N AROPA ewsletter N°17 - yogaclubnaropa.com
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84000 mais dont les plus
connues sont les 12 postu-
res clé) comptent évidem-
ment parmi les bases tradi-
tionnelles de l’enseigne-
ment du yoga, ou Hatha
yoga.
D’une certaine manière,
Anne-Marie nous emmène
au-delà.
Sans négliger le côté pure-
ment physique du yoga – il
n’y a qu’à voir la rigueur
avec laquelle elle nous fait
travailler les Préliminaires et
les mouvements de Naro-
pa -, son enseignement
nous emmène dans un
cheminement plus inté-
rieur et une pratique rigou-
reuse de la concentration.
Le travail sur l’écran fron-
tal, sur les méridiens Gou-
verneur et Conception,
Ida et Pingala, sur les cros-
ses, sur la liaison aux sour-
ces, pour ne citer que
quelques exemples, exige
une présence à nous-
mêmes extrêmement bé-
néfique dans un monde
omniprésent où tout
contribue à nous éparpil-
ler : journées gavées d’ac-
tivités, information perma-
nente rarement euphori-
sante, télévision, radio,
Chers amis du yoga,
Je voudrais commencer
par dire combien le ca-
deau conjugué des
membres de notre Club
Naropa m’est allé droit
au cœur ! Merci pour ce
magnifique Tangka, peint
en Inde par un réfugié
tibétain, qui représente
Tchenrezi, le Bouddha
de la Compassion, ainsi
que pour l’immense car-
te d’anniversaire célé-
brant sur tous les tons de
l’amitié, mon entrée dans
une nouvelle dizaine.
Voici venir l’été et la fin
de notre année 2013-
2014 de yoga. Une an-
née un peu particulière
dans la mesure où Corin-
ne, étant devenue irlan-
daise, Anne-Marie a dû
assumer seule la grande
majorité des cours, avec
cependant la coopéra-
tion toute nouvelle et très
positive de Paula qui a
pris en charge une se-
maine sur deux les cours
du vendredi : le matin
pour les adultes et le soir
pour les enfants.
J’aimerais, à l’occasion
de cette « fin d’année »,
saluer une fois de plus
l’enseignement d’Anne-
Marie et dire tout ce qu’il
m’a apporté en bientôt
vingt-et-un ans de prati-
que. Le yoga est une si
vaste discipline qu’il im-
pose des choix à ses pro-
fesseurs qui ne pourront
jamais couvrir toutes ses
richesses dans l’heure
hebdomadaire à laquel-
le l’élève s’inscrit. Les pos-
tures (au nombre de
internet, communication à
tout crin, oreillettes du por-
table greffées à l’oreille,
stress, embouteillages...
A l’opposé de ce vacar-
me, que si souvent nous
confondons avec la civili-
sation, se déploie le yoga
d’Anne-Marie dans le cal-
me des tapis rouges et des
chaussettes blanches.
L’enseignement d’Anne-
Marie nous ramène au
centre de nous-mêmes, là
où une connaissance lumi-
neuse et souvent oubliée
ne demande qu’à nous
éclairer, à nous rassurer. Il
cultive l’instant présent. Il
nous invite chez nous, il
nous reconnecte avec
notre souffle et nos turbi-
nes énergétiques
(chakras), il nous réconcilie
avec les saisons et nous
éveille à l’écoute intérieu-
re du biorythme de nos
organes. Très pragmati-
que, le yoga d’Anne-
Marie nous « relie ». Et n’est
-ce pas là justement l’es-
sence même du yoga,
yogere, qui signifie relier la
matière au spirituel ?
Longue vie donc à cette
école privilégiée qui nous
apprend à être nous-
mêmes, rien que nous-
mêmes. Et de présents sur
le tapis une fois par semai-
ne, devenons conscients
tous les jours et dans tous
les gestes et tâches que le
quotidien nous réclame !
Je vous souhaite un été
serein et lumineux.
Corinne
Le mot de la présidente
A l ’ i n t é r i e u r
d e c e
n u m é r o :
Vie du Club 2-3
A propos du
bouddhisme 4
Bonnes nouvelles 5
Compte-rendu
de l’assemblée
générale
6
Histoires d’en rire 7
Récits de voya-
ges au Népal 8-9
A vos livres 10
Calendrier 10
AROPA
ewsletter N°17 w w w . y o g a c l u b n a r o p a . c o m J u i l l e t - s e p t e m b r e 2 0 1 4
L e s p o i n t s
d ’ i n t é r ê t s :
Le mot de la prési-
dente
Compte-rendu de
l’assemblée géné-
rale
N
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traditionnel du yoga de
l’énergie avec Anne-
Marie pour pouvoir vous
transmettre le meilleur de
ce yoga, comme Roger
Clerc l’aurait voulu.
Je proposerai égale-
ment, chaque semaine,
une séance de yoga en
Après une année d’étu-
des en Irlande, je suis
heureuse de reprendre la
direction des tapis rouges
pour continuer à progres-
ser avec vous dans la
voie du yoga.
Je suivrai l’enseignement
Anglais : certainement le
vendredi ou le samedi
matin, pour les anglo-
phones de la région. Je
continuerai les stages de
massages tibétains et de
réflexochromie. Bon été
à tous.
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L’enseignement du Lam
Rim sera suivi :
-les 1ers lundis du mois, à
14h et à 20h30
L’enseignement du Dhar-
ma sera suivi par les débu-
tants, les 3e mercredis du
mois, à 20h.
-les 1ers mercredis du
mois, à 20h.
Mot de Corinne
Méditation
au club, avec AMa ou
Christophe.
Tous les lundis et mercre-
dis, vous pouvez méditer « Commence
par changer
en toi ce que
tu veux chan-
ger autour de
toi »
Gandhi
pourront être mis en pla-
ce avec Christophe :
En fonction des deman-
des, de nouveaux cours
-Philosophie bouddhiste,
-Cours de Tibétain.
Proposition de nouveaux cours
En fonction de la deman-
de, d’autres cours pour-
ront être mis en place :
Avec le retour de Corin-
ne, le cours du jeudi soir
sera à nouveau proposé.
-En semaine à 12h ou à
14h,
-Le samedi matin,
-Cours en anglais.
Stages
-approfondissement des
mouvements préliminai-
res,
-énergies des saisons,
-Do-In, pour ceux qui
n’ont pu apprendre sur
l’année écoulée
--réflexologie,
Anne-Marie et Corinne
pourront également, en
fonction des demandes,
remettre en place des
stages :
-couleurs,
-astrologie,
-LPC (langage parlé
complété, pour commu-
niquer avec les malen-
tendants),
-chromothérapie,
-massage tibétain.
Vous trouverez, mises à jour, les informations relatives aux différents cours et sta-
ges (jours, horaires, lieux et tarifs) sur notre site www.yogaclubnaropa.com
Cours de Yoga
Dharma et Lam Rim
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Vie
du
Clu
b
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Le Lam Rim
Mot de Christophe
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veillant Guéshé Thupten et
sa famille.
Après avoir traduit quel-
ques-unes des conférences
de Guéshé-la - dont certai-
nes furent organisées par
notre seconde maman An-
ne-Marie -, j'ai été embau-
ché par le Centre boudd-
histe Shedrub Choekhor
Ling (Salève) où j'ai eu
l'heureuse charge de servir
comme traducteur lors des
enseignements de plusieurs
Maîtres. Entre-temps, j'ai
été sollicité par les mem-
bres du bureau de Shedrub
Ling pour donner des cours
de méditation presque
chaque week-end depuis
fin 2010. Puis, à partir de
Je suis né à Blois, et depuis
n'ai cessé de vieillir.
Peut-être faut-il détailler un
peu. Au début des années
90, j'ai commencé à m'in-
téresser au Bouddhisme,
après une conférence sur
la Paix de l'esprit, donnée
par celui qui allait devenir
ensuite mon Maître racine -
Sa Sainteté le Dalaï Lama.
J'ai rencontré l'un de mes
premiers enseignants,
Guéshé Thupten Tenpa en
1998, au cours d'une mar-
che pour le Tibet libre, et
c'est après la lecture d'un
certain nombre de livres
(dont Kalachakra - Ensei-
gnements préliminaires et
initiations de S.S. le Dalaï
Lama) que je suis devenu
bouddhiste, en juin 1999.
Mes études du Dharma se
rapportent donc plus spé-
cifiquement au corpus du
Bouddhisme de l'Inde et du
Pays des neiges. J'ai com-
mencé à apprendre le ti-
bétain il y a quelques an-
nées, au travers de métho-
des, et en baignant dans
l'univers tibétain en exil, en
particulier grâce au bien-
2013, il m'est parfois arrivé
de remplacer nos moines
tibétains pour les cours de
philosophie bouddhiste.
J'anime depuis l'automne
2013 des groupes de lectu-
re ou groupes de discussion
portant sur différents thè-
mes essentiels du Bouddhis-
me.
Cela ne veut, hélas, pas
dire que j'y connaisse
grand-chose, c'est pour-
quoi j'ai bon espoir que
proposer des cours de mé-
ditation et de Lam Rim sera
l'occasion d'échanges per-
mettant à tous les partici-
pants d'être gagnants,
pour eux-mêmes et leur
entourage.
(enseignements communs)
et les Tantras (leur continui-
té). C'est par la suite que
quelques grands Maîtres
du passé, indiens (comme
At i sha) et t ibétains
(comme Gampopa ou
Tsongkhapa) ont eu l'idée
géniale de ressembler et
de classer les enseigne-
ments du Bouddha, leur
redonnant ainsi une gran-
de lisibilité qui nous sert au-
jourd'hui de carte routière
Le titre initial de ce corpus
est Djang tch'oup lam gyi
rim pa (Etapes de la voie
vers l'Eveil), ce qui fait de
Lam Rim un diminutif ap-
préciable !
Le Bouddha a donné de
très nombreux enseigne-
ments tout en adaptant
son discours à des auditoi-
res divers et variés, ce qui a
ensuite donné 108 volumes
de textes des paroles du
Bouddha, les Soutras
pour la pratique spirituelle.
Les cours de Lam Rim se-
ront l'occasion de discus-
sions autour de thèmes es-
sentiels tels que le renonce-
ment, l'esprit d'Eveil altruiste
ou encore la sagesse de la
vacuité. Sans garantie de
réponse satisfaisante, toute
question sera la bienvenue.
Christophe
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Le silence est un
ami qui ne trahit
jamais.
Confucius
A propos du Bouddhisme (suite de la NL16)
sont des vertus intimes et
personnelles et non pas
des avatars religieux ; la
méditation et la pauvreté
choisie ne sont pas autre
chose que des voies clai-
rement décidées -pour
soi, par soi- avant de
concerner les autres dans
un quelconque cadre
dogmatique.
Il est clair que, pour le
bouddhisme, ce n'est pas
le sentiment religieux, le
cadre institutionnel ou la
dévotion qui comptent,
mais l'homme. C'est là
toute la différence. C'est
ainsi, tout simplement,
qu'il s'affirme comme une
voie de délivrance, une
libération spirituelle sur les
plans psychologique et
moral. Rien de plus.
Apaiser les souffrances,
libérer l'être profond, ré-
véler les relations de cau-
se à effet, dévoiler les
mécanismes des proces-
sus psychiques... Tels sont
les fondements du
bouddhisme, de cette
connaissance intime et
profonde aux accents de
« philosophie de la vie »
qui, à bien y regarder,
Extrait du livre “Mettez du
Bouddhisme dans votre
vie” de Bernard Bau-
douin, citant le maître zen
Roland Rech
Car c’est justement là,
dans cette vocation à
l’origine éminemment
personnelle, que réside
en grande partie la singu-
larité du bouddhisme. Il
se positionne, en effet, en
contrepoint des religions
constituées, lesquelles
prétendent, dans leurs
discours et rituels, être les
seules détentrices de la
vérité et de l’universalité.
Là où celles-ci tentent de
s'affirmer par tous les ac-
tes et les artifices d'une
religiosité "extérieure", le
bouddhisme se vit au
contraire de l'intérieur :
par essence, il n'est pas
religieux mais résolument
humain, car il s'inscrit en
premier lieu -très profon-
dément- en chaque indi-
vidu. Cela lui confère
d'emblée un caractère
non religieux qui « irradie »
littéralement à tout ins-
tant dans une expression,
une tonalité, une vision
du monde où se mêlent,
en parfaite harmonie,
salut et renoncement,
bienveillance et humani-
té.
Le bouddhisme se révèle
être, pour qui prend le
temps de l'approcher en
toute humilité, bien plus
une morale existentielle
et une méthode de salut
- ce que d'aucuns appel-
lent une "thérapeutique
spirituelle" - qu'une reli-
gion au sens propre du
terme. La douceur, la non
-violence, la maîtrise de
soi, ou encore la charité,
présente tous les symptô-
mes d'un réel éveil à la
conscience supérieure.
Non pas pour prétendre
rejeter tout le reste - les
autres conceptions de
l'univers - dans une quel-
conque infériorité, mais
plutôt pour s'élever tou-
jours davantage vers l'infi-
ni de ce qui est véritable-
ment essentiel.
Par quelque aspect
qu'on l'aborde, le boudd-
hisme ne vise encore et
toujours qu'à une seule
chose : le salut de l'hom-
me. C'est la raison pour
laquelle son message est
universel, c'est pour cela
qu'il s'adresse à tous les
hommes, interpelle toutes
les consciences, et finale-
ment trouve un écho en
des individus parfois très
différents, aux continents
et aux coutumes divers,
mais se retrouvant tous
dans une aspiration à la
connaissance de soi, à la
paix et à la sérénité inté-
rieures les plus profondes.
Le bouddhisme peut diffi-
cilement satisfaire les
êtres épris de religion, car
il est « autre chose », dans
un ailleurs où les règles
sont davantage celles
d'une médecine spirituel-
le à destination de cha-
que individu plutôt que
l'instauration d'un dogme
universellement reconnu.
Et c'est justement en ce-
la, dans cette authenti-
que originalité, que le
bouddhisme devait trou-
ver, dès ses origines, une
voie lui étant propre, qui
le porterait à devenir l'un
des courants spirituels les
plus dynamiques de notre
temps...
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Bo
nn
es
no
uv
elle
s
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sonne ne l'entendit parler.
Les années s'écoulèrent.
Puis, le silence se mit à par-
ler. Les pensées silencieuses
de l'élève se manifestaient,
ses désirs silencieux lui
étaient accordés, son re-
gard silencieux guérissait,
son aspect silencieux inspi-
rait. Son silence se fit vie.
Pendant tout ce temps, les
mots parlés l'avaient main-
tenu en état de semi-mort.
Dès qu'il eût fermé ses lè-
vres, le silence qui était en
lui se mit à vivre. Et le grand
maître soufi d'ajouter : « Ce
Notre société sait-elle enco-
re ce qu'est le silence ? Il
n'y a pas si longtemps, vi-
vait à Hyderabad un élève
qui aimait beaucoup par-
ler. Ses questions intelligen-
tes plaisaient au maître,
bien que la coutume vou-
lait que l'élève soit silen-
cieux en présence du maî-
tre. Un jour cependant, ce
dernier, n'étant pas d'hu-
meur à disserter, dit en per-
san : « Khamush, Silence ! »
Le jeune homme fit silence.
Il rentra à la maison et resta
silencieux. Plus jamais per-
que je veux dire, c'est que
tout le monde a des yeux,
mais cela prend du temps
pour que les yeux commen-
cent à vivre. Car ils voient
jusque-là, mais pas plus loin.
C'est lorsque le cœur est
relié aux yeux qu’ils voient
plus loin, et si c'est l'âme qui
regarde, ils voient encore
plus loin. Dans toutes les
cultures et de tous les
temps, les sages, les pro-
phètes et les maîtres en-
trent dans le silence pour
entendre.
L’homme qui a arrêté le désert
KHAMUSH – La force du silence
des cuvettes
creusées dans le
sol, lors de la
courte saison
des pluies, pour
retenir l'eau quelques jours,
le temps que les céréales
lèvent.
Mais, sur une terre durcie et
balayée par les vents, l'eau
ruisselait et s'évaporait sans
pénétrer le sol. Alors, Ya-
couda construisit de petites
digues antiérosives pour
retenir l'eau dans les pen-
tes, creusa des zaï plus pro-
fondes, les protégea de
l'évaporation en les recou-
vrant de paille après y avoir
déposé du fu-
mier, des grains
de mil, de sorg-
ho ou millet
et... des termi-
tes.
Aux premières
pluies, la magie
opéra : les ter-
mites s'enfon-
Il y a 40 ans, au nord-ouest
du Burkina Faso, en plein
désert du Sahel, les champs
qui entouraient le village de
Gourga n'étaient plus
qu'une terre craquelée par
des années de sécheresse
et, lentement, engloutie
par les sables apportés par
le vent du désert. Les cultu-
res et les troupeaux se mou-
raient, les hommes
fuyaient la famine en par-
tant vers la ville.
Yacouba avait alors 28 ans
et il entreprit de sauver son
village, en perfectionnant
une méthode de culture
ancestrale, celle du zaï :
cèrent dans le sol et l'aérè-
rent en profondeur en y
creusant des galeries qui
conservèrent l'humidité.
Dès la première année, Ya-
couda a pu nourrir sa famil-
le et, ayant paré au plus
pressé, se préoccupa de
l'avancée du désert. Dans
ses zaï, il commença à se-
mer des graines d'arbres.
On le prit pour un fou…
mais Yacouda a continué.
Inlassablement, depuis 40
ans, il a semé des milliers
d'arbres qui aujourd'hui for-
ment une petite forêt qui a
stoppé l'avancée du dé-
sert.
Et plus personne, désormais,
ne le traite de fou.
Tiré des « Veillées des chau-
mières »
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d’hier.
A la rentrée, Corinne re-
vient partager les cours.
Les cours du lundi soir
(20h30) seront proposés le
mercredi matin et, le ven-
dredi, les cours pourraient
être dispensés en anglais;
Poursuite du Do-In et cours
de rattrapage (mains,
bras, crâne et visage) un
samedi matin, pour ceux
qui le souhaitent.
Remarques et constats,
cours par cours :
Lundi 19h : 6 élèves assidus
qui pratiquent à la maison
– en plus du travail sur
mouvements préliminaires
et Naropa, travail sur sai-
sons, et chakras – durée
du cours jugée trop cour-
te, ne pouvant déborder
sur le cours suivant
Lundi 20h30 : 6 élèves mais
5 pratiquants aléatoire-
ment – heure de cours ina-
daptée – cours non re-
conduit à la rentrée
Mardi 9h : 15 inscrits, en
moyenne 10 sur le tapis -
cours apprécié des élèves
pour le bien-être apporté
Mardi 19h15 : Au gymnase,
23 inscrits, mais souvent 17
sur le tapis – élèves atten-
tifs et satisfaits de leur prati-
que
Jeudi 9h : 10 élèves bien
« avancés »
Vendredi 9h : 5 élèves –
cours en alternance avec
Paula - un manque de par-
ticipants qui motive la mise
en place du cours en an-
glais…
Vendredi 18h30 : 5 adoles-
L’assemblée générale du
club Naropa a eu lieu le
mardi 24 juin 2014, au gym-
nase de l’école.
Corinne, notre présidente, a
ouvert la séance sur un bilan
de l’année, évoquant princi-
palement l’investissement
sans faille d’Anne-Marie et le
dynamisme de Paula pour
les cours des vendredis. Les
autres particularités ayant
marqué l’année sont les
cours du mardi soir au gym-
nase et la pose de moquet-
te au club. Une refonte du
site internet est envisagée.
Nous a été présenté, ensui-
te, le rapport financier de
l’année (du 01/05/13 au
30/04/14), validé par Fran-
çoise, commissaire aux
comptes.
Le déficit constaté sur l’exer-
cice s’explique par le fait
qu’il n’a pas été possible
d’organiser de stages, cette
année.
Le tarif des cotisations pour
l’année 2014-2015 demeure
à 330 €/an/adulte et 16 €
d’adhésion à l’association.
Il y a, à ce jour, une cin-
quantaine de réinscriptions
et des tapis libres attendent
de nouveaux élèves.
Ce rapport financier a été
approuvé à l’unanimité.
Anne-Marie nous a présenté
le rapport d’activités de l’an-
née écoulée. Elle se félicite
de l’enthousiasme et de l’as-
siduité des élèves du mardi
et les félicite en retour. Par
contre, elle se désole que les
ados d’aujourd’hui n’aient
pas le dynamisme de ceux
cents– fatigués, trop à faire
pour s’investir au yoga
Do-In : pratique après les
cours bien suivie et appré-
ciée le mardi soir
Méditation : peu de prati-
quants, malgré l’omnipré-
sence dans les médias –
mise en place de cours en
journée avec Christophe ??
Lam Rim : 1er lundi et 1er
mercredi du mois – 17 ins-
crits assidus
Dharma : 3e mercredi du
mois – groupe de 4 inscrits/2
présents : à revoir…
Grossesse : 12 bébés nés
depuis juin 2013 et 4 à venir
– 1 bébé à naître éminem-
ment
La parole a été donnée à
Paula, qui a assuré, un ven-
dredi sur 2, les cours des
enfants et des adultes. Pour
sa première année d’ensei-
gnement, elle a trouvé inté-
ressante l’expérience de
passer d’élève à professeur,
a aimé la communication
avec ses 4 jeunes élèves. Si
son enseignement est bien
différent de celui d’Anne-
Marie, elle le dispense en
fonction de ce qu’elle res-
sent et de son plaisir à trans-
mettre. Des difficultés admi-
nistratives entre la France et
la Suisse ne lui permettront
pas d’assurer les cours au
club, à la rentrée. Elle sug-
gère aux parents d’inscrire
leurs enfants à Hermance,
s’ils le souhaitent.
Le rapport d’activités a été
approuvé à l’unanimité.
Un nouveau Bureau a été
constitué et accepté à l’u-
nanimité.
Pour clôturer cette assem-
blée générale, le groupe
d’ados nous a présenté La
nature s’éveille – Le soleil se
lève – Les vagues d’amour
et celui du lundi, les « grand
(e)s », les mouvements préli-
minaires et ceux de Naro-
pa.
Compte-rendu de notre assemblée générale 2013 - 2014
Pour un sage,
le bonheur
n ' e s t p a s
d'avoir ce qu'il
veut, mais de
vouloir ce qu'il
a. Proverbe bouddhiste
Présidente : Corinne Bouvet de Maison-Neuve
Vice-présidente : Catherine Ucla
Secrétaire : Soizic Fougère
Trésorière : Frédéric Malfilâtre
Commissaire aux comptes : Françoise Cohen-Solal
Responsable Site Internet : Corinne Planchamp
Fiduciaire : FIGES (Thonon)
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His
toire
s d
’en
rire
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Un couple de Japonais
rentre chez eux à Tokyo
après un long et intéressant
voyage en Suisse.
Des amis leur demandent :
« Alors, ce voyage, c'était
comment ? Racontez-
nous ! »
Et le mari de répondre : «
On ne sait pas, on n'a pas
encore développé les
photos ! »
Comment vivre l’instant présent à la japonaise
regarde le chien avec
effroi, et s'enfuit en ram-
pant sous les fourrés.
"Ouf !", soupire le léopard,
"c'était tout juste. Ce
vieux chien a failli
m'avoir !"
Cependant, un singe, qui
avait observé toute la
scène d'une branche
d'arbre à proximité, se dit
qu'il pourrait mettre à
profit ce qu'il sait en né-
gociant avec le léopard
et obtenir ainsi sa protec-
tion. Il part donc le rattra-
per, mais le vieux chien,
le voyant courir à toute
vitesse après le léopard,
réalise que quelque cho-
se doit se tramer. Le singe
rattrape le léopard, lui
dévoile le pot aux roses
et lui propose un marché.
Le jeune léopard est fu-
rieux d'avoir été trompé :
"Viens ici le singe, monte
sur mon dos, et tu vas voir
ce qui va arriver à ce pe-
tit malin !"
Le vieux chien voit le léo-
pard accourir avec le
singe sur son dos et s'in-
quiète : "Que vais-je faire
maintenant ?" Mais au
lieu de s'enfuir, le chien
Un jour, un vieux chien afri-
cain part à la chasse aux
papillons, et s'aperçoit qu'il
s'est perdu. Errant au ha-
sard en tentant de retrou-
ver son chemin, il voit un
jeune léopard courir vers lui
avec l'intention visible de
faire un bon repas.
Remarquant les quelques
os d'une carcasse qui traî-
ne sur le sol à proximité, il
se met aussitôt à mâcher
les os, tournant le dos au
léopard qui approche.
Quand celui-ci est sur le
point de lui sauter dessus,
le vieux chien s'exclame
haut et fort : "Ouais, ce léo-
pard était vraiment excel-
lent ! Je me demande s'il y
en a d'autres par ici ?"
En entendant cela, le jeu-
ne léopard interrompt son
attaque en plein élan, il
s'assied dos à ses agres-
seurs, faisant semblant une
fois de plus de ne pas les
avoir vus, et juste au mo-
ment où ils arrivent à por-
tée de voix, il s'exclame :
"Où est donc ce foutu sin-
ge ? Ca fait une heure
que je l'ai envoyé me
chercher un autre léo-
pard !"
Morales de cette histoire :
L'âge et la ruse arriveront
toujours à triompher de la
jeunesse et de la force ...
L'astuce et l'esprit viennent
seulement avec l'âge et
l'expérience....
Le chien, le léopard et le singe
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Voyage au Népal
les klaxons des motos,
des camions, des bus,
ajoutent un concert que
nos oreilles d'occiden-
taux ont du mal à appré-
cier...
Etonnement le lende-
main, et les jours qui suivi-
rent, la poésie de ce
pays se fait ressentir dans
le fameux sourire des Né-
palais. La visite des an-
ciennes cités royales lais-
se imaginer dans quelle
richesse le pays a été.
Ces bâtiments anciens
(temples, palais), les boi-
series décorant les fenê-
tres et les charpentes,
n'ont rien à envier aux
cités européennes.
L'Himalaya, mythique
pour tout un chacun qui
aime la montagne, m'a
empli de joie à chaque
pas que j'ai foulé. Heu-
reux d'être aux pieds des
Annapurnas, grimpés par
Maurice Herzog ! Ces
montagnes emplissent de
respect et on comprend
que les Népalais les vé-
nèrent telles des dieux et
des déesses. Ils n'avaient
jamais imaginé faire l'as-
cension de ces sommets
avant que l'homme
blanc, moyennant finan-
A la demande d'Anne-
Marie, je vous présente en
quelques lignes le pays
que j'ai visité : le Népal.
La démarche dans laquel-
le j'ai fait ce voyage était
d'aller poser le pied pour la
première fois en Asie en
faisant un trek et découvrir
un pays dans la mouvance
bouddhiste... Evidemment,
j'ai vite compris que le Né-
pal est à majorité hindouis-
te. J'ai trouvé cela intéres-
sant de découvrir dans
quelle religion a été bercé
le Bouddha avant de trou-
ver la «voie du milieu».
Katmandou, la capitale,
est une véritable douche
froide pour ceux comme
moi qui viennent respirer le
grand air et la sérénité de
la montagne...! On m'ap-
prend que c'est l'une des
villes les plus polluées au
monde et on le comprend
très vite en respirant l'air
saturé de poussières,
d'odeurs en tous genres, et
ces, ait besoin d'assouvir
ses besoins de conquête...
Ah, l'homme blanc.... dé-
mystificateur, pour le
bien ?
Le temps, dans ces
contrées lointaines, ralen-
tit, et il est bon d'avoir l'es-
prit qui se met au rythme
de la marche. Je finis mon
tour par une journée et
une nuit dans un monastè-
re bouddhiste (on en trou-
ve quand même !). Assis-
ter aux prières des moines
est plein d'enseignement
pour quelqu'un comme
moi qui s'intéresse aux en-
seignements de Bouddha.
Je les ai trouvés ni plus ni
moins comme des hom-
mes, pas plus de vérité
dans leur regard que les
Népalais que j'ai croisés
dans leur champ ou der-
r i è r e l e u r c u i s i n e
(excellente d'ailleurs). La
vérité est bel et bien en
soi. Namasté !
Bertrand
« Exiger de soi le
meilleur est à la
portée de tous » Alexandre Jollien
personnes de l’orpheli-
nat, de l’Association et
nous les visiteurs, j’ai ré-
colté des mandalas des 5
continents.
Un mois avant le grand
départ, j’ai pu réaliser
l’expérience dans la clas-
se d’une de mes petites-
filles. J’ai été émerveillée
de la concentration des
enfants et des adultes
pendant le coloriage.
Une fois terminé, chaque
Au moment même où j’ai
entendu parler de l’Asso-
ciation SagarmathaSuis-
se.com et regarder leur
film sur les orphelins de Kat-
mandou, j’ai demandé à
me joindre à eux. Pendant
les 9 mois qui ont précédé
notre départ, j’ai été dans
un état de bonheur inten-
se. Portée par mon désir
de faire colorier des man-
dalas par les enfants et les
adultes, que ce soient les
enfant est venu apporter
son dessin et a dit ce qu’il
avait ressenti pendant cet
instant. Oui je fus émerveil-
lée des mots et du calme
extraordinaire qui régnait.
Caroline, la maîtresse, m’a
envoyé quelques photos
que j’ai emportées au Né-
pal pour expliciter le mo-
ment venu aux enfants
népalais, mon intention et
ce que j’attendais d’eux.
Mandalas des cinq continents
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Ré
cits
de
vo
ya
ge
s a
u N
ép
al
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feur, le cuisinier, la cuisinière
et la femme de ménage…
tous ont colorié des man-
dalas… J’ai rencontré soli-
darité, entraide, bienveil-
lance, joie, spontanéité,
créativité, respect des per-
sonnes âgées. Des enfants
motivés à l’école pour arri-
ver haut dans leurs études,
pour devenir des êtres au-
tonomes et libres.
Le lendemain de mon arri-
vée, les mandalas furent
étalés par motif sur une ta-
ble ainsi que des boites de
crayon feutres. Pendant
plus de 4 heures, une
concentration absolue.
Une fois terminé, le dessin
m’était apporté, je deman-
dais le prénom, j’offrais un
sourire et un merci … Nous
étions 7O à colorier et plus
de 1OO mandalas me fu-
rent donnés, comme quel-
que chose de précieux et
cela l’était.
L’ensemble a été collé sur
un mur avec un extrême
soin. Cela a pris 4 heures…
Mon cœur fut rempli car
ma mission, celle que je
m’étais fixée avec « ce que
je suis et ce que j’ai…» était
accomplie, grâce au bon
cœur des uns et des autres.
Les enfants sont venus po-
ser m’entourant… Je savais
en m‘inscrivant à ce voya-
ge, que quelque chose de
vrai, de beau, d’authenti-
que, de merveilleux et de
très simple à la fois m’atten-
dait. C’est en regardant
maintenant la photo que je
réalise cet aboutissement.
Dans un état d’esprit joyeux
et serein, tout un groupe
m’a accompagnée pour
une dernière nuit vers Na-
garkhot, afin d’assister au
coucher et au lever du so-
leil sur les Annapurnas et
l’Everest.
Merci à vous les enfants de
Mon objectif était de revenir
du Népal, avec des photos
de là-bas et de les montrer
aux enfants d’ici. Dans la
classe de Clémence, les en-
fants savaient que Sagarma-
tha signifie ‘la mère du ciel’,
Katmandou ‘la ville de splen-
deur’ et Himalaya ‘la demeu-
re des Neiges’.
Autour du Stupa de Katman-
dou, jours et nuits, des per-
sonnes marchent en tour-
nant, « chapelet » à la main,
rendant hommage à Boudd-
ha en actionnant les moulins
à prières et en répétant les
syllabes mystiques : Om mani
padme hum. A l’intérieur de
chaque moulin, sont enrou-
lées des syllabes d’une prière,
tracées sur un papier. Cela
ne dispense pas d’ailleurs de
réciter des prières, l’idée
étant que, outre les mérites
que l’on acquiert pour soi,
leur multiplication crée effi-
cacement un climat propice
à la progression spirituelle de
l’humanité.
J’ai fait tourner des moulins à
prières géants, sans prier...
Ma prière en écrivant ces
lignes est ma gratitude d’a-
voir fait ce voyage pour ren-
contrer tous les habitants de
l’orphelinat. Les enfants, le
couple et leur fils, le surveil-
lant, le répétiteur, le chauf-
Sagarmatha, car je sens que
mon cœur s’est transformé
en mandala, il s’est ouvert
pour vous laisser y entrer...
ou bien c’est vous qui l’avez
ouvert… J’écris ces lignes
pour vous, pour que vous
sachiez que vous êtes pré-
sents… Chacun est unique,
chacun est lié à l’autre, vos
dessins ont été créés dans
les 5 continents et si les man-
dalas sont au centre de l’art
sacré tibétain, ils sont aussi
présents dans toutes les civili-
sations… Des Alpes aux Hi-
malayas, nous sommes tous
reliés par la diversité des
couleurs... Soyons comme
ces mosaïques : uniques et
reliés, harmonieux, rayon-
nants et régénérants pour
ceux qui les regardent.
Ma prière, que je n’ai pas
formulée là-bas, est celle –
ci :
« Que l’Eau du Toit du mon-
de redevienne pure comme
le cœur des enfants des Al-
pes et des Enfants de Sagar-
matha ! »
« Ainsi qu’aux rayons du so-
leil levant, s’évapore la ro-
sée du matin ; à la vision de
l’Himalaya, s’évanouissent
les péchés des humains. »
Purana
Sylvie Lefebvre
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Mandalas des cinq continents (suite)
Mandalas des cinq continents
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A VOS AGENDAS !
Vacances :
du 29 juin au
21 septembre
Plus d’infos sur :
www.yogaclubnaropa.com
A vos livres ! La voie du Bouddhisme au
fil des jours - Être, Aimer,
Comprendre - de Olivier
Raurich, Editions Albin Mi-
chel.
« Ce livre me donne un
grand espoir pour l'avenir,
car il montre comment les
enseignements du Boudd-
ha peuvent être traduits et
enseignés de façon à la
fois parfaitement authenti-
que et complètement en
phase avec notre temps »
Sogyal Rinpoché.
S'il est de mieux en mieux
connu en Occident, le
bouddhisme reste difficile à
cerner. Est-ce une religion,
une philosophie, une sa-
gesse ? On découvrira plu-
tôt ici un chemin qui passe
par l'expérience personnel-
le et directe et qui nous
aide à vivre plus pleine-
ment. À rebours des ouvra-
ges qui proposent de nous
faire entrer dans le boudd-
hisme par la théorie, mais
aussi des manuels qui pré-
tendent nous livrer de pures
« techniques » de médita-
tion détachées de tout
contexte, Olivier Raurich,
étudiant et interprète per-
sonnel de Sogyal Rinpo-
ché, nous invite à vivre di-
rectement et simplement
l'expérience du bouddhis-
me. L'ouvrage, qui s'articule
autour d'exercices guidés
de méditation, nous ouvre
aux notions cardinales du
bouddhisme comme l'inter-
dépendance, le lâcher-
prise et la compassion. Faci-
le d'accès, dépouillé de
tout dogmatisme, La Voie
du bouddhisme au fil des
jours se veut être le « mode
d'emploi » que chacun ai-
merait trouver au début de
son parcours.
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A vos stylos
Vous souhaitez voir publier un article,
faites-le nous parvenir impérativement
avant le 15 septembre.
Il sera fort apprécié qu’il soit envoyé
par courrier électronique à :
Mot d’enfant Ma petite-fille Eva, CE1, est dans un cours
CE1/CE2. Ce matin, contrôle de math : très
vite, elle rend sa feuille qui est juste. Alors,
son maître lui dit de faire le contrôle des
CE2 inscrit au tableau. Eva rend le devoir
"juste" avant les grands et le maître lui dit :
« Tu aimes beaucoup le calcul ? Non j'aime
pas, c'est pour ça que je le fais vite ! »
AMa
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