New ACTIVITÉ DANSE À BIARRITZ #62 SENSIBILISATION LE LABO...

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JOURNAL D’INFORMATION DU CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL D’AQUITAINE EN PYRÉNÉES ATLANTIQUES MALANDAIN BALLET BIARRITZ JUILLET > SEPTEMBRE 2015 Miyuki Kanei & Raphaël Canet, Estro © Olivier Houeix PAGE 2 PAGE 4 PAGE 6 PAGE 10 PAGE 11 PAGE 12 PAGE 13 PAGE 14 PAGE 16 ÉDITO ACTIVITÉ DANSE À BIARRITZ #62 SENSIBILISATION LE LABO BILAN EN BREF FESTIVAL CALENDRIER

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    ZJUILLET > SEPTEMBRE 2015

    Miyuki Kanei & Raphaël Canet, Estro © Olivier Houeix

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    ÉDITO

    ACTIVITÉ

    DANSE À BIARRITZ #62

    SENSIBILISATION

    LE LABO

    BILAN

    EN BREF

    FESTIVAL

    CALENDRIER

  • depuis la Rome d’Auguste, le nom de Mecenas (1) dont la munificence encouragea Horace, Virgile et d’autres poètes, est arrivée jusqu’à nous pour désigner tout « protecteur éclairé des arts et des lettres ». Un protectorat qui inspira aux artistes par gratitude ou pour en tirer profit un déluge d’épîtres dédicatoires croissant avec le caractère autoritaire du pouvoir. Ainsi, sous Louis XIV, après le bannissement de Nicolas Fouquet, ami des grands talents de son temps, la flagornerie atteignit des sommets, puisque par l’entremise de Jean-Baptiste Colbert jouant le rôle de Mecenas auprès de l’auguste roi, le mécénat devenu monopole d’Etat exigea la soumission des artistes à la volonté royale. « On doit tout espérer d’un monarque si juste ; mais sans un Mécenas, à quoi sert un Auguste ? » (2) écrira Nicolas Boileau pour payer de flatteries Sa Majesté et son surintendant des bâtiments et des manufactures.

    Loin du culte de l’amour propre entretenu par le royal mécène qui mesurait sa puissance au renom de ses artistes, l’académicien belge Georges Sion définit le mécénat comme « l’action, individuelle ou collective, qui donne à l’Art et aux artistes les moyens de s’épanouir librement et qui y apporte de l’amour, du jugement et du désintéressement. »(3). Ce qui n’empêche pas la reconnaissance et le devoir agréable de remercier ceux qui, par leur générosité, tiennent rang de mécène. Car en cette période inquiète et tourmentée, de pair avec les financements publics, leur contribution est de plus en plus essentielle pour poursuivre et développer l’activité. Il nous faut donc rendre hommage aux particuliers et aux sociétés dont nous recevons le soutien. Pour ce qui est des entreprises, un hommage d’autant plus mérité qu’elles ne sont pas légion en France à encourager l’art chorégraphique.

    A l’instar de l’air qu’on respire, la danse est nécessaire, mais comme toute âme passant en ce monde, elle étend ses ailes, et s’envole aussitôt. Volatile comme l’Ether, on ne la met pas en cage, ni en gage au Mont de piété pour s’acquitter d’une dette. On ne la collectionne pas non plus dans l’espoir de voir grossir sa fortune. Et bien qu’elle soit de nos jours une arme de séduction massive pour les publicitaires, au fond, mal connue et quelque peu galvaudée, jamais ou presque les trompettes ne sonnent devant elle. Il faut donc l’apprécier sincèrement et disposer d’un véritable esprit philanthropique pour la soutenir, sachant en plus que tous les établissements culturels n’ont pas la même force d’attraction.

    En effet, si devenir mécène offre à tout un chacun quelques avantages notamment fiscaux, en termes de visibilité, il est des structures plus valorisantes, pour ne pas dire plus chics. A ce titre, en détournant malicieusement une publicité devenue culte, reconnaissons qu’au pays du foie gras, « nous n’avons pas les mêmes valeurs ! » que la bourgeoise excentrique qui se délecte des rillettes. Cela dit, Biarritz étant un rendez-vous sélect fréquenté par la crème des gens distingués, nous ne désespérons pas de voir un jour l’égérie des rayons charcuterie choisir le Bar du Jardin pour y découvrir parmi les meilleures spécialités régionales, « Magifique », une création culinaire nommée en notre honneur, comme le furent jadis le tournedos Rossini, les spaghettis à la Caruso, l’Opéra ou la Pavlova. Et, renaissant à la vie, trouvant enfin l’ivresse qui pénètre, qu’elle avoue sans honte au maître-restaurateur : « Vraiment, je n’étais pas faite pour être morte ! Moi aussi, je veux les soutenir ! »

    Plusieurs possibilités lui seront alors offertes comme rejoindre les Amis du Malandain Ballet Biarritz. Fondée en 2003, cette association riche de plus de trois cents membres accompagne le Ballet dans l’ensemble de ses missions. Ou bien, entrer au Cercle des Mécènes où le groupe Repetto soutient en première ligne l’emploi artistique, la Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique la sensibilisation du jeune public, tandis que l’Aéroport Biarritz Pays Basque supporte la communication. Autrement, participant au développement et au rayonnement du Ballet, le Cercle des Mécènes rassemble la Société Générale, le Casino Barrière de Biarritz, l’Hôtel du Palais, l’Hôtel Miramar, le groupe Slavi, Burographic, le Bar du Jardin et le Fournil de la Licorne. Enfin, pour participer à la diffusion toujours plus large de la troupe outre Atlantique, elle pourra aussi rejoindre le Cercle Malandain Biarritz Amériques, nouvellement mis en place à l’initiative de personnalités passionnément éprises de Biarritz et de danse.Une passion pour les yeux, car chaque époque a ses mœurs, et celle où entretenir une danseuse représentait le dernier mot du luxe et de l’opulence, est aujourd’hui une plaisanterie. En revanche, comme Mecenas, qui de l’aveu même de Sénèque avait les qualités essentielles de l’honnête homme, lui donner le bras pour l’accompagner dans un échange gagnant-gagnant reste parfaitement reçu, et c’est au fond, ce qu’il faut retenir.

    n Thierry Malandain, juin 2015

    (1) Caius Cilnius Mæcenas (v. 69-8 av. J.-C)(2) Nicolas Boileau-Despréaux (1636-1711), Satire I, 1660(3) Georges Sion (1913-2001,) A la recherche d’une définition, Les Beaux-Arts, Bruxelles, 1962

    ÉDITO

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    Traversant les âges

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  • Dans le cadre des Jeudis des Jardins de l’Océan proposés du 9 juillet au 27 août à la Cité de l’Océan à Biarritz, le Malandain Ballet Biarritz présentera Nocturnes le 30 juillet à 21h30.

    La représentation sera suivie par la projection d’un documentaire retraçant les activités du Ballet T, en collaboration avec le Teatro Victoria Eugenia de Donostia / San Sebastián et d’une « invitation à la danse » animée par Arnaud Mahouy, danseur au Malandain Ballet Biarritz.

    RenseignementsMairie de Biarritz05 59 41 59 41

    Donostia / San Sebastián Teatro Victoria Eugenia1er et 2 août à 20h

    MagifiqueMalandain / Tchaïkovski

    BiarritzGare du Midi5 et 6 août à 21h

    Silhouette Malandain / Beethoven

    NocturnesMalandain / Chopin

    EstroMalandain / Vivaldi

    10 et 11 août à 21h00

    MagifiqueMalandain / Tchaïkovski

    Biarritz Les Jeudis des Jardins de l’Océan Les Estivales

    Du 1er au 11 août, dans le cadre du projet Ballet T initié par les Fonds Européens de Développement Régional (FEDER) et le Programme Opérationnel de Coopération Territoriale Espagne - France - Andorre (POCTEFA), Malandain Ballet Biarritz offrira à Donostia / San Sebastián et à Biarritz, six représentations de deux programmes différents lors de la première édition des « Estivales » au sein de l’Eurocité basque.

    ACTIVITÉ

    Billetterie

    Donostia / San Sebastián

    Victoria Eugenia +34 943 481 818Teatro Principal +34 943 481 970donostiakultura.com/sarrerak

    Biarritz

    Office de Tourisme de Biarritz05 59 22 44 66 tourisme.biarritz.frTicketmaster / Leclerc0 892 390 100 (0,34€/min) ticketmaster.fr France Billet / Fnac-Carrefour-Géant0 892 683 622 (0,34€/min) fnac.com

    En mai et juin avec les agences artistiques et de production – Le Trait d’Union de Thierry Duclos et Creatio 300 d’Enrique Muknik –, le Malandain Ballet Biarritz s’est successivement rendu aux Etats-Unis et en Colombie.

    Tournées

    ACTIVITÉ

    Ainsi, à l’invitation de Charles Santos, directeur du TITAS (Texas International Theatrical Arts Society ), le Malandain Ballet Biarritz s’est produit les 1er et 2 mai au City Performance Hall de Dallas, puis à l’invitation de Christopher Beach, directeur de La Jolla Music Society, le 3 mai au Civic Theater de San Diego. Initialement, Cendrillon était annoncé à Dallas et Roméo et Juliette à San Diego, cependant bien que partis un mois plus tôt, les containers chargés des décors et costumes étant restés bloqués au large de New York pour des raisons climatiques, la décision fut prise de proposer un tout autre programme.

    Ainsi, après une journée consacrée à l’improvisation de costumes, Une Dernière chanson, Estro et Boléro ont été donné à Dallas en remplacement de Cendrillon et Nocturnes, Estro et Boléro à San Diego en remplacement de Roméo et Juliette. Outre trois standing ovation, la puissance invitante s’est dite épatée par l’adaptation des danseurs et des équipes techniques du Ballet.

    Du 9 au 18 juin, le Malandain Ballet Biarritz s’est produit pour la troisième fois en Colombie. A Bogota, après avoir été reçu le 11 juin à la résidence de France par Monsieur Jean-Marc Laforêt, Ambassadeur de France en Colombie, les 12 et 13 juin à l’invitation de Ramiro Osorio, directeur général du Teatro Mayor Julio Mario Santo Domingo, il a donné deux représentations de Cendrillon accompagnées par l’Orquesta Sinfónica Nacional de Colombia placé sous la direction de David Porcelijn. Le 12 juin, la représentation était retransmise en direct sur le site du Teatro Mayor. Puis, à l’invitation de Philippe Mouchet, directeur de l’Alliance Française à Barranquilla, la troupe s’est ensuite rendue dans le nord de la Colombie où les 16 et 17 juin, elle a donné deux représentations de Roméo et Juliette au Teatro Amira de la Rosa de Barranquilla. Le 15 juin, Arnaud Mahouy, danseur du Malandain Ballet Biarritz a animé un atelier chorégraphique à la Facultad de Bellas Artes - Universidad del Atlántico. Le 17 juin, réservant une surprise au public applaudissant debout, les danseurs entamèrent une salsa sur la chanson de Joe Arroyo, En Barranquilla me quedo, quelques spectateurs se précipitant sur la scène pour les rejoindre. Plus tard, « au son de la gaita, dans une bouillante rueda de cumbia », la soirée s’acheva par une grande fiesta organisée par Philippe Mouchet à l’Alianza Colombo Francesa de Barranquilla. n

    Estro © Olivier Houeix

    Hugo Layer & Michaël Garcia, Nocturnes © Olivier Houeix Nocturnes © Olivier Houeix

    Ione Miren Aguirre & Patricia Velazquezdevant l’affiche de Baranquilla © Philippe Mouchet q

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  • A la plage, vers 1930.De droite à gauche : la mère, Jeannette

    Leibowitz, une de ses filles (Adèle ou Bella), Emile, sa mère Rose et son époux, Maurice

    Finkelstein, assises par terre Annette et Marinette et deux enfants.

    Photo appartenant à Catherine Garnier

    Annetteet Marinette

    LeibowitzP uisé dans « le programme des fêtes et des spectacles des Casinos de Biarritz » de l’été 1930, le nom oublié des sœurs Leibowitz serait resté dans l’ombre sans le concours d’Anne Londaitz. C’est en effet grâce aux patientes investigations généalogiques de cette main amie, qu’il a été permit de remonter jusqu’à Catherine Garnier, la petite fille de Rose Leibowitz, l’aînée d’Annette et Marinette. Aussi, avant toute chose, remercions l’une et l’autre d’avoir éclairé cette enquête.

    Née en Roumanie, le 14 février 1888, Rose Leibowitz comme ses parents, Abraham et Jeannette, et trois de ses frères et sœurs, Adèle, Henri et Bella, vit le jour à Jassi, l’ex-capitale de la Moldavie, où dès le XVIIe

    siècle s’étaient réfugiés des Juifs chassés d’Espagne et du Portugal. Cantonnés au statut d’étranger, soumis à toutes les charges et tous les devoirs sans bénéficier des droits civiques les plus essentiels, après les prémices d’une émancipation, à la fin du XIXe siècle nombre de familles israélites émigreront pour fuir les persécutions. Attirés par la France, qui pendant la Révolution de 1789 avait été la première à apporter aux Juifs le droit d’accéder à la citoyenneté, les Leibowitz se fixèrent à Paris. Annette y naquit le 12 mai 1898, 24 rue des Tournelles, tandis que Marie dite Marinette poussa ses premiers cris, 22 rue Michel Le Comte, le 14 mai 1901. La famille agrandie de Marcel en 1903 et naturalisée en 1907 s’établira ensuite rue de Belleville, quartier d’accueil des migrants d’Europe centrale.

    Inséparables de cœur, se tenant comme deux sœurs jumelles, la danse appela les destinées solidaires d’Annette et Marinette dès le plus jeune âge. « Les danseuses de talent ne peuvent être formées que par des hommes » (1) pensait Rosita Mauri. En dépit de ce préjugé, escortées de leur sœur Bella, qui embrassera une carrière chorégraphique restée discrète, Annette et Marinette suivirent les leçons de Rita Papurello. Originaire de Turin, après avoir dansé sur presque toutes les scènes, cette maîtresse de ballet sur laquelle nous reviendrons un jour, puisqu’elle œuvra à Biarritz en 1902 et 1903, régnait alors sur plusieurs théâtres parisiens. Ses cours

    avaient lieu au Châtelet. « Progrès certains et rapides, facilités d’engagement pour Paris, la province et l’étranger » promettait la réclame. En effet, après avoir donné les plus heureuses espérances en « exécutant en perfection les ballets d’Hamlet et de Faust » (2) dans la troupe de l’école, appelée « les Tutus mignons » ; en 1913, à quinze et douze ans seulement, Annette et Marinette entrèrent à la Gaîté-Lyrique. Annette plus douée de nature en qualité de première danseuse, Marinette parmi « les dames » d’un corps de ballet, dont Joseph Charbonnel, le directeur du théâtre avait confié les rênes à Louise Stichel. Sujet de l’Opéra, puis Etoile de la Gaîté en 1884, cette artiste de grand mérite, qui partout triompha, était peu à peu arrivée à se placer au premier rang des maîtresses de ballet. Sans bruit, sans réclame, elle avait été la première femme à remplir cette fonction à l’Opéra de 1909 à 1911. Pour honorer son talent, Joseph Charbonnel, doubla l’effectif de la troupe qui s’illustra d’abord au Théâtre Sarah-Bernhardt, dans Idylle, divertissement d’Isidore de Lara que dansèrent Annette et Marinette, le 22 novembre 1913. Puis, pendant qu’Hérodiade de Jules Massenet prenait possession de l’affiche de la Gaîté, le Grand Mogol d’Edmond Audran dans lequel Louise Stichel avait gagné ses galons d’Etoile, mit en avant, Fernande Cochin, de l’Opéra, Adeline Couperant, Annette Leibowitz et Mlle Viennois, les mêmes rivalisant « de grâce et de science terpsichorienne » (3) dans Hérodiade. Vint ensuite Orphée de Gluck et son ballet des Ombres heureuses, le spectacle s’achevant par Jeux et ris printaniers (4), suite de danses principalement interprétée par Yetta Rianza, de l’Opéra-Comique, Gustave Ricaux, de l’Opéra, Adeline Couperant et Annette Leibowitz. La saison continua avec les Saltimbanques de Louis Ganne, puis, le 11 mars 1914, ce fut la création de la Danseuse de Tanagra, drame lyrique de Henri Hirchmann : « Je n’ai que des éloges pour Mlles Delsaux, Couperant, Viennois et Leibowitz » (5) note le Gil Blas avant que la troupe ne soit applaudie dans d’autres titres. Parallèlement, le 29 mai 1914, le Théâtre des Deux-Masques, annonce le début des sœurs Leibowitz dans des « danses et tableaux nouveaux » aujourd’hui perdus. En revanche, après la création de En Rêve (6) à la Gaîté ; le 22 juin 1914, dans les jardins de l’hôtel de la Princesse Murat, « des centaines de lampes électriques jaune-vert éclaireront le Ballet de Deauville de Mme Stichel. Puis un ballet villageois de vingt-huit danseuses, dont deux premiers rôles, Mlles Couperant et Liebowitz. » (7). Six jours après, l’étincelle qui provoqua la guerre survint. Ayant quitté la Gaîté au début des hostilités, le 18 décembre 1914, Annette et Marinette sont au programme du Moulin Rouge. Plus tard, sur la petite scène du Concert du Commerce, toujours heureuses de prêter leur concours aux œuvres de bienfaisance, le 16 mars

    1916, elles participent au gala du « colis du prisonnier » interprétant une revue intitulée Jusqu’à Berlin (8). C’est ensuite l’obscurité la plus complète, puisqu’il faut attendre juillet 1920 pour apprendre qu’en remplacement de Lucy Raulin, Annette est « chaleureusement applaudie » (9) à la Gaîté dans la Fille de Madame Angot de Charles Lecocq, puis avec sa sœur dans le Loup et l’Agneau, le 14 avril 1921.

    Créé le 25 janvier 1921, à Monte-Carlo, ce ballet composé par Louis Urgel, nom derrière lequel se cachait Louise Legru, avait été réglé par Jean Soyer de Tondeur avec Yetta Rianza et Robert Lizet dans les rôles principaux. Le 14 avril 1921, Théodore Bourdel, de l’Opéra, le montera à la Gaîté pour Emmy Magliani, Marcel Bergé et « un corps de ballet dont chaque danseuse est un modèle de grâce et de talent » (10). Enfin, le 17 septembre 1921, en présence de Léon Bérard, Ministre des Beaux-Arts, le Loup et l’Agneau est donné à Biarritz avec Emmy Magliani et Marcel Bergé, mais faute d’archives, nul ne sait si les sœurs Leibowtiz furent du voyage. En tous cas, sous la direction de Théodore Bourdel, successeur de Louise Stichel à la Gaîté, le 1er juillet 1921, elles figurent encore dans Nelly, opérette de Marcel Lattès, avant de disparaître à nouveau des chroniques.

    Annette ressurgit « en mutine et spirituelle Colombine », le 24 juillet 1923 au Théâtre Michel avec les Ballets humoristiques de Tera Guinoh. Morte prématurément en 1931, c’est avant la guerre que cette jeune danseuse fantaisiste hongroise vint à Paris. La puissance bouffonne de ses danses, ses pas nus, exotiques et anguleux, suscitèrent autant l’enthousiasme que les controverses, car résume Pierre Bost : « Là est peut-être la vraie « variété » du music-hall. Pas de spectacle plus inégal, qui plaise davantage et irrite davantage » (11). En attendant, dans l’euphorie des revues d’attractions,

    des girls bien alignées et des danseuses « originales », Annette et Marinette vont passer avec un égal bonheur de la danse classique aux danses fantaisistes, du théâtre au music-hall. Ainsi en décembre 1923, ne restant jamais éloignées l’une de l’autre, « les célèbres sœurs Leibowitz » sont au Bal Tabarin, le temple des danses nouvelles et excentriques. Puis, avec les beaux jours, elles suivent les flots de baigneurs à Deauville où entre les ballets du répertoire lyrique, elles créent plusieurs titres de Mme Sberna. Née à Narbonne en 1877, après des études à Milan, achevées à Paris avec Berthe Bernay, de l’Opéra, Amelia Sberna fut engagée à Marseille avant de tenir l’emploi de première danseuse à l’Opéra-Comique en 1896. Comme tant de noms oubliés qui n’y éveillent pas même un souvenir, il faudrait plus de place pour évoquer ses succès en Amérique, en Belgique, à Alger et ses « prodigalités d’inventions chorégraphiques » (12) à Nantes, Toulon, Rouen, Cannes de décembre à fin mai et à Deauville pour le rendez-vous select de l’été. Un rituel saisonnier que les sœurs Leibowitz suivront de 1924 à 1927. Parmi foule d’opéras, d’opérettes, de concerts de danse donnés presque quotidiennement dans ces deux stations mises à la mode par Eugène Cornuché, directeur des casinos de Deauville et Cannes, outre Coppélia, Javotte, Gretna Green, la Fête chez Thérèse ou encore l’Amour sorcier de Manuel de Falla, on retiendra des nouveautés comme le Baiser de Bouddha, le Radjah d’or, le Musée de cire, le Général malade, etc.

    Après une ultime saison d’hiver à Cannes, c’est au Théâtre Sébastopol de Lille, où l’opérette tenait une grande place qu’Annette débuta comme première danseuse et maîtresse de ballet en 1928-29. Marinette, première danseuse travestie lui servant de partenaire. De la trentaine d’œuvres portées à la scène, on retiendra Gladys de Vincent Puget, dont «

    LA DANSE À BIARRITZ # 62LA DANSE À BIARRITZ # 62

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    le ballet, avec les sœurs Leibowitz, fut un plaisir des yeux, un plaisir dont on ne se lassait pas » (13). Tandis que la Bayadère d’Emmerich Kálmán laissera « la splendeur d’un ballet joli que Mlle Annette Leibowitz avait réglé de façon très artistique, très originale, très neuve » (14).

    On parlait alors de crise ! Cependant, après une seconde saison lilloise, c’est dans l’animation des courses hippiques, des expositions florales, des fêtes de nuit où le luxe des bijoux et des toilettes l’emportait qu’Annette prit ses fonctions à Biarritz. Même si « l’élégante clientèle cosmopolite, quelque peu bigarrée qui fréquente la côte en août-septembre préfère nettement les matches de golf ou les salles de jeu, aux concerts et aux représentations théâtrales » (15) Leimistin Broussan, directeur artistique du Casino fit tout ce qui était en son pouvoir pour l’attirer. Ainsi, dans un établissement remis à neuf et inauguré un an plus tôt avec Sacha Sarkoff comme maître de ballet, du 26 juillet au 25 septembre 1930, entre les concerts, les tournées Baret et les séances de cinéma, la saison déroula : la Veuve joyeuse, la Chaste Suzanne, la Teresina, Monsieur Beaucaire, les Saltimbanques, Paganini, le Jongleur de Notre-Dame,

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    Amélia Sberna 1901 © photo F. Bertinq

    Tera-Guinoh, 1925 © photo Waléry

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  • Manon, Orphée, Roméo et Juliette, Werther, la Vie de Bohème, Faust, les Noces de Figaro, Louise, les Pêcheurs de perles, Lakmé, Thaïs et Madame Butterfly. L’art chorégraphique ne fut pas exclu, mais contrairement à ses devanciers, à l’exception du Festin de l’araignée, ballet inédit à Biarritz, Leimistin Broussan, modeste chanteur qui avait partagé avec André Messager la direction de l’Opéra de 1908 à 1914, se borna à lui offrir la place famélique que lui réservaient les œuvres lyriques. Au reste, les concerts et les opéras valant toujours mille fois mieux que la danse, sous la plume de Jean Dargène, ancien officier de marine et auteur de romans exotiques, les échos de la Gazette de Biarritz seront aussi convenus qu’anémiques : « des fleurs pour les sœurs Leibowitz, gracieuses danseuses » (16), étant à peu près tout ce que nous avons pu récolter. Mais pour être juste, dans les colonnes du Figaro dont il était le correspondant local, Jean Dargène ne manquera pas de signaler « expressément et en marge » : « le très grand succès, pendant toute la saison lyrique, des sœurs Annette et Marinette Leibowitz nos danseuses étoiles d’une belle grandeur, à l’art si savant, de légèreté aérienne, et qui furent le charme des soirées, avec les quadrilles du ballet. » Précisant que dans Thaïs joué le 23 août : « Mady Pierozzi, première danseuse de l’Opéra, vint leur apporter le renfort de son talent éblouissant » (17). Fleuron du Grand-Théâtre de Bordeaux, Mady Pierozzi avait été engagée à l’Opéra par Jacques Rouché en 1923. Autrement,

    Les inséparables sœurs avaient alors la trentaine, la force de l’âge pour une danseuse, le temps des espérances folles pour une chorégraphe. Ce qui laisse penser qu’elles furent à cet instant freinées dans l’élan de leurs carrières. Selon Catherine Garnier, attirées par le music-hall américain, elles projetaient de traverser l’Atlantique. Mais, certainement incapables de couper le cordon avec une mère que l’on supposera avoir été encore plus envahissante et possessive après le décès de son mari, elles renoncèrent à l’aventure du voyage et vécurent auprès d’elle à Paris. Par parenthèse, à force de s’occuper de maman, elles resteront demoiselles, mais la marque de cette « arriération affective » ne nous regarde pas. En témoigne la photographie les représentant sous le nom d’Ann’Mary, sans doute continuèrent-elles en duettistes sur quelques scènes de music-halls. Parallèlement, même si les premières réclames pour le Studio Leibowitz ne paraissent qu’en 1936, elles se tournèrent vers l’enseignement tout en réservant une place à la création puisqu’elles rechercheront en 1937 « pour monter ballets, jeunes personnes ayant dispositions artistiques. Débuts assurés. Renseignements : 7, rue Chaptal ». Qu’il me soit permis ici une digression personnelle, puisqu’il n’est pas possible d’évoquer cette adresse sans se souvenir des leçons qu’y donnèrent dans les années 1970 : Denise Villabella, Diana Joffe, Nora Kiss et surtout Daniel Franck, fondateur de l’Académie Chaptal dirigée de nos jours par Monique Arabian. En matière d’anecdote, danseur, puis professeur à l’Opéra, Daniel Franck originaire d’Hossegor, avait été à Biarritz l’élève de Gina Bartissol. Il effectuait alors les 72 kilomètres de l’aller-retour à bicyclette.

    Pour revenir aux sœurs Leibowitz, Catherine Garnier se souvient que ses grand-tantes logeaient avec leur mère au 1er étage du 7, rue Chaptal, leur studio étant situé au-dessus de l’appartement. Si l’on

    regarde plus loin en arrière, à cette adresse occupée jadis par des sculpteurs, dans un superbe atelier où il avait fait construire une véritable scène, le comédien Fernand Depas avait ouvert en 1897 un cours de diction. Au même endroit, en 1924, Paul Péricat, de l’Opéra donnera des leçons de maintien et de danses modernes, tandis que vanté comme « le studio le plus élégant de tout Paris », le Professeur Falaschi y enseignera « les danses mondaines en quelques leçons » dès 1926. Aux souvenirs de Catherine Garnier, le Studio Leibowitz fut très prospère, jusqu’au jour de 1933 où à gauche sur le même pallier Carlotta Zambelli, la diva de l’Opéra ouvrit son propre cours, allumant peut-être moins une rivalité d’artistes qu’une jalousie de commerçantes. Ce ne sera jamais vraiment la paix, mais en 1941, durant la vraie guerre, probablement relevée des interdictions d’exercer pour avoir rendu « des services exceptionnels à l’État français », Annette publiera cette annonce : « pour gala de bienfaisance, Mlle Leibowitz recherche élèves danseurs et danseuses ». Car pour ce que nous en savons, durant les années noires de l’Occupation, seul l’époux de Rose, Maurice Finkelstein, dit Moïse, gravement mutilé en 14-18 fut arrêté lors d’une rafle et mourut à Auschwitz en septembre 1943 ; leur fils, Emile sera prisonnier en Allemagne durant tout le conflit ; tandis que Rose, cacha son neveu, Maurice, le fils de sa sœur Adèle. Le reste fut étouffé sous le poids du silence.

    Dans les années 1950, alors que Carlotta Zambelli allait céder son studio à Suzanne Lorcia ; emmenées par Rose, grand-mère qui longtemps transforma en fourrures visons, renards et hermines, Catherine Garnier et sa sœur Françoise se mettront à la barre du Studio Leibowitz. Croisé au moment de notre enquête, Juan Giuliano, chorégraphe, pédagogue, danseur étoile applaudi à Biarritz avec les Ballets du Marquis de Cuevas, le fréquenta une fois à cette époque. Après avoir sonné, une dame en noir que l’on supposera être Marinette vint ouvrir. Elle le fit patienter, encaissa le prix de la leçon avant d’indiquer l’escalier conduisant à la salle de danse. Ensuite, il ne reste plus à Juan Giuliano que le souvenir d’une atmosphère bizarre, une inexprimable sensation de mystère.

    Jusqu’en 1973, date de la disparition de Marinette, le pas alourdi trahissant la fatigue et les ans, Annette donna ses leçons, puis ne pouvant vivre sans sa sœur, comme une déchirure irrémédiable de son être, peu à peu elle perdit la tête. Enchainée à ses souvenirs, dans l’impossibilité de pourvoir à ses besoins, elle fut placée en 1974 à la Maison de retraite Sainte-Perrine, rue Chardon Lagache. Elle s’y éteindra le 29 mars 1991. Rose, disparaîtra plus tard, le 15 janvier 1993, rejoignant à l’âge de 105 ans, Annette et Marinette au cimetière de Bagneux. n TM

    (1) Gil Blas, 15 juin 1890(2) Le Figaro, 24 février 1910(3) Le Gaulois, 16 janvier 1914(4) Ballet de Louise Stichel et Théophile Puget, musique Pierre Valette, Antonín Dvořák, Jane Vieu, Gaîté, 30 janvier 1913(5) Gil Blas, 11 mars 1914(6) Ballet de Louise Stichel, musique Louis Masson et Edmond Filipucci, Gaîté, 4 juin 1914(7) Le Gaulois, 23 juin 1914(8) Revue en un acte de Victor Davanne et Adolphe Clevers(9) Le Gaulois, 6 juillet 1920 (10) Le Figaro, 14 avril 1914(11) La Revue hebdomadaire, 10 novembre 1928(12) La Rampe, Georges Schmitt, 20 août 1922(13) Les Spectacles, 10 novembre 1928(14) Les Spectacles, 25 janvier 1929(15) Le Ménestrel, Gustave Samazeuilh, 4 octobre 1929(16) La Gazette de Biarritz, 31 juillet 1930(17) Le Figaro, 29 septembre 1930(18) Le Figaro, 31 août 1930(19) Le Radical, 30 mars 1913 (20) La Lanterne, 25 mai 1913 (21) Le Matin, 12 mai 1913(22) Le Figaro, 6 décembre 1922(23) L’Ouest-Éclair, 29 novembre 1931

    LA DANSE À BIARRITZ # 62

    ...

    LA DANSE À BIARRITZ # 62sur le Festin de l’araignée, dansé, le 22 août à la suite du Jongleur de Notre-Dame de Jules Massenet, Jean Dargène écrira : « le Festin de l’araignée, d’Albert Roussel, qui, avec sa richesse musicale, va rapidement devenir classique, nous fit admirer, à côté du talent de danseuses des sœurs Leibowitz, la si adroite agilité, toujours si mesurée et, par-là, artistique de Mme Mado Minty » (18).

    Sur un argument de Gilbert de Voisins tiré des Souvenirs entomologiques de Jean-Henri Fabre, le Festin de l’araignée avait été commandé en 1912 à Albert Roussel par Jacques Rouché, alors directeur du Théâtre des Arts. Réglé par Léo Staats, il sera créé le 3 avril 1913 avec Sahary Djeli dans le rôle-titre. Peu avant, on put lire dans la presse : « Mlle Mado Minty, pour ne pas être accusée de plagiat, à propos du ballet « l’Araignée », annoncé par le Théâtre des Arts, informe qu’elle a déposé l’année dernière à Marigny le projet du numéro « Arachné », auquel elle travaille depuis cette époque et qu’elle produira dans la prochaine revue » (19). En effet, le 30 avril 1913, parmi les tableaux de sa revue de réouverture le Théâtre Marigny donna l’Arachné sur une musique de M. Mazens. Faisant valoir sa souplesse harmonieuse, « tour à tour séductrice, cruelle et passionnée » (20) Mado Minty en fit « une création sensationnelle » (21). Raison pour laquelle, la direction de l’Opéra-Comique lui fit un pont d’or pour la reprise du ballet d’Albert Roussel, salle Favart, le 5 décembre 1922. Sur un grand filet tendu en travers de la scène, elle parut alors en maillot noir dans « un très beau décor, d’une couleur et d’une lumière admirables » de Lucien Jusseaume et une chorégraphie « parfaitement réglée » (22) par Louise Stichel. Maintenant, avec quel soin Annette Leibowitz régla ce « ballet moderne » sur la scène du Casino municipal de Biarritz ? Nul ne le sait.

    De la même façon, les documents manquent pour restituer son parcours après cette saison d’été. Saison qui fêta également Mistinguett, « ses girls et ses boys », La Argentina, et au Port-Vieux, les Ballets lumineux de Lilian Borghèse dont l’art procédait des Ballets fantastiques de Loïe Fuller. Un an plus tard, la presse comble cependant cette lacune en faisant part de l’engagement des sœurs Leibowitz au Grand-Théâtre d’Angers. Annette y apparaît en effet en 1931-32 comme première danseuse-étoile et maîtresse de ballet, Marinette tenant la place de première danseuse travestie. Entre les créations et les reprises du répertoire lyrique courant, une « mention spéciale » est accordée à Annette qui « à la tête de notre excellent corps de ballet, dansa dans un style parfait les divertissements » de Pénélope de Gabriel Fauré (23). Ce sera le dernier écho artistique lu dans les journaux.

    Mado Minty et Fred Chrystian © photo Studio Bonnet q

    Mady Pierozzy © J. Laseaux

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    Annette et Marinette Leibowitz © Le Studio ; photo appartenant Catherine Garnier

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  • Du 10 au 13 janvier, de concert avec une représentation de Cendrillon au Théâtre du Figuier d’Argenteuil, Dominique Cordemans, responsable de la Plateforme Sensibilisation des publics et de la transmission du répertoire aux pré-professionnels a animé au Conservatoire d’Argenteuil des master-classes et des ateliers de répertoire ouverts aux jeunes danseurs du Val d’Oise. Outre des Rencontres-vidéo et un atelier « Voulez-vous danser avec nous ? », une Mégabarre a été proposée au Centre Commercial Côté Seine. Du 19 au 24 avril, à l’occasion d’une semaine de résidence au Théâtre Paul Eluard de Bezons, Dominique Cordemans a ensuite transmis des fragments de Cendrillon à 18 élèves des conservatoires d’Argenteuil et de Cergy. Enfin, le 5 juin au Théâtre du Figuier Blanc d’Argenteuil le spectacle réunissant Alyzée, Marie, Kathy, Mona, Darra, Myhan, Christina, Manon, Emma, Lucile, Golestân, Léa, Marine, Suzel, Maëva, Chloé, Caroline, Eric et leurs professeurs, Lyane Lamourelle, Grace Hazan, Sylvaine Core, Anahi Renaud, Marie Christine Robert et Etienne Favre, proposa en plus de travaux chorégraphiques autour de la Mort du cygne et de Danses qu’on croise, d’autres extraits de Thierry Malandain : Cendrillon, Quiero et Mozart à 2. Une nouvelle représentation sera donnée en octobre à Roissy-en-France.

    SENSIBILISATION LE LABO

    Partenariat Malandain Ballet Biarritz, Université de Pau et des Pays de l’Adour – Ville de BayonneAvec une nouvelle équipe formée de Vanessa Caque, directrice du service culturel de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour – La Centrifugeuse à Pau et de Marie Dubroca, coordinatrice du Microscope à Bayonne, les 11ème

    Rencontres Inter-universitaires UPPAdanse se sont déroulées le 4 avril au Théâtre Quintaou d’Anglet. Le jury était composé de Stéphane Lauret, directeur du CDC d’Aquitaine - Le Cuvier, Fréderic Faula de la Cie Hors Série, Thierry Escarmant de la Cie Ecrire un Mouvement, Pierre-Johann Suc et Magali Pobel de la Cie Androphyne et Dominique Cordemans du Malandain Ballet Biarritz. A l’issue des rencontres douze étudiants des universités de Bordeaux, Toulouse, Nantes, Angers, Brest et Lyon, ont été sélectionnés pour être accueillis en résidence au CCN. Du 6 au 13 septembre, avec Dominique Cordemans, ils travailleront Boléro qui sera présenté le 13 septembre à 12h00 dans le cadre des Scènes Ouvertes du Festival Le Temps d’Aimer. Le programme sera complété d’une création de Pierre-Johann Suc et Magali Pobel de la Cie Androphyne et des travaux chorégraphiques primés lors des Rencontres Inter–universitaires UPPAdanse d’avril.

    En tournéeLe 21 avril, à l’occasion d’une représentation à Oldenburg (Allemagne), Fábio Lopez, danseur de la compagnie a animé un atelier autour d’Estro et Une Dernière chanson.

    Le 2 mai, lors de la tournée aux Etats-Unis, Arnaud Mahouy, danseur de la compagnie a animé une « Big barre » sur le parvis de l’Opera House de Dallas.

    Le 26 mai, à l’occasion d’une représentation au Festival Plateforme Danse de Bastia, Françoise Dubuc, maîtresse de ballet du Malandain Ballet Biarritz a donné une master classe.

    L’Arbre IntégralDu 6 au 10 juillet, Le LABO était en résidence à l’Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique (INRIA) à Bordeaux pour préparer l’Arbre Intégral : un savant mélange entre poésie, danse, musique et réalité augmentée. Financé dans le cadre du programme Investissements d’avenir de l’IDEX Bordeaux, avec le soutien de Bordeaux Métropole, de la Région Aquitaine et de la Ville de Talence, ce projet à l’initiative du poète Donatien Garnier et de son association « Le Poème en Volume » réunit une équipe de scientifiques composée d’experts en réalité augmentée : Alexis Clay (ESTIA Recherche), Julien Conan (Real Act) et Martin Hachet (INRIA) et une équipe d’artistes d’horizons différents : Donatien Garnier (poète), Gaël Domenger (danseur et chorégraphe), Gyorgy Kurtag (compositeur) et Axel Domenger (cgi artiste, infographiste). Cette première résidence était l’occasion de scénariser et d’établir le story-board du spectacle qui sera proposé le 25 novembre au CDC d’Aquitaine - Le Cuvier dans le cadre du festival FACTS proposé par la Plateforme Arts Sciences de l’Université de Bordeaux (IDEX).

    Danses qu’on croise Autour de Thierry Malandain

    Soutenu par l’Agglomération Argenteuil-Bezons et le Conseil Départemental du Val d’Oise, un ambitieux projet de transmission piloté par Lyane Lamourelle pour le Conservatoire à Rayonnement Départemental d’Argenteuil a fédéré durant plusieurs mois le Conservatoire à Rayonnement Départemental d’Argenteuil, le Conservatoire à Rayonnement Régional de Cergy et les Ecoles de Musique et Danse de Bezons et de Roissy-en-France.

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    Festival Arte FlamencoA la suite du spectacle Yo Carmen de Maria Pagés qui a été présenté à l’espace François Mitterand de Mont-de-Marsan, le 6 juillet à 21h, Gaël Domenger a participé à une table ronde dont le modérateur était Lionel Niedzwiecki, directeur de la communication du Conseil départemental des Landes pour évoquer la relation actuelle du Flamenco avec les autres styles de danses. Ont participé également à cette table ronde qui s’est tenu le 7 juillet à 11h à la salle Lacataye de Mont-de-Marsan : Marie-Christine Vernay, journaliste et critique de danse, Maria Pagés, danseuse et chorégraphe, Domingo Gonzalez, ex directeur de la biennale de Séville, Sandrine Rabassa, programmatrice d’Arte Flamenco.

    Mouvement [capturé]

    A l’initiative de la compagnie Pedro Pauwels, la seconde Biennale de la photographie de danse de Limoges s’est déroulée du 5 au 7 juin. Le LABO du Malandain Ballet Biarritz s’est associé à cette manifestation qui rendait hommage au photographe Jean Gros Abadie et à son parcours de trente ans dans le monde de la danse. Etaient également exposés les photographies d’Elizabeth Prouvost, Pierre Ricci, Ludovic Florent et Xavier Excoffon. Olivier Houeix, photographe du Malandain Ballet Biarritz a participé aux tables rondes animées par le journaliste et critique de danse Philippe Verrièle. Cette biennale qui s’exposait au Pavillon du Verdurier et dans les vitrines des commerces du centre-ville de Limoges, proposait aussi des performances dansées réparties entre les danseurs de la Compagnie Pedro Pauwels, les artistes et les écoles amateurs de la Région Limousin.

    Option Art-Danse d’AquitaineLe 13 mai, sous la direction de Gaël Domenger, chorégraphe en charge de l’unité pédagogique du Malandain Ballet Biarritz et du LABO (Laboratoire de recherche chorégraphique sans frontière), l’Option Art-Danse d’Aquitaine du Lycée André Malraux encadrée par les professeurs Agnès Baty, Véronique Delors-Sarran, Agathe North, Gaëlle Ganet Lapix, Yann Hervé et Catherine Cabourg a donné son spectacle de fin d’année au Colisée de Biarritz. A la suite des travaux des élèves de terminale, l’ensemble des élèves a présenté, les Mains libres, une transcription chorégraphique de l’œuvre commune de Paul Eluard et Man Ray au programme du baccalauréat de l’année 2015.

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  • 2010 2011 2012 2013 2014

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    104

    nombre de représentations

    Aquitaine5%

    Autres régions France23%

    Transfrontalier3%

    Pyrénées-Atlantiques69%

    Technique20%

    Administration12%

    Direction5%

    Artistique63%

    Ville de Biarritz407 000 €

    Région Aquitaine331 000 €

    Département des Pyrénées-Atlantiques

    158 500 €

    DRAC Aquitaine / Ministère de la Cultureet de la Communication

    800 500 €

    de sensibilisation

    principaux publics visés : Jeune public / public défavorisé en particulier sur le territoire départemental ou régional / collégiens, lycéens, étudiants / bénéficiaires du RSA, personnes âgées et personnes handicapées, via entre autres une politique tarifaire adaptée / danseurs amateurs ou professionnels via un programme de formation

    Week-end de Ballets : trois Ballets à la Gare du Midi de Biarritz

    Les 5 et 6 juillet, le Ballet du Capitole de Toulouse, le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux et le Malandain Ballet Biarritz, quatre-vingt-dix danseurs à eux trois, se sont retrouvés au complet pour la première fois à la Gare du Midi.

    Ils ont proposé un panorama de la danse classique, de ses racines jusqu’à ses formes les plus actuelles : Don Quichotte (Acte III, scène 2) dans la version de Rudolf Noureev pour le Capitole, Carmina Burana de Mauricio Wainrot pour Bordeaux, tandis que le Malandain Ballet Biarritz présentait Estro en avant-première.

    Cet événement s’inscrivait dans le cadre du Pôle de coopération chorégraphique du Grand Sud-Ouest soutenu par le Ministère de la Culture et de la Communication qui poursuit plusieurs objectifs : engager une réflexion commune sur les Ballets d’aujourd’hui, déterminer des moyens pour favoriser l’émergence de jeunes chorégraphes, la formation et la carrière des danseurs, les pratiques professionnelles...

    Biarritz Académie Internationale de Danse

    Avec le soutien de la Ville de Biarritz, l’Ecole de Ballet Gillet Lipszyc et le Malandain Ballet Biarritz renforcent leur partenariat pour développer le Stage International de Danse de Biarritz qui prendra pour sa 26ème Édition (du 2 au 7 août), une nouvelle appellation : Biarritz Académie Internationale de Danse. Cette année, l’équipe pédagogique sera formée de Carole Arbo (étoile de l’Opéra national de Paris), Bertrand Belem (Opéra national de Paris), Yat-Sen Chang (principal à l’English National Ballet), Isabel Hernandez (English National Ballet), Andrey Klemm (professeur au Staatsoper de Berlin et au Ballet de l’Opéra national de Paris), Margarita Kullik (étoile du Mariinski), Sophie Sarrote (soliste à la Scala de Milan) ou encore Béatrice Legendre-Choukroun (professeur titulaire des Conservatoires de Paris). Parallèlement, Dominique Cordemans animera des ateliers de répertoire Thierry Malandain au côté de Youri Van Den Bosch pour le répertoire d’Angelin Preljocaj. A l’occasion d’un spectacle ouvert à tous, le fruit du travail des stagiaires sera présenté le mardi 4 août à 20h30 à la Gare du Midi de Biarritz. Une journée portes ouvertes sur le lieu du stage sera également organisée le vendredi 7 août.

    Contacts : +33 (0)5 40 07 08 2606 50 10 16 06contact@biarritz-academie-danse.comwww.biarritz-academie-danse.com

    Séance photosà l’Hôtel du Palais

    A l’initiative de Jean-Luc Cousty, directeur général de l’Hôtel du Palais et de ses équipes, en vue d’une exposition au sein du Palace biarrot, les danseurs du Malandain Ballet Biarritz se sont prêtés à une séance photo sous l’œil de Jean-Philippe Juen / JPEG studios.

    EN BREF

    Exposition « Les CCN ont 30 ans »

    Du 31 mai au 2 juin, lors du 4ème Rendez-vous sur le Quai de la Gare, Malandain Ballet Biarritz a organisé à la Gare du Midi de Biarritz une exposition pour célébrer les 30 ans des Centres chorégraphiques nationaux.

    BILAN 2014

    83 0000 spectateursdont

    14 200 à Biarritz10 000 au Théâtre national de Chaillot 6 000 au Teatros del Canal de Madrid

    454 interventions

    2 créationsde Thierry Malandain

    Estro (musique : Antonio Vivaldi)Nocturnes (musique : Frédéric Chopin)

    1 distinctionTaglioni European Ballet Award 2014 du meilleur chorégraphe pour Cendrillon décerné à Berlin par la Fondation Malakhov

    104 représentationsdont

    30% à l’international

    3 festivals soutenus ● Le Temps d’Aimer

    ● Ass Ezkandrai

    ● Dantza Hirian

    1 projet transfrontalier« Ballet T »

    mené avec Biarritz, San Sebastián et Bilbao

    3,5 millions eurosde budget dont

    49% de recettes propres51% de dotations des Partenaires publiques

    90 collaborateursdont

    45 équivalents temps plein

    22 danseurs permanents

    dans le cadre de l’Accueil Studio en 2014

    15 compagnies soutenues

    ● Compagnie Révolution / Anthony Egea

    ● Maritzuli / Claude Irruretagoiena

    ● Etorkizuna

    ● Compagnie Drisse / Teilo Troncy

    ● Technicore et Le Monde du Zèbre / Faizal Zeghoudi

    ● Androphyne / Pierre-Johann Suc et Magali Pobel

    ● Association Ezkandrai

    ● Compagnie LASALA / Judith Argomaniz

    ● Compagnie Ai Do Project / Iker Arrue

    ● Compagnie Ahimsa / Chinatsu Kosakatani

    ● Compagnie De Fakto / Aurélien Kairo

    ● Compagnie Amos Ben-Tal

    ● Compagnie Kukai / Jon Maya

    ● Compagnie Ando / Davy Brun

    ● Compagnie Artincidence / Annabel Guérédrat

    Ballroom Revue

    En vente dans les kiosques jusqu’au mois d’août, la revue de danse Ballroom a consacré son 6ème numéro à la danse au Pays Basque.

    Mécénat

    Thierry Malandain et toute l’équipe du Malandain Ballet Biarritz remercie la Maison Repetto, présidée par Jean-Marc Gaucher pour le renouvellement de son soutien à l’équipe artistique du Ballet pour la saison 2015-2016.

    © Jean-Philippe Juen - JPEG Studios2

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  • Le Temps d’Aimerla Danse

    « Aime, danse et bois. Tu ne vivras qu’une fois ! », voilà le refrain !

    Depuis 25 ans, enchanté d’être au monde, le festival le Temps d’Aimer se laisse entraîner par le plaisir de la danse. Pour être juste, nous devons dire que la création de cet évènement artistique fut pour la ville de Biarritz la marque d’une nouvelle ère. Comme lorsque plein de jeunesse on a soif de bonheur et on croit en l’avenir, c’est en effet avec la conviction profonde que l’art et la culture embellissent les jours qu’en 1990, le sénateur-maire, Didier Borotra et Jakes Abeberry, adjoint chargé de la culture, firent de l’art chorégraphique l’un des domaines d’élection de la cité biarrote. Au Pays Basque où l’on sait d’origine que danser permet d’exprimer les sentiments exubérants du cœur et de l’âme, l’énergie de cette évidence fit largement son chemin. Car au fond, il n’y a que les cœurs froids et les fronts sombres comme l’ennui qui peuvent nier que l’amour et la danse ne sont pas nécessaires au genre humain. Toutefois, en ces temps de contraintes, qui au nom du « sérieux budgétaire » font des manifestations artistiques la première cible, il faut se réjouir que la nouvelle municipalité conduite par le maire Michel Veunac avec comme adjointe à la culture et au patrimoine, Jocelyne Castaignède, continue de parier avec force sur les bienfaits individuels et collectifs de l’investissement culturel. Autrement dit que le rideau du festival ne tombe pas en replis obscurs et qu’aimer et danser demeurent à Biarritz une éternelle romance. Un refrain où l’amour certain de lui-même rime avec toujours, comme danser résonne avec espérer. Autant de raisons de ne pas laisser votre place vide et lors de cette édition anniversaire aussi riche que variée, de voltiger de plaisirs en plaisirs en chantant une coupe à la main : « Aime, danse et bois. Tu ne vivras qu’une fois ! »

    n Thierry Malandain

    Renseignements Biarritz CulturePlace des Résistants. - BP 3018564204 Biarritz Cedextél : 05 59 22 20 21e-mail : [email protected] : www.letempsdaimer.com

    RéservationsOffice de Tourisme de Biarritz : Square d’Ixelles 64200 BiarritzRéservations tous les jours par téléphone : 05 59 22 44 66

    Sur internetwww.letempsdaimer.comwww.biarritz.fr : rubrique accès direct : Billetterie en ligneTicketnet/ Leclerc : www.ticketnet.fr tel. 0892 390 100 (0,34 € /minute)Fnac-Carrefour-Géant (www.fnac.com) tél. 0892 683 622 (0,34 € /minute)

    25ème édition du 11 au 20 septembre 2015Direction artistique : Thierry MalandainOrganisation : Biarritz Culture

    ● Ultima Vez / Wim Vandekeybus (Belgique)

    ● Compañia Nacional de Danza / José Martinez (Espagne)

    ● Compagnie l’Eventail / Marie-Geneviève Massé

    ● Elephant in the Black Box Company /Jean-Philippe Dury (Espagne)

    ● Ballet de Maribor / Edward Clug (Slovénie)

    ● Compagnie Traversée / Mizel Theret

    ● Korzo / Samir Calixto (Pays Bas)

    ● Ballet Junior de Genève (Suisse)

    ● Malandain Ballet Biarritz

    ● Compagnie Lionel Hoche

    ● Le Phare CCN du Havre Haute Normandie / Emmanuelle Vo-Dinh

    ● Emanuel Gat Dance

    ● Compagnie Faizal Zeghoudi

    ● CNDC Angers / Robert Swinston

    ● Cie NeoPost Foofwa / Foofwa d’Imobilité (Suisse)

    ● Compagnie Mouvements Perpétuels / Salia Sanou

    ● Etorkizuna Kontzeptuak / Ihintza Irungarai & Nathalie Vivier

    ● Compagnie Hors Contexte / Marie Puech

    ● Compagnie Ariadone / Carlotta Ikeda

    ◆ Compagnie Sine Qua Non Art / Christophe Béranger & Jonathan Pranlas-Descours, CUBe association Christian Ubl et Le Collectif Ès

    ◆ Centre de Formation professionnelle en Danse de Biarritz

    ◆ Lauréats des Rencontres Inter-universitaires UPPAdanse

    ◆ Lauréats du Concours de danse international de Biarritz

    ● Kukai Dantza / Jon Maya (Espagne)

    ● Compagnie Maritzuli / Claude Iruretagoyena

    ● Compagnie Gilles Baron

    ● Rojas y Rodriguez (Espagne)

    ● Rosa Royo

    ● Anne Nguyen et Michel Schweizer

    ● Lauréats du concours [Re]connaissance:

    FESTIVAL

    Gare du Midi 23, avenue Foch • F-64200 Biarritz tél. +33 5 59 24 67 19 • fax +33 5 59 24 75 [email protected]

    président Michel Labordevice-président Pierre Moutardetrésorière Solange Dondisecrétaire Richard Flahautprésident d’honneur Pierre Durand

    Directiondirecteur / chorégraphe Thierry Malandaindirecteur délégué Yves Kordian

    Artistique / Créationmaîtres de ballet Richard Coudray, Françoise Dubucartistes chorégraphiques Ione Miren Aguirre, Raphaël Canet, Mickaël Conte, Ellyce Daniele, Frederik Deberdt, Romain Di Fazio, Baptiste Fisson, Clara Forgues, Michaël Garcia, Jacob Hernandez Martin, Irma Hoffren, Miyuki Kanei, Mathilde Labé, Hugo Layer, Claire Lonchampt, Fábio Lopez, Nuria López Cortés, Arnaud Mahouy, Patricia Velazquez, Laurine Viel, Daniel Vizcayo, Lucia You Gonzálezprofesseurs invités Angélito Lozano, Bruno Cauhapé, Giuseppe Chiavaropianistes Alberto Ribera-Sagardia, Miyuki Brickle, Jean - François Pailler

    Transmission du répertoiremaîtresse de ballet Françoise Dubuc

    Production / Techniquedirecteur technique Oswald Roosedirecteur de production, conception lumière Jean - Claude Asquiérégie plateau Chloé Bréneur, Jean Gardera régie lumière Frédéric Eujol, Christian Grossardrégie son Jacques Vicassiau, Nicolas Rochaisréalisation costumes Véronique Murat régie costumes Karine Prinsconstruction décors & accessoires Frédéric Vadétechnicien chauffeurs Thierry Crusel, Guy Martialagent d’entretien Ghita Balouck

    Sensibilisation / Relations avec les publicsresponsable sensibilisation / transmission du répertoire aux pré-professionnels Dominique Cordemansresponsable Labo de recherche chorégraphique / médiation / accueil studio Gaël Domenger

    Diffusionchargée de diffusion Lise Philippon attachée de production Laura Delpratagents Le Trait d’union / Thierry Duclos, Creatio 300 / Enrique Muknik, Norddeutsche Konzertdirektion / Wolfgang et Franziska Grevesmühl, Internationale Music / Roberta Righi

    Communicationresponsable image Frédéric Néry / Yocomresponsable communication Sabine Lamburuattaché de presse Yves Mousset / MY Communicationsphotographes Olivier Houeix, Johan Morin

    Mission Euro région / Projets transversauxadministratrice de projet Carine Aguirregomezcorta

    Secrétariat général / Mécénatsecrétaire général Georges Tran du Phuoc

    Développement & partenariatchargé de mission Jacques Jaricot

    Ressources humaines, finances et juridiquedirecteur administratif et financier Jean-Paul Lelandaiscomptable Arantxa Lagnetsecrétaire administrative Nora Menin

    Suivi et prévention médicale des danseursRomuald Bouschbacher, Jean-Baptiste Colombié, Aurélie Juret

    San SebastiánCentre Chorégraphique Transfrontalier

    Malandain Ballet Biarritz Yves Kordian directeur délégué Carine Aguirregomezcorta suivi du projet Arantxa Lagnet relations partenaire, traduction basqueTeatro Victoria EugeniaAmaia Almirall directrice Norka Chiapuso direction de programmation Maria Jose Irisarri suivi administratif Koldo Domán suivi des actions

    Numérodirection de la publication Thierry Malandainconception & design graphique Frédéric Néry impression IBEP (Anglet) ISSN 1293-6693 - juillet 2002

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    CALENDRIER JUILLET > SEPTEMBRE 2015

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