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LUNDI 27 JUILLET 2015

Photo Laurent Thevenot

Bilon pourBilon pourla 89la 89ee éditionédition

Un site qui séduit les joueurs, une organisation saluée, du beau temps et bien sûr du beau jeu : le championnatde France de boules lyonnaises a tenu toutes ses promesses ce week-end, à Saint-Denis-lès-Bourg.Et comme prévu, c’est la quadrette de Lyon qui a enlevé la première division.

NOTRE ÉDITION SPÉCIALECHAMPIONNATSDE FRANCEDE BOULES 2015

2 LE PROGRES - LUNDI 27 JUILLET 2015 01W

Championnat de France89eSport-Boules

Saint-Denislès-Bourg

Du 24 au 26juillet

DIVISION 1DIVISION 1

LyonSportMétropolemarque l’histoireLyonSportMétropolemarque l’histoire

Le coup passa si près quele chapeau tomba. Maisle chapeau seulement et

les têtes étaient toujours là :Lyon Sport Métropole, bienmal parti hier matin dans sademi­finale, a vite remis lamain sur la partie qui auraitpu tourner vinaigre.

« C’est très rare etça fait partie desgrands exploitsdes boules »Manu Bilon, chef d’équipe

Cela peut laisser des regretsà Valencin, mais Régis Faureretient d’abord l’ensemble.« On termine superbementune saison mal commencée.Les garçons ont été concer­nés jusqu’au bout, c’est biende leur part », souligne – t­il.N’empêche, Valencin a eu dequoi créer la grosse sensa­tion : première mène, unpoint sur le jeu et six boulesen main pour les Isérois,mais une erreur de jeu en netirant pas une boule qui lesaura pourtant gênés. Un seulpoint au bout du compte.Après l’égalisation lyonnaise,une annulation de La Postaévite le pire. Puis il manquela bille, et Valencin fait cinq

points. Mais ne mène que6­1 en ayant eu la possibilitéde tuer d’entrée la partie.Lyon Sport Métropole ren­versera la table en quatrejets de but. Et n’oubliera pasde démarrer à l’heure enfinale, face à un Challamelqui avait largement maîtriséMontillet en demi­finale. Lepatron de St­Vulbas donnerad’ailleurs ce résumé bien à samanière de cette partie : « cen’est pas une déception, ilsont été meilleurs que nous,c ’est donc nor mal qu’ i lsgagnent ». La formation del ’Ain n’aura pas déf i lé àdomicile, mais son parcoursreste donc une satisfactiond’ensemble.Bilon a donc su entamerc e t t e f i n a l e e n m e n a n td’entrée 3­0. Un score répétéquatre fois, car les annula­tions s’enchaînaient de partet d’autre. Signe qu’un manoa mano s’était installé. Mais,comme d’autres avant, Mon­tels et les siens manquaientl’occasion de marquer enétant trois boules contred e u x . P i r e , Ly o n S p o r tMétropole montait à 5­0.« C’est quelque chose que j’aivécu il y a deux ans avec laCRO dans l’équipe de monpère, on avait l’impressionqu’il ne pouvait rien nous

arriver et les adversairesdéjouaient face à nous », sesouvient Sébastien Jarrige.Challamel était pourtantencore là. Il revenait même à3­5, mais la jouerie de Bilonallait ensuite s’avérer payan­te. « Mes équipiers voulaientpartir au but, mais l’adver­saire n’était pas si près, on adonc joué ». Et marqué deuxpoints pour s’échapper à 7­3.La toile de l’araignée lyon­naise faisait son ef fet etl’exploit s’accomplissait avecce grand chelem classementfédéral, Super 16, Bellecour

et championnat de France.« C’est très rare et ça faitpartie des grands exploitsdes boules », souligne ManuBilon, qui la veille disait :« o n e s t u n e é q u i p e d etitres ».Fabrice La Posta l’a fêté avecun sourire de gosse, mêmes’il y avait un pincement aucœur aussi, son oncle Jean­

n o t é t a n t p a r t i d a n s l asemaine. « Il ne lira pas çadans le journal comme il enavait l’habitude, il a suivitoute ma carrière et celle dem o n p è r e » . To u t e s o néquipe a eu une pensée pour« Fabio », c’est cela aussi undes secrets de ces cham­pions.

Philippe Perroud

Ils étaient venus pour décrocher un grand chelem, ils l’ontfait. Valencin aurait pu créer l’exploit lematin, Challamel aaussi eu sa chance en finale,mais il ne pouvait rien arriver àBilon, La Posta, Grail,Molager, Sébastien Jarrige et Bruyant.

Photo Laurent Thévenot

Le score est de 9 à 1 sur leterrain numéro 5, et GaëlMaire a dans les mains la

boule qui doit offrir le titre dechampion de France aux Ardé­chois de Saint­Victor. Mais letireur de tête de cette équipesort le but, et permet à La MotteServolex (Savoie) d’empocher3 points et d’y croire de nou­veau dans cette finale. Une« erreur de jeunesse », jugeJean­Yves Escoffier, l’entraî­neur. Mais finalement, Maire serattrape dans la foulée, etdonne à l’équipe menée parRomain Duvert le sacre qui luitendait les bras (13­5), pour lapremière année sous licence deson jeune capitaine !« Je croyais que c’était perdu,que la partie avait tourné »,

avoue, soulagé, son équipierDylan Jean. Absent l’an dernier,quart­de­finaliste il y a deuxans, Saint­Victor enfile donc lemaillot de champion de France2015, après avoir sorti au tourprécédent le favori du tournoi,Tarare. Une surprise ? Pas for­cément, d’après Stéphane Pin­geon, l’entraîneur de l’équipede France de la catégorie.« Saint­Victor est un très boncentre de formation», rappellele technicien. Leur tireur de têtefaisait d’ailleurs partie de nosremplaçants cette année. Cen’est pas illogique de voir uneéquipe avec un joueur expéri­menté comme lui s’imposer ici.Pour ma part, j’avais mis unepetite pièce sur Tarare. Mais letemps d’une partie, les rapports

de force peuvent s’inverser. Entout cas, c’est bien de voir unclub formateur gagner le cham­pionnat. Cela récompense letravail des éducateurs et desbénévoles ». Ce titre récompen­se aussi, aux yeux de l’entraî­neur ardéchois Jean­YvesEscoffier, « un groupe soudé,avec une bonne entente destrois joueurs. Contre un adver­saire supposé plus faible, lesautres équipes s’énervent et sedémobilisent. On en a profité. »Tout le contraire de La MotteServolex, « passé à côté de safinale », d’après David Toinet, lecousin du capitaine QuentinToinet. « On avait cinq boulesen main, on espérait mettrequatre ou cinq points. On n’en amis qu’un seul. »

Le club ardéchois a écarté plusieurs favoris pour se hisser sur la premièremarche.

La triplette de l’Ardèche (en vert) a pris le meilleur sur celle de la MotteServollex (rouge). Photo Laurent Thévenot

On reconnaît les grandes équipesdans la difficultéManu Bilon et ses coéquipiers de Lyon Sport Métropole ontsouffert en demi-finale puis en finale. Mais en grands championsqu’ils sont, ils ont réussi à signer un exploit qui fera date.

U 18U 18

Saint­Victor bouscule l’ordre établiSaint­Victor bouscule l’ordre établi

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Championnat de France89eSport-Boules

Saint-Denislès-Bourg

Du 24 au 26juillet

QUATRIÈME DIVISIONLenombren’apassuffiauRhôneLes derniers espoirs régionauxreposaient sur le Rhône. L’ambitionétait légitime avec trois engagés enquarts de finale. Mais, auteur d’unsans faute jusque-là, le SanpriotSerge Groélaz perdait ses moyens endemi-finale. En face, Alain Zamparutti(Morestel) se montrait impitoyable,concluant sa boule par un carreau enplace. Fabien Guillaud constatait lesdégâts : « Quand on fait une demi-fi-nale sur un carré d’honneur, c’est àdouble tranchant. La pression a éténégative ».Dans l’autre moitié du tableau,Thierry Percherancier a été sans pitiépour les autres équipes lyonnaises,Adrien Morel et Henri-Pierre Marcel.Exit le Rhône à l’heure de la finale.Vainqueur à Bellecour en mai, lesfrères Percherancier (Cluny) étaientdéterminés à conclure en beauté unesaison très accomplie. Le score alongtemps été à sens unique (9-0)face à des Isérois désemparés. « Etils se sont mis à très bien jouer, nousun peu moins. Ils ont refait leurretard, chapeau à eux » analysait lesolide gaillard de Saône-et-Loire.Une mène supplémentaire leur étaitnécessaire pour se débarrasserd’une formation Zamparutti diable-ment accrocheuse.

DIVISION 2DIVISION 2

Cardonnepour ladernièreCardonnepour ladernière

I ls ne s’y attendaient pas !À écouter Thierry Toinet,samedi soir, la présence

de la quadrette Cardonne endemi­finale des champion­nats de France révélait déjàde la surprise. Ce stade de lacompétition a bien failli leurêtre fatal, hier matin, face àStéphane Mouton.Mais après plus de 2 h 30 dejeu, au­delà du temps régle­mentaire, les Bressans ontarraché leur qualification(10­9). « Il ne pouvait riennous arriver aujourd’hui,nous étions sur un nuage »,expliquait le même ThierryToinet, à la fin de la journée.

De la têteet des épaules

En finale, face à Frerie, lesjoueurs de l’Ain ont déroulé,dès le début de la partiepour mener 6/0 après lapremière mène. « On a tropmal commencé, ça leur adonné confiance. C’est dom­mage, ils étaient à notreportée. Nous avons gagné

beaucoup de rencontres àl’arraché ce week­end, maiscette fois, nous n’avons passu le faire », regrettait Chris­tophe Pouget, de la quadret­te Frerie.Ils ont pourtant eu l’oppor­tunité de recoller à 10/8,mais n’ont pas réussi à lasaisir. Les Ligériens avaientp o u r t a n t s o r t i u n e t r è sgrosse rencontre, en demi­f i n a l e , f a c e à R i v a u x ,auteurs de deux exploitssamedi.Les deux demis de la divi­sion étaient d’ailleurs descopier­coller : 9/9, à chaquefois, au terme des 2 h 30 dejeu. Deux fois les vainqueursont réussi à garder la têtefroide pour conclure, sous lapression.Mais même en arrivant surce pied d’égalité en finale,hier, à 15 heures, il n’y a paseu photo.Résultat, Cardonne l’empor­te avec Norbert Buisson, sonfidèle compagnon : « Ça fait8 a n s q u e n o u s j o u o n sensemble, nous n’avionsjamais réussi à l’emporter,

nous avons fait plusieursfois deuxième mais jamaism i e u x » c o m m e n t a i t l emanager après la finale.Malgré ses divergences àcertains niveaux avec sonc h e f d ’ é q u i p e , T h i e r r yToinet lui dédit sa victoire :« Ce succès, c’est surtoutpour lui. J’ai passé trois

années formidables danscette équipe. On se quittepar la grande porte. » Celuiqui a déjà gagné deux foisBellecour rend hommage àson capitaine, qui lui aurap e r m i s d e g l a n e r s o ndeuxième titre national,après celui de troisièmedivision. Thierry Toinet ira

maintenant se frotter auniveau supérieur, en divi­sion 1, avec Saint­Vulbas.« C’est quand même génialde se quitter de cette maniè­re, nous l’avons fait. Nousne nous attendions pas àjouer à un tel niveau. » Toutest bien, qui fini bien.

Clément Malaoui

La quadrette de l’Ain, pour sa dernière compétition,a dominé le tournoi et s’est logiquement imposée, àdomicile, après s’être fait une petite frayeur en demi­finale.

En finale, les joueurs de l’Ain se sont très vite détachés. Photo Laurent Thevenot

TROISIÈME DIVISIONTROISIÈME DIVISION

La Loire passe tout près du titreLa Loire passe tout près du titre

La catégorie impose uneépreuve de longue halei­ne à tous les ambitieux

qui souhaitent repartir avec laplus belle des récompenses.Cette ultime journée offraitun challenge de taille à ceuxqui avaient convaincu laveille. Il fallait confirmer àl’approche du moment décisif.Parlons­en à la formationMercier (Ain).Malgré un bon départ, lesBressans étaient devancés lematin par leur expérimentévoisin, Jean­Pierre Nicod.Gérard Bidon était lui aussicontraint de ranger les boulesdès les quarts de finales. L’Ainr e n t r a i t d a n s l e r a n g a umoment de fouler le carréd’honneur pour les demi­fina­les.Mauvaise présage. Nicod nefaisait d’ailleurs jamais illu­sion face à un Michel Chevron(Loire) impérial dès les pre­

mières mènes. Les joueurslocaux devaient renoncer àconquérir la division. La vic­toire se jouait l’après­midientre les joueurs du Coteau etl ’ambitieuse escouade deJ e a n ­ Lu c M a r i a c , ve n u edepuis Valence. La rencontren’atteignit jamais des som­mets mais el le captiva le

public par son suspense.Les deux formations alter­naient les bons passagescomme les approximations.Personne ne parvenait à sedétacher. A 5­6, Jean­LucMariac crut donner un avan­tage décisif à ses couleurs entapant le but pour marquercinq points. Peine perdue,

l’équipe de la Loire recollaitaussitôt. Mais ses échecs au tirfinissaient par lui coûter letitre (10 à 13). Son capitaineacceptait le douloureux ver­dict avec philosophie : « ças’est joué à pas grand­chosesur la fin. C’est la premièreannée pour notre quadrette.On ne pensait pas aller jusque­là après avoir perdu notre pre­mière partie vendredi. Ensui­te, ça n’a été que du bonus, lesparties se sont enchaînées ».Et il s’en est fallu de peu queLe Coteau ne décroche la tim­bale. Dans le camp des vain­queurs, on partageait un bon­heur communicatif . Et lesentiment du devoir accompli: « on était venus pour gagneraprès une grosse saison oùl’on a remporté 10 victoires engrands prix. On a joué endemi­teinte lors de cette finalemais l’essentiel est là » con­cluait capitaine Mariac.

Chevron (Le Coteau) a bien failli empocher le titre . Photo Nicolas Ambrosi

La formation deMichel Chevron (Le Coteau) a longtemps fait jeu égal en finale avant de céder face auxDrômois de Jean­LucMariac.

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Saint-Denislès-Bourg

Du 24 au 26juillet

> DIVISION 1Demi-finales : Bilon (Lyon SportMétropole) b. Faure (Valencin)13-6 ; Challamel (Rumilly) b.Montillet (St-Vulbas) 12-6.Finale : Lyon Sport Métropole(Bilon, La Posta, Grail, Molager, S.Jarrige, Bruyant) b. Rumilly (Chal-lamel, Thevenin, Montels, Dupraz,Persico, Benoit) 13-3 (3-0, 3-0,3-0, 3-0, 5-0, 5-0, 5-3, 7-3, 9-3,12-3, 13-3). Grail 14/17, Molager11/15, 1 b, 1c, La Posta 3 / 4, 2 b ;Benoit 13/16, Montels 7/9, 1 b,Persico 0/1.> DIVISION 2Demi-finales : Cardonne (Bourg)b. Mouton (Port-des-Barques)10-9 ; Frérie (St-Etienne) b. Rivaux

(Veyrins-Thuellin) 10-9.Finale : Bourg (Cardonne, Bouvier,Brun, bourille, Tonet, Buisson) b.Gazelec St-Etienne (Frérie , Cho-metton, Charrat, Pouget, Delaye,Klotarek) 13-6.> DIVISION 3Quarts de finale : Mariac (Drome)b. Bidon (Ain) 13-4 ; Vitello (Isère)b. Escallon (Isère) 13-0 ; Nicod(Ain) b. Mercier (Ain ) 13-9 ; Che-vron (Loire) b. Garnon (Loire) 13-3Demi-finales : Mariac b. Vitello13-6 ; Chevron b. Nicod 13-1.Finale : Valence (Mariac, Perriolat,Guillon, Minodier, Auge-Courtois)b. Roanne (Chevron, Martin,Delzangle, Roffat, Sommacal)13-11.

> DIVISION 4Quarts de finale : Groleaz (St-Priest) b. Lopez (Aude) 13-4 ;Zamparutti (Veyrins-Thuellins) b.Fontanel (Ardèche) 13-2 ; Marcel(Val e Saone) b. Ivanovich (Vau-cluse) 13-9 ; Percherancier (Cluny)b. Morel (Monts d’Or) 13-6.Demi-finales : Zamparutti b.Groleaz 13-2, Percherancier b.Marcel 13-4.Finale : Cluny (Thierry et LaurentPercherancier, Cottier, Dufy) b.Veyrins-Thuellins (Zamparutti,Araujo, Charriot, Chuzeville Ber-trand et Jean-Paul) 10-9.> FÉMININES 1 + 2Quarts de finale : Chenavier(Isère) b. Bdernard (Ain) 13-6 ;

Redon (Aveyron) b. Fieujean (Ain)13-11 ; Vulpas (Rhône) b. Peyrouse(Ardèche) 13-7 ; Kerfant (Calva-dos) b. Rivaux (Isère) 13-6.Demi-finales : Redon b. Chena-vier 13-6 ; Kerfant b. Vulpas 13-4.Finale : Capdenac (Redon,Delrieu-Maury, Julien) b. Dives-sur-Mer (Kerfant Corinne et Lucile,Maugiron) 13-9.> FÉMININES 3 + 4Quarts de finale : Morand (Ain) b.Feydi (Limousin) 10-7 ; Tracoulat(Ardèche) b. Timmerman (Nor-mandie) 12-9 ; Maitre (Jura) b.Jandard (Monts d’Or) 10-9 ; Loca-telli (Drome) b. Chevalier (Sarthe)13-4.Demi-finales : Morand b. Tracou-

lat 13-9 ; Locatelli b. Maitre 11-6.Finale : Puygiron (Locatelli, Pelle-rin, Maisonneuve) b. Belley(Morand, Bey, Michallet, Persone-ni) 13-10.> U18Quarts de finale : Toinet (Savoie)b. Laverrière (Tarare) 13-4 ; Noyer(Aude) b. Calli (Montpellier) 13-10; Duvert (Ardèche) b. Jeanpierre(St-Martin-en-Haut) 13-9 ; Cordier(Tarare) b. Derozard (La Breven-ne) 13-2.Demi-finales : Toinet b. Noyer13-2 ; Duvert b. Cordier 13-6.Finale : St-Victor (Duvert, Jean,Maire) b. La Motte-Servollex(Toinet Quentin et David, Furnari,Pernet) 13-5.

LES RÉSULTATS

FÉMININESFÉMININES 3-4

Locatelli a soigné son retourLocatelli a soigné son retour

Jusqu’au bout, la Bas­BugisteSandrine Morand y a cru.Menée 8­1 dans la finale qui

l’opposait à la formation drô­moise de Lysiane Locatelli, sonéquipe était parvenue à revenirau score. Mais alors qu’ellesavaient réussi, plus tôt dans lajournée, à renverser la vapeuren quarts et en demi­finale,comme samedi lors des huitiè­mes d’ailleurs, les Belleysannesont craqué.

Unefinalejouéeàrien…Et Lysiane Locatelli a pu remet­tre la main sur un titre perdul’an dernier sur une absence, etnon sur le terrain. Un finishétriqué, mais un résultat finale­ment assez logique sur l’ensem­

ble du championnat, que lesPuygironnaises ont souventdominé sans trop sourciller, àl’image de leurs larges succèsen huitièmes sur l’équipe Ville­neuvoise de Marine Peaud(12­5), en quarts face au tripleSarthois emmené par CélineChevalier (13­4), et en demiesdevant l’étonnante formationJurassienne de Michelle Maitre(13­5), qui a alors payé sonabsence de tireuse.Jusqu’à cette finale face au ren­versant triple de SandrineMorand, qui a bien failli leuréchapper. « Par moments, on adouté. On perdait deux pointspar­ci, un point par­là, et onvoyait le temps défiler… il fal­lait se bouger », reconnaissait

la capitaine, toute heureuse dene voir l’équipe de SandrineMorand ne recoller qu’à 10­10,plutôt que de prendre la mainau meilleur moment. « La diffé­rence s’est faite sur la mène oùelles égalisent : on a failli pren­dre 4 points, mais finalementon n’en a pris que 2. À 12­10pour elles, l’issue aurait sûre­ment été différente », soufflaitLocatelli. En face, la Belleysan­ne Sophie Michallet ne disaitpas autre chose. « Plusieurs foison a eu la gagne en main, maison n’a pas mis les points au bonmoment. On aurait pu passerdevant… À 10­10 on avait ledroit d’y croire, mais il nous amanqué un petit plus, un peuplus d’avantage aux points, et

ces points ce sont ceux qu’oncherche à la fin pour conclu­re. » La déception de la tireusen’occulte pas le « très beau par­cours » du triple Bas­bugiste,

qui n’avait pas été à pareille fêteil y a un mois lors du fédéral : lechemin des coriaces Belleysan­nes s’était alors arrêté au stadedes demi­finales.

Absentes l’an dernier, la Drômoise et son équipe ont pu reconquérir le titre qu’elles avaientremporté il y a deux ans.

Victorieuses il y a deux ans, Lysiane Locatelli et son équipe remettentle couvert cette année contre la formation Morand, de l’Ain. Photo Laurent Thevenot

F1-F2

Redon termine la saison en beautéRedon termine la saison en beauté

Les Aveyronnaises n’encroient pas leurs yeux.« C ’ e s t u n p e u u n e

f i n a l e d e r ê v e » , l a n c eFabienne Redon. « On partbien avec un 7­0 mais onfait des erreurs de jeu et onse fait remonter, commed’habitude… À ce moment­là, elles ont mieux joué. » Lacapitaine a même dû sefâcher un peu pour remoti­ver ses troupes. Marie­Fran­çoise Delr ieu­Maur y enrigole, elle qui stressait àchaque fin de partie. « Çaconclut bien la saison. Onfait 3e du Super 16, un quarten double à Gap. » Et cerisesur le gâteau, Redon et

Delrieu­Maury qui jouenten clubs avec Béziers, sontrepêchées en Élite. Ellesreviendront donc jouer àl’Astroboules.Mais ce week­end, ce sontles couleurs de Capdenacqu’elles ont défendues et deb e l l e m a n i è r e a v e c u nmatch perdu en poule entrois jours. « C’est un petitclub, un petit comité. Cheznous, on parle plus de rugbye t d e p é t a n q u e q u e d eboules. »Du côté de Dives­sur­Mer,Lucille Kerfant avait leslarmes aux yeux. « Il y a piredans la vie », lui lance genti­ment Anne­Marie Maugi­

ron. Là c’est l’expérience quiparle. « On était un peue n d o r m i e » , c o n f i r m eCorine Kerfant. Les Nor­mandes avaient pourtantpassé les demies haut lamain en écartant Vulpas(Tarare) 13 à 4, s’appuyantcomme depuis le début desfinales, sur le collectif. LesLyonnaises reconnaissaientsans problème la supérioritéde leur adversaire du jour.Les filles de l’Ain ont étésorties en quarts après desdébuts de partie catastro­phiques de part et d’autre.Bernard par Chenavier etFieujean par… Redon.

Catherine Aulaz

Les filles de l’Aveyron ont réalisé une entamedematch idéale pour s’imposercontreDives­sur­Mer. Les régionaux ont quitté les jeux enquarts et en demies.

Fabienne Redon (g) la capitaine, a mené son équipe vers la victoire.Voilà de quoi conclure parfaitement une saison réussie. Photo Laurent Thevenot

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Saint-Denislès-Bourg

Du 24 au 26juillet

Chantal Fieujean présidente du CBDA. Photo Catherine AULAZ

CHANTAL FIEUJEANCHANTAL FIEUJEAN (PRÉSIDENTE DU COMITÉ DE L’AIN)(PRÉSIDENTE DU COMITÉ DE L’AIN)

« Il y a tellementdechosesàpenser »« Il y a tellementdechosesàpenser »Chantal, il est 8 h 30 cedimanche. Quel est votresentiment sur cechampionnat ?Une grande satisfaction. Onvoit des gens contents. C’estsurprenant car beaucoup degens viennent nous dire quec’est excellent. Et c’est rare.Même les grognons que l’onconnaît sont venus nousdire que tout est bien. Doncon va les croire et on lerépercutera. Même s’il y atoujours à améliorer. Maismes gars ont été bien. Dis­ponibles, efficaces… Parcequ’on pense les choses, onl e s m e t e n p l a c e m a i sencore faut­il qu’elles se fas­sent.

Qu’est­ce qui a été le plusdifficile à gérer ?Ce qui nous a fait un peupeur, c’est le nombre deb é n é v o l e s . L e s ge n s n erépondent pas tout de suite,laissent passer la date deretour et puis petit à petit,jusqu’au dernier jour, lesgens s’inscrivaient. C’estdans ce domaine qu’on abesoin de s’améliorer. Dansla gestion du timing, notam­ment sur les moments clésque sont les fins de parties.

Une petite anecdoteà raconter ?Comme ça, non. Pour nous,le mot d’ordre c’était restézen, de rester agréable,

envers les visiteurs et mêmee n t r e n o u s . L a f a t i g u eaidant, c’est parfois difficile.

Qu’est­ce que vouspourriez améliorer ?Le village, trop axé sur lesboules. On aurait voulufaire autrement mais on n’apas trouvé. On aurait aussivoulu avoir une fanfarepour la Marseil laise. Làaussi, les gens étaient soiten vacances, soit en stage.

Qu’est­ce que vous diriez àun club, un comité quihésiterait à se lancer ?C’est vrai que l’organisation,surtout des quadrettes, peutfaire peur. Mais c’est aussi

mon rôle, en tant que res­ponsable des championnatsau niveau de la Fédération,de conseiller les gens. Il y at e l l e m e n t d e c h o s e s àpenser. D’un championnat àl’autre, on se passe des élé­ments, sur l’intendance.Mais ce qui fait l’attrait d’unchampionnat, c’est la notep e r s o q u e c h a c u n p e u tapporter. Même nous quiavons l’habitude, on a étéen rupture de tee­shirt oude pain. Mais la premièrechose, c’est de savoir surcombien de bénévoles onp e u t c o m p t e r. A u r i l l a chésite l’année prochaine àcause des bénévoles. Entous les cas, on a des bons

retours des restaurateursqui ont fait le plein.

Et si la Fédération n’avaitpas d’organisateur pour2016, vous seriez prête àrepartir ?Si ce n’était que de moi, jedirais oui. On l’a déjà fait,en 1996 et 98. Il faut bous­culer un peu les gens maison n’a pas regretté. Même sion a été moins bon. Alorsl’année prochaine… Il fautvoir si les bénévoles l’ontbien vécu. Et puis il y a lecôté financier qui n’est pas ànégliger.

Recueilli parCatherine Aulaz

Chantal Fieujean serait prête à repartir l’an prochain pour organiser la 90eédition avant de, peut­être, tourner la page Comité.

Chantal Fieujean a reçu jeudi, lors de la cérémonie d’ouvertureau Monastère royale de Brou, la médaille d’or de la Fédération des mainsde son président, Philippe Coquet. Photo Catherine Aulaz

Chantal Fieujan n’est pas tombéedans les boules par hasard. Sonpapa, président de club a Villeur-banne, jouait tous les week-ends.« Je m’étais d’ailleurs promis de nepas jouer aux boules et de ne pasépouser un bouliste. » Mais voilà,alors qu’elle est nommée institutri-ce à Brion. Après la naissance de safille, elle commence à jouer en 1977avec une collègue. On est en 1977et Chantal plonge la tête la premiè-re. « On jouait contre les hommes.Ils prenaient un malin plaisir àmettre le but au fond. Moi j’étaisplutôt grande et costaude. Et j’étaispas mal au tir. J’ai des souvenirsquand je tapais la boule un peuloin. » En 1986, Bourg organise son

premier championnat de France,réservé aux hommes. Chantalorganise en parallèle le premiercritérium féminin. « Il n’y avaitaucune compétition pour lesfemmes. Avec Gilbert Mazuir (NDRle président du comité del’époque), on a donc décidé d’invi-ter toutes les régions de France, ànotre charge. L’année d’après,Mâcon, qui organisait le champion-nat de France, a bien voulu refairepareil »Et la troisième, la Fédération a prisle relais. Il faudra attendre 1998pour voir le premier championnatdu monde féminin. « La aussi, il afallu bousculer les habitudes.Quand on voit comment ça joue

aujourd’hui, c’est une vraie satis-faction personnelle. »Elle rentre au comité de l’Ain en 82.Et devient en 92 la premièrefemme présidente d’un comitédépartemental. « J'ai toujours eu lachance d’avoir de bons collabora-teurs et d’être bien entourée.Surtout en trésorerie, et je saisdéléguer. » La présidente parlaitlundi dernier d’un dernier cham-pionnat de France. «Je voulais déjàpartir en 2012 mais je n’ai pas fini leboulot. Il n’y avait pas de boulodro-me, le comité n’était pas dans sesmurs et il fallait remettre des sousdans les caisses.» La page pourraitse tourner en 2016...

C. A.

Chantal Fieujean, première femmeà la tête d’un comité

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Saint-Denislès-Bourg

Du 24 au 26juillet

« Super déjà d’êtrearrivées là »

Ghislaine PerrierF3-4. Equipe Maitre (39), éliminée endemi-finale par l’équipe Locatelli (26)«Notre élimination estlogique, l’équipe adverseavait de très bonnes tireu­ses, alors que nous n’avonsque des pointeuses dansl’équipe. En arrivant ici, onespérait atteindre les bar­rages, et pourquoi pas lespasser, alors c’est déjàsuper d’être arrivées là !Pour moi, qui ne joue quedepuis deux ans, c’est beau!»

« En échec en demi­finale »

Magali Tracoulat (07)Féminines 3-4, éliminée en demi-fina-le par l’équipe Morand (01)« O n e s t e x t r ê m e m e n tdéçues. Depuis plusieursannées, nous sommes àchaque fois en échec endemi­finale. On n’a pas suprofiter des occasions quen o u s o n t l a i s s é e s n o sadversaires.»

« J’ai manqué des boulesimportantes »

Thomas Burnichon(U18 coupe de France. Equipe Bey(71), éliminée en demi-finale parl’équipe Muglia (03)«On a gagné la coupe deFrance en double, on espé­rait bien en faire de mêmeen triple ici mais en face,ils ont bien pointé et moi,j ’ai manqué des boulesimportantes. Notre pre­mier tireur était plutôt enréussite, mais le leur a faitune très grosse par tie.C’est aussi ça, le charmedes boules.»

Photo Simon Butel

LES REACTIONS

Photo Simon Butel

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Les arbitres à l’honneurIls étaient vingt arbitres nationaux et cinq internationaux présents au championnat de France du sport­boules. « Nous sommesnommés par le vice­président de la Fédération chargé de l’arbitrage. Comme pour l’ensemble des concours nationaux et desclubs en élite 1 et 2, National 1 chez les masculins et les féminines. Notre mission est de faire respecter les règles, le bon ordre,de calmer les esprits mais ceci est rare comme la distribution de sanctions par des cartons jaunes ou rouges. Les litiges ou ten­sions peuvent exister au vu des titres en jeu. Nous veillons à un habit uniforme des équipes (maillot et short requis) ; cet aspects’est beaucoup amélioré. C’est une mission d’observation, d’endurance aussi en déambulant au fil des jeux lorsque des journéesde championnat sont ouvertes de 7 h 30 à 21 h 30. »

Photo Catherine Aulaz

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Meillonnas a répondu présentQuatre des cinq licenciés du club bouliste de Meillonnasétaient présents vendredi matin pour tenir la buvette au gym­nase lors du championnat de France. C’est un engagementspontané et bénévole parmi ces nombreux clubs de l’Ain quifont la force du comité de l’Ain. « Ici, nous sommes hors com­pétition parmi les 35 volontaires à tenir la buvette », souli­gnent Gilbert Bouvier et Guy Lacroix (notre photo). Ils fontéquipe avec Alain Giroud et Daniel Jacques, une équipe actuel­lement en 3e division qui participera au championnat deFrance vétéran en Corrèze mi­septembre. « Cela a été un plai­sir de rencontrer à Saint­Denis des joueurs de… Corrèze. »

Photo Jean-Paul Thouny

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Un sport en familleThéo, Mathis et Maud, 15 et 16 ans, jeunes boulistes de Greno­ble ont passé le week­end à Saint­Denis­lès­Bourg. « C'est lapremière fois que nous jouons en triples en championnat deFrance et nous sommes dans deux équipes différentes. Nousavons concouru déjà en simple en double, en tirs progressifset de précision. Nous pratiquons le sport­boules depuis l'âgede 8 ans. On regardait jouer notre père en D4 », racontent lesjumeaux Théo et Maud. Les jeux à Saint­Denis ont un beaucadre diversifié. »

Photo Jean-Paul Thouny

Elle va y aller, encore un petit effort ! Photo Catherine Aulaz Toutes les finales se sont déroulées sur le cadre d’honneur. Photo Nicolas Ambrosi

01W LUNDI 27 JUILLET 2015 - LE PROGRES 7

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1re divisionEmmanuel Bilon, FabriceLa Posta, Sébastien Grail,Julien Molager, SébastienJarrige et Hugues Bruyant.

Photo Laurent Thevenot

Ils sont championsIls sont champions

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2e divisionPatrick Bouvier, Franck Brun,Aymeric Bourille, Gerard Car­donne, Thierry Toinet et Nor­bert Buisson.

Photo Laurent Thevenot

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3e divisionJean­Luc Mariac, Alain Perrio­lat, Alain Guillon, GhislainMinodier et Jean­Marie Auge­Courtois.

Photo Laurent Thevenot

Championnat de France89eSport-Boules

Saint-Denislès-Bourg

Du 24 au 26juillet

8 LE PROGRES - LUNDI 27 JUILLET 2015 01W

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4e divisionThierry Pecherancier, RobertThevenet, Michel Cottier, Lau­rent Pecherancier, GérardDufy.

Photo Laurent Thevenot

Ils sont championsIls sont champions

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F1/ F2Fabienne Redon, Marie Julien,Marie­Françoise Delrieu­Mau­ry.

Photo Laurent Thevenot

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F3­F4Lysianne Locatelli, CatherinePellerin, Véronique Maison­neuve.

Photo Laurent Thevenot

Championnat de France89eSport-Boules

Saint-Denislès-Bourg

Du 24 au 26juillet

01W LUNDI 27 JUILLET 2015 - LE PROGRES 9

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Moins 18 ansGaël Maire (à gauche) , letireur de tête de Saint­Victor(07), a offert une belle frayeurà son équipe, avant de sereprendre et lui donner letitre de champion de France.A sa droite, son capitaineRomain Duvert est sacré poursa première année sous licen­ce ! Non qual i f iés par lechampionnat l’an dernier, lesArdéchois, en véritables out­siders, ont triomphé de plu­sieus favoris, notammentTarare (69) en demi­finale,pour aller soulever le tro­phée. Une victoire qui n’a passurpris Stéphane Pingeon,l’entraîneur national de lacatégorie U18.

Photo Laurent Thevenot

Stanislas Delaye de Saint-Étienne.

1re division Cédric Roche,quadrette Montillet.

Ambiance sur les jeux de3e division. Photos Laurent

Thevenot

89e championnat de france desport boules a Saint-Denis-

les-Bourg.

1 2

3

4

La quadrette Arthur Rosello (Isère) remporte la Coupe de France U18 ans. Photo Laurent Thevenot U18 Meunier (Ain) en Coupe.

« Une bonne entame »

Jérémy Saussac(Equipe Morel - Rhône - battue enquarts de finale D4)« On a réussi une bonneentame mais après ils ontbien joué. On a moins bienpointé que lors des partiesprécédentes. Les quarts,c’était notre objectif initialmême si on aurait aiméjouer une demi­finale surle carré d’honneur ».

« Une partie moyenne »

Gérard Bidon(Capitaine d’équipe - Ain - battue enquarts en finale D3)« On est satisfait d’êtrearrivés en quarts de finale.On a eu des parties diffici­les, surtout en huitièmesde finale. La fatigue s’estbien faite sentir ce matin.O n a f a i t u n e p a r t i em o y e n n e c o n t r e u n ebonne équipe ».

« Très bien pour nous »

Jean-Pierre Nicod(Capitaine d’équipe - Ain - battue endemi-finales D3)« On est tombés sur uneé q u i p e d e t r è s b o n sjoueurs. Ils sont au­dessusdu lot. On s’est un peueffondrés lors de ce troisè­me jour mais on n’a aucunregret. Ça reste un par­cours magnifique pour desanciens comme nous ».

Photo Nicolas Ambrosi

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LES REACTIONS

10 LE PROGRES - LUNDI 27 JUILLET 2015 01W

Les jeux extérieurs de l’Astrboules ont été apprécié par tous. Photo Catherine Aulaz

SANTÉSANTÉ

Lesboulistespasépargnéspar lespépinsLesboulistespasépargnéspar lespépins

Les boulistes de ces cham­pionnats ont bénéficiéde la présence d’un ser­

vice médical. Une obligationédictée par la Fédérationfrançaise.Sur chaque championnatnational, elle s’appuie depuisde longues années sur unbinôme bien rodé composédu Docteur Yves Guillot et dukiné, Jean­Claude Lair. Ilssont assistés d’un collègue,kiné lui aussi, Julien Rozier.Le Dr Guillot est bien placépour évoquer la discipline :«La boule lyonnaise a évoluéavec l’apparition des tirssportifs. On côtoie à la foisune population vieillissanteet de v r ai s a t hl ètes plusjeunes qu’autrefois. Restequ’en traditionnel, on tire encourant et qu’il peut aussi yavoir des accidents sur cepoint. Ce sport est plus diffi­cile à pratiquer qu’on ne lecroit. Les parties sont longueset souvent disputées en pleinsoleil. Les joueurs font énor­mément de pas. Ce sont lesmembres inférieurs qui fati­guent le plus. » Quels problè­

mes de santé sont les plus fré­quents ? « Il y a beaucoup delombalgies, de problèmesaux genoux ou aux cervica­les, de tendinite d’Achille.Sans oublier les accidentsmusculaires. Ce sont souventdes pathologies qui existaientdéjà chez les pratiquants. Lestress de la compétition pro­voque même des douleurspsychosomatiques. »Bien secondé par la CroixRouge, le staf f médical acompilé plus de 80 interven­

tions depuis vendredi. Riende grave heureusement. Eton se réjouira d’apprendreque dans ce milieu, on nejoue pas avec sa santé. Ledopage n’y a pas trouvé saplace, en dépit de l'intérêtqu'il pourrait susciter pour lesépreuves sportives, «compa­rables au biathlon» estime M.Lair. L’absence d’enjeu finan­cier a des avantages.

De notre correspondant localNicolas Ambrosi

Le sport­boules est plus exigeant pour les organismes qu’on ne le pense généralement.Explications avec le staffmédical présent sur ces championnats.

Le Dr Guillot, MM. Lair et Rozier (de gauche à droite) interviennent à lademande des joueurs. Photo Nicolas Ambrosi

Face à cette chaleur acca-blante, les organisateursn’ont pas manqué de rappeleraux boulistes et aux specta-teurs de penser à s’hydraterrégulièrement. Un messagereçu 5 sur 5 par les amou-reux de la boule : les buvet-tes de l’Astroboules ont rare-ment désempli ce week-end !Et les ramasseurs de bou-teilles le long des jeux n’ontpas chômé.

Nepasoublierdeboire

Photo Laurent Thevenot

Si par moments le ciel s’estcouvert et la température estun peu retombée hier, il afait chaud, très chaud ven-dredi et samedi pour lesdeux premiers jours de tour-noi.Les chapeaux de paille crééspour l’occasion par les orga-nisateurs ont rencontré unfranc succès auprès du publicet parmi les joueurs. Photo Laurent Thevenot

Jamais sanssonchapeau

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01W LUNDI 27 JUILLET 2015 - LE PROGRES 11

La cérémonie d’ouverture a eu lieu jeudi dans le cloître du monument préféré des Français, le Monastère royal de Brou. Photo Catherine Aulaz

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« On n’avaitplus de joker »Nathalie Bernard(Capitaine d’équipe –Ain – Battue en quart definale F1-F2)« On fait un trèsmauvais débutde partie, commeh i e r ( N D L Rsamedi) sauf quecette fois­ci, onn’a plus de joker.On n’a pas jouél a p r e m i è r eh e u r e . O n e s trevenu à quatrepoints mais ellesont bien serré lejeu. Et nos adver­s a i r e s ( N D L RChevanier) onte u u n p e u d eréussite. »

« On courtaprès le score »Gaëlle Fieujean( C a p i t a i n ed’équipe – Ain –Battue en quartde finale F1­F2)« On a très maldémarré. Aprèson court après le

s c o r e . O n f a i tu n e p a s s e d equatre qui nousfait du bien. Maisquand on peutr a j o u t e r d e spoints, on ne lef a i t p a s . O nn’était pas dansle jeu. »

« On ne sevoyait pas enfinale »

Odile Vulpas(Capitaine d’équipe –Rhône – Battue endemi-finale F1-F2)« Elles ont nette­ment mieux jouéque nous (NDLRKerfant) au pointet au tir. Nous,o n n ’ a j a m a i sjoué ensemble.On ne se voyaitp a s e n f i n a l eaprès avoir perdun o s d e u x m a t ­ches à Gap. Onn’était pas serei­n e s . L’ o b j e c t i fé t a i t d é j à d ejouer ce matin.

David Piroux(Quadrette Montillet –Ain – Battue en demies)« J e n ’ a i p a sassez bien pointémais je n’avaisp a s d e b o n n e ss e n s a t i o n s c ematin. J’ai tra­vaillé jusqu’à 6heures du matin.C ’ e s t d i f f i c i l ed’être bon. Nosadversaires onta u s s i e u d e l ar é u s s i t e ( N D RChallamel). Celane les a pas faitg a g n e r m a i s aempiré la situa­tion. Dommage,p a r c e q u ’ à u nm o m e n t , o naurait pu inver­ser la pression. »

« Une bonneperformance »J.-Jacques Levrard(Équipe Ivanovich –Vaucluse – battue enquarts de finale D4)« On a fait uneb o n n e p e r f o r ­mance pour uneéquipe comme lanôtre qui vientd’un petit dépar­tement bouliste.On est contentd’avoir participéà ces champion­nats. »

LES RÉACTIONS

Photo Catherine Aulaz

Photo Catherine Aulaz

En F1-F2, Lucile Kerfant (Calvados) était déçue après sa finale perdue contre Redon (au fond) Photo Laurent Thevenot

La triplette de Sandrine Morand (Belley) s’est accrochée mais a perdu13-10. Photo Catherine Aulaz

Laetitia Castaldo (Triplette Fieujean -Rives de Saône) , 16 ans, la plus jeuneen F1-F2. Photo Catherine Aulaz

12 LE PROGRES - LUNDI 27 JUILLET 2015 01W

Depuis le toit de l'Astroboules, comme si vous y étiez. Photo Nicolas Ambrosi

Philippe Coquet,dans un premier temps,comment vivez-vous ceschampionnats de France ?L’organisation est parfaiteet je pèse mes mots. Il nemanque rien, que ce soitau niveau logistique oupratique.Le public a répondu pré-sent, c’est donc un grossuccès, dans tous lesdomaines. Même au niveaude la météo nous avonsété chanceux.L’année prochainese tiendra la 90e édition,mais le lieu n’est toujourspas fixé…Non, nous avions unaccord de principe avec laprécédente municipalité deGrenoble, mais la villenous refuse maintenantl’accès. J’ai envoyé uncourrier au maire, en espé-rant qu’il revoie sa posi-tion, mais je n’ai eu aucuneréponse.Vous avezdes inquiétudesà ce sujet ?Non mais il faut régler leproblème assez rapide-ment, nous sommes entrain de nous en occuper.Nous avons des pistes,mais aucune certitude.Le cahier des charges est

compliqué àremplirpourun telévénement?Le site enlui-mêmen’est pas compliqué à trou-ver. Ce qui est difficile estde trouver une équipe debénévoles assez consé-quente pour l’organisation.Ici, à Saint-Denis, ils sont200.Au niveau du coût,à combien est estimé unchampionnat de France ?Je ne peux pas donner dechiffre exact, ça dépendd’énormément de facteurs,notamment la localisation.Si l’événement est organiséen Rhône-Alpes, il coûteraforcément moins cher, carla moitié de nos licenciéssont issus de la région. Lescoûts sont divisés en deux.Ce qui concerne la logisti-que, la préparation duterrain et les tribunes est àla charge de l’organisateurlocal. Les parties sportiveet administrative sont,elles, à la charge de lafédération.

Propos recueillis parClément Malaoui

L'AVIS DE PHILIPPE COQUET

Président de la fédération française de boules

« Il faut régler le problèmede la prochaine édition »

Laurent Thevenot

Les spectateurs ont répondu présents tous les jours et les plus mordus étaient là dès 7h30. Photo Laurent Thevenot

Les tribunes sous le soleil de plomb de la première journée. Photo Laurent Thevenot

2 350C’est le nombre de specta-teurs qui ont assistés auxfinales hier, à partir de 15heures à l’Astroboules. Lestribunes étaient bien rempliessans oublier les personnesqui préféraient rester au borddu terrain. Un public deconnaisseurs qui szuivaienttoutes les parties, applaudis-sant sans hésiter les jolispoints.

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