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C R O I S S A N C E É C O N O M I Q U E É C H A N G E S E X T É R I E U R S F I N A N C E S P U B L I Q U E S D E T T E D U T R E S O R M A R C H É M O N E T A I R E P R I X NOTE DE CONJONCTURE ROYAUME DU MAROC Ministère de l’Économie et des Finances Janvier 2017 DIRECTION DU TRESOR ET DES FINANCES EXTERIEURES Données du mois de Novembre 2016

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C R O I S S A N C E É C O N O M I Q U E

É C H A N G E S E X T É R I E U R S

F I N A N C E S P U B L I Q U E S

D E T T E D U T R E S O R

M A R C H É M O N E T A I R E

P R I X

N O T E D E C O N J O N C T U R E

R O Y A U M E D U M A R O C

Ministère de l’Économie et des Finances

J a n v i e r 2 0 1 7

D I R E C T I O N D U T R E S O R E T D E S F I N A N C E S E X T E R I E U R E S

D o n n é e s d u m o i s d e N o v e m b r e 2 0 1 6

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Direction du Trésor et des Finances Extérieures

1

S I TU A T IO N EC O NO M IQ UE E T F I N AN CIE R E

I - CO NTE XTE INTE RNAT IO NAL :

Rév is i o n à la b ais s e des p ers pect iv es m o ndia les

D’après sa dernière mise à jour du mois d’octobre des

perspectives de l’économie mondiale (WEO), le Fonds

Monétaire International (FMI) a maintenu ses prévisions de

croissance économique mondiale au titre de l’année 2016

inchangées à 3,1%. Cette stabilité recouvre, d’un côté, un

abaissement des perspectives de la croissance économique au

sein des pays avancés (+1,6% en 2016 contre +1,8% prévue

auparavant) et, d’un autre côté, un rehaussement de la

prévision de croissance des pays émergents (+4,2% contre

+4,0%).

Au sein des pays avancés, l’abaissement des perspectives de

croissance tient aux incertitudes liées notamment à la sortie du

Royaume Uni de l’Union Européenne (Brexit) qui pourraient

affecter la confiance des marchés financiers et l’investissement

ainsi qu’aux conséquences macroéconomiques attendues

d’une croissance plus faible que prévu aux États-Unis. En effet,

la croissance de l’économie américaine devrait revenir à 1,6% en

2016 après 2,1% l’année précédente. Au niveau de la zone euro,

la reprise économique devrait se poursuivre en 2016 mais à un

rythme inférieur à celui de l’année précédente (+1,7% contre +2%

en 2015) grâce, notamment, au maintien des prix du pétrole à

des niveaux bas et à la poursuite d’une politique monétaire

accommodante. Au Japon, le taux de croissance économique

devrait se maintenir à 0,5% en 2016 et ce, dans un contexte

marqué par des niveaux d’inflation toujours très bas.

Pour les pays émergents et les pays en développement, et

après cinq années consécutives de ralentissement, la croissance

devrait passer de 4% en 2015, son niveau le plus bas depuis le

début de la crise financière de 2009, à 4,2% en 2016.

Accélération de la croissance aux États-Unis

Au titre de sa troisième estimation, le Département du

commerce américain a révisé à la hausse de 0,3 point la

croissance économique au T3-16 à 3,5%, en rythme annualisé,

après +1,4% au T2-16 et +0,8% au T1-16.

Dans cette évolution, les investissements privés se sont

améliorés de 3% au T3-16 après une sensible baisse de 7,9% au

trimestre précédent. De même, les exportations ont enregistré

une nette hausse de 10% contre +1,8%, en raison principalement

de l’augmentation des livraisons de soja après une mauvaise

récolte en Argentine et au Brésil. Ainsi, la contribution du

commerce extérieur au PIB a été portée à +0,9 point contre

+0,2 point au T2-16.

Par ailleurs, le rythme de croissance de la consommation

privée, qui représente près de deux tiers du PIB américain, a

ralenti de 1,3 point pour revenir à 3%.

Produit intérieur brut USA - Rythme annualisé en % -

Source: United States Department of Labor

S’agissant des indicateurs avancés, l’indice ISM du secteur

manufacturier s’est amélioré de 1,5 point en décembre pour

atteindre 54,7 points, son plus haut niveau depuis décembre

2014, tandis que l’indice ISM non manufacturier s’est maintenu

à 57,2 points.

Indice ISM « Manufacturier » USA - En points -

Source: Institute for Supply Management

En dépit de sa légère dégradation de 0,1 point durant le mois de

décembre, le taux de chômage s’est maintenu à un niveau

inférieur à celui de l’année précédente en s’établissant en fin

d’année à 4,7% contre 5%. De son côté, le rythme de créations

d’emplois a enregistré un ralentissement à 2.157 mille postes en

2016 au lieu de 2.744 mille postes en 2015, marquant ainsi un

recul de 21,4%.

Emploi et Chômage des États-Unis Création d’emploi non agricole cumul à fin Décembre - En milliers -

Taux de chômage Décembre - En % -

Source: United States Department of Labor

Stagnation de l’activité économique au sein de la zone euro

Au titre du T3-16, le taux de croissance au sein de la zone euro

s’est stabilisé à un faible niveau de 0,3% T/T. Par pays, cette

évolution recouvre, d’une part, une décélération de l’activité

économique en Allemagne (+0,2% T/T contre +0,4% T/T au T2-16)

et en Espagne (+0,7% T/T contre +0,8% T/T) et, d’autre part, une

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reprise relative de l’activité économique en France (+0,2% T/T

contre -0,1% T/T), en Italie (+0,3% T/T contre +0,0% T/T) et au

Portugal (+0,8% T/T contre +0,3% T/T).

Produit intérieur brut Zone Euro - en % glissement trimestriel T/T-

Source : Eurostat

Pour ce qui est des indicateurs avancés, l’indice PMI

« composite » a consolidé sa trajectoire ascendante entamée

depuis le mois de septembre 2016 pour atteindre en décembre

son plus haut niveau depuis avril 2014, soit 54,4 points contre

53,9 points en novembre, augurant ainsi d’un redressement de

l’activité économique au sein de la zone euro au cours du T4-16.

Cette évolution s’explique principalement par la nette

appréciation de l’activité au sein du secteur manufacturier dont

le PMI est ressorti à 54,9 points, son plus haut niveau depuis

avril 2011, contre 53,7 points en novembre. L’activité au sein des

services a, quant à elle, accusé un léger repli pour revenir à 53,7

points contre 53,8 points un mois auparavant.

Indice PMI « Manufacturier » Zone Euro - En points –

Source: PMI Markit Survey Ticker

Pour sa part, le marché de l’emploi a poursuivi son

redressement comme en témoigne le maintien du taux de

chômage à 9,8% en novembre, soit son plus bas niveau depuis

juillet 2009 et ce, contre 10,4% au terme de l’année 2015.

Par pays, le taux de chômage a enregistré une baisse mensuelle

de 0,2 en France (9,5% en novembre) et de 0,1 point au Portugal

(10,5%) alors qu’il s’est maintenu à 4,1% en Allemagne et à 19,2%

en Espagne. L’Italie a, quant à elle, vu son taux de chômage

augmenter de 0,1 point pour ressortir à 11,9%.

Taux de chômage Zone euro en Novembre - En % -

Source : Eurostat

R al en t i ss e m en t d es é con omi e s é me rg e nt e s

La croissance en Chine s’est maintenue, pour le troisième

trimestre consécutif, à un rythme relativement faible de 6,7% au

T3-16, en glissement annuel, son plus bas niveau depuis le T1-09.

Cette évolution a été soutenue par la hausse des crédits

bancaires et par le redressement du marché immobilier tandis

que la production industrielle poursuit son ralentissement et

que les exportations baissent davantage.

Par ailleurs, les derniers indicateurs économiques augurent

d’une évolution favorable au cours du T4-16 comme en

témoignent l’amélioration de l’indice PMI composite à 53,1

points en moyenne et l’accélération de la production

industrielle à 6,2% en novembre sur un an.

Au Brésil, la récession s’est poursuivie pour le dixième trimestre

consécutif avec une nouvelle contraction du PIB de 2,9% au

T3-16, en glissement annuel, contre -3,6% au T2-16, en liaison

principalement avec la baisse de l’activité dans les secteurs

agricole et industriel. De même, les exportations ont été

pénalisées par l’appréciation de 16% du réal depuis le début de

l’année. Cette évolution devrait se poursuivre au T4-16 en raison

de la contraction de l’activité globale du secteur privé comme

en témoigne le maintien de l’indice PMI composite en zone de

contraction (45,6 points en moyenne).

Pour ce qui de l’Inde, la croissance économique s’est accélérée

à 7,3% au T3-16, en glissement annuel, contre +7,1% au trimestre

précédent sous l’effet de l’accélération de la consommation

des ménages. Cette croissance devrait enregistrer un sensible

ralentissement au T4-16 en liaison avec la démonétisation en

novembre de 24 milliards de billets de banque portant sur une

valeur globale de 17.700 milliards de roupies (260 MM.$), soit

86% de la masse monétaire fiduciaire du pays. En effet, l’indice

PMI composite s’est établi à 50,7 points en moyenne au T4-16,

en baisse de 2,3 points par rapport au trimestre précédent.

R en c hé r i s s e me n t d e la gl ob al i t é de s cou r s de s

produ i t s d e b a s e

Après la baisse ponctuelle de 6,5% de l’indice 1 des prix des

produits énergétiques durant le mois de novembre, ce dernier a

retrouvé son évolution tendancielle en décembre en

enregistrant un accroissement de 15,1%. Inversement, et après

1 Indice élaboré par la Banque Mondiale

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avoir augmenté de 3,3% en novembre, l’indice des cours des

produits non énergétiques s’est inscrit en légère baisse de 0,2%.

Au niveau des produits énergétiques, les prix du pétrole ont

atteint un pic de 55,7 $/bbl au 29 décembre et se sont raffermis,

d’un mois à l’autre, de 16,2% pour s’établir à 54,1 $/bbl en

moyenne mensuelle, portant ainsi leur progression par rapport

au début de l’année à 42,2%. L’accélération de cette hausse en

fin d’année est liée à l’accord conclu fin novembre entre les

pays membres et non membres de l'Organisation des Pays

Exportateurs de Pétrole (OPEP) visant à réduire la production.

En moyenne annuelle, ces prix ont poursuivi leur mouvement

baissier pour la quatrième année consécutive avec un nouveau

repli de 16,1% par rapport à l’année 2015.

Prix du Pétrole Brent- En $ / baril –

Source : Bloomberg

Il en est de même pour le gaz butane dont les cours ont renoué

avec la hausse en décembre avec une progression notable de

13% (436 $/T) contre -10,8% en novembre, portant ainsi leur

hausse depuis le début de l’année à +13%.

Du côté des denrées alimentaires, leurs prix ont marqué une

baisse au cours du mois de décembre, comme en témoigne le

recul mensuel de 0,6% de l’indice synthétique y afférent. Cette

évolution a notamment concerné les prix des blés tendres

français et américain qui se sont repliés de 2,5% chacun pour

revenir à 182,4 $/T et 186 $/T respectivement en moyenne en

décembre. Il en est de même pour le sucre dont les prix ont

fléchi de 9,8% pour revenir à 443,3 $/T. En revanche, les cours se

sont appréciés de 5,9% pour l’orge (142 $/T), de 2,2% pour le riz

(373 $/T) et de 0,4% pour le maïs (152 $/T).

Par ailleurs, les prix des principaux métaux de base ont marqué

des évolutions différenciées recouvrant, d’une part, des

hausses de 3,8% pour le cuivre (5.660 $/T), 3,8% pour le zinc

(2.665 $/T) et de 1,3% pour le Plomb (2.210 $/T) et, d’autre part,

des reculs de 1,4% pour le Nickel (10.972 $/T) et de 0,5% pour

l’aluminium (1.728 $/T).

De leur côté, les prix du phosphate ont confirmé leur évolution

baissière en décembre 2016 pour revenir à leur plus bas niveau

depuis novembre 2011, soit 85 $/T contre 104 $/T un mois

auparavant. Il en est de même pour les prix des engrais, en

particulier ceux du TSP et du DAP qui ont accusé de sensibles

reculs atteignant 17,8% et 18,6% respectivement pour revenir à

222 $/T et 263 $/T durant le mois de décembre. En moyenne

annuelle, ces baisses ont atteint 5,8% pour le phosphate, 25,5%

pour le TSP et 25,7% pour le DAP.

É v olu t i o n po si t i v e su r l e s m arc h é s f i na n ci er s

Au titre du mois de décembre, les principales places financières

des pays avancés ont enregistré des évolutions positives en

liaison avec un contexte économique favorable aux États-Unis

et le maintien d’une politique monétaire accommodante par la

BCE en Europe. En revanche, les principaux indices boursiers

des pays émergents ont poursuivi leur baisse pour le deuxième

mois consécutif.

Ainsi, les places financières américaines ont affiché des hausses

importantes en décembre en raison particulièrement de

l’amélioration notable de l’indice de confiance des

consommateurs qui est ressorti en décembre à son plus haut

niveau depuis janvier 2004 (98,2 points) et ce, suite aux

perspectives d’adoption d’une politique fiscale plus

avantageuse. En effet, les deux indices boursiers NASDAQ et

S&P500 ont marqué des hausses respectives de 2,9% et 3,8% par

rapport au mois de novembre, portant leur évolution depuis le

début de l’année à +7,4% et +9,4%.

En Europe, les indices boursiers ont affiché des hausses

mensuelles notables en décembre atteignant 6% pour

l’EuroStoxx50, 5,9% pour le GDAXIFrancfort, 5,8% pour le CAC40paris,

12,1% pour le FTSE/MIBMilan et 5% pour l’IBEXMadrid, améliorant ainsi

leurs performances par rapport au début de l’année

respectivement à -2,5%, +5,1%, +2,1%, -13,6% et -6%.

Par contre, l’indice boursier émergent MSCI-EM a accusé, pour

le deuxième mois consécutif, une baisse de 0,8% par rapport au

mois de novembre, ramenant ainsi sa performance depuis le

début de l’année à +7,7%.

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I I - C O N T E X T E N A T I O N A L :

L’arrêté des comptes nationaux au titre du troisième trimestre

2016 par le Haut-Commissariat au Plan (HCP) fait ressortir une

poursuite du ralentissement du rythme de croissance de

l’économie nationale au T3-16 pour s’établir à 0,8% contre 4,1%

au même trimestre de l’année précédente et ce, sous l’effet

principalement du repli marqué de 11,7% de la valeur ajoutée

agricole.

Pour sa part, la croissance de la valeur ajoutée non agricole s’est

légèrement améliorée en affichant une hausse de 1,9% au T3-16 au

lieu de 1,6% un an auparavant. Cette évolution recouvre, d’une

part, une accélération de la croissance au niveau des secteurs du

BTP (+0,7% au lieu de +0,1%), des hôtels et restaurants (+7,7%

contre +1,6%), du transport (+3,5% contre +2,9%), du commerce

(+1,9% contre +1,2%) et, d’autre part, un ralentissement de

l’activité au niveau de l’électricité et eau (+3,9% contre +4,6%), des

industries de transformation (+0,8% au lieu de +2,8%), des

télécommunications (+3,5% au lieu de +4%) et des activités

financières et assurances (+1,9% au lieu de +3,6%).

Compte tenu d’une croissance de la valeur ajoutée du poste

Impôts sur les produits nets de subventions limitée à 6,3% après

les fortes progressions de 13% au T3-15 et de 13,9% au T3-14, la

croissance du PIB non agricole est revenue à 2,5% durant le T3-16

contre 2,9% au même trimestre une année auparavant.

Taux de croissance du PIB et du PIB non agricole - En % -

Source : Haut-Commissariat au Plan

Enfin et sous l’effet de l’augmentation du PIB évalué aux prix

courants de 2,8%, la hausse du niveau général des prix s’est

établie à 2% au T3-16 au lieu de +1,9% un an auparavant.

Hausse de la contribution de la demande intérieure à la croissance

Durant le T3-16, la contribution de la demande intérieure à la

croissance économique a sensiblement progressé à 4,5 points

contre +0,1 point durant le même trimestre de l’année 2015. En

effet, le rythme de progression de la demande intérieure a

atteint 4,2% contre 0,1% au T3-15 sous l’effet, essentiellement, de

l’accélération de la progression de l’investissement à +5,7% au lieu

de +2,4% et, dans une moindre mesure, des dépenses de

consommation finale des ménages à +2,9% au lieu de +2,5%.

Dans ce cadre, la contribution de la consommation des ménages

a atteint 1,7 point au T3-16 contre 1,5 point un an auparavant alors

que celle de la consommation publique s’est limitée à 0,2 point

contre 0,3 point au T3-15. Pour sa part, la contribution de

l’investissement à la croissance du PIB s’est élevée à 2,4 point au

lieu d’une contribution de -1,7 point une année auparavant.

Une contribution négative des échanges extérieurs

De leur côté, les échanges extérieurs ont été marqués par une

progression en volume des importations (+11,9% au T3-16) plus

importante que celle des exportations de biens et services

(+3,5%). Ces évolutions se sont traduites par une contribution

négative de l’ordre de 3,7 points du solde des échanges

extérieurs à la croissance économique contre une contribution

positive de 4 points au titre du même trimestre de l’année

précédente.

Contribution à la croissance de la consommation/Investissement/ Solde

des échanges - En points -

Source : Haut-Commissariat au Plan

Impact limité de la sècheresse durant la campagne 2015/16

La campagne agricole 2015/16 a été caractérisée par des

conditions climatiques particulièrement arides avec un déficit

pluviométrique de 42,7% par rapport à une campagne moyenne

et de 45,5% par rapport à la campagne précédente, soit le niveau

le plus critique des trente dernières années. Dans ce contexte, la

production des trois principales céréales a été estimée à 33,5

M.Qx, son plus bas niveau depuis le lancement du Plan Maroc

Vert, marquant ainsi des reculs de près de 70% par rapport à la

campagne précédente et de 52% par rapport à une année

normale.

D’un autre côté, et grâce notamment à une réserve hydrique des

barrages qui s’était maintenue à un niveau satisfaisant, des

filières agricoles à plus forte valeur ajoutée ont enregistré des

performances positives.

En effet, et après les résultats négatifs de la campagne

précédente, les productions oléicole et agrumicole ont enregistré

des hausses respectives de 24% et de 7%, permettant ainsi à la

filière de l’arboriculture fruitière de dégager une croissance de la

valeur ajoutée autour de +15%.

En ce qui concerne la filière de l'élevage, qui occupe le premier

rang en termes de valeur ajoutée agricole, elle a également

contribué à l’atténuation de l’impact de la faible production

céréalière en affichant une hausse de 4% et ce, grâce notamment

à l’amélioration des disponibilités fourragères en lien avec la

conversion d'une partie des superficies céréalières.

Pour leur part, les productions des cultures industrielles,

notamment la betterave à sucre, et les cultures oléagineuses ont

enregistré une progression moyenne de l’ordre de 5%. La

production des cultures maraichères a de son côté affiché une

hausse située entre 4 et 5%.

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Enfin, et malgré le sensible recul de la production céréalière

intervenu après la récolte record de la campagne 2014/15, le

changement de la structure de la valeur ajoutée du secteur

agricole devrait permettre de contenir la baisse de cette

dernière à un niveau autour de 9% par rapport à l’année 2015.

ETAT D’AVANCEMENT DE LA NOUVELLE CAMPAGNE AGRICOLE...

L’actuelle campagne agricole, lancée le 12 octobre 2016, s’annonce sous de

bons auspices notamment grâce aux conditions climatiques favorables. En

effet, le cumul pluviométrique moyen au niveau national s’est établi à 158,3

mm à fin décembre 2016, en augmentation de 181% par rapport à la

campagne précédente et de 15 % par rapport à la moyenne des cinq dernières

années.

Grâce aux différentes mesures prises et à l’engagement des professionnels

et des agriculteurs, la vente de semences a atteint 1,3 M.Qx sur un

disponible de 1,9 M.Qx. Pour sa part, la situation des emblavements continue

à évoluer à un rythme soutenu en s’établissant à 4 millions d’hectares sur

une surface cible de 5 millions d’ha.

ACTIVITES NON AGRICOLES : Évolution globalement favorable

des principaux indicateurs de conjoncture

Au cours des onze premiers mois de l’année 2016, les activités

non agricoles ont marqué des évolutions globalement positives

comme en témoigne le comportement des principaux

indicateurs de conjoncture.

Le volume des captures de la pêche côtière et artisanale a

enregistré une sensible amélioration de 11,7% à fin novembre 2016

contre une baisse de 1,1% un an auparavant. Cette bonne

performance est liée à la progression de 12,4% des captures de

poissons pélagiques et, dans une moindre mesure, à la hausse de

9,6% des débarquements de céphalopodes. En valeur, les

captures ont marqué une hausse de 7,8%, tirée principalement

par l’augmentation de 13,7% de la valorisation des céphalopodes.

Par destination, les captures acheminées vers la congélation et

la conserverie ont connu des progressions respectives de 23,9%

et 25,7%, pour représenter 47,2% et 16,9% du total des

débarquements. En revanche, les volumes destinés à la

consommation ont accusé une baisse de 13,9% ramenant leur

poids dans le total des captures à 23,2%.

Au niveau du secteur minier, la production de phosphates a

progressé de 2,8% à fin novembre 2016 contre une baisse de

5,4% il y a un an. Parallèlement, la production de dérivés a

enregistré une nette hausse de 20,4% après +1,5% à fin

novembre 2015, résultat d’un rebond de 32,6% de la production

des engrais naturels et chimiques et d’une progression de 6,8%

de celle de l’acide phosphorique. Cette situation est attribuée

au nouveau positionnement de l’OCP parmi les leaders

mondiaux en termes de production d’engrais comme en

témoigne le net rebond de 51,3% des exportations en volume à

fin novembre 2016.

Au niveau des industries manufacturières, et après une hausse

de 1,4% au T2-16, la progression de l’indice de la production

industrielle (IPI), hors raffinage de pétrole, s’est limitée à 0,2%

au T3-16 par rapport au même trimestre de l’année 2015. Les

principales hausses ont concerné l’industrie automobile

(+12,8%), les autres matériels de transport (+14,2%), les

industries chimiques (+2,9%), les industries alimentaires (+1,8%)

et les produits métalliques (+1,3%). En revanche, des baisses ont

été enregistrées notamment au niveau des machines et

appareils électriques (-12,5%), des articles d’habillement et

fourrures (-3,4%), des produits de l’industrie textile (-3,4%) et

des autres produits minéraux non métalliques (-2,7%).

Indice de la production industrielle - Hors raffinage de pétrole - En % -

Source : Haut-Commissariat au Plan

Parallèlement, l’enquête mensuelle de Bank Al-Maghrib (BAM)

fait ressortir un redressement de 3 points, en glissement

annuel, du taux d’utilisation des capacités de production

industrielle (TUC), en moyenne des mois d’octobre et de

novembre de l’année 2016, ramenant ainsi la baisse constatée

depuis le début d’année à 4,5% contre -6,1% au terme des trois

premiers trimestres de l’année. Ce recul est lié principalement à

la baisse de 10,4 points du TUC relatif à la branche des

« industries chimiques et para-chimiques » en relation avec

l’arrêt de l’activité de la SAMIR. Par ailleurs, les industries liées

aux métiers mondiaux du Maroc poursuivent leurs bonnes

performances, comme en témoigne l’accroissement de 10

points du TUC relatif à la branche des « industries métalliques et

métallurgiques » et de 2,5 points de celui relatif aux « industries

de textile et cuir ».

Taux d’utilisation des capacités de production industrielle - En % -

Source : Bank Al-Maghrib

Pour ce qui est du secteur énergétique, la production

d’électricité locale a enregistré une progression de 2,6% durant

les onze premiers mois de l’année 2016 contre +6,1% un an

auparavant. Cette évolution résulte des hausses de 3,1% de la

production concessionnelle et de 38,4% de celle inscrite dans les

projets développés dans le cadre de la loi 13-09 relative aux

énergies renouvelables. Par ailleurs, la production de l’Office

National de l’Eau et de l’Electricité (ONEE) s’est stabilisée au

même niveau d’il y a un an.

Pour ce qui est des échanges internationaux, le volume des

importations a progressé de 6,5% à fin novembre 2016. Ainsi, la

production nette appelée de l’électricité a enregistré une

augmentation de 3,2% contre de +2,6% un an auparavant.

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Production nette appelée d’électricité - En GWh -

Source : Office national de l’électricité et de l’eau potable

D’un autre côté, la consommation d’électricité a enregistré une

progression de 2,1% à fin novembre 2016 contre +2% un an

auparavant. Cette évolution provient des hausses allant de 0,7%

de la consommation destinée au secteur industriel à 2,2% de

celle destinée aux régies et à 3,8% de la consommation

résidentielle.

Au niveau du secteur du BTP, et après un bon démarrage

reflété par un accroissement de 5,9% des ventes de ciments au

T1-16, ces dernières ont accusé un recul de 2,2% en moyenne des

trois derniers trimestres de l’année. Sur l’ensemble de l’année,

les ventes de ciments ont affiché une légère baisse de 0,7%

contre +1,4 en 2015.

Ventes de ciment - En tonne -

Source : Association Professionnelle des Cimentiers

Par région, les plus fortes hausses des ventes de ciment en 2016

ont été enregistrées à Dakhala-oued Ed-Dahab (+64,3% à 63,8

mille tonnes), Draâ-Tafilalet (+8,9% à 457 mille tonnes) et

Casablanca-Settat (+2,1% à 3.166 mille tonnes). En revanche, des

baisses ont été relevées au niveau des régions de Béni Mellal-

Khénifra (-9,3%), Laayoun-S.Lahmra (-4,6%) et Tanger-Tétouan

(-4,5%).

Du côté du financement, le rythme d’évolution des crédits

bancaires accordés au secteur s’est accéléré avec un

additionnel de 6,1 MM.DH ou 2,5% au cours des onze premiers

mois de l’année en cours contre +4,8 MM.DH ou +2% durant la

même période un an auparavant. Cette évolution recouvre une

quasi-stabilisation du rythme d’évolution des crédits à l’habitat

(+8,5 MM.DH ou +4,8% contre +8,3 MM.DH ou +4,9%) et une

atténuation du rythme baissier des crédits accordés à la

promotion immobilière (-1,8 MM.DH ou -3% contre -4,5 MM.DH

ou -7%).

Au niveau du secteur touristique, les arrivées de touristes aux

postes frontières ont marqué une progression de 0,4% à fin

octobre 2016 contre une baisse de 0,7% un an auparavant. Cette

évolution est le résultat d’une stabilisation, d’une année à l’autre,

de la hausse des arrivées de MRE autour de 4% et d’une

atténuation de la baisse des arrivées de touristes étrangers à

-3,3% contre -5,1%.

Arrivées de touristes -en milliers- MRE / TES / Total

Source : Ministère du Tourisme

De même, les nuitées réalisées dans les hôtels classés se sont

améliorées de 2% à fin octobre 2016 après un repli de 6,7% il y a un

an. Cette évolution est attribuée à l’atténuation de la baisse des

nuitées réalisées par les non-résidents à 1,9% contre -13,3% alors

que celles réalisées par les résidents ont maintenu leur très

bonne performance avec une hausse de 10,4% contre +11,4%. Par

contre, le taux d’occupation s’est replié de 1 point à 40% à fin

octobre 2016.

Nuitées dans les établissements classés-en milliers-

Résidents / Non-résidents / Total

Source : Ministère du Tourisme

Par destination, les plus fortes hausses du nombre de nuitées ont

été observées dans les villes de Oujda-Essaïdia (+9%), Tétouan

(+7%) et Tanger (+6%) alors que les plus fortes baisses ont été

affichées dans les villes de Fès (-10%), Ouarzazate (-9%), El-Jadida

(-8%) et Meknès (-8%). Les deux principaux pôles touristiques

Marrakech et Agadir, qui génèrent à eux seuls 60% des nuitées

totales, ont enregistré des hausses limitées à 2,3% et 2,1%

respectivement.

Par marché émetteur, la Russie, les pays arabes et le Royaume-

Uni ont affiché des progressions au niveau des nuitées réalisées

dans les hôtels classés de 240%, 8% et 2,5% respectivement, tandis

que des baisses importantes ont concerné les nuitées réalisées

par les touristes en provenance de l’Allemagne (-16%), de la

France (-7%), de l’Espagne (-7%), de la Belgique (-5%) et de la

Hollande (-5%).

Au niveau du secteur du secteur du transport, le trafic aérien a

enregistré durant les onze premiers mois de l’année une

progression de 2,7% contre +1,8% un an auparavant. Cette

évolution recouvre, d’une part, de bonnes performances

principalement au niveau des aéroports de Mohammed V

(+4,7%), Rabat-Salé (+24,8%) et Tanger (+6,3%) et, d’autre part,

des baisses au niveau des aéroports d’Agadir (-7,2%) et de

Marrakech (-3,3%).

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Direction du Trésor et des Finances Extérieures

7

D’un autre côté, le trafic portuaire global a enregistré une

hausse de 6,1% à fin novembre 2016 contre -3,4% durant la

même période un an auparavant. Cette amélioration recouvre

une progression de 8,4% du trafic national, qui représente 75%

du trafic global, et une baisse de 0,7% de l’activité du

transbordement.

ECHANGES EXTERIEURS : Poursuite de la bonne tenue des

exportations des MMM

Au terme de l’année 2016, la situation préliminaire des

échanges extérieurs fait ressortir une hausse du déficit

commercial de 30,2 MM.DH ou 19,6% par rapport à l’année 2015,

pour ressortir à 184,4 MM.DH. Cette évolution résulte d’une

augmentation des importations de biens (+34,8 MM.DH ou

+9,3%) plus importante que celle des exportations (+4,6 MM.DH

ou +2,1%). Ainsi, le taux de couverture est revenu, d’une année à

l’autre, de 58,6% à 54,7%, soit une baisse de 3,9 points.

La hausse des exportations, qui se sont établies à

222,6 MM.DH, résulte principalement de la bonne performance

des métiers mondiaux du Maroc (MMM), en l’occurrence les

ventes des secteurs de l’automobile (+11,5%), du textile et cuir

(+6,7%), de l’industrie alimentaire (+5,2%), de l’électronique

(+10,2%) et de l’aéronautique (+14,6%).

En revanche, le chiffre d’affaires à l’export du groupe OCP a

enregistré un repli de 12,1% lié essentiellement à un effet prix.

Notons que les volumes expédiés de dérivés de phosphates ont

marqué, à fin novembre, une sensible hausse de 30,2% au

moment où ceux des phosphates ont accusé une baisse de 4,1%,

reflétant ainsi la flexibilité industrielle et commerciale du

groupe OCP.

Évolution des exportations des MMM -En MM.DH-

Source : Office des Changes

Parallèlement, l’augmentation des importations, qui se sont

élevées à 407 MM.DH, provient essentiellement des achats de

biens d’équipement qui ont marqué une sensible hausse de

25,7 MM.DH ou 27,5%, traduisant la relance de la dynamique de

l’investissement. De même, les achats de biens de consommation

et de demi-produits ont enregistré des progressions respectives

de 10,6 MM.DH ou 15,2% et de 4,3 MM.DH ou 5%. Parallèlement,

les acquisitions de produits alimentaires ont affiché une

progression de 8,9 MM.DH ou 25%, en liaison principalement avec

la hausse des achats blé (+4,2 MM.DH).

En revanche, les approvisionnements en produits énergétiques

se sont nettement repliés de 11,7 MM.DH ou 17,7%, ramenant leur

part dans le total des importations à 13,4% contre 17,2% à fin 2015.

Cette situation s’explique principalement par le recul des achats

d’huile brute de pétrole de 10,9 MM.DH ou 100% suite à la

cessation de l’activité de la SAMIR et, dans une moindre mesure,

de ceux du gaz de pétrole et autres hydrocarbures (-2 MM.DH ou

-15,2%). De même, les importations de produits bruts ont accusé

une baisse de 3 MM.DH ou 14,4%.

Par ailleurs, les recettes voyage et les transferts des MRE ont

respectivement augmenté de 2,2 MM.DH ou 3,5% et 2 MM.DH

ou 3,4%. Ces deux postes ont ainsi permis de couvrir 68,2% du

déficit commercial contre 78,7% à fin 2015. En revanche, les

recettes des investissements directs étrangers se sont

contractées de 7 MM.DH ou 17,5% pour revenir à 33 MM.DH.

Compte tenu de ces éléments et de l’encaissement par le

Trésor d’un montant de 19,5 MM.DH au titre des financements

extérieurs, les réserves internationales nettes (RIN) se sont

améliorées de 27,2 MM.DH au terme de l’année 2016, pour

atteindre 251,9 MM.DH à fin 2016. Ce niveau des RIN permet la

couverture de 6 mois et 28 jours d’importations de biens et

services.

Évolution des RIN -En MM.DH et en mois d’importations de B&S-

Source : Office des Changes

FINANCES PUBLIQUES : réduction du déficit budgétaire

Sur les onze premiers mois de l’année 2016, la situation des

charges et ressources du Trésor a fait ressortir un déficit

budgétaire de 38,2 MM.DH contre 39,1 MM.DH à fin novembre

2015. Cette réduction du niveau du déficit recouvre, d’un côté,

une hausse des recettes ordinaires de 11,2 MM.DH ou 6,1% et,

d’un autre côté, une progression des dépenses globales de 11,9

MM.DH ou 5,3%.

Bon ne t e nu e de s r ec e tt e s f i s ca l e s

Les recettes ordinaires, hors TVA bénéficiant aux collectivités

locales, se sont établies à fin novembre 2016 à 194,1 MM.DH, en

hausse de 11,2 MM.DH ou 6,1% par rapport à la même période de

l’année 2015. Cette amélioration est imputable principalement au

bon comportement des recettes fiscales (+8 MM.DH ou +5%),

porté par la hausse, à la fois, des impôts directs (+4 MM.DH ou

+5,8%) et des impôts indirects (+1,6 MM.DH ou +2,3%).

La bonne tenue des impôts directs est attribuable à

l’accroissement de 2,1 MM.DH ou 6,5% des recettes tirées de

l’impôt sur les sociétés (IS) qui se sont élevées à 35,6 MM.DH.

Page 9: NOT ONJON TUR · points en moyenne et l’accélération de la production industrielle à 6,2% en novembre sur un an. Au Brésil, la récession s’est poursuivie pour le dixième

Direction du Trésor et des Finances Extérieures

8

Parallèlement, les recettes au titre de l’impôt sur le revenu (IR) se

sont accrues de 1,6 MM.DH ou 5% par rapport à leur niveau à fin

novembre 2015 pour ressortir à 34,9 MM.DH, sous l’effet

particulièrement de l’amélioration des recettes au titre de l’IR sur

les profits immobiliers et sur les capitaux mobiliers.

Du côté des impôts indirects, la taxe sur la valeur ajoutée (TVA)

a progressé de 586 M.DH ou 1,2% pour s’établir à 48,3 MM.DH,

recouvrant une hausse de 1,6 MM.DH ou 5,5% de la TVA à

l’importation et une baisse de 1 MM.DH ou 5,4% de la TVA à

l’intérieur.

Dans le même sillage, les recettes tirées des taxes intérieures à

la consommation (TIC) se sont accrues de 1 MM.DH ou 4,5%

sous l’effet notamment de l’accroissement de la TIC sur les

tabacs (+782 M.DH ou +10%) et, dans une moindre mesure, de la

TIC sur les produits énergétiques (+158 M.DH ou +1,1%).

Au niveau des droits de douane, les recettes ont marqué une

progression notable de 1,3 MM.DH ou 18,2% en raison de

l’élargissement de l’assiette taxable. Dans le même sens, les

droits d’enregistrement et de timbre se sont améliorés de

1,2 MM.DH ou 8,5%, en liaison essentiellement avec l’amélioration

des recettes au titre de la TSAVA et des droits d’enregistrement.

Compte tenu de ces évolutions, les recettes fiscales ont affiché

un taux de réalisation de 87,8% par rapport aux prévisions de la

Loi des Finances 2016.

Parallèlement, les recettes non fiscales ont affiché une sensible

progression de 3 MM.DH ou 15,3%, recouvrant une hausse des

recettes de monopoles de près de 315 M.DH ou 4,4% et une

amélioration des recettes au titre des dons mobilisés auprès des

pays du CCG qui ont atteint 4,5 MM.DH contre 2 MM.DH au cours

des onze premiers mois de l’année 2015.

Structure des recettes fiscales - Parts en %-

(Anneau Interne : Fin Nov 15/ Externe : Fin Nov 16)

Source : Direction du Trésor et des Finances Extérieures

Poursuite de la réduction des charges de compensation

En s’établissant à 184,8 MM.DH, les dépenses ordinaires ont

enregistré une augmentation de 4,7 MM.DH ou 2,6% par

rapport à leur niveau à fin novembre 2015. Cette évolution

recouvre, d’une part, une hausse des dépenses au titre des biens

et services de 6,5 MM.DH ou 4,6% et, d’autre part, une baisse

des charges de compensation de 1,8 MM.DH ou 14,3%.

S’agissant de la hausse des dépenses de fonctionnement qui se

sont établies à 174,6 MM.DH, elle est due aux augmentations, à la

fois, de 1,9 MM.DH ou 2% des traitements et salaires et de

4,6 MM.DH ou 9,7% des dépenses des autres biens et services.

Les charges en intérêts de la dette ont atteint 26,2 MM.DH à fin

novembre 2016, soit pratiquement le même niveau affiché un a

auparavant, recouvrant un accroissement de 259 M.DH ou 1,1%

du service lié à la dette intérieure et une baisse de

194 M.DH ou 5,6% de celui lié à la dette extérieure.

Par rapport aux prévisions de la Loi des Finances 2016, les

dépenses ordinaires ont affiché un taux de réalisation de 87,3%.

S’agissant des dépenses d’investissement, les émissions à ce

titre ont atteint 54,5 MM.DH, en hausse de 7,2 MM.DH ou 15,3%

par rapport à fin novembre 2015 en liaison, notamment, avec

l’accélération des transferts aux entreprises et établissements

publics.

Compte tenu d’un solde positif de 7 MM.DH des comptes

spéciaux du Trésor, le besoin de financement du Trésor s’est

situé à 38,2 MM.DH contre 46 MM.DH il y a un an, marquant

ainsi une baisse de 7,8 MM.DH ou 17%.

Besoins et sources de financement du Trésor -En MM.DH-

Source : Direction du Trésor et des Finances Extérieures

DETTE : Baisse des souscriptions sur le marché des bons du Trésor

Sur le marché des adjudications, principale source de

financement du Trésor, les souscriptions se sont établies à fin

novembre 2016 à 107,2 MM.DH, en baisse de 35,1 MM.DH ou

24,7% par rapport au volume souscrit au cours de la même

période de l’année précédente. Compte tenu principalement des

remboursements sur le marché des adjudications qui se sont

situés à 90,7 MM.DH, l’encours de la dette intérieure a atteint

506,4 MM.DH à fin novembre 2016, en hausse de 20,3 MM.DH ou

4,2% par rapport à fin 2015 contre +43,9 MM.DH ou +9,9% un an

auparavant.

Poursuite de l’amélioration des conditions de financement du Trésor

Les taux appliqués sur le marché des adjudications des valeurs

du Trésor ont poursuivi leur mouvement baissier au cours du

mois de novembre. Ainsi, par rapport à fin décembre 2015, les

taux à 26 semaines et 52 semaines ont reculé de 40,3 et 30 pbs

respectivement pour se situer à 2,15% et 2,28%. De même, les

taux à 5 ans et 10 ans ont enregistré des baisses respectives de

44,5 pbs et 54,5 pbs.

Globalement, le taux moyen pondéré des bons du Trésor a

enregistré une baisse de 63 pbs par rapport à celui retenu à fin

2015, pour se situer à 2,41%.

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Direction du Trésor et des Finances Extérieures

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Évolution des TMP des bons du Trésor sur le marché des adjudications

Source : Direction du Trésor et des Finances Extérieures

Maintien du flux positif des emprunts extérieurs

La situation des emprunts extérieurs du Trésor a dégagé un flux

net positif (tirages - amortissements) de 2,4 MM.DH au terme

des onze premiers mois de l’année 2016 contre un flux net

négatif de 1,2 MM.DH un an auparavant. Dans cette évolution,

les tirages se sont établis à 9,4 MM.DH, en hausse de

3 MM.DH par rapport à la même période en 2015.

D’un autre côté, les remboursements en principal ont enregistré

une baisse de 627 M.DH ou 8,2% pour s’établir à 7 MM.DH.

MONNAIE & CREDIT : Hausse de la masse monétaire

A fin novembre 2016, l’agrégat de monnaie M3 a enregistré une

hausse de 32,6 MM.DH ou 2,8% par rapport à fin décembre 2015

contre +35,9 MM.DH ou +3,3% à la même période de l’année

précédente pour atteindre 1180,7 MM.DH.

Cette légère décélération de la création monétaire recouvre les

éléments suivants :

Une accélération de la hausse de la monnaie scripturale à

13,4 MM.DH ou 2,6% contre +9,4 MM.DH ou +2% ;

Un ralentissement du rythme de progression de la monnaie

fiduciaire à 9,7 MM.DH ou 5% contre +12,3 MM.DH ou

+6,9% ainsi que des comptes d’épargne à 7,3 MM.DH ou 5,3%

contre +7,8 MM.DH ou +6% ;

Une décélération de la hausse des autres actifs monétaires

à 2,2 MM.DH ou 0,7% contre +6,3 MM.DH ou +2,1%,

traduisant principalement une baisse des comptes à terme

(-5,6 MM.DH ou -3,3% contre +8,9 MM.DH ou +5,6%).

Par origine, cette création monétaire est attribuée

principalement aux augmentations des créances sur l’économie

(+38,9 MM.DH ou +4,3% contre -5,2 MM.DH ou -0,6% un an

auparavant) et des réserves internationales nettes (+25,2

MM.DH ou +11,2% contre +38,9 MM.DH ou +21,4%), avec des

contributions positives à la création monétaire de 3,4 et 2,2

points respectivement.

En revanche, les autres contreparties de M3 et les créances

nettes des ID sur l’AC ont accusé des baisses de 8,8 MM.DH ou

21,8% et 2,5 MM.DH ou 1,7% respectivement au lieu de -6,8

MM.DH ou -18,9% et +12,3 MM.DH ou +8,6% un an auparavant,

soit des contributions négatives à la création monétaire de

0,8 et 0,2 point.

P rogr e s si o n de s cr édi t s b anc ai r es à l ’é co no mi e

Les crédits bancaires ont marqué, sur les onze premiers mois

de l’année 2016, une accélération de leur rythme de

progression pour atteindre 10,7 MM.DH ou 1,4% contre +1,5

MM.DH ou +0,2% durant la même période de l’année

précédente. Hors prêts à caractère financier, l’additionnel des

crédits bancaires se renforce davantage pour atteindre 18,2

MM.DH ou 2,7% contre-4,5 MM.DH ou -0,7% un an auparavant.

Cette évolution recouvre les éléments ci-dessous :

Une hausse des crédits à l’équipement (+7,6 MM.DH ou

+5,3% contre -3,3 MM.DH ou -2,3%) ainsi que des crédits à la

consommation (+2,6 MM.DH ou +5,5% contre +2,3 MM.DH

ou +5,1%) ;

Une accélération du rythme de progression que des crédits

immobiliers (+6,1 MM.DH ou +2,5% contre +4,8 MM.DH ou

+2%). L’évolution de ces derniers reflète une quasi-stabilité

de la hausse des crédits à l’habitat (+8,5 MM.DH ou +4,8%)

et une atténuation du recul de ceux destinés à la promotion

immobilière (-1,8 MM.DH ou -3% contre -4,5 MM.DH ou -7%) ;

Un repli des crédits à caractère financier (-7,5 MM.DH ou

-6,6% contre +6 MM.DH ou +6,4%) ainsi que des facilités de

trésorerie (-1,9 MM.DH ou -1,1% contre -10,7 MM.DH ou

-5,9%) ;

Une hausse des créances en souffrance (+5,4 MM.DH ou

+9,3% contre +4,9 MM.DH ou +9,3%) pour atteindre 62,8

MM.DH. Leur poids dans le total des crédits bancaires

continue à augmenter pour ressortir à 7,9% à fin novembre

2016 après 7,3% à fin décembre 2015.

Par secteur institutionnel, les crédits destinés aux ménages et

au secteur public hors AC ont marqué une accélération de leur

hausse à 12,9 MM.DH ou 4,3% et 4,7 MM.DH ou 8,9%

respectivement au lieu de +9,8 MM.DH ou +3,4% et +325 M.DH

ou +0,7% un an auparavant.

En revanche, les crédits octroyés aux autres sociétés

financières et aux entreprises ont accusé des baisses de 5,7

MM.DH ou 4,9% et 1 MM.DH ou 0,3% respectivement contre

+4,7 MM.DH ou +4,9% et -13,6 MM.DH ou -4,1%.

Notons que la structure des emplois des banques à fin

novembre 2016 demeure marquée par la prépondérance du

crédit au secteur privé avec une part qui a légèrement

augmenté de 66,2% à 66,4%. De leur côté, la part des titres

OPCVM monétaires et autres titres de participation dans le

total des emplois a progressé de 20% à 21,5% tandis que celle des

créances sur les non-résidents est restée stable autour de 2,9%.

En revanche, celle relative à l’acquisition des bons du Trésor a

reculé de 10,9% à 9,2%.

Page 11: NOT ONJON TUR · points en moyenne et l’accélération de la production industrielle à 6,2% en novembre sur un an. Au Brésil, la récession s’est poursuivie pour le dixième

Direction du Trésor et des Finances Extérieures

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Flux des crédits bancaires des onze premiers mois -En MM.DH-

Source : Bank Al-Maghrib

Bai s s e d es b e soi n s d e tr é sor er i e s b an cai r e s

Après avoir atteint en septembre 2016 son plus haut niveau

depuis le début de l’année (-23,6 MM.DH) en liaison notamment

avec la hausse du taux de la réserve monétaire, le besoin de

liquidité s’est allégé pour le deuxième mois consécutif pour

revenir à 14,6 MM.DH en moyenne du mois de novembre sous

l’effet principalement du repli de 1,8 MM.DH de la monnaie

fiduciaire.

Dans ce contexte, et afin de maintenir l’évolution du taux

interbancaire à des niveaux proches du taux directeur, BAM a

injecté durant le mois de novembre un montant moyen de 13,2

MM.DH d’avances à 7 jours contre 15,8 MM.DH un mois

auparavant. Par ailleurs, la Banque Centrale a maintenu

inchangé le montant des opérations de prêts garantis dans le

cadre du programme de soutien au financement de la TPME à

4,1 MM.DH.

Globalement, le volume total moyen des interventions de BAM

sur le marché monétaire a été réduit à 17,3 MM.DH contre 20

MM.DH un mois auparavant.

Évolution de la liquidité bancaire -En MM.DH-

Source : Bank Al-Maghrib

Dé t en t e d es tau x d’ i nt ér êt

Après s’être écarté du taux directeur depuis le mois d’avril,

suite notamment à l’allègement des besoins de trésoreries

bancaires, le TMP interbancaire a évolué depuis le mois d’août

2016 à des niveaux proches du taux directeur. Il s’est ainsi

maintenu à 2,25% en moyenne en novembre 2016.

Pour ce qui est des taux créditeurs, le TMP des dépôts à 6 mois

et à 12 mois ont accusé en novembre 2016 des baisses de 59 pbs

et de 64 pbs respectivement par rapport au mois de décembre

2015 pour s’établir à 2,85% et 3,30%.

S’agissant des taux débiteurs, les dernières données issues de

l’enquête de BAM au titre du T3-16 font ressortir une baisse de

17 pbs du taux moyen global par rapport au trimestre

précédent pour revenir à 5,08%. Cette évolution reflète des

reculs des taux assortissant les facilités de trésorerie (-18 pbs),

les crédits immobiliers (-10 pbs) et les crédits à l’équipement (-3

pbs). En revanche, les taux appliqués aux crédits à la

consommation ont augmenté de 1 point de base.

BOURSE : Retour aux résultats positifs

Au terme de l’année 2016, l’activité boursière a consolidé son

trend haussier entamé depuis le début de l’année comme en

témoigne les bonnes performances annuelles des indices

phares de la place MASI (+30,5%) et MADEX (+ 31,6%). Cette

bonne tenue de l’activité est intervenue dans un contexte

marqué par la publication de résultats semestriels globalement

positifs des sociétés cotées combiné à des rendements

obligataires relativement bas ayant participé à l’augmentation

de l’attrait du marché Action.

Au niveau sectoriel, à l’exception du secteur de l’« ingénierie et

biens d’équipements industriels » qui a accusé une

contreperformance annuelle de 1,7%, l’ensemble des autres

secteurs ont vu leurs valeurs s’accroitre de 73,4% pour

l’ « immobilier », 44,1% pour les « bâtiments et matériaux de

construction», 31,6% pour les « mines », 27,2% pour les

« télécommunications » et de 18,5% pour les « banques ».

Ainsi, la capitalisation boursière est ressortie à 583,4 MM.DH à

fin 2016, marquant une hausse notable de 130 MM.DH ou 28,7%

par rapport à fin 2015. Cette évolution favorable a concerné la

globalité des secteurs notamment ceux des technologies de

l’information (+43,7%), de l’industrie (+40,8%), des assurances

(+28,7%), des télécommunications (+27,2%), des distributeurs

(+21%) et des banques (+17,9%).

Ce bon comportement a porté également sur volume des

transactions qui s’est raffermi de 20,6 MM.DH ou 39,6% par

rapport à fin 2015 pour s’élever à 72,7 MM.DH. Cette

amélioration est imputable à l’accroissement des transactions

effectuées aussi bien sur le marché de blocs (+6,4 MM.DH ou

+47,6%) que sur le marché central (+2,8 MM.DH ou +8,8%).

Parallèlement, les introductions ont enregistré une hausse

notable de 1,2 MM.DH après l’introduction à fin juin 2016 de la

société SODEP-Marsa Maroc, leader national des opérations

portuaires au Maroc, pour un montant global de 1,94 MM.DH,

soit l’opération la plus importante depuis 2009.

PRIX : Lé g èr e hau s se du t au x d ’ i n f la t i o n

Durant le mois de novembre 2016, l’indice des prix à la

consommation a enregistré une baisse de 0,3% par rapport au

mois précédent, recouvrant un repli de 0,7% de l’indice des prix

des produits alimentaires et une hausse de 0,1% de celui des

produits non alimentaires.

Les principales baisses des prix des produits alimentaires au

cours de ce mois ont concerné les « fruits » (-18,2%), les

« poissons et fruits de mer » (-1,5%) et les « viandes » (-0,1%). En

revanche, les prix ont augmenté de 4,3% pour les « légumes»,

Page 12: NOT ONJON TUR · points en moyenne et l’accélération de la production industrielle à 6,2% en novembre sur un an. Au Brésil, la récession s’est poursuivie pour le dixième

Direction du Trésor et des Finances Extérieures

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de 2,3% pour les « huiles et graisses » et de 0,8% pour le « lait,

fromage et œufs ».

En moyenne des onze premiers mois de l’année 2016, le taux

d’inflation s’est situé à 1,7% contre 1,6% durant la même période

un an auparavant. Cette évolution recouvre un léger

ralentissement du taux d’inflation alimentaire (+2,7% contre

+2,8% un an auparavant) et une stagnation de la hausse des prix

des produits non alimentaires à 0,7%.

Taux d’inflation : Alimentaire / Non Alimentaire - Moyenne 11 mois en % -

Source : Haut-commissariat au Plan

ACTIVITE ET EMPLOI : Légère baisse du taux de chômage

Entre le T3-15 et le T3-16, la population active âgée de 15 ans et

plus a régressé de 1,1% pour s’établir à 11.855 mille personnes.

Ainsi, le taux d’activité est passé de 47,9% au T3-15 à 46,7% au

T3-16, soit une baisse de 1,2 point.

Dans ce cadre, 30 mille postes d’emploi rémunérés ont été

créés au cours de cette période, exclusivement en milieu rural.

L’emploi non rémunéré a par contre diminué de 103 mille

postes, dont 100 mille en milieu rural et 3 mille en milieu urbain.

Ainsi, avec la perte de 3 mille emplois en zone urbaine et 70

mille en zone rurale, le volume global d’emplois est passé de

10.786 mille personnes à 10.713 mille au T3-16, soit une

destruction nette de 73 mille postes d’emploi.

Création nette d’emplois selon le milieu de résidence au T3-16

- En millier - Emploi rémunéré / Emploi non rémunéré / Emploi total

Source : Haut-commissariat au Plan

Au niveau sectoriel, et à l’exception du secteur du BTP, tous les

autres secteurs ont vu leur volume d’emploi reculer au cours de

cette période.

En effet, le secteur de « l’agriculture, forêt et pêche » a perdu

66 mille postes après une perte de 27 mille au T3-15 et de 75

mille postes au T3-14. De même le secteur de « l’industrie », qui

comprend aussi l’artisanat, a perdu 44 mille postes, soit une

baisse de 3,6% du volume d’emploi du secteur, après une

création de 16 mille au T3-15 et de 31 mille au T3-14. Cette

destruction d’emploi a concerné essentiellement la branche du

« Textile bonneterie et habillement » qui a perdu 33 mille

emplois. De son côté, le secteur des « services », principal

pourvoyeur d’emploi, a connu la destruction de 15 mille postes

contre la création de 27 mille il y a un an et 60 mille au T3-14.

Par contre, le secteur du « BTP » a poursuivi sa reprise avec la

création de 52 mille nouveaux postes d’emplois, soit une

hausse de 5,3% de son volume d’emploi et ce après la création

de 25 mille postes au T3-15 et 42 mille au T3-14.

Créations nettes d’emplois par secteur d’activité économique au T3-16 - En

millier - Urbain / Rural / National

Source : Haut-commissariat au Plan

Compte tenu d’une baisse plus importante de la population

active (-1,1%) que de celle du volume d’emploi (-0,7%), le taux de

chômage est passé de 10,1% au T3-15 à 9,6% au T3-16, soit un

repli de 0,5 point. Selon le milieu de résidence, ce taux a reculé

de 0,8 point à 14,3% dans les villes notamment parmi les adultes

âgés de 25 à 34 ans (-1,3 point à 21,3%), de 35 à 44 ans (-1,2 point

à 6,4%) et les diplômés (-1 point à 19,4%).

Dans les zones rurales, le taux de chômage s’est maintenu à

4,3% traduisant une baisse de 0,9 point à 9,5% pour les jeunes

âgés de 15 à 24 ans et une progression de 1,7 point à 5,4% pour

la population âgée de 25 à 34 ans.

Taux de chômage - En % - Urbain / National

Source : Haut-commissariat au Plan

S’agissant du taux de sous-emploi et compte tenu de la hausse

de 1,6% de la population active occupée en situation de sous-

emploi à 1.234 mille personnes, il a légèrement augmenté de 0,2

point à 11,5%, recouvrant une hausse de 0,3 point dans les villes

à 10,5% et de 0,2 point à 12,5% dans les compagnes.

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ANNEXES

STATISTIQUES

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An 1: PRINCIPAUX INDICATEURS ECONOMIQUES ET FINANCIERS

SECTEUR REEL Nov 14 Nov 15 Nov 16 Nov 15/14 Nov 16/15

PECHE

Produits de la pêche côtière (Tonnes) 1 167 257 1 154 377 1 289 331 -12 880 -1,1% 134 954 11,7% Produits de la pêche côtière (M.DH) 5 205,6 5 529 5 962,5 323,4 6,2% 433,5 7,8%

MINES (en 1000 tonnes) (Nov)

Phosphates 25 308 23 936 24 597 -1 372 -5,4% 661 2,8% Acide phosphorique 4 155 4 289 4 581 134 3,2% 292 6,8% Engrais 4 797 4 799 6 362 2 0,0% 1 563 32,6%

ENERGIE (GWH)

Consommation d'électricité 26 333 26 852 27 410 519 2,0% 558 2,1% Energie totale appelée 30 680 31 466 32 465 786 2,6% 999 3,2%

INDUSTRIE

Taux d'utilisation des capacités de production 68,7% 69,6% 65,2% 0,9 pts -4,5 pt

B.T.P (Déc)

Ventes de ciment (1000 T) 14 060 14 251 14 152 191 1,4% -99 -0,7%

TOURISME (en milliers) (Oct)

Total des arrivées 8 911 8 847 8 881 -64 -0,7% 34 0,4% Nuitées touristiques 17 026 749 15 884 842 16 205 437 -1 141 907 -6,7% 320 595 2,0% Non résidents 12 478 092 10 815 757 10 607 298 -1 662 335 -13,3% -208 459 -1,9% Touristes internes 4 548 657 5 069 085 5 598 139 520 428 11,4% 529 054 10,4%

MONNAIE ET CREDIT (M.DH)

Nov 15 / Déc 14 Nov 16 / Déc 15

Monnaie fiduciaire 171 382 191 725 202 362 12 314 6,9% 9 728 5,0% Monnaie scripturale 457 560 490 621 527 831 9 448 2,0% 13 408 2,6% Placements à vue 120 322 137 821 145 678 7 789 6,0% 7 279 5,3% Autres actifs monétaires 273 554 301 917 304 796 6 306 2,1% 2 214 0,7% Masse monétaire M2 1 022 818 1 122 084 1 180 667 35 857 3,3% 32 629 2,8% Réserves internationales nettes 148 592 220 782 249 766 38 899 21,4% 25 159 11,2% Créances sur l'économie 858 455 885 072 943 040 -5 171 -0,6% 38 866 4,3% dont Crédits bancaires à l'économie 753 199 764 874 795 709 1 473 0,2% 10 719 1,4%

FINANCES PUBLIQUES (M.DH)

Recettes ordinaires 190 127 182 675 194 145 -7 452 -3,9% 11 470 6,3% Recettes fiscales 156 426 160 301 168 400 3 875 2,5% 8 099 5,1% Impôt sur les sociétés 34 268 33 460 35 622 -808 -2,4% 2 162 6,5% Impôt sur le revenu 30 489 33 313 34 970 2 824 9,3% 1 657 5,0% Taxe sur la valeur ajoutée 47 299 47 756 48 342 457 1,0% 586 1,2% Taxes intérieures à la consommation 21 857 22 935 23 967 1 078 4,9% 1 032 4,5% Droits de douane 7 047 7 054 8 337 7 0,1% 1 283 18,2% Enregistrement et timbre 13 966 13 904 15 083 -62 -0,4% 1 179 8,5% Dépenses ordinaires 194 974 180 434 184 809 -14 541 -7,5% 4 375 2,4% Personnel 92 784 93 765 95 651 981 1,1% 1 886 2,0% Autres biens et services 47 864 47 678 51 932 -186 -0,4% 4 254 8,9% Intérêts de la dette 22 983 26 168 26 233 3 184 13,9% 65 0,2% Compensation 31 343 12 823 10 993 -18 520 -59,1% -1 830 -14,3% Solde ordinaire -4 848 2 241 9 336 7 089

7 095

Dépenses d'équipement 46 296 47 140 54 550 845 1,8% 7 410 15,7% Solde global -48 217 -37 833 -38 196 10 384

-363 1,0

DETTE DU TRESOR (MM.DH)

Dette totale du Trésor (sept) 576,5 618,6 647,7 34,1 5,8% 21,5 3,4% Dette extérieure (sept) 139,8 140,2 147,6 -1,1 -0,8% 7,4 5,3% Dette intérieure (Nov) 439,4 487,0 506,4 43,8 9,9% 20,3 4,2%

ECHANGES EXTERIEURS (M.DH) 2014 2015 2016 2015/2014 2016/2015

Importations 388 080 372 225 407 007 -15 855 -4,1% 34 782 9,3% Facture énergétique 92 777 66 254 54 508 -26 523 -28,6% -11 746 -17,7%

Blé 12 696 8 555 12 784 -4 141 -32,6% 4 229 49,4% Hors énergie 282 607 297 416 339 715 14 809 5,2% 42 299 14,2% Exportations 200 808 218 040 222 626 17 232 8,6% 4 586 2,1% Phosphates et dérivés 38 277 44 303 38 942 6 026 15,7% -5 361 -12,1% Hors Phosphates et dérivés 162 531 173 737 183 684 11 206 6,9% 9 947 5,7% Textile et cuir 33 512 33 048 35 248 -464 -1,4% 2 200 6,7% Composants automobiles 40 262 48 821 54 442 8 559 21,3% 5 621 11,5% Electronique 7 966 7 860 8 663 -106 -1,3% 803 10,2% Aéronautique 4 661 8 223 9 426 3 562 76,4% 1 203 14,6% Déficit commercial -187 272 -154 185 -184 381 33 087 -17,7% -30 196 -19,6% Taux de couverture 51,7% 58,6% 54,7% 6,8 -3,9 Recettes Voyages 59 317 61 150 63 301 1 833 3,1% 2 151 3,5% Recettes M.R.E 59 977 60 157 62 197 180 0,3% 2 040 3,4% Recettes IDE 36 550 39 920 32 951 3 370 9,2% -6 969 -17,5%

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An 1: PRINCIPAUX INDICATEURS ECONOMIQUES ET FINANCIERS (suite) - Source : HCP-

EMPLOI ET CHÔMAGE T3-14 T3-15 T3-16

Création d'emploi 58 000 41 000 -73 000

Taux de chômage 9,6% 10,1% 9,6%

Milieu urbain 14,5% 15,1% 14,3%

Chômage des jeunes (25-34 ans) 20,5% 22,6% 21,3%

Chômage des diplômés 18,9% 20,4% 20,4%

PRIX (Jan-…) Nov 14 Nov 15 Nov 16

Inflation 0,3% 1,6% 1,7%

dont Produits alimentaires -1,3% 2,8% 2,7%

Produits non alimentaires 1,7% 0,7% 0,7%

An 2: CONJONCTURE INTERNATIONALE - Source : FMI /EUROSTAT /Bloomberg / BCE / BAM -

PRODUIT INTERIEUR BRUT

Évolution annuelle en % 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016*

Etats-Unis -0,7 5,1 3,9 2,3 2,2 2,4 2,6 1,6

Japon -3,5 2,4 1,8 1,5 1,6 0,0 0,5 0,5

Zone Euro -6,3 4,5 -0,6 -0,7 -0,4 0,9 2,0 1,7

France -4,3 2,0 1,5 0,3 0,7 0,2 1,3 1,3

Allemagne -2,6 1,7 2,0 0,9 0,2 1,6 1,5 1,7

Italie -5,1 4,0 3,4 -2,4 -1,7 -0,4 0,8 0,8

Espagne -5,2 1,8 0,4 -1,6 -1,2 1,4 3,2 3,1

Pays en développement -3,7 -0,3 0,1 5,1 5,0 4,6 4,0 4,2

Évolution trimestrielle en %- Par rapport au trimestre précédent Par rapport au même trimestre de l'année n-1

T4-15 T1-16 T2-16 T3-16 T4-15 T1-16 T2-16 T3-16

Etats-Unis 0,2 0,2 0,4 0,7 1,9 1,6 1,3 1,5

Zone Euro 0,5 0,5 0,3 0,3 2,0 1,7 1,6 1,6

France 0,3 0,6 -0,1 0,2 1,3 1,4 1,3 1,1

Allemagne 0,4 0,7 0,4 0,2 1,3 1,8 1,7 1,7

Italie 0,2 0,4 0,0 0,3 0,9 0,9 0,7 0,9

Espagne 0,8 0,8 0,8 0,7 3,6 3,4 3,4 3,2

INFLATION / CHÔMAGE en % Déc 14 Déc 15 Nov 16 Déc 16 Déc 14 Déc 15 Nov 16 Déc 16

Etats-Unis 0,7 0,7 1,6 1,7 5,6 5,0 4,9 4,6

Zone Euro -0,2 0,2 0,5 0,6 11,4 10,4 9,8 9,8

France 0,1 0,3 0,5 0,7 10,5 10,2 9,7 9,5

Allemagne 0,1 0,2 0,7 0,7 4,8 4,4 4,1 4,1

Espagne -1,1 -0,1 0,5 0,5 23,6 20,7 19,2 19,2

MATIERES PREMIERES Déc 14 Déc 15 Nov 16 Déc 16 Déc / Nov 16 Déc 16/15

Pétrole ($/bbl) 63 38 47 54 16,2% 42,2%

Gasoil NWE ($/t) 599 358 435 492 13,1% 37,4%

Butane ($/t) 540 381 386 436 13,0% 14,4%

Blé tendre Fr ($/t) 242 187 187 182 -2,5% -2,4%

Blé tendre US ($/t) 290 211 191 186 -2,5% -12,0%

Sucre brut Ny ($/t) 357 356 492 443 -9,8% 24,5%

Plomb ($/t) 1938 1707 2181 2210 1,3% 29,5%

INDICES BOURSIERS Déc 14 Déc 15 Nov 16 Déc 16 Déc / Nov 16 Déc 16/15

NASDAQ 4733 5041 5261 5413 2,9% 7,4%

S&P 498 2054 2054 2165 2247 3,8% 9,4%

CAC38 4262 4666 4502 4764 5,8% 2,1%

MSCI Emerging Market 956 798 866 859 -0,8% 7,7%

TAUX DE CHANGE Déc 14 Déc 15 Nov 16 Déc 16 Déc / Nov 16 Déc 16/15

Euro/Dollar 7,4%

7,4%

7,4% -3,2%

Euro/Dirham 9,4%

9,4%

9,4% -1,3%

Dollar/Dirham 2,1%

2,1%

2,1% 2,0% * Prévisions du FMI : Octobre 2016

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An 3: PIB AUX PRIX DE L'ANNEE PRECEDENTE PAR BRANCHE D'ACTIVITE en % - Source : HCP -

Année 2014 Année 2015 Année 2016

T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3

Agriculture -1,6% -3,6% -3,5% -2,5% 12,0% 14,9% 15,9% 13,5% -9,0% -9,0% -11,7%

Pêche -15,0% -7,2% -0,8% -3,4% 24,0% 2,8% 7,6% -2,2% 11,3% -2,0% -1,6%

Industrie d’extraction 12,3% 6,2% 2,5% 4,4% -10,9% -3,8% -1,0% 2,1% 7,0% -1,2% -1,4%

Industrie de transformation 1,7% 1,5% 1,1% 1,0% 1,8% 1,5% 0,9% 4,5% 2,9% 1,9% 0,8%

Electricité et eau 5,1% 6,3% 3,1% 4,5% 10,1% 5,4% 5,8% 6,4% 2,0% -1,8% 3,9%

Bâtiment et travaux publics 2,1% 1,7% 1,0% 1,4% 1,3% -0,3% -0,3% 2,9% 2,3% 0,9% 0,7%

Commerce 2,3% 2,4% -0,6% 0,9% 2,7% 2,7% 1,1% 4,3% 3,5% 3,1% 1,9%

Hôtels et restaurants 4,8% 3,3% 1,9% 2,4% -1,0% -3,4% 0,6% -1,8% 1,2% -2,0% 7,7%

Transports 5,4% 6,4% 5,1% 5,6% 0,6% 0,8% 1,8% 2,1% 1,3% 0,3% 3,5%

Postes et télécommunications 7,2% 5,7% 6,3% 6,3% 4,7% 5,3% 6,0% 6,6% 5,0% 4,0% 3,5%

Activités financières et assurances 3,0% 2,0% 1,8% 1,5% 1,2% 1,2% 0,6% 2,3% -0,3% 0,8% 1,9%

Services rendus aux entreprises et services personnels 2,1% 2,2% 2,2% 1,9% 2,9% 2,8% 2,7% 3,0% 2,9% 2,3% 2,5%

Administration publique générale et sécurité sociale 3,0% 2,6% 2,4% 2,6% 2,1% 2,0% 1,9% 1,5% 1,7% 1,7% 2,2%

Education, santé et action sociale 2,8% 1,8% 0,8% 1,3% 1,3% 1,4% 1,5% 1,4% 0,6% 0,7% 1,7%

Impôts sur les produits nets des subventions 8,1% 11,8% 13,9% 13,2% 13,0% 14,4% 15,2% 13,5% 7,6% 6,6% 6,3%

PIB en volume 2,8% 2,6% 2,2% 2,4% 4,1% 4,3% 4,6% 5,2% 1,7% 0,5% 0,8%

PIB en valeur 2,2% 2,2% 2,8% 2,6% 5,9% 5,6% 6,7% 7,1% 2,9% 2,1% 2,8%

PIB hors agriculture 3,4% 3,4% 3,0% 3,1% 3,1% 3,0% 3,2% 4,2% 3,1% 2,1% 2,5%

An 4: INDICATEURS DU CHÔMAGE ET D'EMPLOI - Source : HCP –

T3 2016/15

2015 2016

Urbain Rural Ens. Urbain Rural Ens. Urbain Rural Ens.

POPULATION (en millier)

ACTIVITE ET EMPLOI (15 ans et plus)

Population active 6 358 5 633 11 992 6 296 5 559 11 855 -62 -74 -137

Taux de féminisation de la population active 22,1 33,7 27,5 21,2 33,2 26,9 -0,9 -0,5 -0,6

Taux d'activité 41,6 58,0 47,9 40,4 56,8 46,7 -1,2 -1,2 -1,2

Selon le sexe

Hommes 67,2 79,5 72,0 66,0 78,2 70,7 -1,2 -1,3 -1,3

Femmes 17,7 37,8 25,5 16,5 36,7 24,3 -1,2 -1,1 -1,2

Selon l'age

11 -24 ans 21,9 43,5 31,6 21,1 41,5 29,8 -0,8 -2,0 -1,8

21 -34 ans 59,0 65,9 61,8 56,8 64,8 60,1 -2,2 -1,1 -1,7

31 -44 ans 56,4 69,7 61,1 55,8 68,8 60,4 -0,6 -0,9 -0,7

41 ans et plus 34,6 59,0 43,2 33,4 58,7 42,1 -1,2 -0,3 -1,1

Selon le diplôme

Sans diplôme 35,6 60,1 48,2 34,8 59,6 47,3 -0,8 -0,5 -0,9

Ayant un diplôme 46,5 51,4 47,6 44,9 49,2 46,0 -1,6 -2,2 -1,6

Population active occupée 5396 5390 10786 5393 5320 10713 -3 -70 -73

Taux d’emploi 35,3 55,5 43,1 34,6 54,4 42,2 -0,7 -1,1 -0,9

Part de l’emploi rémunéré dans l’emploi total 96,7 60,9 78,8 96,8 62,3 79,7 0,1 1,4 0,9

Salariés 68,0 41,4 57,7 68,2 42,5 58,2 0,2 1,1 0,5

Auto-employés 32,0 58,6 42,3 31,8 57,5 41,8 -0,2 -1,1 -0,5

Population active occupée sous employée 549 665 1214 568 666 1234 19 1 20

Taux de sous-emploi 10,2 12,3 11,3 10,5 12,5 11,5 0,3 0,2 0,2

Population active en chômage 962 244 1206 903 239 1142 -59 -5 -64

Taux de féminisation 33,9 16,9 30,5 33,9 17,8 30,6 0,0 0,9 0,1

Taux de chômage 15,1 4,3 10,1 14,3 4,3 9,6 -0,8 0,0 -0,5

Selon le sexe

Hommes 12,3 5,4 9,6 12,0 5,3 9,1 -0,3 -0,1 -0,5

Femmes 23,3 2,2 11,1 22,9 2,3 11,0 -0,4 0,1 -0,1

Selon l'âge

15-24 ans 39,3 10,4 21,4 40,8 9,5 21,8 1,5 -0,9 0,4

25-34 ans 22,6 3,7 14,5 21,3 5,4 13,8 -1,3 1,7 -0,7 35-44 ans 7,6 2,6 5,6 6,4 2,4 4,8 -1,2 -0,2 -0,8 38 ans et plus 4,1 1,8 3,0 5,2 1,3 3,3 1,1 -0,5 0,3

Selon le diplôme

Sans diplôme 6,9 2,3 4,0 6,4 2,2 3,8 -0,5 -0,1 -0,2 Ayant un diplôme 20,4 11,7 18,4 19,4 11,0 17,3 -1,0 -0,7 -1,1

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An 5: SECTEUR AGRICOLE - Source : Ministère de l'Agriculture et de la Pêche Maritime / EACCE / Secrétariat d'Etat chargé de l'Eau -

2012/2013 2013/2014 2014/2015 2015/2016

Situation des barrages (au 29 décembre)

Réserves en eau Milliards de m3 10,2 10,1 9,9 7,9

Taux de remplissage 65,0% 65,0% 65,0% 52,2%

Production (en million quintaux)

Blé dur 19,0 14,1 24,0 8,7

Blé tendre 50,4 37,1 56,0 18,6

Orge 27,2 16,4 35,0 6,2

Céréales d'automne 98,6 69,3 115,0 33,5*

Exportations (en mille tonnes)

Primeurs 808 900 904 1 065

Agrumes 385 585 461 531

An 6: PRODUITS DE LA PECHE COTIERE ET ARTISANALE - Source : Office National des Pêches -

Poids en Tonnes / Valeur en KDH Novembre 15 Novembre 16 Variation

Poids Valeur Poids Valeur Poids Valeur

Total Général 1 154 377 5 528 990 1 289 331 5 962 536 11,7% 7,8%

Débarquements par port

Méditérranée 22 930 346 168 20 000 307 629 -12,8% -11,1%

Atlantique 1 131 447 5 182 822 1 269 331

5 654 907 12,2% 9,1%

Débarquements par éspèce

Poissons blancs 75 258 1 296 821 73 298 1 291 201 -2,6% -0,4%

Poissons pélagiques 1 021 746 2 471 005 1 148 737 2 651 446 12,4% 7,3%

Céphalopodes 33 270 1 456 948 36 456 1 655 874 9,6% 13,7%

Crustacés et coquillages 6 033 242 498 6 540 275 675 8,4% 13,7%

Algues 18 070 61 718 24 300 88 340 34,5% 43,1%

Destination des produits (en tonnes)

% du total % du total Variation

Consommation 347 021 30,1% 298 637 23,2% -13,9%

Conserves 173 334 15,0% 217 878 16,9% 25,7%

Industrie de Farine/Huile de poisson

140 617 12,2% 163 577 12,7% 16,3%

Congélation 491 275 42,6% 608 725 47,2% 23,9%

Autres 2 130 0,2% 514 0,0% -75,9%

An 7: PRODUCTION DE PHOSPHATES ET DE PRODUITS DERIVES - Source : OCP / Office des changes -

Nov 14 Nov 15 Nov 16

Nov 15/14 Nov 16/15

1000 T % 1000 T %

PHOSPHATES BRUTS 0 0

Production marchande 25 308 23 936 24 597 -1 372 -5,4% 661 2,8%

PRODUITS DERIVES

Acide phosphorique 4 155 4 289 4 581 134 3,2% 292 6,8%

Engrais naturel et chimique 4 797 4 799 6 362 2 0,0% 1 563 32,6%

An 8: CONSOMMATION DU CIMENT - Source : Ministère de l’habitat et de la politique de la ville -

En 1000 Tonnes 2014 2015 2016 2015/ 2014 2016/ 2015

Volume % Volume %

Consommation nationale 14 060 14 251 14 152 191 1,4 -99 -0,7

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An 9: PRODUCTION D'ELECTRICITE - Source : Office National de l'Electricité et de l'Eau Potable -

Nov 14 Nov 15 Nov 16 Nov 15/14 Nov 16/15

GWh % GWh %

Énergie appelée nette (en GWh) 30 680 31 466 32 465 786 2,6 999 3,2

Production nette totale ONEE 9 739 9 690 9 691 -49 -0,5 0 0,0

Hydraulique 1 894 2 121 1 574 227 12,0 -547 -25,8

Thermique 7 293 7 034 7 550 -259 -3,6 516 7,3

Parc éolien 552,2 535,5 566,5 -17 -3,0 31 5,8

Pompage STEP -457,2 -373 -485 84 -18,4 -112 30,0

Production concessionnelle 15 243 16 960 17 479 1 717 11,3 519 3,1

Apport des tiers 5 644 4 644 5 006 -1 000 -17,7 362 7,8

Auto producteurs 125,6 57,1 83,8 -68,5 -54,5 26,7 46,8

Echanges (Algérie-Espagne) 5 518 4 587 4 922 -932 -16,9 336 7,3

Energies renouvelables 550 593 821 44 0,1 228 38,4

Consommation des auxiliaires -38,7 -48,3 -46,5 -9,6 24,8 1,8 -3,7

Ventes ONE (en GWh) : 26 333 26 852 27 410 519,3 2,0 558 2,1

THU, HU et MT dont : 20 169 20 469 20 785 300 1,5 316 1,5

Régies 11 044 11 328 11 582 285 2,6 254 2,2

Autres abonnés 9 125 9 140 9 203 15 0,2 62 0,7

Basse tension 6 164 6 383 6 626 220 3,6 242 3,8

An 10: INDICE DE LA PRODUCTION INDUSTRIELLE, ENERGETIQUE ET MINIERE - Source : HCP -

Base 100 = 2010 T3 variation

2014 2015 2016 2015/14 2016/15

MINES 109,5 108,6 105,8 -0,8% -2,6%

Minerais métalliques 99,0 100,1 101,1 1,1% 1,0%

Produits divers des industries extractives 110,0 109,0 106,1 -0,9% -2,7%

INDUSTRIES MANUFACTURIERES HORS RAFFINAGE DE PETROLE

103,8 104,8 105,0 1,0% 0,2%

Produits des industries alimentaires 114,3 119,0 121,2 4,1% 1,8%

Tabac manufacturé 109,9 110,9 112,4 0,9% 1,4%

Produits de l’industrie textile 87,3 91,4 88,3 4,7% -3,4%

Articles d’habillement et fourrures 101,6 103,8 100,3 2,2% -3,4%

Cuirs, articles de voyage, chaussures 80,2 79,5 69,3 -0,9% -12,8%

Produits du travail du bois 69,5 60,8 60,0 -12,5% -1,3%

Papiers et cartons 97,5 96,3 93,3 -1,2% -3,1%

Produits de l’édition, produits imprimes ou reproduits 125,2 122,5 125,7 -2,2% 2,6%

Produits chimiques 107,8 108,1 118,7 0,3% 9,8%

Produits en caoutchouc ou en plastique 105,9 97,0 107,4 -8,4% 10,7%

Autres produits minéraux non métalliques 87,0 84,4 99,9 -3,0% 18,4%

Produits métalliques 92,4 85,9 100,9 -7,0% 17,5%

Produits du travail des métaux 111,2 119,6 111,5 7,6% -6,8%

Machines et équipements 95,6 94,4 92,1 -1,3% -2,4%

Machines et appareils électriques 84,6 88,3 99,8 4,4% 13,0%

Equipements de radio, télévision et communication 147,5 140,1 83,5 -5,0% -40,4%

Instruments médicaux, de précision, d'optique et horlogerie 165,7 158,9 154,9 -4,1% -2,5%

Produits de l’industrie automobile 90,8 98,1 139,3 8,0% 42,0%

Autres matériels de transport 108,9 114,7 126,9 5,3% 10,6%

Meubles, industrie diverses 96,9 84,7 86,6 -12,6% 2,2%

ELECTRICITE 129,7 138,8 126,1 7,0% -9,1%

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An 11: ARRIVEES ET NUITEES TOURISTIQUES - Source : Ministère du Tourisme -

Oct 14 Oct 15 Oct 16 Oct 15/14 Oct 16/15

Arrivées par pays (milliers)

France 3 064 2 924 2 861 -4,6 -2,2

Espagne 1 850 1 858 1 889 0,4 1,7

Allemagne 490 531 514 8,4 -3,2

Angleterre 536 568 525 6,0 -7,6

Italie 356 339 336 -4,8 -0,9

Belgique 519 508 516 -2,1 1,6

Hollande 476 480 492 0,8 2,5

USA 197 210 222 6,6 5,7

AUTRES PAYS 1 423 1 429 1 526 0,4 6,8

TOTAL 8 911 8 847 8 881 -0,7 0,4

dont: MRE 4 270 4 445 4 625 4,1 4,0

TES 4 640 4 402 4 256 -5,1 -3,3

Nombre de nuitées* 17 026 749 15 884 842 16 205 437 -6,7 2,0

Non-résidents, dont : 12 478 092 10 815 757 10 607 298 -13,3 -1,9

France 4 273 056 3 324 506 3 102 360 -22,2 -6,7

Espagne 652 884 548 002 508 561 -16,1 -7,2

Allemagne 961 789 1 119 464 940 298 16,4 -16,0

Angleterre 1 482 836 1 478 176 1 514 776 -0,3 2,5

Résidents 4 548 657 5 069 085 5 598 139 11,4 10,4

Nuitées par touriste non-résident 1,4 1,2 1,2 -0,2 0,0

Taux d'occupation 45 42 40 -3,0 -2,0

dont Marrakech 56 50 48 -6 -2

Agadir 60 52 51 -8 -1

Tanger 45 45 41 0 -4

Fès 35 32 30 -3 -2

* Nuitées réalisées dans les hôtels classés.

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An 12: CHARGES ET RESSOURCES DU TRESOR (hors TVA des collectivités locales) - Source : DTFE –

Nov 14 Nov 15 Nov 16

(1)

2015/14 2016/15 LF 2016 (2)

(1)/(2) en % M.DH % M.DH %

RECETTES ORDINAIRES 190 127 182 675 194 145 -7 452 -3,9 11 470 6,3 222 156 87,4

RECETTES ORDINAIRES HORS PRIVATISATION 188 081 182 675 193 575 -5 406 -2,9 10 900 6,0 222 156 87,1

Recettes fiscales 156 426 160 301 168 400 3 875 2,5 8 099 5,1 191 695 87,8

Impôts directs, dont 66 256 68 652 72 671 2 396 3,6 4 019 5,9 85 505 85,0

Impôt sur les sociétés 34 268 33 460 35 622 -808 -2,4 2 162 6,5 44 255 80,5

Impôt sur le revenu 30 489 33 313 34 970 2 824 9,3 1 657 5,0 38 614 90,6

Impôts indirects 69 156 70 691 72 309 1 535 2,2 1 618 2,3 81 009 89,3

T.V.A 47 299 47 756 48 342 457 1,0 586 1,2 55 509 87,1

Intérieure 17 479 18 700 17 686 1 221 7,0 -1 014 -5,4

Importation 29 820 29 056 30 656 -764 -2,6 1 600 5,5

T.I.C 21 857 22 935 23 967 1 078 4,9 1 032 4,5 25 500 94,0

Tabacs 7 653 7 851 8 633 197 2,6 782 10,0

Produits énergétiques 12 926 13 747 13 905 821 6,4 158 1,1

Droits de douane 7 047 7 054 8 337 7 0,1 1 283 18,2 7 902 105,5

Enregistrement et timbre 13 966 13 904 15 083 -62 -0,4 1 179 8,5 17 280 87,3

Recettes non fiscales 30 936 19 818 23 123 -11 118 -35,9 3 305 16,7 27 161 85,1

Recettes non fiscales Hors privatisation 28 890 19 818 22 553 -9 072 -31,4 2 735 13,8 27 161 83,0

Monopoles et exploitation 9 336 7 124 7 440 -2 212 -23,7 316 4,4 8 330 89,3

Autres recettes 19 554 12 694 15 113 -6 860 -35,1 2 419 19,1 18 830 80,3

Privatisation 2 046 0 570 -2 046 570 0

Recettes de certains comptes spéciaux 2 765 2 556 2 622 -209 -7,6 66 2,6 3 300 79,5

Fonds spécial des prix 174 229 266 55 31,6 37 16,2 800 33

Fonds spécial routier 2 591 2 327 2 356 -264 -10,2 29 1,2 2 500 94

DEPENSES TOTALES 241 270 227 574 239 359 -13 696 -5,7 11 785 5,2 264 774 90,4

Dépenses ordinaires 194 974 180 434 184 809 -14 541 -7,5 4 375 2,4 211 644 87,3

Biens et services 140 648 141 443 147 583 795 0,6 6 140 4,3 167 809 87,9

Personnel 92 784 93 765 95 651 981 1,1 1 886 2,0 106 776 89,6

Autres biens et services 47 864 47 678 51 932 -186 -0,4 4 254 8,9 61 033 85,1

Dette publique 22 983 26 168 26 233 3 184 13,9 65 0,2 28 285 92,7

Intérieure 19 773 22 718 22 977 2 945 14,9 259 1,1 24 299 94,6

Extérieure 3 210 3 450 3 256 239 7,5 -194 -5,6 3 985 81,7

Compensation 31 343 12 823 10 993 -18 520 -59,1 -1 830 -14,3 15 550 70,7

SOLDE ORDINAIRE -4 848 2 241 9 336 7 089 7 095 10 512

Dépenses de capital 46 296 47 140 54 550 845 1,8 7 410 15,7 53 130 102,7

dont fonds spécial routier 2 814 2 498 2 456

0

Solde net des autres comptes spéciaux 2 926 7 066 7 018 6 000

DEFICIT / EXCEDENT GLOBAL -48 217 -37 833 -38 196 -36 618

VARIATION DES ARRIERES -4 433 -6 957 -62 0

BGSOIN/EXCEDENT DE FINANCEMENT -52 650 -44 790 -38 258 -36 618

Financement intérieur 44 869 46 082 35 893 1 213 3 -10 189 -22 14 409

Financement extérieur 7 781 -1 291 2 365 -9 073 -117 3 657 22 209

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An 13: ENDETTEMENT INTERIEUR DU TRESOR - Source : DTFE -

M A T U R I T E Déc 15 Souscriptions Remboursements Nov 16 Flux

LONG TERME 275 798 37 455 10 451 302 802 27 004

Adjudications (long terme) 259 902 31 627 8 417 283 112 23 210

30 ans Adjudications 13 312 5 633 0 18 945 5 633

20 ans Adjudications 48 966 7 272 0 56 238 7 272

15 ans Adjudications 110 092 7 289 0 117 381 7 289

10 ans Réserve d'investissement 212 0 0 212 0

10 ans Adjudications 87 533 11 433 8 417 90 549 3 016

10 ans Emprunts Conventionnels 0 0 0 0 0

Autres 15 683 5 828 2 034 19 477 3 794

MOYEN TERME 123 679 26 708 20 855 129 532 5 852

Adjudications (moyen terme) 123 679 26 708 20 855 129 532 5 852

5 ans Compte Convertible à terme 0 0 0 0 0

5 ans Adjudications 123 679 26 708 20 855 129 532 5 852

COURT TERME 86 572 48 873 61 418 74 027 -12 545

Adjudications (court terme) 86 522 48 873 61 418 73 977 -12 545

03 semaines Adjudications 0 0 0 0 0

13 semaines Adjudications 1 050 5 558 5 888 720 -330

26 semaines Adjudications 984 7 859 1 844 6 999 6 015

52 semaines Adjudications 25 549 12 762 27 317 10 994 -14 555

Bons à 6 mois 50 0 0 50 0

1 an activité socio-économique 0 0 0 0 0

2 ans Adjudications 58 940 22 695 26 369 55 265 -3 675

T O T A L 486 049 113 036 92 724 506 361 20 311

An 14: ENDETTEMENT EXTERIEUR DU TRESOR - Source : DTFE -

Nov 15 Déc 15 Nov 16 Nov 16 / Déc 15 Nov 16/ Nov 15

M.DH % M.DH %

SERVICE 11 075 12 354 10 254 -2 100 -17,0 -821 -7,4

AMORTISSEMENTS 7 625 8 369 6 998 -1 371 -16,4 -627 -8,2

INTERETS 3 450 3 985 3 256 -729 -18,3 -194 -5,6

TIRAGES 6 381 8 422 9 363 941 11,2 2 982 46,7

Sept 15 Déc 15 Sept 16 Sept 16/Sept 15 Sept 16/Déc 15

STOCK DE LA DETTE (en MM.DH) 139,8 140,2 147,6P 7,8 5,6 7,4 5,3

P : chiffres provisoires

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An 15: MASSE MONÉTAIRE ET SES CONTREPARTIES - Source : Bank Al-Maghrib –

En Millions de DH AID : Autres Instititions de Dépôts

Nov 15 Déc 15 Nov 16 Nov 15/Déc 14 Nov 16/15 Nov 16/Déc 15 M.DH % M.DH % M.DH %

CONTREPARTIES DE M3

Réserves Internationales Nettes 220 782 224 607 249 766 38899 21,4% 28984 13,1% 25 159 11,2%

Créances nettes sur l'Administration centrale 156 019 147 975 145 485 12 299 8,6% -10 534 -6,8% -2 490 -1,7%

Créances nettes de BAM -589 -1 190 -657 -478 430,6% -68 11,5% 533 -44,8%

Créances nettes des AID 156 608 149 165 146 142 12 777 8,9% -10 466 -6,7% -3 023 -2,0%

Créances sur l'économie 885 072 904 174 943 040 -5 171 -0,6% 57 968 6,5% 38 866 4,3%

Créances de BAM 945 943 1 732 137 17,0% 787 83,3% 789 83,7%

Créances des AID 884 127 903 231 941 308 -5 308 -0,6% 57 181 6,5% 38 077 4,2%

Ressources à caractère non monétaire 168 874 169 200 189 275 3 402 2,1% 20 401 12,1% 20 075 11,9%

Capital et réserves des ID 126 660 127 695 134 407 2 614 2,1% 7 747 6,1% 6 712 5,3%

BAM 15 934 15 249 17 188 14 0,1% 1 254 7,9% 1 939 12,7%

AID 110 726 112 446 117 219 2 600 2,4% 6 493 5,9% 4 773 4,2%

Engagements non monétaires des ID 42 214 41 505 54 868 788 1,9% 12 654 30,0% 13 363 32,2%

Dépôts exclus de M3 6 536 6 673 13 484 -1 043 -13,8% 6 948 106,3% 6 811 102,1%

Crédits 7 168 7 232 9 188 -2 099 -22,7% 2 020 28,2% 1 956 27,0%

Titres autres qu'actions exclus de M3 28 230 27 339 31 917 3 965 16,3% 3 687 13,1% 4 578 16,7%

Autres ressources 280 261 279 -35 -11,1% -1 -0,4% 18 6,9%

Autres contreparties de M3 29 086 40 483 31 653 -6 766 -18,9% 2 567 8,8% -8 830 -21,8%

Total des contreparties 1 122 085 1 148 039 1 180 669 35 859 3,3% 58 584 5,2% 32 630 2,8%

AGREGATS DE MONNAIE

Circulation fiduciaire 191 725 192 634 202 362 12 314 6,9% 10 637 5,5% 9 728 5,0%

Billets et monnaies mis en circulation par BAM 203 398 205 884 214 230 11 940 6,2% 10 832 5,3% 8 346 4,1%

Encaisses des banques (à déduire) 11 673 13 250 11 868 -374 -3,1% 195 1,7% -1 382 -10,4%

Monnaie scripturale 490 621 514 423 527 831 9 448 2,0% 37 210 7,6% 13 408 2,6%

Dépôts à vue auprès de la banque centrale 2 983 2 684 2 638 1 176 65,1% -345 -11,6% -46 -1,7%

Dépôts à vue auprès des banques 442 145 465 503 475 221 7 129 1,6% 33 076 7,5% 9 718 2,1%

Dépôts à vue auprès du Trésor 45 493 46 236 49 972 1 143 2,6% 4 479 9,8% 3 736 8,1%

M1 682 346 707 057 730 193 21 762 3,3% 47 847 7,0% 23 136 3,3%

Placements à vue 137 821 138 399 145 678 7 789 6,0% 7 857 5,7% 7 279 5,3%

Comptes d'épargne auprès des banques 137 821 138 399 145 678 7 789 6,0% 7 857 5,7% 7 279 5,3%

M2 820 167 845 456 875 871 29 551 3,7% 55 704 6,8% 30 415 3,6%

Autres actifs Monétaires 301 917 302 582 304 796 6 306 2,1% 2 879 1,0% 2 214 0,7%

M3 1 122 084 1 148 038 1 180 667 35 857 3,3% 58 583 5,2% 32 629 2,8%

An 16: Créances sur l’économie - Source : Bank Al-Maghrib -

En Millions de DH Nov 15 Déc 15 Nov 16 Nov 15/Déc 14 Nov 16/15 Nov 16/Déc 15

M.DH % M.DH % M.DH %

Créances des ID par objet économique 885 071 904 174 943 040 -5 173 -0,6 57 969 6,5 38 866 4,3

Créances des AID 884 126 903 231 941 308 -5 310 -0,6 57 182 6,5 38 077 4,2

Crédits des AID 772 895 791 283 809 260 -2 822 -0,4 36 365 4,7 17 977 2,3

Crédits bancaires 764 874 784 990 795 709 1 473 0,2 30 835 4,0 10 719 1,4

Comptes débiteurs et crédits de trésorerie 169 930 171 830 169 908 -10 724 -5,9 -22 0,0 -1 922 -1,1 Crédits à l'équipement 139 199 141 512 149 063 -3 332 -2,3 9 864 7,1 7 551 5,3 Crédits immobiliers 241 654 240 905 247 035 4 824 2,0 5 381 2,2 6 130 2,5

Crédits à l'habitat 178 351 179 475 188 002 8 270 4,9 9 651 5,4 8 527 4,8

Crédits aux promoteurs immobiliers 60 215 58 160 56 395 -4 523 -7,0 -3 820 -6,3 -1 765 -3,0

Crédits à la consommation 46 336 46 255 48 813 2 255 5,1 2 477 5,3 2 558 5,5

Créances diverses sur la clientèle 110 338 127 060 118 094 3 565 3,3 7 756 7,0 -8 966 -7,1

Crédits à caractère financier 99 556 113 991 106 486 6 013 6,4 6 930 7,0 -7 505 -6,6

Autres crédits 10 782 13 070 11 609 -2 447 -18,5 827 7,7 -1 461 -11,2

Créances en souffrance 57 417 57 428 62 796 4 885 9,3 5 379 9,4 5 368 9,3

Titres 85 096 84 662 103 549 -3 776 -4,2 18 453 21,7 18 887 22,3

Titres autres qu'actions 19 978 18 811 16 916 -637 -3,1 -3 062 -15,3 -1 895 -10,1 Actions et autres titres de participation 65 118 65 851 86 633 -3 139 -4,6 21 515 33,0 20 782 31,6

Autres 26 135 27 286 28 499 1 288 5,2 2 364 9,0 1 213 4,4

Créances de BAM 945 943 1 732 137 17,0 787 83,3 789 83,7

Crédits 713 712 727 53 8,0 14 2,0 15 2,1

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An 17: TAUX SUR LES MARCHÉS MONÉTAIRE ET FINANCIER - Source : Bank Al-Maghrib et DTFE –

Nov 15 Déc 15 Nov 16 Nov 16/15 Nov 16/ Déc 15

Taux de dépôts à 6 et 12 mois 3,59 3,79 3,14 -0,45 -0,65

Taux de dépôts à 6 mois 3,47 3,44 2,85 -0,62 -0,59

Taux de dépôts à 12 mois 3,69 3,94 3,30 -0,39 -0,64

Taux des comptes sur carnet 2,12 2,12 1,66 -0,46 -0,46

Taux débiteurs

Taux maximum des intérêts conventionnels 14,38 14,38 14,38 0,00 0,00

Taux interbancaire 2,53 2,51 2,25 -0,28 -0,26

Taux intervention de BAM

Taux des avances à 7j 2,50 2,50 2,25 -0,25 -0,25

Taux des avances à 24h 3,50 3,50 3,25 -0,25 -0,25

Taux des reprises de liquidité 2,00 2,00 1,75 -0,25 -0,25

Taux de facilité de dépôt 1,50 1,50 1,25 -0,25 -0,25

Taux adjudications (TMP)

13 Sem. 2,50 2,51 2,10 -0,40 -0,41

26 Sem. 2,55 2,55 2,15 -0,40 -0,40

52 Sem. 2,61 2,58 2,28 -0,33 -0,30

2 Ans 2,79 2,81 2,40 -0,39 -0,40

5 Ans 3,14 3,12 2,67 -0,47 -0,45

10 Ans 3,62 3,62 3,07 -0,55 -0,55

15 Ans 4,06 4,03 3,20 - -0,83

20 Ans 4,42 4,42 4,54 0,11 0,12

30 Ans 4,99 4,99 4,92 -0,07 -0,07

An 18: ÉCHANGES SUR LE MARCHÉ MONÉTAIRE - Source : Bank Al-Maghrib –

Novembre 16

Interventions de BAM Marché Interbancaire

Appel d'offres Avances à 24 H

Prêts garantis

Pension livrée

Encours Volume TMP Demandé Offert

1 28 660 13 000 163 4 100 0 5 906 3 859 2,26

2 28 660 13 000 163 4 100 0 6 117 4 280 2,26

3 30 570 15 000 0 4 100 0 5 273 3 346 2,26

4 30 570 15 000 0 4 100 0 4 601 2 674 2,26

5 30 570 15 000 0 4 100 0 4 601 2,26

6 30 570 15 000 0 4 100 0 4 601 2,26

7 30 570 15 000 0 4 100 0 5 525 3 873 2,26

8 30 570 15 000 0 4 100 0 5 401 3 749 2,26

9 30 570 15 000 0 4 100 0 5 673 3 731 2,25

10 30 830 13 000 0 4 100 0 5 373 3 431 2,25

11 30 830 13 000 0 4 100 0 5 825 3 738 2,25

12 30 830 13 000 0 4 100 0 5 825 2,25

13 30 830 13 000 0 4 100 0 5 825 2,25

14 30 830 13 000 0 4 100 0 5 835 3 953 2,25

15 30 830 13 000 0 4 100 0 6 162 4 285 2,25

16 30 830 13 000 0 4 100 0 6 239 3 887 2,25

17 31 110 13 000 0 4 100 0 6 585 4 450 2,26

18 31 110 13 000 0 4 100 0 6 585 2,26

19 31 110 13 000 0 4 100 0 6 585 2,26

20 31 110 13 000 0 4 100 0 6 585 2,26

21 31 110 13 000 0 4 100 0 5 128 4 248 2,25

22 31 110 13 000 0 4 100 0 3 212 2 051 2,25

23 31 110 13 000 0 4 100 0 3 199 1 138 2,25

24 30 640 12 000 0 4 100 0 5 317 3 341 2,25

25 30 640 12 000 0 4 100 0 6 163 4 127 2,25

26 30 640 12 000 0 4 100 0 6 163 2,25

27 30 640 12 000 0 4 100 0 6 163 2,25

28 30 640 12 000 0 4 100 0 6 061 3 975 2,25

29 30 640 12 000 0 4 100 0 6 057 3 881 2,25

30 30 640 12 000 0 4 100 0 6 436 4 320 2,25

MOY du mois 30 646 13 233 11 4 100 0 6 436 3 635 2,25

MOY du mois m-1 38 708 15 933 58 4 097 0 5 563 3 484 2,26

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An 19: BOURSE DES VALEURS DE CASABLANCA - Source : Bourse de Casablanca -

2014 2015 2016

2015/14 2016/15

M.DH % M.DH %

VOLUME DES TRANSACTIONS 49 812 52 091 72 736 2 279 4,6 20 646 39,6

Marché central 30 950 31 447 34 203 497 1,6 2 756 8,8

Actions 27 595 28 758 32 082 1 163 4 3 324 12

Obligations 3 355 2 689 2 121 -666 -20 -568 -21

Marché de blocs 13 752 13 457 19 864 -296 -2,1 6 407 47,6

Actions 11 816 11 751 18 379 -65 -1 6 628 56

Obligations 1 936 1 706 1 484 -231 -12 -222 -13

Introductions 1 311 1 703 2 868 393 30,0 1 165 68,4

Actions 1 127 893 1 930 -234 -21 1 036 116

Obligations 184 810 938 626 341 128 16

Augmentation de Capital 2 045 9 877

Offre publique 2 408 440

Transferts 206 106 687 -48,4

Apports de titres 2 493 924 4 798 -1 569 -62,9 3 874 419,0

CAPITALISATION BOURSIERE 484 447 453 316 583 380 -31 131 -6,4 130 064 28,7

Banques 170 497 167 425 197 416 -3 072 -1,8 29 991 17,9

Sociétés Financières 9 595 8 270 9 434 -1 325 -13,8 1 164 14,1

Sociétés de financement 6 846 6 448 6 825 -398 -5,8 377 5,8

Sociétés de portefeuille-Holding 2 749 1 822 2 609 -927 -33,7 788 43,2

Industrie 130 956 131 164 184 664 209 0,2 53 499 40,8

Agroalimentaire 25 781 23 982 26 863 -1 799 -7,0 2 881 12,0

Bâtiments et matériaux de construction 56 270 54 886 79 289 -1 384 -2,5 24 403 44,5

Boissons 7 855 8 166 9 379 311 4,0 1 213 14,9

Chimie 1 369 260 479 -1 109 -81,0 219 84,0

Equipement électronique et électrique 387 314 332 -73 -18,8 18 5,7

Sylviculture et papier 72 34 65 -38 -52,3 31 90,1

Ingénierie & Biens d'Equipement industriels 525 306 301 -219 -41,6 -6 -1,8

Industrie pharmaceutique 3 140 3 046 3 336 -94 -3,0 290 9,5

Télécommunications 100 041 98 151 124 832 -1 890 -1,9 26 681 27,2

Assurances 21 274 19 660 25 307 -1 614 -7,6 5 647 28,7

Distributeurs 10 768 10 658 12 901 -110 -1,0 2 243 21,0

Technologie de l'information 1 314 1 339 1 924 25 1,9 585 43,7

Autres services 40 003 16 649 26 903 -23 354 -58,4 10 254 61,6

MASI 9 620 8 926 11 644 -694 -7,2 2 719 30,5

MADEX 7 843 7 255 9 547 -588 -7,5 2 292 31,6

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An 20 : BALANCE DES BIENS ET SERVICES - Source : Office des Changes -

Nov 14 Nov 15 Nov 16 Nov 15/14 Nov 16/15

M.DH % M.DH %

BALANCE COMMERCIALE

TOTAL DES IMPORTATIONS 356 766 341 073 370 155 -15 693 -4,4 29 082 8,5

Alimentation boissons et tabacs 38 686 32 773 39 990 -5 913 -15,3 7 217 22,0

Blé 12 004 8 161 11 218 -3 843 -32,0 3 057 37,5

Energie et lubrifiants 86 948 61 431 49 006 -25 517 -29,3 -12 425 -20,2

Huile brute de pétrole 26 466 10 937 0 -15 529 -58,7 -10 937 -100,0

Produits bruts 18 249 19 258 16 321 1 009 5,5 -2 937 -15,3

Demi-produits 75 013 78 511 83 361 3 498 4,7 4 849 6,2

Produits finis 137 642 149 010 181 422 11 368 8,3 32 412 21,8

Biens d'équipement 72 930 85 027 107 258 12 097 16,6 22 231 26,1

Biens de consommation 64 712 63 983 74 164 -729 -1,1 10 181 15,9

TOTAL DES EXPORTATIONS 182 377 200 350 203 748 17 974 9,9 3 397 1,7

Alimentation boissons et tabacs 31 306 36 795 39 096 5 489 17,5 2 301 6,3

Agrumes 2 565 3 163 3 022 598 23,3 -141 -4,4

Energie et lubrifiants 6 316 2 963 1 716 -3 353 -53,1 -1 247 -42,1

Produits bruts 15 685 18 832 15 540 3 147 20,1 -3 292 -17,5

Phosphates 7 393 9 033 6 737 1 640 22,2 -2 296 -25,4

Demi-produits 43 379 45 965 42 324 2 586 6,0 -3 641 -7,9

Dérivés de phosphates 26 544 31 859 29 096 5 315 20,0 -2 762 -8,7

Produits finis 84 919 94 959 104 253 10 040 11,8 9 294 9,8

Or industriel 772 836 819 64 8,3 -17 -2,1

TOTAL DES ECHANGES 539 142 541 423 573 902 2 281 0,4 32 479 6,0

SOLDE COMMERCIAL -174 389 -140 723 -166 407 33 666 19,3 -25 685 -18,3

TAUX DE COUVERTURE 51,1 58,7 55,0 7,6 -3,7

RECETTES VOYAGES 55 180 57 149 59 405 1 969 3,6 2 256 3,9

TRANSFERTS M.R.E. 54 712 55 195 59 405 483 0,9 4 210 7,6

RECETTES DES IDE 31 806 35 346 30 304 3 540 11,1 -5 042 -14,3

An 21: INDICE DES PRIX A LA CONSOMMATION - Source : HCP -

Groupes Nov 14 Nov 15 Nov 16 Var moy. Janv-... en %

2014/13 2015/14 2016/15

PRODUITS ALIMENTAIRES 121,1 123,6 127,0 -1,3 2,8 2,7

1 Produits alimentaires et boissons 121,4 123,7 127,2 -1,5 2,7 2,7

2 Boissons alcoolisées, Tabac et Stupéfiants 116,3 122,7 122,7 1,8 3,7 1,7

PPODUITS NON ALIMENTAIRES 109,8 109,5 110,8 1,7 0,7 0,7

3 Articles d'habillement et chaussures 112,7 113,2 114,5 2,2 0,7 1,0

4 Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles 111,8 113,0 114,2 2,3 3,6 1,1

5 Meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer 108,5 108,6 109,4 0,8 0,3 0,6

6 Santé 103,8 104,2 104,6 -0,1 -0,3 0,1

7 Transports 112,8 108,2 109,9 2,8 -3,3 -0,2

8 Communications 59,5 59,6 59,4 -5,0 0,1 -0,1

9 Loisirs et culture 96,3 96,9 98,7 -1,0 0,3 1,4

10 Enseignement 138,5 141,2 145,5 3,5 2,9 2,3

11 Restaurants et hôtels 120,7 123,1 126,8 2,5 2,3 2,5

12 Biens et services divers 113,7 114,1 114,5 1,2 0,6 0,2

Indice général 114,4 115,5 117,6 0,3 1,6 1,7

Page 26: NOT ONJON TUR · points en moyenne et l’accélération de la production industrielle à 6,2% en novembre sur un an. Au Brésil, la récession s’est poursuivie pour le dixième

An 22: INDICE DES PRIX A LA PRODUCTION PAR SECTIONS - Source : HCP -

( Base 100 = 2010) Nov 14 Nov 15 Nov 16 Var moy. Janv-... en %

2014/13 2015/14 2016/15

Industries extractives 100,7 100,5 100,2 0,3 -0,2 -0,4

Extraction d'Hydrocarbures 115,1 115,1 115,1 0,1 0,0 0,0

Extraction de Minerais Métalliques 100,0 100,0 100,0 0,0 0,0 0,0

Autres Industries Extractives 100,7 100,4 100,1 0,3 -0,1 -0,4

Industries manufacturières hors raffinage de pétrole 106,4 106,4 106,6 -2,2 -0,1 -0,4

Industries alimentaires 109,5 107,5 107,1 -0,8 -0,8 -0,3

Fabrication de Boissons 116,6 116,6 116,6 1,0 0,1 0,0

Fabrication de produits à base de tabac 108,6 117,0 117,0 2,2 5,0 2,6

Fabrication de textiles 102,2 99,8 99,8 0,7 -2,8 0,0

Industrie d'habillement 105,8 105,1 107,7 1,1 3,1 0,6

Industrie de cuir et de la chaussure 108,0 108,1 108,1 0,9 0,0 0,1

Travail du bois et fabrication d'articles en bois 115,1 115,6 115,9 2,5 -0,1 0,8

Industrie du papier et du carton 100,6 99,9 97,7 1,1 -0,4 -2,3

Imprimerie et reproduction d’enregistrement 103,5 103,5 103,5 0,3 0,0 0,0

Industrie chimique 106,0 110,7 113,5 -12,1 -0,1 -0,4

Industrie pharmaceutique 97,0 94,9 94,6 -1,5 -2,9 -0,8

Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique 110,9 111,4 114,0 2,1 2,5 2,7

Fabrication d'autres produits minéraux non métalliques 108,1 107,5 106,4 1,7 0,2 -0,7

Métallurgie 106,0 102,3 101,8 -0,2 -1,4 -2,4

Fabrication de produits métalliques 101,9 98,6 98,7 -1,3 -2,9 -0,3

Fabrication de produits informatique 101,1 101,1 100,9 0,9 0,3 -0,1

Fabrication d’équipements électriques 104,9 104,7 101,3 -2,6 0,2 -3,2

Fabrication de machines et équipements n.c.a 103,0 103,0 103,1 1,3 0,0 0,1

Industrie automobile 98,9 100,3 99,7 -0,3 1,2 -0,1

Fabrication d'autres matériels de transport 100,4 100,4 100,4 -0,2 0,0 0,0

fabrication de meubles 103,8 107,1 106,1 1,4 1,8 -0,2

Autres industries manufacturés 107,7 101,9 101,9 -5,5 -5,3 0,0

Production et Distribution d'Electricité 103,5 106,8 111,0 1,3 5,5 3,9

Production et Distribution d'Electricité 103,5 106,8 111,0 1,3 5,5 3,9

Production et Distribution d'Eau 106,0 112,3 119,0 2,2 9,9 6,0