N AROPA ewsletter N°17 - yogaclubnaropa.com

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84000 mais dont les plus connues sont les 12 postu- res clé) comptent évidem- ment parmi les bases tradi- tionnelles de l’enseigne- ment du yoga, ou Hatha yoga. D’une certaine manière, Anne-Marie nous emmène au-delà. Sans négliger le côté pure- ment physique du yoga il n’y a qu’à voir la rigueur avec laquelle elle nous fait travailler les Préliminaires et les mouvements de Naro- pa -, son enseignement nous emmène dans un cheminement plus inté- rieur et une pratique rigou- reuse de la concentration. Le travail sur l’écran fron- tal, sur les méridiens Gou- verneur et Conception, Ida et Pingala, sur les cros- ses, sur la liaison aux sour- ces, pour ne citer que quelques exemples, exige une présence à nous- mêmes extrêmement bé- néfique dans un monde omniprésent tout contribue à nous éparpil- ler : journées gavées d’ac- tivités, information perma- nente rarement euphori- sante, télévision, radio, Chers amis du yoga, Je voudrais commencer par dire combien le ca- deau conjugué des membres de notre Club Naropa m’est allé droit au cœur ! Merci pour ce magnifique Tangka, peint en Inde par un réfugié tibétain, qui représente Tchenrezi, le Bouddha de la Compassion, ainsi que pour l’immense car- te d’anniversaire célé- brant sur tous les tons de l’amitié, mon entrée dans une nouvelle dizaine. Voici venir l’été et la fin de notre année 2013- 2014 de yoga. Une an- née un peu particulière dans la mesure où Corin- ne, étant devenue irlan- daise, Anne-Marie a dû assumer seule la grande majorité des cours, avec cependant la coopéra- tion toute nouvelle et très positive de Paula qui a pris en charge une se- maine sur deux les cours du vendredi : le matin pour les adultes et le soir pour les enfants. J’aimerais, à l’occasion de cette « fin d’année », saluer une fois de plus l’enseignement d’Anne- Marie et dire tout ce qu’il m’a apporté en bientôt vingt-et-un ans de prati- que. Le yoga est une si vaste discipline qu’il im- pose des choix à ses pro- fesseurs qui ne pourront jamais couvrir toutes ses richesses dans l’heure hebdomadaire à laquel- le l’élève s’inscrit. Les pos- tures (au nombre de internet, communication à tout crin, oreillettes du por- table greffées à l’oreille, stress, embouteillages... A l’opposé de ce vacar- me, que si souvent nous confondons avec la civili- sation, se déploie le yoga d’Anne-Marie dans le cal- me des tapis rouges et des chaussettes blanches. L’enseignement d’Anne- Marie nous ramène au centre de nous-mêmes, là où une connaissance lumi- neuse et souvent oubliée ne demande qu’à nous éclairer, à nous rassurer. Il cultive l’instant présent. Il nous invite chez nous, il nous reconnecte avec notre souffle et nos turbi- nes énergétiques (chakras), il nous réconcilie avec les saisons et nous éveille à l’écoute intérieu- re du biorythme de nos organes. Très pragmati- que, le yoga d’Anne- Marie nous « relie ». Et n’est -ce pas là justement l’es- sence même du yoga, yogere, qui signifie relier la matière au spirituel ? Longue vie donc à cette école privilégiée qui nous apprend à être nous- mêmes, rien que nous- mêmes. Et de présents sur le tapis une fois par semai- ne, devenons conscients tous les jours et dans tous les gestes et tâches que le quotidien nous réclame ! Je vous souhaite un été serein et lumineux. Corinne Le mot de la présidente A l’intérieur de ce numéro: Vie du Club 2-3 A propos du bouddhisme 4 Bonnes nouvelles 5 Compte-rendu de l’assemblée générale 6 Histoires d’en rire 7 Récits de voya- ges au Népal 8-9 A vos livres 10 Calendrier 10 AROPA ewsletter N°17 www.yogaclubnaropa.com Juillet - septembre 2014 Les points d’intérêts: Le mot de la prési- dente Compte-rendu de l’assemblée géné- rale N

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84000 mais dont les plus

connues sont les 12 postu-

res clé) comptent évidem-

ment parmi les bases tradi-

tionnelles de l’enseigne-

ment du yoga, ou Hatha

yoga.

D’une certaine manière,

Anne-Marie nous emmène

au-delà.

Sans négliger le côté pure-

ment physique du yoga – il

n’y a qu’à voir la rigueur

avec laquelle elle nous fait

travailler les Préliminaires et

les mouvements de Naro-

pa -, son enseignement

nous emmène dans un

cheminement plus inté-

rieur et une pratique rigou-

reuse de la concentration.

Le travail sur l’écran fron-

tal, sur les méridiens Gou-

verneur et Conception,

Ida et Pingala, sur les cros-

ses, sur la liaison aux sour-

ces, pour ne citer que

quelques exemples, exige

une présence à nous-

mêmes extrêmement bé-

néfique dans un monde

omniprésent où tout

contribue à nous éparpil-

ler : journées gavées d’ac-

tivités, information perma-

nente rarement euphori-

sante, télévision, radio,

Chers amis du yoga,

Je voudrais commencer

par dire combien le ca-

deau conjugué des

membres de notre Club

Naropa m’est allé droit

au cœur ! Merci pour ce

magnifique Tangka, peint

en Inde par un réfugié

tibétain, qui représente

Tchenrezi, le Bouddha

de la Compassion, ainsi

que pour l’immense car-

te d’anniversaire célé-

brant sur tous les tons de

l’amitié, mon entrée dans

une nouvelle dizaine.

Voici venir l’été et la fin

de notre année 2013-

2014 de yoga. Une an-

née un peu particulière

dans la mesure où Corin-

ne, étant devenue irlan-

daise, Anne-Marie a dû

assumer seule la grande

majorité des cours, avec

cependant la coopéra-

tion toute nouvelle et très

positive de Paula qui a

pris en charge une se-

maine sur deux les cours

du vendredi : le matin

pour les adultes et le soir

pour les enfants.

J’aimerais, à l’occasion

de cette « fin d’année »,

saluer une fois de plus

l’enseignement d’Anne-

Marie et dire tout ce qu’il

m’a apporté en bientôt

vingt-et-un ans de prati-

que. Le yoga est une si

vaste discipline qu’il im-

pose des choix à ses pro-

fesseurs qui ne pourront

jamais couvrir toutes ses

richesses dans l’heure

hebdomadaire à laquel-

le l’élève s’inscrit. Les pos-

tures (au nombre de

internet, communication à

tout crin, oreillettes du por-

table greffées à l’oreille,

stress, embouteillages...

A l’opposé de ce vacar-

me, que si souvent nous

confondons avec la civili-

sation, se déploie le yoga

d’Anne-Marie dans le cal-

me des tapis rouges et des

chaussettes blanches.

L’enseignement d’Anne-

Marie nous ramène au

centre de nous-mêmes, là

où une connaissance lumi-

neuse et souvent oubliée

ne demande qu’à nous

éclairer, à nous rassurer. Il

cultive l’instant présent. Il

nous invite chez nous, il

nous reconnecte avec

notre souffle et nos turbi-

nes énergétiques

(chakras), il nous réconcilie

avec les saisons et nous

éveille à l’écoute intérieu-

re du biorythme de nos

organes. Très pragmati-

que, le yoga d’Anne-

Marie nous « relie ». Et n’est

-ce pas là justement l’es-

sence même du yoga,

yogere, qui signifie relier la

matière au spirituel ?

Longue vie donc à cette

école privilégiée qui nous

apprend à être nous-

mêmes, rien que nous-

mêmes. Et de présents sur

le tapis une fois par semai-

ne, devenons conscients

tous les jours et dans tous

les gestes et tâches que le

quotidien nous réclame !

Je vous souhaite un été

serein et lumineux.

Corinne

Le mot de la présidente

A l ’ i n t é r i e u r

d e c e

n u m é r o :

Vie du Club 2-3

A propos du

bouddhisme 4

Bonnes nouvelles 5

Compte-rendu

de l’assemblée

générale

6

Histoires d’en rire 7

Récits de voya-

ges au Népal 8-9

A vos livres 10

Calendrier 10

AROPA

ewsletter N°17 w w w . y o g a c l u b n a r o p a . c o m J u i l l e t - s e p t e m b r e 2 0 1 4

L e s p o i n t s

d ’ i n t é r ê t s :

Le mot de la prési-

dente

Compte-rendu de

l’assemblée géné-

rale

N

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N A R O P A N e w s l e t t e r N ° 1 7

traditionnel du yoga de

l’énergie avec Anne-

Marie pour pouvoir vous

transmettre le meilleur de

ce yoga, comme Roger

Clerc l’aurait voulu.

Je proposerai égale-

ment, chaque semaine,

une séance de yoga en

Après une année d’étu-

des en Irlande, je suis

heureuse de reprendre la

direction des tapis rouges

pour continuer à progres-

ser avec vous dans la

voie du yoga.

Je suivrai l’enseignement

Anglais : certainement le

vendredi ou le samedi

matin, pour les anglo-

phones de la région. Je

continuerai les stages de

massages tibétains et de

réflexochromie. Bon été

à tous.

J u i l l e t - s e p t e m b r e 2 0 1 4

L’enseignement du Lam

Rim sera suivi :

-les 1ers lundis du mois, à

14h et à 20h30

L’enseignement du Dhar-

ma sera suivi par les débu-

tants, les 3e mercredis du

mois, à 20h.

-les 1ers mercredis du

mois, à 20h.

Mot de Corinne

Méditation

au club, avec AMa ou

Christophe.

Tous les lundis et mercre-

dis, vous pouvez méditer « Commence

par changer

en toi ce que

tu veux chan-

ger autour de

toi »

Gandhi

pourront être mis en pla-

ce avec Christophe :

En fonction des deman-

des, de nouveaux cours

-Philosophie bouddhiste,

-Cours de Tibétain.

Proposition de nouveaux cours

En fonction de la deman-

de, d’autres cours pour-

ront être mis en place :

Avec le retour de Corin-

ne, le cours du jeudi soir

sera à nouveau proposé.

-En semaine à 12h ou à

14h,

-Le samedi matin,

-Cours en anglais.

Stages

-approfondissement des

mouvements préliminai-

res,

-énergies des saisons,

-Do-In, pour ceux qui

n’ont pu apprendre sur

l’année écoulée

--réflexologie,

Anne-Marie et Corinne

pourront également, en

fonction des demandes,

remettre en place des

stages :

-couleurs,

-astrologie,

-LPC (langage parlé

complété, pour commu-

niquer avec les malen-

tendants),

-chromothérapie,

-massage tibétain.

Vous trouverez, mises à jour, les informations relatives aux différents cours et sta-

ges (jours, horaires, lieux et tarifs) sur notre site www.yogaclubnaropa.com

Cours de Yoga

Dharma et Lam Rim

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Vie

du

Clu

b

J u i l l e t - s e p t e m b r e 2 0 1 4

Le Lam Rim

Mot de Christophe

N A R O P A N e w s l e t t e r N ° 1 7

veillant Guéshé Thupten et

sa famille.

Après avoir traduit quel-

ques-unes des conférences

de Guéshé-la - dont certai-

nes furent organisées par

notre seconde maman An-

ne-Marie -, j'ai été embau-

ché par le Centre boudd-

histe Shedrub Choekhor

Ling (Salève) où j'ai eu

l'heureuse charge de servir

comme traducteur lors des

enseignements de plusieurs

Maîtres. Entre-temps, j'ai

été sollicité par les mem-

bres du bureau de Shedrub

Ling pour donner des cours

de méditation presque

chaque week-end depuis

fin 2010. Puis, à partir de

Je suis né à Blois, et depuis

n'ai cessé de vieillir.

Peut-être faut-il détailler un

peu. Au début des années

90, j'ai commencé à m'in-

téresser au Bouddhisme,

après une conférence sur

la Paix de l'esprit, donnée

par celui qui allait devenir

ensuite mon Maître racine -

Sa Sainteté le Dalaï Lama.

J'ai rencontré l'un de mes

premiers enseignants,

Guéshé Thupten Tenpa en

1998, au cours d'une mar-

che pour le Tibet libre, et

c'est après la lecture d'un

certain nombre de livres

(dont Kalachakra - Ensei-

gnements préliminaires et

initiations de S.S. le Dalaï

Lama) que je suis devenu

bouddhiste, en juin 1999.

Mes études du Dharma se

rapportent donc plus spé-

cifiquement au corpus du

Bouddhisme de l'Inde et du

Pays des neiges. J'ai com-

mencé à apprendre le ti-

bétain il y a quelques an-

nées, au travers de métho-

des, et en baignant dans

l'univers tibétain en exil, en

particulier grâce au bien-

2013, il m'est parfois arrivé

de remplacer nos moines

tibétains pour les cours de

philosophie bouddhiste.

J'anime depuis l'automne

2013 des groupes de lectu-

re ou groupes de discussion

portant sur différents thè-

mes essentiels du Bouddhis-

me.

Cela ne veut, hélas, pas

dire que j'y connaisse

grand-chose, c'est pour-

quoi j'ai bon espoir que

proposer des cours de mé-

ditation et de Lam Rim sera

l'occasion d'échanges per-

mettant à tous les partici-

pants d'être gagnants,

pour eux-mêmes et leur

entourage.

(enseignements communs)

et les Tantras (leur continui-

té). C'est par la suite que

quelques grands Maîtres

du passé, indiens (comme

At i sha) et t ibétains

(comme Gampopa ou

Tsongkhapa) ont eu l'idée

géniale de ressembler et

de classer les enseigne-

ments du Bouddha, leur

redonnant ainsi une gran-

de lisibilité qui nous sert au-

jourd'hui de carte routière

Le titre initial de ce corpus

est Djang tch'oup lam gyi

rim pa (Etapes de la voie

vers l'Eveil), ce qui fait de

Lam Rim un diminutif ap-

préciable !

Le Bouddha a donné de

très nombreux enseigne-

ments tout en adaptant

son discours à des auditoi-

res divers et variés, ce qui a

ensuite donné 108 volumes

de textes des paroles du

Bouddha, les Soutras

pour la pratique spirituelle.

Les cours de Lam Rim se-

ront l'occasion de discus-

sions autour de thèmes es-

sentiels tels que le renonce-

ment, l'esprit d'Eveil altruiste

ou encore la sagesse de la

vacuité. Sans garantie de

réponse satisfaisante, toute

question sera la bienvenue.

Christophe

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Le silence est un

ami qui ne trahit

jamais.

Confucius

A propos du Bouddhisme (suite de la NL16)

sont des vertus intimes et

personnelles et non pas

des avatars religieux ; la

méditation et la pauvreté

choisie ne sont pas autre

chose que des voies clai-

rement décidées -pour

soi, par soi- avant de

concerner les autres dans

un quelconque cadre

dogmatique.

Il est clair que, pour le

bouddhisme, ce n'est pas

le sentiment religieux, le

cadre institutionnel ou la

dévotion qui comptent,

mais l'homme. C'est là

toute la différence. C'est

ainsi, tout simplement,

qu'il s'affirme comme une

voie de délivrance, une

libération spirituelle sur les

plans psychologique et

moral. Rien de plus.

Apaiser les souffrances,

libérer l'être profond, ré-

véler les relations de cau-

se à effet, dévoiler les

mécanismes des proces-

sus psychiques... Tels sont

les fondements du

bouddhisme, de cette

connaissance intime et

profonde aux accents de

« philosophie de la vie »

qui, à bien y regarder,

Extrait du livre “Mettez du

Bouddhisme dans votre

vie” de Bernard Bau-

douin, citant le maître zen

Roland Rech

Car c’est justement là,

dans cette vocation à

l’origine éminemment

personnelle, que réside

en grande partie la singu-

larité du bouddhisme. Il

se positionne, en effet, en

contrepoint des religions

constituées, lesquelles

prétendent, dans leurs

discours et rituels, être les

seules détentrices de la

vérité et de l’universalité.

Là où celles-ci tentent de

s'affirmer par tous les ac-

tes et les artifices d'une

religiosité "extérieure", le

bouddhisme se vit au

contraire de l'intérieur :

par essence, il n'est pas

religieux mais résolument

humain, car il s'inscrit en

premier lieu -très profon-

dément- en chaque indi-

vidu. Cela lui confère

d'emblée un caractère

non religieux qui « irradie »

littéralement à tout ins-

tant dans une expression,

une tonalité, une vision

du monde où se mêlent,

en parfaite harmonie,

salut et renoncement,

bienveillance et humani-

té.

Le bouddhisme se révèle

être, pour qui prend le

temps de l'approcher en

toute humilité, bien plus

une morale existentielle

et une méthode de salut

- ce que d'aucuns appel-

lent une "thérapeutique

spirituelle" - qu'une reli-

gion au sens propre du

terme. La douceur, la non

-violence, la maîtrise de

soi, ou encore la charité,

présente tous les symptô-

mes d'un réel éveil à la

conscience supérieure.

Non pas pour prétendre

rejeter tout le reste - les

autres conceptions de

l'univers - dans une quel-

conque infériorité, mais

plutôt pour s'élever tou-

jours davantage vers l'infi-

ni de ce qui est véritable-

ment essentiel.

Par quelque aspect

qu'on l'aborde, le boudd-

hisme ne vise encore et

toujours qu'à une seule

chose : le salut de l'hom-

me. C'est la raison pour

laquelle son message est

universel, c'est pour cela

qu'il s'adresse à tous les

hommes, interpelle toutes

les consciences, et finale-

ment trouve un écho en

des individus parfois très

différents, aux continents

et aux coutumes divers,

mais se retrouvant tous

dans une aspiration à la

connaissance de soi, à la

paix et à la sérénité inté-

rieures les plus profondes.

Le bouddhisme peut diffi-

cilement satisfaire les

êtres épris de religion, car

il est « autre chose », dans

un ailleurs où les règles

sont davantage celles

d'une médecine spirituel-

le à destination de cha-

que individu plutôt que

l'instauration d'un dogme

universellement reconnu.

Et c'est justement en ce-

la, dans cette authenti-

que originalité, que le

bouddhisme devait trou-

ver, dès ses origines, une

voie lui étant propre, qui

le porterait à devenir l'un

des courants spirituels les

plus dynamiques de notre

temps...

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Bo

nn

es

no

uv

elle

s

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sonne ne l'entendit parler.

Les années s'écoulèrent.

Puis, le silence se mit à par-

ler. Les pensées silencieuses

de l'élève se manifestaient,

ses désirs silencieux lui

étaient accordés, son re-

gard silencieux guérissait,

son aspect silencieux inspi-

rait. Son silence se fit vie.

Pendant tout ce temps, les

mots parlés l'avaient main-

tenu en état de semi-mort.

Dès qu'il eût fermé ses lè-

vres, le silence qui était en

lui se mit à vivre. Et le grand

maître soufi d'ajouter : « Ce

Notre société sait-elle enco-

re ce qu'est le silence ? Il

n'y a pas si longtemps, vi-

vait à Hyderabad un élève

qui aimait beaucoup par-

ler. Ses questions intelligen-

tes plaisaient au maître,

bien que la coutume vou-

lait que l'élève soit silen-

cieux en présence du maî-

tre. Un jour cependant, ce

dernier, n'étant pas d'hu-

meur à disserter, dit en per-

san : « Khamush, Silence ! »

Le jeune homme fit silence.

Il rentra à la maison et resta

silencieux. Plus jamais per-

que je veux dire, c'est que

tout le monde a des yeux,

mais cela prend du temps

pour que les yeux commen-

cent à vivre. Car ils voient

jusque-là, mais pas plus loin.

C'est lorsque le cœur est

relié aux yeux qu’ils voient

plus loin, et si c'est l'âme qui

regarde, ils voient encore

plus loin. Dans toutes les

cultures et de tous les

temps, les sages, les pro-

phètes et les maîtres en-

trent dans le silence pour

entendre.

L’homme qui a arrêté le désert

KHAMUSH – La force du silence

des cuvettes

creusées dans le

sol, lors de la

courte saison

des pluies, pour

retenir l'eau quelques jours,

le temps que les céréales

lèvent.

Mais, sur une terre durcie et

balayée par les vents, l'eau

ruisselait et s'évaporait sans

pénétrer le sol. Alors, Ya-

couda construisit de petites

digues antiérosives pour

retenir l'eau dans les pen-

tes, creusa des zaï plus pro-

fondes, les protégea de

l'évaporation en les recou-

vrant de paille après y avoir

déposé du fu-

mier, des grains

de mil, de sorg-

ho ou millet

et... des termi-

tes.

Aux premières

pluies, la magie

opéra : les ter-

mites s'enfon-

Il y a 40 ans, au nord-ouest

du Burkina Faso, en plein

désert du Sahel, les champs

qui entouraient le village de

Gourga n'étaient plus

qu'une terre craquelée par

des années de sécheresse

et, lentement, engloutie

par les sables apportés par

le vent du désert. Les cultu-

res et les troupeaux se mou-

raient, les hommes

fuyaient la famine en par-

tant vers la ville.

Yacouba avait alors 28 ans

et il entreprit de sauver son

village, en perfectionnant

une méthode de culture

ancestrale, celle du zaï :

cèrent dans le sol et l'aérè-

rent en profondeur en y

creusant des galeries qui

conservèrent l'humidité.

Dès la première année, Ya-

couda a pu nourrir sa famil-

le et, ayant paré au plus

pressé, se préoccupa de

l'avancée du désert. Dans

ses zaï, il commença à se-

mer des graines d'arbres.

On le prit pour un fou…

mais Yacouda a continué.

Inlassablement, depuis 40

ans, il a semé des milliers

d'arbres qui aujourd'hui for-

ment une petite forêt qui a

stoppé l'avancée du dé-

sert.

Et plus personne, désormais,

ne le traite de fou.

Tiré des « Veillées des chau-

mières »

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J u i l l e t - s e p t e m b r e 2 0 1 4

d’hier.

A la rentrée, Corinne re-

vient partager les cours.

Les cours du lundi soir

(20h30) seront proposés le

mercredi matin et, le ven-

dredi, les cours pourraient

être dispensés en anglais;

Poursuite du Do-In et cours

de rattrapage (mains,

bras, crâne et visage) un

samedi matin, pour ceux

qui le souhaitent.

Remarques et constats,

cours par cours :

Lundi 19h : 6 élèves assidus

qui pratiquent à la maison

– en plus du travail sur

mouvements préliminaires

et Naropa, travail sur sai-

sons, et chakras – durée

du cours jugée trop cour-

te, ne pouvant déborder

sur le cours suivant

Lundi 20h30 : 6 élèves mais

5 pratiquants aléatoire-

ment – heure de cours ina-

daptée – cours non re-

conduit à la rentrée

Mardi 9h : 15 inscrits, en

moyenne 10 sur le tapis -

cours apprécié des élèves

pour le bien-être apporté

Mardi 19h15 : Au gymnase,

23 inscrits, mais souvent 17

sur le tapis – élèves atten-

tifs et satisfaits de leur prati-

que

Jeudi 9h : 10 élèves bien

« avancés »

Vendredi 9h : 5 élèves –

cours en alternance avec

Paula - un manque de par-

ticipants qui motive la mise

en place du cours en an-

glais…

Vendredi 18h30 : 5 adoles-

L’assemblée générale du

club Naropa a eu lieu le

mardi 24 juin 2014, au gym-

nase de l’école.

Corinne, notre présidente, a

ouvert la séance sur un bilan

de l’année, évoquant princi-

palement l’investissement

sans faille d’Anne-Marie et le

dynamisme de Paula pour

les cours des vendredis. Les

autres particularités ayant

marqué l’année sont les

cours du mardi soir au gym-

nase et la pose de moquet-

te au club. Une refonte du

site internet est envisagée.

Nous a été présenté, ensui-

te, le rapport financier de

l’année (du 01/05/13 au

30/04/14), validé par Fran-

çoise, commissaire aux

comptes.

Le déficit constaté sur l’exer-

cice s’explique par le fait

qu’il n’a pas été possible

d’organiser de stages, cette

année.

Le tarif des cotisations pour

l’année 2014-2015 demeure

à 330 €/an/adulte et 16 €

d’adhésion à l’association.

Il y a, à ce jour, une cin-

quantaine de réinscriptions

et des tapis libres attendent

de nouveaux élèves.

Ce rapport financier a été

approuvé à l’unanimité.

Anne-Marie nous a présenté

le rapport d’activités de l’an-

née écoulée. Elle se félicite

de l’enthousiasme et de l’as-

siduité des élèves du mardi

et les félicite en retour. Par

contre, elle se désole que les

ados d’aujourd’hui n’aient

pas le dynamisme de ceux

cents– fatigués, trop à faire

pour s’investir au yoga

Do-In : pratique après les

cours bien suivie et appré-

ciée le mardi soir

Méditation : peu de prati-

quants, malgré l’omnipré-

sence dans les médias –

mise en place de cours en

journée avec Christophe ??

Lam Rim : 1er lundi et 1er

mercredi du mois – 17 ins-

crits assidus

Dharma : 3e mercredi du

mois – groupe de 4 inscrits/2

présents : à revoir…

Grossesse : 12 bébés nés

depuis juin 2013 et 4 à venir

– 1 bébé à naître éminem-

ment

La parole a été donnée à

Paula, qui a assuré, un ven-

dredi sur 2, les cours des

enfants et des adultes. Pour

sa première année d’ensei-

gnement, elle a trouvé inté-

ressante l’expérience de

passer d’élève à professeur,

a aimé la communication

avec ses 4 jeunes élèves. Si

son enseignement est bien

différent de celui d’Anne-

Marie, elle le dispense en

fonction de ce qu’elle res-

sent et de son plaisir à trans-

mettre. Des difficultés admi-

nistratives entre la France et

la Suisse ne lui permettront

pas d’assurer les cours au

club, à la rentrée. Elle sug-

gère aux parents d’inscrire

leurs enfants à Hermance,

s’ils le souhaitent.

Le rapport d’activités a été

approuvé à l’unanimité.

Un nouveau Bureau a été

constitué et accepté à l’u-

nanimité.

Pour clôturer cette assem-

blée générale, le groupe

d’ados nous a présenté La

nature s’éveille – Le soleil se

lève – Les vagues d’amour

et celui du lundi, les « grand

(e)s », les mouvements préli-

minaires et ceux de Naro-

pa.

Compte-rendu de notre assemblée générale 2013 - 2014

Pour un sage,

le bonheur

n ' e s t p a s

d'avoir ce qu'il

veut, mais de

vouloir ce qu'il

a. Proverbe bouddhiste

Présidente : Corinne Bouvet de Maison-Neuve

Vice-présidente : Catherine Ucla

Secrétaire : Soizic Fougère

Trésorière : Frédéric Malfilâtre

Commissaire aux comptes : Françoise Cohen-Solal

Responsable Site Internet : Corinne Planchamp

Fiduciaire : FIGES (Thonon)

Page 7: N AROPA ewsletter N°17 - yogaclubnaropa.com

P a g e 7

J u i l l e t - s e p t e m b r e 2 0 1 4

His

toire

s d

’en

rire

J u i l l e t - s e p t e m b r e 2 0 1 4

Un couple de Japonais

rentre chez eux à Tokyo

après un long et intéressant

voyage en Suisse.

Des amis leur demandent :

« Alors, ce voyage, c'était

comment ? Racontez-

nous ! »

Et le mari de répondre : «

On ne sait pas, on n'a pas

encore développé les

photos ! »

Comment vivre l’instant présent à la japonaise

regarde le chien avec

effroi, et s'enfuit en ram-

pant sous les fourrés.

"Ouf !", soupire le léopard,

"c'était tout juste. Ce

vieux chien a failli

m'avoir !"

Cependant, un singe, qui

avait observé toute la

scène d'une branche

d'arbre à proximité, se dit

qu'il pourrait mettre à

profit ce qu'il sait en né-

gociant avec le léopard

et obtenir ainsi sa protec-

tion. Il part donc le rattra-

per, mais le vieux chien,

le voyant courir à toute

vitesse après le léopard,

réalise que quelque cho-

se doit se tramer. Le singe

rattrape le léopard, lui

dévoile le pot aux roses

et lui propose un marché.

Le jeune léopard est fu-

rieux d'avoir été trompé :

"Viens ici le singe, monte

sur mon dos, et tu vas voir

ce qui va arriver à ce pe-

tit malin !"

Le vieux chien voit le léo-

pard accourir avec le

singe sur son dos et s'in-

quiète : "Que vais-je faire

maintenant ?" Mais au

lieu de s'enfuir, le chien

Un jour, un vieux chien afri-

cain part à la chasse aux

papillons, et s'aperçoit qu'il

s'est perdu. Errant au ha-

sard en tentant de retrou-

ver son chemin, il voit un

jeune léopard courir vers lui

avec l'intention visible de

faire un bon repas.

Remarquant les quelques

os d'une carcasse qui traî-

ne sur le sol à proximité, il

se met aussitôt à mâcher

les os, tournant le dos au

léopard qui approche.

Quand celui-ci est sur le

point de lui sauter dessus,

le vieux chien s'exclame

haut et fort : "Ouais, ce léo-

pard était vraiment excel-

lent ! Je me demande s'il y

en a d'autres par ici ?"

En entendant cela, le jeu-

ne léopard interrompt son

attaque en plein élan, il

s'assied dos à ses agres-

seurs, faisant semblant une

fois de plus de ne pas les

avoir vus, et juste au mo-

ment où ils arrivent à por-

tée de voix, il s'exclame :

"Où est donc ce foutu sin-

ge ? Ca fait une heure

que je l'ai envoyé me

chercher un autre léo-

pard !"

Morales de cette histoire :

L'âge et la ruse arriveront

toujours à triompher de la

jeunesse et de la force ...

L'astuce et l'esprit viennent

seulement avec l'âge et

l'expérience....

Le chien, le léopard et le singe

N A R O P A N e w s l e t t e r N ° 1 7

Page 8: N AROPA ewsletter N°17 - yogaclubnaropa.com

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N A R O P A N e w s l e t t e r N ° 1 7

J u i l l e t - s e p t e m b r e 2 0 1 4

Voyage au Népal

les klaxons des motos,

des camions, des bus,

ajoutent un concert que

nos oreilles d'occiden-

taux ont du mal à appré-

cier...

Etonnement le lende-

main, et les jours qui suivi-

rent, la poésie de ce

pays se fait ressentir dans

le fameux sourire des Né-

palais. La visite des an-

ciennes cités royales lais-

se imaginer dans quelle

richesse le pays a été.

Ces bâtiments anciens

(temples, palais), les boi-

series décorant les fenê-

tres et les charpentes,

n'ont rien à envier aux

cités européennes.

L'Himalaya, mythique

pour tout un chacun qui

aime la montagne, m'a

empli de joie à chaque

pas que j'ai foulé. Heu-

reux d'être aux pieds des

Annapurnas, grimpés par

Maurice Herzog ! Ces

montagnes emplissent de

respect et on comprend

que les Népalais les vé-

nèrent telles des dieux et

des déesses. Ils n'avaient

jamais imaginé faire l'as-

cension de ces sommets

avant que l'homme

blanc, moyennant finan-

A la demande d'Anne-

Marie, je vous présente en

quelques lignes le pays

que j'ai visité : le Népal.

La démarche dans laquel-

le j'ai fait ce voyage était

d'aller poser le pied pour la

première fois en Asie en

faisant un trek et découvrir

un pays dans la mouvance

bouddhiste... Evidemment,

j'ai vite compris que le Né-

pal est à majorité hindouis-

te. J'ai trouvé cela intéres-

sant de découvrir dans

quelle religion a été bercé

le Bouddha avant de trou-

ver la «voie du milieu».

Katmandou, la capitale,

est une véritable douche

froide pour ceux comme

moi qui viennent respirer le

grand air et la sérénité de

la montagne...! On m'ap-

prend que c'est l'une des

villes les plus polluées au

monde et on le comprend

très vite en respirant l'air

saturé de poussières,

d'odeurs en tous genres, et

ces, ait besoin d'assouvir

ses besoins de conquête...

Ah, l'homme blanc.... dé-

mystificateur, pour le

bien ?

Le temps, dans ces

contrées lointaines, ralen-

tit, et il est bon d'avoir l'es-

prit qui se met au rythme

de la marche. Je finis mon

tour par une journée et

une nuit dans un monastè-

re bouddhiste (on en trou-

ve quand même !). Assis-

ter aux prières des moines

est plein d'enseignement

pour quelqu'un comme

moi qui s'intéresse aux en-

seignements de Bouddha.

Je les ai trouvés ni plus ni

moins comme des hom-

mes, pas plus de vérité

dans leur regard que les

Népalais que j'ai croisés

dans leur champ ou der-

r i è r e l e u r c u i s i n e

(excellente d'ailleurs). La

vérité est bel et bien en

soi. Namasté !

Bertrand

« Exiger de soi le

meilleur est à la

portée de tous » Alexandre Jollien

personnes de l’orpheli-

nat, de l’Association et

nous les visiteurs, j’ai ré-

colté des mandalas des 5

continents.

Un mois avant le grand

départ, j’ai pu réaliser

l’expérience dans la clas-

se d’une de mes petites-

filles. J’ai été émerveillée

de la concentration des

enfants et des adultes

pendant le coloriage.

Une fois terminé, chaque

Au moment même où j’ai

entendu parler de l’Asso-

ciation SagarmathaSuis-

se.com et regarder leur

film sur les orphelins de Kat-

mandou, j’ai demandé à

me joindre à eux. Pendant

les 9 mois qui ont précédé

notre départ, j’ai été dans

un état de bonheur inten-

se. Portée par mon désir

de faire colorier des man-

dalas par les enfants et les

adultes, que ce soient les

enfant est venu apporter

son dessin et a dit ce qu’il

avait ressenti pendant cet

instant. Oui je fus émerveil-

lée des mots et du calme

extraordinaire qui régnait.

Caroline, la maîtresse, m’a

envoyé quelques photos

que j’ai emportées au Né-

pal pour expliciter le mo-

ment venu aux enfants

népalais, mon intention et

ce que j’attendais d’eux.

Mandalas des cinq continents

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J u i l l e t - s e p t e m b r e 2 0 1 4

cits

de

vo

ya

ge

s a

u N

ép

al

J u i l l e t - s e p t e m b r e 2 0 1 4

feur, le cuisinier, la cuisinière

et la femme de ménage…

tous ont colorié des man-

dalas… J’ai rencontré soli-

darité, entraide, bienveil-

lance, joie, spontanéité,

créativité, respect des per-

sonnes âgées. Des enfants

motivés à l’école pour arri-

ver haut dans leurs études,

pour devenir des êtres au-

tonomes et libres.

Le lendemain de mon arri-

vée, les mandalas furent

étalés par motif sur une ta-

ble ainsi que des boites de

crayon feutres. Pendant

plus de 4 heures, une

concentration absolue.

Une fois terminé, le dessin

m’était apporté, je deman-

dais le prénom, j’offrais un

sourire et un merci … Nous

étions 7O à colorier et plus

de 1OO mandalas me fu-

rent donnés, comme quel-

que chose de précieux et

cela l’était.

L’ensemble a été collé sur

un mur avec un extrême

soin. Cela a pris 4 heures…

Mon cœur fut rempli car

ma mission, celle que je

m’étais fixée avec « ce que

je suis et ce que j’ai…» était

accomplie, grâce au bon

cœur des uns et des autres.

Les enfants sont venus po-

ser m’entourant… Je savais

en m‘inscrivant à ce voya-

ge, que quelque chose de

vrai, de beau, d’authenti-

que, de merveilleux et de

très simple à la fois m’atten-

dait. C’est en regardant

maintenant la photo que je

réalise cet aboutissement.

Dans un état d’esprit joyeux

et serein, tout un groupe

m’a accompagnée pour

une dernière nuit vers Na-

garkhot, afin d’assister au

coucher et au lever du so-

leil sur les Annapurnas et

l’Everest.

Merci à vous les enfants de

Mon objectif était de revenir

du Népal, avec des photos

de là-bas et de les montrer

aux enfants d’ici. Dans la

classe de Clémence, les en-

fants savaient que Sagarma-

tha signifie ‘la mère du ciel’,

Katmandou ‘la ville de splen-

deur’ et Himalaya ‘la demeu-

re des Neiges’.

Autour du Stupa de Katman-

dou, jours et nuits, des per-

sonnes marchent en tour-

nant, « chapelet » à la main,

rendant hommage à Boudd-

ha en actionnant les moulins

à prières et en répétant les

syllabes mystiques : Om mani

padme hum. A l’intérieur de

chaque moulin, sont enrou-

lées des syllabes d’une prière,

tracées sur un papier. Cela

ne dispense pas d’ailleurs de

réciter des prières, l’idée

étant que, outre les mérites

que l’on acquiert pour soi,

leur multiplication crée effi-

cacement un climat propice

à la progression spirituelle de

l’humanité.

J’ai fait tourner des moulins à

prières géants, sans prier...

Ma prière en écrivant ces

lignes est ma gratitude d’a-

voir fait ce voyage pour ren-

contrer tous les habitants de

l’orphelinat. Les enfants, le

couple et leur fils, le surveil-

lant, le répétiteur, le chauf-

Sagarmatha, car je sens que

mon cœur s’est transformé

en mandala, il s’est ouvert

pour vous laisser y entrer...

ou bien c’est vous qui l’avez

ouvert… J’écris ces lignes

pour vous, pour que vous

sachiez que vous êtes pré-

sents… Chacun est unique,

chacun est lié à l’autre, vos

dessins ont été créés dans

les 5 continents et si les man-

dalas sont au centre de l’art

sacré tibétain, ils sont aussi

présents dans toutes les civili-

sations… Des Alpes aux Hi-

malayas, nous sommes tous

reliés par la diversité des

couleurs... Soyons comme

ces mosaïques : uniques et

reliés, harmonieux, rayon-

nants et régénérants pour

ceux qui les regardent.

Ma prière, que je n’ai pas

formulée là-bas, est celle –

ci :

« Que l’Eau du Toit du mon-

de redevienne pure comme

le cœur des enfants des Al-

pes et des Enfants de Sagar-

matha ! »

« Ainsi qu’aux rayons du so-

leil levant, s’évapore la ro-

sée du matin ; à la vision de

l’Himalaya, s’évanouissent

les péchés des humains. »

Purana

Sylvie Lefebvre

N A R O P A N e w s l e t t e r N ° 1 7

Mandalas des cinq continents (suite)

Mandalas des cinq continents

Page 10: N AROPA ewsletter N°17 - yogaclubnaropa.com

P a g e 1 0

A VOS AGENDAS !

Vacances :

du 29 juin au

21 septembre

Plus d’infos sur :

www.yogaclubnaropa.com

A vos livres ! La voie du Bouddhisme au

fil des jours - Être, Aimer,

Comprendre - de Olivier

Raurich, Editions Albin Mi-

chel.

« Ce livre me donne un

grand espoir pour l'avenir,

car il montre comment les

enseignements du Boudd-

ha peuvent être traduits et

enseignés de façon à la

fois parfaitement authenti-

que et complètement en

phase avec notre temps »

Sogyal Rinpoché.

S'il est de mieux en mieux

connu en Occident, le

bouddhisme reste difficile à

cerner. Est-ce une religion,

une philosophie, une sa-

gesse ? On découvrira plu-

tôt ici un chemin qui passe

par l'expérience personnel-

le et directe et qui nous

aide à vivre plus pleine-

ment. À rebours des ouvra-

ges qui proposent de nous

faire entrer dans le boudd-

hisme par la théorie, mais

aussi des manuels qui pré-

tendent nous livrer de pures

« techniques » de médita-

tion détachées de tout

contexte, Olivier Raurich,

étudiant et interprète per-

sonnel de Sogyal Rinpo-

ché, nous invite à vivre di-

rectement et simplement

l'expérience du bouddhis-

me. L'ouvrage, qui s'articule

autour d'exercices guidés

de méditation, nous ouvre

aux notions cardinales du

bouddhisme comme l'inter-

dépendance, le lâcher-

prise et la compassion. Faci-

le d'accès, dépouillé de

tout dogmatisme, La Voie

du bouddhisme au fil des

jours se veut être le « mode

d'emploi » que chacun ai-

merait trouver au début de

son parcours.

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A vos stylos

Vous souhaitez voir publier un article,

faites-le nous parvenir impérativement

avant le 15 septembre.

Il sera fort apprécié qu’il soit envoyé

par courrier électronique à :

[email protected]

Mot d’enfant Ma petite-fille Eva, CE1, est dans un cours

CE1/CE2. Ce matin, contrôle de math : très

vite, elle rend sa feuille qui est juste. Alors,

son maître lui dit de faire le contrôle des

CE2 inscrit au tableau. Eva rend le devoir

"juste" avant les grands et le maître lui dit :

« Tu aimes beaucoup le calcul ? Non j'aime

pas, c'est pour ça que je le fais vite ! »

AMa

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