Notre Mission -...

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Notre MissionLutter contre la pauvreté avec passion et professionna-lisme pour obtenir des résultats durables.Aider les populations à se prendre en charge et à maîtriserleur environnement via la fourniture de ressources, latransmission de connaissances, le renforcement descapacités et la mise en place de partenariats dans lessecteurs public et privé.Exceller en tant qu'institution capable d'attirer, demotiver et de développer un personnel dévoué, auxcompétences exceptionnelles, qui soit à l'écoute etcapable d'apprendre.

Nos PrincipesTravail en partenariat selon une approche participativepermettant l’appropriation des projets par les pays,engagement à obtenir des résultats de qualité, soucid'intégrité financière et de coût-efficacité, motivation etinnovation.

Nos ValeursHonnêteté personnelle, intégrité, volonté de travailler enéquipe, dans un esprit ouvert et un climat de confiance quirenforce la puissance d'agir de chacun, respecte lesdifférences, encourage la prise de risque et deresponsabilité et favorise l'épanouissement professionnel etfamilial.

Banque mondiale au Maroc7, rue Larbi Ben Abdellah, Souissi, Rabat

Tél. : 037 63 60 50 • Fax : 037 63 60 51www.worldbank.org.ma

Société Financière Internationale7, rue Larbi Ben Abdellah, Souissi, Rabat

Tél. : 037 65 24 79 • Fax : 037 65 28 93www.ifc.org

IFC

Nawafid Nouvelles du Groupe de la Banque mondiale au Maroc

juillet 2004 • n° 2

Globalisation financièreet régulation 4

L’Investment ClimateAssessment (ICA) 6

La SFI/NAED au Maroc 7

SFI : la Centrale des bilans 8

SFI : Cycle de conférences 8

Dialogue des parlementairesde la région MENAsur la réforme et la gestiondes finances publiques 9

La Banque mondiale soutientla réforme de la justiceau Maroc 11

Conservation de labiodiversité au Maroc 12

Projet d’appui à l’Agencede développement social 13

La Banque mondiale lancedes centres d’informationà travers le Royaume 15

Visite de travail du Présidentdu Groupe de la Banquemondiale 16

Indicateurs de développementdans le monde 2004 17

Projets en cours depréparation au Maroc 18

Genre et développement 20

Réunions du Printemps 22

CPI : dernières publications 24

Pour des commentaires, suggestions ou plus d’informations, prière de contacter :Mme Najat Yamouri, Chargée duProgramme Société Civile, Genre et MédiasE-mail : [email protected]él. : 037 63 60 50 - Fax : 037 63 60 51

_e premier numéro de Nawafid a reçu un accueil très favorable, etnous en sommes encouragés. Nous remercions toutes celles et tous ceux quinous ont écrit ou parlé afin de donner à l’équipe leurs réactions etrecommandations pour que nous puissions améliorer et parfaire cette lettred’information que nous souhaitons plus inclusive et plus participative. C’estpour concrétiser cette démarche que Nawafid s’enrichit aujourd’hui de lavenue d’une autre des institutions qui constituent le Groupe de la Banquemondiale. La Société Financière Internationale (SFI), présente au Maroc àtravers son programme d’assistance technique NAED (North Africa EnterpriseDevelopment), nous rejoint pour former un partenariat encore plus solide auservice du développement économique et social du Maroc. L’appui aux petiteset moyennes entreprises est au centre de la stratégie de la SFI au Moyen-Orientet en Afrique du Nord. C’est pourquoi la SFI a lancé ce programme, avecl’appui d’autres partenaires, bailleurs de fonds. NAED-Maroc est opérationneldepuis avril 2003, il est aujourd’hui reconnu comme un acteur important dansl’environnement de la PME, en complémentarité avec les autres programmesd’appui existants. Des informations plus complètes sur NAED, sa stratégie, sesréalisations et ses ambitions au Maroc sont proposées en page 6 de ce numéro.

Toujours dans cette perspective d’ouverture et de participation et commeannoncé dans l’éditorial du premier numéro de Nawafid, le Bureau de laBanque mondiale a ouvert un nombre de pôles d’information à travers leMaroc, commençant par celui de Rabat auquel nous avons choisi le meilleurancrage, celui de la superbe et riche Bibliothèque nationale. L’universitéMohammed V de Casablanca abrite le second de ces pôles, en attendantl’inauguration officielle de ceux de Marrakech, Ifrane, Fès et Tanger. Cescentres d’information constituent autant de fenêtres Nawafid ouvertes sur lemonde de la Banque mondiale. Ils permettront à ceux qui les visitent d’accéderen temps réel aux bases de données et aux volumes d’informations que laBanque met à la disposition du public à travers le monde.

En nous projetant dans l’avenir proche, nous entamons dès la fin du moisde juin le processus qui conduira à l’adoption de la Stratégie de Coopérationentre le Royaume du Maroc et la Banque mondiale pour les quatre prochainesannées. C’est un effort d’équipe qui reflète l'excellence de notre partenariat etde notre dialogue avec le Maroc, et dont nous vous parlerons avec plus deprécision dans le prochain numéro.

Editorial

NB : Nawafid - Nouvelles du Groupe de la Banque mondiale au Maroc estpublié chaque trimestre par le Groupe de la Banque mondiale au Maroc.Les articles publiés dans ce bulletin d’information ne représentent pasnécessairement les points de vue du Groupe de la Banque mondiale.© 2004 Tous droits réservés.

D a n s c e n u m é r o

Ferid BelhajChef du BureauBanque mondiale au Maroc

Joumana CobeinChef du bureauSFI/NAED Maroc

La lettre d’information trimestrielle du Groupe de la Banque mondiale au Maroc - Juin 2004 - n° 24

Nawafid Nouvelles du Groupe de la Banque mondiale au Maroc

Globalisation financière et régulationLes nouveaux modèles de régulationde la sécurité financière

Frédéric GielenSpécialiste principal en gestion financière,Banque mondiale, Washington D.C.

■ Nouvelle architecturefinancière internationale

Quand les historiens porterontleur regard sur la fin du vingtièmesiècle, ils la considéreront sansaucun doute comme une périodecritique marquée par la globalisa-tion des marchés financiers qui aégalement donné lieu à l’émer-gence d’un mal nouveau : l’instabi-lité financière.

Aujourd’hui, l’objectif au planinternational est de construire lesfondations du système financierdu vingt-et-unième siècle. Pouratteindre cette stabilité financière,l’approche suivie par la commu-nauté internationale est de déve-lopper, de faire accepter et demettre en place un ensemble denormes et de codes relatifs auxéléments-clés de l’infrastructurede ce système financier. Cetensemble de normes et de codes,ce sont, en quelque sorte, lesrègles du jeu d’un système finan-cier solide et efficace. Ce projetest aujourd’hui communémentappelé « la construction d’unenouvelle architecture financièreinternationale ».

La Banque mondiale et le Fondsmonétaire international ont iden-tifié 12 domaines dans lesquels lesnormes internationales peuventcontribuer au renforcement dessystèmes financiers. Ces domainesincluent, entre autres, la supervi-sion bancaire, la réglementationboursière, la supervision du sec-teur des assurances, la gouver-nance d’entreprise, la comptabi-lité, l’audit et la lutte contre leblanchiment d’argent. Parmi cesdouze normes et codes, je vou-drais aujourd’hui en retenir deux :celles qui régissent la « comptabi-lité » et l’audit (« le commissariataux comptes »). Plus globalement,je voudrais insister sur leur contri-bution à la sécurité financière etdonc au développement écono-mique.

En effet, l’information financière,préparée et contrôlée sur la basede normes comptables et d’auditfiables, est un des piliers de cettenouvelle architecture financièreinternationale. L’objectif est des’assurer que le public, au senslarge, a accès aux informationsessentielles sur la situation et laperformance financière des entre-prises. L’objectif est de s’assurerque les banques reçoivent uneinformation pertinente pouraccorder et suivre les crédits auxentreprises.

■ L’intérêt de la Banquemondiale

La Banque mondiale porte ungrand intérêt pour ces deux piliersde l’architecture financière quesont la « comptabilité » et« l’audit ». En effet, dans le cadredu programme ROSC (réalisé auMaroc d’avril à juillet 2002), laBanque est l’institution mandatéeofficiellement pour évaluer laconformité des pays (aussi bien auniveau de l’adoption officielle desnormes que de leur applicationréelle) aux normes internationalesrégissant l’établissement des étatsfinanciers et le commissariat auxcomptes. Par ailleurs, la Banqueintervient de plus en plus souventpour assister les pays clients à pro-céder à des réformes dans ledomaine de l’information finan-cière et du commissariat auxcomptes, y compris pour la miseen œuvre des recommandationsdérivées des évaluations ROSC.

■ Développementsinternationaux

En outre, la Banque est très activesur la scène internationale pouraméliorer la qualité de l’informa-tion financière. Le rôle joué par laBanque à ce titre couvre lesdomaines de la supervision dela fédération internationale des

La lettre d’information trimestrielle du Groupe de la Banque mondiale au Maroc - Juin 2004 - n° 2 5

experts comptables (IFAC), ledéveloppement de normes comp-tables internationales simplifiéespour les petites et moyennesentreprises ainsi que la mise enplace d’un référentiel internatio-nal pour la régulation (la régle-mentation) de la comptabilité etde l’audit.

Sur la voie d’un référentielinternational pour la régulation(la réglementation) de lacomptabilité et de l’audit

Nos travaux dans toutes lesrégions du monde, sans exception,le démontrent : il s’agit là d’un deschantiers les plus importants pourrenforcer la sécurité financière.Des efforts énormes ont étéconsentis en matière de régle-mentation et de supervision pru-dentielle des banques et des assu-rances, de réglementation desmarché boursiers, etc. La régle-mentation de la profession comp-table est à la traîne.

Pour matérialiser leur pleinecontribution au maintien de sys-tèmes financiers nationaux et à lasécurité financière internationale,les normes comptables et d’auditdoivent en effet être accompa-gnées de mécanismes – à la foisdes incitations de marché et desinstruments réglementaires coer-citifs – afin de garantir que, en pra-

tique, elles sont correctementappliquées.

Nous l’avons vu, il est urgent deconcevoir un référentiel interna-tionalement reconnu pour régle-menter la comptabilité et l’audit.La loi Sarbanes Oxley et les travauxde la Commission européenne(huitième directive en cours derévision) nous donnent des pistesde réflexion telles que le champd'application de la réglementationde la profession comptable et ducommissariat aux comptes en par-ticulier, les critères minimum àsatisfaire par les commissaires auxcomptes et cabinets d’audit, le sys-tème de contrôle qualité externedu travail des commissaires auxcomptes et des cabinets d’audit etles dispositions de la politiqueconcurrentielle pour les servicesd’audit.

■ Conclusion

C’est dans ce contexte que noussouhaitons souligner le travailexemplaire en cours de réalisationau Maroc par le gouvernement etses partenaires (BAM, CDVM, CNC,ISCAE, et OEC) sous l’égide duMinistère des Finances et de laPrivatisation (DAPS, DEPP, et DTFE)dans le cadre du suivi du pro-gramme ROSC. Le Maroc approchela problématique de l’informationfinancière sur base d’une

approche holistique et d’un parte-nariat réel entre le gouvernementet le secteur privé.

Nous espérons que le témoignageque nous venons de livrer contri-buera utilement aux réformes encours.

La lettre d’information trimestrielle du Groupe de la Banque mondiale au Maroc - Juin 2004 - n° 26

Nawafid Nouvelles du Groupe de la Banque mondiale au Maroc

_’ ICA (Evaluation du Climatdes Investissements ») est une ini-tiative du Groupe de la Banquemondiale pour l’analyse systéma-tique des conditions offertes à l’in-vestissement privé et à la crois-sance des entreprises à travers lemonde. Il s’agit d’enquêtes quivisent à identifier les réformesprioritaires pour le climat desinvestissements dans un pays,en faisant le lien entre descontraintes constatées et leurimpact sur les coûts et la producti-vité au niveau des entreprises.Lancée en janvier 2004, la nouvelleenquête ICA fera le point des évo-lutions constatées depuis l’en-quête de 2000 et permettra d’éva-luer le climat des affaires au Marocsur la base d’un échantillon repré-sentatif d’entreprises marocaines(850 entreprises dans 6 régions etappartenant à 5 secteurs indus-triels).

Il s’agira en particulier d’identifieret de quantifier les contraintesauxquelles font face les entrepre-neurs, de mesurer la productivitédes actifs au Maroc et de la com-parer à des économies similaires.Un questionnaire complémentaireportant sur les services de forma-tion et de conseil aux entreprises aété joint à l’enquête ICA. En paral-

lèle à l’enquête proprement dite,un travail approfondi sera effectuésur les aspects réglementaires etinstitutionnels qui semblent pluscontraignants pour les entre-prises. Ce travail permettra decompléter le diagnostic par unesérie d’actions concrètes et réali-sables à court terme.

Les résultats de l’enquête ICAdevraient être disponibles à l’au-tomne et feront l’objet d’une largerestitution auprès des opérateurspublics et privés marocains aucours d’une série d’ateliers et deséminaires.

Le projet ICA Maroc 2004 estmené par le département du sec-teur privé de la Région MENA duGroupe de la Banque mondiale,par le Programme NAED Maroc(North Africa Enterprise Develop-ment) de la Société FinancièreInternationale et en collaborationavec le ministère du Commerce de l’Industrie et des Télécom-munications

Au Maroc, une première enquêtesur la compétitivité des entre-prises marocaines avait été menéeen 2000. Elle mettait l’accent surun certain nombre de réformesprioritaires pour le Maroc : assou-plir le fardeau des procédures

administratives pour les entre-prises, encourager une réforme dusecteur financier qui favorise lacompétition et la naissance denouveaux services, améliorer lecadre réglementaire pour encou-rager l’ouverture et la compétiti-vité du secteur des télécommuni-cations et de celui des transports,renforcer l’éducation et la forma-tion professionnelle.

Les enquêtes ICA réalisées à cejour dans plus de 25 pays per-mettent :

• de comparer les climats d’inves-tissement entre pays ;

• de suivre les progrès réalisés aufil des ans dans chaque pays ;

• de développer conjointementavec les gouvernements des programmes adressant lescontraintes que l’enquête auraitidentifiées comme prioritaires.

L�Investment Climate Assessment (ICA)

« Le premier pilier d’une stratégie pour le développement est la création d’un bon climat del’investissement – qui encourage les entreprises, petites ou grandes, à augmenter leur productivité.Le secteur privé n’est pas seulement le principal moteur de la croissance, c’est aussi le principalpourvoyeur d’activité économique et d’opportunités pour les populations défavorisées. »

Nicholas SternSenior Vice-Président et Chef Economiste, Banque mondiale

La lettre d’information trimestrielle du Groupe de la Banque mondiale au Maroc - Juin 2004 - n° 2 7

Tu Maroc, la SFI est notammentprésente à travers son programmeNorth Africa Enterprise Develop-ment (NAED).NAED est le programme d’assis-tance technique de la SociétéFinancière Internationale (SFI) pourle développement des PME enAfrique du Nord.

Ce programme est financé par la SFIet plusieurs bailleurs de fonds : laBelgique, la France, l’Italie et laSuisse.

NAED est présent au Maroc, enAlgérie et en Egypte.

En capitalisant sur l’expérience de laSFI et de la Banque mondiale, NAEDœuvre au développement des PMEen proposant des programmes derenforcement des capacités institu-tionnelles qui visent à :

• développer l’accès au financementdes PME ;• améliorer les services aux entre-prises (associations profession-nelles, prestataires de services) ;• améliorer l’environnement desaffaires ;

Composition de l�équipe SFI/NAED Maroc

Le Programme NAED de la SFINorth Africa Enterprise Development au Maroc :une valeur ajoutée pour les PME

Mme Joumana Cobein Chef du Bureau

M. Michel Botzung Responsable services aux entreprises

M. Ary Naim Chargé de projets Senior

M. Jalal Charaf Chargé de projets

M. Mehdi CherKaoui Chargé de projets

Mme Samia Amri Tahiri Chargée de projets

Mme Rim Mosleh Analyste financier

Melle Ahd Belmati Assistante au programme

Mme Nabila Karhat Assistante

M. El Houcine Abou Moussa Chauffeur

M. Mohamed El Marzak Employé de bureau

_a Société financière internatio-nale (SFI) est l'une des institutionsdu Groupe de la Banque mondiale.Elle a pour mission de promouvoirdes investissements privés durablesqui réduisent la pauvreté et amé-liorent les conditions de vie de lapopulation dans les pays en déve-loppement.La SFI finance des investissementsprivés dans les pays émergents,mobilise des capitaux sur les

La Société Financière Internationaleen bref...

marchés internationaux, aide sesclients à améliorer leur gestionsociale et environnementale et four-nit de l’assistance technique et desconseils aux gouvernements et auxentreprises.

Depuis sa création en 1956, la SFI aengagé plus de 37 milliards de dol-lars de financement pour sonpropre compte et 22 milliards dedollars en syndication avec des insti-tutions financières partenaires, dans

140 pays. Le portefeuille de la SFI àla fin de l’année fiscale 2003 est de16,8 milliards de dollars pour sonpropre compte, plus 6,6 milliards dedollars dans le cadre de prêts syndi-qués.

La SFI compte 175 pays-membresqui, collectivement, décident del’orientation générale de ses pro-grammes et activités et approuventses investissements.

Avec un budget global annuel de60 millions de dollars, la SFI gèreplus de 10 programmes d’assis-tance technique aux PME dans lemonde, à travers 40 bureaux etavec 600 employés implantés dansles 5 continents.

La lettre d’information trimestrielle du Groupe de la Banque mondiale au Maroc - Juin 2004 - n° 28

Nawafid Nouvelles du Groupe de la Banque mondiale au Maroc

_e 26 mars 2004, la SFI a signéun protocole d’accord avec BankAl-Maghrib pour apporter sonassistance technique pour uneétude de faisabilité d’une Centraledes bilans permettant au publicd'accéder en ligne aux états finan-ciers d’une entreprise et d’utiliserles informations présentées dansun délai raisonnable après qu’ellesaient été rendues publiques.L’information fournie servira debase au développement de ser-vices à forte valeur ajoutée,

notamment un système de nota-tion des entreprises, la réalisationd’études sectorielles, etc.L’information mise à la dispositiondu public présente un intérêt par-ticulier pour les établissements decrédit, qui pourront mieux gérer lerisque de crédit en disposantd’une information officielle sur lesentreprises.

Le projet sera réalisé sous la maî-trise d’œuvre de NAED (NorthAfrica Enterprise Development),programme géré par la SFI et

visant au développement du tissudes PME en Afrique du Nord.

La SFI réalisera, dans un premiertemps, un état des lieux détaillédes dispositifs d’informationfinancière existants au Maroc, ana-lysera les meilleures pratiquesinternationales en la matière etproposera des modèles de déve-loppement adaptés au contextemarocain. Le choix de l’organismegestionnaire de la centrale seraarrêté à l’issue de l’étude.

La Centrale des bilansLa SFI collabore avec Bank Al-Maghrib pour la mise en placed’une « Centrale des bilans » au Maroc.

Cycle de conférences bancairesLa SFI a signé un protocole d’accord avec Bank Al-Maghribpour organiser un cycle de cinq conférences bancaires.

hne journée-conférence portantsur le thème « LeFinancement de laPME : un nouveaugisement de rentabi-lité pour les banquesdans le monde », aété co-organisée par

le programme NAED de la SFI etBank Al-Maghrib, le vendredi2 avril 2004 à Rabat, sous le patro-nage de M. Abdellatif Jouahri,gouverneur de Bank Al-Maghrib.Cette conférence s’est adresséeprincipalement aux cadres supé-rieurs des institutions financières(directeurs généraux, directeursdes risques, directeurs des enga-

gements, directeurs marketing,directeurs du réseau et directeursdes systèmes d’information) etaux responsables des institutionspubliques.

170 participants représentant l’en-semble du secteur financier maro-cain ainsi que certaines banquesalgériennes ont été présents.

Le but de cet événement a été deprésenter les meilleures pratiquesinternationales (Ernst & Young,Experian, McKinsey et Visa) dans ledomaine du financement de lapetite et moyenne entreprise, degestion des risques, de stratégiede produits et d’exposer desexemples concrets de banques,

dans des pays industrialisés etémergents, ayant réussi à faire dumarché de la PME un de leurssegments les plus rentables.

Les quatre prochaines confé-rences traiteront les thèmessuivants : technologies de l’infor-mation, stratégie marketing, intel-ligence économique et aspectsjuridiques et réglementaires.

La lettre d’information trimestrielle du Groupe de la Banque mondiale au Maroc - Juin 2004 - n° 2 9

ment de détermination des priori-tés relatives aux besoins en déve-loppement en tenant compte descontraintes macro-économiques,notamment en termes de dette etde déficit. Les décideurs doiventdonc atteindre un consensus surles décisions concernant lamanière de gérer ces contraintes.Les techniques de prévision finan-cière, la gestion du budget à tra-vers des cadres de dépenses àmoyen terme, s’étalant sur plu-sieurs années et le suivi de la per-formance budgétaire sont des fac-teurs importants pour garantirl’affectation idoine des ressourcestout en s’appuyant sur une ana-lyse solide et transparente. Ils sontégalement essentiels pour garan-tir qu’un ensemble d’institutionsbien structurées et une politiquebasée sur la performance orien-tent la formulation et l’exécutiondu budget.

Les techniques indiquées plushaut doivent être maîtrisées tantau niveau de l’administration, del’exécutif, qu’à celui de l’autoritéd’autorisation et de contrôle, leParlement et notamment saCommission des finances.

Plusieurs pays ont pris des initia-tives visant la réforme du proces-sus de dépenses publiques. LeMaroc est ainsi entré de plain-pieddans la budgétisation basée sur laperformance et a lancé en 2002 leprocessus d’une ambitieuse ré-forme de l’Administration publique.

_ e parlement est un parte-naire essentiel dans le processusde développement. Pour réaliserles objectifs de développementfixés et s’assurer que les réformeséconomiques, sociales et poli-tiques nécessaires soient mises enœuvre, il est important qu’une col-laboration étroite entre le parle-ment et le gouvernement soitmise en place.Ainsi, en vertu de sa capacité decontrôle sur l’exécutif et grâce àson rôle d’intermédiaire entre lescitoyens et le gouvernement, leparlement joue également un rôleessentiel dans le processus degouvernance. A travers ses attribu-tions, il contribue à consolider et àaméliorer l’application des poli-tiques en fonction des besoins dela population. D’autre part, à tra-vers un dialogue soutenu avec lesministères concernés, il permetde renforcer l’efficacité et la crédi-bilité du secteur public.

Dans ce sens, un dialogue fort etpérenne entre le ministère desFinances et le parlement est trèsimportant pour garantir la conver-gence des objectifs de développe-ment et ceux des réformes struc-turelles, tout en tenant comptedes ressources disponibles et descontraintes budgétaires.

Les pays de la région MENA fontface à des choix difficiles quant àla rationalisation de l’utilisation dela dépense publique et de sa ges-tion. Le budget doit être l’instru-

Ainsi, des actions ont été mise enœuvre dont i) une législation per-mettant d’améliorer la formula-tion et l’exécution du budget enintroduisant une budgétisationbasée sur les programmes ; ii) unelégislation responsabilisant lesordonnateurs, les inspecteurs etles comptables publics dans le butde rationaliser les circuits dedépense et de réduire lescontrôles ex-ante ; et iii) desactions et législations pour renfor-cer l’audit et le contrôle ex-post.

Sur la base de ces acquis, uneréforme budgétaire a été élaboréevisant l’efficacité des dépensespubliques notamment à traversune budgétisation basée sur laperformance et la reddition descomptes.

Le Koweït a introduit le systèmede budgétisation basé sur lesrésultats dans certains secteurs.Les gouvernements de Jordanie etd’Egypte souhaitent avoir uneassistance pour introduire la bud-gétisation basée sur les résultats.Quant au gouvernement du Liban,il effectue actuellement une révi-sion des dépenses publiques. Cesimportantes initiatives peuventdonner lieu à une meilleure gou-vernance, si les institutions decontrôle sont dotées des compé-tences et des instruments néces-saires pour jouer leur rôle dansl’instauration des normes et desindicateurs de performance, dansle suivi des dépenses du gouver-

Dialogue des parlementairesde la région MENA sur la réforme etla gestion des finances publiquesRabat, 29-30 avril 2004

Séminaire organisé par la Banque mondiale – région du Moyen-Orientet de l’Afrique de Nord – en partenariat avec le parlement marocain.

La lettre d’information trimestrielle du Groupe de la Banque mondiale au Maroc - Juin 2004 - n° 210

Nawafid Nouvelles du Groupe de la Banque mondiale au Maroc

nement et dans la disséminationde l’information au public.

Dans cette perspective, il est pri-mordial non seulement d'expli-quer la gestion et le cycle du bud-get ainsi que les dépensespubliques aux parlementaires,mais aussi de rendre disponible,accessible et compréhensible l’in-formation sur la performance,pour qu’elle puisse renforcer ledébat sur les orientations poli-tiques et les processus deréformes.

■ Activités

Dans la perspective d’accompa-gner les efforts des pays pourmettre en place des processus deréformes et afin de renforcer ledialogue entre le ministère desFinances et le Parlement, un pro-gramme régional de dialogue etd’information sera mis en place aucourant 2004-2006. Le programmeciblera les parlementaires, dontceux qui siègent dans lesCommissions des Finances char-gées de la révision et du contrôledu budget, leurs staffs, des repré-sentants du ministère desFinances, des représentants d’or-ganisations de la société civile,ainsi que d’autres responsables etdécideurs relevant des secteursconcernés.

Ce programme a été lancé à Rabatle 29 avril 2004 par une confé-rence régionale de 2 jours axée surle rôle du parlement, dans laconception des politiques en rela-tion avec les finances publiques.Cette manifestation a réuni desparlementaires, des experts de laBanque mondiale, des représen-tants du ministère des Finances etde la société civile provenant de10 pays dont le Maroc, l’Algérie, laTunisie, le Liban, le Koweït, leYémen, la Palestine, la Jordanie, leBahreïn et l’Egypte.

Dans le cadre de ce programme, ilest prévu que cette conférence

sera suivie par des ateliers spéci-fiques à chacun des pays concer-nés, dont le contenu a étédéterminé conformément auxrecommandations résultant de laconférence régionale de Rabat.Les objectifs assignés aux activitésdes ateliers propres aux paysconcernés sont :

● renforcer le niveau de compé-tence en matière de budgétisationet de lecture des budgets, notam-ment en explorant les possibilitésde simplifier la présentation dubudget ;

● organiser une formation au pro-fit d’un nombre limité de parle-mentaires sur la budgétisationaxée sur la performance ;

● organiser en collaboration avecun spécialiste de la société civile etdes membres de la CommissionFinances des sessions de travailpour appliquer le suivi et lagestion du budget basés sur lesrésultats à un domaine sectorielspécifique (ex. éducation, santé) ;

● assurer une formation au profitdes organisations de la sociétécivile et des médias en matière desuivi et de rédaction d’articles surle processus budgétaire.

■ Recommandations de laconférence régionale

La conférence régionale a étéorganisée en partenariat avec la

présidence du parlement duMaroc et a couvert des thèmesaussi bien d’une perspectiverégionale qu’internationale. Desétudes de cas par pays ont été pré-sentées par des experts en lamatière dont des parlementaires,des responsables gouvernemen-taux, des représentants de laBanque mondiale et de la sociétécivile. Cette rencontre a constituéà ouvrir entre les parlementairesde la région, des responsables desfinances et des organisations de lasociété civile. Les recommanda-tions de cette manifestations sontaxées autour des aspects suivants :

● renforcer les capacités des parle-mentaires pour jouer pleinementleur rôle de contrôle et de suivides politiques budgétaires● identifier les mécanismes de tra-vail et de partenariat entre le par-lement et la société civile ;● organiser une rencontre de suiviau Caire pour approfondir desquestions débattues et discuter deplans d’action.

La lettre d’information trimestrielle du Groupe de la Banque mondiale au Maroc - Juin 2004 - n° 2 11

Wepuis le début des annéesquatre-vingt-dix, la Banque mondialeet ses partenaires de la communautédu développement ont introduit laréforme des systèmes juridiques etjudiciaires dans leurs stratégies dedéveloppement intégré. Ce nouvelintérêt est né de la pr ise deconscience que, pour être durable, ledéveloppement se doit d’être global,et que la réforme du cadre juridiqueet judiciaire est un élément-clé de ceprocessus. La Banque, dans sa coopé-ration avec ses pays-membres dans cedomaine, fait appel aux différents ins-truments (1) que sont le financementd’un large éventail de projets – plusde 330 à ce jour comportant desvolets sur la réforme de la justice – etdes évaluations du secteur juridiqueet judiciaire sur la base desquellessont définis les besoins et les priorités.Dans ce domaine, le Maroc et laBanque mondiale entretiennent undialogue étroit depuis 1998. Ainsi, laBanque a lancé en 1998 un travaild’évaluation du secteur privé avecpour objectif de cerner les contraintesà son développement et les condi-tions de sa croissance. Cette étude aconclu à la nécessité d’intervenir dansplusieurs domaines, notamment celuide la réforme du cadre juridique etdes processus judiciaires. Ce dialogues’est traduit en juin 2000 par l’octroid’un prêt d’un montant de 5,6 mil-lions d’euros pour le financementd’un projet de développement juri-dique et judiciaire comprenant plu-sieurs volets :

1. l’amélioration du cadre juridique

régissant les transactions commer-ciales et l’élaboration d’un code d’ar-bitrage commercial ;

2. le renforcement des capacités destribunaux et registres de commercepar la mise en place de techniquesmodernes et d’instruments automa-tisés ;

3. la formation des juges et du per-sonnel administratif par l’améliora-tion du cursus offert par l’InstitutSupérieur de la Magistrature et l’introduction d’outils modernes derecherche et de gestion ; et

4. le renforcement des capacités duministère de la Justice en matière,notamment, de communication. Ceprojet, dont la mise en œuvre se ter-mine le 30 juin 2004, a bénéficiéd’une très grande visibilité, et ce àplus d’un titre.

Faisant partie de la « première géné-ration » des projets financés par laBanque dans ce domaine et dansla région Moyen-Orient – Afrique duNord, son succès est dû tout d’abord àune volonté politique forte de moder-niser le système juridique et judiciairemarocain dans la perspective d’offrirun environnement des affaires pro-pice, de promouvoir la gouvernanceet l’accès à la justice. Son succèsrepose aussi sur la conception-mêmedu projet : ce projet, entièrementconçu « en interne » par le ministèrede la Justice avec l’appui d’expertsinternationaux, s’est en effet fixé desobjectifs, à la fois réalistes et répon-dant de manière pragmatique auxbesoins précis des opérateurs écono-miques. Il a par ailleurs bénéficiéd’une impulsion unique du ministère

La Banque mondiale soutientla réforme de la justice au Maroc

(1) Voir Initiatives de réforme juridique etjudiciaire, édition 2003, Vice-Présidencejuridique, Banque mondiale, et le site web dela Banque mondiale : www.worldbank.org(2) La publication par la Banque de cetteévaluation est prévue pour l’été 2004.

Dominique BicharaConseillère Senior, Banque mondiale, Washington D.C.

Secteur juridiqueet judiciaire :liens utiles...

Site principal de la Banquemondiale www.worldbank.orgwww.banquemondiale.orgwww.albankadawli.org

Law and Justice Website http://www4.worldbank.org/legal/

Réforme juridique etjudiciaire http://www4.worldbank.org/legal/leglr/index.html

Le secteur juridique etjudiciaire en bref –Indicateurs juridiques etjudiciaires mondiauxhttp://www4.worldbank.org/legal/database/Justice/

Gouvernance et réforme dusecteur public http://www1.worldbank.org/publicsector/index.cfm

Réforme des services civil etadministratif http://www1.worldbank.org/publicsector/index.cfm

Les institutions juridiquesde l’économie de marché http://www1.worldbank.org/publicsector/legal/index.cfm

Secteur juridique etjudiciaire – publicationshttp://www4.worldbank.org/legal/leglr/publications.html

Secteur juridique etjudiciaire – outils etressourceshttp://www4.worldbank.org/legal/leglr/tools.html

PREM Notes – Good practiceand key policy findings onEconomic Policy, Gender,Governance and PublicSector Reform and Povertyhttp://www1.worldbank.org/prem/premnotes.cfm

PREM (Poverty Reductionand EconomicManagement) – AdvisoryServices http://www1.worldbank.org/prem/

La lettre d’information trimestrielle du Groupe de la Banque mondiale au Maroc - Juin 2004 - n° 212

Nawafid Nouvelles du Groupe de la Banque mondiale au Maroc

Xn collaboration avec le gouver-nement marocain et avec un finance-ment du Fonds pour l’environnementmondial (GEF), la Banque mondialemet en place un projet pour la gestiondes aires protégées au Maroc (P048314). Entré en vigueur le 14novembre 2000 avec un montanttotal de13,3 millions $EU (avec un don GEF de9,8 millions $EU), ce projet constituel’un des principaux projets en matièrede gestion des aires protégées auMaroc.

Le projet concerne 3 parcs nationauxet 10 Sites d’intérêt biologique et éco-logique (SIBE). Ces sites sont en effetsoumis à la dégradation due à la sur-exploitation.

Le projet a pour objectif d’assister leMaroc dans la mise en place d’unepolitique pour la gestion des airesprotégées et la conservation de labiodiversité. En effet, le projet vise :

• l’amélioration de la conservationdes écosystèmes et d’espèces d’im-portance mondiale ;

• la contribution à l’établissementd’un système d’aires protégées auMaroc, et

des aires protégées à l’échelon natio-nal ainsi que la coordination des diffé-rents projets de conservation de labiodiversité. A cet effet, un systèmed’information géographique et unebase de données sur la biodiversité auMaroc seront développés dans lecadre du projet.

Conservation de la biodiversité au Maroc Le Projet GEF pour la Gestion des Aires protégées

Le parc national d’Al Hoceima

Sibe de Tichoukt

Sites du Projet GEF

Parcs nationaux : le Parc nationalde Toubkal, le Parc national d’AlHoceima, le Parc national du Haut-Atlas Oriental (PNHAO).

Sites d’intérêt biologique et écolo-gique (SIBE) : Jbel Moussa, Jbel Krouz,Bou Iblane, Bounaceur, Tichoukt,Aghbar, Khenifiss, Tamga, JbelBouhachem, Chekhar.

de la Justice et d’une équipe de ges-tion dynamique, éléments-clés pourla réuss i te de projets dans cedomaine, et a reposé sur une bonnecoordination avec les différentsbailleurs de fonds, faisant ainsi de ceprojet un exemple pouvant être répli-qué dans d’autres pays.

C’est autour de l’expérience maro-caine dans ce domaine qu’a été orga-nisée en mars 2002 à Marrakech laconférence régionale sur les « Straté-gies de modernisation du secteurjudiciaire dans les pays arabes » sousl’égide du ministère de la justice, avecl’appui de la Banque mondiale et duProgramme des Nations Unies sur laGouvernance dans les Pays arabes, aucours de laquelle de nombreux pays

• le renforcement de la capacité insti-tutionnelle du Maroc en matière degestion durable et de conservation.

Les activités du projet, d’une duréed’exécution de 6 ans (clôture le30 juin 2006), ont été regroupées en 4composantes essentielles :

1. le renforcement de la capaciténationale en matière de gestion desaires protégées (montant engagé : 3,5millions $EU) ;

2. la mise en place des plans d’aména-gement et de gestion des parcs natio-naux et l’amélioration des ressourcesnaturelles à travers le développementde l’éco-tourisme (montant engagé :7,6 millions $EU) ;

3. l’élaboration et la mise en œuvredes plans d’aménagement et de ges-tion des SIBE et des réserves (montantengagé : 3,9 millions $EU), et

4. l’éducation et la sensibilisation dupublic sur la nécessité de conserverl’environnement et la biodiversité(montant engagé : 0,7 million $EU).Les activités de sensibilisation sontfaites en collaboration avec des ONG.

D’autres part, le projet envisage lamise en réseau des parcs nationaux et

ont exprimé un vif intérêt pour l’expé-rience marocaine.

En mai 2003, la Banque a entreprisune évaluation du secteur juridique etjudiciaire au Maroc, laquelle a égale-ment fait l’objet d’un séminaire deconsultation en octobre 2003 à Rabat.Cette évaluation (2), outre le diagnos-tic qu’elle apporte sur le systèmejuridique et judiciaire, peut en effetservir de base pour un dialogue avecles différents acteurs concernés envue de définir les besoins et mesuresde réforme prioritaires.

Alors que l’exécution du projetfinancé par la Banque touche à sa fin,il est important de mesurer sonimpact réel par rapport aux objectifs

qui lui ont été fixés. C’est à ce titrequ’aura lieu prochainement un sémi-naire de consultation permettant detirer les leçons de l’expérience d’unprojet de cette nature financé par uneinstitution financière internationale,d’identifier les besoins auxquels ilconvient de répondre en priorité etde définir les futurs axes de collabora-tion entre le Royaume du Maroc et laBanque dans le domaine de la justice.Ceci afin d’intégrer au mieux la justicedans le cadre de la stratégie globalede développement qui sera élaboréeconjointement entre le Royaume duMaroc et la Banque pour les quatreannées à venir.

La lettre d’information trimestrielle du Groupe de la Banque mondiale au Maroc - Juin 2004 - n° 2 13

Interview avec Yasser El GammalChargé d’opérations principal, Banque mondiale, Washington D.C.

Le Projet d�appui à l�Agencede Développement Social

■ L’Agence de DéveloppementSocial (ADS) a été créée en tantqu’institution publique conformé-ment à la Loi de 1999. De quellemanière la Banque mondiale a-t-elle apporté son appui à ce proces-sus ?

Y.G. : Permettez-moi de présenterquelques éléments de baseconcernant le partenariat qui exis-tait entre la Banque mondiale et leGouvernement marocain aumoment où l’ADS a été créée. Cepartenariat a démarré fondamen-talement en 1998 lors de nos dis-cussions avec les responsables duGouvernement marocain sur unestratégie globale de protectionsociale. Le Gouvernement maro-cain a exprime son intérêt dans lesexpériences de création de fondssociaux dans un certain nombrede pays. La Banque mondialeayant une expérience diversifiéedans ce domaine et ce, dès ledébut des années 80 en Amériquelatine et ayant à nos jours apportéson soutien à plus de 50 fondssociaux, a à mis la disposition duMaroc toute l’information et l’ex-pertise nécessaires. Nous avonsainsi fourni au Gouvernementmarocain des informations rela-

tives au concept de fond socialdans sa globalité, la manière dontil fonctionne, la façon dont il eststructuré et les différentesapproches possibles. Dans cecontexte, nous avons organisétrois séminaires où nous avonsinvité des collègues de la Banquemondiale qui ont travaillé sur desprojets similaires dans des pays dela région tels que le Yémen etl’Egypte ainsi qu’en dehors de larégion, par exemple des paysd’Amérique latine ou le Mexique.Par le biais de diverses présenta-tions et à travers plusieurs entre-tiens avec les responsables gou-vernementaux, nous avonsexpliqué le pour et le contre deces opérations ainsi que lamanière dont elles fonctionnent.Le gouvernement marocain a en1999 décidé de créer le fondsocial. Une loi portant création del’ADS fut promulguée ; la désigna-tion du directeur général prit uncertain temps, et les activités n’ontcommencé véritablement qu’en2001.

■ De quelle manière la Banquemondiale apporte-t-elle son appuià l’ADS et avec quels objectifs ?

Y.G. : Le prêt bancaire destiné àsoutenir l’ADS est de faible impor-tance, le partenariat que nousentretenons avec le gouverne-ment n’est pas fondé sur le mon-

tant de ce prêt, mais il vise àappuyer la mise en place des acti-vités de l’ADS et à apporter l’appuitechnique nécessaire et assurerl’accès aux pratiques de référence,tout en incorporant des expé-riences acquises ainsi que lesenseignements des expériencesdans d’autres pays.

Les objectifs que nous poursui-vons à travers ce projet sont lessuivants :

– introduire une nouvelle perspec-tive en terme d’action sociale. Unealternative participative, fondéesur le partenariat entre plusieursentités gouvernementales et non-gouvernementales et au moyende laquelle l’ADS jouera le rôle decatalyseur dans tout ce processus.Au terme de ce projet, l’ADSdeviendra un nouveau méca-nisme travaillant directementavec les ONG, les collectivitéslocales et avec les coopérativesdans les zones rurales et péri-urbaines ;

– démarrer un processus à traverslequel nous essayons d’influencerles capacités institutionnelles descommunautés locales, que celles-ci soient organisées et légalementreconnues à l’instar des ONG, oudes associations villageoises enmilieu rural où les communautésse rassemblent pour mettre enœuvre des actions sociales dans

La lettre d’information trimestrielle du Groupe de la Banque mondiale au Maroc - Juin 2004 - n° 214

Nawafid Nouvelles du Groupe de la Banque mondiale au Maroc

leur village. Aussi ce que nousessayons de faire à travers cesopérations c’est de fournir un cer-tain type d’appui institutionnel àces actions afin qu’elles puissentjouer un rôle plus actif dans ledéveloppement au niveau local.

■ Quelles sont les principales carac-téristiques des institutions telles quel’ADS ?

Y.G. : L’une des principales carac-téristiques de ces institutions estqu’elles sont pluridisciplinaires etpeuvent par conséquent agir à tra-vers les secteurs. Quand vous visi-tez une communauté démunie,celle-ci est pauvre en raison deson faible accès à la plupart ou àl’ensemble des infrastructures debase. Comme l’ADS a une naturepluridisciplinaire, elle soutient desactivités liées à l’enseignementfondamental, aux soins de santéprimaires, aux routes, à laconstruction de routes en milieurural et à l’irrigation. Ces quatreactions constituent les activités« d’infrastructures sociales ». Laseconde catégorie d’activités quibénéficie du soutien ou qui est ini-tiée par l’ADS englobe des projetsgénérateurs de revenus commepar exemple le soutien aux institu-tions de micro-crédit afin de lesaider à se développer dans leszones rurales. Ceci se fera à traversdes actions entreprises avec les

coopératives locales, les coopéra-tives de pêcheurs et les coopéra-tives féminines. La dernière caté-gorie d’intervention de l’ADS estrelative à la création de capacitésinstitutionnelles. Comme je l’aiaffirmé plus tôt, l’un des objectifsfondamentaux consiste à ciblerl’amélioration des capacités desstructures locales (ONG locales,comités de village, etc.). L’ADSfournit à ces entités la formation,et le renforcement des capacités.Partant de là, les questions quisont abordées sont diverses. Ellepeut ainsi répondre au manqued’infrastructures en apportant sonappui à des travaux de génie civil,ou au manque de capacités par lebiais de la formation, elle peutrépondre aux besoins en équipe-ment, elle peut répondre à desquestions opérationnelles enessayant d’aider les communautésà s’assurer de l’existence de méca-nismes à même d’exploiter etd’entretenir ces infrastructures quiseront établies avec le soutien del’ADS.

■ Quels sont les indicateurs clésque vous utilisez pour évaluer lesperformances du projet ? Considé-rant ces indicateurs, pensez-vousque le projet atteindra les objectifsde développement avant sa clôture,le 31 décembre 2007 ?

Y.G. : D’une manière générale, il ya deux types d’indicateurs, l’un est

quantitatif et l’autre qualitatif. Lepremier est simple dans la mesureoù nous examinons le nombre deprojets auxquels l’ADS apporteson soutien pendant un certainintervalle de temps. Nous obser-vons également l’aspect opéra-tionnel des activités de l’ADS ainsique le degré d’efficacité de l’insti-tution, comme par exemple letemps écoulé entre la date àlaquelle une ONG soumet uneproposition et la date de démar-rage de l’opération par l’ADS. Lesindicateurs qui sont une vraiegageure sont les indicateurs quali-tatifs. Comme je l’ai affirmé plustôt, l’objectif consiste à mettre enplace un mécanisme alternatif etinnovateur.

De là, nous examinons avant toutl’approche adoptée par l’ADS.L’ADS adopte-t-elle une approcheparticipative ? Son travail est-ilfondé sur la loi de l’offre et de lademande ? Est-elle un catalyseurdans la création de cet environne-ment partenarial ? Autant dequestions qui méritent d’être exa-minées très attentivement et quifournissent une image claire duprogrès d’une telle institution.

Nawafid Nouvelles du Groupe de la Banque mondiale au Maroc

La lettre d’information trimestrielle du Groupe de la Banque mondiale au Maroc - Juin 2004 - n° 2 15

X n vue de faciliter l’accès à l’in-formation à un large public et dans lebut de favoriser la transparence, laBanque mondiale, en partenariatavec la Bibliothèque Nationale duRoyaume du Maroc et les universitésde Mohammadia, de Fès, deMarrakech et d’Ifrane, lance un nou-veau Centre Public d’Information(CPI) à Rabat et des antennes duditCentre dans chacune des universitésde ces provinces.L’inauguration du Centre Publicd’Information a eu lieu le 31 mars2004 au siège de la BibliothèqueNationale du Royaume du Maroc àRabat. Elle s’est déroulée en présencede Son Excellence M. Mohamed

d’établissements financiers, de médias,d’administrations publiques, d’am-bassades et de centres d’informationont aussi pris part à cette cérémonie.

Avec ce partenariat, la BibliothèqueNationale et les universités parte-naires deviennent aussi dépositairesdes publications de la Banque mon-diale et recevront régulièrement etsystématiquement des copies de tous

en place de ces antennes dans unespace au sein de leurs bibliothèqueset l’affectation d’une personne char-gée de la gestion de ce fonds docu-mentaire.

Le CPI et ses antennes sont à la dispo-sition de tous ceux qui sont à larecherche d’informations, non seule-ment sur les études et les activités dela Banque mondiale au Maroc, maiségalement sur d’autres pays dumonde et sur la plupart des grandsthèmes et secteurs du développe-ment économique et social.

D’autre part, le CPI et les antennesvont accueillir des tables-rondes et

La Banque mondiale lancedes centres d�information à traversle Royaume

Centre Public d’InformationBANQUE MONDIALE

Cérémonie d’ouverture du CPI, de gauche à droite : M.Ferid Belhaj, M. Mohamed Achaari, M. Théodore Ahlerset M. Driss Khrouz

Cérémonie d’ouverture du CPI : les participants envisite au centre

« Ce projet de partenariat entre laBibliothèque Nationale du Royaume duMaroc et la Banque Mondiale donne unedimension nouvelle et prospective à la poli-tique du ministère de la Culture, qui s’inscritdans la nécessité de lier le savoir au déve-loppement économique, et la protection denos valeurs à la construction du Marocmoderne. »

S.E. M. Mohamed Achaâri,Ministre de la Culture

« Je pense que c’est une très bonne initia-tive que des organisations des NationsUnies rendent publics leur travaux et leursactivités, aussi bien au niveau mondialqu’au niveau local. Je suis content qu’il y aitdes extensions du Centre public d’informa-tion de la Banque mondiale dans d’autresrégions du Maroc. Cette initiative me paraîttout à fait bénéfique pour le Maroc et pourses citoyens. »

Emmanuel Dierckx de Casterlé,Coordinateur des Nations Unies

Achaari, Ministre de la Culture,M. Théodore Ahlers, Directeur duDépartement Maghreb de la Banquemondiale, M. Driss Khrouz, Directeurde la Bibliothèque Nationale duRoyaume et M. Ferid Belhaj, Chef duBureau de la Banque mondiale auMaroc. Des représentants de lasociété civile, de bailleurs de fonds,

les documents et des rapports publicsproduits par la Banque.

Après cette première initiative, et afinde faciliter l’accès des étudiants et deschercheurs universitaires aux publica-tions de la Banque mondiale, quatreantennes du CPI ont été ouvertes ausein des universités marocaines : l’uni-versité Hassan II-Mohamedia, l’univer-sité Al Akhawayn-Ifrane, l’universitéCadi Ayyad de Marrakech et l’univer-sité Sidi Mohamed Ben Abdellah deFès.

Dans le cadre de cette activité,chaque université partenaire a reçuplus de 600 titres de publicationsaxées sur le développement socio-économique et les équipementsinformatiques nécessaires pour facili-ter l’accès gratuit aux ressourcesdocumentaires électroniques et basesde données de la Banque mondiale.Les universités partenaires ontapporté leur contribution par la mise

M. Ferid Belhaj et Mme Rahma Bourqia intervenant lorsde la cérémonie d’ouverture de l’antenne du CPI à lafaculté des sciences sociales, juridiques etéconomiques, Université Hassan II Mohammedia

des conférences co-animées par desexperts de la Banque mondiale et deschercheurs et experts marocains por-tant sur divers sujets de développe-ment qui sont d’actualité pour leMaroc.

La lettre d’information trimestrielle du Groupe de la Banque mondiale au Maroc - Juin 2004 - n° 216

Nawafid Nouvelles du Groupe de la Banque mondiale au Maroc

Wu 22 au 24 mars 2004, M. James Wolfensohn, président du Groupe de la Banque mondialea effectué une visite de travail au Maroc suite à une invitation de S.M. le Roi Mohammed VI. Cettevisite s’inscrit dans le cadre du partenariat établi entre la Banque mondiale et le Maroc et a pourobjectif la discussion des avancées réalisées par le Maroc dans les domaines économique etsocial.Lors de cette visite de deux jours, M. Wolfensohn s’est entretenu avec de hauts responsables dugouvernement marocain. Ces entretiens ont permis de discuter des réformes entreprises par leRoyaume et de passer en revue les axes de coopération entre le Maroc et la Banque mondialeainsi que les perspectives de renforcement de cette coopération.M. Wolfensohn a eu aussi des entretiens avec des opérateurs économiques du secteur privémarocain.Le mardi 23 mars, M. Wolfensohn a été reçu par S.M. le Roi Mohammed VI au Palais Royal deTanger.Cette visite reflète l’excellent partenariat et les relations parfaites entre le Royaume du Maroc etla Banque mondiale.Rappelons que M. Wolfensohn était en visite au Maroc le mois de février dernier pour prendrepart aux travaux de la table-ronde des bailleurs de fonds sur la Gestion axée sur les résultats enmatière de développement (voir article dans Nawafid n° 1, mars 2004).

Le Président de la Banquemondiale effectue une visite de travailau Maroc

M. James Wolfensohn accueilli par S.M. le RoiMohammed VI au Palais Royal Marchan de Tanger

La lettre d’information trimestrielle du Groupe de la Banque mondiale au Maroc - Juin 2004 - n° 2 17

_ e rapport statistique annuelde la Banque mondiale, WorldDevelopment Indicators 2004 (WDI)(Indicateurs du développementdans le monde 2004), publié le23 avril, fait apparaître une diminu-tion du nombre absolu de per-sonnes vivant avec moins d’un dol-lar par jour dans l’ensemble despays en développement, ceux-cipassant de 1,5 milliard en 1981, à1,1 milliard en 2001, les progrès lesplus substantiels étant réalisés aucours de la décennie 80. Entre 1990et 2001, le nombre de personnesvivant dans la pauvreté absolue abaissé d’environ 120 millions, pas-sant de 1,2 milliard à 1,1 milliard depersonnes, soit un certain ralentis-sement de cette tendance àl’échelle mondiale, alors que la pro-portion de personnes pauvres tom-bait de 28 à 21 % du total de lapopulation.

Le produit intérieur brut (PIB) parhabitant dans l’ensemble des paysen développement a augmenté de30 % entre 1981 et 2001.Au Moyen-Orient et en Afrique duNord, la pauvreté absolue a étéréduite environ de moitié depuis1981, passant de 5 à 2 % en 2001,tandis que la proportion de la popu-lation vivant avec moins de 2 dollarspar jour est passée de 29 % en 1981à 23 % en 2001.

■ La réalisation des ODMsuppose des investissementssociaux

« La continuité des progrès enregis-trés dans la lutte contre la pauvreté

dépend de la croissance écono-mique et de la répartition du revenu» constate le WDI.

Les disparités qui ressortent desindicateurs sociaux figurant dans leWDI 2004 corroborent les conclu-sions du Rapport sur le développe-ment dans le monde 2004, de laBanque mondiale, selon lesquellesce sont souvent les services publicsofferts dans les domaines de lasanté, de la nutrition et de l’éduca-tion qui font défaut aux pauvres.

■ L’accès aux marchés,condition d’une expansiondurable Pour parvenir aux niveaux de crois-sance économique nécessaires pourréduire la pauvreté et pour soutenirune telle croissance, les pays endéveloppement doivent avoir pluslargement accès aux marchés étran-gers. Par rapport aux pays riches, lecommerce représente une part plusimportante et en augmentationplus rapide, du produit des pays endéveloppement, mais de nombreuxobstacles s’opposent encore à ceque les pays en développementparticipent pleinement auxéchanges de biens et services auniveau mondial. D’après le WDI,environ 70 % des pauvres dans lemonde vivent en zones rurales etdépendent directement ou indirec-tement de l’agriculture, mais deuxtiers du commerce des produitsagricoles dans le monde provientdes pays riches de l’OCDE.

Selon le WDI, l’aide nette aux paysen développement et aux pays entransition a atteint 70 milliards de

dollars en 2002, et a donc augmentépar rapport au 54 milliards de dol-lars enregistrés à ce titre en 1997.Plus d’un quart de ces montantssont allés à l’Afrique subsaharienneoù ils représentent 32 % de la for-mation de capital brut de la région.Cependant, les pays à revenu inter-médiaire comme la Chine, la Serbie-et-Monténégro, la Cisjordanie etGaza, et le Pakistan ont bénéficié dela moitié environ de l’aide totalenette.

■ Importance durenforcement des capacitésstatistiques

Le World Development Indicatorsconstitue une contribution impor-tante au suivi des progrès accomplisdans la réalisation des ODM. La qua-lité du suivi dépend toutefois durenforcement des capacités despays en développement à réunir, àanalyser et à diffuser des statis-tiques. Il est particulièrement impor-tant de développer une telle capa-cité pour honorer les engagementspris lors de la Deuxième Table rondesur la gestion axée sur les résultatsdu développement, qui s’est tenue àMarrakech en février 2004.Celaimplique l’octroi d’un soutien à lapréparation des recensements pré-vus en 2010, la mise en place d’unréseau international d’enquête surles ménages, et la préparation destratégies nationales pour le déve-loppement de la statistique par lespays à faible revenu, d’ici 2006.

La pauvreté mondiale a diminué demoitié depuis 1981 Selon le Rapport annuel de la Banque mondialeIndicateurs du développement dans le monde 2004

N e w s

La lettre d’information trimestrielle du Groupe de la Banque mondiale au Maroc - Juin 2004 - n° 218

Nawafid Nouvelles du Groupe de la Banque mondiale au Maroc

Banque mondiale : projets en coursde préparation au Maroc

Description du projet

Le projet aura pour objectifs de : (i) accroître l’utilisation des sourcesénergétiques au Maroc ; (ii) permettre au Maroc de devenir un chefde file pour ce qui est de l’application des technologies thermo-solaires ; et (iii) permettre au Maroc de s’embarquer sur la voiedu développement durable.

Projet de centrale thermo-solaire – Projet GEF (Fonds mondial de l’environnement) – P 041396

Montant du don : 50 millions de $EU

Agence d’exécution : Office national de l’électricité(ONE)

Description du projet

Le projet a pour objectifs de : (i) améliorer l’efficacité de la gestion desressources publiques et leur contribution à l’accélération de lacroissance et la réduction de la pauvreté ; (ii) mettre en œuvre uneréforme de la fonction publique afin de renforcer l’efficacité desservices publics dans le contexte de la déconcentration ; et (iii) établirun cadre macro-économique durable en contrôlant l’importance dela masse salariale de la fonction publique.

Prêt pour la réforme de la dépense publique – P 078565

Montant du prêt proposé : 100 millions de $EU

Agence d’exécution : Ministère délégué auprès duPremier ministre chargé des Affaires économiques etgénérales et de la Mise au niveau de l'économie

Description du projet

Le projet aura pour objectifs de : (i) appuyer les programmes dugouvernement pour augmenter l’accès des communautés rurales àl’eau potable et à l’assainissement et améliorer les pratiquesd’hygiène ; et (ii) assurer la durabilité à long terme du secteur.

D’autres objectifs seront définis lors de la préparation du projet.

Projet d’eau potable et d’assainissement en milieu rural – P 086877

Montant du prêt proposé : 40 millions de $EU

Agences d’exécution : Office national de l’eau potable(ONEP)

Description du projet

Le projet a pour objectif d’améliorer la gestion de la biodiversité etdes ressources naturelles. Les actions suivantes sont mises en place :(i) une gestion durable des ressources forestières, hydrauliques et ensols et l’amélioration de la production agricole dans les zones péri-forestières ; (ii) l’amélioration des conditions socio-économiques dela population rurale ; (iii) la protection de la biodiversité du pays ;(iv) une production industrielle et artisanale accrue du bois ; et (v) lerenforcement des services forestiers à usage et jouissance de lapopulation tant urbaine que rurale. Par ailleurs, un meilleur stockagedu carbone grâce à l’expansion du couvert végétal et à une meilleuregestion forestière contribuera à réduire les émissions nettes de gaz àeffet de serre.

Projet de développement rural intégré des zones forestières et péri-forestières – P 075561

Montant du prêt proposé : 26,8 millions de $EU

Agence d’exécution : Haut Commissariat chargé desEaux et Forêts

La lettre d’information trimestrielle du Groupe de la Banque mondiale au Maroc - Juin 2004 - n° 2 19

Description du projet

Le projet appuie les trois grands objectifs suivants : (i) renforcer la capacité institutionnelle de certains programmes (ex.communication) ; (ii) améliorer les conditions de vie des populationslocales de trois zones forestières importantes ; et (iii) établir le parcnational proposé du Bas Drâa, site d’une importance internationalepour sa biodiversité.

Projet de conservation de la biodiversité dans le Parc national du Bas Drâa – Projet GEF(Fonds mondial de l’environnement) – P 068904

Montant du don : 3 millions de $EU

Agence d’exécution : Ministère des Eaux et Forêts

Description du projet

Ce projet constitue la première opération du Programme d’appui à laréforme du système éducatif marocain (PARSEM). Il a pour objectifd’appuyer le ministère de l’Education nationale et de la Jeunesse(MENJ) dans la mise en œuvre de la Charte nationale de l’éducationet de la formation. La préparation du projet est en cours et toucherales volets de la décentralisation, l’amélioration de la qualité del’enseignement, la gestion de la mise en œuvre de la réforme ainsi que l’augmentation de la capacité d’accueil du réseaud’établissements scolaires.

Projet d’appui à la réforme de l’éducation de base – P 043412

Montant du prêt proposé : 50 millions de $EU

Agence d’exécution : Ministère de l’Education nationaleet de la Jeunesse (MENJ)

La lettre d’information trimestrielle du Groupe de la Banque mondiale au Maroc - Juin 2004 - n° 220

Nawafid Nouvelles du Groupe de la Banque mondiale au Maroc

Nawafid : La Banque mondiale apublié un rapport de politique généralede développement intitulé : « Gendé-riser le développement à travers l’éga-lité des sexes en droits, ressources etvoix », qui est l’une des publications dela banque les plus demandées auMaroc. Comment la gendérisation dudéveloppement peut-elle avoir un

impact global ?

K.M. : Ce rapport montre d’unemanière très claire deux chosesimportantes ; il montre en premierlieu que dans toutes les régions dumonde, dont la région MENA, il existede sérieuses inégalités des sexes endépit des progrès réalisés dans cer-tains domaines comme l’éducation.Deuxièmement à travers ce rapport, ilapparaît que les inégalités des sexesralentissent la croissance écono-mique et rendent l’atténuation de lapauvreté plus difficile. Ce rapportapporte effectivement la preuve irré-futable que l’égalité des sexes est nonseulement une question de droitshumains, mais également une ques-tion économique fondamentale àlaquelle la Banque mondiale ainsi queses partenaires qui contribuent audéveloppement économique despays doivent prêter attention.

Le rapport souligne le fait qu’il existeplusieurs raisons qui expliquent pour-quoi l’inégalité des sexes ralentit lacroissance économique. La manièredont les ménages et les économiesrépartissent les ressources conduit à

une productivité et à une efficacitéplus faibles. Il a été prouvé de manièreclaire et indiscutable que les investis-sements et les dépenses sur lesenfants sont plus rentables et mieuxciblés lorsque les femmes sont habili-tées à les faire et lorsqu’il y a plusd’égalité entre hommes et femmes.

■ La Banque a publié 4 rapports sur ledéveloppement dans la région duMoyen-Orient et de l’Afrique du Nord(MENA), qui ont été présentés lors desdernières réunions annuelles. L’un deces rapports traite des questions duGenre « femmes et développement auMoyen-Orient et en Afrique du Nord : lesfemmes dans la sphère publique ».Selon le rapport et partant du travailréalisé par la Banque mondiale dans larégion, quels sont les domainesspécifiques dans lesquels les pays de larégion du Moyen-Orient et de l’Afriquedu Nord devraient faire un effort plussoutenu ? De quelle façon ce rapport a-t-il été dif-fusé ? A-t-il donné lieu à des discus-sions-débats sur les questions qui y sontsoulevées, notamment avec la sociétécivile et particulièrement les différentesONG féminines dans la région ?

K.M. : Concernant le rapport sur larégion MENA, celui-ci indique que lesfemmes doivent être incluses dans lasphère publique. Il indique égalementqu’en dépit de progrès considérablesenregistrés dans la région MENA dansles domaines de l’éducation et de lasanté des femmes (incluant la santéreproductive et la fécondité) ceux-cine se sont pas concrétisés par uneparticipation plus adéquate à la main-d’œuvre, entraînant par là-même, une

dévalorisation aussi bien au niveaudes ménages qu’au niveau de l’éco-nomie dans son ensemble. Le rapportnote également que les économiesdans la région MENA n’ont pas enre-gistré de croissance rapide, il note parailleurs que les femmes-chefs deménage rencontrent de plus en plusde difficultés à subvenir aux besoinsde leurs familles et que le coefficientde dépendance ainsi que le nombrede personnes à la charge de chaquefemme chef de ménage est très élevédans cette région. Aussi, si un nombreplus élevé de femmes entrait dans lavie active, la prise en charge de cesménages serait plus aisée sur le planéconomique, de même les économiesse développeraient de manière beau-coup plus rapide. Cela signifie aussique les sociétés tireraient un meilleurparti de leur investissement dans lascolarisation des femmes, tout en fai-sant un meilleur usage du temps decelles-ci.

■ La promotion de l’égalité des sexesest l’un des Objectifs de Développementdu Millénaire (ODM), mais elle constitueégalement un objectif multi-sectoriel.Comment l’égalité des sexes est-elle liéeaux autres ODM ?

K.M. : Comme je l’ai affirmé aupara-vant, il a été largement prouvé quel’égalité des sexes est importante ence qui concerne la réduction de lapauvreté, qui constitue l’objectif prio-ritaire de développement de ce millé-naire : réduire la pauvreté extrême demoitié et atténuer également la faim.Dans de nombreuses contrées duglobe, il est prouvé que l’alimentationdes filles n’est pas aussi bonne que

Genre et Développement

Rencontre avec Mme Karon MasonDirectrice de secteur, division du Genre, Banque mondiale

La lettre d’information trimestrielle du Groupe de la Banque mondiale au Maroc - Juin 2004 - n° 2 21

celle des garçons, aussi l’égalité dessexes contribuera à réaliser cet objec-tif.

Le second objectif vise la scolarisationde l’ensemble des enfants. Ainsi, il estévident que l’égalité des sexes estd’une importance cruciale pour la réa-lisation de cet objectif.

Le troisième objectif vise l’égalité dessexes.

La quatrième objectif est l’améliora-tion de la santé maternelle ce quisignifie très clairement que lesfemmes devraient bénéficier de soinsde santé de meilleure qualité. Cetobjectif consiste également à luttercontre des maladies telles que leVIH/SIDA en particulier, qui se déve-loppe rapidement en partie à causedes énormes inégalités existant entreles hommes et les femmes. Lesfemmes sont plus vulnérables à l’in-fection, et de nos jours, dans l’Afriquesub-saharienne, un nombre beau-coup plus élevé de femmes est infectédu VIH/SIDA, ceci étant principale-ment dû à leur dépendance écono-mique vis-à-vis des hommes. Ellessont incapables d’avoir des rapportssexuels sans risque, même lorsqu’ellesle désirent. En outre, les femme sontcelles qui supportent le fardeau desoins le plus lourd lorsque des per-sonnes dans la famille, tombentmalades. Il existe ainsi plusieurs diffé-rents aspects qui montrent commentl’égalité des sexes est d’une impor-tance cruciale dans la lutte contrel’épidémie du VIH/SIDA.

Le dernier objectif est un objectifenvironnemental. Comme vous lesavez, les femmes sont souvent lesconservatrices des ressources natu-relles. Dans la plupart des pays, cesont elles qui sont responsables del’approvisionnement en eau et de lacollecte du bois en milieu rural. Si l’ap-pui à leur apporter dans ces activitésest très limité en raison des inégalitésentre les hommes et les femmes, il estdonc très probable qu’elles soientincapables de collecter l’eau et le boisd’une manière qui contribue à lapréservation de l’environnement. Ils’avère par conséquent qu’il estimportant de construire les infrastruc-tures qui, tout en améliorent une acti-vité et en la rendant plus facile, aident

à faire avancer la réalisation d’unemeilleure égalité dans ce domaineentre les hommes et les femmes, afinde leur permettre de pratiquer unepréservation de la nature de manièreplus appropriée.

■ Comment la banque intègre-t-elle laquestion du genre dans son travail ?

K.M. : La Banque mondiale effectuedifferents travaux techniques et ana-lytiques dans lesquels les questionsde genre jouent un rôle important. Lastratégie adoptée par la Banque en2001 consiste à travailler pays parpays ; et dans chaque pays, nousdevons en premier lieu faire un dia-gnostic sur les questions de genre dupoint de vue de la réduction de lapauvreté et de la croissance écono-mique. Il nous faut donc discuter cesquestions avec nos homologues,apporter notre soutien au gouverne-ment dans tous plans d’actions dontils disposent et, sur cette base, conce-voir de manière sélective des inter-ventions et intégrer les mesures favo-rables aux femmes dans le projet que

nous réalisons. Si nous adoptons uneapproche pays par pays, c’est parceque nous savons que les questions degenre diffèrent d’un pays à l’autre.

Le contexte socio-politique est trèsdifférent, et les types de plans d’ac-tion que les gouvernements adoptentpeuvent varier ; aussi est-il insenséd’affirmer par exemple que nousdevrions tout concentrer sur la scola-risation des filles. Ceci est effective-ment très important, mais il y a denombreux pays où nous travaillons etdans lesquels ceci n’est pas une ques-tion d’intérêt étant donné que lesfilles sont déjà scolarisées.

Taux prévus de la participation des femmes dansla main-d’œuvreRégion MENA et autres pays et régions sélectionnés (1980 et 2000)

Note : AFR4 = Cameron, Kenya, et Sénégal; EAP4 = Indonésie,Malaisie, les Philippines et Thaïlande ; EAC2 = Hongrie etPologne; et LAC4 = Argentine, Brésil, Chili, et Mexique. Lesestimations de Bahrain et Kuwait sont basés sur la participa-tion dans la main-d’œuvre (qui comprend les employésétrangers)

La lettre d’information trimestrielle du Groupe de la Banque mondiale au Maroc - Juin 2004 - n° 222

Nawafid Nouvelles du Groupe de la Banque mondiale au Maroc

\l est devenu urgent de palierle déséquilibre mondial entre lespays riches et les pays pauvres sil’on veut voir le monde prospérerau cours du 21e siècle. C’est là lemessage de la Banque mondialeet du Fonds Monétaire Interna-tional (FMI) fortement soulignélors des réunions du printempsqui ont eu lieu les 24 et 25 avril2004 à Washington.Tous les ans au printemps, leComité ministériel conjoint de laBanque mondiale et du FMI – ditComité du Développement – et leComité monétaire et financierinternational du FMI se réunissentpour examiner les progrès accom-plis dans le cadre des travaux de laBanque et du FMI. Les Conseils desGouverneurs de la Banque mon-diale et du FMI ne se réunissent enséance plénière qu’à l’automne.

■ L’équilibre global

La publication des résultats derecherches effectuées par laBanque mondiale ont fait le pointsur la pauvreté dans le monde etla situation de l’économie mon-diale et ont renforcé le messagedu Président de la Banque mon-diale, M. James D. Wolfensohn, lorsdes réunions annuelles de laBanque et du FMI en septembredernier à Dubaï.

« Sur 6 milliards d’habitants quecompte la planète, un milliard pos-sède 80 % du PIB global, tandisqu’un autre milliard tente de sur-vivre avec moins d’un dollar parjour », dit M. Wolfensohn. « Au

cours des 25 prochaines années, lapopulation des pays riches va s’ac-croître de 50 millions de per-sonnes. Mais environ 1,5 milliardde personnes s’ajouteront à cellesdes pays pauvres. Beaucoup reste-ront pauvres, sans emploi et sansespoir dans un monde qu’ilsconsidéreront comme injuste. »

M. Wolfensohn lance un avertisse-ment : « Si rien n’est fait pourredresser le déséquilibre mondial,celui-ci risque de mettre en péril lapaix et la prospérité des futuresgénérations, tant dans les paysriches que dans les pays pauvres. »

Les réunions de printemps ont étéaussi l’occasion de lancer un autremessage, tout aussi urgent : Il fautredoubler d’efforts pour appuyerla réalisation des Objectifs dedéveloppement du millénaire(ODM).

Au cours des réunions annuellesde Dubaï, M. Wolfensohn avaitdemandé une mise en œuvrebeaucoup plus vigoureuse del’Accord de Monterrey, qui visait àredynamiser la réalisation desODM, un accord dont les princi-paux engagements étaient les sui-vants :

• Pour les pays développés : aug-menter l’aide, ouvrir leurs marchés

au commerce avec les pays endéveloppement et aider les payspauvres par le renforcement descapacité et le développement desressources humaines ;

• Pour les pays en développe-ment : renforcer la gouvernance,créer un climat favorable à l’inves-tissement ; mettre en place dessystèmes juridiques et financierstransparents et combattre la cor-ruption.Les travaux menés lors de cesréunions ont souligné la nécessitéévidente d’une aide plus impor-tante et mieux ciblée, visant àappuyer les pays dans leurs effortsd’amélioration des politiques et àaccélérer les progrès vers la réali-sation des ODM.

Ces réunions de printemps ontdonc été à nouveau dominées parle débat sur la mobilisation de res-sources additionnelles au béné-fice des pays en développement.

■ Le déroulement desréunions

Plus de 1 000 délégués des gou-vernements des pays-membres etdes observateurs de 80 organisa-tions ont participé à ces réunions.

Le Comité Monétaire et FinancierInternational réuni le samedi24 avril a fait un rapport au conseildes Gouverneurs de la Banque etdu FMI sur la situation du systèmemonétaire et financier internatio-nal. Cette réunion a été suivie lelendemain par celle du Comité deDéveloppement qui a pour

Réunions du printempsCorriger le déséquilibre planétaire :il faut agir et il faut agir vite !

La lettre d’information trimestrielle du Groupe de la Banque mondiale au Maroc - Juin 2004 - n° 2 23

mandat de conseiller les Gouver-neurs sur des questions essen-tielles de développement et surles ressources financières néces-saire pour encourager la crois-sance économique dans les paysen développement.

Lors de la réunion ministérielle surle VIH/SIDA qui a eu lieu ledimanche 25 avril dans l’après-midi, les participants ont discutédu renforcement des efforts inter-nationaux pour lutter contre cetteépidémie qui risque de compro-mettre les avancées en matière dedéveloppement dans les paysaffectés.

Les réunions ont été précédéespar diverses consultations avec lesorganisations de la société civile etle secteur privé. Les consultationsont porté sur des questions aussidiverses que le commerce, l’allè-

gement de la dette et la voix despays en développement au seindes conseils d’administration de laBanque mondiale et du FMI ainsique le rôle du FMI dans les pays endéveloppement.

L’avancement vers la réalisationdes Objectifs de Développementdu Millénaire, la dette et l’éduca-tion pour tous : sujets centrauxdans l’agenda des réunions duprintemps.

Les principaux points ayant faitpartie de l’agenda du Comité deDéveloppement sont les suivants :

• Discussion d’un rapport de suivides progrès accomplis dans la réa-lisation des ODM et d’un docu-ment sur la stratégie de mobilisa-tion des ressources visant à releverles niveaux d’aide pour la réalisa-tion des ODM. Les recherches onten effet montré que si les ten-

dances actuelles se poursuivent, leseul l’objectif qui sera atteint en2015 sera la diminution de moitiédu nombre de personnes vivantavec moins d’un dollar par jour.

• La soutenabilité de la dette despays à faible revenu.

• Les progrès de l’initiativeEducation pour Tous, un engage-ment de la communauté interna-tionale destiné à donner à chaquefille et chaque garçon dans lemonde en développement unenseignement primaire de bonnequalité, gratuit et obligatoire.

Les discussions sur la pauvreté aucours des réunions de printempsont aussi servi de toile de fond à laconférence internationale deShanghai, qui s’est tenue du 25 au27 mai 2004.

Réunions antérieures aux réunions du printempsLe 20 avril 2004, M. James Wolfensohn, Président du Groupe de la Banque mondiale,s’est réuni en vidéoconférence avec des représentants de la société civile du Maroc,de la Serbie & Monténégro, du Burundi, de la Zambie et de la France.

W ans le cadre de la préparation des réunions ducomité ministériel de la Banque mondiale et du FondsMonétaire International, tenues les 24 et 25 avril àWashington, M. James Wolfensohn s’est réuni envidéoconférence avec des représentants de plusieursONG.La vidéo-conférence a eu lieu le mardi 20 avril 2004 aubureau de la Banque mondiale à Rabat. Les pays parti-cipants à ce dialogue étaient la France, le Maroc, laSerbie, le Monténégro et la Zambie.Cette vidéo-conférence fut une opportunité de s’infor-mer, avant les réunions du printemps de la Banquemondiale et du FMI, sur la position de la Banque mon-diale quant aux préoccupations globales les plusimportantes ainsi qu’aux questions de développe-ment relatives au Maroc et à la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MNA).

Un dialogue s’est engagé autour d’un certain nombrede questions. Les représentants de la société civile onttenu a souligner certains points importants dont lanécessité de renforcer le dialogue et l’importanced’adapter de nouvelles technologies telles que lee-gouvernement pour renforcer la transparence. Ils ontégalement demandé l’appui de la Banque mondialepour créer un réseau d’ONG pour la région MNA etaugmenter les subventions octroyées aux organisa-tions de la société civile. Ils ont insisté sur la nécessitéde renforcer l’engagement de la Banque mondialedans l’appui aux réformes et l’accompagnement de cesprocessus de réformes surtout dans les secteurssociaux et de développement humain. L’importance etl’urgence de l’allègement de la dette pour les paysen voie de développement a aussi été fortementsoulignée.

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base au profit des populations pauvres dans les régions rurales etdes employés dans le secteur informel.

Le CPI et ses antennessont à la disposition detous ceux qui sont à larecherche d’informations(dans les livres ou sur leweb), non seulement surles études et les activitésde la Banque mondiale auMaroc, mais égalementsur d’autres pays du mondeet sur la plupart desgrands thèmes et secteursdu développement éco-nomique et social.

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