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La lettre Du vendredi 5 au vendredi 12 février 2010 Sous l’œil d’Œdipe N°32 / janvier / 15 mars 2010 www.legrandT.fr La Nuit des rois Du mercredi 13 au jeudi 21 janvier 2010 Le Grand T

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La lettre

Du vendredi 5 au vendredi 12 février 2010

Sous l’œil d’Œdipe

N°32 / janvier / 15 mars 2010

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La Nuit des roisDu mercredi 13 au jeudi 21 janvier 2010 Le Grand T

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UN RÉSUMÉ RAPIDEette pièce est considérée comme une des plus grandes de Shakespeare. On y rencontre deux jumeaux, Viola etSébastien, qui après le naufrage de leur navire, échouent

à deux endroits différents dans un étrange pays dénomméIllyrie. Chacun pleure la perte de l’autre. Ils se rendent séparé-ment à la cour du duc Orsino. Olivia se déguise en homme pourservir ce dernier dont elle tombe amoureuse. D’où une série dequiproquos et de rebondissements. De quoi alimenter une piècebaroque qui mélange tous les genres, la farce, la féerie, le drame.Un pudding anglais délicieux, un vrai régal.

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La Nuit des rois« Il pleut tous les jours ! Le monde est vieux ! Mais heureusement le Théâtre est là ! ».Le bouffon dans La Nuit des rois

De William Shakespeare > traduction Jean-Michel Déprats > mise en scène Jean-LouisBenoit > collaboration artistique Karen Rencurel > assistante à la mise en scène KetiIrubetagoyena > scénographie Jean Haas > costumes Marie Sartoux > lumières Jean-Pascal Pracht > maquillage et perruques Cécile Kretschmar > son Jérémie Tison > avecNathalie Richard, Dominique Valadié, Ninon Brétécher, Jean-Pol Dubois, ArnaudDécarsin, Jean-Claude Leguay, Jean-Marc Bihour, Luc Tremblais, DominiqueCompagnon, Laurent Montel, Guillaume Clausse et Juliette Augert, Claire Calvi,Pauline Méreuze

Production Théâtre national de Marseille La Criée. avec le soutien du Fonds d’Insertion pour JeunesArtistes Dramatiques, D.R.A.C. et Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Mercredi 13 janvier à 20h30Jeudi 14 à 20hVendredi 15 à 20h30Relâche samedi 16Dimanche 17 à 15hLundi 18 à 20h30Mardi 19 à 20hMercredi 20 à 20h30Jeudi 21 à 14h

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Du mercredi 13 au jeudi 21 janvier – Le Grand T

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Les mercredis du spectateurPassage Pommeraye à 18h

mercredi 16 décembre 2009 : Conférence sur Shakespeare par Jean-Pierre Villquin

mercredi 20 janvier 2010 : Rencontre avec Jean-Louis Benoît (metteur en scène) et ses comédiens (sous réserve)

Rencontre en bord de scène

Après la représentation

jeudi 14 janvier 2010 : Rencontre avec les comédiens

Changements de décors

La Chapelle du Grand T

jeudi 21 janvier de 10h à 17h : Rencontre avec Jean Haas, scénographe

BIENVENUE EN ILLYRIEShakespeare on croit connaître : des drames, du bruit, de lafureur, des nuits d’été où tout est bouleversé, la naissance duthéâtre moderne, des plongées dans l’histoire compliquéed’Angleterre du temps des Roses et autres fleurs. Mais on a ten-dance parfois à oublier le poète un peu fou, l’inventeur demondes et d’histoires incroyables. Celle-ci en est une qui n’a pasgrand-chose à voir avec son titre un peu grandiloquent.

Mais venons-en aux faits. Avec La Nuit des rois nous sommes enIllyrie, un pays de légende propice aux rêves les plus insensés etaux passions les plus dévorantes. C’est la dernière comédielyrique de ce cher monsieur William. Cette fois il nous entraînedans le tourbillon effréné des passions amoureuses, avec deschants, des danses, de la débauche, des cris et des duels qui s’entrelacent et rythment une étonnante quête amoureuse.Bienvenue en Illyrie ce monde étrange où l’on rit aussi.

LE CRÉATEUR DE L’AQUARIUMJean-Louis Benoît est le cofondateur avec Didier Bezace etJacques Nichet du Théâtre de l'Aquarium en 1970. Il en a été ledirecteur jusqu'en 2001, date à laquelle il est nommé à la tête deLa Criée, Théâtre National de Marseille. Après l'époque de lacréation collective (Un conseil de classe très ordinaire, La Sœurde Shakespeare), il a monté des spectacles plus personnels et desfarces politiques plus polémiques, Les Vœux du Président, UneNuit à l'Elysée… puis il est parti à la redécouverte des clas-siques, avec notamment Henry V de Shakespeare (création enFrance au Festival d'Avignon 1999). Cette nouvelle orientationfait aujourd'hui de Jean-Louis Benoît l'un des metteurs en scèneles plus appréciés de la Comédie-Française : Les Fourberies deScapin (1997) Molière de la meilleure mise en scène ; Le Révizorde Gogol (1999) Molière de la meilleure pièce de répertoire ; Le Bourgeois gentilhomme (2000) et Le Menteur (2004)…

AVANT LA RÉPÉTITIONCes lignes sont écrites à plusieurs mois de la première répétition.Mon spectacle La Nuit des rois est encore à l’état de songe. Je saisqu’il sera musical, chanté et dansé... Que les décors nous ferontrapidement aller du bord de la mer aux salons austères d’Oliviaet d’Orsino. Qu’il y aura un piano, des rideaux très légers, visibleset invisibles, des personnages en costumes du XVIIe siècle, enconversation basse, feutrée, et d’autres vociférant des obscé -nités, un bouffon fugueur, vieilli et fatigué d’être encore là, etun homme sombre en perruque au pouvoir menaçant qui est au centre d’une des scènes les plus drôles du théâtre deShakespeare : Malvolio. Je sais que pour jouer cette pièce menéepar des femmes, il faut de grandes actrices : ce sera donc NathalieRichard qui interprétera Viola, Dominique Valadié le bouffon, etNinon Brétécher Olivia.

Jean-Louis Benoît

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Au Grand T – Jeudi 7 janvier à 20h – Vendredi 8 à 20h30Samedi 9 à 19h30

LibertéMILLE FAISCEAUX JUBILATOIRES

’imagine une danse qui se fait et se défait, envers-endroit.Mouvements fluides et épais, lents et accélérés. Je sens ungeste comme sous drogue, tout à la fois lucide et détaché,mais aussi rapide et ralenti, moite et sensuel. J’imagine un

ballet d’une heure quinze environ, avec des renversements frei-nés, rapides. Le spectacle commence et petit à petit le spectateurest comme happé dans des cercles, des cylindres, des répétitionsqui l’attrapent, l’étourdissent et le laissent entre deux eaux. Il y aquelque chose de myope, un regard au loin voilé par des fuméestrop fortes, une pollution grise qui tente d’envelopper les dan-seurs, mais ils restent lumineux dans cette ombre, vêtus de cou-leurs, d’éclats beatniks, nonchalance d’habits. Chaque danseurconfectionne son propre hippie lumineux, révolutionnaire.

Je crois que nous chorégraphierons avec les danseurs desmodules répétitifs que l’on fera et défera à loisir. Je m’explique :on confectionne une danse comme un habit, on le répète à l’infini, on met des accents, secs ou doux, on répète, on organisel’espace de manière faussement anarchique, on le colore decourse de ralentis lunaires, d’escapades, de chutes suspendues ou violentes. Les dix-huit danseurs s’amusent de l’air, jouissent de l’espace scénique, caracolent, bondissent, recommencent,tombent, surgissent, circonvolutionnent, spiralent, repartentensemble, se séparent, éclatent l’espace en mille couleurs bondissantes, feux d’artifices saccadés ou d’une extrême lenteur,et ça dure et ça éclate en mille faisceaux jubilatoires.

Claude Brumachon

Pièce pour 18 danseurs > chorégraphie Claude Brumachon > assistant BenjaminLamarche > décor, conception Jean-Jacques Brumachon > décor, réalisation des chaisesatelier du Grand T > costumes Claude Brumachon > création lumière Olivier Tessier >régie générale Jean-Jacques Brumachon > danseurs Teresa Alcaino Caviedes, VincentBlanc, Claude Brumachon, Lise Fassier, Elisabetta Gareri, Julien Grosvalet, BenjaminLamarche, Victor Launay, Colas Lucot, Africa Manso Asensio, Martin Mauriès,Mathieu Morin, Olabayo Julius Ogunrinola, Claire Richard, Loïg Seignoux, AliceTremblay, Sabrina Vicari, Cindy Villemin.

Production CCN de Nantes • Coproductions Le Grand T scène conventionnée Loire-Atlantique et le GrandThéâtre de Lorient • Le CCN de Nantes est subventionné par le ministère de la Culture et de la Communication –DRAC des Pays de la Loire, la Ville de Nantes, le Conseil régional des Pays de la Loire et le Conseil général deLoire-Atlantique. Il reçoit l’aide de CulturesFrance pour certaines de ses tournées à l’étranger.

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Tempest : Without a Body

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Au Grand T – Mardi 2 février à 20h

Conception, design, chorégraphie, texte et direction Lemi Ponifasio > film Ahmed Zaoui – Greg Wood > effets vidéo Simon Riera, Joe Fish > costumes et maquillage Kasia Pol > créationson Russel Walder, Lemi Ponifasio, Marc Chesterman > lumière et direction technique HelenTodd > avec Ioane Papalii, Arikitau Tentau, Bainrebu Tonganibeia, Frances Chan,Kelemete Fu’a Teataki Tamango, Maereke Teteka, Tame Iti, Helmi Prasetyo, BarereHua, Nui-Iti Keleopa

Production Kuia Image – Marti Friedlander • Organisation de la tournée Théâtre de la Ville, Paris

COMME LE CRI DU HAKA

olos, danses de groupes alternées, gestes concis, frappesrythmées, voix venues d’un autre monde, postures hiéra-tiques, la danse de la compagnie Mau (du nom du mouve-

ment indépendantiste samoan) révèle le mystère d’une terrelointaine, puissante, authentique, intacte. Né dans les îles Samoa,le chorégraphe Lemi Ponifasio fait souffler un vent nouveauvenu des antipodes. Il réunit des artistes originaires de plusieursîles du Pacifique dans un spectacle proche du rituel. Prenantappui sur La Tempête de Shakespeare pour évoquer le pouvoir, il témoigne de l’aliénation des minorités ethniques en Polynésieavec la force visuelle d’un oratorio contemporain. Une dansephysique d’une force incroyable qui nous rappelle que le haka,bien connu des joueurs de rugby, est aussi un cri de là-bas.

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AMOUR, GLOIRE ET CRUAUTÉ

vant d’être un film tourné par Fassbinber avec HannaSchygulla Les Larmes amères de Petra von Kant est unepièce maîtresse du même Fassbinder, un huis clos théâtral

entièrement féminin sur la dépendance affective et les rapportsdominant/dominé liés au désir et au sentiment amoureux. L’histoirede Petra, de Marlène, de Karin…

Styliste de mode réputée, Petra von Kant vit en femme libre etindépendante, assistée de Marlène, qui est à la fois sa secrétaire,sa dessinatrice, sa bonne à tout faire, entièrement soumise. Petratombe folle amoureuse de Karin, jeune prolétaire dont elle décidede faire son mannequin-vedette. Marlène observe en silence lapassion de sa patronne se transformer en jalousie maladive…

Fondateur du Théâtre du Loup, le Nantais Yvon Lapous revientau centre du drame. Comme pour un rituel, il réunit un cercled’actrices et met en scène six personnages, six femmes, pour une confrontation dévorante, dont nulle ne sortira intacte. Un théâtre de l’amour et de la cruauté.

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Les Larmes amères de Petra von Kant

La Chapelle du Grand TDu mercredi 20 janvier au jeudi 4 février à 20h

Relâche les samedis 23 et 30 janvier et les dimanches 24 et 31 janvier

De Rainer Werner Fassbinder > traduction SylvieMuller > conception et mise en scène Yvon Lapous >scénographie Jean-Luc Taillefert > construction du décorAteliers du Grand T > lumières Thierry Mathieu > avecMarilyn Leray, Noémie Gantier, Florence Bourgès,Céline Langlois, Yvette Poirier, Marion Malenfant

Production Théâtre du Loup, Le Grand T • La compagnie estsoutenue par le ministère de la Culture et de la CommunicationDrac des Pays de la Loire, le Conseil régional des Pays de la Loire,le Conseil général de Loire-Atlantique et la Ville de Nantes

« Si à la fin Marlene quitte Petra ce n’est pas, à mon avis,parce qu’elle veut sa libertémais parce qu’elle cherche une autre place où elle pourraêtre esclave. Il serait bien trop optimiste et utopique de croire, comme beaucoup,que quelqu’un qui a docilementobéi aux autres pendant trenteans peut tout d’un coup choisird’être libre. »

R.W. Fassbinder, 1973

Un jeu cruel C’est une sorte de conte initiatique, c’est un jeu expérimental parfois cruel, souventironique, qui plonge l’héroïne au cœur de ses contradictions jusqu’à l’état de crise,seuil critique où s’offrent des solutions radicales : suicide, folie ou renaissance.Purifiée, lavée de ses prétentions et de ses peurs, transformée par l’épreuve, Petrarelèvera la tête et entrera dans l’avenir avec de nouvelles promesses.

De l’émotionLes comportements sont ici montrés dans leurs complexités – pas d’idéalisation desvictimes. De ce fait, Fassbinder suit une trajectoire qui échappe habilement à unedialectique austère d’une part et à un excès sentimental voire mélodramatiqued’autre part. L’émotion naît des tentatives honnêtes mais confuses des personnagespour construire une morale d’existence, comprendre leurs angoisses, leurs désirs etle sens à donner à leur vie.

Un décorC’est l’appartement chic d’une bourgeoise cultivée. Une plateforme, légèrementsurélevée et en perspective accentuée vers le lointain, occupe le centre de l’espace.Surface laquée noire. Quelque chose de japonisant, pareil à une très grande tablebasse pour s’asseoir et prendre le thé, avec quelques coussins pour s’allonger. Unparquet où s’enivrer et danser. Aussi un espace rituel où s’affronter. Cela ressembleencore à un proscenium pour défilé de mode. Des tissus jetés ou rangés dans l’espace apportent de la souplesse et de la couleur. Ils peuvent servir le jeu desactrices. Des rideaux légers de type brechtien traversent l’espace, créant des événe-ments et des transparences.

Six femmesLes comédiennes ont souvent la part congrue dans les distributions. Ici six person-nages, six femmes. L’occurrence est si rare qu’elle est belle à prendre, d’autant plusque toutes les générations s’y confrontent. Petra a environ trente-cinq ans, sa mèrela soixantaine et sa propre fille est une adolescente de quatorze – quinze ans.Karine est une jeune femme de vingt-trois ans, quant à Sidonie l’amie et Marlène lafactotum, elles se situent comme Petra dans la trentaine passée.

Extrait d’une note d’intention d’Yvon LapousTARIF B

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Au Grand TVendredi 5 février à 20h30Samedi 6 à 19h30Relâche le dimanche 7Lundi 8 à 20h30Mardi 9 à 20hMercredi 10 à 20h30Jeudi 11 à 20hVendredi 12 à 20h30

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AU CŒUR D’UN CLAN

Sous l’œil d’Œdipe, c’est la tentative de retracer, en unmême texte et pour un même soir, le destin sanglant desenfants de la maison de Labdacos, et si je me suis lancé

dans cette aventure c’est pour comprendre, mais de l’intérieur,ce qu’est une malédiction ». C’est ce que confie Joël Jouanneau,le metteur en scène d’Atteintes à sa vie à propos de cette nou-velle aventure qui a été programmée l’été dernier au Festivald’Avignon.

Voyage intime au cœur du mythe, la pièce écrite à partir des œuvresde Sophocle et Euripide retrace le destin sanglant du fameuxmeurtrier incestueux et de ses descendants : les Labdacides.

C’est donc une histoire de famille que nous raconte iciJouanneau. Celle du roi Œdipe qui, sans le savoir, a tué son pèreet couché avec sa mère, Jocaste, avec qui il a eu deux fils et deuxfilles. Son bannissement de la ville de Thèbes, comme l’exigentles dieux, la vie de mendiant qu’il mène avec sa fille Antigone,tandis que ses fils, Polynice et Étéocle se partagent, non sans malni rancune, le royaume en alternance.

Ici, Joël Jouanneau installe son théâtre au cœur d’un clan : les descendants d’Œdipe, et observe le combat fratricide entrePolynice et Étéocle, l’engagement et la promesse d’Antigone, le rôle obscur joué par Ismène, l’unique survivante. Il nous faitpénétrer dans l’intimité de cette famille, nous révèle les lienssecrets qui les unissent ou les désunissent, les rancœurs et les rapports de pouvoir.

« Le mythe est l’affaire de tous. Il me semble être d’une brûlanteactualité. Les Labdacides, ce n’est pas une simple famille, mais unclan, et qui a son sang et son sol. La malédiction qui pèse sur luiet sur Thèbes, la question du bouc émissaire, le statut du paria,les guerres fratricides, celui des corps abandonnés aux oiseauxou aux poissons, tout cela nous agite aujourd’hui, et, toutcomme pour mon Œdipe en son palais, l’air devient irrespirable :nous étouffons. »

Joël Jouanneau

D ’après Sophocle et Euripide > texte et mise en scène Joël Jouanneau > scénographieJacques Gabel > costumes Patrice Cauchetier > lumières Franck Thévenon > son PabloBergel > maquillages Suzanne Pisteur > assistant à la mise en scène Pauline Bourse > avecBruno Sermonne, Jacques Bonnaffé, Cécile Garcia-Fogel, Philippe Demarle, SabrinaKouroughli, Mélanie Couillaud, Hedi Tillette de Clermont-Tonnerre, Alexandre Zeff

Coproduction Le Grand T, Théâtre Vidy-Lausanne, L’Eldorado, MC2 : Grenoble

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Du vendredi 5 au vendredi 12 février – Le Grand T

Sous l’œil d’Œdipe

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Les mercredis du spectateurPassage Pommeraye à 18h

mercredi 27 janvier 2010 : Conférence sur Euripide etSophocle par Isabelle Ligier-Degauque

On connaît votre attachement aux poètes et aux contemporains :Rimbaud, mais aussi Jean-PierreVerheggen ou encore JulesMousseron, poète et mineur du Nord. Mais quel rapport entretenez-vous avec les textesclassiques ?Les classiques, c’est profondément duthéâtre. Et le théâtre c’est du patri-moine invisible. Ce qui nous changetout de même un peu du patrimoineau sens où on l’entend généralement :à savoir les monuments historiques.Les classiques aussi ce sont des vieuxmonuments, mais si on ne respectepas les codes quand on les aborde, çadevient une véritable recherche post-moderne. L’intérêt premier de ce théâ-tre est là, dans l’effet de miroir et deréflexion avec le passé. La mémoiredes hommes s’est transmise par leurslivres, mais il existe aussi unemémoire orale du jeu. On n’est pasloin ici de la pensée de Levi-Straussqui vient de mourir : les mythes desautres nous sont étrangers, mais ilsnous sont aussi très proches. Nouspartageons un même système d’expli-cation du monde, même si les formeschangent. Il y a quelque chose de trèsarchaïque dans la parole laissée parles premiers hommes, mais aussi uneproximité incroyable. Avec les clas-siques, il ne faut pas de respect. Il fautles traiter avec des allusions claires à

nos us et coutumes. Il faut une visionde metteur en scène. La reconstitutionest un faux plaisir pour les veilléesd’été et les sons et lumières. Ce n’estpas le but du jeu ici.

Mais qui sont donc cesLabdacides que personne ne connaît vraiment bien ?C’est une famille qui n’en finit pas dese promener dans ses malheurs et safatalité. Et Joël Jouanneau les a ras-semblés, parce qu’ils étaient éparpil-lés dans des textes très différents. Enfait, on connaît souvent les momentsforts de chacune des pièces de leurdrame familial : l’histoire d’Antigone,celle d’Œdipe… Il y a là toute la com-plexité d’une famille, son énigme, sesdrames, ses rejets… ça semble trèslointain, mais notre XXe siècle avec sesguerres, ses horreurs est construitcomme cette histoire d’interaction : onse demande encore le pourquoi des

choses, les raisons des drames…Cette famille-là, avec toutes ses rami-fications est accessible au public sansqu’il soit besoin de connaître tous lesdétails généalogiques. Elle fascine des hellénistes aventureux, des spécia-listes qui loin de rester confinés dansleur dictionnaire latin/grec analysentles phases et la tactique de jeu, lespasses après coup, un peu comme aufootball. C’est émouvant et touchant.Elle captive aussi des jeunes, j’en aivus beaucoup en tournée, concentréssur le point de dire autour d’eux : « taisez-vous ! » confrontés à cette histoire tragique pourtant lointaine. Le théâtre a la faculté d’arrêter letemps. C’est parfois lourd de sens.

Vous interprétez le personnaged’Œdipe. Depuis que Freud en a fait un complexe, on ne voit le personnage que sous l’angle de la psychanalyse. Qu’est-ce quevous faites de cette dimension ?On n’aborde pas la question de front.Quand Joël Jouanneau m’a parlé du

rôle, je me suis dit qu’on parlait tropde ce versant-là. On lui colle trop dechoses sur le dos à Œdipe. Bien sûrc’est un verrou important de la psychépour explorer la face cachée de l’êtreoccidental, mais il y a dans le person-nage autre chose qu’un fils qui éli-mine son père pour aimer sa mère. Il porte en lui d’autres fantômes. Etpuis ce qui nous intéresse ici c’est nonpas un cas d’espèce mais le trajet quefait un groupe. La pièce et le théâtreen général, c’est autre chose que de lamédecine ou alors c’est de la méde-cine de tribu. Tout le monde est réunidans une même écoute et tout lemonde a changé un peu au final. Avecla tragédie, qui est tout autre choseque la chronique où on enfile lespetits faits les uns après les autres, ondécouvre, ou plutôt on ressent, un peu comme en musique, ce que desgénérations ont ressenti bien avantnous. C’est ça qui nous touche, c’est ledrame humain. Il ne faut pas le trans-former en quelque chose qui viendraitnous distraire, mais nous concerner.

ENTRETIEN AVEC JACQUES BONNAFFÉ

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La Ménagerie de verreBACK IN SAINT-LOUIS, MISSOURI

aint-Louis, au centre des États-Unis.Tom, le narrateur, évoque les annéespassées entre sa mère Amanda et

Laura, sa sœur, après la fuite de leur père parti sans laisser d’adresse, en pleine crise économique dans les années trente.

Laura, infirme, est trop isolée, trop timide,trop complexée pour fréquenter des garçons.Sa mère supplie Tom d’organiser une ren-contre avec un copain d’atelier pas tropregardant, qui pourrait accepter d’épousercette « jeune fille en verre » aussi fragile que sa collection d’animaux miniatures. Une romance pourrait commencer…

Jacques Nichet, qui a présenté au Grand TFaut pas payer ! de Dario Fo, revient ici avecune troupe de comédiens formidables et untitre célèbre de Tennessee Williams qui adonné au cinéma deux films : l’un réalisé en1950 par Irving Rapper avec Kirk Douglas,l’autre par Paul Newman en 1987 avecJoanne Woodward et John Malkovitch.

Tableau d'une famille américaine qui sedéchire et se débat dans les remous de la crise de 29, cette pièce, aux accents auto-biographiques, est le premier succès deTennessee Williams. Un propos sur la solitudeet l’étouffement, d’une force rare.

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Au Grand T Du lundi 25 au vendredi 29 janvier

Lundi 25 janvier à 20h30Mardi 26 à 20hMercredi 27 à 20h30Jeudi 28 à 20hVendredi 29 à 20h30

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« Tom (au public) – Oui, je vais vous surprendre, j’ai des tours dans mon sac. Mais je suis l’inverse d’unprestidigitateur de music-hall. Lui vous présente uneillusion qui a l’apparence de la vérité. Moi, je vousprésente la vérité sous le masque plaisant de l’illusion.Pour commencer, je retourne le sablier du temps. Je remonte au charme rétro des années trente. »La Ménagerie de verre, scène I

AU CŒUR DE LA DÉPRESSION

J’ai toujours aimé mettre en scène des piècesoù l’auteur joue avec sa mémoire. En mêlantvrais et faux souvenirs, la vie réelle et la fiction, le poète donne à cette fable si émou-vante une profondeur née d’une intimitésecrète. Il dit sa vérité en la réinventant. […]Cet enjeu poétique sert à mettre en valeurune vision politique. Sans être un auteurengagé dans un combat précis, TennesseeWilliams vise juste : la Dépression, l’économieen train de se déliter, l’approche inéluctablede la guerre… Il ne démontre rien ; il secontente de montrer par petites touches, en quelques répliques, comment une gravecrise sociale travaille au corps une famille, déjà fragilisée par le départ du père. Face àl'angoisse, la perte des repères habituels, laconfusion des valeurs, la peur de la misère,chacun cherche son remède, un refuge dansle passé, une stratégie de fuite, un rêve decompensation. La crise s’ancre dans les têtes.[…] On se sent piégé, on se débat, on se bouscule, on se replie sur soi, on passe de labouderie aux cris puis aux larmes avant dedéraper dans le grotesque et le ridicule : chacun y va de son cinéma ! Le rire jaillit del’affolement des situations.

Jacques Nichet

QUELQUES CHOSES DE TENNESSEE

Il ne nommait Thomas Lanier Williams, maisil a préféré le pseudonyme de Tennessee enhommage à ses grands-parents qui vivaientà Memphis. Il est mort complètement délaissédans sa chambre d’hôtel un mois avant ses72 ans. Mais il laisse une œuvre qui a fait letour du monde au théâtre comme au cinéma.On lui doit bien sûr Un tramway nommé Désirporté à l’écran par Elia Kazan avec un jeunecomédien de l’Actor’s Studio, un certainMarlon Brando. Mais aussi La Chatte sur untoit brûlant, Soudain l'été dernier, Douxoiseau de la jeunesse, La Nuit de l'iguane…Au cœur de son théâtre peuplé de marginaux,de frustrés, victimes de la société, au cœurdu désastre, demeure la solitude. Celle quifut une constante de sa vie.

De Tennessee Williams > texte français Jean-MichelDéprats > mise en scène Jacques Nichet > assistanteAurélia Guillet > scénographie Philippe Marioge > musiqueMalik Richeux > son Bernard Valléry > images ChristianGuillon et Mathilde Germi > lumières Dominique Fortin> costumes Catherine Cosme > avec Agathe Molière, LuceMouchel, Stéphane Facco, Michaël Abiteboul

Production : Théâtre de la Commune centre dramatique nationald’Aubervilliers, Compagnie L’inattendu. La compagnie L’inattendu estaidée par le Ministère de la Culture et de la Communication/ DMDTS.

“THE GLASS MENAGERIE is presented through special arrangementwith the University of the South, Sewanee, Tennessee”. L'Auteur estreprésenté dans les pays de langue française par l'Agence MCR, Marie Cécile Renauld,Paris en accord avec Casarotto Ramsay Ltd, London

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UNE AVEUGLANTE BEAUTÉ

vec Quelqu’un dit «De l’impossibilité» d’Antonio Gamoneda,Thierry Escarmant propose une lecture-spectacle, pourdeux voix, guitare, saxophone et danseuse autour de De

l’impossibilité et de Clarté sans repos, deux textes du poète espa-gnol contemporain Antonio Gamoneda. Figure emblématiquede la littérature européenne, Antonio Gamoneda, Prix Cervantes2006, est le créateur d’une œuvre d’une densité et d’une force exceptionnelle. À propos de son travail Françoise Urban-Menninger écrit dans Urgence Littérature : « La poésie d’AntonioGamoneda est une brûlure de l’âme. Les images sont des éclatsde lumière qui fulgurent en nous, atteignant l’indicible dans lesilence assourdissant d’un monde où “ nous sommes seuls entredeux négations, comme des os abandonnés aux chiens qui neviendront jamais ”. Ses poèmes irradient : ils naissent dans le sangde l’ombre pour saillir dans la lumière du vivant. Les images tail-lées dans le vif de l’âme rutilent. Elles sont sang et or, elles nousaveuglent de leur beauté. »

« Je ne peux rien. Dire. Du tout. Je ne peux rien dire du tout decette écriture-là. Parce qu’elle suspend ma pensée. Parce qu’elledéracine ma rationalité comme on arracherait une mauvaisedent. J’y entends la pulsation douloureuse du temps. J’y perçoisles bouleversements les plus intimes, presque organiques, del’être. Cette écriture semble comme tatouée lentement au fil denos vies et sur nos propres peaux. On ne lit ni n’écoute la langued’Antonio Gamoneda, on s’y expose. On l’éprouve par lèche-ments jusqu’à perdre connaissance, parce qu’il y a, tout à coup,non plus face à soi mais en soi, les fulgurances et les vulnérabi -lités du sens… »

Thierry Escarmant

A

La Chapelle du Grand T – Lundi 8 février à 20h

Mercredi 10 février à 15h et 17h

Quelqu’un dit « De l’impossibilité »d’Antonio Gamoneda

LE CONTE EST BON !

’est l’histoire d’une jolie princesse qui vit dans un joli châ-teau entouré d’une jolie forêt dans un joli pays avec desgens sympas. Ses parents, le roi et la reine, sont vraiment

biens, proches du peuple, ouverts. Ses deux frères, Lainé etBoitar, sont cools aussi. La vie est belle là-bas, elle y est douce, le climat y est clément, la nature généreuse, les oiseaux cha-toyants… Mais voilà… Au sein même de cette famille royalesympa se cache un traître pas sympa du tout… Assoiffé de pou-voir, ce dernier anéantira sa propre famille pour s’installer sur letrône. Seule la princesse y survivra en se sauvant. Elle n’aura alorsde cesse de venger les siens.

Voila pour princesse k, un drôle de cas dans l’univers des conteset une comédie à l’humour grinçant qui joue une nouvelle foisavec les stéréotypes des contes traditionnels.

C

D’après Clarté sans repos et De l’Impossibilité d’Antonio Gamoneda > mise en scèneThierry Escarmant > avec Gilbert Traïna et Léone Cats > guitare et composition RyanKernoa > chant Frédéric Jouanlong > son Gilles Lahonda

Production Compagnie Écrire un Mouvement • Lecture-spectacle proposée par le Centre CulturelFranco-Espagnol de Nantes, en coréalisation avec Le Grand T et La Maison de la Poésie

Par le Bob Théâtre > adaptation, mise en scène, interpréta -tion Denis Athimon > arrangements sonores FrançoisAthimon > lumières Alexandre Musset

Coproduction Bob Théâtre et Théâtre Lillico à Rennes • avecl’aide de la municipalité de Saint-Sulpice-des-Landes (Îlle-et-Vilaine)

princesse k

TARIF B TRÈS RÉDUIT

TARIF UNIQUE 5€

Je ne veux ni penser ni être aimé ni être heureux ni me souvenir. Je ne veux que sentir cette lumière sur mes mains…Antonio Gamoneda

à partir de

8 ANS

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La Chapelle du Grand T Du lundi 1er au vendredi 5 marset du lundi 29 mars au jeudi 1er avril à 20h

UN HUMOUR RAVAGEUR ET RAVAGÉ

u Grand T il est venu présenter notamment Le Mental del’équipe, La Cruche cassée de Heinrich von Kleist, et Liliomde Ferenc Molnár. À l’Opéra de Nantes il a mis en scène

Le Comte Ory de Rossini. Frédéric Bélier-Garcia s’empare icid’une comédie sentimentale loufoque du grand auteur israélienHanokh Levin, où le classique triangle amoureux se transformeen un irrésistible cabaret déglingué. Dans cette pièce à l’humourravageur, deux amis tombent amoureux de la même femme…

LE CURIEUX MÉTIER DE VIVRE

Décider de vivre est chose compliquée. Il faut arrêter les partiesde dominos, rompre avec son meilleur ami, trouver une muse. Le sentier est semé d’embûches et d’embuscades. On y apprendque « le malheur de l’un ne fait pas le bonheur de l’autre » et viceversa…, qu’il faut se méfier des femmes qui se disent pianistes, et des amis qui s’offrent en cadeau de mariage…

Hanokh Levin a composé une grande fable rieuse, un conte pourgrands enfants, en trente scènes de la vie conjugale, drôles,pathétiques, dérisoires. Ce pourrait être une comédie sentimen-tale hollywoodienne de poche, si la farce, l’absurde, la dingueriene débordaient toujours l’historiette.

Comment trouver une femme ? Comment harponner un homme ?Comment se débarrasser de son meilleur ami ? Nous sommes successivement les trois personnages de cette fable, nous recon-naissant dans leurs stratagèmes fumeux par lesquels nous espéronstoujours accéder à la vie, ou du moins à ce sentiment d’exister…

J’ai aimé rire et être touché par cette comédie de Levin quiraconte la vie, notre vie comme une partie de lutte gréco-romaine à trois, dont les rounds sont scandés par des chansons.

Frédéric Bélier-Garcia

De Hanokh Levin > texte français Laurence Sendrowicz > mise en scène Frédéric Bélier-Garcia > scénographie Sophie Perez > musique Reinhardt Wagner > assistante mise en scèneCaroline Gonce > avec Manuel Le Lièvre, David Migeot, Agnès Pontier

Production : Nouveau Théâtre d’Angers Centre Dramatique National Pays de la Loire

A

TARIF B

10 www.legrandT.fr

Les mercredis du spectateurPassage Pommeraye à 18h

mercredi 3 février 2010 : Conférence sur Hanokh Levin par Caroline Gonce

Yaacobi et Leidental

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LE GRAND TBP 30111 - 44001 Nantes Cedex 1

Standard 02 28 24 28 24 Fax 02 28 24 28 35

www.legrandt.fr

Réservations / Billetterie

10 passage Pommeraye - 44000 Nantes

Tél. 02 51 88 25 25

Du lundi au vendredi de 11h à 18h30

Le samedi de 11h à 13h et de 14h à 18h30

Directeur de publication Philippe Coutant

Rédacteur en chef Valérie Contet

Documentation Maryvonne Cornet

Réalisation graphique Le Kwalé

Crédits photos et illustrations : Mario del Curto •

Brigitte Enguerand • Jean-Jacques Brumachon •

Lemi Ponifasio • Jean d. • Mathieu Thomassin •

Laurent Guizard • Stéphane Tasse • Céline Aubertin

• Caroline Bigret LU • Collection Christophel •

Jérôme Prébois • Marc Vanappelghem • Judith Wolfe

• Anne Manoli • Rainer Werber Fassbinder

Le Grand T, scène conventionnée théâtre, est subven -

tionné par le Conseil général de Loire-Atlantique, avec

le concours du ministère de la Culture – Direction

régionale des Affaires culturelles des Pays de la Loire

et la participation de la ville de Nantes et du Conseil

régional des Pays de la Loire

EN TOURNÉE EN LOIRE-ATLANTIQUE

COCASSE ET TELLEMENT DRÔLE

out en drôlerie et délicatesse PatriceThibaud est un festival de mimes éblouis-sants à lui tout seul. Un comique malgré

lui, digne des plus grands artistes burlesques du cinéma. Philippe Leygnac est un multi-instrumentiste également comédien, acrobate et dessinateur. Ils se sont rencontrés chez JérômeDeschamps, parmi Les Étourdis et autres « hérosimpossibles ». En tandem, ils se souviennent deLaurel et Hardy, Keaton, Chaplin, Tati, du mimeMarceau, de Louis de Funès… Bref, ils font rire enjouant les majorettes, coureurs cyclistes, domp-teurs ou cow-boys spaghetti. Avec Cocorico, ilsproposent un spectacle plein de rythme, de ten-dresse et de poésie visuelle. Du grand art et unhumour à partager avec tous et toutes.

« Ce spectacle, je le fais aussi pour mes enfants,pour les faire rire et éduquer leur regard, pourqu’ils voient le monde avec humour et philosophiecomme ont su, je crois, si bien le faire mes grands-pères avec moi. »

Patrice Thibaud

T

Cocorico

Jour de tour

Du mardi 19 au dimanche 24 janvier

11www.legrandT.fr

A Haute-Goulaine mardi 19 janvier à 20h30A Guérande mercredi 20 à 20h30A Rouans vendredi 22 à 20h30A Saint-Nicolas de Redon samedi 23 à 20h30A Ligné dimanche 24 à 17h

A Saint-Lyphard vendredi 29 janvier à 20h30A Conquereuil jeudi 4 février à 20h30A Rieux vendredi 5 à 20h30A Peillac samedi 6 à 20h30A Teillé dimanche 7 à 17hA Guérande samedi 13 à 20h30

Un spectacle de Patrice Thibaud > mise en scèneMichèle Guigon, Susy Firth, Patrice Thibaud> musique Philippe Leygnac > lumières MarieVincent > costumes Isabelle Beaudouin > avecPatrice Thibaud, Philippe Leygnac

Production : Théâtre national de Chaillot – GrégoireFurrer et Productions illimitées – Théâtre de Viennescène conventionnée.TARIF B

CONTINUE SA TOURNÉE

TARIF A PLEIN RÉDUIT TRÈS RÉDUIT

Abonné 18 € 15 € 9 €

Non abonné 24 € 20 € 12 €

TARIF B PLEIN RÉDUIT TRÈS RÉDUIT

Abonné 12 € 10 € 6 €

Non abonné 16 € 14 € 8 €

SPECTACLES HORS ABONNEMENTTARIF UNIQUE

Les mercredis du jeune public 5 €

Lectures 5 €

TARIF B

LES

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Expositions

« Théâtre et création »Cycle de rencontres au TU - NantesLe Grand T et le TU-Nantes s’associent pour vous proposer un cycle de rencontres intitulé« Théâtre et Création ». Organisées par Isabelle Ligier-Degauque, professeur àl’Université de Nantes pour le parcours théâtre, elles sont ouvertes à tous. Rendez-vous de 13h à 15h dans la grande salle du Théâtre universitaire.

Jeudi 28 janvier 2010: rencontre avec Anne Théron pour Jackie (texte d’Elfriede Jelinek) (26-28 janvier, T.U.)

Jeudi 11 février: rencontre avec Joël Jouanneau pour Sous l’œil d’Œdipe (d’après Euripide et Sophocle) (5-12 février, Le Grand T)

Jeudi 11 mars : rencontre avec Paul Desveaux pour Pollock (texte de Fabrice Melquiot) (9-12 mars, T.U.)

À suivre… le trimestre prochain

Mille francs de récompenseDu mercredi 3 au vendredi 12 mars Écrit par Victor Hugo quatre ans après Les Misérables, ce drame fantasque est un mélo populaire alerte avec corruptions et profiteurs,fausses identités et happy end. Autant d’ingrédients avec lesquels le metteur en scène Laurent Pelly s’en donne à cœur joie.

Tout est normal,mon cœur scintilleDu mercredi 17 au dimanche 21 mars Jacques Gamblin imagine un spectacle avec deux danseurs. Comme il aime le faire, il part à l’aventure, brasse des tourbillonsd’images, parle des humains et des bêtes. Un voyage « à cœurouvert » qui palpite vibre et scintille de mille mots.

Les Fourberies de ScapinDu mardi 25 mai au vendredi 4 juinÀ Naples, un jeu de masques et de duperies, une farce vivace et cruelle, et une satire où les valets règnent en maîtres… Après Ay Quixotte ! et El Don Juan, le retour jubilatoire et trépidant du metteur en scène colombien Omar Porras dans une comédie de Molière qui lui va comme un gant.

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Galerie du Grand T10 passage Pommeraye à Nantesouverte du lundi au vendredi de 11h à 18h30 et le samedi de 11h à 13h et de 14h à 18h30Tél. 02 51 88 25 25

Judith WolfeDu jeudi 14 janvier au samedi 13 février 2010

Anne ManoliDu jeudi 4 mars au samedi 17 avril

Le Katorza, partenaire du Grand TVendredi 29 janvier à 21hA l’occasion de la création des Larmes amères de Petra Von Kant à la Chapelle du Grand T dansune mise en scène d’Yvon Lapous, le cinéma Le Katorzavous propose de (re)voir le film de Fassbinder,réalisé en 1971, avec Hanna Schygulla dans le rôle de Marlene. Pour mémoire : les abonnés du GrandT bénéficie de 50 % de réduction sur la carte Ciné Liberté du Kartorza.

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