N°2 - Mars 2018

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N°2 - Mars 2018 SOMMAIRE Des tablettes d’argile à l’écran numérique : l’aventure du livre et de l’écrit Histoire p.7 Arts p.13 Tribune libre p.18 Culture Geek p.17 Nos écrits, un perpé- tuel changement de supports p.8 Grâce à cet article, vous allez découvrir l’évolu- tion de l’écriture, depuis son origine, plus de 3000 ans avant J-C., jusqu’à nos jours. La bande dessinée franco-belge p.3 Voici un petit topo sur la BD en général, depuis sa création au XIXè siècle. BD, comic strips, manga, vous allez décou- vrir leur histoire. Tintin au Congo p.4 Voici l’histoire d'un jeune reporter, jeune occidental blanc, qui part visiter le Congo, colonie de sa grande patrie, la Belgique. Tin- tin ne serait-il qu’un détestable blanc raciste ? Avons-nous de quoi sévè- rement critiquer le Ri- quet à la houppe du XXè siècle? Recontextualisa- tion de la scénarisation d'une légende de la bande-dessinée. Pour ce deuxième numéro du Condor Sait, nous avons choisi le thème « Des ta- blettes d’argile à l’écran numérique : l’aventure du livre et de l’écrit » Des élèves ont rédigé des articles visant à retracer l’histoire des différents supports d’écriture : de la roche aux tablettes numériques en passant par les tablettes d’ar- gile, le papyrus, le parchemin et le papier. Rubriques Histoire et Arts. D’autres élèves ont choisi de traiter un genre particulier d’écriture avec la BD franco-belge, les manga et les calligrammes. Rubriques Littérature et Culture geek. Quant à la rubrique Tribune, elle présente les livres sacrés de différentes religions. Bonne lecture… Les rédacteurs en chef EDITO Littérature p.2

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N°2 - Mars 2018

SOMMAIRE

Des tablettes d’argile à l’écran numérique :

l’aventure du livre et de l’écrit

Histoire p.7

Arts p.13

Tribune libre p.18

Culture Geek p.17

Nos écrits, un perpé-

tuel changement de

supports p.8

Grâce à cet article, vous

allez découvrir l’évolu-

tion de l’écriture, depuis

son origine, plus de 3000

ans avant J-C., jusqu’à

nos jours.

La bande dessinée

franco-belge p.3

Voici un petit topo sur

la BD en général, depuis

sa création au XIXè

siècle. BD, comic strips,

manga, vous allez décou-

vrir leur histoire.

Tintin au Congo p.4

Voici l’histoire d'un

jeune reporter, jeune

occidental blanc, qui

part visiter le Congo,

colonie de sa grande

patrie, la Belgique. Tin-

tin ne serait-il qu’un

détestable blanc raciste ?

Avons-nous de quoi sévè-

rement critiquer le Ri-

quet à la houppe du XXè

siècle? Recontextualisa-

tion de la scénarisation

d'une légende de la

bande-dessinée.

Pour ce deuxième numéro du Condor Sait, nous avons choisi le thème « Des ta-

blettes d’argile à l’écran numérique : l’aventure du livre et de l’écrit »

Des élèves ont rédigé des articles visant à retracer l’histoire des différents supports

d’écriture : de la roche aux tablettes numériques en passant par les tablettes d’ar-

gile, le papyrus, le parchemin et le papier. Rubriques Histoire et Arts.

D’autres élèves ont choisi de traiter un genre particulier d’écriture avec la BD

franco-belge, les manga et les calligrammes. Rubriques Littérature et Culture geek.

Quant à la rubrique Tribune, elle présente les livres sacrés de différentes religions.

Bonne lecture… Les rédacteurs en chef

EDITO

Littérature p.2

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Littérature

Le Condor Sait n°2 p.2

L'évolution du dessin de presse

L’évolution du dessin de presse au cours des années

Le dessin de presse est un travail de jour-

naliste qui apporte une information ac-

compagnée d'un regard critique, d'une

opinion. Ainsi, cet outil de communica-

tion dénonce, conteste, illustre l'actualité

mais aussi dédramatise un évènement,

fait rire et donne à réfléchir.

A partir de 1830 naissent les pre-

miers journaux satiriques illustrés

comme le Charivari ou La Carica-

ture. Les satires politiques se déve-

loppent et valent parfois à leurs

auteurs d’être poursuivis en jus-

tice. C’était le cas d’Honoré Dau-

mier, qui fut condamné à 6 mois de

prison pour avoir représenté Louis-

Philippe sous les traits de Gargan-

tua (voir illustration). Vu que les

dessinateurs ne pouvaient pas cri-

tiquer les auteurs ou les caricatu-

rer parce qu’ils étaient censurés, ils

s’orientèrent vers la satire sociale,

au détriment de la satire politique.

En 1881, les journaux ont enfin dé-

sormais le droit d’être publiés sans

autorisation préalable grâce à la

loi sur la liberté de la presse qui

change la donne. Il y a de moins en

moins de censure. A l’arrivée de la

3ème république, le secteur se déve-

loppe et tous les thèmes sont abor-

dés : la politique, le social et le reli-

gieux. Le dessin de presse continue

à se développer notamment grâce

à l’amélioration des techniques du

domaine de l’imprimerie. De 1870 à

1940, le dessin de presse est par-

tout. Les dessinateurs de presse

s’emparent des grandes polémiques

de leur temps, comme ce fut le cas

pour « l’affaire Dreyfus ».

A la fin de la Seconde Guerre Mon-

diale, le dessin de presse est omni-

présent, que ce soit dans la presse

généraliste ou dans la presse sati-

rique. En 1945, commence une nou-

velle ère dans les médias : c’est le

développement de la télévision, de

la photo. Autant de facteurs qui

ont commencé à impacter le dessin

de presse. Les journaux illustrent

désormais leurs articles de photo-

graphiess. Le dessin de presse conti-

nue toutefois d’être présent dans

les journaux généralistes Aujour-

d’hui, le paysage de la presse sati-

rique est limité à quelques titres.

Ces journaux, indépendants, sont

uniquement financés par leurs

ventes.

Le Canard enchaîné, créé en 1915,

est un journal d’enquête illustré

exclusivement par des dessins de

presse,

Charlie Hebdo, créé en 1970, repose

quant à lui sur ses dessinateurs. Il

est créé par l’équipe de Hara-Kiri,

qui venait d’être interdit,

Sine Mensuel ,créé en 2011, fait son

apparition parmi les titres de

presse satirique après que le dessi-

nateur Sine quitte Charlie Hebdo.

Aujourd’hui le dessin de presse

satirique continue à être publié

malgré le risque que prennent les

dessinateurs car leurs dessins font

polémique. En effet ; on ne peut que

se souvenir des Attentats contre

Charlie Hebdo le 7 janvier 2015.

Reggie

Source : https://www.superprof.fr/blog/

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Littérature

Le Condor Sait n°2 p.3

La bande dessinée franco-belge

Petit topo sur la BD en général.

Aaaaaah, la bande dessinée.

Tout le monde en a déjà lu.

Mais vous êtes-vous déjà demandé

quelle était son histoire ? Non ?!

Et bien, c’est ce que nous allons voir

maintenant !

L’histoire

de la bande dessinée

La bande dessinée (ou BD)

est considérée comme

étant le 9ème art. Un art

qui, depuis sa création, a

bouleversé l’idée même du

divertissement et la ma-

nière de raconter une his-

toire.

La bande dessinée clas-

sique voit le jour en 1830

dans le pays du chocolat et

de l’évasion fiscale : la

Suisse. Il est convenu que

la première BD soit :

« L’histoire de Mr Jabot »,

créé par Rodolphe Töpffer.

La BD se diffuse par la

suite dans le monde entier

au cours du XIXème siècle,

à travers les journaux

américains, sous forme de

« comic strip ».

La BD devient alors un pi-

lier du divertissement mo-

derne, bien que resté très

enfantine en Europe. Elle

se démocratise tant et si

bien que grâce à l’arrivée

des mangas, les trois foyers

de création de BD étaient

nés et un tout nouveau pu-

blic friand de distractions

originales s’était tourné

vers ce tout nouveau

genre : les comics, la BD

franco-belge et les man-

gas.

Mais la BD souffre de cri-

tiques plus qu’acerbes de la

part des journalistes qui,

vers l’aube du XXIème

siècle, la considéraient

(avec les jeux vidéo et les

dessins animés) comme

une sous-culture. Ils pen-

saient qu’elle allait perver-

tir la jeunesse de France,

la corrompre et la trans-

former en « une armée de

tueurs psychopathes san-

guinaires multirécidi-

vistes ».

Aujourd’hui, le genre s’est

diversifié et est rentré dans

le patrimoine culturel du

pays. Tout le monde a sa

BD préférée son type préfé-

ré… et il réunit plusieurs

millions de fans à travers

le monde chaque année.

Eliott

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Littérature

Le Condor Sait n°2 p.4

La bande dessinée Franco-belge

Étude de cas, Tintin au Congo

Tintin au Congo, l'histoire d'un jeune

reporter, jeune occidental blanc, qui part vi-

siter le Congo, colonie de sa grande patrie la

Belgique. Tintin ne serait-il qu’un détestable

blanc raciste ? Avons-nous de quoi sévère-

ment critiquer le Riquet à la houppe du XXe

siècle? Recontextualisation de la scénarisa-

tion d'une légende de la bande-dessinée.

Aujourd'hui encore, Tin-

tin au Congo fait polémique. Le

Congo était jadis une propriété

personnelle du roi des Belges

Léopold II, jusqu'à ce qu'il dé-

cide, contraint par la charge

financière qu'implique un terri-

toire aussi grand, de l'offrir à la

Belgique. Mais la population

accueille ce cadeau avec bien

peu d'enthousiasme, si bien que

peu de Belges partent pour la

colonie, là où on a justement

besoin d'eux.

En 1930, alors que Her-

gé, l'auteur de Tintin, est en

train de finir Tintin au pays

des Soviets, qui était alors édité

en épisodes dans le journal le

Petit vingtième, on le charge

d'envoyer le jeune reporter au

Congo.

En effet, l'abbé Wallez dirigeait

Le Vingtième siècle et donc Le

Petit vingtième (ce dernier

n'était qu'un supplément du

premier). Il a été contacté par

le ministère belge des colonies,

afin de motiver la jeunesse

belge à partir au Congo. Leur

but : « […] réaliser une série de

reportages "positifs" sur le Con-

go » (http://fr.tintin.com/albums/show/

id/2/page/0/0/tintin-au-congo). Her-

gé, alors qu'il comptait faire un

album se déroulant aux États-

Unis, obéit et commence donc à

écrire la bande-dessinée qui,

comme les autres, est alors édi-

tée en « strips* » hebdomadaires

dans le Petit Vingtième.

Ainsi, le but de l’his-

toire, qu’Hergé n'a d'ailleurs

pas fait avec grand enthou-

siasme, était principalement de

présenter la colonisation du

Congo sous un jour sympa-

thique. La société de l’époque

considérait comme acquis que

l'homme blanc était intelligem-

ment supérieur à l'homme noir,

alors qu'aujourd'hui, il est clai-

rement admis qu'il s'agit d'une

absurdité totale ! Seulement,

telles étaient les mœurs de

l'époque, telle a été l'éducation

de l'auteur, et telle était surtout

l'opinion du journal catholique

conservateur pour lequel il tra-

vaillait. C'est dans cette optique

que l'auteur a dessiné une case

où le personnage parlait aux

jeunes congolais de leur patrie :

la Belgique. Néanmoins, cette

case a été modifiée en 1946,

remplaçant cette géographie

douteuse par une leçon de ma-

thématiques.

* Strips = succession horizontale

de plusieurs cases. Une bande

comprend entre une et six

images environ.

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Littérature

Le Condor Sait n°2 p.5

La bande dessinée Franco-belge (suite)

On peut néanmoins ré-

torquer que cela ne justifie pas

la rabaissante façon de parler

attribuée aux congolais, ponc-

tuée de « Moi y en a avoir […] »

et de « missié Tintin ». Rabais-

sant, vraiment ? En vérité, ce

n'était pas là du tout l'intention

de Hergé. En effet, ce parlé par-

ticulier était réellement celui

qu'on pouvait entendre dans la

bouche des Congolais de 1930.

Lorsque débuta la publication

de Tintin au Congo dans le Petit

Vingtième, la rédaction reçut

de nombreuses lettres témoi-

gnant de l’impatience des lec-

teurs de l’arrivée du reporter

au Congo (l’histoire commence

par un voyage en bateau qui

s’est étalé sur plusieurs numé-

ros). Parmi elles, la lettre du

jeune Kyola Kongo : « Moi pitit

noir est content baucou li mien

petit ami tintin bonne santé.

Moi contan li tintin venir ici.

Nous pas manger li. C'est li

avoir baucou manger ici. Moi

fini. Kyola ». On peut ainsi

constater que l’auteur n’a rien

inventé quant à la manière de

parler des Congolais.

Nous pouvons donc con-

clure que l’œuvre la plus contro-

versée d’Hergé n’a pas pour but

de véhiculer des clichés racistes,

mais est juste victime de son

époque. Il en est de même de

toutes les œuvres de tous les

âges, des romans du Moyen-Age

représentant des nobles coura-

geux aux bandes-dessinées de

Picsou représentant le capita-

lisme américain en pleine

guerre froide. De plus, un quart

de siècle après, Hergé combat

l’esclavage dans Coke en stock.

Je ne saurais alors que vous

conseiller de lire les aventures

de Tintin.

Yanis

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Littérature

Le Condor Sait n°2 p.6

Le calligramme de Guillaume Apollinaire

Poèmes de la paix et da la guerre, 1913-1916

Un nouveau type d’écriture a fait son

apparition dans la littérature française

Avant toute chose, le calli-

gramme, qui est parfois nom-

mé « poésie graphique », est un

poème en forme de dessin.

Cette forme d'écriture a été

vue pour la toute première fois

le 27 février 1834 dans le jour-

nal satirique Charivari qui a

publié le verdict d'un procès

dans sa page de couverture,

dont le texte était en forme de

poire. Le calligramme est une

nouveauté pour l' histoire de la

littérature, cela apporte de

l’originalité et peut donner en-

vie à de nouvelles personnes

qui n'aiment pas spécialement

la poésie, ou la littérature en

général, de prendre goût à la

poésie grâce aux calligrammes.

Pour finir, le mot calligramme

a été choisi par le célèbre au-

teur Apollinaire qui a pris la

contraction de calligraphie et

d'idéogramme.

Apollinaire a donc ensuite créé

le livre «Calligrammes». Il

s’agit d’un recueil de poèmes

sur la première guerre mon-

diale.

La colombe poignardée et le jet

d’eau

Ce poème de la paix et de la

guerre, écrit sur le front, parle

des amours perdues et des amis

dispersés. Il est dédié à son ami

d'enfance René Dalize emporté

par la guerre. Les amis disper-

sés sont représentés par un jet

d'eau et les amours perdues

sont représentées par une co-

lombe. Ce calligramme d'Apol-

linaire est un poème élégiaque

traditionnel (Définition : une

élégie est un poème lyrique expri-

mant une plainte douloureuse, des

sentiments mélancoliques).

De nombreux contraires sont

associés dans ce poème : la

forme libre de la première

strophe et la forme tradition-

nelle de la deuxième, la poésie

lyrique et l’apparente moderni-

té du poème dessin (longtemps

oubliée et déconsidérée, la poé-

sie visuelle est remise au goût

du jour par Apollinaire), l’évo-

cation de l’actualité (la pre-

mière Guerre Mondiale) et le

recours aux références du

Moyen-Age (Villon, Rutebeuf),

l’alternance du féminin et du

masculin à travers les figures

des proches du poète. Ces élé-

ments éloignés sont complé-

mentaires pour le poète puis-

qu’ils font l’objet d’une associa-

tion dans un même poème, et

c’est la guerre qui les réunit.

( source : http://stmichel.re/wp_stm/wp-

content/uploads/2012/04/Analyse -

calligramme-apollinaire.pdf )

Karl-Mary & Colin

Source : http://indexgrafik.fr/calligrammes-guillaume-

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Histoire

Le Condor Sait n°2 p.7

Support de lecture et manière de lire au fil du temps

Les différents supports de lecture existants

Il y a eu différents supports de lecture à travers l’histoire, des anciennes

civilisations jusqu’à aujourd’hui.

Volumen :

Les premiers supports ont été les

Volumen faits à base de papyrus

collés les uns aux autres. Il étaient

fragiles et s’abîmaient vite. De plus,

il fallait être au moins trois pour

écrire et lire sur le volumen étant

donné qu'il fallait le dérouler. Pour

le lire il fallait quelqu'un qui le lise

à voix haute. La lecture orale a

longtemps été la forme normale de

lecture.

Codex :

Le papyrus était aussi l'outil de base

pour faire des codex (l'ancêtre des

livres que l'on connaît aujourd'hui) .

Le codex malgré le fait qu'il soit

fragile, est plus petit et plus pra-

tique que le volumen. Le codex a

lancé le mouvement de diffusion des

textes sacrés. Les bibliothèques exis-

taient déjà. Les chapitres, index...

aussi. Cela permet la lecture sélec-

tive : contrairement à la lecture du

volumen, le lecteur peut choisir le

chapitre qui l'intéresse, il n'est pas

obligé de lire tout le livre. L'inven-

tion du codex permet aussi la lec-

ture silencieuse.

Livre imprimé :

La transmission du savoir dans le

monde médiéval est faite sur des

copies manuscrites. Le seul moyen

de transmettre des textes était de

les recopier à la main.

Dés le XII ou le XIVème siècle les

ateliers de copie des monastères

(scriptoria) ne suffisaient plus à

répondre à la demande de livres qui

grandissait à cause de la multiplica-

tion des universités et à cause du

nombre de laïcs riches qui pou-

vaient s’acheter des livres person-

nels.

Mais au XIVème siècle arrive en

Occident une sorte de papier obtenu

par la fermentation de vieux chif-

fons. Entre le XIVème et le XIXème

siècle, la multiplication des moulins

à papier auprès des cours d’eau de-

vient très importante.

En Chine et en Corée, l’imprimerie

connaît ses débuts dés le XIVème

siècle. En Europe, c’est Gutenberg,

vers 1450, qui amène la reproduc-

tion d’un texte plus d’une centaine

de fois. Ce sont les débuts de l’impri-

merie en France.

Comme l’imprimerie se développe,

on voit le nombre d’ouvrages aug-

menter et le coût des livres baisser.

Il ne s’agit plus de lire mais de con-

fronter, de consulter et de parcourir

beaucoup de textes.

Documents électroniques :

Depuis l’invention de l’imprimerie,

l’imprimé n’a jamais rencontré de

concurrent sérieux. Le support pa-

pier a donc toujours dominé notre

société et notre culture jusqu'à au-

jourd'hui.

Depuis une dizaine d’années, les

supports électroniques s’immiscent

peu à peu dans notre société via

Internet. La vitesse de diffusion des

connaissances et l’accès à l’informa-

tion est facilitée. Le papier n’est

plus le seul support de lecture.

Internet modifie les comportements

et les manières de travailler : on

parle aujourd’hui d’e-book (livre

électronique) ou d’e-paper (papier

électronique) ou même de e-

commerce (commerce en ligne).

Le texte dispose donc d’un moyen de

plus pour se véhiculer. Le texte a

été associé à des pierres, des ar-

doises, des tablettes d’argiles, du

papyrus … Au début des temps mo-

dernes, il est associé au papier et

maintenant, il est de plus en plus

associé à un support immatériel :

l’électronique, ce qui permet aux

textes de voyager à la vitesse de la

lumière et de s’afficher en n’importe

quelle taille sur n’importe quel

écran.

Le transport de l’écrit vers les sup-

ports électroniques semble être une

révolution plus fondamentale que

celle de l’imprimerie de Gutenberg

car celui-ci n’a fait que modifier le

mode de reproduction des docu-

ments. L’électronique a quant à lui

affecté le livre. Il intervient dans les

supports, les formes de l’écrit et la

place du lecteur face au texte.

Guillaume, Jessy, Pauline, Fleurine

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Histoire

Le Condor Sait n°2 p.8

Nos écrits, un perpétuel changement de support

Les différents changements de supports à travers l’histoire des textes.

Au fil des siècles, l'Homme a présenté ses

textes sur différents supports afin

d’avoir des traces, plus ou moins du-

rables, de ses écrits. De la tablette de cire

à l’Ebook, en passant par le papyrus, le

parchemin et le livre, voici comment les

matières ont su garder nos textes et

s’adapter à nos besoins littéraires au

cours du temps.

Les premières aventures de l’écri-

ture, le voyage des textures :

L’écriture a fait son apparition en

Mésopotamie vers 3300 av. J.-C. et

c'est aussi le berceau du livre. Son

intérêt premier est de nous aider à

compter, l’écriture cunéiforme est

alors née. On écrit sur de l’argile que

l’on grave avec des tiges de plantes.

Le papyrus a été inventé bien avant,

en 5000 av. J.-C. pourtant ce sont des

années plus tard que les égyptiens

commencèrent à écrire dessus ou sur

leurs murs. Le papyrus est une su-

perposition de fines lamelles de

plantes tressées ensembles.

Vers 3200 av. J.-C., les idéogrammes

apparaissent, ce sont des signes qui

correspondent, chacun à une idée. Ils

sont utilisés en Égypte et en Chine

où l’’on écrit sur de la soie.

Ensuite, entre 3000 et 2500 av. J.-C.,

les sumériens se mirent à écrire en

rébus sur des tablettes d’argile avec

un stylet : la technique d'écriture

cunéiforme s’est améliorée.

C'est aussi en Mésopotamie que nais-

sent, vers 2400 av. J.-C., les picto-

grammes qui sont semblables aux

idéogrammes à la seule différence

qu’ils représentent des éléments con-

crets.

L’Homme se sert longtemps de l'ar-

gile et du papyrus avant d'utiliser la

pierre. En -200 av. J.-C., le roi égyp-

tien Ptolémée V fait écrire un décret

sur la Pierre de Rosette. Ce texte,

écrit en trois langues différentes, est

l'un des premiers à avoir été gravé

dans la pierre.

A la même période, le parchemin est

utilisé. Il s’agit de peaux d’animaux

dont on se sert en Asie Mineure.

L’utilisation du papyrus se fait de

plus en plus rare de peur que ne se

reproduise un accident tel que

l’incendie de la bibliothèque

d’Alexandrie.

Le renouveau :

En l’an 0, l’invention qui va changer

la face du monde est née en Chine :

le papier. C’est alors que les premiers

livres papier viennent à paraître.

C'est entre le IIème et le IVème siècle

que le codex fait son entrée. Le codex

est un cahier de feuilles seules re-

liées. Du rouleau (volumen), nous

sommes passés à un ensemble de

feuillets liés entre eux.

L'objet est ainsi plus facile à manipu-

ler d'autant plus que son évolution

en manière de mise en page permet

une lecture plus facile. Les espaces,

les majuscules et la ponctuation de-

viennent les premières règles de la

syntaxe.

Source : tablette de cire, cegepsherbrooke.fr

Source: Papyrus, Ancient Origins

Source: Center Blog, le tube parchemin

Page 9: N°2 - Mars 2018

Histoire

Le Condor Sait n°2 p.9

Le papier va remplacer progressive-

ment le parchemin dans la mesure

où il est plus pratique et moins cher

à produire. Malgré le changement

de support, le livre est toujours là

plus de 1500 ans plus tard.

Le livre reste pourtant très confiden-

tiel, précieux et fragile d'autant plus

qu'il est manuscrit. Ce sont notam-

ment des livres de lois, de perception

des impôts et des relevés de chiffres.

Le livre au fil des siècles :

Au Moyen Âge, le livre est essentiel.

Les ordres monastiques se dévelop-

pent. C'est ainsi que la plupart des

œuvres religieuses et antiques sont

conservées au sein des monastères. A

cette époque, les moines ont pour

tâche de retranscrire les textes an-

tiques.

Au cœur des conflits, des incendies

et à cause de mauvaises conditions

de conservation, le livre a malheu-

reusement été détruit ou malmené.

Au XVème siècle, le temps des

moines copistes s'achève. Il laisse

place à une ère de prospérité com-

merciale et éducative, l'Humanisme

(courant de pensée) qui verra la de-

mande de nouvelles œuvres spéci-

fiques à l'enseignement. C'est d'au-

tant plus à cette époque que de nou-

veaux genres littéraires naissent tels

que la poésie et le roman.

On notera par la suite le développe-

ment de bibliothèques royales et pri-

vées et au XIVème siècle, les nobles

et les bourgeois rivalisent pour s'of-

frir de beaux ouvrages illustrés et

sertis de pierres précieuses. Le livre

précieux est un véritable bijou.

1450 : La révolution livresque :

1450 marque l'invention de l'impri-

merie par Gutenberg. Fini le temps

des manuscrits ! Bonjour celui de la

duplication en grand nombre ! Cette

révolution technique modifie le com-

merce. Moins chers à produire, l'im-

primerie baisse considérablement le

coût des ouvrages. Malgré cela, le

livre reste quand même un objet

réservé aux classes sociales les plus

riches.

Ce n'est qu'un début. En 1600, les

premiers auteurs populaires de la

littérature classique ont été publiés

comme Shakespeare et Montaigne.

Avec le papier et l'invention de l'im-

primerie, des milliers d’œuvres ont

pu être publiées autant pour diver-

tir que pour faire réfléchir et ayant

parfois un impact politique dans la

mesure où certains auteurs s'em-

ploient à critiquer la société de leur

temps aussi bien dans le roman que

dans le théâtre. Molière, drama-

turge et comédien sous le règne de

Louis XIV, écrit de nombreux textes

reflétant des faits de société ne pou-

vant être exposés directement. Au

XVIIème siècle, les philosophes des

Lumières (courant intellectuel) réali-

sent l'Encyclopédie Universelle qui

rompt tous les codes car désormais le

peuple a la possibilité de s’instruire

et par conséquent retire cette exclu-

sivité à la noblesse.

Le livre 2.0 ou La renaissance numé-

rique :

Dans les années 70, les textes ont

pour la première fois été retrans-

crits sur les écrans avec l'invention

des premières bibliothèques numé-

riques. De là, des librairies aussi

naissent sur la toile et de ce principe

se développe une nouvelle forme de

commerce.

Enfin, en 2007, Amazon crée Kindle,

la première liseuse. Ce livre numé-

rique est une tablette qui permet de

contenir des milliers d'ouvrages

(oui !) sous forme de fichiers.

Aujourd'hui, les textes évoluent en

parallèle sur le papier et sur le nu-

mérique après avoir traversé les

siècles. Malheureusement, l'évolution

constante du numérique pourrait

bien écarter les lecteurs du papier,

mais pas pour toujours.

Le papier reste un incontournable de

la littérature et le livre est devenu

un loisir populaire qui reviendra

toujours au premier plan de l'his-

toire des supports qui n'est par ail-

leurs pas encore terminée.

Clément S.

Source: Amazon.fr

Source: La Belle au Bois Dormant, Disney

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Histoire

Le Condor Sait n°2 p.10

Les grandes révolutions du livre

Le livre a littéralement évolué dans ses

formats et ses supports durant de nom-

breux siècles en passant d’un support

ancien à un support moderne.

Les tous premiers livres étaient gravés à

la main sur de la pierre (IXe et IVe millénaire

avant Jésus-Christ), sur des tablettes d'argile (IIIe

millénaire avant Jésus-Christ), sur des papyrus

(IIIe millénaire avant Jésus-Christ), sur des ta-

blettes de bois, sur des tablettes de cire (Ier siècle)

et sur des parchemins (IIIe siècle avant Jésus-

Christ). Les premiers parchemins étaient fabri-

qués avec de la peau d’animal puis rassemblés en

un ensemble de feuillets. Il n'en existait qu'un

exemplaire en général. (source : Wikipédia/gralon)

Le plus ancien, encore présent, daterait

du sixième siècle avant Jésus-Christ et est fait de

six feuilles d'or et de 24 carats (=diamants) d’où il

en tire son nom « Le Livre D'Or ». (source : Wikipé-

dia)

A partir du sixième siècle apparait le ma-

nuscrit, puis l'invention de l'imprimerie, en 1450,

ce qui renouvela le monde. A partir de ce mo-

ment là, on a eu la possibilité de faire plusieurs

exemplaires d'un livre sans le recopier intégrale-

ment. (source : Wikipédia/cours de 5ème)

De nos jours (XXIe siècle), on peut trouver les

livres sur plusieurs formats, des livres en papier,

des livres numériques... Nous n'avons plus l'obli-

gation d'en acheter pour en lire : soit nous pou-

vons trouver des exemplaires numériques gra-

tuits via internet, soit nous pouvons emprunter

des livres dans des bibliothèques. Les livres se

sont aussi transformés en films car beaucoup de

livres sont maintenant adaptés en films.

Dans le futur, on peut supposer qu’il n’y

aura plus de support papier pour le livre.

Wendy & Méry-Ann

Source : edition-originale.com

Page 11: N°2 - Mars 2018

Histoire

Le Condor Sait n°2 p.11

LE PARCHEMIN

L’Histoire et la fabrication du parchemin

Le parchemin : ses origines

Nous allons parler de l’invention du parchemin,

son utilisation, sa fabrication et ses différents

supports.

Le parchemin aurait été inven-

té au IIe siècle avant J-C, par

les habitants de Pergame, capi-

tale du royaume hellénistique

d’Asie Mineure. Pergame pos-

sédait une magnifique biblio-

thèque de 2000 volumes (livres

faisant partie d’une œuvre con-

sidérée comme un ensemble).

Après qu’elle eut été incendiée,

Ptolémée Epiphane, pharaon

de la période lagide (205-182 av

J-C), redoutant qu’elle ne con-

currence la bibliothèque

d’Alexandrie riche de 4000

volumes. Il interdit l’exporta-

tion du papyrus afin que les

scribes de Pergame (personnes

écrivant à la main des textes

administratifs, religieux, juri-

diques ou privés et à en faire

des copies) ne puissent reconsti-

tuer une bibliothèque suscep-

tible de concurrencer la sienne.

Les habitants de Pergame, con-

traints de trouver un produit

de remplacement auraient,

selon Varron (écrivain du Ie

siècle avant J-C) et Pline l’An-

cien (écrivain Ie siècle), inventé

le parchemin ou « peau de Per-

game ». Cette mention est la

plus ancienne connue et atteste

l’existence de ce nouveau sup-

port.

Le parchemin est constitué

d’une peau animale souvent de

mouton, chèvre ou veau qui

sert de support pour l’écriture.

Le parchemin est utilisé au

Moyen-Âge pour les manus-

crits et les chartes (actes au-

thentiques consignant des

droits, des privilèges, générale-

ment accordés par un suze-

rain). Sur le parchemin, on

écrivait des textes religieux ou

d’histoires.

Les peaux animales sont dé-

graissées et irritées pour n’uti-

liser que la peau. Ensuite, celles

-ci sont trempées dans un bain

de chaux, par la suite les poils

et les restes de chair étaient

raclés à l’aide d’un couteau

pour que la peau soit fine.

Avec l’aide d’une pierre ponce

et de la craie, les peaux d’ani-

maux étaient blanchies.

Le parchemin est découpé en

feuilles et assemblé sous diffé-

rentes formes :

Le Volumen est un ensemble de

feuilles cousues les unes aux

autres et ainsi cela forme un

rouleau (IVe au Ve siècles).

Le Codex, utilisé à partir du Ie

et IIe siècles, est un ensemble de

feuilles cousues en cahiers et il

peut être considéré comme

l’ancêtre du livre moderne.

Le parchemin est un support

complexe à fabriquer, cher,

mais extrêmement durable. À

la fin du XIVe siècle, il est utili-

sé essentiellement pour la réali-

sation de documents précieux,

d’imprimés de luxe ou encore

pour réaliser des reliures. Sup-

port onéreux, on évitait de le

gaspiller. Toutefois, il semble-

rait que l’existence du parche-

min soit antérieure au récit de

Pline l’Ancien et à l’édit de

l’empereur Dioclétien.

Avant, le parchemin était fait

pour écrire des histoires, des

chartes etc… Aujourd’hui les

parchemins n’existent plus

mais on les préserve dans les

musées.

Sources : Wikipédia et ApBNF

Houda, Julia, Sixtine et Océane

Source : Justacoté

Page 12: N°2 - Mars 2018

Histoire

Le Condor Sait n°2 p.12

La Bibliothèque Nationale de France (BNF)

La BNF est la bibliothèque nationale de la Répu-

blique Française. Elle a été inaugurée le 30 mars

1995 par le Président François Mitterrand. C’est la

première institution responsable du dépôt légal

depuis 1537 et c’est la plus importante bibliothèque

en France, puis l’une des plus considérables dans le

monde. Elle possède le statut d’établissement public

à but administratif. Ses activités sont étendues sur

sept sites dont le principal est la bibliothèque Fran-

çois Mitterrand située dans le 13ème arrondisse-

ment de Paris, sur la rive gauche de la Seine. Les

six autres sites sont :

Site Richelieu-Louvois (2ème arrondissement de Paris)

Bibliothèque de l’Arsenal (4ème arrondisse-ment de Paris)

Bibliothèque-musée de l’opéra (9ème arron-dissement de Paris)

Maison Jean Vilar (Avignon) Site de conservation (Bussy Saint-Georges)

Tout d’abord, Charles V installa sa

collection de 917 livres dans une

salle du Louvre, puis au fil des an-

nées, les rois ont continué à réunir

leurs livres dans cette salle. Le 28

décembre 1537, le roi François 1er

instaure le dépôt légal. La biblio-

thèque est ensuite ramenée à Paris

dans la seconde moitié du XVIème

siècle malgré les guerres de reli-

gions. Ensuite, La bibliothèque s’est

véritablement développée à partir

de 1666, sous Colbert qui a pour

objectif d’en faire un bâtiment à la

gloire de Louis XIV. Il l’installe

dans le quartier qu’elle occupe puis

y fait transférer les collections

royales qui ne trouvaient aucune

place au Louvre. Colbert achète et

reçoit en don des collections ve-

nant de plusieurs bibliothèques

privées. De plus, la bibliothèque est

marquée par la période de la Révo-

lution, le dépôt légal est supprimé

pendant trois ans. La bibliothèque

du roi devient nationale et conti-

nue de s’enrichir malgré tout grâce

aux confiscations à l’étranger et en

France et également grâce aux

collections privées du roi Louis XV,

de Marie-Antoinette et de madame

Elizabeth. Au vu du manque de

place dans la bibliothèque, une

commission est menée en 1858 et

Prosper Mérimée rédige un rap-

port sur les constructions que doit

subir l’établissement. Le rapport

est transmis à Napoléon III qui

confie la tâche à l’architecte Henri

Labrouste qui reconstruira la salle

de travail en 1868. Au XXème

siècle, la bibliothèque n’arrête pas

de s’agrandir avec la construction

de trois nouvelles annexes : celles

de Versailles (1934, 1954, 1971), de

Sablé (1980) et de Provins (1981).

Malgré toutes ces expansions, un

problème de stockage est toujours

présent. Enfin le 14 juillet 1988, le

Président de la République Fran-

çois Mitterrand annonce la réno-

vation et la construction d’une

nouvelle bibliothèque. En août

1989, le projet de l’architecte Domi-

nique Perrault est choisi pour cons-

truire la bibliothèque qui sera

inaugurée en 1995. Le 20 décembre

1996, la bibliothèque d’étude du site

François-Mitterrand s’ouvre au

public. Le 8 octobre 1998 la nou-

velle bibliothèque de recherche est

ouverte à son tour.

Clément

Dépôt légal = obligation légale ou

incitation faite aux producteurs ou

aux diffuseurs de déposer dans la

bibliothèque nationale du pays ou

dans d'autres institutions dési-

gnées, un ou plusieurs exemplaires

des documents qu'ils produisent ou

diffusent

Source : http://

www.perraultarchitecture.com/fr/

projets/3264-

bibliotheque_nationale_de_france_-

_enjeux_urbains.html

Page 13: N°2 - Mars 2018

Arts

Le Condor Sait n°2 p.13

La roche : plus que du papier

L’art de la Préhistoire

Bien avant les téléphones ou encore les ta-

blettes de cire, les hommes préhistoriques

ont exploité un premier support : la roche.

Ainsi, en -30000 av. J-C, l’art pariétal est né

regroupant l’ensemble des gravures et des

peintures effectué sur les parois des grottes.

Aujourd’hui, trois cents

grottes décorées, entre l’Espagne et

la France, sont célèbres pour leurs

peintures (comme la grotte d’Alta-

mira en Espagne ou celle de Chau-

vet-Pont d’arc en Ardèche). Avec

de nombreuses couleurs, créées à

partir d’ocre, de bioxyde de man-

ganèse et de charbon minéral,

l’homme préhistorique a pu s’expri-

mer sur les parois des grottes

comme les écrivains le font dans

un livre. Les dessins les plus fré-

quents représentaient des animaux

tels que des chevaux, des bisons,

des bouquetins, des ours, des mam-

mouths ou encore des félins. Les

hommes étaient peu représentés,

on a donc pensé que les animaux

illustraient des parties de chasse

mais cette théorie fut contredite

car les animaux présents n’étaient

pas chassés.

La grande question est

donc de savoir ce que les hommes

voulaient représenter ou encore

exprimer à travers leurs dessins ?

Dans un premier temps,

les dessins étaient identifiés à de

simples loisirs. Puis, on a pensé que

ces peintures pouvaient représen-

ter les rites et les cultes religieux

des hommes préhistoriques. Les

grottes ornées pourraient donc être

l’ancêtre des premiers livres saints.

Un des exemples les plus

connus est la Grotte de Lascaux

située en Dordogne, dans la vallée

de Vézère. Découverte en 1940 par

de jeunes garçons, elle est placée au

Patrimoine Mondial et est surnom-

mée « La Chapelle Sixtine de l’art

pariétal » grâce à la qualité de ses

peintures. La grotte est impression-

nante grâce à ses 1900 peintures et

gravures réalisées d’un seul trait

avec des gestes précis. Ces pein-

tures, des plus saisissantes, ont un

âge estimé entre 18 000 et 17 000

ans.

De plus, quand elle a été

trouvée, les œuvres étaient presque

intactes malgré le temps écoulé.

Pour les conserver, des reproduc-

tions de la grotte ont été ouvertes

au public car l’original avait été

atteinte par la maladie verte (des

taches apparaissaient sur la paroi

à cause de la chaleur et du déve-

loppement des végétaux). Avec des

animaux qui épousent la forme de

la paroi, la Grotte de Lascaux fait

donc de la roche le premier sup-

port des hommes. L’art pariétal

n’est que le début de l’aventure de

l’écrit, des années après, d’autres

supports feront leur apparition.

Zoé & Solène

Source : Grotte de Lascaux, wikipedia.org

Page 14: N°2 - Mars 2018

Arts

Le Condor Sait n°2 p.14

L’art pariétal

Durant la paléolithique, il y a deux types d’applica-

tion : 2 gros points juxtaposés forment une silhouette,

ou il y a la technique du soufflé. L’ocre est mâché puis

soufflé avec la bouche. Ce procédé permet d’obtenir des

tons dégradés.

On a découvert les grottes suivantes qui abritent des

œuvres préhistoriques notables :

la grotte de Lascaux et la grotte de Font-de-

Gaume en Dordogne,

la grotte Chauvet en Ardèche

et également en Espagne la grotte d’Altamira.

La grotte de Lascaux est une des grottes les plus con-

nues de France. Actuellement, elle n’est plus visitable

pour éviter que les dessins ne disparaissent. Une repro-

duction de la grotte a donc été construite .

L’art de rue

Aujourd’hui, il existe plusieurs autres formes d’arts

mais celle qui va nous intéresser plus particulièrement

sera l’art de rue, qui pour nous, est similaire au dessin

de la préhistoire, mais de manière plus récente.

Ce terme, art de rue (street art), englobe la pratique du

graffiti, du graffiti au pochoir, de la projection vidéo,

de la création d'affiche, du pastel sur rues et trottoirs.

L’art de rue a toujours existé mais de différentes ma-

nières, tout dépend de l’époque où il se trouvait. L’art de

rue est un moyen d’exprimer son mécontentement ou

sont ressenti tout en visant à dénoncer des choses ou

faire passer un message par un graphe. Il symbolise

l’art moderne de manière libre, mais il ne faut pas ou-

blier que c’est puni par la loi. Mais désormais cela com-

mence à se démocratiser notamment grâce à des mai-

ries qui font appel à des artistes de rue pour décorer

leur ville. Comme par exemple la ville de Chambly où se

déroule une fois par an « Unis vers l’urbain » ou s’ex-

priment tous les arts de la rue (danse de rue, freestyle

de rue, freestyle football, graffiti…).

Mais depuis un certain temps cet art perd de son sens,

des œuvres consensuelles se développent de plus en plus

perdant le principe même de cet art, qui est un art qui

dénonce les travers de la société.

Par exemple, il existe un homme dont le pseudonyme

est Bansky qui est mondialement connu grâce à ses

œuvres artistiques de street art. Ses œuvres font passer

des messages, qui mêlent souvent politique, humour et

poésie. Il a par exemple fait une œuvre en Palestine.

Elle représente une colombe blanche avec un gilet par

balle qui tient une branche d’olivier dans son bec. Ce

dessin est un hommage aux personnes tuées pendant la

guerre d’Intifada.

Source : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Banksy_-

_Armoured_Peace_Dove.jpg

Page 15: N°2 - Mars 2018

Arts

Le Condor Sait n°2 p.15

Comparaison de l’art pariétal et du street art

L’art pariétal représente essentiellement des

animaux, rarement l’homme, et des signes

abstraits.

Le street art représente essentiellement des

écrits, des signatures, des figures, des formes

diverses…

Le support pour l’art pariétal était les pa-

rois des grottes.

Le support pour le street art sont des murs,

des trains, des métros, etc…

Les matériaux pour l’art pariétal sont des

pigments naturels avec du charbons de bois,

de la terre.

Les matériaux pour le street art sont des

peintures synthétiques.

Les techniques et les outils pour l’art parié-

tal sont des couleurs soufflées avec la

bouche, empreintes de mains, dessins au

charbon de bois.

Les techniques et les outils pour le street art

sont les peintures aérosol, les marqueurs, les

pochoirs, les peintures au rouleau.

Enola, Drice, Joss-Tristan, Shahin

Page 16: N°2 - Mars 2018

Arts

Le Condor Sait n°2 p.16

Qu'est-ce que la poésie?

La poésie est un genre littéraire

(qui est une catégorie qui permet de

classer les textes par famille) c'est

un art du langage. Le poète utilise

les phrases et les mots pour leur

faire dire plus qu’ils ne disent. Par

la culture des images poétiques,

l’artiste donne la plupart du temps

sa propre vision du monde.

D'où vient le mot poésie ?

Le mot poésie vient d'un mot grec

qui signifie création.

La naissance de la poésie. moderne

Le début du XXe siècle confirme la

naissance d'une poésie moderne

libérée des contraintes du vers et de

la rime. Aujourd'hui la poésie conti-

nue d'exister et de se développer à

travers les chansons, à travers le

Slam, des essais de «poésie sonore».

Cent Mille Milliards de poèmes par

Raymond Queneau parue le 07 sep-

tembre 1961

Cent mille milliards de poèmes, est

un livre animé de poésie combina-

toire. Selon les mots de Queneau

dans sa préface «ce petit ouvrage

permet à tout un chacun de compo-

ser à volonté cent mille milliards de

sonnets, tous réguliers bien enten-

du. C’est somme toute une sorte de

machine à fabriquer des poèmes,

mais en nombre limité; il est vrai

que ce nombre, quoique limité, four-

nit de la lecture pour près de deux

cents millions d’années».

Le Surréalisme

Le surréalisme est un mouvement

artistique (poèmes, arts plastique)

du XXe siècle, comprenant l’en-

semble des procédés de création et

d’expression utilisant toutes les

forces psychiques (automatisme,

rêve, inconscient). Libérée du con-

trôle de la raison et en lutte contre

les valeurs reçues

Pour rentrer dans l’univers du sur-

réalisme commençons par les fon-

dateurs.

André Breton, né le 19 février 1896

et mort le 28 septembre 1966, est un

poète, écrivain français, principal

animateur et théoricien du surréa-

lisme, il a écrit Nadja, L’amour fou,

Manifeste du surréalisme

Que faisaient-ils?

Les mots d’ordre du surréalisme

sont « transformer le monde » a dit

Marx et Rimbaud dit « changer la

vie ».Les thèmes favoris des surréa-

liste sont le rêve, l’amour ,le désir,

la femme ,le hasard et la folie.

Robert Desnos

En cinq vers, Desnos regroupe les principaux thèmes du surréalisme. Par exemple, il utilise le champ lexical du sommeil renvoyant au rêve, au psychédélique* .

Dormir

Les sommes nocturnes révèlent la somme des mystères des hommes.

Je vous somme, sommeils, de m’étonner et de tonner.

Robert Desnos joue sur les asso-nances en «om » ce qui nous ren-voie à la méditation, au calme. Ce qui correspond bien au surréalisme la structure du poème est brève, concise. Il n’y a pas de rime.

Célia & Angela

*psychédélique :Signifie âme delique vient de Deluun qui signifie rendre visible

Le rapport entre la poésie et l’image au XXe siècle

Page 17: N°2 - Mars 2018

Culture Geek

Le Condor Sait n°2 p.17

Les manga

L’histoire du manga

Pour commencer, « manga » veut

dire « illustration de distraction ».

Celui qui a inventé le terme manga

est Okamoto.

Les manga ont été inspirés par des

emakimono, des rouleaux peints (10

mètres de papier pour chacun )

avec des textes calligraphiés venant

de Chine et de Corée qui est une

adaptation de rouleaux de Chine

importés par des moines boud-

dhistes. Leur système de lecture

était lui aussi de droite à gauche, et

inspiré aussi des estampes venant

tout droit de la période d'Edo1 qui

servaient d'abord à illustrer des

livres puis les images ont pris plus

d'importance que le texte qui était

souvent écrit en hiragana2, des re-

cueils souvent connus sous le nom

de Kusazôshi.

Il y a différents types de manga,

Nous allons en citer quelques-uns :

- Shônen signifie « jeune garçon » en

japonais, c’est un type de manga

dans lequel le héros combat des ad-

versaires toujours plus fort et qui,

au fil des épisodes, devient plus fort

autant physiquement que mentale-

ment.

Exemples : Naruto, One Piece, Dra-

gon Ball, etc…

- Shôjô signifie « jeune fille », tou-

jours en japonais, c’est un type de

manga romantique où l’héroïne est

s o u v e n t u n e l y c é e n n e .

Exemples Fruits basket, Kimi ni

Todoke, Nana, etc…

- Seinen signifie « Adulte », c’est un

type de manga qui est plus sérieux,

plus cru et parfois plus violent.

L’histoire et les graphismes sont

plus travaillés.

Exemples Berserk, Claymore, Para-

site, etc…

- Kodomo signifie « Enfant », c’est

un genre de manga destiné à un

public de 5 à 11 ans.

Exemples Pokemon, Anpanman,

etc…

La France, deuxième consomma-

teur mondial de manga après le

Japon ?

Et Oui ! Ce ne sont ni les Etats-

Unis, ni l’Allemagne qui consom-

ment pourtant autant de manga

que nous, mais c’est bel et bien la

France.

Effectivement, ça a commencé avec

Goldorak en 1970 et pendant la pé-

riode allant du 2 au 29 Janvier

2017, One Piece a été le manga le

plus vendu dans le monde avec plus

de 415 millions d’exemplaires.

La France est le deuxième consom-

mateur de manga, car n’ayant pas

assez d’argent, le club Dorothée a

donc décidé d’acheter des manga

qui n’étaient pas chers.

Dorie-Anne & Léa

1: Période historique en 1603 à 1868

2: Un des trois alphabets japonais

Source : pixabay.com

Qu’est-ce qu’un manga ?

C’est là toute la question à laquelle nous allons es-

sayer de répondre dans cet article !

Page 18: N°2 - Mars 2018

Le Condor Sait n°2 p.18

Tribune libre

Les trois livres sacrés

Quels sont les points communs des religions monothéistes ?

Dans les différentes religions mono-

théistes : judaïsme, islam et christia-

nisme, il y a plusieurs points communs

que l’on va vous présenter dans cette ar-

ticle.

La Torah est le livre sacré des

juifs, écrite pour la première

fois en Hébreu, en 1300 av JC.

Transmise par Moïse (premier

prophète juif). La torah est

considéré comme la parole

de Dieu par les juifs.

La Bible est le livre sacré des

chrétiens. L’ancien testament

a été écrit pendant le premier

et le deuxième siècle. Le nou-

veau testament a été écrit en

363.

Le Coran est le livre sacré pour

les musulmans. Il a été écrit

pour la première fois en arabe

en 634 . Le Coran est considéré

comme la parole de Dieu pour

les musulmans.

On peut observer des principes

communs dans ces trois reli-

gions. Ce sont toutes trois des

religions monothéistes ce qui

signifie accorder une croyance

exclusive à un seul Dieu.

Tout d’abord, ces trois reli-

gions ont trois prophètes com-

muns qui sont :

Abraham : c’est par lui que se

fait la filiation entre le chris-

tianisme, le judaïsme et

l’islam.

Moïse : pour les religions juive

et chrétienne il est l’auteur

sous inspiration divine du pen-

tateuque et en Islam il est re-

connu sous le nom de Moussa

qui est considéré comme l’un

des messagers envoyés par Al-

lah et annonce le prophète Ma-

homet.

Noé : pour les chrétiens, lui et

sa femme sont considérés

comme les ancêtres de toute

l’humanité. Les juifs mettent

Noé parmi les patriarches bi-

bliques et pour les musulmans

Noé est un prophète.

Elles partagent aussi la même

histoire, celle de l’arche de

Noé. Noé avait une femme

ainsi que trois fils. Un jour,

Dieu imposa à Noé une tâche

singulière. Il lui ordonna de

construire une arche qui eût

les dimensions d’un navire,

mais la forme d’une caisse gi-

gantesque. Le bateau devait

comporter trois étages divisés

en compartiments. Ces pièces

seraient pour les occupants de

l’arche et pour les provisions.

Source: https://www.youtube.com/watch?

v=5LUODzN0l8Q

Edonis, Alya, Laetitia et Soumia

Source : https://www.google.fr/imgres?

Page 19: N°2 - Mars 2018

Le Condor Sait n°2 p.19

Tribune libre

Le Coran est le texte sacré de

l'islam pour les musulmans, qui

reprend la parole de Dieu. Ce

Livre reste le premier et le plus

ancien document littéraire au-

thentique connu en arabe jus-

qu'à ce jour comme la tradition

musulmane le présente, avec le

caractère spécifique dans

l'islam d'inimitabilité dans la

beauté et dans les idées. Le Co-

ran pour les musulmans est la

Bible pour les chrétiens. II est

divisé en 114 sourates. A l’inté-

rieur de ce livre sacré qui date

du VIIe siècle, il y a des inter-

dictions, comme les relations

hors mariage, fumer, boire

(alcool), voler, mentir, les jeux

d'argent, la violence, homo-

sexualité , pas le droit a l’adul-

tère, manger du porc, les ta-

touages… et des obligations

comme se couvrir (voiler) être

généreux , respectueux (envers

les femmes), faire les cinq

prières obligatoires, être droit

(ne pas toucher à la

drogue ,chicha...) jeûner le mois

du ramadan ( le ramadan sert

à faire comprendre aux musul-

mans la chance qu’ils ont de

manger à leur faim , ce mois

permet de se rapprocher de

Dieu et de comprendre ce que

vivent les pauvres a l’année ),

croire en un seul Dieu, Allah ,

en son prophète Mohammed et

les anges, se préserver jusqu'au

mariage, les hommes ont le

droit a plusieurs femmes mais

toutes égales. Il est conseillé de

manger Halal (c’est la prove-

nance de l'animal, la cause de

sa mort et la manière dont il a

été traité). Au fur et à mesure

le Coran doit s’adapter à la

société comme la polygamie

qui est interdit en France mais

qui est autorisé dans la reli-

gion musulmane . Du coup , de

nos jours on peut trouver diffé-

rents type de croyants :

Les pratiquants , les extré-

mistes et les non-pratiquants…

Il y a les extrémistes qui disent

agir au nom d'Allah en tuant

des innocents alors que c'est

contraire aux principes du Co-

ran ( qui est une religion de

prospérité). A cause de ces

« extrémistes » l'islam qui est

une religion de paix est main-

tenant peut-être vue comme

une religion de terreur. Ces

extrémistes tuent n’importe

quelle personne de tout âge.

Dans la religion, il est obligé de

pratiquer, on peut être croyant

mais si on ne pratique pas cela

n’est pas bénéfique.

Dans la société d’aujourd’hui,

les Hommes confondent musul-

man et terroriste, à cause des

barbaries de ces personnes.

Alors que l’origine du terro-

risme ne vient pas de l’islam ce

ne sont pas des musulmans. Ces

personnes qui causent ces at-

tentats n’ont pas conscience du

bien et du mal.

Donia, Yousra & Maelle

Voici un ancien et un nouveau Coran

Source : https://fr.123rf.com/photo_17914542_un-coran--la-main-ancien-script-il-est-consid-r-

largement-comme-le-plus-beau-morceau-de-litt-rature-.html

Le Coran

Page 20: N°2 - Mars 2018

Le Condor Sait n°2 p.20

Tribune libre

Directeur de la publication : Jamal DORAFI

Rédacteurs en chef : T. BLANCHAUD, G. GUILLIEN, P. MOLLAT, K. ROZET, J. VEYSSET

Maquettistes : André & Clément S.

Dessinateurs, illustrateurs : Angela, Dorie Anne, Célia, Reggie, Léa

Journalistes : Edonis, Shahin, Donia, Hugo, Laëtitia, Cédric, Eliott, Dylan, Solène, Fleurine, Zoé, Rokiatou, Alya, Guil-

laume, Maëlle, Drice, Yanis, Sixtine, Jessy, Yousra, Enola, Karl-Mary, Océane, Wendy, Clément M., Julia, Soumia, Pau-

line, Célia, Houda, Méry Ann, Mayanda, Clément S., Colin, Amélie, Léa, Joss-Tristan

L’OURS — Lycée Condorcet, Méru (Oise)

LE BOUDDHiSME

Le bouddhisme est une religion

Le bouddhisme est une religion qui fut fondée

en Inde au V e siècle A.v J-C, c'est une religion

spéciale car le bouddhisme à l'inverse de cer-

taines religions, ne possède pas qu'un seul livre

sacré mais plusieurs. Par exemple dans l'Islam,

le Coran est le livre sacré des musulmans tan-

dis que dans le bouddhisme, il y a plusieurs

écrits.

Les Sutra-pitaka, les Vinaya-pitaka et l'Abhidharma-

pitaka, l'ensemble de ces trois écrits forme « le Tripita-

ka » ce qui veut dire « les 3 corbeilles » en français.

C'est sur ces écrits que nous allons nous concentrer.

En premier lieu, nous avons les Vinaya-pitaka, ainsi

que les sutra-pitaka, les Vinaya-pitaka qui ont d'abord

été transmises oralement. Elles parlent des disciplines

monastiques. Elles sont considérées comme portant les

règles les plus importantes.

En second lieu nous avons les Sutra-Pitaka; « La cor-

beille des enseignements » en français. Les Sutra-Pitaka

possèdent des milliers de textes d'enseignement en cinq

sections qui se nomme le « nikaya ».Ces suttas sont con-

sidérées comme les enseignements de Boudha d'abord

transmis oralement, puis par écrit environ vers le 1er

siècle avant J.C. Ces écrits sont considérés comme les

premiers conseils de bouddha. C'est l'ensemble des règles

(Vinaya).

Finalement nous avons l'Abhidhrma-pitaka qui littéra-

lement veut dire «la corbeille des commentaires». C'est

la dernière partie du Tipitaka, elle est centrée sur

l'analyse psychologique et la classification des phéno-

mènes.

Rokiatou & Mayanda

Source : FRanceinfo