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L e Manipulateur d’imagerie médicale et de radiothérapie mensuel n°194 - janvier 2011 Revue de l’Association française du personnel paramédical d’électroradiologie Nantes, Cité des Congrès les 17, 18, 19 mars 2011 Le programme des 52 e Journées scientifiques des manipulateurs ANNA : Pour les apnées les plus au sud du monde ! Rencontre autour d’une aventure… la suite RSNA 2010… en quelques chiffres

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LeManipulateurd’imagerie médicale et de radiothérapie

mensuel n°194 - janvier 2011

Revue de l’Association française du personnel paramédical d’électroradiologie

Nantes, Cité des Congrèsles 17, 18, 19 mars 2011

Le programmedes 52e Journéesscientifiquesdes manipulateurs

ANNA :Pour les apnéesles plus au suddu monde !Rencontre autourd’une aventure…la suite

RSNA 2010… en quelques chiffres

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édito

3Le Manipulateur n°194

Vœux pour l’année 2011Une année charnière…

Vœux de réussite individuelle, pour chacun d’entre vous bien sûr, mais aussivœux de réussite collective à travers tous les dossiers cités dans la revue de dé-cembre 2010.Car cette année est une année charnière avec la mise en place du LMD à la rentréeprochaine. Cette grande étape ne concerne pas que les étudiants et les formateurs,mais tous les manipulateurs à travers leur rôle dans l’encadrement des stagiaires.C’est vous qui aurez la responsabilité à travers les évaluations de stages, de validerou non l’acquisition des connaissances de vos futurs collègues. C’est sur ce miroirde votre savoir-faire que s’appuiera le futur manipulateur pour progresser dans sesacquisitions. Vous le voyez, le but de chacun est grand. Ce sera aussi bien sûr le dé-but d’un processus de revalorisation salariale, qui n’a rien de négligeable en soi. Jeforme donc le vœu qu’avec votre coopération à tous, ce bouleversement sepasse au mieux.Nous devrions voir également démarrer le DIU ouvert aux manipulateurs, ainsi quela possibilité pour ceux-ci de réaliser les échographies dans un cadre légal, s’ap-puyant sur une formation de qualité, basée sur le DIU d’échographie. Cette approchepréfigure le deuxième volet, et je souhaite qu’elle soit le support d’une mastérisa-tion de la formation proposée aux manipulateurs.

Bien sûr mon vœu fédérateur concernera l’évolution des textes qui nous régissent,car il est impensable, ne serait-ce qu’au regard de la réalité de tous les jours, maisplus encore après tous ces bouleversements, de ne pas reconsidérer la position dumanipulateur dans son environnement.

Enfin mon dernier vœu sera individuel, car il me semble que chaque manipula-teur doit être acteur de cette évolution, et ne peut pas rester spectateur sur le borddu chemin au risque d’y perdre son identité.

Bonne année à tous.

Roger Husson, président national AFPPE

“Après le temps des bilansde fin d’année, vient celui des vœuxpour la nouvelle”

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Réponse de la commission Réglementation et Imageriemédico-légale - Hugues Pennec

En référence au Code de la santé publique 4e partie :Professions de santé - Livre III : Auxiliaires médicauxTitre V : Profession de manipulateur d’électroradiologiemédicaleL’article R.4351-2, alinéa c) stipule que le manipulateur “...sous la responsabilité et la surveillance d’un médecin enmesure d’en contrôler l’exécution et d’intervenir immédia-tement… est habilité à l’administration orale, rectale, en in-jections intramusculaires, sous-cutanée et dans les veines su-perficielles ou dans les montages d’accès vasculairesimplantables des substances, y compris des composés ra-dioactifs, nécessaires à l’obtention d’une image”.

Il n’est pas expressément indiqué que ces dispositions nes’appliquent que dans le cadre des injections de produits decontraste. Au regard de la loi, ce texte s’applique strictosensu à toutes les substances que le médecin juge nécessaireà l’obtention d’une image ou d’un traitement nécessité parl’acte, dès lors qu’il relève d’une prescription médicale (arti-cle L.4351-1 CSP) datée, signée et indiquant clairement lasubstance, son mode d’administration et son dosage.

De plus, l’article R.4351-3 précise, dans le cadre de l’exécutiondes actes mentionnés à l’article R.4351-2, que le manipulateurd’électroradiologie médicale :“4º Participe à la surveillance clinique du patient au cours desinvestigations et traitements et à la continuité des soins.5º Participe à l’exécution des soins nécessités par l’acte réa-

lisé (les injections de substances médicamenteuses peuvententrer dans ce cadre réglementaire).”

L’article R.4351-4 précise que la dite prescription médicalepeut faire référence à des protocoles préalablement établis,datés et signés par le médecin sous la responsabilité duquelexerce le manipulateur.Par contre, l’administration de ces substances ne s’entendque dans le cadre de l’exercice professionnel du manipula-teur, défini dans le Code de la santé publique.

Les programmes de formation initiaux permettant d’obtenirles diplômes requis pour exercer la profession de manipula-teur abordent très peu ces spécificités. Il convient donc d’as-surer en interne une formation complémentaire ou une miseà jour des connaissances quant à la bonne utilisation de cessubstances, quelles qu’elles soient, et d’assurer la traçabilitéde ces formations.Il est donc important de réaliser une procédure et éventuel-lement de s’appuyer sur une fiche permettant de valider uneformation en interne.

L’article R-4351-3 (6°) stipule que le manipulateur accomplit encas d’urgence, les actes conservatoires nécessaires, jusqu’àl’intervention du médecin. Ces dispositions réglementairesont été récemment renforcées par l’obligation faite aux pro-fessionnels de santé de détenir à terme l’attestation de for-mation au geste et soins d’urgence de niveau 2 (AFGSU), dé-livrés par le CESU, ce en vertu des dispositions de l’arrêté du3 mars 2006 complété par les circulaires du 10 mai 2006 du31 décembre 2007 et du 27 mai 2010.

les “bonus”

< Thème de la question - réponse : Administration de substances médicamenteusespar les manipulateurs

< Question-réponse

Vous êtes nombreux à vous poser des questions sur divers sujets professionnels.Parmi vous, certains ont sollicité les membres des commissions de l’AFPPE.Ils ont trouvé, grâce aux précisions de ces “experts” en la matière, des réponses fiables etétayées sur les différents sujets qui les préoccupent. Peut-être y trouverez-vous, vousaussi, des réponses à vos propres problématiques, grâce à la publication de ces questions-réponses.

Question poséepar courriel du 30 avril 2010 : Notre centre est un centre chirurgical spécialisé en chirurgie thoracique etvasculaire. Le plateau technique a trois salles de cathétérisme dans lesquelles sont réalisés des actes diagnostiques etinterventionnels en vasculaire. L’équipe soignante est pluridisciplinaire avec six IDE et sept MER polyvalents qui tournentaussi sur le scanner ou/et la médecine nucléaire.En salle, pendant les procédures, les manipulateurs réalisent les mêmes gestes que les infirmières : préparation dematériel stérile, préparation des médicaments et administration si besoin, prise en charge du patient de l’accueil audépart. Les MER sont-ils habilités à administrer des substances médicamenteuses, même celles qui ne sont pasnécessaires à l’imagerie (selon le décret du 19 novembre 1997) mais nécessaires à l’examen et à la demande ducathétérisme au cours de la procédure?

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5Le Manipulateur n°194

sommaire

DEPuiS 1966,REVuE DE L’ASSociATioN FRANçAiSE

Du PERSoNNEL PARAméDicALD’éLEcTRoRADioLogiE

Siège social : 47 avenue Verdier - 92120 MontrougeTéléphone : 0149121320 - Fax : 0149121325Internet : www.afppe.comAssociation nationale déclarée conformémentà la loi 1901 sous le n°ASS 29.731

Courriel : [email protected]

Directeur de la publication : Roger HussonRédactrices en chef : Roxane Sacuto - Cathy Thibaut

Comité de rédaction- Actions - Infos de l’AFPPE:Josette Dubois - Brigitte Jean-Pierre- Technique et profession : Véronique Bazile -Sylvie Duret - Valérie Foloppe - Antoine Jardel -Béatrice Lemaire - Olivier Marie-Anne -Sophie Oliveres - Marcellin Raffy - Véronique Sans -Corinne Varin- Régions et commissions : Christian Depenweiller- Les “bonus” : Claire Costes - Marc Chaput -Christian Depenweiller - Dominique Ducout -Christophe Pizelle - Laurent Van Offel

Publication mensuelleTirage : 3500 exemplairesÉditeur délégué : Eding57 avenue du Plessis - 92350 Le Plessis RobinsonTél. : 0607676269Secrétaire de rédaction : Émilie CharlannesImprimerie : Dridé49 rue des Frères Lumières - 93334 Neuilly-sur-MarneTél. : 0143098888Dépôt légal : 3e trimestre 2008n°ISSN: 1763-8674Commission paritaire : n°0310 G 87333

L’AFPPE rappelle que les opinions exprimées dans lesarticles publiés dans la revue Le Manipulateurn’engagent que leurs auteurs et n’assume aucuneresponsabilité quant aux erreurs ou omissions quipourraient se produire.La reproduction totale ou partielle des articles et desinformations publiés dans la revue Le Manipulateur eststrictement interdite, sauf autorisation préalable et écritedu président national de l’AFPPE ou, par délégation, durédacteur en chef.

LeManipulateurd’imagerie médicale et de radiothérapie

JFR’2010: Conférences-débats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 6Réingéniérie de la formation de manipulateurd’électroradiologie médicale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 7Bon anniversaire à RPCirkus! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 8Une nouvelle plateforme de formation à distance . . . . . . . . . . . . p 8Nouveauté Nantes 2011 : Ateliers Cliniques . . . . . . . . . . . . . . . . . p 952e Journées scientifiques des manipulateurs : Programme . . . . p 10Agenda 2010-2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 34Bulletin d’adhésion et d’abonnement à l’AFPPE . . . . . . . . . . . . . p 34

technique et profession

les “bonus”

Question - Réponse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 4Quizz : On teste ses méninges en ce début d’année . . . . . . . . . . p 32Annonces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 33

actions - infos de l’AFPPE

L’édito3

Réflexions sur la téléradiologie16Fiche technique: Pays-Bas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 13RSNA 2010… en quelques chiffres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 14Radiothérapie : Qu’a-t-on appris au congrès SFRO? . . . . . . . . . . p 19Qu’a-t-on appris à Dijon? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 22Fiche n°12 MN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 24Brèves du mois… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 9-21-24-29

. Fujifilm II couverture

. Medical Professionals III couverture

. Guerbet IV couverture

Rencontre autour d’une aventure… ANNAPour les apnées les plus au sud du monde !30

région Alpes - Ain - Isère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 25région Midi-Pyrénées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 25région Aquitaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 26région Bourgogne - Franche-Comté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 27région Normandie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 28

Ce mois-ci : les régions

régions et commissions

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Liste des annonceurs

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Le Manipulateur n°194

JFR’2010 : conférences-débatsOrganisées par le CNEH et la SFR à l’attentiondes directeurs d’hôpitaux et des présidents de CME

Après l’accueil de Julien-Aymeric Simonnet, l’introduction deces deux journées est effectuée par le directeur général duCNEH, André Lestienne.

< La première journée, le lundi 25 octobre 2010

Cette journée a débuté avec une assistance de vingt-cinqparticipants, essentiellement représentant de petits établis-sements, mais aussi des directeurs et médecins ayant desfonctions très différentes, comme un urgentiste ou une phar-macienne assurant la direction de pôles d’imagerie. À mi-jour-née, une intervention du Pr Jean-Pierre Pruvo, secrétaire gé-néral de la SFR, a souligné l’intérêt de ces conférences: quatrethèmes ont été abordés.

< Management : Benchmark Imagerie 2010 Scanner et IRMpar Pr Élisabeth Schouman-Claeys - Responsable dugroupe SFR-Management, chef du service d’imageriemédicale, CHU Bichat, ParisAprès la présentation du Benchmark (analyse rapide des ré-sultats sur l’utilisation et l’accessibilité aux équipements,mesure représentative des délais de rendez-vous, servicesrendus en matière de remise de comptes rendus), le rôle es-sentiel du G4, national et surtout régional, est mis enexergue: aide aux différents sites en vue de l’améliorationdes fonctionnements. Le développement de l’automatisa-tion et l’extension des recueils de données à partir des RISdoivent être développés.

< Déploiement des Ris - Pacs en France et DMPpar Pr Guy Frija - Trésorier de la SFR, chef du serviced’imagerie, Hôpital européen Georges Pompidou, ParisLaurent Tréluyer - Mission de préfiguration de ladélégation à la stratégie des systèmes d’information desanté auprès du ministère de la SantéFrédéric Attia - Directeur du Centre de compétencesOrange Healthcare, domaine IT e-SantéAprès une introduction générale du professeur Frija surl’utilité des Ris et des Pacs, une longue intervention deMonsieur Tréluyer décrit l’état actuel de l’installation desPacs en France : très lente et limitée par rapport aux autrespays, en particulier aux pays scandinaves, au Royaume-Uniou au Canada. En effet, les Pacs sont indispensables au dé-

ploiement du dossier médical personnel et à la téléradio-logie. La principale raison du non-équipement est le finan-cement, surtout pour la plupart des établissements de taillemoyenne et certains cabinets libéraux. Il est précisé que laseule solution au développement des Pacs est la mutuali-sation et la mise en place d’un programme national afind’atteindre l’objectif du tout numérique, avec la suppressiontotale du film en 2016. Ce programme comporterait unepart d’aide de l’état au financement. Monsieur Attia apporteun complément avec l’idée nouvelle de séparer les fonc-tions d’archivage des Pacs, plus coûteuses, et de les exter-naliser. Les établissements seraient connectés à très hautdébit à une plateforme régionale gérée par un consortiuméditeur de solutions Pacs et à un opérateur de télécommu-nication. La facturation se ferait à la connexion. Lors deséchanges avec les participants, il est rappelé le rôle essen-tiel des manipulateurs dans la mise en place, le dévelop-pement et l’usage quotidien des Ris et des Pacs.

< Téléradiologiepar Pr Alain Rahmouni - Responsable du groupe SFR-Téléradiologie, secrétaire général adjoint de la SFR,chef du service d’imagerie médicale, CHU Henri Mondor,CréteilDr Vincent Hazebroucq - Université Paris Descartes,membre du groupe SFR-TéléradiologieIl est présenté un état de l’art en téléradiologie avec le rap-pel des bonnes pratiques médicales radiologiques, clé d’unbon fonctionnement. Puis il est fait état de l’offre existanteet des évaluations par le groupe téléradiologie de la SFR,avec un rappel des dérives déjà présentes dans certainespratiques. Lire en page 16 Réflexion sur la téléradiologie.

< Mutualisation dans le cadre de coopérationspar Dr Laurent Verzaux - Vice-président de la SFR etradiologue libéral au HavreDr Pascal Beroud - Secrétaire général du syndicat des ra-diologues hospitaliersLa démographie médicale avec 25 % de radiologues enmoins dans les cinq ans à venir, le constat du mode d’exer-cice différent entre public et privé, obligent la profession àpenser l’imagerie au niveau d’une zone géographique, touten favorisant la qualité, la bonne gestion des indications etle déploiement de la téléradiologie. Il est impératif de

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concevoir des outils juridiques adaptés et d’obtenir plus desouplesse et d’homogénéité dans la gestion des statuts. Ilsemble qu’il y ait un consensus afin de supprimer le clivage“historique” entre secteurs public et privé : il est vain devouloir déshabiller l’un pour habiller l’autre. Face auxcontraintes de l’imagerie moderne, il est nécessaire de fa-ciliter une réponse globale à des problèmes locaux. L’or-ganisation nouvelle de l’imagerie médicale doit aboutir à unprojet professionnel commun, construit localement autourd’un projet médical, avec mutualisation des hommes et deséquipements pour améliorer la prise en charge des pa-tients et l’efficience économique.

< La deuxième journée, le mardi 26 octobre 2010

Cette journée a débuté le matin par la visite des stands de l’ex-position technique des JFR. L’après-midi, le dernier thème amalheureusement été traité devant un parterre clairsemé.

< Accès à l’IRM en France : contexte actuel et positions desinstitutions (ASN, CNAM, HAS, DGOS) vis-à-vis duconseil professionnel de la radiologie française (G4)par Pr Jean-François Meder - Secrétaire général adjointde la SFR, chef du département d’imageriemorphologique et fonctionnel d’imagerie médicale,CH Saint Anne, ParisUne excellente présentation a décrit la place en 2010 del’IRM en neuro-imagerie. Après avoir fait le tour des indi-

cations de l’IRM, il est démontré l’intérêt, souvent vitalpour le patient, de l’IRM en urgence 24 heures sur 24. Ce-pendant malgré les progrès réalisés, nous sommes encoreloin d’un accès permanent aux machines en urgence surl’ensemble du territoire, avec du personnel suffisammentformé. Sur l’ensemble des patients admis aux urgences etayant une exploration cérébrale, 94 % souffrent d’un scan-ner alors que seulement 2 % bénéficient d’une IRM dans lesdélais préconisés.

Henri Ramon, chargé de mission AFPPE

CNEH - Centre national de l’expertise hospitalièreSFR - Société française de radiologieCME - Commission médicale d’établissementBenchmark - Technique de gestion de la qualité, processusd’analyse comparative ayant pour objectif l’amélioration desperformances d’une organisationG4 - Collège des enseignants en radiologie de France, Fédé-ration nationale des médecins radiologues, Société françaisede radiologie, Syndicat des radiologues hospitaliersRis / Pacs - Radiology Information System / Picture Archivingand Communication SystemDMP - Dossier médical personnelHPST - Hôpital Patient Santé TerritoireASN - Autorité de sûreté nucléaireCNAM - Caisse nationale d’assurance-maladieHAS - Haute autorité de santéDGOS - Direction générale de l’offre de soins

Lancée officiellement le10 décembre 2009 par le ministèrede la Santé, la réingéniérie de laformation de manipulateurd’électroradiologie médicale afranchi une étape importante le29 novembre dernier avec lavalidation par le groupe desupervision des référentielsactivités et compétences.Sur la base du travail réalisé depuisavril 2008 par le Groupe référentielactivités compétences (Grac), legroupe de travail ministériel(groupe de production) a finalisél’écriture des deux référentiels aucours de cinq journées de travailplanifiées de janvier àseptembre 2010.

Les référentiels activités etcompétences doivent maintenantfaire l’objet d’une relecture auniveau du ministère et d’unevalidation finale par Guy Boudet auniveau de la Direction générale del’organisation des soins (DGOS).

Parallèlement, le travail sur leréférentiel de formation a été initiéau niveau du groupe de productionministériel le 20 octobre. Le groupes’est réuni à nouveau le15 décembre. Quatre journées detravail sont planifiées les 17,18 janvier et 7 et 8 février. Le groupede supervision est planifié le24 février pour validation duréférentiel de formation.

Ce calendrier doit permettre laprésentation des projets de texte auHaut Conseil des professionsparamédicales en avril, unepublication courant juin et une miseen œuvre du nouveau programmeen septembre 2011.

Tout au long de l’année, le Grac acontinué son travail de préparationet d’anticipation pour alimenter letravail du groupe ministériel etaccompagner les représentants del’AFPPE et du Comitéd’harmonisation au sein de cegroupe. Le Grac s’est réuni onze foisde janvier 2010 en décembre 2010.

Philippe Glorieux, coordonnateur du Grac

< Réingéniérie de la formation de manipulateur d’électroradiologie médicale

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Le Manipulateur n°194

Suite à la conclusion du partenariat avecla société Medical Professionals,l’AFPPE est fière de pouvoir offrir à tousles adhérents un espace de formationen ligne, ouvert, aux adhérents à jour deleur cotisation, à compter de la 2e quin-zaine de janvier.

Cet espace de formation permet dechoisir des cours balayant les champsde compétence de la profession :< Introduction à la sénologie - anato-mie et physiologie

< La transformée de Fourier< La dose au scanner< Préparation des radiopharmaceu-tiques en médecine nucléaire

< Les pondérations en IRM

Chaque cours correspond à environ 45à 60 minutes d’e-learning (comprenantd’un à trois modules), ponctué par unquizz permettant à chacun de contrôlerses apprentissages.L’accès à cette plateforme est offert auxadhérents sur une durée d’un an. Nousnous réservons le droit de désactivervotre compte si non-connexion pendantdeux mois (il vous sera bien sûr possi-ble d’en demander la réactivation à toutmoment).

Espérant que ce nouveau mode de for-mation puisse vous satisfaire, l’AFPPEengage ses adhérents à laisser leur avissur le forum de la plateforme. Lancez-vous dans l’utilisation des outils à dis-position pour faire naître un partage desconnaissances : blog, forum, wiki, frog-gylearns. Un onglet “aide” vous aideraà mieux comprendre l’utilisation decette plateforme.

Yann Le Faou, administrateur de la plateforme

une nouvelle plateformede formation à distance

L’AFPPE et la commission Ra-dioprotection souhaitent parce petit billet vous faire partdu premier anniversaire del’association RPCirkus :http://rpcirkus.org.

“RadioProtection Cirkus estune association de type1901, à but non-lucratif. Sonbut est de développer la ra-

dioprotection, dans une dé-marche d’amélioration conti-nue et en toute transparence.RPCirkus se veut être un ou-til d’information fiable et pré-cis de la radioprotection, pra-tique et opérationnelle, quelque soit le niveau des visi-teurs qui entrent sous le cha-piteau. Nous sommes uneéquipe de plus en plus nom-

breuse de radio-protection-nistes, issus de tous les mi-lieux, nucléaires et médicaux(non liés à une entreprise ouun institut). Sous le chapi-teau, vous rencontrerez desspécialistes en radioprotec-tion, désireux d’amener ledialogue et les outils néces-saires pour perfectionner demanière continue la disci-

pline. Tous ces clowns es-sayent également de fédérerles réseaux de RP et PCRexistants en créant cet outilde partage des connais-sances.“

Longue vie à RPCirkus!

Yann Le Faou, Commission

Radioprotection et Contrôle Qualité

Bon anniversaire à RPcirkus !

“L’accès à cetteplateforme vous estoffert sur une duréede 1 an”

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9Le Manipulateur n°194

< Atelier “coloscopie virtuelle”

“Que répondre au radiologue quand il me demande si j’ai vu quelque chose?”Cet atelier a pour but de faire comprendre le rôle que vous avez dans toutes les étapes decet examen et les points clés qui permettront un diagnostic optimal. Seront abordés lesindications et les contre-indications, la préparation du patient, l’acquisition, lespathologies et surtout, le post-traitement. Plusieurs cas cliniques seront présentés surconsole de post-traitement Myrian® afin d’identifier les grandes pathologies et les critèresde réussite.

< Atelier “optimiser l’acquisition en iRm”

Les clefs de la réussite pour bidouiller sans risque!Comment trouver le bon compromis lors du paramétrage d’une séquence spin échorapide multi-coupes? Cet atelier a pour but de porter la réflexion sur la bonne gestion desparamètres lors de la programmation d’une séquence. Comment programmer quinzecoupes quand le système en autorise vingt? Comment adapter les paramètres pourgagner en résolution spatiale, en rapport signal sur bruit, en temps d’acquisition ou toutsimplement pour améliorer le contraste souhaité?

Pour plus de renseignements : http://www.nantes2011.fr

Nouveauté Nantes 2011 : Ateliers Cliniques

Lors des journées scientifiques de Nantes, du 17 au 19 mars 2011, les participants auront la possibilité de participerà deux ateliers cliniques. Grâce à un partenariat avec Medical Professionals et Intrasens, 1h30 d’atelier sur consolesont offertes aux adhérents à jour de cotisation : deux manipulateurs par console et la possibilité de revenir se formerpendant l’intercours et sur l’heure du déjeuner.

Inscription aux ateliers : Le jour de l’atelier sur le stand de Medical Professionals.

< Brève pour se tenir informés de l’actualité radiologique

Quand les consoles de jeux sortent de la réalité virtuelleLes possesseurs de console de jeux Xbox 360 connaissent bien le module “Kinect” qui permet de détecter lesmouvements des joueurs. Deux chercheurs de l’Université de médecine légale de Berne, ont utilisé ce moduleafin de manipuler les images radiologiques, tel un véritable outil médical (fenêtrage, déplacement, zoom…).Les commandes se font d’un simple geste de la main ou par la voix. Après le remplacement des négatoscopespar des consoles réseaux, c’est au tour des souris et claviers de se moderniser.

Brève recueillie par Olivier Marie-Anne

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Jeudi 17 mars matin< 8h30 : Ouverture des Journées scientifiques< 9h00 : Rôle du MERM au bloc opératoire(Sébastien Balduick, Christian Sans - CHU de Toulouse)

< 9h20 : Retour d’expérience sur les événements déclarés àl’ASN en France: Cas pratique (Coffi Megnigbeto - ASN)

< 9h40 : Visite exposition technique< 10h20 : Respect des niveaux de référencediagnostiques (NRD) au scanner (D. Bour - CH Colmar)

< 10h40 : Coroscanner et optimisation des doses(Edwige Peresse - Centre Marie Lannelongue)

< 11h00 : Création d’un centre d’expertise clinique enradioprotection au Québec

(Danièle Boué - TIM - Présidente de l’Otimro du Québec)

< 11h20 : Du métier de MERM vers la fonction de PCR:Retour d’expérience (Isabelle Hervault - PCR CHU Rennes)

< 11h40 : NRD et optimisation des pratiques diagnostiques(P. Roch - IRSN)

< 12h00 : Actualités: Commission Relations internationales -AFPPE (Philippe Gerson)

< 12h30 : Déjeuner - Symposium Satellite

Jeudi 17 mars après-midi< 14h00 : Homogénéisation et optimisation des doses au TDM:Expérience costarmoricaine (G. Chambrun - CAR Saint-Brieuc)

< 14h20 :Manipulateur référent en radioprotection despatients (Romain Bourgin - CHU de Rennes)

< 14h40 : Cimentoplastie et radiofréquence (CH Lorient)< 15h00 : Visite exposition technique< 15h40 : Optimisation des pratiques radiographies thoraciquesau lit du patient (J. Le Friec, J. Guillope, A. Gamelin,

G. Terrom - CRLCC Nantes)

< 16h00 : Analyse des postes de travail et détermination 3D duzonage en neuroradiologie interventionnelle (P. Roch - IRSN)

< 16h20 : NRD et optimisation en neuroradiologieinterventionnelle (Céline Etard - IRSN)

< 16h40 : Capteur bi-plan en neuroradiologie interventionnelle:Quelles conséquences dosimétriques? (Solène Lecoq,

Pauline Guérin, François-Loïc Brachet - MERM - CHU Nantes)

< 17h00 : Actualités: Commission Radioprotection et ContrôleQualité - AFPPE (Yann Le Faou)

< 17h30 : Fin de la journée - Symposium Satellite

Vendredi 18 mars après-midi< 14h00 : IRM et pathologies mammaires(Dr Carney, Catherine Virlouvet - CHG Saint-Brieuc)

< 14h20 : Intérêts de l’AIRM dans l’exploration des tumeursosseuses du MI (Marie-Laure Mauzoleo - Hôpital Cochin)

< 14h40 : Pose de valve aortique par voie endoluminale(Équipe MERM - Hémodynamique - CHU Nantes)

< 15h00 : Exposition de la population aux RI liés aux actesdiagnostiques médicaux en 2009 (C. Etard - IRSN)

< 15h20 : Visite exposition technique< 16h00 : Audit des réseaux loco régionaux de radioprotection(C. Lefaure - Lefaure consulting)

< 16h20 : Réseau PCR et acteur de la radioprotectiondu Grand Ouest (P. Barbey - Université de Caen)

< 16h40 - 17h30 : Assemblée générale de l’AFPPE

Samedi 19 mars matin< 9h00 : Pseudo-Xanthome élastique: Protocole TDM et rôle duMERM (Florence Darmon - CH Poincaré)

< 9h20 : Veines pulmonaires sans Rx: Technique IRM(Christine Corniquet - CHU Rouen)

< 9h40 : Réduction de dose en angiographie interventionnelle(Philippe Hubert - CHU Nancy)

< 10h00 : Picc-Line: une nouvelle génération de voie veineuse(Céline Clavery - CHU Bordeaux)

< 10h20 : Visite exposition technique< 11h00 : Effets délétères des gants radio-atténuateursplombés dans le champ direct d’exposition aux rayons X

en radiologie interventionnelle

(Joël Guersen - PCR - CHU de Clermont-Ferrand)

< 11h20 : Pratique radiologique et radioprotection(Estelle Leroy - CH Pau)

< 11h40 : Le coroscanner à faible dose chez l’enfant(Pascale Saint-Gilles, Roxane Sacuto - CHU Rouen)

< 12h00 : Champs magnétiques et risques professionnels(Antony Tessier - HIA Toulon)

< 12h20 : Actualités: Commission IRM - AFPPE(Pierre Montenot)

< 12h30 : Déjeuner - Symposium Satellite

Programme52e Journées scientifiquesdes manipulateursNantes les 17, 18 et 19 mars 2011

< Session imagerie - grand Amphithéâtre

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actions - infos de l’AFPPE

11Le Manipulateur n°194

Jeudi 17 mars matin - Salle 300< 8h30 : Ouverture des Journées scientifiques< 9h00 : Assurance qualité en médecine nucléaire(Carole Marchal - ASN)

< 9h20 : Événements significatifs en radioprotection déclarés àl’ASN: Cas pratique (Élodie Boudouin - ASN)

< 9h40 : Impact de la réhabilitation partielle d’un service demédecine nucléaire sur la contamination atmosphérique et

surfacique des locaux, et sur l’exposition des professionnels

(P. Roch - IRSN)

< 10h00 : Radioprotection des patients et des personnels(Sabine Mallard - CHU de Bordeaux)

< 10h20 : Visite exposition technique< 11h10 : Développement durable dans un service demédecine nucléaire (Sabine Mallard - CHU de Bordeaux)

< 11h30 : Incidents de radioprotection en médecine nucléaire:les derniers événements et les enseignements à tirer

(Sébastien Balduyck - Toulouse)

< 11h50 : Études dosimétriques de poste en médecinenucléaire (Sophie Delisle - PCR - APHP Henri Mondor)

< 12h10 : Les caméras à semi-conducteurs (Cyclopharma)< 12h30 : Déjeuner - Symposium Satellite

Vendredi 18 mars après-midi - Amphithéâtre 450< 14h00 : Traitement des CHC par radioembolisation 90Y(MERM - CRLCC Rennes)

< 14h20 : Exploration des plaques amyloïdes cérébralespar l’AV 45 au TEP

(Jeanine Rive - MERM - CH Purpan - Toulouse)

< 14h40 : Exposition du personnel selon les différentsexamens au TEP (MERM - Toulouse)

< 15h00 : Visite exposition technique< 15h40 : Titre intervention non déterminé (MERM - Rouen)< 16h00 : Système automatisé de préparation des MRP(Olivier Cougnenc - Radio pharmacien - Lille)

< 16h20 : Actualités: Commission Médecine nucléaire - AFPPE(Bernard Estivals)

< 16h40 - 17h30 : Assemblée générale de l’AFPPE

< Session médecine nucléaire

Jeudi 17 mars matin< 8h30 : Ouverture des Journées scientifiques< 9h00 : Prise en charge de patient de forte corpulence enostéodensitométrie

(S. Le Moigne, AC Ronvel - MERM - CHU de Brest)

< 9h20 : Imagerie vétérinaire (Stéphane Madec,Christian Raphaël - École vétérinaire - Nantes)

< 9h40 : ICHROMA: Scanner d’un bébé mammouth(Florence Reynaud - CH E. Roux)

< 10h00 : Visite exposition technique< 10h40 : Place de l’imagerie dans la mort inattendue dunourrisson (Catherine Thibaut - CHU Bordeaux)

< 11h10 : Le loup-garou de la radiologie(Marie-Reine Debruyne - MERM - CH Albi)

< 11h30 : Échographie de contraste(Angélique Fourrier - CHU de Rouen)

< 11h50 : Impact du plomb sur la santé humaine, vers unedémarche éco-responsable de la PCR

(Nathalie Hullot - PCR - Kyrel)

< 12h10 : Actualités: Commission Réglementation et IMELEG -AFPPE (Hugues Pennec)

< 12h30 : Déjeuner - Symposium Satellite

< Session communications libres - imELEg - Amphithéâtre 450

Jeudi 17 mars après-midi< 14h00 : Radioprotection dans le cadre de l’irradiation de lathyroïde (DTS IMRT Brest)

< 14h20 : Le dosimètre RPL corps entier(IFMEM Saint-Germain-en-Laye)

< 14h40 : Titre intervention non déterminé (DTS IMRT Valence)< 15h00 : Visite exposition technique< 15h40 : Place du MERM en IRM fonctionnelle(IFMEM Rennes)

< 16h00 : IRM Peluche et doudouthérapie (IFMEM Marseille)< 16h20 : Scintigraphie rénale au captopril(DTS IMRT Brest)

< 16h40 : Rôle du manipulateur PCR (DE1 - IFMEM Nantes)< 17h00 : Quantification du déplacement prostatique au coursd'un traitement par radiothérapie (DE de Rennes)

< 17h20 : Actualités: Commission Étudiants - AFPPE(Jérémy Mary)

< 17h40 : Fin de la journée - Symposium Satellite

< Session étudiants - Salle 300

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actions - infos de l’AFPPE

Le Manipulateur n°194

Vendredi 18 mars après-midi< 14h00 : La gestion des risques au sein de Air France(F. Debrouck - Air France consulting)

< 14h30 : Rôle et responsabilités de l’encadrement dans lagestion de risques (Carole Marshal - ASN)

< 15h00 : Cartographie des risques en imagerie(MP Le Gall, E. Le Goff - CHU de Brest)

< 15h20 : Visite exposition technique< 16h00 : Retour d’expérience sur la formation enradioprotection

< 16h20 : Actualités: Commission Encadrement et Formation -AFPPE (Yves Kerroux)

< 16h40 - 17h30 : Assemblée générale de l’AFPPE

Samedi 19 mars matin< 9h00 : La face cachée de la fonction cadre (CH Montpellier)< 9h50 : Nouvelle approche de la notion de cadre de santé(APHP Marseille)

< 10h40 : Visite exposition technique< 11h00 : Titre intervention non déterminé (ASN)< 11h40 : Formations à la radioprotection des patients(P. Fraboulet - IRSN)

< 12h00 : Titre intervention non déterminé< 12h30 : Déjeuner - Symposium Satellite

< Session Encadrement et formation - Salle 300

Jeudi 17 mars après-midi< 14h00 : Dose aux organes critiques et évolutiontechnologique (JJ Santini - CRLCC Montpellier)

< 14h20 : RTE et séminomes: Comparaison des dosesdélivrées au testicule restant

(B. Delpuech - MERM - PCR Radiothérapie - CRLCC Toulouse)

< 14h40 : Intrabeam: Irradiation externe du sein enper opératoire (A. Lisbona - Radiophysicien - CRLCC Nantes)

< 15h00 : Titre intervention non déterminé< 15h20 : Visite exposition technique< 16h00 : Leçons tirées des accidents de radiothérapie enFrance (E. Etard - IRSN)

< 16h30 : Titre intervention non déterminé< 17h00 : Bilan et retour d’expérience sur les événementsdéclarés à l’ASN (Carole Marchal - ASN)

< 17h20 : Actualités: Commission Radiothérapie - AFPPE(Joël Baudrey)

< 17h30 : Fin de la journée - Symposium Satellite

Samedi 19 mars matin< 9h00 :Mutualisation Inter CREX (C. Beyne - CRLCC Toulouse)< 9h20 : Titre intervention non déterminé< 9h40 : Intérêts du repositionnement en radiothérapie(D. Di Peri - MERM - CRLCC Nantes)

< 10h00 : Visite exposition technique< 10h40 : Apports du PET SCAN dans le traitement parradiothérapie des cancers ORL

(Gwénaël Nicolas, Morgane Le Grand, Pascal Damien,

Stéphanie Castel - MERM - CH Quimper - CHU Brest)

< 11h00 : Tomothérapie (MERM - CRLCC Toulouse)< 11h40 : Impacts de la réglementation sur un service deradiothérapie (B. Lucas - Cadre de santé - CRLCC Toulouse)

< 12h00 : Titre intervention non déterminé< 12h30 : Déjeuner - Symposium Satellite

< Session Radiothérapie - Amphithéâtre 450

< La réingéniérie de la formation: Quels enjeux pour les professionnels?< Visite exposition technique< La coopération entre les médecins radiologues et les manipulateurs.De la radio au lit à l’échographie.

< Vendredi 18 mars matin - grand Amphithéâtrematinée d’étude et de réflexion - Dossiers professionnels

< Vendredi 18 mars de 16 h 40 à 17 h 30 - grand AmphithéâtreAssemblée générale de l’AFPPE

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technique et profession

13Le Manipulateur n°194

Les Pays-Bas vus pour les étrangers : ce sont les tulipes, les fromages, les moulins à vent, les canaux bordés de filles en vitrine,les “nuages” de cannabis sur le Dam d’Amsterdam… Les Pays-Bas vus par les Hollandais ne sont pas si différentsdes autres pays européens: les tulipes seulement au printemps, les drogues douces illégales, des galeries d’art et des clubs technole long des canaux, des soupes et verres de lait servis au déjeuner dans les coffee-shops… en somme “métro, boulot, dodo”…

< Témoignage : Dorien Pronk-Larive est diplômée depuis 1976 en imageriediagnostique et thérapeutique de l’hôpital universitaire de Leiden

Sa carrière est riche : manipulatrice puis enseignante, cadre, cadre supérieur, directrice

d’école… elle est également très impliquée dans de nombreuses institutions, que ce soit

au niveau national, européen ou mondial.

- À l’échelon national, elle est présidente de la NVMBR.

- À l’échelon européen, elle est Executive Officier à l’European Federation of Radio-

grapher Societies (EFRS).

- À l’échelon mondial, elle est Council member (membre du Conseil) pour les Pays-Bas

à l’International Society of Radiographers and Radiological Technologists (ISRRT).

- Elle a travaillé entre autres sur le dossier HENRE (Higher Education Network for Ra-

diography in Europe), en quelque sorte Érasmus pour les étudiants manipulateurs.

- Et la liste est encore longue! La preuve, s’il en est besoin, que l’épanouissement pro-

fessionnel est souvent synonyme d’investissement associatif…

Pays-Bas Fiche technique

< Nom de la profession :Radiodiagnostisch laborant (manip. en imagerie médicale)Radiotherapeutisch laborant (manipulateur en radiothérapie)Medisch Nucleair werker (manip. en médecine nucléaire)Echografist (manipulateur en échographie)et un futur nouveau nom: Medisch Beeldvormings enBestralingsdeskundige (professionnels médicaux en imagerieet irradiation)

< Formation : Les hôpitaux “recrutent” des étudiantsmanipulateurs. Le futur employeur finance ainsi la formation etl’étudiant perçoit déjà un salaire. La formation concerne undomaine particulier et se déroule sur trois années. C’est unealternative très appréciée des étudiants les plus âgés. Depuis1990, un programme universitaire en quatre ans, incluant toutesles spécialités de la profession, permet d’obtenir un BachelorDegree. Trois universités proposent cet enseignement et formentenviron 750 étudiants par an. Ce diplôme donne accès auMaster et au Doctorat afin d’obtenir une spécialisation dans unetechnique particulière (IRM, scanner…), et permettre despasserelles vers des orientations différentes.

< Compétences professionnelles : Elles sont identiques auxnôtres, mais autorisent en plus le recueil d’images en

échographie. Les limites de l’exercice sont floues : ellesdépendent de l’expérience du manipulateur et des compétencesque lui reconnaît le radiologue avec lequel il travaille.

< Salaires : Les Pays-Bas n’ont pas de secteur privé enradiologie ! Ainsi dans le public, les salaires sont de l’ordrede 1700 à 2400 euros bruts. Environ un tiers est prélevé pourles impôts, taxes et autres “douceurs” malheureusementinternationales.

< Démarches : Pour les Européens, il est officiellement interditd’exiger un test linguistique pour obtenir la reconnaissance dudiplôme. Ce qui ne signifie pas qu’un éventuel employeur ne ledemandera pas avant l’embauche.Les démarches sont toujours les mêmes et sont expliquées sur :http://www.nuffic.nl/international-organizations/services/professional-recognition/ : diplômetraduit, programme de formation, preuve d’expérienceprofessionnelle, certificat de bonne conduite et moralité, etc.et un formulaire dûment complété (signé, daté… en troisexemplaires? non pas encore mais ça viendra !).

< Équivalent hollandais de l’AFPPE: NVMBR - Nederlandsevereniging Medische Beeldvorming en Radiotherapiewww.nvmbr.nl.

Relations internationalesAuteur : Benoît Billebaut

Remerciements à Dorien Pronk-Larivepour son aide et ses explications

< Fiche pratique : Voyage culinaire

Pour votre pause déjeuner au travail, prévoyez

le casse-croûte traditionnel : une erwtensoepou snert (soupe épaisse) et un groene (harengsalé - c’est en été qu’il a le meilleur goût, quand

il est le plus gras), un morceau de Gouda, Edamou Massdam avec un pain au sésame, au pavot,

au tournesol, aux graines de courge, blanc, brun

ou noir… et un verre de lait. Lorsque vous serez

parfaitement intégré, rendez-vous au proeflo-kaalen (bar typique) pour déguster sur le zinc unstelletie, duo composé d’une bière et d’un bor-rel (petit verre en forme de tulipe rempli, tou-jours à ras bord, de genièvre).

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technique et profession

Le Manipulateur n°194

RSNA 2010… en quelques chiffres

Aussi parlons chiffres…Le congrès RSNA 2010, c’est :

< 60000 participants provenant de cent pays qui ont participéau 96e Congrès de la Société de radiologie d’Amérique duNord (RSNA - Radiology Society of North America) du28 novembre au 3 décembre 2010.

< 700 exposants ont présenté les dernières innovations enmatière d’imagerie médicale : le plus grand stand pouvaitaccueillir un stade de football sur ses 4500 m2.

< 2 en 1 : Les trois grands constructeurs présentaient les nou-veaux appareils de médecine nucléaire, des systèmes com-binés, premiers du genre. Il s’agit en effet de modalités hy-brides TEP/TDM/IRM déclinées selon différentesphilosophies: pour les uns, une seule et même architecture,permettant une imagerie corps entier TDM et IRM en si-multané; pour les autres, une table qui pivote sur un pla-teau tournant afin de s’orienter vers le TDM ou l’IRM. Lesphases d’essai se terminent… le casse-tête technologiqueest en effet de pouvoir faire cohabiter les deux modalités,car les détecteurs TEP, qui utilisent des tubes photomulti-plicateurs, ne supportent normalement pas le champ ma-gnétique généré par l’aimant de l’IRM.

< 2 fois moins d’exposition : La réduction de dose reste leprincipal objectif des constructeurs qui proposent des ap-pareils capables de délivrer jusqu’à 50 % de dose en moins.Pour autant, il est important de garder à l’esprit que le sim-ple fait d’adapter les protocoles d’acquisition permet déjàun gain de dose d’environ 20 %.Après les générateurs qui autorisent la commutation en0,5 ms entre bas et haut voltage (les deux séries de donnéesbrutes obtenues permettent de reconstruire deux images,l’une à 80 kV et l’autre à 140 kV et d’effectuer une sépara-tion des données brutes pour disposer d’images nouvelles- cf. Une application du synchrotron : La “TDM hépato-bi-liaire et imagerie spectrale”, revue n°186 d’avril 2010page 21), c’est dorénavant une plus grande puissance in-formatique qui est recherchée afin d’améliorer le traite-ment de l’image.De nouvelles techniques permettent ainsi des reconstruc-tions avec des données partielles (demie rotation) ; de puis-sants algorithmes de reconstruction (reconstructions itéra-tives partielles et bientôt complètes) conservent une qualitéd’image diagnostique, améliorent la résolution spatiale,réduisent les artéfacts, tout en diminuant l’exposition de80 % et l’injection de produit de contraste de 15 %…

< Sur 4 roues… La TDM mobile semble séduire par sa mi-niaturisation et sa maniabilité. Cependant il est importantde rester vigilants à son emploi, en particulier en termes delégislation sur l’utilisation des radiations ionisantes.Avec guère plus de 1,50 m de haut, moins de 44 cm d’épais-seur, une gantry de 32 cm de diamètre et un poids d’envi-ron 360 kg, nous connaissons déjà ce modèle utilisé dansles blocs opératoires et susceptibles d’être amené au lit dupatient (www.neurologica.com).Mais encore plus petit, une TDM de “poche” permet main-tenant d’explorer en particulier les extrémités… Ce “modèleréduit” peut être installé dans une salle d’examen aux cô-tés d’un équipement classique: debout, assis, couché, le pa-tient glisse simplement cheville ou poignet dans la gantryorientable…Demain, grâce ou à cause de ces technologies, sera-t-il de-mandé au manipulateur de se déplacer au domicile des pa-tients?! www.planmed.com

Chicago possède le plus gros trafic aérien des États-Unis, le plus grand marché aux grains du monde,le plus grand aquarium du monde, le plus vaste nœud ferroviaire du monde, et, même, sur Clark Avenue, le McDonaldqui débite le plus de hamburgers ! Aussi parlons chiffres…

“in the country, if not the world…”La démesure américaine !

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technique et profession

15Le Manipulateur n°194

< 2 fois moins volumineux: Le classique appareil mobile uti-lisé pour les clichés au lit du patient est “relooké”. La tech-nologie “capteur plan” associée à une ossature “légère”permet enfin de se déplacer aisément dans les services deréanimation exigus… pas vraiment design, mais une solu-tion à la réduction des troubles musculo-squelettiques?www.fsimedicalimaging.com

Le congrès RSNA n’est pas seulement une exposition tech-nique. C’est également une exposition scientifique avec denombreux posters et communications : des intervenants in-ternationaux, des disciplines plus “rares” (Imagerie autop-sique : à lire dans le prochain n°195 de février 2011), maisaussi des manipulateurs qui font part de leur expérience(Sandra Mathers présentait Trauma Care in the United King-dom: The Changing Roles of Radiographers / Prise en chargedes polytraumatisés au Royaume-Uni : Évolution du rôle des“radiographers”).

Les manipulateurs, radiographers, technologues, quel quesoit leur nom, sont en effet nombreux.C’est d’ailleurs l’occasion d’échanges enrichissants avec noscollègues. Nous nous sommes entretenus avec eux, sur leursstands ou à l’occasion de rencontres fortuites. Nous saluonschaleureusement :< Michael D. Ward, président de l’International Society of Ra-diographers and Radiological Technologists (ISRRT - So-

ciété internationale en imagerie médicale et radiologie thé-rapeutique), et Alexander Yule, son secrétaire général -http://www.isrrt.org

< Richard Evans, directeur de la Society and College of Ra-diographers (United Kingdom) et Sandra Mathers, sa pré-sidente - http://www.sor.org

< Julie Hammons, membre de The American Registry ofRadiologic Technologists (USA) - www.arrt.org

< Hélène NoëldeTilly-Roch, technologue québécoise, tra-vaillant aujourd’hui pour une société internationale, maistoujours inscrite à l’Ordre des technologues en imageriemédicale et en radio-oncologie du Québec.

Ils nous feront bientôt partager leur expérience…

Si le congrès est en majorité anglo-saxon, les Français sontbien “présents” à Chicago. D’abord historiquement : vers1779, le Français, Jean-Baptiste Point du Sable, établit le pre-mier comptoir sur la rive nord de la Chicago River (actuelleMichigan Avenue) pour négocier des fourrures… Aussi au-jourd’hui, les exposants accueillent leurs compatriotes fran-çais avec tout le savoir-vivre national. Le laboratoire Guerbetavait l’allure d’un “village gaulois” : en effet, elle est la seulesociété 100 % française présente au RSNA. L’entreprise fa-miliale est implantée aux États-Unis depuis 2002, à Bloo-mington (Indiana). Les normes d’obtention de l’AMM* étantdifférentes selon les pays, le laboratoire commercialise auxÉtats-Unis l’Oxilan® pour l’imagerie Rayons X.

Tous nos remerciements à Guerbet, Bracco Imaging France,Fujifilm, Bayer Shering, Hitachi, McKesson, Philips, Siemens,Stephanix-Hologic, GE, etc. grâce à qui ce rendez-vous estaussi convivial que studieux: une expérience bénéfique pourtous les professionnels de l’imagerie.

Cathy Thibaut et Roxane Sacuto, rédactrices en chef de la revue AFPPE

Le Manipulateur d’imagerie médicale et de radiothérapie

* L’Autorisation de mise sur le marché (AMM) peut-êtrenationale ou européenne. Elle est délivrée aprèsévaluation de la qualité, de la sécurité et de l’efficacitéd’une spécialité pharmaceutique.

“mccormick Place in chicago” : Stand iSRRTAlexander Yule (ISRRT), Roxane Sacuto, DominiqueZerroug (membre de la commission AFPPE des Relationsinternationales), Michael D. Ward (ISRRT) et Cathy Thibaut.

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technique et profession

Le Manipulateur n°194

Réflexions sur la téléradiologie

< La téléradiologie est, quantitativementparlant, l’une des applications mondialesmajeures de la télémédecine

La première utilisation massive de téléradiologie, s’appuyantsur une offre commerciale abondante, a été aux USA la ré-organisation de la permanence radiologique nocturne ou deweek-end. De nombreuses structures radiologiques ont rapi-dement considéré, dès la fin des années 1980 et surtout dansles premières années 1990, que lorsque l’activité nocturne oude week-end était peu intense, l’adoption d’un système detransmission des images produites en dehors des heures ou-vrables vers une station de visualisation plus ou moins so-phistiquée (station de bureau, ordinateur portable…), per-mettait aux radiologues d’organiser la permanenceradiologique sous la forme d’astreintes à domicile au lieu degardes sur place. Ces outils permettent en effet, sans se dé-placer pour chaque examen, de répondre sur le champ auxdemandes radiologiques les plus courantes : on peut recevoiret lire les images dès leur réalisation et adresser à l’urgentisteun compte rendu provisoire (par téléphone, télécopie ou e-mail) dans l’attente de l’interprétation définitive effectuéedès la reprise du travail de jour. Ces dispositifs permettentaussi de constater immédiatement le cas échéant que la si-tuation radiologique est plus complexe qu’il n’apparaissait ini-tialement, et qu’un déplacement s’impose.

L’amélioration de qualité de vie apportée par ces systèmes detélétransmission implantés à leurs domiciles, voire mobiles(ordinateurs portables, Smartphones ou tablettes graphiquesiPad, etc.) a rapidement contribué au succès de ces systèmesauprès des praticiens américains, dont plus de la moitié s’estéquipée de ce type d’outils et a favorisé le développement denombreuses compagnies commerciales de téléradiologiesous le terme familier de “Nighthawk Industry”.

Au plan médico-légal et financier, cette procédure permet auradiologue américain de conserver le contrôle de l’activitéd’imagerie de son hôpital ou de sa clinique et de continuer àfacturer les actes radiologiques au tarif des urgences, ce quine serait pas possible aux USA, si la lecture radiologique étaitdifférée le lendemain matin ou évidemment s’il la déléguaitaux urgentistes.

< En France, la téléneuroradiologie s’est ainsigénéralisée à partir du milieu des années 1990

Dans pratiquement toutes nos régions, des applications detéléradiologie se sont développées dans les domaines de laneuroradiologie-neurochirurgie, avec une extension plus ré-cente pour les urgences neuro-vasculaires.

Rappelons aussi que plusieurs institutions hospitalières amé-ricaines prestigieuses (Mayo Clinic, MGH…) avaient imaginécréer, dès les premières années 1990, des filiales de téléra-diologie pour rentabiliser leurs équipes radiologiques abon-dantes et parfois pléthoriques, en proposant des prestationsde téléexpertise, devant échapper autant que possible à lapression fiscale et surtout judiciaire américaine en localisantces filiales dans des paradis fiscaux et juridiques (Bahamas,Bermudes, Caïmans…). La demande solvable de téléexper-tises, notamment internationales, n’a en réalité pas été aussiimportante qu’escomptée : ces compagnies n’ont pas eu ledéveloppement espéré et ont rapidement été supplantéespar les offres de l’industrie des téléradiologues hiboux.

La généralisation d’une volonté de mutualisation des gardeset astreintes, couplé à l’évident intérêt d’une spécialisationdes réponses radiologiques a ensuite entraîné aux USA puisdans d’autres pays et notamment en Inde à Bangalore, la mul-

Vincent Hazebroucq, MCU-PH de radiologie à l’université Paris Descartes et à l’AP-HPDirecteur du diplôme de l’université d’imagerie médico-légale de l’université Paris Descartes

Henri Ramon, manipulateur, cadre supérieur de santé, Toulouse

La téléradiologie va resserrer la collaboration étroite qui existe entre radiologues et manipulateurs malgré les distancesparfois importantes pouvant séparer les différents acteurs.Le lien va se faire par l’image, fixe et animée, le son et le texte grâce à des solutions techniques de plus en plusperformantes qui devront s’intégrer harmonieusement dans des protocoles respectés par tous.

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tiplication de firmes commerciales de téléradiologie propo-sant aux radiologues d’abord l’externalisation de l’interpré-tation provisoire de leurs urgences puis aussi le sous-traite-ment de l’interprétation de certains examens programmés.Des radiologues américains ont en effet considéré qu’ils pour-raient trouver leur intérêt à satisfaire un nombre croissant dedemandes d’examens scanner ou IRM, nonobstant les pos-sibilités limitées de développement de leurs équipes locales,en augmentant leur parc d’appareils et en faisant réaliser lalecture des images et “la préparation” des comptes renduspar ces sociétés de téléradiologie.En principe, ces comptes rendus doivent être établis à dis-tance par des téléradiologues tout aussi qualifiés et certifiésque s’ils travaillaient localement, et être systématiquementcosignés et validés par le radiologue local, qui relit rapide-ment l’examen et reverse une partie de ses honoraires au té-léradiologue. Le temps épargné grâce à cette organisationpermet aux radiologues locaux d’accepter plus d’examensque s’ils devaient personnellement tout interpréter, ce qui ac-croît leur chiffre d’affaires et les revenus de l’équipe médicale,surtout lorsque les interprétations délocalisées sont “out-sourcées” dans des pays émergents, comme l’Inde ou laChine, dont le faible niveau du coût de la vie permet de fac-turer la lecture d’un scanner ou d’une IRM moins d’une demi-douzaine d’euros…Il va de soi que la qualité et la pertinence du compte rendu fi-nal dépendent fortement de la qualité de la première lecture,mais aussi et surtout du soin apporté à la relecture et à la va-lidation, au besoin après correction et/ou complément duprojet de compte rendu.Dans ce modèle, le radiologue local conserve en principel’entière responsabilité de l’acte radiologique - depuis lecontrôle de l’indication de l’examen, le dialogue avec le ma-nipulateur pour le choix du protocole technique et la valida-tion de la qualité des clichés et même de son interprétationdéfinitive - puisqu’il doit en principe relire les images et vali-der le compte rendu avant de le signer… Surtout, il peut vé-rifier que le mode d’expression du résultat d’examen corres-pond bien aux attentes et aux habitudes locales et il peutassurer le “service après-vente” de l’examen auprès du pa-tient, de sa famille et de ses médecins cliniciens.

Malgré tous les efforts de la profession radiologique, réunieavec le Conseil national de l’Ordre des médecins et en accordavec l’AFPPE, représentant les manipulateurs, ni le Guide dubon usage de la téléradiologie, publié en janvier 2007, ni laCharte de la téléradiologie, plus récemment parue, n’ont étérendus opposables par nos tutelles.

< Plusieurs modèles alternatifs pourle développement de la téléradiologie

< Dans une première conception “industrielle” voire com-merciale, les firmes de téléradiologie vendent aux hôpitaux,aux tarifs les plus serrés possible pour étouffer la concur-rence (dumping) des lots d’interprétations d’examensd’imagerie et parfois d’avis de téléexpertise (sans aucunegarantie scientifique sur la réelle valeur des soi-disant ex-perts) qu’elles feront ensuite interpréter à leur guise et aucoup par coup par des praticiens qui rentabiliseraient ainsileur temps libre. Il n’y a plus aucune relation directe entrele site demandeur et le médecin qui interprétera les images,la firme jouant le rôle d’intermédiaire, de grand distributeurmédical, tel un Auchan™, un Leclerc™ ou un Carrefour™de la radiologie. L’expérience montre que dans un tel mo-dèle, à terme, le prix payé aux producteurs chute sans limitealors que les clients paient toujours plus cher, la différenceétant absorbée par les intermédiaires (voir les exemples dessecteurs de la viande, du poisson, du lait, ou des fruits et lé-gumes). Et chacun sait que la qualité aussi est tirée vers lebas… À noter aussi, à l’intention de certains hospitaliers,purs ou universitaires, qui imagineraient ainsi pouvoir ren-tabiliser certaines disponibilités, notamment durant desgardes tranquilles, que ce serait oublier que leurs statutsn’autorisent absolument pas de telles pratiques, sans doutejuridiquement assimilables à des remplacements irrégu-liers, et faisant courir le risque de devoir, en cas de contrôle,rembourser à l’administration hospitalière les honorairessupplémentaires indûment perçus.

< Dans une deuxième conception artisanale, conforme auxpratiques médicales classiques, d’autres firmes de télé-médecine proposent aux hôpitaux de les aider à se mettreen relation avec des praticiens pour nouer directementavec eux une relation contractuelle de téléradiologie. Cesmédecins s’engageront à assumer à distance telle astreinteou telle vacation de scanner ou d’IRM, avec un planningconnu à l’avance. En complément de ce truchement, cesfirmes proposent le plus souvent de fournir les outils et in-frastructures techniques nécessaires (réseaux de télécom-munication, stations de téléradiologie et hébergement àdistance des examens télé-interprétés, archivage deséchanges de demandes d’examen et des comptes ren-dus…) ainsi qu’un savoir faire organisationnel (parfois en

“Ni le Guide du bon usagede la téléradiologie,ni la Charte de la téléradiologien’ont été rendus opposablespar nos tutelles ”

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construction, tant il est vrai que l’on apprend en marchant),qui se veulent conformes aux recommandations profes-sionnelles du G4 radiologique. Le plus souvent, le point fortde cette démarche repose sur le maintien, voire la restau-ration dans l’hôpital d’une présence radiologique sur place(intermittente le plus souvent), confortée et stabilisée parl’appoint de la téléexpertise et du télédiagnostic. Ce dispo-sitif permet à l’hôpital de conserver ou retrouver un radio-logue responsable, vis-à-vis des patients, des cliniciens de-mandeurs d’examens, des manipulateurs du service ou del’administration hospitalière, de la bonne tenue générale duservice, de la radioprotection, du suivi des examens dontles résultats méritent une poursuite de la prise en charge ra-diologique, de la formation continue en imagerie, etc.

< Outre ces deux modèles commerciaux de téléradiologie, unmodèle coopératif inter-établissements publics est évi-demment envisageable, à l’instar de celui des hôpitauxaméricains des Vétérans : la téléradiologie peut être unmoyen de coordonner la permanence radiologique entreplusieurs hôpitaux, voisins ou pas, que ce soit dans dessites de faible activité en mutualisant des gardes ou as-treintes, ou dans des sites d’activité plus soutenue en ré-partissant les examens selon les sur-spécialités radiolo-giques ou pour dériver transitoirement une surchargelocale vers un site moins chargé.

< Les manipulateurs au centrede la pratique de la téléradiologie

Les manipulateurs doivent être partie prenante de l’organi-sation et de la réalisation de l’activité de téléradiologie en col-laboration avec les radiologues et ainsi s’attacher aux bonnespratiques de la téléradiologie qui sont la seule issue pour uneprise en charge de qualité des patients qui nous sont confiés.La responsabilité du manipulateur sera pleinement engagée

dans l’application des procédures, avec des situations très dif-férentes suivant les sites.La téléradiologie s’inscrit dans l’organisation des soins etn’est pas mise en place pour palier au manque de radio-logues, elle peut le cas échéant être une solution pour assu-rer la permanence des soins à condition d’être mise en placedans le cadre de protocoles validés par tous.Le manipulateur doit travailler en liaison directe avec le ra-diologue référent qui va interpréter les images ; c’est lui quienregistre et valide toutes les informations concernant le pa-tient (identité du patient, type d’examen, renseignements cli-niques, identité du demandeur de l’examen).Les acquisitions des images doivent respecter les protocoleset être sous le contrôle du manipulateur qui doit s’assurer dela bonne transmission et de la bonne réception de celles-ci.Il ne faut également pas négliger la cotation des actes, direc-tement liée à la rémunération des intervenants et à l’évalua-tion du travail effectué. Il ne faut pas oublier que le radiologuea une autorité fonctionnelle sur le manipulateur qui lui a uneresponsabilité sur l’application des procédures. En cas d’in-jection de produit de contraste validée par le radiologue, ledemandeur d’examen, souvent un urgentiste, doit être pré-sent car il supervise l’injection et doit prendre en charge leséventuelles réactions indésirables, mineures ou graves.

< conclusion

La téléradiologie, bien qu’utilisée sur un mode mineur depuisde nombreuses années, va sans doute prendre un essor im-portant pour accompagner les modifications des organisa-tions hospitalières et s’adapter à la baisse de la démographiemédicale. Comme tout acte médical la téléradiologie doit sesoumettre à l’obligation de moyens pour assurer la qualité etla sécurité de ses pratiques, et avoir pour objectif premier l’in-térêt des patients, et non pas les économies ou le confort ma-tériel des professionnels de santé.

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Radiothérapie : Qu’a-t-on appris au congrès SFRO ? Résumés d’interventions

Courant 2010, la mise en œu-vre du processus d’améliora-tion de la sécurité en radio-thérapie s’est poursuivie avecde nouvelles mesures d’ordreréglementaire ou d’accompa-gnement des établissementset des services.Le rapport d’étape du Comiténational de suivi de la radio-thérapie consultable sur lesite de l’INCa www.e-can-cer.fr/, fait le point sur ces me-sures, leur état d’avancementet les grandes orientations enmatière de sécurité.

Devant les difficultés rencon-trées par les établissementspour leur mise en œuvre,l’Institut national du cancer amis en ligne sur son site in-ternet une “check-list” quiconstitue un outil d’auto-éva-luation qu’ils pourront utiliserafin de mesurer leur progres-sion dans la démarche demise en conformité. Cette ac-tion a été officialisée par uneinstruction de la DGOS endate du 13 juillet 2010 relativeà la démarche de mise enconformité des établisse-

ments de santé autorisés àexercer l’activité de soins detraitement du cancer (170centres autorisés par lesARS). Parmi les outils d’ac-compagnement, le portailunique de déclaration desévénements significatifs deradioprotection et de matério-vigilance devrait être finaliséfin 2010 conjointement parl’ASN et l’Afssaps.À consulter prochainementune publication très intéres-sante : le Rapport de l’IRSN(S. Thellier et E. Lévy) : Les

professionnels de la radio-thérapie face à l’obligationd’améliorer la sécurité destraitements ; une analyse dela production de soins en ra-diothérapie et implication desprofessionnels dans l’amélio-ration de la sécurité.Ce rapport précise notam-ment les limites des exi-gences réglementaires et lesdifficultés rencontrées par lesprofessionnels et présentecertaines données très perti-nentes de la thèse de doctoratd’Adélaïde Nascimento.

< Actualités en radiothérapie C. Depenweiller

Les années 2000 ont marqué, pour leCentre régional de lutte contre le cancerVal d’Aurelle, le développement de la ra-diothérapie conformationnelle avec mo-dulation d’intensité (RCMI).La RCMI a apporté une plus-value signi-ficative. En effet, par rapport à la radio-thérapie classique, une constatation aété faite, celle de la simplification et de lasécurisation des traitements.Cependant, la durée de certains traite-ments s’est allongée soulevant avec ellele problème de l’immobilisation prolon-gée des patients algiques ou supportantpeu de temps les moyens de contention.De plus, avec un temps d’occupation dela salle plus important, s’est posé égale-ment le problème de l’augmentation desdélais de mise en traitement des nou-veaux patients.Au cours de l’été 2007, le Centre régionalde lutte contre le cancer Val d’Aurelle amis en œuvre la technique RapidarcTM,évolution de la RCMI. Cette technique

d’arcthérapie dynamique a pour princi-pale caractéristique l’association d’unevariation de vitesse du bras, du débit dedose, et d’une cinétique des lames lorsd’une rotation continue du bras. En no-vembre 2008, le premier traitement parRapidarcTM a été réalisé pour un cancerde la prostate. Depuis, cette techniques’est étendue à d’autres localisations(ORL, canal anal…).Depuis deux ans, 400 patients ont ainsiété traités par RapidarcTM. Quotidienne-ment, cette technique est utilisée dansenviron 33 % des traitements. L’atoutprincipal de cette technique est la dimi-nution du temps d’irradiation.Ce gain revêt plusieurs intérêts:< diminution du temps d’occupation dela salle de traitement;

< réduction des délais d’attente de miseen traitement;

< simplification des manipulations parla réalisation d’un ou deux arcs partraitement;

< limitation du temps d’immobilisationdes patients algiques;

< augmentation du nombre de contrôlesde positionnement sans impact signi-ficatif sur le créneau de traitementprévu.

Ainsi, cette expérience montre que cettetechnique apporte un intérêt réel tantpour les patients que pour l’équipe soi-gnante. Cette évolution a conduit le Cen-tre régional de lutte contre le cancer às’interroger par ailleurs sur l’avenir de laprofession de manipulateur. En effet, lamultiplication des images de position-nement rend difficile leur validation sys-tématique par les radiothérapeutes.Dès lors, selon les auteurs, le manipula-teur est confronté à “endosser de nou-velles responsabilités encadrées”!Se pose alors la question de l’évolutionde notre fonction, des compétences at-tendues et du contenu des formations, etde la reconnaissance de nos nouvellesresponsabilités.

< Traitement par RapidarcTm : Le point de vue du manipulateur

F. Vachelard, M. Paul, C. Guillaumon, J.B. Dubois, P. Fenoglietto

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Le Manipulateur n°194

La radiothérapie s’adresse poten-tiellement à tous les cancers de laprostate. La prostate est un organepelvien mobile. Lors du traitementsous les accélérateurs, il est doncimportant de pouvoir localiser pré-cisément la prostate pour permet-tre une reproductibilité du traite-ment. La non-reproductibilité dupositionnement de la prostate parrapport à la planification expose àun risque de récidive et de toxicité.La localisation de la prostate peutse faire directement en utilisant un“cone beam CT”mais la techniqueest complexe. Elle peut se faire plussimplement en utilisant des mar-queurs intra-prostatiques visuali-sés sur l’imagerie portale, qui peu-vent être recalés par rapport à laDRR de référence par les manipu-lateurs.L’objectif du travail est de quantifierle positionnement du patient et dela prostate sous l’appareil de trai-tement ainsi que la reproductibilitédes recalages à l’aide de mar-queurs intra-prostatiques.

< Matériel et méthodeL’étude a été réalisée sur dix pa-tients traités par irradiationconformationnelle par modula-tion d’intensité pour cancer de laprostate. Ils possédaient toustrois marqueurs radio-opaquesimplantés dans la prostate. Lepositionnement de chaque pa-tient sous l’accélérateur était réa-lisé à l’aide de sa contention per-sonnalisée à mousse expansée,et grâce aux points tatoués à lapeau. Un contrôle du position-nement était ensuite réalisé àchaque séance, grâce à deuximages orthogonales portales.

Les décalages ont été mesuréssoit après recalages osseux soitaprès recalages sur grains d’or.Ce recalage a été effectué d’unepart à deux reprises par l’auteurde ce travail (variabilité intra-ob-servateur) d’autre part par cinqmanipulateurs (variabilité inter-observateur).

< RésultatsUn total de 1460 recalages a étéeffectué. Le déplacement prosta-tique intra-pelvien peut atteindre15 mm. En pratique, une image-rie portale sans marqueur ne dé-tecterait pas ces déplacements.L’incertitude de recalage intra-ob-servateur est de l’ordre de 1 mmpour l’os et de l’ordre de 0,5 mmpour les marqueurs.L’incertitude de recalage inter-ob-servateur est de l’ordre de 1 à1,5mm et prédominante dans unaxe AP pour le recalage osseux.

< ConclusionLes innovations technologiquesapportées par la radiothérapieguidée par l’image (IGRT), cor-respondant soit à l’utilisation demarqueurs intra-prostatiquessoit à l’utilisation du cone beamCT, sont justifiées du fait de mou-vements significatifs de la pros-tate dans le pelvis, non pris encompte par une “simple” ima-gerie portale. L’imagerie portalestandard ne contrôle en effet quele bon positionnement du patientet non pas celui de la tumeurprostatique. L’utilisation de mar-queurs intra-prostatiques néces-site néanmoins des marges au-tour de la prostate du fait ducaractère opérateur dépendant.

< Quantification du déplacement prostatiqueau cours d’un traitement

J. Duffy, F. Leray, H.Yvinec, H. Kervalet, V. Penhouet, C. Lafond,M. Boulin, E. Le Prise, R. de CrevoisierDépartement de radiothérapie, Centre Eugène Marquis, Rennes Les mouvements respiratoires et car-

diaques du patient entraînent des déplace-ments importants du volume tumoral cibledans les trois directions de l’espace créantainsi une incertitude dans la délivrance dela dose pouvant être conséquente.La technique du “gating respiratoire” per-met de déclencher l’irradiation à un instantprécis et toujours identique au cycle respi-ratoire. Cette technique est utilisée aussibien en simulation lors de la prise des cli-chés scanographiques que lors des séancesde traitement. Il existe essentiellement deuxapproches permettant le contrôle de la res-piration du patient:< la première dite “active” au cours de la-quelle la respiration du patient est blo-quée, soit volontairement par lui-même,soit par occlusion d’une valve;

< la seconde dite “passive”, au cours de la-quelle le rythme respiratoire est suivi entemps réel.

L’acquisition scanner ou l’irradiation parl’accélérateur sont toujours déclenchées aumême instant déterminé sur la courbe. Pourles organes en mouvement dépendant de larespiration l’acquisition 3D est insuffisante.En effet, lors de l’acquisition des imagesscanographiques, la respiration du patiententraîne le mouvement des organes cibleset des organes à risque d’où une difficulté àconnaître la position réelle de ces organesdans ces zones. Cette situation engendreune dégradation des phases de prépara-tion et de traitement pour les organes ci-bles dans les zones en mouvement.Pour maîtriser ce mouvement, il existe au-jourd’hui des techniques d’asservissementrespiratoire (gating respiratoire) qui per-mettent de déterminer le parcours du vo-lume cible dans les différentes phases de larespiration.La radiothérapie asservie à la respirationpermet de mieux adapter les champs d’ir-radiation à la tumeur et ainsi de protégercertains organes critiques (cœur, poumons).Ces techniques sont aussi appelées “Acqui-sition 4D”.

< Simulation virtuelle ducarcinome bronchique

J.J. Santini

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La présentation d’Adélaïde Nascimentoporte sur la sécurité des patients, plusparticulièrement dans le domaine de laradiothérapie, sujet que ce chercheur atraité dans sa thèse de doctorat Produirela santé, produire la sécurité ou com-ment développer une culture collectivede sécurité en radiothérapie.Si cette technique contribue notammentà l’amélioration de la prise en charge despatients, elle présente des risques quipeuvent conduire à des conséquencesgraves sur leur santé, comme en témoi-gnent les derniers accidents ayant eulieu en France. Le caractère collectif de laconstruction des traitements notam-ment, engageant quatre métiers, peutêtre à la fois une source de défaillance etune ressource pour la sécurité.L’objectif de cette thèse est d’apporterdes éléments de compréhension sur lagestion de la sécurité en radiothérapie etde fournir des pistes d’amélioration de lasécurité des patients, au travers du dé-veloppement de la culture collective desécurité. Plus spécifiquement, il s’agit decomprendre comment les professionnelsgèrent, individuellement et collective-ment, les contraintes et les ressourcesdisponibles afin de répondre aux objec-tifs de production de la santé et de la sé-curité des patients.

Pour ce faire, trois études empiriquesont été conduites :< Dans un premier temps, quatorze su-jets (médecins, physiciens médicaux,dosimétristes et manipulateurs) ontanalysé des situations d’écart à lanorme.

< Dans un second temps, l’activité desmanipulateurs a été analysée aumoyen d’observations in situ.

< Dans un dernier temps, quatorze phy-siciens médicaux ont pu, via des allo-confrontations individuelles, com-menter des dosimétries réalisées parleurs confrères.

Cinq résultats principaux ont été mis enévidence:< Le manque de procédures formellesrelatives à la sécurité des patients.

< L’existence de sous-cultures de sécu-rité propres aux professions et aux éta-blissements.

< Une gestion de la sécurité qui reposesur la sécurité gérée, c’est-à-dire fon-dée sur les connaissances que possè-dent les opérateurs sur les situations,l’organisation et l’activité de leurs col-lègues, et qui, dans la majorité descas, s’éloigne des règles formelles.

< Une gestion de la qualité qui reposedavantage sur les règles formelles(qualité réglée), issues des référentiels

thérapeutiques et des démarches d’as-surance-qualité.

< Un besoin de développement durablede la culture collective de sécurité,c’est-à-dire fondée sur la consciencepartagée à propos des risques, d’unepart, et sur la présence de l’activité detous dans l’activité de chacun, d’autrepart.

L’analyse de la sécurité (ou de l’insécu-rité) dans ce secteur médical peut fournirdes idées nouvelles quant aux modèlesde fiabilité humaine et organisationnelle.Cette thèse débouche sur une vision dela sécurité totale qui articule qualité etsécurité - réglées ou gérées - où la qua-lité est tributaire de la sécurité. Les ré-sultats ont montré que la sécurité totalerepose en partie sur la connaissance dutravail des collègues. De manière géné-rale et de façon à pouvoir assurer la sé-curité totale, c’est-à-dire la productionde la qualité (santé) en sécurité, il faut ac-corder aux organisations des ressourcesmatérielles et humaines ainsi qu’uneplace au développement du collectif etde l’organisation prescrite.Cette thèse Produire la santé, produire lasécurité dont la qualité remarquable aséduit tous les participants fera l’objetd’une synthèse que nous vous recom-mandons tout particulièrement de lire.

< Rôle du manipulateur dans la sécurité des traitements

A. Nascimento - Conservatoire national des Arts et Métiers

< Brève pour se tenir informés de l’actualité radiologique

Connaissez-vous le Camari?Dans le monde de la santé, seuls les médecins spécialisés et les manipulateurs ont le droit d’utiliser desrayonnements ionisants. Par contre, dans le monde industriel, toute pratique de radiographie et de radioscopiesur des “objets” n’est possible que sous réserve de posséder le Certificat d’aptitude à manipuler les appareilsde radiologie industrielle (Camari). Depuis juillet 2008, l’IRSN participe avec le Centre national de l’énergie dessciences et des techniques nucléaires (Cnesten) à l’organisation des épreuves du Camari. Les 14 et15 décembre dernier, c’est à Rabat au Maroc que les épreuves ont eu lieu.

Brève recueillie par Olivier Marie-Anne

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Le Manipulateur n°194

Qu’a-t-on appris à Dijon ? Résumés d’interventions

En France, c’est l’État qui est chargé del’organisation des secours publics pourles risques “quotidiens” (AVP, problèmesmédicaux…), mais aussi pour les situa-tions d’exception (catastrophes). Cetteorganisation se fait dans le cadre de laprotection civile, et le rôle de l’état est ex-plicitement inscrit dans la Constitutiondu 4 octobre 1958.L’État est donc chargé d’organiser l’Aidemédicale d’urgence (Amu), les transportssanitaires, l’accueil des urgences à l’hô-pital, la sécurité de la population et laprévention des risques. Pour prévenir lessecours, différents numéros de télé-phones gratuits sont mis en place:- Le 15 = Service d’aide médicale d’ur-gence (Samu)

- Le 18 = Sapeurs-pompiers- Le 17 = Gendarmerie- Le 112 = Numéro unique européenCes différents services sont interconnec-tés, c’est-à-dire que l’alerte passée à l’unde ces numéros est répercutée vers leservice concerné si nécessaire.

Il existe différents modèles de gestiondes secours au niveau mondial :- En France, on privilégie la médicalisa-tion (on emmène l’hôpital au patient).- Le modèle anglo-saxon privilégie le“scoop and run”, on “ramasse” la vic-time et on la conduit le plus vite possi-ble à l’hôpital.Il existe différents acteurs de l’urgencenotamment le Samu et les sapeurs-pom-piers mais certains autres comme laCroix Rouge…

En ce qui concerne la collaboration entrele service d’urgences et le service de ra-diologie, Jean-Marc Bougaud, médecinurgentiste, définit trois cadres de rela-tions entre le manipulateur et l’urgence :

1- L’organisation des examens: l’inter-vention doit être rapide en cas de “vraiesurgences” telles les urgences cardiovas-culaires, les polytraumatismes, les ur-gences neurologiques… Pour l’urgen-tiste le rôle du manipulateur estd’assurer une prise en charge rapide etcoordonnée ainsi que la mise en rela-tion avec les radiologues afin d’avoir uneréalisation et une interprétation rapidedes examens.2- La surveillance du patient et la pro-tection lors des examens: à partir de toutévénement imprévu, il est primordialpour le manipulateur de pouvoir porterune assistance par des gestes de sauve-garde avec l’habitude de gestes précis.En cas d’arrêt cardio-respiratoire en ra-diologie, il est le premier maillon de lachaîne d’urgence. En cas d’arrêt car-diaque sur la table, sachant qu’au boutde deux minutes le patient a 40 % dechances de survie et à huit minutes entre2 à 10%, il doit alors assurer les premiersgestes. Cela nécessite une bonneconnaissance:- des gestes qui sauvent (massage car-diaque externe MCE, ventilation, utili-sation du défibrillateur semi-automa-tique DSA…);

- des consignes à appliquer dans lachaîne de survie: un n° de téléphone àappeler en cas d’urgence (spécifique àl’hôpital), prévenir le médecin radio-logue et les urgences, connaître lespoints d’oxygène, une connaissanceparfaite du chariot d’urgence dont il as-sure la maintenance et l’entretien afind’en avoir une maîtrise parfaite, sur-tout s’il est peu souvent utilisé. Toutceci doit être inclus dans un protocole.Le manipulateur doit s’intégrer dans lachaîne de survie même lorsque les se-cours sont arrivés. Il doit avoir suivi laformation obligatoire aux premiers se-cours, en application de la loi sur l’Amuqui oblige la direction de l’hôpital à pro-diguer une formation à l’utilisation duDSA avec un entretien annuel.

3- La communication entre le service deradiologie et le service d’urgences: cesont deux services interdépendants, sur-tout dans le sens urgences / radiologiequi nécessite un dialogue sur l’organisa-tion des demandes pour la prise encompte des patients en surnombre.

Un débat avec la salle a fait ressortir lanécessité impérative de dialogue afin derégler les problèmes résiduels d’urgencerelative, celle qui permet de réguler lesflux de patients et la nécessité d’accom-pagnement du malade grave par l’ur-gentiste. Actuellement, l’offre est deve-nue si importante qu’il est facile dedemander des examens. Dans les petitscentres qui n’ont pas tout sous la main,l’urgentiste s’avère plus attentif pour de-mander le bon examen. Les contraintesréglementaires de l’HAS obligent à de-mander certains examens (ex: scannerobligatoire pour toute perte de connais-sance ce qui augmente le nombre descanners cérébraux…).

< L’urgence : Samu - Pompiers leur rôlecollaboration entre le service d’urgences et le service de radiologie

Jean-Marc Bougaud, médecin urgentiste, Smur Morez (39) - Sébastien Rigoulot, IDE Smur et pompier volontaire

Sébastien Rigoulot : Démonstrationde l’utilisation du DSA.

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L’angioscanner de dépistage del’AVC est un examen rapide et fia-ble qui demande une grande dis-ponibilité de la part de l’équipedu service de radiologie. Letemps de passage doit être leplus court possible et toutes lesétapes doivent s’enchaîner sans

temps mort : préparation (mani-pulateurs) ; installation sans at-tente (manipulateurs + Smur) ;réalisation de l’examen (manipu-lateurs + radiologue) ; transfertdes images sur les consoles dereconstruction (réseau) et inter-prétation et résultats (radio-logue). Le scanner est l’examende première intention, même si lediagnostic scanographique pré-coce est difficile. On réalised’abord une étude de l’encéphalesans injection puis en techniquede perfusion cérébrale. Le diag-nostic est complété par l’étudedes troncs supra-aortiques et dupolygone de Willis.Pour le patient, l’absence de sé-quelles ou l’ampleur de celles-cidépendent de la rapidité et del’efficacité de sa prise en charge.Pour le manipulateur, c’est l’oc-casion d’exprimer ses compé-tences au sein d’une équipe.

< Prise en charge des accidents vasculaires cérébrauxau scanner

Guy Bony, manipulateur au CHU de Dijon

Lors de cette présentation, les manipulatrices ar-rivent à la conclusion, que “l’embolie pulmo-naire est une urgence diagnostique et théra-peutique”. Il n’existe actuellement aucunconsensus devant ce diagnostic difficile. La scin-tigraphie pulmonaire fait partie des examensclefs pour confirmer où exclure une emboliepulmonaire, notamment pour les patients dontla probabilité clinique est intermédiaire. Par ail-leurs, la maladie thrombœmbolique est elle-même une maladie évolutive qui impose depoursuivre la surveillance clinique. La scinti-graphie pulmonaire prend tout son intérêt dansle cadre du suivi d’une embolie pulmonaire(examen reproductible permettant la compa-raison) et/ou de récidive.

< urgence en médecine nucléaire :embolie pulmonaire, perfusionet ventilation

Linda Carchon et Lydie HouoManipulatrices en médecine nucléaireau centre Georges-François Leclercde Dijon

La prise en charge du polytrau-matisé au scanner doit être ra-pide et efficace car une ou plu-sieurs lésions traumatiquesmettent en danger ses fonctionsvitales. Le scanner occupe uneplace principale dans l’explora-tion des polytraumatisés. Il per-met une exploration volumiqueen un minimum de temps. Lemédecin a accès aux informa-tions morphologiques squelet-

tiques et aux organes vitaux. Ilpeut ainsi établir un diagnosticfiable, évaluer les risques et pro-poser une prise en charge opti-male. L’arrivée des scanners denouvelle génération devrait per-mettre de diminuer encore letemps d’acquisition et les nou-veaux logiciels de post-traite-ment offriront très probablementde nouvelles possibilités intéres-santes.

< Prise en charge du polytraumatisé au scanner

Dominique Martin et Aude SalloignonManipulatrices au CHU de Dijon

Lors de cette intervention, les manipulateursdéfinissent l’urgence en radiothérapie comme“toute manifestation pathologique brutale ouprogressive qui entraîne un risque vital ou lé-sionnel (séquelles) si un traitement n’est pasentrepris rapidement”. La radiothérapie en ur-gence est indiquée quand la chirurgie n’est paspossible et que la chimiothérapie ne peut passoulager rapidement les symptômes.Les indications: syndrome cave supérieur (obs-truction complète ou partielle de la VCS), com-pression médullaire (compression tumorale dela moelle épinière), radiothérapie à visée hé-mostatique (hémorragies persistantes pour can-cers de rectum, de la vessie, ORL et gynécolo-gique), métastases osseuses douloureuses.

< Les urgences en radiothérapie

Jean-Luc Géricault et Élodie ParisManipulateurs dans le service deradiothérapie au centre Georges-FrançoisLeclerc de Dijon

Guy Bony, lors de sonintervention.

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technique et profession

Le critère 1.f de la V2010 identifié “Politique et organisation de l’évaluation des pratiques professionnelles”(EPP) s’inscrit dans la politique d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins. Les démarches d’EPPconcourent à l’amélioration de la qualité, de la sécurité et de l’efficience des soins. Elles concernent les ac-tivités cliniques ou médicotechniques à visée diagnostique…

Les outils utilisés ont des approches soit par comparaison, soit par processus ou enfin par problème. Parcomparaison, nous avons l’audit clinique, l’audit clinique ciblé, et l’analyse de pertinence.Par processus, nous avons le chemin clinique. Par problème, nous avons la revue de mortalité morbidité(RMM), le comité de retour d’expérience.

Seront présentées successivement deux méthodes d’EPP: la revue de morbidité mortalité (EPP 1) et le co-mité de retour d’expérience (EPP 2). Enfin une expérience de mise en œuvre de la qualité au sein d’un ser-vice de médecine nucléaire sera présentée.

Médecine nucléaire

< Fiche n°12 : Politique et organisation de l’évaluation des pratiques professionnelles

par Francis Rousselière

Pour lire la fiche n°12 : www.afppe.com

< Brèves pour se tenir informés de l’actualité radiologique

Amélioration du traitement par radiothérapie chez les patients âgés, dans le cadre du cancer du poumonnon à petites cellules (NAPC)Publiée dans le Journal of Clinical Oncology, une étude néerlandaise a mis en évidence l’amélioration d’untraitement curatif chez les patients âgés. Les trente séances de radiothérapie conventionnelle sont dorénavantremplacées par seulement trois à huit séances selon la localisation grâce à l’utilisation de la radiothérapiestéréotaxique: dose plus forte sur un petit temps de traitement grâce à une très grande précision.

Surestimation du risque de cancers radio-induitsPrésentée lors du congrès de la Radiological Society of North America (RSNA), une étude menée par le DrAabed Meer de l’université Stanford à Palo Alto (Californie) revoit à la baisse l’incidence des cancers radio-induits : 0,02 % à 0,04 % dans la population générale alors que les estimations précédentes étaient de 1,5 à 2 %.Cette étude rappelle cependant que les besoins croissants en scanner imposent de surveiller leur utilisation etses conséquences.

Un centre médical mobile pour les grandes épreuves sportivesInstallé dans un poids lourd, le premier centre médical mobile en France a été présenté à la presse. D’unesuperficie de 20 m², l’unité accueille deux lits médicaux électriques, un équipement de réanimation et une sallede radiologie et d’échographie entièrement plombée. Il y a en plus une salle d’eau avec douche, lavabo, WC,chauffage, climatisation… sans oublier deux groupes électrogènes assurant le relais électrique. Coût total ducentre mobile : 300000 euros. Coût d’une location : 2500 euros par jour.

Brèves recueillies par Olivier Marie-Anne

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régions et commissions

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Que l’année 2011 soit belle !

Le Bureau Alpes - Ain - Isère, un peu engourdi après les Journées scientifiques de mars 2010, reprend son envol.Nous adressons un grand merci à tous ceux qui de près ou de loin nous ont soutenus dans cette merveilleuse aventurehumaine pour créer son succès.

Pour l’année 2011, nous reprenons nos récentes habitudes en vous proposant une journée de formation.Elle se déroulera à Grenoble à l’Institut de formation des manipulateurs que vous connaissez bien. Vous pouvez déjàréserver votre samedi 26 novembre 2011.

région Alpes - Ain - Isère

< Le Bureau Alpes - Ain - isère vous présente ses meilleurs vœuxainsi qu’à tous ceux qui vous sont chers

matinée de formation27 novembre 2010 - Toulouse

région Midi-Pyrénées

Notre matinée de formation du 27 no-vembre dernier a rassemblé plus de cin-quante participants dans l’amphithéâtrede télémédecine de l’hôpital Purpan,

lieu parfaitement adapté à notre thèmede formation, puisque nous parlions detéléradiologie et de téléenseignement.

Notre prestigieux premier intervenantnous accueillait “en sa demeure” ; eneffet, c’est le professeur Louis Larenglui-même, père de la télémédecine etfondateur du Samu, qui nous a faitl’honneur d’ouvrir notre session de for-mation. Qui mieux que lui pouvait nousdérouler l’histoire des nouvelles tech-nologies mises au service de la santé?

La formation a ensuite fait la part belleaux témoignages d’expériences vécuespar les médecins radiologues, les ma-nipulateurs, ainsi que par les ensei-gnants qui utilisent ce nouvel outil pourassurer à leurs étudiants une formationde qualité.

Enfin, un juriste de la MACSF a fait lepoint sur la responsabilité du manipu-lateur en téléradiologie suivi de ques-tions ouvertes sur ces mêmes respon-sabilités dans la pratique courante dechacun. Pour terminer, Christian Sansnous a présenté les actualités profes-sionnelles et l’ensemble des missionsde l’association, tant au niveau régionalque national.

Les participants, ravis de leur matinée,ont pu poursuivre leurs discussions au-tour d’un repas pris en commun.Nous leur avons donné rendez-vous enfin d’année prochaine puisqu’il n’y aurapas de session de formation régionaleau printemps. En effet, nous nousconsacrerons aux 25e Journées franco-phones d’IRM, les 14 et 15 mai, au Cen-tre de Congrès Pierre Baudis.

Henri Ramon, le professeur LouisLareng et le professeur Francis Joffre.

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régions et commissions

Le Manipulateur n°194

10e Journée de formation20 novembre 2010 à Bordeaux - Pessac

région Aquitaine

La 10e Journée de formation en Aquitaine s’est déroulée à l’institut des métiers de la santé de l’hôpital Xavier Arnozanà Pessac (CHU de Bordeaux). Le programme a rassemblé des intervenants venus des structures publiques et privéesafin de présenter tout au long de la journée de nouvelles techniques et les orientations de notre profession en pleine évolution.

Nous avons eu le plaisir d’accueillir près de quatre-vingts par-ticipants venant principalement de Gironde mais aussi desLandes, du Lot-et-Garonne, des Pyrénées-Atlantiques, de laVendée et de la Haute-Garonne. La journée a été riche d’en-seignements mais aussi en échanges avec l’auditoire. Marie-Pilar Cabeza et Patrick Argaud ont été un brillant tandem demodérateurs tout au long des différentes communications.

< Le signal en IRMFrédéric Bouro et Martine Castaing des laboratoires BraccoImaging ont donné leur regard éclairé sur les produits decontraste en IRM, les améliorations apportées et les re-cherches en cours, sans oublier les bonnes pratiques d’uti-lisation du PdC Multihance.

< Nouvelles technologies en médecine nucléaireAurore Salvaudon, manipulatrice à l’hôpital Haut Lévêque(CHU de Bordeaux) a captivé l’auditoire en expliquant lesprincipes des détecteurs de nouvelle génération à semi-conducteurs, utilisés en médecine nucléaire. Son exposé amis en avant les avantages (rapidité, résolution…) maisaussi les applications en cardiologie.

< La femme en son seinLaurence Dailly, psychologue à l’hôpital St-André (CHU deBordeaux), attachée au service d’oncologie et de radiothé-rapie, a décrit les répercussions psychologiques du cancerdu sein tout au long du parcours clinique de la patiente sansoublier la dimension familiale.

< Échographie de contrasteJean-Charles Brichaux, radiologue à la clinique St-Etienne(Bayonne) est venu apporter son expérience dans l’image-rie en échographie de contraste par l’utilisation de micro-bulles de gaz : principes physiques, indications et applica-tions, rôle du manipulateur.

< L’étudiant, la formation, le professionnel :impact de la réforme des études au format LMDStéphane Prouvost, cadre de santé formateur au DTS de Pé-rigueux a tenu en haleine un auditoire extrêmement atten-tif à l’avancée des travaux et la mise en application de la ré-forme. L’organisation au sein de la formation initiale et desservices d’imagerie a été abordée. Le public a eu l’occasionde mieux appréhender le référentiel de formation, les com-pétences, le portfolio, le maître de stage…

< L’arthro-IRM du genouPhilippe Masbou, manipulateur à la clinique du sport deMérignac a présenté un diaporama riche en illustrations surle thème de l’arthro-IRM du genou. Une description minu-tieuse de cette technique a permis de parfaire nos connais-sances actuelles.

< Picc-Line, nouvelle génération de voie veineuse centraleCéline Clavery et Isabelle Ducasse, manipulatrices à l’hô-pital Pellegrin (CHU de Bordeaux) ont présenté la tech-nique de mise en place de la Picc-Line, alternative sûre, sim-ple et efficace à la voie veineuse centrale et à la CIP. Ainsi,le confort du patient est particulièrement amélioré.

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régions et commissions

27Le Manipulateur n°194

< Vertébroplastie et cimentoplastie extra-rachidienneen radiologieThibaut Carteret, radiologue à l’hôpital St-André (CHU deBordeaux) a brillamment décrit la technique de vertébro-plastie tout en exposant le rôle du manipulateur dans unbloc d’imagerie. La deuxième partie de son interventionconsacrée à la cimentoplastie extra-rachidienne a été illus-trée d’exemples sur le bassin et le fémur combinant latechnique de radio-fréquence, cette dernière étant utiliséepour réaliser une ablation thermique à visée antalgique.

La journée a été préparée et animée par les membres du Bu-reau régional, accompagnés de nouveaux membres actifs.Ungrand merci à Céline, Christophe, Isabelle, Marie-Pierre, Ma-rie-Pilar, Nathalie, Olivier, Patrick, Soazig, Sonia et Sophiepour leur investissement, sans oublier le soutien financier deslaboratoires Bracco.

Les dossiers AFPPE et les activités en Aquitaine ont été pré-sentés tout au long de la journée sous forme de flashs info.L’assemblée régionale s’est déroulée à la suite de la sessionde formation avec élection du nouveau Bureau régional.

< Le nouveau bureau régional

Présidente Isabelle DucasseVice-présidente Nathalie LevaillantVice-présidente Marie-Pilar CabezaTrésorière Sonia ZvorykinTrésorière adjointe Céline ClaverySecrétaire Soazig BohuonSecrétaire adjointe Sophie LatoucheChargé de mission Olivier Marie-Anne

13e Journée de formation20 novembre 2010

Nous avons eu le plaisir d’accueillir plusde 90 participants pour une journéedont le thème de la matinée était centrésur L’urgence avec un programme fai-sant appel à des spécialistes de l’ur-gence (médecin urgentiste et infirmierpompier volontaire). Puis, nous avonsciblé l’urgence en imagerie convention-nelle mais aussi en radiothérapie et enmédecine nucléaire.Au moment de la pause, l’équipe d’ur-gentiste du centre hospitalier de Moreznous a proposé une démonstration demassage cardiaque et d’utilisation duDSA.L’après-midi proposait des communica-tions libres qui traitaient des Produits decontraste en imagerie, de la Vertébro-plastie et cyphoplastie, du ComparatifIRM 1,5 / 3 Tesla avec les avantages etles inconvénients et de La radioprotec-tion du personnel.

Nous remercions tous les intervenantspour leurs communications de grandequalité qui ont su captiver un auditoireconquis et qui a jugé la journée très sa-tisfaisante.Nos vifs remerciements à nos parte-naires : Guerbet pour les sacoches, ca-lepins et stylos, Bracco pour la pause-café et Philips pour les déjeuners.

Nous vous proposerons les résumés decertaines interventions dans les pro-chaines revues, et la revue électroniquevous renverra sur le livre des commu-nications distribué lors de cette journée.Ce mois-ci vous trouverez un bref ré-sumé de la matinée sur l’urgence :Qu’a-t-on appris à Dijon? en page 22 dece numéro.

région Bourgogne - Franche-Comté

Dr Jean Marc Bougaud,Sébastien Rigoulot, IDE Smuret pompier volontaire,réalisent une démonstrationde massage cardiaqueet d’utilisation du DSA.

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régions et commissions

Le Manipulateur n°194

17e Journée de formationrégion Normandie

C’est dans la fraîcheur de l’automne que s’est déroulée, pourla 17e fois, la journée de formation de l’AFPPE Normandie.130 manipulateurs de Basse et Haute-Normandie, ainsi quede nombreux praticiens (radiologues, médecins nucléaires,rhumatologues, chirurgiens orthopédistes) se sont retrouvésau sein de l’amphithéâtre Flaubert du CHU de Rouen pour dé-battre autour du thème choisi l’année précédente L’ostéoar-ticulaire.

Après un accueil chaleureux d’Hélène Godefroy, qui ouvraitsa première session en tant que présidente régionale de l’As-sociation, la parole fut donnée au professeur Jacques Thiebot,chef du pôle d’imagerie du CHU de Rouen, qui nous accueil-lait ce 20 novembre 2010.Les deux premières interventions ont été présentées par ledocteur Jean-Luc Bondeville, radiologue au scanner-IRM duHavre Centre, et Jérôme Delalande, manipulateur dans cemême centre, ainsi que Delphine Hate, manipulatrice au ca-binet Paul Souday du Havre. Tous trois ont exposé leurs tra-vaux sur le rachis : tout d’abord une présentation des scannersdu rachis opéré, avec les pièges que cela comporte, puis l’in-térêt des clichés du rachis en charge en radiologie conven-tionnelle.La suite a été assurée par Anne Mirianon et Benoît Huré, ma-nipulateurs au CHU de Rouen. Ils ont proposé leurs travauxsur les clichés dynamiques du genou et le Télos (matérielpermettant de réaliser des mesures de résistance des liga-ments). Cette intervention a été complétée par le Dr JulienBeldame, chirurgien orthopédiste au CHU de Rouen et res-ponsable de cette étude.

Le CHU fut une nouvelle fois représenté par le docteur PaulMichelin, radiologue, Nathalie His et Antoine Jardel, mani-pulateurs. Ils ont décrit leur technique d’exploration du liga-ment croisé antérieur en IRM.La pause permit aux participants de se détendre autour deboissons et viennoiseries, tout en visitant l’exposition tech-nique. La fin de la matinée fut l’occasion de découvrir des as-pects plus médicaux de l’imagerie ostéoarticulaire. Le docteurJacques Adolphe, radiologue au centre hospitalier d’Elbeuf,a captivé l’attention de l’assemblée avec sa présentation del’échographie de la coiffe des rotateurs avant de céder saplace aux docteurs Somon, rhumatologue, et Alcaix, radio-logue au centre hospitalier du Havre. Ils ont expliqué les prin-cipes de la dégénérescence discale, les techniques de diag-nostic et de traitement.

L’assemblée générale a permis de présenter l’AFPPE et ses dif-férentes actions, et a clôturé cette matinée bien remplie.

Après un repas bien mérité, la salle reprit son sérieux pourécouter Béatrice Jamault, directrice de l’école de manipula-teur d’Amiens et le docteur Laurent Verzaux, radiologue auscanner-IRM du Havre Centre, membres du groupe référen-tiel métier et intervenants auprès du ministère. Ils ont pré-senté un bilan du travail accompli avec les différents parte-naires et des évolutions prochaines de la profession en ce quiconcerne la réingénierie du diplôme de manipulateur

Comme l’année précédente, des étudiants se sont associés àcette journée de formation: il s’agit cette année de l’école du

Hélène Godefroy,présidente régionale.

L’assemblée.

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régions et commissions

29Le Manipulateur n°194

Havre, représentée par A. Ansquer, M. Khedjan, et A. Feuillet,étudiantes de 3e année, qui présentèrent des trucs et astucesen imagerie ostéoarticulaire.Une présentation conjointe radiothérapie - médecine nu-cléaire, avec Philippe Le Tallec et Francis Rousselière, cadresrespectifs au centre Henri Becquerel de Rouen, a permis dedécouvrir les méthodes de traitements antalgiques des at-teintes osseuses.

Le docteur Agathe Edet Sanson, médecin nucléaire, et MurielFoltête, manipulatrice, au centre Henri Becquerel de Rouen,nous ont fait découvrir les évolutions techniques de la scin-tigraphie, avec la fusion de la scintigraphie osseuse en 3D etdu scanner.Ensuite, deux manipulatrices du centre hospitalier d’Elbeuf,Aude Girard et Aline Jacques, ont présenté un condensé desbons gestes de manutention à avoir pour protéger nos arti-culations et surtout notre dos, dans notre quotidien.La dernière présentation fut assurée avec brio par PhilippeGerson, cadre supérieur de l’APHP Hôtel-Dieu de Paris sur unaspect méconnu de la radiologie, celle des œuvres d’art.Thomas Dumouchel, élève de 3e année de l’école de Rouen etmembre du Bureau, a présenté les résultats du quizz (quizzproposé à nos participants et publié dans ce numéro, page 33)dont il est l’auteur, et a félicité les heureux gagnants!

Ce fut une journée dense sur le thème de l’ostéoarticulaire etsous le signe de l’évolution des techniques et de la professionde manipulateur. Le Bureau normand tient à remercier les par-tenaires : Guerbet, Bracco, Covidien, IBA… ainsi que tous lesintervenants et participants, venant toujours aussi nombreuxet motivés, et qui nous invitent sans cesse à nous améliorer.

< Brève pour se tenir informésde l’actualité radiologique

La tomothérapie arrive dans les CHUEn cette fin d’année 2010, l’hôpital Nord deMarseille de l’Assistance publique - Hôpitauxde Marseille a inauguré le nouveau service deradiothérapie disposant d’un appareil detomothérapie. C’est le premier CHU àbénéficier d’un tel équipement jusque-làprincipalement installé dans les centres delutte contre le cancer (seulement sept enFrance).Pour rappel, la tomothérapie est unetechnique à la pointe de la radiothérapieguidée par l’image, couplée à la modulationd’intensité. Le traitement gagne en précision :il permet de mieux préserver les organes àrisques et les tissus sains tout en réduisantles effets secondaires.

Brève recueillie par Olivier Marie-Anne

Les étudiantesdu Havre.

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les “bonus”

Le Manipulateur n°194

Après six mois de préparation et de recherche de partenaires,il nous tardait de faire nos valises et de nous envoler pourcette aventure inconnue. Oui, le projet ANNA à Ushuaia (Ap-née, Nature, Nautisme et Aventure) a bien eu lieu en débutd’année 2010, pendant l’été austral, au sud de l’hémisphèresud. Un train, trois avions et de nombreuses heures d’escalesplus tard, nous arrivons enfin sur la partie la plus au Sud del’Argentine : Ushuaia. Une petite ville, haute en couleurs, en-tre montagne et mer.

Nous ne tardons pas à retrouver Gilles, le quatrième membrede l’équipe et capitaine du bateau le Morgane. Notre hôtenous fait découvrir son navire, un sloop de 11 m en acier,dans lequel nous nous apprêtons à passer dix-huit jours entotale autonomie. Avec tous nos gros sacs chargés, le voiliernous apparaît bien petit et assez rudimentaire. Pourtant ilcache bien son jeu: habitué des grandes traversées par toutesles conditions de mer, avec 700 litres d’eau douce, 300 litresde carburant, et un poêle à bois, il est prêt à nous emmenern’importe où!Après quelques déboires météo et administratifs avec l’ar-mée argentine, nous quittons enfin Ushuaia vers l’Est pourPuerto Williams, au Chili, la ville la plus au sud du monde. Oùlà encore, nous devons nous plier à l’administratif avec l’ar-mée chilienne cette fois, pour avoir le droit de naviguer dansle canal de Beagle, notre objectif. Les fortes dépressions et lesconditions difficiles de navigation nous ont contraints à faireun choix et à remettre à plus tard notre projet initial de plon-gées au pied du Cap Horn…

4 heures du matin, avec une motivation gonflée au maximum,et une température extérieure proche de 0°C, nous mettonsenfin cap plein ouest, pour en découdre avec ces plongéeshors du commun qui occupent nos esprits depuis tant detemps. Nous découvrons avec un plaisir non dissimulé despaysages grandioses presque sauvages et encore préservésdes hommes. Et ce n’est que le début. Nous profitons de no-tre premier point de mouillage pour tester notre nouveau ma-tériel : des combinaisons de 10 mm d’épaisseur. Nous met-tons en place notre protocole qui, au fil du temps, est bienrodé : allumage du poêle à bois, chauffage de deux litresd’eau pour l’enfilage, au savon, de nos vêtements néoprèneset préparation du matériel photo et vidéo sous-marin.Nous explorons ces fonds sous-marins, inconnus pour nous,qui n’ont certainement jamais vu d’apnéïstes. La températurede l’eau de ces premières incursions avoisine les 7°C, simi-laire à nos eaux brestoises à la même période; nous décou-

ANNA : Pour les apnées les plus au sud du monde!Rencontre autour d’une aventure… la suite

“Nous tentons de savourerle plus intensément possibleces instants rares et précieuxqu’il nous est donnéde vivre ces jours-là”

L’équipe des trois aventuriersbretons les plus heureux du monde.

Souvenez-vous… ils étaient quatre. Vous avez lu les préparatifs de leur voyage dans la revue n°184 de février 2010.Ils nous promettaient alors de belles images et un récit détaillé… pourtant ils n’y croyaient pas encore vraiment !Le départ était prévu pour le 3 février…Olivier, manipulateur au CHU Morvan de Brest, accompagné de deux autres aventuriers brestois, Laurent et Christian,ont-ils navigué à la voile dans le canal de Beagle au Chili ? Ont-ils exploré les fonds en apnée? Ils nous racontent…

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les “bonus”

31Le Manipulateur n°194

vrons le kelpe, une réelle forêt d’algues fixées au fond, pou-vant dépasser les 10 m de hauteur, qui laissent passer despuits de lumières assez fantomatiques. Le fond est recouvertde vase et de petits cailloux ternes. À chaque descente, nousfaisons fuir des centaines de petits crustacés ressemblant àdes grosses crevettes, des galathées. Notre sensation de li-berté est totale : tels des astronautes, nous survolons cesterres immergées, fascinés par la nouveauté. Et il ne nous fau-dra pas longtemps pour débusquer un crabe rouge au milieude cette flore peu contrastée : la centolla, plus souvent appe-lée King Crab, un mets de choix et fort cher sur les étals denos poissonniers! Le spectacle est à la hauteur de nos rêves :coquillages, oursins et petits organismes; étrangement nousne croiserons aucun poisson digne de ce nom.

Quelques pied-à-terre nous permettent de découvrir un cam-pement des derniers indiens Yagan, arborant quelques côtesde baleine et leur cimetière, classé “Monument historique”.Nous ne sommes que des visiteurs sur ces sols et notre res-pect est total, notre admiration grandissante.

De façon plus sportive, le premier gros glacier de montagneque nous apercevons nous attire irrémédiablement. Nousvoilà partis pour un long trek de cinq heures dans la forêt, enremontant une rivière coulant directement du glacier. Unemarche épuisante avec une multitude de pièges: des ornièreset des arbres coupés, camouflés dans les hautes herbes.Cette forêt est en partie dévastée par d’innombrables castorsintroduits par l’homme, dans un secteur où il fait trop froidpour leur prédateur, le puma. Aucun point de secours ni deservice de radiologie à moins de trois jours de navigation, laprudence est donc de rigueur.

Nous progressons à la voile vers notre objectif à l’ouest, pen-dant plusieurs jours. Nous sommes en admiration devant cespaysages de montagnes enneigées sur les hauteurs, ver-doyantes à leur base se jetant en pleine mer. Parfois on tro-

querait bien nos palmes pour des skis ! Nous sommes seulsau monde, pas d’autres bateaux, pas de fils électriques, pasd’avion, pas de téléphone qui capte et très peu de traces dela présence de l’homme. Cette ambiance est des plus dépay-santes. Nous n’aurons que très peu de pensées pour nos ac-tivités professionnelles respectives, mis à part le fait de ra-mener un maximum d’images de ce qui nous a enchantés etémus. C’est là qu’on se sent réellement vivre, et qu’on se senttout petit devant tant de richesse et de beauté.

Notre voyage nous amène enfin vers un dernier point demouillage où notre navire cogne sur des blocs de glaces,qui, toute la nuit, nous berceront en glissant contre la coque.Le plaisir de ces lieux insolites et l’excitation de ce que nousallons encore vivre, sont bien présents à ce moment. De bonmatin, nous nous réveillons sans vraiment savoir ce qui nousattend. Le capitaine et son petit sourire en disent long. Nouslevons l’ancre et nous nous enfonçons lentement au fondd’un fjord : la glace autour du bateau se fait de plus en plusprésente et les blocs de plus en plus gros. Parfois notre lourdvoilier dévie sa trajectoire sous les chocs. Et l’émerveille-ment est à son maximum lorsqu’au milieu des montagnes re-couvertes de neige épaisse, la glace flottante stoppe notreavancée et que deux glaciers aux reflets bleutés intenses sejettent dans l’eau. Des rugissements de ces glaciers vivantsviennent régulièrement casser le silence.Après quelques instants d’émerveillement total, nous ne tar-dons pas à nous plonger dans cette eau affichant 1°C. Commede grands enfants, notre jeu consiste à découvrir ce qui secache sous la glace, et plus particulièrement sous un icebergde 80 cm hors de l’eau pour 6 m en dessous. L’approche duglacier lui-même est trop dangereuse à cause des blocs quis’en détachent et tombent lourdement. L’eau est de couleurblanchâtre, un mélange d’eau douce et salée chargé en sédi-ments. La visibilité est quasiment nulle. Et ce petit stress dene pas savoir où nous sommes sous l’eau, rajoute du plaisirà nos apnées irréelles. Sous l’iceberg, la sortie ne se présente

Une abondance de gros crabes rouges ! Le glacier est vivant et nous le rappelle bien !

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les “bonus”

Le Manipulateur n°194

pas à nous de façon évidente. Mais nous nous amusons deces sensations inhabituelles, sachant parfaitement bien quenos apnées ne présentent que peu de risque. Nous tentons desavourer le plus intensément possible ces instants rares etprécieux qu’il nous est donné de vivre ces jours-là. La chanceest avec nous jusqu’au bout : une otarie vient saluer notre dé-part des glaces.Après une dernière nuit à la sortie du fjord, il est temps defaire demi-tour. Nous regardons s’éloigner ces paysages ma-giques avec un pincement au cœur. Et notre cadeau de la na-ture apparaît, quand trois dauphins australs font leur showdans l’étrave de notre voilier. Nous prenons conscience de no-tre bonheur entier.

L’issue du voyage se rapproche, il est temps d’envisager de re-mettre les pieds sur terre. Cela s’annonce difficile. La franchecamaraderie de notre folle équipe, le dépaysement total, lespaysages grandioses et ces plongées hors du commun res-teront dans nos mémoires pour très longtemps. Jusqu’à laprochaine aventure! On se prend à rêver de l’Antarctiquepourquoi pas!

Nous rentrons avec plus de 4000 photos, qui raviront entreautres, la curiosité et l’admiration de mes collègues d’ima-gerie, tous pressés de savoir. Nous avons concocté un dia-porama pour faire le récit de notre aventure afin de partageravec le plus grand nombre les sensations ressenties : le ser-vice de radiologie a été l’un des premiers à en profiter. Le longvoyage du retour et sa dose de fatigue nous ont fait pleine-ment prendre conscience de notre chance et de l’expériencevécue. Après plus de trente-six heures de voyage, pour unearrivée à Brest à 5h56, je n’ai eu que très peu de temps pourm’en remettre avant de réintégrer mon poste en IRM à7h30… un retour à la réalité assez brutal, mais ça fait du biende rentrer chez soi.

Propos d’Olivier Grenier recueillis par Claire Costes

< Portraits de manipulateurs artistes

Vous êtes manipulateur en électroradiologie… vous exercez, vous avez exercé ou vous vous destinez à un métieren rapport avec l’imagerie médicale, la radiothérapie… En dehors de votre activité professionnelle, vous avezune activité exaltante… ou simplement une passion: sports, loisirs, bénévolat, humanitaire…Vous souhaitez la partager avec nos lecteurs…

Contactez-nous : [email protected] - Revue Le Manipulateur - 47, avenue Verdier - 92120 Montrouge

Je m’improvise skippeurdans le froid.

Notre compagnon de plongéenous dit au revoir.

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les “bonus”

33Le Manipulateur n°194

Offre d’emploi Le service de médecine nucléaire privé d’Antony (92), en face du RER B2 gamma-caméras double tête, dont une hybride, et une TEP-TDMrecherche pour un CDI, un (e) manipulateur(trice) radioplein temps ou temps partiel (35 heures par semaine + 13e mois)

Contacter Dr Nasser, Dr Cavaillolès ou Dr MureTél. : 0146744190 - Mail : a.murelazomail.com

Quizz

On teste ses méninges en ce début d’année

1. Commençons par jongler avec la nomenclature,de l’actuelle à l’ancienne…

Fovea capitis : ...............................................................................Foramen jugulaire: ......................................................................Fissure orbitaire supérieure: ......................................................Incus: ............................................................................................Muscle sartorius: .........................................................................Processus anconé: ......................................................................Os triquetrum: .............................................................................

2. Depuis quelle année cette nouvelle nomenclatureexiste-t-elle?

3. Peut-être êtes-vous plus à l’aise avec l’anciennenomenclature?

Cubitus: ........................................................................................Omoplate: ....................................................................................Gros orteil : ...................................................................................Trochin: ........................................................................................Unguis: .........................................................................................Astragale: .....................................................................................Processus semi-lunaire (vertèbre cervicale) : ...........................

4. D’ailleurs, combien d’os composent notre corps?

5. Le plus long est le fémur: combien mesure-t-ilen moyenne chez l’adulte?

6. S’il y a un plus grand, il y a forcément un plus petit…Lequel?

7. Au bout de combien de temps apparaît l’ossification chezl’embryon?

8. La mise en mouvement des os les uns par rapport auxautres est assurée par les muscles. Connaissez-vousl’origine du mot “muscle”?

9. Les os sont aussi reliés entre eux, par des ligaments dontun est le plus puissant du corps humain. Lequel?

10. Le 8 novembre dernier, Google a célébré un anniversairebien particulier. Lequel?

11. En quelle année les premiers examens radiologiques ont-ils été réalisés?

12. Il faut attendre les années 1970 pour voir l’arrivée de latomodensitométrie: quelle valeur est attribuée à l’os surl’échelle de Hounsfield?

13. Enfin, pour quelle raison l’exploration osseuse en IRMest-elle impossible?

Seuls les adhérents abonnés trouverontles réponses à ce quizz en cliquant sur le lien suivant

de la revue électronique: Réponses au quizz

Ce quizz a été proposé aux participants de la 17e Journée de formation de la région Normandie.La rédaction souhaite vous en faire profiter. À vous de jouer…

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actions - infos de l’AFPPE

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Agenda AFPPE 2011-2012

Mai 2012

24-25-26 53e Journées scientifiques desmanipulateurs d’électroradiologie médicaleLieu : Lyon Organisé par : Région Rhône-Loire

et Bureau national AFPPERenseignements : Georges Dandis

Janvier 2011

24-25 5e Symposium: Scanner volumiqueVérités, mythes et polémiquesLieu: Palais des congrès de NancySous l’égide du CERF et de la SFRRenseignements : www.imagerieguilloz.com

et www.afppe.com

28 15e Journée nationaled’étude et de réflexion de l’UIPARM Lieu: ParisRenseignements : www.uiparm.fr

Mai 2011

14-15 25e Journées francophones d’IRMLieu: Palais des Congrès Pierre Baudis

ToulouseRenseignements : http://www.irm2011.com

� M. � Mme � Mlle Nom .................................................................................. Prénom ...........................................................................Adresse personnelle .................................................................................................................................................................................................................Code postal ................................................................. Commune ...........................................................................................................................................

Acceptez-vous que vos nom et adresse soient communiqués à des sociétés en rapport direct avec la radiologie? � oui � non

� 17 eurosAdhésion sans abonnement à la revue� 44 eurosAdhésion avec abonnement à la revue� 20 euros Adhésion avec contrat protection juridique professionnelle*

et sans abonnement à la revue� 47 euros Adhésion avec contrat protection juridique professionnelle*

et abonnement à la revue� 17 euros Étudiant (adhésion avec abonnement à la revue) Joindre un

justificatif de votre situation pour bénéficier du tarif réduit.

� 23 euros Retraité (adhésion avec abonnement à la revue)� 52 euros Abonnement à la revue, tarif individuel hors adhésion� 80 eurosAbonnement tarif individuel étranger� 100 euros Abonnement de soutien au nom d’un service, d’un centre de

documentation, d’un hôpital, d’une société…

� Caducée adhérent AFPPE: 7 euros� Caducée non-adhérent AFPPE: 16 euros

Adhésion AFPPE - Abonnement Le Manipulateur - Vente de caducéesà adresser à AFPPE - 47 avenue Verdier - 92120 Montrouge ou inscription en ligne par l’intermédiaire du site www.afppe.com

* Avec le “contrat protection juridique professionnelle” au tarif préférentiel, le souscripteur est informé et assuré lors de litiges de la vie professionnelle, en secteurs privéet public : droit hospitalier, droit du travail, litiges de sécurité sociale. Il trouve une aide pour faire face aux conflits de la vie professionnelle (en dehors de la responsabilitéprofessionnelle) : il est informé sur ses droits, les solutions les plus adaptées seront mises en place dans le cadre amiable et/ou judiciaire, les frais de procédure seront pris encharge suivant les plafonds et limites de garanties… L’AFPPE participe à la protection de ses adhérents et prend en charge 1/3 de la cotisation MACSF, partenaire de cette offre.

Conformément à la loi informatique et libertés du 6 janvier 1978, article 27, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification des données vous concernant auprès du Siège social de l’AFPPE (47 avenue Verdier - 92120 Montrouge).

Mars 2011

17-18-19 52e Journées scientifiques desmanipulateurs d’électroradiologie médicaleLieu : Nantes Organisé par : Région Bretagne

et Bureau national AFPPERenseignements : Sandrine Pehririn

[email protected]

28-29-30 38e Congrès annuel SFNR13e Journées de neuroradiologie de languefrançaiseLieu: Salons de l’Aveyron - Paris Journée Manipulateurs : 29 marsRenseignements : www.afppe.com

Avril 2011

22-23 L’imagerie de la femme et de l’enfanceLieu: Hôtel Best-Western - AjaccioOrganisé par : Région Sud-Est CorseRenseignements : 0661991448

www.afppesudest.net

< Recueil des formations AFPPE organisées dans les régions et par les commissions

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DOTAREM0,5 mmol/mlAcide gadotérique

®

DOTAREM® 0,5 mmol/ml, solution injectable en flacons et seringues pré-remplies - COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE POUR 100 ml : Acide gadotérique* (27,932 g) correspondant à DOTA (20,246 g) -Oxyde de gadolinium (9,062 g) - Excipients : Méglumine - Eau pour préparations injectables (* Acide gadotérique:complexe de gadolinium de l'acide 1, 4, 7, 10 tétra-azacyclododécane N, N', N'', N''' tétra-acétique). DONNEES CLINIQUES: Indications thérapeutiques : Imagerie par résonance magnétique pour : pathologies cérébrales et médullaires, pathologies du rachis et autres pathologies du corps entier (dontangiographie). Posologie et mode d'administration : La dose recommandée est de 0,1 mmol/kg soit 0,2 ml/kg chez l’adulte comme chez l’enfant et le nourrisson. En angiographie, lorsque les résultats de l’examenen cours le rendent nécessaire, une deuxième injection au cours de la même session est possible. Dans quelques cas exceptionnels comme la confirmation du caractère unique d’une métastase ou la détection detumeurs leptoméningées, une deuxième injection de 0.2 mmol/kg peut être administrée. Le produit doit être administré en injection intraveineuse stricte. Contre-indications : Antécédents d’hypersensibilité aux selsde gadolinium. Contre-indications liées à l'IRM : sujet porteur de pace-maker, sujet porteur de clip vasculaire. Mises en garde et précautions particulières d'emploi (*) : A administrer uniquement par voie intraveineusestricte. Ne jamais injecter par voie subarachnoïdienne (ou épidurale). La prudence est conseillée par rapport aux réactions de type anaphylactique, à l’insuffisance rénale et aux troubles du système nerveux central.Des cas de fibrose néphrogénique systémique (FNS) ont été rapportés après injection de certains produits de contraste contenant du gadolinium chez des patients ayant une insuffisance rénale sévère (débit defiltration glomérulaire < 30ml/min/1.73m2). Etant donné qu’il est possible que des cas de FNS surviennent avec Dotarem®, ce produit doit être utilisé avec précaution chez ces patients. Interactions avec d’autresmédicaments et autres formes d’interactions (*). Grossesse et allaitement (*) : L’utilisation de Dotarem® ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire. Il est prudent d’interrompre transitoirementl’allaitement pendant les jours qui suivent l’examen pratiqué avec Dotarem®. Effets indésirables (*) : Comme pour toute injection de complexes paramagnétiques, de rares réactions de type anaphylactique pouvantaller jusqu’au choc peuvent survenir, nécessitant un traitement d’urgence. Troubles généraux (très rares) et accidents liés au site d’administration (extravasation), très rares troubles cutanés et des tissus sous-cutanés, très rares troubles du système nerveux central, très rares troubles musculosquelettiques. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES (*) - DONNEES PHARMACEUTIQUES (*) - PRESENTATION ET NUMEROD' IDENTIFICATION ADMINISTRATIVE - CONDITIONS DE DELIVRANCE : 3589542 : 5 ml en flacon (verre) Prix : 26,74€ - 3317134 : 10 ml en flacon (verre) Prix : 44,51€ - 3589536 : 10 ml en seringuepré-remplie (verre) Agréée Collectivités - 3317140 : 15 ml en flacon (verre) Prix : 63,41€ - 3384030 : 15 ml en seringue pré-remplie (verre) Prix : 63,41€ - 3317157 : 20 ml en flacon (verre) Prix :80,03€ - 3384047 : 20 ml en seringue pré-remplie (verre) Prix :80,03€ - Liste I - Remb Séc. Soc. à 65 % - Collect.- GUERBET - BP 57400 - 95943 Roissy CdG Cedex -Tel : 01.45.91.50.00 (ref.09/09).(*)Pour une information complète, se reporter au RCP disponible sur demande auprès de Guerbet.

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