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RUSSIEAu dbut des annes 90, aprsla chute du mur de Berlin,les autorits russes ont petit petit ouvert leurs dossiers ovnis jusque-l tenus se-crets dans un souci, comme lOuest dailleurs, de scu-rit du territoire. En 1991, leKGB a dclassifi cent vingt-quatre pages de cas dobserva-tions dvnements anormauxeffectues de 1982 1990 dans

dix-sept rgions dURSS. Troiscourts documents vido im-pressionnants furent dclas-sifis par les Russes. Dans lepremier, on voit deux objetsovales sombres fusionner en-tre eux. Dans le deuxime, unobjet cylindrique chappe la poursuite en acclrant bru-talement et dans le troisime, un ovni accompagne le jetderrire les nuages.Un autre film 16 mm, beaucoup plus spectaculaire, datdu 24 mars 1968, montre un disque de quelques mtres de

diamtre apparemment cras dans les bois de la rgionde Sverdlovsk, dans lOural. On y voit des troupes soviti-ques encercler lpave, le tout film par deux camramendu KGB. Les corps dhumanodes auraient t rcuprs etenvoys Moscou sous le nom de code : Nains de Sverdlo-vsk (Sverdlovsk midget). Sensuit la diffusion dune partiede lautopsie pratique sur les restes de lun des corps dansun laboratoire secret aujourdhui identifi comme institutde recherche priv. Les bobines de ce document ont t r-cupres au march noir contre la somme de 10 000 dollarspar Pavel Alexandrovitch Klimchenkov, prsent commeancien officier du KGB, carte officielle lappui qui les re-vendit la BBC pour les besoins dun documentaire diffus

en 1988.Plus prs de nous, le 4 mai 1990, Mikhael Gorbatchevsest fait lcho des dclarations de son homologueamricain, Ronald Reagan, en affirmant que le ph-nomne ovni existe bien, et il doit tre trait srieusement .Une source officielle militaire russe, souhaitant malheu-reusement rester encore discrte, a confirm notre r-daction que tous les pilotes russes ont t confronts aumoins une fois une rencontre avec un ou des engins nonconventionnels.

ARGENTINESelon le lieutenant-commandant Luis Snchez Moreno, of-ficier des relations publiques de la base navale de Puerto

Belgrano, dans la province de Buenos Aires, lin-trt gouvernemental argentin pour les ovnis re-monte 1952, bien que ce nest quen 1962 que lepremier organisme officiel consacr au sujet aitt cr sous le nom de Commission permanentepour ltude du phnomne ovni (COPEFO). Etcest en 1991 que la CITEFA (Commission de lIn-formation Technique de lArme de lAir), compo-se de militaires et de scientifiques, allait relancerlintrt pour le sujet. Pourtant, aprs limpres-sionnant incident de Barriloche en 1995 lorsquunavion de ligne faillit percuter lovni avant que ce

dernier ne provoque une panne lectrique de la-roport sur lequel il sapprtait atterrir, larmede lair argentine, mise sous pression par les m-dias, affirma quaucune recherche sur le cas nauraitlieu, puisquil ny a aucune agence officielle responsabledenquter sur les ovnis... .Or, il sest avr que Bariloche ntait pas seule-

ment une station de sports dhiver rpute, mais aussi lundes endroits les plus top secret dArgentine car elle abrite,entre autres, lInstitut Balseiro, un centre de recherchesatomiques et le CONAE (Commission Nacional de Investi-gaciones Espaciales). Ce dernier entretient des liens trs

troits avec la NASA, lESA (Agence spatiale europenne),ainsi quavec les agences russes et amricaines

CHILILe 2 avril 1997, le journal chilien La Cuarta titre : Lobser-vation dun ovni au-dessus dArica est confirme par la Directiongnrale de laronautique civile (DGAC) . En effet, le ministrearonautique civil du Chili vient dannoncer que les troisovnis aperus au-dessus dArica ont t enregistrs par lesradars, celui de la DGAC et ceux de larme de lair, qui lesont suivi des vitesses allant jusqu 12 800 km/h !Le Chili entre alors au nombre des pays qui dclarent offi-ciellement que le phnomne est rel, ne connat aucune

explication conventionnelle de type mtore ou climatiqueet quil sagit bien dengins intelligemment pilots.Larme de lair chilienne a cr en 1997 le Comit pourltude des phnomnes ariens anormaux qui tudie lescas rapports par les aviateurs et les radars et remet unrapport de 300 pages au ministre de la Dfense. Depuis,dautres pilotes chiliens ont dclar publiquement queleur corps darme tait confront au phnomne presquequotidiennement.

TATS-UNISLa question ovni aux USA fait lobjet dune dsinformation,

dune volont de rtention continue. Nul doute quuneavance majeure fut obtenue avec le vote de la loi sur la

Tour du monde de la

Aprs un demi-siclehant par le risquede voir lantagonismeEst-Ouest dgnrer enconflit nuclaire, la dtenteoccasionne par la chutedu mur de Berlin a permislouverture de dizaines dedossiers jusqualors gardssecrets par les tats-majors.Dans de nombreux pays,les autorits nhsitentplus voquer des engins

intelligemment contrls dontles prouesses peuvent trsdifficilement tre attribues une origine terrestre.

rvlation

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libert de linformation (FOIA) linitiative du prsident Johnson en 1966. Mais il faudra attendre de longues pro-cdures judiciaires pour que plusieurs centaines de pagessoient finalement dclassifies et rendues publiques en1985, rendant vident lintrt de lUS Air Force pour les en-gins non conventionnels en totale opposition avec sa pos-ture de dni. Aprs les tentatives avortes de Jimmy Carterdobtenir louverture complte des dossiers des agences derenseignement civiles et militaires sur la question, un autreprsident dmocrate, Bill Clinton, sy employa sans plus desuccs. Il avait charg son ami et procureur gnral, Webs-

ter Hubbell, den savoir plus : Si je te place au dpartement dela Justice, je veux que tu me trouves les rponses ces deux ques-tions. Un : qui a tu JFK ? Et deux : est-ce que les ovnis existent ? . Clinton tait srieux, remarque Hubbel. Jai enqut pourlui, mais je ne nai pas t satisfait par les rponses obtenues .Hubbell stait mme rendu aux QG du NORAD (NorthAmerican Aerospace Defense Command] avant de se heur-ter au silence des responsables.En aot 1995, Laurence Rockefeller, lexception philanthro-pique de la famille, invite Bill et Hillary Clinton dans sonranch du Wyoming pour leur prsenter les preuves les plussolides tayant la ralit du phnomne. Clinton dcouvreles dtails et les implications du crash de Roswell et se rend

lvidence : il na pas t mis au courant.Durant la mme priode, un chercheur, le Dr Steven Greer,directeur du Center for the Study of Extraterrestrial Intel-ligence (CSETI), entreprend des dmarches pour brieferladministration Clinton sur les ovnis dans lespoir dobte-nir une complte dclassification des documents relatifsdtenus par le gouvernement et lamnistie pour les tmoinsimpliqus afin quils puissent tmoigner devant le Congrssans craintes de reprsailles : cest le Disclosure Project.Greer fournit James Woolsey, alors directeur de la CIA, lesdonnes ncessaires la recherche de documents dans lesfichiers de la CIA. Selon Greer, Woolsey lui aurait rpondu :

Vous mavez donn les informations qui mont permis de ques-tionner certaines agences. Elles ne mont rien rpondu, se conten-

tant de rappeler que lUS Air Force a clos le Projet Blue Book en1969. Je ne peux pas rendre publique ce quoi je nai pas accs . Conclusion : le chef de la communaut du renseignementaux USA est tenu lcart des informations sur les ovnis.Le 12 novembre 2007, la Coalition pour la libert dinforma-tion, compose de tmoins privilgis, militaires, pilotes ci-vils, lus politiques, lanait au Club de la presse de Washing-ton un appel international au gouvernement amricainpour lui demander de rvler publiquement ses connais-sances en matire dovnis. Lopration tait organise sousla direction de Fife Symington (photo ci-dessus), gouver-

neur de lArizona lors de lapparition dun immense objettriangulaire la nuit du 13 mars 1997, au-dessus de la ville dePhoenix, qui reconnut cette occasion avoir dsinform sesconcitoyens en ridiculisant le phnomne lors dune conf-rence de presse afin dviter tout mouvement de panique.

MEXIQUELe 4 septembre 2004, le gnral Varga Garcia, secrtaire la Dfense et commandant des forces armes mexicaines,annonce que le dpartement de la Dfense reconnat le ph-nomne ovni comme un fait rel. lorigine de cette dci-sion historique, la rencontre arienne filme en infrarougeavec plusieurs ovnis impliquant un appareil militaire de d-

tection des trafics de la drogue en avril 2004. Lenqute a tfaite en collaboration avec le dpartement de la Dfense etlquipe de Jaime Maussan, chercheur ufologue et journa-liste mexicain de rputation internationale, une premire.Ce film unique de larme et les tmoignages en vido despilotes ont t prsents lors dune confrence de presse, le11 mai 2004 Mexico City.

BRSILLe vendredi 23 mai 2005 est un jour historique pour lufolo-gie au Brsil et dans le monde. En effet, larme de lair br-silienne (FAB), pour la toute premire fois de son histoire,

a officiellement reu un comit des principaux chercheursufologues pour discuter ouvertement dobservations faites

Fife Symington, gouverneur de l'Arizona,lors de sa confrence de presse du 19 juin1997, avec un proche collaborateur dguis en ET.Le 12 novembre 2007, il tint informer descirconstances de cette stratgie dedsinformation devant le club de la presse deWashington, justifiant la ncessit de calmerle trouble extrme de la population dePhoenix aprs le survol de la ville par un ovnitriangulaire gant le 13 mars de cette anne 1997.

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dans le pays et divulguer compltement ses documents surles ovnis prcdemment inaccessibles au public. Nous sou-haitons que toute linformation sur ce sujet, celle que nous avons garde confidentielle pendant plusieurs dcennies, soit entire-ment rendue accessible par le public, par la communaut des ufo-logues , a dclar le gnral de brigade Telles Ribeiro, chefdu Centre des transmission de larme de lair brsilienne.Aprs les explications dtailles des activits de la Comda-bra, le gnral de brigade Atheneu Azambuja a donn leplein accs aux chercheurs ufologues civils afin quils exa-minent trois dossiers datant de 1954, 1977 et 1986.Le premier cas est une poursuite dovni faite par un avionau-dessus des rivages de locan dans ltat de Paran.Le deuxime dossier est beaucoup plus important. Sytrouvent des douzaines de cas dovnis vus en Amazonieet plus de cent photographies prises pendant l OprationSoucoupes , un programme officiel de recherche militaire

sur les ovnis qui a eu lieu de septembre dcembre 1977.Le troisime cas est celui de la nuit officielle des ovnisau Brsil , un ensemble dvnements trs significatifsstant produit en mai 1986, au cours duquel vingt-et-unobjets de plus de 100 m de diamtre bloqurent le sys-tme de contrle du trafic arien brsilien au-dessus deRio de Janeiro, de Sao Jose Dos Campos et de Sao Paulo, etlors duquel la chasse fut donne, sans le moindre succs,aux intrus.

QUATEURLe CEIFO est la Commission quatorienne pour linvesti-

gation du phnomne ovni, cre par le ministre de la D-fense le 5 avril 2005. Il est depuis gr sous la coordinationnationale de lufologue Jaime Rodriguez.Depuis le 13 mars 2008 seront dclassifis les 44 premierstmoignages officiels du CEIFO. Cest ce quannonce JaimeRodriguez dans une lettre envoye le 16 mars dernier lufologue mexicaine Ana Luisa Cid.Pour chacun de ces tmoignages de militaires, le CEIFO acre un mini-reportage vido avec interviews et reconsti-tutions des vnements.

CANADAAu Canada, Paul Hellyer, ancien ministre de la Dfense,

dclare le 25 septembre 2005, au cours dune confrence lUniversit de Toronto : Les ovnis sont aussi rels queles avions qui volent au-dessus de nos ttes le temps est venude retirer le voile du secret, et de laisser la vrit merger, afinquun dbat rel et srieux au sujet de lun des plus grands pro-blmes auquel notre plante ait faire face aujourdhui puissetre tenu .Le 20 octobre 2005, lInstitut pour la Coopration delEspace a demand au snateur canadien Colin Kenny,prsident du Comit permanent sur la scurit et dfensenationale, un calendrier dauditions publiques sur linitia-tive canadienne en politique extrieure, afin que les tmoins tels

lhonorable Paul Hellyer, et les Canadiens impliqus un hautniveau dans lintelligence militaire connecte au NORAD, des

scientifiques, des tmoins du gouvernement issus du DisclosureProject et du Symposium de Toronto sur la politique extrieure,puissent prsenter des preuves videntes, des tmoignages et desrecommandations de politique publique.

AUSTRALIELe 22 juillet 2005, le quotidien australien Northern TerritoryNews titrait : LAustralie divulgue des documents secrets sur lesovnis. On apprend ainsi que de nombreuses observationsont t faites dans les Territoires du Nord, mais quil restelaborieux de dpister les dossiers, car un numro de sriedoit tre donn pour obtenir le moindre document. Il adonc fallu chercher les rfrences dans les dossiers les men-tionnant, rtrcissant par la suite le champ dinvestigation cent soixante-dix documents.

ROYAUME-UNILe ministre britannique de la Dfense a publi le 14 mai2007 tous les documents sur les observations dobjets vo-lants non identifis entre 1978 et 1987 au Royaume-Uni.Malheureusement, ce nest pas dans ces archives que lontrouvera matire les lucider. En effet, ces tmoignagesnont t collects que pour des questions lies la viola-tion ou non de son espace arien. Restent les nombreusespublications et confrences de Nick Pope, anciennementcharg de la question au sein du ministre britannique de laDfense, qui relaie une information trs riche, avec le cas es-sentiel qui sest produit en 1980 sur la base de la RAF de Ren-dlesham qui vit lobservation dun atterrissage dun engin

totalement exotique par deux patrouilles et dont un tmoinde taille, le lieutenant-colonel de Us Air Force Charles I. Hall.Le 2 aot 2007, cest au tour de lIrlande. Grce la loi surla libert de linformation, (Freedom of Information Act :FOIA), le ministre de la Dfense irlandais sest vu contraintde dclassifier onze cas observs et tudis par ses services.Selon eux, ces dossiers sont constitus dans le seul but dedterminer si leur espace arien t viol par une quel-conque activit militaire hostile ou non. Le gouvernementse dit cependant ouvert la possibilit dune vie intelligenteextraterrestre.

JAPONLe 21 dcembre 2007, le ministre de la Dfense japonaisShigeru Ishiba ouvre le dbat devant le Parlement.Il estime en effet que lexistence des ovnis est plausi-ble et que les troupes japonaises devaient pouvoir ragir sides soucoupes volantes apparaissaient. Tout en prcisantquil sagit dune opinion personnelle, il ajoute qu ilny a rien qui nous permette de nier lexistence dobjets vo-lants non identifis et dune forme de vie qui les contrle. Il souhaite tudier comment les forces dauto-dfense (FAD)pourraient ragir au cas o des soucoupes volantes appa-ratraient dans le ciel japonais, sachant que ces troupes, aunom de la constitution pacifiste du Japon, ne sont autori-

ses intervenir que si le pays est menac dinvasion par untat tranger ou pour des oprations limites lextrieur.

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Il remarque quactuellement aucun cadre lgal ne permet-trait cette mobilisation en cas dinvasion extraterrestre.Ces dclarations suivent celles formules le mardi 18 d-cembre par le porte-parole du gouvernement NobutakaMachimura, qui sest dit absolument persuad de lexis-tence des ovnis. Cela a pouss le Premier ministre, YasuoFukuda, ragir quelques heures plus tard et adopter uneposition plus mesure, estimant que rien, ses yeux, neconfirmait leur existence.

ITALIELItalie dclassifie en aot 2008 ses dossiers comportant unequinzaine de cas dobservations. Linformation collecte nyest pas dune grande richesse et ne donne que les caract-ristiques techniques de ces cas, sans plus de commentaireou analyse. Apparemment, la question na jamais t unepriorit pour larme italienne.

VATICANCest au tour du Vatican de se prononcer sur la questionextraterrestre. Vu la taille de lUnivers, il pourrait y avoirdautres formes de vie sur la Terre, voire des formes de vie in-telligentes , dclarait le 13 mai 2008 le directeur jsuitede lObservatoire astronomique du Vatican, Jos GabrielFunes, dans un entretien avec le journal du Saint-SigeLOsservatore Romano sous le titre Lextraterrestre est mon frre . Cette information ft diffuse alors que le paperentrait juste dun dplacement aux tats-Unis.Ce nest pas la premire fois que des membres de lglise

communiquent sur le sujet extraterrestre. En 2005, unautre astronome du Vatican, Guy Consolmagno, staitfendu dun livre dune cinquantaine de pages intitulLa vie Intelligente dans lUnivers dans lequel il arrivait laconclusion que lhumanit avait de fortes chances daf-fronter la future dcouverte dune intelligence extrater-restre. En 2001, Monseigneur Corrado Balducci avait d-clar que les extraterrestres taient dj en contact avecnotre Terre et que certains dirigeants du Vatican taientau courant de cela. Enfin, en 1999, le pre Malachi Martinavait avanc que parmi les hauts dignitaires au pouvoir ausein du Vatican, certains taient tout fait informs de cequil se passait dans lespace, de ce qui approchait de nous

et que ce serait dune grande importance dans les cinq dix prochaines annes. Il est intressant de noter quelintrt port par le Vatican au phnomne ovni part dupostulat quils viendraient de lextrieur. Dans ce sens, lalittrature chrtienne concernant les ovnis dj prsentset observs ces cinquante dernires annes semble moinsouverte aux frres et surs de lespace .

FRANCELassociation Cometa (Comit dtudes approfondies) estcre en 1998 avec pour objet de sensibiliser les pouvoirspublics au phnomne ovni et dtudier ses consquen-

ces pour la dfense nationale. Elle est compose danciensmembres de lInstitut des hautes tudes de la dfense na-

tionale (IHEDN), civils et hauts grads, sous la prsidencedu gnral de larme de lair, Denis Letty.Avec la collaboration de Jean-Jacques Vlasco, directeurdu Geipan (Groupe dtudes et dinformation des phno-mnes arospatiaux non-identifis, dpendant du Cnes),et de nombreuses personnalits comptentes des domai-nes aronautique et militaire franais dont, entre autres,le gnral Domange de larme de lair, Edmond Campa-gnac, ancien directeur technique dAir France (et tmoinde la clbre observation de Tananarive en 1954), ainsique de nombreux pilotes militaires et civils, elle publieen 1999 la meilleure tude jamais produite : Les Ovnis etla Dfense. quoi doit-on se prparer ? , plus courammentappel le rapport Cometa , dpos auprs des prsi-dent et premier Ministre de lpoque, Jacques Chirac etLionel Jospin. Par ailleurs, le prambule du rapport at rdig par le professeur Andr Lebeau, ancien direc-

teur du Cnes, et sa prface par le gnral Norlain, anciendirecteur de lIEHDN.Considrant tout ce que nous avons appris sur les ovnis de-puis 1947, le rapport conclut la ralit physique certainedobjets volants totalement inconnus. Une seule hypothse rendsuffisamment compte des faits et ne fait appel, pour lessentiel,qu la science daujourdhui ; cest celle de visiteurs extraterres-tres Les buts de ces ventuels visiteurs restent inconnus, maisdoivent faire lobjet dindispensables spculations et de misesau point de scnarios prospectifs Lhypothse extraterrestreest de loin la meilleure hypothse scientifique ; elle nest certespas prouve de faon catgorique, mais il existe en sa faveur

de fortes prsomptions, et si elle est exacte, elle est grossede consquences. En lanant ce pav dans la mare militaro-ufologique, lerapport Cometa dcante une situation trouble en propo-sant une dmarche rigoureuse, scientifique, crdible aux

yeux des mdias gnralistes et conclut lvidente r-tention de linformation aux USA, jaugeant trs probableune avance technologique tasunienne tire de la rcu-pration dpaves extraterrestres, voire de contacts avecdes aliens.Le 22 mars 2007, le Geipan, charg dtudier les obser-vations collectes par la gendarmerie nationale, met sesdossiers sur Internet. Les rsultats sont regroups sous

forme de statistiques. Selon le Geipan, la catgorie des ob-servations inexpliques malgr les lments disponiblesreprsenterait 28 % des cas. Mais si lon additionne les ca-tgories non exploitables faute dinformation, soit cellespour lesquelles on ne trouve aucune explication, elles re-groupent alors selon les sources, entre 55 et 65 % des casdobservation.Il nest pas trs risqu de parier que le sujet reviendrargulirement dans nos pages au cours des prochainsmois, tant le rythme de divulgation et de cas spectacu-laires semble sacclrer. Le sujet qui ne manquera pasde mettre au dfi nos capacits de discernement car le

phnomne na sans doute pas fini de faire lobjet de ma-nipulations extrmes.