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N°8 • Janvier 2001 • ISSN 1283-8004 N°8 • Janvier 2001 • ISSN 1283-8004 Siège : 6, rue de Watford 92000 Nanterre, France Tél : 33 (0)1 47 76 42 62 - Fax : 33 (0)1 47 75 99 10 http://www.soletanche-bachy.com Les vœux du Président Les vœux du Président AUTOUR DU MONDE Promesses techniques tous azimuts AUTOUR DU MONDE Prouesses techniques tous azimuts Filiales techniques : SolData, Inertec Filiales techniques : SolData, Inertec Noël Noël À EURODISNEY Amsol 2001 : Bonne année ! Amsol 2001 : Bonne année !

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N°8 • Janvier 2001 • ISSN 1283-8004N°8 • Janvier 2001 • ISSN 1283-8004

Siège : 6, rue de Watford 92000 Nanterre, FranceTél : 33 (0)1 47 76 42 62 - Fax : 33 (0)1 47 75 99 10

http://www.soletanche-bachy.com

Les vœux du PrésidentLes vœux du Président

AUTOUR DU MONDE

Promesses techniques

tous azimuts

AUTOUR DU MONDE

Prouesses techniques

tous azimuts

Filiales techniques : SolData, InertecFiliales techniques :SolData, Inertec

NoëlNoëlÀ EURODISNEY

Amsol 2001 : Bonne année !Amsol 2001 :Bonne année !

3Janvier 2001Ancrage Magazine N°82

É D I T O R I A L

ENTREPRISE AUTOUR DU MONDE

VU DU TERRAIN

HIGH TECH

É D I T O R I A L

En couverture. Cage d’armature de pieuxgrand diamètre (Hong Kong).

Publication de SOLÉTANCHE BACHY6, rue de Watford - 92000 Nanterre

Directeur de la publication Maurice Guillaud

Responsable de la rédaction Rose Assor

Coordination : Olivier Sauron

Conception-RéalisationBeovernet

Impression : M.B.E. Paris

ISBN 1283-8004

SERVICE ACHATS

Acheter, tout un art ...AMSOL

2001, Amsol passe le grand braquet.

SOLDATA LTDInstrumentation automatique d’un viaduc autoroutier encours de réparation.

INERTEC

Comment rendre inoffensifs les déchetsindustriels ?

AGENCE PARIS

Tout savoir sur Castor.

Un chantier qui communique.

AGENCE MÉDITERRANÉE

Renforcement des poteaux au pays de Zidane.

AGENCE NORD & OUEST

Trois cercles pour un bassin.

Quatre bassins d’orageen Entreprise Générale.

SOLÉTANCHE BACHYARGENTINALes nouveaux GauchosArgentins.SOLÉTANCHE INC USAFairbanks... De la vibrodans le Grand Nord.

On ne trouve plus d’or, mais on creusetoujours.

US Aid at work !

SIF GROUTBOR

Premier radier injecté.

Le bouchon saute au Baregg.

SOLÉTANCHE-STROY(RUSSIE)Brise de l’Est.

SOLHYDRO

Aménagement écolo-gique de Suchá Haleda.

BACHY SOLÉTANCHESINGAPOUR

BSS s’envole.

BSG HONG KONG

C’est le challenge du CC300.

Le département mécanique Pieux au pays des boulders.

BACHY SOLÉTANCHEVIÈT-NAM/SOL-EXPERT ASIA PACIFIC

La canne ne fléchira plus.BACHY SOLÉTANCHEMALAISIE

Paroi en 8 pour la centrale de Manjung.

0505

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1010

11 22QUALITÉ

Confirmation de notrecertification BVQI.

Le Club d’Action Productivité.

TABLEAU SÉCURITÉ

0404

Embrassons d’un coup d’œil notre parcours : il y a 50 ans, notre Groupe, symbolisé parune seringue, soignait les caries des barrages ; notre métier d’injecteur reposait sur deuxtechnologies : le forage en petit diamètre, et la maîtrise des coulis ; aujourd’hui, les barrages

représentent à peine 1 % de notre chiffre d’affaires(1) ; nosprédécesseurs, puis nous-mêmes, avons su nous adapter, sans rupture,mais sans relâche : le forage s’est approfondi, déformé, élargi, incliné,insonorisé, « internetisé »(2), les coulis ont engendré une panoplie debétons spéciaux, de produits écologiques, de procédés d’élimination desdéblais, d’activités d’inertage de déchets(3) ; notre marché alpin estdevenu mondial ; l’injecteur sous-traitant est devenu entrepreneur defondations spéciales, puis entreprise intégrée de travaux souterrains, etmaintenant ensemblier de technologies du sol.

En l’an 2000, grâce à votre travail et à votre agilité, nous avonsfranchi de nouvelles frontières : ce magazine en est l’illustration,avec, dans le cœur du métier, une moisson de contrats sous toutes les latitudes, de l’Alaska à l’Argentine, en passant par tous les autres continents ; vous y verrez l’émergence d’un nouveau concept mutant ettrès porteur, le bassin d’orage clés en mains ; également, la confirmationde l’envol de nos business units “high-tech”, qui contribuent désormais à plus de la moitié de nos résultats.

De manière moins spectaculaire, mais profonde, l’animation de notreGroupe en un vaste réseau “neuronal” fait prise : les “buds” et les“clubs”(4) montent en régime, les hommes et les idéess’échangent par-delà les langues, les hiérarchies, les origines ; lacréativité technique, ciment de notre culture, en sera renforcée ; laprospective commerciale, moins innée chez nos ingénieurs, y trouve un

nouveau souffle ; enfin, nous fondons de grands espoirs sur un thème encoreinsuffisamment considéré : l’optimisation des coûts, notamment par la productivité des chantiers et la rigueur des achats(5) .

2050 : nos successeurs auront sûrement changé l’organigramme duGroupe, sans doute oublié la seringue, et probablement adopté

un nouveau logo, voire un nouveau nom : là n’est pasl’essentiel ; car, si les transports et le logement, socles del’économie (la pseudo-nouvelle, comme l’ancienne),continueront à susciter le recours aux technologies du solpour les infrastructures et l’immobilier, il est certain que lademande de sécurité, d’environnement, de

médiatisation, et surtout d’épanouissement personnelaura métamorphosé l’offre des entreprises. Par exemple,

est-il utopique de transposer aux techniques de forage, laprochaine révolution de la microchirurgie à distance ?

Ouvrons donc grands nos yeux, nos oreilles et notre sourire pour préparer ce futur, pas silointain, avec nos jeunes générations : elles sont vaillantes, compétentes, internationales ;la Charte du Groupe, désormais disponible en français, anglais et espagnol, fournitplusieurs repères éprouvés ; peut-être même notre postérité s’en souviendra-t-elle commedu symbole collectif de notre passage au 3ème millénaire !

Une fois de plus, j’ai le plaisir de vous présenter, au nom de toute la Direction, mesvœux les plus amicaux et les plus confiants pour que le Nouvel An apporte, à vosproches et à vos projets, tout le bonheur et le succès souhaitables.

Merci. Jean-Pierre LAMOURE

En Bref : p. 38 ; Loisirs : p. 40 ; Noël à EuroDisney : p. 42

Le XXe siècle est passé,

vive le XXIe !

Le XXe siècle est passé,

vive le XXIe !(1) mais nous y sommesfidèles : cf page 20

(2) Pieux (diamètre > 2 m à Hong Kong), barrettes,parois, tunnels, hydrofraisessans vibration, mesures électroniques en temps réel, etc. (sans parler du forage pétrolier offshore,où des équipes issues de notreGroupe viennent de battre un record de profondeur : 3000 m d’eau au large del’Angola)

(3) voir pages 9 et 12

(4) Buds = signifie «bourgeons»en anglais : c’est également la contraction de BusinessDevelopment (recherche d’activités nouvelles) Clubs = Clubs de management (cf magazine N° 7, page 3)

(5) cf pages 4 et 6

Publicité Revue Travaux en 1955

5Janvier 2001

E N T R E P R I S E

Mardi 14 au matin, l’auditeur,M. Tanguy, accompagné devotre serviteur, a d’abord

interviewé la Direction (R. Dorval, P. Runacher, G. Pont, J.C. Melot) avantde rendre visite à H. Ollive, P. Vidil et M. Doucerain auprès desquels il aapprécié la gestion des données norma-tives via internet. Dans l’après-midi, cefut le tour de l’équipe de M. Lhéraud(avec J.P. Dewaele et Stéphanie Ducho-quet) aux Achats, suivi d’une revue dusystème qualité global au Service Qualité.Le 15, nous sommes partis à l’aube nais-sante prendre la température de Bor-deaux, reçus par F. Badet qui, avec l’as-sistance de S. Bourillot, M. Carbonneau,P. Muré, J.M. Brisemur et Rosine Bam-de Lacoste, a démontré que l’on pouvaitabandonner le Nord pour le Bordelaistout en gardant la frite. Après-midi surle chantier de Bayonne piloté par

Dans le cadre de ses audits

de suivi bi-annuel, le BVQI

nous a de nouveau rendu

visite du 14 au 16 novembre.

Quelques services audités au

Siège, à Bordeaux, sur un

chantier, à Montereau et

à Villeneuve-le-Roi, ont

confirmé que notre démarche

qualité se maintient

globalement sur la bonne voie.

QUALITÉ

Confirmation de notre certification BVQI

Ancrage Magazine N°84

E N T R E P R I S E

SERVICE ACHATS

Acheter, tout un art ...Centralisation des besoins

du Groupe, lancement du

Club Achats, préparation

du passage à l’Euro, autant

d’escales obligées pour le

nouveau pilote du service

Achats et son équipage.

Bon vol !

MARTIN LHÉRAUD

Rattaché à la Direction EuroFran-ce, le service Achats Nanterre (ouAchats Centraux) intervient pour

l’ensemble des chantiers, agences et siè-ge, pour l’achat des fournitures incor-porées et des services généraux. Sa mis-sion est de négocier les meilleures condi-tions d’achat, dans le respect des critèresde qualité, prix et délais.L’équipe du service Achats Nanterre estplacée sous la responsabilité de MartinLhéraud, arrivé le 28 août 2000. Elle estcomposée de :Jean-Pierre Dewaele : acheteur princi-pal, basé à Nanterre. Il a la responsabi-lité des achats pour les chantiers desagences de Paris, Nord & Ouest, Centre& Est et Sud-Bordeaux. Jean-Pierre s’im-plique particulièrement dans les achatsdes « fournitures sensibles ». Il répond,de plus, aux besoins des filiales et auxdemandes ponctuelles des chantiers àl’étranger.Jean Colin : acheteur, basé à Meyzieu.Jean a la responsabilité des achats pourles chantiers des agences Sud (Meyzieu,Aix et Monaco).Françoise Favé : acheteur ServicesGénéraux et Chargée de Voyages, baséeà Nanterre. Françoise a la responsabilitédes achats d’Informatique, de prestationset produits de services généraux (repro-graphie, téléphonie fixe et mobile, loca-tions de véhicules, carburant, etc.) ain-si que du suivi de notre politique et denotre prestataire Voyages.

Stéphanie Duchoquet : AssistanteAchats, basée à Nanterre. Outre sa res-ponsabilité d’assistante du service, Sté-phanie assure la gestion des parcs véhi-cules, téléphonie mobile, photocopieurs,fax. De plus, elle gère la base et les éva-luations Fournisseurs ainsi que la docu-mentation du service.

Principaux objectifs pour les mois à venir ● Revisiter, valider et veiller à l’applica-tion de nos procédures : achats, évalua-tions fournisseurs…

● Centraliser les besoins pour négocieravec nos fournisseurs des contrats-cadrespour nos principaux achats —fourni-tures incorporées, consommables dechantier, frais généraux, Intérim— enbénéficiant des effets de masse.

● Lancer le Club Achats Groupe : en par-tageant nos expériences et nos compé-tences, en coordonnant nos actions etnos procédures, pour une meilleuresynergie et des gains de productivité.

● Faire évoluer notre base informatiqueachats pour une meilleure exploitationdes données (prix unitaires, secteursgéographiques,…) et préparer le passa-ge à l’Euro.

S. Bourillot, où nous avons été reçus parP.P. Gilavert et S. Chouler entourés deG. Zava, J.M. Alonzo et F. Barthes et, enauditeurs libres, les 30 tonnes à grandevitesse le long de l’autoroute...

Un aspect SympaSuite à une courte nuit à Biarritz noussommes arrivés le 16 à Montereau pourétudier la gestion du matériel avec J. Cano et C. Carladous, conservant ain-si la chaleur morale du sud. Suite del’audit, la conception de matériel avecT. Battefort, J.C. Gessay, P. Chagnot, J.C. Redon, C. Auvray et L. Pivert, etenfin l’électronique et son aspect Sym-pa avec T. Battefort et T. Raymont, G. Aiello nous soutenant de ses prièresdepuis son lit où le retenait une forte fièvre(ni diplomatique ni prémonitoire).

Passage rapide l’après-midi à Villeneuve-le-Roi avec S. Monleau et R. Poret, etretour au siège pour la clôture.En conclusion il y a, bien sûr, desremarques, mais mineures, qui neremettent pas en cause notre certificat.Ce sont davantage des axes d’améliora-tion portant sur une plus grande rigueurdans la gestion des documents, unemeilleure information sur les suitesdonnées aux demandes d’améliorationde matériel, une meilleure exploitationdes réclamations clients et non confor-mités pour lancer des actions correctivesau niveau de l’entreprise, le rappel d’ob-jectifs qualité déclarés en début d’annéequi n’ont pas été clairement suivis parle comité qualité (informatique, notesde service ...).

Merci à tous les participants qui ontdonné de leur temps et de leur bonnehumeur avec, pour résultat, un auditeurconvaincu de la bonne tenue globale denotre démarche.

Suite à venir en mars ou avril 2001.

Martin Lhéraud

De gauche à droite.Martin Lhéraud,Jean-Pierre Dewaele,Françoise Favé,Stéphanie Duchoquet.

Ont rejoint notre Groupe en 2000 :Thierry BATTEFORT - Service Mécanique Électronique Montereau

Pierre-Yves BIGOT - Direction des Ressources Humaines

Hervé CASTEX - Agence Nord & Ouest - Chantier Le Mans

Marco DE CASTRO - Agence Paris - Chantier Issy 76/80 BD Rodin

Laurent DELONCA - Agence Nord & Ouest - Chantier DK Sollac Mardyck

Christophe GOSSELIN - TDI Laboratoire

Bertrand HANAUER - Agence Sud-Ouest - Chantier TLSE Valade TC Roseraie

Vincent LANGLOIS - Fondamat

Martin LHERAUD - Service Achats

Nicolas MANKOWSKI - Secrétaire Général

Eric MAUDUIT - Agence Nord & Ouest - Chantier de Concarneau

Jean-Yves RISPE - Directeur des Assurances Groupe

Lionel VAYRON - Direction Commerciale SBC

Michel YON - Agence Paris - Chantier Issy 76/80 BD Rodin

HERVÉ BARTHÉLEMY

Taux de fréquence = nombre d’accidents pour 1 million d’heures travaillées • Objectif fixé : 13Taux de gravité = nombre de jours d’arrêt pour 1000 heures travaillées • Objectif fixé : 1

CU

RIT

ÉS

ÉC

UR

ITÉ

Accidents du travail du 31 mars au 31 octobre 2000Personnel permanent

Cumul des 12 derniers mois

Statistique d’accidents

Sans Avec Jours Taux de fréquence Taux dearrêt arrêt arrêt gravité

Tauxmoyen1,69

Tauxmoyen15,6

Objectif13

Méditerranée 3 5 378 43,5 3,29

Sud Ouest 0 0 0 0,0 0,00

Rhône Alpes 4 1 7 14,5 0,10

Centre & Est 2 0 0 0,0 0,00

Nord & Ouest 6 4 797 22,8 4,54

Paris 10 7 629 19,5 1,75

Pieux 2 2 563 15,4 4,33

Matériel France 4 4 275 53,2 3,65

Agences 31 23 2649 22,5 2,59

Matériel SBF hors SME 2 1 83 6,3 0,53

Filiales France 2 1 71 9,2 0,65

Siège 2 1 12 2,6 0,03

TOTAL 37 26 2815

0 10 20 30 40 50 60

7Janvier 2001

Coupure à la main lors de l'utilisation d'une disqueuseLors de la dépose d'un buton, la poutre en bois sur lequel il reposait s'est rompue. Le buton a chuté, et la plaque d'extrémité est tombée sur le pied de la victimeAlors qu'il ouvrait la porte latérale de son fourgon, la victime a reçu sur le pied unmoteur électrique qui se trouvait à l'intérieur et qui appuyait contre la porte.En soulevant des cuves et des bastaings, la victime a ressenti des douleursAlors qu'elle allumait son chalumeau, la victime a été brûlée par le retour de flamme dû à la rupture d'un flexible entre l'appareil et le clapet anti-retourEn effectuant une manutention d'une pièce mécanique, la victime a eu le bout du doigt coincéEn descendant de la dalle des silos (marche de 20 cm), la victime s'est mal réceptionnéeet s'est tordu la chevilleEn tirant sur un câble de grue, la victime a ressenti de vives douleurs dans le dosEn lavant une foreuse F12, la victime a glissé et la lance du Karcher a heurté le piedEn équipant une cage d'armatures, la victime a eu le doigt coincé entre la murette et la barre de suspension de la cageA glissé sur le sol rendu glissant par le fluide de forage (GSP)Le tréteau que déplaçait la victime est tombé sur son piedEn descendant de la grue GTL 105, la victime s'est pris le pied entre la passerelle et la chenilleurChute de la passerelle de la grueEn nettoyant la trémie, la victime s'est donné un coup sur le doigt avec une barreEn sortant un obturateur, la victime a ressenti une douleur au dosLa victime aidait à dégripper une pompe en bloquant l'axe avec une clé. Sous l'effort,celle-ci a glissé et la victime s'est cogné la main sur le châssisEn se déplaçant sur le chantier, la victime a marché sur une planche avec un clou. qui est entré sur le côté de la chaussureEn effectuant une manœuvre, la tarière a entraîné la main gauche de la victime qui s'esttrouvée coincée entre la pale et le singeEn descendant de la grue, la victime s'est pris le pied droit dans une marche et a chutéau solLors de la manutention d'une armature visant à la rapprocher de la tête de forage, la victime a eu la jambe coincée entre un tube planté dans le sol et la cage

FOURNIER MichelDOTTO Michel

ESLINE Emmanuel

GARONNEAU GillesDESCARPENTRIE Daniel

ARRES Ahmed

BONNIER Eric

MICOULAS GillesFERRE MickaëlPORTMANN Eric

RODA Jean PierreHERMESTROFF HervéTILLATE Guy

POUSA EmilioMOSCA Jean BaptisteBOURNISSIEN DidierBERTHOMIEU Michel

DE COCK Daniel

MAZET Ludovic

SACUCCI David

GRAS Daniel

Main droite CoupurePied gauche Fracture

Pouce pied gauche Fracture

Dos DouleurVisage, main gauche Brûlure

Doigt main gauche Plaie

Pied droit Douleur

Dos DouleurPied gauche BrûlureAnnulaire droit Coup

Côtes FractureOrteil FracturePied gauche Douleur

Jambe droite FractureIndex droit FractureDos DouleurMain droite Fracture

Pied droit Piqûre

Main gauche Douleur

Pied gauche Douleur

Jambe droite Plaie

Nom de la victime Circonstances Siège des lésions

Naturedes lésions

Ancrage Magazine N°86

E N T R E P R I S E

Le Club d’Action ProductivitéUn Groupe de Travail a été

constitué pour stimuler et

coordonner les actions de

productivité à travers le Groupe

Solétanche Bachy. Il s’est fixé

trois axes de travail visant à

l’amélioration de la préparation

des chantiers, du choix des

méthodes et des échanges

d’expérience.

Où en est-on après six mois ?

Les Plans d’Action de Productivité sonten place dans les principales zones d’ac-tivité : à Hong-Kong, en Grande Bre-tagne, en Espagne et en France.Vous pouvez d’ailleurs en prendreconnaissance en consultant la BaseDocumentaire Productivité (voir encadré)sous Notes ou par l’Intranet du Groupe.Pour éviter les duplications de pro-grammes, des “ Pionniers ” ont été dési-gnés pour conduire l’action concernantles principaux sujets : le groupe de tra-

vail de Philippe Lefort sera le pionnierpour le thème des préparations de chan-tier, la France pour le sujet de la gestionet de l’entretien du matériel, l’Espagnepour les primes de productivité, la Gran-de Bretagne pour la formation et les indi-cateurs de productivité, etc. …

Le FORUM est maintenant opération-nel, après avoir surmonté ses inévitablesdifficultés techniques de jeunesse grâceà la compétence de nos spécialistes duréseau, Eric Rosenthal et Sylvain Pigot(voir encadré).Il n’est pas encore suffisamment animé,et cela dépend de chacun de nous.Je vous suggère notamment de “ cliquer ”sur les rubriques “ Echanges d’Expérien-ce ” et “ Stories ”, où certaines notes sontparticulièrement instructives comme lamise au point du matériel de Bangkok,les problèmes de pieux de Houston, lasynthèse de l’expérience Paksol, etc. …

Il est frappant de constater dans ces expé-riences vécues que certaines situationspeuvent être améliorées radicalementlorsqu’elles sont abordées avec compé-tence, lucidité, imagination et audace.On voit que lorsque de bonnes idées sontmises en application par une équipe déter-minée, le rendement est amélioré non pasde 5 % mais de 30%, voire 50 %.

L’évolution dans l’Entreprise est bien sûrfaite de progrès modestes (quoique méri-toires et laborieux), ainsi que de petitesrégressions, mais les vrais progrès se fontsur des sauts technologiques et des sautsde productivité.

Le FORUM ainsi que la BASE DOCUMENTAIRE sont largement ouverts dans le Grou-pe, et ils sont accessibles par les différents réseaux NOTES du Groupe ainsi que par l'IN-TRANET.

1er cas : Vous avez accès facilement aux réseaux Lotus Notes du Groupe :Pour accéder au Forum NOTES, vous devez l'installer dans votre espace de travail Notes.Pour cela :Soit vous activez le "lien base" contenu dans le Mémo de Jean-Luc RAYBAUT émis le25.7.2000 et intitulé "Productivité / lancement du forum et base documentaire". Vousinstallerez ainsi une icône "Forum - Boîte à idées", qui vous donnera l'accès au Forum.Soit, sous Lotus Notes, vous allez dans le Menu Fichier -> base de documents -> ouvrir-> se placer dans Nanterre 0 ou Nanterre 2 -> cliquer dans "applis" -> Services -> pro-ductivité -> forum, boite à idées.

2ème cas : vous n'avez pas d'accès commode au réseau :Vous pouvez retrouver le FORUM ainsi que la BASE DOCUMENTAIRE par l'Intranet duGroupe.Pour cela vous avez besoin d'un accès Internet et d'un "Compte Intranet", c'est-à-dired'une autorisation et d'un code d'accès à demander à Samir Hatim. Une fois ce comp-te obtenu, vous pouvez accéder à l'Intranet du groupe à l'adresse suivante :INTRANET : http://intranet.soletanche-bachy.com Accès direct : http://intranet.soletanche-bachy.com/productivitySi vous avez des questions, merci de contacter Jean-Luc Raybaut, Coordinateur pource Site.

Pour des questions informatiques, contacter Eric Rosenthal, Sylvain Pigot ou votreadministrateur de réseau.

JEAN-LUC RAYBAUT

9Janvier 2001

H I G H T E C H

Ancrage Magazine N°88

H I G H T E C H

AMSOL

L'équipe centrale Amsol renforcéeau siège, une dynamique commu-ne à tout le groupe Solétanche

Bachy lancée par la création d'un réseaude pilotes Amsol dans tous les centresrépartis dans le monde, un investissementmassif en nouveau matériel, autant designaux qui nous montrent la volonté dedéveloppement des techniques d'amé-lioration des sols par le département quien est le moteur. Depuis le 1er septembre2000, l'équipe Amsol est placée sous ladirection de votre serviteur qui, après

20 ans de travail en France, et un petitintermède allemand, aborde l'interna-tional. André Kretz nous calcule des tas-sements au millimètre, pour ne pas direau cheveu près. Bruno Renoud-Lias nousfait bénéficier de sa longue expérience decolonnes ballastées dans le Sud-Est asia-tique et montre dans son métier toute laretenue du Lyonnais qu'il est devenu.Olivier Hesse, de retour d'Egypte, estchargé du suivi des chantiers en cours.Frédéric Prost arrive du bureau d'étudespour renforcer André, et, last but not

least, David Johnson nousapporte l'art et la manière bri-tanniques de calculer, pour cestechniques si particulières ;David est basé à Singapour. Pouraider cette équipe, Valérie Kara-katsanis-Elie nous apporte soncharme et sa compétence.

Un esprit d’équipe et despilotes internationnaux Les pilotes Amsol se sont réunisdeux fois : en juillet au siège àNanterre, où Remi Dorval etJacques Benatar sont venus lesassurer de toute l'importancequ'attache le Groupe à ladémarche Amsol ; en octobre àMontereau, où Jean Cronert, lepilote Amsol du service matérielcentral, leur a montré, aux essais,le dernier-né, l'équipement Sol-vibro. Ils étaient plus de 15,venus de partout. Pour certains,c'était leur première visite àMontereau. L'esprit de groupenaît de ces réunions où les bri-tanniques du Royaume-Uni(Alec Courts) côtoient les espa-gnols de Rodio Madrid (Leoncio

2001, Amsol passele grand braquetEn 1997, l'amélioration des sols a été désignée comme axe majeur de

développement de Solétanche Bachy. Après le très beau chantier de

Malempaya aux Philippines début 2000 , un nouvel élan a été donné

au département lors du séminaire de l'encadrement à Villepreux 2000,

couronné par la sortie des ateliers de Montereau de la nouvelle

machine Solvibro.

Prieto) et les allemands (Tobias Mes-chenmoser) de Sif-Groutbor. Depuisoctobre, Rob Marsden nous a rejointspour être le pilote du Sud-Est asiatique,basé à Hong-Kong. La première desmachines Solvibro est sortie des ateliersde SBC à l'automne, pour planter beau-coup de colonnes ballastées en Francesous la houlette de l'agence Pieux. Lesnouveaux vibreurs ont été essayés auxquatre coins du monde : à Fairbanks enAlaska, à Porto Rico, à Nador au Maroc.Les Kits Solvibro, vibreurs permettant deréaliser des colonnes ballastées par voiesèche, sortent à présent des ateliers SBCet sont immédiatement expédiés enExtrême-Orient. Le grand braquet esteffectivement enclenché, et 2001 doit per-mettre le positionnement du Groupe àune place digne de sa renommée dans cestechniques prometteuses.

BERTRAND BARROIS DANIEL GOUVENOT

Ci-dessus. Le kit Solvibro.Page de gauche. Le Solvibro.

Clouage par fibre de carbone chez BachySoletanche UKBachy Soletanche UK a gagné un contrat, pour unevaleur d’environ 4 Millions de livres, comme sous-trai-tant pour concevoir et construire une structure desoutènement en vue du rétablissement d’une voie dechemin de fer inutilisée depuis de nombreuses annéesdans la région du Sunderland.Une part importante duprojet consiste à stabiliser les pentes par clouage. Les exi-gences de Railtrack ( client important de BACHY SOLE-TANCHE UK ) étaient très contraignantes, spécialement àpropos des deux points suivants :

● l’ouvrage doitêtre conçu pourune durée de vie de 120 ans.● l’utilisationd’acier, sensible aux courants vagabonds, étaitinterdite.

Différentes options furent considérées, utilisant desmatériaux composites tel que le vinylester mais, en fin decompte, ce sont des barres en fibre de carbone de 16 mm de diamètre qui ont été choisies. Les raisons dece choix furent que ce matériel ne nécessite pas de pro-tection anti-corrosion, et surtout qu’il n’est pas altérédans l’environnement alcalin. Cependant au contact del’acier, les fibres de carbone sont sujettes à une corrosionélectrolytique, ce qui peut affecter leur pérennité. C’estpourquoi les écarteurs et les têtes d’assemblage, en maté-riaux synthétiques, furent spécialement conçus pour équi-per les barres. Les plaques d’appui sur la surface de lapente sont en béton pré-fabriqué.D’un point de vue structurel, les fibres de carbone ont unmodule d’élasticité quatre fois plus faible que celui del’acier et une plus forte résistance à la traction, la chargede rupture étant approximativement de 500 kN pour desbarres de 16 mm de diamètre. L’accrochage des mors surces barres est très délicat de sorte que les tests de tractionsur de telles barres requièrent une méthodologie particu-

lière. Les barres proviennentd’Italie, où elles sontcoupées à la bonne lon-gueur et enduites de sablepour améliorer l’accrochageavec le coulis de scellement.Les fibres de carbone sonttrès légères par rapport auxbarres d’acier habituelles etleur double protection anti-corrosion, d’où des fraisd’installation notablement

réduits. En outre, la faiblesse actuelle de l’Euro rend ceproduit compétitif en Grande-Bretagne.

Spice – embarquement immédiatDans le cadre du projet européen COSMUS, SPICE est lenouveau programme de suivi des centrales d’injectioninformatisées. Il va remplacer, à terme, les anciens pro-duits (Bonsaï, Epicéa, Sinnus). Pour son baptême du feu,ce système va être déployé à la Sotem, à l’occasion durenouvellement du marché des travaux d’entretien duMétro. D’ici la fin de l’année il y aura donc 7 centralesmobiles équipées de ce nouveau produit. Parmi les nou-veautés, citons rapidement : fonctionnement sous Win-dows, interface utilisateur améliorée, système modulaireet adaptable de 2 à 16 voies d’injection. D’autre part, uncertain nombre d’options sont disponibles : affichagedistant, localisation des pompes sur une vue en plan,mini-rapports de poste, etc….

Le cylindre électrique : une méthode efficace pour définir le diamètre des colonnes de jetDans le cadre d’un projet de recherche financé par laFNTP, la société E.D.G. (Européenne de Géophysique) aréalisé en juillet dernier une campagne d’essais géo-physiques sur 2 colonnes de jet grouting dans leslimons sableux de la région de Barcelone. Il s’agit d’unchantier de Rodio Madrid pour la création d'un passa-ge sous voies ferrées. Le but des essais consistait à réali-ser des mesures géophysiques à l’aide de la méthodedite du "Cylindre Electrique" dans des colonnes de jetgrouting afin d’en préciser le diamètre. Lors du terras-sement, on a pu observer la bonne concordance entreles résultats des essais et le diamètre réel des colonnes.Ils viennent conforter les résultats d’essais réalisés surd’autres chantiers et dans d’autres terrains : le CylindreElectrique permet de préciser le diamètre des colonnesde jet grouting avec une précision d’environ 10%.

Élimination des boues de forageLa technique d’élimination des boues de forage par flo-culation et centrifugation est maintenant au point suiteaux chantiers du Triangle de l’Arche, du puits des Cor-mailles à Ivry et du Mémo Center à Monaco. Le coût del’élimination a été fortement réduit par rapport àl’enlèvement et la mise en décharge classique puisquel’on se situe maintenant entre 90 et 120 F/m3 contre140 à 250 F/m3 suivant la localisation.

NOUVELLES TECHNIQUES

10

H I G H T E C H

11Janvier 2001

H I G H T E C H

L’équipe•David Beadman :Managing Director, Sol Data Ltd.

•Martin Beth :Technical Director, Sol Data Ltd.

•Jeremy Sweetman : Senior Instrumentation Engineer, Sol Data Ltd.

Sur le chantier•Stuart Baker : Instrumentation Engi-neer & Project Manager, Sol Data Ltd.•Nicholas Poitrineau : Instrumenta-tion Engineer, Sol Data SA.

•Alain Demarest : InstrumentationTechnician, Sol Data SA.•Céline Corbière : Technician, National Geographical Institute.

SOLDATA LTD

Instrumentation auto matique d’un viaduc autoroutier en cours de réparation

Dans les Midlands, le viaduc d’Old-bury constitue l’un des ouvragesde liaison de l’autoroute M5 en

direction du sud-ouest de Birmingham.Un pont en béton précontraint repose surdes poutres longitudinales en acier qui,à leur tour, reposent sur des poutrestransversales en béton armé et descolonnes. Construit dans les années 1960,le béton a été sérieusement corrodédepuis lors et, par endroits, il est urgentde le renforcer. Un programme de répa-ration des structures est en cours, ainsique l’installation de systèmes de protec-tion cathodique, ce qui impose d’ajouter

des supports provisoires en acier pourpouvoir enlever et remplacer le béton etles aciers endommagés.

Un contrôle toutes les 30 minutesL’autoroute sera soulevée sur des pieuxtemporaires, avant d’être réinstallée sur lastructure réparée, le tout sans arrêter l’im-portant trafic qui emprunte cette voie ! Lecomportement actuel de la structure n’estpas bien compris, les performances desappuis sont inconnues, et la réaction dela structure aux opérations de réparationest donc difficilement prévisible. C’estpourquoi les ingénieurs, WS Atkins

Le viaduc autoroutier

d’Oldbury vieillit mal ; il doit

subir une révision générale

pour pouvoir franchir

allègrement le passage au

XXIème siècle. Une

réhabilitation lourde et

délicate (soulèvement de

l'autoroute sur des supports

temporaires... sans arrêter le

trafic !), assistée de près par

les équipes de SolData Ltd

qui bardent le viaduc de

capteurs destinés à signaler

tout mouvement intempestif

pendant la durée des travaux.

L'installation est faite, les

travaux ont démarré, les

mesures sont lancées avec

recueil des données en temps

réel. A suivre...

Consultants Ltd, ont spécifié un systèmed’instrumentation englobant à la fois lastructure et les appuis provisoires, aveccontrôle au moins toutes les trenteminutes. SolData Limited, travaillant en sous-trai-tance de Tilbury Douglas ConstructionLimited, a installé un système d’instru-mentation entièrement automatique surle viaduc, sur une longueur de 120 m,incluant trois des poutres transversalesen béton armé à réparer.

140 cibles pour contrôler la structureL’ensemble comprend deux systèmes decontrôle des déformations optiques auto-matiques Cyclops montés sur des mâtsen acier placés sous la structure, avecenviron 140 cibles prismatiques attachéesà la structure existante et aux appuis pro-visoires, pour contrôler en trois dimen-sions, de façon globale, les déplacementsde la structure. Par ailleurs, 70 capteursde déplacement ont été mis en place, dixélectronivelles et six jauges de contrain-te qui contrôlent les mouvements etdéformations de la poutre de pont. Cesinstruments sont connectés à quatremodules d’acquisition montés sur lespoutres transversales saines. Les donnéesde toute cette instrumentation sont

traitées par le logiciel d’acquisitionSMACS de Sol Data, qui fournit les étatsgraphiques des données en cours, presqueen temps réel, et provoque des alarmessur le site pour tout mouvement excé-dant les niveaux de déclenchement pré-vus. Les ordinateurs de contrôle SMACSsont installés dans les containers du site,et recueillent les données à partir desmodules d’acquisition et de la stationtotale CYCLOPS par des liaisons radio,pour éviter le risque d’avoir des câblesendommagés par les travaux sur lechantier.

Des mouvements étrangesMalgré les retards dus au fait que l’en-semble de cette instrumentation se trou-ve à 6 m au-dessus du sol, l’installations’est bien déroulée. Alors que le systèmeCyclops était en cours de mise en servi-ce, on a pu observer quelques mouve-ments étranges au niveau des Cyclops,qui ont d’abord été attribués à l’impor-tant trafic routier du matin et du soir. Desanalyses plus détaillées révélèrent que cesmouvements étaient liés aux heures oùles mâts de support (4 m de haut) étaientexposés au soleil. Et effectivement, le faitde les peindre en blanc a entraîné la dis-parition des mouvements. Ce chantier constitue la deuxième inter-

vention de SolData en U.K. avec leCyclops, après celle qui avait permis d’ins-trumenter les parois moulées exécutéespar Bachy Soletanche Ltd pour les réser-voirs de stockage d’eau à Blackpool. Sol Data Limited a également fourni desélectronivelles et des modules d’acquisi-tion à Miller Civil Engineering Limited,et a assuré le contrôle du Pont du Millé-naire à Londres pour Ove Arup Partner-ship Limited.

JEREMY SWEETMAN

Cyclops montésur un mâtmétalique

(peint en blancpour limiter les

effets du soleil).

Sous la structureen cours de réparation, un Cyclops et sa barrière de protection

Instrumentation- 2 CYCLOPS Automatic DeformationMonitoring Systems avec 140 cibles pris-matiques - 10 électronivelles- 70 capteurs de mouvements- 6 jauges de contrainte- SMACS Acquisition and Monitoringsoftware, logiciel d’acquisition et decontrôle- 9 liaisons radio à partir du PC de la sta-tion vers les capteurs d’instrumentation

Ancrage Magazine N°812

H I G H T E C H

13Janvier 2001

H I G H T E C H

ContactINERTEC - 6, rue de Watford 92000 NANTERRES. Daumy - Tél. : 01 47 76 55 70Site internet : www.inertec.frE-mail : [email protected]

HistoriqueLa société Inertec est issue de la collaboration entre deux groupes d'envergure inter-nationale : le groupe Solétanche Bachy et le groupe Sita. Ils ont réuni voici près de10 ans leurs compétences respectives dans le domaine des liants hydrauliques et dutraitement des déchets afin de développer de nouveaux procédés pour la stabilisa-tion et la solidification des déchets industriels dangereux, des sites et sols pollués,des boues et des sédiments contaminés.Depuis, Inertec a capitalisé une expérience solide (analyse, caractérisation, mise aupoint de traitements spécifiques, étude du comportement à long terme, etc.) qui luipermet aujourd'hui de se positionner comme leader de son domaine.Cette capitalisation d'expérience a permis à Inertec d'exporter son savoir-faire, nonseulement en Europe (Belgique, Portugal, Espagne, Italie), mais désormais dans lemonde entier (Mexique, Brésil…).Les solutions de traitement développées sur les centres collectifs, chez les industrielsou sur un site pollué, sont devenues une composante essentielle de l'offre environ-nement du Groupe Solétanche Bachy, qui dispose ainsi d'un opérateur dédié pour letraitement des déchets industriels mais aussi des sols et boues contaminés, pour répondreà un plus grand nombre de problématiques environnement dans le monde entier.

L'offre commerciale d’Inertec s'articuleautour de cinq axes majeurs :

Les études et le développementde procédésInertec est en mesure d'étudier et dedévelopper des procédés de traitement

Comment rendre inoffensifs les déchets industriels ?Créée il y a dix ans par

l’association entre les groupes

Solétanche Bachy et Sita, Inertec

a acquis une place de leader dans

le domaine du traitement des

déchets industriels, des sols et

des boues contaminés, apportant

des solutions à des problèmes

dans le monde entier. Quelques

informations techniques et

commerciales pour mieux

connaître la filiale de notre

groupe.

Un retour d'expérience de plusde 8 ans :• plus de 1000 types de déchets étudiés,• plus de 6000 traitements mis au point,• une base de données sur les déchetsindustriels unique en son genre,• un capital intellectuel riche en bre-vets (chimie, matériels spécifiques…).

Inertec est le leader européen du trai-tement de stabilisation des déchets :• plus de 1 million de tonnes traité grâ-ce aux procédés Inertec,• plus de 200.000 tonnes de sites et solspollués,• neuf usines de traitement opération-nelles en France et à l'étranger.

INERTEC

de stabilisation pour une grande variétéde pollutions : métaux lourds (plomb,zinc, cadmium, chrome…), arsenic, mer-cure, chrome VI, cyanures…, et d'en étu-dier le comportement à long terme aprèstraitement.

La stabilisation des déchets avantstockageLa mise en œuvre industrielle desprocédés nécessite une ingénierie adaptéeà leur dangerosité chimique (propriétécorrosive) et physique (forme boueuseou pulvérulente). Inertec propose unesolution clé en main pour le traitementindustriel de tout type de déchets indus-triels (études, design et construction desunités et assistance technique). De nou-veaux contrats de ce type sont à l'étude,notamment au Mexique et au Brésil.

La réhabilitation de sites et sols pollués par stabilisationet solidificationInertec associe ici son savoir-faire en chi-mie à l’expérience chantier de Solétanche

contrer. Un important contrat d'ingénie-rie a été acquis avec un industriel du nordde la France pour la valorisation origina-le d'un sous-produit issu de son processen engrais agricole.

Les traitements spécifiquesCertains résidus ne font pas encore l'ob-jet d'une réglementation finalisée, ou sesituent à la marge de la législation sur lesdéchets dangereux. C'est par exemple lecas des résidus de forages pétroliers oudes sédiments pollués issus du dragagedes canaux ou des rivières. Inertec a déve-loppé un traitement combinant les trai-tements pétroliers classiques avec lesprocédés de stabilisation, qui permet derespecter les seuils de rejet en hydrocar-bures (tels que définis pour la Mer duNord). Il offre en outre des coûts d'ex-ploitation étudiés et économiquementviables. Des contacts prometteurs ont étépris notamment en Afrique pour ce typede traitement.

SYLVAIN DAUMY

Bachy afin de traiter les sites et sols pol-lués, les décharges internes. Le principedu traitement consiste généralement entrois phases : excavation, traitement, puisremise en place, qui sont suivies desétudes d'impact et de comportement àlong terme.

Ingénierie et chimie au service desindustrielsDe nombreuses activités industriellesgénèrent des flux de sous-produits et derésidus dont les filières d'élimination oude traitement nécessitent souvent d'êtreoptimisées. Inertec apporte son expé-rience de l'ingénierie chimique et del'ingénierie industrielle afin de dévelop-per des solutions adaptées aux problé-matiques que les industriels peuvent ren-

Ci-contre. Unité mobile

de stabilisationsur site

à Moutiers.

Ci-dessous. Unité de

traitementspécifique

des sédimentspollués.

15Janvier 2001

V U D U T E R R A I N

Ancrage Magazine N°814

V U D U T E R R A I N

de profondeur exécutées et contrôlées, lazone de travail nettoyée et enfin, les railsremis et leur positionnement vérifié afinde permettre la reprise du trafic le lundi28 août. Trois équipes étaient alors surles rails, 24h / 24, 6 jours sur 7, pendant5 semaines.Les contraintes fortes en termes de délaiset de pénalités avaient conduit l'agenceParis à lancer tous les préparatifs du chan-tier bien en amont du jour J. Le maté-riel, révisé sur les dépôts de Montereauet de Villeneuve-le-Roi, a été modifié

Personnel sur le chantierM. Frontigny, J.Y Morel, S. Chouler, JP. Pere, D. Descarpentries, D. Rolland, L. Panicucci, A. Tonetto, D. Grosbout, R. Rossi, J. Wach, P. Larnaudie, D. Bournisien, JL. Jalladeau, J. Escassut, B. Jennings, F. Calventus, Z. Jevtic, D. Piccoli, O. Bertrand, B. Bailly, G. Nagy, F. Teychene, P. Guyomard, A. Grzesik, D. Guymier, C. Ain, C. Goy, R. Lafargue, B. Groguennec, J. De Faria, JP Machet, T. Machet, K. Lucas, P. Zengovski, M. Pieters, F. Assunçao, Freih Bengabou, P. Mellon, A. Pisano, nos cinq jeunes stagiaires de chan-tier (P. Jourdes, S. Thomas, S. Martinon, N. Majidi et G. Picard) et tous ceux que nousaurions pu oublier.

En été, période où les parisiens sonten congés et la circulation plus flui-de, la SNCF interrompt totalement

le trafic ferroviaire sur la ligne C du RER

et procède à des travaux d'entretien. Unservice de bus de remplacement est alorsinstauré par la RATP car il faut assurer letransport quotidien de 350 000 voyageurs,

l’équivalent de 750 trains parfois espacésde 2 minutes et demie seulement ! Opération CASTOR, c'est ainsi que le ser-vice communication de la SNCF appelleces travaux dans son jargon, en l’hon-neur du rongeur qui vit au bord de l'eau,comme nos équipes l’ont fait pendantdeux mois et demi. Cet été les sympa-thiques petits rongeurs ont repris leur durlabeur sur les berges de la Seine, quaiSaint Bernard, en face de l'Ile Saint-Louis.Une importante campagne de publicité(tracts et affiches, en français, anglais ouespagnol) informait le voyageur depuisla mi-avril sur les inévitables change-ments d'itinéraire qu’engendrerait l’in-terruption totale du trafic ferroviaire aprèsla gare d'Austerlitz, square Tino Rossi.Cette tranchée centenaire n'échappe pasaux traditionnels outrages du temps et ilfallait la sauver d'un enfoncement quasiprogrammé. L’ouvrage reposant sur deshorizons très compressibles d'alluvionsplutôt vaseuses, d'importants tassementsont été observés depuis de nombreusesannées, aggravés par la fréquence trèsimportante du passage des trains. Denombreuses techniques ont été essayéessans grand succès. Après deux années consécutives de tra-vaux en 1996 et 1997, où la méthodeproposée par Solétanche Bachy a pu êtrevalidée par la SNCF puis mise en œuvresur deux tronçons de 100 ml environ, lestravaux de jet grouting ont repris cet été.Pendant ces deux ans, la SNCF a pu aus-culter l'ouvrage dans sa partie restaurée eta lancé un nouvel appel d'offres pour laréhabilitation de deux tronçons de 100 mlenviron. Le premier a été réalisé cet été, lesecond le sera en juillet/août 2001.

Trois équipes sur les railsNotre solution variante, lourde en termesde moyens humains à mobiliser, a étépréférée par la SNCF à des travaux denuit (de 1 h 00 à 4 h 00 du matin) étaléssur plusieurs mois. Elle permet en outrede limiter de façon très importante lescoûts des travaux pour la collectivité etla gêne occasionnée aux usagers. En cinqsemaines, 130 ml de ballast et de rails ontété enlevés, 338 colonnes de 3,5 m à 6,5 m

AGENCE PARIS

Tout savoir sur CastorCinq semaines. Ce fut le temps imparti à Solétanche Bachy pour

poursuivre la modernisation de la partie centrale du RER C. Fermé à

tout trafic pour cause de travaux depuis le samedi 22 juillet, le

tronçon Austerlitz - Invalides a été rendu au public le lundi 28 août.

Le Castor, petit rongeur qui vit au bord de l’eau, a suivi tous les

travaux et a accepté de leur donner son nom…

Une organisation sans failleCe succès n'aurait pas vu le jour sansune organisation sans faille mise enœuvre par le conducteur de travaux,Michel Zengovski et ses 3 chefs depostes (Michel Frontigny, Jean YvesMorel et Stéphane Chouler). Ceux-ci ontfait évoluer 24h / 24, 6 jours par semai-ne et 4 semaines successives dans unetranchée de 9 m de large : 2 ateliers dejet grouting, un atelier de carottage decontrôle, 6 ateliers de préforage à lacarotteuse diamant et une pelle rail rou-te pour nettoyer tous nos rejets. Toutceci sous les regards de la maîtrised'œuvre SNCF et de nombreux passants,parfois usagers, du RER. Un troisièmeatelier de jet grouting (Klemm 806)avait été mobilisé à titre de secours pourpermettre de pallier une défaillanced'une des deux foreuses Hütte 505. Leservice matériel n'a pas été en restepuisqu'il a investi et fourni deux pompesd'aspiration de "spoils", qui avaient étéutilisées avec satisfaction sur les chan-tiers du métro du Caire et de Bangkok.Celles-ci nous ont permis de garder lechantier propre et d'éviter de porterbottes et cuissardes pour le traverser.

pour s'adapter aux conditions particu-lières du chantier : hauteur sous caténaireslimitée à 4,20 m notamment. Le monta-ge de toutes les installations de surface aété fait dès le début juillet. Les travaux sesont déroulés dans une ambiance excel-lente, nous permettant de finir avec prèsde 15 heures d'avance sur le planning !

338 colonnes de jet pour l’ouvrage centenaireLes travaux de dépose et repose des voiesétaient réalisés par TSO (Travaux du SudOuest), société spécialisée dans ce typede travaux avec la SNCF : quelque 16 heures pour enlever les voies et à pei-ne 3 jours pour tout reposer à l'identique.Près de 70 personnes (intérimaires etsous-traitants compris) auront contribuéà renforcer cet ouvrage centenaire, enréalisant près de 338 colonnes de jet grou-ting non sécantes selon la méthode du jet

simple. Cette réussite est le fruit du tra-vail de toute l'agence Paris du fait de sondévouement et de son ardeur à terminerle chantier dans les délais, avec lesmoyens initialement prévus, sans pro-blème particulier et à la satisfaction denotre client, la SNCF. Les travaux de confortement de la ligne Cdu RER ne sont pas encore terminés. RFF(Réseau Ferré de France, notre maîtred'ouvrage) et la SNCF (établissement deParis Invalides, notre maître d'oeuvre) ontprévu plusieurs années de travaux sur cet-te ligne. Rendez-vous l'année prochaine,pour une nouvelle tranche.

NICOLAS PICH

Ci-contre. Jet grouting en cours au

fond de la tranchée.

Page de gauche.

Vue d’ensemble du chantier.

17Janvier 2001Ancrage Magazine N°816

V U D U T E R R A I N

En 1998, 150 micropieux de 45 mlassuraient le soutènement du ciné-ma UGC, dans la zone nord de

Marseille, proche du centre commercialGrand Littoral. A peu de distance de cesite, un nouveau chantier a été imposépar l’expert ; il demande des mesuresd’urgence pour remplacer les fondationsdes poteaux du pignon sud du centre, quitassent à la vitesse de plusieurs mil-limètres par mois.

Les équipes méditerranéennes vont ainsiréaliser 53 micropieux à 60 m de pro-fondeur, avec des contraintes particu-lières. Les travaux doivent être faits àl’intérieur du bâtiment, dans des condi-tions très difficiles : les forages sont exé-cutés dans des endroits exigus, avec trèspeu de place pour manœuvrer, et la dis-crétion doit être scrupuleusement

observée car le centre reste en exploita-tion pendant le déroulement du chantier.Dans ce contexte, le chantier s’active sousla houlette de Henri Wezel, avec uneDCH 218 et une SM 305 qui tournent 24heures sur 24. Les chefs de poste, D. Doucet, P. Mazierat, Y. Marillier, R. Menasce et toute l’équipe ont unobjectif, celui de tenir les délais, trèsserrés, et de mener à bien ces forationsprofondes dans des remblais très hété-rogènes et « poubelliens » qui compli-quent la tâche. Les forages seront terminésfin novembre pour laisser la place auxopérations de mise en place des vérins quiclôtureront le contrat pour cette phase.

Contraintes et méthode• Pas d’eau dans les 30 premiers mètresconstitués par des remblais argileux demauvaises caractéristiques – forage à latarière en 300 mm de diamètre, puiséquipement d’un tube de diamètre 244et épaisseur 8 mm.• Ancrages dans les marnes raides à 50 mde profondeur – poursuite de la fora-tion jusqu’à 60 m avec outil perdu dediamètre 220 mm en autoforage dumicropieu constitué d’un tube dediamètre 168 mm et épaisseur 25 mm.

AGENCE MÉDITERRANÉE

Renforcement des poteauxau pays de ZidaneAu nord de Marseille,

intervention en urgence pour

arrêter le tassement d’une partie

des fondations du centre

commercial Grand Littoral ; après

avoir assuré le confortement du

cinéma UGC en 1998, les équipes

du sud sont de retour dans la

même zone. Discrétion oblige :

le centre reste en activité

pendant les travaux.

V U D U T E R R A I N

AGENCE PARIS

Un chantier qui communique ...

Cher Michel,

Un petit bonjour de Bois-Colombes te donnera des nou-velles de ton ancienne ville.

Si tu revenais maintenant, tu ne reconnaîtrais plus lequartier. Le parking souterrain, dont la municipalité parlaitdepuis longtemps, est en cours de réalisation ; il doit réglerles problèmes de stationnement qui devenaient drama-tiques, surtout les jours de marché.

Les travaux ont commencé en mars : la mairie a fait arra-cher les arbres, malgré les protestations de tous les habi-tants de la villa des Aubépines, moi y compris. Mais ils ontpromis de nous rendre ensuite un espace vert, bien plusagréable que ce qui existait. Le bâtiment et le pavillon quiétaient entre notre immeuble et l’église ont été détruits,m’offrant à présent une vue plongeante sur l’église.

L’entreprise chargée des travaux nous a présenté le pro-jet au cours d’une réunion publique et a doucement prispossession des lieux, installant petit à petit des barrières dechantier, expliquant à chacun d’entre nous que le station-nement n’est désormais plus possible dans la villa desAubépines. Au cours de l’été, nous avons assisté aux tra-vaux préparatoires : déviation définitive de l’eau, du gaz etde l’assainissement, et déviation provisoire de l’électricité etdu téléphone (j’ai un poteau en bois supportant les câblestéléphoniques et électriques planté devant ma fenêtre). J’aicommencé à goûter aux joies des engins de chantier, de lapoussière, etc. Mais cela n’était rien comparé à ce que j’aiconstaté à mon retour de vacances début septembre : d’é-normes machines très bruyantes sous mes fenêtres, serviespar des hommes casqués et habillés en gris. Je n’ai d’abordpas compris ce qu’elles faisaient : une des grossesmachines (NDLR : KS 3000 sur Liebherr 843) travaille dansune boue acheminée par de gros tuyaux ; elle extrait duterrain, puis l’autre grosse machine met en place des fer-railles là où il y avait le terrain ; enfin, des toupies vident dubéton sur la ferraille. L’entreprise m’a expliqué que les tra-vaux en cours ont pour but de faire le mur périphérique du

parking : après explications, j’ai trouvé cette technique trèsingénieuse et parfaitement adaptée au contexte.

Mais alors, la vie au quotidien, quelle galère ! Des sensa-tions de vibrations qui font peur à tout le monde quand lagrosse machine doit extraire du terrain dur, du bruit de 7h00à 20h00, et impossible de se garer en face de chez soi.

Heureusement, l’entreprise est organisée : elle a pris lerelais quand le facteur ou les éboueurs n’ont plus voulupénétrer dans la zone du chantier ; elle a donné commemission à deux jeunes femmes stagiaires de répondre auxquestions des riverains, de veiller à la propreté et d’aider lespersonnes âgées à circuler. Tous les gars présents sur lechantier, et notamment le conducteur de travaux (NDLR :l’équipe de Gilbert Ferré), sous des airs bourrus, ne rechi-gnent jamais à écouter les nombreuses doléances et à trou-ver des solutions qui satisfont tout le monde sans pénaliserles travaux.

Oh, il y a bien eu des incidents : une fuite d’huile de lagrosse machine sur le pignon de l’immeuble, des fuites deboue sur les façades, mais tout a été réglé de façon trèsprofessionnelle et l’entreprise a terminé le mur périphé-rique en 7 semaines alors que la mairie nous avait parlé de3 mois, donc je pense que nos travaux sont bien partis. Jevais probablement souffrir pendant encore quelques mois,mais j’aime l’animation provoquée par les travaux et enobservant bien, je serai bientôt un spécialiste des travauxde parking.

Voilà, je te tiendrai au courant de l’évolution de ce pro-jet qui est actuellement au centre des discussions de tout levoisinage. N’hésite pas à venir me voir si tu passes.

Amicalement, CLAUDE RIVERAIN

PROPOS RECUEILLIS PAR VALÉRIE DORÉ, INGÉNIEUR SUR LE CHANTIER.

Descriptif techniqueSolétanche Bachy France réalise, suite à unconcours « conception-réalisation » en collabo-ration avec le cabinet d’architecte RP. Boisse, un parking souterrain de 3 niveaux et 335 places,pour le compte de la Régie Municipale de Stationnement de Bois-Colombes (92).

Les travaux comportent : référé préventif, permis de construire, paroi moulée, poteauxpréfondés, poteaux berlinois, gros-œuvre, terrassements, et corps d’états secondaires (étanchéité, électricité, ventilation, menuiserie, serrurerie, peinture, ascenseur, etc..).

Le parking doit être livré clés en main fin février2002.En chiffres :• 3700 m2 de paroi en 0,50• 24 poteaux préfondés métalliques à environ16,00 m

• 38 poteaux berlinois,• 31000 m3 de terrassement,• 3000 m2 de plancher à chaque niveau.

Une emprise au sol coincée entre des immeubles existants et une église, l’obligation de préserver

la libre circulation des personnes et des voitures en surface, le chantier de Bois-Colombes ne peut

surmonter ces difficultés qu’avec l’entente et la compréhension mutuelles entre les riverains

et le personnel du chantier. Mieux que des explications techniques, ce témoignage épistolaire

d’un riverain accompagne l’histoire des travaux.

MICHEL LAUGIER

En haut. Bétonnage de la paroi près des immeubles.

Ci-dessus. Perforation à côté de l’église.

Vue générale, fin du radier. La boite est prête pour le montage de la structure.

19Janvier 2001

V U D U T E R R A I N

Ancrage Magazine N°818

V U D U T E R R A I N

Quatre bassins d’orage en Entreprise GénéraleAcquis fin 1999, les contrats des

quatre bassins d’orage de

Deauville, Touques, Tourgeville

et Villers-Sur-Mer sont

aujourd'hui terminés et les

bassins sont en service. Zoom

sur le chantier du bassin

de Deauville.

Afin de traiter les pollutions récur-rentes des plages de Deauville,interdites à la baignade à plusieurs

reprises ces dernières années, le districtde Trouville-Deauville a lancé un grandprogramme de réhabilitation de sonréseau d’assainissement. Les quatre bas-sins d’orage de Deauville, Touques, Tour-geville et Villers sont l’une des phases dece programme qui comprendra jusqu’àsept bassins une fois terminé.A l’exception du bassin de Touques, situéen entrée de station d’épuration et ayantun rôle de régulation des flux, les quatrebassins sont placés à proximité immédiatedes rejets des réseaux dans le milieu natu-rel (plage ou ruisseau): sous un parking,sous la voie publique, et même sous unquai servant à entreposer les bateaux duport de plaisance de Deauville.Démarrés fin 1999, les travaux de paroise sont terminés dans les délais impartis,courant mars, et ce malgré un arrêt dechantier sur le bassin de Deauville suiteà la découverte, lors de la perforation, detirants soutenant un quai en palplanches,ce qu’aucun des plans fournis n’avaitindiqué… Le génie civil a ensuite com-mencé progressivement sur les quatre

bassins durant le mois d’avril, à la suitedes terrassements et des ancrages pourles bassins de Deauville et Touques, attei-gnant son plein régime en mai-juin, avecplus de 20 personnes sur les quatre sites.Outre leur diamètre variant entre 8 et 20 m,et leurs profondeurs (entre 11 et 15 m),les bassins se différencient par leurs amé-nagements intérieurs (plates-formes, esca-liers, systèmes de rinçage,…) : chaque bas-sin est bien un projet à lui tout seul, avecses propres contraintes et spécificités.A l’initiative de Solétanche Bachy, l’expé-rience des bassins déjà réalisés ces dernièresannées aidant, le projet de base a été modi-fié sur plusieurs points, en particulier lessystèmes d’entrée des effluents, le rinça-ge des bassins. Les quatre bassins ont étélivrés entre mi-juin et début août 2000.

AGENCE NORD ET OUESTAGENCE NORD ET OUEST

La cellule Bassins-AssainissementAprès Arras, Lens, Méricourt, Halluin,l’activité liée aux bassins d’orage et plusgénéralement au domaine de l'assai-nissement a progressé en l’an 2000 avecles bassins de Liévin, Valence, Deauville,et bientôt Nancy, Bourg-de-Péage etAnglet.Afin de capitaliser l’expérience acquisesur ces projets pour de futures affairessouvent gagnées dans le cadre devariantes larges, la cellule Bassins-Assai-nissement a été créée cet été. Elle estanimée par F. Badet et J. Landrot, etbasée à l'agence de Bordeaux.Ses objectifs :• Faire connaître notre savoir-faireauprès des clients, leur apporter uneaide dans les phases d'avant-projet,• Optimiser les projets, concevoir desouvrages plus fonctionnels et plus éco-nomiques pour gagner des marchés,• Apporter un support technique auxchantiers dans la phase de mise au pointet de définition des plans d'exécution,• Organiser le retour d'expérience desaffaires terminées et faire progressernotre maîtrise de ce type de projets.Par ailleurs, dans le but d’associer nosefforts sur le plan commercial, la celluleassainissement travaille en étroite col-laboration avec notre filiale Bessac dontune part importante de l’activité estégalement dans le milieu de l’assainis-sement.Une plaquette générale présentant nosspécialités respectives est en cours deréalisation et sera prochainement disponible.

Nos travaux- 4 parois moulées circulaires, ép. 0,6 m – prof.entre 16 et 23 m- 220 micropieux répartis sur deux bassins- Terrassement des quatre fouilles (10 000 m3)- Génie civil des quatre bassins : 650 m3 debéton, 750 m2 de préfa., ouvrages annexes- Etudes réalisées entièrement par le service Projets de Solétanche Bachy- Travaux sous-traités : canalisations (Sade),

équipement des bassins (Frameto), étanchéitéde surface (Spapa), remise en état des voiries (D. Lefèvre).

L’équipe du chantierJ. Aqbruhnosa, D. Auberville, P. Beney, B. Bequie, A. Bertée, P. Busan, JC. Ceconello, S. Collin, B. da Ros, P. Desmoulin, YM. Dumay,A. Fadif, P. Galhaut, C. Geist, GM. Gilavert, F. Girard, A. Huart, J. Landrot, C. Le Mayot, J. Lemire, C. Mariolle, R. Menasce, P. Montalbo,

P. Neuville, N. Patrier, M. Perret, O. Perrin, JP. Pisano, J. Portmann, E. Pousa, J. Ragot, C. Roussel, B. Sarbout, D. Simoncini, B. Sousa,A. Tardieu, B. Trinel, L. Tron,

Equipe du Bureau d’EtudesE. Bazin, M. Jourdan, C. Gilbert, P. Lissac, F. Prost, P. Wagner

Et toute l’équipe de l’agence.

Démarrage des travaux : janvier2000. Après déviation provisoiredu Sigier en amont et en aval, les

fondations de l’ouvrage ont été exécutées.Trois cercles conjoints de 11 m 70 derayon, en paroi moulée de 0,50 m, à 14m de profondeur. Outillage classique : KSet tubes joints. Fin des fondations : finfévrier 2000.En mars 2000, les travaux de génie civilont commencé : poutre de couronnementet mise en place d’une cinquantaine deréservations. Ces réservations devaientêtre placées au millimètre, car ellesdevaient recevoir ultérieurement lespoutres précontraintes de la dalle de cou-verture. En même temps, le dalot duSigier et la dalle du déversoir de l’ouvra-

ge étaient réalisés. Le Sigier a ensuite étébasculé dans son lit définitif, au-dessus dela future retenue.Pas de repos pour nos équipes pendantla phase de terrassement. Quatre butonsen béton armé de 15 t à mettre en placede façon délicate, précise mais maîtrisée ;simultanément, ancrage du radier par 97micropieux de 7 ml exécutés après cou-

Dans le quartier du Sigier, à Lievin, les habitants ont longtemps

souffert de multiples inondations lors de grosses précipitations. Le

district de Lens-Liévin a mis en place une polique d’assainissement et

confié au partenariat Solétanche Bachy - Devin Lemarchand

Environnement (DLE) la réalisation du bassin d’orage de 10000 m3 de

la rue Dussouich. Un chantier « Lego » exigeant des prouesses

d’organisation.

Trois cercles pourun bassin

Quelques chiffresParoi : 2150 m2

Radier : 1080 m2, 31 t d’aciersPoteaux BA : 130 mlPoutres précontraintes : 540 mlPrédalles précontraintes : 1000 m2

lage. Ces travaux conditionnent la posede l’ossature même de l’ouvrage, avec 13 poteaux de 0,5 x 0,5 x 10 m de hau-teur, 15 poutres primaires et 63 secon-daires. Fin d’exécution du radier : finjuillet 2000.

Une rotation permanenteLe chantier devient alors un « Lego » qu’ilfaut bien organiser pour optimiser l’usa-ge de la grue à tour. L’opération duredeux mois, avec 15 personnes à deuxpostes et se termine fin septembre. Unerotation permanente : arrivée des pré-dalles, numérotation et disposition enordre, ferraillage, premiers bétonnagesde la dalle de couverture, etc…Après avoir construit un local techniquepour assurer le fonctionnement du réser-voir, l’entreprise DLE peut intervenir pouraménager le bassin. Pour SolétancheBachy, les finitions sont en cours, ainsique l’aménagement de la dalle de cou-verture qui, après son étanchéité, rece-vra des équipements pour enfants. Dernière preuve de la nécessité du bassin : mi-septembre, le Sigier est sortide son lit, suite à de grosses précipitations.Le bassin s’est rempli de 4000 m3 d’eauchargée en limons et déchets domestiques.Une mission « commando » a travaillépendant une semaine pour effectuer lenettoyage. Une anecdote qui a prouvé, àceux qui en doutaient, que la réalisationde ce bassin était indispensable.La mise en service de l’ouvrage est pré-vue le 24 novembre et l’inaugurationcourant décembre 2000.

Ont participé à ce chantier :R. Bianconi, P. Buzan, JP. Carette, S. Collin, G. Danevoy, J. Duhaupas, J. Fuentes, P. Galhaut, G. Hivert, A. Laforce, N. Larcier, JY. Laverre, L. N’Dangba, A. Sanchez, D. Tailpied, R. Tresallet, JM. Trevissoi.

JULIEN LANDROT

STÉPHANE COLLIN

Vue générale, fin du radier. La boite est prête pour le montage de la structure.

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A U T O U R D U M O N D E

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A U T O U R D U M O N D E

50 cm dans le rocher quand la pente lepermettait, ou à arriver au contact durocher dans la zone la plus profonde, enlaissant des “ fenêtres ” qui sont en coursde traitement par jet grouting.Les terrains traversés dans la zone la plusprofonde étaient des alluvions parfois trèsdenses, avec de nombreux blocs de taillerelativement importante qu’il a fallu sévè-rement trépaner. Un soin particulier a étéapporté quant au contrôle des déviationsdans ces terrains perturbés, afin d’assu-rer une continuité de la partie béton plas-

tique au niveau desjoints, qui étaient réa-lisés par un “ remordu ”du béton déjà en pla-ce, et ce à grande pro-fondeur (jusqu'à 60 m),avec une injection decontact ultérieure decoulis de ciment pur.L’équipe conduite par

André Rousseau a terminé ces travaux deparoi moulée le 27 octobre, et nous pou-vons être fiers de détenir le record du pan-neau le plus profond jamais réalisé enArgentine (60,90 m). Le traitement par jetgrouting devrait se terminer débutdécembre et laisser la place à l’injection duvoile d’imperméabilisation sous la paroi.

Torres El Faro.-Buenos Aires.Les plus hautes tours du paysDans le cadre du développement immo-bilier des Docks de Puerto Madero,Cimarg devait mener à bien la réalisationd'une fouille pour deux tours jumelles,les plus hautes du pays (160 m). 124 pieuxde 1,30 m à 38 m, 3500 m2 de paroimoulée, 300 micropieux de traction, ettout le génie civil des deux sous-sols. Lespieux, la paroi moulée, le radier de 850 m3

(en une fois) de la première tour sont ter-minés ; il nous reste à faire le génie civil.La fin du chantier est prévue pour début2001. La référence des tours Petronas deKuala Lumpur nous a bien servis com-mercialement, carleur architecte,Pelis, est argentinet le propriétairedes Torres El Faroen a fait sa publi-cité.

Tucuman El BrachoLes fondations d’une centralethermiqueA 150 km de Santiago del Estero et à 900 km de Buenos Aires, réalisation enJV avec une entreprise locale, des fonda-tions par pieux et du génie civil d'une

Une petite équipe s’efforce demaintenir et renforcer la place deSoletanche Bachy Argentina,

dans un contexte politico-économiquesouvent difficile. Cependant, vous remar-querez qu’ici, les vaches ne sont pas folles,le vainqueur du championnat de foot estforcément Boca ou River, etc. En peu demots, la vie est simple.Juan Pallares, Daniel Lacheta, AlfredoLopez, Miguel Greco, José Molina, JulioSanchez, Fernando Cucaro, Americo daFonseca, Dario Woltec, Frédérique etMariana forment nos effectifs et, au cou-rant de l’année, Jean-Paul Morau, unmercenaire qui a sévi en Guyane, enEgypte et en Asie, a été transféré cheznous sur les conseils d’un agent secretvenu faire un petit saut à Buenos Aires. En 2000, notre activité s’est essentielle-ment portée sur six chantiers.

Dique Los Quirogaà 1200 km de Buenos AiresDans la région aride de Santiago del Este-ro, au nord-ouest de l’Argentine, Solé-tanche Bachy effectue en entreprise géné-rale la réparation d’un barrage datant de1950. Cet ouvrage constitue la clé pour

irriguer les milliers d’hectares de culturede la province. L’irrigation s’effectue àl’aide d’un canal de 30 km de long et lebarrage comporte deux retenues : une enterre de 1000 m et une en béton de 350 m.La remise en état de l’ensemble, réaliséeà 80% durant les 6 mois de période sèche,de mai à novembre, nous a amenés àdévier une partie du rio Dulce et rem-blayer les zones sous eau, pour faire appelensuite à diverses techniques, sur unchantier situé à 1200 km de Buenos Aires.Une paroi moulée de 350 m de long avecdes grues Bucyrus et Manitowoc (pourles nostalgiques) ; mise en place de 7000 m3

de gabions, type travaux pharaoniques ;tirants d’ancrage d’une paroi de protec-tion ; injection solide sous le barrage pourremise en état de la base de la structure,avec fabrication sur place de toutes les

pièces d’injection ;injection de coulis decontact entre mortier etbéton ; injection desstructures en bétonavec coulis de ciment ;traitement des fissureset réparation de tous lesjoints avec résines etmortiers ; réparation dubarrage en terre.La diversité des tech-

niques demandait, du fait de la localisa-tion du chantier, un investissement com-plet de toute l’équipe et une imaginationconstante. A Los Quiroga, dans un envi-ronnement démuni mais très accueillant,l’entreprise s’intègre à la vie du village etles 70 habitants participent à la réalisa-tion des travaux. Sur la route du chan-tier, on rencontre les ‘’colectivos’’ de 1950,les charrettes des vendeurs de charbonpour ‘’parrilla’’, et un paysage de cactuset serpents. Ce chantier diversifié et cet-te région marqueront les intervenants.A l’occasion d’une visite, Remi Dorval etMichel Bocquentin sont venus saluer legouverneur de la province, notre client.

SOLETANCHE BACHY ARGENTINA

Les nouveaux Gauchos ArgentinsAvec le changement de siècle,

Cimarg change de nom. A partir

de janvier 2001, l’agence

argentine s’appellera Solétanche

Bachy Argentina. Nouveau nom,

nouveau siècle, nouveaux

chantiers, c’est le vœu que nous

formulons avec son directeur,

Laurent Lefebvre. Vous

découvrirez dans cet article une

suite de travaux intéressants et

parfois très pointus qui ont été

réalisés par Cimarg en l’an 2000.

Barrage de Potrerillos - MendozaUn record de profondeurDans la Cordillère des Andes, sur le RioMendoza, le barrage de Potrerillos est encours de construction. Nous ont étéconfiés les travaux d’injection desplinthes, galeries et voile d’imperméabi-lisation, ainsi que l’exécution d’une cou-pure étanche en paroi moulée, en amontdu barrage. Ce contrat a été mené à bienen groupement avec Trevi.La paroi moulée est plus particulièrementune paroi mixte : béton de paroi tradi-tionnel sur les 23 mètres supérieurs etbéton plastique en dessous. La principa-le difficulté consistait à réaliser des pan-neaux dans une faille en forme de “ V ”,en encastrant les pieds des panneaux de

LAURENT LEFEBVRE

En haut, pagede gauche.Paroi mouléesous 4,5 m dehauteur.

A gauche. Vue du chantierde paroi ; aufond les Andeset le Chili.

Ci-contre. Vue générale du déversoir.

Ci-dessous. Vuedu radier de lapremière tour,1000m3 en unefois. Au fondparoi moulée.Sous le radier 64 Pieux de 38 m Ø1,30.

Personnel sur le terrainMichel Severac, Nestor Garavelli, Gutavo Vinolo,Augustin Nunez,Jamon, Cecilia, Francisco.Ont participé : Johny Buttigie,O.Puvilland, J-P Morau en coordination.

L’équipe● Pour Cimarg :A.Benaniba, M. Guicherd,Ph. Benito, A. Tipek, E. Gauna, D. Gomez, H. Zeballos, M. Guillon.● Pour Trevi : G. Guelvenzu, R. Roldan,P. Sandobal, L. Paez, A. Orego, J. Medina, J. Alvares, O. Arias.

Ont participé et participeront à cet ouvrage emblématique : J. Pallares, M. Greco, E. Feo, D. Rueda, D. Basso, R. Lagos, L. Mamani, C. Arguello.

centrale thermique pour Alstom. L’appeld'offres a été gagné sur les plus grandesentreprises locales de génie civil. Les tra-vaux sont destinés a l'extension d'unecentrale existante pour l'installation d’unenouvelle turbine. Ils se sont terminés enjuillet 2000. Pour réaliser les 1000 pieuxde 26 m en moins de 4 mois, quatre équi-pements de forages ont été mis enoeuvre. Le génie civil suivait de près pourlivrer en neuf mois un chantier qui étaitprévu en douze. Juan Pallares supervisaitles pieux avec Miguel Greco et, sur le site,le directeur du chantier Mario Ananiacoordonnait l’ensemble, alors que HugoBenzing et son équipe réalisaient les pieux.

Buenos Aires UnirecLutte contre les inondationsDans le cadre d'un vaste programme delutte contre les inondations et de protec-tion de l'environnement, réalisation ensous-traitance des murs de rive sous deuxséries de ponts. Variante complète, clésen main. Mireille Doucerain s’est inves-tie à fond pour nous aider à gagner etpour suivre toute l’exécution. La paroimoulée devait être réalisée sous hauteurlimitée (4,50 m) et sous le niveau de lanappe, car on travaille depuis le fond duRio dévié qui passe à 2,00 m au-dessusde la plate-forme. Succès obtenu : la paroiest surmontée d’un mur de 4 à 6 m dehaut, et le tout est maintenu par 160tirants permanents de 70 t.Beaucoup de phasages pour passage durio, deux inondations totales qui ontentraîné l’évacuation, mais Diego Navarrosait nager, enfin il flotte…Les travaux se poursuivront jusqu’enfévrier 2001.

TransenerFondations de pylône H.T.Petit chantier, mais bien compliqué pournotre client (type EdF mais privé) du faitde son isolement. A 300 km de toute vil-le, nous devions construire les fondationsd’un pylône de ligne HT : 24 pieux che-misés à 25 m et le massif en béton arméde 300 m3. Le béton venait de la ville laplus proche en toupie, 4 heures de rou-te. Pas question de demander 3 m3…Hugo Benzing a dirigé le chantier, AlfredoLopez a coordonné les études et nousavons beaucoup sous-traité.Plusieurs chantiers sont en cours dedémarrage mais on vous en parlera laprochaine fois …Saludos y hasta luego.

23Janvier 2001

A U T O U R D U M O N D E

Ancrage Magazine N°822

Face à une dure concurrence inter-nationale, l'association Sol Inc -Amsol a obtenu le contrat d'assis-

tance technique pour les fondations dunouvel hôpital militaire de la Base Aérien-ne Américaine de Fort Wainwright, àFairbanks, en Alaska. Le client final, leCorps of Engineers d'Alaska, qui super-visait ces travaux pour le compte de l'U.S.Army, a donné le feu vert à notre opéra-

tion. L'appui technique de Amsol, avecla présence de Bruno Renoud Lias, a bienjoué son rôle.Il fallait traiter une étendue de 24100 m2

sur une profondeur de 8 m par la méthodede Vibro Compactage. Nous apportionsnotre expertise, l'encadrement du chan-tier et notre matériel de pointe. Cettetechnique avait été préconisée pourconsolider la masse de sols formée prin-cipalement de sables et graviers, en pré-sence d'une nappe phréatique élevée,pour minimiser les risques potentiels deliquéfaction sur cette zone sismique.Le matériel, 2 vibros GEKA V280 embar-qués à Hong Kong, arrivait, comme pré-vu, début juin 2000 à Fairbanks. L'enca-drement a été assuré par une combinai-son internationale, avec l'arrivée de Tom Lee comme ingénieur de projet,venant de Hong Kong, aidé de Francis da Costa, responsable du chantier, débar-quant fraîchement de Malaisie après uncourt passage au Maroc. Le matériel debase, le porteur, était fourni par notreclient ELP ainsi que le personnel que

nous devions former (" Unions " oblige...nous ne pouvons pas travailler " directe-ment " aux U.S.A). Démarrage des tra-vaux avant la mi-juin, par différents plotsd'essai pour définir le maillage qui per-mettrait d'atteindre les spécificationsdemandées par l'Ingénieur.

Un contrat acquis par Soletanche

Inc. USA grâce aux nouvelles

technologies... C'est en effet via

l'Internet que notre client,

"Exclusive Landscaping &

Paving", entreprise générale

située à Fairbanks, en Alaska,

nous a contactés pour les travaux

de fondations du nouvel hôpital

militaire de " Fort Wainwright ".

Le coin " géographie "En 1959, l'Alaska, le plus vaste état amé-ricain avec 1 593 440 km2, devenait le qua-rante-neuvième état des Etats-Unisd'Amérique. L'état se divise en trois zonesgéographiques qui présentent des écartsde relief extrêmement importants. Le sud,zone de hautes montagnes ; au nord de lachaîne de l'Alaska, la région intérieure, com-prend une série de plaines et de plateaux ;la zone arctique enfin, s'apparente en étéà une vaste région marécageuse.La faune de l'Alaska est riche et variée ; àpeine moins d'un tiers de sa superficie estcouverte de forêts et les mers environ-nantes sont réputées pour abriterbaleines, phoques à fourrure, morses,loutres de mer et autres animaux marins.Fairbanks, ville principale du comté deFairbanks North Star, située dans le centrede l'Alaska, est la deuxième plus grandeville, après Anchorage, ainsi que le cœuradministratif et commercial de cet étataméricain. C'est le centre de services situéle plus au nord pour le développementextensif des minerais de l'Alaska ; Fair-banks a servi de siège principal lors de laconstruction du pipeline de pétrole, ter-miné en 1977, et se trouve à proximitédes bases aériennes militaires de l'ArméeAméricaine, Fort Wainwright et Fort Eielson. Le Parc National de Denali, le MontMcKinley, la plus haute montagne d'Amé-rique du Nord avec 6194 m, et plusieursstations balnéaires à sources chaudes setrouvent également à sa proximité. Enété, dans cette région septentrionale, lesoleil brille 18 à 20 heures par jour, et leMont McKinley est illuminé par l'aurore,entre 2 h et 2 h 30 du matin. Dans larégion environnant le Mont McKinley, lesforêts abritent une faune variée, regrou-pant des grizzlis, des élans, des loups etdes renards.L'Alaska est une terre qui a connu d'im-menses changements. Depuis son inté-gration comme territoire des Etats-Unisen 1912, il a su développer ses ressourcesnaturelles telles que les minerais, la pêche,la forêt et le pétrole. L'état est devenustable et indépendant économiquement,surtout grâce au pétrole et au gaz.Aujourd'hui l'Alaska est un mélange de" vieux " et de " modernité ", avec sestrappeurs de fourrure, ses chasseurs demammifères marins et ses équipes dechiens de traîneau cohabitant dans unétat aux villes modernes connectées aumonde par les nouveaux moyens de com-munication.

A U T O U R D U M O N D E

SOLETANCHE INC USASOLETANCHE INC USA

Fairbanks... De la vibro dansle Grand Nordde l'Alaska

Fairbanks... De la vibro dansle Grand Nordde l'Alaska

Du 12 juin au 6 octobre 2000, près de41000 ml de perforation ont été réalisésen utilisant un vibreur suspendu sur unegrue Bucyrus R30, suivant une maille tri-angulaire, avec un espacement moyende 2,4 m entre forages. Les primairesétaient constitués de forages à 8 m de pro-fondeur, les secondaires traitaient la par-tie supérieure sur 3 m de profondeur.Ainsi, près de 206 000 m3 de terrain ontété traités en 4 mois de travail à deux postes, 22 h par jour, six jours par semai-ne, nécessitant l'apport de 16 635 m3 detout-venant.Un traitement additionnel a été nécessai-re pour traiter la zone de sable fin situéeen partie supérieure où la première pas-se, le traitement primaire, ne permettaitpas d'atteindre les spécifications du projet.

L'hiver approchait et il fallait terminer lestravaux avant d'avoir à supporter destempératures pouvant descendre rapide-ment en dessous de – 40°C ; le derniermois, nous avons donc mis en place untroisième poste permettant de travailler24 h par jour, 7 jours sur 7. La supervi-sion des travaux, durant le dernier mois,est alors laissée à Salvatore Baldi, venuremplacer Francis da Costa qui devaitquitter le chantier pour des raisons devisa et permis de travail. Tom Lee, quantà lui, avait dû rentrer sur Hong Kong finseptembre, également pour cause de visaet permis de travail.La bonne entente entre notre client ELP,son personnel de chantier et notre équi-pe a fait des merveilles : le chantier s'estterminé comme prévu avant l'arrivée desgrands froids, mais les pieds dans la nei-ge quand même.Aujourd'hui tout le matériel est repartisur Hong Kong, Tom Lee devrait se trou-ver en Angleterre pour une formationchez Bachy Soletanche UK, Francis da Costa en Argentine, et Salvatore Baldi à Puerto Rico. Quant à Amsol, sespremiers pas en association avec Sol Incdans le Grand Nord des Etats Unis ont étéun succès. Que la fête continue donc !Le support administratif et contractuel aété, bien sûr, mené de main de maître parSol Inc à Washington avec l'aide de LewisHournbuckle et de son président BernardTarralle.Félicitations à tous les participants.

GILBERT SALVI

Page de gauche.Vue d’avion del’ensemble de lazone à traiter.Pancarte d’entréedu Fort Wainwright.

Ci-contre. Un “moose”, vude ma fenêtre de bureau de chantier.

La grue, plus le vibro, en arrière plan “un beau ciel bleu”.

25Janvier 2001

A U T O U R D U M O N D E

Ancrage Magazine N°824

A U T O U R D U M O N D E

neck) arrivait début avril pour prendre enmains une des trois équipes du chantieret être le premier à démarrer les travauxsur sa section (près de 3,4 km de lon-gueur). Tout semblait presque prêt, etnous décidions début avril de faire desessais de mélange du SCB grandeur natu-re, pour vérifier les bons résultats obte-nus en laboratoire. Et là, à notre grandesurprise, tous nos plans s’effondrèrent carles premiers résultats sur la perméabilitédu produit étaient jusqu'à dix fois supé-rieurs aux exigences du contrat !On a beau dire souvent qu’en hydrau-lique la mesure est la puissance de dix, leclient risquait d’avoir du mal à com-prendre – et à payer. Réunion de crise, etnous décidions d’une campagne d’essaiscomplète, en jouant sur tous lesparamètres et les méthodes de fabrica-tion et de prise d’échantillons du SCB. Après deux semaines sans résultat satis-faisant et maintes analyses d’experts etde néophytes, nous décidions d’auditeren détail le laboratoire extérieur decontrôle des échantillons, et découvrionsavec stupéfaction d’infimes fuites sur lescellules d’essais, ce qui faisait ressortir desrésultats aléatoires …

Une recette de quatre quartsAprès cet intermède, qui nous a cepen-dant permis d’optimiser la compositiondu mélange, nous démarrions véritable-ment les travaux, avec près d’un mois deretard sur notre planning, mais suivantla procédure initialement prévue :• Décaissement de la digue sur 60 cm à1 m de hauteur afin de réaliser une plate-forme de travail pour les engins de chan-tier, et détournement des réseaux éven-tuels.

Petite leçon de géographie américaine Quelle est la capitale de l’état du Texas ? Dallas, Houston ? Non, vous avez perdu. Ils’agit d’Austin. Allez, une deuxième chance : quelle est la capitale de l’état de Cali-fornie ? San Francisco, Los Angeles ? Non et re-non. Il s’agit de Sacramento. Ah bon.Et c’est où, Sacramento en Californie ?C’est avec cette même question que notre petite équipe d’expatriés a découvert cet-te ville d’environ 400 000 habitants située dans la plaine, au confluent de la Sacra-mento et de l’American River, non loin des montagnes Rocheuses et à environ 140 kmà l’Est de San Francisco.Sacramento fut fondée en 1839 par John Sutter, aventurier suisse-allemand qui, parles travaux de développement de la région qu’il dirigeait, a donné l’occasion à l’unde ses ouvriers de découvrir des pépites d’or, et de lancer ainsi à ses dépens la fameu-se ruée vers l’or en 1848. Sacramento a également connu ses heures de gloire avecla construction du premier chemin de fer transcontinental, dont la ville était le ter-minus Ouest.

Le coin techniqueLes digues existantes sont en terre,d’une hauteur de 3 à 7 m sur la rivedroite. Il faut renforcer leur tenue encas de crue, par une paroi, d’une pro-fondeur moyenne de 20 m, qui est soitancrée dans des terrains relativementimperméables, soit arrêtée à une pro-fondeur suffisante pour réduire le gra-dient hydraulique sous l’ouvrage. Lematériau de cet écran de 61 cm d’é-paisseur devait être souple mais résis-tant, et surtout très imperméable. Lecontrat spécifiait ainsi une résistance àl’écrasement à 28 jours comprise entre15 et 300 psi, et une perméabilité infé-rieure à 5 x 10-7 cm/s.

NICOLAS WILLIG – LAURENT AUBERT

On ne trouve plus d’or, mais on creuse toujoursC’est en mai 1999 que nous décrochions, avec notre partenaire

américain Inquip, le contrat pour la réalisation d’un écran étanche de

213 000 m2 le long des digues de la Sacramento et de l’American River,

région mythique de la ruée vers l’or en Californie. L’écran, d’une

longueur de 11 km, s’étale sur un chantier de 20 km qui traverse la

ville de Sacramento de part en part. Suspense, surprises à l’échelle du

chantier, ont jalonné les travaux qui sont actuellement dans leur

phase « verte » de remodelage et plantation des talus.

Le contrat avait été acquis en mai,mais ce n’est que le 30 juillet 1999que nous recevions de la maîtrise

d’œuvre, assurée par le Corps des Ingé-nieurs de l’Armée Américaine (US ArmyCorps of Engineers – U.S.A.C.E.) l’ordre

de démarrer les travaux. Nous lancionsaussitôt les essais de laboratoire pour ladéfinition du coulis bentonite-ciment(pour la Sacramento River) et du mélan-ge sol-bentonite-ciment (SCB - pour lapartie American River).

Or, le client ayant retardé le démarrage,seule la section située le long de la Sacra-mento River (1 km) a pu être réalisée en1999, d’octobre à novembre. En décembre1999, nous repliions temporairement lematériel en vue de la saison des pluies, quiinterdit tout travail de terrassement oud’excavation jusqu'à mi-avril.

Tout semblait presque prêtEn février 2000, nous nous remettionsau travail pour préparer la véritable par-tie de plaisir sur l’American River, où prèsde 200 000 m2 de paroi devaient être misen place en seulement 5 mois. Nousn’avons pas eu trop de deux mois pourpréparer le matériel, les méthodes, et lacentaine de procédures à faire approuverpar le client. Jean Lemire (the French red-

SOLETANCHE INC. USA

Travaux réalisés Sacramento River American River

Type d’écran Bentonite-Ciment Sol-Ciment-Bentonite

Longueur 1 km 10 km

Surface excavée 15 000 m2 198 000 m2

Prof. maxi 17 m 22,30 m

• Excavation de la tranchée à la pellerétro et stockage des déblais le long de ladigue au fur et à mesure de l’avancementde la tranchée. Conformément aux spé-cifications, l’épaisseur réelle de la paroiest contrôlée mécaniquement à l’aided’une sonde actionnée par des vérins.• Fabrication sur place du matériau : lemélange s’effectue dans un bac métal-lique de 25 m3 à l’aide d’une pelle. Celle-ci prélève la boue bentonitiquedirectement dans la tranchée, un char-geur verse la quantité prévue de cimentet de bentonite en poudre, le coulis estmélangé quelques minutes avant ajoutdu sol et mélange final des constituantsavec le godet de la pelle.La recette s’apparente donc à celle duquatre quarts, à ceci près que le saladierdoit être plus solide, et que le dosage estplus subtil : un peu moins de ciment, unpeu plus de bentonite, un peu trop d’eau

– ou l’inverse – et le résultat est indiges-te (la fameuse puissance de dix).• Remblaiement : le bac de mélange estvidangé avec la pelle, et le matériau SCBdéposé en tête s’écoule gravitairementdans la tranchée ouverte. Des trois ateliers d’excavation initiale-ment prévus, nous avons dû rapidementpasser à quatre pour terminer les travauxdans les délais, soit fin octobre pour laparoi et fin novembre pour le rétablisse-ment des digues. Ce qui justifia l’arrivéefin juin du quatrième mousquetaire, Lau-

rent Planche, pour conduire une desexcavatrices Koehring habituellementréservées aux mains américaines.

Les chercheurs d’or repartentC’est finalement le 2 novembre dernierque nous terminions la paroi SCB, à lagrande satisfaction du U.S.A.C.E. car plusde 99 % des résultats sont conformes auxvaleurs spécifiées à 28 jours (les autresdemandant des essais complémentairesà 56 ou 90 jours). Sur les 11 000 échan-tillons fabriqués, certains sont même des-cendus sous la barre des 1.10-8 cm/s.La dernière phase des travaux consiste àreconstituer les digues à leur niveau ini-tial et à engazonner les talus, et devraitnous conduire jusqu'à début décembre. Mais déjà la fièvre retombe, et les cher-cheurs d’or expatriés quittent le pays parordre inverse d’arrivée : tel orpailleur,après avoir extrait tant de terre sans tom-

ber sur le moindre caillou doré, s’enretourne au pied des volcans d’Auvergne(c’est moins risqué que la faille de SanAndreas) ; tel autre aurait entendu par-ler d’un filon en Afrique du Nord. Desquatre, à vrai dire, seul Laurent Aubertquittera la Californie plus chargé qu’à sonarrivée : à défaut de pépites, c’est un petitLouis (d’or, bien sûr) qui est venu agran-dir sa famille.

Pelle-rétro et chargeur en cours de “touillage”

Pelle-rétro et chargeur en cours de “touillage”

27Janvier 2001

A U T O U R D U M O N D E

Premier radierinjecté Dans la gare d’Altstetten, à

Zürich, Sif Groutbor vient de

réaliser avec succès son premier

radier injecté en Suisse. Ce

chantier s’inscrit dans le cadre du

programme entrepris par les

Chemins de Fer Fédéraux dans

cette région, pour enterrer

plusieurs voies ferrées.

Un traitement par vibroflottation aété exécuté par l’Entreprise Prin-cipale à l'intérieur de la majeure

partie d'un couloir de palplanches, pourdiminuer la perméabilité du sol et pré-parer un fond étanche en béton. Maispour une partie de ces travaux qui devaitêtre réalisée sous des voies existantes,avec une hauteur limitée, la vibroflot-tation était impossible. Sif Groutbor aalors proposé une variante en radierinjecté pour remplacer la solution debase en jetting.Deux plots d'essai, effectués quelquesmois auparavant, ont permis de déter-miner une maille efficace : trame trian-

gulaire de 1,50 m par 1,55 m. L'équiped'Altstetten, pourvue d'une sérieuseexpérience en injection acquise sur leschantiers suisses et étrangers, a mis enplace en deux mois un bouchon de2 mètres d'épaisseur dans une portion decouloir de palplanches de 114 m de longet 8 m de large.

Petits suisses et moussakaLes alluvions de la Limmat, très gour-mandes, ont ingurgité sans difficulté lesandwich que leur avait préparé le serviceTQM : 260 m3 de coulis bentonite/cimentpour le toit, la base et le clavage, et 440 m3

de gel mou pour le cœur. L'équipe a, parailleurs, été sans pitié pour le Kebab et lamoussaka de Ruzdi Idrizi, la raclette deJean-Luc Perrier, sans oublier quelquesspécialités du Beaujolais et la très fameu-se Chuche Mourette de Jean-Marc Trevissoi, seul expatrié Solétanche BachyFrance parmi les Suisses. Le terrassementdu premier tiers de la boîte a laissé un fondde fouille sec, faisant apparaître uneperméabilité de la zone traitée 10 fois infé-rieure à celle tolérée. Espérons que cetteréussite se renouvellera bientôt.

SIF GROUTBOR

Ancrage Magazine N°826

A U T O U R D U M O N D E

Guyana...combien d’entre vous sont capables de situer ce petit pays de

750 000 habitants coincé entre le Vénézuéla, le Surinam et le Brésil ?

Peut-être l’auteur essaie-t-il de transférer les insuffisantes

connaissances géographiques qui étaient les siennes ... avant d’être

allé sur le chantier, sur les lecteurs éclairés d’Ancrage Magazine !

Toujours est-il que pour la première fois, notre groupe, représenté par

Sol Inc, vient d’y terminer un chantier commencé en début d’année.

SOLETANCHE INC. USA

US Aid at work!

Pourquoi Sol Inc? Du fait de son sta-tut de Société américaine, Solinc apu obtenir un contrat de micro-

pieux financé par US Aid, émanation dugouvernement américain pour l’aide auxpays en voie de développement. Il s’agissait de stopper les tassementsinquiétants de l’hôpital Saint Joseph, gérépar les “Sisters of Mercy" de Pennsylva-nie, le contrat étant suivi par la sourian-te mais ferme Sister Nowalis. Le bâtiment,fondé quelques années auparavant surdes argiles extrêmement compressibles,

était le siège de tassements tellementimportants et rapides, que l’on aurait pucraindre que les malades du premier éta-ge ne se retrouvent au rez-de-chausséeavant la fin de leur hospitalisation. A l’origine, peu de monde sur cetteaffaire. A tel point que nous noussommes retrouvésseuls, après l’abandonde deux autres entre-prises, au moment definaliser les conditionscontractuelles. Avec

l’aide de notre bureau d’études à Nan-terre, nous avons modifié le projet debase en transformant des spécificationsd’horloger en un projet efficace demicropieux...!Dès janvier 2000, Pierre-Philippe Gila-vert préparait le chantier depuis notrenouvelle place forte de San Juan, àPuerto Rico, d’où il envoyait Puntel,Minifor et autre “grout plant” néces-

saires aux tra-vaux. Après unevisite-éclair éner-gique de JeanLuc Chazal, leséquipes sur pla-

ce procédaient à l’installation des micro-pieux selon un planning et une métho-de sans accroc. Bernard Lehaire, généra-lement plus connu comme spécialistemécanique et électronique, apportait uneaide efficace à Pierre-Philippe en se trans-formant en chef de poste, responsable dumatériel mais aussi du personnel, tantmexicain de Cimesa que local.

Des conduites en embuscadeLes amoureux de la technique du micro-pieu pourront demander directement àJ-L. Chazal ou P-P. Gilavert la coupetype de nos 102 micropieux terminésdébut juillet !Après les pieux, il a fallu nous atteler à laréalisation des massifs de reprise, ce quis’est avéré être une tâche particulière-ment pénible, avec de nombreuses sur-prises dues aux câbles ou conduitesinconnus, positionnés en embuscade sousla chape de béton, et causant des retardsimportants par rapport au planning, sanscompter quelques difficultés relationnellesponctuelles avec un ingénieur conseil.Doug Horvath, notre ingénieur améri-cain, a remplacé P-P. Gilavert courantaoût, achevant l’ensemble du chantier finoctobre. A présent, tout le matériel estreparti, le personnel est de retour dansses bases et l’encadrement du chan-tier...prépare à Miami, dans les bureauxde Daniel Provenchère, les derniers fac-tures qui justifieront que cela valait bienla peine d’aller là-bas !

Nota : Sol Inc fête cette année ses 40 prin-temps d’existence aux USA et, surdemande individuelle auprès de LewisHournbuckle, directeur financier, admi-nistratif, à l’occasion technique (diplômeà l’appui), vous enverra un stylo souvenircommémorant cet anniversaire.

JÉRÔME COULON

Chantier de micropieux ou plateau de tournage d’un épisode d’ “Urgences” ?

Chantier de micropieux ou plateau de tournage d’un épisode d’ “Urgences” ?

Toute l’équipe réunie pour une pause “dégustation”.

BERNARD TARRALLE

29Janvier 2001

A U T O U R D U M O N D E

L’agitation politique fait place à uneremise en ordre qui devrait appor-ter confiance et stabilité au pays ;

en outre, les aspirations et besoins sonttels que ce nouveau climat va permettrela concrétisation des projets les plus ambi-tieux. Pour comprendre la simplicité desaffaires, trois phrases sont essentielles. Lapremière, “ en Russie, on est long àdémarrer mais on est rapide à rouler ”(dicton populaire dans la bouche desautorités qui traînent sur les décisions) ;la seconde, “ même les imbéciles saventconstruire avec de l’argent ” (citation dumaire de Moscou, Youri Loujkov) ; la troi-sième, “ on a voulu faire au mieux, maison a fait comme d’habitude ” (citation deViktor Tchernomyrdin).On peut sentir ici le doux mélange depoésie et d’orgueilleuse humilité qui allievitesse et précipitation, courage et fata-lisme, humour et dérision, autant d’élé-ments qui font la saveur de ce peupleattachant…Sur ces bases mouvantes de l’économie,Soletanche-Stroy a réussi à passer l’année2000, période de transition, en réalisant

des chantiers de paroi pour des clientsprivés telle l’entreprise yougoslave Miwel,mais surtout pour la ville, pour un com-plexe autoroutier.Nous nous sommes lancés dans cetteaventure malgré le précepte n° 2 de Y. Loujkov, mais grâce à l’appui de notrepartenaire et ami Edouard EfimovitchRubinstein, qui a mis notre partition enmusique et nous a permis de travaillerpendant six mois.Ces travaux concentrés nous ont valu l’ai-de appréciée de nombreux expatriés pourencadrer et former notre personnel. Cer-tains n’ont fait que passer – E. Pousa,

D. Ratier, P. Frémont, H. Clément – ,d’autres y ont pris goût et sont restés –M. Baudis, G. Lefebvre, R. Isnel, C. Rebah,P. Berth, F. Metz – , sans oublier les visitesdes mécaniciens de Montereau qui ontréceptionné notre Liebherr 841 et nousont aidés à réparer les avatars que nousavons pu avoir sur nos bonnes vieilles GTL.Cette présence a donné un coup de jeu-ne à notre entreprise et nous a permis depréparer l’année à venir avec des idéesnouvelles.

Après six ans de présence avec une activité en dents de scie, des

“ boire ” (Sayano) et “ déboire ” (Saint Petersbourg), la filiale russe du

Groupe attaque l’année 2001 alors qu’un vent nouveau souffle

sur la Grande Russie, avec le sentiment que la patience et les actions

antérieures vont enfin être payées de retour.

Brise de l’EstSOLETANCHE-STROY (RUSSIE)

28

A U T O U R D U M O N D E

Sur les ondes suisses, Baregg est sou-vent synonyme de bouchons. Cetunnel est situé à 30 kilomètres de

Zürich, la plus grande agglomération suis-se ; bien qu’il comporte déjà deux tubesà deux voies chacun, le tunnel du Bareggne permet plus, depuis plusieurs années,d’assurer un trafic fluide aux heures depointe. Il suffit, pour s’en convaincre,de cliquer sur le site du Baregg qui dif-fuse les images édifiantes transmises parles web-cams installées aux extrémités

du tunnel. Les Routes Nationales Suissesont donc entrepris la construction d‘untroisième tunnel qui accueillera trois voiesd’autoroute sur une longueur d’un peuplus d’un kilomètre. Sur une distance de150 mètres, le futur tunnel est très prochedu toit du rocher, lui-même surmontéd’une moraine alimentée par une nappephréatique ; il faut, dans un premiertemps, réaliser une voûte de consolida-tion et d’étanchéité qui permettra decreuser le tunnel.Le plot d’essai effectué en mars dernierpar notre filiale suisse a donné de trèsbons résultats et lui a permis de rempor-ter le contrat. Adjugé le 22 juin, le mar-ché prévoyait le début de l’installationune dizaine de jours plus tard. Une ving-taine de personnes ont été mobiliséespour le démarrage, pour atteindre ensui-te 36 personnes en période de produc-tion. Une équipe de Solétanche Bachy

France est venue prêter main forte aupersonnel de Sif Groutbor.

Le chantier raconté par ceux quile vivent :« Par manque de place sur le site, nousavons dû nous contenter d’une surfaced’installation réduite de 50 % par rap-port aux documents d’adjudication. Sibien que, pour gagner quelques mètrescarrés, des massifs cloutés et gunités ontété réalisés ! Les containers ont dû êtremis en place dans la pente au-dessus duportail du tunnel.La galerie pilote dans laquelle nous tra-vaillions mesurait un peu plus de troismètres de diamètre. Les conditions, ren-dues difficiles par les nombreuse venuesd’eau, ont nécessité la mobilisation dedeux Soilmec 305 pour réaliser desforages en calotte jusqu’à 7 mètres deprofondeur. Mais les machines ne sontpas les seules à souffrir des venues d’eau :pour se rendre au bout de la galerie,mieux vaut que les hommes soientéquipés d’une tenue de pluie complète.C’est en effet un véritable rideau d’eauqui se forme avant que les trous desforages ne soient bouchés avec des sacsgonflés à l’aide d’un coulis de ciment pur.Autant dire que pour étancher cesforages, il ne fallait pas avoir peur de semouiller !Nous avons injecté successivement lescoulis suivants : C3S, Rhéosil (cimentmicronisé et fumée de silice) puis du gelmou (bicarbonate et silicate) pour assu-rer l’étanchéité de l’ouvrage. 1700forages et probablement 1500 m3 injectésseront nécessaires pour mener à biencette mission qui devrait s’achever débutdécembre ».

Les Routes Nationales Suisses ont confié à Sif Groutbor la réalisation

d’une voûte de consolidation et d’étanchéité qui permettra de creuser

un tunnel routier supplémentaire au Baregg, sur l’axe Berne-Zürich. Ce

nouvel accès devrait faire sauter les traditionnels bouchons des heures

de pointe. Emprise réduite, rideau d’eau à franchir, des conditions de

travail particulières auxquelles les équipes de Sif Groutbor et de

Solétanche Bachy France ont apporté des solutions efficaces.

Le bouchon sauteau Baregg

Les hommes• Direction du chantier : Jérôme CaldiAssisté de :Vincent Dehail (logiciel Epicea)Jean-Pierre Daubanes• Chefs de poste :Dominique AslanidesAlbert Fadif

SIF GROUTBOR

JÉRÔME CALDI ET VINCENT DEHAIL Enfin, “ last but not least ”, Soletanche-Stroy commence le nouveau siècle avecun nouveau directeur, Mikhail Gont-charsky, qui prend la suite de votre ser-viteur. Souhaitons-lui bonne chance, ain-si qu’à toute l’équipe qui l’entoure.

JEAN-PIERRE JOUBAY

Les forages avec la Hutte 202.

Vue générale de l’installation. Au premier plan : la rampe d’accès.

Station de préparation du coulis

31Janvier 2001

A U T O U R D U M O N D E

fait du courant, des substances nocives sedispersent sur une zone environnante plusétendue.La construction d'une paroi au coulis apour but d'empêcher les eaux conta-minées de s'écouler, assurant ainsi lecontrôle du régime de circulation des eauxsouterraines. Par ailleurs, des bassins derétention intégrés au processus de fabri-cation de l'acier éviteront tout drainagedes eaux contaminées vers la paroi.Les spécialistes de Solhydro ont sensibi-lisé le client aux possibilités offertes par latechnique des portes filtrantes qui peu-vent décontaminer la nappe phréatiqueet, simultanément, renvoyer l'eau dansle circuit hydrologique naturel.Un caniveau, parallèle à la paroi au cou-lis, constitue une construction annexedans le cadre de la régulation du courantd'eau contaminée ; il conduit l'eau stag-nante contaminée vers les bassins derétention et permet d'être sûr que les eaux

Ont participé au projet• J.P. Chandèze – responsable des garan-ties bancaires concernant le transportdu matériel vers la Slovaquie.

• M. Rollet – préparation de l’organisa-tion du chantier.

• J.C. Frebourg, P. Plique, J. Cronert, S. Lemaur, C. Grobel et autres personnesdu service matériel de Montereau – préparation de l’exportation.

• G. Leclerc, J. Viratelle, Ph. Gastanco –réception du matériel et lancement dela production sur site.

• L’équipe HBM de Budapest, sous ladirection de G. Madar et G. Kausay –préparation de la Liebherr et mise à dis-position de personnel hongrois.

Quelques chiffres caractérisant la paroi au coulisLongueur 1850 mProfondeur 9 à 17 mSurface env. 20 000 m2

Coefficient de filtrage 1 x 10-9 m/sDurée de vie prévue 30 ans

Ancrage Magazine N°830

SOLHYDRO

Aménagement écologique de Suchá Halda Solhydro, filiale slovaque de

Solétanche Bachy, a démarré son

activité dans le domaine de la

protection de l'environnement

dans la région de l'aciérie de

KoŠsice dès 1995. Son action

technique et commerciale a

abouti à la réalisation cet été du

chantier de confinement de la

zone polluée de " Suchá Halda "

dont le succès a permis

l'obtention récente d'un

nouveau contrat

d'aménagement écologique.

Au cours des cinq dernières années,plusieurs solutions au problèmed'environnement dû à l'aciérie de

KoŠsice ont été proposées par notre filialeslovaque, en coopération avec les expertsdu groupe Solétanche Bachy, et la créa-tion d'un bureau régional pour l'Est de laSlovaquie, sous la direction de M. Cunin-ka, a eu un impact très positif. Au début2000, le client nous faisait savoir qu'il sou-haitait que la construction de l'aménage-ment écologique de Suchá Halda soitlancée, et qu'elle soit terminée avant lafin de l'an 2000. La préparation de l'offrepar Solhydro commença alors, en colla-boration étroite avec la direction de l'Eu-rope Centrale au siège.Le bureau d'études de Solhydro, sous ladirection de C. Kostúr, a participé de façonactive à la soumission du projet d'exécu-tion de parois au coulis, comme élémentdécisif de protection contre la pollutiondes eaux souterraines dans la zone entou-

rant l'aciérie. Au laboratoire de Nanterre,P. Bissery testait la perméabilité sur deséchantillons de coulis de bentonite-cimentobtenus des fournisseurs slovaques. Finjuin, Solhydro obtenait le contrat, grâceà ses qualifications techniques et à sesconditions commerciales avantageuses. Ila fallu alors lancer sans délai la prépara-tion du chantier. Malgré la période decongés d'été, une intense communications'est établie avec le siège en France et denombreuses agences et filiales du Grou-pe en Europe Centrale.Il faut noter que les environs de l'aciériefont partie de l'une des zones les plus pol-

luées de Slovaquie. C'estsuite aux pressions exercéespar le public et par leMinistère de l'Environne-ment, propriétaire du ter-rain de la décharge, queSteel KoŠsice a lancé cetteopération écologique.

Le contrôle des eaux souterrainesLe projet consiste en plu-sieurs lots techniques quis'appliquent aussi bien ausol qu'au sous-sol. En ce quiconcerne le sol en surface,il a fallu reconstituer lesplantations sur l'espacetraité, c'est-à-dire adapter laforme de la décharge, lacouvrir d'une feuilleimperméable et installer unsystème de contrôle. La par-tie souterraine est soumiseà un système hydrogéolo-gique compliqué. Les eauxcontaminées se mélangentaux eaux souterraines et, du

arrêtées par la paroi ne remonteront pasau niveau du terrain, entraînant ainsi sasaturation. Il a fallu également construi-re une protection hydraulique pour quela nappe propre venant du nord ne s'é-coule pas sous Suchá Halda.La partie la plus difficile a été la réalisa-tion de la paroi au coulis. Sa préparationet son exécution ont été faites en étroitecollaboration avec les spécialistes de Solétanche Bachy. Le projet prévoyait quele pied de la paroi serait ancré jusqu'à 1,50 m dans une argile imperméable. Latête de la paroi est complétée par un trai-tement anti-érosion. Un filtre géotextileet une couverture de 20 cm d'épaisseurpour des plantations faisaient partie desprestations qui ont été fournies. Le succès de l'opération a confirmé la jus-tesse des prévisions faites par SoletancheBachy. Il a été possible, dans des délais trèscourts, de mettre en œuvre un matérielperformant, d'assurer un service de pré-vention des accidents, d'avoir le soutientechnique du Groupe, et de bénéficier deson soutien économique auprès desbanques. Grâce à ces références et à latechnicité du personnel de Solhydro, notre

filiale a obtenu du même client, enoctobre 2000, un nouveau contrat pourle traitement d'un autre chantier écolo-gique. Il s'agit de Mokra Halda, dont l'im-portance des travaux est à peu près équi-valente à celle du chantier qui vient d'êtreréalisé. Il s'agit là d'un véritable succèspour Solhydro.La société Steel KoŠsice, financièrementsoutenue par U.S. Steel, représente unclient économiquement puissant en Slo-vaquie. Si nous prenons en compte le faitque Steel KoŠsice produit de l'acier etd'autres produits à valeur ajoutée, il estlogique que Steel KoŠsice aura à gérer desproblèmes écologiques pour l'environne-ment. Il serait intéressant que SolétancheBachy, par le biais de sa filiale Solhydro,puisse prendre part à la solution de cesproblèmes.

A U T O U R D U M O N D E

L’équipe du chantier.

CTIBOR KOSTÚR - MARIAN KMET

Station de préparation du coulis

33Janvier 2001

A U T O U R D U M O N D E

Ancrage Magazine N°832

A U T O U R D U M O N D E

BACHY SOLETANCHE SINGAPOUR

Les 5000 m2 de paroi pour la CityHarvest Church ont été exécutésen avril et mai. Le chantier, sur une

emprise réduite, au milieu des HLM deJurong East, a vu un KS et une KL gagnerun pari sur le temps pour assurer l'achè-vement des travaux dans des délais trèsserrés. L'équipe, menée par HS Lim(conducteur de travaux) et Alex Caesar(ingénieur) et assistée par KK Chan ausiège, a gagné le respect et obtenu les féli-citations de l'entreprise générale, SatoKogyo, pour un travail propre et efficace. Ensuite, KK Chan est tombé sur la case'Allez en Prison' avec le chantier de lanouvelle Cour Suprême de Singapour,en contrat direct pour le GouvernementSingapourien. Avec Yeo (ingénieur dechantier) comme avocat de la défense,

nous avons plaidé notre cause avec 2 KSpour venir à bout des 11000 m2 de paroien 12 semaines. Un tiers du chantier aété exécuté à partir d'une plate-formetemporaire suspendue au-dessus du sous-sol d'un ancien bâtiment récemmentdémoli. HS Lim s'est rendu coupable deproductivité flagrante avec ses deux KS,et votre correspondant a reçu une amen-de de quelques bouteilles de champagnepour excès de vitesse d'excavation. Nousavons cependant réussi à échapper à laPrison de Changi ! Par contre, nous avons fait un chantier,juste à côté de la prison de Changi, pourSingapore Airlines, pour leur centre demaintenance des réacteurs des 747. Lemur de soutènement, une paroi de1200 mm en forme de T, avec tirants pro-

BSS s’envole2000 a été une année intéressante à Singapour, avec quelques chantiers

hors du commun. Une église souterraine, City Harvest Church, une

comparution devant le parquet de la Cour Suprême de Singapour, un

mur de soutènement en T ancré pour Singapore Airlines à Changi et

une paroi à hauteur limitée pour un tunnel routier.

BSG HONG KONG

Comment transforme-t-on une gare maritime en ... gare ferroviaire ...

C'est le challenge du CC 300Dans le cadre du projet

d'extension de la ligne de métro

KCRC West Rail, le groupement

BSG-IP a obtenu le marché de

sous-traitance pour les travaux

de fondations, instrumentation,

contrôle et rabattement liés à la

construction de la Gare de Tsuen

Wan West et des tunnels d'accès.

Cette gare est construite en

partie sur la terre ferme et en

partie sur une zone de remblai

en mer réalisé à la place de la

gare maritime de Tsuen Wan. La

construction devra se faire en

s'accommodant des sujétions qui

découlent de cette situation

(traversée de mur de quai

existant, remblai non stabilisé,

anciennes fondations d'ouvrage

maritime, ...)

Le chantier du CC 300 s'étend sur unkilomètre environ. La station TsuenWan West proprement dite couvre

365 m de long, et les deux tunnels d'accèsen tranchée couverte partent des deuxextrémités de la station. Les contraintesmajeures sont de préserver, pendant tou-te la durée des travaux, trois énormes tun-nels de drainage pluvial qui traversent le

chantier et un viaduc autoroutier. Al'ombre de celui-ci, G. Ciuk (patron duchantier) a installé ses bureaux, profitantainsi du contrôle permanent de la doublepoignée de Cyclops disséminée par Sol-Data et d'une station de pompage exis-tante que le propriétaire aimerait bien voirmettre à neuf aux frais de l'entrepreneursévissant dans les parages. Le démarrage a été retardé du fait, d'unepart, qu'il a fallu attendre que l'entrepri-se précédente finisse de reboucher la meret, d'autre part, qu'il a fallu " bricoler " leprojet de paroi moulée et de barrettes carle rocher, par endroit, avait pris le largesans la permission de l'Ingénieur...(c'estce qu'on appelle un " délit de fuite " quipose des problèmes au moment des essaisde pompage).En période de pointe, deux ateliers deforage de pieux et huit grues d'excava-tion travaillent sur le site de paroi mouléeet barrettes, d'abord sous la houlette de

Peter Hamaker, puis celle de ChristianSanyas. A ce jour, tous les pieux forés avecprofilé H sont terminés (B. Flaugère ne " remerciera " jamais assez le DrillingDepartment pour cette prestation à basede Centrex), ainsi que 203 panneaux deparoi (soit 90 % de celle-ci).Une douzaine de barrettes et cinq dou-zaines de pieux ont été égalementbétonnés parce qu'ils se sont trouvés unjour ou l'autre dans le rayon d'actiond'une petite demi-douzaine de grues demanutention. Le terrassement de la sta-tion et des tranchées couvertes a com-mencé, protégé par quelques mètres carrésde paroi au coulis transversale faits à lasauvette et à " temps perdu " dans le cadred'un " variation order " (négocié de main demaître par le co-auteur de ces lignes. Notedu traducteur). La station devrait pou-voir ouvrir vers la mi-2003... et les trainsremplaceront les bateaux...

Travaux à exécuter par BSG• 31000 m2 de paroi moulée, 16 bar-rettes et travaux annexes tels que lepompage, l'injection, etc.• 85 pieux forés de diamètre 1,50 à 3 m• 44 pieux préforés avec profilés H• Instrumentation et contrôle sous-traités à SolData.

visoires, nous a fait voler très haut, pasloin de l'aéroport de Singapour. Les 5000 m2

de parois ont été exécutés par le duoKL/KS, avec une petite semaine d'avan-ce sur le programme ; par ailleurs, les 82tirants ont permis une excavation rapidedevant le mur. Derek Lim (ingénieur dechantier) a largement contribué au succèsde ce chantier. Finalement, le chantier de Braddell Roadactuellement en cours et dont l'achève-ment est prévu pour la fin de l'annéeassiste aux débuts à Singapour d'un miniKS, suite au succès qu'il a remporté surle métro de Bangkok. Nous avons com-mencé fin octobre en hauteur libre etnous sommes dans les temps pour ter-miner les 10000 m2 de paroi 1200 mm et1000 mm aux alentours de Noël. Avec lesconseils de Francis Reinbold (descendude Kuala Lumpur pour un 1/4 d’heure“low headroom”), l'équipe de Yeo et HSLim est de nouveau à la recherche debouteilles de champagne – six s'ils finis-sent avant Noël !

ALISTAIR SIM

Ci- dessus.Paroi de soutènement

de Changi.

À gauche. KS compactesur Braddell Road.

A droite. Vue du chantier Supreme Court.

RINGO LAU (PROJECT MANAGER BSG/IP JOINT VENTURE) / BERNARD FLAUGÈRE

Photo prise par Gérard Cluzel sur le chantier LDCK2, de gauche à droite Dick Yiu, Jean-Pierre Lamoure, Bernard Flaugère, C.K. Chan, Remi Dorval, Derek Elliott et Jacques Benatar.

35Janvier 2001

A U T O U R D U M O N D E

34

BACHY SOLETANCHE VIÈT-NAM /SOLEXPERT ASIA PACIFIC

Dans le courant de l'été 2000, S.B.T.( 'Sucrerie de Bourbon Thay Ninh'et non pas 'Soletanche-Bachy Tay

Ninh') est confrontée à de sérieux pro-blèmes de tassements différentiels sur cer-tains points névralgiques de son usinede fabrication de sucre de canne. La nou-velle saison devant débuter en novembre,il fallait réagir vite.La consultation de Sol-Expert Asia Paci-fic et le diagnostic de Christian Gilbert ont

La canne ne fléchira plusLa sucrerie de Bourbon Thay

Ninh a fait appel à Bachy

Soletanche Vièt-Nam en urgence

pour résoudre d'importants

problèmes de tassement de son

usine, avant la saison qui débute

en novembre. Inutile de faire

provision de succédanés, nous

pourrons sucrer abondamment

notre café grâce à la rapidité et

l'efficacité des équipes.

BSG HONG KONG

Le département mécanique Pieux au pays des boulders

A.M. Quel est le rôle de ce département ?J-M. C. Notre rôle de base est la gestion,la réparation et la maintenance du maté-riel nécessaire à la réalisation des pieuxde grand diamètre, de 1,5 à 3 m.

En quoi consiste ce matériel ?Pour excaver dans les couches meubles,il faut un tube qui sera installé par unoscillateur et une " hammer grab ", voi-re un trépan (jusqu'à 16T) pour les "boul-ders". Pour forer le rocher, BSG disposed'une gamme de huit machines du type

RCD (reverse circulation drilling) WirthB28, B18, B8, dont le train de tiges estcomposé de stabilisateurs, de tiges dediamètre 300 mm, et d'une tête de fora-ge munie de rouleaux coniques à inser-tions de carbure.

L'enregistrement des paramètres de fora-ge est-il prévu sur ces foreuses ?

préconisé la reprise en sous-œuvre desfondations par micropieux pour certainesparties, par injection de remplissage et deconsolidation pour d'autres. Par consé-quent, une seule solution pour réaliserles travaux : faire appel à Bachy Sole-tanche Vièt-Nam.Pas de temps à perdre : en octobre 2000,le chantier est lancé. 88 micropieux avectubage perdu à 34 mètres de profondeur,dont 30 à realiser sous hauteur limitée.S'ajoute la construction d'environ 70 mètreslinéaires de poutres de reprise pour trans-mettre les efforts aux micropieux. Le délaià respecter : un mois. Sous la houlette deMinh Quang Le Nguyen et WadislausStruss, 50 personnes se sont relayées nuitet jour, d'une part pour faire travaillerdeux TCH100 et une HD30 préparées parPierre Camail, d'autre part et simultané-ment, pour réaliser les ouvrages de géniecivil. Une équipe internationale de foreursvietnamiens et indonésiens, de chefs dechantier malaisiens et d'ingénieurs locauxont terminé dans les délais. La récolte peut commencer et l'usineredémarrer sur de nouvelles bases.

NORBERT SEILER

Directeur du dépôt Pieux de BSG

Hong Kong, Jean-Michel Chanu

explique à Ancrage Magazine les

spécificités de son département,

son rôle actif et soutenu auprès

de l’exploitation.

Ces foreuses ont en effet été équipées,grâce à la collaboration entre O. Vacheret le service électronique de Montereau,de toute une gamme de capteurs, quiapportent une aide au forage et permet-tent l'enregistrement des paramètres parl'appareil " Sympa", développé par Solé-tanche Bachy.

A U T O U R D U M O N D E

Pourquoi ce département est-il constam-ment sur le qui-vive à Hong Kong ?Il est vrai que le département mécaniquede Hong Kong est en permanence solli-cité par les chantiers, du fait des condi-tions particulièrement difficiles rencon-trées dans cette région. La dureté de laroche, qui peut atteindre 2000 bars, etson abrasivité sont telles que l'usure dumatériel est très importante et les cassestrès fréquentes, d'où nos multiples inter-ventions.

Ces conditions vous conduisent-elles àmodifier le matériel utilisé ?Ceci est un domaine d'action complé-mentaire à notre activité : l'équipe est àl'affût de toute amélioration de son maté-riel comme, par exemple, l'étude qui estactuellement en cours d'un nouveaucarottier de 3 m de diamètre.

Janvier 2001

N É C R O L O G I E

36

A U T O U R D U M O N D E

Alain Bertée

nous a quittésle 5 octobredernier à l'â-ge de 46 ans. Sa disparitionaccidentellefut brutale etnous restonstous encoresous le choc

de l'émotion qu'a suscitée une aussitragique nouvelle. Alain était entréchez Solétanche en 1991 à 36 ans, surle chantier de la gare TGV de Lille.Durant la dizaine d'années passées auservice de l'entreprise, il exerça sonmétier d'ouvrier foreur à travers toutle grand ouest. Il a, en effet, été présent avec enthou-siasme sur les grandes réalisationstelles que le quai des Flandres à Dun-

kerque, le métro à Roubaix, les traite-ments de Penly, le parking de Quimper,soit plus de 90 affectations en moinsde dix ans. Parmi celles-ci le personnelse souvient de la gentillesse aveclaquelle il avait participé au déména-gement du siège de Rueil à Nanterre.Ses camarades de chantier et sa hiérar-chie garderont l'image d'un profes-sionnel dur à la tâche, toujours dispo-nible et qui ne se départissait pas de sabonne humeur. Ses amis de l'agenceNord et Ouest, où il a accompli lamajorité de sa carrière étaient tousprésents, en compagnie de la directiongénérale de l'entreprise pour luirendre un dernier hommage dans saville de Valenciennes. Alain, les " quartd'heure / quart d'heure " et les ves-tiaires ne résonneront plus de tes motsenjoués ; tu nous manqueras. Que tafemme et tes deux fils soient assurésde tout notre soutien.Tes collègues et amis.

BACHY SOLETANCHE MALAISIE

Paroi en 8 pour la centrale de Manjung

Bachy Soletanche Malaisie a reprisson activité avec un chantier tech-niquement hors du commun. La

centrale de Manjung se situe dans l'étatde Perak, sur la côte Ouest de la pénin-sule Malaisienne, à 260 km au nord deKuala Lumpur. A quelques kilomètres del'une des plus jolies plages du monde, cel-le de Pangkor Laut, Bachy Soletanche, aréalisé une paroi en '8' destinée à la sta-tion de pompage de la plus grande cen-trale thermique du pays. Pour T.N.B.J.,l'E.D.F malaisien, le groupement d'en-treprises générales Alstom/Peremba asous-traité la partie génie civil à LeightonContractors. Nous sommes intervenuscomme sous-traitant spécialiste pour laparoi moulée, suite à une proposition devariante acceptée par le client. Avant d'exécuter la paroi moulée, nousavions fait une paroi mince autour duchantier grâce à laquelle la réalisation desfondations en paroi de la centrale a puensuite progresser au sec. La centrale thermique est construite surune île artificielle et la coupe du solmontre 10 m de sable (remblais), et unecouche d'argile molle de 25 m reposant

sur du sable dense. Pour la station depompage, le projet d'origine consistait enune excavation entre palplanches, maisdu fait de la très mauvaise qualité du ter-rain, nous avons proposé une varianteen paroi circulaire. Bo Ly et son équipede Singapour sont arrivés à élaborer une

L'équipe Steve Regan (patron du chantier), Ian Burton (opérateur) de Bachy Soletanche Ltd, Jean-Paul Savin (conduc-teur de travaux), Serge da Cruz (mécano), Gilles Micoulas (opérateur), Serge Bernaix (chef de poste) de Soletanche Bachy, Panda (chef de poste), Lee (mécano), Hamid (centrale à boue) de Bachy Soletanche Singapore, Ang (ingénieur de chantier), Chua (chef de chantier), Ayaou (chef), Tan (chef), Deva (chef), Mugathon (chef)et tous les autres collaborateurs de BachySoletanche Malaisie.

solution pratique et économique,convainquant ainsi le client et Alstom enMalaisie, ainsi que le consultant italien àMilan. Le choix s'est finalement arrêtésur deux parois circulaires qui formentun "8", avec deux cellules, l'une de 61 mde diamètre, l'autre de 59 m de diamètre.La petite cellule doit servir de bassin tam-pon pour l'arrivée d'eau de mer, la plusgrande est la station de pompage propre-ment dite, supportant des charges impor-tantes. Nous avons remplacé une forêt depieux par 31 barrettes d'une profondeur de

60 m. Les autres charges sont reportées surla paroi à jambes de pantalon.

Du matériel sophistiqué dans la brousseLa forme de la paroi à l'intersection descellules a créé deux panneaux en 'Y'. Cespanneaux sortaient de l'ordinaire et pré-sentaient une particularité à l'excavationet en équipement. Le positionnementd'une cage triangulaire au centre pourconnecter les trois cages en branches, etd'un profilé sur chaque côté, a pris dutemps. Un bétonnage à trois trémies acomplété les panneaux.Les travaux ont été effectués avec uneKS3000 montée sur une grue porteuse,Zeppelin. Serge da Cruz a assuré la méca-nique sur le chantier, assisté par PatrickLagrange basé à Singapour. Le KS, bienencadré, a permis de vaincre une certai-ne appréhension face à l'utilisation dematériel sophistiqué dans la brousse ; ila fait un excellent travail et nous avonsfini le chantier avec 3 semaines d'avan-ce sur un programme de 14 semaines.Malgré l'attaque d'une de nos grues parun essaim d'abeilles, l'équipe multi-nationale dirigée par Jean-Paul Savin acélébré la fin de chantier autour de lapiscine (et dedans) du Lumut SailingClub. Pendant toute la durée des travaux,Bo Ly à Singapour et Patrick Braun àKuala Lumpur ont patiemment entre-tenu les relations avec le Client et l'en-treprise générale.

ALISTAIR SIM

Une solution-variante proposée par Solétanche Bachy a permis de

remporter le contrat de sous-traitance de paroi pour la plus grande

centrale thermique de Malaisie, Manjung... Comment, malgré les

abeilles, 31 barrettes peuvent remplacer une forêt de pieux...

Jean Chauvel a disparu en mon-tagne, dans les Alpes, le 11 août

2000. Son corps a finalement étéretrouvé le 13 septembre, mettantainsi le point final, redouté maisattendu, à la cruelle incertitude que safemme et ses enfants ont enduréependant un mois avec courage etdignité. Jean Chauvel était ingénieur,alpiniste et marin. C’est en 1990 qu’ilavait rejoint notre groupe. Dans sa vieprofessionnelle antérieure, à l’entre-prise Dodin, il avait acquis de fortescompétences en génie civil et en tra-vaux maritimes. Son baptême dans lareligion des fondations, il le reçut chezDodin, au Maroc, en 1987, commedirecteur de projet des appontementspétroliers de Mohamédia. Il lui fallaitréaliser d’énormes pieux en merancrés dans les quartzites. Nous, lesspécialistes, lui avions dit que c’étaitimpossible. Relevant le défi, il fit sespieux lui même, avec une grossemachine Wirth en circulation inversequ’il avait achetée et montée sur unponton, notice d’utilisation en main.Surmontant encore bien d’autres diffi-cultés, il vint à bout de son ouvrageherculéen. Pour cet exploit, le roi duMaroc le décora du Ouissam Alaouite,au grade d’officier, distinction enviéeéquivalente à notre Légion d’Hon-neur. Chez nous, il fut d’abord direc-teur d’exploitation de Sepicos, ensuitechef de la cellule Génie-Civil de Bachy,

et il était depuis 1997 l’un des expertsglobe-trotters de TQM. Il avait le ges-te professionnel dans tout ce qu’il faisait. Sa minutie, sa rigueur, son sensde l’organisation et sa sûreté étaientlégendaires. Taillé dans le granite,engagé, loyal, courageux, dévoué,fidèle, tel était Jean Chauvel. Par sur-croît, il était modeste, respectueux desgens, respectueux des éléments natu-rels. Ces vertus surannées sont l’apa-nage des grands. L’alpinisme, qu’ilpratiquait à haut niveau, aura été,bien sûr, un terrain propice à l’exalta-tion d’un aussi beau tempérament. La montagne l’a pris, comme elleprend les meilleurs des siens. Ses com-pagnons de cordée et de travail reste-ront fiers d’avoir été ses amis.

Alain Bertée

Jean Chauvel

MICHEL MORGENTHALER

Vue généraledu chantier.

Un bétonnageà trois trémiesa complété lespanneaux.

Attaque d'une de nos grues par un essaim d'abeilles.

39Janvier 2001

E N B R E F

TAÏWAN

Le 26 août 2000 se tenait à Taipei un séminaire de présentation de notregroupe auprès de “ Taïwan ProfessionalCivil Engineers Association ”. Trois présentateurs sont intervenus auprès de160 participants, Francis Dupuis pourSolétanche Bachy, Stéphane Carayolpour SolData Asia, et Christian Gilbertpour Sol-Expert Asia Pacific. Le soutien logistique local a été assurépar nos deux représentants de BachySoletanche Taïwan, Ralph Young et Jack Yan.

ICOLD 2000Solétanche Bachy et SolData Asia étaient pré-sents sur un stand lors duCongrès International desGrands Barrages (Icold2000) qui s’est tenu à Pekinen septembre dernier. Degauche à droite : ArnaudPrusak (SolData Asia), Maurice Guillaud, Sushan(secrétaire de SoletancheBachy Pekin) et FrancisDupuis. Stéphane Carayol (SolData Asia) suivait laconférence au moment oùla photo a été prise.

Ancrage Magazine N°838

E N B R E F

RUSSIE

Visite de chantier à Moscou, où l’on reconnaît, de gauche à droite :Bruno Lacoin, Directeur Europe CentraleMikhail Gontcharsky, Directeur RussiePavel Yurkevich, Ingénieur ConseilJean-Pierre Lamoure, PDG Solétanche BachyJean-Louis Proust, Directeur ProjetsIgor Baranov, Directeur technique de l’entreprise KeystoneLatofat Khoudaeva, secrétaire Soletanche-StroyJean-Pierre Joubay, Directeur du développement Europe de l’EstWladimir Pekcev, Ingénieur de l’Institut de Mécanique des Sols

LA NUEVA CIMESA (MEXIQUE)Le partenariat entre Solétanche Bachy et legroupe ICA , n° 1 du BTP mexicain, se renforce :les deux groupes ont mis en commun leurs acti-vités de fondations au Mexique au sein de notrefiliale CIMESA pouren faire le n° 1 dumarché local. De droite à gauche :Bernardo Quintana,Président d’ICA ;Jean-Pierre Lamoure,Président de Solétanche Bachy ;Raul Lopez Roldan,ancien vice-présidentd’ICA, président de Gmex.

POLLUTEC 2000Solétanche Bachy et Inertec étaient présents au16ème Salon International des Equipements, des

Technologies et desservices de l'Environ-nement pour l'indus-trie et les collectivitéslocales, qui s'est tenudu 17 au 20 octobre2000 à Lyon Eurexpo.Ce salon a accueilli autotal 59987 visiteursprofessionnels et 2140exposants. Pour ledépartement Environ-nement de SolétancheBachy, le stand étaitorganisé autour desdernières réalisationsde barrière active. Ceconcept novateur sur-prend et intéresse les

visiteurs et de nombreux contacts français commeétrangers ont été pris. Certains d'entre eux sonttrès prometteurs et devraient déboucher à moyenterme sur des réalisations. Pour Inertec, cette ren-contre a été l'occasion de présenter sa nouvelleoffre commerciale sur le marché de l'étude et dutraitement des déchets industriels dangereux, d'é-tablir de nouveaux contacts commerciaux et derenforcer les liens notamment avec ses clients etles collaborateurs du Groupe SITA (pôle propretédu groupe Suez Lyonnaise des Eaux).

OBAYASHI À L’HONNEUR

Le 27 septembre, Monsieur Maurice Gourdault-Montagne, Ambassadeur deFrance à Tokyo, a remis l'insigne de Chevalier dans l'Ordre du Mérite de laFrance à Monsieur Tsumuro, Président honoraire de Obayashi Corporation.C'est Monsieur Tsumuro qui, en 1969, découvrit les techniques de paroimoulée que nous réalisions – à l'époque – à la C.I.S (circulation inverse) et quisigna avec Raphaël Aris et Guy Le Sciellour le premier contrat de licence pour l'utilisation de nos procédés. Une quarantaine d'invités – venant de l'Adminis-tration, des Maîtres d'ouvrage et de Obayashi – assistaient à la cérémonie qui avait lieu à la Résidence de l'Ambassadeur.

TOUS DANS LE BAIN !A l'issue du premier jour de la réunionannuelle de la région Europe Centrale quis'est tenue en octobre à l'hôtel Gellert àBudapest, Gyula Madar et Georges Kausayavaient organisé pour tous les participants (et participantes) un bain traditionnel dans la célèbre piscine d'eau thermale de l'hôtel.C'est ce qui s'appelle mettre un t(h)erme àune journée bien remplie…

Mr et Mme Tsumuro, Mr et MmeGourdault-Montagne lorsdu discours duprésident desIngénieursCivils japonais.

Solétanche Bachy Pieux est

né en même temps que

commence le 21ème siècle.

L'ensemble de l'équipe

vous souhaite une très

bonne année 2001. Nous

ne déménageons plus et

sommes à votre disposition

à WISSOUS. N'hésitez pas

à venir nous rendre visite.

Notre LLAMADA "starso-

lisée" est maintenant quasi-

opérationnelle. Il va être

temps de la baptiser, ainsi

que la SOLVIBRO et nos

deux MAIT 130 qui sont

encore orphelines.

FRANCIS DUPUIS

41Janvier 2001

L O I S I R S

HONG KONG

Une marchemédiatiqueDu 10 au 12 novembre, l’événement

annuel tant attendu et médiatisé à Hong

Kong, la marche « Trailwalker », s’est

déroulée dans les Nouveaux Territoires.

Cette opération a pour but de recueillir

des fonds destinés aux peuples

défavorisés d’Asie et Afrique. 100 km à

pied, et le circuit passe par la plupart des

collines les plus hautes de Hong Kong.

Yves Chiffoleau et Martin Pratt sont de fidèlesparticipants et, l’année dernière, ils ont couvert

les 100 km en 20 heures, un exploit qui leur a valules honneurs de diverses réceptions officielles. Unarticle sur Martin est même paru dans la presse àpropos de la manifestation de cette année.Pour BSG, 16 personnes composant quatre équipesont participé en 2000 et 14 d’entre elles ont réussi àboucler le circuit dans les 48 heures autorisées. Quelques impressions de l’équipe Sanatogen : « Moyenne d’âge de l’équipe, 46 ans : nous n’aspi-rons qu’à aller jusqu’au bout !… Un entraînementsérieux et dur, depuis le mois de mai, souvent sousun soleil écrasant et 33° à l’ombre ! Le jour J com-mence bien, une piste plutôt plate, mais cela se cor-se au km 11 où tout monte, la pente et la tempéra-ture… et ainsi de suite, y compris pendant la nuit oùla pluie vient nous accompagner. Grâce à des provi-sions et un massage providentiel prodigué par Diva,l’épouse de Siva, les jambes repartent. Nous franchissons la ligne d’arrivée avec un tempsrecord, 27 heures18 minutes, et nous sommes 85èmes

sur 900 équipes; Mais après 100 km et 27 heures demarche, nous ne sommes même plus capables d’é-motion, nous ne ressentons qu’un immense soulage-ment .» Tout ceci n’a été possible que grâce auxcollègues, aux familles et amis qui se sont relayésnuit et jour pour soutenir nos quatre équipes. La col-lecte de fonds a été appréciable, mais nous sommesencore en train de compter, comme aux USA …

Ancrage Magazine N°840

L O I S I R S

SolétancheBachy présentaux premières « 6 heures dukarting du BTP »Organisée par l’Apas, la première

épreuve des 6 heures karting du BTP a

été disputée sur le circuit du RKC

(Racing Kart de Cormeilles), en région

parisienne, le samedi 11 novembre

2000. Cette épreuve a regroupé 38

équipes représentant le fleuron du

BTP, dont 2 formées par Solétanche

Bachy France, avec Inertec et SolData.

Raid Aventure du BTP 2000

L es 14 et 15 octobre derniers, un raid aventure du BTP 2000 était organisé par l’Apas dans le Morvan. Deux équipes Solétanche Bachy ont participé à

cette aventure infernale. 120 participants, une ambiance décontractée et sympa-thique. Au programme sur deux jours : course à pied, canoé, VTT et orientation.Les deux équipes représentées ont brillamment défendu nos couleurs, SolData (Martin Beth et Robin Givet) ont terminé vainqueurs et Solétanche Bachy (Jean Cronert, Karim Cheniour, Jean-Yves Danjon et Martin Lacour) à l'honorable 5ème place. Rendez-vous est pris pour l'an prochain.

Quelques anecdotes peu communes, telle une arrivée

en trombe sur les stands après ralenti original sur le

parcours pour un de nos représentants, difficulté à trouver

l’embrayage et le levier de vitesse pour un autre, un réglage

de siège douteux d’où conduite « tête dans les genoux »,

une pénalité pour passage forcé, un kart qui fait un vol

plané pour franchir l’obstacle au sol, … et autres, qui ont

fait de ce parcours une joyeuse partie de « rigolade ».

Une citation « intéressante » faite par un pilote du groupe :

« Catherine, toujours aussi superbe ; du début à la fin elle

n’a fait qu’améliorer son chrono. Bon d’accord, elle n’a pas

le record du tour mais pour une fille, c’est bien » .

Tous sont prêts à recommencer, cette fois-ci pour « gagner »,

mais en espérant que le traiteur les soignera mieux…

Ci-contre.Solétanche Bachy 1

au complet (Jean-Christophe

est représenté par son fils), équipe

n° 30, arrivée en 16ème position :

Dominique Pinchon,Thomas Dallais,

Emmanuel Leneveu,Jean-Christophe

Monneret, Sylvain Daumy,

Martin Beth.

Ci-dessus.Solétanche Bachy 2,(seul Philippe n’a pas la casquette !)équipe n°16, arrivée en 34ème

position : Olivier Sauron, Philippe Buton, Catherine Cividino, Pascal Cami, Alain Hourdel, Philippe Dos Santos,Dominique Mazzieri.

L’équipe Sanatogen

Carnet

Mariages célébrés au cours du 2ème semestre 200026 août, Alain Avelange avec Gislaine Berthelot26 août, Elisabeth Bazin avec Grégoire Dodel

Naissances du 2ème semestre 200004 juillet, Mélanie, fille de Muriel Vatin21 juillet, Mateo, fils de Damien Menoury27 juillet, Justine, fille de Christophe Kauffmann31 juillet, Celia, Fille d’Anna Perrin09 août, Jean-Baptiste, fils d’Olivier Peter20 août, Suzanne, fille de Bruno Trinel22 août, Maxime, fils d’Estelle Delfosse28 août, Romane, fille de Bertrand Hanauer30 août, Carla, fille de Renaud Gili05 septembre, Alexandre, fils de Sabrina Lemaur10 septembre, Louis, fils de Laurent Aubert13 septembre, Keran, fils d’Olivier Bertrand13 septembre, Sidonie, fille d’Olivier Dupont07 octobre, Maxime, fils de Thierry Petiteau13 octobre, Marine, fille de Williams Hemon18 octobre, Angelo, fils d’Angelo Sardu22 octobre, Matilde, fille de Patrick Trouillet25 octobre, Camille, fille de Loic Panicucci

HAMISH COWIEJ.C. MONNERET

L O I S I R S L O I S I R S

Noël à EuroDisneyavec six cents participants du Groupe !

Noël à EuroDisneyavec six cents participants du Groupe !