N°889 du 16 FEVRIER 2016 Trois mois consécutifs de hausse ......le début, j'ai toujours visé à...

8
Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28 Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses N°889 du 16 FEVRI ER 2016 P.3 P.5 P.6 FOOTBALL/ELECTIONFTF Akpovy Kossi, élu nouveau président, s’engage à tout transformer Un secteur d’activité très prospère entretenu par un puissant réseau P.7 Commercialisation de liqueurs frelatées Indice d’ouverture sur les visas en Afrique / BAD et FEM Le Togo au 5ème rang africain des pays les plus ouverts Faure parmi les siens à Charme el-Cheikh pour promouvoir l’investissement en Afrique P.3 Forum d’Investissement AFRICA 2016 le week-end prochain P.3 Panier de la ménagère en janvier à Lomé Trois mois consécutifs de hausse des prix, en rapport avec Noix de palme, Concombre et Gingembre frais Le Col. Ouro-Koura Agadazi, Ministre de l’Agriculture

Transcript of N°889 du 16 FEVRIER 2016 Trois mois consécutifs de hausse ......le début, j'ai toujours visé à...

Page 1: N°889 du 16 FEVRIER 2016 Trois mois consécutifs de hausse ......le début, j'ai toujours visé à l'universalité et raisonné en me plaçant au-dessus du simple nationalisme. "

Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28

Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses

N°889 du 16FEVRIER

2016

P.3

P.5 P.6FOOTBALL/ELECTION FTF

Akpovy Kossi, élu nouveauprésident, s’engageà tout transformer

Un secteur d’activité trèsprospère entretenu par

un puissant réseau

P.7 Commercialisation de liqueursfrelatées

Indice d’ouverture sur les visas en Afrique / BAD et FEM

Le Togo au 5èmerang afr icain des

pays les plus ouver ts

Faure parmi les siens à Charmeel-Cheikh pour promouvoirl’investissement en Afrique

P.3 Forum d’Investissement AFRICA 2016le week-end prochain

P.3 Panier de la ménagère en janvier à Lomé

Trois m oisconsécutifs de

hausse des pr ix, enr appor t avec Noix depalm e, Concom br eet Gingem br e frais

Le Col. Ouro-Koura Agadazi,Ministre de l’Agriculture

Page 2: N°889 du 16 FEVRIER 2016 Trois mois consécutifs de hausse ......le début, j'ai toujours visé à l'universalité et raisonné en me plaçant au-dessus du simple nationalisme. "

2

L’UNION N°889 du 16 Février 2016

CULTURES

Bi-hebdomadaire togolaisd’informations et d’analyses

Directeur de la PublicationHugue Eric JOHNSON

Directeur de la RédactionJean AFOLABI

RédactionSylvestre D.

Hervé AGBODANMaurille AFERI

Pater LATEKossiwa TCHAMDJA

Koffi SOUZA Alan LAWSON

Abel DJOBOTony FEDA

Service photographieRoland OGOUNDE

Impression:Groupe de presse L’Union

Tirage: 2500 exemplaires

Siège: Wuiti - NkafuTél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28

e-mail: [email protected] N° 60 / M.P.

Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC

Dessin-CaricatureLAWSON Laté

GraphismeBOGLA G.

AZIMUTS INFOSFIC 20 16 : les meilleurs étudiants

s'entraînent au cyber combatC'est à l'occasion du Forum International de Cyber sécurité que

les meilleurs étudiants en informatique s'exercent à défendre unsystème où en moyenne il faut vérifier plus de 100.000 fichiers tousles jours comme à en trouver les failles dans une sorte de joute duXXIe siècle.

À Lille, le Forum International de Cyber sécurité, FIC 2016, huitième dugenre, réunit pour deux jours les spécialistes mondiaux du secteur sur lethème Data Security and Privacy (sécurité des données et confidentialité).Le sujet est vaste et en perpétuelle évolution. C'est aujourd'hui un enjeucrucial pour les entreprises, qui doivent apprendre à se protéger et à adaptercette protection à des attaques qui se renouvellent en permanence.

"Une entreprise doit analyser tous les fichiers qui entrent dans son réseaud'une manière ou d'une autre. Actuellement, le nombre de fichiers malicieuxse compte en millions par mois. On peut parler de 100.000 par jour pourune entreprise de moyenne importance, résume Robert Erra, directeur duLaboratoire Sécurité et Système de l'Epita, une école d'ingénieurs eninformatique. Qu'en est-il, par exemple, des innombrables applications quel'on trouve sur l'Apple Store ou sur le Play Store d'Android ? " La questionde la cybersécurité dépasse aujourd'hui le cadre de la seule entreprise etdes organismes d'État s'impliquent et l'ANSSI (Agence nationale de la sécuritédes systèmes informatiques) collabore d'ailleurs avec cette école.

Lacyber sécurité : de la carte mère à l'utilisateurLors de ce FIC 2016, l'Epitaco-organise un "challenge", c'est-à-dire une

compétition où s'affronteront des équipes spécialisées en informatique légale(ou forensic) et défensive. En trois heures, il faudra comprendre un systèmeet y trouver des failles, ou analyser une attaque et trouver une parade, ouencore décoder un fichier crypté. Le jeu est connu, et les entreprises viennentmême systématiquement y chercher des bons candidats, mais l'exercice estdifficile. La cybersécurité touche en effet tous les domaines de l'informatique,"depuis l'architecture de la carte mère jusqu'aux logiciels applicatifs, enpassant par les pilotes, le système d'exploitation et les protocoles. Il peut yavoir des failles dans chacun de ces niveaux".

Se défendre passivement n'est pas tout : il faut aussi dominer le reverse-engineering malware, "pour démonter les mécanismes d'une attaque". Enclair, les étudiants en informatique qui se destinent à la cybersécurité doiventaussi apprendre toutes les astuces des logiciels malicieux et être formés à lacontre-attaque. "C'est très formateur, les étudiants sont confrontés à laréalité..."

C'est cette compétence que les entreprises cherchent aujourd'hui chez lescandidats qui, d'ailleurs, ne sont pas suffisamment nombreux. " Il y a unepénurie forte dans ce métier, avec environ un millier d'offres en attente"rapporte Joël Courtois, directeur général de l'Epita. Selon lui, la formation àla sécurité, d'un étudiant ou d'un professionnel de l'informatique, doit "êtretransversale" et notamment prendre en compte les aspects de managementcar les failles peuvent aussi se trouver dans la "couche humaine" avec, parexemple, des clés USB trop facilement connectées aux ordinateurs du réseau.L'an dernier, le FIC 2015 avait pour thème Cybersécurité dans latransformation numérique, témoignant que quelque chose avait changé dansla manière de se protéger sur les réseaux, privés et publics.

condensation de destins individuelsdans la forme courte de la nouvelle -il mentionnait Amok et La Confusiondes sentiments comme les plusmarquantes parmi ces short stories -, enfin les portraits littéraires en formed'analyse psychologique il évoquaiten particulier ses essais surDostoïevski, Tolstoï et Balzac. Puis ilinsistait sur l'importance de laPremière Guerre mondiale qui luiavait infligé, disait-il, " le grand chocémotionnel de son existence " enmême temps que " la plus forte desleçons morales " : depuis la GrandeGuerre, ajoutait-il, son intérêt pourles sujets historiques n'avait cessé degrandir, le conduisant à écrire sesgrandes biographies, Fouché,Marie-Antoinette ou Érasme, et àméditer sur les périodes troubléesdu passé afin d'éclairer le présent etd'ouvrir la voie à " l'unification del'humanité et à l'entente entre lespeuples et les nations ". Cetautoportrait de 1936 est une synthèseprécieuse sur le sentiment d'identitéeuropéenne vécu par Zweig. Pourlui, l'Europe est une modalité del'universel humaniste. Il conçoit etreprésente l'Européen comme untype humain psychologique et lacivilisation du Vieux Continent commel'aboutissement d'un destin historiquepartagé, pour le meilleur - desvaleurs culturelles communes - etpour le pire - la volonté de puissancedes gouvernants et le nationalismecontemporain. Cette vision d'ununiversel européen ne l'empêchepas de célébrer les identitésculturelles nationales qui seconjuguent, entrent en dialogue ets'enrichissent au contact les unes desautres : l'Europe selon Zweig est unecivilisation de la diversité, dupluralisme linguistique et de latraduction, du respect des " petitesdifférences " vécues par les groupes

Stefan Zweig : L'Europe, sa ferveur puis son tourmentLittérature

L'écrivain est d'autant plus meurtripar le déchaînement de la guerrequ'il considérait l'Europe comme saseule " vraie patrie " et un modèle decivilisation. Sa haute culture et sonardeur pacifiste lui ont sans doute faitsous-estimer les rancoeurs et lesobscurantismes du Vieux Continent.

Les Mémoires de Stefan Zweig,Le Monde d'hier, conçus en 1940en Angleterre, ébauchés à NewYork, achevés l'année suivante auBrésil, à Petrópolis près de Rio,publiés en 1942 au lendemain dusuicide de l'auteur, le 22 février 1942,sont placés sous le signe de l'Europe.Du sous-titre Souvenirs d'unEuropéen aux dernières pages, quifont revivre au lecteur le désespoirde Zweig au moment de l'invasionde la Pologne par l'Allemagne nazieet du déclenchement de la SecondeGuerre mondiale en septembre1939, l'Europe est le leitmotiv de cetteautobiographie: l'Europe de la BelleÉpoque, l'Europe détruite par laPremière Guerre mondiale etreconstruite dans l'entre-deux-guerres, l'Europe assassinée par lenazisme et les fascismes. Enseptembre 1939, Stefan Zweig a lesentiment accablant, écrit-il, que "satâche la plus intime, à laquelle il avaitconsacré pendant quarante anstoute la force de sa conviction, lafédération pacifique de l'Europe, estanéantie". Celui qui se définissait,dans la préface du Monde d'hier,comme "Autrichien, Juif, humanisteet pacifiste", dont le coeur avait choisipour "vraie patrie, l'Europe", pressentque tout est perdu pour lui et quel'Europe unie qui avait semblérenaître au début des années 1920n'est plus qu'un continent perdu etun lieu de mémoire.

Quelques années plus tôt, il avaitcomposé un bref autoportrait pourun recueil publié en 1936 à New York(1). Il concluait sur ces mots: "Depuisle début, j'ai toujours visé àl'universalité et raisonné en meplaçant au-dessus du simplenationalisme. " Il insistait sur deuxexpériences formatrices : ses grandset fréquents voyages à traversl'Europe, l'Amérique, l'Inde, et sonamitié avec quelques figures deproue de sa génération Verhaeren,Romain Rolland, Freud, Rilke.Récapitulant les caractéristiquesfondamentales de son oeuvre deromancier, il mentionnait un grandintérêt pour la psychologie, la

Elena Ferrante : uneprodigieuse sér ie télé

Télé

La saga napolitaine Mon AmieProdigieuse de la mystérieuseElena Ferrante va être adaptéedans une série internationaleintitulée The Neapolitan Novels.

Mon Amie Prodigieuse - publiéen Italie aux éditions e/o et enFrance aux éditions Gallimard -retrace les aventures de Lila etLenù, deux amies d'enfance néesdans un quartier populaire deNaples. Les quatre volumes, quiretracent cinquante ans d'uneamitié intense dans une Italie en

M ar io Vargas Llosa, couronné etconspué en République Dominicaine

Distinctions

La couronne et les épines... Legrand romancier péruvien MarioVargas Llosa a reçu le prix littérairePedro Henríquez Ureña, décernéen République Dominicaine. Or, cechoix a suscité l'ire des autoritéspolitiques du pays.

Gustavo Montalvo, ministre de laPrésidence (équivalent de notreSecrétaire général de l'Elysée), aainsi estimé cette récompense"inappropriée". Une remarque quine porte pas sur les mérites littéraires

du Prix Nobel 2010 mais sur sesdéclarations politiques"irrespectueuses et agressives". En2013, dans les colonnes duquotidien espagnol El Pais, l'écrivainpéruvien avait vigoureusementcritiqué une nouvelle loi dominicaine,qui privait de leur citoyenneté desmilliers de citoyens d'originehaïtienne, parlant d'une "aberrationlégale" inspirée par la législationhitlérienne et la façon dont on avaitalors retiré la nationalité allemande

pleine évolution, vont être adaptésen huit saisons, pour un ensemblede trente-deux épisodes. L'écrivaincollaborera au scénario et la sériesera produite par Fandango diDomenico Procacci (par ailleursproducteur de l'adaptationtélévisuelle de Gomorra d'après leroman de Roberto Saviano), leproducteur italien est associé à lasociété Wildside, qui a égalementacquis les droits de Limonovd'Emmanuel Carrère.

à des citoyens juifs. Notons quel'auteur dominicain Junot Diaz, quiavait lui aussi critiqué ces lois, avaitvu ses positions jugées "anti-dominicaines"… En fait, lemalentendu entre l'auteur péruvienet les réactives autoritésdominicaines remonte à l'an 2000et à la parution du roman La Fêteau bouc, qui dépeignait le dictateurdominicain Trujillo en tyranimpuissant et néanmoins obsédésexuel : Vargas Llosa s'était alors

entendu reprocher sa "sombrevision" du pays. Pas rancunier,l'écrivain a adressé une lettre deremerciements bien sentie auministère de la culture dominicain:"Le fait que malgré cet incident, leprix me soit décerné, décrit bienl'esprit démocratique, tolérant etouvert, qui, par bonheur, sembleprévaloir dans le pays".

Source : The Guardian

sociaux et nationaux commeessentielles, mais que rapproche unair de famille aisémentreconnaissable.Il voit par exempleen Verhaeren, dans la biographiequ'il lui consacre en 1910, un parfaitreprésentant de ce qu'il appelle la "race belge flamande " qui atranscendé le particularisme national: " Admirez-vous les uns les autres,tel était le mot d'ordre [de Verhaeren]aux peuples d'Europe ", écrit Zweig.Ses jugements sur Verhaerentrahissent un certain flou dans sesconceptions européennes : il necesse d'insister sur la germanitéfoncière de l'écrivain belge, opposantla " virilité " de sa poésie à la " féminitéfrançaise ", reprenant plus ou moins

consciemment des stéréotypesteintés de nationalisme. En 1913,Romain Rolland note chez son amiZweig " cette manie allemande, quipèse sur les plus libres : malgré sonadmiration pour la France, ilcommence dans la conversation paraccumuler toutes les raisons de lasupériorité de l'Allemagne sur laFrance (2) ". Tout cela nous rappelleque la notion d'Europe, au XXesiècle, change de sens en fonctiondes contextes : à chaque nationcorrespond une carte mentale del'Europe, à chaque aire culturelle unereprésentation de l'Europe, et cescartes mentales, ces représentationsne se recoupent pas.

Magazine littéraire

Et de deux ! Le lanceur New Shepard a une nouvelle fois franchiles 100 kilomètres d'altitude, deux mois seulement après son essairéussi du mois de novembre. Du coup, Blue Origin démontre laréutilisabilité de son système de lancement. D'autres essais en volet de récupération sont prévus tout au long de l'année.

Si la réutilisabilité d'un certain nombre de lanceurs est une des solutionsenvisagées pour baisser le coût de l'accès à l'espace, Blue Origin l'a d'oreset déjà adopté pour son véhicule suborbital New Shepard. À la différenced'un lanceur qui peut envoyer en orbite à plusieurs centaines de kilomètresd'altitude un satellite, le New Shepard est un véhicule suborbital qui fait lepari d'amener à quelque 100 kilomètres d'altitude des touristes dans l'espace.

Il y a tout juste deux mois, Blue Origin faisait décoller ce véhicule suborbitalen direction de l'espace et le ramenait intact au sol. Vendredi dernier, lasociété de Jeff Bezos, l'emblématique patron d'Amazon, a réédité son exploitavec ce même lanceur démontrant du coup la réutilisabilité du véhicule.Lors de ce vol, le New Shepard a de nouveau dépassé les 100 kilomètresd'altitude (101,7 km). L'étage comme la capsule, vide pour cet essai, sontensuite retournés se poser au sol à l'aide de parachutes pour la capsule etdu moteur utilisé pour l'amener à la frontière de l'espace pour l'étage.

Si l'on se fie aux déclarations de Jeff Bezos, les préparatifs de ce lancementont été simples. Bien que Blue Origin ne détaille pas le coût de la remise enétat du véhicule, l'entreprise a toutefois précisé que seuls les parachutes etdes allumeurs pyrotechniques avaient été remplacés. Des modificationslogicielles ont également été apportées afin que le lanceur ait un très boncomportement en vol au moment de se poser, à défaut de réaliser unatterrissage très précis. En effet, il s'agit d'éviter des à-coups trop brusquesqui pourraient avoir lieu au dernier moment pour l'amener à se poser àl'endroit précis visé.

En parallèle au développement de ce véhicule, Blue Origin développe lemoteur réutilisable BE-4 pour le futur lanceur Vulcan d'ULA.

Blue Origin réutilise son petit lanceurNew Shepard avec succès

Page 3: N°889 du 16 FEVRIER 2016 Trois mois consécutifs de hausse ......le début, j'ai toujours visé à l'universalité et raisonné en me plaçant au-dessus du simple nationalisme. "

3NATIONALES

L’UNION N°889 du 16 Février 2016

Pour aller au-delà du PNIASA et rechercher l’émergence du Togo

Le sujet a été déjà débattu lors dedeux conseils des ministres distincts.Signe de son importance et d’unchangement de cap. Le 24 décembre2015, il était question d’un premierexposé relatif à l’appui de la Banqueafricaine de développement (BAD)au Togo dans le cadre de lapréparation du projet intégré dedéveloppement dénommé«agropoles». Basée sur lespotentialités locales, cette approchede développement intégré vise àstructurer et à réunir en un seulendroit, autour d’un projet agricole,une organisation opérationnelleconstituée de différents levierspermettant de relever le niveau devie des populations. Dans sa miseen œuvre, ce projet participera à laréalisation des aménagements depérimètres avec la sécurisation dufoncier, la création des centres deformation pour accompagner lesingénieurs et techniciens agricoles,la création de centres d’affaires et deservices et la mise en place de zonesindustrielles dédiées aux activitésagro-industrielles. Il est dit que la BADaccompagne la phase préparatoiredu projet dont la mise en œuvre estprévue pour 2017. Et le 10 février2016, c’est un séminairegouvernemental qui en a étéconsacré. En première lecture, ledocument de politique agricolenationale pour la période 2016-2030et la réforme du système dedistribution des engrais ont étéexaminés. Centrée sur uneapproche de développement intégré,la nouvelle politique agricole nationaleest basée sur les succès desprécédentes politiques qui ont permisau Togo d’atteindre l’autosuffisancealimentaire. Cette politique permetd’accompagner la nouvelle visionagricole qui vise à accentuer lasécurité alimentaire et à dégager desexcédents non seulement pourl’exportation mais aussi pour veniren appui à la mise en place des unitésindustrielles agroalimentaires. Laréforme du système de distributiondes engrais, quant à elle, vientrépondre au faible pouvoir d’achatdes producteurs agricoles et relancerla productivité agricole. A terme, ilpermet au gouvernement de releverle volume disponible des engrais enmettant en place un circuit dedistribution élargi et ensubventionnant l’achat d’engrais pourles paysans les plus vulnérables.

Tout est parti d’un constat officiel :si la couverture des besoinsalimentaires du pays a pu êtreglobalement assurée, les résultats dudéveloppement agricole sont restésen deçà des espérances. Lesniveaux de productions connaissentdes fluctuations qui exposent lespopulations, particulièrement dans lapartie Nord du pays, à des disettescycliques et à la prévalence de lamalnutrition ; la contribution du secteuragricole à la création des richesseset à l’accélération de la croissancereste en deçà des potentialités dusecteur ; l’étroitesse des exploitationsagricoles entraine la persistance desfaibles niveaux de revenus, etc. Faceà ceci, le gouvernement a mis en

place la Stratégie de relance de laproduction agricole (SRPA, 2008-2010) qui a permis de jeter les basesdu programme plus structurant qu’estle Programme d’investissementagricole et de sécurité alimentaire(PNIASA, 2010-2015). La mise enœuvre du PNIASA a permisd’améliorer les performances dusecteur en assurant aux agriculteursun meilleur accès aux intrantsagricoles, le recours progressif à lamécanisation et le bénéfice dumécanisme volontariste de soutien duprix au producteur. Elle a aussi permisde garantir la sécurité alimentaire etmaintenir la dynamique du secteuren matière de création d’emplois etde réduction du déficit de la balancecommerciale. On en est arrivé àenviron 6% par an de croissancedu PIB agricole. Mais cesperformances ne permettent pasd’entretenir une dynamiquesuffisamment soutenue et durabled’accélération de la croissanceéconomique du pays et, parextension, d’envisager uneémergence en 2030. Alors mêmeque le gouvernement veut miser surl’agriculture pour y arriver.

L’idée d’une nouvelle politique,encore plus ambitieuse, orientée versl’accélération de la croissance, lacompétitivité, la transformation, lamodernisation progressive et plusd’ouverture vers les marchés sejustifie. A en croire le résumé exécutifdu document de la politique agricolenationale 2016-2030, lamodernisation de l’agriculture devrabaliser la voie pour l’essor desindustries de transformation et lamultiplication des petites et moyennesentreprises et même de très petitesentreprises. La nouvelle politiquedevrait se concentrer sur quatreprincipaux domaines que sontl’amélioration de l’approvisionnementen intrants, de l’accès sécurisé aufoncier et aux autres facteurs deproduction, l’intensification etl’accroissement de valeurs ajoutéesdans le processus de production, detransformation et de commercialisationdes produits agricoles ; l’inclusionsociale ; la prévention et l’atténuationdes effets liés au changementclimatique ;  et  la gouvernance  dusecteur. Ceux-ci ont permis de retenirquatre axes stratégiques autour dela politique agricole à l’horizon 2030.Pour la période 2016-2020, il estattendu la formulation d’un premiervaste programme «agropoles».Une proposition de ce programmepilote, couvrant 3 régions sur les 5que compte le Togo, devrait êtreopérationnel en 2016, avant d’êtreprogressivement consolidé et étenduaux 2 autres régions. Les agropolesseront couplés au développementd’infrastructures diverses de soutien(bâtiments et travaux publics dont lespistes rurales, routes, énergies), àde pôles de développement industrielainsi qu’à de pôles de développementde services. A travers les agropoles,la mise en œuvre de la nouvellepolitique agricole est envisagée demanière à faire jouer le secteur privé,avec des mécanismes incitatifs publicsdans le cadre d’un partenariat public-privé. Tout le monde aura un rôle àjouer :   entités  centrales  et

Late Pater

Une nouvelle politique agricole 2016-2030 , dans un cadre incitatif public-privé

déconcentrées, institutions étatiques,partenaires techniques et financiers,organismes internationaux,organisations paysannes et leursfaîtières, ONG et société civile.

A l’heure actuelle, le coût globalde la mise en œuvre de la politiqueagricole à l’horizon 2030 est estimé àenviron 3.800 milliards de francs Cfa,incluant un investissement d’au moins60 milliards de francs Cfa par an (soit900 milliards sur 15 ans) rien quepour l’aménagement des périmètresirrigués (à raison de 5.000 hectarespar an) autour desquels desagropoles pourront se développer.Les postes de dépenses les plusimportantes sont liés à la créationd’agropoles (240 milliards de francsCfa), l’installation de 5 unitésd’industries agro-alimentaires (175milliards de francs Cfa),l’aménagement de périmètres pourfaciliter l’accès à un foncier sécuriséet adaptés à l’irrigation jusqu’à hauteurde 65.000 hectares (1.450 milliardsde francs Cfa), le développementd’infrastructures de soutien aux filièresprioritaires (940 milliards de francsCfa). Ces investissements serontréalisés en trois phasesquinquennales : 2016 à 2020, 2021à 2025, 2026 à 2030. La principalesource de financement seraconstituée de capitaux privés, àhauteur de 56% du montant estimé,et les ressources à prévoir au budgetde l’Etat (44% du montant estimé)serviront essentiellement commeinstrument catalytique. Ainsi, pourréussir, l’Etat doit consacrer au moinsaux 10% du budget global desdépenses publiques à son agriculture,en respect à l’engagement pris àMaputo en 2003 pour comblerprogressivement le déficitd’investissement public longtempsaccumulé dans ce secteur. En 2016,le Togo est à 7,7% de financementde son agriculture sur fonds proprescontre 6,6% en 2015.

Comme tout bon projet, desrisques sont liés à la mise en œuvrede la nouvelle politique agricole,essentiellement quatre. Les risquesprovenant des facteurs externess’expriment en termes de fluctuationnon maîtrisée des cours des produitsagricoles, l’absence de protection desfilières due aux mesurescommerciales fixées par l’OMC et desdirectives des zones économiquesrégionales ;  la  faible  compétitivitérégionale du Togo peut entrainer laréticence des opérateurséconomiques internationaux à yinvestir. Les risques liés à lagouvernance sont transversaux et

Le Col. Ouro-Koura Agadazi, Ministre de l’Agriculture

Afrique de l’Est et en Afrique australe.Plusieurs sociétés égyptiennes dansl’industrie pharmaceutique et les TICsont en mesure de proposer uneexpertise et des solutions quipeuvent être répliquées à travers lecontinent. Nous possédonségalement l’infrastructure adéquate.Enfin, nos relations stratégiques avecplusieurs pays du Golfe devraientpermettre à d’autres pays africainsd’accéder à des capitauxinternationaux. Le Forum Africa 2016nous aidera à mieux saisir lesopportunités d’affaires en Afrique età faire en sorte que les décideursmettent en place les instrumentsnécessaires pour faciliter l’accès desinvestisseurs à nos marchés».

Heba Salama, qui dirige l’Agencerégionale d’investissement duCOMESA, partage ce sentiment :«L’objectif du Forum, en plus

Forum d’Investissement AFRICA 2016 le week-end prochainFaure parmi les siens à Charme el-Cheikh

pour promouvoir l’investissement en Afr iqueLe week-end prochain – les 20 et

21 février –, l’Égypte accueillera denombreux dirigeants africain à Charmel-Cheikh, pour le compte de «Africa2016», le premier Foruminternational d’affaires etd’investissement de ce type. Il s’agitd’un forum d’investissement Afrique-Afrique, destiné à renforcer les liensau sein du continent, tant au niveauprésidentiel que dans le domaine desaffaires. Parmi les hôtes, FaureGnassingbé, le chef de l’Etat togolais,invité par son homologue égyptienAbdel Fattah Al-Sissi pourl’inauguration du forum. Le ForumAfrica 2016 vise à engager uneréflexion sur les opportunités enAfrique, ainsi qu’à mettre en œuvrel’intégration africaine. Il est organisépar l’Egyptian Agency of Partnershipfor Development (EAPD), le pôledéveloppement du ministère desAffaires étrangères.

L’ambassadeur Hazem Fahmy,secrétaire général de l’EAPD, a bonespoir que le Forum dynamise leséchanges intra-africains : «Nousestimons qu’il s’agit d’un événementimportant pour stimuler lesinvestissements et le commerceintra-africain. L’Égypte est unpartenaire majeur. Divers groupesont déjà investi avec succès en

relatifs aux politiques directives pasassez participatives et la réticencedes acteurs (agriculteurs, agro-

industriels et commerçants) à mieuxs’organiser pour instituer des cerclesvertueux de création de richesses.Les risques liés aux facteurs socio-environnementaux dépendent desconflits fonciers entre petites etgrandes exploitations ; ce qui pourraitoccasionner la fragilisation del’agriculture paysanne, lamultiplication des paysans sansterres ; sans oublier la pollution enaval des aménagements, ladégradation de la biodiversité,l’insuffisance de ressources en eau,etc. Les risques liés aux facteurstechnico-économiques semanifestent par les catastrophes duesà l’introduction de technologies malmaîtrisées et la manipulationgénétique des espèces

phytosanitaires et zoo-sanitaires, lesdifficultés d’accès aux crédits des petitsagriculteurs, l’insuffisance de matièrespremières, la faible capacitéénergétique du Togo, et ladévaluation des monnaies des paysvoisins hors zone Franc. Pourcontenir ces risques, il est notammentenvisagé d’élaborer et adopter uneloi d’orientation pour l’agriculture ; demettre en place des agencesautonomes et un guichet agricoleunique logé, au besoin, au sein del’Agence de promotion desinvestissements et de la zone franche(API-ZF) intégrant la mission demobilisation de mécanismes innovantsde financements ; d’élaborer etadopter une loi foncière et de mettreen place un cadastre rural.

d’aborder quelques-unes desquestions les plus pressantes enAfrique aujourd’hui, est d’encouragerles échanges B2B. Nous savons quel’Afrique offre les retours surinvestissement les plus élevés dumonde. Toutefois, le secteur privé desdivers pays d’Afrique ne profite pasde cette opportunité hors de sesfrontières. Nous voulons que celachange».

Le programme visera à stimulerles échanges et les investissementsintra-africains en créant des alliancesstratégiques entre les secteurs publicet privé. Environ 1 000 participantssont attendus au Forum. Au carrefourde l’Europe, du Golfe, de l’Asie et del’Afrique, l’Égypte souhaite nonseulement renforcer ses liens avecses voisins traditionnels, mais aussidévelopper des partenariats enAfrique.

d’expériences sur les questionssoumises à ses juridictions ouintéressant leur organisation et leurfonctionnement ;de promouvoir le rôle de sesjuridictions dans l’uniformisation duDroit au sein des États membres puisde contribuer plus efficacement aurenforcement du Droit et de la SécuritéJuridique et Judiciaire en Afrique envue de la promotion et de laconsolidation de la Démocratie et del’État de Droit. L’association compteaujourd’hui plus d’une cinquantainecours judiciaires suprêmesfrancophones y compris le Togo.

Renforcement des capacités des magistrats francophonesLomé abr ite en décembre les

prochaines rencontres de l’AAH JFabriter les prochaines assises del’association. Le sujet a fait l’objet d’unentretien, le 8 février dernier, entreFaure Gnassingbé et le président dela Cour suprême, AkakpoviGamatho.

L’Association africaine des Hautesjuridictions francophones (AAHJF)est créée le 10 novembre 1998 àCotonou (Bénin). Elle regroupe enson sein des Institutions nationalesrelevant des différents ordres dejuridiction et compte aussi cinqjuridictions communautaires.L’association a pour objectifs defavoriser la coopération, l’entraide,les échanges d’idées et

Chaque année, des sessions deformations sont organisées parl’Association africaine des Hautesjuridictions francophones (AAHJF) àl’intention des hauts magistrats de neufpays francophones d’Afrique.L’objectif est de renforcer les capacitésdes magistrats pour l’uniformisationdu droit et de la jurisprudence auservice des populations. On estimeque le Conseil supérieur de lamagistrature du Togo (CSM-Togo)a fait d’énormes progrès cesdernières années pour renforcerl’indépendance de la justice togolaise.C’est légitimement que les paysmembres ont choisi le Togo pour

Page 4: N°889 du 16 FEVRIER 2016 Trois mois consécutifs de hausse ......le début, j'ai toujours visé à l'universalité et raisonné en me plaçant au-dessus du simple nationalisme. "

ECO-NATIONALE4

L’UNION N°889 du 16 Février 2016

Panier de la ménagère en janvier à Lomé

Trois mois consécutifs de hausse des pr ix, en rappor tavec Noix de palme, Concombre et Gingembre frais

Jean Afolabi hommes» (-1,2%), «Vêtementsenfants (3 à 13 ans) et nourrissons (0à 2 ans)» (-1,1%), «Tissusd’habillement» (-0,2%), «Sous-vêtements femmes» (-0,7%) et«Chaussures hommes» (-0,3%).

Parmi les produits qui ont enregistréune hausse, l’Institut national de laStatistique cite : «Charbon de bois»(+34,8%), «Maïs séché en grains crusvendu au grand bol» (+14,9%),«Adémè» (+59,5%), «Igname»(+24,7%), «Gombos frais» (+47,8%),«Noix de palme (Décou)» (+92,4%),«Viande de bœuf avec os au kg»(+10,7%), «Huile végétale (Nioto)»(+5,9%), «Herbe Zangara pourpaludisme» (+41,6%), «Plat dehokoumé + sauce poisson (1 Plat)»(+2,3%), «Crabes frais (aglinvimoumou)» (+27,1%), «Riz importélongs grains vendu au petit bol»(+2,5%), «Farine de manioc (Gari)»(+16,2%), «Saloumon fumé»(+6,5%), «Défrisage des cheveux»(+6,1%), «Concombre» (+94,0%),«Chinchard frais (Akpala moumou)»(+4,1%), «Gingembre frais»(+76,9%), «Oranges locales»(+16,5%), «Cure dents» (+12,5%),«Cyclomoteur type courant» (+5,5%),«Loyer brut mensuel dans une courcommune avec toilette externe(Studio)» (+2,6%), «Haricots rougessecs» (+10,7%), «Haricots blancssecs» (+3,5%), «Cossette de manioc»(+10,1%), «Arachide décortiquéecrue» (+6,8%)», «Tresse» (+4,9%),«Voiture particulière d’occasion haut degamme (de luxe)» (+12,3%), «Voitureparticulière d’occasion bas de gamme»(+2,9%), «Piment rouge frais(+1,9%), «Manioc râpé (Agbélima)»(+6,2%), «Bananes douces»(+4,8%), «Citrons» (+18,4%),«Banane plantain mûre» (+9,5%),«Anchois (Doèvi) frit»(+14,2%),«Loyer brut mensuel d’une maison endur avec toilettes externes (Ch +Salon)» (+1,5%), «Ananas frais»(+7,1%), «Jus de citron» (+7,9%),«Poulet local vivant» (+10,2%), «Eauminérale en sachet (Pure water)»(+8,3%), «Sel de cuisine groscristaux» (+3,4%), «Loyer brutmensuel d’une villa moderne clôturéesans cour commune» (+3,4%),«Potasse (Akanhoun)» (+23,4%),«Pomme fruit» (+6,2%), «Liha sucré»(+17,5%), «Pain artisanal sucré»(+1,8%), «Pain artisanal salé»(+3,5%) et «Pain en baguette»(+1,6%).

Quant aux produits ayant enregistréune baisse, il est cité : «Riz importébrisé vendu au petit bol» (-17,7%),«Oignon frais rond» (-31,4%),«Anchois (Doèvi) fumé» (-16,4%),«Essence ‘SUPER’ dans les stations-services administrés» (-9,7%),«Tomates rondes (Pomme)» (-10,7%), «Taxi-moto zémidjan» (-2,5%), «Gas-oil ordinaire dans lesstations-services administrés» (-9,2%),«Cube Maggi grand modèle» (-15,5%), «Gboman» (-15,6%),«Hareng ( Manvi) fumé» (-10,0%),«Carottes» (-34,1%), «Sardinelles(Adiadoè) fumées» (-2,7%), «Poissonsalé fermenté (Lanhoinhoin)» (-7,5%),«Essence super de rue» (-6,6%),«Betterave» (-39,1%), «Pétrolelampant vendu en vrac» (-2,8%),

Sur le marché interbancaire de l’UMOA, d’une semaine à l’autreDes prêts et des emprunts en baisse lapremière semaine de février au Togo

respectivement à 5,05%, à 4,50%et à 5,75%.

En termes de prêts, lesétablissements de crédit du Sénégalont le plus enregistré, à 40,700milliards. Ils sont suivis de ceux duMali avec 34,750 milliards, 12,000milliards à trois mois. Aux tauxrespectifs de 4,72%, 3,50% et5,00%. La Côte d’Ivoire a enregistré17,500 milliards, suivie du Bénin avec11,000 milliards, du Burkina Fasoavec 9,500 milliards et de la Guinée-Bissau avec 1,000 milliard.

En termes d’emprunts, lesétablissements du Sénégalenregistrent 40,950 milliards. Ils sontsuivis par ceux de la Côte d’Ivoireavec 34,000 milliards et du Mali avec32,000 milliards, dont 5,000 milliardsà un jour. Aux taux de 4,24%, 4,00%et 5,00%. Le Bénin a enregistré11,500 milliards et le Niger 5,000milliards, dont 2,500 milliards à unmois, aux de 5,1%, 4,50% et 5,50%.Le Burkina Faso a enregistré 1,000

Les établissements de crédit duTogo ont enregistré, au cours de lapériode du 2 au 8 février 2016, desprêts à hauteur de 21,000 milliards,contre 24,500 milliards la semaineprécédente, et des emprunts à11,000 milliards, contre 46,800milliards la troisième semaine. Ceciparticipe des activités interbancairesde l’Union monétaire ouest africaine(Umoa) qui enregistrent, au coursde la même période, 135,460 milliardspour les prêts et autant pour lesemprunts, en baisse d’après leService du marché monétaire de laBanque centrale des Etats de l’Afriquede l’ouest (Bceao).

Les prêts au Togo sont à unesemaine pour 18,000 milliard et àdeux semaines pour 3,000 milliards.A l’échéance d’une semaine, le tauxmoyen pondéré a été fixé à 3,72%.Le taux minimum et le taux maximumse sont situés respectivement à3,35% et à 5,50%. A deux semaines,les trois taux ont été fixés

«Pétrole lampant à la pompe» (-5,9%), «Poulet congelé importé» (-3,4%), «Essence mélange de rue»(-6,1%), «Chinchard (Akpala) fumé»(-0,5%), «Huile de palme traditionnelle(Zomi)» (-1,9%), «Crevettes fraîches(Bolou moumou)» (-18,3%),«Tapioca petit grain» (-3,9%), «Ablo»(-10,6%), «Salade verte locale(Laitue) » (-6,5%), «Carpe frite àl’huile rouge» (-6,6%), «Manioc frais(Agbéli)» (-6,0%), «Jeans Pantalon-Imitation de marque pour homme» (-1,6%), «Sucre raffiné en poudre» (-3,4%), «Tôle ondulée» (-3,4%), «Rizlocal longs grains vendu au petit bol»(-4,1%), «Voiture particulièred’occasion moyenne gamme» (-2,5%), «Akpan» (-8,3%), «Chemiseadulte de soirée» (-1,7%), «Pimentvert (Gboyébessé)» (-2,9%),«Pommes de terre» (-4,8%), «Tissupagne multicolore importé (Hitarget)»(-1,4%), «Jupon» (-3,0%), «Maïs enpâte (Mawoè)» (-2,1%), «Chouxvert» (-29,8%), «Botokoin» (-7,6%),«Robe fillette» (-4,3%), «Balais àbrindilles de palmier» (-6,7%) et«Chaussure plastique pour homme»(-3,0%).

Calculé hors produits alimentaires,le niveau général des prix a connuune progression de 0,4% contre unerégression de 0,2% le mois précédent.L’inflation sous–jacente (variationmensuelle de l’indice ‘’hors énergie,hors produits frais») a connu unehausse de 0,6% contre une baissede 0,3% le mois précédent. Le niveaudes prix des produits frais et celui desproduits énergétiques ont enregistrérespectivement une hausse de 2,4 %et 2,0%. Au regard de la provenance,les prix des produits locaux ontaugmenté de 2,3%. En revanche,ceux des produits importés ont subiun recul de 1,5%. Du point de vue dela classification sectorielle, les prix desproduits du secteur primaire ontaugmenté de 5,5% et ceux du secteursecondaire de 0,7%. Pour ce qui estde la durabilité, on note une haussede 1,9% des prix des produits nondurables et une baisse de 0,3% desprix des produits semi durables. Lesprix des services ont diminué de 0,1%.

Le niveau des prix du mois dejanvier 2016, comparé à celui du moisd’octobre 2015 (évolution trimestrielle)a connu une hausse de 1,7% sousl’influence remarquable de la haussedes prix des produits de la fonction deconsommation «Produits alimentaireset boissons non alcoolisées» (+5,4%).A cela s’ajoute les fonctions deconsommation «Logement, eau, gaz,électricité et autres combustibles»(+3,0%), «Biens et services divers»(+1,3%), «Santé» (+1,5%) et«Restaurants et Hôtels» (+0,3%). Parcontre, la fonction de consommation

milliard, tandis que la Guinée-Bissaun’a pas enregistré d’emprunts.

D’après la Banque centrale,l’évolution du marché interbancairede l’UEMOA a été marquée, endécembre 2015, par une hausse duvolume des transactions et un replides taux d’intérêt. En effet, le volumemoyen hebdomadaire desopérations interbancaires, toutesmaturités confondues, s’est établi à144,4 milliards en décembre 2015contre 117,9 milliards en novembre2015. Le taux moyen pondéré desopérations est ressorti à 4,00%contre une réalisation de 4,07% unmois plus tôt. Sur le marché à unesemaine, le volume moyen desopérations a augmenté de 26,7%,pour s’établir à 64,9 milliards. Le tauxd’intérêt moyen à une semaine estressorti à 3,61%, en baisse de 39points de base par rapport auxréalisations du mois précédent.

En janvier 2016, le niveau généraldes prix à la consommation amaintenu la hausse amorcée depuisle mois de novembre 2015. Cettehausse est de 1,1% contre 0,2% endécembre 2015. L’Institut national dela Statistique et des étudeséconomiques et démographiques(Inseed) attribue essentiellement lahausse des prix des produits desfonctions de consommation «Produitsalimentaires et boissons nonalcoolisées» (+2,6%), «Logement,eau, gaz, électricité et autrescombustibles» (+3,9%) et dans unemoindre mesure aux fonctions deconsommation «Biens et services»(+1,1%), «Santé» (+1,7%) et«Restaurants et hôtels» (+0,3%). Al’opposé, les prix des produits desfonctions de consommation«Transport» (-2,2%) et «Articlesd’habillement et chaussures» (-0,2%) ont amorti la hausse del’indice.

Officiellement, la hausse observéeau niveau de la fonction deconsommation «Produits alimentaireset boissons non alcoolisées» estimputable à celle des prix des postestels que : «Tubercules et plantain»(+19,5%) ; «Céréales nontransformées» (+3,8%), «Légumesfrais en feuilles» (+22,0%)», «Autresmatières grasses» (+72,3%),«Bœuf» (+6,4%), «Autres produitsà base de tubercules et de plantain»(+7,0%), «Huiles» (+3,1%),«Légumes secs et oléagineux»(+5,5%), «Autres fruits frais»(+7,7%), «Agrumes» (+16,1%),«Poissons frais» (+4,2%), «Autresproduits frais de mer ou de fleuve»(+15,7%) et «Pains» (+2,0%).

Parallèlement, les postes«Poissons et autres produits séchésou fumés» (-4,6%) et «Légumes fraisen fruits ou racine» (-5,4%) ontenregistré une baisse. S’agissant dela fonction de consommation«Logement, eau, gaz, électricité etautres combustibles», la hausse estinfluencée par les postes«Combustibles solides et autres»(+33,9%) et «Loyers effectifs deslocataires et sous-locataires»(+1,3%). La progression observéeau niveau des fonctions deconsommation «Santé» et«Restaurants et hôtels» est à attribuerrespectivement aux postes«Médicaments traditionnels»(+14,9%) et «Restaurants, cafés etétablissements similaires» (+0,3%).Quant à la fonction de consommation«Biens et services divers», sa hausseest portée par les postes «Salons decoiffure et instituts de soins et debeauté» (+2,5%) et « Appareils etarticles pour soins corporels)(+5,5%).

La baisse observée au niveau dela fonction de consommation«Transport» est liée respectivementaux postes «Carburants et lubrifiants»(-6,2%), «Transport routier depassagers» (-1,5 %) tandis que cellenotée du côté de la fonction deconsommation «Articles d’habillementet chaussures» est déterminée parles postes, «Vêtements de dessus

«Transports» a diminué de 2,6%.S’agissant des nomenclatures et

suivant l’état, l’effet conjugué del‘augmentation des prix des «Produitsfrais» (+7,0%) et des «Produits horsénergie et hors produits frais»(+0,4%) explique cette progression.Pour ce qui est des secteurs deproduction, cette variation trimestrielleest particulièrement influencée par lahausse des prix des produits dessecteurs primaire (+5,4%) etsecondaire (+1,8%). Suivant ladurabilité, cette hausse est surtoutportée par les produits non durables(+3,0%). Concernant laprovenance, la progression del’indice est marquée par la haussedes prix des produits locaux

(+3,5%).Par rapport à janvier 2015

(glissement annuel), le niveaugénéral des prix a connu uneprogression de 1,8% due surtout àla hausse des prix des produits de lafonction «Produits alimentaires etboissons non alcoolisées» (+5,4%).L’effet conjugué de la hausse desprix des produits des fonctions deconsommation «Logement, eau,électricité, gaz et autrescombustibles» (+2,5%),«Restaurants et hôtels» (+1,3%) et«Articles d’habillement etchaussures» (+0,8%) a aussicontribué à la progression de l’indice.Cependant, la fonction deconsommation de «Transports» a

diminué de 3,5%.En ce qui concerne les

nomenclatures secondaires, les prixdes produits frais ont connu uneprogression notable (+6,5%) et ceuxdes produits de l’énergie ont baisséde 1,0%. Au regard de laprovenance, ce niveau s’expliquepar la hausse des prix des produitslocaux (+3,6%). Par contre, les prixdes produits importés ont connu unebaisse de 2,2%. Quant à la durabilité,les prix des produits non durables etsemi durables ont enregistrérespectivement une hausse de 2,9%et 1,0%. Pour ce qui est des secteursde production, la hausse du niveaugénéral dépend essentiellement del’évolution des prix des produits dessecteurs primaire (+10,4%) etsecondaire (+0,9%).

Le taux d’inflation calculé sur labase des indices moyens des douzederniers mois s’est établi à 1,7%contre 1,8% en décembre 2015. Ennovembre 2015, ce taux d’inflationétait de 0,9% dans la zone UEMOAcontre 0,8% en octobre 2015,indique l’Institut national de laStatistique.

que les deux problèmes majeursétaient celui des terres arrachées auxhabitants et de l’eau dont les réservesdisponibles sont insuffisantes poursatisfaire et les besoins desautochtones et celles de la sociétéminière. Pour juguler la crisenaissante, le député propose à l’Etatde prendre des mesures d’urgence,notamment en ce qui concerne lebudget alloué à la localité.

Au SénégalLes réserves de phosphate de Ndendory seraient

quatre fois plus importantes que prévueschiffre s’accompagne d’autresrévélations, rapporte l’agence Ecofin.

L’exploitation du phosphate quidevrait assurer le développementsocial et économique de la régionserait la source de problèmesenvironnementaux majeurs. En effet,les populations locales se plaignentdes répercutions de cette activitéminière sur l’agriculture et l’élevage.

Mamadou Lamine Diallo, présidentdu réseau, a, quant à lui, fait savoir

Les réserves connues deNdendory qui étaient estimées à 28,4millions de tonnes avec une teneurmoyenne de 28.7% P2 O5 ou 68BPL seraient de 135 millions detonnes. Un chiffre étonnant querévèle le Réseau  parlementairepour la bonne gouvernance desressources minérales (Rgm) dans lerapport de sa visite de terrain à Ndendory sur le site de la grandemine de phosphate de Matam. Ce

Page 5: N°889 du 16 FEVRIER 2016 Trois mois consécutifs de hausse ......le début, j'ai toujours visé à l'universalité et raisonné en me plaçant au-dessus du simple nationalisme. "

5SPORTS

L’UNION N°889 du 16 Février 2016

Akpovy Kossi, élu nouveau président, s’engage à tout transformer

FOOTBALL/ELECTION FTF

8es, l'histoire en faveur du Barça

*Arsenal et le Real Madrid sont lesseules équipes à avoir disputé les 8esde finale chaque année, dont cettesaison: les deux clubs ont disputé 12confrontations, 24 matches, chacun.Barcelone, le Bayern Munich etChelsea ont disputé 11 8es de finale.

*Les résultats en 8es de finale allersont équilibrés, avec 34 victoires àdomicile (35,42 %), 30 nuls (31,25%) et 32 victoires à l'extérieur (33,33%) en 96 rencontres.

*Mais 69 de ces confrontations(71,8 %) ont été remportées parl'équipe qui évoluait à l'extérieur enpremier. Sur ces 69 qualifications, 31présentaient une victoire à l'extérieurà l'aller, 23 un nul tandis que leséquipes ont réussi à 15 reprises à sequalifier après une défaite à domicileà l'aller. 19 équipes se sont qualifiéesà l'issue des 8es après une victoire àdomicile à l'aller, sept après un nul etune seule, l'Internazionale Milano en2010/11, après une défaite à la maison

à l'aller.*Les chances de qualification

d'une équipe à l'extérieurs'améliorent si elle marque àl'extérieur à l'aller : 80,5 % deséquipes qualifiées après avoir disputél'aller à l'extérieur ont marqué un but.

*Le premier but de la confrontations'avère souvent décisif : 60 des 96confrontations en 8es de finale (toutesdepuis 2003/04) ont été gagnéespar l'équipe qui marque le premierbut, soit 62,5 %.

*En moyenne, les équipes àdomicile ont marqué 1,13 but à l'aller,contre 1,25 pour les visiteurs.

*Bonne nouvelle pour les huitclubs qui ont terminé en tête de leurgroupe : ils ont 71,9 % de chancesde remporter leur 8e de finale. 69des 96 vainqueurs de groupedepuis 2003/04 ont atteint les quartsde finale, soit une moyenne de prèsde six chaque saison, même si leshuit vainqueurs de groupe sont

Le Colonel Kossi Akpovy, ancien Directeur Général de la gendarmerie nationale a été élu samedi, nouveau président de laFédération Togolaise de Football à l'issue du Congrès électif tenu à Lomé. Très ambitieux pour le football togolais, en a-t-ilvraiment les moyens?

Avant les 8es de finale aller, UEFA.com étudie les résultats historiques au même stade depuis 2003/04 et révèle que Barcelone viseà prolonger un record impressionnant, que Lionel Messi et Cristiano Ronaldo dominent sans surprise le classement des buteurs etque les équipes à l'extérieur s'en sortent mieux.

Hervé A.

Avec 25 voix contre 16 pourGermain Wona et 6 pour GersonDobou, le candidat de la liste NouvelElan a été élu dès le premier tour."Nous nous considérons à l'instantmême comme vos humbles serviteursinvestis pour redresser le footballdans notre pays. La tâche étantimmense, elle ne peut se réaliserqu'avec le concours de tous. C'estpourquoi nous dédions cette victoireau monde sportif togolais à qui noustendons une main fraternelle ", a-t-ildéclaré.

Le Colonel Kossi Akpovy, puissequ’il s’agit de lui, sait déjà qu'il doitrelever les nombreux défis quiattendent la FTF, notamment lapréparation de la double confrontationentre les Éperviers en mars dans lecadre des 3è et 4è journées deséliminatoires de la Coupe d'Afriquedes Nations, Gabon 2017; la relancedes championnats et l'adoption destextes d'application des Statuts.

"Vous connaissez la semaine des35 heures? Nous vous garantissonsdes journées des 35 heures tant lestâches sont importantes et ardues.Notre ministère sera attentif à vospréoccupations pour vous apportertout l'accompagnement nécessaire àla réalisation de vos objectifs sanspour autant sombrer dansl'ingérence", a assuré Guy Lorenzo,le ministre en charge des Sports.

Le nouveau président avait déjàdonné le ton avant les élections etpromet de respecter son programmed'action des objectifs à court, à moyenet à long terme.

Pour arriver à ses objectifs, leColonel Kossi Akpovy entend dressertrès rapidement l'état des lieux de

toutes les ressources tant humaines,financières que matérielles dontdispose la FTF. "Il faudra aussimoderniser la gestion et lefonctionnement de l'administration dela fédération à travers des stages etrecyclages du personnel afin del'habituer à la matière football",assure-t-il.

Le nouveau Comité Exécutifs'attèlera à la formation des différentsacteurs avec le concours de l'Etattogolais, la CAF et la FIFA afin dedisposer des acteurs bien outillés etqualifiés pour la relance des activitésde la fédération.

" Nous devons résolument noustourner vers la relance de notrefootball et cela passeinexorablement par la ferme volontéde conserver les acquis etd'apporter des innovations majeuresdans la gestion quotidienne de lamaison football", dit-il.

Eu égard à la situation critique que

traversent les clubs qui, du coup, aplongé joueurs, arbitres, dirigeantsde club et tous les autres acteursdans une précarité inouïe, le ComitéExécutif veut mettre en place un plande relance des compétitionsnationales D1, D2, D3, U17, U20,U23, Football féminin, etc..

Autre volet du programme, la miseen place effective de la directiontechnique nationale (DTN). " LeDirecteur technique national doitêtre au centre d'un systèmecomplexe où il compose avec desenjeux sportifs, juridiques,médiatiques, sociaux, économiques,humains, politiques etprofessionnels. En conséquence, ildoit disposer à la fois des qualitésd'entraîneur, de négociateur et decommunicant. Il doit développer desrelations privilégiées avec les éluset en particulier avec le présidentde la fédération. Il contribuera à ladéfinition de la politique fédérale, en

assurera l'application et évaluera saportée", explique-t-il, tout enpromettant de faire en sorte que sonrecrutement se déroule suivant uneprocédure toute particulière quicombine l'appel à candidature, la priseen compte de la sélection, duprésident de la FTF, le passage encommission d'évaluation et la décisiondu ministre.

Enfin, le nouveau Comité Exécutifva revoir l'image ternie du footballtogolais par des crises à répétitiondepuis des années. A ce titre, la listeNouvel Elan compte mettre en œuvreune politique attractive afin de renouerle contact avec les différentspartenaires tant sur le plan localqu'international.

Le nouveau président de laFédération Togolaise de Football apris hier ses fonctions lors de lacérémonie de passation des chargesqui a eu lieu au siège de la FTF.

Les clubs eur opéens m ettent lapr ession sur la FI FA et l'U EFA !L'Association des Clubs Européens, dont la 16e Assemblée Générale

avait lieu à Paris, a lancé de sérieux messages à l'UEFA et à la FIFA.Réunie à Paris, dans le cadre de sa 16e Assemblée Générale, l'Association

des Clubs Européens (ECA) a fait connaître sa position sur différents sujetsqui rythment l'actualité de la planète football. Ainsi, les représentants des 143clubs membres ont exprimé leur souhait de " jouer un rôle actif et constructifdans le processus de décision de la FIFA ", rappelant que "l'intérêt supérieurdu jeu football doit être remis au cœur du projet ". Ils ont également fait savoirqu'ils s'opposaient au passage de 32 à 40 équipes lors des Coupes dumonde, que le comité de réforme de la FIFA l'a récemment proposé.

"Les clubs connaissent l'importance des équipes nationales partout dansle monde et en particulier pour les fédérations. Toutefois, il ne faut pasmettre en péril l'équilibre clubs-sélections. Les charges imposées aux joueursont atteint leur limite : tout le monde doit protéger les joueurs, l'élémentmajeur du jeu, d'une surcharge physique. Les clubs ont une responsabilitéenvers les joueurs et l'ECA appelle les instances gouvernantes à appliquerle sens des responsabilités envers leurs joueurs. Il ne fait pas négliger lasanté des joueurs pour de l'argent", a fait savoir l'ECA, déterminé à préserverses principaux actifs. D'autre part, Karl-Heinz Rummenigge, président duBayern Munich et de l'ECA, a donné son sentiment sur l'avenir descompétitions placées sous l'égide de l'UEFA, pour la période 2018-2021.

" Je pense que l'ECA et l'UEFA ont intérêt à faire évoluer ces compétitions.La stagnation est synonyme de régression. Nous avons toujours chercherà trouver des moyens de développer et améliorer les compétitions. Il estimportant de trouver la meilleure solution pour tous les acteurs impliqués",a-t-il indiqué face à l'assistance, expliquant par ailleurs que "des groupesd'échanges informels pour échanger des premières idées et réflexions"étaient pour ce faire déjà au travail. Il y a quelques semaines, à Milan,Rummenigge lui-même avait laissé entendre qu'il était favorable à la créationd'une Superligue européenne. L'idée pourrait donc faire son chemin. Àl'UEFA, qui doit gérer les problèmes de Michel Platini et la candidature deGianni Infantino à la présidence de la FIFA (l'ECA le soutient d'ailleurs), dejouer...

M aroc : Zaki limogéUn temps confirmé dans ses fonctions de sélectionneur du Maroc, Badou

Zaki a finalement été remercié par la Fédération ce mercredi. Le nom de sonsuccesseur n'est pas encore connu.

Les rumeurs étaient donc fondées. Pourtant maintenu à la sortie del'Assemblée générale de la Fédération marocaine mardi soir, Badou Zakivient d'être officiellement remercié de son poste de sélectionneur. L'instancea annoncé sa décision ce mercredi, mettant un terme au contrat de l'ancienportier international après être arrivé à la conclusion suivante : "Zaki Badduaprès 20 mois à la tête de la sélection n'a jamais pu dégager une ossaturestable pour des résultats irréguliers".

Ajouté à cela les relations tendues avec certains membres du staff techniquedont Mustapha Hadji pour pousser la Fédération à se séparer de sonsélectionneur. L'instance indique que le nom du nouvel homme fort de l'équipesera connu dans les prochains jours mais tous les regards sont déjà braquésvers Hervé Renard.

Libre depuis son départ de Lille, le double champion d'Afrique n'a jamaiscaché son attrait pour les Lions de l'Atlas et a déjà rencontré des membres dela Fédération en janvier dernier à Paris. De quoi laisser présager d'unenomination dans les prochains jours, à moins d'un nouveau rebondissement.En l'espace de 24 heures, il y en a déjà eu pas mal...

PSG : les excuses de Serge AurierDepuis la vidéo sortie en fin de soirée samedi où Serge Aurier critique

vivement son entraîneur et ses coéquipiers, la polémique ne cesse d'enfler.Le joueur lui, s'est enfin expliqué.

Après ses propos tenus à l'encontre de Laurent Blanc, l'entraîneur duParis Saint-Germain, Serge Aurier a été absent de l'entraînement du club dela capitale ce dimanche matin puis écarté du groupe jusqu'à nouvel ordre. Ildevrait donc manquer les prochaines rencontres du PSG dont celles face àChelsea comptant pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions.

La réaction du joueur était attendu. Il s'est exprimé devant les camérasdimanche et a présenté ses excuses. "Je tiens à m'excuser auprès ducoach, mes coéquipiers, le club et les supporters parce qu'aujourd'hui, cesont les personnes les plus importantes qui sont dans ce club et je trouve çanormal de m'excuser auprès d'eux. Je veux m'excuser particulièrementauprès du coach. Aujourd'hui, je ne peux que le remercier pour tout ce qu'ila fait pour moi durant mon arrivée ici à paris. Il m'a voulu et je suis venu etça se passe super bien. Vis-à-vis de lui, je lui dois beaucoup. C'est pour çaque je m'excuse sincèrement. J'accepte toutes les sanctions prises à monégard. J'ai fait une connerie. Je suis impardonnable. Je suis prêt à assumertoutes les conséquences et je tiens à m'excuser auprès de tous les gens quisont dans ce club", a déclaré le joueur de 23 ans.

Serge Aurier s'est donc mis dans une situation difficilement tenable. Il tentede recoller les morceaux auprès de son club. Le PSG qui vient d'ailleurs desuspendre son joueur à titre conservatoire et a ouvert une procéduredisciplinaire à l'encontre de son joueur. Il ne sera pas du match contreChelsea.

parvenus à tous se qualifier une foisseulement, en 2013/14.

*Parmi les 8es de finalistes cettesaison, Benfica présente le meilleurbilan à ce stade en ayant gagné troisde ses quatre matches (75 %),devant Barcelone (15 sur 22 soit68,2 %). L'Atlético Madrid, laJuventus, le Paris Saint-Germain, lePSV Eindhoven, la Roma et le Zeniten sont tous à 50 % de victoirestandis que le Real Madrid n'a gagnéque neuf de ses 24 matches (37,5%).

*En comptant cette saison,l'Angleterre a présenté 43 équipesen 8es de finale, soit trois de plusque l'Espagne. L'Italie est troisièmeavec 32 participations, juste devantl'Allemagne (29), la France (20) etle Portugal (12). La Républiquetchèque, le Danemark, Chypre et,cette saison, la Belgique, ont tousamené un représentant à ce stade.

*Barcelone est le club qui compte

le plus de victoires à domicile (neuf)et à l'extérieur (six) en 8es de finale.

*L'AC Milan détient le record de laplus large victoire à domicile à l'alleraprès avoir battu Arsenal 4-0 en 2011/12, se qualifiant sur les deux matchesmalgré un revers 3-0 à l'extérieur.Le Bayern Munich (5-0 chez leSporting Clube de Portugal, 2008/09) et le Real Madrid (6-1 à Schalke,2013/14) ont signé les plus largessuccès à l'extérieur à l'aller. LeBayern détient également le recordde la plus large victoire sur l'ensembledes deux matches en 8es aprèsavoir étrillé le Sporting 12-1.

UEFA Champions league

Page 6: N°889 du 16 FEVRIER 2016 Trois mois consécutifs de hausse ......le début, j'ai toujours visé à l'universalité et raisonné en me plaçant au-dessus du simple nationalisme. "

6 ACTU-PLUS

L’UNION N°889 du 16 Février 2016

Indice d’ouverture sur les visas en Afrique / BAD et FEMLe Togo au 5ème rang afr icain

des pays les plus ouver ts

scores en ce qui concernel’ouverture sur les visas, alors queles États plus petits, enclavés ouinsulaires sont plus ouverts.

Au niveau national, les Seychelles– avec un indice 1.000 – se classentau premier rang en Afrique pour sapolitique d’ouverture en matière devisas, en offrant un accès sans visaà tous les Africains. Ce pays est suivirespectivement par le Mali (0.874 –2ème), l’Ouganda (03.863 – 3ème), leCap-Vert (0.859 – 4ème) et le Togo(0.856 – 5ème). L’île Maurice (9ème

ex) et le Rwanda (9ème ex), quifigurent parmi les dix pays les plusouverts en matière de visas, ontadopté des politiques de visasouvertes pour les visiteurs provenantd’autres pays africains, et ont ainsiobservé un impact important sur letourisme, l’investissement et la

La Banque africaine dedéveloppement (BAD) a lancévendredi le premier Indiced’ouverture sur les visas en Afrique,qui montre à quel point l’Afriquedemeure largement fermée auxvoyageurs africains. En moyenne,observe l’étude, les Africains ontbesoin d’un visa pour se rendre dans55% des autres pays africains,peuvent obtenir un visa à leur arrivéedans seulement 25% des autres payset n’ont pas besoin de visa pour serendre dans à peine 20% des autrespays du continent. Les résultats del’Indice d’ouverture sur les visas, quia été mis au point en partenariat avecMcKinsey & Company et le Conseilde l’agenda mondial sur l’Afrique duForum économique mondial (FEM),seront présentés et débattus lors del’Africa CEO Forum qui se tiendra àAbidjan, les 21 et 22 mars 2016.

Le rapport souligne les différencesrégionales et géographiques. Àl’heure actuelle, 75% des vingt paysdu continent les plus ouverts enmatière de visas se situent en Afriquede l’Ouest ou en Afrique de l’Est. Dansce groupe de vingt pays, un seul esten Afrique du Nord, et aucun d’entreeux ne se trouve en Afrique centrale.Le rapport montre également que lespays africains à revenu intermédiaireont, dans l’ensemble, de mauvais

compétitivité économique. Derrière, onretrouve le Burkina Faso (19ème), laCôte d’Ivoire (21ème), le Ghana(22ème) et le Sénégal (24ème). LeGabon (50ème), la Libye (51ème),l’Egypte (52ème ex) et la GuinéeEquatoriale (52ème ex) figurent danstraînent dans la queue.

Les pays africains ont intérêt àencourager les blocs régionauxn’exigeant pas de visas et à réclamerdavantage de réciprocité, ainsi qu’àmettre en place davantage depolitiques de visas à l’arrivée pour lesAfricains, préconise l’étude. Desréunions de suivi sur l’encouragementà une plus grande ouverture enmatière de visas en Afrique auront lieupendant le Sommet du FEM surl’Afrique à Kigali et les Assembléesannuelles de la Banque africaine dedéveloppement à Lusaka.

doivent ensuite être acheminés àBangui depuis les quatre coins dupays pour être vérifiés par l'Autoriténationale des élections (ANE), quidoit annoncer les résultats officielsdans les prochains jours. Le Centrede traitement des données deBangui était lundi sous la protectiondes Casques bleus, a constatél'AFP. Un blindé était positionné etdes chicanes en ciment installéesdevant le bâtiment pour éviterd'éventuels rassemblementsd'électeurs mécontents.

En CentrafriqueRésultats attendus de la

présidentielle pour tourner la page

personnes. Quelques 10.000hommes de la mission de l'ONU enCentrafrique (Minusca) appuyés parla force militaire française Sangaris,ont depuis lors été déployés pourstabiliser le pays.

Le dépouillement des bulletins acommencé dimanche soir après unejournée de vote dans le calme, ets'est prolongé parfois tard dans lanuit, certains bureaux ayant terminéleurs décomptes vers 03H00 lundi,à lumière des lampes électriques.Les urnes et procès-verbaux

Les Centrafricains attendaientlundi des résultats du second tourde la présidentielle tenue la veillepour connaître le nom de leurnouveau président, dont l'électiondoit tourner la page de trois annéesde violences et d'une transitionchaotique. Le duel s'annonçait serréentre Anicet Georges Dologuélé etFaustin Archange Touadéra, deuxanciens Premiers ministres âgés de58 ans et arrivés en tête du premiertour du 30 décembre. Quelque deuxmillions d'électeurs étaient appelésà participer à ce scrutin, couplé aupremier tour des législatives,organisé une nouvelle fois après sonannulation en janvier en raison detrop nombreuses irrégularités.

Le retour de la sécurité et larelance de l'économie seront lespriorités du vainqueur pour releverle pays, l'un des plus pauvres dumonde, ravagé par des années detroubles, rapporte l’AFP. Lerenversement du président FrançoisBozizé, en mars 2013, par larébellion à dominante musulmanede la Séléka de Michel Djotodia avaitprécipité la Centrafrique dans uncycle de violencesintercommunautaires qui a culminéfin 2013 par des massacres àgrande échelle et le déplacementforcé de centaines de milliers de

Cachet de visa

Direction Générale de l’Economie et de la MonnaieDirection des Etudes et de la Recherche Service de la Recherche

AVIS D’APPEL A CANDIDATURES DE L’EDITION 2016DU PRIX ABDOULAYE FADIGA

POUR LA PROMOTION DE LA RECHERCHE ECONOMIQUE

Dakar, le 9 février 2016

La Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) lance un appel à candidatures pour l’édition 2016 du « Prix Abdoulaye FADIGA pour la promotion de la rechercheéconomique ».Ce Prix vise à contribuer au développement des activités de recherche au sein de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) en récompensant un travail de rechercheoriginal portant sur un sujet d’ordre économique, monétaire ou financier présentant un intérêt scientifique avéré pour les Etats membres de l’UEMOA et pour la BCEAO.Pour cette édition, les thèmes des articles à soumettre devraient s’inscrire dans les problématiques ci-après :• l’analyse du secteur financier et monétaire, à travers l’identification de ses caractéristiques principales et sa contribution au développement économique et social des Etats membres del’Union. Cette analyse peut porter notamment sur la politique monétaire de l’Union et ses mécanismes de transmission, le marché du crédit, le financement de l’activité économique, les liensentre le secteur financier et le reste de l’économie ainsi que sur les perspectives de développement du secteur financier et son impact sur les économies de l’Union ;• l’examen de questions macroéconomiques relatives aux finances publiques, à l’endettement public et à la coordination entre politiques monétaire et budgétaire;• les préoccupations relatives à l’intégration économique régionale, en particulier les conditions de viabilité des unions monétaires en Afrique de l’Ouest ;• l’évaluation des contraintes liées aux chocs exogènes, notamment les fluctuations des cours des matières premières agricoles et minières qui affectent la croissance au sein de l’Union;• l’analyse de questions relatives à la croissance économique et à la stabilité des prix dans les pays en développement.

Peuvent faire acte de candidature, les chercheurs ressortissants de l’un des huit (8) Etats membres de l’UEMOA (Bénin, Burkina, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal,Togo), résidant ou non sur le territoire de l’Union et âgés de quarante-cinq (45) ans au plus au 31 décembre 2016. Le travail de recherche (ou étude) peut être personnel ou avoir été élaborépar une équipe.Le Règlement du Prix et la fiche de candidature peuvent être téléchargés sur le site Internet de la BCEAO : http://www.bceao.int, rubrique « Prix Abdoulaye FADIGA ». Ils peuventégalement être obtenus au Siège de la BCEAO, auprès de la Direction des Affaires Juridiques, dans les Agences Principales de la BCEAO et au niveau de la Représentation de la BCEAOauprès des Institutions Européennes de Coopération à Paris. Le délai de soumission des dossiers de candidature est fixé au 30 juin 2016. Le dossier de candidature devra comporter tousles éléments requis pour son éligibilité et être transmis à l’adresse électronique: [email protected] toutes informations complémentaires, écrire à cette adresse électronique.Toutes les formalités liées à la candidature à ce Prix sont gratuites.

«Prix Abdoulaye FADIGA pour la promotion de la recherche économique», une initiative de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Anicet Georges Dologuélé lors du second tour le 14 février 2014 à Bangui

Page 7: N°889 du 16 FEVRIER 2016 Trois mois consécutifs de hausse ......le début, j'ai toujours visé à l'universalité et raisonné en me plaçant au-dessus du simple nationalisme. "

7ACTU-PLUS

L’UNION N°889 du 16 Février 2016

Loterie Nationale TogolaiseCOMMENTAIRE DU TIRAGE N°372

DE LOTO KADOO DU 05 FÉVRIER 2016

La LONATO a procédé ce vendredi 12 Février 2016, au 373è tirage hebdomadairede LOTO KADOO. Le tirage a été effectué sans bonus.

Lors du dernier tirage, c’est ATAKPAME, BADOU, TABLIGBO et LOME que desgagnants de gros lots ont été répertoriés.

A ATAKPAME ce sont un lot de 500.000F CFA et un lot de 618.000F CFA qui ont faitle bonheur des parieurs qui ont tenté leur chance auprès des opérateurs 2034 et20032.

Les points de vente 2155 et 2156 basés à BADOU ont recensé chacun un lot de500.000F CFA.

La ville de TABLIGBO s’est démarquée par un lot de 750.000F CFA et un gros lotde 1.000.000F CFA gagnés auprès des opérateurs 80024 et 8017.

Dans la capitale, il est enregistré un lot de 750.000F CFA et un gros lot de 1.500.000FCFA sur les points de vente 5727 et 60126

Achète à 200F CFA, les tickets de ZEM’ qui te font gagner de l’argent et des motos.Grtte ton ticket ZEM’ et si tu trouves 3 fois le symbole étoile, tu gagnes immédiate-ment le lot de mentionné en dessous.

«AVEC ZEM’ PREND DE L’AVANCE»

La remise des lots à LOME se fera au siège de la LONATO et à l’intérieur du paysdans les Agences Régionales.

AVEC LOTO KADOO, TOUS LES VENDREDIS,UNE AUTRE FAÇON DE DEVENIR RICHE! BONNE CHANCE A TOUS !!!

Résultats du tirage N°373 de Loto Kadoo du vendredi 12 Février 2016Numéro de base

54 75 27

LOTO KADOO

saouler à moindre coût.Pourtant,l’origine de ces produits poseproblème. Dans un passé récent,ce genre de boissons étaitexclusivement importé. Mais voilàque depuis quelques temps,certains hommes d’affairesévoluant dans le domaine etvoulant maximiser leurs gains, ontdécidé de les produire localement.Désormais, seuls les ingrédientssont importés. Tout le processusde distillation se passe sur place àLomé. L’activité est très luxuriante.Le nombre sans cesse croissantde consommateurs de cesliqueurs en dit long sur l’étenduedu marché. La menace est detaille. Avec un niveau de viecontinuellement en chute libre, denombreuses personnes n’ont plusque ce genre de boissons commerecours, pour étancher leur soifd’alcool. Les unités de productionprolifèrent comme deschampignons dans les quartiers.Impossible d’avoir un œil sur leursactivités. La plupart d’entre ellesfonctionnent dans la clandestinitéet leurs produits échappent à toutcontrôle. Au ministère en chargedu commerce, impossible d’avoirla moindre information claire surces usines d’un genre nouveau.

Etonam Sossou

45 31

En cette matinée ensoleillée defévrier 2016, le kiosque de X nedésemplit pas. Situé non loin del’église des armées de Dieu, àAdidogomé, ce kiosque est le lieud’une animationpresqu’ininterrompue dans cettepartie du quartier. L’attraction, cesont les liqueurs. Lesinconditionnels de ce type deboissons ne manquent pas. Leskiosques comme celui-là, sontnombreux dans la ville de Lomé.Les liqueurs et autres vins frelatéssont leur spécialité. Dans le milieu,on les appelle «raccourcis». Avecdes taux d’alcool fortement élevés,on n’a pas besoin de beaucoupd’argent pour avoir sa « dose ».200 FCFA suffisent largement pourne pas envier celui qui auradépensé des milliers de francsCFA au maquis pour quelquesbières. En plus, le client a unéventail de choix : « Don carlos »,« Don Garcias », « Eperon », «Pastis », « Vieux Menthos », «Gin Harpon », « Dry Gin », «Venus », « whisky café », « caférhum » etc. En sachet, en bouteilleou en carton, peu importe.L’essentiel ici, c’est de pouvoir se

Commercialisation de liqueurs frelatéesUn secteur d’activité très prospère entretenu par un puissant réseau

Avant de lancer leurs activités,certains promoteurs sesoumettent aux démarchesadministratives prévues à cet effet.Ils fournissent un dossier enbonne et due forme pourl’obtention de l’autorisationd’implantation de leurs unités.Mais dès qu’ils ont ce document,ils disparaissent dans la nature.L’adresse fournie à l’autoritédevient caduque. Impossible deles repérer dans la ville.Conscients de la mauvaise qualitéde leurs produits, ils deviennentdes fugitifs, se déplaçant dequartier en quartier pour éviter lescontrôles et autres taxes. D’autresn’ont même pas la moindre tracedans les registres du ministère.

Le répertoire de ces unitésdisponible à l’Office Togolaise desRecettes est très squelettique.Mais les responsables ne se fontpas d’illusion. Le plus gros lot estdans la clandestinité et il estpratiquement impossible de sefaire une idée de ce qui se passeen réalité sur le terrain.Disséminées même dans lesquartiers d’habitation, la plupart deces unités travaillent la nuit. Par le

passé, certains faisaient l’objet dedénonciation auprès duLaboratoire. Mais depuis un certaintemps, ces dénonciations se fontde plus en plus rares.

Aveu d’impuissance ?Insalubrité, équipements de

production précaire et nonconformité du processus defabrication sont autant dedéfaillances qui caractérisent cesunités. Conséquence, le marchéest inondé de ces produits decontrebande, très toxiques etdangereux pour la santé. Ainsi, ilest très fréquent de rencontrer cesliqueurs avec des suspensionssurprenantes à l’intérieur. De lamême manière, l’on rencontre des« Pastis » qui refusent de setroubler au frais ou au contact del’eau. Or, la particularité de cetteliqueur, en temps normal, c’est dese troubler dès le moindre contactavec l’eau ou après quelques

temps au frais. Une autre façonde reconnaître ces faussesliqueurs, consiste à regarder deprès ce qui est écrit sur lesétiquettes d’emballages.

Il s’agit, le plus souvent,d’emballages précaires fabriquésau Nigeria, sur lesquels on peutlire un français approximatif dugenre « Produit du London » ou «Produit du France ». Conservéespendant une certaine durée,certaines de ces liqueurs peuvents’évaporer et laisser leursemballages vides. Lesconséquences de ces alcools surla santé sont désastreuses,explique un spécialiste. Lorsquele processus de distillation n’estpas bien mené, ils peuventcontenir des substances trèsnocives comme le méthanol quipeut causer le cancer dupancréas, des attaques dusystème nerveux et, à terme lacécité.

Les réseaux sociauxOn en profite très peu?

Les motivations avouées desinternautes sont de se faireconnaître, de dialoguer avec desproches, de retrouver des amisou des camarades de classe, departager un centre d’intérêt ouencore d’élargir un réseauprofessionnel ou commercial.Jean A. pense pour sa part que «les réseaux sociaux sont trèstendance en ce moment. Pourcertains, c’est l’endroit où on doitêtre pour avoir le sentimentd’appartenir à un groupe et mêmed’exister. Appartenir à un réseausocial pour ces personnes, estcomme changer régulièrement detéléphone pour d’autres, juste dansle but de montrer aux autres qu’onpossède les téléphones les pluscoûteux ou les plus sophistiqués». C’est donc très « tendance » ence moment au Togo: il faut êtreprésent sur la toile.

On se donne rendez-vous surwhatsapp par exemple, on profitede Facebook pour dire au mondeentier qu’on est en ce moment envacances à l’étranger, qu’on estheureux en couple ou alors qu’onest au volant de sa voiture.Quelques futés y guettent despersonnalités pour recueillir desinformations. D’autres cherchentl’âme sœur. Les artistesélargissent leur cercle de fan,

annoncent de nouvelles parutionset des évènements. Les chefsd’entreprise vulgarisent leursproduits. Les supports de médiasglanent de nouveaux lecteurs ettéléspectateurs. C’est ainsi que lesvidéos publiées permettent parexemple, de voir le journald’informations de certaineschaînes de télévision. Lesnouveaux articles parus surcertains sites internetd’informations sont eux aussirelayés par les réseaux sociaux.

Malheureusement, au delà dela politique de la présence surinternet et du «m’as-tu vu ? », cesréseaux sociaux sont sous ou malutilisés. Aux Etats-Unis, presquetous les journalistes de renom sontprésents et actifs sur «Twitter».Certains d’entre eux ont d’ailleursavoué que c’est à partir de ceréseau qu’ils ont déniché desscoops. Dans beaucoup de pays,des hommes politiques se serventdes réseaux sociaux pour gagnerdes voix ou de nouveauxadhérents. Les multiplesapplications dont disposent cesréseaux sociaux permettent detrouver et d’entrer en contact avecdes sources d’information ou despotentiels clients. Aux Etats-Unistoujours, la police se sert desréseaux sociaux pour recueillir

des informations sur certainespersonnes qui tentent de sesoustraire à la justice ou pourrecueillir des témoignages. Ellelance par exemple un avis derecherche et un internaute, à desmilliers de kilomètres reconnaît

la personne et lui donnel’information. Facebook parexemple compte à l’heure actuelledes centaines de millions demembres à travers le monde. Onpeut y retrouver des images etvidéos inédites, recueillir destémoignages en un temps recordsur des évènements qui ont lieuau bout du monde. D’autresréseaux sociaux sont égalementdes mines d’informationslorsqu’on sait s’en servir àl’exemple de flickr où on partagedes images, You Tube et DailyMotion pour les vidéos ou encoreWikipédia dont les écrits sont lesplus plagiés par les étudiants.

Facebook nous apprendégalement que ses membres«publient chaque mois, plus d’unmilliard de photos, des millions devidéos et plus d’un milliardd’informations diverses» : unemine d’informations qui peuventêtre exploitées pour diversifierl’information contenue dans nosjournaux ou faire connaître nosproduits.

La commercialisation de liqueurs de qualité douteuse, communément appelées « frelatés » ou encore « frelons », fait incontestablement partie des secteurs d’activités prospères en ce momentau Togo. Jadis importés, ces alcools font aujourd’hui l’objet d’une production locale aux contours très nébuleux. Des unités de fabrication opérant dans une clandestinité déroutante déversentsur le marché des quantités énormes de ces produits dont la production échappe à tout contrôle de qualité.

Page 8: N°889 du 16 FEVRIER 2016 Trois mois consécutifs de hausse ......le début, j'ai toujours visé à l'universalité et raisonné en me plaçant au-dessus du simple nationalisme. "

L’UNION N°889 du 16 Février 2016

8 MESSAGE