N'3 · 2019. 4. 29. · du sizerin boréal exige une ce rtaine ccn na lssance des erseaux: de...
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ClllCLES IES NA1tIR.r\L 1SJ'f.5 DE BELGIl;YE - Associat ion :;iIIlSbut recrat i f
sec rt eo LE VlROL'i\UL ayant pour but de susci ter l ' in térêtorni t hol og i que dans l ' In t re -saeere-er-seuse
MORT,
o UN HERON.
Un ccuptc de h(>ronsLe mi e ct l a femelleE\'OJue dans le ciel . ..!>b is leur vot para l Ièl e.se rait plus lou rdMoins gra cieux •..Fa t igués . aHanésIl s s'en reviennent pour .ouT ITOù ils auraient YO.J lu n icher • . .
Derr ière l' abr i i lluso i reO' lOl bosquet frileuxAussi grelottant qu' euxL'un con t re l 'aut reI l s se blottissentpësespërës ...
~bis , le mie gënëreuxA une idêe ...~ lange -l:"Oi de grâceAins i tu surv ivrasJusqu 'il l a fin des g laces . ..Et l a f emel l e avec effroiRépond "j e veux vivreou mouri r avec toi "Et leurs deux cols en détresseForment un s.o. s.
l e lllâle , non resi~
Surveille tout ce blanc ...Bonheur , il aperçe it.Ç\Jelque chose de viven t !"Rega rde , c ' e s t un hcImaeLui . il nous sauvera....Il lient cœme une 3u:nOOCTout au bout de ses brasUl long poisson l u i sant . ....De son bec te ndreIl 13 caresse e t lUI d i t"~ttends -l!lOi
Je \'01 5 qu(-r i r l a dé l ivranc e ... "
!>b is . . . qu..'lllÙ le coup frappaLe coe ur de la feroe Il elu i aussi éc ï a t a ...Et , t out a lentou r d ' ell eses Ianres qui ge la ie n tRoulaientCOIIJlIC des perles .. .
:!. GcdMd
Il SHOW o 01 SEAUX ",
A PH OLÎPPEV LLE.
Ct tU.u d ' cu.t<ch. de j OU/tno..l , ~a.e..t c. llIIlpt e. d'mIt. Upo'~i.l.wll
d 'c u t4Ut Qu.i Il tu ûw a Ph.iUpptviUe dlbut ou.oD\e. AMc'lcf.t. dall4 le.- P<U~IH>4.t.tDltt" co-t. UAnt pa.IlJULOtb,.xt-\ t '~.tIu1t.i.on~f..
t ' AdMULi4.t:I4.ÛOn du ElUll es: Folt-w u d a.t.U h daM l f. c.a.d-u dt. t · ....ml!.[~\CplUlJ\e. de { ' [m"u olmDIVl.t, ezze 1I~c..i.tll dt. vi vu !t.lac.Lioll4 chu : l u Ila(((.'!At..U ,t u . A l' h\.i.t.Ut.t..i.ve. dt. Uot16Ù '.u,\ a: Matta.t J . eL l • Oouc.u . 'tC~ 4 1:0>: .)
lc, U M f. tt.tôtt. dt. pto,(uta..Û .olL "'oi U: le ~"Pte-llwdu dt t 'l!.Xpoam onl'l,bute. daIM Vl'JU t ' AvM-Ûl et l'.IUuUe. !a .t l pol\.6 t. de. J . VOticU.
Oans Je cadre de l 'Année Brrcpëennc de L'Bnvt rounœent , le 5yndkat
d'Initiative el Q.I Tour iSIrC de Philippeville , en collaboration avec. le cercie
orni thologique "L' Essor" , de Flavien, et le concours de l'administration des
Eaux e t Forê ts OIlt or gan isé un erand sher... d'oiseaux de cages et de ver t ëre s
en la salle "Les Halles" il Philippevi lle .
Deux cenl S sujets pa~ lesquel s canar is, colombes , perroquet s , bou
vrcui l s , tarins , chardon neret s , ross ignol s , sandar ins . .. ont é té présentés tout
spëc teteee nr aux enfan ts f rl'quentant l 'enseigne«-lIt fondamental de tous l es
réseaux de l ' entité. ~bdamc Herba)" de s treet e t !-bnsieur De Gr:tef , pour l e
S)ndica t d'Initiative , ~ssieurs l'ebette , Coll i gnon , Soaœ et Pimt, pour le
Cerc le " L' Esso r" se sont IIlllltréS enc han t és par la réussite de ce t te activité
qu i en é ta i t â sa troisii!me édition.
Art ielll de Ve r s l ' Avenir du 5/ 10/ B7
Le be " " roi s ! dei " s p i :: l1 e.llt. t '" ,'; o".rI·~ r la list.e de i o i s e a u x e sptu rs.l.>~
On P<'ut l 'obse rve r db le <:lO i s !ejuillet pr~ s de s peupleoe~t ll d ";;ef.~ I .
de p i n s e t d.. l:l!lèzu qui on t rr-s e - i -t ê.11 se d'plue e n pe t i t es Landes ~=ttant
de. " ki p k i p" soec r e e .
- 3 -
~~1~ '5:t?_~ _ L:. _l2: ~ .~ :. .l~çl,:l
ptusîcurs ùl ~::J î ll(',; dclsecux I"~dn~nt ; ' ;.lg i ta icnt 1:1 dans ù('SC:lCC' s
al lgn ôes côt e ~ côte . .\u J:lUl" ou iocut lI gura Î('ut des aff ic hes êccca t.Ives
êrnanunt de sOc. i0 t6s d ivcrscs de pro t ccr.ton J I' la nat ure: F. l.R . bolgc , Jeunes
ct Nature , e tc . ..
Dans la sa ll e , our re un bar, on rcmarqua i t un bure au de rcn sctgncœrrt s
conce rn an t la soc tëtü "omithol og iquc" o rgan i sa t rice . On au rait pu s' at tendre
11 vci 1" l ' aspect cul turc! pa r t ieul Iêroœnt déve l oppé . par exemple au moyen d' in
fo rmations dispersée s aux vi siteurs il propos de l 'identi té exac te des oiseaux
capt ifs , 11 propo s de leurs nceurs part icu t Iê res ou de l eur r épart i t îon gl!!og ra~
phi.que . Eh bien , non ! Cettes , une appella ti on apparaissa it sur l es cages
na i s incœapl.êt e ou ieprêc tse . Il est vrai que différencie r le s i:erîn fla.r:m:du s ize rin boréal exige une ce r t a ine cc n na lssance des e rseaux : de mêmc-q\.l("pour
dist ingue r l e bonvrcui J Ind fgêne du bouvreui l du nord . Par fois l' une 00
l ' au t r e cage porra i t -des indicat ions sur les par s d 'origi ne , t oc j œ r s canp lé
rées d 'aill eu rs pa r d'aut res, r elat ives au compo r terrent en vokIè re ou aux fa
cu l tés de résis tance (J. la cap tivité!
il..J i , un a spec t culturel ê t a i t présent mais quelle cul ture tendancieuse que
ce l I e -Lâ l Et que d i re de la pré sentation du pinson des a rbres dans une "cage
de chant" , du t a r i n des aulnes dans une cage de tende rie (que l'on n' a pas
osé nor.mer pa r une é t iquette !)? Il fau t. savoi r qu 'un pinson des arbres
chan te posé sur une branche , au prin temps , et n 'a que fai re d ' une "cage de
ch ant" Encore que , cont ra i rement aux honnes , les oiseaux ne chant ent pas
parce qu'ils sont heureux, mais bien parce que le ur physiolog ie, en relation
avec le ccepor tcnent de reproduction, le leur ~)Qse en ce ~nt de L'unn êc .
OJi , r épêrona- Ie , un aspec t. culturel a é té déve Iop pô par vo ie d 'af
fiches e t cctut-t ê est le pl us ré vélateur . L<J plupar t de s cliché s exposés ,
s inon tous , ('!lIanent de socié tés de pro tection de la na ture, de grouper.cnts
qui pro t ègerrt la v ie sauvage e t se battent co nt re sa destruction, son aliéna
tion donc cont re 1:1 t ende rie c t la dê rent Icn d' animaux sauvages .
Nous avons pa rticipé il. l a r éal isat ion de plusieurs de ces affi ches
en cédan t de s dccuncnt s photographiques ou en oeuvr ant ù tou r mise e n page
auss i quelle n'est pas notre indignation de vo i r ut i l i se r ces ÙOCt~7Cnt S pour
défendre la cause opposé e . pour ten t e r Je voi le r l ' absurde Je CC$ prari qucs
moyenâgeuses .
· , .
1. ' ~'I ;< ~':I U <.':'LLlI \ ê t n :;":>rt' 'lu i <la.c le t-cs t cr-, il 1\';IPP:lrtl C'il t ;.
IV r~"JU 1<' ';11\01l·1 lut-:nl·nl.' , V. j ...., ::l a Il: drcu do.: le- vo ir ' ,'~;I\" (' r k;<l~ .I: ';"l:C';< '
ti r , 1'.11' la t,'mkr i,' ,' 1 lJ SÙ1\t~'~trat ton, t e s sujcts qu l surviven t :l 1;• .:a]l
l \:n' dl'V''' 'l\Il': ;, 1"\(' l ' ob jet du scut plaisr r cgol.s tc J ' Lm ol scï cur.
!.bus no t re momie ru ra l qui se bana ti se , à pan que lque s corbeaux ,
,' tOUJ1lC':.LllX ou noincaux , i l n's te s i peu d'ol sc cux il évc jucr dev a nt. nous .
IOUll.'S te-s causes de rarvfactl on sc conj ugue nt : \1'5 si t es int ôrossa rns dis
parui ss cn t., tes pe s tl eides C!l:ilO i,;ollflcnt, tes cond itions a tmosph êr iqoes de
ces de rulêres années enrayent 1;1 rcproduc rlon ct les t endeurs empr ison nent le
res te !
Faut - il zone qu ' ils soient ma l à l 'aise pour tente r de redo re r leur
b l ason Cil a bordant le s affiches des protect eurs de la nature ?
fa ut - i l donc qutil s so ient gênës de s' appel er " t endeurs" peer exige r 4 1.1 '011
te s nO!llllC "c apture urs" ou pour usurper le tit re "d 'ornithologues" en 1ieu et
p!;Jce de celui "d' o isel eurs" ?
Faut -il donc qu ' ils se sentent aux abots face à la condasn at Ion de la
[\elgiquc t-'II matiêre de tender ie pa r les ins t ances europôennes e t face il. la
tendance i r rovc rs nn c d ' intcrdict ion de dût ent ion , pour t ente r de se rendre
sympa t hiqllCs 5. la pcpul at i on par un simulacre de man ifes tation cu l tu rell e ?
Faut - i l \lonr cufin qu ' il s soient pernicieux pour songer:l rall ier les en
fant" :l l eu r c luse pur le t ru cheecnt d'un concour s : " l ' o i seau que je pré fè re
porte le n" "." ?
Tous les oi seau" cxpo sés , il pa r t les ca nar-I s devenus domest iques ,
p rc vtcnnon t du pi llagc de la nature ; qu ' i ls soient indi gêncs {protég ôs pa r
les lois européennes] ou exo t iques (p ro tégës par 1:1 Convontion de b'ashtngt on
rat if iée par la !\(> lgÎque) , Les oont rcr !!or~s. empa illés ou emrt scnnés
c'ost t rah i r la l'éd té; les nom rer dans l cur mil ieu pa l' l a prancnade guidée
ou par Uli fi lm s ér Ioux, c 'est la prôner .
l l exis te pcurt a nt ces r:rxrvCr.\('nt s de prorcc t ion de l a nature lUI peu
purtout; dans 1..: pays c t ;1 l "ô t rangcr , qui coehar rcnt pour le mai nticn Jo
l t cnv i ronncmcnt , de sa faune c t de- sa fl ore. [1 ex is te de même des gro upe
ncnrs t c l s k s R.:-i .Q.B. , le c. c.ï'.O" e tc , dont le s ..c rlvt të s co ncit icnt l a
pmrcction :IVCi;; l a vul garisa t ion , 11 cx ts rc encore ucs soc ié rôs qu i éduquent
par dos ccoïércnccs , des proœnadcs omi thc logiqucs : c i tons , dans la région,
Il' \ï roill\'Q I c t au ntvcau wa.llcn la soc i(tf .....\"I:S . [ OUS ces groupements l' t u
$l icnt , ]Jl'O l ~'.\,'i.'Ilf. Icnt a irncr 13 d e -;atl\'a ~>c dans 1,UlC tome aun e cptrque , une
- 5 -
toute aut r c d imens ion quune cxpos i t ion J e' .lé tcnus ~ perpétu ité parce que
trop beaux ou chant ant t rop bi ..-n !
Enfi n , faut- il évoque r le comb le .ians ce tte affaire : 1e fa it qu ' en
ce t te année de l ' envi r onnemcnt une COIlUl1lUl€' comne ccllc de l'hi 1i ppevi lle '-1
i nscrit il son programme en ce domai ne son soutien à LUl " show d 'oiseaux" .
Dans l e cycle " Le.l h'<'.I .to '<' Jf. c.!> VJt Cl -<.e.l dc .e. ' On e.t c c hJt'<'.I t '<' Cl H " :
I:\SOLITE
Depui s plusieurs mois , ma femme nour r i t l es OlSeaLL'I: du quar t ier avec
un mél ange de graines pour t ourterelles . Jans ce quartier bruxellois , ce lu i
ci en sat is f a i t bien d'autres : pigeons ramiers, moineaux domestiques, parfoi s
une mésange charbonnière ou un étourneau sansonnet .
Mais ce " août dernier , elle me f i t part d'une observation qui
l' avait laissée perplexe . Un oiseau noir e t bl anc de l a taille d 'un merle
ét a i t venu ce matin l à sur l e muret de not re t errasse . Cet te descript ion me
f it aussitôt penser, sans trop y croire, au pi c épeiche qui niche dans l e
Parc Dudden à plus de 300 mèt res de notre habi t at ion .
Le l endemain matin, i l est 7 h 30, j e suis prêt à par tir au boulot ,
quand soudain, à deux mètres derrière l a fenêt re je l'aperço i s: c' est un
pic épei che "femelle" . L'oiseau s'empare d ' une graine et s 'envol e
dans un robinier de l 'ancienne cour de l ' Athénée de Forest.
. -auss ltot
QJelles circonst ances l 'ont-il i ncité à venir "casser la grai ne"
en cet t e sai son ? Le printemps et l ' été pour r is ? Une adaptat ion à l' envi
ronnement 1
l. i x r Rl , l \ll
pa r Thie r!", .}[.II ITrt
UI ce t re aprè ,;-œiJ i J'ét':, je." lIrI' êta h f:=I~nt o1:oç iJê J p l'O:iPCX;
re r la J\.i:i on llan ,; le but a'oosorvcr des i re tcc tes . ,\uss i , ee voi lil bfent ôt
,Jrul'; 1:1 val Iéc Je l'bu Rlan.;hc , rc pî rant earëc t l es c t al !oC lC'I\fI{" c ana rd t êre .
te s prés Ile Sont pas tou s fauch6:s, c t je fais de large,; détcurs pour
évi ter de res couc her , Un bruant des roseaux sc ::IOIItrc timidemcnt , un pip i t
des p ré s , post sur un piquet Je bois pousse quc jcac s cri s pl aintifs . Et
c 'est t œ t •
Le cret bleu ~nse JlJ? JOIUIe l ' LqH"C'ssion de fi J:Cr l a vic de cc
paysage. Pas de vcnt , pas de chant, pas de mou'~nt. Je lX' croi rais
b ientô t dans 1,mC pe i nture ac ~bne t si le pollen ëes gr.llllinée s ne me provo
qeait pa s des ê t t'fT'U.'l!lenu en sê r tc , me r:1r.lCll:lJ\t vrre ;) la rtlal ité . J e re
broussa i œoc clIcmin, IIl3Ugr..:ant ce tte jC\Jmœ t TC;) chaude ct l e s 1tarccres
t rop casaniers .
500cl..1 ill , mon ut tenti cn est cvcutëe par des c r i s re~titi fs e t
sono res . Un oi seau teume au-dess us des chê nes occupan t le ve rsan r t.lu
tienne. Sa siIhcuet t c , ses ccot eurs , son coepc r t ercnt me (ont pense r il une
espèce ut en pa rt lculi êrc . l.e coe ur bat tnnt , J e ~ouff lc coupé , je me laisse
tceoer au bord du c hemi n c t , je ei'us slcds , 3ppt1r é cont re un l'}'l ône . L'oi se au
tOU MlC t ouj wrs, ses cri" se mêlen t biel\tc5t ~ cccx d'une (ami Ile de buscs .
~I ( le s 1\CIl,l sp i l l,' sans ccssc • obi igées de sc ecr r - e il Ltabr i t.lu co,rve rt fo
re st ier. :'hi s oui , ctear b ien lui ; grâce au sole i l et il la distance ra t sco
nah1l',Je j'obscn'a tion . je tc reconna i s . Deplus. c ' est un j uvên i l e . "l l"
3U1"'3 i t donc mchcr- dans l a T\; ~pon ? Incro}'able .
:'bis \'Oilà qu '1ir.ontc plus haut dans le c ie l , touj ours tOUI'lIO}":lnt
c t c riunt . Piquan t l'ap idcœnt. I...s ar tes repli ôes SUI' te cor ps , ~i i Croit:
ceux corneilles qu i sc rèfugient dans une aubêp i ne . Rc!llorIt:lflt en ra sant le
toi t d 'un hangar ;) ~ ri co lc , " il" reprend un peu ù 'alt i tWe , Une pc t r t c bande
de ramiers so rvote l a val lée de l!uchlUCS eët.res . Et le \'oiI;; :. 1I0ll\'CliU
piquant sur tc g roupe . tes l":un iCl"s affo l(os sv éparptIj cnt . ' ~l" en prend lUI
Cil c!1;11I1I('. le pou rsuivant sur plusieu rs di : :line5 de ee r rcs . Le p lg" OIl
raJn j ~' r lld éc ha ppe Linal emcnt , en plongean t ù;.U1S ..lllC iôrc Jc d lêm.' .
I.r aius i uc suitc, pcnd um prè s Ù'llI1C heure , " il " sc Jonnc en spc c rocïc.
(k;rontnmt ';';1 icrcc , son habil ctc, sa vttesse dœninanr tout e !' :lVi f;)nllC' .!U
co in , cn vra i sc agncv r ,
Et oui , s i no t re r':g ioll posséda i t cléjii ('nom~ment d -ut out s eat crct s ,
il lu i imnquai t te préd at eur sup rême, s)'Il'Ibol e de la for te ct des vastes
cs peccs . J ama is , j e n ' ava i s cs é espérer qu 'un jour ce t oiseau habi t e l ' Ent.rc
Sambre-et.-r e use , c t pourtant , . .
pcut -êr re es t - ce là l a fa çon dont. DaIœ nature fêt e l'Année Euro péenne
de l ' Env i r01IDerrent ? Supe rbe cadeau . Une bonne leçon it tous ces congrès,
réunions et aut re s pub.l i ca t i cos qui pro fi t ent de budge t mirobolant pour des
ac t ions de papie r.
Je m'(-loil.rne doucement , l a issan t l 'o iseau tounJoyé devan t l e sol eil
couchant , ind ifférent aux trois bondrées déj :1 en pa rtance pour leur quart ier
hivernal , ct :1 une bande de vannea~x se posan t pour la nuit .
••..
.\ \ 1 S .\ U x O R :\ IT IiO L OGU J: S t: Il E V R 0 .\ ;; L 5
par Anne I1-\KoV\'f
RC'ccnrnent , une nouvelle espèce de s i ttell e (Silia. 6't.i..U:a. Dawant,
L.;unbcr t ) a f t .. onse rvëe au lac de Vi relles , devenu réserve naturelle depui s
trois ans. Nous connai ssons dé jil la s i tte ll e t orcbe pot., cc peti t oiseau aux
tons pastels , qu i il l "hahl tude de chercher sa nourriture en montant et
descendant san s CC$SC le long des troncs d'arbres.
[.;1 sittelle du l ac, elle , il été bapt isée par Vincent D.\WA.\T ct
~larc IA\mERT, guides-nature dans le domaine , l a "si ttelle à f rites" r Si
vous êtes patient s e t désireux d'observer cet oiseau , il vous suf f it de vous
ins t alle r il l a t errasse du restaurant du lac ,
Après quelques in stants , le t emps de sa vourer une t rappiste , vous
ape rcevrez ce petit o i seau dégus t ant les f r i t es ar rivées na j cnco nt rcuserœnt
dans la poubelle de la t errasse. Il faut
c ro i re que les f r i t es du lac convien-
nen t davan t age ~ 13. s i t telle que tous
les cc téo ptères , cheni ll es , la n es ou
a raignées que l u i offre la na t ure .
Croy,,: b ien que cec i n ' es t pas
une pubj icitë pour le lac . Les natura
l i ste s ont (l ' ailleurs pr is des d i spos i
t ions pour prése rv cr l tospêcc qu i est
pri' sente en Bcl giquc excl us ivement au
lac Je Vi re lles des CS.T . ont ër é engagés il mi- terrq:.s afin J 'assurer que
ID poube ll e de la ter ra sse contienne en permanence des fri t es.
Nous espérons ains i avo i r la c11a11..:e que cette nouve lle espèce Je
s i tte lle , " 1:1 s i tte lle ;1 ër i ecs" , so i t dans l es condi t ions les mc.i l leures
pour l'esre l· .l viret tcs , l'our ceux c t ce l le s qui dési re ra ient t tcbsorvc r , le
éoma lnc est ouver-t t O\.IS les jours de 10 h 00 à 18 h 00.
~I 1 G 11. .\ 1 l ,-1:\ U 1. S Il .\ l (
le ca r t:1ble Gorg(' de vic tu a i l les; WI caruet de broui l lon vo t é Jans
le couto ir; deux, c ro ts IX>lI~s cuei l l ies au Jl: tOU I' J' un t;hemin . C'é la i t
oc tobre . Je gr ill1>.I Îs sur la vague col l ine , le morne vanen. 011 c r iaitapr ês JIlOj dans 1:1 p ln ine . ~lcs yeex bri ll a ient Iace au vent du nord. J e res
3bill\."lis pour suivre seulell'l.'nt avec 13 sêrén itê du grand \'Oyage, les lI: i l lie rs
d'erseaux garnissant l e bleu , le gris e t le pâle oc tobre de che! occs , e t
su rtout les beaux rasters bleus.
Rêl<assant , j'oubliai s l 'ëcc rc primi re et t out cc qui en découl e,
l es pem t ions , les jeux, ca r ve rs eld i , il s é ta ient des milliers il être
passés ct ;) avct r peut-être s3luf de l eurs rén igcs musc lées, mon pauvre vi sage.
Octobre 1984 (Har iemhourg) : page d ' un carne t de t errain
Alors que le cl ai r d ' oc tob re ondule sur les Hsi ërcs des chê n.:l ies de che:
nous , au bal con de l' autœne , des essa ims de r:unie rs blws grouil lent dans
l' après - mid i . Ce sont les pa l Olllbes vcœes de 1101 lande , d 'Allcm;J.gne e t peu r
ê t re de Russie , j e t tan t ains i leurs tseonse s t roupes sur nos ~gJle's.
Sans se sœc te r de l ' heure ni du t eaps. rw rs fl ot s su r-ro ten t nos villes , nos
herbages et nos campagnes. De tCl:lps ;) au t re, une vot ee fat iguœ fait ve i ee
race , plie les coudes c t s ' abat dans les sœat tt cs ncevc ï tcs e t les é teu les
eëcbcs et j aunies . Le soleil autatU1al bri lle e t Î1mlOrtalisc les chaœcs .
La pla ine de ïv os t ërc semble end o rmie j usqu'eux brune s tic la Toussaint .
~b i s que l' on ne s ' y UU~)('; acc~agnant de maigres alouettes , de soq>tucux
ramie rs exhibent leur jabot ros e \· iI1Cl.U. lX! en cœapte des t roupes eœorcusc«,
rn.,rih il. quelques V3MCaux bJppés "
Le ciel est t e Înt': d'or et cette Joeur colof\.~ se !\oi'IIIC au f il .I."shouppi e rs de l a cbê naie . Le soir ta!lbe déj ;l . D'autres a louettes , ces ,:tour·
neaux , un pi geon co lOlllbln sc sont baignés dans la m&.:> parcel le . Je n'a i eu
1(' t~s d'être d i strait par quelques grive s mauv is prcss ôcs , que , Je la
plaine , se rêve Wl nuage irnpressiolUlal1t u- o t scacx . Une pan ique J:rand iose
:-; 'é tend sur toute la campagne . Un autour des pal œnbes vicnt J e rase r la
fri che du ruiascnu des "grands breux" . 11 fuit maintenant il. rou te allur e
ver -s le t ienne au Pauquis . Dc!lI:Jin , j e rev tendra r c~'tcr les palœs bcs .
_ :1. _
D:m ::; l a zatiuéc , k~ r;llll Î\'rs ch.svrrcn t ;l\'c.: l c \·CIl I . .cur p tnstron
v ineux écla r. c . ..\.:.l.:our ù ' hu î, ;JIu::; ' lU<.' jattl i ~ , l "exode ('l' t ma"" . :' . 1., ·s ri
bX!hdks FIuc t uent avec \ ' h '" r .'. On.' gumison pre-sque en J î !,: ~ ·.., !l<l l1li t 1<' ';'
uuagvs . On a :l ;x-inc 'lui t t <~ ,Î('" Yl'W: ce s catmaux vovugcu rs , «!,l ' tUl aut rc
escadron tOUt nus s i pressé :lI1Xl IltC J "a unosphdrc de act re con r réc . Combie n
de fOÎ~ , lI1-'dit:ull I,L tête en bas, on es t \~ n:é pur \ "cnsorccj ar.t "frou f rou"
des but t cncuts d 'ai les e t vo i Iâ que la lIIatÎni.;(; gr-andi t que 1c erone a ' ot sccux
s ' intensif ie .
n'eut re s passent plus il l 'ouest, d'autres plus il l ' C H e t la plupart
échappent il la vue. Ma i s i l s sont l il par mi l liers Ct il est po..:n i blc de les
cœmre r . Alo rs en est saoûjé par ces millie rs dl' c tuqucncnts d'ailes ~lo
dieux , COl llOC' une épopée bleue e t nouvel le ; exp losant de beauté, les JXI 10mbcs
11 l a fois rapides et timides quadri llent no t re c icl . Il s passeron t encore
t antôt , enco re dcsm in c t j e ne peux m'en dé faire .
En ce tte j ourné e , le s co lonnes g r i sc .s s 'en trechoquent e t se l èvent
du boi s des socs ct du bois Je Roy, donnan t du gris et du blanc 3U,.X t e intes
lourdes e t bel les de l ' au tomne . Une bouff':c de veut d'us r s 'abat au ra s des
se ntiers. Depuis plus d ' une heure de s coups de fusil COl1t1'C des tambours 1r.11
tendus ont r ëscnnë sur res t cnpcs . J e garde ra i un scovcni r de ce s essaims
sorores . On y di s t Inguc les grosses v i rg ulcs blanches des ail es , Leur
gorge pe rlôc de rosôc , i l s sc SOnt envolés des ërcotcs de llo1 ~', Le j abot
gonfl ii, il s fra ppent très vire des ail cs pour a t t e indre le haut du ciel e t
év i ter les ad ro i t s t ireurs,
xcs coulo i rs de migra tion scmblcnt dôri sci ros s i on le" compare aux
mat lnéc s s u isses tIC' (;": rouùe t {rou te migrat oire entre tes crêt cs j urusslcnncs >
jort [ c luse ) .
t.c 30 oc tobre 198 -1 , on a éva lué l c pas sage de rœntc r s :J 6!U. \lUO
mtls chc; nous l 'émotion es t auss i in t ens e c t le s rcc tactc gran<! iosC' . Dans
Ic lot des ramiers en \"0 1 de crois ière , on apcrço i t quelquef'ois des p i ~C'ons
à la queue pl us courte c t aux a iles poi ntues . Le coup d 'a i les es t éga lc:xnt
pl us rapi de . Si le cie l es t c la i r ct si l' oiseau. nous montre sen dos e t ses
ailes , on ne verra j ama is les épaulc t. t e s bl anc hes du raaler. li s'ag it du
pI gcon cclombin profi t ant Je la mrltitudc .1(' raniors migra teur s pour fuir
ver-s tes CU!tUl·CS ùe l'ran ce . BÎC'n sûr les co lomb Îllês gras ne lnn t Vas souts .
i .-:< flol'I><:'<~ OIl<1 H h'lI~ <'" J ';l loud t ,' ~ des ..: har.~',; , 1., "éidc!i" $1 ..:l l<;ll<' t.u' t ,' 1
m-Iudivux ,;"'" nioucr t cs h,l"" , .-1 les vot.s cœurus rcs l.ks vuaneuux .
1...·" 1:lOIIICilt s sont nucnscs cr 1;.1 rcrtiuée est un ball et, gi g:lnl ('s(juc ,
Le fé" Uc J 'h iver brût c dan s sa ro ul.Îl.' d<.1>lds J:l Scauôiuavic ct ga~ne J éjJ
d':!utrl.'s ccntr écs . Les a l l es moins ,.agcs Ont tOUl,;;ho: tes p re miers Frclds Cl
dt aut re s se sont tues a vec les pt oab s . Iles patonocs n 'étaient pas prêtes
pour le pér ipte e t sc ra tseur presque IlJ:lrtcs cens de s c ul turc s ukramlcnncs
c t s Iuvcs . J e resp i re les a ff ront s nervetneux venus W ci e l , pa r tageant
scuicee m des yeux ses cx t r acrd inni rcs \"Orages de cout rées ou ces continents.
La process ion céle ste ne sc te rmi ne ra qu 'en f in novembre et nos
fo rêts de chênes s i l a g l andée est Jaunie accuc i Ile ront sur l es banquet s de
feu ill es sor- res , de gras e t coipncnes ramiers dent l ' envi e frança i se fais ant
dôfaut , ct ce rta i ns se re fusent l 'obs tacle pyrénée n .
Il Y il t ro i s an s , souve ne z-vous , tes c hê na ies de la fagne ent i è re
ê ta ient peuplées de rnmi.et-s . Ginlllée accueill it en hôtel hivernal presque
10.000 pal orrOes.
h "·,,..i' ·"
"
It, ~ <; J IWR\ l l "' .\ L\ l) l lÙ : · ~ l ln l. DI 1.\ \,\'lt~::
pa r Thil' rt"y 1Il\' IIUkS
Il )' a un peu pl us l!'un an . SI!' c re ai t li: Fras nes un croupe natur-e
dé'nol'~ " patrouilles vertes" ayant COIT.lC cuj ecriIs la ëécc uvcrre ct la pre
tection de la nat ure dans net.re région .
L'i dte d' un canp:lU mois d'août fu t l allc~e c t accue i l l i e avec succès
par la diza ine d 'e nf ants Er êqccnt ant. les rëun tcns . C'es t œnc les 4 , !> c t
6 août que ce camp s 'es t cléroulê .
Au menu , nous eûmes COlIII'e entrée , une approche de J'étude de l'eau
(pollut ion et vie an.iJnalc). ainsi qu'une \1IC sur la dé de tléteoonat ioll des
insectes su ivie d ' une pl"Olrn3dc d ' obse rvation. Pas JIl3\ ••• !
Le plat cons istant Etait calIpOsi' du I1C t toyage d'une eare de Baileux :
c r.1p;iuds etvtes et la rves de tritons é taient de la partie et , d 'une reccnna rs
sance ëes a rb res e t. des arbustes de IXl t rc forêt.
Et bien sûr le dessert avec une visite des lacs de Roly 00 grèbes,
hé rons , cheva lie r s ct eart in- pêcheur fa isai ent la pause . Tout cela clôturé
par une brève incursion dans le Parc Saint ~Roch .
Un repas des plus copieux que 1I0S quinte jeunes nature ! ts t es semblèrent
(oneren t apprécier .
'cous rescrctœs vtveœru Thierry 1)I:J\'lm et le Centre curtc-vtcrcrtnpour ces t roi s beaux jours.
'"' .'11 '" Jo. 1"
~ IJ Ik'pÔI" Ut" Iumior, inm)nJ ices m('nal;('fS , hranc hngcs . Ces d0pôts "nt provo<l"<'~ un t'nr k h i " "l'I:lt'nt cxccsstr fnvorisa nt " o rt i e Ilu i il envahi les nlcnl ou t":' .1c' LI r:'l l l,' , ,' t OUl f:lIlt le s rt evrs des rulicnx hum ides c t Ic s pe t i tes1'1.'!~l· S 1\(, 1'1\"U5\' ': , -o tuttoos le !"~\xi~lr.l dl' fumÎl' r fut é\'anI6:1 labrouett c , aÎn .. j <!I K'-lëSl'ranch;l~c ': . LC' ::: err te s furent rauchôcs , tom-sl curs r-aclnc s :Jrr:n.:h':'cs , IJcllX t as de cai l loux fu r ent. (> r ig[',: en " zonel'(." fu~(' · ' •
( .!) 1.C' sit c Ytatu " i t ,,':: on forêt . \I1lt" lisièrc uc " a" le " roc ot caisc rapitlc~nt 1(' j ' :I '; ,1(' (,1 c.u-rit- rc . ,jn JC ':.I ~cm<.' n t l oca l fu t n~ ;Ll isC- afiu de:''lUI ,,~. , rdc-r l' ('llso l,' i 1Iorx-n t .
31 1 ~lr rui s scltcacnt , un l'X,', ,, ,1' .1: <.\1(' ,K"("lill i l ihr e i a scrc . Les roseauxO-:":ul'c n t te s 3/1 de 1;1 ~ll r : ',1çe , ces Ion ti l tcs douu r ec ouvrent toute lasur fucc . :>o l u t ")ll ~ le " reseaux ~\ t (· t ': n :tlllit il 1/:' de ln su r f:..t:c ,ros p l :mt cs apnt l' I ': n':"':uj'l' r"C':'llCI,: 1:, rcc ons rltur ion du m<J l":I il' ilI lI,ll,;l' lw ,
I II ,lI.'~ UTIQIlI.I it:e:< jondlC'nl le 1\(11',1 J(' : 1 mrc, car casses J c rOl lure,; e t(n· , a i ll ,,:, t! ilcrl' (,:' y t rcra-cm ~C'! . . ' i' :!!' m;1! ,l ': umécs . Le tout cs t[ \.I,"lIt "11 111"01lt" t t<' .Î,,:,,!\, ' :i .Wl'l'\ ,~" lâ . ,'n li,; i~'r(' de la rcrêt . I. ' ;l~ ('nt
!<", 'hn lqlll' ,k:, 1~ IIl X ,~1 lcrêt s "C .h,' ;'"I:<' .k prendre 1:0nl;lI;1 an x" 1(' ;;{'r ~
vic c: '·"i..,..uul .
\ :>1 T.ll u:, ..!, ' 1:1 "::lrdi n: ab r i t an t uc t ...~llt une co louic ù ':ll~·t c ~ . l'our t e r euucr-, I U1 ' Icn-ricrc fut dl ;;po:<Ù' :. l "cnt rôc dl.' l a c t ôr u ro , ltudainlst.ra1 ion , ~,, :< Lrux l'l ror.~ l '; cu nv.uu è-"; . ]'Il a ': l ' une ;, l ' eu t ré e du boi s .
PAGE BRICOLAGELes solrôcs sont part icuti êrcmcnt longues en tu vcr, aussi voi ci une
pro posi t ion J ' ac t i vi té .
S i . habi tucllercnt , cc son t des nichoirs des t inés aux mésanges qu isont rôa l t së s , voter UetLX pl an" plus pa rti cul ie rs. Appelés "n i cho i r s sce touvcr t .s'' ou "fi bal con" , i l s sont des t i nés aux erseaux sceu-cavern tcotescomme les rouges-queues dont l e rouge-queue il front blanc emblème de not regroupement , les bergeronnettes , les gobe- mouches. ... Ces espèces conna issentsouvent des probï ênes de lc gerœnt .
L'idéal est d 'uti l ise r du bois de:t Z cm d'épaisseur , t raité , côtécxt ér icur , avec un prodni t non t oxi que.
Il f au t placer le nicho i r dans un endroi t cl airiéré , du t j 'pe jardinoù se ~langent des arbres c t arbustes, ou un parc , lill sous-bois , il unehauteur compr ise ent re 3 ct S mètres , dir igé expos i t ion sud ou sud-es t .
Il do i t ê t re mis en place avant l e mois d' avr i l, 6poque 00 no~ migrateurs sont de re tour .
"" courage e t atten t ion <! V0 6 doiç t.e !
;'t2r1D n
fi&.....!. : !iichoi r d~::i-boite12 2 11 16 161 1 1_0_ ....-12_
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410 , 01"_30_
~ /li c ha i r- il ;r<lmlcc ..lIre r-uu-e
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IEl F s (2-30_ "
-f:., ,
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"
"
"El.!.F ll1.VID1T L ' llIJO:ocL!..E DES F'N.iIXX.ws . C ' ESr . . . ..
l'al' Thïc r ry Dl'. IITt
fl ocons Je llei~'C tocbcnt ecr tcecet sur la l;3qlailne de Roly.
,\ peine sur le so l , i ls fondent r.l" ideD.."'1l t, t rans form m la t erre en tcce
co llante et. froi lk.
Tro is c)'ZJlCs sauvages attanJés t rave r sent le lac , fendant l 'eau , ~
la recherche de débris \":gc t aux. Leur ceu pre no.l alors une couleur brunâ t:re ,
alté rant la beau té de ses nobles hivernants nordiques . ~b i s , les voilà
bientô t su n ..c res par que lques torees svct œ s et de cou leu r sombre; ces
oiseaux nous étonnent à cause de l eur pe ti te ra i l Io , de leur vol saccadé ,
rapide , aux courbes serrêcs , mscnr r-eau . Cc sont les preraiêres hirondelles
tic c1 ~ef.l i née de l 'arm('C, qui, en cc 31 m rs , se cantonnent il. l ' étang du
Fra l t y , atre ndant les j our s ectnccrs .
Plus t ard, la t roupe pross i ra , l ' hi rondell c 11 longue queue ct il
gorge rousse se m n' jointe par l 'h i rondell e de fenêtre au croupion blanc.
Parfoi s, on peut observer une petite hi rondelle brune, au large coll ie r ,
plus di se te ct rr ins rccërccsc : l "hl rœjdelle de rivage . En ét,; , cc
seront des cent aines de jeunes hirondelles de che::linC'C GUi chas se ront l es
insectes , sc re grou pant en fin de joul'l'l\.'C pour pas ser la nuit, accrccbëes
aux roseaux , se ba lançan t œoccecnr au s rë du vcnt .
ëarcœnr , un o iseau n'a conqu is autant le ~rand
;lUblîc , le titre cxt rait ,j 'un tube ùc." l 'tl t ..; , en est enco re
un cxcep tc . 5 i :;nc du prllJtcq>s , o rscau Ianl Licr- ni chan t
à , ro:dr.i t .. œ l ' I~.c dc;~li.s le plus pra fond
des t CllflS, son re tour est 3ttendu m-ec i~
pct ierxc , &'v.'C:lt , l 'hi rondelle! dt' cIlC!CÜlC'e
es t cbs c rv ée la preetërc , vers le ter avr l l . !
Si cetïc de riva:;:c t3 fÙC ;1 pc me , il fau t '(Alitre attentif !JOUr la rcca n !,lCr. l.nfi n , .t, 'r.ll 'hirondell e de fenê t re arrive , :;. 'nç ra- 1\1 b ~(~
le ::lCnt Cil benne dc rui êre . Ce t ôc hc Lœu-c-
:"cn t e~t ,'Ci aux J if fC,rentl's acr-es Je cresse
Ct lUC~ t!if~..-rcn rs t }, -cs J ' insectes li~l" te s 11Uis espèces e:.-;' lei tcnt.
- 10 •
L'Hiroudc I l v ..c ..:hen iIlL·c .:!t;lS')C plus vo lo nticr-s i1fl'S ..lu so t , l ' Lirondc-lto .1<,'
t h .'i:': . I U -<ll'S ~ ~: :; des Flans d 'cau , t .mdis <ltl~ ! ' h iI"011J <: 1l c J<,' tcnêtrc SC' 1"1.:
t l'OUI',· s ur-tout ~. p tus h;lu te attillkic (\·,: ,t:Ci " 19-n. ( et h' lll ff,rCIlC<" ':~
ccrq'c rtcsscnt. a l ir-cnt a irc c s t b ien r.l:l rt lu.:-<l l);:l l' IIt):Ju t l~.1) S. [1 "aut savclr '1"11:
tes msccrcs vc lant pr ès <.lu so l sent <.Wj 1. blcn prë senr s en cv r r t , c t <lu 'au
fur c t à ec surc que la sa ison avance , le "plunc tcn aé rien" s 'enrichi t . l.e
l":giœ ullrent ai re des hi rond clles de c tcn tnëc et de rivagc est essent iel l e
œnt 1;000000sé de diptè res ll:"Ouchcs , .. . ) Ct d' Mr.Üptèrc s (puce rons , . .. J , r'. 1is
ce tte derni ère c hoi s i ra l e s in sec tes de pj us pe t i tes ta i lles. L'Juronde l lc
de fe nêt re sc ccnsccr e pl us aLL>:: h)'l'l'énoptèrcs ( foumi s , . , . ) .
trois (rea . : il f aut
i1:~rtante des e f f ec t i fs
devenue très pr~~çcu~nte ! ) .
Ct l' hironèel le de r ivage ?
Si je vai s vous parler p l us lOlUuœlCnt
parce qu 'elle est ne t teecnt la pl us Ta re de s
l:k11hcurc:.J;;e::JCnt s i gna le r aussi Ia chute
de l ' hi ronèe1le de fenêtre, l a situation est
L' hi rondelle de cherunëc c t de fe nê t re cons t mt scnt WI nid de t errc ,
/J' cau c t de sa j i ve . Becquée aprê s bec pa t ictment tes
pet ites boule ttes . Ensu i te , le nid ga m i do pjœes
e t de débri s d i ve r s , glan!)s au hasard de d ôplacerent s .
OeIL>:: nicbées tact rcci rcrenr conpcsôes j C'JJ lC S som
éj evé cs , la ccmt ërc parfois trop rercrve-cor .
Ll Ic rccbo rche des ber-cs abruptes ccœcsëes d ' un subs t rat pe rect
t an t d ' l' c reusc r dcs gaj crtc s . L' hi ro ndelle de rivage es t donc liée dans
net re r êg lon au.x COUTS sauvages Cc nos r iviè res , et pl us p art i cu l i èr crrent au
\'iroin . Les t ro i s val lées accueillent d 'ailleur s les quelques co lon ie s de
CN te CSIX'CC .
Ca r tes de réparti ti on de [' hirondelle deriveqe (Ri par la rïparte j d' dpr l!s t ec ent et a l .
\uj ounl '!m l. ..k:s I,il,lto;:l'l''' Je substi tut i on >oOl lt 1\ .-.:III'n:..;"' s : (' II ..li SCS U'
l;.IlTI~": Jo! s"bk , JI! J::J6 ts houillers lI ~ns i ('s_ , parois ,Je fosses (f rasll';s·
1(' ; -COU\ III , tu raus &: Jrail\33e Jans des herses bCt Ofll'lées (:'; i s..-cs .
~~ ri e~rgJ . jo ints ccœtc s de berges en pie r-res de t a i l le (Coud n) , .. .
Il cxtstc bel e t bien une cr ise de IOfCllCnts. surtOUt qœ Phr rcrd ctl c de
ri vage ëvt te de n icher success tvcec nt dans 1:1 J:IêlnC- cav ité (paras ires , ... ) .
Llle est nt tlrôe \XIr le s :mro is rre tcbcs . Ains i . une vin&taine uc coupl es
ont pro fi te en 1983 de la construc tion J 'u n 11OU\'eau pont à Olloy pour nicher
lnous (IVonS obtenu le repo rt JCl l'aT.ll!na&allCll t de la d ite rive après les
congés pa~":'s af in de perserrre la rëess t te de la nidi fica t ion) .
Leur cœecrreœnr sur l a paroi est pas s.iœmant à obse rver . Les
lklul tes creusent des ~a ler ies d ' environ 10 CJ cie J i3f:i,trc . pour WIe l on~r
sa rinnt, ue 3S al il .2 P , se t e rminant par une chscb re . Les eâies creusent
souve nt le plus profood&rnt. QJelques eXt'q)la i re s attir es pa r la paroi
œeeencent a c reuser , d 'autres stinulés par cette activité s '}" œ t renr auss i,
c t la colo nie prend forme prcgress iverœnt , Plusieurs individus peuvent
creuser la r.êr galer ie ct pu i s s ' arrê t e r pour en recœec ncer UJIC aut re
(obs ta c les ?) c t a insi, eugœnt cr le eœere de gal er i es pendant t oute la
sai son (J . Glas . J . cic rai , 19 ) .
On peut supposer que l e fait de creuser es t un s t iAJ.lant pour la
ponte . Celle-ci es t ''C~lonnée sur llIIe cour t e pêr -icde pour l 'c~lc des
couples. C' est pourqoo i , on observe les adultes par tant chasser enseœte ,
revenir greuph , l 'cn'w"ol des j eunes le rnêl"JC jour •.. . RafCl:!ent UlI oiseau
n ' a une v ie sec re te auss i int ense .
.'prè s l ' envol , le s j eunes sont encore nourr i s un r.'lCIJlCnt JI. j 'cnt r ":e
des pler ies Cl les n icbôe s sc
"': Iange nt sans c ree r Je tens ion.
Les jeunes :>ont fiJl' les au site ,
tant qu'Îl )' exist e une pos:>ibi
II t e de ructcr ,
50r le vt rc!n , l' (> ros ion
des berges vc r t Icatcs peree t le
rcnccvcn cocnt des g:tlc r ics . LCll
viei lles co lonies sont abandon
nëcs , c t pnrfc ts occupe es par des
- 10 -
hab i tant s surpronant.s Lll lêpc$ . abe i l les . é t ourucuux ,
r ctucaux ooœstiqllos , chcucos , rouges-qteues • . ..
l'al trC les cuatitcs du Viroi n , l ' enscnble de la popula
tion nichcusc ne depassen t pas ta c Inquant.einc de
coupl es. L' Eau xct re , l 'E<w Blanc he c t le déc an teur de
Frasnes accue illent lU1C di zaine de couples .
c~ l ' hi rondelle de riva?,e sol l ic i te des biotopes a r tificie ls ,
des expé r iences ont é t é réa lisées , notaœœn t aux Pays-Bas .
Des murs de béton , de pl âtre e t cieent , sont ré al isés sur lU1C hauteur de 2
eë r res e t sur unc longueu r de pjus ieurs .üaatncs de eèr rcs de Ion!:, pa rsenës
de tuyaux rer.J;:l1î s de sable . l'Jus s irp jcnnnr , des berges de t erre ou de sable
sont rafraîchie s annue j Ierent il l a bêche . Le succès reepc r-tê pa r ce s ercna
~eœnts nous a encoureqés â propose r un travail par ticu lie r lo rs de la restau
ra tion des berges arti fi cielles de l' Eau Noi re sur le si te de l' a.ncieMe
fond r i.e Saint-Joseph (Convention Région Wallonne - Cent re Mar i e--Vi c t or:in ) .
F..n j u in 1987, quelques hirondelles de rivage ayan t creuse des (l.a l e ries entre
les pierres de t aille , nous avons sUZEérer de forer une cinquanta ine de t rou s,
de par t e t d ' aut re du barrage s i tué près de la place du ~néral Piron (pl ace
verre}. cee t rous doivent percer l "êpa i sse ur des cers e t être ensu ite reqJli s
de sable . Derrière l es murs , le s rer.b l ais en place seront ~)lacés par un
n:lasJfc sablonneux . Si des hirondelles s:y insta llent , ce t te heureuse expé
rience risque d 'êt re r.:ultipliées SU T d 'aut res cours d ' cau ~na~s ;JaT des
techniques dures .
N' cubl i c t donc pas I!:n ét ë , s i l 'cau vive de nos r ivt êres vous at t ire ,
d 'obse rver pa tfesnent cet te habitante si par t icul ière ct s)'l1:la th iquc , enC0 1"C
rrcp rare e t s i menacée par les aménagCt:1Cnts en t ec hniques dures .
La restauration des berges de l ' Eau serre put sse- e-ene se rë at tscr c t
réuss i r!
Bi bl iographi e
GI.J\S. J . , /ŒR1>!i\'$ J . lY . , ~IMEQl.AL , P. ( 1987) . - I!.tlp gebodcn : a rgurœnten,
e rvar-Ingen en praktische ·...enken bl j he t scheppcn van ncs tgel egenhc id
voor de Ocverzwalu..· [Ripa r àa rïpariuj . Het Vo[:el j aar, 35 163- 171.
TROOVEl LA SOLUTION ...
A !.>Olt ll mai ntel'llVl t de. l ee l"6' ·()7ma!tr l/1 .lA 8o ~l<tion dan8 l8 prochai n nWlll!N • • •
3 . Liée aux rés ineux et son c han t est traduit parl ' expre ss i on "pitié , pitié" .
2 . Se ren t re pl us il jtautorme , recherchant les baiesdes a rbustes fomant les boi s , boscœts
re groupent pour terrer des5 , fn hiver , ils sedor toirs . . .
4 . Il a ë t ê présent j usqu ' en j uin, mis sans nicher .Victime ré,liUl ière des appâts etrÇXlisonnés .
1 . Visiteur uniquement d 'h ive r , il fréquente parfoisl es raangeoires par gr..md froid .
Solu tion du jeu précéde nt ( Vi ro lnvo l n ~ 2/87) :1. rrrsm Torchepot2. Fauvette grl~ette
3. Gros-bec cas~e noyauxe . Rouqëqueue A f ron t bl anc5 . Trog lodyte mignon