Dossier 276 L’ARMÉE DE TERRE AU CONTACT - Defense · Conçu dès septembre 2014, le nouveau...

N° 2

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016

L’ARMÉE DE TERRE AU CONTACT

[ Dossier ]

P. 02 À 15

[ D2-surtitre ]D2-SOUS SOMMAIRE

[ Sous-officier ]VALORISER LES COMPÉTENCES PROFESSIONNELLES

[ Officiers ]UNE MEILLEURE LISIBILITÉ

[ EVAT ]FIDÉLISER

TIM 227 — DOSSIER — SEPTEMBRE 2011

DOSSIER

LA RÉSERVE OPÉRATIONNELLE

02.

Textes : D. BERTRAND • Photos : ADJ J.-R. DRAHI ; ADJ G. GESQUIÈRE ; CCH A. DUMOUTIER ; CCH J. FARO ; CCH J.-B. TABONE, DR.

02.

TIM 276 — DOSSIER — JUILLET - AOÛT 2016

02. DOSSIER


[ Les évolutions statutaires ]NOUVEAUTÉS

P. 02 À 12[ Au contact ]UN NOUVEAU MODÈLE POUR L’ARMÉE DE TERRE

[ 1re DIV ]1RE DIVISION SCORPION

[ COM ALAT ]COMMANDE-MENT DE L’AVIATION LÉGÈRE DE L’ARMÉE DE TERRE

[ COM FST ]COMMANDE-MENT DES FORCES SPÉ-CIALES TERRE

[ COM TN ]COMMANDE-MENT TERRE POUR LE TERRITOIRE NATIONAL

[ RH FORM ]COMMANDE-MENT RH FORMATION

[ Infographie ]MAQUETTE AU CONTACT


UN NOUVEAUMODÈLE POURL’ARMÉE DE TERRE

« Avec ce nouveau modèle, l’armée de Terre met en avant ce qui la caractérise le mieux : le contact, protecteur avec les Français, agressif avec l’adversaire, pragmatique avec les réalités du monde d’aujourd’hui. » Le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre.

[ COM MF ]COMMANDE-MENT DE LA MAINTENANCE DES FORCES

[ COM LOG ]COMMAN-DEMENT LOG DES FORCES

[ CCPF ]COMMANDE-MENT DES CENTRES DE PRÉPARATION DES FORCES

[ COM ECIA ]COMMANDE-MENT DES ÉCOLES DU COMBAT INTERARMES

[ 3e DIV ]3E DIVISION SCORPION

[ COM SIC ]COMMAN-DEMENT SIC DES FORCES

[ COM RENS ]COMMAN DE-MENT DU REN-SEIGNEMENT

[ Au Contact ]

[ SMITer ]SERVICE DE LA MAINTENANCE INDUSTRIELLE TERRESTRE

.03

Textes : CES Lionel GUY ; CDT Alexandre MONTAGNA Photos : armée de Terre P résenté officiellement le 28 mai

2015, le modèle « Au Contact » répond à la double nécessité de s’adapter aux évolutions du monde et des menaces. Il définit

une nouvelle architecture d’armée plus souple et plus dynamique organisée autour de 13 com-mandements.Il propose une nouvelle offre stratégique s’ins-crivant pleinement dans le plan Cap 2020 de l’état-major des armées. Orienté principalement vers l’intervention extérieure, « Au Contact » rééquilibre sa participation et sa visibilité dans les domaines de la protection, en particulier sur le territoire national, et dans la prévention avec sa contribution aux actions de formation de la jeunesse à travers le service militaire volontaire.Un commandement Terre du territoire natio-nal (COM TN) est ainsi créé pour préparer et faciliter l’engagement des unités en métro-pole et en outre-mer. Les effectifs de la réserve opérationnelle sont progressivement portés à 24 000 hommes destinés prioritairement à être employés sur le TN.Capable d’intervenir en Opex comme sur le TN, la force Scorpion est articulée en deux divisions et six brigades interarmes densifiées : deux brigades blindées, deux brigades médianes (amphibies) et deux brigades légères (aéropor-tée et montagne).

Des commandements sont créés pour les capacités-clés de l’armée de Terre : les forces spéciales, l ’aérocombat (avec la création d’une brigade), le renseignement, les systèmes d’information et de communication (la cyber-défense) et enfin la logistique. Ces commande-ments dédiés assureront une cohérence plus forte et une meilleure interface avec les autres armées. La réorganisation de la maintenance vise, quant à elle, à améliorer la disponibilité des équipements des unités opérationnelles et à mieux les régénérer à leur retour d’opération extérieure (Opex).Conjointement à la mise en place du modèle, l’armée de Terre bénéficie du plan de remontée des effectifs. Les forces terrestres atteindront ainsi une capacité opérationnelle de 77 000 hommes à l’été 2017. Elles disposeront en outre à l’horizon 2025 d’environ 225 chars lourds, 250 chars médians, 3 330 véhicules de combat d’infanterie et blindés multi-rôles, 147 hélicop-tères de reconnaissance et d’attaque, 115 héli-coptères de manœuvre et 2 systèmes de drones tactiques (25 vecteurs aériens).Structurée autour d’une nouvelle génération d’équipements, l’armée de Terre disposera alors d’unités adaptées à la diversité, à la durée et au durcissement des opérations. l

04. DOSSIER



POURQUOI UN NOUVEAU MODÈLE ?

Depuis quelques années, la France fait face à un durcisse-ment et un rapprochement des menaces. Dans ce nouvel environnement, l’équilibre général des grandes fonctions stratégiques se trouve modifié, l’armée de Terre faisant face à un spectre d’opérations plus large et plus dif férencié. De plus, depuis la professionnalisation, l’armée de Terre avait essentiellement concentré son action sur les opéra-tions extérieures. Elle a ainsi acquis une identité forte et une expérience opérationnelle solide, sur lesquelles elle peut aujourd’hui capitaliser pour simplifier et fluidifier son organisation et son fonctionnement. Enfin, ce modèle d’armée de Terre ayant servi de matrice à la professionnalisation, constamment déformé depuis 2008 par les restructurations successives, a atteint ses limites et doit être adapté, en recherchant la cohérence et la trans-formation des armées et du ministère.

LES AMBITIONS DU MODÈLE AU CONTACT

Changer de modèle correspond à un temps fort et à un point d’inflexion majeur dans la vie d’une armée. En quarante ans, l’armée de Terre n’en a connu que deux, le dernier en date ayant été conçu au milieu des années 90.« Au Contact » se dessine autour de 4 dimensions :− emploi : il rééquilibre l’of fre opérationnelle de l’armée de

Terre en mettant l’accent sur le territoire national et sur le champ de la prévention ;

− organisation : il s’intègre parfaitement dans le comman-dement des armées en redonnant verticalité et simplicité au commandement de l’armée de Terre ;

− champ capacitaire : des ajustements permettent de don-ner la priorité aux capacités qui, au fil du temps, seront les plus directement employées ;

− modèle de fonctionnement : le modèle vise à assouplir les modes de fonctionnement de l’armée de Terre, dans un souci d’amélioration des conditions d’exercice du métier et de la vie en garnison.

LES SPÉCIFICITÉS DU MODÈLE

- « Au Contact » rééquilibre la participation et la visibilité de l’armée de Terre dans certaines fonctions stratégiques, en particulier celles de la prévention et de la protection.

Conçu dès septembre 2014, le nouveau modèle « Au Contact » étend la participation de celle-ci aux différentes fonctions stratégiques au bénéfice, en particulier, de la fonction protection. Il repose sur des forces terrestres plus adaptées aux réalités opérationnelles (opérations spé-ciales, opérations aéroterrestres et aérocombat, actions sur le TN) pour répondre à l’évolution de la menace.

− « Au Contact » : le modèle d’une armée de Terre arrivée à maturité.

Issue de la professionnalisation, dont le modèle a prouvé son efficacité, l’armée de Terre a progressivement forgé son identité et son expérience dans de nombreux enga-gements opérationnels. C’est en s’appuyant sur cette maturité qu’elle peut aujourd’hui simplifier et alléger son modèle. Initiative, imagination, autonomie, subsidiarité, créativité des petits échelons : telles sont les qualités sur lesquelles Au contact s’appuie pour mettre en œuvre un fonctionnement plus fluide et une organisation plus lisible.

− L’arrivée du programme Scorpion. Il permet à l’armée de Terre de changer de génération,

d’absorber les évolutions profondes qui marquent le champ de bataille et d’amplifier l’intégration interarmes du combat moderne. Il correspond ainsi à un modèle d’armée capacitaire complet s’appuyant sur une nouvelle génération d’équipements renforçant son agilité tactique.

PRÉSENTATIONDU MODÈLE

n n


.05

UNE GOUVERNANCE RÉNOVÉE

« Au Contact » repose sur 13 commandements de niveau divisionnaire produisant les effets opérationnels de l’armée de Terre. Chacun dispose de prérogatives de comman-dement, RH, disciplinaires et s’appuie sur un contrôle de gestion rénové.Le général chef d’état-major (CEMAT), secondé par le major général (MGAT), s’appuie sur trois comités pour élaborer la stratégie et conduire l’activité de l’armée de Terre :- le comité stratégique (COSTRAT) réunit le directeur des

ressources humaines (DRHAT), le commandant des forces terrestres (COM FT) et le directeur de la maintenance ter-restre (DC SIMMT). Ils participent à la définition de la ligne stratégique de l’armée de Terre ;

- le comité de commandement (COCOM) réunit, en plus du COSTRAT et de l’inspecteur de l’armée de Terre (IAT),

les officiers généraux de niveau corps d’armée : les cinq commandants de zone Terre (COM ZT) et les généraux de corps d’armée en poste à l’extérieur de l’armée de Terre. Ils participent au commandement de l’armée de Terre en partageant l’information et leurs avis avec le COSTRAT pour assurer la cohérence de l’action ;

- Le comité exécutif (COEX) regroupe autour du COSTRAT, de l’IAT et des généraux sous-chefs de l’EMAT les treize généraux de niveau division en charge des comman-dements capacitaires de l’armée de Terre. Chargés de conduire l’action de chacun dans un domaine, ils s’as-surent de la cohérence d’ensemble, rendent compte de leur action devant le COSTRAT notamment en s’appuyant sur un contrôle de gestion rénové, et proposent les me-sures d’adaptation.

Transformer un environnement conçu pour professionnaliser en un environnement conçu pour des professionnels. »Le général d’armée Jean-Pierre Bosser, CEMAT.


x2

x3

x11

EMSOME

X

1re DIVISION

XX

COMALAT

XX

SMITer

XXCOMFST

XX

DRAT

BSPP

X

FORMISC

4e BAC

X

COMTN

XX

RH FORM

XX

3e DIVISION

XX

XXX

COM FT

Aix St-Cyr

La Flèche Autun

Lycéesmilitaires de la

Défense

ESCC ENSOA

Écolesinitiales

CEERATAcadémie FS EALAT

CRT CORTECS PCFL

CTTS

ETRS ETLO ECOMAT

XXX

CRR-FR

XXX

CRR-E

XXX

COMZT

XXX

IAT

XXX

MGATEMAT

CEMAT

XXXX

x5XXX

DRHAT

XXX

DCSIMMT

II I2e RH

II I4e RCh

II I

1er RPIMa

II I

13e RDP

II I

4e RHFS

GAOS

II9e BSAM DAAT

II I7e BCA

II I13e BCA

II I27e BCA

II I93e RAM

III2e REG

EMHM

GAM ETAP

II IRICM

III1er RIMa

II I2e RIMa

II I3e RIMa

II I126e RI

I I I11e RAMa

II I6e RG

II I1er RCh

II I5e RD

II I3e RH

II I1er RI

I I I35e RI

I I I152e RI

I I I1er RTir

I I I68e RAA

II I3e RG

II I1er RHP

II I1er RCP

II I3e RPIMa

II I8e RPIMa

II I2e REP

II I35e RAP

II I17e RGP

II I1er REC

II I1er RS

I I I2e REI

I I I13e DBLE

II I21e RIMa

II I3e RAMa

II I1er REG

II I501e RCC

I785e CGE

ICYBER

II I1er RA

II I19e RG

II132e BCAT

I ICIAE

II28e GG

IIBCS

II519e GTM

II I31e RG

II I2e RD

II I54e RA

II I12e RC

II IRMT

II I16e BC

II I92e RI

I I I40e RA

II I13e RG

II I1er RTP

II I44e RT

II I54e RT

II I61e RA

II I41e RT

II I40e RT

II I53e RT

II I28e RT

II I48e RT

II I121e RT

II I516e RT

II I511e RT

II I503e RT

II I515e RT

II IRMED

II IRSC

II I2e RMAT

II I3e RMAT

II I4e RMAT

II

5e BSMAT

I I

12e BSMAT

I I

13e BSMAT

I I I6e RMAT

II I7e RMAT

II I8e RMAT

II I

1er RHC

II I

3e RHC

II I

25e RGA

SMA

X

III

UIISC1

II I

UIISC5

II I

UIISC7

II I

GIS

I I I

GSS

I I I

GAS

II I

GFIS I I I

5e RHC

GAAC

ARMÉE DE TERRE

COMRENS

XX

CCPF

XX

ECIA

XX

EEM CEPC

CENTAC

CENTIAL

CNCIA

CENZUB

1er RCA

CNEC

17e GA

CEITO

EI

EG

EA

EC

CIANRBC

27e BIM

X

9e BIMa

X

7e BB

X

BFA

X

11e BP

X

6e BLB

X

2e BB

X

COMSIC

XXCOMLOG

XXCOMMF

XX

COMLE

STAT

SMV

x8RSMAIII

CDEC

COMMANDEMENT RH FORMATION (RH FORM)

Subordonné à la DRHAT, le com-mandement RH-FORM regroupe les deux écoles de formation initiale et les quatre lycées mili-taires de la Défense. Il est aussi

chargé d’assurer la cohérence de la formation mise en œuvre dans l’armée de Terre.

MISSION- Au titre de l’autorité hiérachique : comman-

der les écoles de formation initiale et les lycées de la Défense relevant de l’armée de Terre ;

- au titre de l’autorité fonctionnelle transverse : assurer la cohérence et la qualité de la mise en œuvre de la politique de formation (dont la numérisation de l’espace de formation – NEF) dans les organismes de formation de l’armée de Terre.

ORGANISATION1 900 hommes (REO1 2016), il est composé :- d’un état-major avec un bureau formation et

un bureau NEF ;- des écoles de formation initiale d’of ficiers

(Saint-Cyr Coëtquidan) et de sous-of ficiers (Saint-Maixent) ;

- des lycées militaires de la Défense.

CHIFFRES CLÉS- 1 700 officiers et 3 400 sous-officiers formés

annuellement ;- 3 000 élèves dans les lycées dont 1000 en

classe préparatoire ;- 400 personnels détachés de l’Éducation natio-

nale ;- 70 types de formation dispensées. l

08. DOSSIER



1 REO : Référentiel en effectifs et organisation.


COMMANDEMENT TERRE POUR LE TERRITOIRE NATIONAL (COM TN)

L e commandement Terre pour le territoire national est créé en juin 2016 et implanté à l’Ecole militaire, à Paris. Placé sous l’autorité du major général de l’armée de Terre,

le COM TN est appelé à devenir un véritable « pôle d’excellence » et une force d’appui dédiée à l’anticipation, à la préparation et à l’engage-ment opérationnel sur le territoire national.Il assure également la montée en puissance de la réserve tout en rénovant son modèle et en la recentrant sur la protection du territoire. Le COM TN reprend, pour la réserve, les attribu-tions de la délégation aux réserves de l’armée de Terre (DRAT). Il fédère et entretient un lien étroit avec les formations de l’armée de Terre à vocation territoire national détachées comme la BSPP1, les formations militaires de la sécurité civile, le service militaire adapté (SMA), le ser-vice militaire volontaire (SMV) en cours d’expé-rimentation et le 25e régiment du génie de l’air (25e RGA).

MISSION- Anticiper et préparer l’armée de Terre à

affronter collectivement une crise ou une me-nace d’ordre systémique sur le TN (attaque terroriste majeure, crue centennale, pandé-mie, accident technologique…) ;

- contribuer à préparer la Défense et la nation à ce défi ;

- valoriser et animer le réseau des unités Terre hors budget opérationnel de programme (BOP) Terre ;

- assurer les fonctions de délégué aux réserves de l’armée de Terre.

ORGANISATIONCe commandement constitue un état-major organisé en deux divisions :- appui opérationnel au commandement ;- anticipation – préparation à l’engagement.En outre, lors de l’Euro 2016, il expérimente un prototype de système d’information géogra-phique (SIG) qui vise à favoriser l’interopérabilité des armées avec les forces de sécurité du minis-tère de l’Intérieur via un partage de données.

CHIFFRES CLÉSLe COM TN comptera près de 50 militaires d’ac-tive et 30 réservistes à l’issue du plan annuel de mutation 2016 ;Le COM TN assure un lien fonctionnel de milieu avec 10 000 personnels de l’armée de Terre (BSPP, FORMISC, SMA, et 25e RGA). l

.09

1 Brigade de sapeurs-pompiers de Paris.

COMMANDEMENT DES FORCES SPÉCIALES TERRE (COM FST)

L e commandement des forces spé-ciales Terre regroupe l’état-major, 3 régiments FS, le GAOS et l’aca-démie des forces spéciales (centre Arès). Il exploite l ’expertise de

l’armée de Terre en matière de forces spéciales au profit de l’interarmées, de l’interministériel et de l’interalliés, en s’appuyant notamment sur le développement du centre Arès.Le commandement des forces spéciales Terre est créé à Pau le 23 juin 2016 à partir de l’état-major de la brigade des forces spéciales terre qui est dissous.

MISSIONIl s’agit pour le CFST de garantir à ses em-ployeurs (commandement des opérations spé-ciales et direction du renseignement militaire) l’accomplissement d’une double mission : - sélectionner, former, équiper et entraîner les

unités ;- participer aux engagements opérationnels

du COS.ORGANISATIONLe COM FST est composé :- d’un état-major et d’une compagnie de com-

mandement et de transmisisons (CCTFS) ;- de 3 régiments des forces spéciales (1er RPIMa,

13e RDP, 4e RHFS) ;- du groupement d’appui aux opérations spé-

ciales (GAOS), structure chargée d’accueillir les renforts spécialisés des forces terrestres ;

- du centre d’entraînement Arès, structure inté-grée à vocation interarmées et interalliées.

CHIFFRES CLÉS - Les FS comptent 2 500 hommes (REO1 2016) ;- Les forces spéciales s’appuient sur 45 héli-

coptères : 10 Cougar, 10 Caracal, 7 Puma 12 Gazelle et 6 Tigre HAP. l


10. DOSSIER



COMMANDEMENT DE L’AVIATION LÉGÈRE DE L’ARMÉE DE TERRE (COM ALAT)

L ’armée de Terre exploite plus de la moitié des hé-licoptères de l’État français et les deux tiers des appareils à voilure tournante des armées. Elle tient donc une place prépondérante dans les instances interministérielles et interarmées trai-

tant de cette capacité majeure pour le succès des opérations militaires modernes. Tout en conservant son rôle d’expertise de l’armée de Terre en matière d’intervention à partir de la 3e dimension, le COM ALAT devient une structure opéra-tionnelle assurant la cohérence du continuum formation, entraînement et préparation à la projection de l’ALAT. Il intègre la 4e brigade d’aérocombat (BAC), nouvelle unité de combat intégrant un état-major interarmes, une compa-gnie de transmissions et trois régiments d’hélicoptères de combat. La 4e BAC est créé le 5 juillet à Clermont-Ferrand.

MISSIONLe COM ALAT assure la maîtrise de la 3e dimension pour l’armée de Terre. Il contribue à garantir la cohérence capa-citaire du « milieu aéroterrestre » et valorise ainsi la place de cette composante en interarmées. En qualité de tête de chaîne de l’aéronautique de l’armée de Terre, il est respon-

sable de la mise en œuvre opérationnelle du maintien en condition opérationnelle aéronautique et est exploitant de tous les aéronefs de l’armée de Terre.

ORGANISATIONLe COM ALAT est constitué :- d’un état-major à la fois opérationnel et expert de la

3e dimension de l’armée de Terre ; - de l’école de l’ALAT comprenant cinq organismes de

formation dont les cursus sont déterminés en liaison avec l’ECIA (l’école de pilotage de Dax, l’école de combat du Luc, les centres de formation Tigre de l’EFA, du CFA PTL, ainsi que le CFIA NH 90) ;

- de la 4e BAC à vocation interarmes, dotée d’une structure de commandement tactique capable d’accueillir et de faire manœuvrer des unités interarmes de contact, de trois régiments d’hélicoptères de combat et d’une compa-gnie de commandement et de transmissions. Elle dispo-sera d’un groupe d’adaptation à l’aérocombat (GAAC), pour l’intégration d’unités du 1er champ et le concours auprès des unités du 2e champ ;

- d’une structure de maintenance dédiée (9e BSAM), consti-tuant le magasin central des rechanges aéronautiques et possédant une capacité de maintenance opérationnelle ;

- d’un détachement d’avions d’aide au commandement.

CHIFFRES CLÉS- 4 369 hommes et femmes ;- 329 hélicoptères ;- 8 implantations principales. l


.11

1RE DIVISION SCORPION (1RE DIV)

L a 1re division Scorpion est créée avec un état-major implanté à Besançon le 1er juillet 2016 à partir des effectifs de l’état-major de force n°1 (EMF1) qui est dissous. Le 5e ré-

giment de dragons (5e RD) est densifié à Mailly. La 1re DIV regroupe 3 brigades (légère : 27e bri-gade d’infanterie de montagne ; médiane : 9e brigade d’infanterie de marine ; et lourde : 7e brigade blindée) ainsi que la brigade franco-allemande (BFA). Elle conduit la préparation opérationnelle et l’engagement des brigades interarmes et de leurs régiments, tout en contri-buant à une déconcentration des responsabi-lités cohérente avec la maturité atteinte par l’armée de Terre.

MISSIONFournir des unités Terre structurées, formées, entraînées pour répondre aux contrats opéra-tionnels de l’armée de Terre.

ORGANISATION Forte d’environ 25 000 hommes, elle est com-posée :- d’un état-major ;- de 3 brigades interarmes (27e BIM, 9e BIMa,

7e BB, regroupant 14 régiments de mêlée, 6 régiments d’appui) et la BFA (2 régiments

de mêlée et le bataillon de commandement et de soutien) ;

- de régiments spécialisés, d’éléments orga-niques de la force opérationnelle terrestre (EOFOT) endivisionnés (19e régiment du génie, 1er régiment d’artillerie, 132e bataillon cynophile de l’armée de Terre) ;

- de l ’école militaire de haute montagne (EMHM).

CHIFFRES CLÉSL’état-major de la 1re DIV compte 271 militaires d ’act ive dont t r o is of f ic iers al l iés (deux br i tanniques dont le général adjo int et un of f ic ier canadien) , 65 réserv is tes e t 12 personnels civils. Les équipements majeurs de la 1re DIV en 20161 : 18 chars Leclerc, 66 AMX 10RC, 121 VBCI, 23 VHM, 572 VAB, 18 Caesar, 8 LRU et 4 LRM. l

12. DOSSIER



1 Dotation du parc de service permanent.

n n

3E DIVISION SCORPION (3E DIV)

L a 3e division Scorpion est créée avec un état-major implanté à Marseille le 20 juin 2016 à partir des effectifs de l’état-major de force n°3 dissous et devenant l’état-ma-

jor 3e DIV. La 13e demi-brigade de Légion étran-gère (13e DBLE) est transférée à La Cavalerie sur le camp du Larzac. La 3e DIV regroupe 3 brigades (légère, mé-diane, lourde). Elle hérite des traditions de la 3e division d’infanterie algérienne (3e DIA) qui libéra Marseille en août 1944 sous le com-mandement du général de Monsabert. La 3e DIV conduit la préparation opérationnelle et l’engagement des brigades interarmes et de leurs régiments, tout en contribuant à une déconcentration des responsabilités cohérente avec la maturité atteinte par l’armée de Terre. Elle assure le commandement organique des brigades interarmes et des unités d’appui endi-visionnées.

MISSIONFournir des unités Terre structurées, formées, entraînées pour répondre aux contrats opéra-tionnels de l’armée de Terre.

ORGANISATIONForte de 25 000 hommes environ (REO* 2016), elle est composée :- d’un état-major ;- de 3 brigades interarmes (11e BP, 6e BLB, 2e BB

regroupant 15 régiments de mêlée, 7 régi-ments d’appui) ;

- de régiments spécialisés, d’éléments orga-niques de la force opérationnelle terrestre (EOFOT) endivisionnés (54e RA, 31e RG, 2e RD) ;

- de l’école des troupes aéroportées (ETAP).

CHIFFRES CLÉS- 30 unités (25 régiments, 4 états-majors et une

école) ;- 7 301 recrutements prévus pour l’année 2016

dont 4 640 d’active et 2 261 de réserve.- Les équipements majeurs de la 3e DIV en

2016 : 32 AMX 10-RC, 504 VAB,268 VBL, 201 PVP, 12 EGAME, 32 EGRAP, 16 Caesar, 44 chars Leclerc, 109 VBCI, 16 canons 155 AUF1 et 23 VBHM. l


.13

COMMANDEMENT DES ÉCOLES DU COMBAT INTERARMES (COM ECIA)

L ’école du combat interarmes (ECIA) est créée le 1er juillet 2016. Sa créa-tion est une donnée déterminante et centrale de l’organisation de l’armée de Terre Au contact en

matière de formation.

MISSION Subordonnée au commandement des forces terrestres (CFT), liant son action au comman-dement des centres de préparation des forces (CCPF) et au centre de doctrine et d’enseigne-ment du commandement (CDEC), l’ECIA est chargée de la mise en œuvre de la formation interarmes et du développement des synergies avec l’entraînement et la doctrine.Ainsi, de nouvelles formations devraient être mises en œuvre dès 2017.

ORGANISATION Le commandement de l ’ECIA, localisé à Saumur, exercera son autorité hiérarchique sur les cinq écoles aujourd’hui incarnées par l’école d’état-major (EEM), l’école d’infanterie (EI), l’école de cavalerie (EC), l’école d’artillerie (EA) et l’école du génie (EG) pour la formation à la tactique interarmes et aux techniques d’état-major ainsi que pour la doctrine Scorpion.Elle exerce une autorité fonctionnelle sur les écoles des commandements spécialisés (EALAT, CEERAT, ETLO, ECOMAT et ETRS) dans le domaine de la formation et de la doctrine interarmes. Elle contribue également à organi-ser les partenariats nécessaires à la formation et à l’entraînement interarmes.

CHIFFRES CLÉS7 500 militaires seront formés en 2016 dans les organismes de formation de l’ECIA. l

14. DOSSIER



COMMANDEMENT DES CENTRES DE PRÉPARATION DES FORCES (CCPF)

L e CCPF regroupe l’offre d’entraîne-ment de l’armée de Terre. Il dirige des centres d’entraînement spécia-lisés (CES) et des espaces d’entraî-nement de niveau 2 et 3 (EE) dédiés

au combat et au tir interarmes, à l’entraîne-ment spécifique avant Opex et à l’aguerrisse-ment. Il intervient dès lors que la préparation opérationnelle atteint un niveau mettant en œuvre des matériels et des équipements spécifiques et nécessitant des infrastructures de manœuvre, de tir ou de simulation. Toutes les unités et états-majors projetés s’entraînent dans au moins un centre du CCPF. En parallèle, CCPF prépare l’accueil de la force d’expertise du combat Scorpion (FECS).

MISSIONMettre en œuvre l’entraînement interarmes en mettant à disposition des centres spécialisés au profit des forces.

ORGANISATION2 184 hommes à l’été 2016 : - 1 état-major ; - 1 pôle Champagne ;- le centre d’entraînement des postes de com-

mandement (CEPC-3e RA) ;- l e cent r e d ’en t ra înement au combat

(CENTAC) ;- la commission nationale de contrôle inte-

rarmes (CNCIA) ;- le centre d’entraînement aux actions en zone

urbaine (CENZUB-94e RI) ;- le centre d’entraînement interarmes et du

soutien logistique (CENTIAL-51e RI) dont le CETIA Symphonie.

- 1 pôle Provence ;- le 1er régiment de chasseurs d’Afrique. - 1 Pôle Alpes Pyrénées ;- le centre d’entraînement de l’infanterie au tir

opérationnel (CEITO) ;- le 17e groupe d’artillerie ;- le centre national d’entrainement comman-

do (CNEC-1er Choc) ;- le groupement d’aguerrissement en mon-

tagne (GAM).

CHIFFRES CLÉSEn 2015, les centres du CCPF ont entraîné :- en manœuvre : 47 SGTIA, 26 états-majors

de niveau 3 et 4 et 6 ba-taillons logistiques ;- au tir : 15 unités élé-mentaires infanterie et cavalerie, 36 pelotons et 8 sections antichar.Le CCPF gèr e plus de 85 000 hectares de camps nat ionaux so i t 1% du territoire national et les 2 parcs d’entraînement affichant plus de 700 vé-hicules tactiques. l


.15

L e commandement du renseigne-ment est l’autorité organique des unités de recherche, d’exploitation et d’influence militaire des forces terrestres.

MISSIONLe COM RENS est responsable de la formation et de la préparation opérationnelle de ses uni-tés et concourt à celles de la chaîne renseigne-ment de l’armée de Terre. Il met à la disposition des théâtres des structures multicapteurs de recherche du renseignement, en combinant les effets de ses dif férentes capacités. Il contribue à la production du renseignement d’intérêt Terre au profit des forces terrestres pour leur préparation et engagements opérationnels. En lien avec la direction du renseignement militaire (DRM), il apporte aux autorités de l’armée de Terre l’appréciation de situation du milieu aéroterrestre dont elles ont besoin. Tête de chaîne de la fonction renseignement Terre, il est garant vis-à-vis de l’EMAT de la cohérence d’emploi des moyens « renseignement », de leur évolution et lui propose une politique du renseignement de l’armée de Terre.

ORGANISATIONLe COM RENS est composé :- d’un état-major comprenant la DEP (division

études prospective) « Rens » à Strasbourg ;

- de 6 formations de capteurs (2eRH, 61eRA, 28eGG, 44eRT, 54eRT et 785e CGE) ;

- du centre d’enseignement et d’études du ren-seignement de l’armée de Terre (CEERAT) et d’un centre de formation intiale des militaires du rang (CFIM) ;

- du centre de renseignement Terre (CRT), du centre d’analyse des signaux d’intérêt Terre (CASIT) et du centre interarmées des actions sur l’environnement (CIAE).

CHIFFRES CLÉS- 4300 civils et militaires dont 430 déployés en

Opex, en auto-relève et 200 contribuant à la veille stratégique permanente depuis leur garnison ;

- 16 spécialités « cœur de métier » ;- 200 personnes prévues au CRT à Strasbourg

(en 2019).- Capacités multicapteurs pour la recherche :

92 VBL PRB, 24 drones SDTi, 50 véhicules d’appui électronique et 22 ATM15. l

16. DOSSIER



COMMANDEMENT DU RENSEIGNEMENT (COM RENS)

COMMANDEMENT SIC DES FORCES(COM SIC)

L e commandement des systèmes d’information et de communica-tion est créé le 1er juillet 2016 à Cesson-Sévigné, par dissolution de la division SIC d’appui au com-

mandement du CFT et de l’état-major de la brigade de transmissions et d’appui au com-mandement (BTAC) et l’intégration de la direc-tion études et prospective (DEP) et de l’école des Transmissions (ETRS). Il relève directement du CFT.

MISSIONIl constitue une capacité unifiée de comman-dement SIC pour l’armée de Terre. Il permet de concevoir et de générer des architectures de commandement performantes et protégées (Cyber), tout en mutualisant des moyens et des compétences rares, en anticipant l’évolution des technologies de l’information. Chargé de la préparation opérationnelle des unités SIC, il prépare leur engagement et en garantit

l’aptitude opérationnelle. Responsable de la gestion des capacités SIC, il appuie l’entraîne-ment des états-majors opérationnels dans les exercices.Subordonné au CFT, le COM SIC est :- autorité organique des unités subordonnées ;- tête de chaîne SIC pour l’ensemble de l’armée

de Terre.

ORGANISATIONLe COMSIC est constitué :- d’un état-major articulé en :•unedivisionOpérationscomposéeducentre

opérationnel des réseaux SIC Terre et de cybersécurité (CORTECS) ;

•unedivisionEmploi,expertedel’emploidesSIC et chargée de la doctrine, des études ca-pacitaires, de l’appropriation des nouveaux systèmes, de l’anticipation, de l’adaptation réactive et du Retex ;

•une division formation composée d’uneécole, l’ETRS, chargée de la formation SIC, Cyber et GE (guerre électronique) du per-sonnel sur un périmètre interarmées voire ministériel.

- 5 régiments en mesure d’armer les groupe-ments de transmissions (GTRS) et d’intégrer des modules SIC interarmées en opération.

- 1 compagnie de com-bat de cyberdéfense (807e CT), spécialisée dans la lutte informa-tique défensive ;

- 1 centre de formation initiale des militaires du rang (CFIM) à Dieuze.

CHIFFRES CLÉSLe COM SIC représente 4 900 femmes et hommes, dont 4 750 militaires et 150 civils. l


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COMMANDEMENT LOG DES FORCES (COM LOG)

C réé le 1er juillet 2016 à Lille à partir de la DIV LOG du CFT et de l’état-major de la 1re brigade logistique, le commandement de la logistique des forces (COM

LOG) regroupe le poste de commandement de force logistique (PCFL), l’école du Train et de la logistique opérationnelle (ETLO), le centre des transports et transits de surface (CTTS), les formations du Train et de la logistique (8 régi-ments) et une formation de réserve (24e RI).Il assure le continuum formation-entraîne-ment-engagement opérationnel des unités de la logistique opérationnelle. Il veille à la cohérence du domaine de la logistique opéra-tionnelle tout en en étant l’intégrateur et le pôle de référence pour l’interarmées. Il optimise également l’emploi des capacités des forces terrestres et participe aux transports de surface interarmées sous l’autorité fonctionnelle du centre de soutien des opérations et des ache-minements (CSOA).

MISSIONCoordonner et assu-rer la préparation opérationnelle lo-gistique des unités de l’armée de Terre et des logisticiens néces sa i r e s aux engagements, opti-miser l’emploi des capacités d’ache-minements routiers de l’armée de Terre, armer les structures de commandement logistique opératif.

ORGANISATIONFort de 7 800 hommes (REO1 2016), il est com-posé :- d’un état-major à Lille ;- du PCFL et du CFIM à Montlhéry ;- du CTTS à Montlhéry ;- de 8 formations d’active et 1 de réserve ;- de l’ETLO à Bourges comprenant également

5 cellules pilotage de l’instruction élémen-taire de conduit (CIEC).

CHIFFRES CLÉSLe COM LOG, c’est :- 7 800 soldats logisticiens ;- 5 000 soldats engagés par an en opérations ;- 16 000 stagiaires par an formés à l’ETLO soit

400 stagiaires par semaine. l


TIM 255 — DOSSIER — JUIN 2014TIM 276 — DOSSIER — JUILLET - AOÛT 2016

18. DOSSIER


COMMANDEMENT DE LA MAINTENANCE DES FORCES (COM MF)

L e COM MF représente la maîtrise d’œuvre de la maintenance opé-rationnelle (MOEo). Il regroupe les régiments et l’école du matériel. Il est créé et implanté sur deux sites à

Lille et à Versailles le 4 juillet 2016 à partir des effectifs de la DIV EQU-MAINT du commande-ment des forces terrestres (CFT) et d’une partie des effectifs de l’état-major du service de la maintenance industrielle terrestre (SMITer) de Satory.Placé sous l’autorité organique du COMFT et sous l’autorité fonctionnelle du directeur central de la structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (SIMMT), le COM MF assure la maî-trise d’œuvre inter-piliers de la maintenance opérationnelle. Il garantit aux régiments et organismes de l’armée de Terre en métropole, en outre-mer, à l’étranger et en Opex, la mise à disposition quantitative et qualitative des matériels terrestres et des moyens de main-

tenance matériels et humains nécessaires à l’exécution de leurs activités opérationnelles, d’entraînement et de formation.

MISSIONAssurer la maintenance opérationnelle des matériels terrestres de l’armée de Terre en métropole, outre-mer et en Opex. À cet effet, rechercher une disponibilité technique opé-rationnelle (DTO) maximale des équipements terrestres affectés.

ORGANISATIONFort de 6 200 hommes (REO1 2016), il est com-posé :- d’un état-major (un pôle principal auprès du

CFT et échelon avancé auprès de SIMMT et du SMITer) ;

- de 6 régiments du matériel (RMAT) compre-nant des centres de distribution régionale (CDR) de la supply chain2 du maintien en condition opérationnel des matériels ter-restres (MCO-T) ;

- de l’école du matériel (ECOMAT) de Bourges;- du centre de formation initiale des militaires

du rang (CFIM) des Garrigues.

CHIFFRES CLÉS- Le COM MF est un ensemble humain de

11 000 hommes et femmes : 6 200 organi-quement et 5 800 au niveau fonctionnel, déployés dans les SMR (sections de main-tenance régimentaire) et PMR (pelotons de maintenance régimentaire) de plus de 100 formations en métropole et en outre-mer ;

- il assure la maintenance opérationnelle des quelques 4 millions d’équipements terrestres, sachant qu’un régiment des forces détient 16 000 à 25 000 équipements. l

1 REO : Référentiel en effectifs et organisation.2 Chaîne logistique.


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20. DOSSIER


SERVICE DE LA MAINTENANCE INDUSTRIELLE TERRESTRE (SMITER)

L e SMITer, maîtrise d’œuvre indus-t r ie l le , es t le garant du ple in emploi des capacités des différents acteurs de la maintenance indus-trielle (MI) et de la supply chain

(SC) basse, afin d’accélérer la régénération des équipements terrestres et de préparer le soutien des équipements Scorpion.

MISSIONLe SMITer exécute avec ses bases de soutien du matériel (BSMAT) et fait exécuter par différents acteurs les opérations de MI qui lui sont confiées par la SIMMT. Il assure la fonction d’opérateur lo-gistique du MCO-T et concourt à la continuité du soutien et au maintien de l’expertise technique.

ORGANISATIONDirectement subordonné à la SIMMT, son nou-veau champ d’action s’exerce dans le cadre d’un partenariat renforcé avec les entreprises de la Défense, formalisé par les contrats de la SIMMT, pour laquelle il est un échelon de coor-dination et de pilotage de capacités étatiques et industrielles privées par délégation.Fort de 2 300 hommes, le SMITer est composé


d’une direction implantée à Versailles et de trois bases de soutien du matériel. Le SMITer est responsable de la performance de la mainte-nance industrielle, étatique et privée. Sa princi-pale mission est de régénérer les équipements terrestres. La 5e BSMAT, la 12e BSMAT et la 13e BSMAT, représentant des pôles de compétences, densifiés et spécialisés, en complémentarité avec les industriels de leurs segments respec-tifs. Au travers de sa direction, il est également le pilote de tous les acteurs de la SC basse en déclinant les directives issues de la politique « approvisionnement » du MCO-T.

CHIFFRES CLÉS- 1500 matériels majeurs régénérés chaque

année ;- Plus de 600 000 commandes distribuées

(soit 8 à 9 millions de rechanges effectués annuellement). l

Dossier 276 L’ARMÉE DE TERRE AU CONTACT - Defense · Conçu dès septembre 2014, le nouveau...

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