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ZOOM SUR LE TOGO EMERGENT

N°30 DU 4 AOUT 2015 2E OC D E V

LA DIRECTION GENERALE

Le comité d’organisation du Salon International de l’Agriculture etl’Agroalimentaire de Lomé (SIALO) avec l’appui de la coopération allemandeà travers le Programme de Développement Rural et l’Agriculture (ProDRA) etle SEWOT de la GIZ TOGO organise la 2ème édition du concours nationalde théâtre dénommé « Les Théâtres Verts »Vous êtes élève dans une école d’enseignement primaire public ou dansune école privée, organisez-vous en groupe de 5 élèves et sous la coordinationde votre établissement, proposez une pièce théâtrale sur le thème : « Nutritionet Consommation de produits locaux ». Cette pièce, dont la représentationdoit être faite pendant au plus 10mn, est à déposer en deux exemplairesauprès de nos radios partenaires ou au bureau de la GIZ à Sokodé et bureauGIZ-ProDRA à Tsévié.

1er prix : 250. 000F+ Attestation+ Trophée2èmeprix : 150.000 + Attestation3èmeprix : 100.000+ Attestation4ème prix : 25.000+ Attestation5ème prix : 25.000+ Attestation

NB : Date limite de dépôt des pièces: 12 Août 2015

COMMUNIQUE SIALO

SIALO, de la terre à la table

Info :22 34 96 04

L’Agence Lomé-commune etGolfe de la Mutuelle desconducteurs des taxi-motos(MUCTAM–TOGO) au sein de ladirection de l’Organisation àl’organisation du Secteur Informel(DOSI) a organisé une formationà l’endroit des conducteurs destaxi- motos (Zedmans) sur lethème « citoyenneté, civisme etprévention routière ». Cetteformation s’inscrit dans le cadredu mois du civisme instauré parle gouvernement Togolais. Atravers cette formation, lesZedmans seront outillés sur lesnotions de civisme, de solidarité,du respect des valeurscitoyennes et les valeurs de laprévention routière sur le code dela route.

LA DOSI REND LES CONDUCTEURSDES TAXI-MOTOS PLUS CITOYENS

L’ONG Visions Solidaires enpartenariat avec le ministère desAf faires Etrangères de laCoopération et de l’intégrationAfricaine a lancé à Lomé l’édition2015 de la campagne ‘’MIAWOEZON’’. Initié sur le thème« le peuple Togolais souhaite labienvenue à tous ses frères etsœurs de la diaspora »,MIAWOEZON 2015 a pour butd’informer la diaspora afin qu’ellepuisse inv est ir non passeulement dans laconsommation de ses ménagesmais aussi investir pour créerdes emplois et desinfrastructures. El le v ise àassurer un accueil aux togolaisde la diaspora de retour au Togopour les vacances d’été. « Onzev olontai res au total serontdéployés à l’aéroport de Lomé etau poste de frontière d’Aflao pourdistribuer des guides d’accueilaux togolais de la diaspora et lesinformer sur les mesuresinci tat ives prises par legouvernement togolais pourfaci l i ter le retour et lesinvestissements au Togo de la

VISONS SOLIDAIRESORGANISE LA 4È ÉDITION

DE LA CAMPAGNE ‘’MIAWOEZON’ ’

Cette formation a pour objectifde rendre les conducteurs destaxi- motos plus patriotes afinqu’ils soient des citoyens actifsde la communauté. « Nousorganisons cette formation à leurendroit pour qu’ils connaissentleurs droits et devoirs vis-à-vis dela société, comprennentl’importance de la préventionroutière du code de la route afinqu’ils aient des comportementsconciliants, tempérés et modérésen vue d’éviter les accidents decirculation », a indiquéAPEGNOWOU Délal i , chefd’agence Lomé-commune etGolfe. Cette formation vise àaméliorer et accroitre les résultatsde la MUCTAM et de renforcerles capacités des Zedmans

affiliés. En 2012, le Togo compte215.800 conducteurs de taxis-motos, dont 58.000 pour la seuleville de Lomé. Ces chiffres sontcontenus dans une étude réaliséepar le Collectif des organisationssyndicales des Taxis motos duTogo (COSTT).Le même document indique que

cette activité génère une forteactivité économique. Pour Loméuniquement, cela représente 47mil l iards de FCFA pour lesconducteurs, 35 milliards pour lespropriétaires, 2 milliards pour lesgaragistes, 62 milliards pour lescompagnies pétrol ières, 500millions pour l’Etat au titre d’impôtet 5 milliards en achat de piècesdétachées.

diaspora. Cette campagneconsistera aussi à organiserune caravane à travers lesdifférentes villes du Togo pourdiscuter avec les délégationscommunales sur les actionsque la diaspora peut menerpour aider au développementlocal de ces communautés.Dans le cadre de cet tecampagne, nous auronségalement à entretenir ladiaspora de retour sur lesmesures au niveau fiscal etdouanier dont i ls peuventbénéficier en investissant auTogo. Cette campagne nouscoûte 15 millions de francs CFAmais, seulement 2 millions ontpu être mobilisés jusque-là», aprécisé M. Samir ABI, directeurexécutif de l ’ONG VisionsSolidaires. Cette campagnepermettra également d’accueillirles volontaires français qui, euxaussi, part icipent audéveloppement du pays à traversles chantiers humanitaires.Notons que la diaspora togolaisetransfère en moyenne 180 à 190milliards par an au Togo.

La Société ZPC Hospitality encharge de la rénovation et del’exploitation de l’hôtel du 2 févrierà Lomé a bénéficié d’un prêt de4 milliards de Fcfa de la Banqued’investissement et dedéveloppement de laCommunauté économique desEtats de l’Afrique de l’ouest(BIDC) .L’annonce a été faite par le

président de la BIDC, Bashir

LA BIDC ACCOMPAGNE LA RÉNOVATION DE L’HÔTELDU 2 FÉVRIER AVEC 4 MILLIARDS FCFA

Mamman Ifo, lors de la 47èmeréunion du conseild’administration de l’institutionbancaire tenue le 29 juillet dernierau siège de la banque à Lomé.L’hôtel du 2 février accueillera lesparticipants à la conférence sur lasécurité maritime en novembreprochain au Togo et devrait rouvrirases portes en septembre sous lamarque « 2 février Radisson Blu». On estime à 37 milliards le coût

total de la rénovation. L’hôtel du 2février était f réquentéprincipalement par des hommesd'affaires, par des diplomates oupar des personnalités politiques,il est formé d'une impressionnantetour de béton de 36 étagesdominant le quartier administratifet financier de Lomé. Il est diviséen 368 chambres, dont 52 suitesprésidentielles et autant de suitesministérielles.

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ZOOM SUR LE TOGO EMERGENT

N°30 DU 4 AOÜT 2015 3E C MON O I E

Dans tous les ménages duterritoire togolais ou presque,facile de retrouver des produitshalieutique. L’offre qu’apportent lapêche et l’aquaculture, malgré lessoutiens du gouvernement, nesuffit pas pour faire face à lademande, grandissante de façonexponentielle.

La production mondiale depoisson a continué d'augmenterplus rapidement que lapopulation mondiale. Alors que laproduction mondiale de la pêcheen mer, de l'ordre de 80 millionsde tonnes, était stable, laproduction mondiale del 'aquaculture établissait unnouveau record historique à plusde 90 millions de tonnes. LaSituation mondiale des pêcheset de l'aquaculture 2012 révèleque le secteur a produit un chiffrerecord de 128 millions de tonnesde poissons destinés à laconsommation soit unemoyenne de 18,4kg parpersonne assurant à plus de 4,3milliards de personnes 15 pourcent environ de leurs apports enprotéines animales. Les pêcheset l'aquaculture représententaussi une source de revenuspour 55 millions de personnes.Au niveau de la pêche

L A C O N T R I B U T I O N D U P O I S S O N D A N S L AS É C U R I T É A L I M E N T A I R E A U T O G O

continentale, le volume descaptures est de 1500 tonnes. Lapisciculture d’eau douce a crufortement pour passer de 5 tonnesen 2010 à 24 tonnes en 2014.

Au Togo, le poisson constitue laprincipale source de protéinesanimales avec les besoinsestimés actuellement à plus de80000 tonnes par an. Laproduction halieutique actuelleestimée à 25 000 tonnes par an,dont près de 80% proviennent dela pêche artisanale maritime, necouvre que 25% des besoinsnationaux. Près de 22000 acteursvivent directement des revenus dela pêche et le sous-secteurcontribue à plus de 3,4% au PIBagricole et 1,3% au PIB national.Le potentiel halieutique annuelexploitable est de 19000 tonnespour les pélagiques et de 800tonnes pour les démersaux dansles eaux maritimes. Au niveau dela pêche continentale, le volumedes captures est de 1500 tonnes.La pisciculture d’eau douce a crufortement pour passer de 5 tonnesen 2010 à 24 tonnes en 2014.

Pour accroitre la productionhalieutique de 4,3% visant àcontribuer à la croissance dusecteur agricole de 6% et réduirele déficit en produits halieutiques,le gouvernement a mis en placedes mécanismes pour favoriserl’essor de ce secteur à travers leprojet d’appui au secteur agricole

(PASA) financé par la BanqueMondiale.

Interventions dans lespêches de captures

L’accent a été mis sur la gestiondurable des ressourcesnaturelles. Ainsi des plans degestions des pêcheries sontprogressivement mis en placenotamment l’élaboration et la miseen œuvre du plan de gestion, d’uncoût global de 1 901 000 000FCFA, du lac barrage de Nangbétooù les activités socioéconomiquesprocurent des revenus directs àplus de 1500 acteurs de la filièrepoisson ; la stratégie de gestiondu barrage de Koumfab(Dapaong), barrage de 400 ha quiprocure des revenus directs à plusde 500 acteurs de la filière poissonet dont les frais de gérance sontd’ordre de 322 781 850 FCFA ; etle plan de gestion du Lac Togo,dont vivent près de 1200 acteursde la filière et dont la gestions’élève à 225 131 160 FCFA.Notons que ces plans de gestionsont déjà mis en œuvre à traversl’appui technique accordé auxprofessionnels du secteur.

Interventions dans lapisciculture d’eau douce

La production piscicole aégalement bénéficié de l’appui del’Etat togolais. Les promoteurs de

projets de ce secteur ont étésoutenus à travers des fondscompétitifs et des aides directs àhauteur de 455 027 352 FCFA.Aussi, les acteurs ont-ils tiré parti,pour le renforcement de leurscapacités et le développement deleurs activités, de formations, defournitures d’alevins, de provendeset d’équipements piscicoles.

Perspectives audéveloppement du sous-

secteur pêche et aquaculture

Malgré les contributions etavancés, les manquementsrestent conséquents. Et pourarriver à satisfaire au mieux lesbesoins, le gouvernement togolaisentend entre autres poursuivre la

mise en œuvre des plans degestion, construire un nouveauport de pêche, ré-empoissonnerles plans d’eau, mettre à ladisposition des pisciculteurs 50tonnes de provendessubventionnées et 600 000alevins de tilapia et de clarias,mettre en place des foursaméliorés au profit des femmestransformatrices et mettre enplace deux unités piscicolescommunautaires dans chaquerégion du pays. Aussi, compte-t-il mettre en œuvre, par la prisedes textes d’application, la loi surla pêche et l’aquaculture qu’il aadoptée le 30 Décembre 2014.

Joseph GADAH

La journée africaine des merset des océans instituée lors dudernier sommet des chefs d'étatet de gouvernement au sommetde l'UA à Johannesburg enAfrique du Sud a vu le jour auTogo le 25 jui l let. C’estégalement le lancement de ladécennie africaine 2015-2025 desocéans et des mers. L’accent estmis sur l'importance des mers etdes océans dans les échangescommerciaux et sur l'importancede la protection des mers et desocéans pour la promotion del'économie. Cette premièreédition est placée sous le thème:« Sciences, appl ications,sécurité et futur des côtes, desmers et des océans en Afrique». Les océans représentent 70%de la surface de notre planète etjoue un rôle on ne peut plusimportant dans le climat et notrevie quotidienne. Au Togo 29kilomètres de la côte sont objetd'une érosion côtière avec uneavancée annuelle de la mer d'aumoins 10 mètres. Une situationqui préoccupe le gouvernementtogolais qui avec l 'aide despartenaires et des populations neménage aucun effort pour saprotection. Les océans et surtout

PREMIÈRE JOURNÉE AFRICAINE DES MERSET DES OCÉANS CÉLÉBRÉE À ANÉHO

nos côtes doivent être protégés finde préserver l 'avenir despopulat ions côt ières. Cecinécessi te l 'acquisi t ion deséquipements techniques pourpermettre de mesurer la vitessedu vent des océans. En Afriqueà peine une dizaine de paysdisposent de ces apparei ls.D’ores et déjà un partenariatentre le Togo, le Ghana, leBénin, le Nigeria et la côted’ivoire est envisagé pour unegestion et acquisition communede pareils appareils. On déploreà ce jour le manque en Afriqued'un cadre juridique adéquat, leproblème du patrimoine spatial,

l 'acidi f icat ion de l 'océan,l'élévation du niveau de la mer,la surexploi tat ion desressources halieutiques, leréchauffement de la mer. Il a lieuaujourd’hui de réf léchi régalement aux quest ionsrelat iv es entre autres auxconséquences de l 'érosioncôtière, à la problématique desfrontières maritimes, les moyensfinanciers pour faire face auxmenaces des mers et des océanssur les hommes. Le Togo enpartenariat avec l’Union africaineorganise en novembre prochain lesommet sur la sécurité maritime.

Le ministre Dussey (milieu) était à Aného en tête d’une forte délégation

Un change plus favorable avec ledollar américain a généré unerentabil i té f inancière plusimportante pour lesinvestissements effectués sur lestitres Ecobank TransnationalIncorporated et libellés en FCFA,a-t-on constaté à la lecture croiséedes résultats du groupe bancairepanafricain publiés sur la BRVMet sur le Nigérian Stock Exchange.Pour les investisseurs du Nigéria,le résultat net par actionrapportera 1,8 naira, ce quireprésente une hausse de 39%comparé aux gains de la mêmepériode en 2014. Pour lesinvestisseurs de la BRVM, lemême indicateur a été de 5,43FCFA par actions, en hausse de41%. Dans l 'ensemble,cependant, le groupe a réalisé uneperformance positive en dollars.Quelques aspects particulierscependant, le revenu net desintérêts de 560 millions $ s’estsitué au-dessus des revenus desactivités non purement bancairesqui ont même reculé de 4% à512,6 millions $. Le groupe étantprésent dans près de 35 pays

UN CHANGE FAVORABLEGÉNÈRE, P OUR ECOBANK ,

avec des devises différentes, iln'est pas exclu que la pressionde change que subit lesmonnaies africaines soit àl 'origine de cette contre-performance. Indiqués en nairasles revenus autres que lesintérêts affichent une progressionde 16%. Pris en FCFA le résultatest plus désagrégé et fait ressortirune progression de 19% des fraiset commissions divers (-3,8% endollars US), une hausse 20%des revenus du trading (-2% endollars US) et enfin un recul de15% du revenu des autresactivités (-31% en dollars US).Sur les deux marchés financiersle titre Ecobank est salué par lesinvestisseurs. Sa valeur affichedésormais une plus-valuepotentielle de 10% depuis lepremier janvier 2015. Sur leNigerian Stock Exchange, le titreEcobank est aussi sur uneprogression globale de 26%.Mais sur les dix derniers jours,sa valeur affiche une baisseconséquente. Vendredi 31 juillet,elle était en recul de 2% en mi-journée des activités boursières.

U N E R E N T A B I L I T ÉF I N A N C I È R E P L U SIMPORTANTE EN FCFA

Des efforts pour accroître la production halieutique de 4,3%

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ZOOM SUR LE TOGO EMERGENT

N°30 DU 4 AOÜT 2015 4D E V E L O P P E M E N T

Les cinq dernières annéesauront été très bénéfiques pourle Togo, quant à sa coopérationavec la Banque Mondiale (BM).Celle-ci s’est attachée à aiderle Togo à lutter contre lapauvreté et consol ider larelance économique.En juillet 2015, le portefeuille

d’ investissements de laBanque Mondiale au Togos’élève à plus de 350 millionsde dollars US soit plus de 175milliards de FCFA avec unetendance haussière depuis2010. En ce qui concerne lesengagements, ces dernierssont passés d’environ 100millions de dollars US à 450millions vers la fin de 2013, soitquatre fois et demie plus qu’en2010.La Banque Mondiale a eu à

intervenir dans 15 grandsprojets sociaux enconcordance avec la Stratégiede Croissance Accélérée et dePromotion de l ’Emploi(SCAPE) dont le renforcementde la relance économique et lapromotion du développementdurable, l’amélioration de la

LA BANQUE MONDIALE A INJECTÉ PLUS DE 175MILLIARDS DE FCFA AU TOGO EN 5 ANS

« Le Togo est le 3è pays le plus réformateur au monde en 2015 »gouvernance économique et lerenforcement de la capacité del’Etat, et la lutte contre lapauvreté et la prise en charge desbesoins sociaux urgents.

Un engagement prometteurdans les secteurs de l’éducationet de la SantéLes cinq dernières années de

la BM au Togo ont été marquées,dans le secteur de l’éducation parle Projet Educat ion etRenforcement (PERI), qui d’uncoût total de 45 millions dedollars a été réalisé de 2010 à2014 ; le financement d’éducationprimaire à hauteur de 27,8millions de dollars en 2014 etcelui, dans le cadre du ProjetRégional des Centresd’Excellence en Afrique, del’enseignement supérieur àhauteur de 8 millions de dollars.Ces apports financiers ont permisau Togo de faire des réalisationsconcrètes dans ce secteur dansle but d’amél iorer et depromouvoir l’accès et la rétention; la qualité des enseignements ;le renforcement institutionnel etl’excellence. La BM est intervenu,de façon indirecte dans le secteurde la santé, dans le cadre del’initiative IHP+ (Partenariatmondial dans le secteur de la

Santé), notamment à travers leFonds mondial de lutte contre leSida, la tuberculose et lepaludisme. Est en pleindéveloppement un nouveau projetd’un montant de 14 millions dedollars, soit plus de 7 milliardsde francs CFA. Cette initiativevise à améliorer les services desanté maternelle et infantile etde nutrition.

D é v e l o p p e m e n tcommunautaire et AgricultureLe Projet de développement

communautaire (PDC) ayantabouti entre autres àl ’implantation des cantinesscolaires, et le PDC plus, quidonné naissance à unprogramme de t ransfertsmonétaires au profit des enfantssouffrants de malnutrition, ontpermis aux populations d’avoir unmeil leur accès auxi n f r a s t r u c t u r e ssociocommunautaires et socio-économiques de base. Occupantplus de 75% de la populationactive, le secteur agricole, abénéficié, grâce à la BM, d’unf inancement cumulé de 49mi l l ions de dollars soit 24milliards et demie de francs CFAen vue d’un soutien pour la miseen œuvre du PNIASA

(Programme Nationald’Investissement Agricole et deSécurité Alimentaire). Cet appuicontribue au renforcement descapacités productives dans lesf i l ières stratégiques, aurenforcement des capacitésinstitutionnelles et la promotiondes technologies agricoles.

EnvironnementLa BM est en train d’aider le

gouvernement togolais à étendrela gestion durable des terresdans les zones climatiquementvulnérables et à renforcer lescapacités institutionnelles pourmieux gérer les r i squesd’inondation et de dégradationdes terres par le systèmed’alerte précoce, etc Les infrastructuresLes investissements de la BM

dans le domaine desinfrastructures s’élèvent à 119millions de dollars et contribuententre autres à l’amélioration dela mobi l i té urbaine,l’accroissement de l’accès àl’eau potable, l’amélioration dela fourni ture des serv icesd’électricité dans la ville deLomé et sa périphérie ;l ’amél iorat ion et lamodernisat ion desinfrastructures routières.

Promotion des secteursprivés et financiers

La BM a élaboré avec le Togo,des réformes visant à améliorerses indices. Elle a aidé le Togoà améliorer son cl imat desaffaires, à faciliter la création depeti tes et moyennesentreprises, préparer la relancedu dialogue public-privé ainsique les échanges entre lesdif férents représentants dusecteur privé, et à améliorer

l ’employabil ité des jeunesdiplômés sans emploi. A traverssa f i l iale IFC (SociétéFinancière Internationale), denombreux projets ont étéréalisés dans notre pays grâceaux investissements dansnombreuses f i rmesnotamment Ecobank, lacimenterie de Tabligbo, laclinique Biassa, etc.

Au niv eau du secteurfinancier, l’intervention de laBM, chiffrée à 12 millions dedol lars, a permis derestructurer le secteurbancaire et de renforcer celuide la microfinance.

Av ec toutes cesperformances, « Le Togo estle 3è pays le plus réformateurau monde en 2015 en témoigned’énorme progrès des grandespol it iques de réformeséconomiques réalisées avec labonne volonté des plus hautesautorités du pays au premierrang desquels le président dela république », a déclarait leReprésentant résident de laBanque Mondiale au TogoHervé Assah en fin de missionau Togo après 5 annéespassées. « Avec la dynamiqueainsi déclenchée, noussommes confiants que cesefforts vont se poursuivre pourfaci l i ter dav antage ledéveloppement du secteurprivé, véritable moteur de lacroissance. Je me réjouis desactions que nous avons puentreprendre au Togo. Le climatdes affaires s’améliore, plus leTogo verra venir des projetstransformationnels. Nous ensommes sûrs ! », a laisséentendre Hervé Assah avecoptimisme.

Hervé ASSAH, Représentant résident de la BanqueMondiale au Togo (en fin de mission)

Joseph GADAH

La DPFI (Direction de laPromotion de la Financeinclusive) du ministère dudéveloppement à la base, del’artisanat, de la jeunesse et del’emploi des jeunes a organisé,sous la tutelle dudit ministèreet de celle du ministère del’économie, des finances et dela plani f icat ion dudéveloppement, une rencontred’échanges le 30 juillet 2015,à Lomé, sur le processus MAP« Making Access to financialservices Possible ». En vue derelever le défi d’élaboration etde la mise en œuvre de lastratégie nationale d’inclusionfinancière (SNIF), qui est l’unedes activités principales etfondamentales de la DPFI(Direction de la Promotion dela Finance Inclusiv e), legouvernement togolais encollaboration avec le PNUD(Programme des Nations Uniespour le Développement) et leFonds d'Equipement desNations Unies UNCDF), achoisi d’utiliser la méthodeMAP pour conduire leditprocessus.Ce système se veut être une

approche hol istique del’inclusion financière pour unerésilience économique locale.Il s’agit d’un cadre qui vise àsoutenir l’expansion de l’accèsaux services financiers pour les

REDYNAMISATION DES ACTIVITÉS DE LAFINANCE INCLUSIVE AU TOGO

populations non desservies ouqui le sont partiellement ; et lesaider à gérer leurs finances avecplus d’efficacité, augmenter leursrevenues et développer leurrichesse au fur et à mesure envue d’améliorer leur bien-être etimpacter l’économie réelle.Mme TOMEGAH-DOGBE,

ministre du développement à labase, de l ’art isanat, de lajeunesse et de l ’emploi desjeunes, précise, « L’inclusionfinancière doit rester un vecteurd’amélioration du bien-êtrenational. C’est à partir de 2014,avec l’appui du PNUD et UNCDFque le processus MAP estenclenché dans notre pays.C’est tout simplement pour

rendre à tous l ’accès auxservices financiers ».MAP rentre dans le cadre du

processus d’offre de services demicro f inancement auxpopulations pauv res etvulnérables ou exclus dusystème financier global qu’àengager le ministère dudéveloppement à la base, à partirde 2008 et qui est opté par legouvernement pour la promotionde l ’inclusion f inancière,notamment à travers le FNFI(Fonds National pour la FinanceInclusive). Ce fonds, après un ande a permis de toucher 500 000togolais avec des produitsspécifiques.

La ministre Victoire Dogbe (milieu) a pris part a la rencontre

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ZOOM SUR LE TOGO EMERGENT

N°30 DU 4 AOÜT 2015 5Invité du Journal / Culture : Evala 2015

E N TT R E I E N

Eco-Dev : Quel premierbilan pouvez-vous faire à lafin des luttes Evala édition2015 ?

Dr. Agoda : L’édition 2015 setermine avec la mission de priseen charge chirurgicale gratuiteaux bénéfices des éventuelslutteurs blessés. Nous avons euà faire face à 3000 blesséslégers sur les terrains de lutte etqui ont pu être traités sur placepar les points focaux «FOGGES » qui étaient installéssur chacun des terrains de luttedepuis la périphérie jusqu’auniveau central. En dehors de ces3000 blessés légers on a eu àfaire face aux cas plus graves.Il y a eu une cinquantaine detraumatismes grav esreprésentés notamment par lesfractures qu’el les soientouvertes ou f ermées, lesentorses, les luxations, lesdéboitements, les ouvertures àgrandes plaies mais aussi nousavons eu à faire face à un cas

DR PALAKINA AGODA, DIRECTEUR EXÉCUTIF DE LA FOGGES : «NOUS AVONS EU À FAIRE FACE À 3000 BLESSÉS LÉGERS SUR

LES TERRAINS DE LUTTE EVALA ÉDITION 2015 »« Les années se suivent mais ne se ressemblent pas », l’édition 2015 des luttes traditionnelles

Evala en pays Kabyè ont pris fin le samedi 25 Juillet dernier avec la présence effective du Chefde l’Etat. Place au bilan au niveau des lutteurs qui se sont blessés lors des empoignades.Comme les années précédentes, la fondation Gnassingbé Eyadema pour l’Education et laSanté (FOGEES) qui s’est assignée pour mission des consultations médicales, suivies de priseen charge médico-chirurgicale de proximité gratuite, s’est montrée encore une foisprofessionnelle sur les terrains de lutte dans divers cantons. Dr PALAKINA AGODA, Directeurexécutif de la FOGGES, parle de quelques innovations qui ont permis d’avoir moins de casgrave cette année. Il nous dresse à cet effet, le bilan de la 1ére phase des activités menées parsa fondation tout au long des luttes Evala.

de morsure de chien que noussommes entrains de gérer.Comparativement à l’annéeprécédente en terme de bilan,avions nous enregistré moins decas graves au niveau destraumatismes légers ; le chiffreest resté constant en 2014 on aeu 3023 blessés. A la fin de cettemission nous avons étésatisfaits des conditions danslesquelles les choses se sontdéroulées et voudrions nousprof i ter de l ’occasion pourremercier tous les partenaires ettous ceux qui ont contribué pourque cette couverture gratuite àl’endroit des lutteurs blessés soitune réussite totale.

Eco-dev : Quels suivis faites-vous des cas gravesenregistrés ?

Actuellement nous pouvonsdire que la mission est terminéedans sa première phasepuisqu’el le a deux phasesimportantes : La prise en charge

durant les évala et le suivi. Pource qui concerne les cas graves,ils sont une cinquantaine etactuellement il y a une bonnevingtaine qui a pu regagner lamaison étant déjà opérée ettraitée, ils vivent leur moment desuivi. Le reste sera donc traitépar des interv ent ionschirurgicales et chirurgico-orthoptiques; c’est dire que laseconde phase de la missioncontinue notamment pour ce quiconcerne le personnel techniqueet donc les spécialistes qui sontchargés de procéder à cesinterventions et qui sont à piedsd’œuvre. A observer tous ces casqui sont en intervention on peutaffirmer qu’il n’y a pas pour unseul cas donné un problème depronostique vitale qui soit unproblème alarmant. C’est des casqui ont eu traditionnellement lieuet que nous avons pris encharge. Ce suivi va durer 03 moiset selon la gravité des cas celapeut aller jusqu'à 06 mois ouencore 01 an puisque la mission

ne sera terminée effectivementque le jour où on aura remis enfonction en philologie, le dernierblessé grave, le jour ou lequelblessé sera enfin prêt à aborderl’édition 2016.

Eco-dev : Commentexpliquez-vous la baisse descas graves sur le terrain cetteannée ?

Pour ce qui concerne cetteannée nous avons mené unesensibilisation discrète. Lesenvirons 3000 blessés dont nousavons parlé qui concernent lestraumatismes légers, à chaque

fois qu’ils avaient fini de prendrenos soins devraient faireattention à un message desensibi l isation pourl’introduction du fair-Play. Nousavons associé une doucecampagne de sensibilisationpour le fair-play et c’est l’unedes innovations cette année surle plan moral mais sur le plantechnique et matériel nousavons renforcé nos capacités.Certaines interventions ont eulieu sur le terrain, d’autresblessés légers en véhiculechirurgical dont nous noussommes dotés depuis quelquesannées.

Dr PALAKINA AGODA, Directeur exécutif de la FOGGES

Le Pape François effectuera sa première visite en Afrique du27 au 29 novembre 2015. Il se rendra en Ouganda et enRépublique centrafricaine. C’est ce que d’ailleurs a rapporté lesite Internet de la Préfecture de la Maison pontificale. SelonI.MEDIA, relayé par oficom, le pontife argentin avait déjà évoquéplusieurs fois ces derniers mois un projet de voyage en Afriqueau mois de novembre. Il avait cité l’Ouganda et la Centrafriqueet avait même ajouté la semaine dernière son souhait de faireétape au Kenya. «Si Dieu le veut, je serai en Afrique en novembre,en République Centrafricaine, puis en Ouganda», a-t-il dit le 12juin devant des milliers de prêtres du monde entier réunis dansla basilique Saint-Jean du Latran. En Centrafrique, le voyageaura lieu «avant le changement de président et en Ouganda àl’occasion du 50e anniversaire de la canonisation» de 22 jeunesmartyrs par Paul VI en 1984, dans le premier déplacement d’unpontife en Afrique, avait-il précisé. Jorge Mario Bergoglio, né le17 décembre 1936 à Buenos Aires en Argentine, est un hommed'église, et selon la tradition catholique le 266? évêque de Romeet pape de l’Église catholique sous le nom de François depuisson élection le 13 mars 2013.

LE PAPE FRANÇOISATTENDU EN AFRIQUE DU

27 AU 29 NOVEMBRE 2015Vogan (45 km de la capitale)accueillera du 21 au 30 août 2015la première édition de la Foire «Adzinuku » dans le cadre de lacélébration d’ « Adzinukuzan », lafête traditionnelle des Vo, qui meten valeur les produits agricoles.Selon le président du comitéd’organisation, M. EspoirKoudjodj i, cette foire a pourobjectifs entre autres derapprocher les sociétés deservices aux populations à traversleur présence à la foire, faire lapromotion des établissementshôteliers et de loisirs installésdans la préfecture, rendre plussolidaire les liens de fraternitéentre les natifs de Vo et rehausserl’image de la préfecture à traversla culture. Le préfet de Vo,LEGUEDE Kokou parrain del’évènement quant à lui, a soulignéqu’il faut la création d’un cadrepouvant permettre à la populationde Vo, de se mesurer, se découvriret de tricher l’autre. « Voilà ce cadreimportant qu’est la foire «Adzinuku » dont cette grandepopulation et sa jeunessetalentueuse assoiffée de progrès

VOGAN ACCUEILLERA DU 21 AU 30AOÛT 2015 LA FOIRE « ADZINUKU »

et d’innovation ont tant besoin ».Tous les cadres et ressortissants

du milieu, des opérateurséconomiques et toute bonnevolonté sont invités à se mobiliserpour la réussite de ce projetcommunautaire aussi ambitieuxdestiné à faire découvrir lespotentialités et savoirs faireéconomiques du milieu. Outre lesexpositions, la foire « Adzinuku »,c’est aussi un programme riche et

varié notamment une coursepopulaire contre les Ist-Vih, uneformation des agriculteurs, uneformation des jeunes surl’entreprenariat, une formation deséleveurs, une journée del’environnement, un défilé demode, des prestations d’artistes etdes cultes à l’église catholique deVogan et d’Amégran suivis decaravane.

Espoir Koudjodji, président du comité d’organisation

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ZOOM SUR LE TOGO EMERGENT

N°30 DU 4 AOÜT 2015 6E C MON O I E

M. Christian ADOVELANDE,Président de la Banque ouest-africaine de développement(BOAD), a donné une conférencede presse au siège de l’institutionle 23 juillet dernier à Lomé. Cetteconférence de presse a réuni unetrentaine de journalistesreprésentant des médias publicset privés des Etats de l’Unionéconomique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), ainsi que desmédias in ternationaux. Leséchanges ont porté sur lesambitions de la BOAD pour lesprochaines années, tellesqu ’elles sont exprimées dansson Plan stratégique 2015-2019.Ces ambitions ont été abordéesen rapport avec deux évènementsrécents: l’obtention d’une notationinternationale de qualité, etl’accréditation de la BOAD commeentité rég ionaled’implémentation du Fonds pourl’Environnement mondial (FEM).En ce qui concerne la notation,les agences internationalesMoody’s et Fitch ont chacuneclassé la BOAD respectivementle 15 mai et le 11 juin dans lacatégor ie des notes dites d ’«invest issement ». Les deuxagences fondent leurappréciation positive, notammentsur les performances financièresde la BOAD, le soutien dontl’institution bénéficie de la part de

LA BOAD ENVISAGE DE LEVER 500 MILLIONS DE DOLLARS SUR LESMARCHÉS INTERNATIONAUX AU COURS DU DERNIER TRIMESTRE 2015

l’ensemble de ses actionnaires,ainsi que sur la qualité et lastab ilité de la gouvernance del’institution. Quant à l’accréditationau FEM, elle est intervenue lors dela 48ème session du Conseild’administration du Fonds, tenuedu 2 au 4 juin 2015 à Washington.Elle renforce la BOAD dans savolonté d’assister ses Etatsmembres dans leurs efforts depromotion de pro jets etprogrammes environnementaux.Le FEM accorde des aidesfinancières aux pays endéveloppement ou en transitionpour réaliser des projets dans lesdomaines de la biodiversité, duchangement climatique, des eauxinternationales, de la dégradationdes sols, de la couche d’ozone etdes polluants organiquespersistants.

« Avec une crédibilité internationalerenforcée, c’est la possibilité d’unchangement d’échelle qui seprésente aujourd’hui à la BOAD »,a déclaré le Président ChristianADOVELANDE, avant de préciserque « la notation internationale etl’accréditation au FEM sont à placerdans le contexte de la mise enœuvre du Plan stratégique 2015-2019 de la BOAD ». S’appuyantlargement sur la volontéd’émergence économique des

Etats membres, ce Plan définit 4axes principaux : Accélération del’intégration régionale par unfinancement soutenu desinfrastructures, notamment parl’allocation de 50% desfinancements de la BOAD à desprojets régionaux ; Soutien à lacroissance inclusive, à la sécuritéalimentaire et au développementdurable ; Accompagnement desentreprises et des Etats,développement de l’ingénierie dufinancement et des services, avecun accent particulier sur lapromotion des projets en partenariatpublic-privé ; Approfondissement duprocessus de mobilisation deressources.

Priorité à la mobilisation desressources

Sur ce dernier point, le Marchéfinancier régional demeurera unebase de refinancement pour laBOAD. L’institution a joué un rôleprécurseur en lançant en 1993 lapremière émission d’empruntsobligataires sur ce marché. Avec913 milliards CFA de fonds levés àce jour, la BOAD se positionnecomme le premier émetteur nonsouverain de la zone UEMOA. Maisles marchés f inanciersinternationaux deviendront envolume la principale sourced’emprunt de la BOAD. LePrésident Christian ADOVELANDE

a ainsi annoncé que la BOADenvisage de lever 500 millions dedollars sur ces marchés, au coursdu dernier trimestre de 2015. Enoutre, la BOAD a entamé desdémarches auprès des autoritésde l’UEMOA pour la mise en placede mécanismes innovantspouvant permettre la levée deressources concessionnellesinternes. Celles-ci luipermettraient de mieux soutenirles projets de développement deses Etats membres, notammentdans les secteurs desinfrastructures et de la sécuritéalimentaire. En somme, la

mobilisation de ressources, enqualité et quantité suffisantessera pour la BOAD une prioritéabsolue, si elle veut tradu iredans les faits la vision qui sous-tend son Plan stratégique 2015-2019, à savoir, devenir à terme, «une banque de développementforte, pour l’ intégration et latransformation économiques enAfrique de l’Ouest ». L’accès à unenotation internationale de qualitéet l’accréditation comme entitérégionale d’implémentation duFEM y contribueront grandement.

Changement d’échelle

Christian ADOVELANDE, Président de la BOAD

La Société Af ricaine desBiocarburants et des EnergiesRenouvelables (SABER) et lasociété française FINANCEUTILE ont lancé à Lomé leurprojet commun, « l ’equitycrowdfounding, l’Afrique financel’Af rique ». Il s’agit d’unmécanisme qui se veut s’adapteraux besoins énergétiques del’Af rique. C’est un constatgénéral. Malgré les importantesressources énergétiques dontdispose l’Afrique, les problèmesd’accès à l’électricité touchentdirectement entre 580 et 650mil l ions de personnes, soitenviron 70% de la population ducontinent. Cependant, pouratteindre les objectifs de l’initiativedes Nation Unies qui est l’accèsà l’énergie pour tous d’ici 2030, ilsuffirait à l’Afrique d’exploiter lepotentiel déjà disponible dans lesecteur des énergi esrenouvelables. Il faudrait dansce cadre créer desmécanismes de financementdédiés au développement desinfrastructures dans le secteurde ces énergies pour unecro issance économiquedurable de l’Afrique. Parlant demécani sme, l ’equi tycrowdfounding, l’Afrique financel’Afrique, en est un. Conçue parSABER et développée avec sonpartenaire Finance Utile, cetteplateforme est une nouvelleclasse d’actifs élaborée avecles standards internationaux quirég issent l es marchésf inanci ers. El l e f i nance,soutient et suit des projets enrelation avec les énergiesrenouvelables en Afrique sub-sahari enne. Y est aussi

L’EQUITY CROWDFOUNDING, UN ARSENAL POURL’ACCROISSEMENT ÉNERGÉTIQUES DE L’AFRIQUE

possible d’investir dans cesprojets. Ce mécanisme estcensé permettre à l’Afrique definancer elle-même son propremodèle de dév eloppementéconom ique adapté à sesréalités et permettre davantageà l’Afrique subsaharienne demettre en place des actionsconcrètes visant à faciliter lerespect des dif férentsengagements internationaux entermes de cl imat et dedéveloppement durable. Pour M.Thierno Bocar Tall, Président ducomité exécutif et PDG deSABER, « L’equity crowdfounding,l’Afrique finance l’Afrique, est unfinancement participatif destiné àl’ensemble des personnes quidésirent investir dans un projetdonné. Il rassemble toute unesérie d’instruments financiers quipermet à chacun de se retrouver

dans le f inancement dudéveloppement en Afrique. L’intérêtest double : part iciper audéveloppement de nos pays etgagner de l’argent ». Et Mme AnneSAINT LEGER, directrice definancement de la plateforme,renchérit, « Nous nous appuieronssur des expertises aussi biengénéralistes dans les énergiesrenouvelables mais aussi sur lesspécificités africaines pour lasélection des projets. En terme decrowdfounding, la législationfrançaise sera appliquée, mais lesprojets seront africains avec unebonne adéquation des valeursmobilières qui seront proposées».Notons que les processus deport de projets et de financementse feront en ligne, directement surle sitewww.abrec.financeutile.com .

Thierno Bocar Tall, Président du comité exécutif etPDG de SABER

Les actions de reboisementlancées au Togo depuis lapériode coloniale se révèlentinsuffisantes pour agrandir lacouverture forestière, cardisparate. Le projet TCP/TOG/3502, vient fédérer ces actionsafin de rendre meilleur lerendement. L’Organisationdes Nations Unies intervenantpour l 'Agriculture etl 'Alimentation (FAO) encollaboration avec le ministèrede l’environnement et desressources forestières alancé le projet TCP/TOG/3502intitulé « Appui à la formulationet à la mise en œuvre duProgramme nationale deReboisement au Togo (PNR»). Il s’agit pour les acteurs dela fil ière forestière de sepencher sur le projet de travaildudit projet afin de voir si leurspréoccupations ont été prisesen compte. Financé à hauteurde 316.000 dollars américainsoit environ 142.200.000FCFA par la FAO qui enassure l’appui technique, « ceprojet vise à conduire desétudes approfondies sur lescontraintes et opportunitésliées au développement dureboisement afin de permettreau pays de disposer d’unProgramme National deReboisement (PNR) élaboré

LE TOGO ENVISAGERAMENER À 30% LA

COUVERTURE FORESTIÈREÀ L’HORIZON 2050

avec une large participationde tous les acteursconcernés par cettethématique », souligne M.Antonio Isaac Monteiro,représentant de la FAO auTogo. Notre pays, rappelons-le ambitionne de booster sacouverture forestière,actuellement à moins de 7%,à 20% en 2020 et à 30% àl’horizon 2050. Pour M. AfeluBaremna, commandant deseaux et forêts etcoordonnateur national duPNR, « Les forêts publiquesau Togo représentent à peine20% tandis que les forêtsprivées constituent plus de70% de la couverture. Il fautmettre ensemble lesinitiatives communautairespour faire avancer le secteur.La grande particularité est devoir germer pour la premièrefois, une idée claire del’apport du secteur forestierà l’économie nationale, demobiliser les acteurs etconduire les actions pouratteindre les objectifs ». Leprojet prévoit un manuel deprocédure de création,d’attribution et des normes degestion des forêtscommunautaires au Togo(TCP/TOG/3403).

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N°30 DU 4 AOÜT 2015 7

ZOOM SUR LE TOGO EMERGENT

« La place du transportmaritime dans les échangesinternationaux : Enjeux pourle Togo », le sujet a fait l’objetdes échanges etrenforcement des capacitésdes Patrons de Presse duTogo à Kpalimé (120km deLomé) les 16 et 17 juil letderniers. Le Conseil desPatrons de Presse(CONAPP) avec le soutien deTogo Terminal/Blue Line filièredu Groupe Bol loré enorganisant ce séminairenourrit le v if souhait deformer les responsables desmédias sur l’importance ducommerce maritime, exposerl ’enjeu économique et dedéveloppement de l’espacemari time, expliquer laproblématique de la sécuritémaritime. « Le port autonomede Lomé consti tue lepoumon économique duTogo, outre cette réalité, c’estaussi un sujet d’actualité avecl’organisation en novembreprochain de la conférenceinternationale sur la sécuritémaritime, il est important queles premiers responsablesdes médias s’imprègnent

LES PATRONS DE PRESSE À L’ÉCOLE DESENJEUX DU TRANSPORT MARITIME

mieux des réal i tés et desnouveaux concepts. Enperspect iv e que desjournalistes se spécial isentpar le sujet », a expliqué JeanPaul AGBOH, Président duCONAPP. Le commercemari time dans les échangesinternationaux et les enjeuxpour le Togo, la question dela sécurité marit ime ferontl ’objet des débats. I l f autrappeler que 90% deséchanges commerciaux(import -export ) en Af rique

sont effectués par la mer etque le continent compte 90ports principaux pour 30725Km de côtes avec 38 payscôt iers. Plus de 2500mill iards de dollars par andans le monde proviennentdes océans (Pêche,recherche sous-marine,tourisme, transport maritime).50% de la population vit dansles zones côtières et lesprojections prévoient 75% en2033.

Table d’honneur à l’ouverture des travaux

Selon l’édition 2015 du rapportglobal sur l ’état des énergiesrenouvelables, l’année dernièreaura vu un investissement de 270milliards de dollars dans le secteur,soit 38 milliards de plus qu’en2013. D’après le Renewable EnergyPolicy Network for the 21st Century(REN21) qui publie ce documentdepuis 2004, les investissementsenregistrés par le secteur sur ladernière décennie ont été multipliéspar six, tandis que la quantitéd’énergies renouvelables produitesur la planète a été, elle, multipliéepar sept. L’organisation soulignel’importance de la contribution despays en voie de développement àcette dynamique puisqu’ils ontaccueilli quelques 131,3 milliardsde dollars d’investissements, cequi représente une hausse de 36%contre seulement 3% pour les pays

270 MILLIARDS DE DOLLARS ONTÉTÉ INVESTIS DANS LES ÉNERGIES

RENOUVELABLES EN 2014développés qui ont connu uneinjection de 138,9 milliards. Sila Chine et les USA demeurentles principaux acteurs desénergies renouvelables, il fautnoter aussi la présence depays africains qui se classenten tête de certains des cinqindicateurs établis par le REN21 pour mieux souligner lesdifférentes dynamiques queconnaît le secteur. Ainsi leKenya est le leader mondial del’énergie géothermique tandisque le Burundi est le pays quia le plus investi dans lesénergies propres par rapport àson PIB. Le REN 21 indiqueégalement que le renouvelablea permis la création de 7,7millions d’emplois en 2014.

Quartier CebevitoMaison sur un lot (titre foncier)Quartier Tokoin protestant

Maison à 50m de la station Shell (1lot ½)Quartier Agbalepedogan

Une école sur 03 lotsContact : +228 : 92 88 33 84/ 99 58 75 75/

En 2014 selon les enquêtesde l’Institut de SondageAfrobaromètre, la premièrepréoccupation des togolais serésume à la santé. Mais faut-ille reconnaitre que le secteur dela santé au Togo a perdu toutesses références depuisquelques années et confrontéaux grèves répétitives dupersonnel sanitaire, pléthore dupersonnel administratif ethospitalier d’appui du budgetautonome, insuffisance dupersonnel infirmier et sage-femme, la persistance despratiques parallèles, la vétustédes infrastructures (blocsopératoires, salles de soins,laboratoires, bâtiments), lemanque des médicamentsd’urgences, des lits casés nonremplacés, le problème accrude délestage, manque degroupe électrogène, desbureaux inexistants, bref unaccueil pas digne deprofessionnalisme, les pannesrégulières et absence despièces de rechanges desappareils etc. Nouvellementélu, le ministre de la santé etde la protection sociale, Prof.Moustafa MIJIYAWA a fait sapremière sortie officielle le lundi03 août dans le but des’enquérir des réalités quicaractérisent la vie au quotidiendans les formations sanitaireset autres structure de santé duCentre Hospitalier UniversitaireSylvanus Olympio. A bâtonrompu, le nouveau sociétairede la santé a écouté et

LE MINISTRE DE LA SANTÉ, PROF. MOUSTAFA MIJIYAWA PREND LEPOULS DES RÉALITÉS DES STRUCTURES DU CHU SYLVANUS OLYMPIO

échangé avec les premiersresponsables desdites structuresainsi qu’avec les chefs de serviceaf in que soient menées desréflexions et des propositionsprofondes allant à l’amélioration desconditions de travail et de vie dansle secteur de la santé au Togo.

Dans les propos du Prof. MoustafaMIJIYAWA, il en découle que lesmaux dont souffre le secteur de lasanté en général trouvent leurorigine dans le système de gestionen vigueur et dont les limites sontatteintes ; « Il faut reconnaitre quele système de gestion deshommes, des matériels et desfinances n’est plus adapté auxcontextes actuels. II urge deréf léchir sur un mécanismeinnovant de gestion des structuresde santé pour faire avancer lesperformances, et combler l’attentedes populations en matière deprestation sanitaires ». Lespremiers animateurs du CHU

Sylvanus Olympio se sont misen un commun accord avec leministre pour faire le remue-ménage si la volonté politique sedévoile au sommet de l’Etat.

Connaître le CentreHospitalier Universitaire

Sylvanus OlympioCrée en 1954, et devenu depuis

le 26 avril 2012 par décretprésidentiel N°2012-020/PR, leCentre Hospitalier UniversitaireSylvanus Olympio, est unétablissement public de santé àcaractère social, référencenationale dans le système desanté. Il comporte plus de 50services organisés en 7 pôlestechniques et 2 administratifsavec une autonomie de gestionet une capacité théorique de1264 lits dont 846 en service. Ila un effectif environ 737 agentsdont 30 médecins. La régressiond’année en année de la plupartdes activités au CHUSO liée à

la diminution de la fréquentation, lasuspension temporaire de certainscas et la charge du personnel de plusen plus élevée ont entrainé en 2013,une dette de 4,6 milliards de FCFA.

En 2014, elle s’élève à 4,4milliards de FCFA. Pour cepremier semestre 2015, lesrecettes s’élèvent de 70 à 80millions FCFA.

Passage du ministre dans un bloc

Le ministre visitant un laboratoire

Rencontre avec le personnel de santé

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