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n° 1 – 2008 Semaine 36 1 Daoudal Hebdo n° 1 – 2008 Semaine 36 Magazine hebdomadaire d’information politique et religieuse BP n° 33. F 78 440 Gargenville - [email protected] Directeur de Publication : Yves Daoudal [email protected] Citations autorisées avec mention d’origine. ISSN En cours. Dépôt légal à la parution Imprimé à 3 000 exemplaires Composition et impression Studios EDH ™ BP 2 -27 290 Pont-Authou (Normandie) 421.115.866.00012 www.editions-heligoland.fr Pourquoi Daoudal Hebdo ? L a nature a horreur du vide, et le porte-monnaie aussi. Ce sont deux raisons imparables. Na- tional Hebdo a disparu, et, quoi qu’on en pense, c’est une perte pour le mouvement national. Et c’est aussi une perte de revenu, puisque je me retrouve au chô- mage. Comme je ne sais rien faire d’autre que d’écrire, je pro- pose mes écrits sous une autre forme… Pourquoi ce titre? J’ai longuement cherché un titre qui corres- ponde à mon projet. J’en ai trouvé quelques- uns, mais quand je le soumettais à l’impitoya- ble Google, le moteur de recherche me disait qu’il était déjà pris… Alors j’ai fini par me décider pour Daoudal Hebdo, non pas par narcissisme, mais parce que ce titre correspond finalement à mon projet, puisqu’il s’agit de mes propres commentaires de l’actualité. Et pour quoi faire? Les thèmes seront ceux qui m’intéressent, mais qui, je crois, sont au cœur des problèmes actuels. • La défense de la nation Si je ne partage pas la vision de la nation et de l’Etat imposée par la Révolution française, et encore moins son jacobinisme, je considère qu’en l’état actuel de l’évolution de l’histoire, la nation est le cadre nécessaire à la défense et à la cohésion de la société. La nation doit être dé- fendue comme réalité vivante, et comme héri- tage inaliénable. Cela implique le combat contre l’immigration, contre la prétendue anti-discrimi- nation, et pour l’identité chrétienne de la France. • La contestation de l’Europe supra-natio- nale La défense de la nation passe aussi par la contestation radicale de la « construction européenne » vi- sant à instaurer un Etat européen, et cela contre l’avis explicite des peuples. Or l’information sur les me- nées des institutions euro- péennes est généralement très déficiente, car ces gens-là ne souhaitent pas qu’on aille voir ce qu’ils trament dans l’ombre. • La lutte contre la culture de mort L’avortement tue plus de 200 000 enfants de France chaque année. Ce massacre permanent ne peut pas être banalisé. Mais la culture de mort s’étend bien au-delà. Si Jean-Paul II avait créé cette expression, c’était pour montrer qu’il s’agit bien d’une « culture », qui imprègne la quasi to- talité de la classe politique et de l’intelligentsia et se retrouve dans tous les domaines. Il est ahu- rissant de voir le ministre de l’Education, Xavier Darcos, qui se pose en catholique pratiquant, mettre la rentré scolaire sous le signe de la pro- pagande homosexuelle. • Le combat contre l’islamisation L’islam, venu par l’immigration, est au- jourd’hui un danger spécifique et majeur. Il l’est d’abord parce que les autorités, tant politiques que religieuses et intellectuelles, refusent de comprendre que ce n’est pas seulement une re- ligion et refusent de savoir ce qu’il y a dans le Coran. Il faut montrer que l’islam est une idéo- logie totalitaire et une stratégie de conquête. • La défense de la foi catholique, de l’Eglise, du pape La religion est ce qui est le plus important dans ma vie, parce que la vie éternelle est infi- niment plus que notre vie terrestre. Cela se re- flètera donc dans Daoudal Hebdo, avec un ac- cent particulier sur la liturgie traditionnelle, et je citerai des propos du pape Benoît XVI, qui sont généralement passés sous silence alors qu’ils sont souvent d’une grande profondeur et d’une très réelle actualité. Pourquoi “Daoudal Hebdo” Éditorial Dans ce numéro • Page 2 C’est le ramadan ! La discrimination par la peine plancher… • Page 3 Déséducation nationale La promotion de l’homo- sexualité à l’école • Page 4 L’Europe invente la discri- mination sans discriminé • Page 5 Sarah Palin: pro vie, et elle le prouve Martyrs en Inde • Page 6 La messe de saint Pie V à Fulda A Courseulles, haro sur la messe en latin… • Page 7 Ils disent la « malvenue » au pape… Salir le cardinal Newman • Page 8 Quelques raisons de s’abonner à Daoudal Hebdo Dimanche prochain… Daoudal Hebdo 5 ,00 Abonnement France Métropole : 180 !. DOM-TOM : 210 ! Europe CEE & Suisse : 210 !. Autres pays : 270 !.

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Magazine hebdomadaire d’information politique et religieuseBP n° 33. F 78 440 Gargenville - [email protected]

Directeur de Publication : Yves [email protected]

Citations autorisées avec mention d’origine.ISSN En cours. Dépôt légal à la parution

Imprimé à 3000 exemplaires

Compositionet impression Studios EDH ™BP 2 -27290 Pont-Authou (Normandie)

421.115.866.00012www.editions-heligoland.fr

Pourquoi Daoudal Hebdo?

La nature a horreur du vide, etle porte-monnaie aussi. Ce

sont deux raisons imparables. Na-tional Hebdo a disparu, et, quoiqu’on en pense, c’est une pertepour le mouvement national. Etc’est aussi une perte de revenu,puisque je me retrouve au chô-mage. Comme je ne sais rienfaire d’autre que d’écrire, je pro-pose mes écrits sous une autreforme…

Pourquoi ce titre?

J’ai longuement cherché un titre qui corres-ponde à mon projet. J’en ai trouvé quelques-uns, mais quand je le soumettais à l’impitoya-ble Google, le moteur de recherche me disaitqu’il était déjà pris…

Alors j’ai fini par me décider pour DaoudalHebdo, non pas par narcissisme, mais parceque ce titre correspond finalement à mon projet,puisqu’il s’agit de mes propres commentairesde l’actualité.

Et pour quoi faire?

Les thèmes seront ceux qui m’intéressent,mais qui, je crois, sont au cœur des problèmesactuels.

• La défense de la nationSi je ne partage pas la vision de la nation et

de l’Etat imposée par la Révolution française, etencore moins son jacobinisme, je considèrequ’en l’état actuel de l’évolution de l’histoire, lanation est le cadre nécessaire à la défense et àla cohésion de la société. La nation doit être dé-fendue comme réalité vivante, et comme héri-tage inaliénable. Cela implique le combat contrel’immigration, contre la prétendue anti-discrimi-nation, et pour l’identité chrétienne de la France.

• La contestation de l’Europe supra-natio-nale

La défense de la nation passe aussi par la

contestation radicale de la« construction européenne » vi-sant à instaurer un Etat européen,et cela contre l’avis explicite despeuples.

Or l’information sur les me-nées des institutions euro-péennes est généralement trèsdéficiente, car ces gens-là nesouhaitent pas qu’on aille voir cequ’ils trament dans l’ombre.

• La lutte contre la culture demort

L’avortement tue plus de200000 enfants de France

chaque année. Ce massacre permanent nepeut pas être banalisé. Mais la culture de morts’étend bien au-delà. Si Jean-Paul II avait créécette expression, c’était pour montrer qu’il s’agitbien d’une « culture », qui imprègne la quasi to-talité de la classe politique et de l’intelligentsia etse retrouve dans tous les domaines. Il est ahu-rissant de voir le ministre de l’Education, XavierDarcos, qui se pose en catholique pratiquant,mettre la rentré scolaire sous le signe de la pro-pagande homosexuelle.

• Le combat contre l’islamisationL’islam, venu par l’immigration, est au-

jourd’hui un danger spécifique et majeur. Il l’estd’abord parce que les autorités, tant politiquesque religieuses et intellectuelles, refusent decomprendre que ce n’est pas seulement une re-ligion et refusent de savoir ce qu’il y a dans leCoran. Il faut montrer que l’islam est une idéo-logie totalitaire et une stratégie de conquête.

• La défense de la foi catholique, de l’Eglise,du pape

La religion est ce qui est le plus importantdans ma vie, parce que la vie éternelle est infi-niment plus que notre vie terrestre. Cela se re-flètera donc dans Daoudal Hebdo, avec un ac-cent particulier sur la liturgie traditionnelle, et jeciterai des propos du pape Benoît XVI, qui sontgénéralement passés sous silence alors qu’ilssont souvent d’une grande profondeur et d’unetrès réelle actualité.

Pourquoi “Daoudal Hebdo”Éditorial

Dans ce numéro

• Page 2C’est le ramadan !La discrimination

par la peine plancher…

• Page 3Déséducation nationale

La promotion de l’homo-sexualité à l’école

• Page 4L’Europe invente la discri-mination sans discriminé

• Page 5Sarah Palin : pro vie,

et elle le prouveMartyrs en Inde

• Page 6La messe de saint Pie V

à FuldaA Courseulles, haro

sur la messe en latin…

• Page 7Ils disent

la « malvenue » au pape…Salir le cardinal Newman

• Page 8Quelques raisons

de s’abonnerà Daoudal Hebdo

Dimanche prochain…

Daoudal Hebdo5!

,00Abonnement France Métropole : 180 !. DOM-TOM: 210 !

Europe CEE & Suisse : 210 !. Autres pays : 270 !.

De Sangatte à la jungle

Une Canadienne étu-diant le journalisme à

Londres a été violée le26 août à Calais, alorsqu'elle réalisait un repor-tage sur les migrants quicherchent à se rendre enGrande-Bretagne.

Elle s’était rendue dansle bois appelé “la jungle”, oùles migrants ont construitdes cabanes, et où per-sonne ne va sans être ac-compagné de militants desassociations qui défendentles clandestins, et de mili-tants connus des clandes-tins.

A la mi-août, on pouvaitvoir environ 450 migrantsrien qu’aux abords du bois.Ils sont en majorité af-ghans, kurdes, iraniens,africains, chinois…

En novembre 2002, Ni-colas Sarkozy se vantaitd’avoir « réglé le pro-blème » de Sangatte. Prèsde six ans plus tard, le pro-blème est intact. Ou plutôt, ila empiré. Car, à tout pren-dre, si l’on ne veut pas ex-pulser des clandestins quin’ont rien à faire sur notreterritoire (et qui ne veulentmême pas y rester), il valaitmieux les enfermer dans lehangar de Sangatte, sousle contrôle de la CroixRouge, que les laisser dansla nature. Au moins, à San-gatte, aucune jeune journa-liste ne pouvait se faire vio-ler. Et l’on pouvait aller sepromener dans un bois quin’était pas une jungle.

La presse britanniqueconstate que la presse fran-çaise fait silence sur lesnombreuses et sévères ba-garres entre migrants. Ellenous a appris aussi qu’enaoût les CRS avaient reçul’ordre de raser la « jun-gle », mais que la munici-palité avait fait marche ar-rière, par peur que les mi-grants ne s’installent dansl’enceinte de l’usineTioxide… C’est encore lapresse britannique qui nousinforme qu’environ 100 mi-grants réussissent à fran-chir la Manche chaque se-maine, aussitôt remplacéspar de nouveaux venus…

Impossible désormais d’y échapper. Le débutdu ramadan est devenu un événement na-

tional. Les médias célèbrent à l’envi ce pilierde l’islam. Ils insistent lourdement sur deuxpoints :1 –L’islam et ses coutumes font aujourd’hui

partie du « paysage » français.2 –Le ramadan est un moment choisi pour dé-

couvrir cette religion de convivialité, de to-lérance et d’ouverture.Autrement dit, les journalistes se font les

propagandistes de l’islam, sans savoir de quoiils parlent.

Ils ne connaissent rien du Coran, et ils neveulent pas savoir que tout ce qui est dans leCoran est parole de Dieu, applicable à la let-tre. Or le Coran est tout le contraire de cequ’ils disent, et ils devraient blêmir à l’idée quel’islam fasse partie du paysage français.

Ils se font rouler dans la farine par les mu-sulmans, parce qu’ils ne savent pas que ledouble langage est une des armes de choixde l’islam. Il ne s’agit pas du tout d’hypocrisie,au sens où nous entendons ce mot. Il s’agitde la taqiyyah, qui fait partie intégrante de ladoctrine islamique, et particulièrement de lastratégie de conquête des territoires infidèles.

L’imam de Créteil

Parmi les 17 imams qui étaient dans le col-limateur des RG il y a quelques années, figu-rait Ilyes Hacene, officiant à Créteil. Les RGavaient notamment relevé que ses prêchesétaient teintés d’une « idéologie incitant à ladiscrimination, à la haine et à la violence àl’encontre du monde occidental et du peu-ple juif ».

Cette idéologie incitant à la haine et à laviolence, c’est tout simplement l’islam, tel qu’ilest dans le Coran et dans les Hadiths du Pro-phète.

Il y a un an, le Premier ministre turc RecepTayyip Erdogan s’emportait contre la qualifi-cation d’islam modéré donnée à son partil’AKP : « Ces descriptions sont très laides,c’est une offense et une insulte à notre re-ligion. Il n’y a pas d’islam modéré ou im-modéré. L’islam est l’islam, et c’est tout. »

Il y a seulement ceux qui cachent ce qu’estl’islam, pour qu’il acquière droit de cité, et ceuxqui, de façon éventuellement imprudente, di-sent ouvertement ce qu’il est.

Ilyes Hacene avait tellement attiré l’atten-tion que la préfecture voulait l’expulser. D’au-tant qu’il était pressenti pour devenir l’imamde la grande mosquée de Créteil (en voied’achèvement), et donc la vitrine de l’islamdans le Val-de-Marne. La commission dépar-tementale d'expulsion du Val-de-Marne(Comex) fut saisie. En mars, la Comex adonné un avis défavorable à son expulsion. Leministère de l’Intérieur vient de suivre l’avis dela Comex. Lundi, premier jour du ramadan, lapréfecture a fait savoir que Ilyes Hacene, surdécision de Mme Alliot-Marie, restait à Créteil.Parce que, depuis lors, l’imam a « modéré »ses propos… Et aussi parce qu’il a reçu lesoutien de Dalil Boubakeur, le recteur de laGrande Mosquée de Paris, assurant quec’était « un garçon ouvert et modéré ».

Bon ramadan…

C’est le ramadan!Islamisation

Ce serait à hurler de rire si cette farce nerévélait le niveau tragique auquel on est

descendu.Un clandestin congolais, toxicomane et sé-

ropositif, déjà condamné 11 fois, n’a pas étécondamné, la 12e fois, à la peine plancher,parce que le parquet avait omis de signaler larécidive… Il encourait une peine minimale dequatre ans de prison ferme, il a été condamnéà dix mois.

Le parquet distrait a fait appel.A l’audience, lundi dernier, son avocat a

contesté le principe même de la peine plan-cher.

En effet, a-t-il expliqué, les magistrats peu-vent infliger une peine inférieure à la peineplancher prévue si le prévenu présente des« garanties exceptionnelles de réinser-tion » (dixit la loi sarkozienne), or un clan-destin ne peut pas présenter ces garanties, ilest donc victime d’une « discrimination »…

Le représentant du parquet a réfuté la dis-crimination, et a demandé une condamnationà quatre ans de prison… assortie de trois ansavec sursis et mise à l’épreuve, « une solu-tion équilibrée » autorisée par la loi, selonlui…

L’arrêt sera rendu le 6 octobre.

La discrimination par la peine plancher…Justice

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« Dans le cadre de notre rôle d'édu-cateur, la lutte contre l'homopho-

bie est à mon sens un enjeu essen-tiel », déclare Xavier Darcos dans le ma-gazine homo Têtu de septembre.

Le ministre de "l'Education" rappellequ’il a fait inclure, dans la circulaire derentrée, la mention explicite d'"homo-phobie" parmi les discriminations à com-battre.

Il s’agit de lancer la chasse aux « ho-mophobes » dans les lycées : les chefsd'établissement sont « incités » à « biennous renseigner » pour avoir une« idée précise de l'ampleur des inci-dents » à caractère homophobe, dit-il.

Et il souligne que va être lancée danstous les lycées une campagne d'affi-chage pour faire connaître la Ligne Azur,créée pour répondre aux « questionssur l'identité sexuelle » des adoles-cents. La Ligne Azur s’impose, dit le mi-nistre, car « il n'est pas garanti quetous nos professeurs ou tous nos en-cadrants sachent dire des chosesutiles ».

En effet, ils ne sont pastous homos, et l’on soup-çonne certains d’être secrè-tement homophobes. D’oùl’appel à la délation, dont onsuppose qu’elle vise autantles profs que les élèves.

Interrogé sur l'absence,au collège, de mesuresanalogues, Xavier Darcosrépond que c’est « un peuplus difficile » car ce sont des « en-fants plus jeunes ».

Mais on va s’en occuper aussi : « Lasolution passe par une personne ré-férente… Les infirmières font un trèsbon travail. C'est sur ça qu'il faut s'ap-puyer, plutôt que sur une obligationnormative. Tout le monde ne sait pasdirectement parler à un enfant de 13ans de l'éveil de sa sexualité, ou deschoix sexuels qui sont les siens. » Sic.

L’ignominie de la Ligne Azur

La Ligne Azur a été créée officielle-ment pour répondre « à celles et ceuxqui se posent des questions sur leurorientation et/ou leur identitésexuelle ». Il s’agit en fait d’une entre-prise d’incitation à l’homosexualité. Cha-cun sait que nombre d’adolescents ontdes pulsions homosexuelles plus oumoins éphémères. Leur demander à cemoment-là de contacter des militants ho-mosexuels, c’est les diriger dans unevoie bien précise, et non répondre à

leurs questions. C’est une ignominie, et ilest incompréhensible que des psychia-tres n’aient pas hurlé devant ce détour-nement de mineurs caractérisé et cet at-

tentat contre le psychismedes adolescents.

La première chose quel’on voit lorsqu’on va sur lesite internet de la ligne Azur,c’est une publicité pour Sidainfo service (c’est le même“portail”). La brochure diffu-sée par le ministère contrel’homophobie a carrémentété élaborée par Sida infoservice, et en dernière page

de cette brochure est indiqué en trèsgros caractères le numéro de téléphonede Sida Info Droit, qui « répond aussi àtoute question en lien avec la discri-mination sexuelle ». Quand on en est àparler du sida, il ne s’agit plus de répon-dre à des questions sur l’orientationsexuelle… En page 2 de cette brochure,on voit qu’elle a été réalisée avec le sou-tien de quatre ministères (Santé, Educa-tion, Justice, Agriculture – sic), de“Contact” (Parents, familles et amis degays et lesbiennes), de Couleurs Gaies,qui a récemment obtenu le droit de fairesa propagande homosexuelle dans lesécoles de l’académie de Nancy-Metz.

Sur le site de la Ligne Azur, c’est trèsclair. La ligne s’adresse aux personnes« qui réalisent que leur désir les portevers des personnes du même sexe etn’arrivent pas à faire face à cette si-tuation », et à celles qui « ont acceptéde donner vie à ce désir, créant sou-vent des difficultés vis-à-vis de leurentourage (famille, école, travail…) ».Il ne s’agit donc pas de répondre à desjeunes qui se posent des questions sur

leur identité sexuelle : on leur expliquecomment mieux vivre leur homosexua-lité.

Et parmi les « partenaires » de laligne Azur, on retrouve naturellementContact et Couleurs Gaies, ainsi queEstim’, qui « intervient auprès des ado-lescents et des jeunes garçons etfilles afin de les aider à mieux vivre etassumer leur sexualité, leur affecti-vité, leurs différences et acceptercelles des autres », ou Le refuge, dont« le champ d’action est dirigé vers lesmineurs et jeunes majeurs en situa-tion de rupture familiale et/ou en diffi-culté d’adaptation sociale du fait de ladécouverte de leurs attirances senti-mentale et sexuelle pour une per-sonne de même sexe »…

Il n’y a donc aucune ambiguïté.

L’incitation à la débauche

Et naturellement il faut aussi s’occu-per du passage à l’acte. C’est pourquoidepuis février dernier chaque lycée estpourvu de deux distributeurs de préser-vatifs. Les activistes d’Act Up en récla-maient un dans chaque lycée. XavierDarcos avait déclaré qu’Act Up avait rai-son, et qu’il fallait en installer non pas un,mais deux : non seulement dans les toi-lettes des garçons, mais aussi dans lestoilettes des filles. Ainsi il n’y a pas dediscrimination, et il est clair que le pré-servatif doit servir à tout le monde: on amême le droit d’être hétérosexuel…

Naguère, cela s’appelait de l’incita-tion à la débauche et était puni par la loi.

Aujourd’hui, c’est un acte de vertu, etle ministre qui impose ces ignominies faitprofession d’être catholique pratiquant.

La promotion de l’homosexualité à l’écoleDéséducation nationale

La brochure suvbventionnée n’est pas Daoudal Hebdo, bien sûr, mais la brochure « L’HOMOPHOBIE : savoir etréagir » à destination « des enseignants et de tous les professionnels travaillant auprès des jeunes »…

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Les institutions européennes avaientdéjà imposé aux Etats membres

d’élaborer une législation répressivecontre les « discriminations directes »,dont la définition permet tous les procèsd’intention, comme l’avaient remarqué,en vain, les sénateurs français au mo-ment de transposer la directive.

Et elles ont inventé la « discrimina-tion indirecte », qui permet une chasseaux sorcières sans limite.

Mais ce n’était pas encore assez. LaCour de Justice des communautés eu-ropéennes (CJCE) vient d’inventer ladiscrimination virtuelle, la discrimina-tion sans victime. Tout aussi condamna-ble que la discrimination réelle…

L’odyssée judiciaire de Willy Feryn

En avril 2005, un entrepre-neur belge, Willy Feryn, le pa-tron de la société du mêmenom, qui installe des portes degarage, déclare dans les mé-dias qu’il n’embauche pas d’im-migrés, notamment marocains,parce que les clients refusentde leur laisser l’accès de leurmaison : « Je dois répondre aux exi-gences de mes clients. Si vous medites Je veux tel produit, et que jevous dis Je fais venir ces gens, vousme répondrez : Je ne veux pas devotre porte. J’en viendrais à mettre laclé sous la porte. Nous devons ré-pondre aux exigences des clients. Cen’est pas mon affaire. Ce n’est pasmoi qui ai créé ce problème en Bel-gique. Je veux faire tourner ma so-ciété et qu’à la fin de l’année, le chif-fre d’affaires soit atteint et commentj’y parviens… Je dois l’obtenir en meconformant aux désirs du client! »

Le Centre pour l’égalité des chanceset la lutte contre le racisme (CECLR,l’équivalent de la Halde en Belgique) sai-sit alors les juridictions du travail pourleur demander de constater que Ferynapplique une politique discriminatoire àl’embauche. En juin 2006, le présidentdu tribunal du travail de Bruxelles rejettela requête, en relevant qu’il n’y a nipreuve ni présomption de ce qu’une per-sonne se soit portée candidate à un em-ploi et qu’elle n’ait pas été engagée enraison de son origine ethnique. Le

CECLR saisit alors en appel la cour dutravail de Bruxelles, laquelle décide desurseoir à statuer et de demander l’avisde la Cour de Justice européenne.

Il s’agit d’imposer

la discrimination positive

La CJCE a rendu son arrêt le 10 juil-let dernier.

Elle constate d’abord que la directiveeuropéenne dit explicitement qu’il y adiscrimination quand « une personneest traitée de manière moins favora-ble qu’une autre ne l’est, ne l’a été oune le serait dans une situation com-parable ». Et que les États membresdoivent veiller à ce que des procéduresjudiciaires soient accessibles « à toutesles personnes qui s’estiment lésées

par le non-respect à leurégard du principe de l’égalitéde traitement » et aux orga-nismes d’intérêt public agissanten justice « pour le compte ouà l’appui du plaignant ».

Il faut donc qu’il y ait unepersonne lésée, qu’il y ait unplaignant. C’est ce que soutien-

nent l’Irlande et le Royaume-Uni, sem-ble-t-il appelés à la rescousse par l’avo-cat de Feryn.

La CJCE balaye l’objection. Car cequi importe, c’est que la directive « apour objet, ainsi que le rappelle sonhuitième considérant, de “pro-mouvoir un marchédu travail favorable àl’insertion sociale” ».

On croyait qu’elleavait pour objet de luttercontre les discrimina-tions. Mais non. Elle apour objet, disons-le clai-rement, de promouvoirl’embauche des immigrés. Il s’agit demettre en œuvre la discrimination posi-tive, ce qui est en effet de plus en plusexplicite, désormais, dans les textes eu-ropéens, mais ne l’était pas encore danscette directive.

A partir de là, la CJE peut faire valoirque cet objectif ne peut être atteint si onlimite le champ d’application de la direc-tive aux discriminations effectivementconstatées. Il n’y a donc pas besoin de

plaignant, et la société Feryn est coupa-ble de discrimination directe à l’em-bauche. Un simple propos rapportépar les médias peut être désormais,en soi, une « discrimination directe àl’embauche »…

La charge de la preuve

et les sanctions

Comme, en outre, en ces matières,et contrairement à toutes les règles dudroit, la charge de la preuve a été ren-versée, c’est à Feryn de prouver qu’il n’apas violé le principe de l’égalité de trai-tement, ce qu’il peut faire… en embau-chant des immigrés. Ce sera à la cour dutravail de Bruxelles de constater qu’il aapporté cette preuve, et dans le cascontraire elle devra prendre des sanc-tions.

Celles-ci peuvent « consister dansle constat de la discrimination par lajuridiction ou l’autorité administrativecompétente, assorti du degré de pu-blicité adéquat, le coût de celle-ciétant alors à la charge de la partie dé-fenderesse ». On lui fait honte publi-quement…

« Elles peuvent également consis-ter dans l’injonction faite à l’em-ployeur de cesser la pratique discri-minatoire constatée, assortie, le caséchéant, d’une astreinte. Elles peu-

vent en outre consisterdans l’octroi de dommages

et intérêts à l’organismequi a mené la procé-dure. » Car bien sûr cesaffaires doivent servir àremplir les caisses deslobbies dits antiracistes.

La preuve par neuf:

c’était une fausse affaire…

Le plus fort est que dès le 27 mai2005, le patron en cause avait faitamende honorable, présenté ses ex-cuses à ceux que ses propos auraient publesser, et s’était engagé, devant leCECLR, à « garantir l’égalité deschances », autrement dit à embaucherdes immigrés, sous le contrôled’« instances compétentes »…

Il avait donc devancé de trois ans l'ar-rêt de la CJCE. On voit que la plus hauteinstance européenne a pris prétexte dela fausse affaire Feryn pour établir quela directive contre les discriminations àl’embauche oblige purement et simple-ment à pratiquer la discrimination posi-tive envers les immigrés.

L’Europe invente la discrimination sans discriminéAnalyse

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Le candidat républicain à la présiden-tielle américaine, John McCain, a

choisi comme colistière le gouverneurde l'Alaska, Sarah Palin, 44 ans, le jourmême où il fêtait ses 72 ans.

Les deux candidatures sont ainsi sy-métriques. Le jeune noir Obama choisit levieux Biden, et le vieux McCain choisitSarah Palin, première femme et plusjeune gouverneur de l’Alaska (et qui arrivadeuxième au concours de miss Alaska).Si McCain était élu, il serait le plus âgé desprésidents des Etats-Unis, mais il aurait laplus jeune vice-présidente, qui serait aussila première femme à occuper ce poste.

Mais ce qui est beaucoup plus inté-ressant que ces questions de tactiqueélectorale est la personnalité de SarahPalin. Franc tireur de l’aile droite du partirépublicain, surnommée “Sarah Barra-cuda” par ses adversaires, elle s’est im-posée face au gouverneur sortant républi-cain (dont elle dénonçait la corruption),elle ne croit pas que le réchauffement cli-

matique soit dû à l’activité humaine, elles’est opposée au placement de l'ours po-laire sur la liste des espèces menacées,elle a approuvé le versement de 150 dol-lars par loup tué en Alaska, elle est mem-bre à vie de la National Rifle Association,etc.

Mais surtout, chrétienne évangélique,elle est aussi « farouchement » opposéeà l’avortement, comme le dit l’agenceReuters, que le « catholique » Biden yest favorable… ».

Et ce n’est pas seulement en paroles.En décembre dernier, alors qu’elle

était enceinte de son cinquième enfant,les tests prénatals indiquaient que lefœtus était atteint de trisomie 21. AuxEtats-Unis comme en France, un tel diag-nostic équivaut à une condamnation àmort : la plupart des femmes « choisis-sent » l’avortement, sur le conseil ou sousla pression des médecins.

Sarah Palin a gardé son enfant, quiest né le 18 avril.

« Nous avons toujours été très ou-vertement pro-vie, disait-elle à l’Asso-ciated Press. Pour nous, toute vie inno-cente a un merveilleux potentiel. »

Le lendemain de la naissance, elle dé-clara: « Trig est beau et nous l’adoronsdéjà. Nous savions par les tests qu’ilaurait à faire face à un défi particulier,et nous nous sentons privilégiés queDieu nous confie ce don et nous pro-cure une joie ineffable en le faisant en-trer dans nos vies. Nous croyons quechaque bébé est créé dans un bon des-sein et peut rendre ce monde meilleur.Nous sommes vraiment bénis. »

Trois jours après, elle a emmené Triget son mari Todd à son bureau de gouver-neur à Anchorage. Et elle a envoyé cecourriel à ses relations: « Nombreux sontceux qui vont m’exprimer leur “sym-pathie”. Mais je ne veux pas et je n’aipas besoin de cela, parce que Trig estune joie. Les enfants sont le plus pré-cieux et prometteur élément de cemonde déboussolé. Trig n’est pas “dif-férent”, il a seulement un chromosomeen plus. »

Sarah Palin : pro vie, et elle le prouveÉtats-Unis

La rumeur assassine

La contre-attaque de la gauche a été aussi ignoble que foudroyante… et contre-productive. Sur les blogs de gauche s’est répandue comme une traînée de pou-

dre « l’information » selon laquelle le bébé mongolien de Sarah Palin était en faitcelui de sa fille Bristol, âgée de 17 ans.

Ces allégations ont conduit Sarah Palin et son mari à publier un communiqué in-diquant que Bristol était enceinte de cinq mois. « Nous sommes fiers de la déci-sion de Bristol de garder le bébé et encore plus fiers de devenir grands-pa-rents, écrivent-ils. Bristol et le jeune homme qu'elle va épouser vont très rapi-dement réaliser la difficulté d'élever un enfant, raison pour laquelle ils bénéfi-cieront de l'amour et du soutien de toute notre famille. »

Ainsi le bébé de Sarah ne peut pas être celui de Bristol, puisqu’il est né alorsque la jeune fille était enceinte.

Les répercussions de « l’affaire » ne sont pas du tout ce qu’escomptaient ses ini-tiateurs. Ce sont des messages de soutien à la famille Palin qui sont venus de par-tout, y compris des évangéliques les plus conservateurs. Et Barack Obama a étécontraint de condamner publiquement la rumeur et d’affirmer haut et fort qu’elle nevenait pas de son équipe de campagne…

Les extrémistes hindous ont de nouveauattaqué les chrétiens, à la fin du mois

d’août, dans l’Etat d’Orissa. La dernièrevague de violences avait eu lieu dans la nuitde Noël.

A la suite de l’assassinat d’un dignitairedu Conseil mondial hindou, mensongère-ment attribué aux chrétiens, des groupessoutenus par un parti politique, le VishwaHindu Parishad (VHP), sont passés à l’at-taque en hurlant: « Tuez les Chrétiens;détruisez leurs institutions! ».

Il y a eu 26 morts (dont une religieusebrûlée vive); 42 églises ont été brûlées,

ainsi que trois couvents, cinq centres d'ac-cueil, sept instituts pastoraux et quelque300 habitations.

La raison de la violence des hindous estqu’ils ne supportent pas que l’Eglise catho-lique travaille à sortir les dhalits (hors caste,« intouchables ») de leurs conditions d’es-clave.

L’archevêque de Cuttack-Bubaneshwar,Raphael Cheenat, souligne qu’elle a pourorigine l’idéologie du Rashtriya Swayam-sevak Sangh (R.S.S.), qui inspire d’autresgroupes liés au parti Bharatiya Janata (au-quel est allié l’exécutif de l’Etat d’Orissa):

« Golwalkar, un membre fondateur duR.S.S., emprunta des idées venant dunazisme. Son admiration pour Hitlerétait très connue. Il rejeta l’idée quel’Inde était une nation séculière, et pos-tula que c’était un système hindou. »

Le seul pays à avoir protesté (en dehorsdu Vatican) a été l’Italie. Le ministre italiendes Affaires étrangères a convoqué lundil’ambassadeur de l’Inde pour lui faire partde la condamnation par l’Italie de ces vio-lences inacceptables et lui signifier l’attentedu gouvernement que des mesures soientprises pour qu’elles ne se renouvellent pas.

Martyrs en IndeAsie

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Qumran:

le bluff continue

L'Autorité israélienne desantiquités à Jérusalem a

annoncé que les manus-crits de la mer Morte vontêtre photographiés selonles techniques les plus mo-dernes de l’imagerie, déve-loppées par des experts dela NASA, et seront consul-tables sur internet.

Mais il faudra attendre :la durée de ce travail d'ar-chivage est en cours d'esti-mation…

Les manuscrits de la merMorte ont tous déjà été pu-bliés. On ne voit pas à quoicela peut servir qu’ils soientsur internet, car ils n’intéres-sent plus que les hyper-spé-cialistes (et le commun desmortels serait bien en peinede les déchiffrer).

On est très loin au-jourd’hui du temps où lemonde entier se passion-nait pour cette découvertequ’on disait capitale parcequ’on croyait qu’elle allaitprouver que l’Eglise avaitmenti sur ses origines…

Peu à peu, il a fallu serendre à l’évidence que l’onétait en face d’un fatras defragments disparates, endifférentes langues, en dif-férentes écritures, et queles grottes de Qumran res-semblaient plus à une pou-belle qu’à une bibliothèque.

On continue néanmoinsde nous dire, par la voix de« l’Autorité » israélienne,que les manuscrits de lamer Morte « ont unegrande importance histo-rique, religieuse et cultu-relle dans la mesure où ilsconstituent le plus anciendocument de l'AncienTestament jamais trouvéà ce jour ».

Eh bien ce n’est pasvrai. Le plus ancien docu-ment de l'Ancien Testamentest la Bible des Septante,qui est entière et date duIIIe siècle avant Jésus-Christ. Les fragments desSeptante retrouvés à Qum-ran ne nous apprennentrien, et le seul livre entierretrouvé dans les grottes,celui d’Isaïe, ne nous ap-prend rien non plus.

L’évêque de Fulda, Mgr Heinz Josef Alger-missen, a décidé qu’à partir de dimanche

prochain 7 septembre, la messe de saint PieV sera célébrée chaque dimanche à 10h45 àl’église Saint Sturm (Sturmius).

Mgr Algermissen, quoique attentif auxquestions liturgiques, n’est pas précisémentfavorable à la messe traditionnelle. Mais il setrouve que le curé de Saint-Sturm est parti enretraite, et qu’il n’y a personne pour le rem-placer.

Or, depuis le 15 août 2007, en application(anticipée) du motu proprio Summorum Pon-tificum, la messe de saint Pie V était célébréeà 18 h chaque dimanche dans cette église.Désormais, elle devient la messe du di-manche matin…

Le fait qu’il s’agisse de l’église Saint Sturmde Fulda est hautement symbolique.

Saint Sturm est le nom du fondateur deFulda, c’est-à-dire du monastère créé à cetendroit en 744 sous les auspices de saint Bo-niface, l’apôtre de l’Allemagne, dont saintSturm était disciple. Au IXe siècle, sous la di-rection de Raban Maur, ce monastère, quiavait alors 600 moines, devint le centre intel-lectuel et scientifique de la chrétienté. Sa bi-bliothèque comprenait 2000 volumes.

Cette histoire a conduit les évêques alle-mands à choisir Fulda comme siège de laconférence épiscopale d’Allemagne.

C’est donc véritablement au centre de lachrétienté allemande (qui est aussi quasimentle centre géographique de l’Allemagne) que lamesse de saint Pie V reprend pleinement droitde cité.

En mars 2007, Mgr Algermissen a été l’undes rares évêques à commenter l'exhortationSacramentum Caritatis de Benoît XVI. Il a de-mandé à ses diocésains de l’étudier très sé-rieusement et a déclaré qu’il fallait mettre sesorientations en application : « Le Saint Père

insiste pour que soient redécouverts laqualité et le sens des célébrations litur-giques. C'est dans cette perspective qu'ilconvient de placer l'usage du latin.» Il a de-mandé à tous les prêtres de son diocèse d'in-troduire davantage de latin dans les célébra-tions, et de célébrer la messe en latin à l'oc-casion des fêtes ou des grands rassemble-ments. Il s’agit bien sûr de la messe de PaulVI. Mais, quelques mois plus tard, il imposaitla messe de saint Pie V à Saint-Sturm, mal-gré l’opposition massive du clergé…

• N.B. - Plutôt que d’utiliser de longues ex-pressions désignant la messe latine tellequ’elle a été codifiée après le concile deTrente, devenue la « forme extraordinaire » durite romain telle qu’elle figure dans les livresapprouvés par Jean XXIII, et la nouvellemesse telle qu’elle a été codifiée après le se-cond Concile du Vatican, j’utilise sans com-plexe et je continuerai d’utiliser les expres-sions « messe de saint Pie V » et « messede Paul VI », car elles ont le mérite d’êtreclaires. Elles ne veulent pas dire que tel mis-sel a été inventé par saint Pie V ou par Paul VI.Elles ont la même signification que les ex-pressions orientales de « Divine Liturgie desaint Jean Chrysostome », ou « de saintBasile », ou « de saint Jacques ».

La messe de saint Pie V à FuldaChrétienté

ACourseulles-sur-Mer, dans le Calvados, lepère Cheval célébrait la messe en latin. La

messe de Paul VI. Mais en latin. Une fois parmois. C’était trop. L’évêché l’envoie ailleurs. De-puis le 1er septembre, le P. Cheval n’est plus lecuré de Saint-Jean de Brébeuf et de ses huitclochers.

« C'est d'un commun accord, prétendDavid Thomas, directeur de la communica-tion de la Maison diocésaine. Une autre no-mination lui a été proposée. Il l'a refusée.Mais il est d'accord pour quitter la pa-roisse. »

Les paroissiens donnent un autre son de

cloche: « Des gens se sont émus et sontallés trouver l'évêque », pour dénoncer le prê-tre qui dit la messe en latin.

Et David Thomas finit par lâcher: « Cen'était pas la personne la plus à l'aise pourconduire une paroisse. Nous avons besoinde gens qui rassemblent des sensibilités di-verses. » Sauf une…

Et il ajoute: « La tentation est forte d'avoirdes replis identitaires. » Sur l’identité del’Eglise catholique romaine…

Le P. Cheval va être remplacé par leP. Phaka-Nlenzo, du Congo…

Haro sur la messe en latin…Chrétienté

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Le Vatican appelle

à lutter contre

la "christianophobie"

Le Secrétaire du Saint-Siège pour les Relations

avec les Etats, Mgr Domi-nique Mamberti, a appelé àcombattre la christianopho-bie dans le monde, lorsd'une réunion du mouve-ment Communion et libéra-tion à Rimini, le 29 août.

« Il faut combattre effi-cacement la christiano-phobie, tout autant quel'islamophobie et l'antisé-mitisme », a-t-il déclaré, ex-pliquant que la christiano-phobie se caractérise pardes préjugés sur les chré-tiens, l'intolérance et la dis-crimination, la violence et lapersécution.

Mgr Mamberti a notam-ment évoqué les violencescontre les chrétiens en Inde,et en Irak où « la moitié deschrétiens ont quitté lepays ».

« La question de la li-berté religieuse est d'unegrande actualité », a-t-ilsouligné, ce qui place sonpropos dans le droit fil de sonprédécesseur, Mgr Lajolo,qui avait été le premier res-ponsable du Vatican, mesemble-t-il, à utiliser le motde christianophobie, dansune conférence intitulée «LeSaint-Siège et la liberté re-ligieuse aujourd'hui », endécembre 2004. Mgr Lajoloévoquait la christianophobiedans les pays musulmans,attisée par la « lutte contrele terrorisme ».

Depuis lors, à maconnaissance, seul le nonceapostolique à Ankara,Mgr Edmond Farhat, avaitutilisé le terme, lorsqu’il avaitdénoncé, en juin 2005, une« christianophobie institu-tionnelle » en Turquie, paysoù « la liberté religieusen'existe que sur le pa-pier ».

Après Haendel, Montgomery,Disraeli, etc., les militants ho-

mosexuels anglais croient avoirtrouvé un autre homosexuel dansl’histoire britannique : le cardinalNewman.

Le but est uniquement d’atta-quer l’Eglise. OutRage, l’équiva-lent d’Act Up outre-Manche, estmonté au créneau à l’occasion del’exhumation du corps du cardinalNewman, préalable à toute béati-fication. « Cet acte de vanda-lisme et de profanation viole la volonté ex-presse du cardinal d'être enterré aux côtésde son amant. L'Eglise catholique, qui haitles gays, veut cacher le fait que son futursaint était homosexuel », clame Peter That-chell, le « président fondateur » d’OutRage.

Il ne vient pas à l’idée de ce frénétique ques’il y avait eu le moindre soupçon d’homo-sexualité à propos du cardinal Newman, sonprocès en béatification aurait tourné court.

John Henry Newman avaitvoulu être enterré auprès de sonami de trente ans, le P. AmbroseSt John (ils avaient été ordonnésprêtres en même temps à Rome).Pour asseoir sa grotesque cam-pagne, Peter Thatchell ose sefonder sur des propos dans les-quels Newman pleure la mort deson ami avec un chagrin qu’il ditplus fort que celui d’un homme oud’une femme qui a perdu sonconjoint. Et il prétend voir le « co-

ming out » du cardinal dans l’inscription sur lapierre tombale commune aux deux sépul-tures : « Ex umbris et imaginibus in Verita-tem » (Des ténèbres et des ombres vers la Vé-rité). Ce qui est proprement grotesque.

La spécialiste des questions religieuses auTimes, Melanie McDonagh, a qualifié cettecampagne de « viol posthume d'une âmesensible par une brute… » C’est tout ce quecette fausse polémique mérite, assurément.

Salir le cardinal Newman, et l’EgliseChrétienté

Le pape Benoît XVI vient enFrance la semaine prochaine.

Comme chaque fois, les anticléri-caux fanatiques donnent de lavoix, au nom de la tolérance et dela liberté, pour clamer leur hainede l’Eglise et dénier au souverainpontife le droit d’aller où il veutdans son Eglise.

« Remballe ton pape »

Les premiers ont été les auteurs du mani-feste « Remballe ton pape ». Sic. En fait, il s’agitd’un blog qui porte cet intitulé, et ne comportequ’un seul texte, daté du 24 juillet. Les « pre-miers signataires » de ce texte étaient:« Marche mondiale des femmes, Panthèresroses, Alternative libertaire, Offensive libertaireet sociale, Scalp, Ligue communiste révolution-naire ». Depuis lors on n’a pas vu en venir d’au-tres.

On y trouve les éructations habituellescontre l’Eglise, mais les auteurs montrent qu’ilsne savent pas de quoi ils parlent: ils attribuentl’encyclique Evangelium vitae à Benoît XVI…

La « Libre Pensée »

Après ces trublions gauchistes, appuyés parla LCR, est venue la Libre Pensée. Mais oui, lesbouffe-curé de choc (A bas la calotte!) existenttoujours. Et même, leur président est Marc Blon-del, l’ancien secrétaire général de FO.

Ils ont publié le 25 août (jourde la fête de saint Louis…) uncommuniqué sous le titre: « Res-pectez notre liberté de cons-cience ! » Car le pape va êtrereçu par des autorités de la Ré-publique, ce qui est « une viola-tion flagrante de la laïcité del’État »…

Et d’appeller à un « meetinglaïque international », le 14 septembre àParis, « avec 25 associations laïques de dif-férents continents dont la Ligue de l’En-seignement, l’Union rationaliste, le Mou-vement Europe et Laïcité ».

Les anarchistes

Puis, le 28 août, la Fédération anarchiste apublié à son tour un long communiqué, appe-lant à une manifestation le 13 septembre, entrela République et la Nation.

On remarquera que si le communiqué estintitulé « A bas toutes les religions! » et com-mence par un appel à défendre « la liberté deconscience contre tous les obscuran-tismes », l’immonde dessin qui l’accompagnecible uniquement le christianisme, le judaïsmeet l’islam.

C’est pourquoi la Fédération anarchisten’avait rien à dire contre la venue du dalaï-lama.

L’hindouisme n’est pas non plus visé. Nor-mal, au moment où des hindous massacrentdes chrétiens.

Ils disent la « malvenue » au pape…Chrétienté

Dimanche prochain…

… C’est le 17e dimancheaprès la Pentecôte.

L’évangile est celui oùJésus déclare que le plusgrand commandement estd’aimer Dieu de tout soncœur, de toute son âme etde tout son esprit, et que lesecond lui est semblable:aimer son prochain commesoi-même.

Saint Jean Chrysostomeexplique: « Aimer Dieu detout son cœur, c’est n’avoirdans son cœur aucun affec-tion qui l’emporte sur l’amourde Dieu; aimer Dieu de touteson âme, c’est avoir un espritsolidement établi dans la vé-rité et ferme dans la foi; carl’amour du cœur est tout dif-férent de l’amour de l’âme;l’amour du cœur est enquelque sorte sensible, etnous fait aimer Dieu sensi-blement, ce que nous nepouvons faire qu’en déta-chant notre cœur de l’amourdes choses de la terre.L’amour du cœur se fait doncsentir dans le cœur, tandisque l’amour de l’âme ne sesent pas, mais se comprend,parce qu’il consiste dans lejugement de l’âme. Car celuiqui croit que Dieu renfermetout bien, et qu’en dehors delui il n’existe aucun bien véri-table, aime Dieu de toute sonâme. Aimer Dieu de tout sonesprit, c’est consacrer toutesses facultés au service deDieu; car celui dont l’intelli-gence obéit à Dieu, dont lasagesse a Dieu pour objet,dont la pensée aime à s’oc-cuper des choses de Dieu,dont la pensée conserve lesouvenir des bienfaits deDieu, celui-là aime Dieu detout son esprit. »

La Nativité de Notre DameLundi 8 septembre, c’est

la fête de la Nativité de laBienheureuse Vierge Marie.Cette fête est la première del’année liturgique byzantine,qui commence le 1er sep-tembre, car elle contient engerme tout le salut. Un tro-paire n’hésite pas à direqu’en ce jour Adam et Evesont « délivrés de la corrup-tion de la mort ».

Daoudal Hebdo est la suite de ce que j’écri-vais dans National Hebdo et sur mon blog.Sans me hausser du col, mais simplement

par référence à ce que l’on m’a souvent dit etécrit, mes commentaires et mes analyses at-tirent souvent l’attention sur des faits, des pré-supposés, et des conséquences, qui sont pas-sés sous silence ou ne sont pas vus. Preuveen est lorsqu’on les reprend ici ou là sans in-diquer l’origine…

Prenons quelques exemples.

• Le 1er février dernier, je mettais en titre deNational Hebdo : « Comment l’Irlande peutfaire capoter le “mini-traité” de Sarkozy ».Et dans mon éditorial j’exposais les raisonsobjectives de cette possibilité. A l’époque, celaparaissait tout simplement farfelu, et je mesouviens encore du sourire de mes collègues,qui acceptaient ce titre parce qu’il était origi-nal, mais n’y croyaient pas une seconde.

• En septembre 2006, j’ai été l’un des rareschroniqueurs (sinon le seul) à décortiquer le« rapport Machelon » (demandé par Sar-kozy), et à montrer, citations à l’appui, qu’ils’agissait d’un texte visant à forcer l’islamisa-tion de la France.

• J’ai été le seul à expliquerpourquoi la Fondation pourles œuvres de l’islam est pa-ralysée depuis sa création :l’Arabie saoudite ne veut pastraiter avec Dalil Boubakeur.Or ceci explique ce qui s’estpassé lors de « l’élection » duCFCM : l’éviction de DalillBoubakeur, qui pouvait pour-tant se considérer comme leprésident à vie par la grâcede Sarkozy.

• J’ai été l’un des deux seulschroniqueurs à relever que la« décision 6 » du rapport At-tali était une menace majeurepour l’enseignement catho-lique, alors que tous les dé-fenseurs de l’école libre sa-luaient cette proposition ducoupon scolaire sans voir oùétait le piège.

• J’ai été l’un des deux seulschroniqueurs à relever que laloi Leonetti sur « la fin devie », votée à l’unanimité etavec les éloges des autoritésreligieuses, était une loi d’eu-thanasie. L’archevêque deParis et le grand rabbin deParis s’en sont aperçus un anplus tard.

• J’ai été l’auteur de la traduction de l’articled’un journaliste irlandais narrant sa rocambo-lesque recherche du texte du traité de Lis-bonne, traduction qui a circulé dans nombrede blogs (y compris européistes) sans indica-tion de la source.

• J’ai été le seul, me semble-t-il, à remarquerque Nicolas Sarkoy ne pouvait pas, quoi qu’ilen dise, opposer un quelconque veto aux né-gociations de l’OMC, et à le montrer par lestextes européens.

• J’ai été le seul à dénoncer la propagande surle nombre d’Etats qui avaient déjà « ratifié » letraité de Lisbonne, fondée sur la confusionentre ratification parlementaire et véritable ra-tification.

• J’ai été le seul à donner des extraits signifi-catifs de la résolution hallucinante et totalitairedu Parlement européen, le 20 mai dernier, surles « discriminations ».

• J’ai été le seul à montrer que par sa résolu-tion du 15 avril dernier, le Conseil de l’Europeédictait une véritable fatwa de promotion del’islam.

• J’ai été le seul à donner latraduction de l’allocution ducardinal Castrillon-Hoyos àla Latin Mass Society, danslaquelle le président de lacommission Ecclesia Dei ex-pliquait que la messe tradi-tionnelle doit être à la dispo-sition de tous les fidèles, quecélébrer cette messe est undroit que les prêtres et les fi-dèles doivent faire valoir, etque les évêques doivent fairetout ce qu’ils peuvent pourque les fidèles en bénéfi-cient.

Ce ne sont là quequelques exemples. Defaçon plus générale, en ré-ponse à ceux qui croientqu’on trouve tout gratuite-ment aujourd’hui sur lesblogs, je ferai remarquer queles blogueurs ne se livrentque rarement à un travail derecherche qui permette d’al-ler voir plus loin que l’infor-mation brute.

Voilà pourquoiil me semble

que Daoudal Hebdopeut être utile.

Quelques raisons de s’abonner à Daoudal HebdoActualités

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