N°106 - Accueil - Cyclo-Camping International · Puis la RN4 prend de l'altitude – nous avec ......

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N°106 - PRINTEMPS 2008 www.cci.asso.fr Trimestriel 3,50 Récits de voyage Madagascar, l’ile de Tenerife Espagne, Hongrie, Slovaquie Finlande Récits de voyage Madagascar, l’île de Tenerife Espagne, Hongrie-Slovaquie Finlande Les quinzaines et les week-ends -p.22

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N°106 - AUTOMNE 2008N°106 - PRINTEMPS 2008

w w w . c c i . a s s o . f rT r i m e s t r i e l 3 ,50

Récits de voyageMadagascar, l’ile de TenerifeEspagne, Hongrie, SlovaquieFinlande

Récits de voyageMadagascar, l’île de TenerifeEspagne, Hongrie-SlovaquieFinlande

Les quinzaineset les week-ends -p.22

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Édito

N ° 1 0 6 - p r i n t e m p s 2 0 0 8

u lendemain de l’AG annuelle,voici un rapide coup de projec-teur sur notre association qui

continue de rassembler et d’informer lescyclos-campeurs. Le nombre des adhérentscontinue de progresser (620 adhérents en2007 dont 117 couples) et un peu plus de500 abonnés. Parallèlement, les 5 piliers del’association sont encore, vingt cinq ansaprès, debout et bien droits :

1– la revue est régulièrement envoyéechaque trimestre, à chaque abonné, malgrél’importance de la tâche pour la réaliser.

2 – le festival, sur 2 jours depuis 4 ans, apris un nouveau rythme et la 23e édition, réus-sie grâce à l’efficacité des 70 bénévoles etprojectionnistes, a enregistré un nouveaurecord de participation.

3 – le réseau CAC prend un nouvel envolgrâce à la rencontre inattendue par AndréCOADOU de deux voyageurs et hébergeurspassionnés : Arnaud JANNIÈRE, un adhérentcharentais, et Carlos FERRANDIS, un cyclocampeur uruguayen !

4 – le Manuel du Voyage à Vélo (notreMVV) qui, mieux qu’un moteur de recherche,regroupe toutes les informations sur levoyage à vélo, vient d’être réédité par l’asso-ciation, tout juste 20 ans après sa création.

5 – des week-ends et des quinzainessont toujours proposés par des adhérentsafin de favoriser les rencontres entre cyclo-campeurs et d’aider ceux qui hésitent encoreà découvrir les plaisirs du cyclo camping.

Il nous reste, pour être en phase avec lesmodes de communication d’aujourd’hui, àmieux structurer ce qui doit être le support d’in-formation principal de CCI : le site Internet del’association. Ce sera l’un des principauxobjectifs et chantiers de cette année.

Joseph JAUNEREAUPrésident de CCI

POUR LES PROCHAINES REVUES : les textes (5 à 9000 caractères)et les photos destinés au n° 107 (été 2008) doivent être parvenus la mi-maiet ceux pour le n° 108 (automne 2008) avant la mi-août à Sylvie Dargnies([email protected]).

Dates de parution de la revue : mi-janvier, mi-avril, mi-juin, mi-octobre.

Paru pour la première fois dans les années 1980, réédité en1993 puis en 1998, cet ouvrage collectif est constitué desexpériences et des connaissances acquises par de nombreuxadhérents de CCI, dans tous les pays du monde, au coursdes 30 dernières années.

Ce guide est la “vraie” référence des voyageurs à vélo, ilapporte une réponse à toutes les questions qui se posentquand on veut partir : quel vélo choisir, comment l’expédierpar avion, comment garder la santé malgré l’effort physique,comment cacher son argent dans ses sacoches, etc.

«…Quelque part, l’un d’entre eux (lesauteurs) vous dira les mots doux qui ama-douent les grizzlis, ces nounours desAmériques septentrionales. Un autrevous causera de la faune insidieuse deseaux croupissantes du Bengale. Un troi-sième vous indiquera la manière de mar-chander un coucou suisse dans un souk liba-nais. Un quatrième auteur vous dira de toujoursvous méfier de ceux qui disent n’importe quoipour effaroucher les débutants ou flatter unauditoire crédule... » écrit par François Rieudans l’introduction.

236 pages – Prix : 15 € port comprisBon de commande page 27.

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La 4e édition du Manuel du voyage à vélo,entièrement réalisé, édité et publié par CCI, est enfin disponible !

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page 27

A

Serge FICHANTet Joseph JAUNEREAU

L’ÎLE DE TENERIFEI. et B. Frébourg MADAGASCAR

Gérard Porcheret

FINLANDEGilles Dannecker

ESPAGNESébastien Gros

p.14

Le DANUBE(Slovaquie et Hongrie)

C. et F. Petit

p.10

p.4

p.8

p.12

Sur la route

Kourabe, salama, manahon ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4Gérard Porcheret

Virée sur l’île de Tenerife. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8Isabelle et Bruno Frébourg

Mira la bici ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10Sébastien Gros

Au-delà du Danube . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12Cécile et François Petit

Entre lacs et forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14Gilles Dannecker

Info, biblio, conseils…

Bibliocycle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17Philippe Orgebin

Nos ancêtres les cyclopathes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18Philippe Orgebin

Vie de l’association

Une Assemblée Générale optimiste . . . . . . . . 21

Les sorties CCI

La semaine famille dans le Jura. . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

Quinzaine occitane . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

Quinzaine en Hongrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

Quinzaine en Corse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

Week-end à Séderon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

Week-end en Poitou. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

Festival 2008 – Coup de bol… et sur le cul ! . . 26

Petites annonces. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

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bébêtes dans l'ensemble sympathiques,caméléons, geckos, et bien sur des lému-riens. Ajoutez à ça pour compléter ledécor, des baobabs et des plantes etfleurs inconnues chez nous.

Ici, le vélo n'est pas rare, c'est unmoyen de transport complémentaire dela 4L Renault et de la charrette à zébu.À vélo, on porte le poisson, les sacs deriz, le charbon de bois, le fourrage, lesrégimes de bananes, les enfants, maman,mémère, la fiancée...

Le profil est déjà au rendez-vous,les côtes succèdent aux côtes.Consolation, les 300 bornes de pistesannoncées par les guides touristiquessur la RN6 sont désormais bituméespar la “Colas” et la “Sobea”. Nouseûmes droit cependant à 25 km infâ-mes, seul tronçon non aménagé.

Cette région côtière est le territoired'ethnies d'origine africaine, l'habitat yest très rudimentaire, sur pilotis, fait debois et couvert de palmes (parfois detôles...). L'agriculture se limite à quel-ques rizières et maigres champs demanioc. Le bananier est très présent,mais pas en culture intensive. Ontrouve aussi papayes, cocos, jujubes.L'arbre roi est le manguier. La végéta-tion est complètement tropicale – je

suis au dessus du 17e parallèle sud –mais dès que l'on grimpe un peu, cesont des collines couvertes de savanesèche et d'épineux qui nous environ-nent. Les gros bourgs qui nous héber-gent le soir sont tous dépourvus d'élec-tricité et l'eau au robinet est quasimentabsente partout. Donc douche africaine(sceau et boîte), “chalet de commodité”au fond du jardin ou même simplementdans l'enclos à zébu et dîner à la bougie(poulet ou zébu en sauce et riz) sontnotre quotidien.

L'accueil est toujours chaleureux, pasun quidam qui ne nous salue –« Bonzour » – où ne nous encourage...Les Malgaches sont adorables.

Ça se corse…

Puis la RN4 prend de l'altitude– nous avec – et Claude commence àtirer la langue. Le vent s'en mêle, pas unvent à décorner les zébus mais des rafa-les qui scotchent sur l'asphalte audétour d'un virage ou en haut d'unecôte. L'habitat change, les maisons debois sur pilotis cèdent la place à de peti-tes maisons d'adobe, de plain-pied, cou-vertes non plus de palmes mais dechaume, presque des maisons de pou-pées. Les cultures disparaissent, seuls les

fonds de vallées sont cultivés en petitesparcelles en terrasses.

Ça se corse, le dénivelé quotidiendépasse les 1500 m et, à 220 km deTana, Claude jette l'éponge et chargeson vélo sur un taxi-be, antique four-gon Renault... Moi, je continue maconquête des hautes terres, merveilleu-ses et ingrates à l'assaut de cols à1600 m. Les levers de soleil sont fabu-leux, enflammant le ciel alors que degrosses masses nuageuses, telles d'énor-mes balles de coton étincelantes, com-blent les fonds de vallée. De temps àautre une rivière dévale un lit rocheux àgrand fracas ou saute en cascade unefaille rocheuse. Les nuits magnifique-ment étoilées (la croix du sud est bienlà) sont maintenant frisquettes et lapetite laine est de rigueur.

Avec l'altitude, les maisons prennentaussi de la hauteur et de l'amplitude. Lesethnies africaines cèdent la place à despeaux plus claires au type indonésien plusprononcé. À 40 km de la capitale, les vil-lages sont plus urbanisés, électrifiés et lesfontaines apparaissent régulièrement. Lescultures deviennent plus importantes etle maraîchage côtoie les rizières. Le char àzébu fait toujours partie du décor et c'estassez cocasse, en ce dimanche matin

ientôt deux semaines que jebronze... ou plutôt que jemouille la chemise, car mêmesi ici c'est l'hiver austral etdonc la saison sèche, le taux

d'humidité reste important.J'ai donc pédalé une semaine à

Madagascar, entre Antsiranana (DiegoSuarez) et l'île de Nosy Be. Le dépayse-ment est réel. Ici, c'est l'Afrique, mais pasle Sénégal, ni même le Mali, plutôt laGuinée... L'Afrique pauvre si vous préfé-rez... A Diégo Suarez, le béton de l'èrecoloniale se délite, les bâtiments aban-donnés pourrissent, rongés par les sai-sons des pluies, la mer proche et lescyclones, mais la ville garde un certaincharme. Le soir, les trottoirs de l'avenue

Foch s'éclairent de la lumière pâle decentaines de bougies et lampes àessence... Ce sont les boutiques et échop-pes auxquelles s'ajoutent les étalages demamas proposant quelque pitance surune table branlante ou un simple bancde bois... bananes frites, samousas, bro-chettes de zébu... Eh oui ! L'électricité

ici, c'est aléatoire. Et ici, la nuit, c'est à17h45 qu'elle commence et le matin, lejour pointe vers 6h alors les nuits sontlongues. Et pi l'eau c'est comme l'électri-cité... de temps à autre aussi...

Le nord de l’île

Ici, dans le nord de Mada, une cou-tume perdure. L'après midi, la vie ralen-tit – est-ce possible, c'est déjà mora-morale reste du temps – c'est la pause avec lachique de khat calée au creux de la joue.

J'ai passé une petite journée dans leParc National de l'Ankarana, une régionoù l'on peut découvrir les tsingy, cesformations quartziques, sortes de lapiazaux arêtes affûtées et quasiment impé-nétrables. Et puis il y a là aussi plein de

Sur la route AFRIQUE

De juin à septembre 2007Gérard Porcheret (un Blanc,donc un Vazaha) s’est baladésur l’île de Madagascar,avec un détour par Mayotte.Mer et montagne (mêmela capitale est en altitude),chaleur et fraîcheur, vélo,pirogue, taxi brousse, tout y est.La pauvreté aussi.

Kourabe,salama, manahon!

Un Vazaha à Madagascar

B

Il n’y a pas de grands

mammifères sur cette île,

pas de prédateurs féroces,

même les serpents ne

sont pas venimeux.

L’économie n’est pas

florissante. L’électricité,

sensé fournir du courant

à 220 volts, varie le plus

souvent entre 180 et 320 !

À ce niveau là, inutile de

préciser que les appareils

ménagers grillent tous !

La corruption

est partout présente.

Les routes deviennent

rapidement impraticables

pendant la saison des

pluies (de nov. à mars).

Seulement entre 12 et

15% des routes sont gou-

dronnées. Le paludisme

sévit toute l’année. Les

pharmacies sont rares.

En cas de problème de

santé sérieux, il faut se

faire rapatrier ou hospita-

liser sur l’ile de la

Réunion. Les moustiques

sont à redouter. G. B.

Superficie : 587 040 km2.

Capitale : Antananarivo (Tananarive). Fam. Tana

Population : 18 040 341 millions d'h. Plus de 73% dela population est rurale. 18 ethnies.

Langues : le Malagasy (fr : malgache) langue national.Le français, dont l’enseignement a été relancé en 1985,est loin d’être pratiqué par l’ensemble de la population.

Monnaie : officiellement l’Ariary. Mais il y a, en quel-que sorte, deux monnaies : le Franc Malgache (FMG)et l’Ariary (AR). 1€ vaut env. 2 500 AR ou 12 500 FMG.

Les contreforts de l’Andringitra

Gégé et Arthur, son véloGégé et Arthur, son véloPhoto : Gérard PORCHERET

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Photo : GérardPORCHERET

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où j'arrive aux portes de Tana, decroiser une course cycliste, voitureouvreuse toute sirène hurlante et pelo-ton coloré slalomant entre charrette àzébu, taxi-be, et la foule des autochtonesendimanchés, bible sous le bras partantpour la messe ou le culte protestant.

Me voici donc à Tana – Antana-narivo – la ville aux dix huit collines quien ce dimanche après- midi baigne dansune lumière irréelle et superbe. Mais si lalumière est belle et les clichés photo dequalité, la misère y est bien présente et,à la nuit tombée, la rue devient ledomaine du sans abri en haillons. Deuxjours de repos et de visite avant dereprendre la route vers l'Ouest, descen-dre la Tsiribihina en pirogue et rejoindreles "Grands Tsingy de Bemahara"

Cap vers l’ouest

Un tronc de kapokier creusé à lahâche et à l'herminette, quelques rectan-gles de mousse recouverts de tissus decoton colorés plus confortables que lessièges de la classe grand large d'unDC10 Corsair, vous glissez à raz de l'eauqui clapote sur le bois, le rythme descoups de pagaie vous berce, un martinpêcheur aux reflets merveilleux vousignore, le cri rauque d'un héron cendrévous fait tourner la tête, un crocodile sechauffe sur la grève, le soleil vous tanne lecuir, sur la berge des gamins

que l’on devine à peine, noirs dans lecontre-jour, vous chantent dans un mau-vais français « Il était un petit navire » etle temps qui passe doucement, douce-ment mais que l'on aimerait arrêter...C'est simple le bonheur ! Non ?J'aimerais que ce fleuve soit sans fin.

Quelques haltes au gré des rares vil-lages aux maisons de roseaux qui jalon-nent le fleuve vous gratifient du rire desenfants amusés par les vazaha et appor-tent les scènes immuables de cette viequotidienne sur le fleuve : toilette, les-sive, vaisselle. La vie s'y écoule, douce,irrémédiablement pauvre, mais douce.

Quelques semis de riz ponctuent devert tendre des langues de sable clairmises à jour par la saison sèche, un piro-guier remonte la rivière en chantant sesjoies et ses peines, un pêcheur vous vendpour une poignée de monnaie ses prisesdu jour qui le soir venu mijotent ou gril-lent sur la grève de sable encore chaud

alors que dans la nuitle calme s'installe, lefeu de camp digned'une armée de boy-scouts en manœuvre crépite. Au-dessusde toi, apothéose, la croix du sud noyéedans une voie lactée à 60% de matièregrasse, milliards d'étoiles de l'infini...

De temps à autre la quiétude est trou-blée par les pétarades du moteur d'un“chaland”, euphémisme pour désignerun vieux bateau de ferraille rouillé, nomd'appât avec lequel on a berné quelquestouristes qui redoutaient l'inconfort despirogues... Ils vous jalousent maintenantet se maudissent pour leurs trois jours debruit d'enfer et d'odeur de gasoil.

La descente de la Tsiribihina en piro-gue était à mon programme, mais lahaute saison est commencée, les Vazahadébarquent en nombre, tout blancs.Devant les incertitudes de trouver uneembarcation disponible à Miandravazopuis de trouver des 4x4 pour rejoindre leParc des Tsingy (les pistes en sable étantréputées impraticables à vélo) j'ai optépour une opportunité au départ

d'Antsirabé, minibus d'abord, pirogue,véhicule 4x4, randonnée dans le parc etacheminement jusqu'à Morondava, surla côte Ouest toujours en 4x4.

Mes compagnons de route : deuxjeunes couples, Belge Flamand et Suisse,deux pirogues, deux piroguiers, une cui-sinière et un guide. (…)

Six jours de bonheur

De Morondava pour rejoindre Tuléar,subsiste le problème des pistes en sable.Le 4x4, j'ai mon compte. Un jeune cou-ple de Français à vélo me dit vouloirfaire la première partie du trajet par laplage, sur le sable dur, à marée basse. Jedoute de leur réussite, les plages n'étantpas continues... Me reste une solution,devinez quoi ? Côtes, plages... la mer,bien sûr. Les Suisses sont repartis pourl'Helvétie mais les Belges – adorables –sont partants avec moi. Ça tombe bien,trois est le nombre requis pour partagerles frais d'une embarcation, à savoir unepirogue de mer.

Une pirogue de mer, c'est un peu plusélaboré qu'une pirogue de rivière, c'esteffilé aux deux bouts – la nôtre fait7m50 –, avec un balancier et une voilecarrée, le mât et la baume sont de simplestroncs non équarris. Sujets délicats oùâmes sensibles s'abstenir car c’est pas legrand confort et il faut supporter le ventpendant une navigation qui dure entre 7h

et 10h par jour. On est assis sur une plan-che de bois, ballotté par les vagues, filant8 ou 9 nœuds, poussé par le vent d'ouestet on prend des paquets de flotte qui nousmouillent des oreilles aux orteils. Le piro-guier tient d'une main la pagaie qui sertde barre, et écope de l'autre main – car çaprend l'eau ces embarcations ! – tandisque son équipier fait l'acrobate-contre-poids au bout du balancier. Parfois “y'apétole”, à peine un souffle d'air, et onbouquine ou somnole en grillant sous lesoleil, allongé sur les 20 cm de rebord, auraz des flots. Au loin le grondement desrouleaux scintillants s'abattent dans lelagon au passage du tombant. Au-delà dela barrière, une baleine fait sa pirouettematinale dans un jet d'écume immaculéeet quelques dauphins font des clowneriespour amuser la galerie. Le soir, bivouac surune île, sur une plage de rêve ou dans un“enclos-camping” pour pêcheurs auxquelson achète des poissons délicieux et mêmedes langoustes et des calamars. Et pour unbon sommeil, avant d'aller dormir, le théau rhum sucré au miel de forêt. Ça aussic'est le bonheur ! Plein les yeux, la troncheet le cœur j'en prends ! Plein d'images, desensations, d'émotions, d'odeurs pouraffronter le retour et l'hiver francilien.

Ça a duré 6 jours, 270 km entreMorondava et Salary où s'arrête l'aven-ture car la mer est trop dangereuse pournotre frêle esquif très chargée qui ne

peut affronter la passe au sortir dulagon. Ce qui nous contraint au taxibrousse jusqu'à Tulear.

Sur la piste vers Tulear

Le taxi brousse – c'est joli commenom, hein ? – est un camion Mercedès,aménagé de banquettes métalliques oùagonise un peu de mousse recouverte delambeaux noirs de mauvais faux cuir. Seulcet engin et de rares 4x4 affrontent cettepiste de sable et de bancs rocheux.Dedans, c'est spectacle ! 4 par banquettefaite pour 2, des mômes, des femmes, desmecs, des paquets, des paquets et encoredes paquets sous les banquettes, sur lesgenoux, sur le toit. La musique gueule àfond. Des hommes se frittent la tronche etleurs femmes s'en mêlent pendant que lesmômes gerbent le riz du matin. Dehors, àdeux pas, le lagon défile, merveilleux, et jeregrette déjà l'inconfort de la pirogue etses paquets de mer dans la figure.

Dans chaque hameau, des myriadesde mômes en haillons ou cul nu, enca-drent le camion de cris et de rires, lesfemmes s'arrêtent de piler le riz, de laverles frusques, de ne rien faire... Le passagedu taxi brousse, c'est leur feuilleton quo-tidien, le facteur, les nouvelles, dixminutes d'autre chose dans leur quoti-dien immuable.

C’est enfin l’arrivée à Tulear (Toliara)soit 96 bornes en 7h30 !

Arthur à droit à un petit coup deKarcher (pourtant pas une racaille) poureffacer les affres de l'océan salé et desable, et moi à une douche et au barbier.

Un peu de logistique, de lessive,d’Internet et d’approvisionnement avantde reprendre les pédales sur la route N7vers le Parc de l'Isalo (prononcez Ichal).De nouveau, ce sont les Hautes Terres etle froid…

Gérard [email protected]

Notre cuisinière. Remarquez la planche à découper !

Vendeuses à l’arrêt du train.Vendeuses à l’arrêt du train.Taxi-brousse :

7h30 pour faire 100 bornes.Taxi-brousse :

7h30 pour faire 100 bornes.

Arthurau fil de l’eau

Arthurau fil de l’eau

Hameau de pêcheursHameau de pêcheurs

Marchéà Mayotte

Marchéà Mayotte

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Photo : Gérard PORCHERET Photo : Gérard PORCHERET

Photo : Gérard PORCHERET

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Comment fairele tour de l’île

Pour faire le tour de l'île audépart de Santa Cruz de Tenerife(la capitale des Canaries) dirige-toid'abord vers l'est, à San Andrés(belles plages à l'est de San Andrés),profite en avant de monter. De là,tu montes vers le nord-est puis tute diriges vers l'ouest. À LasCanteras, préfère la route qui vavers Tagueste plutôt que celle quipasse par la Laguna. Continue auplus près de la côte jusqu'à Icod delos Vinos. Continue toujours auplus près de la côte pour ne paslouper la superbe route qui passepar Masca. De Santiago des Teide,descends jusqu'à Playa de lasAmericas si tu as envie d'un bainde foule. Pour plus de tranquillitédirige-toi directement vers le Teideau cœur de l'île.

Attention, pour faire l'ascen-sion (à pied) jusqu'au sommet duTeide, au-delà de l'arrêt du télé-phérique, tu dois impérativementdemander un permis à Santa Cruzde Tenerife où tu devras préciser lejour et l'heure à laquelle tu ferasl'ascension. Te munir de la photo-copie de ton passeport (permis gra-tuit mais bureau ouvert unique-ment le matin). B. FRÉBOURG

énérife est la plus grande dessept îles de l'archipel desCanaries. Elle est composéed'immenses champs de lavedominés par l'impression-

nante silhouette du Pico del Teide(3 718 m), de forêts de pins et de lau-riers, de petites plages de sable noir oublanc et de grandes stations balnéairesou affluent 5 millions de touristes cha-que année. Le soleil brille toute l'an-née sur les côtes, jusqu'à midi sur lessommets qui se couvrent de nuagesl'après-midi. Ca ressemble au paradis !Peut-être pas pour les cyclo-cam-peurs ? Il faut souvent monter, les3 718 m du Teide ne sont jamais loin.Les pentes sont aussi fortes que courtes,

notamment au nord de l'île, et il estnécessaire de souvent pousser d'autantplus que la bicyclette sera lourde. Ilfait chaud et il n'y a pas de cours d'eau(aucune rivière sur Tenerife) en consé-quence on doit emmener suffisam-ment d'eau. Néanmoins les villagessont nombreux pour se ravitailler àl'exception de la route centrale quipasse au pied du Teide. Le matériel decamping est indispensable si on neveut pas dépenser des fortunes dans leshôtels de l'île.

Inutile de chercher un terrain decamping, il n'y en a pas ! Les jolis coinsde nature pour planter la tente nonplus, la nature étant hostile : pas deplat, pas d'herbe, que du rocher abrasif.

Isabelle et Bruno Frébourg n’ont pas encore fini de sillonner l’Europe.Dans ces lignes, ils nous donnent de bons conseils pour concevoir

un itinéraire et s’habituer à une île très spéciale, entre tourisme intensifet paysages escarpés. Une île où on en bave avec ce fichu relief…

Sur la routeAFRIQUE

Viréesur l’île de Tenerife

T

L’impressionnante silhouette du Pico del Teide (3718 m)

Les Canaries sont espagnoles.

Bruno et Isabelle Frébourg.

Il est préférable d’emmener une tentestyle dôme qui tient sans fiche pourpouvoir la poser au fond des petitesplaces des villages ou en bord de route.Bien que ce soit interdit, on ne s'estjamais fait virer. Pas la peine de cher-cher à dormir chez l'habitant, c'estimpossible.

Les charmantes petites plages où ilaurait été possible de passer un agréablemoment ou d’y passer la nuit, ne sont leplus souvent visibles que d'en haut, surla route de crêtes, entre 800 et 1 000 md'altitude. Comme il n'y a pas de routecôtière, si on descend, on doit forcé-ment remonter la forte pente le lende-

main matin (ne pas oublier qu’on esttrès chargé).

Cerise sur le gâteau, la petite routeaussi belle que difficile entre Buenavistadel Norte et Santiago des Teide, celle quipasse par Masca, exige d’être très largeen temps car on doit souvent pousser lesvélos. Bien qu'il n'y ait aucun panneausignalant le pourcentage des pentes, onpeut facilement parier sur des côtesapprochant ou dépassant les 25% à plu-sieurs reprises ! Mais que c'est beau, quec'est beau !

Isabelle et Bruno FRÉBOURGLes 2 premières années de notre tour du monde

sur www.roueslibres.net

Cartes, guides, avion et bateauOn trouve des cartes routières (gratuites) et des informa-tions diverses à l'office du tourisme de Santa Cruz de

Tenerife. Nous avons utilisé, pour notre part, le guide Éva-

sion, collection Hachette.Les vols internationaux de Paris arrivent soit à

Santa Cruz de Tenerife, au nord de l'île, ou à côté dePlaya de las Americas et Los Christianos, au sud

(moins pratique). Un vol pour Las Palmas de GranCanaria sur l'île de la Grande Canarie convient égale-ment. Les ferries relient toutes les îles, tous les jours(les plus lents sont les moins chers). Si on ne veut pasprendre l'avion, on peut rejoindre toutes les îles desCanaries par bateau depuis Cadix en Espagne… mais

c'est très très cher. B. FRÉBOURG

Une tente qui tient sans fiches est préférable.Une tente qui tient sans fiches est préférable.

Photo : Bruno FRÉBOURG

Photo : Bruno FRÉBOURG

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a ne fait que trois mois que j’aiadopté Simone, mon vélo cou-ché, et j’ai déjà 1 700 km aucompteur quand, ce lundimatin, mon patron me lance :

« Tu voulais prendre tes congés ?Vu la charge de boulot qui s’annoncepour c’t’été, c’est maintenant ou jamais ! »

La perspective de passer du temps surla route me titille. J’y ai pris goût lorsd’un voyage à vélo effectué l’an dernierentre Cork et Dingle, dans le sud-ouestde l’Irlande. Bon, le feu vert m’est donnépour partir… Mais pour aller où ? LeSud me trotte dans le ciboulot depuis unmoment, obsession lancinante. Il y aaussi le mystère d’une Andalousie à lapeau brûlante qui me hante comme unchant de sirène déjà bien familier…Gibraltar sera la destination !

Je n’ai que dix jours pour préparer cepériple et mon cœur bat déjà la chamade

à l’idée de partir ! Les grands traits ?Autonomie, camping sauvage, photo-graphie, écologie, paysages et tapas ! Lematériel ? J’utiliserai mon matériel demontagne qui me sert lors de mes nom-breuses randonnées itinérantes. Le vélo ?Il est neuf. L’itinéraire ? Rien de bienprécis mais les cyclo-routards qui parta-gent leurs expériences sur la toile m’ontaidé à mûrir un trajet qui délaisse la côtéméditerranéenne et son urbanisationsauvage pour couper par le centre del’Espagne en contournant Madrid parl’ouest. C’est très vague mais j’ai la carte,la boussole et confiance en ma bonneétoile !

La traversée des Pyrénées

Au sortir de la ville rose, la départe-mentale que j’emprunte est posée enéquilibre entre Gers et Haute-Garonne,dans un paysage de collines qui roulent

vers l’horizon. Elle me conduit devantles sommets encore enneigés desPyrénées dont les contreforts sont déjàdrapés d’un épais manteau de feuillage.

La météo capricieuse entre Lourdeset Pau me fait hésiter et je bifurque,avant Oloron Sainte-Marie, pouremprunter la vallée d’Aspe et attaquer lecol du Somport (1640m). Vélo couchéou droit, avec 30 Kg de bagages c’est lemême tarif : la montée est rude, longueet difficile. Six heures de grimpe, àappuyer sur les pédales comme un galé-rien, la tête vidée par l'abrutissement del'effort, les cuisses tétanisées qui pous-sent quand même, mues par je ne saisquelle énergie qui vient du plus profondde mes tripes.(…)

La descente est forcément unmoment de grâce, à flotter sur un bentqui s’emballe dès que l’on relâche unpeu la pression des freins.

Très rapidement, les Espagnols quime croisent klaxonnent, me saluent etmanifestent leur surprise par un « Mira labici ! » (« Mate le vélo ! ») comme ce seratrès souvent le cas pendant ce voyage.

Ça souffle un peu au nord

et beaucoup au sud…

La route traverse l’ouest de l’Aragonet franchit la frontière de Navarre à tra-vers des paysages majestueux accrochésaux versants sud de la chaîne. Des crêtesfières se dressent à l’horizon, des villagesabandonnés surplombent un ruban d’as-phalte qui serpente entre les champs deblé ondulants sous la caresse tiède duvent du soir…

Le lendemain, j’emprunte une viaverde qui s’enfonce dans la gorge pro-fonde d’un torrent fougueux puis bifur-que vers le sud, peu avant Pampelune,pour poursuivre vers la Rioja. Une autrevia verde, une autre chaîne de montagneà franchir, une autre suée, et je débouchesur le plateau de Castille sur lequel jecontourne Madrid par l’ouest en passantpar Soria, Segovia puis Avilla. La régionoffre des paysages de champs qui s’éti-rent à perte de vue vers l’horizon et sontbarrés, à l’est, par la Sierra deGuadarrama.

Parfois la solitude me gagne quand,le lendemain d’une étape riche en ren-contres et en événements, les pentes sefont plus raides, plus soutenues, et lachaleur plus pesante…

En descendant vers le sud, la végéta-tion devient plus rase, plus sèche avec

des bosquets d’eucalyptus et de laurierssauvages qui diffusent dans l’air leursfragrances auxquelles le cyclo ne peutêtre insensible.

Dans le sud, la ferveur religieuse dela population se fait aussi plus marquée,les regards plus sombres et les visagesplus fermés. L’asphalte défile sous mesroues, tout d’abord à travers les vastesplaines d’Extremadura où les taureauxpaissent à l’ombre de chênes lièges, puisdans les collines qui se succèdent jusqu’àla frontière andalouse. Le vent lui aussiest de la partie et les éoliennes fleurissentsur les crêtes…

En redescendant vers Séville, laplaine du Guadalquivir se montre éton-namment hostile et je suis confronté àune chaleur digne d’un mois de juilletdans le midi. Les vergers sont tous pro-tégés par des clôtures barbelées et lesroutes secondaires sont tellement défon-cées que je dois me résoudre à emprun-ter des nationales surfréquentées…

Ce sentiment de malaise s’estomperapidement lorsque j’atteins les collinesdu sud de la province où la lumière déjàéblouissante du mois de mai éclabousseles murs blancs des villages andalousperchés aux sommets des buttes.

Par contre à Gibraltar,

ça souffle trop !

Je termine mon périple face à unvent à décorner les bœufs jusqu’à Tarifaet les éoliennes tournent à décrêper lechignon des plus professionnelles dan-seuses de Flamenco !

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Mirala bici !

Un voyage à vélo couché reste inévitablement un voyage à véloet l’on termine les étapes essoré, mais pas cassé.

Ce périple entre Toulouse et Gibraltar, parcouru en mai 2007,montre, s’il le faut encore, que le vélo reste le meilleur moyen

de partir à la découverte du monde.

Sur la route ESPAGNE

Quelques chiffres• 1 730 km• 20 jours• 30 Kg de bagages• Vitesse maximum : 85,96 km/h• 8 cols dont 3 au-dessus de 1400 m• 600€ de budget• 2 interpellations par la guardia civil• 5 kg de chocolat• 160 portions de vache qui rit !

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Les Espagnols qui me croisent klaxonnent, me saluentet manifestent leur surprise par un « ¡ Mira la bici ! » (Mate le vélo ! )…

Les Espagnols qui me croisent klaxonnent, me saluentet manifestent leur surprise par un « Mira la bici ! » (Mate le vélo ! )…

Quelques lacets en montée (quelslacets ! ) face au vent (quel vent ! ), etThe Rock, terme de mon périple, sedévoile pudiquement de l’autre côté dela baie d’Algeciras.

Je contourne l’anse, franchis la pistede l’aéroport qui marque la frontière parl’avenue Winston Churchill et traverseGib’ dans la fraîcheur des ruelles étroiteset sinueuses de la ville pour me retrouvertout au sud, à l’extrémité de la pointe del’Europe, devant le flot incessant despaquebots, à quelques encâblures àpeine des sommets imposants du norddu Maroc…

Comme à l’accoutumée, la fin duvoyage fait naître en moi un sentimentde plénitude. La nuit est déjà bien avan-cée, il est deux heures du matin. Au loin,les tankers croisent silencieusement dansle détroit. Tout près de moi, à l’abri duvent, mon réchaud ronronne… ilréchauffe le cassoulet le plus au sud del’Europe…

Sébastien [email protected]

www.miralabici.net

Photo : Sébastien GROS

Photo : Sébastien GROS Photo : Sébastien GROS

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n laisse notre vieux break aucamping municipal dePetronel-Karnuntum, sympa-thique petite ville située à35 km à l’est de Vienne et

direction la frontière hongroise. Pendantune semaine, on emprunte le célèbre iti-

néraire cyclo qui suit le cours duDanube, jusqu’à Budapest, sous unsoleil radieux. Ça nous fait un drôle d’ef-fet après l’Ecosse… Les Hongrois sontextrêmement sympathiques et chaleu-reux, ils nous parlent tous de Sarkozy,mais devant notre mine ils changent desujet. Les campings ne sont pas chers eton se régale avec en dessert les fameuses« palaczintas », crèpes fourrées, aux noix,à la confiture ou aux fruits, selon la fan-taisie du cuisinier.

L’itinéraire nous déçoit un peu car leDanube est bordé d’usines polluantesqui y rejettent leurs déchets, mais lesdeux étapes pour arriver à Budapestempruntent une île au milieu du fleuvejolie et agréable à rouler.

À Budapest, malgré l’intérêt histori-que de la ville, la canicule nous oblige à

changer nos plans car on réalise que,sous cette chaleur, on n’aura jamais letemps de faire l’itinéraire prévu. Ondécide donc de prendre le train jusqu’àTokaj et on ne roulera pas dans lapustza qui fait fantasmer la lectrice queje suis des aventures de Boro le repor-ter. Tant pis… pour cette fois. Onespère trouver en altitude des tempéra-tures plus roulables.

Un train nommé désir

Quand on se pointe à la gare deBudapest, le train est déjà bondé et onne sait pas comment y faire entrer toutnotre barda. François, énervé, s’adresseaux contrôleurs mais, ici, la langue com-mune est le russe, alors… Le départ estimminent lorsque, deux wagons plusloin, des jeunes gens nous font de grands

signes. « Cours, François, vite ! » En uneminute, les vélos sont chargés, la remor-que pliée, les filles qui y dormaientréveillées et hissées dans le train quidémarre alors qu’on y enfourne nos der-nières sacoches… À l’intérieur, les passa-gers se tassent avec le sourire. On rangela remorque dans les toilettes et les vélosempêchent tout déplacement vers la voi-ture d’à côté. Tout le monde se marre. Ilne manque plus que les cochons et on secroirait dans un film de Kusturicza.Mais voilà le gros contrôleur qui arriveet il ne réussit pas à passer par-dessus lesvélos. Là, on se dit qu’on va moins rigo-ler. Ben pas du tout ! Une fois hissé parnos deux amis hongrois qui lui expli-quent on ne sait quoi, il contrôle nos bil-lets avec le sourire. Il fera même attendrele train de notre correspondance pourqu’on ait le temps de transférer nos affai-res ! Trop chouette ce voyage en train !

Il fait frais quand on descend dutrain, quel bonheur ! Les plaines duDanube ont laissé la place à de bellescollines couvertes de vignes. On arrive à

Tokaj le soir de la fête du vin et, on vousle confirme, il est excellent !

Sur la place centrale, deux Indienscouverts de plumes chantent et dansentpour le plus grand plaisir des specta-teurs, sauf que ces couillons déclenchentun orage super violent ! En quelquesminutes, la place se vide et on s’enfuit leplus vite possible pour nous réfugiersous la tente. À chaque éclair, on a l’im-pression que le sol va s’ouvrir sous nospieds. On n’a pas dormi de la nuit !

Au fur et à mesure qu’on s’approchede la frontière slovaque, les paysagessont plus montagneux et les gens pluspauvres. Les paysans ramassent le foin àla fourche et le transportent dans descharrettes tirées par des chevaux.

Les Roms

On traverse des villages entièrementpeuplés de Roms dont les maisons n’ontpas de vitres aux fenêtres et des bâchesen guise de toiture. À la frontière slova-que, on décide de quitter l’itinéraireprévu pour raccourcir notre parcours, cequi nous amène à traverser une zoneindustrielle puis un bidonville rom auxbaraques de tôle noircies par la fuméedes usines. Là, des enfants nus et mai-gres se mettent à crier et à rire en nousapercevant. Ils accourent de plus en plusnombreux pour nous voir de près.François les sème d’une accélérationmais je me retrouve vite encerclée, obli-gée de m’arrêter. « Non ! Je n’ai pas letemps ! Non ! Je ne veux pas que vousmontiez sur le vélo ! » Ils finissent parnous laisser repartir mais Anouk a eupeur et me pose des questions auxquel-

les je ne sais pas quoi répondre. Un desgamins continue à nous suivre en criant.Je me retourne et m’aperçois qu’il veutme rendre un caleçon que j’avais mis àsécher sur les sacoches. Je ne sais pascomment le remercier et lui tends lamain. Il me gratifie d’un magnifiquesourire mais il a les larmes aux yeux. Jerepense souvent à ce petit…

La situation des Roms est révoltante,et les quelques Slovaques avec qui on aessayé d’aborder le sujet montrent uneindifférence déconcertante.

Pour boucler la journée, les campingsn’existent plus et le coin n’est pas suffi-samment rassurant pour faire du cam-ping sauvage. On se retrouve à rouler surune bretelle d’autoroute, à la nuit tom-bante, avant d’accéder à l’Autokamp deKosice.

Le Paradis slovaque

Le reste du voyage fut pour nous unenchantement. Le Paradis slovaque, parcnaturel situé au nord est de la Slovaquie,est un bonheur pour les randonneurs detous poils avec ses montagnes et ses tor-rents d’eau claire… À faire absolumentsi vous allez par là !

La descente par Zvolen, BanskàStiavnica, Levice offre des paysagesvariés, des villages accueillants et desbivouacs d’une grande beauté. On car-bure aux glaces pour les filles et auKofola pour nous. C’est un cola qu’ontrouve à la pression dans tous les cafés,moins sucré et meilleur que la marqueaméricaine qu’on ne voit d’ailleurs paspar ici et ça fait du bien ! Le matin, aprèsune heure ou deux de pédalage, on s’of-

fre dans les cafés un p’tit noir servi avecun verre d’eau gazeuse en Slovaquie.C’est l’heure où les hommes s’enfilentun petit verre de vodka cul sec, suivid’un grand Kofola et d’un demi de bièrepour attendre la tournée suivante !Impressionnant… La première fois, ons’est un peu inquiété. On craignait de lescroiser ensuite sur la route au volant deleur voiture. Mais non, ils repartent tousà vélo !

Bratislava

En Hongrie et en Slovaquie, les gensroulent encore beaucoup à vélo et ontrouve des réparateurs dans chaque ville.Par contre, aux abords des grandesagglomérations, surtout à Bratislava, lacirculation avec la remorque est trèsdangereuse et on a eu peur plusieursfois. Il faut être sans cesse prêt à se jeterdans le fossé si on est doublé quand uncamion vient en face.

On a beaucoup aimé Bratislava, villeà taille humaine, parsemée de statues enbronze dont le célèbre Napoléon sur laplace centrale. Beaucoup de monde s’ydéplace à vélo et certains taxis sont desvélos électriques carénés qui rencontrentun gros succès. La ville est parcourued’itinéraires cyclo.

On serait bien resté quelques mois deplus. L’accueil des gens a été fantastique.On a adoré rouler jusqu’au coucher dusoleil et se trouver un endroit pour cam-per au dernier moment.

Viszlat ! Amis hongrois, dovideniales Slovaques !

Anouk, Fatou, Cécile et François [email protected]

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Nous connaissons lafamille Zinzin, aliasCécile et François Petit,qui nous a déjà racontésa virée en Écossel’année dernière.Les revoilà en Europecentrale, en Hongrieet Slovaquie, toujoursaussi enthousiastesde voyager en famille.

Sur la route EUROPE CENTRALE

OAu-delà du Danubeles zinzins sont ravis

La famille zinzin :« Sur les 1500 kmprévus, on n’en a faitque 1000 à vélo,parce qu’on s’est sentitellement bien danscertains endroitsqu’on n’avait plusenvie d’en repartir…»

Photo : Cécile et François PETIT

Photo : Cécile et François PETIT Photo : Cécile et François PETITFrançois PetitSur les routes slovaques

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ous atterrissons à Helsinki lelundi 23 juillet. Il nous fautdeux bonnes heures de brico-lage pour déballer les vélos etla remorque de leurs cartons

puis de les remonter avant de nous lan-cer dans le labyrinthe des pistes cycla-bles. En moins de cinq minutes, noussommes sur de paisibles pistes, en pleineforêt, en direction du centre ville. Pournous orienter, nous demandons del´aide à des cyclistes locaux et les suivonspour atteindre le camping. Nous som-mes enfin en Finlande et tout le mondeest en forme.

Progressivement, nous nous réhabi-tuons à nos engins. Mon vélo a encorepris du poids depuis la Turquie en2005, il fait entre 80 et 110 kg selon lesoccupants de la remorque. Ulysse,comme tout voyageur digne de ce nom,découvre le pays par sa gastronomie et

finit par accepter le nouveau goût despetits pots locaux.

Premières rencontres : Kiitos

Jeudi, nous continuons entre petitesroutes et pistes cyclables qui, hors desvilles, sont parfois de véritables pistes deVTT. Si les routes principales sont pla-tes, la moindre colline est sillonnée d´iti-néraires pour vélos. Nous passons dansdes endroits vraiment sauvages, enpleine forêt, et Elliot adore. Il nous rap-pelle souvent qu´il veut être bûcheron.

Dans les villages, nous observons quecette partie de la Finlande est bilingue(suédophone et finnophone). En fonc-tion des communes, le suédois est écriten première ou en seconde position surles pancartes. Le soir nous avons le loisird´approfondir le sujet avec Timo etSally. Il est Finlandais et directeur ducentre de formation au service civil de

12 mois, alternatif au service militaire. Ilnous autorise à camper au bord du lac,au coeur de ce centre, et vient partagernotre tisane et sa récolte de myrtilles.Sally est américaine, elle a rencontréTimo en Bulgarie et, de lettres en voya-ges, ils vont se marier en septembre. Sonregard, confronté au nôtre sur laFinlande et l´Europe, est très enrichis-sant.

Vendredi, après un café avec Sally,nous partons pour une grande journéede vélo. Nous voulons être à Kouvola lesoir même, des amis finlandais nous yattendent. Victor et Elliot se relaientdans la remorque en rouspétant un peucar ils préfèrent pédaler. Ils compensentce manque d´activités en nous aidant àpousser la remorque sur les pistes fores-tières trop pentues.

Nous arrivons chez Esko et Helena,des amis de longue date. Ils nous prêtent

Entre lacs et forêtsEntre lacs et forêtsAprès un tour du monde en couple et quelques voyages en famille,

l’été dernier nous sommes partis en Finlandepour notre premier périple à vélo avec trois enfants.

Sur la route EUROPE DU NORD

Ulysse, 10 mois, apris place dans laremorque grâce àun hamac spécial.Elliot, 4 ans, aalterné “3e roue” etremorque. Quant àVictor, 6 ans, il apédalé seul avec despauses sur la“3e roue” ou dansla remorque.

leur « summer cottage », une petite mai-son en bois qui surplombe un lac et quiest équipée de l´indispensable sauna fin-landais. Victor fait des efforts pour com-prendre et parler un peu l´anglais etn´hésite pas à placer son unique motfinnois Kiitos (merci).

Au pays des pistes cyclables

En quittant Kouvola, mon genou mefait très mal en pédalant, je suis tombédans un escalier il y a quelques jours.Nous hésitons à retourner à Kouvola,puis décidons d'insister un peu. Je mar-che dans les côtes, Laurence me poussesur le plat et ainsi nous arrivons à unepharmacie... fermée ! Il faudra attendrelundi.

Nous faisons le plein d'eau et cher-chons un coin pour la nuit. Ce n'estpas facile, les champs sont cultivés, lesforêts trop broussailleuses et les prairiesrares. Nous trouvons tout de mêmenotre bonheur pour la nuit. Le lende-main, la pharmacie de Lathi et ses anti-inflammatoires m’aideront à masquerla douleur.

Mardi 7 août, la journée commencemal, nous avons oublié d'acheter le petitdéjeuner. Nous mangerons en cours deroute, seul Ulysse a toujours quelquespetits pots d'avance. La route est vallon-née, mais le genou a l'air de tenir lecoup. Grâce aux nombreuses pistescyclables, Victor roule seul de plus en

plus souvent, désormais il fait de 15 à20 km par jour.

Le soir arrive, nous commençons àchercher un coin pour faire du campingsauvage quand une cycliste nous doubleet nous propose son jardin. Nous fini-rons donc la journée au sauna avant dediscuter devant un verre. Nos hôtes sontsurpris de savoir qu'au pays du Tour deFrance, peu de monde se déplace à véloquotidiennement.

Jeudi 9 août, nous ne trouvons pas lemagasin indiqué sur la carte, ni le cam-ping et il commence à être tard... Nousrencontrons des Allemands qui voyagenten mini-bus. Ils nous proposent de faireun aller-retour vers une petite ville avecl'un de nous pour faire des courses.Laurence y va pendant que j'installenotre camp à côté de celui desAllemands, au bord d'un lac, en pleineforêt. Avec le plein de provisions, celadevient le lieu idéal pour une journée derepos au calme. Nous demandons l'avisdes enfants, Victor répond : « Demain,je veux rester à la maison.

– À la maison ?– Ben oui ! Ici, sous la tente...»Après une dizaine de jours sans le

moindre nuage, la pluie revient. Qu’im-

porte, les enfants sont bien équipés etnous mangeons nos sandwichs à l’abri,autour d’un café chaud.

Le temps s’éclaircit l’après-midi etnous avançons rapidement vers Turku,nous nous arrêtons relativement tard etcampons dans un jardin.

Papa, c’est “cro” beau !

Mercredi 15 août, nous commen-çons le tour de l’archipel de Turku.Après plusieurs îles reliées par des ponts,nous arrivons à notre premier ferry. Leport semble bien calme, Laurence va serenseigner sur les horaires. Elle revient,amusée par la situation et annonce quele dernier ferry est parti il y a deux jours,que la saison estivale s’est terminée le13 août et que nous sommes en horairesd’hiver.

Nous ne sommes pas très motivés parun grand détour à vélo, comment faire ?Laurence, habile négociatrice, trouve un« ferry privé ». Il s’agit en fait d’un parti-culier qui peut nous faire traverser surson petit bateau à peine plus grand quenos quatre vélos et la remorque.

Le soir, nous installons notre tente enpleine forêt. Premier travail : allumerl’anti-moustique, ensuite chauffer le

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N

« Mon vélo a pris du poids depuis laTurquie en 2005, il fait entre 80 et 110 kgselon les occupants de la remorque. »

Victor (6ans) et Elliot (4 ans) alternent remorque et 3e roue en rouspétant un peucar ils préfèrent pédaler. Ils compensent ce manque d´activités en nous aidant à pous-ser la remorque sur les pistes forestières trop pentues.

Photo : Gilles DANNECKER

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biberon puis préparer la tente etenfin cuire les pâtes. Après le repas, jesors avec Elliot et Victor voir le coucherde soleil : « Papa, c’est “cro’’ beau ! »

Le lendemain, sur le premier ferry,Laurence rencontre une Finlandaisecontente de parler anglais. Elle est alléeen vacances à La Baule, ville que connaîtbien Laurence. Nous reprenons la routeet, quelques heures plus tard, un hommem’arrête en gesticulant. En suédois, iltente de m’expliquer que nous devonsattendre, quelqu’un va venir. Laurence,finit par comprendre que nous étionsinvités par la dame du ferry qui, voyantla pluie arrivée, a téléphoné au secondferry pour s’assurer que nous étions tou-jours sur l’île et a ensuite demandé à unvoisin de nous intercepter. Lorsqu’ellenous rejoint, notre hôte finlandaise nouspropose, dans un mélange d’anglais etde suédois, de dîner au sec. « Oui, maisle dernier ferry est dans un peu plusd’une heure… » Qu’importe, elle nousinvite aussi à dormir. Ritva-Lena, finno-phone d’origine, a choisi de travailler ici,au calme. Au quotidien, elle parle sué-dois car sur l’île, qui compte 350 habi-tants, tout le monde parle suédois. Lapopulation de l’île vieillit (tout commela Finlande d’ailleurs), les jeunes préfé-rant aller vivre sur le continent.

Samedi 18 août, le vent est très vio-lent. Nous hésitons à faire rouler Victorseul, mais il a bien évolué ces dernièressemaines et roule sans difficultés. Elliot

aussi est de plus en plus à l’aise sur sa“3e roue”, il se permet souvent de fairedes acrobaties, il lui est même arrivé dese rattraper in extremis, un pied, unemain et les fesses en l’air…

Dernier coup de vent

Notre tour à travers les îles se ter-mine, nous repassons tout près de Turku,c’est agréable de retrouver des villes et devoir les Finlandais vivrent leur quotidien.Le soir, le “camping habitant” se révèletrès intéressant. Alpo et Olga nous invi-tent à dîner et à discuter (après le saunabien sûr). Olga est d’origine russe et viten Finlande depuis son mariage, il y a 16ans. Nous parlons notamment de l’al-coolisme dans les parcs à proximité dessupermarchés, un phénomène que nousavons souvent remarqué et que Alpodéplore. Nous parlons aussi beaucoup dece que nous mangeons ; le menu du soirs’articule autour de porridge à la confi-ture de baies d’argousier. Un fruit quenous ne connaissions pas mais qu’Alpo atraduit du finlandais en français grâce àinternet.

Avant de dormir, nous jetons uncoup d’œil à la carte. Encore trois joursde vélo et nous serons à Helsinki. Nousdevrions finir facilement… Et bien non !Le vent ne souffle plus de l’Ouest, les pis-tes sont en terre, la pluie menace et c’estvallonné. Rien d’insurmontable, maisnous sommes un peu déçus de devoirfinir en remobilisant nos énergies.

L’habitat est très dispersé. Les épice-ries étant rares, nous devons “taper dansles réserves” et pour la première fois duvoyage, le moral baisse un peu.

Notre dernière grande journée devélo est calme et facile. Nous appro-chons de l’agglomération d’Helsinki endouceur et arrivons au camping sansnous perdre dans le dédale des pistescyclables.

Le dimanche 26 août nous effec-tuons notre dernière étape, un peumoins de 30 km. Nous finissons sousune pluie glaciale (l’automne approche)mais les enfants tiennent à arriver à l’aé-roport sur leur vélo.

Nous laissons les enfants conclure

Elliot : « Moi, j’ai tout aimé. En pre-mier faire du vélo derrière Maman, puisle parc des Moumines. Et aussi faire duvélo sous la pluie… » (pour mettre sonhabit de pluie qui ressemble à un cos-tume de pompier ; tout s’explique).

Victor : « Moi, j’ai aimé le parc desMoumines, faire du vélo et être dans laremorque quand il pleuvait. Ce que j’aipas aimé ?…. Le fromage orange ! »

Quant à Ulysse, il est heureux d’avoirfait un beau voyage, vu cent paysages…Mais il a du mal à retrouver la maison,son lit est bien grand, ses parents bienoccupés, ses petits pots finlandais bienloin…

Gilles DANNECKERhttp://familletortue.canalblog.com/

[email protected]

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BiblioCYCLEPar Phil ippe ORGEBIN

Pédaler pour un sourire ( tome 2)Par Marie-France Coudurier

C’est son carnet de route,11 000 km à travers l’Italie, laCroatie, la Serbie, l’Albanie, laGrèce, la Turquie, la Syrie, leLiban, Chypre, la Crête, laSicile, la Sardaigne, la Corseet la France du sud... Un longpériple riche de formidablesrencontres, source d’étonne-ment, d’émotions et de sur-prises au quotidien... P. O.

2008 – 70 pages – Association Bambins des bidonvilles –Marie-France Coudurier – 27, rue Balaÿ – 42000 Saint-ÉtienneCourriel : [email protected] : www.bambinsdesbidonvilles.org

Petits cycles de bonheurAuteur : Pierre-Louis Desprez

Des émotions de l’enfance à l’in-terrogation du philosophe, deschemins côtiers aux pentes duVentoux, des routes d’Auvergneet des sentiers de l’île de Ré auxboulevards parisiens, Pierre-Louis Desprez, de flexions enréflexions, nous emmène enbalade. Avec ce sentiment debonheur et de liberté que le véloprocure une fois passé l’an-goisse du premier équilibre, unefois ôtées les petites roues. S’ilest ici question de plaisir, on yparle aussi d’endurance – voirede souffrance –, de rêveries soli-taires et d’amitié. Et parce que

ce voyage est avant tout littéraire, on y retrouve Freud, quiinterdisait à ses filles de monter sur une selle, Zola, qui y voyaitau contraire un bon moyen de dégourdir les jeunes filles... Ony croise aussi Paulette, la fille du facteur, Albert Londres etAntoine Blondin, Willy Ronis et les premiers « congés payés »,Proust, Morand, mais aussi Orsenna, Fournel ou Perec... C’estdonc, à l’heure où le vélo confirme son retour dans les villes,une joyeuse invitation au voyage.Pierre-Louis Desprez, normalien, vit et travaille à Paris. Il roule àvélo depuis l’âge de trois ans. P. O.

2007 – 225 pages – Éditions Arléa.Prix : 18 €

L’Amérique à véloTome 1 : De Los Angeles à PanamaAuteur : Samir Lahlou

« Vous traversez le continent àvélo ?!... Mais pourquoi vousfaites ça ? » Voilà la grandequestion ! Difficile de répondreà ces personnes qui gagnentdurement leur vie au fin fond duMexique ou du Pérou et quin’ont qu’une vague idée de ceque peuvent être les vacan-ces... Elles semblent d’ailleursbien plus intriguées et moqueu-ses qu’admiratives. Quelle drôled’idée en effet que de passerune année... à ne rien faire !« … Et vous n’êtes pas fati-gués ? » Quelle qu’en soit la rai-

son, ce projet est parti d’une idée folle que l’auteur, Stéphaneet Rachid ont eu, un soir d’été bien arrosé étant alors bien peuconvaincus qu’ils le mèneraient à bout. De cette expérience estné ce récit de voyage, écrit jour après jour et clôturant souventles longues et pénibles journées de vélo.Projet : traverser le continent américain à vélo, du nord au sud(Lors Angeles, Californie - Santiago du Chili).Projets annexes : offrir nos services à des coopératives decommerce équitable (création de sites Internet, supports mul-timédias de vente) ; correspondre avec une classe de primaireafin que les élèves puissent suivre notre parcours et s’ouvrir àl’Amérique latine.Participants : Rachid Belkebir, Stéphane Gainot, Samir Lahlou.Durée : 1 an. Distance parcourue à vélo : 12 500 km. P. O.

2007 – 330 pages – Éditions Édilivre – Prix : 21 €

France - Bénin10 000 km à véloPar Florent Soum – Illustrations de Mélanie Gentil

Tout est parti d’un rêve qui,à force de hanter nos nuitspuis nos journées, s’esttransformé en réalité : ral-lier la France au Bénin àvélo. Pendant une année, àla vitesse des coups depédale, nous prenons letemps de vivre, de parta-

ger et d’explorer cette Afrique aux mille facettes. Au final,10 000 km de bonheur, de rencontres, de joie, de rires, maisaussi de galères, de mauvaises pistes, de fatigue et d’incom-préhensions. Un voyage qui nous aura changé et qui laisseraune trace indélébile dans notre existence. Enfin, une année devie que nous voulons faire partager à travers ce carnet devoyage, car pour nous le voyage continuera toujours. P. O.

2007 – 80 pages – broché spiral – Éditions Les roues d’art –Courriel : [email protected] : 29 €

Laurence et Elliot (4 ans) Mieux qu’un cours de géographie !Photo : Gilles DANNECKER Photo : Gilles DANNECKER

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ne nous permettront jamais de tenir tête aux bicyclettes decourse à grand rendement. Une machine de course de 9 kilo-grammes, à pneus crayons, à développement unique de5,50 m, nous battra neuf fois sur dix, même dans une montéedure si elle est courte. Nous n’en viendrons à bout, toutesautres choses égales bien entendu, que par la longueur et ladureté croissantes de nos itinéraires. L’expérience nous l’amaintes fois démontré.

La polymultiplication…ou, plus simplement, les changements de vitesse

Ainsi le confort de nos lourdes machines de voyage,encombrées de tringles, de chaîne, d’engrenages, de freins, degros pneus, de bagages, finit en rendement optimal ; tandisque le rendement optimal de la machine de course, libérée duterme de voyage, finit en éreintement complet.

J’insiste sur ce point parce que trop souvent des cyclistesabandonnèrent les polymultipliées de voyage faute de les avoirpratiquées assez longtemps pour en découvrir les mérites,s’imaginant traîner un boulet dès qu’ils ne sentaient plus bon-dir leur monture à la première attaque de la pédale.

En vérité, c’est nous qui possédons le meilleur outil et nousen sommes parfaitement satisfaits à la condition d’apprendre ànous en servir et de ne pas envier les succès brillants mais éphé-mères de nos adversaires. Ceux-là même qui raillent volontiersnos “voitures de déménagement” se gardent bien d’accepternos invitations à venir tourister à travers nos montagnes car,lorsqu’il y viennent, les pôvres, c’est pour y jouer le rôle de“chevaliers de la Triste Figure”.

Qu’y avait-il donc d’intéressant pour les cyclotouristes à larecherche de la meilleure monture au Salon ? Rien qu’ils neconnaissent déjà. Je vais donc disserter de nouveau sur des sujetsconnus et frapper sur un clou que j’ai déjà martelé bien des fois.

Abstraction faite de la bicyclette vulgaire qui se voyait pardizaines sans variations appréciaciables de l’une à l’autre, danstous les stands, le salon cycliste de 1906 était réduit à une ving-taine de modèles dont quelques-uns se trouvaient en plusieursexemplaires ne différant entre eux que par de vagues modifica-tions de détail.

Entre les stands de Terrot, de Magnat-Debon, del’Hirondelle, de Peugeot, de Pernot et ceux infiniment plusnombreux où trônait la bicyclette vulgaire, la différence étaitgrande et sautait aux yeux des plus indifférents.

Les monomultipliésC’est qu’au premier coup d’œil, on se trouve en présence

d’outils absolument distincts à tel point que les non-initiés auxavantages de la polymultiplication, qui reste la principale carac-téristique des machines de voyage, ont peur du poids et desapparentes complications de nos polycyclettes.

Mais ceux qui ont, pendant seulement une saison - et c’està eux que je m’adresse principalement - goûté le confort deschangements de vitesse, des gros pneus, des freins puissants,etc., savent à quoi s’en tenir sur la valeur des objections quantau poids et à la complication. Ils n’hésitent plus, au moment dechoisir leur nouvelle monture, qu’entre les différents systèmes

ne considérer que la bicyclettede voyage, pratique, capablede transporter son cavalierpar monts et par vaux, sur lesplus mauvaises routes, par

les plus mauvais temps, je suis forcéd’avouer que le salon de 1906 ne nous arien apporté de nouveau.

Malgré des nouveautés mirifiques(manivelles extensibles, pignons ovales,changements de vitesse automatiques)destinées dans l’esprit des inventeurs àrendre facile, voire agréable, l’ascensiondes côtes, je n’ai rien trouvé.

Laissons donc de côté des nouveau-tés qui ne sont pas au point et que lapratique n’a pas encore sanctionnées.

Passons aux cycles proprement dits, vussous l’angle du cyclotourisme, le seul quinous intéresse ici.

Les bicyclettes de voyage et lesautres… les bicyclette vulgaires

Il n’est pas difficile de voir qu’unabîme, de jour en jour plus profond, secreuse entre la bicyclette vulgaire et labicyclette de voyage. Autant la premièrese dépouille de tout pour devenir tou-jours plus légère, gracile, svelte et…éreintante, autant la seconde se pare detous les perfectionnements qui la ren-dent de plus en plus solide, roulante,confortable et reposante. Pour l’une,l’aptitude aux démarrages rapides et a

une élégance de convention ; pour l’au-tre, l’endurance sur route, la faculté depasser partout sans avoir à s’inquiéter dela raideur des rampes ou du danger desdescentes, la douceur du roulement surle sol le plus raboteux. À l’une, le rende-ment, à l’autre le confort ; à celle-là, lacourse rapide mais de courte durée, àcelle-ci, le train modéré, mais régulier etsoutenu, pendant des journées entières.

Il y a, vous dis-je, un abîme entre cesdeux spécimens de la bicyclettemoderne, et s’efforcer de greffer les qua-lités essentielles de la machine de coursesur la machine de voyage, c’est vouloirmarier la carpe et le lapin. Dont acte,nos confortables polycyclettes de route

Nos ancêtres les CyclopathesLes découvertes de Phil ippe ORGEBIN

au salon de 1906

Il y a un siècle,l’industrie du cyclebouillonnait d’inventivité…À cette époque déjà,Vélocio opposait deux types de bicyclettes qui correspondent à deux conceptions très différentes de la “vélocipédie”.

Les conclusions de vélocio,de retour du Salon de Grenoble.

Paul de Vivie, de son vrai

nom, est né dans le

Vaucluse. Il passe une

partie de son enfance à

Tarascon puis, en 1865, il

suit son père qui s’installe

près de Lyon. Plus tard, il

entre dans l'industrie de la

soirie comme courtier et la

maison qui l’emploie lui

confie la création d’une

succursale à St-Étienne où

il se marie en 1876 et où il

monte sa propre affaire.

À 27 ans, il acquiert une

machine d’avant-garde, un

grand bi. Malgré d’innom-

brables “gamelles” à ses

débuts , il ne cessera, dès

lors, d’être un inlassable

propagandiste de la véloci-

pédie au point d’en devenir

une figure emblématique.

Paul de Vivie vécut à

Saint-Étienne où il mourut

en 1930 des suites d'un

accident de la circulation.

Dans la presseC’est à lui qu’on doit leterme de “cyclotourisme” etil défendra ardemment lesbienfaits de cette saineactivité dans la revue qu’ilcréa en 1887, “Le Cycliste”.C’était la doyenne despublications sportiveslorsqu’elle s’est arrêtée en1973. Vélocio est le pseudoqu’il utilisera pour signer sespremiers articles.

Dans l’industrieEntre 1887 et 1890, le commerce du cycle estpresque totalement tribu-taire des Anglais et l’indus-trie française, dans un belélan de libre entreprisecapitaliste, reste très frileuse à se lancer danscette production. Vélociofonde en 1882 la Manufac-ture Stéphanoise de Cycles« La Gauloise » et en 1886« l'Agence GénéraleVélocipédique ». Il sera àl’origine de nombreusesinnovations et se battranotamment pour la “poly-multiplication” (aujourd’huion parle simplement dechangements de vitesses).Ses amis ont baptisé lerésultat de ses recherchesle “tas de ferraille” (visibleau Musée d'art et d'indus-trie de Saint-Étienne).

Dans l’activité ducyclotourismeAmateur de grandes randonnées, il faisait desétapes de 40 heures et futparmi les premiers à franchir à vélo certainsendroits mythiques commele Ventoux ou le Parpaillon.Il est à l'origine, entreautres, des Diagonales deFrance et de Pâques enProvence.G. B.

À

Qui était Vélocio (1853-1930) ?

Vélocio est le pseudonyme qu’il utilisait pour signer sesarticles. C’est à lui qu’on doit le mot “cyclotourisme”.

Publicité de 1904.

La bicyclette de voyage

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qu’on leur soumet et dont aucun, je doisl’avouer, ne peut se dire manifestementle meilleur pour tout le monde.

Passons-les rapidement en revue.D’abord les plus simples en appa-

rence, sinon en réalité : les monochaînesà transmissions superposées.

Le reproche global qu’on adresse àces systèmes, c’est d’augmenter la résis-tance passive d’une machine. J’ai long-temps repoussé tous les changements devitesse de cette catégorie. Mais je péchaispar ignorance et le dernier concours m’adessillé les yeux. Les pédaliers Magnat-Debon et Brossard d’une part, les moyeuxHub et Raleigh d’autre part, se compor-tèrent entre Grenoble et Chambéry detelle façon que je fus bien forcé de recon-naître que ces dispositifs, si aisémentadaptables aux monomultipliées, nedevaient pas être rejetés en bloc. À lacondition de ne jamais exercer sur lesengrenages multiplicateurs ou démulti-plicateurs de pression supérieure à cellequ’ils doivent normalement supporter,on peut tirer un excellent parti, mêmepour les machines de voyage, des trans-missions superposées. (À SUIVRE)

Publié dans Touring-Club de France - 1906

PAUL DE VIVIE, DIT VÉLOCIOBiographie de Paul de Vivie par Raymond Henry- 2005 - 541 pages Éditions : Musée d’Art et d’Industrie,Saint-Étienne - Fédération Françaisede Cyclotourisme.45 €

En 1886, le coureur anglais Duncan

fit en France une tournée pour

présenter la dernière invention

de la firme Rudge : la bicyclette.

En effet, ce nom fut trouvé par les

Anglais, à une époque où le voca-

bulaire français était à la mode

Outre-Manche. Lorsque Duncan

passa à Saint-Étienne, les frères

Gauthier, qui avaient vendu à Paul

de Vivie son premier grand bi,

s’inspirèrent de sa machine

avec des méthodes qui peuvent pas-

ser pour de l’espionnage industriel.

En trois semaines, ils fabriquèrent

la première bicyclette stéphanoise.

« Sans l’apparition providentielle de

la bicyclette, le grand bi condam-

nait irrémédiablement la vélocipédie

dans un avenir proche malgré

l’usage compensatoire du tricycle. »

C’est ce que nous apprend la

biographie de Vélocio dont la vie

se confond avec l’évolution du

cycle et de la société cycliste de

1886 à 1930. G. B.

La bicyclette, un mot et une invention…venus d’Angleterre

Vie de l’association

Mise à jour

Arnaud JANNIÈRE et Marie-ClaudeMIMEAU (Oléron) continuent leurtravail de mise à jour des membresdu Cac (la liste existe depuis12 ans !) en les contactant tous sys-tématiquement, y compris par télé-phone. Environ 380 ont déjà étéconfirmés, soit près des 2/3.

Cherche contacts CAC

dans l’ouest/sud-ouest

Je vais parcourir la France del’Ouest pendant un mois en partantde Morlaix le 25 juin. Quels cacistesseront là en juillet pour m’accueillir ?Mon itinéraire : Morlaix-Nantes-Niort-Saint-Jean d’Angély-Cognac-Périgueux-Cahors-Albi-Narbonne.

Sylvie [email protected]

0670303559

Rubrique CACPour mieux faire vivre le réseau CycloAccueil Cyclo, nous proposons unerubrique pour donner en exemple cer-taines adresses ; certains pourraientnous raconter comment ils ontaccueilli des cyclos français ou étran-gers ou au contraire combien ilsregrettent de n’avoir vu personne !

Une ambiance studieuse…

De gauche à droite : Sylvie Dargnies, responsable de la revue, et les membres du CA,Serge Fichant, Christine Colin, Joseph Jaunereau, Philippe Orgebin, Pierre Onasch.

Une trentaine d’adhérents ont participé à l’Assemblé Générale.

Président : Joseph JAUNEREAUVice-Président : Serge FICHANTSecrétaire : Pierre ONASCH Trésorier : Anne-Marie BARTHELAutres Membres : Joëlle AYACHE, Alain BARTHEL,Christine COLIN, Michel FRANÇOIS, Alain GUILLERMOU,Philippe ORGEBIN, Mireille ORIA,Philippe ROCHE (Président d'honneur, co-fondateur de CCI).

NOUVEAU CONSEIL D’ADMINISTRATION

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE CCI

Une AG optimisteNous nous sommes retrouvés à une trentaine d’adhérents

samedi 29 mars, au fin fond d’Orléans, à l’Auberge de jeunesse.

Rien de très nouveau sous le soleil, puisque ce sont les activités qui ont de la bou-teille qui marchent toujours, et bien. Le MVV (manuel du voyage à vélo) est paru, et direque la première édition date de 1987 ! Succès assuré, c’est la saison des voyages ! LeCAC (Cyclo-Accueil-Cyclo) existe depuis plus de douze ans, il n’est pas assez utilisé etArnaud Jannière, avec Marie-Claude Mimeau, depuis leur île d’Oléron, en mettent uncoup pour actualiser la liste (ils vont bientôt vous téléphoner !). Le festival s’épanouittoujours sur un week-end entier. Et quant au nombre d’ adhérents, malgré les nombreu-ses entrées et sorties (25% de « vrais » nouveaux chaque année), il est plus que satis-faisant et en progression : avec près de 600 Ccistes, on revient au niveau de 1999. Lesnouveautés, il faut aller les chercher du côté du site de CCI, dont l’amélioration estdéclarée « grande priorité de l’année », et dans les nouveaux débats du festival qui n’ontpas fini de faire parler d’eux. Des nouveaux aussi au CA… Quant à la noble revue quevous avez dans les mains, c’est à vous de la juger ! S.D.

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Vie de l’association Vie de l’association

u’elles durent un week-end, une semaine ou unequinzaine de jours, les sorties CCI sont des randon-nées à vélo dont les points de rendez-vous sont pro-posés par Cyclo-Camping International.

Rien n'est organisé, seul le lieu de rendez-vous du soir estprécisé. Vous pouvez arriver en cours de sortie, le jour que vousvoulez et repartir à votre guise. Entre chaque étape, l'itinéraireest libre : vous pouvez rouler 50 ou 150 km, selon votre formeet votre humeur (visite de sites, sieste, gastronomie, etc.).

En principe, si le lieu de RV n’a pas été fixé à l’avance, lesparticipants se retrouvent chaque soir à 19h devant la mairie

de la ville-étape où sera affiché, pour les retardataires, unmot qui indiquera le lieu du campement.

Chaque cyclo-voyageur doit être autonome : à chacun derejoindre le groupe par ses propres moyens, de décider de sonitinéraire entre chaque point de rendez-vous, de disposer de sonéquipement (vélo, pièces de réparation et de rechange, cartes,etc.). Un petit plateau sur votre vélo est fortement recommandé.

Attention : toute voiture suiveuse est interdite ! L'adhésionà l'association est demandée. Cyclo-Camping Internationaldemande, à tous, de respecter le code de la route et déclinetoute responsabilité en cas d'accident.

Les Sorties CCI

Des nuits en camping sauvage, gratuites, seront probables. Les négociations avecles campings (plusieurs tentes sur le même emplacement, prix…) sont difficiles pourl’instant car il y a peu de responsables joignables !

Une mise à jour (avec plus de précisions) sera disponible vers le mois de mai, surPostex, sur le site http://www.cci.asso.fr/ et dans la revue qui suivra celle que vous avezentre les mains.

Nous communiquons des numéros de téléphone pour ne pas nous perdre au coursde la quinzaine : 06 81 01 40 37 (Serge Fichant) – 06 32 45 97 12 (Alain Guillermou).

Pour plus d’informations : 05 65 63 86 03Matthieu MONCEAUX et Alain GUILLERMOU

avec la collaboration bienveillante de Serge FICHANT.

Quinzaine occitane - du 23 juillet au 7 aoûtLa gare de MONTAUBAN est proche du point de départ et d’arrivée du par-cours. Cette quinzaine commence et se termine en milieu de semaine pourfaciliter le transport des vélos en train pendant cette période de départsen vacances et de retours importants.

DATE ÉTAPE DIST. OBSERVATIONS

Mer 23 juil

RV le soir à Montech (le long du canal latéral)Accueil paysan « la fermede Pères Bas »

50 km

La gare de Montauban est à 22 Km

Jeu 24 juil Toulouse 35 km Place du Capitole , le canal…

Ven 25 juil Villefranche en Lauragais 40 km

Sam 26 juil Villepinte 30 km On aura le temps de visiter la cité de Carcassonne

Dim 27 juil Penautier 35 km Montagne noire

Lun 28 juil Pradelles Cabardes 60 kmGrosse étape mais à l’orée de l’étape repos : une autreoption sera éventuellement étudiée.

Mar 29 juil Lac de la Raviege

Mer 30 juil Lac de la RaviegeRepos

ou 40 km

C’est repos mais on peut faire le tour du lac - 40 km - (vérifiez les batteries de vos appareils photos numériques !).Nombreuses variantes de parcours possibles.

Jeu 31 juil Lacaune 35 km Les statues menhir, la charcuterie, le Sidobre…

Ven 1er août Brassac 40 km Gorges de l’Agout

Sam 2 août Roquecourbe 40 km Voie verte , Lautrec…

Dim 3 août Albi 35 kmLa Cathédrale, le fameux vin de Gaillac et tant d’autreschoses.

Lun 4 août Cahuzac sur Vere 40 km La forêt de Grésigne, Bruniquel…

Mar 5 août NegrepellisseAccueil paysan possible ? La gare à 20 Km de Montauban(cité forte intéressante, si vous avez le temps…)

Mer 6 août AU REVOIR et à bientôt !

Jeu 7 août On se téléphone…

Arguments pour écarter toute hésitation et obtenir votre participation :

� Futurs bentriders, l’occasion de prendre des notes : Matthieu sera là, toujours en vélocouché depuis son tour du monde !

� Toulouse à vélo.� Côtoyer de près… ou de loin (liberté ! liberté…) l’ALTER-TOUR pendant 2 jours

(http://www.altertour.net).� Le Haut Languedoc : région belle et sauvage, un peu méconnue, et son vin étonnant.� Albi (connaissez-vous vraiment cette cité ?)� La première et la dernière étapes sont proches de Montauban et de sa gare ferro-

viaire, ce qui est un avantage évident pour ceux qui sont rétifs à utiliser un engin pol-luant pour nous rejoindre.

� Choix du milieu de semaine afin que les vélos soient plus à l’aise dans leur fourgonSNCF en période de grandes vacances.

L’Alter-tourde France

5 au 27 Juillet 2008

Pour la première fois un col-lectif de militants écologistesorganise un « Tour de France dela bio-diversité libre et nondopée ». La quinzaine CCI dejuilllet-août a prévu de le croi-ser. Voici le tract en résumé :

« L’esprit de compétition peutpousser à certains excès, pour lebénéfice d’un petit nombre, au détri-ment de l’environnement ou de lasanté, et avec le concours de récen-tes avancées technologiques. Enagriculture certains produits sontdoublement dopés. D’une part ilssont subventionnés (…). D’autre partces produits agricoles peuvent conte-nir un gène étranger (les OGM) (…).En sport, les participants au Tour deFrance sont également doublementdopés. D’une part ils bénéficient desubventions considérables de la partde sponsors. D’autre part les cou-reurs peuvent contenir des substan-ces destinées à améliorer leurs per-formances(…).

Le Tour de France de la biodiver-sité libre et non dopée, réalisé par desmilitants organisés en relais, consti-tue un exemple d’action solidairedestinée à l’information du public.

Il a lieu aux mêmes dates que leTour officiel. Les villages étapes sontdistants de 100 km environ, mais lesparticipants sont invités à ne fairequ’un “chaînon”. Des soirées festi-ves, avec films ou débats sont orga-nisées à l’étape. Le parcoursemprunte le plus possible de voiesvertes, avec contrôles anti-dopagedes cultures le long du circuit ! »

Contact : [email protected]@wanadoo.fr

Halte au dopage !

La “Semaine famille” se tiendra dans le Jura - du 15 au 24 aoûtNous avons le plaisir d'organiser la huitaine des familles chez nous, aux Moussières, du 15 au 24 août 2008. Sivous venez en train, la gare la plus proche est SAINT-CLAUDE mais il faut prendre en compte la bonne bosse àmonter pour venir chez nous car on passe de 400 à 1200 m d'altitude. Il faut donc prévoir du temps pour arriveravec les enfants avant la nuit.

La commune des Moussières, 177 habi-tants, se trouve au sud du massif jurassiendans le parc régional naturel du Haut-Jura,sur le plateau, à 1200 m d'altitude. Bienqu'isolé, il y a sur place une fruitière, unesupérette ouverte tous les jours avec denombreux produits à des prix raisonna-bles, une boulangerie, une poste et unepiscine couverte.

L'accès en voiture le plus rapide se faitpar l'autoroute A404, par Oyonnax, Arbent,Viry, La Pesse. Compter 30 minutes depuisArbent. Par les transports en commun, leplus rapide est par Oyonnax (Paris - Bourg= 2 heures + Bourg Oyonnax = 1 heure)mais le car Bourg Oyonnax n'acceptepeut-être pas les vélos. En arrivant à Morezou Saint-Claude par Dijon, c'est plus longmais plus pittoresque.

Sous-la-Joux, le lieu-dit de notre mai-son, est à 3 km à l'est du centre desMoussières (tapez “les Moussières sous laJoux” sur Google Maps). Notre parking sesitue à 50 mètres. Pour camper, plusieursparties du terrain sont planes, à découvertou en sous bois. En cas de météo défavora-ble, il est possible de se replier dans lagrange. Par contre, il n'y a qu'un seul WC etune seule douche. L'eau du robinet n'estpas potable. Elle convient pour tous leslavages (vaisselles, douches, linge) et pourles WC. Il faudra donc que chacun prévoieses réserves en eau potable (ravitaillementpossible à la fromagerie, chez les voisins...)

Les activités, à vélo ou à pied sontmultiples. À vélo, les côtes raides sontexceptionnelles tant que l'on reste sur leplateau entre 1100 et 1300 m d'altitude, ilest donc possible de prévoir des randon-nées sans descendre dans la vallée (car

Saint Claude, juste en dessous, n'est qu'à400 m d'altitude). Hormis la routeSaint-Claude �� Col de la Faucille et la N5,la circulation est modérée. Il peut êtreintéressant de prendre certains cheminspour faire des boucles. Pour les partiesles plus difficiles les faire à pied, commel'ascension du crêt de Chalam duquel onpeut voir le Mont-Blanc.

Nous aurons le plaisir de vous fairedécouvrir notre région.

Merci de nous confirmer votre venuesi possible avant fin juin (nombred'adultes , nombre d'enfants).

N'hésitez pas à nous contacter.

Isabelle et Didier BARDINSous-la-Joux – 39310 Les Moussières

[email protected] 8441 6194 (WE) - 04 74 77 30 81 (semaine)

NOTA : les portables ne passent pasaux Moussières.

Sous-la-Joux est à 3 km du centre des Moussières.Sous-la-Joux est à 3 km du centre des Moussières.

Sous-la-JouxSous-la-Joux

Photo : Gilles BARON

Photo : Gilles BARON

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Vie de l’association Vie de l’association

DATE LIEU DE DÉPART �� LIEU D’ARRIVÉE kmétape OBSERVATIONS km

cumul

dim 06 juil Brück a.d. Leitha, Aut �� Sopron, Hon 56 vallonné 56

lun 07 juil Sopron �� Sárvár 75 plat 130

mar 08 juil Sárvár �� Ajka 68 plat 198

mer 09 juil Ajka �� Aszófö 63 vallonné 261

jeu 10 juil Aszófö �� Kaposvár 73 vallonné 334

ven 11 juil Kaposvár �� Pécs 65 moyenne montagne 399

sam 12 juil Pécs �� Pécs — REPOS 399

dim 13 juil Pécs �� Baja 91 vallonné puis plat 490

lun 14 juil Baja �� Kiskunhalas 55 plat 545

mar 15 juil Kiskunhalas �� Szeged 60 plat 605

mer 16 juil Szeged �� Tiszakécske 89 plat 694

jeu 17 juil Tiszakécske �� Kisköre 88 plat 782

ven 18 juil Kisköre �� Tiszacsege 63 plat 845

sam 19 juil Tiszacsege �� Tiszacsege — REPOS 845

dim 20 juil Tiszacsege �� Hajdúnánás 48 plat 893

lun 21 juil Hajdúnánás �� Tokaj 35 plat 928

mar 22 juil Tokaj �� Sárospatak 34 plat 962

mer 23 juil Sárospatak �� Hollóháza 47 moyenne montagne 1008

jeu 24 juil Hollóháza �� Aggtelek 87 moyenne montagne 1096

ven 25 juil Aggtelek �� Szilvásvárad 57 moyenne montagne 1153

sam 26 juil Szilvásvárad �� Eger 36 vallonné 1189

dim 27 juil Eger �� Eger — REPOS 1189

lun 28 juil Eger �� Mátrafüred 50 moyenne montagne 1239

mar 29 juil Mátrafüred �� Hollókö 51 moyenne montagne 1290

mer 30 juil Hollókö �� Kismaros 82 moyenne montagne 1372

jeu 31 juil Kismaros �� Tata 79 vallonné 1451

ven 1er août Tata �� Györ 80 vallonné 1530

Sa 2 août Györ �� Mosonmagyaróvár 41 plat 1571

di 3 août Mosonmagyaróvár �� Bratislava, Svk 70 plat 1641

Le principe de base du grand par-cours est d'aller un peu partout dans lepays, en faisant le tour et en évitantBudapest. Par contre, il est tout à fait pos-sible de partir de Budapest et d'y revenir(et de visiter en 2, 3 ou 4 jours), de nom-breuses étapes sont à 2 jours de vélo dela capitale. Le point de départ, Brück ander Leitha, est en Autriche, à mi-chemindes aéroports de Vienne et de Bratislavaet à peu de distance de la piste cyclabledu Danube. Il y a aussi une gare avec destrains en provenance de Vienne. L'avantdernière étape Moson-magyaróvár est à1 ou 2 journée(s) de l'aéroport de Vienne.Depuis Bratislava, il est tout à fait envisa-geable de remonter le Danube versl’Autriche puis l’Allemagne et la France…(prévoir le mois d’août)

Il existe de très nombreux campingsen Hongrie, l’office du Tourisme délivregratuitement une carte routière avec laliste de ces campings (demande à faire à :[email protected]). L’ensembledes étapes disposent donc d’un camping(voire plusieurs). À prévoir toutefois lapossibilité de nuits hors camping, commed’habitude !

Principaux points d’intérêt sur ce par-cours : les villes dont Sopron, Pécs, Szeged,Eger, Esztergom, Györ, les lacs Fertö,Balaton et Tisza-tó, le Danube et la Tisza, lagrande plaine avec Hortobágy-Puszta, lesgrottes d’Aggtelek, des villages dontSzenna et Hollókö, les vignobles de Tokaj etd’Eger, les abbayes de Tihany etPannonhalma, des châteaux à Fertöd,Sarvar, Sárospatak, Visegrád, Tata. En fin de

parcours, Bratislava. Hors parcours,Budapest ! Et Vienne pas trop loin non plus !

Les étapes sont assez longues, maisle relief est dans l'ensemble plutôt facileet complètement plat entre Baja etSárospatak. Et en juillet les journées sontlongues et propices à la flânerie… La der-nière semaine se déroule dans de lamoyenne montagne et dans les Mátra onpourra effectuer l'ascension duKékestetó, sommet de la Hongrie à1 014 m ! Il est aussi possible d’éviter leszones les plus montagneuses…

Les journées de repos sont prévuespour visiter Pécs, Hortobágy-Puszta, Eger(ou si on veut visiter toutes les grottesd’Aggtelek rejoindre le groupe ensuite).

Pour plus de renseignements :[email protected]

Quinzaines “à la carte” en Hongrie - pendant tout le mois de juillet

Quinzaines en Corse du Nord - du 1er au 14 juin

Ce parcours dure 4 semaines (tout le mois de juillet) dans son intégralité. Cependant, il existe plusieurs possibi-lités pour le ramener à une durée de 15 jours ou 3 semaines. C’est donc une quinzaine à la carte.

VARIANTE 1Durée : 23 jours

Budapest �� Gárdony

Gárdony �� Aszófö

Alsómozsár �� Kaposvár

Kaposvár �� Pécs

Pécs �� Pécs

Pécs �� Baja

Baja �� Kiskunhalas

Kiskunhalas �� Szeged

Szeged �� Tiszakécske

Tiszakécske �� Kisköre

Kisköre �� Tiszacsege

Tiszacsege �� Tiszacsege

Tiszacsege �� Hajdúnánás

Hajdúnánás �� Tokaj

Tokaj �� Sárospatak

Sárospatak �� Hollóháza

Hollóháza �� Aggtelek

Aggtelek �� Szilvásvárad

Szilvásvárad �� Eger

Eger �� Eger

Eger �� Mátrafüred

Mátrafüred �� Tóalmás

Tóalmás �� Budapest

VARIANTE 3Durée : 15 jours

Budapest �� Jászapáti

Tiszacsege �� Tiszacsege

Tiszacsege �� Hajdúnánás

Hajdúnánás �� Tokaj

Tokaj �� Sárospatak

Sárospatak �� Hollóháza

Hollóháza �� Aggtelek

Aggtelek �� Szilvásvárad

Szilvásvárad �� Eger

Eger �� Eger

Eger �� Mátrafüred

Mátrafüred �� Hollókö

Hollókö �� Kismaros

Kismaros �� Csobánka

Csobánka �� Budapest

VARIANTE 2Durée : 13 jours

Budapest �� Gárdony

Gárdony �� Aszófö

Alsómozsár �� Kaposvár

Kaposvár �� Pécs

Pécs �� Pécs

Pécs �� Baja

Baja �� Kiskunhalas

Kiskunhalas �� Szeged

Szeged �� Tiszakécske

Tiszakécske �� Kisköre

Kisköre �� Tiszacsege

Tiszacsege �� Tóalmás

Tóalmás �� Budapest

Variantes pour rejoindre la quinzaine – Départ et retour : Budapest

CCI propose le 7e rendez-vous des Rencontres du voyage à vélo du Sud-Est àSEDERON, village de 267 habitants, en Drôme provençale, du 1er au 4 mai 2008.Pendant 4 jours (plus pour certains), vous pourrez échanger autour de vos voyages,de votre matériel, de vos rêves, et de l’amitié. Nous mettrons à profit les balades àla journée pour découvrir cette magnifique région.

Rendez-vous au camping « Les Biaux » au cœur du village (possibilité d’arri-ver la veille, de partir le lendemain). 5€/pers. et par nuit (pour le paiement voir SergeFichant). Le gérant du camping s’appelle Charly – 06 11 97 45 36.

Sur place Cocci-Market, boulangerie, médecin, pharmacie…Diaporama le samedi soir au village. Après un entretien téléphonique avec la

mairie, nous disposerons du matériel numérique de l’office du tourisme et d’unesalle équipée d’un écran. Projection de Deux Clowns autour du monde (demanded’autorisation en cours) ou d’un autre diaporama.

Covoiturage possible à partir de la Haute-Savoie. Pour les nouveaux, appelezSerge

Pour toutes questions : [email protected] (nouvelle adresse)Pour les informations en urgence : 06 81 01 40 37 (Serge Fichant)

Ce week end est une proposition de Philippe BRASSEUR et de Serge FICHANTavec l’aide de Lise PILLON

Week-end en Drôme provençale, à Séderon,du 1er au 4 mai 2008.

7 e R E N D E Z - V O U S Week-end en Poitoules 26 et 27 avril

Conquis par un week-end CCI avecnos amis nantais, nous nous lançons ànotre tour et organisons le premierweek-end CCI du Poitou samedi 26 etdimanche 27 avril prochains.

Au programme, un petit parcoursd'une trentaine de kilomètres au départde Poitiers, majoritairement par lespetites routes de campagne, pour allerjusqu'à Chauvigny où le campingmunicipal sera ouvert. Possibilités decourses sur place le samedi soir ou ledimanche matin.

Nous pouvons héberger quelquespersonnes, avant ou après (2 chambresdisponibles) à condition de prévenir quel-ques jours avant.

Pour toute information :Anne et Michel GUÉGAN – 05 16 08 34 45

[email protected]

Week-ends CCI

Cartes michelin N° 90 Corse au 1/200 000 ou IGN N° 73 Bastia - Corte au 1/100 000 N° (on voit mieux les reliefs).Départ du ferry de Marseille le samedi 31 mai à 19h45 – Arrivée à Bastia le dimanche 1er juin à 07h30.Rendez-vous à 10 h à la mairie de Bastia.Les soirs, le rendez-vous sera à priori au camping du lieu d'étape ; lorsqu’il y en a plusieurs, un mot sera apposé à la mairie de lalocalité.Compte tenu du relief de la Corse, le triple plateau est vivement conseillé pour apprécier pleinement les paysages des bords de mersur la côte ouest et rejoindre Corté à partir de Sagone par la forêt d’Aitone et le col de Vergio.CAMPINGS : campings.hpaguide.com – campingfrance.com

Pierre ONASCHPOUR TOUT RENSEIGNEMENTS : [email protected]

DATE LIEU DE DÉPART �� LIEU D’ARRIVÉE Km étape Km Cumul

dim 1er juin Bastia ��Miomo 10 10

lun 2 juin Miomo�� Centuri Port 53 63

mar 3 juin Centuri Port�� Saint-Florent 60 123

mer 4 juin Saint-Florent�� Île Rousse 47 170

jeu 5 juin Île Rousse��Galeria 59 229

ven 6 juin Galeria�� Porto 48 277

sam 7 juin Porto�� Cargese 31 308

dim 8 juin REPOS — —

lun 9 juin Cargese�� Evisa 47 355

mar 10 juin Evisa�� Calacuccia 36 391

mer 11 juin Calacuccia�� Corte 30 421

jeu 12 juin Corte�� Lento 45 466

ven 13 juin Lento�� Bastia 40 506

sam 14 juin VISITE DE BASTIA ET DÉPART AVEC LE FERRY DE 19H POUR MARSEILLE — —

Page 14: N°106 - Accueil - Cyclo-Camping International · Puis la RN4 prend de l'altitude – nous avec ... gon Renault... Moi, je continue ma ... avec un détour par Mayotte.

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Vie de l’association

e n’ai vu que deux projections – ehoui, papotter ça prend du temps –mais, coup de bol, ce sont celles qui

ont entraîné pas mal de commentaires.Ce qui me fascine, c’est qu’elles s’oppo-sent en tout. Avec « Asiemut » des deuxQuébécois Mélanie Carrier et OlivierHiggins, on partage une « aventure »vécue comme telle, racontée comme un« dépassement personnel », et très pré-parée surtout pour le tournage de la vidéoen action. Les spectateurs ont beaucoupapprécié, sans doute beaucoup partagéles épreuves d’endurance en pleinHimalaya. Et puis, à la fin du festival, on avu arriver presque en sifflotant Val ou Seb,je ne sais plus lequel des deux qui nousont fait bien rire dans cette revue pendantleur voyage. La projection m’a laisséebaba, baba cool, planante et étonnée.Voilà que ces deux lascars nous présen-tent tout autre chose qu’un esprit d’aven-ture. Ils se baladent, jouent des tours declowns parce que « quand nous on a plusrien à dire, ce sont les gens qui s’expri-ment » (comprendre : on joue et en les fai-sant réagir c’est eux qui nous racontentdes choses), s’installent dans les villages

au milieu des habitants comme des gitanset, suprême geste envers eux, ils les inci-tent à s’exprimer par le chant, la musiqueou même la danse. Je n’oublierai jamaiscette scène qui se passe dans un com-missariat où, pour faire plaisir à Val et Seb– qui décidément sèment une superambiance –, le policier joue de la guitaretandis que le détenu dans la cellulechante en s’appuyant sur les barreaux ! Etlà, de l’étonnement on passe à l’émotion.C’est bien la première fois que je voiscette idée de « contact avec la popula-tion » mise en pratique jusqu’au bout…J’en étais sur le cul !

Pour revenir au festival lui-même, lacuvée 2008 marque le grand retour desdébats… on n’avait pas vu ça depuisdes années. Celui sur la photo – sallecomble – a provoqué des échanges ani-més à coup de jpeg, capacité des dis-quettes dans l’appareil, recopie sur clefUSB et envoi à son propre mail… et biensûr l’appareil dans le sac de couchagequand il fait trop froid ! Bref ces débatsont bien marché, et ils reviendront…Tant mieux.

Sylvie DARGNIES

FESTIVAL 2008

Coup de bol… et sur le cul !À vrai dire ce festival ressemblait aux précédents, avec tous les

copains à rencontrer, les bonnes bavettes ici et là, et des infos à glaner.Et pourtant…

Débat.Thème : la photo

de voyage.

Samedi, la salle était pleine.

La technique(au centre de la photo : B. Magnouloux) .

Le stand CCI

Deux animateurs :à gauche J. M. Paoletti et à droite S. Fichant.

Anne-Marie,la trésorière de CCI .

Photo : Sylvie DARGNIES

Photo : Philippe ORGEBIN

Photo : Philippe ORGEBIN

Photo : Philippe ORGEBIN

Photo : Philippe ORGEBIN

Vie de l’association

RECHERCHEDE COÉQUIPIER(E)S

À VENDRE

RECHERCHEDE MARÉRIEL

DIVERS

Les annonces sont réservées en priorité aux adhérents de CCI. Pour passer une annonce, rédigez la courte et envoyez la par courriel à [email protected] ou postez la à l’adresse de l’association.

Recherche remorque pour enfantToutes les propositions sont bienvenues.

Noëlle & Nicolas BLANCHARD & HUART02 41 22 09 06

Recherche remorqueNous recherchons une remorque d'occasionpas trop cher et en monoroue si possible.Merci de vos bons plans.

Michel et Catherine FOULON0160201823

Y a-t-il des membres de l'associa-tion dans l’Hérault ?J'habite l'Hérault et j'aimerais savoir s'il y ades cyclo-campeurs dans ma région (et unpeu plus loin) pour échanger, partager desinfos, nos projets, etc, et peut-être prévoirdes week-ends.

Chantal KRIEF – 06 71 00 33 95

Nous recherchons des avissur la remorque enfants CougarNous souhaitons acheter une remorqueenfants CTS Cougar 2, biplace, et avoir l’avisd'utilisateurs de ce modèle.

Lydie et Laurent PANNETIER (Rennes)[email protected]

ou [email protected]

Les trains ne prennent pasles vélos en Suède ?…Ma femme et moi disposons d'un mois en juil-let pour visiter la Suède. Nous souhaitons allerdans le nord mais atterrissons à Stockholmavec nos vélos. Or il semble que les trains neprennent pas les vélos. Le train étant bien pra-tique pour les longues distances, quelqunpeut- il nous renseigner là dessus ?

Colette et Jean-Jacques PAILLER01 42 78 24 32

Quelqu’un a-t-il déjà pédalé enArménie et y a-t-il des membresde l'association sur Grenoble etenvirons ?L’Arménie comment ça se présente (qualitédes routes, sécurité, difficultés du par-cours) ? Je cherche compagnes /compa-gnons de voyage pour cette destination(juillet 2008), sachant que je suis peuentraînée, prof d'histoire-géo (39 ans) alorsforcément les vieilles pierres m'intéressentet je ne cherche pas les exploits kilométri-ques, mais juste une façon écolo de medéplacer à un rythme tranquille.Y a t’il des membres de l'association surGrenoble et environs ? J'habite trop loinpour participer aux manifestations organi-sées par l'association.

Hélène [email protected]

Cherche infos sur la Laponieet y aurait-il des personnesintéressées par un mini-voyage dans cette région ?Je me ferais bien une petite escapade finjuillet - début août en Laponie, malheureu-sement pas longtemps car je ne peux paslaisser mes filles plus de 15 jours. Quelqu'un

Pour descendre une partiede l'Amérique du sudJe recherche un ou une ou plusieurs parte-naires pour descendre une partie del'Amérique du sud. Départ courant octobre2008 de La Paz afin de descendre à Ushuaia.Durée du voyage : 6 mois. Ne pas se mettrela pression. Rencontres et échanges.Itinéraire au feeling : Titicaca, Uyuni,Atacama, Torres del Paine, Pepito moreno,ruta 40 et carretera australe...

Courriel : [email protected]él : 06 14 87 19 95

aurait-il des infos sur cette région à vélo et yaurait-il des personnes intéressées par cemini voyage ? Je ne sens pas de le faireseule. Merci de vos réponses !

Cécile PETIT – 04 66 47 64 [email protected]

Cherche infos sur la SardaigneNous projetons un petit périple à deux pen-dant 15 jours mi-avril, en Sardaigne.Avez-vous quelques bonnes idées à nousconfier sur la belle île italienne ainsi que surla meilleure façon de prendre l'avion àRoissy (nous venons de province) ? Houssevélo ou pas, etc ? Merci.

Marie [email protected]

Cherche infos sur l’AllemagneNous prévoyons pour la cinquième année departir environ 3 semaines avec nos enfants.Beaucoup de questions se posent sur le lieude départ : on passe par la Suisse ? Paraitque la V9 est sympa ? On laisse la voitureplutôt en Alsace ? Y a-t-il une région plusplate q'une autre en Allemagne ? Vos expé-riences sont les bienvenues…

La famille Palpant-Thomann04 90 76 69 39

Mon Follis toujours à vendreMa randonneuse Follis est toujours à vendre.Chantal si vous me lisez, pouvez-vous merecontacter par téléphone ou m'indiquer votre

numéro de téléphone à l'adresse suivante :[email protected](en enlevant la protection anti-spam“TOTO” de l'adresse).Mon vélo est toujours disponible à Lyon sivous voulez l'essayer.

Céline TROUSSEAU04 78 89 09 58

Vends remorque pour transporter2 enfants (marque Décathlon)Elle n'a servi qu'une fois et j'ai encore lecarton d'emballage. Moitié prix du neuf.Venir à Aix-en-Provence la chercher… ouproposer expédition ?

Brigitte FOURNIERMe contacter par amil

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Plus d’un truc à vendre !2 SACOCHES ARRIÈRES SCICON – 35 €Cordura – bleues – fermetures ext. par clipset int. par codon – fabr en Italie – servi unété – envoi possible.

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Sébastien – 06 99 30 59 89sebanna courteille [email protected]

Tandem à vendreTandem KHS, cadre alu ; idéal adulte enfant ;26 pouces ; prte-bagages AV-AR ; porte-gourdes ; guidon multi-positions ; très bonétat (roulé env. 4000 km) ; vendu avec porte-vélo adaptable sur barres de toit de voiture.Prix demandé : 1350 €

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QUESTIONSEN VUE D’UN VOYAGE

Bon à découper ou à photocopier et à renvoyer à Cyclo-Camping International - 25, rue Ramus - 75020 Paris, accompagnéd’un chèque à l’ordre de Cyclo-Camping International.

Nombre d’exemplaire(s) commandé(s) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Chéque ci-joint, soit un réglement de : .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . € Date

NOM : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Code postal : Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Courriel :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Pas de chèque étranger en euros, paiement étranger uniquement par versement sur le compte postal :IBAN : FR 02 30041 00001 0765352 K 020 83 --- BIC : PSSTFRPPPAR

Bon de commande duManuel du voyage à vélo 15€ l’exemplaire, port compris

J

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Photo de couverture :

« Embarquement pour Mayotte depuisMadagascar » – Gérard PORCHERET

Directeur de la publication :Joseph Jaunereau

Rédaction :SECRÉTAIRE de RÉDACTIONSylvie Dargnies

MAQUETTE et MISE EN PAGEGilles Baron

Ont participé à cette revue :Gérard Porcheret,Isabelle et Bruno Frébourg,Sébastien Gros, Cécile et François PetitGilles Dannecker,Philippe Orgebin

Dépôt légal :Avril 2008

Numéro ISSN :0755-0219.

Commission paritaire :0910G87166

Tirage :700 exemplaires

Impression :Parenthèses76, av. du Bout-des-Landes44300 Nantes

Prochaine parution :N° 107 - Mi-juin 2008

Cyclo-Camping Internationalassociation fondée en 1982, regroupe et informeceux qui voyagent à vélo sans aide motorisée.

BULLETIN ADHÉSION - ABONNEMENTBulletin à découper ou à photocopier et à retourner à Cyclo-Camping International - 25, rue Ramus - 75020 Paris, accompagné d’un chèque à l’ordre de Cyclo-Camping International.

JE PRENDS L’ADHÉSION SEULE à CCI : pour 1 an pour 2 ans adhésion couple adhésion avec soutien

JE PRENDS L’ABONNEMENT SEUL à la revue Cyclo-Camping International : pour 1an pour 2 ans abonnement étranger

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NOM : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Code postal : Ville :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Êtes vous membre FFCT ? OUI -- NON

Courriel : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tél. : Année de naissance :

Pays parcourus ces 4 dernières années : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Si vous adhérez à CCI, acceptez-vous que vos coordonnées soient diffusées aux autres adhérents ? OUI NON

JE SOUHAITE FAIRE PARTIE DU RÉSEAU CYCLO-ACCUEIL-CYCLO Combien de personnes maximum acceptez vous d’accueillir ? : ..................... /Durant combien de nuits maximum ? : .....................

Le camping est-il possible ? : OUI -- NON / Localisation (ex : 50 km à l'Est de Brest) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Ci-joint mon réglement, soit un total de : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . euros / Date : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Pas de chèque étranger en euros, paiement étranger uniquement par versement sur le compte postal : IBAN : FR 02 30041 00001 0765352 K 020 83 --- BIC : PSSTFRPPPAR

Cyclo-Camping International (CCI) estun lieu de rencontre et d’échange desexpériences de chacune et de chacun, oùceux qui rêvent de voyage et d’aventure,petites ou grandes, peuvent trouver infor-mations, conseils et coéquipier(e)s, pourse préparer à partir à vélo.

L’association est entièrement animéepar des bénévoles et chaque adhérent estinvité à la faire vivre.

CCI PROPOSE À SES ADHÉRENTS

Pour s’informerUne revue trimestrielle (celle que vous avez entre les

mains).Un manuel du voyage à vélo pour se préparer à partir.Une lettre d’information trimestrielle sur la vie de

l’association et les projets proposés par les adhérents.Un site Internet riche d’informations et de conseils.Une messagerie pour permettre aux adhérents de com-

muniquer plus rapidement entre eux : www.postex.fr

Des fascicules par pays rédigés et actualisés par lesadhérents, pour se renseigner avant de partir.

Pour se rencontrerLe festival du voyage à vélo chaque année en janvier.Des sorties à vélo, de 2 jours à 2 semaines, qui conci-

lient liberté, autonomie et rencontre en groupe. Rien n’estorganisé, seul le rendez vous du soir est fixé.

Cyclo-Accueille-Cyclo (le “CAC”) réseau d’échan-ges et mode d’hébergement solidaire, dans un cadre deréciprocité.

Un point de rencontre à Paris les 2e et 4e mardi dumois de 19h30 à 20h30 (25 rue Ramus - 75020 Paris -métro Gambetta).

Vous êtes chaleureusement invités à nous rencontrer (adhérents ou pas) lors de notre réunion/permanenceles 2e et 4e mardis de chaque mois, entre 19h30 et 20h30 (suivie d’un restau).

25, rue Ramus - 75020 Paris Tél. : 01 47 97 62 18 Site : www.cci.asso.fr Courriel : [email protected]

CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’ASSOCIATIONPrésident : Joseph JAUNEREAUVice-Président : Serge FICHANTSecrétaire : Pierre ONASCH Trésorier : Anne-Marie BARTHELAutres Membres : Joëlle AYACHE, Alain BARTHEL, Christine COLIN,Michel FRANÇOIS, Alain GUILLERMOU, Philippe ORGEBIN, Mireille ORIA,Philippe ROCHE (Président d'honneur, co-fondateur de CCI).

ADHÉSION SEULE à l’ASSOCIATIONvalable par année civile

(à partir de septembre compte également pour l’année suivante)

Adh. individuelle Adh. couple Adh. de soutien

1 an 12 € 18 € 15 €2 ans 23 € 35 € 30 €

ABONNEMENT SEUL à la REVUE

Abonnement France Abonnement étranger

1an (4 N°) 17 € 19 €2ans (8 N°) 32 € 36 €

ANCIENS NUMÉROS DE LA REVUE : 3 €

L’abonnement se fait par année civile. Tout nouvel abonné recevra les4 numéros de l’année en cours y compris ceux déjà parus.De septembre à décembre, tout nouvel abonné (qui s’abonne de fait pourl’année suivante) recevra en plus les 2 derniers numéros de l’année en cours.

ADHÉSION ET ABONNEMENT SIMULTANÉS

Individuels Couple Étranger ou soutien

1 an 25 € 31 € 28 €2 ans 47 € 59 € 54 €

TARIFS ADHÉSION ET ABONNEMENT 2008