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Annexe 1 1. Données de base du projet/programme Pays: Burundi Référence SAP du projet: P-BI-AA0-005 Titre du projet : Projet de Développement Agro-pastoral de Bututsi (PDAPB) Secteur: Agriculture Evaluation Actuel Thème Agriculture et Elevage Coût total du projet (MUC) 15,456575 10,248367 (66,30%) Montant annulé (MUC) 0,530208 Prêt FAD (MUC) 6,456575 5,926367 (91,79%) Date de RAP avril 2009 Cofinancement (MUC) FIDA Gouvernement&BNDE 9,000000 6,700000 2,300000 4,322000 (48,02%) 2,722000 (40,63%) 1,600000(69,56%) Date de RAP-EVN novembre 2011 Date d’approbation par le Conseil d’administration 1/09/1988 14/12/1988 Partenaires Gouvernement Date d’entrée en vigueur du prêt initial 01/09/1989 19/09/1989 Date d’achèvement du projet 31/12/1995 31/03/2008 Responsables du projet (Noms) Désignation (Siège or BE) De (mm/aa) A (mm/aa) M. Gharbi L. Chakroun Aly Abou-Saba C. Spencer C. Atayi Ojukwu Chiji J. P. Rigoulot O. AW M. T. Futa M.Ayachi J. P. Rigoulot H. Lam (Equipe 3 Consultants) Directeur Régional Directeur Régional Directeur Sectoriel Directeur Sectoriel, OCAR Chef de Division, NCPR.3 Chef de Division, OSAN.1 Chef de Division, OCAR.3 Chef de Division, OCAR.3 Chef de Division, NARD.1 Chargé de projet Chargé du Projet Consultant/Chef de mission du RAP juillet 2005 juillet 1995 mars 2007 mars 2002 juin. 1988 mars 2007 jan. 2003 juin. 1995 juin.1988 mai 1997 juin.2005 juillet 2006 juillet 2006 juillet 1990 déc.2006 déc. 2002 jan. 1995 déc. 2007 mars 1997 sept. 2010 Evaluateur/consultant: A. Gombe Reviseur/Chargé du projet: D. Mabarakissa & F. Turay 2. Description du projet a. Bien-fondé du projet et Impacts attendus: L’économie burundaise est essentiellement agricole et repose sur l’agriculture de subsistance et l’élevage avec le café et le thé comme principales cultures d’exportation. Le secteur agricole occupe près de 85% de la population active, contribue pour plus de 60% au PIB et fournit 95% de l’offre alimentaire et plus de 90% des recettes en devises du pays. Il est caractérisé par : (i) la rareté des terres arables et la petite tailles des exploitations (0,5ha en moyenne), problème que complique la forte croissance démographique (environ 3%) ; (ii) le faible niveau de revenu des exploitations faiblement capitalisées en facteurs de production ; (iii) le manque de moyens des services gouvernementaux d’appui-conseil (vulgarisation et formation des producteurs) ; et (iv) l’érosion et la dégradation des sols dues à la culture pratiquée sur les pentes et à l’insuffisance des mesures de lutte contre l’érosion et de protection de l’environnement. En plus, les difficultés d’importer et d’approvisionner les populations rurales en intrants agricoles et en animaux de races améliorées ne contribuent pas non plus de manière positive à l’intensification de la productivité des terres agricoles. Le bien-fondé du projet de développement agro-pastoral de Bututsi (PDAPB) se justifie par la volonté du gouvernement de promouvoir la bien être des populations, la sécurisation de la production alimentaire et la réduction de la pauvreté au niveau des régions très peuplées et très pauvres du pays et reconnues propices à NOTE DE REVUE DE RAP (Formulaire)

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Annexe 1 1. Données de base du projet/programme Pays: Burundi Référence SAP du projet: P-BI-AA0-005 Titre du projet : Projet de Développement Agro-pastoral de Bututsi (PDAPB) Secteur:

Agriculture Evaluation Actuel

Thème Agriculture et Elevage

Coût total du projet (MUC) 15,456575 10,248367 (66,30%)

Montant annulé (MUC)

0,530208 Prêt FAD (MUC) 6,456575 5,926367 (91,79%)

Date de RAP avril 2009 Cofinancement (MUC) • FIDA • Gouvernement&BNDE

9,000000 6,700000 2,300000

4,322000 (48,02%) 2,722000 (40,63%) 1,600000(69,56%)

Date de RAP-EVN novembre 2011 Date d’approbation par le Conseil d’administration

1/09/1988 14/12/1988

Partenaires Gouvernement Date d’entrée en vigueur du prêt initial

01/09/1989 19/09/1989

Date d’achèvement du projet 31/12/1995 31/03/2008 Responsables du projet (Noms) Désignation (Siège or BE) De

(mm/aa) A

(mm/aa) M. Gharbi L. Chakroun Aly Abou-Saba C. Spencer C. Atayi Ojukwu Chiji J. P. Rigoulot O. AW M. T. Futa M.Ayachi J. P. Rigoulot H. Lam (Equipe 3 Consultants)

Directeur Régional Directeur Régional Directeur Sectoriel Directeur Sectoriel, OCAR Chef de Division, NCPR.3 Chef de Division, OSAN.1 Chef de Division, OCAR.3 Chef de Division, OCAR.3 Chef de Division, NARD.1 Chargé de projet Chargé du Projet Consultant/Chef de mission du RAP

juillet 2005 juillet 1995

mars 2007 mars 2002 juin. 1988 mars 2007 jan. 2003 juin. 1995 juin.1988 mai 1997

juin.2005

juillet 2006 juillet 2006 juillet 1990

déc.2006 déc. 2002 jan. 1995 déc. 2007 mars 1997 sept. 2010

Evaluateur/consultant: A. Gombe Reviseur/Chargé du projet: D. Mabarakissa & F. Turay 2. Description du projet a. Bien-fondé du projet et Impacts attendus: L’économie burundaise est essentiellement agricole et repose sur l’agriculture de subsistance et l’élevage avec le café et le thé comme principales cultures d’exportation. Le secteur agricole occupe près de 85% de la population active, contribue pour plus de 60% au PIB et fournit 95% de l’offre alimentaire et plus de 90% des recettes en devises du pays. Il est caractérisé par : (i) la rareté des terres arables et la petite tailles des exploitations (0,5ha en moyenne), problème que complique la forte croissance démographique (environ 3%) ; (ii) le faible niveau de revenu des exploitations faiblement capitalisées en facteurs de production ; (iii) le manque de moyens des services gouvernementaux d’appui-conseil (vulgarisation et formation des producteurs) ; et (iv) l’érosion et la dégradation des sols dues à la culture pratiquée sur les pentes et à l’insuffisance des mesures de lutte contre l’érosion et de protection de l’environnement. En plus, les difficultés d’importer et d’approvisionner les populations rurales en intrants agricoles et en animaux de races améliorées ne contribuent pas non plus de manière positive à l’intensification de la productivité des terres agricoles. Le bien-fondé du projet de développement agro-pastoral de Bututsi (PDAPB) se justifie par la volonté du gouvernement de promouvoir la bien être des populations, la sécurisation de la production alimentaire et la réduction de la pauvreté au niveau des régions très peuplées et très pauvres du pays et reconnues propices à

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2l’agriculture et à l’élevage à travers des projets/programmes privilégiant la conservation des sols, la lutte contre l’érosion et la dégradation des terres, l’intensification agricole, l’intégration agriculture et élevage, et la protection de l’environnement. En effet, la région du Bututsi fait partie des régions qui connaissent un déficit alimentaire des plus élevé du pays et se caractérise par un taux démographique très élevé estimé à environ 2,73% (154 habitants/km²), des terres agricoles acides et fortement touchées par le phénomène d’érosion hydrique due au ruissellement des eaux de surface et un relief souvent accidenté. La zone du projet qui recouvre presqu’entièrement la région naturelle du Bututsi se présente comme un haut plateau avec un climat de type tropical. Bien arrosée par une longue saison de pluie (8 mois), cette région est propice à l’agriculture et l’élevage. La population de la région qui est de tradition pastorale pratique également l’agriculture et adhère aux innovations porteuses du développement des cultures vivrières et du cheptel. Comme pour le reste du pays, l’élevage pratiqué dans la région de Bututsi était de type traditionnel basé sur une exploitation extensive des pâturages naturels et communautaires avec des rendements moyens de lait et de viande qui étaient en deçà des besoins de consommation d’une population en croissance rapide. Le projet agro-pastoral de Bututsi visait à développer une région très peuplée et pauvre en aidant les populations locales à augmenter leurs propres productions agricoles et pastorales grâce à la vulgarisation des techniques culturales, à l’introduction de nouvelles spéculations et à l’amélioration des races animales locales des pratiques d’élevage. Le PDAPB devait par sa conception permettre une amélioration substantielle des revenus monétaires des populations locales bénéficiaires et de leurs conditions de vie en raison de la facilitation de la circulation des personnes et des biens grâce à la réhabilitation du réseau des pistes rurales sur 215 km et à l’accès aux services sociaux de base (santé, eau, éducation). En plus des activités de productions vivrières agricoles et animales, le projet devait également apporter son appui aux femmes à travers le financement des activités spécifiques, notamment celles génératrices de revenus. Le PDAPB figurait parmi les objectifs prioritaires de développement du pays qui privilégiaient les régions très peuplées et très pauvres et visaient à augmenter le revenu des petits agriculteurs et éleveur, à améliorer le statut de la femme, à améliorer la productivité du capital foncier, et enfin à désenclaver les zones de production de manière à améliorer les revenus des paysans, les conditions de vie des populations rurales et le désenclavement des zones de productions et des marchés ruraux. Le projet envisageait de relever les défis auxquels était confronté le développement durable et harmonieux de la région du Bututsi, reconnue propice à l’agriculture et à l’élevage grâce à la mise en œuvre des actions de conservation des sols, de lutte contre l’érosion et la dégradation des terres, d’intensification agricole, d’intégration de l’agriculture et de l’élevage et enfin de gestion et protection de l’environnement. Par conséquent, le principal défi attendu de ce projet devait se traduire en termes de réduction de la pauvreté, de réalisation de sécurité alimentaire dans la région du Bututsi grâce à l’accroissement substantiel de la production vivrière consécutive à l’amélioration de la qualité et de la fertilité des sols, à l’aménagement des pâturages, à la stabilisation du cheptel bovin et à l’intensification de l’élevage caprin. Les autres avantages attendus du projet concernaient le développement des échanges commerciaux entre centres urbains et les villages grâce à l’amélioration et à l’entretien des pistes et l’amélioration de la qualité de la vie des paysans suite à l’accroissement de leurs revenus agricoles et extra agricoles et à la mise à leur disposition des infrastructures et services sociaux de base (école, centre de santé, hygiène de vie, etc.). Au regard du contexte sociopolitique d’après guerre du pays, le projet a été réorienté à deux reprises pour faire face aux nouveaux défis, notamment la prise en compte du rapatriement des populations et de la politique de réinsertion des jeunes chômeurs et des militaires démobilisés pour aider à la réconciliation nationale. La mise en œuvre du projet a été fortement affectée par l’instabilité politique du pays au début des années 1990. Suite aux perturbations dans l’exécution du projet et au retrait du FIDA, le redémarrage du projet avait nécessité sa reformulation en décembre 1997 et mai 2005 pour l’adapter au contexte socioéconomique d’après guerre civile et basé sur une nouvelle approche participative du développement conçue pour impliquer davantage les paysans dans l’exécution du projet et assurer ainsi la pérennité des actions réalisées. La durée initiale du projet approuvé en décembre 1988 et dont le prêt signé le 28 mai 1989 et mis en vigueur le 19 septembre 1989 soit 5 mois après la signature du prêt était de cinq (5) ans sur financement FAD d’un montant de 6,46 million d’UC avec un cofinancement du FIDA de 6,7 millions d’UC (7,01 millions d’UCF). La date initiale de clôture du prêt était fixée au 31 décembre 1995. Le projet n’avait démarré ses activités qu’en 1992-1993. Mais force est de constater que le PDAPB s’est exécuté sur une période beaucoup plus longue que prévue de plus de 18 ans sur son calendrier prévisionnel pour les raisons résumées ci-dessous. L’exécution du projet a été fortement handicapée par l’instabilité sociopolitique dans le pays, les changements fréquents de directeur de projet et la suspension récurrente des décaissements pour cause d’arriérés du Burundi vis-à-vis du FAD. En effet, à cause de la guerre civile ; de l’instabilité sociopolitique et des suspensions répétées des décaissements (2000-2004), le projet est resté bloqué d’octobre 1993 (déclenchement de la guerre civile) à novembre 2004 (suspension des décaissements de 1999 à 2004 pour cause d’arriérés). Suite aux perturbations dans l’exécution du projet et du retrait du FIDA en raison de la persistance de la suspension des décaissements du prêt FAD, les activités

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3ont été réajustées à deux reprises (décembre 1997 & mai 2005) et un programme de relance pour la période 2005-2007 a été mis en place. La revue à mi-parcours du projet en juillet 1996 avait recommandé sa reformulation pour l’adapter au contexte socioéconomique d’après guerre civile selon une nouvelle approche participative du développement pour impliquer davantage les paysans dans l’exécution dudit projet de manière à assurer ainsi la pérennité des actions réalisées. Les principales composantes du projet étaient donc restées inchangées. Les principales modifications issues de cette reformulation du projet concernaient essentiellement le renforcement de certaines actions jugées prioritaires en leur accordant plus de moyens humains et matériels nécessaires : (i) la consolidation de l’approche participative de développement rural ; (ii) la reconstitution du cheptel bovin, caprin, ovin et porcin pour accroître la production de viande et de fumier organique pour l’amendement du sol ; (iii) l’implication de la FAO sur la base d’un contrat d’assistance technique au projet pour le repeuplement en cheptel de la zone du projet à travers les Chaînes de Solidarité Communautaire (CSC) ; et (iv) l’introduction des activités féminines génératrices de revenus après la suppression du volet crédit du projet par le FIDA. La région du Bututsi qui constituait la principale zone d’élevage avait connu une réduction drastique de son cheptel en raison du conflit militaire dans le pays et ses conséquences sur l’insécurité des biens et des personnes. La reconstitution du cheptel bovin, caprin, ovin et porcin constituait une priorité du gouvernement dans la région. En plus le rapatriement des populations et la politique de réinsertion des jeunes chômeurs et des militaires démobilisés nécessitaient d’être soutenus par le PDAPB pour aider à la réconciliation nationale. . b. Objectifs / Effets attendus: L’objectif sectoriel du PDAPB était l’amélioration du niveau de vie et des revenus de la population de la région du Bututsi. De manière spécifique, le projet visait l’augmentation du revenu des paysans, la conservation de la productivité des sols et le désenclavement de la région du Bututsi. Ainsi conçu, le projet devait permettre d’augmenter la production vivrière, ainsi que celle du lait, d’alléger le travail des femmes pour leur permettre de s’adonner aux activités génératrices de revenus (maraîchage et aviculture), de réhabiliter l’environnement dégradé et de faciliter la circulation des biens et des personnes. En termes d’effet directs, les améliorations étaient attendues en termes de : (i) superficies des terres arables accrues et protégées contre l’érosion hydrique grâce aux action de conservation de la productivité des sols et de protection du capital foncier et des terres agricoles ; (ii) ) qualité des sols et fertilité des terres arables améliorées suite à l’adoption des méthodes culturales appropriées; (iii) la productivité agricole améliorée se traduisant par une augmentation des rendements et des productions agricoles vivrières augmentées de 25 à 150% grâce à la vulgarisation des techniques culturales appropriées, à l’introduction de nouvelles spéculations et à l’intensification de l’utilisation des facteurs de productions (semences à haut rendement, fertilisation équilibrée, soins culturaux, etc.) ; (iv) l’érosion et la dégradation des sols sont réduites et/ou stoppées suite à l’adoption des mesures et techniques antiérosives appropriées , des actions de boisements et des méthodes et pratiques culturales appropriées de travail du sols sur les terres en pentes tout en respectant les courbes de niveau (culture en bandes alternées, lignes de semailles perpendiculaires à la pente) ; (v) la productivité accrue des animaux et paramètres zootechniques améliorés nécessaires pour la production de viande et de lait ; (vi) la production fourragère accrues et l’application des bonnes pratiques d’élevage (bovin, caprin, ovin et porcin), de gestion des parcours et de protection de l’environnement; (vii) la disponibilité et l’accès au crédit et/ou financement similaire pour les activités féminines génératrices de revenus ; (viii) désenclavement effectif des zones de production de la région du Bututsi et échanges commerciaux développés entre centres urbains et villages grâce à l’amélioration et à l’entretien des pistes rurales ; (ix) appui renforcé et amélioré du monde rural en semences, en engrais et en pesticides ; (x) capacités techniques, logistiques et d’organisation renforcées des producteurs, des opérateurs économiques privés, des membres des groupements/et ou des associations, des organisations paysannes et des groupements ruraux, grâce aux activités de formation, alphabétisation, et sensibilisation et équipements financées par le projet. Ces effets directs devraient contribuer à augmenter les disponibilités alimentaires et réduire le déficit alimentaire au niveau de la région du Bututsi qui se traduirait une amélioration du taux de couverture annuelle moyenne des besoins alimentaires. Cet accroissement des disponibilités alimentaires résulterait à la fois de l’augmentation des productions agricole vivrière et animale occasionnées par les actions de conservation de la productivité des sols et la pratique des méthodes améliorées de production agricole, d’élevage, de gestion durable des parcours et de protection de l’environnement. Les actions du projet devraient aussi contribuer directement à l’amélioration du niveau de vie de la population dans la région du Bututsi grâce l’accroissement des revenus des ménages occasionné par l’augmentation des productions agricoles et animales et les nouveaux emplois rémunérés créés. Les autres effets indirects concernaient la création d’emplois, la gestion durable, participative et améliorés des ressources naturelles et la protection renforcée de l’environnement. Au regard du contexte sociopolitique du pays, les autres effets indirects attendus du projet concerneraient la réinsertion réussie des jeunes chômeurs et des militaires démobilisés et la réconciliation nationale renforcée.

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4 c. Extrants et Bénéficiaires visés: Les principaux extrants produits à partir des principales composantes du projet sont détaillés ci-dessous : • 350 ha aménagés au niveau de six (6) centres semenciers pour la production des semences améliorées des

principales cultures vivrières pratiquées dans la zone du projet (maïs, haricot, sorgho, pomme de terre, manioc patate douce) ;

• 820 tonnes de semences améliorées produites et distribuées aux paysans : 100 tonnes de pomme de terre, 192 tonnes de maïs, 37,2 tonnes de sorgho, 32.000.000 boutures de patates douces, X boutures de manioc résistantes à la mosaïque et plants améliorées

• 2000 tonnes d’intrants distribués aux paysans (semences, engrais et produits phytosanitaires pesticides) : • 48.000 compostières et fosses fumières installées chez près de 10.500 agro-éleveurs pour la production et la

diffusion de 17.625 tonnes de fumier organique ; • dispositif de diffusion des engrais et produits phytosanitaires mis en place et fonctionnel ; • Associations et groupements de vente d’intrants agricoles formés et fonctionnels ; • paquets techniques formulés et testés par le binôme recherche-développement avec l’appui de l’ISABU et

disponibles pour distribution aux paysans producteurs ; (semences • 72 groupements multiplicateurs de semences crées et renforcés ; • 60 paysans multiplicateurs de semences formés et engagés dans la production semencière ; • 100 paysans multiplicateurs de boutures de manioc résistantes à la mosaïque formés ; • 5625 ha de cultures vivrières mis en valeur dont 2000 ha de maïs, 1000 ha de petit pois, 1000 ha de haricot,

1000 ha de blé, 500 ha de pomme de terre, et 125 ha de cultures légumières ; • Convention signée par le projet et l’Institut des Sciences Agronomique du Burundi (ISABU) pour la mise en

œuvre du volet recherche-développement : (i) la conduite des actions de vulgarisation et l’appui à la formation des agents de vulgarisation, (ii) la promotion de l’amélioration de la productivité par l’intégration agriculture-élevage, et (iii) la promotion de la production de semences pré-base et l’appui technique aux centres semenciers, et (iv) la promotion de l’agroforesterie ;

• Protocoles d’accord et/ou conventions signés avec les opérateurs privés multiplicateurs et/ou groupements des multiplicateurs des semences ;

• 50 ha de pépinières fourragères aménagés et exploités à raison de 0,5 ha par colline ; • 25 ha de cultures fourragères établies dont 20 ha à la ferme pilote de Rwira et 5 ha à la ferme pilote de Gasibe ; • infrastructures communautaires pastorales villageoises d’appui à l’élevage réalisées/réhabilitées et

fonctionnelles dont : 4 bains détiqueurs, 10 parcs-couloirs de traitement/vaccination, et 1 dispensaire vétérinaire de Muzenga réhabilité, un aire d’abattage et un marché à bétail opérationnels, des abris et couloirs d’insémination, des puits pastoraux équipés d’abreuvoirs et d’accessoires d’exhaure, 5 forages et retenus collinaires réalisées ;

• 4 centres de dressage pour la traction bovine créée et opérationnelle grâce à l’acquisition de 20 paire de charrues et équipements connexes ;

• 225 géniteurs bovins et 48 géniteurs caprins/ovins acquis et disponibles pour l’amélioration génétique du cheptel local ;

• 7.500 taureaux géniteurs de race Zébu acquis pour l’amélioration de la race locale Ankole par croisement ; • 30.000 vaches locales sélectionnées et retenues pour l’insémination artificielle avec un objectif de 2000

opérations par an durant la vie du projet ; • 90.000 doses de semences d’insémination importées et disponibles à raison de 3 doses par vache ; • 200 élevages nouveau créés et opérationnels sur une base pilote ; • 100 fermettes laitières créées et fonctionnelles à raison de 25 par an ; et 350 fermettes d’embouche crées et

fonctionnelles ; • 82 collines pilotes sélectionnées et retenues pour le repeuplement du cheptel selon l’approche participative de

gestion des troupeaux communément appelée « Chaîne de Solidarité Communautaire » (CSC) ; • 64 groupements/associations de producteurs existants renforcés et fonctionnels ; • 20 groupements de producteurs formés aux diverses techniques de productions dont 12 groupements

d’apiculteurs, 6 groupements de pisciculteurs et 2 groupements de transformation de lait ; • programme de recherche-développement sur les paramètres zootechniques et l’amélioration génétiques assuré

par l’ISABU à travers une convention signée avec la projet pour la mise à disposition des agro-éleveurs de la zone du projet des résultats de recherche testés et disponibles pour l’amélioration de la production laitière et animale ;

• programme de recherche-développement sur les plantes et les cultures fourragères assuré par l’ISABU pour la

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5mise à disposition des éleveurs des plantes et semences améliorées fourragères pour l’alimentation animale à travers un protocole d’exécution et/ou convention signée et appliquée ;

• Conventions signées et appliquées par le projet et l’ISABU pour la recherche d’accompagnement pour la production de semences de qualité, l’amélioration des systèmes de production et l’intensification des cultures fourragères ainsi que pour les actions d’amélioration génétique du cheptel dans la zone du projet ;

• programme de repeuplement du cheptel assuré par la FAO selon l’approche participative de gestion des troupeaux communément appelée « Chaîne de Solidarité Communautaire » (CSC) à travers une convention signée et appliquée avec le projet;

• Vulgarisation assurée par un dispositif d’agents des services du MINAGRI et les ONG locales basée dans la région du Bututsi à travers des protocoles d’exécution et/ou conventions signés avec le projet.

• 100 ha de ceinture boisée réalisés pour la protection des pâturages contre le ruissellement tout autour des collines (20 km de large et 50 km de long) ;

• 4.640.000 plants forestiers produits et distribués pour le reboisement de 600ha ; • 532.000 plants produits par les opérateurs privés sont distribués dans la zone du projet ; • 660.000 plants agro-forestiers produits par les opérateurs privés et distribués dans la zone du projet ; • 360.000 plants forestiers et agro-forestiers issus des groupements paysans distribués ; • 450 m de haie/exploitation réalisée au titre des mesures antiérosives ; • 600 ha de reboisement réalisés ; • 300 ha de terrasses radicales aménagés ; et • 300 ha de bas-fonds aménagés ; et 11 km de drains et canaux d’irrigation réfectionnés, entretenus et

fonctionnels ; • Conventions de prestation de services signées et mises en vigueur avec les services techniques déconcentrés de

l’Etat du niveau de la région du Bututsi. • Une ligne de crédit de 366,25 millions de FBU équivalent à 2,19 millions d’UC mis à la disposition des

COOPEC/et ou ONG pour financer la mise en place des fermettes laitières, les nouveaux élevages et l’acquisition des intrants agricoles par les paysans, et appuyer les autres activités féminines génératrices de revenus, notamment le maraîchage, l’aviculture, l’apiculture ; la pisciculture et microprojets (moulins, fermes avicoles, fermes cunicoles, fermes piscicoles, pépinières, etc.) ;

• 500 personnes formées et dotées de compétences sur les techniques diverses concernant les activités avicoles ; • 200 personnes formées et dotées de compétences sur les techniques diverses concernant les activités apicoles ; • 300 nouvelles associations spécialisées dans la production végétale et animale et dans l’artisanat formées et

fonctionnelles ; • Conventions signées avec les institutions spécialisées pour la gestion des actions du volet crédit du projet mis en

vigueur ; • 1 bâtiment abritant le siège du projet construit, équipé et fonctionnel ; • Infrastructures rurales communautaires réalisées et fonctionnelles dont : 26 magasins de stockage -5 de 80

tonnes, 5 de 25 tonne et 16 de 20 tonnes ; • 215 km de pistes rurales réhabilitées et fonctionnelles ; • 282 km de pistes rurales entretenues périodiquement et fonctionnelles ; • 22 ponts construits, livrés et opérationnels ; • 1 centre de formation construit à Bururi, équipé et fonctionnel ; • 1 ensemble de bureaux réhabilités, équipés et fonctionnels ; • 2 bâtiments à usage de logements construits, équipés et fonctionnels ; • Véhicules et engins acquis pour les travaux de pistes ; • Conventions/et ou contrats signés avec les entreprises et bureaux d’appui-conseil pour la réalisation des travaux

des différentes infrastructures prévues dans le cadre du projet ; • Ressources financières du prêt FAD, du prêt FIDA et de la contrepartie du Gouvernement mises à la disposition

du projet et utilisées selon les accords et conventions signés avec l’Emprunteur ; • Bureaux du siège de la CEP au chef lieu de la région de Bututsi du bureau de liaison à Bujumbura sein du

Ministère de l’agriculture et de l’élevage (MAE) ; • Cadres et techniciens du MAE formés dans différents domaines des activités du projet ; • plus de 3000 personnes formés et/ou recyclées sur les techniques diverses liées aux activités du projet ; • 1 Assistance technique spécialisée de la FAO pour une durée de 3 ans et opérationnelle au sein de la CEP pour

les actions de repeuplement du cheptel à travers l’approche participative de gestion des troupeaux communément appelée « Chaîne de Solidarité Communautaire » (CSC) ;

• Des protocoles d’accord signés et exécutés avec :(i) le service local d’appui-conseil et les autres services

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6sectoriels déconcentrés de l’Etat en charge de l’Agriculture, de l’Elevage, des Forêts, l’Environnement, de l’Aménagement du territoire, de l’Administration locale, de la Santé, de l’Education, (ii) les ONG locales et internationales et les associations villageoises locales.

Les principaux bénéficiaires directs du PDAPB étaient les agro-éleveurs détenteurs des parcelles (10.000 fermes au total) dont 5.000 fermes mixtes pratiquant l’agriculture et l’élevage. Plus de 20.615 ménages, groupant environ 103.000 personnes, dont plus de 60% de femmes, ont été touchés par les actions du projet soit environ 40% de la population de la région du Bututsi. Les femmes représenteraient au moins 45% des bénéficiaires directs du projet à travers les activités de maraîchage, de petit élevage, de commercialisations, de transformation et conservation de produits alimentaires et les autres activités génératrices de revenus (AGR). d. Principales activités/Composantes: Les principales activités du PDAPB reformulé s’articulent autour de six (06) composantes à savoir : (A) Développement des cultures vivrières; (B) Développement de l’Elevage; (C) Agroforesterie et protection du patrimoine foncier; (D) Activités féminines génératrices de revenus (anciennement crédit) ; (E) Infrastructures et pistes rurales ; et (F) Renforcement des capacités et Gestion du projet. Le volet « Crédit » de la composante D a été annulé et remplacée par le volet « Appui aux activités génératrices de revenus au profit des femmes » suite au retrait du financement FIDA. Cependant, le projet a apporté son appui au renforcement des moyens humains de la Cellule de gestion du projet et de sa tutelle à travers la formation, l’assistance technique, la coordination et le suivi-évaluation de l’ensemble des activités du projet grâce à la mise en place des outils efficaces de gestion et de suivi-évaluation du projet. A cette fin, le recrutement d’une assistance à moyen terme est prévu : un expert financier et comptable, un expert en crédit, un spécialiste de suivi-évaluation et un spécialiste en aménagements des bas fonds. Une assistance de la FAO pour la réalisation des actions du programme de repeuplement du cheptel et l’intervention des consultants divers se sont avérées nécessaires. 3. Evaluation de la conception et la mise en œuvre a. Pertinence de la conception du projet (et état de préparation à la mise en œuvre du projet) Le projet de développement agro-pastoral du Bututsi (PDAPB) avait été identifié en 1983 par le Fonds International pour le développement agricole (FIDA) et préparé en novembre 1987 par le centre d’investissement de la FAO à la requête du FIDA et du Gouvernement burundais qui avaient demandé au FAD de participer au cofinancement du projet. Le FAD a accepté de cofinancer le projet et de participer à sa préparation en juin 1987 et à son évaluation en mai/juin 1988. La conception du projet s’était appuyé largement sur les leçons tirées des projets sectoriels similaires financés par la Banque et les autres bailleurs de fonds dans le pays dont le FIDA, notamment le projet de développement du Bututsi sud réalisé sur financement FIDA. Les techniques et les approches préconisées dans le cadre du PDAPB avaient été déjà testées et pratiquées par les paysans de la région du Bututsi. En plus, les animaux de race pure Ayshère et les semences d’insémination importés du Kenya et déjà introduits avec succès au Burundi par le projet du Bututsi sud seraient utilisés pour améliorer le potentiel génétique des races locales (Zèbu, Ankole). Le PDAPB avait aussi pour but aussi de consolider les acquis de ces différents projets sectoriels déjà réalisés dans la région du Bututsi. La qualité du projet à l’entrée était donc satisfaisante au regard des critères de la Banque en la matière à cette époque car les objectifs sectoriels et spécifiques du projet étaient clairement définis et certains indicateurs de suivi inclus dans le rapport d’évaluation. Ces objectifs étaient et restent pertinents et conformes aux priorités de développement de la région du Bututsi telles que définies par le Gouvernement à savoir : (i) le développement de l’élevage, (ii) l’amélioration et la conservation des eaux et des sols, (iii) l’introduction de variétés culturales, des animaux à haut potentiel génétique et des pratiques améliorées d’agriculture et d’élevage, (iv) la protection des ressources naturelles et de l’environnement, (v) la diversification des sources durables de revenus agricoles et extra-agricoles, et (vi) le désenclavement de la région. Le PDAPB visait l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire et le relèvement du niveau de vie des populations rurales de la région du Bututsi, connue comme l’une des régions très peuplée et très pauvre du pays grâce à la sécurisation des productions agricoles, animales et pastorales à travers l’amélioration et la conservation des la productivité des sols, l’augmentation du revenu des paysans et le désenclavement de la région. Ainsi conçu, le PDAPB figurait parmi les objectifs prioritaires de développement du pays qui privilégiaient les régions très peuplées et très pauvres et visaient à augmenter le revenu des petits agriculteurs et éleveur, à améliorer le statut de la femme, à améliorer la productivité du capital foncier, et enfin à désenclaver les zone de production de manière à améliorer les conditions de vie des populations. Les objectifs du PDAPB étaient donc cohérents et conformes à la Vision du gouvernement burundais de l’époque contenue exprimée dans le 5ème Plan de Développement Economique et Social (PDES) du pays (1988-1992) à savoir

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7l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire et le relèvement du niveau de vie des populations les plus défavorisées. Cependant, la mise en œuvre du projet a été fortement affectée par l’instabilité politique du pays dans les années 1990. L’instabilité sociopolitique du pays avait conduit à des changements fréquents de directeur de projet (7) et à la suspension récurrente des décaissements pour cause d’arriérés du Burundi vis-à-vis du FAD. C’est pourquoi, le projet est resté bloqué d’octobre 1993 (déclenchement de la guerre civile) à novembre 2004 (suspension des décaissements de 1999 à 2004 pour cause d’arriérés). Suite aux perturbations dans l’exécution du projet et au retrait du FIDA, le redémarrage du projet avait nécessité sa reformulation en décembre 1997 et mai 2005 pour l’adapter au contexte socioéconomique d’après guerre civile et basé sur une nouvelle approche participative du développement conçue pour impliquer davantage les paysans dans l’exécution du projet de manière à assurer ainsi la pérennité des actions réalisées. L’objectif initial du projet visant l’amélioration du niveau de vie de la population rurale de la région du Bututsi à travers l’amélioration et la conservation des la productivité des sols, l’augmentation du revenu des paysans et le désenclavement de la région avait été confirmée par la revue et les principales composantes du projet étaient restées inchangées. Le rapport d’évaluation du projet est suffisamment détaillé mais ne dispose pas de cadre logique à l’évaluation en conformité avec les exigences de la Banque pour les projets de ce genre à l’époque. Toutefois, les principaux objectifs du projet étaient globalement réalisables et quantifiables sous réserve que la situation sociopolitique du pays était calme et paisible pour permettre la bonne exécution du projet. En l’absence de cadre logique du projet à l’évaluation, les principaux indicateurs de performances des résultats physiques, des effets et impacts du projet avec les principaux éléments comme la période, le groupe cible, les phases intermédiaires et la zone font défaut dans le rapport d’évaluation. Cependant le cadre logique rétrospective du projet établi par le RAP était jugé de qualité acceptable malgré les insuffisances des éléments de preuve pour confirmer certains indicateurs d’effets et d’impacts du projet (accroissements des revenus des ménages, niveau de réduction de la pauvreté, etc.) et de résultats physiques en termes de suivi de la fertilité sols, des essais des engrais, des essais variétaux et de taux de réussite d’insémination artificielle et de paramètres zootechniques des animaux en l’absence d’un système de suivi-évaluation interne fonctionnel du projet et des enquêtes réalisées, validées et documentées dans les rapports spécifiques. En terme de complexité du projet par rapport à la capacité et à l’engagement politique du pays, le projet n’a pas suffisamment tenu compte dans sa conception de : (i) l’instabilité constante de la situation sociopolitique volatile du pays ; (ii) la faible capacité financière de l’Emprunteur à respecter les échéances de remboursement des prêts du FAD ; (iii) la faiblesse du dispositif institutionnel proposé de l’organe d’exécution du projet et les changements fréquents du Directeur de projet (7) ; et (iv) la faiblesse technique et financière des entreprises nationales à exécuter les travaux de réhabilitation/constructions des infrastructures rurales dans les délais et les normes techniques de qualité requise. Ces facteurs susvisés sont à la base du grand retard de plus de 18 ans observé dans le calendrier prévisionnel d’exécution du projet. Des activités de suivi-évaluation interne et externe du projet à réaliser de façon régulière étaient prévues à l’évaluation. Le suivi interne permanent devrait être assuré par l’Unité de suivi-évaluation (USE) de l’Unité d’exécution du Projet (UEP) créée au sein de la Direction provinciale de l’agriculture et de l’élevage (DPAE) et rattachée au Cabinet du Ministère de l’agriculture et de l’élevage (MAE) et le suivi externe par les services de L’Unité nationale spécialisée de suivi-évaluation des projets du MAE. Aucun suivi environnemental du projet n’était prévu à l’évaluation. Les activités de suivi-évaluation portaient sur la collecte et le traitement des informations sur le projet et le suivi des réalisations physiques, des impacts et effets du projet, la réalisation des études et enquêtes spécifiques en rapport avec la satisfaction des objectifs du projet et des aspirations des bénéficiaires. Un Comité technique national de coordination (CTC) de l’exécution du projet présidé par le représentant du MAE (Directeur Général de la Vulgarisation) et comprenant le Gouverneur de la province comme vice-président et des représentants de l’ISABU, des Ministères de la famille et de la femme, du Développement Rural, et des Affaires Sociales et des administrateurs municipaux concernés était également prévu pour le pilotage du projet et les ajustements nécessaires aux activités du projet pour l’atteinte de ses objectifs. La revue à mi-parcours du projet ainsi que son évaluation finale à sa fin n’avaient été envisagées à l’évaluation. En termes de mise en œuvre, les responsabilités des différentes parties prenantes au PDAPB n’étaient clairement définies par des conventions et/ou protocoles d’exécution avec des calendriers d’exécution précis malgré l’existence des accords de prêts FAD et FIDA signés avec l’Emprunteur. Toutefois, l’engagement politique du pays d’assurer le développement harmonieux de la région du Bututsi très surpeuplée et très pauvre est confirmé par le maintien de ce projet parmi les priorités du gouvernement dans le conteste d’après guerre civile. Les règles et les

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8procédures de la Banque en matière de passation de marchés ont été utilisées par le Gouvernement burundais et l’UEP pour le prêt FAD. Les règles et procédures du FIDA avaient été utilisées pour les acquisitions sur prêt FIDA. Cependant, les procédures administratives, tant du côté du Gouvernement que de la Banque avaient souvent pénalisé le bon déroulement des activités du projet qui ont été fortement perturbées par l’instabilité sociopolitique et la situation de guerre civile dans le pays. Les documents de la Banque afférents aux acquisitions ont remis à l’Emprunteur et à l’UEP sans pourtant avoir organisé au démarrage du projet un atelier de lancement et de formation sur les règles et les procédures de la Banque. La performance de l’entreprise NDEREGO recrutée pour les travaux de réhabilitation des pistes était peu satisfaisante car travaux inachevés à la clôture du projet et des poursuites judicaires étaient engagées contre l’entreprise pour pratiques frauduleuses. Les performances des interventions de la FAO, de l’ISABU et consultants individuels (suivi-évaluation, gestion financière et comptable) étaient globalement satisfaisantes. La faible performance du volet crédit était due au retrait du FIDA du financement du projet à cause des suspensions répétitives des décaissements pour arriérés vis-à-vis du prêt FAD. La situation de référence n’avait été établie et le système de suivi-évaluation préconisé à l’évaluation du projet n’avait pas fonctionné du fait du non traitement des données remontées par les services techniques déconcentrés de l’état. En plus, l’Emprunteur n’avait donné suite à toutes les recommandations des missions de supervision et de dialogue de la Banque. L’instabilité sociopolitique du pays était la principale cause de retard de plus de 18 ans sur le calendrier prévisionnel d’exécution du projet. Dans l’ensemble la conception et l’état de préparation à la mise en œuvre du projet jugée peu satisfaisante dans le RAP et notée 2 sur 4 est confirmée peu satisfaisante par la revue et notée 2 sur 4. b. Coût du projet (y compris la contribution de l’Emprunteur), Décaissement, et respect du calendrier (en rapport avec la performance du projet): Le coût du projet à l’évaluation qui s’élevait à 15,456 millions d’UC a été financé conjointement par le FAD, le FIDA et le Gouvernement burundais et les bénéficiaires y compris dans les proportions respectives de 41,77%, 43,35% et 14,88%. Le prêt FIDA d’un montant de 6,70 millions d’UC décaissé seulement à hauteur de 40,63% a été annulé avant la fin du projet. Cette situation aurait fortement handicapé la réalisation du volet crédit du projet qui a contraint le FAD à redimensionner le projet sur la base du prêt FAD. La contribution des bénéficiaires représente les coûts de leur participation aux travaux de conservation et protection des sols, de la mise en valeur agropastorale et du financement des activités féminines génératrices de revenus et des micros projets grâce au volet crédit du projet. Le montant du prêt FAD qui s’élève à 6,456 millions d’UC a été décaissé à hauteur de 91,79%). La contrepartie du gouvernement a été mobilisée à hauteur de 3,3 milliards de FBU équivalent à environ 1,60 millions d’UC soit 69,56% des prévisions de l’évaluation. Le RAP n’a pas suffisamment analysé la gestion financière du projet et la documentation y est restée incomplète. Le RAP n’a pas non plus fourni d’informations sur les coûts des activités du projet à son achèvement pour faire notifier leur grande variation par rapport à leur estimation à l’évaluation. En termes de respect du calendrier, le projet a été exécuté sur plus de 18 ans avec un décalage important de plus de 13 ans soit 156 mois de plus sur son calendrier initial d’exécution à cause des troubles sociopolitiques (guerre civile), des suspensions répétitives pour arriérés de remboursement vis-à-vis du FAD et les difficultés liées au dispositif institutionnel de mise en œuvre du projet (changement de plus de 7 Directeurs du projet) et sa faible surveillance de la réalisation par l’Emprunteur et la Banque. La performance d’exécution financière est jugée peu satisfaisante et notée 2 sur 4, pendant que la performance du projet en matière de respect de calendrier d’exécution jugée très peu satisfaisante dans le RAP car supérieur à 156 mois, est confirmée très peu satisfaisante par la revue et notée 1 sur 4. c. Dispositifs de mise en œuvre, Conditions et Accords conclus, et Assistance technique relative. Le RAP a suffisamment analysé les dispositifs de mise en œuvre, les conditions du prêt et les accords conclus dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet. Les responsabilités sur l’exécution du projet bien que contenues dans les accords de prêts FAD et FIDA et les documents de projet par des conventions et/ou, protocoles d’exécution n’avaient pas été entièrement respectées à cause de l’instabilité sociopolitique du pays et des suspensions répétitives des décaissements pour arriérés de remboursement des prêts vis-à-vis du FAD et l’annulation du reliquat important du prêt FIDA. La Direction du projet a connu beaucoup de changements (7 directeurs), ce qui a eu des effets négatifs sur les délais d’exécution du projet. Ces problèmes avaient fortement perturbé l’exécution du projet. En plus, l’organe d’exécution du PDAPB était l’Unité d’exécution du Projet (UEP) créée au sein de la Direction provinciale de l’agriculture et de l’élevage (DPAE) et rattachée au Cabinet du Ministère de l’agriculture et de l’élevage (MAE). L’utilisation de la DPAE comme organe d’exécution était en conformité avec les principes de la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’Aide visant à renforcer les capacités nationales en matière d’exécution des projets et devrait être un point fort du projet en termes de renforcement des capacités des structures et de compétences

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9nationales. Le Directeur du projet était assisté dans la gestion quotidienne du projet par un Comité de direction composé des chefs de services en charge des principales composantes du projet et des responsables des cellules de formation/vulgarisation et du suivi-évaluation. L’UEP comptait en 2001, 236 agents dont 103 pris en charge par le projet, 112 payés sur le budget extraordinaire d’investissement du Burundi et 21 relevant de la fonction publique (budget ordinaire). Suite à la compression du personnel, consécutive à la suspension des décaissements, l’effectif des agents a été fortement réduit par rapport au nombre prévu dans le rapport de reformulation. Par conséquent, la gestion du projet a donc connu beaucoup de difficultés en raison du manque de personnel technique qualifié, notamment pour la production vivrière, l’agroforesterie, l’animation féminine et les infrastructures (génie rural). L’assistance technique de l’expert en suivi-évaluation ainsi que celle de la FAO relative au repeuplement du cheptel à travers la chaîne de solidarité communautaire n’a été mobilisée qu’en 2006 soit à moins de 2 ans de la clôture du projet. Les règles et les procédures de la Banque en matière de passation de marchés ont été utilisées par le Gouvernement burundais et l’UEP pour le prêt FAD et celles du FIDA pour les acquisitions sur prêt FIDA. Les performances des interventions de la FAO, de l’ISABU et consultants individuels (suivi-évaluation, gestion financière et comptable) étaient globalement satisfaisantes mais avec beaucoup de retard sur le calendrier prévisionnel d’exécution du projet. Par contre, la performance de l’entreprise NDEREGO recrutée pour les travaux de réhabilitation des pistes était peu satisfaisante car travaux inachevés à la clôture du projet et des poursuites judicaires étaient engagées contre l’entreprise pour pratiques frauduleuses. La faible performance du volet crédit était due au retrait du FIDA du financement du projet à cause des suspensions répétitives des décaissements pour arriérés vis-à-vis du prêt FAD. Le dispositif de suivi-évaluation préconisé pour la mise en œuvre du projet n’avait correctement fonctionné au démarrage du projet. Le rapport d’audit des comptes des exercices 1999 à 2002 a été soumis ensemble en novembre 2004. Cette situation était contraire aux conditions générales des accords de prêt prévoyant la soumission annuelle des rapports d’audit dans les six (6) mois suivant la clôture de l’exercice. Les activités du projet avaient été reformulées à deux (2) reprises. La performance de l’UEP était peu satisfaisante. De manière générale, le dispositif institutionnel préconisé pour la gestion du PDAPB n’avait donc pas fonctionné. Par conséquent, les objectifs du projet n’ont pas été réalisables au regard du calendrier prévisionnel cause des raisons susvisées. La Banque avait laissé le projet d’une durée de 5 ans s’étaler sur 18 ans avec des conséquences négatives en termes de frais financiers et de faible performance du pays pouvant baisser le niveau de l’allocation des ressources du FAD. L’état de guerre civile et l’instabilité sociopolitique du pays survenus au Burundi depuis 1993 étaient des cas de force majeure justifiant l’annulation du prêt, notamment après l’annulation du prêt FIDA. Bien que la mise à disposition de l’assistance de la FAO était satisfaisante, le dispositif de mise en œuvre, les conditions et accords conclus jugés peu satisfaisants dans le RAP ont été analysés et confirmés très peu satisfaisants par la revue et notés respectivement 1 sur 4. d. Conception du Suivi-évaluation, Mise en œuvre et utilisation (Appréciation de l’évaluateur): (Evaluation des dépenses prévues et réelles sur la conception, la mise en œuvre et l’utilisation du système de S&E): Au niveau conceptuel, les activités de suivi-évaluation interne et externe à réaliser de façon régulière était prévue pour le PDAPB : (i) un système de suivi interne permanent assuré par la Cellule de suivi-évaluation (CSE) de l’Unité d’exécution du Projet (UEP) créée au sein de la Direction provinciale de l’agriculture et de l’élevage (DPAE) et rattachée au Cabinet du Ministère de l’agriculture et de l’élevage (MAE) ; et (ii) le suivi externe par les services de L’Unité nationale spécialisée de suivi-évaluation des projets du MAE. Aucun suivi environnemental du projet n’était prévu à l’évaluation. Les activités de suivi-évaluation portaient sur la collecte et le traitement des informations sur le projet et le suivi des réalisations physiques, des impacts et effets du projet, la réalisation des études et enquêtes spécifiques en rapport avec la satisfaction des objectifs du projet et des aspirations des bénéficiaires. Un Comité technique national de coordination (CTC) de l’exécution du projet présidé par le représentant du MAE (Directeur Général de la Vulgarisation) et comprenant le Gouverneur de la province comme vice-président et des représentants de l’ISABU, des Ministères de la famille et de la femme, du Développement Rural, et des Affaires Sociales et des administrateurs municipaux concernés était également prévu pour le pilotage du projet et les ajustements nécessaires aux activités du projet pour l’atteinte de ses objectifs. La revue à mi-parcours du projet ainsi que son évaluation finale à sa fin n’avaient été envisagées à l’évaluation. Le système de S & E tel que préconisé à l’évaluation du projet était difficilement opérationnel car les ressources et les équipements dédiés à cette activité n’étaient pas spécifiés dans le rapport d’évaluation. Quelques données générales de référence étaient contenues dans le rapport d’évaluation. Elles étaient insuffisantes pour une appréciation adéquate de toutes les réalisations physiques, des effets et impacts du projet avec des phases intermédiaires. Dans l’ensemble, la conception du suivi-évaluation est jugée très peu satisfaisante par la revue et notée 1 sur 4. En termes de mise en œuvre du suivi-évaluation, le projet disposait d’une Unité de suivi-évaluation sein de l’UEP. Un Comité technique national de coordination (CTC) ou Comité de suivi de l’exécution du projet présidé par le

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10représentant du MAE (Directeur Général de la Vulgarisation) s’était réuni de manière sporadique à cause de la situation de guerre civile du pays et la revue du projet à 2 reprises (1997 et 2005) était motivée par la volonté de la Banque et de l’Emprunteur de réajuster les activités du projet pour répondre aux besoins du pays post conflit de manière à contribuer à la réinsertion des jeunes chômeurs et des militaires démobilisés et favoriser ainsi la réconciliation nationale. Deux enquêtes socioéconomiques sur les effets et impacts du projet ont réalisées respectivement en mai 1998 et décembre 2000. Cependant, les rapports y afférents n’ont pas été finalisés et diffusés en raison du manque de ressources humaines qualifiées pour mener à bien cette tâche et un consultant, spécialiste en suivi-évaluation a été recruté pour six (6) mois en 2006 pour aider à l’évaluation exhaustive de l’impact du projet avec la production des documents ci-après : module de formation en S&E, manuel de S&E, situation de référence des exploitations, la production des rapports d’activités . Le RAP a confirmé que le dispositif de S&E n’était fonctionnel et les ressources dédiées à cette activité n’étaient pas spécifiées dans le rapport d’évaluation du projet. Au vu de ce qui précède, la mise en œuvre du système de suivi-évaluation est dans l’ensemble jugée très peu satisfaisante par la revue et notée 1 sur 4. Quant à l’utilisation du suivi-évaluation, les rapports d’avancement et techniques et d’activités ont été régulièrement produits avec les données de suivi physique et financier collectés par l’UEP et soumis à la Banque et à l’Emprunteur. Le système de S&E préconisé pour le projet était peu approprié et n’avait pas fonctionné par manque de capacités techniques de l’Unité de suivi-évaluation pour analyser et traiter les données collectées sur le terrain. Mais le projet avait fait appel à une assistance technique de coutre durée pour la réalisation de certaines enquêtes socioéconomiques pour le compte du projet. Les données collectées sur le projet étaient incluses dans les rapports annuels ou périodiques d’avancement soumis à l’examen du Comité technique national de coordination (CTC) ou Comité de suivi du projet. Le système de suivi-évaluation du projet étant inexistant ne pouvait donc être utilisé comme un outil de prise de décision pour son exécution. Les mesures prises par la Banque et l’Emprunteur pour s’assurer d’un système de S&E fonctionnel s’étaient avérées peu satisfaisantes. L’utilisation du système de suivi-évaluation est dans son ensemble jugée peu satisfaisante par la revue et notée 2 sur 4. Les différentes recommandations formulées par les missions de la Banque n’avaient été entièrement mises en œuvre par l’Emprunteur et la CEP dans les délais requis. La Banque et l’Emprunteur auraient pu convenir de l’annulation du prêt pour ce projet au lieu de l’exécuter sur 18 ans contre les 5 ans prévus à l’évaluation. La Banque a effectué 12 missions de supervision technique et financière de terrain en plus de 18 ans de vie du projet. Ce nombre de missions jugé satisfaisant au regard de la prise en compte de la situation d’après guerre civile du pays. Cependant, le dosage des compétences pour les supervisions a été moyennement satisfaisant (absence de juriste/expert en contentieux et spécialiste du suivi&évaluation). Le projet a fait l’objet de neuf (9) missions d’audit externe des comptes du projet et d’un audit technique durant son exécution, mais la surveillance financière du projet par la Banque a été peu satisfaisante. Celle-ci avait laissé le projet d’une durée initiale de 5 ans s’étaler sur 18 ans avec des conséquences négatives sur la performance du pays pouvant conduire à la réduction du niveau de l’allocation des ressources du FAD. Les recommandations les plus critiques formulées par les missions de supervisions de la Banque n’avaient pas été suivies d’effet dans ce contexte d’instabilité politique récurrente et changements fréquents du directeur du projet. Le projet a également produit et soumis régulièrement ses rapports suivants : (i) les rapports d’activités trimestriels, (ii) les rapports d’activité annuels, et (iii) le rapport d’achèvement. La performance globale d’exécution du projet en matière de suivi-évaluation du projet jugée peu satisfaisante par le RAP (Annexes) a été examinée et confirmée très peu satisfaisante par la revue et notée 1 sur 4. La supervision globale du projet par l’Emprunteur et la Banque était jugée très peu satisfaisante et notée 1respectivement et sur 4. e. Autres questions (comme : protection, Fiduciaire): (Evaluer dans quelle mesure le RAP a traité l’observation des mesures de protection de l’environnement, les exigences fiduciaires, etc.) A son évaluation, le projet n’avait été classé en catégorie environnementale. De par sa nature le PDAPB était basé sur un processus durable de conservation des ressources en eau et en sols et la majorité de ses activités devaient avoir un impact positif sur l’environnement. En effet, le programme de lutte antiérosive avait permis le reboisement de près de 1.500 ha de terre en pente et l’installation de 1.500 km de haies vives et autres dispositif de fixation des sols pour la protection des 3.000 ha de terre en pente. L’amélioration des techniques de travail du sol (cultures en bandes alternées, lignes de semailles perpendiculaires à la pente) avait contribué à atténuer la dégradation des sols. En plus, les actions d’amélioration de la santé animale et la réhabilitation des pâturages avaient contribué à la diminution des maladies dans la région. L’aménagement des bas-fonds avait permis la réduction de la prolifération des moustiques grâce à l’élimination des eaux stagnantes. Le programme de recherche&développement avec l’ISABU avait permis de développer les actions de suivi de la fertilité des sols, des essais variétaux et de des tests de démonstration, les essais

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11pour l’insémination artificielle des vache et l’amélioration génétique du cheptel bovin, caprin, ovin et porcin et la volaille. au profit des producteurs de la zone du projet. En raison du contexte de post conflit du pays, les actions du projet avaient contribué positivement à la réinsertion des jeunes chômeurs et des militaires démobilisés de la région du Bututsi et à la réduction de l'exode rural des jeunes. La dimension genre avait été bien considérée dans la conception du projet et les femmes avaient particulièrement ciblées pour les activités génératrices de revenus et de microprojets (petit élevage, maraîchage, moulins, etc.) avec l’appui du volet crédit mis en place à cet effet. Les femmes représentaient environ 69,30% des membres de 597 associations groupant près 8.900 personnes dont 6.200 femmes. Elles étaient aussi les principales bénéficiaires des actions d’apiculture, de commerce, d’alphabétisation, d’hygiène du milieu et de prévention des maladies transmissibles, de formation spécifique et de crédit (Annexes). Depuis 2002, un nombre important de populations vulnérables a été installé dans la zone du projet à la suite du rapatriement et de la démobilisation entrepris par le Gouvernement. La réinsertion des jeunes diplômés et des militaires démobilisés et leur installation en milieu paysan avaient contribué à faciliter la diffusion des nouvelles technologies. Toutefois, la documentation était insuffisante dans le RAP pour valider certains résultats obtenus par le projet. La Banque et l’Emprunteur avaient respecté les mesures de sauvegarde au plan environnemental et respecté leurs engagements financiers. Le FIDA avait annulé une partie de son prêt et a financé en parallèle un projet similaire couvrant six (6) provinces y compris celle concernée par le présent projet. De manière globale son ensemble, la prise en compte dans le RAP des autres questions (environnement, fiduciaires et genre) est jugé satisfaisante aussi bien pour la Banque que pour l’Emprunteur avec la note 3 sur 4. La prise en compte des aspects fiduciaire par le FIDA, Co-financier du projet étai t jugée très peu satisfaisante et notée 1 sur 4.

4. Evaluation de la Performance (Appréciation de l’Evaluateur) a. Pertinence des objectifs du projet : Evaluation de la pertinence ex-ante et ex-post (y compris pendant la mise en œuvre) La pertinence du projet de développement agropastoral du Bututsi (PDAPB) dans la région du Bututsi se justifiait par le fait que les actions du PDAPB figuraient parmi les objectifs prioritaires de développement du pays qui privilégiaient les régions très peuplées et très pauvres et visaient à augmenter le revenu des petits agriculteurs et éleveur, à améliorer le statut de la femme, à améliorer la productivité du capital foncier, et enfin à désenclaver les zone de production de manière à améliorer les conditions de vie des populations rurales concernées. Le PDAPB visait donc l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire et le relèvement du niveau de vie des populations rurales de la région du Bututsi, connue comme l’une des régions très peuplée et très pauvre du pays grâce à la sécurisation des productions agricoles, animales et pastorales à travers l’amélioration et la conservation des la productivité des sols, l’introduction de variétés culturales, des animaux à haut potentiel génétique et des pratiques améliorées d’agriculture et d’élevage. Les actions prévues dans le cadre du projet répondaient à la demande des populations de la région du Bututsi, reconnue comme une des régions les plus pauvres du pays. Les objectifs du projet étaient donc cohérents et conformes à la Vision du gouvernement burundais de l’époque contenue exprimée dans le 5ème Plan de Développement Economique et Social (PDES) du pays (1988-1992) à savoir l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire et le relèvement du niveau de vie des populations les plus défavorisées. Le projet cadrait aussi bien avec les engagements du FAD dans ce pays pour la période 1988-1990 visant à supporter les efforts du Gouvernement burundais dans la réalisation des objectifs sectoriels du 5ème PDES du pays en matière de développement de l’agriculture, de l’élevage, de gestion et de protection de l’environnement. En plus, le PDAPB répondait aussi aux critères de choix des investissements retenus à l’époque dans le cadre du crédit d’ajustement structurel que le Burundi avait mis en place avec la concours de la banque mondiale et dont les grandes lignes concernaient entre autres l’augmentation de la production et la diversification des exportations. Les objectifs du PDAPB étaient et restent pertinents et conformes aux priorités actuelles de développement du Gouvernement burundais contenues dans le Cadre Stratégique de Croissance et de Lutte contre la Pauvreté (CSLP) et soutenues par les bailleurs de fonds dont la Banque en conformité avec sa stratégie d’intervention dans ce pays à savoir : (i) le développement de l’élevage, (ii) la conservation des eaux et des sols, (iii) la protection des ressources naturelles et de l’environnement, et (iii) la diversification des sources durables de revenus. Malgré la pertinence actuelle de ses objectifs, le projet s’était exécuté avec un très grand décalage de plus de 13 ans soit 156 mois sur leur calendrier prévisionnel d’exécution avec des conséquences énormes sur l’atteinte des objectifs de développement du projet suite au conteste d’après guerre civile du pays. Force a été de constater que la Banque avait laissé le projet d’une durée de 5 ans s’étaler sur 18 ans avec des conséquences négatives sur la performance du pays pouvant conduire à la réduction du niveau de l’allocation des ressources du FAD. L’état de guerre civile et l’instabilité sociopolitique récurrente du pays sont des cas de force majeure justifiant l’annulation du prêt, notamment après l’annulation du prêt FIDA. Par conséquent, la Banque aurait pu convenir avec l’Emprunteur de l’annulation du prêt

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12pour ce projet et nettoyer ainsi son portefeuille de prêts au Burundi. La durée de vie du projet de plus de 18 ans n’était ni réaliste et ni envisageable. Par conséquent, la réalisation des objectifs au regard du calendrier prévisionnel n’était pas évidente par rapport à la situation crée dans le pays et dans la zone du projet suite à la guerre civile et l’instabilité sociopolitique récurrente. En visant la consolidation de l’autosuffisance alimentaire, la réduction de la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie, la conservation de la fertilité des sols, la lutte contre la dégradation des sols et la protection de l’environnement, les objectifs du projet étaient conformes à la stratégie d’intervention de la Banque dans le secteur public pour la période 1999-2001, axée sur la réduction de la pauvreté, conformément aux orientations du FAD VIII et à la Vision de la Banque. Les objectifs du PDAPB étaient conformes aux stratégies d’intervention du groupe de la Banque au Burundi pour les périodes 1999-2001 et 2005-2007 visant le développement durable du pays et axées sur: (i) la lutte contre la pauvreté à travers des actions dans des domaines bien ciblés (maîtrise de la fécondité pour réduire la pression démographique qui affecte le niveau de revenu disponible par habitant, appui au secteur de l’agriculture y compris l’élevage pour améliorer l’état nutritionnel de la population et accroître les revenus ruraux, développement d’activités à haute intensité de main d’œuvre pour créer l’emploi) ; (ii) le renforcement des capacités institutionnelles du pays ; (iii) l’amélioration des conditions de vie des populations rurales ; et (iv) le renforcement de la gouvernance économique en vue de favoriser le processus de paix. Ces objectifs restent en cohérence avec le Document de stratégie pays (DSP) 2008-2011 de la Banque pour le Burundi visant à appuyer les efforts du gouvernement dans la mise en œuvre du Cadre Stratégique de Croissance et de Lutte contre la Pauvreté (CSLP) axé sur deux (2) piliers : (i) soutien à la stimulation de la croissance grâce à l’amélioration de la gouvernance économique et renforcement des principales institutions du secteur public ; et enfin, (ii), l’appui aux réformes économiques engagées par le Gouvernement pour accroître les possibilités d’emplois à travers le développement des infrastructures et des interventions ciblées dans le secteur agricole. La pertinence des objectifs du PDAPB est jugé très satisfaisante par le RAP avec la note de 4 sur 4. Cette appréciation a été confirmée très satisfaisante par la revue. b. Efficacité dans la production des extrants: Au regard du calendrier prévisionnel d’exécution du projet, la production des extrants dans un délai de plus de 18 ans contre 5 ans prévu peut être considérée comme globalement très peu ou peu satisfaisante. Les extrants obtenus par composante sont détaillés en Annexe. Mais les problèmes d’instabilité sociopolitique récurrentes du pays avaient fortement handicapé l’exécution du projet et la production des extrants pour les principales composantes du projet dans les délais : (i) Développement des cultures vivrières ; (ii) Développement de l’élevage ; (iii) Agroforesterie et Protection du patrimoine foncier ; (iv) Activités féminines génératrices de revenus ; (v) Infrastructures et pistes rurales ; et (vi) Renforcement des capacités et Gestion du projet. Le projet avait été bloqué de 1994 à 2004 et reformulé selon les nouvelles priorités du gouvernement. Les composantes (i) « Développement des cultures vivrière » et (ii) « Développement de l’élevage » ont été exécutées partiellement et jugées moyennement satisfaisantes dans la production des extrants. Les composantes (iii) « Agroforesterie et protection du patrimoine foncier » et (iv) « Activités féminines génératrices de revenus » B « Appui au développement durable de l’économie rurale » ont été réalisées de façon satisfaisante. Les composantes (v) « Infrastructures et pistes rurales et (vi) renforcement des capacités et gestion du projet ont été exécutées de manière très partielle et jugées très peu satisfaisantes en matière de production d’extrants. La Banque avait respecté ses engagements financiers et le prêt décaissé à hauteur de 91,79%. Mais les fonds de la contrepartie engagements ont été payés seulement à hauteur de 69,56% des prévisions en UC. Le prêt FIDA n’a été utilisé qu’à hauteur de 40,63% et le reliquat dudit prêt a été annulé. Une partie importante de la ligne de crédit au profit des opérateurs privés et des producteurs notamment la femme prévue sur financement FIDA a été annulée. Les ressources financières, logistiques et humaines n’avaient été mises à la disposition du projet dans les délais acceptables. Bien que ces insuffisances dans la mise en œuvre du projet dans un conteste de post conflit soient constatées et confirmées par les missions de supervision et de dialogue, la Banque et l’Emprunteur n’ont pas pris des mesures conservatoires nécessaires pour annuler le prêt. Au regard du retard de plus de 216 mois pris dans l’exécution du projet dont certaines activités étaient restées inachevées à la clôture du projet, et en pondérant les notes par rapport aux coûts par composante, la performance en matière de production des extrants du projet jugée peu satisfaisante par le RAP était parfaitement justifiée au regard d’une situation post conflit. Celle-ci a été revue et confirmée peu satisfaisante par la revue et notée 2 sur 4. c. Efficacité dans la réalisation des résultats et des impacts: Le projet avait accompli quelques résultats satisfaisants seulement depuis la période 2005-2007 après plus de 18 ans d’exécution du projet. Les activités de production et de multiplication des semences se sont déroulées avec l’appui de

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13l’ISABU et avec la participation des privés et des associations paysannes. Le repeuplement du cheptel, avec l’amélioration génétique de la race locale, et la mis en place des chaînes de solidarité communautaire avaient connu un succès réel auprès des éleveurs. Les études et enquêtes socioéconomiques et mercuriale spécifiques réalisées sur les effets et impacts du projet n’avaient finalisées et validées. Dans ce conteste, la plupart des effets et impacts socio-économiques attendus du projet ont été occultés par le RAP en l’absence d’un système de suivi-évaluation opérationnel. Les rendements obtenus décrites dans le RAP se rapportent plutôt aux extrants au lieu des effets du projet. En plus, l’appréciation du RAP sur les résultats, les effets et impacts du projet ne s’appuie que sur des hypothèses et affirmations qui sont difficiles à valider fautes d’éléments de preuves. Les indicateurs mesurables avec des échéances de réalisation précises sur les effets indirects du projet (réduction de la pauvreté, sécurité alimentaire renforcée, accroissement des revenus et conditions de vie améliorées) sont établis de manière disparate dans le RAP. Les éléments de preuve sur la documentation concernant les indicateurs des effets et impacts du projet étaient insuffisants en l’absence d’un système de suivi-évaluation fonctionnel. Cependant, au plan environnemental, le projet à travers ses activités de conservation des ressources en eau et en sols avait déjà enregistré des effets et impacts positifs sur l’environnement (fixation des sols et atténuation de leur dégradation, fertilité améliorée et productivité accrue des sols). Le PDAPB s’était exécuté avec un retard de plus de 156 mois sur son calendrier prévisionnel en raison de l’instabilité sociopolitique et l’état de guerre civile récurrente du pays, des difficultés liées au dispositif institutionnel préconisé pour la mise en œuvre du projet caractérisé par une instabilité constant du personnel d’encadrement, et de la faible performance des entreprises locales dans la réalisation des travaux de réhabilitation des pistes rurales encore inachevées à la clôture du prêt. Mais le RAP n’a pas discuté de façon précise les conséquences de cette situation. En conclusion, la performance du projet en matière d’efficacité dans la réalisation des résultats et des impacts du projet jugée très peu satisfaisante dans le RAP et a été confirmée très peu satisfaisante par la revue et notée 1 sur 4. d. Efficience dans l'obtention des extrants et des effets: Les activités prévues dans le cadre de ce projet n’ont pas été entièrement réalisées mais le prêt y afférent décaissé à hauteur de 91,79%), la contribution de l’Emprunteur payée seulement à hauteur de 69,56% et le prêt FIDA décaissé à peine de 40,63% et le reliquat annulé. La contribution du gouvernement a servi surtout au paiement des salaires du personnel du projet. Les avantages attendus du projet au niveau de l’économie nationale étaient multiples et ne se sont pas réalisés: (i) accroissement de la production vivrière, (ii) aménagement des pâturages, (iii) stabilisation du cheptel bovin et intensification de l’élevage caprin, (iv) développement des échanges commerciaux, (v) désenclavement des zones de production, et (vi) amélioration de la qualité de vie des paysans. Les objectifs de développement du projet n’ont pas été atteints de façon satisfaisante et l’utilisation des ressources du prêt peu encourageante au regard du décalage de plus 13 ans sur le calendrier prévisionnel d’exécution. Dans ce contexte, la variation des coûts à l’achèvement ne devait être qu’importante. Cette situation n’a pas l’objet d’analyse critique par le RAP. Le taux de rentabilité économique (TRE) globale du projet à l’achèvement, calculé sur une période de 15 ans après la fin du projet, a été estimé à 6% contre 17,7% prévu à l’évaluation. Ce taux est considéré comme très peu satisfaisant. La collecte et l’analyse des données sur les résultats, les effets et les impacts du projet ont été moins rigoureuses à cause d’un système de suivi-évaluation très peu efficace mis en place. La documentation des éléments de preuve des réalisations et des résultats obtenus par le projet était insuffisante (instabilité du personnel d’encadrement du projet avec changement de 7 Directeurs du projet, instabilité sociopolitique et état de guerre civile du pays depuis 1993). Le projet a été exécuté avec un retard de plus de 13 ans soit 156 mois sur son calendrier prévisionnel de 5 ans en raison de situation de guerre civile et d’instabilité sociopolitique récurrente et dispositif institutionnel inefficace). Dans l’ensemble l’efficience dans l’obtention des extrants et des effets qui est jugée peu satisfaisante dans le RAP a été confirmée très peu satisfaisante par la revue et notée 1 sur 4. e. Résultats de développement du projet : L’atteinte des résultats de développement est à ce stade de la revue jugée très peu satisfaisante selon la définition opérationnelle du RAP (Pertinence, Efficacité, Délais) et conformément aux directives d’OPEV (Pertinence, Efficacité, Efficience). En plus, il a été constaté que le RAP a évalué les extrants et les résultats de développement en tenant compte du retard de 13 ans soit 156 mois sur le calendrier prévisionnel d’exécution du projet. Un tel retard d’exécution du projet dans un contexte post conflit remettait en cause l’atteinte de ses objectifs de développement. Les autres résultats du projet en termes de réduction de la pauvreté, d’amélioration de la sécurité alimentaire et des conditions de vie des populations locales dans la région du Bututsi n’ont pas été suffisamment documentés avec les éléments de preuve suffisante dans le RAP. Au vue de ce qui précède, la performance des résultats de développement du projet (macroéconomique et sectoriel) est jugé très peu satisfaisante et notée 1 sur 4.

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14 f. Risques pesant sur la viabilité des résultats obtenus par le projet Le RAP a identifié les principaux facteurs pouvant compromettre la viabilité des résultats du projet et les a jugé modérément élevés et probables : (i) la poursuite de l’instabilité sociopolitique du pays et le spectre de la guerre civile ; (ii) la surexploitation des terres et la dégradation du capital foncier à cause de la forte pression démographique sur les ressources naturelles ; (iii) le retour à des conflits sociaux dans la zone faute de projets/programmes de développement susceptibles de mobiliser jeunes chômeurs et les militaires démobilisés ; et (iv) l’interruption de la productions des semences améliorées et de la formation et de l’encadrement des agriculteurs et de leurs associations professionnelles. Par conséquent, le Gouvernement devrait donc prendre toutes les dispositions nécessaires pour consolider les actions et les acquis du PDAPB de peur de perdre sa crédibilité dans la région. Les risques pesant sur la viabilité des résultats obtenus par le projet étaient jugés modérément élevés par la revue et notés 3 sur 4. g. Résultats/impacts additionnels (positifs et négatifs, pas pris en compte dans le cadre logique): Le RAP a bien noté que les réalisations additionnelles non prévues dans le cadre logique étaient relatives aux incidences sociales du projet dont les actions avaient permis de rapprocher les communautés et contribuer à l’insertion professionnelle des jeunes diplômés et des militaires démobilisés afin de consolider le processus de paix dans le pays. Les jeunes diplômés et les militaires démobilisés ont été intégrés parmi les bénéficiaires des activités génératrices de revenus (AGR) à côté des jeunes paysans dans le cadre de la promotion des initiatives du secteur privé à travers la mobilisation des ressources additionnelles dans la zone du projet. La plantation des légumineuses arbustives et des arbres dans le cadre de l’expérience des bosquets avait contribué à améliorer la quantité de biomasse pour l’élevage. Les femmes représentent environ 70% des membres des 392 groupements/associations de producteurs maraîchers composées de près de 6.930 personnes dont environ 4.850 femmes. Environ 1.500 femmes avaient bénéficié du programme de formation en matière de techniques d’élevage, d’amélioration génétique, et de conduites de cultures. Le programme de lutte antiérosive avait permis le reboisement de 2.500 ha de terres menacées par l’érosion et l’installation des 1.500 km de haies vives et autres dispositifs de fixation de sols pour la protection d’environ 3.000 ha de terres en pente. L’aménagement des bas-fonds a permis, grâce à l’élimination des eaux stagnantes, la réduction de la prolifération des moustiques, l’intensification agricole et la création de sources de revenus additionnels pour les ménages ruraux. Les actions du projet répondaient aux besoins de la zone de promouvoir la conservation des ressources en eaux et sols, la protection de l’environnement et la lutte contre l’érosion hydrique et la dégradation des sols. En plus, le système de crédit en nature dite « Chaîne de solidarité communautaire (CSC) » a été la base du succès du programme de repeuplement du cheptel avec l’appui de la FAO. Mais la documentation des éléments de preuve était insuffisante dans le RAP pour valider certains résultats, effets et impacts obtenus par le projet. La notation de la performance de réalisation des objectifs en matière d’impacts additionnels non pris dans le cadre logique du projet jugée satisfaisante par le RAP est confirmée satisfaisante par la revue avec la note 3 sur 4. h. Performance de l'Emprunteur:

Au niveau de la conception et de l’état de préparation à la mise en œuvre, les responsabilités sur la mise en œuvre du projet étaient clairement définies dans l’accord de prêt et le rapport d’évaluation du PDAPB. Le projet s’était exécuté de manière peu satisfaisante dans le respect des Conditions et des Accords conclus. L’exécution du projet a été perturbé à plusieurs reprises par les faits suivants : (i) l’instabilité sociopolitique et l’état de guerre civile survenus au Burundi depuis 1993 ; (ii) l’instabilité du personnel d’encadrement du projet marqué par 7 changements de Directeur de projet ; et (iii) nombreuses suspensions des décaissements par le FAD et le FIDA pour cause d’arriérés de remboursements des prêts vis-à-vis des ces deux (2) institutions. En plus, la performance de l’UEP était jugée peu satisfaisante et l’Emprunteur n’avait pas pris à temps les mesures nécessaires pour réduire les délais d’exécution du projet qui se sont étalés sur 18 ans contre 5 ans prévus à l’évaluation. La performance de l’Emprunteur s’était révélée peu satisfaisante dans la supervision des travaux de réhabilitation des pistes rurales par l’entreprise de l’entreprise NDEREGO. L’Emprunteur n’avait respecté en volume ses engagements financiers au titre des fonds de contrepartie conformément au calendrier d’exécution du projet. Les fonds de contrepartie mobilisée pour la période 2001 à 2004 avaient servi uniquement au paiement des arriérés de salaires au personnel du projet. Les accords de prêt n’avaient été respectés en matière de soumission annuelle des rapports d’audit des comptes du projet pour les exercices 1999 à 2002. Les principales recommandations et décisions pertinentes des missions de supervision/revue et de dialogue de la Banque n’avaient pas été toutes mises en œuvre par l’Emprunteur et de manière satisfaisante. Le système de suivi-évaluation mis en place par le projet n’avait pas bien fonctionné et s’était contenté majoritairement des réalisations physiques et financières du projet. Les prises de décisions avaient plutôt résulté des concertations

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15périodiques internes au sein de l’UEP à travers son comité de direction et du u Comité de coordination Comité de suivi du projet dont les performances étaient jugées peu satisfaisantes. Les détails des performances de l’Emprunteur sont indiqués en Annexe. Dans l’ensemble la performance de l’Emprunteur jugée peu satisfaisante par le RAP est confirmée très peu satisfaisante par la revue et notée 1 sur 4. i. Performance de la Banque (préparation/évaluation, en partie s’assurer de la QAE: qualité de la supervision):

Le PDAPB avait été identifié par le FIDA et préparé par le Centre d’investissement de la FAO et évalué par la Banque et le FIDA pour soutenir les efforts du gouvernement à lutter contre la pauvreté grâce à l’augmentation des productions agricoles vivrières et animales (lait et viande). Les rapports d’identification, de faisabilité et des études socioéconomiques du projet étaient disponibles à l’évaluation du projet en juin 1988. La qualité du projet à l’entrée était donc satisfaisante au regard des critères de la Banque en la matière à cette époque car les objectifs sectoriels et spécifiques du projet étaient clairement définis et certains indicateurs de suivi contenus dans le rapport d’évaluation. En termes de mise en œuvre, l’exécution du projet a été fortement handicapé par : (i) l’instabilité sociopolitique et l’état de guerre civile survenus au Burundi depuis 1993 non anticipée par la Banque lors de l’évaluation ; (ii) l’instabilité du personnel d’encadrement du projet marqué par 7 changements de Directeur de projet ; et (iii) suspensions répétitives des décaissements au profit du projet pour cause d’arriérés de remboursements des échéances de prêts vis-à-vis du FAD par le pays non envisagée par la Banque à l’évaluation. Cette situation de force majeure aurait normalement conduit à l’annulation du prêt dès 1993 en attendant la normalisation des conditions sécuritaires dans le pays. Mais la Banque avait laissé le projet d’une durée de 5 ans s’étaler sur 18 ans avec des conséquences négatives en termes de frais financiers et de faible performance du pays pouvant baisser le niveau de l’allocation des ressources du FAD. Malgré cette situation, le projet avait été régulièrement supervisé par la Banque mais le dosage des compétences pour les supervisions jugé peu satisfaisant (absence de juriste/expert en contentieux, expert en crédit et expert en suivi-évaluation). Environ 12 missions de supervision de terrain effectuées par la Banque avec des recommandations pertinentes qui n’ont pas été toutes mises en œuvre par l’Emprunteur. La Banque a bien veillé au suivi environnemental, au paiement des fonds de roulement et à leur justification en conformité avec les conditions et accords de prêt. Cependant, la surveillance de la gestion financière du projet par la Banque a été jugé peu satisfaisante bien que la Banque ait respecté l’ensemble des accords conclus dans le cadre du projet. Le décalage de plus 13 ans soit plus 156 mois sur le calendrier prévisionnel d’exécution du projet a lourdement handicapé l’atteinte des objectifs de développement du projet dans les délais. Les RAP de l’Emprunteur et de la Banque n’ont pas été fournis à temps. Par conséquent, la performance de la Banque jugée peu satisfaisante par le RAP a été confirmée peu satisfaisante par la revue et notée 2 sur 4. g. Evaluation globale:

Les résultats physiques obtenus par le projet et documentés dans le RAP et ne permettent pas de confirmer que les suggestions et hypothèses de l’évaluation du projet étaient réalistes (Annexes du RAP) au regard de la durée d’exécution du projet étalée sur 18 ans contre 5 ans prévus à l’évaluation. Cependant, des résultats positifs ont été acquis par le projet dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage au niveau de la région du Bututsi. Les principaux facteurs ayant affecté positivement le projet sont : (i) l’adoption d’une approche participative avec les parties prenantes comme stratégie d’intervention ; (ii) la promotion des actions de conservation des eaux et des sols et de protection de l’environnements et de lutte contre l’érosion, et la restauration de la fertilité des sols ; (iii) l’encadrement, l’organisation, la vulgarisation et la formation des agriculteurs et agro-éleveur sur les techniques adaptées et innovantes de production ; (iv) la promotion des activités de production et de multiplication des semences avec l’appui de l’ISABU et la participation des privés et des associations paysannes ; (v) le repeuplement du cheptel combiné avec l’amélioration génétique de la race locale, et la mise en place des chaînes de solidarité communautaires ; et (vi) la promotion des activités génératrices de revenus ou autres en faveur des femmes qui jouent un rôle productif socio-économique prépondérant dans les deux secteurs. Les points ayant affecté négativement le projet sont : (i) l’instabilité sociopolitique récurrente et l’état de guerre civile du pays depuis 1993 ; (ii) l’insécurité des personnes et des biens dans le contexte permanent de guerre civile du pays ; (iii) l’instabilité du personnel d’encadrement du projet ; et (iv) l’absence d’un dispositif efficace de suivi-évaluation pour apprécier les résultats, effets et impacts du projet. Force a été de constater que ni la Banque ni l’Emprunteur n’avaient pris des mesures conservatoires nécessaires pour annuler le prêt FAD. La durée de vie du projet de plus de 18 ans n’était ni réaliste et ni envisageable à son évaluation. La performance globale de réalisation du projet jugée peu satisfaisante par le RAP est confirmée peu satisfaisante par la revue et notée 2 sur 4. En conclusion, le RAP établi sur l’ancien modèle a évalué objectivement les réalisations techniques du projet sans tenir compte du délai de plus de 18 ans nécessaire à l’exécution dudit projet.

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16 5. Principaux enseignements et recommandations (Appréciation de l’évaluateur) Enseignements tirés: Les principaux enseignements formulés par le RAP et complétés par la revue sont ci-dessous indiqués :

1. La conception du projet repose sur la pertinence des objectifs au regard de l’insécurité alimentaire dans la région de Bututsi et de ses potentialités agro-pastorales et la forte attente des populations locales bénéficiaires générée par la mise en œuvre du projet ;

2. La multiplicité des composantes et des activités pose beaucoup de problèmes de coordination lors de l’exécution des projets ;

3. La conception du projet n’avait pas suffisamment anticipé les problèmes d’instabilité sociopolitique et l’état de guerre civile au Burundi depuis 1993 ;

4. L’approche participative adoptés lors de la reformulation du projet avait contribué au renforcement du tissu associatif au niveau des communes et la création de chaînes de solidarité communautaires au renforcement de la cohésion sociale ;

5. L’importance de recruter l’assistance technique dès le début du projet avec un personnel expérimenté pour l’exécution des activités du projet, la formation des cadres et le transfert de compétences et des technologies là où la capacité institutionnelle est faible ;

6. La régularité des missions d’appui et de supervision du gouvernement et de la Banque devrait permettre la résolution rapide des problèmes apparus au cours de l’exécution du projet ;

7. La lutte antiérosive renforcée grâce à la mise en place de pépinières agro-forestières et l’implication du secteur privé dans la multiplication et la vente des plants ;

8. La conception du projet devrait privilégier les cofinancements des projets sur la base des composantes afin d’éviter les problèmes d’exécution au cas du retrait éventuel d’un bailleur de fonds ;

9. Les critères de sélection des entreprises (chiffres d’affaires et capacités techniques) doivent être clairement définis et respectés par les parties contractantes ; et l’Emprunteur doit veiller à la gestion rigoureuse des contrats et conventions signés avec les entreprises et les prestataires de services des projets ;

10. La mise en place d’un dispositif de suivi-évaluation dès le démarrage des projets avec les ressources financières nécessaires et une équipe appropriée (spécialistes de S&E et analyste de données) sont indispensables pour assurer un pilotage adéquat et une évaluation objective de la performance des intervenants ; et

11. La tenue de la revue à mi-parcours dans les délais pour permettre à la Banque et l’Emprunteur de procéder à la restructuration et/ou redimensionnement ou l’annulation du projet dès que nécessaire.

b. Recommandations: Au vu des résultats obtenus et des enseignements observés, toutes les recommandations formulées dans RAP en direction de la Banque et de l’Emprunteur sont pertinentes et restent valides. Les autres recommandations jugées importantes sont les suivantes : Pour l’Emprunteur

(i) Le gouvernement devrait prendre les dispositions budgétaires nécessaires pour achever les travaux de réhabilitation des pistes rurales et permettre le désenclavement de la région du Bututsi ;

(ii) Réorganiser et redynamiser la filière semencière en associant les privés et les groupements/associations des agriculteurs ;

(iii) Renforcer les capacités de la Direction Provinciale de l’Agriculture et de l’Elevage pour lui permettre de continuer à jouer son rôle d’encadrement et de formation des agriculteurs ;

(iv) Poursuivre la collaboration avec la FAO et l’ISABU pour consolider le programme de repeuplement du cheptel et le suivi zootechnique des animaux dans la zone du projet ;

(v) Responsabiliser les coordinateurs et/ou directeurs des projets et les cadres des CEP par le Ministère de tutelle sur la base d’un contrat de performance ;

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17(vi) s’assurer de l’établissement de la situation de référence claire dans les zones retenues pour ce genre

de projet conformément à la démarche participative prônée par la nouvelle génération des projets de participative des ressources naturelles ;

(vii) mettre en place un dispositif de suivi-évaluation fonctionnel avec un certain nombre d’indicateurs bien ciblés pour apprécier les résultats, les effets et les impacts du projet dans le cadre logique rétrospectif dès le démarrage du projet ; et

(viii) accélérer la satisfaction des conditions de prêt dans les délais convenus à l’évaluation du projet et s’assurer de leur respect au cours de l’exécution du projet ;

Pour la Banque

(i) Dans l’avenir, appliquer les règles de procédures en matière d’annulation de prêt pour les projets à problèmes avec un retard important dans son calendrier d’exécution ;

(ii) Poursuivre son appui au secteur rural et soutenir les efforts du gouvernement conformément aux orientations du Cadre Stratégique de Croissance et de Lutte contre la Pauvreté (CSLP) et soutenues par les bailleurs de fonds et en cohérence avec sa stratégie d’intervention dans ce pays ; et

(iii) Favoriser le financement parallèle eu lieu du financement conjoint pour éviter les blocages des activités en cas d’arrêt des décaissements d’un des bailleurs ;

(iv) Renforcer le principe de sélectivité rigoureuse des activités à réaliser à travers la réduction des composantes des projets dans le cadre des interventions de la Banque dans le secteur agricole et rural afin d’en assurer la qualité à l’entrée des projets ;

(v) Encourager l’établissement de la situation de référence des projets futurs soit réalisée au démarrage du projet et permettre ainsi une meilleure analyse des résultats, des effets et impacts du projet à l’achèvement ;

(vi) s’assurer que le système de suivi-évaluation du projet préconisé pour être réalisé par une administration nationale puisse être fonctionnel et réponde aux préoccupations du projet dans les délais et normes de qualité requis ;

(vii) s’assurer le respect de la mixité des expertises dans le cadre de ses mission de supervision en fonction de la nature et de la complexité des projets ;

6. Commentaires sur la qualité du RAP et du respect des délais (ponctualité) La qualité du RAP a été jugée selon les critères suivants : (i) qualité et exhaustivité des évidences et des analyses du RAP ; (ii) objectivité ; (iii) cohérence interne des appréciations du RAP ; (iv) identification des facteurs clés internes et exogènes ; (v) adéquation du traitement des mesures de sauvegarde, des questions fiduciaires,(vi) solidité des procédures de génération et d’analyse des données en appui aux appréciations du RAP ; (vii) adéquation globale de l’accessibilité des éléments de preuves à partir des du RAP, incluant les annexes ; (viii) la clarté des enseignements ; (ix) degré de clarté et d’exhaustivité globale du RAP. Le RAP a été moyen sur l’ensemble des critères. En matière de clarté et d’exhaustivité globale du RAP, la solidité des la qualité des analyses des Annexes du RAP portant sur les résultats socio-économiques, la sensibilité financière et les effets et impacts du projet en matière de réduction de la pauvreté, de création d’emplois, d’accroissement de revenus et d’amélioration de la sécurité alimentaire et des conditions de vies des populations bénéficiaires est insuffisante car non basée sur les éléments de preuves fournis par le système de suivi-évaluation du projet. Dans l’ensemble, la qualité du RAP est jugée moyennement satisfaisante. En termes de conformité avec les directives, le RAP a été réalisé en octobre 2008 par une équipe de 3 consultants recrutés par la Banque avec retard important sur son calendrier initial de soumission.

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18RESUME DE L’EVALUATION

Critères RAP Revue de RAP Raison de désaccords/Commentaires Pertinence: 4 4 Très satisfaisante. Les objectifs du projet étaient et

restent pertinents et conformes aux priorités de développement de la région du Bututsi et du pays telles que définies dans le 5ème Plan de Développement Economique et Social (PDES) du pays (1988-1992) axées sur l’autosuffisance alimentaire, le relèvement du niveau de vie des populations les plus défavorisées et les orientations du Cadre Stratégique de Croissance et de Lutte contre la Pauvreté (CSLP) du Gouvernement pour cette région : (i) la lutte contre la pauvreté, (ii) le développement de l’élevage, (iii) la conservation des eaux et des sols, (iv) la protection des ressources naturelles et de l’environnement, et (v) la diversification des sources durables de revenus. Ces objectifs étaient conformes à la stratégie d’intervention de la Banque au Burundi pour la période 1999-2001, axée sur la réduction de la pauvreté, conformément aux orientations du FAD VIII et à la Vision de la Banque. Le PDAPB était et reste conforme aux stratégies d’intervention du groupe de la Banque au Burundi pour les périodes 1999-2001 et 2005-2007.

Efficacité dans la réalisation des extrants : 2 2 Peu satisfaisante. Les objectifs du projet réalisables au regard de la contribution du projet résultant des intrants et activités des principales composantes du projet : (i) Développement des cultures vivrières ; (ii) Développement de l’élevage ; (iii) Agroforesterie et Protection du patrimoine foncier ; (iv) Activités féminines génératrices de revenus ; (v) Infrastructures et pistes rurales ; et (vi) Renforcement des capacités et Gestion du projet. La production des extrants a été très peu satisfaisante de la principale composante A du projet et l’atteinte de ses objectifs de développement peu probable avec un décalage de près 66 mois sur son calendrier prévisionnel d’exécution.

Efficacité dans la réalisation des effets 2 1 Très peu satisfaisante. Le PDAPB s’était exécuté sur durée de plus de 18 an soit 216 mois contre 5 ans prévus soit un retard de plus de 13 ans ou 156 mois sur son calendrier prévisionnel en raison de l’instabilité sociopolitique récurrente et l’état de guerre civile ayant conduit à une instabilité quasi permanente du personnel d’encadrement du projet dont certaines activités étaient encore inachevés à la clôture du prêt (Annexe).

Efficience dans la réalisation des extrants et des effets dans le temps imparti :

1 1 Très peu satisfaisant. Les extrants et les effets probables du projet ont été réalisés avec un retard de près de 156 mois sur le calendrier prévisionnel. Mais la documentation était insuffisante dans les Annexes du RAP pour apprécier la viabilité technique, économique et sociale et financière du projet à l’achèvement.

Efficience dans la réalisation des extrants et des effets – autres critères

2 2 Peu satisfaisante Malgré les résultats de période 2005-2007, l’exécution a été fortement perturbé avec un retard de plus de 13 ans ou 156 mois sur son calendrier prévisionnel en raison de l’instabilité sociopolitique et l’état de guerre civile suivis de l’instabilité du personnel d’encadrement du projet (7directeurs de projet).

Efficience globale dans la réalisation des extrants et des effets

2 1 Très peu satisfaisante car le projet a été exécuté avec un retard de plus de 13 ans soit 156 mois sur son calendrier prévisionnel en raisons de la situation de guerre civile, instabilité sociopolitique, et du dispositif institutionnel peu efficace et plusieurs actions encore inachevés à la clôture du

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19projet et non respect de certains accords de prêts relatifs au calendrier d’exécution du projet par l’Emprunteur et le FIDA.

Risques par rapport aux résultats de développement:

3 3 Les Risques pesant sur la viabilité des résultats obtenus par le projet étaient modérément élevé et probables et la durabilité des résultats est par conséquent jugée peu satisfaisante : (i) la poursuite de l’instabilité sociopolitique du pays et le spectre constant de la guerre civile ; (ii) la surexploitation des terres et la dégradation du capital foncier à cause de la forte pression démographique sur les ressources naturelles ; (iii) le retour à des conflits sociaux dans la zone faute de projets/programmes de développement; et (iv) l’interruption de la productions des semences améliorées et de la formation et de l’encadrement des agriculteurs et de leurs associations professionnelles.

Performance de l’Emprunteur: 2 1 Très peu satisfaisante. Performance de la Banque: 2 2 Peu satisfaisante Qualité du RAP: 3 2 Peu satisfaisante car le RAP établi sur l’ancien

format avec des notations incomplètes mais la documentation bien qu’insuffisante permet de formuler l’Opinion d’OPEV sur résultats obtenus par le projet, évalué en juin 1988

Ceci est un résumé des notations du RAP et celles d’OPEV accompagné d’éventuels raison de désaccord/commentaires. Pour la dernière colonne, la section appropriée de l'examen PCR devrait être rappelées pour éviter des discussions détaillées. Lorsque l'évaluateur n’est pas en mesure de valider la note du RAP pour un critère, une justification adéquate doit être fournie. En conséquence, pour cela, la note globale du projet pourrait être «partiellement satisfaisant »

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20 7. Priorité pour des futurs travaux d’évaluation: Rapport d’évaluation de la performance du projet,

Evaluation d’impact, revues par pays/secteur ou études:

- Le projet s’inscrit dans une série et adapté pour une évaluation en groupe

- Le projet est un cas de réussite

- Haute priorité pour une évaluation d’impact

- L’évaluation de performance est nécessaire pour des revues par secteur/pays

- Haute priorité pour une étude ou évaluation thématique ou spécial (à spécifier)

- Le REPP est nécessaire en raison d’une validation incomplète des notations. Principales domaines d’intérêt dans les futurs travaux d’évaluation:

- a) Le REPP est nécessaire en raison d’une validation incomplète des notations. Ce projet est un cas d’échec de projet financé par la Banque.

Action de suivi par OPEV: Vérification par le Chef de Division Approbation du Directeur Sources de données pour la validation:

• Chargé du projet/Personnel de la Banque interviewé/contacté (en personnes, par téléphone et par courriel) : Les TM du projet ont contactés par courriel pour soumettre leurs commentaires sur la note de revue du RAP

• Documents/rapports et base de données : rapports de préparation technique du projet, rapports d’évaluation, de supervision du projet, de revue du portefeuille, études diverses disponibles, aide-mémoires des missions et mémos, rapports d’audit externe du projet, DSP de la Banque, etc.

Pièce jointe: Fiche de validation des notations de performance de la Note de revue de RAP.

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21Appendice 1

NOTE D’EVALUATION DU RAPPORT D’ACHEVEMENT DE PROJET Validation des notations de performance du RAP

Echelle de notation du RAP:

Note Explication 4 Très satisfaisant - Réalisation parfaite, aucune faille 3 Satisfaisant - La majorité des objectifs sont atteints en dépit de quelques lacunes 2 Moyen - Projet partiellement abouti. Presqu'autant de résultats que de lacunes 1 Médiocre - Très peu de réalisations et de graves lacunes

NA Sans objet

Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires

Pertinence des objectifs du projet

1. Les objectifs du projet sont pertinents pour les priorités de développement du pays

4 4

Très satisfaisante. Les objectifs du projet étaient et restent pertinents et conformes aux priorités de développement de la région du Bututsi et du pays telles que définies dans le 5ème Plan de Développement Economique et Social (PDES) du pays (1988-1992) axées sur l’autosuffisance alimentaire, le relèvement du niveau de vie des populations les plus défavorisées et les orientations du Cadre Stratégique de Croissance et de Lutte contre la Pauvreté (CSLP) du Gouvernement pour cette région visant : (i) la consolidation de l’autosuffisance alimentaire, (ii) la lutte contre la pauvreté, (iii) le développement de l’élevage, (iv) la conservation des eaux et des sols, (v) la lutte contre la dégradation des sols et la protection des ressources naturelles et de l’environnement, et (vi) la diversification des sources durables de revenus. Les actions prévues dans le cadre du PDAPB répondaient à la demande des populations locales concernées de la région très peuplée et pauvre du Bututsi qui a connu une réduction drastique de son cheptel en raison du conflit militaire du pays.

2. Les objectifs du projet sont réalisables au regard des contributions au projet et du calendrier prévisionnel.

1 1

Très peu satisfaisante. Les objectifs du projet sont réalisables au regard de la contribution dudit projet résultant des intrants et des activités des principales composantes sous réserve de l’absence de conflit militaire dans le pays et d’une faible mobilité du personnel d’encadrement du projet pour assurer l’exécution des activités du projet dans les délais et les normes requises de qualité : (i) Développement des cultures vivrières ; (ii) Développement de l’élevage ; (iii) Agroforesterie et Protection du patrimoine foncier ; (iv) Activités féminines génératrices de revenus ; (v) Infrastructures et pistes rurales ; et (vi) Renforcement des capacités et Gestion du projet. Un décalage de plus de 13 ans soit 156 mois sur le calendrier prévisionnel d’exécution du projet a été observé en raison de l’instabilité sociopolitique et l’état de guerre civile suivis de l’instabilité du personnel d’encadrement du projet

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22

Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires (7directeurs de projet) avec des conséquences éventuelles en termes de coûts additionnels et faible atteinte des objectifs de développement du projet. En effet, le projet a été exécuté sur plus de 18 ans contre 5 ans prévus à l’évaluation et les objectifs du projet n’ont pas été réalisables au regard de son calendrier prévisionnel d’exécution.

3. Les objectifs du projet sont conformes à la stratégie nationale ou régionale de la Banque

4 4

Très satisfaisante. Les objectifs du projet sont cohérents et conformes à la stratégie nationale et régionale de la Banque au Burundi pour les périodes 1999-2001 et 2005-2007. Les actions du projet axées sur le renforcement de la gouvernance économique en vue de favoriser le processus de paix dans le pays. Les objectifs du reconfirmés du PDAPB étaient conformes à la stratégie d’intervention de la Banque dans le secteur public pour les périodes 1999-2001 & 2001-2007

4. Les objectifs du projet sont conformes aux priorités générales de la Banque

4 4

Très satisfaisante. Les objectifs du projet sont conformes à la Vision et la stratégie du Groupe de la Banque dans le secteur public pour les périodes 1999-2007 axées la réduction de la pauvreté, la promotion de la sécurité alimentaire et des questions transversales conformément aux orientations du FAD VIII et du FAD IX et à la Vision de la Banque.

5. Les objectifs du projet restent pertinents au moment Ex-post

4 4

Très satisfaisante. Les objectifs du projet sont toujours actuels, pertinents, cohérents et conformes avec la politique et les priorités stratégiques sectorielles de développement du pays telles définies dans le Cadre Stratégique de Croissance et de Lutte contre la Pauvreté (CSLP) du Gouvernement pour cette région axées sur : (i) la consolidation de l’autosuffisance alimentaire, (ii) la lutte contre la pauvreté, (iii) le développement de l’élevage, (iv) la conservation des eaux et des sols, (v) la lutte contre la dégradation des sols et la protection des ressources naturelles et de l’environnement, et (vi) la diversification des sources durables de revenus. Les objectifs du projet cadrent toujours bien les stratégies d’intervention de la Banque au Burundi pour la période périodes 1999-2001 et 2005-2007 et 2008-2011 axée sur la lutte contre la pauvreté, la protection de l’environnement et la conservation des ressources naturelles, le développement du secteur prive et le renforcement de la gouvernance locale

Conception du projet et état de préparation pour la mise en œuvre

1. Le cadre logique prévoit un enchaînement causal logique pour la réalisation des objectifs de développement du projet.

1 1

Très peu satisfaisante. Le projet ne disposait pas de cadre logique à l’évaluation mais la logique de l’intervention voudrait que l’autosuffisance alimentaire soit améliorée et renforcée et les revenus des agriculteurs accrus et la productivité du capital foncier comme du capital forestier et le statut social de le femme améliorés dans la zone du projet grâce à l’augmentation de la production vivrière agricole et animale suite aux actions

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23

Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires de : (i) conservation des eaux et des sols, (ii) lutte contre la dégradation des sols et de protection des ressources naturelles et de l’environnement, (iii) intensification des cultures vivrières agricoles, (iv) développement de l’élevage, et (vi) diversification des sources durables de revenus. Cet enchainement logique n’a pas suffisamment été clarifié à l’évaluation du fait que certains aspects sont occultés au regard l’instabilité sociopolitique quasi récurrente à l’époque. Les principales réalisations physiques du projet fournis par le RAP auraient pu être quantifiables et mesurables avec des indicateurs et des sources de vérification appropriée. Mais de nombreux indicateurs de performance de résultats de développement (effets et impacts) et en indiquant leur désagrégation par groupes de populations ciblées avec des phases intermédiaires auraient également fait défaut dans le rapport d’évaluation de 1988.

2. Le cadre logique du projet présente des objectifs et résultats mesurables et quantifiables.

NA 1

Très peu satisfaisante. La conception du projet s’est faite sur la base des études de faisabilité et des avant-projets détaillés (APD), des études socioéconomiques par la FAO disponibles à l’évaluation. Le projet ne disposait pas de cadre logique à l’évaluation avec des objectifs et résultats mesurables et quantifiables avec indicateurs et sources de vérification appropriée. Des faiblesses supplémentaires à l’évaluation du projet concernaient : (i) absence d’une situation de référence claire malgré les données disponibles des études sur la zone du projet, (ii) les insuffisances de définition d’indicateurs de performance de certaines actions du projet réalisées sur une base participative.

4. La complexité du projet est à la hauteur de la capacité et de l'engagement politique du pays.

2 2

Peu satisfaisante. L’engagement politique du pays d’assurer le développement harmonieux de la région du Bututsi très surpeuplée et très pauvre est confirmé par le maintien de ce projet parmi les priorités du gouvernement dans le conteste d’après guerre civile et grande instabilité sociopolitique du pays. Mais les suspensions répétitives des décaissements pour arriérés vis-à-vis du FAD, l’instabilité du personnel d’encadrement et les longs délais de plus de 18 ans pour l’exécution du projet avaient affaibli de manière significative l’engagement politique du pays vis-à-vis du projet.

5 La conception du projet contient une analyse satisfaisante des risques.

2 2

Peu satisfaisante. La conception du projet ne contient pas une analyse satisfaisante des risques. Les mesures de mitigation appliquées pour les principaux identifiés à l’évaluation. Mais les risques liés l’instabilité sociopolitique et l’état de guerre civile du pays, au dispositif de financement conjoint du projet, à l’instabilité du personnel d’encadrement et au volet crédit suite au retrait du FIDA n’avaient pas été suffisamment anticipés à l’évaluation.

6. Les systèmes de passation des marchés, de gestion financière, de

2 2 Peu satisfaisante. Même si le système national de passation des marchés et de

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24

Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires

suivi et/ou autres processus sont fondés sur les systèmes qu'utilisent déjà le gouvernement et/ou d'autres partenaires.

gestion financière utilisé respecte le code des marchés publics du pays, ce sont les procédures d’acquisition de la Banque qui étaient utilisées. Mais certains travaux de réhabilitation des pistes pas réalisés en conformité avec les règles de procédures de la Banque (fraude détectée).

7. Les responsabilités en ce qui concerne l'exécution du projet sont clairement définies.

1 1

Très peu satisfaisante. Responsabilités sur l’exécution du projet bien définies dans les accords de prêt et documents de projet par des conventions/et protocoles d’exécution. La mise en œuvre pas respectées pour la soumission annuelle des rapports d’audit, le retrait du FIDA et l’annulation du reliquat de son prêt.

8. Les documents requis pour la mise en œuvre (documents sur les spécifications, la conception, la passation des marchés, etc.) sont prêts au moment de l'évaluation ex-ante.

2 2

Peu satisfaisante. Les documents de la Banque disponibles et remis à l’Emprunteur, à l’UEP. Pas d’atelier de lancement du projet et de formation sur les règles et les procédures de la Banque organisé au profit des cadres de l’UEP, des membres du Comité de suivi du projet. La performance de l’UEP en matière d’acquisition était peu satisfaisante.

9. Les indicateurs de suivi et le plan de suivi sont adoptés.

2 2

Peu satisfaisante. Deux systèmes de suivi-évaluation ‘interne et externe) du projet décrits dans le rapport d’évaluation mais sans indicateurs de suivi et provision des ressources financières et humaines inclus. de façon régulière étaient prévus. Les indicateurs de suivi et le plan de suivi n’étaient adoptés à l’évaluation. Mais le suivi des réalisations physiques et le suivi environnemental du projet assurés par l’UEP et les structures spécialisées de l’Etat avec lesquelles des accords de mise en œuvre auraient été signés.

10. Les données de référence étaient disponibles ou en cours de collecte pendant la conception du projet.

2 1

Très peu satisfaisante. Les données de référence pas disponibles mais la conception du projet s’est faite sur la base des études de faisabilité réalisées par le Centre d’investissement de la FAO à la demande du FIDA disponibles à l’évaluation et disposant de quelques données générales de référence. Le RAP indique une situation de référence réalisée en 2006 mais la documentation des éléments de preuve insuffisante. Aucun élément de preuve sur le fonctionnement du système de S&E préconisé pour le projet dans le RAP et de l’utilisation des indicateurs de suivi déjà disponibles.

2 2 Peu satisfaisante

Réalisation des extrants du projet*

Composante A : Développement des cultures vivrières (4,23% du coût hors gestion du projet

1.1 350 aménagée et exploités pour la production de semences améliorées des principales cultures vivrière au niveau des 6 centres semenciers

2 2

Peu satisfaisante. La production de semences réalisée sur 271 ha contre 350 ha prévus dans six (6) Centres semenciers soit 77% de l’objectif global du projet sur une durée de vie du projet de plus de 18ans. . qui est de 350 ha).

1.2 5.625 ha aménagés de cultures vivrières et mis en valeur dont 2000 ha de maïs, 1000 ha de petit pois, 1000 ha de haricot, 1000 ha de blé, 500 ha de pomme de terres et 125 ha de

2 2

Peu satisfaisante. Les superficies mises en valeurs en deçà des prévisions de façon globale. Seulement 295,7 ha de pomme de terre réalisés contre 500 ha soit 59,14% à titre d’exemple. Les actions du projet menées seulement entre 2005 et 2007. La

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25

Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires

cultures légumières documentation sur les éléments de preuve était insuffisante.

1.3 800 tonnes de semences améliorées produites et distribuées aux agriculteurs

3 2

Peu satisfaisante: Environ 670 tonnes de semences de cultures céréalières et légumières produites contre 800 tonnes prévues soit 83,75%. des progrès sensibles enregistrées sur la production des semences de pomme de terre avec 2692 tonnes produites sur 2857 tonnes prévue (94%) et des boutures de patates estimées à 28,5 millions sur 32 millions prévus soit 89,20% et à 300.000 tonnes de boutures de manioc sur 400000 tonnes prévues soit 75% des prévisions. Les centres semenciers, les privés et les associations ayant produits 62% des semences de maïs et de haricot. Les réalisations étalées sur une durée de vie du projet de plus 18 ans. La documentation sur les éléments de preuve reste insuffisante

1.4 Paysans, opérateurs et groupements de producteurs de semences et distributeurs d’intrants formés et renforcés

3 2

Peu satisfaisante. Seuls 59 multiplicateurs de semences (Associations et particuliers) formés et renforcés sur 132 prévus soit 44,70% des prévisions. 93 opérateurs privés impliqué dans la multiplication de boutures de manioc résistantes à la mosaïque. Avec l’appui du projet, des producteurs des semences de haricot, maïs et pomme de terre ont été formés. Plus de 80% des prévisions des produits phytosanitaires distribués aux agriculteurs. La documentation sur les éléments de preuve reste insuffisante

1.5 Programme de recherche-développement mis en place avec l’appui de l’ISABU et fonctionnel

3 2

Peu satisfaisante. Actions de recherche-développement réalisées à travers la convention signée avec l’ISABU qui a rencontré des problèmes (nombre limité d’animaux, filière semencière non organisée, manque de germoplasme et de maîtrise d’eau dormance pas satisfaisante, etc.) Les actions d’amélioration de la productivité réalisées avec des gains de rendements pour les principales cultures vivrières : maïs : 1,9T/ha contre 0,8T/ha soit 138% ; haricot : 0,8T/ha contre 0,7T/ha soit 14,4%, et sorgho : 1,17T/ha contre 0,8T/ha soit 46%. Des sessions de formations réalisées au profit des cadres et agents techniques projet et des agriculteurs et opérateurs privés dont les femmes impliquées dans la multiplication des semences. Les résultats obtenus jugés satisfaisants mais les délais de 18 ans de réalisation du projet réduisent leur efficacité. La documentation sur les éléments de preuve reste éparse et insuffisante.

1.6 50 ha de pépinière installés en 2002 et fonctionnels fonciers pour attribution des parcelles établis et remis à chaque exploitant

NA 2

Peu satisfaisante. Les pépinières ont été réalisées dans les six (6) communes touchées par le projet. Plus de 40.000 plants de colocase produits et vulgarisés. Les plants produits utilisés dans les actions de protection des exploitations agricoles contre l’érosion des terres agricoles. Près de 4.620 vitro-plants de bananiers produits et diffusés La documentation sur les éléments de preuve reste éparse et insuffisante dans le RAP.

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26

Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires

1.7 Fumure organique produite et diffusée avec les autres engrais auprès des agriculteurs

2 2

Peu satisfaisante car 33.984 fosses fumières/compost réalisées sur 40.000 prévus dans les six (6) communes sur un délai d’exécution du projet de 18 ans. Des engrais calcaires à hauteur de plus de 80% utilisés pour corriger l’acidité des sols. Plus de 2.070 exploitations réparties sur les communes ont été appuyées par le projet

1.8 Conventions et/ou protocoles d’exécution signés par le projet avec l’ISABU, multiplicateurs des semences, éleveurs de génisses, prestataires de services et institutions spécialisées partenaires du projet

3 2

Peu satisfaisante. Pour l‘exécution des actions spécifiques du projet, des protocoles d’accord ont été signés avec l’ISABU pour les actions de recherche-développement, les multiplicateurs des semences, agro-éleveurs de génisses, prestataires de services et institutions spécialisées partenaires du projet dont les performances jugées satisfaisantes mais dans un délai de durées de vie du projet de plus de 18 ans.

Composante B : Développement de l’élevage (25,40% du coût hors gestion du projet

2) Superficies des terres améliorées en espèces fourragères appropriées et exploitées en pâturages

2 2

Peu satisfaisante. En matière d’alimentation, le projet a appuyé l’ensemencement de 325 ha de fourrages soit 118% des prévisions et distribué 362 tonnes d’aliments concentrés soit 105% des prévisions et 584 blocs de pierre à lécher soit 23% des prévisions. Ces objectifs réalisés sur 18 ans d’exécution du projet.

2) 50 ha de pépinières fourragères réalisées et exploitées à raison de 0,5 ha par colline pour l’alimentation animale

2)

NA 2

Peu satisfaisante. Au niveau des fermes du projet 30,50 ha de cultures fourragères ont été aménagées soit 61% des prévisions pour l’amélioration de l’alimentation animale sur 18 ans de durée de vie du projet.

2) 128 Groupements divers d’agro-éleveurs et de cadres techniciens formés, encadrés et dotés de capacités des capacités techniques et organisationnelles nécessaires

NA 2

Peu satisfaisante. Seuls 122 groupements d’éleveurs bovins formés sur 128 prévus. Pas de documentation disponible sur les groupements d’éleveurs caprins, ovins et porcins dans le RAP

2) Infrastructures communautaires de base pour le développement de l’élevage construits et équipement collectifs réalisés et opérationnels

NA 1

Très peu satisfaisante. Pas d’éléments de preuve dans le RAP sur la réalisation des infrastructures ci-après : 4 bains détiqueurs, 10 parcs-couloirs de traitement/vaccination, 1 dispensaire vétérinaire, 1 aire d’abattage, des abris et couloirs d’insémination, des puits pastoraux équipés d’abreuvoirs et d’accessoires d’exhaure, et 5 forages et retenues collinaires, et 4 centres de dressage équipés de 20 paires de charrues et équipements connexes.

2) 100 fermettes laitières crées et opérationnelles

NA 1 Très peu satisfaisante. Documentation insuffisante.

2) 350 fermettes d’embouches crées et opérationnelles

1 Très peu satisfaisante. Documentation insuffisante. Seulement 279 fermettes ont bénéficié de 2.227 têtes pour l’embouche.

2) 225 géniteurs bovins et 48 géniteurs caprins/ovins acquis pour l’amélioration génétique du cheptel local

1 Très peu satisfaisante. Documentation insuffisante.

2) 7.500 taureaux géniteurs acquis pour l’amélioration génétique de la race locale par croisement

1 1

Très peu satisfaisante Documentation insuffisante. Seulement 283 taureaux géniteurs diffusés sur 7.500 prévus (3,78%). et la production de lait par vache

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27

Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires locale Ankole est passé de 2 à 3 litres/j.

2) 30.000 vaches locales sélectionnés et retenues pour l’insémination artificielle

1 1 Très peu satisfaisante. Documentation insuffisante.

2) 90.000 doses de semences acquises pour l’insémination artificielle

1 1

Très peu satisfaisante. Documentation insuffisante malgré la réalisation de 9.200 opérations d’insémination artificielle sur 30.000 prévues soit 30,67% en 18 ans de vie du projet.

2) Campagne d’amélioration de la santé animale

3 2

Peu satisfaisante pour les résultats ci-après : 6,7 millions de traitements contre les tiques réalisés sur 8,17 millions prévus soit 84,35% des prévisions et 907.845 doses de traitement de parasites réalisés sur 721.000 prévus soit 125% des prévisions. Avec l’appui du Laboratoire national, 32.700 têtes vaccinées contre le charbon symptomatique, 52.000 têtes contre la peste bovine.

2) Programme de repeuplement du cheptel réalisé avec l’appui de la FAO

3 3

Satisfaisante. Environ 10.030 paysans touchés par le programme à travers le renforcement de leurs capacités et la mise en place des chaînes de solidarité communautaires (CSC). A travers le CSC il a été diffusé 873 génisses de races dans 873 ménages, 60 taureaux dans 60 ménages et 7.500 caprins dans 2.500 ménages. Les travaux de plantations des haies vives sur les courbes de niveau et des cultures fourragères sur les collines des CSC se poursuivent après la clôture du projet.

2) Conventions et/ou protocoles signés avec l’ISABU pour le volet recherche-développement et la FAO pour le programme de repeuplement du cheptel et services déconcentrés de l’état de la région du Bututsi

3 3

Satisfaisante. Pour l‘exécution des actions spécifiques de recherche& développement du projet, des protocoles d’accord ont été signés avec l’ISABU et la FAO et les services techniques déconcentrés du MAE et mis en œuvre de façon globalement satisfaisante.

Composante C : Agroforesterie et protection du patrimoine foncier (0,76% du coût hors gestion du projet

6.1 100 ha de ceinture boisée réalisés pour la protection des pâturages contre le ruissellement tout autour des collines

1 1

Très peu satisfaisante. Documentation insuffisante. les populations de la zone du projet sensibilisées et formées en matière de gestion du patrimoine foncier. Des nouveaux sites (7) identifiés pour les pépinières agro-forestières et fruitières de production de plants

6.1 4.640.000 plants forestiers produits et distribués pour reboiser 600 ha

3 2

Peu satisfaisante. 4.053.876 plants forestiers produits et distribués sur 4.640.000 plants prévus soit 87,36% sur une durée de vie du projet de plus de 18 ans.

6.1 532.000 plants forestiers par des opérateurs privés

2 2

Peu satisfaisante. 318.575 plants forestiers produits et distribués sur 532.000 plants prévus soit 59,88% sur une durée de vie du projet de plus de 18 ans.

6.1 660.000 plants agro-forestiers produits par les opérateurs privés

2 2

Peu satisfaisante. 318.635 plants agro-forestiers produits et distribués sur 660.000 plants agro-forestiers prévus soit 42,28% sur une durée de vie du projet de plus de 18 ans.

6.1 600 ha de reboisement réalisés

3 3 Satisfaisante. Plus de 376.200 plants (forestiers et agro-forestiers) diffusés contre une prévision de 378.085 plants soit

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28

Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires un taux de réalisation de 99,50% mais sur un délai de plus de 18 ans.

6.1 300 ha de terrasses radicales aménagés et 300 ha de bas-fonds aménagés

1 1 Très peu satisfaisante. Documentation insuffisante sur les bas-fonds aménagés.

Composante D : Activités féminines génératrices des revenus (33,12% du coût hors gestion du projet

4.1) nombre de femmes, de jeunes chômeurs et militaires démobilisés sensibilisés et dotés de compétences techniques et organisationnelles sur les AGR

3 2

Peu satisfaisante. L’appui du projet avait concerné les femmes, les jeunes diplômés chômeurs et les démobilisés de l’armée impliqués dans les activités de l’agriculture. 16 associations apicoles formées pour la fourniture de 850 ruches modernes et composées de 33 femmes et 20 hommes. 597 associations groupant 8.924 personnes dont 69,30% de femmes (6.188 femmes et 2.736 hommes). En plus, environ 16.600 sachets de semences maraîchères et autres distribuées aux membres des 597 associations des agriculteurs, et au plan financier, 61 groupements composés de plus de 60% de femmes soutenus par le projet dans la mise en place des pépinières de multiplication de semences et de plants agro-forestiers, de fermettes, de l’apiculture et de moulins ; environ 1.500 femmes formées en techniques améliorées d’élevage, d’amélioration génétique et de conduites culturales. Mais la documentation sur les AGR insuffisante.

4.2) Une ligne de crédit d’un montant de 366,25 de FBU équivalent à 2,19 millions d’UC mise en place au profit des femmes, des jeunes chômeurs et des démobilisés pour les activités génératrices de revenus

3 1

Très peu satisfaisante. La documentation des éléments de preuves insuffisantes dans le RAP. Les fonds de crédit prévus dans le cadre du projet sur financement FIDA pas entièrement mis à disposition suite au retrait du FIDA. Le RAP a confirmé la rentabilité économique des AGR, notamment les activités de maraîchage par les femmes avec la formation de 59 associations. Toutefois, la convention signée avec les COOPEC non exécutée en raison de la garantie totale (100%) exigée des crédits à octroyer.

Composante F : Infrastructures et pistes rurales (32,97% du coût hors gestion du projet

5.1 1 bâtiment abritant le siège du projet construit équipé et fonctionnel

3 2 Peu satisfaisante. Le bâtiment du siège du projet construit, équipé et fonctionnel sur une durée de vie du projet de 18 ans.

5.2 Infrastructures communautaires de base pour le développement de l’agriculture et de l’élevage construits, équipés et fonctionnels

3 2

Peu satisfaisante. les travaux de réhabilitation de bureaux, de magasins, de 7 centres vétérinaires fermes et habitations réalisés entièrement sur la durée de vie du projet de 18 ans.

5.3 Pistes rurales de désenclavement construites et fonctionnelles

1 1

Très peu satisfaisante. Seulement 124 kms de pistes rurales réhabilités sur 215 kms prévus soit un taux de réalisation de 57,68% suite à la défaillance de l’entreprise NDEREGO.

5.4 L’UEP et la Direction provinciale de l’agriculture et de l’élevage (DPAE) de la

3 2 Peu satisfaisante. 4 Assistants techniques recrutés et mis à disposition du projet (Formation/vulgarisation et animation

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29

Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires

région du Bututsi et les structures partenaires du projet dotés en infrastructures, mobilier et équipements et ressources humaines et financières adéquates

féminine, comptabilité et gestion financière, agroforesterie et génie rural, et suivi-évaluation). Les moyens matériels, logistiques et équipements sont mis à la disposition de l’UEP et la Direction provinciale de l’agriculture et de l’élevage (DPAE) de la région du Bututsi et aux structures partenaires (ISABU) impliqués dans la mise en œuvre du projet. Celui-ci a financé les programmes de formations des cadres et du personnel d’encadrement et un programme de recherche-développement réalisé avec l’appui de l’ISABU. Une assistance technique en matière de comptabilité et gestion financière, de formation/animation, de suivi-évaluation et de repeuplement du cheptel par la FAO n’a été mobilisée qu’entre mars et juin 2006 soit à moins de 2 ans de la clôture du projet. Mais forte mobilité du personnel d’encadrement du projet observée avec 7 changements de directeur de projet et faible performance de l’UEP et du dispositif du suivi-évaluation préconisé du projet. La performance de l’UEP jugée peu satisfaisante au regard du délai d’exécution du projet de 18 ans contre 5 ans prévus.

5.5 3.000 personnes formées et/ou recyclées sur les techniques diverses liées aux activités du projet

3 2

Peu satisfaisante. Le projet a procédé au recensement et structuration de 597 associations groupant 8.924 personnes dont 69,30% de femmes (6.188 femmes et 2.736 hommes) et à la formation de ses membres ; membres des 16 associations apicoles formées en techniques de développement de l’apiculture ; Environ 472 producteurs formés aux techniques de lutte antiérosive, 308 agri-éleveurs à la production de fumure organique ; 114 paysans dont 38 femmes formés en leur qualité de membres des Comités des chaînes de solidarité communautaire. une visité d’échanges d’expériences organisé au profit de 16 représentants des associations apicoles ; 59 associations de producteurs maraîchers formés avec plus de 70% de membres constitués de femmes. Environ 22 cadres et 20 techniciens de l’UEP ont bénéficié de formations diverses (informatique, gestion des ressources naturelles et protection de l’environnement) et 145 responsables des groupements/associations formés en organisation des groupements et gestion des microprojets.

5.6 Conventions et/ou protocoles d’exécution signés et appliqués avec l’ISABU, la FAO, les consultants individuels, ONG et/ou services déconcentrés locaux de la région du Bututsi (DPAE) et les entreprises locales pour l’exécution des activités du projet

3 1

Très peu satisfaisante. Les contrats et convention signés et appliqués souvent à partir de 2006 par les parties prenantes de manière plus ou moins satisfaisante en fonction de leurs performances détaillées plus haut. Le FIDA retiré du financement du projet et annulation partielle du volet crédit et faible performance de l’entreprise NDEREGO recruté pour la réhabilitation des pistes rurales.

2 2 Peu satisfaisante

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30

Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires

NOTE GLOBALE D’EXTRANT 2 2 Peu satisfaisante

Réalisation des Effets

Effet direct 1 : Superficies de terres aménagées et conservées et protégées contre la dégradation accrus et valorisés suite aux travaux de conservation de la fertilité des sols et de lutte contre l’érosion et aux actions de protection des sols et de l’environnement dans la région de Bututsi

1 1

Très peu satisfaisante les actions de conservation des sols ont permis des superficies exploitables protégées pour les cultures vivrières dont 271 ha aménagées et exploités pour la production des semences sur 350 ha prévus ; les superficies aménagées pour les cultures vivrières réalisées en deçà des prévision car actions initiées seulement entre 2005 et 2007 en raison de l’insécurité due à la guerre civile et l’instabilité sociopolitiques. Mais les populations dont les femmes de la zone du projet formées en technique de conservation des sols et protection des ressources naturelles et de l’environnement.

Effet direct 2 : Ressources naturelles et environnement protégés suite aux actions de conservations des sols et productivité du capital foncier améliorés dans la région de Bututsi.

3 3

Satisfaisante. Actions du projet orientées vers la conservation des ressources en eau et sols de la région grâce à la lutte antiérosive renforcée par la mise en place des pipelinières agro-forestières et l’implication des privés dans la multiplication et la vente des plants. Production améliorée de la quantité de fumier utilisé pour l’amendement des sols. Fort engouement des paysans aux activités de conservation des sols, de reboisement, et de protection des sols dans la zone du projet, notamment situés sur les pentes. Documentation des éléments de preuve insuffisante à cause de l’absence d’un dispositif de suivi-évaluation efficace et fonctionnel.

Effet direct 3 : Taux d’intensification culturale accru sur les terres conservées et protégées des collines suite à une gestion améliorés des ressources en eau et sols

NA 1

Très peu satisfaisante. Aucune donnée disponible dans le RAP sur le niveau atteint d’intensifications agricole dans la région du Bututsi

Effet direct 4 : Qualité des sols et fertilité des terres arables améliorées suite à l’adoption des méthodes et techniques culturales et d’élevage appropriées.

NA 1

Très peu satisfaisante. Pas de données disponibles dans le RAP et les informations obtenues sur les productions sont éparses dans les rapports de supervision du projet.

Effet direct 5 : disponibilité et accès au crédit accru

2 1

Très peu satisfaisante. Ligne de crédit pas utilisé entièrement à cause de l’annulation du reliquat du FIDA et des exigences de garantie inacceptable de CCPEC.

Effet direct 6 : Productivité accrue et rendements des cultures vivrières et fourragères pratiqués dans la zone du projet augmentés

NA 2

Peu satisfaisante. les principaux rendements des cultures augmentés de 14 à 100% dans le RAP. Mais documentation insuffisante des éléments de preuve sur les rendements et productivité et productions accrus dans le RAP en l’absence d’un système de suivi-évaluation efficace et fonctionnel en place durant la vie du projet.

Effet direct 7 : Paramètres zootechnique des animaux améliorés

NA NA Pas de données disponibles dans le RAP et la documentation sur le projet

Effet direct 8: Santé animale et alimentation améliorées pour le bétail dans la zone du projet

2 2

Peu satisfaisante. Quelques informations disponibles dans les rapports de supervision du projet. Mais documentation des résultats du projet est faible avec l’absence du système fonctionnel de S&E en place lors de son exécution (18 ans).

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31

Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires

Effet indirect 9 : Revenus accrus pour les ménages dans la zone du projet.

3 2

Peu satisfaisante Les revenus monétaires des paysans touchés par le projet est passé de 90.000 FB à 213.316 FBU dans la région du Bututsi ? Mais insuffisante documentation des éléments de preuve pour apprécier l’accroissement des revenus en l’absence de mise en valeur agricole des terres aménagées sur une longue période et d’un système fonctionnel de S&E.

Effet indirect 10 : Désenclavement de la région renforcé suite à la réhabilitation des pistes rurales.

1 1

Très peu satisfaisante. Seulement 124 km sur 215 kms prévus à cause de la faible performance de l’entreprise NDEREGO. Insuffisante documentation des éléments de preuve pour apprécier le taux des pistes rurales entretenue durant la vie du projet. (18 ans).

Effet indirect 11 : déficit céréalier réduit et sécurité alimentaire améliorée au niveau de la région du Bututsi

NA NA

Pas de données disponibles comme éléments de preuve pour apprécier l’état de la sécurité alimentaire à l’achèvement du projet.

Effet indirect 11 : Pauvreté réduite dans la zone du projet

NA NA Pas de données disponibles comme éléments de preuve pour apprécier l’état de pauvreté à l’achèvement du projet.

Effet 12 : Conditions de vie améliorées pour les populations rurales dans la z one du projet

1 1

Très peu satisfaisante. Documentation insuffisante dans le RAP et dans le cadre logique rétrospective du RAP pour apprécier et confirmer les résultats obtenus du projet sur les conditions et le niveau de vie des populations rurales concernées en l’absence d’un dispositif de suivi-évaluation fonctionnel durant la vie du projet (18 ans).

Effet 13 : Processus de réconciliation nationale renforcée suite au programme de rapatriement des populations et la politique de réinsertion des jeunes diplômés et des militaires démobilisés du gouvernement. t

NA 1

Très peu satisfaisante Documentation insuffisante dans le RAP et dans le cadre logique rétrospective du RAP pour apprécier et confirmer les résultats obtenus par le projet en matière de réconciliation nationale car la crise sociopolitique du pays reste récurrente.

NOTE GLOBALE DES EFFETS DU PROJET

2 1 Très peu satisfaisante

Effets additionnels (non pris en compte dans la cadre logique)

Développement institutionnel NA NA RAS

Genre 3 3

Satisfaisante. La dimension genre bien considérée dans conception du projet et prise en compte dans toutes les activités du projet, notamment les volets crédit, alphabétisation et formation, AGR et activités de maraîchage et la multiplication et la vente des semences et des plants et données désagrégées de certaines réalisations du projet disponibles dans le RAP.

Environnement & Changements climatiques

3 2

Peu satisfaisante. De part sa conception, le projet conçu pour inverser le processus de dégradation des ressources naturelles en eau et en sols et assurer la protection des sols et de l’environnement sur des bases durables grâce aux activités de reboisement et conservations des sols et de lutte contre l’érosion. Les missions de la Banque et de l’Emprunteur ont assuré le suivi environnemental des actions du projet.

Réduction de la pauvreté 1 1 Peu satisfaisante. Documentation insuffisante en absence de mise en valeur agricoles des aménagements réalisés.

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32

Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires Analyses insuffisantes des indicateurs de pauvreté dans les Annexes du RAP.

Développement du secteur privé 2 2

Peu satisfaisante. Les fonds de crédits utilisés pour la promotion des initiatives privés et le financement des AGR et microprojets. Les opérateurs privés fortement impliqués dans la multiplication des semences et la production des plants. -entreprises, notamment au profit des femmes.

Intégration régionale NA NA RAS.

Questions fiduciaires 2 1

Très peu satisfaisante Le RAP a noté que les activités prévues dans le cadre de ce projet n’ont été réalisées de manière moyennement satisfaisante mais le prêt FAD y afférent a été décaissé à hauteur de 91,79%), le prêt FIDA à 40,63% avec l’annulation d’une partie importante des fonds de crédit et la contrepartie payée à hauteur de 69,56% des prévisions. Les objectifs de développement du projet n’ont pas été atteints et l’utilisation des ressources du prêt peu encourageante au regard du décalage de plus 13 ans sur le calendrier prévisionnel d’exécution.

Efficience dans la réalisation des extrants & des effets

Respect des délais (en se collant à la date initiale de clôture)

1 1

Très peu satisfaisante. Le PDAPB s’était exécuté avec un décalage de près de 13 ans soit 156 mois sur son calendrier prévisionnel d’exécution. Le RAP n’a pas discuté de façon précise les conséquences de cette situation.

Taux de rendement (à préciser si applicable)

1 1

Très peu satisfaisante. TRE estimé à 6% sur la base des hypothèses de travail de la mission du RAP. Pas de données disponibles comme éléments de preuve dans le RAP et défaillances de la collecte des données par le système de S&E du projet (Annexe du RAP).

Autres critère (à spécifier) NA

NOTE GLOBALE SUR L’EFFICIENCE DU PROJET 2 2

Peu satisfaisante

Risques sur la viabilité (durabilité) des effets du projet **

Principaux risques (Préciser les risques courant pour servir de base pour la notation)

3 3

Le RAP a identifié les principaux facteurs pouvant compromettre la viabilité des résultats du projet et les a jugé modérément élevés et probables : (: (i) la poursuite de l’instabilité sociopolitique du pays et le spectre de la guerre civile ; (ii) la surexploitation des terres et la dégradation du capital foncier à cause de la forte pression démographique sur les ressources naturelles ; (iii) le retour à des conflits sociaux dans la zone faute de projets/programmes de développement susceptibles de mobiliser jeunes chômeurs et les militaires démobilisés ; et (iv) l’interruption de la productions des semences améliorées et de la formation et de l’encadrement des agriculteurs et de leurs associations professionnelles.

* Les notations des extrants doivent être pondérées par coût relative des extrants (voir format RAP). La note globale est donnée Très bon, Bon, Passable et Mauvaise. La note globale est la moyenne des sous-critères. ** Le risque global pour viabiliser la réalisation des effets du projet est note comme suit:

(i) Elevé (H) : 4

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33

Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires

(ii) Substantiel/significative (S) : 3 (iii) Modéré (M) : 2 (iv) Négligeable (N): 1 (v) NA

Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires

Performance de la Banque

Conception et état de préparation

1. Les objectifs du projet sont pertinents pour les priorités de développement du pays

3 4

Très satisfaisante. Les objectifs du projet étaient et restent pertinents et conformes aux priorités de développement de la région du Bututsi et du pays telles que définies dans le 5ème Plan de Développement Economique et Social (PDES) du pays (1988-1992) à savoir l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire et le relèvement du niveau de vie des populations les plus défavorisées confirmées par les missions de préparation et d’évaluation du projet de la Banque. Les actions prévues dans le cadre du PDAPB répondaient à la demande des populations locales concernées de la région très peuplée et pauvre du Bututsi qui a connu une réduction drastique de son cheptel en raison du conflit militaire du pays.

2. Les objectifs du projet sont réalisables au regard des contributions au projet et du calendrier prévisionnel.

1 1

Très peu satisfaisante. Les objectifs du projet sont réalisables au regard de la contribution dudit projet résultant des intrants et des activités des principales composantes sous réserve de l’absence de conflit militaire dans le pays et d’une faible mobilité du personnel d’encadrement du projet pour assurer l’exécution des activités du projet dans les délais et les normes requises de qualité : (i) Développement des cultures vivrières ; (ii) Développement de l’élevage ; (iii) Agroforesterie et Protection du patrimoine foncier ; (iv) Activités féminines génératrices de revenus ; (v) Infrastructures et pistes rurales ; et (vi) Renforcement des capacités et Gestion du projet. Un décalage de plus de 13 ans soit 156 mois sur le calendrier prévisionnel d’exécution du projet a été observé en raison de l’instabilité sociopolitique et l’état de guerre civile suivis de l’instabilité du personnel d’encadrement du projet (7directeurs de projet) avec des conséquences éventuelles en termes de coûts additionnels et faible atteinte des objectifs de développement du projet. En effet, le projet a été exécuté sur plus de 18 ans contre 5 ans prévus à l’évaluation et les objectifs du projet n’ont pas été réalisables au regard de son calendrier prévisionnel d’exécution.

3. Les objectifs du projet sont conformes à la stratégie nationale ou régionale de la Banque

3 4 Très satisfaisante Les objectifs du projet sont conformes la stratégie d’intervention de la Banque au cours de les périodes

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Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires 1999-2001 et 2005-2007 en conformité avec le CLSP et axée sur (i) la lutte contre la pauvreté, notamment à travers l’appui au secteur de l’agriculture y compris l’élevage pour améliorer l’état nutritionnel de la population et accroître les revenus ruraux, développement d’activités à haute intensité de main d’œuvre pour créer l’emploi) ; (ii) le renforcement des capacités institutionnelles du pays ; (iii) l’amélioration des conditions de vie des populations rurales ; et (iv) le renforcement de la gouvernance économique en vue de favoriser le processus de paix et le renforcement de la sécurité alimentaire conformément aux orientations du FAD VIII et à la vision de la Banque.

4. Les objectifs du projet sont conformes aux priorités générales de la Banque

3 4

Très satisfaisante. Les objectifs du projet sont conformes aux priorités générales de la Banque, à sa Vision et aux orientations du FAD VIII axées sur la sécurité alimentaire, la réduction de la pauvreté, et l’équilibre des écosystèmes naturels et la gestion durable des ressources naturelles.

5. Le cadre logique prévoit un enchaînement causal logique pour la réalisation des objectifs de développement du projet.

1 1

Très peu satisfaisante Le projet ne disposait pas de cadre logique à l’évaluation mais la logique de l’intervention voudrait que l’autosuffisance alimentaire soit améliorée et renforcée et les revenus des agriculteurs accrus et la productivité du capital foncier comme du capital forestier et le statut social de le femme améliorés dans la zone du projet grâce à l’augmentation de la production vivrière agricole et animale suite aux actions de : (i) conservation des eaux et des sols, (ii) lutte contre la dégradation des sols et de protection des ressources naturelles et de l’environnement, (iii) intensification des cultures vivrières agricoles, (iv) développement de l’élevage, et (vi) diversification des sources durables de revenus. Cet enchainement logique n’a pas suffisamment été clarifié à l’évaluation du fait que certains aspects sont occultés au regard l’instabilité sociopolitique quasi récurrente à l’époque. Mais de nombreux indicateurs de performance de résultats de développement (effets et impacts) et en indiquant leur désagrégation par groupes de populations ciblées avec des phases intermédiaires auraient également fait défaut dans le rapport d’évaluation du projet en juin 1988.

6. Le cadre logique du projet présente des objectifs et résultats mesurables et quantifiables.

NA 1

Très peu satisfaisante. Pas de cadre logique à l’évaluation du projet avec les principales réalisations physiques du projet mesurables et quantifiables au regard des indicateurs contenus dans le rapport d’évaluation. Mais absence de données dans le RAP pour mieux apprécier les effets et impacts du projet à cause de la faiblesse du dispositif du suivi-évaluation mis en place par le projet.

7. Le cadre logique présente les risques et les hypothèses clés.

2 2

Peu satisfaisante. Les mesures de mitigation appliquées pour les principaux risques identifiés à l’évaluation. Mais les risques liés à la poursuite de l’instabilité

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Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires sociopolitique du pays et le spectre de la guerre civile, à la surexploitation des terres et la dégradation du capital foncier à cause de la forte pression démographique sur les ressources naturelles, au retour à des conflits sociaux dans la zone faute de projets/programmes de développement et l’absence de crédit n’avaient pas été suffisamment anticipés à l’évaluation.

8. La complexité du projet est à la hauteur de la capacité et de l'engagement politique du pays.

2 2

Peu satisfaisante. L’engagement politique du pays d’assurer le développement harmonieux de la région du Bututsi très surpeuplée et très pauvre est confirmé par le maintien de ce projet parmi les priorités du gouvernement dans le conteste d’après guerre civile et grande instabilité sociopolitique du pays. Mais les suspensions répétitives des décaissements pour arriérés vis-à-vis du FAD, l’instabilité du personnel d’encadrement et les longs délais de plus de 18 ans pour l’exécution du projet avaient affaibli de manière significative l’engagement politique du pays vis-à-vis du projet.

9. La conception du projet contient une analyse satisfaisante des risques.

2 2

Peu satisfaisante. La conception du projet ne contient pas une analyse satisfaisante des risques et les risques liés à l’instabilité sociopolitique et l’état récurrent de guerre civile pas anticipés. Les capacités d’exécution de l’Emprunteur également surestimées.

10. Les systèmes de passation des marchés, de gestion financière, de suivi et/ou autres processus sont fondés sur les systèmes qu'utilisent déjà le gouvernement et/ou d'autres partenaires.

2 2

Peu satisfaisante. Même si le système national de passation des marchés et de gestion financière utilisé respecte le code des marchés publics du pays, ce sont les procédures d’acquisition de la Banque qui étaient utilisées.

11. Les responsabilités en ce qui concerne l'exécution du projet sont clairement définies.

1 1

Très peu satisfaisante. Responsabilités sur l’exécution du projet bien définies dans les accords de prêt et documents de projet par des conventions et/ou, protocoles d’exécution. Mais la mise en œuvre pas respectées pour la soumission annuelle des rapports d’audit, le retrait du FIDA et l’annulation du reliquat de son prêt.

12. Les documents requis pour la mise en œuvre (documents sur les spécifications, la conception, la passation des marchés, etc.) sont prêts au moment de l'évaluation ex-ante.

2 2

Peu satisfaisante. Les documents de la Banque disponibles et remis à l’Emprunteur et à l’UEP. Pas d’atelier de lancement du projet et de formation sur les règles et les procédures de la Banque organisé au profit des cadres de l’UEP, des membres de suivi du projet. La performance de l’UEP en matière d’acquisitions était peu satisfaisante.

13. Les indicateurs de suivi et le plan de suivi sont adoptés.

2 1

Très peu satisfaisante. Deux systèmes de suivi-évaluation ‘interne et externe) du projet décrits dans le rapport d’évaluation mais sans indicateurs de suivi et provision des ressources financières et humaines inclus. de façon régulière étaient prévus. Les indicateurs de suivi et le plan de suivi n’étaient adoptés à l’évaluation. Mais le suivi des réalisations physiques et le suivi environnemental du projet assurés par l’UEP et les structures spécialisées de l’Etat avec lesquelles des accords de mise en œuvre auraient été signés.

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36

Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires

14. Les données de référence étaient disponibles ou en cours de collecte pendant la conception du projet.

2 1

Très peu satisfaisante. Certaines données de référence disponibles mais la conception du projet s’est faite sur la base des études de faisabilité réalisées par le Centre d’investissement de la FAO à la demande du FIDA disponibles à l’évaluation et disposant de quelques données générales de référence. ucun élément de preuve sur le fonctionnement du système de S&E préconisé pour le projet dans le RAP et de l’utilisation des indicateurs de suivi déjà disponibles.

NOTE PARTIELLE SUR LA CONCEPTION ET L’ETAT DE PREPARATION DU PROJET

2 2 Peu satisfaisante

Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires

Performance de la Banque Supervision

1. Conformité de la Banque avec :

• Les mesures de protection environnementale

3 2

Peu satisfaisante De part sa conception, le projet conçu pour inverser le processus de dégradation des ressources naturelles (eau et sols) et assurer la protection des sols et de l’environnement sur les bases durables grâce aux activités de reboisements, de conservation des sols et de lutte contre l’érosion. Les missions de la Banque et de l’Emprunteur ont assuré le suivi environnemental des actions du projet.

• Les Dispositions fiduciaires 3 3

Satisfaisante. Les ressources du prêt mises entièrement à la disposition du projet en conformité avec conditions et accords du prêt. Les Fonds crédit sur financement du FIDA pas mis en totalité à la disposition du projet suite à l’annulation du reliquat de son prêt.

• Les accords conclus dans le cadre du projet

4 4

Très satisfaisante. La Banque a respecté ses engagements tels que contenus dans l’accord de prêt). Mais elle aurait dû proposer l’annulation du prêt conformément aux conditions générales de prêts du groupe de la Banque.

2. La qualité de la supervision de la Banque a été satisfaisante en termes de dosage des compétences et de praticabilité des solutions.

2 3

Satisfaisante. Le projet a été régulièrement supervisé par la Banque mais le dosage des compétences pour les supervisions a été moyennement satisfaisant (absence de juriste/expert en contentieux, expert en crédit et expert en suivi-évaluation). Environ 12 missions de supervision de terrain effectuées par la Banque avec des recommandations pertinentes qui n’avaient pas été toutes mise en vigueur par l’Emprunteur. Ce nombre de missions jugé suffisant mais elle aurait proposé l’annulation du prêt au regard du contexte du pays.

3. La surveillance de la gestion du projet par la Banque a été satisfaisante.

3 2

Peu satisfaisante La surveillance de la gestion du projet par la Banque comme projet à problème était peu satisfaisante. Malgré la soumission régulière des rapports d’audit des comptes, la surveillance financière du projet par la Banque était insuffisante.

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37

Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires

Le RAP a été fourni à temps 1 1

Très peu satisfaisante Les RAP de l’Emprunteur et de la Banque n’ont pas été fournis à temps

NOTE PARTIELLE SUR LA SUPERVISION

3 3 Satisfaisante

NOTE GLOBALE SUR LA PERFORMANCE DE LA BANQUE

2 2 Peu satisfaisante

La notation globale est donnée : Très satisfaisant, Satisfaisant, Passable et Mauvaise. La note globale est la moyenne des sous-critères.

(i) Très satisfaisant (HS) : 4 (ii) Satisfaisant (H) : 3 (iii) Passable (US) : 2 (iv) Mauvaise (HUS): 1

Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires

Performance de l’Emprunteur

Conception et état de préparation

1. Les responsabilités en ce qui concerne la mise en œuvre du projet sont clairement définies.

3 1

Très peu satisfaisante. Les responsabilités sur la mise en œuvre du projet clairement définies dans l’accord de prêt FAD et FIDA et le rapport d’évaluation du PDAPB. Les conventions et/ou protocoles d’exécution avec les institutions partenaires et parties prenantes du projet pas entièrement respectés au démarrage du projet. Les fonds de contrepartie ont été payés partiellement (69,56% des prévisions). Mais la surveillance du projet par l’Emprunteur a été très peu satisfaisante avec 7 changements de Directeur de projet. Celui n’avait mis en œuvre toutes les recommandations pertinentes des missions de la Banque et n’avait pas pris des mesures pour assurer la bonne exécution du marché des travaux de réhabilitation des pistes dans les délais requis et la soumission annuelle des rapports d’audit des comptes du projet.

2. Les documents requis pour la mise en œuvre (documents sur les spécifications, la conception, la passation des marchés, etc.) sont prêts au moment de l'évaluation.

2 2

Peu satisfaisante. Le rapport d’évaluation a décrit de façon sommaire les modes d’acquisition des biens, services et travaux selon les règles de procédure de la Banque sans donner des spécifications. La documentation y relative n’était disponible à l’évaluation, mais les règles et procédures de passation des marchés de la Banque ont été maîtrisés plus tard par la DPAE du Bututsi et l’UEP. Le manuel de procédures administratives, financières et comptables spécifiques du projet établi et mis en place du logiciel de gestion comptable et financière approuvés par le FAD en 2006 et une assistance technique en gestion mobilisée pour 2 ans était satisfaisante. Au regard des résultats du projet, la performance de l’UEP était peu satisfaisante.

3. Les indicateurs de suivi et le plan de suivi sont approuvés; la collecte des données de base est achevée ou en cours

2 1

Très peu satisfaisante. Quelques données de référence contenues dans le rapport d’évaluation et des études socioéconomiques de la zone du projet disponibles. Le RAP ne fournît pas d’éléments de preuve de leur utilisation dans le S&E du projet. Des indicateurs de suivi des réalisations physiques étaient

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38

Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires définis de façon éparse dans le rapport d’évaluation. Par contre les indicateurs d’effets et impacts font défaut.

NOTE PARTIELLE SUR LA CONCEPTION ET DE L’ETAT DE PREPARATION DU PROJET

2 1 Très peu satisfaisante

Mise en œuvre

1. L’Emprunteur s’est conformé aux :

• Mesures de protection environnementale

4 3

Satisfaisante. Classé en catégorie De part sa conception, le projet conçu pour inverser le processus de dégradation des ressources naturelles (eau et sols) et assurer la protection des sols et de l’environnement sur les bases durables grâce aux activités de reboisements, de conservation des sols et de lutte contre l’érosion. Suivi environnemental des actions du projet assuré par les missions de la Banque et de l’Emprunteur.

• Dispositions fiduciaires 1 1

Très peu satisfaisante. la contrepartie payée à hauteur de 69,56% des prévisions pour payer en priorité les salaires du personnel du projet. Les objectifs de développement du projet n’ont pas été atteints et l’utilisation des ressources du prêt peu encourageante au regard du décalage de plus 13 ans sur le calendrier prévisionnel d’exécution.

• Accords conclus dans le cadre du projet

1 1

Très peu satisfaisante. L’exécution du projet en conformité avec les conditions et accords de prêts FAD, mais le prêt FIDA annulé avec le volet crédit à cause de l’état récurrent de guerre civile et d’instabilité sociopolitique quasi permanente. Cette situation à un décalage de plus de 23 ans soit 156 mois sur le calendrier d’exécution du projet.

2. L'Emprunteur a été attentif aux conclusions et recommandations formulées par la Banque dans le cadre de sa supervision du projet.

1 1

Très peu satisfaisante. Les recommandations et décisions des missions de supervision et/ou de revue et de dialogue formulées par la Banque n’ont pas été respectées et mises en œuvre par l’Emprunteur de manière satisfaisante.

3. L'Emprunteur a collecté et utilisé les informations du suivi pour la prise des décisions.

1 2

Très peu satisfaisante. Pas de S&E en place fonctionnel mais l’UEP avait établi des programmes de travail annuels soumis régulièrement au Comité de suivi du projet mis en place par sa tutelle. Les autres informations de suivi et rapports techniques et d’avancement établis par l’UEP sur les réalisations physiques et financières soumis régulièrement à la Banque et à l’Emprunteur.

NOTE PARTIELLE SUR LA MISE EN OEUVRE 2 2 Peu satisfaisante

OVERALL BORROWER PERFORMANCE SCORE 2 1 Très peu satisfaisante

La notation globale est donnée : Très satisfaisant, Satisfaisant, Passable et Mauvaise. La note globale est la moyenne des sous-critères.

(v) Très satisfaisant (HS) : 4 (vi) Satisfaisant (H) : 3 (vii) Passable (US) : 2 (viii) Mauvaise (HUS): 1

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39 CONCEPTION DU S&E, MISE EN ŒUVRE ET UTILISATION

Critères Sous-critères Note du

RAP Validation

OPEV Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires

Conception du S&E

Conception du S&E

Système de suivi-évaluation 1 1

Peu satisfaisante. Deux types de suivi-évaluation interne et externe des activités du projet étaient prévus à l’évaluation du PDAPB : (i) un système de suivi interne permanent assuré par la Cellule de suivi-évaluation (CSE) de l’Unité d’exécution du Projet (UEP) créée au sein de la Direction provinciale de l’agriculture et de l’élevage (DPAE) et rattachée au Cabinet du Ministère de l’agriculture et de l’élevage (MAE) ; et (ii) le suivi externe par les services de L’Unité nationale spécialisée de suivi-évaluation des projets du MAE. Aucun suivi environnemental du projet n’était prévu à l’évaluation. Les activités de suivi-évaluation portaient sur la collecte et le traitement des informations sur le projet et le suivi des réalisations physiques, des impacts et effets du projet, la réalisation des études et enquêtes spécifiques en rapport avec la satisfaction des objectifs du projet et des aspirations des bénéficiaires. Un Comité technique national de coordination (CTC) ou de suivi de l’exécution du projet présidé par le représentant du MAE (Directeur Général de la Vulgarisation) et comprenant le Gouverneur de la province comme vice-président et des représentants de l’ISABU, des Ministères de la famille et de la femme, du Développement Rural, et des Affaires Sociales et des administrateurs municipaux concernés était également prévu pour le pilotage du projet et les ajustements nécessaires aux activités du projet pour l’atteinte de ses objectifs. La revue à mi-parcours du projet ainsi que son évaluation finale à sa fin n’avaient été envisagées à l’évaluation. Ce système de S & E tel que préconisé à l’évaluation du projet avec grande multitude de partenaires était difficilement opérationnel car les ressources nécessaires n’étaient pas prévues.

Plan de suivi et indicateurs NA 1

Très peu satisfaisante. Pas de plan prédéfini pour le suivi et les indicateurs de suivi devaient être établis avec les services techniques du projet. Les indicateurs existants partiellement défini dans le rapport d’évaluation en raison de l’insuffisante prise en compte des indicateurs d’effets et d’impacts.

Rapport sur le suivi-évaluation NA 1

Très peu satisfaisante. Les deux équipes chargées du suivi-évaluation susvisées devait établir des rapports de suivi-évaluation à soumettre au FAD et à l’Emprunteur mais le RAP ne fait pas mention de cette pratique.

Données de référence NA 1

Très peu satisfaisante. Pas de situation de référence établie au démarrage du projet. Les indicateurs étaient à établir en partenariat avec la DPAE et l’ISABU dans

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40

Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires la région du Bututsi. Les données des études réalisées dans la zone du projet par la FAO pas utilisées pour le S&E. Le RAP ne fait pas mention de cette possibilité

NOTE SUR LA CONCEPTION 1 1 Très peu satisfaisante

Mise en œuvre du S&E

Mise en œuvre du S&E

Personnel et équipement 1 1

Très peu satisfaisante. En plus du Directeur du projet, l’Unité du suivi-évaluation était composée uniquement du responsable du suivi-évaluation dont les qualifications en suivi-évaluation pas prouvée. Un Assistant technique expert en S&E recruté seulement en mai 2006. Les ressources humaines et financières affectées au suivi-évaluation n’étaient pas adéquates et disponibles.

Collecte et analyse des données NA 1

Très peu satisfaisante. De façon générale, le suivi-évaluation mis en place n’était pas fonctionnel, mais l’UEP avait établi des rapports d’activités soumis régulièrement à la Banque. Pas de données de référence établies au démarrage du projet mais en 2006 soit moins de 2 ans avant la clôture du projet et pas utilisées dans le S&E. Le RAP ne fait pas mention d’une collecte régulière et de l’analyse de données pour le S&E. En plus, le RAP ne fait pas mention du traitement fiable des données et informations collectées et de la production des rapports de suivi-évaluation sur les effets et impacts du projet dans sa zone d’exécution.

Rapport de suivi-évaluation NA 1

Très peu satisfaisante. Les rapports techniques et d’avancement produits régulièrement par l’UEP sont de qualité moyennement satisfaisante. Mais aucun rapport de suivi-évaluation n’a été produit par la CEP.

NOTE DE MISE EN OEUVRE 1 1,00 Très peu satisfaisante

Utilisation du S&E

Rapport d’avancement du projet 3 3

Satisfaisante. Les rapports d’avancement trimestriels et annuels ainsi que les techniques produits de manière régulière avec les données de suivi physique et financier collectées par l’UEP ont été soumis à la Banque pour avis.

Utilisation du S&E par l’Emprunteur 1 1

Très peu satisfaisante. La surveillance de la mise en œuvre du projet par l’Emprunteur a été à la fois basée sur les informations tirées du système de suivi des activités du projet par l’UEP seulement Pas d’éléments de preuve de l’utilisation du S&E pour la prise de décisions sur la mise en œuvre du projet Les données collectées sur le projet sont incluses dans les rapports annuels ou périodiques soumis à la Banque et à l’Emprunteur.

Utilisation du S&E pendant la supervision et le RAP

NA 1

Très peu satisfaisante. Le système de S&E a été utile pendant les supervisions, en termes de suivi de réalisations physiques et financières. Il n’a pas fourni au RAP des indicateurs relatifs aux effets et impacts du projet prévus dans le rapport d’évaluation du projet en termes de niveau de pauvreté, sécurité alimentaire renforcée, revenus accrus, etc.

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41

Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires

NOTE SUR L’UTILISATION 2, 2 Peu satisfaisante

NOTATION GLOBALE DE LA PERFORMANCE DU S/E 1 1 Très peu satisfaisante

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42EVALUATION DE LA QUALITE DU RAP Critère RAP-EVN (1-4) Commentaires

QUALITE DU RAP

1. Degré et qualité de l’exhaustivité des éléments de preuves et de l’analyse du RAP pour étayer les notations des différentes sections.

3

Satisfaisante. Le RAP contient des informations justes et détaillées sur les activités et réalisations physiques des principales composantes et thématiques du projet En particulier les éléments du RAP permettent d’apprécier le niveau d’exécution de chaque composante (Annexes du RAP). Mais absence d’éléments de preuve sur les résultats, les effets et impacts en termes de rendement du projet essentiellement dus au manque d’un système de suivi-évaluation fonctionnel et opérationnel

2. Degré d’objectivité des notes d’évaluation du RAP 3

Satisfaisante. Les notes d’évaluation sont objectives mais des ajustements nécessaires à celles-ci pour les harmoniser avec le texte du RAP sur la base des informations disponibles sur le projet.

3. Degré de cohérence interne des notations d’évaluation du RAP ; inexactitudes ; incohérences (dans les différentes sections) entre les textes et les notations ; cohérence entre la note globale et les notations des différentes composantes.

2

Peu satisfaisante car les notations ont été en générale bien faites dans le RAP en cohérence avec le texte du RAP et les incohérences mineures ont été corrigées. La performance de la Banque et de l’Emprunteur, ainsi que celle de l’UEP a été souvent surestimée.

4. Degré d’identification et d’évaluation des facteurs clés (internes et exogènes) et des effets inattendus (positif et négatif) ayant affectés la conception et la mise en œuvre

2

Peu satisfaisante. Les risques bien identifiés à l’évaluation et pris en compte dans la mise en œuvre du projet. Mais les plus grands risques liés l’instabilité sociopolitique récurrente du pays, à l’insécurité et au retour à des conflits sociaux faute de projets/programme de développement. pas suffisamment anticipés.

5. Adéquation du traitement des mesures de sauvegarde, des questions fiduciaires et de l’alignement et l’harmonisation.

3

Satisfaisante. Le PDAPB utilisé les structures administratives et les associations locales existantes dans le pays et la zone du projet (DPAE). Les règles et procédures de la Banque ont été utilisées tout en respectant le code des marchés publics Gouvernement en conformité avec la Déclaration de Paris sur l’utilisation des systèmes nationaux de passation des marchés. Un dialogue permanent a été entretenu avec les partenaires dont le FIDA et les parties prenantes du projet dans sa mise en œuvre.

6. Degré de solidité des processus de génération et d’analyse des données (y compris les taux de rentabilité) en appuie à l’évaluation du RAP.

2

Peu satisfaisante. Le RAP a procédé au calcul du TRE sur la base des hypothèses de la mission du RAP. En l’absence d’un système de suivi-évaluation fonctionnel, le degré de solidité d’analyse des données a été faible.

7. Adéquation globale de l’accessibilité des éléments de preuves (à partir du RAP, y compris les annexes et les autres données fournies)

2

Peu satisfaisante et la documentation technique et les données disponibles pour la vérification des informations du RAP et sur le projet jugées insuffisantes, notamment les extrants et effets directs. En plus la qualité des analyses dans les annexes fait défaut.

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43

8. Dans quelle mesure les enseignements tirés (et les recommandations) sont claires et fondés sur l’évaluation du RAP (éléments de preuve et analyse)

2

Peu satisfaisante car les principaux enseignements du RAP sont clairs et fondées basés sur les problèmes d’exécution du projet. Mais ces enseignements sont souvent généraux et génériques avec de chance d’être suivi d’effet. (Annexes du RAP).

9. Degré de clarté et d’exhaustivité du RAP 2

Pu satisfaisante Rapport bien écrit, précis et aisé à lire selon l’ancien format du RAP mais manque de données sur les effets et impacts validés par un dispositif de suivi-évaluation fonctionnel.

Note sur la qualité du RAP 2,00 Peu satisfaisante

Conformité du RAP avec les directives (RAP/OM ; OPEV)

1. Délais de livraison du RAP (A temps = 4; en retard = 1) 1 En retard

2. Degré de participation de l’Emprunteurs, Co-financier et du Bureau Extérieur dans la préparation du RAP ***

3

Satisfaisante RAP réalisé par une équipe de consultants recrutés par la Banque avec l’appui de l’Emprunteur sur la base des informations disponibles du RAP du gouvernement et des missions de supervision de la Banque. La coopération de l’Emprunteur a été bien appréciée

3. Autres aspects (à spécifier)

Note sur la conformité du RAP 2

Peu satisfaisante et le RAP est conforme à l’ancien format de la Banque; mais les informations du RAP adaptées au nouveau format pour l’établissement de la note de revue de l’OPEV du PDAPB évalué en juin 1988

*** Noté Elevé/exemplaire (4), ou substantiel/significatif (3), ou modéré (2), ou négligeable (1)