N°56 GUIDOLINE Mars 2017

 

Vélosophie :

Il nous faut de l’Audax, encore de l’Audax, toujours de l’Audax. Georges Jacques Danton ?

« Partir ensemble et revenir ensemble ». Esprit Audax

- Ça c’est un vélo de courses. - Bah. Pourquoi il y a un porte-bagage alors ?! - Je viens de te le dire, c’est pour faire les courses.

Le Petit Nicolas

Edito : Un scoop : Une nouvelle rubrique dans Guidoline : CYCLO TOUT RIME où les « poètes » pourront s’exprimer. Vous trouverez dans ce numéro de Guidoline une petite histoire des Audax ainsi qu’un extrait d’un récit d’Audax 400 à laquelle Cyclotin a eu le plaisir de participer en 2011. Au calendrier de ce printemps pas moins de 4 Audax organisés par nos structures :

• le 19 Mars initiation à l’Audax. 120 km départ des Echets. • le 2 Avril : Le Zig Zag de Jean Pierre : 200 km départ de Fontaines Saint

Martin • Le 15 Avril : Pâques en Provence : 200 km Lyon –Roussas départ du pont

Pasteur à Lyon • Le 22 Avril 200 km à Cours la Ville organisé par notre ami Pierre Brivet.

Venez Nombreux. Cyclotin

AUDAX 400 «SOUVENIR JEAN PIERRE DIAZ » 2011 Il est 10 h 30, les premiers participants arrivent sur le parking du local de l’AC3F ce samedi 22 mai. Il faut chaud... mais nous ne redoutons pas la pluie. Certains en profitent pour avaler une collation avant de partir car le diner prévu à 22 30 à Verdun sur le Doubs est très loin. Il est 12 heures, accompagnateurs et cyclos se dirigent vers Georges pour les informations du départ. Avant de rappeler les consignes de sécurité, un hommage est rendu à Jean Pierre et une minute de silence en sa mémoire est observée. Une intervention de Pierre, très appréciée, nous rappelle que la Dombes a toujours été une source d’inspiration pour Jean Pierre. Le premier 400 AUDAX organisé par Jean-Pierre a eu lieu en 2007. A l’époque, le parcours ne se situait que dans la Dombes, région si chère à l’organisateur. Lors de cet AUDAX 2007, 7 participants, aujourd’hui en 2011, 6 sont de nouveau parmi nous : Pierre, Michel, Alain, Serge, Jean Louis et Georges. Nous sommes certains que Jean Pierre aura un œil sur nous durant tout ce brevet. Il est 12 h 15, le petit peloton de 17 cyclos et les accompagnateurs (deux voitures) prennent la route en direction de Chalamont… Durant cette partie de route, on remarquera que Georges a crevé au moins trois fois : explication « des chambres à air non adaptées aux pneus de sa randonneuse ». Georges fera t une cinquantaine de kilomètres dans la voiture et sera le seul participant dont le brevet ne sera pas homologué. (Tu parles d'un capitaine...) …/…

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Les Audax

1904-2004 un siècle de brevets Audax

L'auteur, Bernard Déon, nous les présente comme des fervents de la bicyclette qui, pour leur seul plaisir, effectuent des parcours parfois très longs, sans aucun esprit de compétition quelconque, en roulant groupés derrière des Capitaines de route chargés de réguler l'allure. C'est en Italie, en 1897, que cette formule eut cours pour la première fois, lorsque des cyclistes eurent l'audace, pour l'époque, de tenter de parcourir les 230 kilomètres séparant Rome de Naples, et ceci entre le lever et le coucher du soleil. Leur réussite leur valut le nom d'Audax. Reprenant les écrits de Henri Desgrange publiés dans son journal "L'Auto" dès 1901, Bernard Déon nous montre comment l'homme qui conçut, pour les coureurs, le Tour de France en 1903, en vint à créer les Audax Français dont la première sortie officielle eut lieu le 3 avril 1904 sur la distance de 200 kilomètres.

‘ho mme

par Bernard DEON C'était le début de cette longue histoire que nous fait revivre l'auteur. Grâce à l'action de dirigeants dynamiques se succédant à leur tête, les Audax cyclistes vont accumuler, année après année, les grandes réalisations qui ont fait leur réputation, en étant à chaque fois des événements dans le monde des cyclotouristes dont ils sont une des composantes. Après la création de brevets sur 300, 400, 600, 1.000 kilomètres, puis le célèbre Paris-Brest et retour avec ses 1.200 kilomètres, ce sera Paris-Col du Galibier, Paris-Rome, Paris-Munich, Paris-Mont Ventoux, Bordeaux-Paris, Paris-Barcelone, Paris-Rome-Naples, le Tour Audax du Centenaire sur le parcours exact du premier Tour de France et, enfin, Paris-Athènes pour les Jeux Paralympiques en 2004. Les Audax Français ont célébré leur Centenaire et l'ambiance des pelotons de cyclistes est toujours la même, celle de la convivialité, de la camaraderie, de l'entraide. L'esprit de la formule Audax préconisé par Henri Desgrange il y a un siècle continue de régir la marche de ces cyclistes :

" Partir ensemble et revenir ensemble. "

 

   

       

N°56 GUIDOLINE Mars 2017

Il fait chaud, le peloton va bon train pour récupérer un peu le temps perdu par les multiples crevaisons de Georges. Le Revermont que nous remontons vers le nord est une région toujours aussi agréable, avec des paysages encore « verts » malgré le début de sécheresse du moment. Dommage qu’un petit désagrément soit venu perturber la variante : une averse de grêle et pluie mêlées nous oblige à sortir les tenues de pluie. A LOUHANS nous sommes dans les temps, mais deux ou trois cyclos nous font remarquer à juste titre que notre moyenne roulée est élevée. Remarque prise en considération, nous appliquons une moyenne de 22, 5 km / h jusqu’à Verdun sur le Doubs et nous arrivons à 22 h 30 mn précises, pour un arrêt de 5 H 45 mn. Quel accueil chaleureux dans ce merveilleux hôtel « HOTEL DES TROIS MAURES » à Verdun sur le Doubs ! Un diner succulent accompagné d’un petit vin rouge sympa « nous sommes dans la région du vin», une nuit certes courte mais quelles bonnes literies. Un petit déjeuner très matinal servi avec le sourire. Nous accordons à l’unanimité la note de 19.9 / 20 à la très jeune direction de cet établissement. Ils ont su répondre à nos exigences : rapidité de service, respect des horaires. Leur dynamisme, leur bonne humeur et leur efficacité promettent un bel avenir à ce jeune couple dont le métier reste une vocation. Il est 4 h 15 mn précises quand nous quittons Verdun sur le Doubs. Il fait frais mais pas du tout orageux, comme le dit souvent Jean Louis « la météo n’est pas une science exacte ». C’est très agréable de rouler avec cette température et nous observons un superbe lever du soleil. Tout se passe très bien et nous arrivons à Buxy vers 7 h 00. Nous envahissons un petit bar (qui avait été prévenu) pour des cafés, thés et autres chocolats chauds bien appréciés. On déplore sur la partie suivante une petite chute sans gravité... Avec une petite clé à rayons et les doigts de Roger, le petit voile de la roue disparaît très vite et nous voilà repartis. Nous arrivons à Sandrans pour déjeuner avec un léger retard (une déviation temporaire en est la principale cause). Nous demandons un service en 1 h 15 mn et gagnons une dizaine de minutes. Quelques gouttes d’eau nous accompagnent durant un court instant et obligent un arrêt pour enfiler le k-way. Nous arrivons à Fontaines Saint Martin dans les temps pour valider ce brevet. Nous tenons à remercier L’ AC3F qui permet au Pépère Club depuis de nombreuses années d’organiser l’AUDAX 200 créé par Jean Pierre, mais également le 400 « Souvenir Jean Pierre DIAZ ». Nous remercions les accompagnateurs et néanmoins complices de ce brevet. Roseline et Janine qui ont joué plusieurs rôles : sécurité, approvisionnement en madeleines et pâtes de coings (un grand merci à Claude), en eau….et en réconfort en ayant toujours des mots sympas à notre égard et tout cela avec leurs sourires radieux. Nous ne pouvons oublier Pierre et Michel, les deux acolytes (pas alcooliques), les mauvais élèves du fond du peloton, mais au combien efficaces avec leur gyrophare, leur petit coup de klaxon pour nous avertir d’un dépassement. Ils ont été également très efficaces pour donner un coup de main et attendre les cyclos en difficulté : pour une crevaison, pour une chute, pour un petit déjeuner mal digéré (n’est-ce pas Jacques !...) Nous ne pouvons pas bien sûr, parler beaucoup « tourisme » car le résumé deviendrait vite un livre à lui tout seul, mais listons quand même les magnifiques sites le long du parcours : La Dombes, ses oiseaux et ses étangs, le Revermont avec ses prairies verdoyantes et son calme, quelques châteaux que l’on remarque à la sortie d’un virage, véritable carte postale, la Bresse louhannaise avec ses fermes typiques, ses animaux de basse-cour, la côte chalonnaise avec ses vignes qui font rêver (à un petit verre, mais pour plus tard), la région de Cluny et son histoire que l’on abandonne en empruntant le tunnel de la voie verte , véritable curiosité et enfin le retour sur Lyon par la Dombes … peut-être faudrait-il organiser un 400 km sans horaire pour profiter de tout ça ! Nous vous donnons RDV, l’année prochaine, car sachez que pour les trois capitaines que nous sommes, Serge, Jean Louis et Georges, nous avons pris beaucoup de plaisir à emmener un peloton aussi chaleureux et sans éléments grincheux sur les magnifiques routes que Jean Louis nous propose depuis maintenant deux ans.

Serge, Georges et Jean Louis

 

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             Verdun/Doubs C’est beau, une ville la nuit…..

 

 

 

 

   

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Randonnée

Refrain : Randonnée, tu nous donnes, Randonnée, de l’amitié

Randonnée, on fredonne Des chansons pour toute l’année

Bien que le matin soit difficile Le réveil matin fait l’imbécile. Bien que nos petits pieds soient bien fragiles Que la météo soit pas docile. Allez, allez, il faut se lever Allez, allez, il faut se bouger

Refrain

Et petit à petit, le chemin monte On est bien surpris, l’aiguille monte C’est bientôt midi, on n’a pas honte De notre appétit l’heure à ma montre Allez, allez, il faut se relever Allez, allez, il faut se bouger

Refrain

Dans l’après midi, une bise effleure Nos joues bien rosies. Belles sont les fleurs. Qu’est ce qui nous a pris de forcer l’allure On est tous bien cuit, Que c’était dur. Allez, allez, il faut marcher Allez, allez, on est arrivé

Refrain

Une bonne soupe, on a chanté Et sans aucun doute, on a gagné Une nuit de repos bien mérité Et là-haut, là-haut il fait bon rêver Allez, allez, il faut se coucher Allez, allez, il fait bon rêver

Refrain

Jean Pierre Diaz vélo-poète.

 

Moteur du vélo  

Si vous le voulez bien Consciencieusement, inspectons

Le cœur de cet engin. Première constatation,

Ce n’est pas un bloc énorme.

Un système bielle-manivelle Est monté là, sous la selle.

Gardez en mémoire ce que disait Mr de Lavoisier : Rien ne se perd, rien ne se crée,

Tout se transforme !

Il suffit d’agir sur deux pédales. Pour que commence la cavalcade.

Dès qu’elles brassent de l’air Dans un mouvement circulaire,

La chaine et ses maillons Qui se tiennent entre eux

Avancent comme des canetons Tous à la queue leu leu.

Elle semble filer sur une route étroite Formée de deux grandes lignes droites,

Une grande courbe tout là-haut Sur l’un de ses plateaux,

Puis des virages serrés encadrés de roulettes Pour éviter qu’elle fasse une pirouette.

Elle saute souvent de pignons en pignons Comme des enfants jouant à saute-mouton,

Parfois dans une traitreuse dérobade Elle vient brutalement se bloquer sur le cadre

Juste au moment où Un mur se dresse devant vous.

Quand le mouvement enfin se ralentit On entend alors le mélodieux cliquetis

De la roue libre qui, jusqu’alors muette, Fait enfin entendre sa jolie musiquette.

Pour qu’il en soit ainsi A toutes les sorties

Il faut lui prodiguer des soins de haut-niveau : Un nettoyage sérieux appliqué au pinceau,

« Chiffonner » des pignons l’agressive denture En protégeant vos doigts De méchantes morsures.

Deuxième merci malsain Gratifiant vos bons soins :

Dans un sadique plaisir Leurs dents vont réussir

A partout vous salir.

Comme la cassette Est un vrai porc épic :

Et « Qui s’y frotte s’y pique » On hésite, on se demande

Si le coup de burette Que réclame la gourmande

Est vraiment mérité.

Je vous laisse le soin d’en juger. Jean Chevallier

ASCEM 7 février 2017  

Cyclo tout rime