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    NEXUS n59novembre-dcembre 200850

    La Grande Pyramide recle les plus grands mystres de cette plante et asuscit plus dcrits que tout autre difice. Mais quelle en tait au juste la natureet pourquoi a-t-elle t rige ? La rponse rside peut-tre au cur des croyances

    des anciens gyptiens, racines dune pense religieuse qui sest perptre pendantdes milliers dannes, au sein de ce quils nommaient le Rgne des Dieux .Cet article part du postulat que sjourna en gypte un peuple dintelligence su-prieure, porteur dune connaissance sotrique et dsign traditionnellementcomme la Compagnie des Dieux . En considrant la valeur authentique de lalittrature des prtres des anciens temples, nous accdons une perception nou-velle des ralits antiques.Vers 1450, parut un livre qui fit sensation et plongea lintelligentsia occidentaledans la fascination : Histoires dHrodote. Cet historien grec (484-425 av.J.-C.) avaitvisit plusieurs fois lgypte afin dy mener des recherches et ses dcouvertestaient demeures inconnues en Occident jusqu leur traduction en latin par legrand humaniste et prcurseur Lorenzo Valla (1407-1457). Hrodote voque endtails les dieux et desses dgypte , mais fournit galement la plus ancienne des-

    cription connue de la Grande Pyramide et des merveilles environnantes (Histoires,Paris, d. de 1592). Ce qui offre aujourdhui laspect dune ruine lui apparut alors,il y a 2 400 ans, dans sa splendeur quasi inaltre, splendeur qui le laissa dailleurs perplexe .

    La merveille grave Dans son rcit des sept annes passes en gypte partir de 449 av. J.-C., Hrodotefait clairement tat de la prsence sur la Grande Pyramide dun parement de pierresdune blancheur tincelante et si parfaitement ajustes que, mme de tout prs, iltait quasi impossible de dceler les joints, ce qui donnait ldifice limpressiondtre fait dune seule pice. Les pierres, explique-t-il, sont parfaitement polies etornes de signes et symboles qui me plongrent en conjectures . Il qualifie la Grande

    Pyramide de merveille grave et se demande avec tonnement : do vient le savoirproduisant une chose pareille ? .

    Les prophties

    Par Tony Bushby juin 2008

    De nombreux documentsindiquent que des inscriptions gravessur le parementdorigine de la grandepyramide de Gizehprdisaient lavenirde la plante.Quelle tait la nature de ces proph-

    ties ? En quoirejoignent-elles les rcits de cataclysmesvoqus par dautres traditions ?

    p r e m i r e p a r t i e

    propos de lauteurHomme daffaires et entrepreneurprospre, lAustralien Tony Bushbya fond une maison ddition etconsacr vingt annes la recherche,crivant et publiant ses propres revues,principalement pour les marchsaustraliens et no-zlandais. Anim dunvif intrt pour les sujets mtaphysiques,Tony a entretenu des relations durablesavec de nombreuses socits et

    associations travers le monde quilont aid dans ses recherches en luiouvrant leurs archives. Il a crit plusieurslivres dont The Bible Fraud (JoshuaBooks 2001), dont plusieurs extraitsont t publis en trois fois dans lesnumros 19, 20 et 21 de NEXUSsous le titre La Bible en question ;The Secret in the Bible (Joshua Books2003) dont un extrait, Cit Enfouiesous le Plateau de Gizeh, est parudans NEXUSn 33 ; The Crucifixion ofTruth (Joshua Books 2005) ; The TwinDeception (Joshua Books 2007) ; TheChrist Scandal(Stanford House 2008).Tony Bushby peut tre contact via le

    site web de Stanford House http://www.tonybushby.com.

    de la Grande

    Pyramide

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    Dautres crits anciens confirment que le pa-rement tait grav dinscriptions qui, selon

    Josephus, historien du premier sicle (an 37), tmoignent dune certaine forme de sagesse (Antiquits des Juifs).Un complment dinformation est livr parun manuscrit de lastronome/astrologue ara-be du VIIIe sicle Abou Balkhi, conserv laBodleian Library de luniversit dOxford : Deux dentre elles [les pyramides] dpassaientles autres en hauteur, mesurant 400 coudes dehaut, autant en largeur et autant en longueur.

    Elles taient faites de grands blocs de pierre si bienajusts que les joints taient peine perceptibles.Sur les faces de la plus belle des structures [la Gran-de Pyramide] taient gravs tous les mystres etmerveilles de la physique. Une information similaire, encore plus cir-constancie, se trouve dans les rapports deAl-Masudi, un historien et auteur arabe duXe sicle : Sur la pyramide orientale, la grande,construite par les Anciens, taient graves les sphres clestes ; ainsi la position des toiles etleurs cercles, avec lhistoire et les chroniques des

    temps passs, de ceux qui viennent et de tous lesvnements futurs. On y trouve aussi les toiles

    fixes et ce quil advient de leur progression dunepoque lautre... et des images des crations deleurs anctres. (Manuscrit Al-Masudi n9576,British Museum) [NdT : Par progressiondes toiles fi xes dune poque lautre , nefaut-il pas comprendre la prcession desquinoxes, certainement connue bien avantHipparque ?]Il apparat clairement que certaines ins-criptions taient des prophties et selonIbn Haukal, autre voyageur et crivain duXe sicle, sil avait fallu les recopier, leur re-

    transcription aurait rempli des milliers depages des plus grandes feuilles de papyrus dontnous pourrions disposer (Murtedi, The His-tory of the Marvellous Things in Egypt, c.1710 ;lauteur arabe Murtedi puisa son informa-tion dans danciens manuscrits dont lesdates sont inconnues). Les techniques uti-lises par la Race des Matres les dieuxet desses pour crer ces inscriptions etassembler ces pierres de parement sur lapente 51 de la Grande Pyramide demeu-rent un profond mystre. Ces messages c-

    lestes exotiques furent-ils crits de la mainmme des dieux et desses ?

    Hrodote faitclairement tatde la prsencesur la GrandePyramide dunparement depierres duneblancheur

    tincelante etsi parfaitementajustes quiltait quasimentimpossible dedceler les joints,ce qui donnait ldifi celimpressiondtre fait duneseule pice.

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    Le plateau de Gizeh a t submergSappuyant sur des textes coptes (descendants des an-ciens gyptiens), Al-Masudi souligne (manuscrit n 9576)que la Grande Pyramide portait les crits inconnus et ind-chiffrables de peuples et de nations dont les noms et lexistenceont t oublis depuis longtemps. .Toutefois, lauteur du papyrus du XIIe sicle attribu auxCoptes, dcouvert dans le monastre gyptien dAbouHormeis en 1927, ne semble avoir eu aucun mal d-crypter les inscriptions du parement : Ainsi fut construi-te la Grande Pyramide. Sur ses pentes furent crits les mystresde la science, de lastronomie, de la gomtrie, de la physique etbeaucoup de connaissances utiles que quiconque comprenantnotre criture (copte ?) est capable de lire. (Auteur inconnu,manuscrit de la Bibliotheca Alexandrina) [Nouvelle bi-bliothque dAlexandrie].Selon Ibn Batuta, historien arabe du XIVe sicle, La

    premire pyramide a t conue et construite par Thot pour as-surer la conservation des arts, sciences et autres acquis scienti-fiques loccasion dun dluge. (M. Jomard, Quotations fromAncient Authors, 1801, traduit du copte par le professeurben Abdullau).Thot tait membre de la compagnie des Dieux, et leplus vieux livre du monde, le Livre des morts gyptien,confirme quil conut et construisit la Grande Pyra-mide selon les spcifications dun livre venu des cieux .(A. L. Champollion-Figeac, Wisdom Literature, Paris 1888)Danciens traits dastrologie mentionnent Thot en tantque gouverneur du sixime climat, ce qui peut faire r-

    frence un cycle de changements de lenvironnementterrestre.Rappelons les mots (date incertaine) de Sonchis, prtregyptien de Sais, qui dclara lavocat et marchandathnien Solon (638-559 av.J.-C.) : Vous tes tous de jeunesmes, car vous navez pas de vieilles traditions, ni de croyanceset connaissances dge vnrable. Et voici la raison : nombreu-ses furent les destructions de lhumanit et nombreuses encoreseront-elles. (S. L. MacGuire, Manuscripts in the Glastonbu-ry Library, Salisbury, 1922).

    De nombreux coquillages ptrifisDans Le Time, les paroles dun autre prtre gyptien

    confirment quil y eut de nombreuses anciennes catas-trophes : Vous [les Grecs] ne vous souvenez que dun seul d-luge, mais il y en eut bien dautres antrieurement. (Platon,c.428-348 av. J.-C., Le Time, ch. 23).Cette information est recoupe dans le dictionnaireCamoos de Firazabadi, un livre extraordinaire et peu citsur le pass mystrieux de lgypte, crit au VIIIe sicle,mais compos partir de documents plus anciens. Laversion originale est conserve la Bibliotheca Alexan-drina. Ainsi que lindiquent de nombreuses ancienneschroniques arabes, ce document affirme que la pyra-mide fut rige avant un antique dluge catastrophique

    dsign par dferlement des eaux . Assertion confirmepar lincontestable description dans Histoires dHrodo-

    te : Jai remarqu la prsencede coquillages sur les collinesainsi que haut sur la surfacegrave de ldifice o ils taientcalcifis et que le sel exsudaitdu sol au point de causer desdgts aux pyramides. Plus de 2 200 ans aprs Hro-dote, lcrivain danois Fre-deric Louis Norden, visitantles pyramides au milieu duVXIIIe sicle, constata aussiquil y avait des coquilla-ges sur le plateau de Gizeh.Il fut surpris de trouver : un grand nombre de co-quillages et dhutres ptrifies,

    ce qui est trs surprenant, carjamais les crues du Nil ne mon-tent au point de couvrir cetteplaine ; dailleurs, mme si celase produisait ce ne pourrait en

    tre la cause, puisque ce fleuve ne charrie pas, ni na jamaiscontenu de mollusques sur tout son cours. Alors quil ny a pointde coquillages dans le Nil, ils abondent en mer Rouge et lon pourrait se demander do proviennent ces coquilles que lontrouve mme sur les pyramides ? (Frederic Louis Norden,Travels in Egypt and Nubia, publi via la Royal Society ofSciences, Copenhagen, 1755-1757).

    Les commentaires de Hrodote et de Norden nous ap-prennent donc que le sable de toute la rgion contenaitdes mollusques, preuve quau cours de lexistence despyramides, le plateau fut immerg sous la mer. Nousallons prsent tenter de savoir quand et comment celasest produit. Al-Masudicrit que Saurid Ibn Salhouk, unancien roi dgypte, construisit deux pyramides prsdun grand rocher blanc qui slevait de la plaine, et lerocher tait plus haut que les montagnes et angles vifs tel que sa disposition dfinissait les quatre secteurs du cercle [NdT :les points cardinaux], et il convergeait vers le haut jusquauciel toil ; mais ce rocher tait vieux, plus vieux que le temps. (Al-Masudi, Les Prairies dOr, tome 2, traduit par Barbier

    de Meynard ; description similaire dans Pastor of Herma,IIe sicle, Whitehaven Books, London 1942, cit aussi par H.P.Blavatsky dans Isis Dvoile, 1877, livre 2, Thologie, p. 45).

    Le grand rocher blanc Dans Isis Dvoile, la description du grand rocher blanc mentionne quil est ancien et perc dune ouverture , et

    Jamblique (250-330), reprsentant syrien de lcole destudes mystiques et philosophiques dAlexandrie, notequil y avait une ancienne dgradation sur la face nordde la Grande Pyramide (Les Mystres, particulirementdgypte, de Chalde et dAssyrie, IVe sicle). Le grand

    rocher blanc est donc bien la Grande Pyramide. Enlan 820, le prince arabe Abdullah al-Mammun partit de

    Quelques annesavant lchance,le roi dgypteSaurid Ibn Salhoukordonna quesoient construitesdeux pyramidesavec des caveauxet des entreptsdestins toutes sortes demerveilles ettrsors. Sur lesmurs et plafondsfurent graves dessciences telles que

    lastronomie, lesmathmatiques etla mdecine.

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    cette ouverture pour creuser un tunnel dans ldifice.Il finit par recouper une galerie troite et incline nom-me aujourdhui le passage descendant , et entreprislexploration de lintrieur de la pyramide.Quoi quil en soit, le compte-rendu de Al-Masudi laisseentendre que la Grande Pyramide tait la seule existant lpoque, et cest le Roi Saurid Ibn Salhouk qui autorisala construction de deux autres structures semblables proximit. Une des deux tait peut-tre la pyramidedalbtre translucide situe louest de la Grande Pyra-mide (Golden Armour, un rapport du professeur Grea-ves, vers 1897, conserv la Bibliotheca Alexandrina) ;suppose avoir t dtruite en 590 av. J.-C. (Histoires).Un document rare du IXe sicle de lhistorien arabe IbnAbd Hokm nous livre le curieux passage que voici : Denombreux chronologistes saccordent pour affirmer que leconstructeur des pyramides, [ lexclusion de la Grande Pyra-

    mide], fut le Roi dgypte Saurid Ibn Salhouk, qui vcut troiscents ans avant un grand dluge. Il le fit car il avait vu en rveque la Terre entire serait retourne, ainsi que ses habitants,les gens face contre terre, les toiles qui tomberaient et sentre-choqueraient avec un bruit terrible ; et il trembla dans linqui-tude. Se rveillant dans la peur, il convoqua les grands-prtresde toutes les provinces dgypte, au nombre de cent-trente,dont le chef tait Aclimon, et leur raconta ce quil avait vu. Ilsrelevrent la position des toiles et, faisant leurs pronostiques, prdirent un dluge. Le Roi dit : Cela va-t-il affecter notrepays ? Ils rpondirent : Oui et cela le dtruira. Mais il restaitencore quelques annes avant lchance et il ordonna quentre-

    temps soient construites deux pyramides avec des caveaux etdes entrepts destins toutes sortes de merveilles et trsors.Sur les murs et plafonds furent graves des sciences telles quelastronomie, les mathmatiques et la mdecine. (Ibn AbdHokm, traduction conserve la Bibliotheca Alexandri-na). [NdT : Dans Mondes en collision, Immanuel Velikovskydmontre que la Terre a effectivement bascul sur sonorbite sous leffet du proche passage dun gros objet, savoir Vnus, dont lorbite tait encore trs excentrique.Cest aussi ce que dcrit Anton Parks dans Les Chroniquesdu Girk].

    Sept chambres ddies aux sept plantes

    Le rcit de Ibn Abd Hokm suscite beaucoup de contro-verses, parce que les chambres graves dont il parlenont pas t trouves dans les pyramides prsentesaujourdhui sur le plateau de Gizeh.Il existe cependant une description dtaille de lunedes deux pyramides du Roi Saurid Ibn Salhouk. Il estindiqu quelle comportait sept entres, chacune garniedune seule pierre ferme par un verrou avec une telle prcisionquil tait impossible de les forcer ; quil y avait sept chambresddies aux sept plantes ; et dans chaque chambre une idoleen or ayant la main sur la bouche et portant sur le front uneinscription en Sind [NdT : Lauteur indique langue ancienne .

    Sagirait-il du Sindhi, langue indo-aryenne parle dans la province du Sindh au Pakistan ?] ; que lorsquon lit linscrip-

    tion, lidole ouvre la bouche etdlivre une cl, qui donne accs divers appartements. (ColonelHoward Vyse, Operations Car-ried on at the Pyramids of Gizehin 1837, James Fraser, London,1840, Vol. II, p. 348).Lorsque les pyramides fu-rent construites, le roi SauridIbn Salhouk ordonna que : les inscriptions soient dispo- ses de haut en bas en rangs parallles [sagissant] des se-crets de lastrologie et de lin-carnation Il les construisiten six mois et les couvrit de soie colore alors il couvrit la

    Grande Pyramide avec le tissus ray du Ymen, et ensuitedes brocarts ils suscitrent tant dadmiration quils fu-rent vnrs et il y eut des plerinages aux pyramides. (Dr A. Sprenger, c.1835, citant des passages deal-Akbari, The Wandering Stars, XIVe sicle, dansAncientEgyptdu professeur Charles L.C. Stanton, Bloomsbury,London 1849).Les prtres annoncrent au roi que le grand dluge vien-drait de la constellation du Lion , suivi de feu du ciel (ibid.). Il nest pas facile de reconstituer un puzzle dont ilmanque les trois-quarts des pices, mais un lment im-portant merge tout de mme de cette ancienne chroni-

    que : la Terre devait connatre un grand bouleversementet le roi souhaitait que certaines informations soientconserves dans et sur des pyramides de pierre. Avant samort, il fit consigner ces instructions sur une tablette : Jai construit les pyramides pour faire face aux consquencesterribles du dluge qui va bientt submerger la Terre jai laissla date afin que notre peuple puisse se retirer dans les monta-gnes pour chapper aux eaux. (M. Jomard) [NdT : Mmerfrence et mme remarque que plus haut].Le roi cherchait protger la Grande Pyramide et lesdeux nouvelles constructions de la destruction dans lecataclysme annonc et les mthodes extraordinairesauxquelles il eut recours sont rvles dans les docu-

    ments de lHistoire.

    Des gardiens de pierreDes lgendes arabes conservent fidlement une tradi-tion et offrent des dtails concernant la constructiondtranges gardiens de pierre rigs pour protger lespyramides. Ils sont dcrits dans danciens ouvrages surles mystres dun monde disparu, (par exemple dans leCamoos de Firazabadi), mais sont rarement mentionnsdans les crits des auteurs contemporains.Lminent gyptologue franais, Gaston Maspero, quifut directeur gnral du service des antiquits gyptien-

    nes (fin XIXe

    - dbut XXe

    ) crit : Le Roi Saurid Ibn Salhouk,aprs avoir plac les dpouilles des rois prcdents, les devins et

    Jai construitles pyramidespour faire faceaux consquencesterribles dudluge qui vabientt submergerla Terrejai laiss la dateafi n que notrepeuple puissese retirer dansles montagnespour chapperaux eaux.

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    les idoles dans les deux nouvelles pyramides pour les prserverdu dluge, rigea un gardien pour chaque pyramide. (GastonMaspero, Histoire gyptienne) [NdT : Dans la biographieet les uvres de G. Maspero, nous avons trouv le titreHistoire des Peuples de lOrient, qui se rapproche le plus dela rfrence cite].Aux dires de chercheurs subsquents, ces gardiens taient dexcellents Cerbres, les chiens trois ttes qui,dans la mythologie grecque, gardaient lentre de Ha-ds. (E.A. Wallis Budge, Handbook for Egypt and the Sudan,British Museum, 1948, p. 82)Le professeur Maspero enrichit notre comprhensionlimite de ce sujet passionnant : Le gardien de la pyra-mide orientale tait une idole de pierre blanche et noire assise,les yeux grands ouverts, sur un trne ; ct se trouvait unehallebarde. Le malheureux visiteur qui apercevait la halle-barde entendait aussitt un bruit norme qui provoquait une

    dfaillance cardiaque lissue rapidement fatale. Un esprit se trouvait au service du gardien, sans jamais lui adresser la parole. Le gardien de la pyramide occidentale ( louest de laGrande Pyramide ; nexiste plus depuis le dluge), tait une idolede pierre rouge dure, tenant en main une sorte de hallebardeet coiffe dun serpent lov qui se prcipitait sur quiconqueapprochait et le tuait par strangulation. Il y avait aussi unesprit, laid et difforme, attitr ce gardien. Une petite idole en pierre pellucide gardait la troisime pyramide, fascinait ceuxqui la contemplaient et les attirait au point quils mouraient ou perdaient la raison. Cette statue avait, comme les autres, unespritfidle son service. (Gaston Maspero, La Destruction

    des Hommes, c.1898, Vol.1, p. 2).Un gyptologue du XIVe sicle nomm Soyuti, et dont onsait peu de choses, nota que le Roi Saurid Ibn Salhoukavait galement plac, devant le Sphinx, une mascottegardienne qui empchait la progression des sables du d-sert (manuscrits 660 et 780 duCatalogue de Uri, conserv la Bodleian Library). Soyuti crivit aussi que le roi veilla ce que les trsors cachs dans ses pyramides soient gards par des esprits que lon voyait frquemment

    circuler autour des difices laube et midi .

    Trace deau sur la Grande PyramideMalheureusement pour nous, historiens, Al-Masudi nefournit pas les dates de la vie du Roi Saurid Ibn Salbouk,il se borne dire quil vcut 330 ans avant un granddluge. Cette lgende arabe est lune des nombreusesqui font tat dun dluge annonc et des efforts en-trepris par des dirigeants pour tenter de sauvegarderde la destruction des informations importantes. Lesinscriptions de surface sur la Grande Pyramide taientla source originelle dune prodigieuse connaissancedu ciel et probablement la raison de la constructionde ldifice. Il importe de noter que les annales desanciennes coles de mystres prcisent que de nom-breuses constructions gyptiennes taient destines entre autres servir de salles permanentes dinitiation,mais aussi de trsor et de chsse abritant quelque grand ta-lisman de pouvoir en prvision de lengloutissement dont les

    initis connaissaient lavnement . (W ; Scott-Elliot, TheStory of Atlantis, prface de la premire dition par A.P.Sinnett, 1896, p.38).On peut en conclure que la mention de coquillagescalcifis en hauteur sur la Grande Pyramide, ainsi quelcrivit Hrodote il y a 2 400 ans, montre bien que cemonument fut construit avant le dluge ; un point devue soutenu par les traditions arabes que les gypto-logues classiques persistent le plus souvent dnigrerou ignorer.Un autre fait est gnralement pass sous silence parles gyptologues : aux deux tiers de sa hauteur et sur

    ses quatre faces, la Grande Pyramide porte la marquelaisse par leau, indice indubitable quelle fut partiel-lement submerge pendant une priode de sa longueexistence. Il est intressant de noter que la pyramidevoisine, celle de Khephren, ne porte pas de trace de ce

    genre ; do lon peut conclure que sa constructionest postrieure lvnement qui a marqu la

    Grande Pyramide.Curieusement, les pierres de parement

    blanches qui subsistent sur la partie su-prieure de la pyramide de Khephren

    sont irrgulires, minces etmal ajustes, tmoins dune

    construction de moindrequalit comparativement la grande voisine. En outre,elles ne sont pas gravesde sphres clestes ouautres graphismes comme lefurent celles de la GrandePyramide.

    La suite dans notreprochain numro.

    Traduction : Andr Dufour