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Newsletter CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE SOMMAIRE Forum du Dialogue 5+5 p1-2 2ème Forum du dialo- gue bancaire franco-arabe p3-5 Coopération Franco-Arabe p6-7 Foires & Salons p8-9 Appels d’Offres: p-10 Nouvelles du Monde Arabe p11-12 Dossier : L’agricoalimentaire dans les pays arabes p13-17 Listes des entreprises arabes au SIAL p18-21 Tribune p22 LA LETTRE MENSUELLE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE - N° 68-69 > Oct/Nov 2012 Chambre de commerce franco-arabe - 250 bis boulevard St-Germain 75007 Paris Tél. 01 45 53 20 12 - Fax : 01 47 55 09 59 - e-mail : [email protected] - site web : www.ccfranco-arabe.org 1/22 Publication destinée aux membres de la CCFA - Diffusion gratuite - Non destinée à la vente. Franco-Arabe 2 CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE Chambre de commerce Franco-Arabe Votre partenaire économique & commercial 40 ans ans 40 Visitez le site de la Chambre de commerce franco-arabe www.ccfranco- arabe.org Paris appelle pour une « Méditerranée des projets » Sommet du dialogue 5+5 Les chefs d'Etat et de gouvernement du Dialogue 5+5 se sont retrouvés, les 5 et 6 octo- bre 2012, dans la capitale Maltaise, la Valette. Au menu de ce sommet, qui regroupe cinq pays de la rive Nord de la Méditerranée (Espagne, Malte, Portugal, Italie, France) et cinq pays de sa rive Sud (Tunisie, Maroc, Algérie, Mauritanie, Libye) deux défis majeurs. Le premier étant la nécessité d’accompagner la transition démocratique dans les pays qui ont connu des changements structurels profonds afin que « l’aspiration de ses peuples à la liberté et à la dignité soit partout respectée ». Et le deuxième, le défi économique, qui oblige tous ces pays riverains à renforcer leur coopération afin de développer l’économie dans les pays de la rive Sud et stimuler la croissance dans les pays du nord. Deux défis allant « de pair » selon le président français François Hollande. Lors de ce sommet, le premier depuis neuf ans, si les dirigeants des pays du Sud de la méditerranée se sont attachés à rassurer leurs homologues sur l'état de la démocratie dans leurs pays, ils ont aussi et surtout insisté sur la nécessité de l’aide économique qu’ils sont en droit d’attendre des pays riches du nord. Car « sans cette aide le mouvement enclenché ris- que de s’essouffler et de dériver ». Ainsi le président tunisien, Moncef Marzouki, qui n’a pas omis de rappeler à ses homologues que c’est pour la première fois que tous les pays présents à cette rencontre partagent « les valeurs de la démocratie », a aussi et surtout appelé de ces voeux à une coopération plus active entre les pays des deux rives de la Méditerranée estimant que les pays européens « vont trouver beaucoup d'opportunités dans [notre] région » qui a « un besoin criant d'in- frastructures ». Un appel relayé, d’ailleurs, par le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz qui a souligné que les pays de la Méditerranée « sont complémentaires ». Cet appel a trouvé un écho favorable chez le président du Conseil italien, Mario Monti, qui a estimé que l’aide

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NewsletterCHAMBRE DE COMMERCE

FRANCO-ARABE

SOMMAIRE

�� Forum du Dialogue 5+5p1-2

�� 2ème Forum du dialo-gue bancaire franco-arabe

p3-5

�� Coopération Franco-Arabe

p6-7

�� Foires & Salonsp8-9

�� Appels d’Offres:p-10

�� Nouvelles duMonde Arabe

p11-12

�� Dossier :L’agricoalimentaire dans les pays arabes

p13-17

�� Listes des entreprises arabes au SIAL

p18-21

�� Tribunep22

LA LETTRE MENSUELLE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-ARABE - N° 68-69 > Oct/Nov 2012

Chambre de commerce franco-arabe - 250 bis boulevard St-Germain 75007 Paris Tél. 01 45 53 20 12 - Fax : 01 47 55 09 59 - e-mail : [email protected] - site web : www.ccfranco-arabe.org

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Paris appelle pour une« Méditerranée des projets »

Sommet du dialogue 5+5

Les chefs d'Etat et de gouvernement du Dialogue 5+5 se sont retrouvés, les 5 et 6 octo-bre 2012, dans la capitale Maltaise, la Valette. Au menu de ce sommet, qui regroupecinq pays de la rive Nord de la Méditerranée (Espagne, Malte, Portugal, Italie, France)et cinq pays de sa rive Sud (Tunisie, Maroc, Algérie, Mauritanie, Libye) deux défismajeurs. Le premier étant la nécessité d’accompagner la transition démocratique dansles pays qui ont connu des changements structurels profonds afin que « l’aspiration deses peuples à la liberté et à la dignité soit partout respectée ». Et le deuxième, le défiéconomique, qui oblige tous ces pays riverains à renforcer leur coopération afin dedévelopper l’économie dans les pays de la rive Sud et stimuler la croissance dans lespays du nord. Deux défis allant « de pair » selon le président français FrançoisHollande.

Lors de ce sommet, le premier depuis neufans, si les dirigeants des pays du Sud de laméditerranée se sont attachés à rassurer leurshomologues sur l'état de la démocratie dansleurs pays, ils ont aussi et surtout insisté sur lanécessité de l’aide économique qu’ils sont endroit d’attendre des pays riches du nord. Car« sans cette aide le mouvement enclenché ris-que de s’essouffler et de dériver ».

Ainsi le président tunisien, Moncef Marzouki,qui n’a pas omis de rappeler à ses homologuesque c’est pour la première fois que tous lespays présents à cette rencontre partagent « les

valeurs de la démocratie », a aussi et surtoutappelé de ces voeux à une coopération plusactive entre les pays des deux rives de laMéditerranée estimant que les pays européens« vont trouver beaucoup d'opportunités dans[notre] région » qui a « un besoin criant d'in-frastructures ».

Un appel relayé, d’ailleurs, par le présidentmauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz qui asouligné que les pays de la Méditerranée «sont complémentaires ». Cet appel a trouvéun écho favorable chez le président du Conseilitalien, Mario Monti, qui a estimé que l’aide

aux pays du Sud doit devenir plus systémati-que car la démocratie se renforce grâce audéveloppement. « Les printemps arabes peu-vent se faner rapidement si les gens n'ont pasà manger » a-t-il dit.

Pour François Hollande, « La France portedepuis longtemps une ambition pour laMéditerranée, pour qu'elle soit un espace decoopération et non pas de tension ». Il a appeléles pays de la Méditerranée à relever deuxdéfis majeurs. Le premier concerne « la transi-tion politique » qui doit oeuvrer pour mettreen place, partout, un système qui garantie lerespect et la dignité des personnes. Et à cesujet le président français, au nom de laFrance, a renouvelé sa confiance dans les pro-cessus de changement en cours dans les payssur la rive Sud de la Méditerranée. Ledeuxième défi, porte plus particulièrement surl’économie qui doit s’atteler à trouver les fon-dements d’un développement durable dans lespays de la rive Sud et stimuler la croissance

dans les pays du Nord ».

Pour se faire, le président français a plaidépour la construction d’une « nouvelleMéditerranée », celle des « projets », qui doi-

vent avoir pour priorité le souci de développerles infrastructures de demain, en prenant encompte le respect de l’environnement et ledéveloppement des sources d’énergie renou-velable. « Avec la technologie que des payspeuvent apporter, avec les ressources que d'au-tres peuvent offrir, avec la volonté d'un déve-loppement qui soit concerté et d'intérêt com-mun » de nombreux projets sont possibles, a-t-il dit. Mais la priorité des priorités pour leprésident français reste la jeunesse. « Nousavons une responsabilité de faire qu'unegrande partie des actions qui vont être enga-gées puissent être en direction de la jeunesse »a-t-il dit. Il a plaidé en faveur des échangesculturels, d’une politique éducative, d’un sou-tien à la formation, à la qualification et auxéchanges universitaires. « Il existe bien unErasmus pour les pays européens, pourquoi nepas faciliter aussi un certain nombre de mobi-lités pour les étudiants des pays de la rive sudde la Méditerranée ? » a-t-il proposé.

Tous ces projets, pour le président français,doivent être portés par « des organisations quiexistent ». Il a indiqué que l’Union pour laMéditerranée qui n’avait débouché sur rienjusqu’à maintenant peut « dans le contextenouveau des printemps arabes et des transi-tions politiques et, avec plus de 40 pays quisont représentés, revêtir une importance touteparticulière car c'est dans cette organisationque les projets seront mis en oeuvre ».

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Espagne,Malte,

Portugal,Italie,

France

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Mauritanie,Libye

Mohamed Ould Abdel Aziz: Les pays de la Méditerranée« sont complémentaires »

Mario Monti : « Les printemps arabes peu-vent se faner rapidement si lesgens n'ont pas à manger »

Moncef Marzouki : Les pays européens « vonttrouver beaucoup d'opportu-nités dans [notre] région »qui a « un besoin criant d'in-frastructures ».

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Ouvrant les travaux de ce Forum, le présidentde l’Union mondiale des banquiers arabes etprésident du Comité exécutif de l’Union desbanques arabes, Joseph Torbey, a souligné lasingularité de cette période de changementsmajeurs que nous vivons. Il a appelé à ne pasrater ce rendez-vous avec l’histoire, estimantque les attentes des peuples sont urgentes etimportantes et que « les banques arabes setrouvent au coeur de cette société qui bouge,

qui refuse la fatalité du sort qui lui aété réservé jusqu’à maintenant ».Appelant à un plan Marshall pour lespays de cette région, M. Torbey aestimé que la coopération bancairepouvait contribuer à l’essor économi-que de la région et à sa stabilité.

Prenant la parole, M. Adnan Kassar,ancien ministre de l’Economie et duCommerce du Liban et, par ailleurs,président de l’Union générale desChambres de commerce, d’Industrie etd’Agriculture des pays arabes, a poursa part souligné que la coopérationbancaire franco-arabe pourrait être laclé de voûte pour une coopération plus

large avec toutes les banques européennes.Estimant que la période que nous vivons

« redessine le monde arabe et entraîne desréformes économiques et financières », le pré-sident de l’union des chambres de commercearabes, a exprimé la satisfaction du secteurbancaire et financier arabe des décisions prisesen Europe pour la mise en place d’un fondspour la stabilité économique, l’extension durôle de la BCE et la mise en place d’un méca-nisme de supervision des banques. Par ailleurs,pour remédier à certaines pratiques irrégulièresdes banques et apporter des solutions à la crisemondiale qui sévit depuis 2007, M. Kassar, aproposé de « renforcer la régulation et lecontrôle bancaire et financier et pousser lesbanques à investir dans l’économie réelle ».Enfin, le président de l’Union des Chambres decommerce des pays arabes s’est félicité del’annonce faite par la BEI sur l’allocation d’unmilliard d’euros pour aider les pays arabes entransition.

Développant son intervention autour de lasituation des banques françaises, Jean FrançoisPonce, de la Fédération bancaire française, aestimé quant à lui que la crise de 2007-2008 aeu des conséquences déterminantes sur lesbanques. Il a ainsi rappelé que les banquesfrançaises ont subi deux chocs majeurs tout enestimant qu’elles ont malgré tout réussi à tra-

22ÈÈMMEE FFOORRUUMM DDEE DDIIAALLOOGGUUEEBBAANNCCAAIIRREEFFRRAANNCCOO--AARRAABBEE

Hervé de Charette : « La coopération bancaire est importantepour le monde arabe car elle rassure les investisseurs et soutientl’économie »

Adnan Kassar : « Il faut renforcer la régulation et le contrôlebancaire et financier et pousser les banques à investir dans l’écono-mie réelle »

Joseph Torbey : « Nous appelons à un plan Marshall pour tousles pays de la région »

Quel a été l’impact du « printempsarabe » sur la coopération bancairefranco-arabe ? Les effets de ce tsunamiqui a secoué certaines capitales arabesont-t-ils été amplifiés par la crise écono-mique et financière mondiale ? La coo-pération bancaire et financière peut-ellecontribuer à l’essor économique de cespays et peser sur la stabilité dans cetterégion ? La réforme du système ban-caire est-elle urgente ? A toutes cesquestions d’actualité qui intéressent lefinancier, l’investisseur, le chef d’entre-prise et le simple citoyen, le deuxième

Forum du dialogue bancaire Franco-arabe, organisé, le 19 octobre à Paris, parl’Union des banques arabes, la Fédération bancaire française et la Chambre de com-merce Franco-arabe, a tenté d’apporter des réponses et esquissé les démarches pourapprofondir une coopération forte, vivante et pérenne.

Jean FrançoisPonce : les ban-ques françaises ontsubi deux chocsmajeurs mais ellesont réussi à traver-ser ses deux crisesgrâce notamment àla « bonne qualitéde contrôle et desupervision enFrance »

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verser ses deux crises grâce notamment à la« bonne qualité de contrôle et de supervisionen France » et au système de gestion des ris-ques qui a « tenu le coup ». Abordant la créa-tion de l’Union des banques francophones, M.Ponce a rappelé que cette Union créée à l’ini-tiative des banques arabes existe bel et bienaujourd’hui et qu’elle a tenu sa première réu-nion le 20 septembre à Marrakech. Il a ainsirappelé qu’elle regroupait 14 associations ban-caires de plusieurs pays sur plusieurs conti-nents et qu’elle avait pour objet de faciliter lacirculation de l’information entre tous sesmembres.

Pour M. de Charette, ancien ministre françaisdes Affaires étrangères et président de laCCFA, « l’actualité est marquée par un double

bouleversement ». Un bouleversementdans les pays du sud de laMéditerranée et un autre dans les paysdu nord. Affichant son optimisme faceà l’évolution de la situation dans lespays du Nord en soutenant, notam-ment, les mesures européennes prisespour régler la crise telles la création del’Union bancaire européenne et lamise en place de l’autorité de supervi-sion des banques, il a cependant estiméque cet optimisme devait rester lucidecar « le système européen est encorefragile ». « Notre rôle doit être de pres-ser les dirigeants afin qu’ils assumentleur responsabilité », a-t-il dit.Concernant les bouleversements dansles pays du Sud, M. de Charette aestimé que « l’histoire est en mar-che » et que les chantiers qui sontouverts sont institutionnels et écono-miques et cherchent tous à répondreaux aspirations des peuples ». Pourconclure, M. de Charette a tenu à rap-peler quelques points importants. Il a

ainsi affirmé que la coopération bancaire étaitimportante pour le monde arabe, puisqu’elle «rassure les investisseurs et relance l’économie». Il a également insisté sur le fait que l’usagedes sanctions, par la communauté internatio-nale, devait être raisonnable, car, il y a « untemps à la sanction et un temps à la réconcilia-

tion ». Enfin il a regretté « que la Finance isla-mique reste » à la traîne dans l’espace euro-arabe ». Certes, il y a eu des progrès, a-t-il dit,mais il y a encore des obstacles qui font quecette industrie financière ne trouve pas toute saplace dans cet espace.

Clôturant cette séance, M. Christian Gianella aévoqué l’importance de la coopération franco-arabe dans le domaine bancaire, et montré enquoi ce partenariat franco-arabe offrait desopportunités. Il a notamment indiqué que lepotentiel économique des pays de la régionétait énorme avec une croissance moyenne de4%, durant les dix dernières années. Il a, par

ailleurs, souligné que « Le secteur bancairedans ces pays est plus développé qu’enAmérique latine ou dans les pays de l’Est »,avec des critères de régulation stricts qui impo-sent des ratios de solvabilité supérieure à 20%.

Quant à la position des banques françaises danscette région, M. Gianella a indiqué qu’elle étaitimportante, que l’expertise française étaitreconnue et enfin que les flux financiers entrela France et les pays arabes étaient importants.Il a clôturé son intervention avec une noted’optimisme en affirmant : « Cette coopérationexiste, elle est vivante et forte ; il faut justel’approfondir ».

Après cette séance d’ouverture, plusieurs ses-sions de travail ont permis aux experts qui ontparticipé à cette rencontre de développer leursargumentations pour traiter les différents thè-mes proposés. La première session qui avaitpour thème « l’impact des transitions arabessur la collaboration bancaire et financièrefranco-arabe » a notamment permis d’identifierles inquiétudes et les incertitudes qui prévalentdans cette région et de démontrer que les paysdes deux rives de la Méditerranée étaient àl’évidence interdépendants. La session étaitriche par la qualité et la pertinence des interve-nants et la diversité des idées proposées. Ce futnotamment le cas avec l’ambassadeur de Liguedes Etats arabes Dr. Nassif Hitti qui a évoquéle déséquilibre sectoriel et régional, et les nou-velles variables qui entrent en jeu dans leschangements en cours et avec M. Hervé Corelqui a surtout insisté sur l’existence et la réalité

M. Gianella :« la coopérationbancaire franco-arabe existe, elle estvivante et forte ; ilfaut juste l’appro-fondir ».

M. Kassar : « il faut renforcerla régulation et lecontrôle bancaire etfinancier et pousserles banques à inves-tir dans l’économieréelle ».

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d’un « espace économique francophone ».Autre intervenant dans le débat, M. Arnaud deBresson, a exposé les attentes des pays duGolfe de cette coopération franco-arabe. Il aestimé que la crise nous oblige à approfondirnos relations et à rechercher une croissancepartagée. M. Henri de Courtivron, directeurgénéral de Fransabank a quant à lui tracé l’his-torique de la présence des banques françaisesdans les pays arabes et l’évolution de la coopé-

ration bancaire franco-arabe en fonc-tion des multiples événements quiont secoué la région. Enfin, M. TarekAmer, président de la Banque natio-nale d’Egypte, a surtout exprimé lebesoin de son pays pour développerla formation et l’expertise de ses nou-veaux cadres banquiers. Unedemande qui n’a surement paséchappé à M. François Xavier, direc-teur international Centre de forma-tion de la profession bancaire qui adéveloppé le savoir-faire français enla matière.

La deuxième session qui avait pour thème« redessiner le futur des marchés financiersfranco-arabes », a tenté, à travers les différen-tes interventions, d’esquisser l’évolution de larégulation et de la supervision du secteur ban-caire et financier. M. Andrew Cunningham asurtout remarqué dans ce domaine la continuitédans le monde arabe et le changement dans lespays européens. Il a noté que la plus grandecroissance dans le domaine bancaire était dansles pays du CCG et tout spécialement enArabie Saoudite. M. Alexandre Kateb a souli-

gné la diversité du secteur financier arabe,notant au passage qu’il y avait deux mondesarabes dans ce domaine : le Golfe et leMaghreb. Par ailleurs, il a estimé qu’il fallaitchanger les normes qui visent plus à accompa-gner les crises et contracter les crédits. PourAlissa Amico, responsable Afrique du NordMoyen-Orient à l’OCDE, a pour sa part noté labonne collaboration entre son organisation etles pays arabes. Elle a indiqué que de plus enplus de pays adoptent de nouvelles normespour une bonne gouvernance. Elle appelé a unedistinction entre les banques d’affaires et lesbanques des finances et à renforcer la luttecontre le blanchiment d’argent. Enfin M.Wolfgang Goeb, a exposé une étude fort inté-ressante sur la FATCA « Foreign Account TaxCompliance Act », en détaillant ses mesures etleurs conséquences sur les ressortissants améri-cains résidents ou non aux Etats-Unis.

Ces deux sessions ont été suivies par uneséance consacrée à étudier les mesures finan-cières d’exception induites par les transitionsarabes et notamment le gel des avoirs, les sanc-tions financières et la supervision des transac-tions. Plusieurs experts venant de la directiondu ministère français de l’Economie, des servi-ces spécialisés de l’Union Européenne et del’Organisation des Nations Unies ont expliquénotamment le mécanisme complexe de mise enoeuvre des sanctions et de leurs suivi, avant delaisser la place à M. Carol Saba et M. HatemAbu Saïd pour exposer la place de l’industriede la Finance islamique en Europe et en Franceen particulier.

AndrewCunningham : laplus grande crois-sance dans ledomaine bancaireses dernières annéesétait dans les paysdu CCG et tout spé-cialement en ArabieSaoudite.

Partenaire de cet événement, la CGPME a souhaité associerla Chambre de Commerce Franco-Arabe à l'occasion d'uneconférence sur le thème : « Comment réussir à l'export» ?.Jean-Luc DUHAMEL, Président de la CGPME des Hauts-de-Seine était l'organisateur de cette session de travail.

Eric HELARD, Directeur des Relations Extérieures de laCCFA était invité sur le plateau : il a développé les raisonsqui ont conduit notre institution à signer le 16 Février 2010un accord de coopération avec Jean-François ROUBAUD,le Président de la CGPME.

Il a témoigné devant les nombreuses entreprises présentesdu soutien que la CCFA pouvait apporter aux PME françai-ses susceptibles de s'installer dans le Monde Arabe. Cela aété également l'occasion de rappeler les missions d'affairesde PME que nous étions capables de réaliser et aussi desouligner que la CCFA organisait régulièrement des« séminaires pays » permettant aux PME de mieux appré-hender les réalités des Pays Arabes dans leurs dimensionséconomique, politique, administrative et culturelle.

Forum du Commerce International 2012L'édition 2012 du Forum du Commerce International organisé par Classe Export

a eu lieu le Jeudi 11 Octobre dernier à l'Espace Grande Arche de la Défense à Paris.

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COOPÉRATION FRANCO-ARABE�

QAQATTARAR

ATOS : Un nouveau. Le géant français desservices informatiques, Atos a ouvert un nou-veau bureau au Qatar. Ce nouvel établissementva permettre au groupe français d’étendre sesoffres de service dans la région et tirer profitde la croissance attendue dans cette régiondans les prochaines années. Cette nouvelleimplantation au Qatar est le fruit de la collabo-ration que le français a noué avec la sociétéqatarie HBH. L’informaticien français prévoitde s'associer et d'investir dans des entrepriseset des talents locaux pour fournir des solutionset des services sur place. La stratégie d'Atos des'implanter au Moyen-Orient a débuté fin2010 avec la création d'Atos IT SAE au Caire,en Égypte. Atos possède des bureaux à Riyad(Royaume d'Arabie saoudite), aux E.A.U.(Abou Dhabi, Dubaï) et maintenant au Qatar.

EAEAUU

Dubai Group veut ses parts dans Lafarge. Legroupe d’investissement public Dubai Group,cherche à vendre ses 45 % dans sa coentre-prise Lafarge Emirates Cement. Cette coentre-prise, créée en 2005 avec le français Lafarge etl’émirat de Fujaïrah, est en pleine restructura-tion et nécessite une recapitalisation queDubai Group est bien incapable d’assurercompte tenu de ses 10 milliards de dollars dedettes. La cession intéresse plusieurs acteurslocaux. Lafarge fait un pari de long terme surle marché des Émirats arabes unis et tient doncà conserver sa participation. Lafarge EmiratesCement exploite une cimenterie à Fujaïrah,dans le nord des Émirats arabes unis, avec unecapacité de production de 3,2 millions de ton-nes, selon les données du groupe. DubaiGroup, société d’investissement du conglomé-rat Dubai Holdings, symbolisait le développe-ment de Dubaï avant d’être victime de la crisefinancière internationale, qui a fait fondre lavaleur de son portefeuille d’investissements.Le groupe multiplie depuis les cessions d’ac-tifs et tente de restructurer sa dette, mais sansparvenir à s’entendre avec ses créanciers.

Le Français Areva sélectionné pour du com-bustible nucléaire. Areva fait partie des sixsociétés étrangères sélectionnées par les Émi-rats arabes unis pour fournir du combustible àla première centrale nucléaire du pays, uncontrat d’une valeur de trois milliards de dol-lars (2,43 milliards d’euros). Le combustibleva permettre à la centrale de produire 450 mil-lions de mégawatts pendant quinze ans à par-tir de 2017, a précisé dans un communiquél’Agence émiratie de l’énergie nucléaire. Lapart d’Areva dans cet accord est supérieure à

400 millions d’euros sur huit ans, selonReuters.

Une émirienne détecte un problème demoteur sur Airbus. Une étudiante émirienneen génie mécanique de l’université à Al-Ainaux Emirats Arabes Unis, en formation de sixmois au siège d’Airbus à Toulouse, a détectédans un programme régulant le flux d’air dansles moteurs des avions Airbus une anomalie eta proposé une solution qui a été adoptée parles ingénieurs toulousains. Le stage de lajeune étudiante émiratie s’inscrit dans un pro-gramme soutenu par le Conseil de l’éducationd’Abu Dhabi et Moubadala Aerospace, il per-met aux étudiants d’acquérir une expériencepratique dans le domaine de l’ingénierieaérospatiale et aide les élèves à développerleurs compétences tout en travaillant dans desenvironnements concurrentiels internationauxexigeant des normes élevées d’efficacité.

EGYPTEEGYPTE

BNP se sépare de son activité de détail. BNPParibas va inviter dans les deux semaines lescandidats intéressés par la reprise de ses acti-vités de détail en Égypte à présenter leursoffres préliminaires. L’opération pourrait rap-porter 400 millions de dollars à la banquefrançaise. BNP cherche à vendre cette activitéégyptienne afin de renforcer ses fonds propresdans la perspective de Bâle III et de sortird’activités non stratégiques, avaient indiquédes sources bancaires à Reuters fin juin. Labanque exploite près de 70 agences en Égypte,qui pourraient intéresser les groupes bancairesde la région du Golfe tels que National Bankof Abu Dhabi (NBAD) et Qatar NationalBank, a indiqué une source bancaire. Les acti-vités de banque de détail de BNP en Égypteont une valeur comptable d’environ 350 mil-lions de dollars. BNP, a dû accélérer ses ces-sions d’actifs et réduire ses effectifs pour faireface à la crise de la dette en zone euro.

MARMAROCOC

Vivendi céderait Maroc Telecom.Vivendi, legroupe français de télécommunication seraiten consultation avec les banques en vue decéder sa participation majoritaire au capital deMaroc Telecom pour un montant de 4 mil-liards d'euros. Le groupe passe actuellementen revue ses actifs après la forte baisse de sonaction depuis le début de l'année.

Accord entre Attijariwafa Bank et l'AgenceFrançaise de Développement. L’AgenceFrançaise de Développement et le GroupeAttijariwafa bank ont signé un accord pourfaciliter l’accès des entrepreneurs au finance-ment sur le continent africain et dans la régionMéditerranée. En vertu de l’accord conclu,

Faro L'appel à projets se clôture levendredi 30 novembre 2012

Favoriser la création d’entrepriseset promouvoir l’emploi, soutenirl’innovation dans les pays de larive sud de la Méditerranée etdévelopper les partenariats nord /sud, voici les trois objectifs dufonds d’amorçage de réalisation etd’orientation (Faro) qui a été lancéle 27 mai 2010 dans le cadre del’union pour la Méditerranée pourcontribuer au développement del’innovation sur les deux rives dela Mare Nostrum. Doté d’un bud-get de 1 million d’euros, le fondsFaro permet à des entrepreneursfrançais d’étudier la faisabilité deprojets innovants menés en colla-boration avec des partenaires dusud de la Méditerranée. Chaqueprojet soutenu par le Faro est dotéd’une subvention d’un montantmaximum de 20 000 euros, quifinance jusqu’à 50% du montanttotal des frais engagés pour les tra-vaux.

FOCUSFOCUS�

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l’AFD garantira à hauteur de 50% le risqueassumé par les filiales du Groupe Attijariwafabank dans la limite de 2 millions d’euros paremprunteur.

ARABIE SAARABIE SAOUDITE OUDITE

Le raffinage, cheval de Troie de Total enArabie. C’est au premier trimestre de 2013que la plus sophistiquée des raffineries inté-grées en Arabie saoudite entrera en service.Ce projet pharaonique, fruit d’une collabora-tion entre Total et Saudi Aramco à travers lajoint-venture Satorp (62,5 % pour les saou-diens et 37,5 % pour le français), qui s’étendsur 470 hectares en plein désert et qui a néces-sité un investissement de plus de 7 milliardsd’euros, sera capable de raffiner 400.000barils d’un brut saoudien. De cette raffineriesortira du diesel et de l’essence qui seront ven-dus soit sur place (l’Arabie consomme 25 %de l’énergie qu’il produit), soit exportés par leport industriel de King Fahad à 30 km de laraffinerie, vers des zones en fort développe-

ment, comme l’Inde ou la Chine. En outre,grâce à une unité pétrochimique, ce complexeproduira aussi du benzène, du paraxylène (sertà fabriquer du textile), du polystyrène (lesimprimantes ou les frigidaires), du propylène(pare-chocs automobiles), etc..., des produits àvaleur ajoutée. Après la montée en puissancede cette raffinerie, d’autres unités de pétrochi-mie pourraient voir le jour et des projets dansle solaire se profilent à l’horizon. Le nucléaireest aussi une voie de diversification énergéti-que envisagée par le royaume.

Maroc

Des financements de €€ 541millions de l'AFD en 2011

Les engagements de l'AgenceFrançaise de Développement(AFD) au Maroc ont fortementprogressé durant ces dernièresannées pour atteindre leur pic en2011 avec des concours de l'ordrede 541 millions d'euros. Les enga-gements cumulés, depuis l’implan-tation du groupe français auMaroc ont atteint 2,7 milliardsd'euros. L'intervention de l'AFDau Maroc ne se résume pas uni-quement au financement ponctuelde projets, mais concerne de plusen plus l'accompagnement despolitiques publiques par des aides-programmes voire des appuis bud-gétaires sectoriels.

Pour l’année 2011, les prêts accor-dés par l’AFD au Maroc concer-nent la phase II du Plan MarocVert (50 millions d'euros), le Plansolaire (100 millions d'euros enfaveur de l'Agence marocaine pourl'énergie solaire), le Plan émer-gence (150 millions d'euros enfaveur de MEDZ, filiale de laCaisse de Dépôt et de Gestion) etenfin le programme eau de l'OfficeChérifien des Phosphates (180 mil-lions d'euros).

D’autre part, la filiale PROPARCOde l’AFD, dédiée au secteur privéet spécialisée dans le capital-inves-tissement, les prêts et les garanties,a contribué de son côté à aider lesentreprises marocaines dans leursefforts de développement et decroissance. Ainsi les prêts et lesgaranties, octroyés depuis l’im-plantation de cette filiale de l’AFDau Maroc, en 1992, ont atteint les285 millions d'euros.

FOCUSFOCUS�

A l’invitation des autorités algériennes,Nicole Bricq, a effectué les 24 et 25 septem-bre dernier une visite officielle en Algérie.

Cette visite, qui s'inscrit dans le cadre de lapréparation de la visite du président français,François Hollande, a été l’occasion pour laministre française du Commerce extérieur,pour identifier les initiatives qui pourraientêtre soutenues pour dynamiser les relationscommerciales et promouvoir les partenariatsentre les entreprises des deux pays. Durantson séjour dans la capitale algérienne, NicoleBricq a rencontré M. Chérif Rahmani, leministre algérien de l’Industrie, de la PME etde la Promotion de l’investissement ainsi quedes représentants des milieux d'affaires, dontnotamment les membres de la Chambre decommerce et d’Industrie franco-algérienne.

Au cours de la conférence qu’elle a donné àla Chambre de commerce et d’industriefranco-algérienne, Mme Bricq, a expliquéque son objectif « était de nouer avec lesautorités algériennes un partenariat durablebasé sur des projets ». Par ailleurs Mme Bricq

a invité les entreprises françaises à s’investirdavantage pour développer les échanges de laFrance avec ce pays. «Je veux que la destina-tion Algérie devienne une évidence pour lesentreprises françaises et que la France attiredes investissements algériens. Il nous fautmettre en place un cadre de confiance parta-gée.» a-t-elle notamment dit.

Durant les sept premiers mois de 2012, lesfournisseurs de l’Algérie ont été : la Chineavec 509 millions de dollars (USD), suiviepar la France (442 millions USD), l'Italie(395 millions USD), l'Espagne (363 millionsUSD) et l'Allemagne avec 215 millions USD.

Entre janvier et août 2012, La balance com-merciale de l’Algérie a enregistré un excé-dent de 19,73 milliards d’euros (+ 4,6 mil-liards par rapport à la même période en2011). Les exportations sont en hausse (+ 2,2milliards), à 49,8 milliards. Et les importa-tions en baisse (- 2 milliards) à 30,06 mil-liards.

Nicole Bricq : « Je veux que la destination

Algérie devienne une évidencepour les entreprises françaises »

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EAEAUU

Dubaï : The Big 5 Show2012. Du 5 au 8 novembre2012, se tiendra au DubaïInternational ExhibitionCenter la Foire internatio-

nale The Big 5 Show pour le Bâtiment, latechnologie de l’eau et de l’environnement, laclimatisation, le conditionnement d’air et laréfrigération, le nettoiement et la maintenance,le verre et le métal. Information :http://www.dwtc.com/ ; email :[email protected]

Dubaï : The MENA MiningShow 2012. Du 21 au 23octobre 2012 se tiendra auDubaï International

Exhibition and Convention Center la Fired'exploitation minière de la région MOAN. Ils’agit d’une foire annuelle qui présente lesnouvelles techniques des compagnies d'ex-ploitation et explore les derniers développe-ments au monde de extraction. Les compa-gnies d'exploitation et les investisseurs locauxs’y réunissent pour partager et explorer lesdernières techniques d’extraction. De leurcôté, les gouvernements y cherchent des parte-naires en vue de leurs prochains projets d'ex-ploration. Information : www.terrapinn.com

4e conférence sur le refroidis-sement. Du 25 au 27 novembre2012 se tiendra à Dubaï la 4eConférence arabe sur le refroi-dissement. Elle s’intéresseraaux technologies, solutions et

produits de refroidissement de zone pourdéployer des infrastructures plus économiqueset plus de rendement optimum. Cette confé-rence s’adressent aussi bien aux spécialistesqu’aux décisionnaires des collectivités loca-les. Elle couvrira des sujets tels que le refroi-dissement de zone et l’énergie et techniquesassimilées. Information :www.fleminggulf.com - contact : SobiaJameel; Tél.: [+91-9164989507]; Email.:[email protected]

MAROC

Forumesure 2013. Du 22au 25 avril 2013 se tiendra àCasablanca la foireForumesure sur la métrolo-

gie, l’équipement de laboratoire et les instru-ments de mesure. Information : www.forume-sure.com/en/; contact : Hélène GAMBARTFrançoise URBAN Abdérafi Charki fromCAFMET; Email.: [email protected]

IRSEC’13. Du 7 au 9 mars2013 se tiendra à Ouarzazatela conférence internationaleIRSEC’13 qui présente unexcellent moyen de discus-

sion et d'échange pour des chercheurs, aussibien que pour les décisionnaires politiques,ingénieurs et spécialistes des questions liées àl'énergie renouvelable. Les thèmes à abordésincluent, notamment l'énergie solaire, l’éner-gie éolienne, la puissance navale, l’énergiehydroélectrique et thermique, la biomasse, lessystèmes d'alimentation et de distribution, ouencore le stockage de l'électricité. Information: www.med-space.org/irsec ; contact : YoussefZAZ; Tél.: [+212-(0)-662 102 167]; Email.:[email protected]

JORDJORDANIEANIE

IT-DREPs, première confé-rence internationale surl’énergie renouvelable. Lapremière conférence inter-nationale sur les applica-

tions des technologies de l'information dans ledéveloppement des processus et systèmesd'énergie renouvelable (IT-DREPS 2013), setiendra à l'université de Petra, à Amman, enJordanie du 9 au 11 avril 2013. IT-DREPSvise à fournir une plateforme pour des acadé-miciens, des chercheurs, des professionnels, etdes décideurs qui travaillent dans les secteursde la technologie de l'information (IT) et del'énergie renouvelable pour développer desprocessus plus rentables, plus efficaces, plusfiables et automatisés de systèmes d'énergierenouvelable. Les sujets à traiter comprennent,notamment : énergie solaire et photovoltaïque,énergie éolienne, énergie osmotique, systèmesde dessalement de l'eau, énergie renouvelable,énergie soutenable, technologie de l'informa-tion, technologie de la programmation, etc.Information : www.it-dreps.org ; contact :Ghassan F. Issa; Tél.: [0096265799546];Email.: [email protected]

ARABIE SAARABIE SAOUDITEOUDITE

Saudi Autoshop 2012. Le16e salon de l’automobiled’Arabie Saoudite se tiendradu 28 novembre au 1erdécembre 2012 au Riyadh

Exhibition Centre. Information :http://www.recexpo.com

IRAKIRAK

La société Majmuat Al Amal spécialisée dansl’organisation et 1'équipement des foires inter-nationales organise en partenariat avec lasociété Al Saquar al Thabi spécialisée dans

JORDJORDANIEANIE

FORUM ÉCONOMIQUE MONDIAL SUR L’ANMO

Le roi Abdullah II Ibn Al Husseinde Jordanie a annoncé lors de ladernière assemblée générale del’ONU que le Forum économiquemondial sur le Moyen-Orient etl'Afrique du Nord se tiendra à lamer morte en Jordanie le 24-26mai 2013. Le roi a notammentdéclaré que les développements encours dans le Moyen-Orient etl'Afrique du Nord justifient deredoubler d'efforts pour façonnerle nouveau contexte régional poursoutenir positivement le dévelop-pement socio-économique et trai-ter des questions de jeunesse, enparticulier du chômage des jeu-nes, et d’écouter le « cri de nosjeunes pour un avenir normal,dans la dignité et la possibilité,compte tenu de tous les développe-ments et les défis en prenant pla-cent dans notre région ». Selonses organisateurs, le prochainForum économique mondial surle Moyen-Orient et l'Afrique duNord portera un regard pratiquesur les politiques et les stratégiescommerciales qui sont nécessairespour soutenir les aspirations deséconomies de la région.

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FOIRES ET SALONS�

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l’édition, les foires et les conférences la pre-mière foire internationale de THEQUAR du15 au 18 février 2013. Pour plus d’informa-tions contactez: Al saquar al thabi : [email protected] - majmuat al amal :[email protected] - [email protected]

EGYPTEEGYPTE

Furnex 2012 est une occa-sion unique pour découvrirl'Égypte comme fournisseurde meubles, d’articles

d'ameublement et de l’accessoire de la mai-son. Plus de 21.000 mètres carrés dans un lieumoderne avec plus de 200 fabricants égyptiensseront présents à cette manifestation qui auralieu du 1er au 4 novembre 2012 dans la capi-tale égyptienne pour montrer leurs derniersproduits, ainsi que leurs capacités de produc-tion. Pour plus d’information visitez le siteinternet www.furnexegypte.com ou télépho-nez au : +(202) 2527 1010 – Fax : +(202) 25271015 – Email : [email protected]

Si l’industrie automobile est en crise, le Salon duMondial de l’automobile, lui, attire toujours autantde monde. Entre ceux qui recherchent le rêve ouceux qui préfèrent le luxe il y a tout simplementceux qui ont les pieds sur terre et qui cherchent àcomparer le rapport qualité/prix/taux de pollutionentre les différents modèles proposés avant defaire leur choix.

Mais il y a également une autre catégorie de visi-teurs, celle qui cherche à savoir de quoi demainsera fait. Car le Mondial de l’automobile c’estégalement l’occasion de voir des prototypes qui,pour certains, ne verront probablement jamais lejour mais pour d’autres, ils finiront bien par être

proposés au public. Ces pro-totypes attirent la foule à lafois pour leur design élaboréet pour la technologie futu-riste qu’ils mettent en avant.De ce point de vue, le salon2012 n’a pas été en reste puis-que plusieurs marques y sontallées de leurs « voiture dufutur ».

Voitures du future dirons-nous, oui bien sûr…Puisque l’on assiste à un déferlement de concepts et de modèles aussiinnovants les uns que les autres et des voitures allant de « l’hybride au tout électrique etjusqu’à même la voiture qui roule à l’hydrogène, une énergie inépuisable et qui, dit-on, pour-rait bien être produite en série dès 2015. Côté français, chez PSA Peugeot Citroën le conceptOnyx a fait fureur, alors que Chez Renault la nouvelle Clio ou la citadine Zoé peuvent pré-tendre à une bonne carrière. Toujours est-il avec ses 96 000mÇ d'expositions et plus de 100premières mondiales Le Mondial de l’Automobile a démontré qu’il était et restera encore pourlongtemps le salon le plus fréquenté au monde devant Détroit, Genève ou Francfort… Durantles deux semaines de ce salon ; Renault a annoncé plus de 20.000 commandes, Peugeot17.000 et Citroën 3 500 bons de réservation (+30 % par rapport à 2010) mais de là à dire quel’industrie automobile remonte la pente on en est encore un peu loin….

ALGÉRIEALGÉRIE

Sommet pour les affaires et l’investisse-ment. Les 21 et 22 octobres 2012, se tien-dra à Alger le sommet annuel pour les affai-res et l’investissement. Comme tous les ans,il réunira les plus grands décisionnaires dessecteurs public et privé autour de la ques-tion centrale de l’ouverture du marché algé-rien aux investisseurs étrangers.Information : email : [email protected] ou [email protected]

Conférence internationale de microélec-tronique. Du 16 au 20 décembre 2012 setiendra à Alger la 24e Conférence interna-tionale de microélectronique (circuits etsystèmes micro et nanoélectronique).Information : http://ieee-icm2012.org/

P A R I S :Le Mondial de l’automobile 2012

se projette dans le futur

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APPELS D’OFFRES�

Appel d’offres N° : MOT/WHEAT/9/2012- Ledépartement général pour la gestion descontrats lance un appel d’offre pour la fourni-ture de 50.000 tonnes de farine, toutes origi-nes, selon les spécifications des cahiers descharges de cet appel d’offres qui sont disponi-bles contre le paiement d’une taxe de 500.000DI. La soumission doit être accompagnéed’une caution de bonne fin équivalente à 1%du montant total du contrat. Pour plus d’infor-mations visitez le site web : www.iraqitic.com

Appel d’offre N° 59/NT/2012. Le ministère del’électricité, invite les sociétés exclusivementles sociétés étrangères à participer à l’appeld’offre pour la fourniture de câbles en fibreoptique avec une capacité de transmission de400 kV. et 132 kV. pour plus d’informationssur cet appel d’offres contactez : la directiongénérale de l’électricité – département des pro-jets – Irak- Bagdad – Al-Mustansriah SQ –Email : [email protected]

Report de la date pour l’appel d’offre IC2N

Le ministère irakien de l’intérieur/directiondes contrats, annonce le report de la date departicipation à l’appel d’offre IC2N quiconcerne l’installation, la maintenance et lemanagement du service du contrôle IC2Nainsi que la fourniture du matériel et des piè-ces de rechanges afférentes. Les cahiers descharges sont disponibles contre le paiementd’une taxe de 250.000 DI dans les bureauxde la direction des contrats situé au 14èmedistrict – 1 Rue de la Palestine à Bagdad–Irak. Toute soumission doit être accompa-gnée d’une caution de bonne fin dont le mon-tant est égal à 1% du montant total de l’offre.Pour plus d’information contactez : email :[email protected]

IRAK

KOWEÏT

L'industrie du bâtiment et des travaux publics auKoweït s’apprête à enregistrer une croissancesignificative grâce aux investissements importantsdu gouvernement dans des projets d'infrastructureet d'équipements sociaux.

En effet, les données compilées par l’institutResearch and Markets prévoient un taux de crois-sance annuel composé (TCAC) de 7,45 % pour cesecteur entre 2012 et 2016. Cette croissance seraen partie emmenée par les nouvelles infrastructu-res de transport qui comprennent notammentl'agrandissement de l'aéroport ainsi que de nom-breux projets routiers.

L'Agence de presse d'Etat KUNA avait déjàsignalé en mars dernier que 16 entreprises interna-tionales avaient exprimé un intérêt dans l'appeld'offres pour le contrat d'agrandissement de l’aé-roport, dont les travaux qui comprennent la

construction d'un deuxième terminal pour passa-gers, sont estimés entre 700 KDm - 800 KDm(US$ 2,49 Mds – 2,85 Mds).

Début août, M. Abdulaziz Al Kulaib, sous-secré-taire au ministère des travaux publics (MTPR),avait déclaré à KUNA que le ministère était enattente de l'approbation du Conseil Municipalavant de lancer l’appel d'offres.

D’autre part le gouvernement prévoit de dévelop-per les infrastructures routières et s’apprête à lan-cer des appels d’offres pour la construction denouveaux ponts et autoroutes. En juillet 2012, legouvernement avait lancé un appel d'offres impor-tant et le soumissionnaire devrait être choisi endécembre prochain.

Un autre secteur en pleine effervescence est celuides hôpitaux où le gouvernement s’apprête à lan-cer la construction de neuf nouveaux établisse-ments afin de répondre à la demande grandissanteen matière de santé publique. Le ministère desTravaux publics a ainsi lancé un appel d’offrespour quatre de ces projets, notamment pour laconstruction d’une maternité de 600 lits dans lequartier d’Al Sabah dont l’enveloppe budgétaireest estimée à US$ 500 millions. Les autres grandsprojets de santé publique comprennent laconstruction du Koweït Cancer Centre (US$617,5 millions), ainsi que l'expansion de l'hôpitalAl Amiri (US$ 347 millions.

PRIORITÉ AU DÉVELOPPEMENT DE PROJETS D’INFRASTRUCTUREDE NOMBREUX APPELS D’OFFRES DEVRAIENT BIENTÔT ÊTRE LANCÉS

Le gouvernement de Manama s’apprête àdonner son feu vert pour la construction d'unenouvelle cité industrielle de plusieurs mil-liards de dollars. Dans sa stratégie de diversi-fier son économie pour la rendre moins dépen-dante du pétrole, Bahreïn fut l'un des premiersEtats du Golfe à développer un large éventailde secteurs capables de booster l’économie etcontribuer à sa croissance. C’est le cas des ser-

vices financiersqui représententaujourd’hui 24,7% du PIB, etoccupent la placede de premiercontributeur auPIB du pays ;vient ensuite lesecteur manufac-

turier, avec 16,7 %, suivi par les industrieslourdes telles que les industries extractives,avec 13,1 %, selon le Conseil de développe-ment économique de Bahreïn.

La construction d'une nouvelle mégapoleindustrielle devrait jouer un rôle clé dans lesannées à venir pour élargir davantage lesecteur non pétrolier et sa contribution à lacroissance de l'économie du royaume. Le pro-jet, cependant, reste suspendu aux résultatsd’évaluations plus poussées.

Alors que la mégapole est censée donner audéveloppement économique de Bahreïn unénorme coup de pouce, les détails sur sonfinancement sont encore peu clairs. Pour legouvernement, la ville industrielle devrait êtrele fruit d'un développement conjoint entre lessecteurs public et privé.

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MONDE ARABE �

MARMAROCOC

Lahcen Haddad : le Maroc est capable deconcrétiser la vision 2020. Le ministre duTourisme, Lahcen Haddad, a déclaré lorsd’une interview avec la chaîne américaineCNN que le Royaume se fixe l'ambitieuxobjectif d'attirer 20 millions de touristes à l'ho-rizon 2020. « Il s'agit d'un objectif très ambi-tieux, mais nous pouvons l'atteindre étantdonné que le Maroc dispose des fondamentauxnécessaires et reste une destination prisée pro-che de l'Europe ».

ALGÉRIEALGÉRIE

Le gouvernement table sur une croissancesupérieure à 5%. A l’issue de la présentationdu projet de loi sur le budget 2013, le minis-tre algérien des Finances, Karim Djoudi, aannoncé que le budget de 2013 table sur unecroissance supérieure à 5%, une inflationautour de 4% et un taux de change de 76 DApour un dollar américain ainsi qu’un prix deréférence de 37 dollars pour le baril de pétrole.Le projet du budget 2013 contient des mesurespour diminuer la pression fiscale et apporte unsoutien important à l’investissement. Il prévoitun déficit de 17 à 18% en 2013 contre près de28% en 2012 et 34% en 2011.

TUNISIETUNISIE

Les indicateurs de l’industrie sont au vert.Les indicateurs industriels tunisiens ont enre-gistré durant les neuf premiers mois de l’année

2012 une hausse de 2.2 % selon les statistiquesofficielles. Selon le ministre tunisien del’Industrie, les exportations industriellesdurant cette période ont atteint 1,56 milliard dedinars (environ 736 millions d'euros). Cetteévolution est essentiellement due à un bonddes exportations de l'industrie chimique(+23,1%) et à une amélioration des revenusdes industries mécaniques et électriques(+3,7%) et de l'agroalimentaire (+2.9%). Ceschiffres confirment « l'amélioration des princi-paux indicateurs économiques » a estimé leministère.

De son côté la Banque Mondiale a indiqué quela croissance en Tunisie montre des signes dereprise en 2012 et son PIB devrait croitre de2,4% cette année, alors le gouvernement tuni-sien table lui sur une de 3,5%. Quant à l'infla-tion, selon l'Institut national de la statistique(INS), elle a atteint 5,6% sur les huit premiersmois de l'année, alors que le chômage a connuune légère baisse durant les cinq premiersmois, s'établissant à 17,6% au 2e trimestre,contre 18,1% au premier trimestre.

ARABIE SAARABIE SAOUDITEOUDITE

Production sur place de Jaguar Land Rover.Le groupe indien propriétaire de Jaguar LandRover Tata Motors envisage de construire uneusine en Arabie saoudite, qui cherche depuisdes décennies à diversifier son économiedominée par l’exploitation des ressourcesnaturelles, pour assembler une partie des véhi-cules des deux marques britanniques Jaguar etLand Rover. La nouvelle usine automobilepourrait être installée à côté d’une fonderied’aluminium et pourrait, du même coup, ren-dre très compétitive la production d’alumi-nium en Arabie saoudite.

Adnan Kassar : l’impactdu printemps arabe sur

l’économie se chiffre à plusde $800 milliards

Dans une interview au quotidiensaoudien Al-Sharq Al-Awsat, leprésident de l’Union des chambresarabes de commerce d’industrieet d’agriculture a estimé que « leprintemps arabe »a durementimpacté l’économie dans l’ensem-ble des pays de la région ». Les pertes se chiffrent à des cen-taines de milliards de dollars etpeuvent encore augmenter si lapériode de transition devait durerencore davantage a souligné leprésident Adnan Kassar. Selon lesdernières estimations de laBanque Mondiale, les pertes sechiffrent à plus de 800 milliardsde dollars du fait de l’augmenta-tion des charges des entrepriseset du reflux des IDE entrants quisont tombés à 8.6 milliards en2011 contre 22.7 milliards en2010. Les pays du Maghreb ara-bes ainsi que l’Egypte la Syrie etla Jordanie sont parmi les pays lesplus touchés par cette baisse desIDE. Pour autant le présidentAdnan Kassar garde un optimismepour l’avenir estimant que si lasituation se stabilise vite, le fluxdes IDE pourrait retrouver rapide-ment ses niveaux d’avant la criseet même les dépasser.

FOCUSFOCUS�

Bahreïn : une nouvelle cite industriellede 16 milliards de dollars

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Selon une évaluationdu Fonds monétaireInternational (FMI), lesdonnées macroéconomi-ques de la Mauritanie aucours du premier semes-tre de 2012 ont été satis-faisants.

Cette évaluation n’estpas sans importancepuisqu’elle admet qu’à

la suite à la sécheresse aiguë de 2011, unereprise de la production agricole et unelégère hausse en activité dans le secteur dubâtiment et des travaux publics ont pu favo-riser une vigoureuse reprise de la croissanceéconomique. Selon cette évaluation, la crois-sance du PIB réel pour 2012 devrait atteindre6,2 %, malgré la baisse significative dans laproduction minière et le ralentissement de lademande de l'Europe. Quand à l'inflation,elle demeure confinée à 6 %, en partie enraison des prix de certains produits adminis-trés.

Toutefois, le FMI estime que cette perfor-mance macroéconomique, malgré uncontexte national et mondial difficile, devraitêtre davantage renforcée et soutenue afin quele taux de chômage - qui reste très élevé dansle pays - et que le niveau de pauvreté puis-

sent être considérablement réduits.Autre motif de satisfaction, du FondMonétaire International, les politiques bud-gétaires et économiques menées par le gou-vernement ont créé les conditions pour ren-dre l'économie mauritanienne plus résistanteaux chocs exogènes.

En effet, pour la première fois depuis 2006,le solde budgétaire de 2012 devrait être posi-tif. Cette performance meilleure que prévus'explique par les efforts de collecte de recet-tes intensifiée, des recettes minières impor-tantes et une augmentation considérable del'aide extérieure (y compris sous la forme desubventions). En outre, malgré l'aggravationconsidérable de la balance des paiements,les réserves en devises étrangères pourrontatteindre à la fin de cette année un niveaurecord d'environ US$ 750 millions, soitl'équivalent de 5,3 mois d'importations.

toutefois le FMI a invité les autorités mauri-taniennes à améliorer encore plus le climatdes affaires. En outre, elle a réaffirmé l'im-portance de mettre en place, à très courtterme, un nouvel instrument pour la gestionde la politique monétaire et d’accélérer lerythme de mise en oeuvre de réformes struc-turelles dans le secteur financier, ainsi quedans la gestion des finances des entreprisespubliques.

MARMAROCOCLa micro finance pourrait sou-tenir 2M d'emplois d'ici 2020

« La micro finance au Maroc doitpouvoir financer deux millionsd'emplois à temps partiel etcontribuer ainsi à lutter contre lapauvreté », selon le président dela Fédération nationale des asso-ciations de microcrédit (Fnam) auMaroc, présent au symposiumorganisé les 12 et 13 octobre àskhira, au Maroc, sur le rôle dela micro finance dans la luttecontre la pauvreté. Dans un mes-sage adressé aux participants à cesymposium, le roi Mohammed VIa estimé que l’accompagnementdu système financier national etinternational du microcrédit était« primordiale, surtout en cetteconjoncture économique diffi-cile».

FOCUSFOCUS�

Maur i tan ie : 6.2% de croissance attendue en 2012

EMIRAEMIRATS ARABES UNISTS ARABES UNIS

Les Émirats arabes unis pourraient s'asso-cier à la Corée du Sud pour fournir une cen-trale nucléaire à la Turquie.Pour diversifierses sources d'énergie, la Turquie a lancé unvaste programme nucléaire. Elle a ainsi signéen 2010 un accord avec la Russie pour laconstruction de sa première centrale àAkkuyu, dans le sud du pays. Pour sadeuxième centrale à Sinop, près de la Mernoire, elle a lancé un appel à proposition.

C’est dans ce contexte que le ministre turc del'Énergie, Taner Yildiz, a annoncé au début dumois d’octobre que des responsables émiratislui ont fait savoir « leur intérêt à participer à ceprojet si la Corée du Sud était retenue pour laconstruction de cette deuxième centralenucléaire ». Outre la proposition Emiratie, lesautorités turques ont déjà reçu une offre chi-noise et une japonaise. Les Emirats Arabes unis ont été le premierpays du Moyen-Orient à avoir acheté des cen-trales nucléaires. Ils avaient signé un contratde 20 milliards de dollars avec le sud-coréenKepco fin 2009 pour la construction de quatreréacteurs.

LIBLIBANAN

L’extraction de gaz au large de la côtedevrait commencer bientôt. Le ministre del’Energie libanais M. Gebran Bassil a déclaréque le Liban était techniquement prêt à com-mencer le forage pour les réserves de gaznaturel extracôtier. Le « Liban a maintenantatteint le stade où il peut commencer le foragepour le gaz, » a-t-il déclaré aux journalisteslors d’une tournée dans le sud du pays où lesréserves font l’objet d’une contestation de lapart d’Israël et de Chypre, ajoutant que lespermis d’extraction seraient bientôt délivrés.

Deux sociétés spécialisées dans l'explorationen trois dimensions et qui travaillent avec lesautorités libanaises ont déjà arpenté près de lamoitié de la zone économique exclusive(ZEE) et ont trouvé d’importantes réserves degaz le long de la côte. La zone au large de lacôte sud à elle seule contient 12 billions depieds cubes de gaz naturel, qui, pourraientcouvrir les besoins de production d'électricitédu Liban pour 99 ans, a encore déclaré leministre. Le pétrole et le gaz devraient égale-ment aider à rembourser la dette libanaise quia dépassé les 50 Mds de dollars.

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DOSSIER�

L’AGROALIMENTAIRE DES PAYS ARABESSpécial SIAL 2012

C’est le parent pauvre des échanges franco-arabes etpourtant, le secteur agroalimentaire offre de bellesperspectives commerciales. Revue de détails à l’occa-sion du Salon International de l’Agroalimentaire (Sial)qui s’est tenu à Villepinte du 21 au 25 octobre.

En attendant de connaître les résultats de ce cru 2012,nous avons cherché à dresser un état des lieux des mar-chés proposés par les principaux pays arabes présentscette année au Sial (Algérie, Arabie Saoudite, Egypte,Emirats Arabes Unis, Liban, Maroc, Oman, TerritoiresPalestiniens, Soudan, Tunisie, Yémen). Ces tableauxsont évidemment non-exhaustifs et ont été établis sur labase des données statistiques fournies par la FAO, laBanque mondiale, ou bien encore la direction généraledu Trésor en France, pour ce qui concerne les rapportscommerciaux bilatéraux avec les pays concernés.

LES PAYS DU MAGHREBPour les trois grands du Maghreb que sont l’Algérie, leMaroc et la Tunisie, la problématique agroalimentaireest assez similaire. Ces trois pays sont structurellementimportateurs. D’abord de blé et de maïs. À ce titre,l’Algérie est le 6e importateur mondial de blé et le 11een maïs, et le Maroc occupe lui la 14e position pour leblé, et la 16e pour le maïs. Ensuite, si la Tunisieimporte près de 430 000 tonnes d’orge (3e produit leplus importé), l’Algérie et le Maroc importent eux du

sucre brut centrifugé (respectivement 118 000 tonneset 794 000 tonnes). L’importation de tourteaux de sojareste par ailleurs essentielle pour les secteurs algérienet marocain, même si l’Algérie en importe deux foisplus que le Maroc (955 000 tonnes contre 415 000 ton-nes). Pour le reste, les produits diffèrent selon laconsommation propre à chaque pays, et donc aussi, àchaque culture. L’Algérie importe aussi de l’orge, dulait entier sec, du sucre raffiné. Le Maroc achète sur-tout de l’huile de soja, de la pulpe de betterave, du sonde blé et aussi de l’orge. Enfin, la Tunisie a besoin desucre raffiné (232 000 tonnes), d’huile de soja (157000 tonnes), de son de blé (115 000 tonnes), ou encorede sucre brut centrifugé, de tourteaux de soja, d’huilede maïs et d’huile de palme.

En Algérie, le secteur agroalimentaire est très impor-tant, c’est le deuxième après celui de l’énergie. C’estdonc un enjeu majeur pour le pays, du point de vueéconomique, politique et social. L’agriculture et le sec-teur agroalimentaire employait près de 23 % de lapopulation active en 2009 (soit 1,6 million de person-nes). L’agriculture représente 10 % du PIB del’Algérie. Le CA de l’industrie agroalimentaire repré-sente 40 % du CA des autres industries hors hydrocar-bures. Les filières moteurs du secteur sont les céréales,le lait, les conserveries, l’huile, les eaux minérales et leraffinage du sucre. Mais le pays reste structurellementimportateur. En effet, les biens alimentaires occupentencore en 2011, le 3e rang dans la structure des impor-tations avec 21 % du volume global, soit 9,75 milliardsde dollars (+ 61,03 %), grâce d’abord aux importationsde céréales (+ 102,6 %) et de sucre (+ 71,19 %). LeMaroc s’appuie sur une surface agricole utile de 9 mil-lions d’hectares (13 % de la superficie totale) pour unepopulation de 32 millions d’habitants, trois fois plusque la Tunisie.

Du côté des exportations, l’Algérie, le Maroc et laTunisie se distinguent surtout par la variété et levolume de leurs fruits et légumes vendus à l’étranger.L’Algérie exporte des dattes, le Maroc exporte surtoutdes tomates et des agrumes (tangerines, mandarines et

Le Sial de Paris Nord-Villepinte est le plus grand etle important salon du sec-teur agroalimentaire aumonde. En chiffres, ce sont5838 exposants venant de100 pays, environ 140 000visiteurs attendus de plus de200 nationalités différentes,plus de 200 conférences,rencontres et débats, bref : leSial, c’est un salon généraliste qui propose uneoffre de produits tout à fait exhaustive, et qui faitde l’innovation alimentaire le véritable fil rougede ces cinq jours. C’est aussi et surtout uneopportunité formidable de faire des rencontres(et des affaires) entre professionnels du secteurde l’alimentation. Un rendez-vous capital qui nemanquera pas de bénéficier aux échangesfranco-arabes.

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clémentines), la Tunisie aussi des dattes, des oranges,des pastèques. Mais les produits transformés ne sontpas en reste. Ainsi, parmi les plus vendus en 2010 :pour l’Algérie, on trouve les boissons sans alcool (38000 tonnes), l’huile de soja (32 600 tonnes), les pâtesalimentaires (23 000 tonnes). A noter la vente de 1 000tonnes de beurre de cacao et d’environ 600 tonnes devin. Pour le Maroc : la farine de blé (87 000 tonnes), lesolives en conserve (76 000 tonnes), les fruits préparés(56 000 tonnes) ou encore l’huile d’olive vierge (20000 tonnes). Enfin pour la Tunisie, qui vend cinq foisplus d’huile d’olive vierge que le Maroc (108 000 ton-nes), ou encore quatre fois plus de pâtes alimentaires

que l’Algérie (92 000 tonnes), on trouve l’huile de soja(60 000 tonnes), les boissons non alcoolisées, l’huile demaïs. L’olivier a accompagné la Tunisie durant toutesles étapes de son histoire, depuis l’Antiquité jusqu’ànos jours, faisant du pays le troisième exportateur mon-dial (derrière l’Espagne et l’Italie ; le Maroc estsixième, la France se classe elle à la 12e place). Le pro-duit de ces ventes à l’étranger a rapporté près de 310

millions de dollars à l’économietunisienne en 2010, et 200 mil-lions pour la vente de dattes.

Dans leurs échanges bilatérauxavec la France, les exportationsdes pays du Maghreb se concen-trent surtout sur les hydrocarbureset de produits dérivés (73,4 mil-liards de dollars en 2011). Celareprésente par exemple 97 % dutotal des exportations algériennes,faisant de l’Algérie un fournisseurmodeste de la France en termesagroalimentaires. Quant aux 3 %restants, ils sont dominés par leshuiles et autres produits de la dis-tillation du pétrole et par les pro-duits alimentaires, comme le

sucre de canne (21,8 % du total hors hydrocarbure).Dans ses échanges bilatéraux, le Maroc quant à luiexporte essentiellement des produits textiles (32 % dutotal), des produits agricoles (16 %), des matériels detransport (16 %). La France reste pour sa part le pre-mier fournisseur de la monarchie (13,9 % des importa-tions), devant l’Espagne, les Etats-Unis et l’ArabieSaoudite. Enfin, les échanges agroalimentaires avec laTunisie se fondent traditionnellement par des exporta-

tions tunisiennes de fruits, de légumes, de conserves,de produits d’épicerie sèche et d’huile d’olive. Lesexportations françaises tournent elles autour des céréa-les, des produits laitiers et des conserves.

Pour cette édition 2012 du Sial, le secteur de l’agroali-mentaire des pays du Maghreb est fortement repré-senté. L’Algérie est représentée par 19 sociétés spécia-lisées dans la chocolaterie, l’épicerie, les fruits secs, lesproduits surgelés ou encore les céréales. A l’image dela situation nationale : le groupe Benamor, fondé en1984. S’il a su se diversifier avec le temps dans lesdomaines de la conserverie, de la semoule, des pâtesalimentaires, couscous et aussi dans le développement

agricole depuis 2003, la quasi-totalité des produitstransformés par le groupe sont absorbés par le marchéintérieur. Côté marocain, pas moins d’une soixantained’entreprises font cette année encore le déplacement.Tous les segments du secteur sont globalement repré-sentés, même si celui des conserves (fruits, poissons,olives, légumes) est le plus important en nombre (untiers des entreprises). Cette année, la délégation tuni-sienne présente au Sial est forte de 52 représentantsvenus de tous les horizons du secteur agroalimentairemade in Tunisie. Les dattes sont le produit le plusreprésenté avec pas moins de treize entreprises spécia-lisées, juste devant l’huile et notamment l’huile d’olive(huit entreprises). Parmi les leaders de ce segment,citons les Huileries Carthaginoises, avec notamment samarque Oyya, lancée lors du Sial 2010. Plus de 50variétés d’olives, plus de 600 fournisseurs du Nord auSud de la Tunisie, 5000 échantillons testés dans leurslaboratoires chaque année.

LES PAYS DU GOLFELa situation des pays du Golfe diffère de celle des paysdu Maghreb, d’abord pour ce qui est des importations.En effet, le secteur agroalimentaire de l’ArabieSaoudite, des Emirats Arabes Unis, d’Oman ou duYémen, trouve son dénominateur commun en termesd’importations avec des produits comme le blé, le sucreraffiné, le riz total, le maïs, ou bien encore l’huile depalme et la viande de volaille. Dans le détail, l’Arabie,qui importe d’abord de l’orge (plus de 7,2 millions detonnes), du maïs et du blé, achète aussi beaucoup de rizblanchi (troisième pays importateur avec 1,28 millionde tonnes), du sucre brut centrifugé (1,21 millions detonnes). Loin derrière, les acquisitions de viande de

Pour cette édition2012 du Sial,le secteur del’agroalimentairedes pays duMaghreb estfortement repré-senté. 19 socié-tés algériennes,52 tunisiennes, etprès de 60 socié-tés marocaines

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volaille se montent malgré tout à 645 000 tonnes, fai-sant de l’Arabie le troisième importateur mondial,devançant les Emirats qui occupent eux la 12e positionavec 285 000 tonnes importées. Les importations desEmirats sont elles dominées par le sucre raffiné (pre-mier importateur au monde devant l’Italie avec 1,26million de tonnes). Le riz blanchi figure égalementparmi les principales acquisitions d’agroalimentaire(942 000 tonnes), au même titre que l’huile de palme(près de 530 000 tonnes), le sucre brut centrifugé (486000 tonnes). Enfin, à des niveaux très inférieurs lesEmirats achètent de l’huile de soja (près de 145 000tonnes) et des préparations alimentaires (82 000 ton-

nes). Au Yémen, il y a quatre principaux produitsimportés (blé, sucre raffiné, maïs et riz blanchi) à desvolumes conséquents, supérieurs à 375 000 tonnes.Toutes les autres importations agroalimentaires sesituent entre 12 000 et environ 100 000 tonnes.Essentiellement des jus de fruits (le Yémen est 8eimportateur mondial), de l’huile de palme, des légumesen conserves, de la pâtisserie, des préparations alimen-

taires, du lait de vache écrémé enpoudre, de la purée de tomates.Enfin, le Sultanat d’Oman, dontles importations sont elles ultradominées par les acquisitions deblé (455 000 tonnes), est égale-ment un grand consommateur deproduits agroalimentaires. Huilede palme, sucre raffiné et riz blan-chi suivent le blé (environ 100 000tonnes chaque), mais le gros desimportations se concentre surtoutautour de la viande de volaille (65000 tonnes), du lait entier, destourteaux de soja, des boissonsnon alcoolisées ou de la purée detomates (près de 15 000 tonnes).

Du point de vue des exportations,en 2010 le secteur de l’agroali-mentaire saoudien a permis auroyaume d’exporter : des jus de

fruits (357 000 tonnes), du sucre raffiné (284 000 ton-nes), des boissons sans alcool (265 000 tonnes), du fro-mage au lait de vache entier (232 000 tonnes), despommes de terre surgelées, des pâtisseries, du sucrebrut centrifugé, du jus d’orange (83 065 tonnes), desdattes, ou encore du lait écrémé de vache et de la crème

fraîche. Les exportations des Emirats sont d’abord por-tées par les ventes de blé (près de 650 000 tonnes), deriz, de sucre raffiné, de dattes (le pays est d’ailleurs leplus grand exportateur du monde avec 237 898 tonnes),et d’huile de palme (207 000 tonnes). Les Emirats ven-dent également de l’orge, des boissons sans alcool, dela farine de blé, des tourteaux de soja, de l’huile (desoja, de tournesol) et des légumes en conserve. A unetoute autre échelle : Oman, pays qui avoisine les 3 mil-lions d’habitants et compte environ 700 000 expatriés.Le Sultanat se distingue par ses ventes d’huile de palme(près de 37 000 tonnes), d’huile de tournesol (environ32 000 tonnes), de sauce de soja (25 000 tonnes).

Arrivent ensuite la vente de préparations alimentaires(pour environ 20 000 tonnes), de sucre raffiné, de puréede tomates, de boissons sans alcool, de lait entier. Pourle reste, il s’agit de volumes inférieurs à 10 000 tonnes(eau, huile de maïs, pâtisseries, riz, dattes, ?ufs, oran-ges, légumes). En 2010, le Yémen a principalementexporté les produits agricoles et alimentaires suivants :les moteurs de cette économie son d’abord la farine deblé (85 000 tonnes) et les oignons secs (84 000 tonnes).Suivent les bananes (56 000 tonnes), et plus loin der-rière le sucre raffiné (près de 25 000 tonnes), et autresfruits frais à des niveaux équivalents. Nettement plusloin derrière, le Yémen vend du son de maïs (près de 10000 tonnes), du maïs, du riz, de la farine de céréales,des confiseries, du son de blé, du café vert, des huiles,et des jus de pomme concentrés.

A l’instar de ce qu’ils sont avec les pays du Maghreb,les échanges bilatéraux des pays du Golfe avec laFrance se concentrent, pour les exportations à destina-tion de la France, autour de la vente d’hydrocarbures.L’Arabie Saoudite profite de ses richesses énergétiquesplus que de son dynamisme agroalimentaire. En défini-tive, nos importations sont quasi-uniquement compo-sées d’hydrocarbures et de produits de l’industriepétrochimique. Idem pour les Emirats ; la Fédérationconstitue même le premier débouché de la France dansle Golfe, avec des exportations qui ont triplé en dix ans.Elles se sont aujourd’hui stabilisées malgré un contextefortement concurrentiel. Le Sultanat d’Oman présenteune situation exceptionnelle dans le monde arabe,notamment par rapport au chemin parcouru depuis lafin des années 60. Voisin de l’Arabie Saoudite, desEmirats arabes unis et du Yémen, le pays n’a été quefaiblement touché par la crise et continue d’enregistrerune croissance positive, s’appuyant sur des recettes

L’Arabie importede l’orge (plus de7,2 millions detonnes), du maïset du blé, achèteaussi beaucoupde riz blanchi(troisième paysimportateur avec1,28 million detonnes), du sucrebrut centrifugé(1,21 millions detonnes) et laviande de volailleatteint les 645000 tonnes,

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budgétaires constituées à 80 % de la vente d’hydrocar-bures (pétrole et gaz). Quant aux échanges franco-oma-nais en 2011, ils ont un peu diminué (baisse de 21,7 %des exportations françaises, et 15 M€ d’importations enmoins), mais les achats de pétrole brut comptent encorepour près de la moitié de nos importations (40 M€). Lereste concerne des matières plastiques, de l’aluminiumet des poissons. D’ailleurs, le Sultanat encourage désor-mais activement l’investissement dans l’aquaculture.Au Yémen, ce petit pays d’un peu plus de 25 millionsd’habitants dont l’économie figure parmi les plus pau-vres du monde, l’agriculture représente la principaleactivité. Le secteur emploie environ 60 % de la popula-

tion active du pays et ne contribue qu’à 10 % à peine duPIB. Le coeur des cultures est constitué par le sorgho, lecoton, mais aussi les tomates, le café, le millet, les pom-mes de terre, le sésame, le tabac, le blé ou encore le khat(plante narcotique douce). Le Yémen se consacre aussià la culture de fruits comme les bananes, le raisin, lespapayes et les melons d’eau. Sa principale richesse restele pétrole et les produits miniers, puisqu’ils représentent

à eux seuls 91 % des exportationsyémenites, les produits agricoleset manufacturés se partageant les9 % restant.

La délégation saoudienne pré-sente au SIAL cette année estassez réduite et se compose dequatre entreprises : Al-KhairCoffee Factory, Al MadinahDates, Arrow Justice Factory forBottling and Production etSunbulah Group. Côté Emirats,emmenée par le Ministère ducommerce extérieur de laFédération, une vingtaine d’en-treprises du secteur est cetteannée présente au Sial. Des bois-sons aux épices, de l’épicerie fine

aux volailles, plantes, thés, le Emirats sont bien repré-sentés. Parmi les grands groupes venus au Sial, citonsAl Foah, le leader des dattes et la fierté des Emirats, quiexporte ses produits dans une trentaine de pays. Uneseule entreprise yémenite est présente cette année auSIAL. Il s’agit de Alsaeed Trading, fleuron agroalimen-taire du groupe Hayel Saeed Anam, du nom de son fon-dateur, Hayel Saeed Anam (1900-1989), qui lança cetteentité commerciale en 1938. Le groupe est aussi spécia-

lisé dans l’industrie, les services, et ses activités s’éten-dent à une trentaine de marchés, à commencer parl’Arabie Saoudite, l’Egypte, la Malaisie et l’Indonésie.Dans le domaine de l’agroalimentaire, sa marque la plusfameuse est sans doute Legador, spécialisée dans lespâtes.

LES PAYS DU MOYEN-ORIENTDe l’Egypte aux Territoires palestiniens, en passant parle Liban ou le Soudan, le Moyen-Orient est confronté àdes problématiques très différentes en matière d’agroa-limentaire, notamment dû égard à des situations politi-

ques plus ou moins stables. Cela étant, les opportunitéssont nombreuses dans ces pays où la demande resteforte.

Les principales importations de ces pays regroupent leblé, le maïs, le sucre raffiné. L’Egypte, premier impor-tateur mondial de blé avec 10,6 millions de tonnes en2010, n’a évidemment pas les mêmes impératifs que sesvoisins, avec ses 82 millions d’habitants. Elle est grandeimportatrice de soja, d’huile de palme, de sucre brutcentrifugé, mais aussi de tourteaux de soja, d’huile detournesol, d’huile de soja et de viandes bovines désos-sées. Depuis dix ans, le secteur agroalimentaire égyp-tien a connu une très forte croissance. Il offre d’intéres-santes opportunités de développement à moyen et àlong-terme, notamment dans le secteur laitier. La situa-tion des Territoires Palestiniens est compliquée dansbien des domaines, et notamment celui de l’agroalimen-taire. Néanmoins, les entreprises françaises peuvent làaussi profiter de belles opportunités, même si le marchéest modeste par sa taille. En effet, avec ses 6500 km2 desuperficie et ses plus de 4 millions d’habitants, l’Etat dePalestine a, par sa nature, besoin d’avoir recours auxéchanges extérieurs pour subvenir aux besoins de sapopulation. Ses importations se regroupent autour de lafarine de pellets de luzerne (260 000 tonnes) et de lafarine de blé (83 000 tonnes), mais aussi du riz blanchi(près de 58 000 tonnes), des préparations à base decéréales (17 500 tonnes), de boissons sans alcool, deviande de volaille (12 000 tonnes), de confiseries (10000 tonnes) et de pâtisseries. Le cas du Soudan estencore différent. Après le blé et le sucre raffiné, le paysimporte surtout du sorgho (437 000 tonnes, quatre foisplus que les importations de maïs), de la bière d’orge(près de 70 000 tonnes), de l’huile de palme (62 000tonnes), du sucre brut centrifugé et de l’huile de tourne-

L’Egypte, avecses 82 millionsd’habitants estgrande importa-trice de soja,d’huile de palme,de sucre brutcentrifugé, maisaussi de tour-teaux de soja,d’huile de tour-nesol, d’huile desoja et de viandesbovines

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sol (51 000 tonnes).

En 2010, les exportations de ces pays du Moyen-Orient seconcentraient surtout autour des fruits et des légumes.L’Egypte a exporté des oranges (636 000 tonnes), des pom-mes de terre (298 000 tonnes), du riz, du sucre raffiné, dusucre brut centrifugé, de la farine de blé, des légumes sur-gelés (41 000 tonnes), des fruits préparés, des préparationsalimentaires, des pommes de terre surgelées, de l’huile detournesol, du fromage au lait de vache, et enfin des légumesdéshydratés. Le Liban lui, exporte des boissons sans alcool,des fruits et des légumes. Il vend aussi des fruits à coquepréparés, des préparations alimentaires, des produits cacao-tés, des confiseries, des légumes en conserve, des céréales

pour le petit-déjeuner, des pâtisseries, de l’huile d’olivevierge, des légumes au vinaigre, des fruits préparés, du vin,des jus de fruits. A une échelle plus réduite, les TerritoiresPalestiniens vendent d’abord à l’étranger des céréales (prèsde 16 000 tonnes). Ils exportent ensuite des préparations àbase de céréales, de la farine, des confiseries, du sucre raf-finé, des épices, de l’huile d’olive vierge, de la margarine,de l’huile de sésame, du yaourt, des boissons alcoolisées

distillées, de l’huile végétale,du café vert et de la viande devolaille. Les trois produits quigénèrent le plus de recettes àl’export sont les confiseries(7,7 millions de $), les céréaleset les épices. Enfin, au Soudan,la partition du pays à l’été 2011a rendu la situation très compli-quée. Les échanges commer-ciaux franco-soudanais souf-frent et les données statistiquesrécentes manquent. Cela étant,en 2010, le Soudan exportaitultra-majoritairement dusésame à hauteur de 138 000tonnes.

Les rapports bilatéraux de la France avec ces quatre payssont très différents. L’Egypte est dans une phase de transi-tion politique délicate. Les importations françaises seconcentrent encore fortement sur quelques produits (hydro-carbures, engrais) et représentent environ 80 % du total. LeLiban a très bien réagi face à la crise et, en dépit de sa petitetaille, présente un marché unique, particulièrement dynami-que et toujours très ouvert à la France.

La présence d’entreprises venues du Moyen-Orient, pourcette édition 2012 du SIAL, reste importante. Pas moins de

69 entreprises égyptiennes ont fait le déplacement, sous lepatronage du ministère du commerce et de l’industrie pourle secteur agricole. Arachides, bretzels, café, céréales,confiseries, mais aussi conserves, épiceries, fromages etbien sûr fruits et légumes (congelés, secs), nougats, olives,pâtes, pâtisseries ou encore produits laitiers et volailles, unegrande partie des secteurs de l’industrie a fait le voyagepour aller à la rencontre des entreprises françaises.

L’objectif est clair : obtenir de nouveaux marchés etconquérir de nouveaux acheteurs sur le territoire hexago-nal. C’est justement dans cet esprit qu’avait été organiséeen juin dernier au Caire, par la mission diplomatique fran-çaise, une journée de rencontres entre entreprises françaises

et égyptiennes du secteur pour nouer de nouveaux partena-riats. La délégation libanaise se compose d’une vingtained’entreprises. Seule entreprise venue des TerritoiresPalestinien, Canaan Fair Trade est spécialisée dans les pro-duits biologiques et notamment la production d’huiled’olive. Il s’agit d’une coopérative, labellisée commerceéquitable, qui réunit 1700 exploitations familiales. Enfin, lesalon accueille cette année deux entreprises soudanaises :Alategahat Almotadeda et El nasr International Trading. Lapremière, établie à Karthoum en 2008, est spécialisée dansle sésame, l’hibiscus, la gomme arabique, les fruits, laviande et le cuir. De son côté, El Nasr produit, elle, des thésà l’hibiscus, de l’huile de sésame, ou encore des jus et desfruits secs.

Le marché de l’agroalimentaire, s’il fait face à de nom-breux défis et enjeux (climatiques, politiques, industriels,économiques), présente toujours un potentiel très importantd’opportunités commerciales pour les entreprises françai-ses du secteur. Surtout dans un monde globalisé où les éco-nomies se diversifient. Dans ses rapports avec les pays dumonde arabe, la France a surtout l’habitude d’importer desénergies (pétrole, gaz), et d’exporter, hormis ses produits dehaute technologie (avions et autres), les produits issus deson secteur agroalimentaire, première industrie du pays.Des salons comme le Sial sont toujours l’occasion de fairebouger les lignes et d’ouvrir de nouvelles perspectives dedéveloppement aux entrepreneurs désireux de conquérir denouveaux marchés. L’édition 2012 du Sial ne fait pasexception.

SOURCES :FAOBanque MondialeMinistère de l’Economie et des Finances Ubifrance - SIAL

69 entrepriseségyptiennes ontfait le déplace-ment pourconquérir denouveaux mar-chés et trouverde nouveauxacheteurs sur leterritoire hexa-gonal

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ALGÉRIE

ARABIE SAOUDITE

EMIRATS ARABES UNIS

OMAN

LIBAN

Liste des Entreprises arabes qui participent au SIAL

Abu Dhabi Food Control Authority

Al Accad Contracting & Gen Trading co.

Aifarooj Restaurants

Al Foah Palm Sector Development

Al Manal Foodstuff Packaging LLC

Amana Foods

Chilly Willy Trading co.

Choco'a

Dubai Export

Emirates Dates Factory

Emirates Delight Dates

IFFCO

Jaguar Energy Drink

LP Export DMCC

Ministry of Foreign Trade

Ominco Trading

Rak Free Trade Zone

Rashwell Company LLC.

Royal Dates Company

Sibonne LLC.

Strawberry Foodstuff Trading LLC

Universal Commodities

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Al-Khair Coffee Factory (Bunna)

Al Madinah Dates Co. (Tomoor)

Arrow Justice Factory For Bottling And Production Co.

Sunbulah Group

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Chocams chocolaterie confiserie

Conserverie Amor Benamor

Ets. Haddoud Salim

EURL Aris Import-Export

EURL Mazafroid

EURL Palmeraie Tolga

EURL Pur Oasis Trading

EURL Sud Dattes

Ifri Olive

Ital Crem (EURL Mazafroid)

Maison Lahlou

Mekhlfa Amardi

Moulins Amor Benamor

NCA

Safex

SARL Alfacom

SARL Amadhagh

SARL Baradjam

SPA Metidji Holding

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AATCO - Ali & Abdul Karim Trading Company [email protected]

Al Amira Roastory

Alfa Interfood

Al Kazzi Trading Est.

Alrabih Sonaco

Al Rifai Roastery SAL

A-Z Manufacturing & Trading SARL

Café Abi Naser

Castania Nuts

Hintrag

Kassatly Chtaura

Lebanese Roasting Group

Lepco

Maalouf for industry and trade

Meptico

Middle East Food Magazine

Middle East Packing & Trading co. SARL

Nuts and Kernels Krikita

Sara Food Group SAL

Societe Ets. Michel Najjar

Sport Mix

Syndicate of Lebanese Food Industries

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EGYPTE

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Abo Twheen Co.

Advanced Global Industries

Agricultural Export Council

Agrocorp for Agriculture Investisment

Ajwa for Food Industries - Basma

Al Ahram Herbs

Al Amal co. For Agricultural Crops

Almouwafak for Nuts & Dried Fruits

Al Sakr Group

Arab Dairy Products co.

Arabian Milling Food Company

Cairo Poultry Processing Company (Koki)

Cold Alex

Cold Alex for Food Processing

Dehydro Foods

Delta Spice Company

EGC Group (Iceman)

Egy Crops

Egypt Expo & Convention Authority - EECA

Egyptian Belgian co. For Industrial

Egyptian Canning co. Americana

Egyptian Canning Company - Best

Egyptian Spanish co. For Food Production

Elmaleka for Foods Industries - Savola Foods

El Marwa for Preserving and Freezing Vegetables

El Nasr co. For Manufacturing Agricultural Crops

El Rashidi El Mizan

Enjoy "Nile Company for Food Industries"

Express for Food Industry, Agro Siwa

Faragalla Group the Egyptian Co. For Freezing & Beef Pro

Faragalla Group the Egyptian Food co. SAE

Farm Frites

Food Basket

Food Export Council FEC

Food Vision

Givrex

Great Foods

Green Land for Reclamation and Agriculture

Green Land Group-Americana

Green Valley for Import & Export

Grotech

Harvest Foods

Herbal FM

Hero - Vitrac

Hygienic Food Industries - Engage (Gebaly)

ICAPP

Kemet for Natural Food

Mass Food

Mass Food International

Middle East Grain

Misr Cafe

Misr Italy Group for Food Industries

Olive Hill Foods

Orient Group

Port Said co. For Food Indust. Riyada

Quality Standard

Regina co. For Pasta and Food Industries

Seclam

Senyorita for Food Industries

Sonac

Special Food Industries

The International Union for Integrated Food

Tiba co. For Food Industries

United Food Industries

United Food Industries-Diva

United Investment Group for Food Products Unifood

Vegi Farm

Wadi Food

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Acheboun Products SARL

Agadir Ocean

Agence du Partenariat Pour le Progres

Agro-Food Industrie

Atlantic Conserves

Atlas Olive Oils

Beldiva

Bell International Services

Belma

Benani Jaidi Chama Chamita

Bimo

Bled Conserves

Cartier Saada

CHR Magazine

Cibel

Cofrigob

Consernor SA

Conserveries de la Gironde

Conserves Tam et Surgelstar

Coopérative Chabab Zerhoun

Dalia Corp.

Damandis

Damsa

Dari Couspate

ERG Conserves

Ets. Louizida

Faconex

Fenip

Ficopam

Food Magazine

Fromagerie des Doukkala

Gelacom

Indusalim

Indusalim CXP Branch

Inovag Processing SA

International Canning Company

Kayna Group

Komez Mar

Les Conserveries Marocaines Doha

Les conserves de Meknes

Les Grandes Marques et Conserveries Cheri

Lesieur - Cristal

L'Espadon Conserves

Mag Maroc Agrogreen

Marocapres

Maroc Export

Marrakech Top Agro Export

Merveilles des Mers

Michoc

Midav

Monegasque - Vanelli

Mybio

Nouvelle Aveiro Maroc

Nouvelles des Produits Sesta

Octopussy SARL

Oli-Argana

Orientines

Ortoreale Maroc

Pastor

Saimaco SARL

Salvema

Samara

Santis

Sapak / Koutoubia Holding

Scandimar

Sicopa

Silver Food

Sodias

Ste Agro Juice Processing (AJP)

Tajini

Timitarouargane

Tradis Food

Tria Food

Uniconserves

Unimer SA

Union des Pecheries Africaines (UPA)

Urcimar

VCR - Sodalmu

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MAROC

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TUNISIE

SOUDAN

Act International

Al Badr

Baraka International

Boudjebel S.A. Vacpa

Braslam

Caravan Distribution / CDS

Centre de Promotion des Exportations

Cho Company

Compagnie Tunisienne de Semoulerie (Cotusem)

Confiserie des Aghlabites Soboco

Deyma

Ecodattes

Finesse To Export

Fruit Center

GI Fruits

Groupement des Industries de Conserves Alimentaires

Groupement Interf Produits de la Pêche

Huilerie Loued

Huileries Carthaginoises

La Méditerranean for Food and Beverages

L'Aquaculture Tunisienne

La Rose Blanche

La Tunisienne des Corps Gras - Tucogras

L'Epi d'Or

Les Industries Alimentaires Randa

Manarthon

Medagro

Nature Dattes

Office National de l'Huile

Olive et Oliviers

Rayen Food Industries

Ridat

Rose de Sable S.A.

Royal Palm

Sarra Huiles

SAS

Sassi Frigo

Siav

Sicam

Société de Conserves Alimentaires Dar Allouche SOC

Société des Huiles du Nord (Huilnord)

Société d'Exploitation des Eaux Minérales (Seem)

Socohuile S.A.

Sopraco (Société de Produits Agroalimentaires et de Conserves)

Sotudex

Sté Agro-Export Sahel Sages

Sté Conditionnement D'huile Sathop

Sté des Industries Alimentaires Maghrébines (SIAM)

Stifen

Top Oliva

Triki - Confiserie Triki - Le Moulin

Tunisian Olive Oil

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Al Ategahat al Mtadeda co. Ltd

Elnasr Industrial Trading co. Ltd

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« Tous les crédits sont bons à prendre dèslors qu'ils ne s'accompagnent pas d'exigen-ces particulières » applaudissent les parti-

sans de cette coopération et « dès lors queces investissements sont positifs pour labalance française, pour l'emploi, je ne voispas pourquoi on serait réticents » déclaraitrécemment, Laurent Fabius, ministre fran-

çais des affaires étrangères. Alors que les scep-tiques voient dans la création de ce fonds un« projet communautaire, qui laisse à un paysétranger le soin de choisir ses investissements ».Enfin, pour les plus réalistes, pour ne pas direles opportunistes, ce projet serait le bienvenupuisqu’il présente une occasion de plus pourmettre en avant leur propre talent et proposerleur candidature pour gérer le fonds ».

Quoi qu’il en soit, et on le devine bien, lesQataris ne comptaient pas avec la création de cefonds jeter leur argent par les fenêtres. Commetout investisseur, ils en attendent un retour. « Ilfaut des projets sérieux dans tous les domaines,des projets raisonnables, solides et à longterme », a ainsi souligné maintes fois l'ambassa-deur du Qatar à Paris. Et c’est d’ailleurs toutl’objet de la commission qu’il a créée à ceteffet, une commission gérée par des profession-nels pour choisir parmi les projets les plus ren-tables et les candidatures les plus pertinentes.

Cette polémique a vite alerté les autorités fran-çaises au plus haut niveau. Et l'idée de diluerl’investissement prévu au départ dans un fondsfranco-qatari plus important et de confier sagestion au ministère du redressement productifa vite pris forme. Désormais, le fonds sera dotéd’une somme de 100 millions d’euros et seradestiné aux territoires les plus déshérités et passimplement aux banlieues.

« Le Qatar développe depuis plusieurs annéesdes relations sur les plans économique, techno-logique, culturel et universitaire, et souhaiteencore plus dans le futur développer ses parte-nariats avec la France dans ces différentsdomaines », écrivait récemment dans les colon-nes du journal « Le Monde », Mohamad AlKuwari, l’ambassadeur de l’Emirat à Paris. Surle plan financier, rappelons ici que la France estle deuxième investisseur dans l’émirat et lesgrands groupes français du CAC 40 y sont enmajorité présents et réalisent de grands projets.Dans le même temps, les investissements duQatar en France sont importants: l’Emirat pos-sède 12.9% de Lagardère, 2% de Vivendi, 1%de LVMH, 5.6% de Vinci, 3% de Total, pour neciter que les plus importants. Sur le plan cultu-rel et universitaire, les échanges entre les deuxpays sont qualitativement importants. L’Emirat,on s’en souvient, a soutenu la tenue du premierForum mondial de langue française au Québec,et la présence d’HEC, des lycées français et del'Institut français du Qatar à Doha sont les meil-leurs exemples du rayonnement de la culturefrançaise sur la péninsule.

Dans un monde en proie à des craintes de toutgenre et où la crise économique et financièreincite à davantage de solidarité pour relever tousles défis afin de préserver l’avenir des nouvellesgénérations, il faut éliminer tous les fantasmessusceptibles d’entraver la coopération entre lespeuples et tout spécialement entre les peuplesde deux pays amis.

Halte aux fantasmes susceptiblesd’entraver la coopération entre deux pays amis

A l’heure où la crise économique frappe de plein fouet le continent européen et où les paysdu vieux continent déroulent le tapis rouge pour accueillir les investisseurs étrangers, chi-nois, japonais ou autre pour donner une bouffée d’oxygène à leur économie , dès lors queces investissements répondent aux critères du « bon sens commercial et économique », quiaurait parié que la décision du Qatar de créer un fonds de 50 millions de dollars pour sou-tenir les projets d’entreprises privées dans la banlieue parisienne susciterait autant de criti-ques et soulèverait autant d’appréhension et de craintes ?

Dr. Saleh Al-TayarSecrétaire Général de la CCFA