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N°276 JANVIER 2004 ontpellier Notre Ville Une œuvre de Robert Combas à l’opéra Berlioz JOURNAL D’INFORMATION MUNICIPALE Le célèbre peintre sétois, Robert Combas, vient de réaliser une œuvre magistrale, pleine de souffle et de couleurs, à l'occasion du bicentenaire d'Hector Berlioz. La fresque orne l'entrée de l'Opéra Berlioz au Corum © Montpellier Agglomération

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N°276JANVIER 2004

ontpellierNotre Ville

Une œuvre de Robert Combasà l’opéra Berlioz

J O U R N A L D ’ I N F O R M A T I O N M U N I C I P A L E

Le célèbre peintre sétois, Robert Combas, vient de réaliser une œuvre magistrale, pleine de souffle et de couleurs, à l'occasion du bicentenaire d'Hector Berlioz.

La fresque orne l'entrée de l'Opéra Berlioz au Corum

© Montpellier Agglomération

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Pour les fêtes Montpellier brille de mille feux

Les rues piétonnes.

Antigone

La placede la Comédie

L’Esplanade

La place Jean-Jaurès

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ACTUALITÉ

Pour la première fois de son histoire,mercredi 3 décembre, le départementde l'Hérault a été classé en zone d'aler-

te rouge, synonyme de vigilance absolue,"pour faire face à des phénomènes météo-rologiques dangereux et exceptionnels".Pour la journée du 3 décembre, Météo Fran-ce évalue le cumul des précipitations à175 mm. Bien que moindres que celles du22 septembre (275 mm en 24 heures), cespluies ont causé plus de dégâts car ellesse sont abattues sur des sols déjà large-ment détrempés. Le débit du Lez au plusfort moment était de 480 m3 / secondecontre 350 m3 / seconde, le 22 septembre.

UN PC DE CRISE, À L'ÉCOUTE DES ADMINISTRÉS

Le PC de crise de la mairie de Montpellier,installé de manière permanente salle SaintRoch, a été mobilisé dès mercredi 3 dé-cembre à 6h30 et a été actif jusqu'à 22h30.Il a été rouvert le 4 décembre de 6h30 à12h.

Le PC de crise rassemble en mairie des re-présentants des services municipaux : voi-rie, eaux, espaces verts, sports, police mu-nicipale, centre de supervision urbaine,CCAS, auxquels s'ajoutent des représen-tants de TaM, de la police nationale et dessapeurs-pompiers. Il recueille et traite toutesles informations sur la situation de crise etrépond à toutes les interrogations des Mont-pelliérains ou demandes d'interventions, endonnant bien sûr la priorité aux urgences.Ces informations s'inscrivent en temps réelsur le site internet de la mairie : www.ville-montpellier.fr Le PC de crise de l'hôtel de ville répartit en-suite les demandes d'intervention vers les7 autres PC de crise décentralisés installésdans les quartiers.

PLUS DE 1000 APPELS ONT ÉTÉ REÇUS80 % des appels étaient des demandes d'in-formation sur l'état des routes autour deMontpellier et des rues de la ville.10 % concernaient des appels pour des

caves inondées.10 % signalaient des arbres me-naçants ou tombés, des glis-sements de terrains, des ef-fondrements de murs. Au total, près de 500 interven-tions de mise en sécurité dessites ont été réalisés entre le 3 et le 4 décembre par desagents municipaux ou des entreprises.Sur Montpellier, trois centresd'hébergement ont été ouverts:

Le Zénith, le gymnase Olympie et le gym-nase Coubertin ont accueilli mercredi soirdes dizaines d'automobilistes qui ont puprogressivement rentrer chez eux dans lecourant de la nuit. Une équipe de sapeurs-pompiers de Toulouse avait établi son quar-tier général au gymnase Ferrari.

AUCUNE VICTIME ET PEU DE DÉGÂTS IMPORTANTS

La population a bien entendu les messagesde prudence lancés par le maire et l'adjointdélégué à la voirie. On ne déplore aucunevictime et aucune situation de détresse n'aété enregistrée. On note cependant quelques glissementsde terrains notamment sur la route de Bion-ne, dans la rue Xavier de Ricard où le bal-last de la voie ferrée s'est affaissé, dans larue Jausserand où quelques arbres ont étédéracinés et rue de la Draye qui a dû res-ter fermée le temps que les berges du Lezsoient confortées. A titre préventif, tous les parcs municipauxsont restés fermés jeudi 4 décembre au ma-tin. A l'exception du parc Edith Piaf, tousont pu rouvrir le 5 décembre après leur net-toyage et l'expertise des arbres. Au niveaudes équipements municipaux, on ne consta-te que des dégâts matériels relativement li-mités et pratiquement tous ont pu rouvrirsans délais. Cependant, pour faciliter l'indemnisation parles assurances des dégâts occasionnés, tantpour les particuliers que pour la collectivité,la ville a demandé et obtenu son classementen état de catastrophe naturelle.

Intempéries de décembre :Montpellier relativement épargnée

A la suite des violentes intempéries du 3 décembre dernier, on ne déplore aucune victime et les dégâts matériels sont restés limités grâce aux bassins de rétention aménagés

dans le cadre de la prévention des inondations

Conseils aux Montpelliérains

Par Daniel RobequainDirecteur général des services techniques de la ville de Montpellier

Le premier conseil que je sou-haite donner aux Montpellié-rains en cas de violentes in-tempéries, c'est de sedéplacer le moins possible,de rester chez eux, de ne pasajouter aux embouteillages sice n'est pas indispensable, etde laisser par exemple leursenfants à l'école en attendantl'accalmie. Ils y sont plus ensécurité que dans des ruesinondées et encombrées. Deuxièmement, et c'est im-pératif, ils doivent respecter lasignalisation et en particulierles barrières mobiles. Il fautsavoir que, quand le niveaude l'eau dépasse de peu lebas des portières de voitures,celles-ci se mettent à flotter, etle courant peut avoir une for-ce extraordinaire. Le risqued'être emporté est bien en-tendu plus élevé pour les pié-tons et les cyclistes. Quandune rue est barrée, c'est qu'ily a un risque. Quelques conseils de civismeaussi : même si les servicesmunicipaux nettoient réguliè-rement les avaloirs, ils ne peu-vent être présents en perma-nence, en cas de fortesintempéries, à tous les pointsbas pour enlever les feuillesmortes amenées souvent deloin par le vent ou le ruissel-lement des eaux de pluie etrecouvrant ces ouvrages.D'une part en effet, ils ontcomme tous les Montpellié-rains de grandes difficultés àse déplacer, d'autre part, leurprésence devrait être perma-nente compte-tenu de la rapi-dité avec laquelle un avaloirnettoyé est à nouveau recou-vert de feuilles. Enfin, ils sontsollicités par de multiplestâches prioritaires comme l'hé-bergement des personnes nepouvant rentrer chez elles oule rétablissement de la circu-lation. Il est donc souhaitableque les riverains, dans la me-sure de leurs possibilités,contribuent aux efforts desservices publics pour protégerleurs biens. Je demande éga-lement aux Montpelliérains dene pas jeter dans le lit dessé-ché des cours d'eau des déchets et des encombrantsfaisant obstacle au libre écou-lement des eaux. Enfin, pour des maisons ex-posées, des dispositifs sim-ples comme des plaques detôle rigide placées en traversdes portes ou des fenêtres enrez-de-chaussée peuvent, jus-qu'à une certaine limite, arrê-ter efficacement l'eau.

J A N V I E R 2 0 0 4 N ° 2 7 6M O N T P E L L I E R N O T R E V I L L EJ A N V I E R 2 0 0 4 N ° 2 7 6M O N T P E L L I E R N O T R E V I L L E

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MONTPELLIER en imagesMONTPELLIER en imagesLa place Albin-Tixador,située devant laMaison pour tousFrédéric-Chopindans le quartier desBeaux-Arts, a été inaugurée le 29 novembre dernieren présence de lafamille et des amis de ce hérosmontpelliérain de la Résistance, qui fut conseiller municipal de Montpellier de 1945 à 1959. Importante mobilisation des jeunes et des associations

dans le cadre de la journée internationale de lutte contre le Sida le 1er décembre 2003. Cette journée à clôturé une semaine de prévention contre le sida organisée par le service Jeunesse de la ville en liaison avec de nombreux partenaires.

Le 5 décembre, une cérémonie auMonument aux morts de toutes les guerres a été organisée à l'occasionde la journée nationaled'hommage aux "Mortspour la France" pendant la guerre d'Algérie et lescombats du Maroc et dela Tunisie, en présence denombreuses personnalités.

L'Association Française de Myopathie et les Montpelliérains, services de la Ville, bénévoles, monde associatif,étudiants, Age d'Or, Maisons pour tous etc. se sont mobilisés massivement cette année encore à l'occasion duTéléthon les 5 et 6 décembre. Un événement de fête, de générosité et de convivialité qui a permis de recueillir

de nombreux dons pour faire avancer la recherche contre la maladie.

Le 6 décembre, cérémonie commémorant le40e anniversaire de la création de l'Ordre

National du Mérite par le Général de Gaulle.

Inauguration de la salle Le Christalys,salle annexe de la Maison pour tous Albert-Camus

mise à la disposition d'associations sportives du quartier Croix d'Argent

Le 13 décembre, dans lecadre de MontpellierGrand Cœur, inaugurationdu square Louis-Boffetsitué rue Lallemand, enprésence notamment deMonseigneur Guy Thomazeau, archevêquede Montpellier. LouisBoffet a été évêque deMontpellier de 1976 à1996.

Vernissage de la traditionnelleFoire aux Santons installée au Carré Sainte-Anne le 13 décembre dernier.

Lancement du marché deNoël sur la place de laComédie. Ouvert pour

la deuxième année consécutive, du 13 au

24 décembre, ce marché aconnu un grand succès

auprès des Montpelliérainset des touristes qui ont pu

trouver des idées decadeaux et de décoration

originaux et de qualité pourles fêtes de fin d'année.

Après plusieurs mois de chantier, l'Arc deTriomphe, œuvre de l'architecte Charles-Augustin Daviler, aretrouvé son aspectd'origine et les couleursqui l'habillaient au 17e siècle. Les travaux de rénovation ont été inaugurésle 13 décembre.

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CIVISME

Leurs projets sont constructifs et pleins d'humanité. Ils auraient tendance à bousculer notre monde d'adultes, pensé par des adultes...

Une leçon de citoyenneté partagée.

"Bonjour monsieur le maire, noussommes très heureux d'être iciavec vous. Nous allons vous pré-

senter nos projets. Nous comptons beau-coup sur vous pour nous aider à les réali-ser, mais vous pouvez aussi compter surnotre aide." Ils sont 66 conseillers municipaux nouvel-lement élus. C'est en présence de leurs ca-marades de classes, de leurs enseignantset également de quelques parents, qu'ilsont présenté, le 15 décembre dernier enséance plénière, aux conseillers municipauxadultes, les projets pour lesquels ils ont étéélus par leurs pairs.

"VOUS POUVEZ COMPTERSUR NOTRE AIDE"

Qu'il s'agisse de protéger l'environnement,d'appeler au civisme, d'améliorer leur quo-t idien ou de s'ouvrir aux autres, lesconseillers municipaux enfants font montrede sagesse, d'efficacité et de motivation.Leurs sujets favoris restent cependant ceuxqui ont trait à la solidarité ou la fraternité."Nous voulons rencontrer des enfants desécoles voisines pour les connaître, car c'estimportant d'échanger. Nous voulons aussiêtre plus sévères avec les personnes qui pren-nent la place de stationnement des handi-capés. Nous voulons aider les enfants ma-lades et nous allons trouver des idées”. S'ilssavent être sans concession sur les injus-tices et les inégalités, ils savent aussi res-ter enfants et force de proposition pour sa-tisfaire leur besoin de jeux, de rêves et dedécouvertes : "Nous aimerions avec nos

classes, faire du sport pendant un jour en-tier en organisant un grand tournoi. Nousvoudrions aussi continuer à embellir notrecour en fabriquant des mosaïques. Noussommes allés voir "Le journal de Grosse Pa-tate" au théâtre Jean-Vilar avec l'école et l'en-vie nous est venue de monter nous-mêmesune pièce cette année. Il y a aussi une sor-tie qu'on n'a jamais faite : c'est découvrir lesfonds sous-marins sur un bateau". A l'évi-dence quand les enfants ont la parole, ilss’en servent.

GRAINE DE CITOYENC'est cela l'intérêt des Conseils municipauxd'enfants : instaurer un dialogue entre élusenfants et adultes sur tous les sujets de lavie quotidienne et initier à la prise de paro-le, à la réflexion et au travail en commun.C'est permettre aussi d'appréhender la com-plexité du fonctionnement d'une municipa-lité, ainsi que les réalités économiques etsociales. Chaque année, les enfants élussont regroupés, en fonction de leurs pro-jets, au sein de commissions thématiquesqui leur permettent, à l'instar de leurs col-lègues adultes, d'approfondir et de finaliserleur travail, aidés en cela par des person-nalités de la Ville et les services municipauxcompétents. Le Conseil municipal d'enfantsa été créé par la Ville en 1993 et les objec-tifs à l'origine de sa création semblent atteints.En 10 ans, ce sont en effet plusieurs géné-rations d'enfants des écoles - et donc de fu-turs citoyens - qui ont été sensibilisés à cet-te démarche destinée à favoriser unemeilleure proximité de la démocratie locale.

CONSEIL MUNICIPAL D'ENFANTS

Les enfants ont la parole

C'est au cours de l’assemblée inaugurale que les élus enfants sont présentés aux conseillers municipaux adultes et que les projets retenus sont exposés.Les 66 conseillers

municipaux élus

Les élus de la Croix d’Argent• A l'école élémentaire Voltaire : Wallid Bensliman,Thibault Gerace, Diane Guerricabeytia, Jessica Novara, Beverley Reverbel et Mauriane Vendéoux. • à l'école élémentaire Georges-Simenon : KévinBarjou, Agnès Berti, Amandine Bru, ChristopherLagasse, Matthieu Morancy et Adrien Sauvan.

Les élus de la Mosson• à l'école élémentaire Heidelberg : Siham Akrafi,Hafssa Amnih, Luiz Fernando Da Silva, Asma Men-ni, Mariam Soukouna et Cirine Zourgui.• à l'école élémentaire Léopold-Sedar-Senghor:Maria Djene, Tiffany Dupuy, Kévin Fernandez, Nabil Hatimi, Thomas Lequellec et Aurore Millet.• à l'école élémentaire Franklin-Delano-Roosevelt:Myriam Akbabaï, Kévin Ali, Aïllane Belfakir, Jihane Benjaballah, Kévin Clarens et Kévin Lakermance.

Les élus des Cévennes et de Celleneuve• à l'école élémentaire Julie-Daubié : Kaïna Dallavalle, Soraya Blanchot, Nordine Boussakraou,Mégane Colomina, Redwane Hamdani et JoannaZeino.• à l'école élémentaire Léo-Malet : Elise Belloc, Nicolas Carrat, Anissa Herizi, Emma Lagardère,Loubna Megherbi et Estelle Teyssier. • à l'école élémentaire Joseph-Delteil : Ilham AitHaddou, Laïla Charki, Hanane Fagrache, Nora Jebbour, Amal Zemmahi et Hanan Zemmou.

Les élus de Montpellier-Centre et des Hôpitaux-Facultés• à l'école élémentaire Charles-Daviler : Valentine Antonmattei, Lison Balsalobre, SarahCohen Boulakia, Pierre Finance, Marie Gallix et Aurélien Zambonino.• à l'école élémentaire Jules-Ferry : Maéva Esnault,Mathilde Frot, Mélissa Gautreau, Eloïse Malgoire,Vincent Roussin et Joris Trémoulet. • à l'école élémentaire Condorcet : César Angels,Samuel Bricas, Gauthier de Zanet, Maëva Hoareau,Javier Martinez et Alice Vincent.

Plein d'idées etbeaucoup de

projets

Matthieu," I l faudraitinstaller unparc à vélosà côté et autour del 'école etpuis aussid'autres, de-

vant le marché et devant laMaison pour tous parexemple, parce que quandon a un vélo on ne saitjamais où le garer".

Kévin,"Moi ce quej 'aimerais,c'est créer unlieu où onpourrait ap-porter lesjouets qu'onn'utilise pluspour qu'on

puisse, avec l'aide d'une as-sociation, les offrir aux en-fants orphelins ou abandon-nés. Ça doit être terrible dene pas avoir de parents…"

Thibault,"Ce seraitbien de pas-ser une jour-née ou plusavec despersonnesâgées quisont seules ;aller se pro-

mener avec elles et puis parexemple organiser un spec-tacle, pour qu'elles rigolentun peu, parce qu'elles sonttristes…"

Adrien,"On a besoind'une pistede roller etde skatedans le quar-t ier. Moi jefais du roller,mais c'estaussi pour

tous ceux qui skatent et quin'ont pas le droit de le fairedans la rue et sur les trot-toirs..."

Aurore,"Ce seraitbien de vivrecomme leshommes dela Préhistoi-re. On pour-rait, pare x e m p l es ' i n s t a l l e r

avec un groupe dans unegrotte et en uti l isant lesmoyens du bord, chasser etpêcher comme eux. J'ai déjàtrouvé la grotte..."

Tiffany, "On pourraital ler tenircompagnieaux per-s o n n e sâgées dansles hôpitauxet les mai-sons de re-

traite et aussi faire du sportavec les enfants malades :on fait bien du basket en fau-teuil roulant…"

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CIVISME

Passage obligé dans l'isoloir. Pose de l'enveloppe dans l'urne

Le conseil, comment ça marche ?

Une campagne en règleOnze écoles élémentaires ont été désignées cette année dans quatre quartiers de la Ville, pourparticiper à l'élection du Conseil municipal d’enfants. Un roulement est établi tous les ans pourpermettre à toutes les écoles élémentaires de la ville de participer. Au cours de ces élections,tous les élèves de CM2 des écoles désignées peuvent se porter candidats. Pour être élu, il fauthabiter Montpellier, et avoir l'autorisation de ses parents. Les candidatures sont recensées danschaque classe et les listes officielles des écoles sont ensuite transmises à la mairie. C'est à cestade que la campagne électorale peut commencer. Il s'agit alors pour l'élève candidat deconvaincre ses camarades de voter pour lui en leur faisant part de ses idées et projets pour sonquartier ou la ville.

Un scrutin pour de vrai Les élections de cette année ont eu lieu les 17 et 18 novembre derniers. Pour les scrutins, la vil-le se charge de préparer les bulletins de vote, les urnes, les isoloirs, ainsi que les cartes d'élec-teurs de chaque élève. Les élections se déroulent simultanément dans les bureaux de vote si-tués dans les onze écoles. Leur déroulement est identique à celui des élections des conseillersmunicipaux adultes, à ceci près que les assesseurs et les secrétaires sont des enfants, tandis quele président du bureau de vote est un adulte. Sont élus pour un an, les candidats qui totalisentle plus de voix dans chaque école.

Un conseil comme les grandsLes enfants se réunissent au sein de leur quartier tous les quinze jours, le mercredi matin. Uneanimatrice de la Ville est chargée d'encadrer leur travail. Les enfants répartis en commissionsspécialisées créées en fonction des orientations choisies, travaillent à la mise en place des pro-jets. Des moyens matériels sont mis à leur disposition et ils doivent également gérer tous en-semble le budget alloué spécialement par la Ville. De retour dans leurs classes, les conseillerss'engagent à informer leurs camarades des avancées et réalisations des projets.

Signature du registre.

Le dépouillement.

Le décomptedes voix.

Des professions de foi très imagées

Il faut prendre tous les bulletins.

Les élections en images

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SERVICE PUBLIC

Le conseil municipal, dans sa séance du 22 décembre a donné un avis favorable au rapport annuel sur le prix et la qualité du service

de distribution publique d'eau potable pour 2002. Extraits de ce document qui confirme que l'eau à Montpellier est de bonne qualité

ORGANISATION DU SERVICE DES EAUX

La Ville de Montpellier exerce en propre sescompétences en matière d'eau potable eta transféré à la Communauté d'aggloméra-tion de Montpellier ses compétences en ma-tière d'assainissement. L'exploitation du ser-vice public de distribution d'eau potable, ycompris le relevé des compteurs et la fac-turation, est affermée à la Générale des eauxpar délibération du conseil municipal endate du 25 juillet 1989. La Ville réalise et finance les études et tra-vaux neufs relevant de sa maîtrise d'ou-vrage.Le service public de distribution d'eau po-table dessert les communes de Montpellieret Juvignac et fournit de l'eau en gros auSIAE du Pic Saint-Loup, au SIAE du Salai-son et aux communes de Montferrier-sur-Lez (en secours), Grabels et Prades-le-Lez.

LA PRODUCTION DE L'EAUL'eau distribuée provient de la source duLez. Elle est prélevée dans la nappe parune usine de pompage d'une capacité de 2000 litres /seconde. Le volume annuel prélevé en 2002 est de 34 258 090 m3.L'eau brute est traité à l'usine de clarifica-

tion François-Arago. La désinfection est réa-lisée par du bioxyde de chlore. Le service dispose d'un appoint assuré parl'eau du canal de la Compagnie du Bas Rhô-ne Languedoc. Cette eau est traitée à l'usi-ne de Portaly.Sur la commune de Montpellier, le servicedessert 29 500 abonnés dont 95 % d'abon-nés domestiques. Un système de télésurveillance et de télé-gestion de l'ensemble des installations deproduction et de distribution permet d'as-surer 24h sur 24h le suivi de la qualité et dela quantité d'eau nécessaire aux besoins duservice.

UNE EAU DE QUALITÉ, SOUS HAUTE SURVEILLANCE

En 2002, 998 analyses officielles de contrô-le ont été effectuées et 11950 paramètresanalysés. Pour être propre à la consom-mation, la qualité de l'eau est appréciée parle suivi de paramètres portant sur la quali-té micro biologique, la qualité organolep-tique, la qualité physico-chimique, les sub-stances indésirables, les substancestoxiques, les pesticides et produits appa-rentés. La fréquence des analyses ducontrôle sanitaire ainsi que les paramètres

à analyser sont fixés parle décret 89-3 du 3 jan-vier 1989. Les prélève-ments sont faits par leservice communal d'hy-giène et de santé pourle compte de la DDASSet les analyses sont réa-lisées par le laboratoirerégional officiel (l'institutBouisson-Bertrand).

LE PRIX DE L'EAU POTABLE

La facturation comporteune partie fixe faible cor-respondant à l'abonne-ment et une partie pro-portionnelle au volumeréellement consommé. Au 1er janvier 2003, lestarifs s'établissent de lamanière suivante : La part f ixe, pour unabonnement domes-tique, s'établit à 14,70 €TTC soit une augmen-tation de 2,23 %La part proportionnelle,assainissement noncompris, s'élève à1,4078 € TTC ce quicorrespond à une dimi-nution de l'ordre de 2 %.Cette baisse de la partproportionnelle est le faitd'une diminution de larémunération du fermier

L'eau potable à Montpellier : à boire sans modération

Réparation d'urgence d'une fuite sur la conduite amenant les eaux de la source

à la station François-Arago

intervenue le 1er juillet 2002 dans le cadrede la révision quinquennale du traité d'af-fermage (avenant n°6 adopté par le conseilmunicipal de 12 juillet 2002).

PRINCIPAUX AMÉNAGEMENTS RÉALISÉS EN 2002

1595 mètres linéaires ont été renouvelésprincipalement boulevard Ledru-Rollin, rueDom Vaissette, Frères Platter, Coronille etCaducée.1099 ml de réseaux ont été renforcés oudéplacés à la suite d’opérations de voirie(rue des Scarabées, rue de Rouville, alléeTastavin…).L'extension du réseau d'eau potable réali-sée par le service des eaux a concerné1249 ml.Dans le cadre du programme pluriannuelde suppression des branchements enplomb, 1232 unités ont été supprimées etremplacées par du matériau en polyéthy-lène.Pour les ouvrages de production, de sur-élévation et de stockage, les travaux ontconcerné le remplacement d'équipementsde mesure, de vannes, de pompes, d'au-tomates et de cellules électriques.Par ailleurs, l'adaptation de la station de cla-rification François-Arago au traitement deseaux brutes du Bas Rhône Languedoc a étéautorisée par arrêté préfectoral du 11 février2002. Le concours financier de l'Agence del'eau a été obtenu et notifié le 20 novembre2002. Après appel d'offres, l'entreprise OTVa été désignée fin décembre 2002 pour en-treprendre les travaux.

PRINCIPAUX AMÉNAGEMENTS 2003Déplacements de réseaux liés à des opé-rations de voirie : Colonel Marchand, Maré-chal-Leclerc, Vieille Poste.Poursuite du programme de suppressiondes branchements en plomb au rythme de1600 unités par an.Renouvellement de réseaux : rue AristideOlivier, boulevard Benjamin Milhaud et unepartie de la rue de Palavas.Démarrage des travaux à la station Aragoet changement d'une pompe à la source duLez.

La Fédération des ŒuvresLaïques de l'Hérault organise

des séjours pour les prochainesvacances en février.

• Du 8 au 14 février : ski et surf à Serre Chevalier,

pour les ados (13/17 ans)• Du 8 au 14 février :

séjours à Porté Puymorens, à Ancelle sur les Monts

d'Aubrac pour les 6/12 ans• Du 15 au 21 février :

activités scientifiques (Le domaine d'Ariane

à Toulouse)• Vacances studieuses :

séjours linguistiques à l'étranger où alternent

activités linguistiques et de loisirs

Renseignements : Vacances pour Tous, 40 rue du Faubourg

Saint-Jaumes34967 Montpellier Cedex 2

Tél. 04 67 04 34 88/85/84

Vacances pour Tous

Les compagnons Bâtisseurs Hérault présentent leurs

actions de solidarité autour del'amélioration du logement :expos, photos, témoignages.

Lieu Ressources38 rue Proudhon (quartier

des Beaux-Arts), jusqu'au 16 janvier.

"Rénover et sereconstruire"

Pour la douzième année consécutive, le magazine

"Rail et Transports" dresse,dans son numéro de décembre,

le Palmarès 2003 desTransports Publics des grandes

villes. Montpellier se positionne cette année à la

deuxième place, ex æquo avecLyon et Nantes. Six critères ontété passés au crible : l'usage, ledroit au transport, les tarifs, lefinancement, l'accessibilité etle confort, critère pour lequel

Montpellier obtient la premièreplace. La remise des tickets

d'Or et d'Argent se déroulerale mardi 27 janvier.

Ce palmarès est une vraiemarque de reconnaissance

pour la Communauté d'Agglomération

de Montpellier, organisatricedes transports en commun

sur son territoire.

UN TICKET D'ARGENT POUR LES

TRANSPORTS PUBLICS DE

L'AGGLOMÉRATION

Suite aux travaux de réfectioneffectués à la crèche Agropolissituée au 30, rue Jean-François

Breton, une inauguration est prévue le mercredi

14 janvier 2004 à 9h30.

LA CRÈCHEAGROPOLIS

INAUGURÉE ENJANVIER

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SOLIDARITÉ

Le dispositif "Emplois jeunes", égalementappelé "Nouveaux services, nouveauxemplois", a été mis en place en 1998.

Son ambition était de permettre à des jeunesde moins de 26 ans de sortir de la précari-té et d'accéder à un emploi répondant à unbesoin d'utilité sociale, notamment dans lessecteurs du sport, de la culture, de l'édu-cation, de l'environnement ou encore desrelations de proximité. Au terme d'un contratde droit privé de cinq ans, financé pour par-tie par l'Etat, une pérennisation débouchantsur une professionnalisation devait inter-venir. Mais le dispositif vient de s'acheversans qu'aucune mesure d’aide à l’intégra-tion n'ait été proposée par l’Etat.

LEUR DONNER UN RÉEL AVENIR PROFESSIONNEL

Malgré cette absence de mesures gouver-nementales, la Ville de Montpellier, tout com-me le Centre Communal d'Action sociale(CCAS), la Régie des Maisons pour tous etla Communauté d'Agglomération, qui dèsle début se sont fortement impliqués dansla politique d'aide à l'emploi en recrutant denombreux emplois jeunes, ont cependantsouhaité confirmer leur attachement à ré-duire les emplois précaires, en les péren-nisant.Soixante et onze emplois jeunes viennentainsi d'être intégrés dans les services. Pour

71 emplois jeunes sont intégrés dans les services de la Ville et de l'Agglomération

La Ville et l'Agglomération, dans le cadre de leur politique de lutte contre l'emploi précaire, ont fait le choix de recruter 71 emplois jeunes à l'issue de leur contrat.

la Ville et l'Agglomération, ces recrutementsconcrétisent l'engagement initial destiné àdonner un avenir professionnel à cesjeunes. Mais ils représentent aussi une re-connaissance de la qualité de leur travail.

UN TRAVAIL DE PROXIMITÉCes mesures d'intégration ne sont pas iso-lées. Un certain nombre d'autres emploisjeunes ont eux aussi été progressivementintégrés en cours de dispositif, après avoirréussi un concours. Et ils sont actuellement plus d'une ving-taine, notamment des agents de médiationurbaine et des agents de liaison sociale,engagés plus tardivement au cours des cinqannées, à être sur le point d'être intégrés àleur tour dans les services dès la fin de leurcontrat.Qu'ils interviennent pour améliorer la qualitéde la vie, valoriser ou protéger les espacesverts, renforcer le lien social et la convi-vialité dans les résidences foyers et lesMaisons pour tous ou également pourdévelopper par les loisirs, la culture, les nou-velles technologies et le sport, des actionsde médiation, d'écoute et d'animation, tousces jeunes, nouvellement recrutés ou envoie de l'être, effectuent par leur présenceactive dans les quartiers un travail de proxi-mité remarquable - et indispensable - qui nepouvait qu'être pérennisé.

Ils témoignent

Pierre Das Nevesanimateur accompagnateur à la Résidence-foyer La Carrièra"Les emplois jeunes, ça a été une belle passerelle. Main-tenant, avec un métier et un statut, j'envisage l’avenirplus sereinement. C’est important quand on a galèrécomme moi. Et en cinq ans, j’ai eu beaucoup de mo-ments de doute. Le terme d’emploi jeune avait uneconnotation un peu péjorative et c’était parfois dur àporter. Heureusement, ce que je fais me plaît, mêmesi je n’étais pas destiné à travailler auprès des per-sonnes âgées : je suis percussionniste et j’étais égale-

ment animateur en centres de loisirs. Mais le glissement des adolescents auxseniors s’est fait sans problème. J’ai mis en place un planning hebdomadaire d’activités : nous tenons un jour-nal, faisons de la poterie, etc. Pour certains ateliers - le théâtre par exemple -c'est parfois le flop et je suis constamment obligé de m’adapter. Reste que l'écou-te de la musique et le chant sont de loin les activités préférées des résidents. Mais j'ai aussi une mission d'accompagnateur, j'ai reçu pour cela une forma-tion spécifique sur la connaissance des personnes âgées à l'IRTS (Institut Ré-gional du Travail Social). Cela consiste à donner du temps, de la présence et àrendre de menus services. Je peux aussi bien tenir compagnie, régler la télévi-sion, qu’amener les résidents faire leurs courses. Mon métier, c’est de faire dulien, d’être au contact des gens. Et c’est ce côté humain qui me plaît. D’avoir étéintégré au CCAS, ça me donne vraiment l’impression que le travail que je faisest reconnu".

Samy Seraiche, agent d’insertion par le sport"Cette intégration, c’est une très bonne chose pournous. Et vu mon âge - je vais avoir 33 ans - si je n’avaispas eu cette chance, j’aurais eu du mal à me motiverpour chercher un nouveau travail. Ç'aurait été dom-mage aussi, parce que j’ai déjà donné cinq ans pourcet emploi et m'y suis vraiment investi. Au début, j'aitravaillé à la médiathèque Victor-Hugo et ça me plai-sait bien. Mais au bout de deux ans, j’ai eu l’opportu-nité de permuter avec quelqu’un qui travaillait au ser-vice des sports. Chacun y a trouvé son compte. Moi

le sport, c’est vraiment mon truc, même si j’ai fait des études de comptabilité,j'ai également été dirigeant du club de foot Paul-Valéry. Maintenant, j’ai intégrél’équipe d’animation du service des sports. Cela consiste notamment à mettreen place l’événementiel : le raid Ville, le Téléthon, etc. Mais le gros du travail,c’est la communication et l'organisation d'activités périscolaires sur le quartierMosson avec les éducateurs sportifs. Les activités préférées des enfants, c’estle VTT, l’escalade, le cheval, la course d’orientation et la voile qu’on propose àla base de pleine nature du lac des Garrigues. Ils viennent nombreux à chaquefois. Nous finissons par les connaître tous et ils nous connaissent aussi trèsbien. C’est ce côté social qui me plaît et je compte poursuivre dans cette voie.Actuellement je prépare le concours d’adjoint d’animation. C’est un point de dé-part. Maintenant que j’ai un travail fixe, je fais plein de projets : je vais acheterun appartement, voyager…"

Vincent Ferraris,agent de liaison sociale à la Maison pour tous Emma-Calvé"Cela me soulage d’avoir été intégré, ça me permet desortir de la précarité. Ça me rassure aussi, parce quemaintenant, je suis papa d’un bébé de cinq mois. C’estvraiment une belle année… Surtout quand on sait qu'ily a très peu d’emplois jeunes qui ont été pérennisés enFrance. Moi j’ai eu de la chance, mais d’autres sont auchômage. Depuis 1998, mon travail à la Maison pourtous consiste à dynamiser les relations entre les gensdu quartier et les institutions. Je travaille à l’accueil,

mais j’anime aussi l'atelier d’aide aux devoirs pour les enfants et celui du réseaud’échanges et de savoir. Je suis également animateur au centre de loisirs pouradolescents et j'organise des animations ponctuelles, comme le carnaval, lessoirées à thèmes, les expositions, les concerts, etc. Toutes ces actions que nousmenons visent à faire en sorte que les gens du quartier s'approprient les Mai-sons pour tous. C’est un travail sur le long terme, mais ça a l’air de porter sesfruits. Les quelque 14 000 adhérents semblent trouver un intérêt à ce qu’on leurpropose. Mais cela représente un gros investissement personnel. J’ai 27 ans etje me destinais à l’enseignement des mathématiques quand j’ai accepté de tra-vailler dans l’animation. Mon souhait était de travailler auprès des enfants etc'est un peu ce que je fais actuellement. Depuis, la Régie m'a financé une for-mation de formateur technicien. Je suis content aussi, parce que je vais pou-voir continuer à mener les projets et les activités que j'ai commencés".

Pierre Das Neves “Mon métier c’est faire du lien, d’être en contact avec les gens”

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INTERNATIONAL

A Chengdu, notre ville jumelle, les fêtes de la nouvelle année 4702 seront l’occasion d’un grand nombre de réjouissances. Témoignage de Jinghong Liu,jeune étudiante chinoise, à Montpellier pour un an dans le cadre du jumelage

"Le nouvel an, c'est la fête des fêtesdes chinois. Son surnom, c'est lefestival du printemps, même si elle

ne coïncide jamais avec l'équinoxe de Prin-temps, explique Jinghong avec un joli ac-cent et un français parfait. C'est l'occasiond'une réunion familiale, comme Noël en Fran-ce. C’est pourquoi, quel que soit l'endroit oùil se trouve, chacun doit rentrer chez lui pourle fêter". Mais le 22 janvier prochain, jour Jdu lancement des festivités, alors que tousses proches seront réunis à Chengdu, Jin-ghong sera encore à Montpellier. "Je suisobligée de rester ici parce que ce jour-là, jepasse des partiels", poursuit-elle. JinghongLiu prépare en effet un Dess de Langue etcivilisation française à l'université Paul-Va-léry. Et c’est un peu nostalgique, en cettepériode de fête, qu’elle passera en compa-gnie d’autres étudiants de la communautéchinoise, qu’elle raconte le nouvel an, chezelle, là-bas en Chine.

COCA ET ALCOOL CHINOIS"Pour le réveillon, se retrouver ensemble au-tour d'une table est très important. On n'ymange pas de plats particuliers comme ici.Mais à Chengdu, la cuisine est fameuse etsouvent pour le festival, il n'estpas rare que l’on confection-ne une vingtaine de plats dif-férents". On y trouve de laviande : du porc, du canard,du poulet, du poisson, maisaussi des légumes de sai-sons : de la laitue, du chouchinois, du chou-fleur et despetits pois. "Dans le nord dela Chine où il y a moins de va-riétés de légumes que cheznous. On mange des raviolis-et quelquefois, une pièced'argent a été glissée dans l’un deux-. Ils ontune signification particulière lors des réunionsfamiliales, puisque leur forme ronde sym-bolise l'union. En ce qui concerne les bois-sons, nous sommes un peu occidentalisés.On boit aussi bien du coca-cola, du jusd'orange, que de l'alcool chinois préparé àbase de riz et de sorgho. A Chengdu, la spé-cialité du jour de l'an, c'est le tang yuan. Ilse déguste en fait pour le petit déjeuner dunouvel an. Ce sont des boules de riz, mé-langées à du sucre et des cacahouètes".

INTERDIT DE BALAYER "Pour le nouvel an, il est indispensable desortir de sa maison et de visiter les parentsproches, les amis et les voisins pour leursouhaiter la bonne année et leur offrir descadeaux. La tradition veut que cela dure jus-qu'à la fête des Lanternes qui a lieu quinzejours plus tard". Les grands-parents remet-tent ce jour-là aux enfants, revêtus pour l'oc-casion d'habits neufs, les "enveloppesrouges", qui contiennent les étrennes. Pourles fêtes, la maison est décorée avec des

duilian. “Ce sont à l’origine de véritablesœuvres d'art décorées toutspécialement par des calli-graphes. Aujourd’hui, on lestrouve dans le commerce ”.Sur ces duilian sont inscritesdes sentences porte-bon-heur : succès, longévité, joie,etc. qu'on appose sur lesportes des maisons, aprèsavoir fait un grand ménage."…Parce que parmi les cou-tumes chinoises du nouvelan, poursuit Jinghong, il y ena une qui interdit formelle-

ment de balayer sa maison pendant les cinqpremiers jours de l'année lunaire, de peur dejeter hors de sa maison, le bonheur et la for-tune".

DES PÉTARDS POUR EFFRAYER LES FORCES OBSCURES

"Au réveillon bien sûr, afin de chasser les dé-mons, on fait sauter des pétards et des feuxd'artifices". Ils sont d'ailleurs souvent extrê-mement puissants - les Chinois n'ont-ils pasinventé la poudre ? - Même si dans lesgrandes villes leur usage est en principe de-venu interdit pour éviter les accidents et lesincendies, on peut se procurer des K7 depétards enregistrés. Leur l'intérêt est de pou-voir régler le volume à volonté… Le bruit,allié à la couleur rouge, est traditionnelle-ment, un moyen pour effrayer les forcesobscures. Et on ne se prive pas. Une autreactivité populaire de la fête des fêtes est ladanse du dragon et celle du lion. Elles sontexécutées par des artistes spécialisés. Lafrayeur que ces animaux suscitent est sen-sée repousser les esprits malins.

Le nouvel an chinois,la fête des fêtes !

JUMELAGE MONTPELLIER CHENGDUAmoureuse de Quasimodo

C’est à 4 ans que Jinghonga découvert la France, grâ-ce à Notre-Dame de Paris deVictor-Hugo qu’elle a lu enchinois : “Je suis tombéeamoureuse de Quasimodo.Pas de son apparence, maisde sa personnalité”. Mais c’estseulement à 18 ans que Jin-ghong a enfin pu commen-cer à étudier le français, aumoyen d’un ABC. “Du coup,j’ai complètement oublié l’an-glais”. Elle a aujourd’hui 22ans et cela fait un an qu’elleest à Montpellier, dans lecadre du jumelage avecChengdu. Elle compte ren-trer en Chine en 2005. “J’ado-re la France et particulière-ment sa diversité culturelle.Elle me fait penser à unephrase de Baudelaire : “LaFrance est une mosaïquemulticolore”. Jinghong s’estbien adaptée : “Je me sens“semi-Montpell iéraine” etmême “francialisée”…Et cequ’elle aime tout spéciale-ment, c’est le fromage... Jin-ghong dit qu’elle aimerait unjour bien parler le français etqu’elle fera tout pour y arri-ver. Il y a une chose qui estsûre, c’est déjà bien engagé.

L’année du singeIl y a bien longtemps le Bouddha aurait décidéde réorganiser toutes choses et pour cela,convoqua les animaux. Douze seulement seprésentèrent à lui dans les délais qu'il avait pres-crits. Le premier arrivé était le buffle travailleur,mais le rat agressif s'était perché sur son doset lui prit la première place. Arrivèrent ensuite,dans l'ordre : le tigre souriant, le chat prudent,l'élégant dragon, le sage serpent, le cheval talentueux, la chèvre sensible, le singe joyeux,le coq fier, le chien fidèle et enfin le cochonscrupuleux. Chacun d'entre eux fut associé àune année, dans l'ordre de leur arrivée et ils reviennent donc tous les 12 ans. Chaque animal étant associé à l'un des 5 éléments (feu,terre, métal, eau et bois), le cycle complet estde 60 ans. Le 22 janvier 2004 commence l'an-née du singe. La Chèvre, signe de l'année 2003,s'en va et reviendra donc dans douze ans.

Cheng Du, le pays des “mille bambous”

C'est notre ville jumelle depuis plus de 21 ans.Située au centre de la Chine, en marge des cir-cuits touristiques classiques - Pékin, Canton,Shanghai…-, elle est peu connue des occi-dentaux. Elle mérite pourtant le détour. C’estune ville aux forts contrastes : une métropolede plus de 3 millions d’habitants, souvent com-parée à Hong Kong pour son modernisme,mais qui se différencie des autres par son au-thenticité préservée. A la fois centre politiqueet économique, lieu culturel avec des templeset des parcs, riche en art et en architecture,Chengdu possède également des universitéset des instituts de recherches. C’est aussi unnœud important de la communication du sud-ouest de la Chine et une ville très commer-çante. Le jumelage de Montpellier avec Cheng-du est le 1er jumelage franco-chinois des villes.Il permet à des étudiants montpelliérains ayantune bonne connaissance du chinois, de pas-ser une année universitaire à Chengdu et debénéficier d'une formation approfondie de lalangue. Des accords interuniversitaires ont éga-lement été signés entre l'Université du Sichuanet l'Université Paul-Valéry et des collaborationsse sont étendues à divers domaines, notam-ment en urbanisme et en architecture.

Infos jumelageChengdu

Maison des Relations Inter-nationales, Hôtel de Sully, es-planade Charles de Gaulle.Tél. : 04 67 34 70 11. Mel :[email protected] internet : www.ville-montpellier.fr et (en anglais):http://www.chinats.com/chengdu et http://www.china-now.com

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DOSSIER

Le budget primitif pour 2004 est voté

DÉPENSES RECETTES

Personnel 97 M €

53 %53 % FONCTIONNEMENT

INVESTISSEMENT

53 %43 %

53 %3 %

53 %1 %

53 %7 %

53 %93 %

183

M €

71 M

DEPENSES REELLES / 254 M € RECETTES REELLES / 254 M €

Autres dépenses de fonctionnement 79 M €

Attributioncompensation 6 M €

Intérêts de la dette 1 M €

Capital 5 M €

Dépenses d'équipement 66 M €

53 %28 %

53 %52 %

Dotations et compensationsde l'Etat 64 M €

Impôts directs 120 M €

Impôts indirects 11 M €

Recettes d'exploitation des services et du domaine 35 M €

Recettes propres 24 M €

Emprunts nouveaux 0 M €

53 %5 %

53 %15 %

53 %100 %

L’INVESTISSEMENT DE LA VILLE : 66 M €Pour 100 € de dépenses d’investissement

LE FONCTIONNEMENT DE LA VILLE : 174 M €Pour 100 € de dépenses de fonctionnement

La situation financière de la Ville se maintient à un niveau satisfaisant malgré de fortescontraintes et notamment un contexte économique et social difficile qui se traduit

par une stagnation des dotations et un certain désengagement de l'Etat. Le budget 2004, voté au cours de la séance du conseil municipal du 22 décembre, s'articule autour

de deux grands principes : maîtrise des dépenses de gestion et maintien de l’investissement à un niveau élevé en faveur des Montpelliérains, avec une priorité donnée

aux services de proximité et aux aménagements structurants

Endettement : o € par habitant

VOTE DU BUDGET 2004 DE LA VILLE DE MONTPELLIER

POUR : 46 voix (majoritémunicipale : PS, VERT, PCF,PRG, Non inscrits).

CONTRE : 11 voix (opposition :UMP, UDF, Non inscrits).

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DOSSIER

Un budget au serviceLe budget pour 2004 se doit d’accompagner la

croissance démographique de la Ville : de nou-veaux équipements publics sont devenus né-

cessaires, en particulier dans les domaines de l’en-fance, de l’enseignement et des équipementsstructurants.Ce budget a aussi pour objectif d’améliorer la qua-lité de la vie à Montpellier : en développant la so-lidarité et la convivialité dans les quartiers, en pla-çant l’environnement au cœur de l’action, enredynamisant le centre ville.

L’EFFORT EN FAVEUR DE L’ENSEIGNEMENTET DE LA JEUNESSE SE POURSUIT

Que ce soit à travers les investissements ou lestravaux de maintenance, les budgets de l’enfanceet de l’enseignement restent prioritaires :

• Un effort important a été fourni dans le secteurde l’enfance pour permettre l’ouverture de nouvellesstructures pour les tout-petits. Ainsi, aux Beaux-Arts, la crèche Pinocchio et la halte-garderie l’Ile auTrésor proposent 73 places d’accueil supplémen-taires.A Port-Marianne, une maison de l’enfance com-prenant une crèche, une halte-garderie et des lo-caux associatifs assurera l’accueil des enfants dessecteurs Odysseum et Consuls de Mer.

• Quatre nouveaux groupes scolaires vont êtreconstruits dans les quartiers de l’Ovalie, des Sa-bines, des Jardins de la Lironde mais aussi dansle cœur de Ville, aux Beaux-Arts.

• Plus de trente établissements scolaires (écolesou restaurants scolaires) bénéficieront de travauxde rénovation.

• Le service SVP urgences écoles, qui a connu ungrand succès auprès des directeurs d’écoles dèsson ouverture en 2003, sera maintenu en 2004.

• Pour la 4e année consécutive, la subvention auxétablissements d’enseignement privé est réévaluéede manière significative: elle augmente de 17 %.

• En 2004, le budget consacré à la bourse initiati-ve jeune augmentera de 33 %.

Le budget 2004, consacre unelarge part aux services publics

de proximité pour répondreaux demandes exprimées par

les habitants lors desdifférentes instances de

concertation. Plus largement,ces projets s'inscrivent en

terme d'aménagement urbainqui vise à renforcer ledynamisme de la ville

L’ENVIRONNEMENTLe respect et l’amélioration de l’environnement sontprésents dans l’ensemble des opérations d’aména-gement. Plus particulièrement, on peut citer parmiles actions individualisées.

• Les grands projets tels que parc Marianne ou leboisement de Montmaur se poursuivent. Dans lemême temps une dizaine d’espaces verts de proxi-mité sont installés : les premiers jardins familiaux,à Malbosc, seront mis à la disposition des Mont-pelliérains dans le courant de l’année, de nouveauxespaces pour les chiens seront aménagés.

• Le parc zoologique prendra une nouvelle di-mension avec la mise en valeur de la végétation,la création d’une serre tropicale et l’arrivée de nou-veaux animaux (rhinocéros, antilopes, gazelles,kangourous, fossas, gibbons).

• De nouvelles pistes cyclables s’ajouteront aux138 km d’itinéraires déjà aménagés.

LA SOLIDARITÉ, Que ce soit par des actions directes ou par le sou-tien au réseau associatif, la Ville continue à fairede la solidarité un axe majeur de sa politique.

• Le budget des Maisons pour tous augmente deprès de 30 %. 700 000 € en effet, seront consacrésà la pérennisation des emplois-jeunes. De plus, leréseau s’agrandit avec l’ouverture de la Maison pourtous Mélina-Mercouri au Mas de Costebelle et l’amé-nagement de Joachim-Du-Bellay à Boutonnet.

• Le réseau associatif constitue également un re-lais important de la Ville dans le domaine de la so-lidarité et contribue au dynamisme de la vie desquartiers. Le soutien de la Ville à leur égard se tra-duit concrètement dans le volume des subven-tions : 20 M € seront attribués en 2004, tant enfonctionnement qu’en investissement, à plus de650 associations.• L’effort en faveur de logement social se poursuità travers les subventions d’équipement versées àACM (0,9 M €) pour les résidentialisations, ainsi quepar la prise en charge des espaces verts et des voi-ries de ces logements par le budget de la Ville.

Les équipements du budget 2004

Enseignement et jeunesse

Travaux de réaménagement des écoles et restaurants scolaires : 7,1 M €

• Quartier Croix d’Argent :- Groupe scolaire Ovalie- Elémentaire Louise-Labbe

• Quartier Port Marianne - Ecole André-Malraux- Maternelle Anthonioz-de-Gaulle- Elémentaire Jean-Jaurès- Elémentaire Blaise-Pascal

• Quartier Hôpitaux – Facultés - Ecoles Yourcenar / Mitterand- Elémentaire Jules-Ferry- Maternelle Daudet- Restaurant scolaire Eugène-Pottier- Restaurant scolaire Ferry - Mère Thérésa

• Quartier Prés d’Arènes- Elémentaire Diderot- Elémentaire Jacques Brel

• Quartier Les Cévennes- Elémentaire Paul-Langevin- Elémentaire Baudelaire- Elémentaire Sun-Yat-Sen- Ecoles Bon - Amstrong

• Quartier Mosson- Maternelle Madeleine-Renaud- Maternelle Luther-King- Maternelle Virginia-Woolf- Elémentaire Sedar-Senghor- Elémentaire Galilée- Restaurant scolaire André-Boulloche

• Quartier CentreDans le cadre de l’opération Grand Cœur, destravaux dans 8 établissements (voir texte sur l’opérationGrand Cœur)

EnvironnementEspaces verts et squares : 3,6 M €

- Avenue Mendès-France- Boisement Montmaur- Parc Malbosc (jardins familiaux)- Parc Las Cazes- Parc Marianne- Aménagement d’espaces pour les chiens (poursuite du programme)

Parc zoologique : 1 M €- Réfection de l’étanchéité du grand lac- Mise en valeur de la végétation- Serre tropicale

Pistes cyclables : 0,7 M €Installation de distributeurs de sachets pour les déjections canines : 0,045 M €

SécuritéEquipement de la police municipale : 0,057 M €Extension du réseau de vidéosurveillance : 0,6 M € Poursuite du programme de pistes cyclables

Rénovation des halles des Quatre Saisons

Travaux dans diverses écoles et restaurants scolaires : 7 M Travaux dans l

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DOSSIER

des MontpelliérainsLA QUALITÉ DE LA VIEDANS LES QUARTIERS

Améliorer la qualité de la vie dans les quartiers c’estd’abord être à l’écoute de ceux qui y vivent. A tra-vers Montpellier au Quotidien et les conseils dequartiers, les habitants disposent de véritables lieuxd’expression et de proposition.

De plus, des équipements de proximité permettentà chacun de trouver dans son quartier les équipe-ments dont il a besoin.

• Plan anti-inondations : on a vu lors des dernièresgrandes pluies que les travaux que la Ville avaitmenés avaient été efficaces, Montpellier a été re-lativement épargnée par rapport aux communesavoisinantes. L'action dans ce domaine se pour-suit : après la création de bassins de rétention, lesrecalibrages du Chambéry et du Lantissargues,opérations lourdes sur plusieurs exercices, de-vraient permettre de mieux lutter contre les inon-dations.

• De nouvelles installations sportives verront le jourdans différents quartiers de la Ville : des courts detennis à Grammont et à la Paillade, des terrains derugby au bassin de la Lironde, des terrains de foot-ball à Grammont, sans oublier les sports les plusrécents, qui pourront être pratiqués dans le com-plexe Albert Batteux (rollers, hockey, foot en salle)

• Les halles des Quatre saisons à la Paillade se-ront rénovées.

L’OPÉRATION GRAND CŒURL’opération Grand Cœur articule l’ensembledes politiques de la Ville sur le quartierCentre. Projet transversal, il concerne tousles domaines d’intervention de la Ville :• Le logement social : 2 programmesd’amélioration de l’habitat seront mis enœuvre : l’OPAH Boutonnet Beaux-Arts etl’OPAH Gambetta Clemenceau.

• L’aménagement urbain, avec le réamé-

nagement des places Albert 1er, Faulquier, Plan del’Om et la réfection du marché de Plan Cabanes.

• L’enseignement : 2 nouvelles écoles serontconstruites et 6 groupes scolaires bénéficieront detravaux de réaménagements importants.• Les espaces verts, avec l’aménagement du Jar-din de la Reine, du parc E. Robles, du square del’intendance du Languedoc.

DES ÉQUIPEMENTS STRUCTURANTS Parmi les principales opérations pour 2004, on peutciter :

• Un effort important sur les voiries, qu’il s’agissedes voiries de quartiers ou des voiries structurantestelles que la rue Becquerel.

• Le lancement de la 1re tranche de travaux du via-duc Loubat, dans le cadre de l’accompagnementde la 2e ligne de tramway.

• L’accompagnement de nouvelles ZAC : "SaintCharles", "Nouveau Saint Roch", "Ovalie", "les Gri-settes", qui allient un programme de logements àla création de commerces, de bureaux et d'équi-pements publics.

• La nouvelle mairie, qui sera au cœur d'un nou-veau quartier, structuré autour d'elle. Conçu com-me un projet d'ensemble, il permettra de poursuivrele développement de la Ville le long du Lez.

La solidarité, priorité de l'actionmunicipale

Subventions d’équipements à ACM pour le logement social : 0,9 M €

Subventions d’équipements aux associations : 0,9 M €

Maisons pour Tous Mélina-Mercouri (quartier PortMarianne) : 0,9 M €

Création d’une Maison de quartier à Consul de Mer : 0,12 M €

Travaux dans les Maisons pour Tous : 0,4 M €(Pagnol, Curie, Colucci, Paul-Emile-Victor, Léo-Lagrange,…)

La qualité de vie dans les quartiers

Projets des conseils de quartier et Montpellier auQuotidien : 1,5 M €

Rénovation des halles des Quatre Saisons : 0,35 M €

Halte-garderie la belle journée : 0,15 M €

Crèche Robin des Bois à Port Marianne : 0,7 M €

Complexe Grammont (création de nouveaux terrains) : 0,8 M €

Bassin de la Lironde (créations de terrains de rugby) : 0,4 M €

Complexe A. Batteux : 0,8 M €

Courts de tennis (Grammont, Paillade) : 0,1 M €

Aménagements de voirie de quartier : 5 M €

Des équipements structurants

Boulodrome B. Grasset (1re tranche) : 0,4 M €

Nouvelle mairie : 2 M €

Recalibrage du Lantissargues (1re tranche) : 1,3 M €

Recalibrage du Chambéry : 0,8 M €

Réseaux Lez/Lironde : 1 M €

Becquerel : 1,5 M €

Viaduc Loubat (1re tranche) : 1 M €

Le projet Grand Cœur

Ecoles et restaurants scolaires : 1 M €- Lancement concours élémentaire Jules-Vernes

- Lancement concours élémentaire Jean-Jaurès

- Réaménagement maternelle Chaptal- Réaménagement élémentaire Louis-Blanc- Réaménagement élémentaire Jules-Simon- Réaménagement élémentaire Louis-Figuier/Victor-Hugo

- Réaménagement élémentaire Pasteur/Lamartine

- Réaménagement élementaire Frédéric-Bazille

Petite enfance : 0,9 M €- Achèvement de la crèche Pinocchio et de la halte-garderie L’île au trésor

Mise en œuvre d’opérations programmées d’amélioration de l’habitat : 0,12 M €

- OPAH Boutonnet Beaux-Arts- OPAH Gambetta-Clemenceau

Aménagement de places : 1,3 M €- (Albert 1er - Faulquier - Plan de l’OM)

Réfection du marché Plan Cabanes : 1,3 M €

Parcs et squares : 0,4 M €- Jardin de la Reine- Parc E. Robles- Square intendance du LanguedocParc Clemenceau (maison du jardinier)

les Maisons pour tous

Aménagement d'espaces pour chiens

Réfection de l'étanchéité du grand lac et création d'une serre tropicale au Parc zoologique

Création de nouveaux terrains à Grammont

Moyennesdes villes de + 200 000 hab.

(CA 2002)

1290 €

572 €

1461 €

254 €

793 €

248 €

*

98,72%

17,71 %

0,62

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DOSSIER

Des finances solides

Que retenir de cetableau de bord ?

• Les indicateurs de gestionLes dépenses par habitant à Montpellier sont in-férieures de près de 40 % à la moyenne nationale.Montpellier est la 2e des grandes villes de Francepour son niveau d’épargne.

• L’investissementAvec un volume global d’investissement de 66 M€, la Ville maintient ses dépenses d’équipement àun niveau élevé, au-dessus de la moyenne natio-nale.

• Les indicateurs fiscauxLa comparaison des ratios montre que les impôtsà Montpellier sont inférieurs à la moyenne natio-nale.Une enquête réalisée par le magazine Capital enseptembre dernier avait d’ailleurs montré que Mont-pellier faisait partie des villes qui avaient le moinsaugmenté les impôts sur la période 2000-2002(Montpellier était 105e sur 112 villes de plus de 50 000 habitants - source : Capital - 25/09/03)

• L’encours de detteIl représente 85 € par habitant à Montpellier, 9 foismoins que dans la moyenne des grandes villes.Montpellier est la 2e ville derrière Toulouse (qui n’aplus de dette) pour sa gestion du stock de dette.

Le tableau de bord financier de la ville

Ratios légaux présentés dans le budget, définis par la loi du 6 février 1992 (article 13)

Dépenses réelles de fonctionnement par habitant

Produit des impositions directes par habitant

Recettes réelles de fonctionnement par habitant

Dépenses d’équipement brut par habitant(investissement)

Dette par habitant

Dotation globale de fonctionnement par habitant(dotation de l'Etat)

Coefficient de mobilisation du potentiel fiscal élargi (indicateur de pression fiscale)

Dépenses de fonctionnement + remboursementannuel de la dette en capital / recettes réelles de fonctionnement (capacité d'épargne)

Dépenses d'équipement brut / recettes réelles defonctionnement

Dette / recettes réelles de fonctionnement

Montpellier(BP 2004)

808 €

524 €

1013 €

274 €

85 €

224 €

1,53 €

83,6%

27 %

0,08

Reconduction des mesures sociales

Abattementgénéral à la

base

Le typed'abattement

Abattementpour chargede famille

Abattementspécial

à la base

110 €

144 €

87 €

102 624

5 460

29 718

Le montant de la réduction sur

la taxed'habitation

Tous les contribuables montpelliérainspour leur résidence principaleTaux supérieur au droit commun : 19,13 %

Toutes les familles ayant 3 personnes à charge et plusPorté au taux maximum de 25 % par la Ville de Montpellier

Les contribuables montpelliérains aux revenus les plus modestes(revenu fiscal de référence inférieur à 7 046 € pour la première part, majoré de 1 882 € par demi part supplémentairePorté au taux maximum de 15 % par la ville de Montpellier

Les bénéficiaires

Le nombre deménages

bénéficiaires

Ce que font les autres villes

20% seulement des communes

l'appliquent

Taux commun 15%

Abattementfacultatif, 4% des communes

l'ont adopté

* Il n’existe pas de données nationales pour ce ratio

Le développement de services de proximité et d'équipements structurants est rendu possible par une situation financière solide.

C’est pourquoi, la Ville a renforcé les grands équilibres budgétaires pour assurer les moyens nécessaires à la réalisation de ses projets.

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COMMUNICATION

Transmettre du texte, mais aussi duson ou des images vidéo, avec unegrande fiabilité et à haut débit, voilà

ce que permet la mise en place du réseaunumérique Pégase dont le développementtechnique est aujourd’hui terminé.Réalisé par la Ville - qui en est propriétai-re -, le réseau Pégase déploie ses fibresoptiques sur une boucle primaire longuede 25 kilomètres complétée par différentesextensions qui représentent un linéaire de15 kilomètres supplémentaires (voir la car-te ci-dessous). Pour éviter la multiplicationdes chantiers sur la voie publique, maisaussi pour limiter le coût des travaux d’ins-tallation, le tracé du réseau emprunte ce-lui d’infrastructures existantes comme c’estle cas, par exemple, le long de la premiè-re ligne de tramway ou les fourreaux danslesquels passent les fibres optiques ontété posés pendant les travaux de construc-

de caméras. De grands établissementscomme le Centre Hospitalier Universitaire,mais aussi des entreprises, des centresde recherche ou des établissements d’en-seignement supérieur font également par-tie des utilisateurs du réseau Pégase. C’estnotamment le cas de l’Université Montpel-lier 1, signataire d’une convention avec laVille, qui bénéficie depuis la fin du moisde septembre du raccordement au réseauà haut débit pour une grande partie de sesdifférents sites, un événement qui, selonson Président, Alain Uziel, marque “unepremière étape importante dans la moder-nisation des infrastructures techniques del’Université”. Toujours dans le secteur uni-versitaire, l ’Université Montpellier 3 etl’Agence Bibliographique de l’Enseigne-ment Supérieur (ABES) ont également de-mandé leur raccordement au réseau Pé-gase.

Pégase, le réseau haut débitaccessible à tous

Le réseau de communication haut débit Pégase permet de répondre à lademande croissante émanant des entreprises, des universités, des hôpitaux,

des établissements scolaires et secondaires ainsi que des particuliers.

tion de la ligne. Parmi les sites raccordésau réseau Pégase figurent de nombreuxéquipements municipaux ou dépendantde l’Agglomération de Montpellier commeles bibliothèques et les médiathèques, lesmairies annexes, certains services dé-concentrés de la mairie, la majorité desMaisons pour tous ainsi que certainesécoles ou groupes scolaires.

UNE CINQUANTAINED’ÉQUIPEMENTS MUNICIPAUX

RACCORDÉS

Le PC de crise de la mairie, par exemple,est relié grâce au réseau Pégase à la Pré-fecture et aux Services d’incendie et de se-cours. De même, les caméras de vidéo-surveillance sont connectées au réseau àhaut débit, tout comme les bornes d’accèsaux zones piétonnes équipées elles aussi

1 – Planétarium2 – Centre communal d'Action Sociale3 – Médiathèque Emile-Zola4 – Communauté d'Agglomération5 – Ecole élémentaire Périclès6 – Médiathèque Federico-Fellini7 – Maison de la démocratie8 – Espace Montpellier Jeunesse9 – Opéra Comédie10 – Office de tourisme11 – Direction Enseignement

Enfance Jeunesse et Sport12 – Hôtel de Ville13 – Corum14 – Maison des Relations internationales15 – Musées Fabre16 – Mairie Annexe / Maison pour tous

Albert-Dubout / Bibliothèque Paul-Langevin17 – Mairie annexe Hauts de Massane /

Maison pour tous Georges-Brassens18 – Ecole élémentaire Kurosawa19 – Ecole élémentaire Gallilée20 – Médiathèque Jean-Jacques-Rousseau21 – Mairie Annexe Mas de la Paillade22 – Ecole élémentaire Léopold- Sédar-Senghor23 - Ecole élémentaire Antoine-Balard24 – Stade de la Mosson25 - Mairie annexe / Maison pour tous

Marie-Curie26 – Ecole élémentaire Léo-Mallet27 – Ecole élémentaire Joseph-Delteil28 – Ecole élémentaire Louis-Armstrong29 – Maison pour tous Fanfonne-Guillerme30 – Ecole élémentaire Emile-Combes31 – Ecole élémentaire Julie-Daubie32 – Ecole élémentaire Charles-Baudelaire33 – Maison pour tous François-de-

Malherbe / Bibliothèque Jean-Paul-Sartre34 – Maison pour tous Marcel-Pagnol35 – Ecole élémentaire Victor-Schoelcher36 – Cuisine centrale37 – Médiathèque Victor-Hugo38 – Ecole élémentaire Voltaire39 – Centre municipal Garosud40 – Mairie annexe / Maison pour tous Albert-

Camus41 – Médiathèque Federico-Garcia-Lorca42 – Maison pour tous Boris-Vian43 – Centre horticole de Grammont44 – Centre Communal d'Action Sociale Mosson

Le salon du Mariage se déroulera au Parc desExpositions les 16, 17 et 18janvier. Organisé par la sociéténîmoise Battant Organisation, ce salon offre aux futurs mariéstoute la palette des prestatairesspécialisés : lieux de réception,traiteurs, photographes, agencesde voyages, fleuristes etc.

SALONDU MARIAGE

Samedi 20 décembre, a été inau-gurée la portion de la rue SaintPriest, entre la rue de la Moune-da et sa section étroite à sensunique située entre l’avenue desMoulins et l’avenue du Père Sou-las, qui a été réaménagée suite àla construction d’un immeubleau 325-347 rue de Saint-Priest.Ce chantier a permis laréalisation de deux voies de circulation, un stationnementlongitudinal côté Ouest, deuxtrottoirs de deux mètres delarge. Des mûriers ont été plantés à l’automne pour rythmer lestationnement longitudinal.L’éclairage public et le réseaud’évacuation des eaux pluvialesont également été revus dans lecadre de ce chantier. Coût de l’opération : 180 000 €

LA RUE SAINT PRIEST A ÉTÉ INAUGURÉE

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1 - Communication des déci-sions prises depuis la derniè-re séance du conseil munici-pal.

2- Informations de M. le maire.

3 - Election des représentantsde la Ville à l'association de laComédie du Livre. Trois élus :- Henri Talvat- Sophie Boniface-Pascal- Bernard FabreDeux personnes qualifiées : - Jacques Bioulès- Frédéric-Jacques Temple

4 - Mise en place d'une mis-sion d'information et d'éva-luation sur les risques d'inon-dation à Montpellier. Ont étéélus à la représentation pro-portionnelle : - Louis Pouget- Michel Guibal-Michel Passet- Nicole Moschetti-Stamm- Catherine Labrousse

5 - Contrat avec la sociétéFrèches Fine Arts pour le lan-cement d'une étude de faisa-bilité de la première Biennaled'Art Contemporain Chinois en2005. Dans le cadre de sa po-litique culturelle, la ville deMontpellier développe ses ac-tions en faveur de l'Artcontemporain. Dans le cadrede ses relations anciennesavec la Chine concrétisées parle jumelage avec la ville de

Chengdu, tenant compte dela très rapide évolution de

ce pays en matière d'artcontemporain, il ap-paraît aujourd'hui queMontpellier peutjouer un rôle de pre-mier plan en réali-sant une manifesta-tion chinoise d'am-

pleur internationale.

6 - Dénomination desécoles du groupe scolai-

re à construire dans le cadrede la Zac Ovalie. Ecole mater-nelle Olympe de Gouges (1748- 1793). Femme de Lettres etrévolutionnaire française, au-teur d'une "déclaration desdroits de la femme et de la ci-toyenne".Ecole élémentaire Esope. Fa-buliste grec du 6e siècle avantJ.C. (environ 620 à 560) auteurd'un recueil de brefs récits oùles animaux donnent des le-çons aux hommes. Les fablesd'Esope servirent de modèleà bon nombre d'écrivains, etnotamment Jean de la Fontai-ne.

7 - La Ville émet un avis favo-rable à la proposition de M. lePréfet de l'Hérault d'augmen-ter de 1% l'indemnité de loge-ment versée aux instituteursnon logés pour l'année 2003.

8 - Dans le cadre du partena-riat de la Ville avec le Dépar-tement, les deux collectivitésont décidé d'unir leur effortspour le bien éducatif desélèves de l'école primaireBerthe-Morisot et du collègeCamille-Claudel. A ce titre ledépartement de l'Héraultconstruira une salle de sportrattachée au collège Camille-Claudel, la Ville de Montpelliermettant à sa disposition le ter-rain nécessaire à sa construc-tion. En retour l'école primaireBerthe-Morisot utilisera la sal-le à 50%. Approbation de laconvention.

9 - A la suite des violentes in-tempéries de décembre, uncertain nombre d'équipementssportifs ont subi des dégâts :le complexe de la Mosson, leterrain Giambrone, le plateausportif Père Prévost et le com-plexe sportif de Veyrassi. Afinde réaliser les travaux de re-mise en état de ces installa-tions, le conseil municipal au-torise le lancement deconsultation par appel d'offresouvert en procédure d'urgen-ce et sollicite des organismescompétents les subventionsles plus larges possibles.

10 - Modification du cadred'emploi des ingénieurs terri-toriaux : application des dis-positions du décret n° 2003 -1024 du 27 octobre 2003.

11 - Modification du poste decollaborateur de cabinet char-gé de mission auprès du pro-tocole.

12 - Modification du tableaudes effectifs.

13 - Revalorisation des valeursfaciales des titres de restau-ration pour le personnel com-munal : 3 €, 4,10 € et 6 €.

14 - Lancement d'une procé-dure d'appel d'offres ouvert re-lative au marché public d'as-surance responsabilité civileet risques annexes.

15 - Approbation des termesdu marché à conclure avecl'entreprise Eurovia pour la réa-lisation des travaux de terras-sements, de voirie, de réseauhumide et de génie civil de lapremière tranche d'aménage-ment de la place d'Espagne(aménagement d'un nouveléchangeur entre l'avenue Pier-re-Mendès-France et la rue dela Mogère).

16 - Approbation des termesdu marché à conclure avecl'entreprise Multitec pour la réa-lisation des travaux d'éclaira-ge public de la premièretranche d'aménagement de laplace d'Espagne.

17 - Réapprobation du POS ap-prouvé par délibération duConseil municipal du 22 oc-tobre 1998 et annulé le 6 mars2003 par le Tribunal adminis-tratif de Montpellier. Les dis-positions du 12e alinéa de l'ar-ticle L.123-19 du code del'urbanisme issues de la loi "ur-banisme et habitat" du 3 juillet2003, permettent à une com-mune dont le POS a été an-nulé pour vice de forme del'approuver à nouveau, après

enquête publique, dans un dé-lai d'un an à compter dela dé-cision juridictionnelle qui l'a an-nulé, sans mettre le pland'occupation des sols en for-me de plan local d'urbanisme.

18 - Programme d'aménage-ment d'ensemble de l'Aigue-longue : deuxième modifica-tion. Le contenu de ceprogramme d'aménagementd'ensemble est modifié afin depouvoir adapter le niveaud'équipement à l'évolution dela population, en poursuivantles aménagements des voirieset réseaux du secteur.

19 - Programme d'aménage-ment d'ensemble Aqueduc :première modification. Lecontenu de ce programmed'aménagement d'ensembleest modifié afin de pouvoiradapter le niveau d'équipe-ment à l'évolution de la popu-lation, en poursuivant les amé-nagements des voiries etréseaux du secteur.

20 - Approbation des termesde la convention entre la Villeet M. Guy Rodier visant no-tamment à fixer la participationque M. Rodier aura à verseren contribution à l'aménage-ment de la Zac de la Fontainepour la réalisation d'un pro-gramme de construction à vo-cation de logements.

21 - Le conseil municipal don-ne un avis favorable à la can-didature d'ACM pour construi-re 19 logements individuelssur un lot de 4268 m2 ZacMalbosc.

22 - Le conseil municipal don-ne un avis favorable à la can-didature d'Urbat-Promotion -Logement pour construire 48logements collectifs et deuxlocaux commerciaux sur leslots 28A et 28B Zac Malbosc.

23 - Acquisition auprès de l'Etatde la parcelle CM 34 rue d'Ar-gencourt. La ville a souhaitéacquérir cette parcelle afin del'intégrer dans le futur projetde création de l'hôtel du Co-rum pour maintenir sur le sitedes espaces verts en prolon-gation de la parcelle apparte-nant aussi à la Ville et qui seraintégrée au projet de l'hôtel.

24 - Bail emphytéotiqueconsenti à l'association "LesBambins du Lez" sur une pro-priété appartenant à la ville si-tuée rue des Paradisiers pouraccueillir une crèche associa-tive.

25 - Déclassement du domai-

C

ON S E I L

M

UN I C I P A

L

Séancedu

22.12.03

Mercredi 7, jeudi 8, vendredi 9 et lundi 12 janvier, au Zénith Sud,

se dérouleront les traditionnels repas offerts aux retraités de la

ville de Montpellier pour fêter lanouvelle année. Ces repas seront

suivis d'un après-midi dansant.

Repas des clubs Age d'Or

Le Corum des Peintres est une manifestation organisée par

la Ville de Montpellier en collaboration avec Enjoy

Montpellier. Elle est réservée en priorité aux artistes peintres

de la Ville et de l'Agglomérationde Montpellier. Elle se déroulera

au Corum du samedi 10 au lundi 12 janvier.

Corum des Peintres

Les horaires des séances sont fixesdu 7 janvier au 4 février.

Pour les séances publiques, il est conseillé de réserver partéléphone au 04 67 13 26 26.

Mercredi :14h : projection du

“Secret du dragon” et de “L'Aveugle aux yeux d'étoiles”

15h30 et 17h : “Odyssée vers l'infini”

Samedi :14h : projection du

“Secret du dragon” et de“L'Aveugle aux yeux d'étoiles”

15h30 et 17h: “Odyssée vers l'infini”

17h : “Odyssée vers l'infini”18h30 : “Les larmes de Mars”

20h : “Odyssée vers l'infini”Dimanche :

14h : projection du “Secret du dragon” et de

“L'Aveugle aux yeux d'étoiles”15h30 et 17h :

“Odyssée vers l'infini”Planétarium Galilée

allée d’UlysseOdysseum Montpellier

Planétarium Galilée

La prochaine séance du Bistrot des Ethnologues aura lieu

le mardi 3 février 2004 à 20h30. Invitée : Françoise Héritier,

professeur honoraire au Collègede France et à l'EHESS, Paris.

Thème : "Différence des sexes etinégalités. La dissolution de la hiérarchie est-elle possible ?"Salle Guillaume-de-Nogaret,

Espace Pitot, 1, place Jacques-Mirouze(proche place du Peyrou)

http://www.ethnobistro.com

Bistrot des Ethnologues

11607 euros : c'est le montant dela somme récoltée par les clubs del'Age d'Or, les résidences foyers etl'association d'échanges et de loi-

sirs des retraités montpelliérains àl'occasion du Téléthon 2003. Une

opération coordonnée par la direc-tion Animation Age d'Or du CCAS.

Les retraités et le Téléthon

Affaire 24. Les Bambins du Lez

M O N T P E L L I E R N O T R E V I L L E J A N V I E R 2 0 0 4 N ° 2 7 6 17

ne public communal d'un dé-laissé de voirie de 15m2 situérue Raimon-de-Trencavel etvente de ce terrain à M. etMme Douirin.

26 - Appel d'offres ouvert pourl'aménagement d'un square àl'intersection des rues Gay-Lussac et Claude-Berthollet.Le revêtement de ce squaresera du sable stabilisé, des es-paces verts y seront réalisésde part et d'autre, ainsi qu'unerampe handicapés le long desbâtiments actuels. Un nou-veau dispositif d'éclairage pu-blic est également prévu pouraméliorer l'ambiance et la sé-curité de ce quartier.

27 - Création d'une piste cy-clable entre le rond-point d'Al-co et l'avenue du ProfesseurLouis-Ravaz. Rue Jean-Bart, lapiste empruntera la voie d'évi-tement du giratoire et longerala voie de circulation pour re-joindre le rond-point La Pé-rouse. Du rond-point La Pé-rouse à l'avenue duProfesseur Louis-Ravaz, la pis-te utilisera une parcelle ap-partenant à la Ville.

28 - Signature d'un marchéavec l'entreprise Mazza rete-nue par la commission d'ap-pel d'offres pour réaliser lestravaux d'aménagement de laplace de Thessalie. Ces tra-vaux consistent en la réfectiondes sols autour de la fontaine.

29 - Garantie de la Ville à hau-teur de 25% du capital em-prunté à Hérault Habitat (Offi-ce public des HLM dudépartement de l'Hérault.L'emprunt de 98.716 euros estdestiné à financer la créationd'un centre d'hébergement etde réinsertion sociale pourfemmes de 20 places au foyerLakanal sis 65 rue Lakanal.

30 - La Communauté d'Agglo-mération de Montpellier a in-formé la Ville de ce que le tra-cé de la deuxième ligne detramway mis en enquête pu-blique implique la démolitioncomplète du parc de station-nement des gares. Le Conseilmunicipal décide donc de ré-silier à la date du 30 juin 2004la convention liant la Ville à lasociété Effiparc Sud Ouestpour l'exploitation de ce parcde stationnement.

31 - Approbation du bilan declôture de l'opération confiéepar la Ville à la Serm, consis-tant à réaliser les aménage-ments de la rue Epidaure etdes espaces publics du quar-tier des "Berges du Lez".

32 - Approbation du bilan declôture de l'opération confiéepar la Ville à la Serm afin d'éta-blir un dossier de consultationen vue du choix d'un inves-tisseur pour la réalisation d'unparking et d'un hôtel 4 étoilesaprès déclassement d'une par-tie des terrains du parkingJoffre. La Serm a proposé à laVille de retenir le projet remispar le groupement de promo-tion Pragma-Imagine et l'in-vestisseur Barcello, projet re-tenu et approuvé par la Ville.

33 - En mai 2001, la Ville a lan-cé l'opération programméed'amélioration de l'habitat surle quartier Ecusson "Cathé-drale - Rectorat" pour une du-rée de 3 ans. Cette opérationa permis de créer une réelledynamique de rénovationdans le quartier. Afin de ré-pondre aux nombreuses at-tentes des propriétaires situésdans le périmètre de l'OPAH,le Conseil municipal décide deprolonger le dispositif sur le 1er trimestre 2004.

34 - Avenant au contrat de maî-trise d'œuvre des kiosquesdes fleuristes sur l'Esplanadedans le cadre de MontpellierGrand Cœur.

35 - Le Conseil municipal ap-prouve la clôture de l'opéra-tion de lotissement communaldénommée Les Beaux-Artsdécidée le 18 décembre 1997.Le lotissement a permis deréaliser : la viabilisation desterrains et notamment la rueYehudi-Menuhin ; la construc-tion de 109 logements dont68 logements sociaux ; lamise à disposition d'un terrainde 1500 m2 pour la réalisationde l'école Jules-Verne.

36 - Vote du budget primitif dela ville de Montpellier, budgetgénéral et budget annexe del'eau (CF dossier pages 11 à14).

37 - Information sur l'exécutiondes marchés soldés dans l'an-née ou en cours d'exécution,conformément à l'article 361 -2 du Code des Marchés Pu-blics.

38 - Affectation de subventionsà diverses associations. ISSUE : 1 500 €CCAS (reversement tickets res-taurant) : 11 506 €Association de quartierBout'en Train : 600 €Fédération des ŒuvresLaïques : 3 635 €MUC Handball : 1000 €Montpellier Scrabble : 600 €

39 - Dénomination de la voiede desserte du lotissement leParc des Melias situé rue desMarels : Louis Dulieu (1917 -2003), médecin général de l'ar-mée et auteur de plusieurs ou-vrages sur l'histoire de la mé-decine à Montpellier.

40 - Rapport annuel sur le prixet la qualité des services pu-blics de distribution d'eau po-table et d'assainissement -Exercice 2002. (CF page 8).

41 - Avenant n°1 au marché n°902 pour la maintenance etl'entretien des réseaux et équi-pements de signalisation tri-colore lumineuse.

42 - Le Conseil municipal au-torise le maire ou son adjointdélégué à signer un marchéavec la société Chlorphil, re-tenue par la commission d'ap-pel d'offres, pour les opéra-tions de débroussaillage duparc zoologique de Lunaretafin de réduire les risques d'in-cendie.

43 - Désignation des entre-prises et appel d'offres pourles travaux d'entretien et d'ac-cessibilité de la Maison de laDémocratie installée dans l'im-meuble du 16 rue de la Ré-publique.

44 - La Ville passe un contratde location pour 10 ans avecla Communauté d'Agglomé-ration pour un local de 70 m2

situé dans un immeuble en-tièrement rénové au 19 rueLallemand. Ce local sera misà la disposition d'associationsdu quartier.

45 - Ouverture exceptionnelledes commerces le diman-che : le Conseil municipal ap-prouve le calendrier proposépar la Chambre de Commer-ce et d'Industrie après avis des

organisations syndicalesconsultées. La première dé-rogation sollicitée par les com-merces de détail spécialisésde l'équipement de la per-sonne, la culture et les loisirsaura lieu le 11 janvier en rai-son du début des soldes le 8 janvier 2004.

46 - Désignation d'un nouvelexploitant du manège enfan-tin de l'Esplanade pour une du-rée de 3 ans à compter du 1er

janvier 2004 : M. Jean-ClaudeSalvador.

47 - Aménagement d'unkiosque alimentaire place Al-bert 1er avec principe de ges-tion par un titulaire d'uneconvention d'occupation dudomaine public. L'aménage-ment de ce kiosque se feradans un local désaffecté, pro-priété de la Ville de Montpel-lier et attenant à la chapelleSaint-Charles. Cette opérations'inscrit dans le cadre del'aménagement global de laplace Albert 1er piloté par lamission Grand Cœur.

48 - A la suite des violentes in-tempéries du 3 décembre, laVille demande la constatationde l'état de catastrophe natu-relle.

49 - Le Conseil municipal émetun avis favorable à l'autorisa-tion d'exploiter le parc zoolo-gique de Lunaret. Cette ex-ploitation qui, d'après le Codede l'Environnement, relève dela nomenclature des Installa-tions Classées pour la Protec-tion de l'Environnement, estsoumise à autorisation pré-fectorale.

50 - Affaires civiles militaires etfunéraires - Locaux de Gram-mont - Division parcellaire Vil-le de Montpellier/Communau-té d'Agglomération.

La direction de l'Age d'Or du CCASpropose plusieurs voyages pourl'année 2004.• Croisière en Méditerranée du 27 avril au 3 mai• La Hollande fleurie du 11 au 17 mai• La Sardaigne du 20 au 26 juin• Les Baléares du 12 au 17septembre• Andalousie la Romantique du 3 au 11 octobreRenseignements et inscriptions au bureau de l'Age d'Or04 99 52 77 99

Les voyages de l'Aged'Or pour l'année 2004

Les Lépreux, on peut les soigner.Pour favoriser un diagnosticprécoce, leur offrir un traitementau plus tôt de la maladie et leurpermettre de retrouver leur dignité, aidez la Fondation Raoul Follereau. Participez à la 51e JournéeMondiale des Lépreuxle 25 janvier prochain.

Journée Mondiale des Lépreux

Le service Jeunesse de la mairiepropose deux stages pour les prochaines vacances : • Stage Secourisme proposé parl’Association Action d’Urgence Internationale - Les Terrasses deMontcalm, 1401 rue deFontcouverte - 34070 MontpellierDu 09/02/04 au 12/02/04,de 14h30 à 17h30• Stage Ciné - Vidéo proposé parl’Association “N’a qu’un œil”486, rue d’Alco, Immeuble le Castelet - 34080 MontpellierDu 09/02/04 au 13/02/04, de 10h à 12h

Stages pour les vacances d'hiver

• Jeudi 8 lycée Jean-Monnet, de 16h00 à 18h00 • Vendredi 9 La Mosson - Commerces rue d’Ox-ford, de 10h00 à 12h30 - Quartier Paul-Valéry (rue Hébert),de 14h00 à 16h00 • Jeudi 15Quartier Saint Martin (proche deLa Poste), de 16h00 à 18h00 • Vendredi 16La Pergola - Le Petit Bard, de 10h00 à 12h30 - Sortie LycéeMermoz, de 14h00 à 16h00 • Jeudi 22Mas Drevon (médiathèque Victor-Hugo), de 16h00 à 18h00 • Vendredi 23Sortie CES Les Escholiers, de 09h30 à 12h30 • Jeudi 29Sortie CES Marcel-Pagnol (quartierPaul-Valéry), de 16h00 à 17h30 • Vendredi 30Quartier Saint-Martin (proche dela poste), de 10h00 à 12h30 - LesCévennes (Avenue Louis-Ravas),de 14h00 à 16h00

Les rendez-vous du bus Infos Jeunes

en janvier

Affaire 42 - Débroussaillage du parc zoologique

18 M O N T P E L L I E R N O T R E V I L L E J A N V I E R 2 0 0 4 N ° 2 7 6

SPORT

Grâce à la mise en place d’un partenariat entre la Ville et le Comité Départemental de Tambourin, la pratique de ce sport en plein

renouveau fait de nombreux adeptes parmi les jeunes montpelliérains.

Depuis une dizaine d’années, la pra-tique du jeu de balle au tambourin vitun nouvel essor. Ce mouvement, qui

a d’abord concerné des villages de l’Héraultdans lesquels la tradition sportive du tam-bourin était très profondément ancrée, s’estnotamment traduit par l’émergence de nom-breuses équipes d’un très bon niveau quise confrontent maintenant dans le cadred’un championnat départemental particu-lièrement relevé.A Montpellier, où le tambourin s’est long-temps pratiqué aux Arceaux, le retour dece sport est en train de s’opérer grâce aupartenariat établi entre la Ville et le ComitéDépartemental de l’Hérault de Jeu de Balleau Tambourin - présidé par Jacques Bous-quet - dans le cadre de la Convention Ani-mation Sport.Depuis deux ans, près de mille jeunes mont-pelliérains ont ainsi pu s’initier au tambou-rin grâce à des actions menées dans diffé-rents quartiers pendant les vacances ou,tout au long de l’année pendant le tempsscolaire, grâce aux interventions effectuéesdirectement par le Comité Départementalde Tambourin dans différentes écoles. Pourl’adjoint au maire délégué aux sports, “l’idéede départ était de proposer à des jeunes dese réapproprier leur histoire par la pratiqued’un sport traditionnel inscrit dans le passéhistorique de la ville. Cela consistait, en fait,à s’appuyer sur une pratique ancienne pourla mettre au service des jeunes d’aujourd’hui.En plus de cet ancrage dans la tradition, letambourin présente également l’avantage defonctionner avec des codes et des règles fa-cilement assimilables par les jeunes. Parailleurs, et c’est très important à mes yeux,il permet aussi de pratiquer la mixité.”Le succès remporté auprès des jeunes par

ces actions de découverte et d’initiation autambourin incite aujourd’hui la Ville et le Co-mité Départemental de Tambourin à ren-forcer leur partenariat. Dès le mois de fé-vrier 2004, le terrain de sport du Jeu de Mailaccueillera des stages pendant les vacancesscolaires ainsi que des activités régulières,tous les mercredis après midi.Du côté du Comité Départemental de Jeude Balle au Tambourin, Jacques Bousquet,

Montpellier renoue avec la tradition du Tambourin

son président, se félicite de l’engouementrencontré par le tambourin et affiche clai-rement ses objectifs : “poursuivre les ani-mations qui permettent de promouvoir letambourin, avec la ville de Montpellier maisaussi avec l’ODSH ou avec le MUC Vacances,et travailler à l’organisation sur Montpellierd’une Coupe d’Europe de Tambourin en sal-le en 2006 et d’une Coupe d’Europe en ex-térieur l’été, probablement en 2005.”

Le tambourin en brefJeu de balle descendant de la Longue Paume, le Jeu de Balle au Tambou-rin a traversé le temps pour arriver vers 1870 à sa forme moderne et prendrele nom de l’instrument utilisé pour frapper la balle.Ce sport qui permet la compétition au plus haut niveau à des athlèteshommes ou femmes peut aussi être proposé comme sport de loisir.Discipline à la fois collective et individuelle, d’un coût modeste, facile d’ac-cès, le tambourin peut être pratiqué à tout âge.Le tambourin se joue en plein air sur des terrains en terre battue ou en bi-tume pendant l’été mais se pratique également en salle au cours de la sai-son hivernale. Les aires de jeu sont faciles à improviser, une surface planebien dégagée autorisant une pratique immédiate une fois tracées les limitesde l’aire de jeu (dimensions réglementaires de l’aire de jeu : 80 x 20 m enextérieur et 34 x 16 m pour le jeu en salle).Les joueurs sont répartis en deux équipes comprenant chacune : deuxjoueurs nommés les “fonds” dont un appelé le “batteur qui assure la miseen jeu ; un “tiers” et deux “cordiers” (pour le jeu en salle, les cordiers dispa-raissent).La balle, creuse, en caoutchouc, pèse 78 grammes et mesure 61 mm dediamètre.Le tambourin pour l’échange mesure 28 cm de diamètre (26 pour les en-fants). Pour la mise en jeu, on utilise soit un tambourin soit un “battoir” de18 cm de diamètre prolongé d’un manche.Les parties son comptées (15, 30, 45 puis jeu) et se gagnent en une manchede distance sur 16 ou 13 jeux suivant les catégories. Les limites du terrainfont partie intégrante de l’aire de jeu. Les équipes (5 joueurs) changent deservice tous les jeux et de camp tous les trois jeux.

Comité Départemental de l’Hérault de Jeu de Balle au Tambourin : 04 67 42 50 09 (tél./fax). E-mail : [email protected]. Site Internet de lafédération Française de Jeu de Balle au Tambourin : www.sport-tambourin.ffjbt.com

Calendrierdes manifestations

sportives

10 janvierFootball : Montpellier/Bor-deaux, 20h, stade de laMosson.

11 janvierTir à l’arc : concours en sal-le de tir à l’arc, à partir de9h, gymnase FerrariEquitation : concourséquestre, Grammont .

18 janvierFootball américain : Mus-tangs/Falcons de Bron, 14h,Veyrassi.

24 janvierSports de combat : Festi-val des Arts Martiaux, à par-tir de 14h, palais des sportsPierre de Coubertin.

31 janvierFootball : Montpellier/Bas-tia, 20h, stade de la Mosson Volley-ball : Montpellier/Tourcoing, 20h, palais dessports Pierre de Coubertin.

7 févrierHandball : Montpellier/Pon-tault Combault, 20h30, pa-lais des sports René Bou-gnol.

10 févrierVolley-ball : Montpellier/Cannes, 20h, palais dessports Pierre de Coubertin.

14 févrierFootball : Montpellier/Metz,20h, stade de la MossonArts martiaux : stage de TaiChi Chuan, à partir de 10h,gymnase GambardellaFutsal : 1er Championnat deligue de Futsal des Sourds,à partir de 9h, gymnaseMarcel Cerdan.

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PATRIMOINE

C’est en 1946, une fois démobilisé, quePaul Artus revient à la vie civile aprèscinq ans de captivité et onze années

passées dans l’armée.Diplômé de l’école des Beaux Arts de Mont-pellier, il décide de rejoindre l’école de Font-carrade pour se former à la poterie. Là, ildécouvre le “vieux Montpellier”, la faïencede Montpellier telle qu’on la fabriquait déjàà la fin du 16e siècle et qui a connu un es-sor formidable, participant à la prospéritéde la ville jusqu’à la fin du 18e siècle. Trèscaractéristique, cette faïence avec laquelleon réalise aussi bien de la vaisselle que despots d’apothicaires se reconnaît notammentà ses décors floraux d’une grande finesseréalisés sur des fonds blancs ou jaunes.Comme ce type de faïence ne se fabriqueplus à Montpellier, Paul Artus se lance avecpassion dans l’étude des 16e et 17e siècles.Seul, il recherche les secrets de fabrication,la composition des émaux…En 1947, il quitte Fontcarrade, achète unfour et ouvre son propre atelier à Montpel-lier, atelier dans lequel son fils Pierre le re-joindra en 1952 après être lui aussi passépar les Beaux Arts. Henri Siffre, gendre dePaul Artus, intégrera lui aussi par la suitel’atelier familial. Paul Artus, qui s’est spé-cialisé dans la tradition de la faïence deMontpellier fait de nombreuses expositions.Certaines des pièces qu’il fabrique sontachetées par des amateurs éclairés ou pardes collectionneurs et partent à l’autre boutdu monde : aux Etats-Unis, en Amérique duSud, au Canada…Soucieux de partager sa passion, Paul Ar-tus, qui sera pendant plusieurs années pré-sident départemental du Syndicat des Arti-sans d’Art, recevra chaque semaine dansson atelier, pendant plus de 20 ans, des en-fants des écoles de Montpellier auxquels iltentera de transmettre sa passion.Il y parviendra en tout cas avec son petitfils, François Siffre, qui représente aujour-d’hui la troisième génération à embrasserle métier et en qui il voit un digne succes-

La faïence, une tradition à MontpellierGrâce au travail passionné d’une famille de céramistes montpelliérains,

la tradition de la faïence de Montpellier, particulièrement florissante aux XVIIe et XVIIIe siècles,a pu être préservée et se perpétuer jusqu’à nos jours.

seur de la tradition familiale.Installé à Sainte Croix de Quintillargues, prèsde Montpellier, François Siffre, admiratif del’œuvre de son grand-père, s’est lui aussipris de passion pour la faïence de Montpellier. Il travaille l’argile à l’ancienne, àla main et dans le souci de présenter sespièces dans un cadre adéquat, organise sesexpositions dans des châteaux de la régioncomme dernièrement dans celui de Flau-gergues, à Montpellier. Son souhait le pluscher : accroître la notoriété de la faïence deMontpellier et former de jeunes céramistespour relancer cette activité inscrite dans laculture et dans le patrimoine montpelliérain.

Petite histoire de la faïence à Montpellier

A la Renaissance, puis au XVIIe siècle, Montpellier comptait déjà d’importantsateliers céramistes.Au début du XVIIIe siècle, un descendant de Daniel Ollivier, Jacques, fait del’établissement qu’il dirige le plus important de la ville et obtient en 1725 le titrede Manufacture Royale. Il recrute d’excellents ouvriers qu’il n’hésite pas à fai-re venir des centres céramistes les plus réputés.Vers 1740, la Manufacture Royale connaîtra des difficultés et la mort de JacquesOllivier lui portera un coup fatal.André Philip assurera la relève. Il s’installe à Montpellier en 1754. Il effectue unbref passage à la Manufacture Royale, moribonde, puis prend la tête de l’an-cienne fabrique des Boissier. Il s’associe à Antoine Dupré auquel il succèdeen 1767. Après sa mort, survenue en 1805, son fils Valentin poursuivra quelquesannées son entreprise.On comprendra l’importance de Montpellier dans l’histoire de la faïencerie fran-çaise si l’on songe que les faïenciers montpelliérains fonderont les centres deGanges, Pézénas, Béziers, Toulouse, Montauban, Bordeaux, La Rochelle…

Quelques mots de technique

La faïence est un mélange de terre composé d’argile, de sable et de marnecalcaire, recouvert d’un émail stannifère. Cet émail est une couche vitrifiée àbase d’oxyde de plomb et de silice, rendue blanche et opaque par la présen-ce de sel d’étain, destinée à cacher la couleur de l’argile, à la rendre imper-méable et à servir de support au décor peint. L’émail stannifère peut être co-loré dans la masse par incorporation d’oxydes métalliques tels que le cobaltpour le bleu ou l’antimoine pour le jaune et obtenir des fonds de couleur. Cesfonds de couleur ont été l’une des grandes réussites des manufactures de Nevers, St Omer, St Amand les Eaux, Marseille et Montpellier.Selon la manière de les décorer, les faïences se divisent en deux catégoriesqui correspondent à deux techniques différentes : faïences de “grand feu” etfaïences de “petit feu” ou “feu de moufle”.

La faïence de “grand feu”La pièce ayant reçu au préalable une légère cuisson dite “au dégourdi” est re-couverte ensuite de l’émail que l’on laisse sécher et qui devient pulvérulent.C’est sur cet émail que sont peints les décors avec des émaux (oxydes mé-talliques) qui sont aussitôt absorbés. La pièce est ensuite cuite à une tempé-rature comprise entre 820 et 980 degrés.Seul un petit nombre d’oxydes métalliques supportent cette chaleur néces-saire à la fixation de l’émail : le bleu de cobalt, le jaune d’antimoine, le violetde manganèse, le vert de cuivre et le rouge de fer, particulièrement difficile àobtenir.

Exposition dans l’atelier de François Siffre

Paul Artus dans son atelier

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HISTOIRE

A l'occasion d'une promenade à travers Montpellier, Valdo Pellegrin retrace le passé protestant de notre cité

LA RUE DES MULTIPLIANTS

Les Multipliants constituent un curieux etétrange phénomène sectaire lié au protes-tantisme. On peut sans doute l'inscrire dansla continuité des deux vagues de prophé-tisme (fin 1680 et début des années 1700)considéré comme une réaction irrationnel-le et énigmatique de la souffrance d'unpeuple soumis à des persécutions trèsdures.La Montpelliéraine Anne Robert, veuve Ver-chant, originaire de Sommières, avait eu lavision d'une chaire blanche avec un hom-me vêtu de blanc. A partir de là, elle réunitautour d'elle, dans sa maison, un grouped'hommes et de femmes qui désirent secouper du monde et vivre une sorte de viecommunautaire. A la fin de 1722, ils fon-dent une nouvelle Eglise dite "Nouvelle créa-tion du monde, du second avènement de

Jésus-Christ par son Saint-Esprit". A la têtede cette église se trouve un "Mage" ou"Royal Sacrificateur", Jacob Bonicel, ancienétudiant ecclésiastique du diocèse de Men-de. La secte rebaptise les adultes et leurdonne un nouveau nom. Le registre desbaptêmes contiendra jusqu'à 224 noms. Lasecte recommande fortement les mariagesentre ses membres, d'où les rumeurs depolygamie qui lui ont valu le sobriquet de"Multipliants".La maison d'Anne Robert était organiséeen véritable temple avec différents orne-ments et tentures blanches. Une liturgie étaitécrite dans un langage incompréhensiblequi tenait tout à la fois du latin, de l'hébreuet du "parler en langues" dont il est ques-tion dans les écritures saintes à propos dela Pentecôte.Un ancien pasteur du Désert, Jean Vesson,suspendu de ses fonctions par le synode

régional du 13 décembre 1720 à cause deses accommodements avec l'église ca-tholique rejoint le groupe. Il devient ministrede la secte à Noël 1722 après que Bonicelet deux autres mages lui aient imposé lesmains. Il marie et donne la cène.Mais l'aventure ne dure guère, car les au-torités réagissent brutalement en arrêtantles Multipliants le samedi 6 mars 1723, jourde réunion. Treize responsables de la sec-te sont pendus le 22 avril 1723, le jourmême de la sentence. Les autres sontcondamnés aux galères ou à l'emprison-nement dans la Tour de Constance.Conformément au jugement, la maisond'Anne Robert fut rasée avec interdictionde rebâtir sur son emplacement, ce qui estencore respecté de nos jours. Le nom derue des Multipliants date de cette époqueet l'on peut effectivement y observer un troudans les immeubles au numéro 5.

L’EGLISE SAINT-DENIS

Saint-Denis, l'ancienne église de Montpel-liéret, se trouvait extra muros, sur la buttequi domine le Merdanson (appelé plus tardle Verdanson) à l'emplacement occupé parle bastion nord-ouest de la citadelle. Elleest détruite par les protestants au 16e siècleet la citadelle ayant pris sa place, elle fut ré-tablie à la fin du 17e dans le faubourg de laSaunerie, sur l'emplacement d'un cimetiè-re. L'architecte Daviler en avait fait les plans.Elle était achevée en 1702 et agrandie en1835.A propos de l'église Saint-Denis, on peutévoquer un événement dramatique qui seproduisit à cet endroit. Pour cela laissonsla parole à l'historien Roland Jolivet (Mont-pell'hier, 1996, page 132) :

"Chaque fois que je passe devant l'égliseSaint-Denis, je songe à ces soixante-cinqofficiers huguenots qui furent pendus le 3novembre 1628 à l'endroit même où lesanctuaire a été bâti. Et je pense plus par-ticulièrement à cet adolescent qui fut obli-gé de regarder la pendaison de son père,Monsieur de la Roque et à ce militaire quise retrouva le cul par terre et la corde aucou sous le regard ébahi du bourreau… Lecondamné fut d'ailleurs gracié à la deman-de du peuple".En 1629, la paix d'Alès marque la fin desguerres de religion en Languedoc, mais pasla fin des persécutions.

Promenade historique à travers le passé protestant de Montpellier (suite)

Par Valdo Pellegrin

LA GRAND RUE

L‘Hôtel Périer (n°11 Grand Rue)C'est la maison natale du peintre impres-sionniste Frédéric Bazille, né le 6 décembre1841. D'une famille protestante, il est le filsde Gaston Bazille, notable important de laville. Il fait ses études au Lycée Impérial deMontpellier puis commence des études demédecine qu'il poursuit à Paris en 1862. In-fluencé par les tableaux de Courbet et De-lacroix qu'il a vus chez le collectionneur pa-risien Alfred Bruyas, son voisin dans laGrand rue, il délaisse la médecine pour seconsacrer à la peinture. Il travaille à l'atelierGleyre et se lie d'amitié avec Monet, Renoir,Sisley, Eugène Boudin qui l'appelait ami-calement "Le Grand" à cause de sa hautestature comme on peut le constater sur unde ses tableaux dénommé "L'Atelier de larue La Condamine". Il revient chaque an-née à Méric , résidence d'été de sa famille,sur les bords du Lez, face à Castelnau, où

s'affirme son style et où il peint ses plus cé-lèbres tableaux "Réunion de famille" et "Lavue du village". Ses œuvres, peu nom-breuses, vu sa mort prématurée (une soixan-taine) sont dans les musées du Louvre, d'Or-say, de Montpell ier, de New-York, deChicago…Engagé volontaire dans le 3e régiment dezouaves, il est tué à 29 ans au combat deBeaune La Rolande, le 28 novembre 1870.

Note1En regardant depuis la rue la façade de cethôtel, on voit en haut à droite une fenêtreavec grille. L'enfant Bazille était rêveur etsensible. Au travail il préférait courir derriè-re les papillons à Méric ou à Saint-Sauveur.Mais, quand venait l'hiver, on habitait laGrand Rue, toujours un peu sombre, sonbonheur était de monter tout au sommet dela maison. Une fenêtre par-dessus les toitsvoisins permettait de voir, libre, le ciel, etl'enfant s'accoudait là sans arrêt. Pour évi-

ter un accident et rassurer sa mère, il a fal-lu poser des barreaux à cette fenêtre.

Note 2Lors du siège de 1622, Louis XIII avait prisses quartiers dans la propriété du 1er consulde la ville, Monsieur d'Estienne d'Aymeric.Au cours du temps et par déformation, lemas d'Aymeric est devenu Mas de Méricpuis simplement Méric

Note 3Frédéric Bazille a fréquenté très tôt l'atelierdu sculpteur Auguste Baussan, auteur detrès nombreux monuments de Montpellier.Ceci explique que Baussan, avec l'autori-sation de la famille Bazille, a utilisé commemodèle Frédéric pour réaliser le vignerondu monument à Planchon (1894, squarePlanchon) et la statue de saint Roch (1894,église Saint-Roch).

M O N T P E L L I E R N O T R E V I L L E J A N V I E R 2 0 0 4 N ° 2 7 6 21

HISTOIREL’Hôtel de Plantade (n°8 Grand Rue)

C'est dans cet hôtel qu'est né Alfred Bruyas(1821 - 1876), grand bourgeois protestant,fils de banquier très riche (60 000 livres derentes), mélancolique et malade de tuber-culose, à la vie sentimentale singulière.Après avoir essayé, sans succès de sepeindre lui-même, il se consacre au mécé-nat et à la collection d'œuvres d'art. Lorsd'un voyage en Italie qu'il fait à 25 ans, il selie d'amitié avec son compatriote AlexandreCabanel, alors âgé de 22 ans. Quelquestoiles de Cabanel commencèrent ainsi sacollection.A Paris, il se passionne pour le courant ro-mantique. Il rencontre Jules Laurens, Glai-ze, Couture, Tassaert et Delacroix. En 1854, il accompagne les débuts de l'éco-le dite "réaliste" en achetant "Les Bai-gneuses" de Courbet avec qui il se lie d'ami-tié et qu'il invite à Montpellier.En 1868, il fait donation à la ville de Mont-pellier de 88 peintures et de 8 dessins. Le

Musée s'enrichit ainsi d'éléments modernesqui lui faisaient défaut.A sa mort, il lègue au Musée le reste de sacollection, c'est à dire 60 tableaux, 78 des-sins et 18 bronzes.

Note 1Le 21 décembre 1888, Van Gogh et Gau-guin sont à Montpellier pour voir les tableauxde la collection Bruyas au Musée Fabre. Vin-cent écrit à son frère Théo "Dis cela à De-gas, que Gauguin et moi sommes allés voirle portrait de Brias (sic) par Delacroix àMontpellier.”

Note 2Le Docteur Paul Fernand Gachet est venuà Montpellier pour rédiger sa thèse de mé-decine "Etude sur la Mélancolie", puis la sou-tenir le 21 juin 1858. Il fréquenta assidûmentle salon de Bruyas. En 1890, à Auvers-sur-Oise, Van Gogh devient le patient et l'amidu docteur Gachet dont il fait le portrait.

LE TEMPLE DE LA RUE DE VERDUN(1803 - 1870)

A partir de 1772, le pasteur Rabaut-Polierpréside ouvertement en plein jour des cultesau Mas de Merle, à l'extrémité du FaubourgFiguerolles. Il est le fils du pasteur du Dé-sert Paul Rabaut et le frère de Rabaut-Saint-Etienne.Grâce aux efforts conjugués de Rabaut-Saint-Etienne, du marquis de la Fayette et de Mal-herbes (petit-neveu de Basville !), Louis XVIsigne le 17 novembre 1787, l'édit de tolé-rance qui donne un état-civil aux non ca-tholiques.Puis vint la Révolution avec, en 1789, la Déclaration des droits de l'homme et ducitoyen dont l'article X est rédigé par le pasteur Rabaut-Saint-Etienne, député deNîmes : "Nul ne doit être inquiété pour sesopinions même religieuses, pourvu que leurmanifestation ne trouble pas l'ordre publicétabli par la loi". Mais par la suite, le culteest interdit par l'Assemblée Législative etles biens du consistoire confisqués. En1797, le consistoire est rétabli par le Direc-toire et il faudra attendre, sous le Consulat,les articles organiques du 8 avril 1802 pourqu'une totale égalité entre les confessionssoit reconnue. Les protestants de Montpel-lier vont alors se consacrer au rétablisse-ment d'un lieu de culte. Ils vont se porteracquéreur en 1803 de l'ancien couvent descordeliers, rue de l'Observance (rue de Ver-dun) reconstruit en 1631, puis vendu com-me bien national en 1791. Le consistoirel'achète pour 12000 francs au Sieur Reboulet le nouveau temple est consacré le 20 no-vembre 1803. La table de communion a étéréalisée à partir d'un bloc de marbre pro-venant du socle de la statue équestre deLouis XIV au Peyrou, abattue pendant la Ré-volution. En 1821, le consistoire lance unesouscription pour faire des travaux et créerune ouverture de l'édifice sur la rue de l'Ob-servance avec construction de la façade tel-le que nous la connaissons aujourd'hui. Plu-sieurs bâtiments situés dans l'impasse del'Observance et achetés en 1836, sont af-fectés à l'Ecole protestante de filles et à cel-le de garçons ainsi qu'à la maison de re-traite qui s'installe entre les deux écoles en1843.Rappelons que sous le régime du concor-dat, les pasteurs sont payés par l'Etat et gé-rés par le Ministère des cultes. Un premier

poste est créé à Montpellier en 1803. Il estoccupé par le pasteur Honoré Michel, suivid'un deuxième poste en 1809 (pasteur Abra-ham Lissignol) et d'un troisième en 1830(pasteur Charles Grawitz). Ces pasteurs ontfait leurs études soit à Genève, soit à Mon-tauban. Ils exercent leur ministère toute leurvie et en général dans la même paroisse.La loi règle la composition du conseil consis-torial qui est formé de douze notables pro-testants les plus imposés au rôle des contri-butions directes. Ce temple s'avère rapidement trop exigu etsurtout insalubre. A partir de 1850, la ques-tion d'un nouveau temple est posée. Ellesera résolue en 1870 avec l'achèvement decelui de la rue Maguelone.

Note 1Après 1870, c'est "l'Imprimerie Centrale duMidi" des frères Hamelin qui occupera l'an-cien temple de la rue de l'Observance. En-suite, avec l'apparition de l'automobile, Mon-

sieur Charles Caraman y créera en 1898, le"Modern Garage" premier atelier de méca-nique automobile de la ville. Puis en 1928,l'ancienne église est transformée en salle decinéma et prend le nom de "cinéma Odéon".Ce cinéma subsistera jusqu'en 1979, date àlaquelle il est remplacé par une discothèque- salle de concert, le Rockstore.

Note 2Le père de Napoléon 1er, Charles Bonapar-te, était venu à Montpellier pour se faire soi-gner d'un "squirre" à l'estomac. Il mourut le24 février 1785, rue du Cheval Vert et fut in-humé dans l'église des cordeliers. Un peuplus tard, à l'insu de Napoléon, ses frères fi-rent transférer la dépouille de leur père àSaint-Leu-la-Forêt, dans le Val d'Oise.

Note 3Les cordeliers prendront, après la Révolu-tion, le nom de franciscains.

22

Théâtre des Treize VentsTél. 04 67 60 05 45 - www.theatre-13vents.com

• La puce à l'oreilleDe Georges Feydeau, mise en scène Stanislas Nordey. Du 10 au 15 janvier - Opéra Comédie• Romancero gitanoPoèmes de Federico Garcia Lorca - Musique et mise enscène Vicente Pradal.Federico Garcia Lorca écrivit son Romancero gitano dès1924, un recueil de 15 poèmes, une suite de tableauxévoquant l'Andalousie gitane, ses mythes, ses person-nages, ses anecdotes, ses drames.Du 22 au 24 janvier - Opéra Comédie• Les quatre jumelles De Copi - Mise en scène Cécile Marmouget.Du 27 au 31 janvier - Théâtre de Grammont • Médée De Max RouquetteA la fois sorcière, magicienne, femme meurtrie, torturéepar la jalousie, mère infanticide, Médée est une figurecomplexe, héritière d'une civilisation archaïque et prodi-gieusement contemporaine par les passions qui la tra-versent. Du 3 au 6 février. Théâtre de Grammont

Théâtre Jean-VilarTél. 04 67 40 41 39

• UltramarinePar la compagnie L'Atalante - Pour tout public à partir de4 ansUltra marine est le troisième volet d'un cycle de quatreleçons de chose poétiques et chromatiques : après lejaune de l'œuf et le vert de l'herbe, c'est vers la couleurbleue que l'Atalante se tourne pour célébrer l'eau, l'air etla naissance de la parole. Du 13 au 18 janvier

• Marie Kiss LaJouePremière partie :La TropaConcert - Chant :A n n e - M a r i eQuemper. ViolonRaphaël Chevalier.Guitares acous-tiques : Domi-nique Carré, Pier-re-Henry Aubry,Gérard Le Louet.Entre violon ma-

nouche et guitares acoustiques, entre métaphores iro-niques et jeux de mots espiègles, Marie égrène ses his-toires simples autour de portraits finement ciselés. 22janvier à 21h• Elisabeth's last StandCréation de Nola RaeA l'image de Betty, Nola Rae use de petits riens pour créerun univers démesuré et tapageur : avec une maîtrise par-faite de l'art du mime et une minutie de métronome, ellemêle dans un style unique à la frontière du burlesque,clown, acrobatie, danse et marionnette. 30 et 31 janvier à 21h• La ColombeOpéra comique en 2 actes de Charles Gounod - En co-réalisation avec l'Opéra national de Montpellier.Cette œuvre légère raconte comment une colombe man-qua d'être transformée en rôti et devint un symboled'amour pour Horace, son propriétaire désargenté, et lacomtesse Sylvie… 6 et 7 février

La VistaTél. 04 67 58 90 90

• Pourquoi j'ai mangé mon pèreD'après Roy Lewis, par la compagnie Art Mixte.Humour et jeu d'acteur. De 16 au 25 janvier • Récits de femmesPar le p'tit Atelier 3 - De Franca Rame et Dario Fo.Monologue tragi-comique. Du 30 janvier au 10 février• Le cirque PitrePar la compagnie Art mixte - Mise en scène Philippe Gou-dard. A partir de 3 ans - Théâtre d'objet. Du 17 au 28janvier• Les musiciens de BrêmePar le Moulin à musique - Alain raconte et chante pourles petits à partir de 3 ans le célèbre conte de GrimmDu 31 janvier au 10 février

Zénith SudTél. 04 67 64 50 00• Les étoiles du cirque de PékinSamedi 24 janvier à 20h30• CendrillonPar le Ballet Opéra National de KievDimanche 1er février à 15h30

ette pièce de Copi oscille entre la farce macabre et la folie. Dans ce délire parfaitement maîtrisé, quatrejumelles, deux fois deux sœurs, se croisent quelque part en Alaska, se droguent, s'insultent, meurent et

ressuscitent inlassablement. "Nous aimons cette pièce parce qu'elle est carnassière. Parce que ces filles sontcomplètement tarées. Parce qu'elles ne font pas dans la dentelle. Parce que ce sont des meurtrières. Oui par-ce qu'elles n'ont plus tous leurs moyens. Parce qu'elles cherchent de l'or en Alaska. C'est bon ça. Puis nous avonstoujours voulu devenir bouchères. D'ailleurs cette pièce nous laisse complètement stupéfaites. Alors là, nousrions d'avance d'en faire partie. Nous ricanons. Nous rions de mourir comme ça sans cesse? Va savoir. Nousrions parce que nous allons pouvoir enfin nous insulter les unes les autres en toute impunité. C'est bien. Nousavons soif de nous tuer les unes les autres. De nous martyriser. De nous châtier sauvagement. D'être obscèneset puis complètement misérables. Nous rions parce que c'est un joyeux foutoir. Et puis c'est tellement triste. Onpourrait difficilement faire pire. Non ce n'est pas très raisonnable de monter ça. Parce qu'elles sont pathétiques.Parce qu'il n'y en a pas une pour relever l'autre. Et pourtant ça se relève bien quand même. Alors là nous ai-mons bien voir les gens tomber puis mourir. (Nous aimons la bonne franchise). Oui parce qu'elles ont le sensdu drame. (Ce sont de grandes tragédiennes). Parce qu'elles n'en finirons jamais de vivre et de mourir commeça. Et puis c'est un goûter d'anniversaire. Elles s'amusent bien. Bon. Nous aimons bien cette pièce." Marion Au-bert, Capucine Ducastelle, Frédérique Dufour et Marion Guerrero, pour la Compagnie Tire pas la Nappe.

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THÉÂTRE Les quatre jumelles

MONTPELLIER

NOTRE VILLE J A N V I E R N ° 2 7 6

© Catherine Maria-Chapel

De Copi Mise en scène

Cécile MarmougetProductionCompagnie

Tire pas la nappeen résidence

au théâtre des Treize Vents.

oute chose existe non dans l'être mais dans ledevenir, et puis se dissout" écrit la chorégraphe.

Poésie incarnée que traduit Writings on Water dontle charme éloquent se nourrit des sonorités délicates etincandescentes d'une composition minimaliste et romantique de Gavin Bryars. Les bras de Carolyn, dontles mouvements semblent couler de source, fouillentl'espace comme pour nouer les fils d'une énigme dontla solution se dérobe sans cesse. Tout Carlson (oupresque) se lit sur ses bras. Ils vont peu à peu s'arron-dir pour tenter de rassembler le chaos de la vie. Writings on Water est une pièce d'acceptation et de sérénité qui met en relief la question du corps et de lasouffrance (indispensable selon Carolyn Carlson pourcomprendre la vie).

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Carolyn Carlson

Writings on Water

DANSE

namorphose : effet consistant à déformer un motif graphique qui, vusous un certain angle prend un aspect lisible. "L'anamorphose est un

rébus, un monstre, un prodige", écrit Baltrusaitis. Le puzzle rappelle le rébus,les choses équivalent à des monstres puisqu'on les montre, et chaque inventaire révèle un prodige. Truquer la réalité pour mieux la traquer, en troquant un usage contre un autre, voilà certainement l'enjeu de ce jeu. Et cedétournement de l'image mérite bien l'intérêt de notre acuité visuelle et instinctive : les objets sont érigés dans un sens précis, le sens de la découverte visuelle, le plaisir de la reconnaissance visuelle plus précisément.De la sorte, l'art se dégage du quotidien, et la mise en scène de ces installations équivaut à un pied de nez astucieux où la créativité humaine redonne de la spiritualité à l'existence. Vivre, c'est surtout un art avant d'êtreune habitude, et l'anamorphose tridimensionnelle proposée par Bernard Prasoffre une dimension supplémentaire à notre vue, la dimension féerique où lafascination charme plus qu'elle n'ensorcelle .Richard Dalla Rosa.

Jusqu'au 31 janvier - A la galerie Photo, esplanade Charles-de-Gaulle. Ouvert du mardi au samedi de 13h à19h - Entrée libreTél. 04 67 60 43 11 - [email protected]

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AnamorphosesBernard Pras

EXPOSITION

Jeudi 29 janvier à 20h30Opéra Berlioz / Le Corum

Tél. 0 800 600 740

Du 27 au 31 janvier - Théâtre de GrammontThéâtre des Treize Vents - Tél. 04 67 60 05 45

MONTPELLIER

NOTRE VILLE J A N V I E R N ° 2 7 6 23

Montpellier DanseTél. 0 800 600 740. www.montpellierdanse.com

• Héla Fattoumi - Eric LamoureuxAnimal Regard. Ce couple de chorégraphes, invités du Centrenational du cirque en 1999, ne chorégraphie pas des nu-méros de cirque mais met des circassiens en position dedanse.Mardi 20 janvier à 20h30 - Opéra Comédie• Mustafa Kaplan / Filiz SizanliDolap / Sek Sek. Compagnie Tal DanceMardi 27 janvier à 20h30 - Studio Bagouet / Les Ursulines• Carolyn CarlsonWriting on WaterJeudi 29 janvier à 20h30 - Opéra Berlioz / Le Corum• Mourad MerzoukiCorps est graphique. Compagnie Käfig.Fier de défendre la culture hip hop aussi bien que sa cul-ture algérienne, Mourad Merzouki se joue du hip hop pur etdur. Mardi 3 février à 20h30 - Opéra Comédie

OpéraTél. 04 67 60 19 99. [email protected]

• RolandDe Jean-Baptiste Lully - Les Talens lyriques en résidence àMontpellier (Christophe Rousset) - Chœurs de l'opéra deLausanne (Véronique Carrot). Version concert.Jeudi 15 janvier à 20h - Salle Pasteur / Le Corum• Der FreichützLe Franc-tireurDe Carl Maria von Weber. Coproduction opéra national deMontpellier / Oper Leipzig / Opéra royal de Wallonie.21, 23 janvier à 20h, 25 janvier à 15h - Opéra Berlioz / LeCorum• La ColombeDe Charles Gounod Opéra au piano - 6 et 7 février au théâtre Jean-Vilar

ConcertsTél. 04 67 616 616

• Concert symphoniqueDirection : Jerzy Semkow - Piano : Ingolf WunderProgramme : Serge Rachmaninov (concerto n°2 en ut mi-neur pour piano et orchestre opus 18) ; Anton Bruckner(symphonie n°6 en la majeur A. 105).Vendredi 9 janvier à 20h30 et dimanche 11 janvier à 10h45- Opéra Berlioz / Le Corum• AmadeusPiano : Peter Laul - Violon : David Grimal - Violoncelle : MarcCoppeyProgramme : Ludwig van Beethoven (trio en ré majeur "DesEsprits" opus 70 n°1) ; Ernst von Dohnanyi (sonate pour vio-loncelle et piano en si bémol majeur opus 8 ; sonate pourviolon et piano en ut dièse majeur opus 21) ; JohannesBrahms (Trio n°2 en ut majeur opus 87)Mardi 20 janvier à 20h30 - Salle Pasteur / Le Corum• Concert symphonique Direction : Gérard Korsten - Violoncelle : Cyrille Tricoire.Programme : René Koering (Quelques façons de voir les sta-tues à la lueur des torches - Création mondiale) - PhilippeHersant (concerto n°2 pour violoncelle et orchestre - 1997)- Johannes Brahms (symphonie n°2 en ré majeur opus 73)Vendredi 30 janvier à 20h30 - Opéra Berlioz / Le Corum• Concert symphonique Direction : Gérard Korsten - Violoncelle : Cyrille Tricoire -Chœurs d'enfants : Opéra Junior - Det Norske Jentekor(chœurs de jeunes filles de Norvège)Programme : René Koering (Quelques façons de voir les sta-tues à la lueur des torches - Création mondiale) - PhilippeHersant (concerto n°2 pour violoncelle et orchestre - 1997)-Nils Henrik Asheim (création mondiale) - Serge Nigg (Vi-sages d'Axel - 1969)Dimanche 1er février - Opéra Berlioz / Le Corum

Trioletto75, av. Augustin Fliche. Tél. 04 67 41 50 09

• Une nuit courte et animée Projection de 4 heures de courts-métrages d'animation 15 janvier à 20h

• Mon Dieu, quel bonheur !Théâtre musical.Trio de guêpes musiciennes au charme de sirènes homériques, les"Petites Faiblesses" aiment par-dessus toutles voyages, et le plus beau de tous : chanter.22, 23, 24 janvier à 20h30• Igosta BrothersCinéma + Art Vidéo - Directeur artistique : Marguerite Seeberg - Projection -débat en présence des frères Igostavenus du kasakhstan29 janvier à 20h30• Trop PleinDanse / théâtre - Compagnie Nathalie Béasse - "Trop Plein”est un spectacle débordant de sentiments contradictoires,d'émotion, de souffrance et d'absurde. On tombe, on glisse, ça dérange et ça fait du bien" (Presse Océan). 5, 6, 7 février à 20h30

Théâtre des Arceaux37, rue Gustave. Tél. 04 67 06 95 23

• TrilogieD'après Hams, Bernhard et Swift - Par la Compagnie de laChèvre à Cinq PattesDu 7 au 24 janvier• Swing Danse FestivalParce que les danses swing sont indissociables de la mu-sique à laquelle elles sont liées, un festival de danse et demusique destiné aux danseurs Jazzophiles. 5, 6 et 7 février. www.montpellierswing.com

Après la collection A. Bruyas exposée durant l'été 2003, ce sont les peinturesétrangères des 17e et 18e siècles de la collection du musée Fabre qui font

l'objet d'un accrochage jusqu'au 1er février. La collection du musée Fabre rassemble de célèbres tableaux italiens, espagnols, flamands et hollandais. Le portait du cardinal de Bonsy du Dominiquin, l'Ecce Homo de Cigoli, sont exposés àcôté des chefs-d'œuvre de Ribera et de Zurbaran (Allégorie religieuse), de Teniers, deSteen (Les vieux chantent, les enfants piallent) de Dou, de Metsu, de Mieris (L'enfileuse de perles) de Ruisdaël, de Wijck et de Wouwerman. Une section dédiée au 18e siècle montre des œuvres de Guardi, de Piazzetta, de Hackert, de voogd, de Denis, etc.En raison des travaux de rénovation et d'extension du musée Fabre par l'Aggloméra-tion de Montpellier, cette exposition a lieu au Pavillon du musée Fabre, esplanadeCharles-de-Gaulle

Jusqu'au 1er février - au Pavillon du musée fabre

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De Rubens à Guardi

Chefs-d'œuvre de la peinture étrangère

des 17e et 18e sièclesdu musée Fabre

EXPOSITION

reton - et polonais de cœur - Alain Le Quernec est un affichiste engagé. Son séjour dans l'atelier Henryk Thomas-Zewski a influencé

sa manière de concevoir son travail. Depuis 30 ans, il produit des affichesessentiellement politiques, sociales et culturelles, sans compromission avecla publicité. Ses coups de gueule graphiques font régulièrement les délicesdu journal Le Monde. Le Carré Sainte-Anne présente régulièrement des affichistes de renommée internationale tels que Raymond Savignac en1998, Pierre Neumann en 2002. L'exposition Le Quernec fut présentée en2002 à la Galerie Anatome. Pour le Carré Saint-Anne se rajoutent les dernières créations de l'artiste.L'exposition (A.L.Q.)2 Affiches de ville et de campagne montre les jalonsd'une quête utopique présentant des affiches très récentes comme descréations plus anciennes : affiches culturelles, affiches politiques et sociales."Il faut considérer mon travail dans le cadre du paysage urbain, dans la dimension du plaisir que j'éprouve à lui voir porter une couleur, une image,un message, un langage que j'ai voulu et qui l'espace de quelques jourssera enregistré par des milliers de passants."

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(A.L.Q)2

Affiches de ville et de campagned'Alain Le Quernec

EXPOSITION

reize films seront proposés aux Montpelliérains dans le cadre de la 7e édition du festival chrétien du cinéma placé sous le thème "Vivre".Le pasteur Jean Domon et le père Christian Doumairon, maîtres d'œuvre de ce festival, expliquent leur démarche : "La vie est don de

Dieu. Mais comment Vivre ? Pour qui ? Pourquoi ? Que de contradictions, de questions et de désirs habitent les humains dans leur manièrede vivre : jusqu'à parfois réclamer le droit à la mort ! Nul plus que les artistes n'exprime cette complexité. Le programme que nous proposonsen est la démonstration. Nous avons voulu à l'heure de la mondialisation nous ouvrir à ces différentes manières d'appréhender la vie et lamort, tant en France qu'au Canada, aux USA, en Australie, etc. Sans oublier la Chine dont c'est "l'année".Tous les films sont précédés d'une présentation et suivis d'un débat. Comme les années précédentes, un Festival Enfant, avec un program-me spécifique, accueillera plus de 5000 élèves des établissements du diocèse.

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Festival chrétien du cinéma

25 JANVIER - 2 FEVRIERFESTIVAL

Carré Saint-Anne .Jusqu'au 15 février 2004. Ouvert du mardi au dimanche de 13h à18h. Entrée libre

Au programme• Atanarjuat, la légende de l’hommerapide (Zacharias Kunuk) Canada2002• Le Carrosse d’or (Jean Renoir) Ita-lie/France 1953• Le Chemin de la liberté (Phillip Noy-ce) Australie 2002• Et la vie continue (Abbas Kiarosta-mi) Iran 1992• La Fureur de vivre (Nicholas Ray)Usa, 1955• Haut les cœurs (Solveig Anspach)France 1999• L’Homme sans passé (Aki Kauris-maki) Finlande 2002 • Kandahar (Mohsen Makmalbaf) Iran2001• Marche et rêve ! Les homards del’utopie (Paul Carpita) France 2001 • Parle avec elle (Pedro Almodovar)Espagne 2001 • Le Pays des sourds (Nicolas Phili-bert) France 1992• Une histoire vraie (David Lynch)Usa, 1999 • Vivre (Zhang Yimou) Chine 1993

Le portrait du Cardinal de Bonsy par Le Dominiquin

JOURNAL MUNICIPAL D'INFORMATIONS. Directeur de la Publication : Hélène Mandroux-Colas.Rédacteur en chef : Nicole Chartier. Rédacteurs : Thierry Delpon, Serge Mafioly, Françoise Dalibon, Marie-France Paulin, Xavier de Raulin.

Photographes : Didier Barrau, Hugues Rubio. Direction de la Communication, Mairie de Montpellier, Tél 04 67 34 70 00, poste 7212. www.ville-montpellier.frConception, réalisation : ATELIER SIX, Tél 04 67 63 52 00. Impression : Offset Languedoc, Vendargues, Tél 04 67 87 40 80. Distribution : Adrexo. Dépôt légal : janvier 2004.

Bonne année

2004