les siens, cependant - dont l ne pouvait approuver le comportement. Ce seuJ voyage de fiction ne permet, bélas , pas d'augurer ce que son auteur aurait fail paraître par la suite, le texte d'autres romans annoncés - Mon plus bel Amour el Le Désespoir sans Fin - n ayant pu BITe retrouvé. Enthousiaste, Justin Sauvenier se dépensa en maints domaines, fût-ce en assumant le parrainage de jeunes détenus En 1930, l eut à cœur de prouver que, menée avec persévérance, une campagne auprès des libraires pouvait s avérer bénéfique pour les écrivains de langue française. POUT ce faire, l avait aménagé un coin des let tres françaises de Belgique au pavillon de la ville de Liège près l'Exposition internationale à Anvers. Essayiste, Justin Sauvenier porta le cboix sur des personnalités plutôt que sur des idées. Chez lui, le biographe n est jamais loin. Sa première étude fut consacrée à Edmond Glesener (Anvers, 1929). Wallon originaire de Liège, directeur générai des Beaux-Arts et des Lettres, membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, l'auleur du roman Le Cœur de François Remy (paris, 1904) présentait bien des points communs avec son commentateur. Mes amitiés spirituelles: André Maurois (Bruxelles., 1932) passe pour être le premie r essai consacré à l'écrivain français que Justin Sauvenier avait rencont ré à Anvers avant d'ê tre reçu à Paris par celui qui signa Les silences du colonel Bramble (paris, 1918). En Léon Daudet - Un Humaniste Rabelaisien (Bruxelles. 1933), le critique analysa non seulement le pamphlétaire qui vécut Vingt-neuf mois d exil (paris, 1930) à Bruxelles mais aussi le fils d'Alphonse Daudet, génial conteur des Lettres de mon Moulin. Postulant un emploi auprès du Conservatoire royal de Musique de Liège, Justin Sauvenier ré- digea une biographie du compositeur André Grétry (Bruxelles, 1934). Qui donc, de celui-ci, n a fredonné «Où peut-on mieux qu au sein de sa famille ?» air que Henry Vieuxtemps inséra dans un de ses immortels concertos pour violon? Posthume, l'ouvrage s achève sur un vœu: «0 Lidge, vi r'vèye, volà tote mi pinsèye ». Frappé en pleine activité, décédé le soir même en clinique à Anvers, Justin Sauvenier fut inhumé à Barchon, son village natal. Une voie 288 S ~ publique y porte le nom du poète el romancier wallon. G.-M. Matthijs, «Bwgraphie» dans P. Demarche, Barchon, mon village, t. 3, Qui ites-vous, Justin Sauven ~ r ' , sl., 1983, p. 3-61. - P. Denuit, «Introduction,. à André Grétry (de J. Sauvenier), BruxeUes 1934, p. 7-24. -Justin Sauvenkr, dansBulktin officiel de l'Associatwn des Ecrivains belges, BruxeUes < année, f 4 avril mai 1934 p. 51-54. - C. Hanlet, «.Justin Sauvenier», dans es Ecrivains belges contemporains de l n ~ fr(ll1{oise 1800-1946, t. 2, L i ~ g e , p. 873-87.5. R Avermaete, Petite Fresque des Arts et des Lettres dons la Belgique d'Aujowd'hui, Bruxelles, 1929, p. 170 199. - L. Bertelson, Sauvenier (Justin), dans DictiOfllUlire des journaliSles-lcrivains de Belgique, BruxeUes 1960, p. 103. - D. Denuit, «Figures de Wollonie : Justin Sauvenier», dans L'Ethnie française, revue trimestrielle de la Fondation Charles Plisnier, BruJl:eUes 24< année, nO 2 (juin) 1984, 141< livraison, p 133-134. - D. H[ontoir), Ailes divines (Les) et Miroir d'une Ame, dans R. Fricb: et R. Trousson, Lettres françaises de Belgique, Dictionnaire des œuvres, t. 2 La Poésie, Gembloux, 1988 p. 20, 327-328. - G.-M. Matthijs, Prtsence, actualité et permatU nce de Justin Sauvenier, causerie proooncée t Barchon, le dimanche 29 avril 19 84 , iMdit. - G.- M. Matt hij s, Barchon se souvknl de son poète: Justin Sauvenier, dans Journal d'Aubel et du Pays de Hove, 18 mai 1984, p. 2. - Sauvenier est cité dans G. Charlier et J. Hanse, His/aire illustré e des Lettres françaœs de Belgique, Bruxelles, 1958, p 571. Georges-Marie Matthijs SCHMERLING, Philippe-Charles, docteur en médecine et paJéontologue, né à Delft le 2 mars 1790, décédé à Liège le 7 novembre 1836. Fils d un marchand viennois installé à Delft, Schmerling fit, selon Morr en, ses études dans s a ville natale et à Leyde, puis se rendit à La Haye chez le docteur De Riemer, qui avait fait construire un grand cabinet de pièces anatomiques. C'est là que lui serait venu l'intérêt pour les ossements et l'anatomie. Reçu officier de santé vers 1812, il entra dans l'armée des PaysBas à la fin de 1813. Resté en garnison à Venlo jusqu 'en 1816, il exerça ensuite comme médecin civil. Dans cette même ville, il épousa, le 17 octobre 1821, Sara, Henriette, Elisabeth de Douglas, fille du lieutenant colonel Robert de Douglas et de Wdhelmine van Zuylen van Nysvelt. Au printemps 1822, les époux Schmerling vinrent s'établ ir à Liège . Philippe-Charles reprit
lessiens,cependant- dontil nepouvaitap-prouver lecomportement.
Ce seuJvoyage de fic-tionnepermet,blas!, pas d'augurerce que son
auteurauraitfailparatreparlasuite,letexte d'autresromansannoncs-
Monplusbel Amour elLe Dsespoir sans Fin- n'ayant pu BITeretrouv.
Enthousiaste,JustinSauvenier sedpensaen
maintsdomaines,ft-ceenassumantleparrai-nagede jeunes dtenus!En1930,
il eut cur deprouverque,meneavecpersvrance,une
campagneauprsdeslibrairespouvaits'avrer bnfique pour les crivains
delangue franaise. POUTcefaire,il avaitamnag
uncoindeslet-tresfranaisesdeBelgiqueaupavillondela villedeLigeprs
l'Expositioninternationale Anvers. Essayiste,JustinSauvenier
portalecboixsur despersonnalits pluttque surdesides.Chez
lui,lebiographen'estjamaisloin.Sapremire tude fut consacre Edmond
Glesener (Anvers, 1929). Wallonoriginairede Lige,directeur
g-nraidesBeaux-ArtsetdesLettres,membre de
l'Acadmieroyaledelangueetdelittrature
franaisesdeBelgique,l'auleurduromanLe Cur de Franois Remy (paris,
1904) prsentait biendespointscommunsavec
soncommenta-teur.Mesamitisspirituelles:Andr Maurois
(Bruxelles.,1932) passepourtrele premier es-saiconsacr l'crivain
franaisque Justin Sau-venier avait rencontr Anvers avant d'tre reu
Parispar celui quisigna Les silences du colo-nel Bramble
(paris,1918). En Lon Daudet - UnHumaniste Rabelaisien
(Bruxelles.1933),
lecritiqueanalysanonseule-mentlepamphltairequivcutVingt-neuf mois
d'exil (paris, 1930) Bruxelles mais aussi le fils
d'AlphonseDaudet,gnialconteurdesLettres demon Moulin.
Postulantunemploi auprsduConservatoire royaldeMusique deLige,
Justin Sauvenier r-digeaunebiographieducompositeurAndr
Grtry(Bruxelles,1934).Quidonc,decelui-ci, n'a fredonnO peut-on tre
mieux qu'au sein desa famille
?,airqueHenryVieuxtempsin-sradansundesesimmortelsconcertospour
violon?Posthume,l'ouvrages'achvesurun
vu:0Lidge,vir'vye,voltotemipin-sye!. Frappenpleineactivit,dcdlesoir
mme en clinique Anvers, Justin Sauvenier fut
inhumBarchon,sonvillagenatal.Unevoie 288 publiqueyportelenom
dupoteelromancier wallon.
G.-M.Matthijs,BwgraphiedansP.Demarche,Bar-chon,monvillage,t.3,Quiites-vous,JustinSauve-
sl.,1983,p.3-61.- P.Denuit,Introduction,.
AndrGrtry(deJ.Sauvenier),BruxeUes,1934,p. 7-24. -Justin Sauvenkr,
dansBulktin officiel de l'As-sociatwndes
Ecrivainsbelges,BruxeUes,4