N¡ 131 - ANCGGdats au brevet 2018. De nombreux adhérents étaient pré-sents, qui ont pu pro!ter...

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Bilan des accidents de chasse Page 9

La nouvelle Chapuis Rols Page 14

N° 131Septembre 2017

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Historique de l'ADCGGE Page 6

Bulletin de liaison de l’Association Départementale des Chasseurs de Grand Gibier de l’Essonne

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Remises spécifiques aux adhérents ADCGGE, sur présentation de leur carte, en cours de validité

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3 l’Affût - Septembre 2017 - N°131

C'est le cas en FICIF, dans l'encart "Chasse au grand gibier en battue" de la revue "Chasser en FICIF" de septembre, on peut lire les recommandations suivantes : "Pré-lever sans distinction toutes les catégories d’âge et de sexe de l'espèce sanglier".

L'ANCGG n'est pas en reste et pendant tout l'été, se sont tenues, à travers la France, 7 réunions régionales regroupant 70 associations départementales. Ces réunions avaient pour mission essentielle de trouver et proposer de véritables solu-tions à l'échelle régionale. Pour l'Île de France, les conclusions sont sans appel : fin des consignes de tir, interdiction de l’artificialisation (agrainage et lâcher) en toute période. Pour l’ADCGGE, et puisqu’Il ne s’agit plus seulement de lutter contre les dégâts, mais de limiter efficacement l’expansion par la pression de chasse, le mot d’ordre est clair : favoriser d’autres modes de chasse tels que tirs d’été, chasses silencieuses, modification des stratégies et des sens de traque, amé-lioration de l’adresse des chasseurs par l’entraînement au sanglier courant, etc.

Les chasseurs essonniens, dont on sait qu’ils sont dans leur grande majorité des chasseurs responsables ont déjà montré qu’ils savaient réagir positivement. On peut d’ailleurs se féliciter cette saison d’un départ tonitruant des prélèvements en tir d’été, puisque nous sommes en avance d’un mois par rapport à l’an dernier !

Pour terminer sur une note optimiste, il me semble préférable de gérer l’abon-dance plutôt que la pénurie. Je vous sou-haite donc une excellente saison avec de belles rencontres et de la réussite.Bien amicalement.Jacky Martin

Association Départementale des Chasseurs de Grand Gibier de

l’EssonneSiège Social :

4 Chemin des Bergers91410 Roinville sous Dourdan

Président : Jacky Martin

Le contenu de cette publication ne peut être reproduit sans l’autorisa-tion de l’Association Départemen-tale des Chasseurs de Grand Gibier de l’Essonne. Les opinions émises

n’engagent que leurs auteurs

Comité de rédaction : Jacky MARTIN,

Christian CAMPION, Dimitri FILOMENKO

Jean-Richard SALMONSerge TAUZIN

Le mot du présidentL'expansion de l'espèce sanglier se poursuit partout en France et en Europe. Pourtant, dans l'hexagone, un Plan Na-tional de Maîtrise du Sanglier (PNMS) avait été mis en place, dès 2008 par Jean-Louis Borloo, ministre de tutelle.

À l'époque, la moyenne des prélève-ments des trois dernières années était de 480 000 sangliers. L'an dernier, cette même moyenne est passée à 600 000 ! En continuant ainsi, on peut aisément en déduire que l'on atteindra le million à l'horizon 2024/2025...

Les chasseurs ne sont pas forcément res-ponsables, mais ils se contentent d'ac-compagner le mouvement, les tableaux de chasse augmentent avec les popula-tions de sangliers sans que leurs actions ne freinent véritablement cette hausse.

Quelles sont les causes de cet échec ? Une étude, publiée en 2015 par l'univer-sité de médecine vétérinaire de Vienne en Autriche, met en parallèle l'augmen-tation des populations de sangliers avec le réchauffement climatique. Il est recon-nu que des conditions climatiques diffi-ciles affectent fortement la reproduction du sanglier, et que les hivers de moins en moins rigoureux favorisent la survie des jeunes. Plusieurs effets directs ou indi-rects favorables sont mis en lumière tels que l'offre alimentaire plus importante, y compris dans les mois les plus froids. Les années de bonne fructification forestière se multiplient et sont beaucoup plus fré-quentes que par le passé, Il en découle une meilleure fécondité des laies due à une nourriture plus abondante.

Cette situation de démographie galo-pante, incite certaines fédérations de chasseurs à bannir toute consignes de tir visant à favoriser l'expansion.

Sommaire :

Les événements de septembre ........... 4Il était une fois l'ADCGGE ....................... 6Bilan des accidents de chasse ............. 9Pensons local ............................................10Le bon, la brute et le truand ...............12 La nouvelle Chapuis ROLS ...................14La boutique ...............................................15Brèves .................................................................16Petites annonces ...........................................16

N° 131Septembre 2017

Publication trimestrielledes Chasseurs

de Grand Gibier de l’Essonne

« L’espère! Quel joli nom pour désigner l’affût, l’attente du chasseur embusqué, et ces heures indécises où tout attend, espère, hésite encore entre le jour et la nuit. L’affût du matin un peu avant le lever du soleil, l’affût du soir au crépus-cule.»

Alphonse Daudet Les lettres de mon moulin

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Actualités : Les événements de septembre

Cette année encore, le mois de septembre fut riche en évé-nements. Le Festival de la Terre des jeunes agriculteurs, la soi-rée Décathlon, et le traditionnel ball-trap de Vayres ont largement contribué à valoriser nos actions auprès des visiteurs et des chas-seurs essonniens.

Dimanche 3 septembre :Le Festival de la Terre à Égly

Organisée par les jeunes agricul-teurs d'Île de France, cette mani-festation prend incontestablement de l'ampleur et son succès ne se dément pas au fil des années. Notre association, parrainée par Philippe Lejour, jeune agriculteur et adminis-trateur de l'ADCGGE était présente à Égly pour animer un stand basé sur le tir à la carabine à air comprimé.

Plus de 120 cartons ont été tirés et Thérèse et Jean-Jacques Rigo-let, appuyés par Marc taillandier et Jean-Luc Voegel ont su, à cette oc-casion, sensibiliser le public sur les gestes de sécurité lors de la manipu-lation des armes. Parfois une file de "candidats tireurs" composée de pa-rents et d'enfants s'est formée et des concours se sont installés en famille entre pères, mères et enfants dans la bonne humeur.

De nombreux autres stands et ani-mations étaient proposés par le Fes-tival. Parmi eux, on a remarqué la présence à nos cotés des piégeurs

et de la FICIF, représentée par les jeunes chasseurs d'Île de France.

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Vendredi 8 septembre :La soirée "Chasse" Décathlon

Pour la seconde année consécu-tive, le magasin Décathlon de Bréti-gny sur Orge organisait une soirée spécialement dédiée à la chasse et sur invitation. À une semaine de l'ou-verture générale, plus de 500 per-sonnes ont répondu à l'invitation.

Dimanche 10 septembre :Le Ball-trap de Vayres

Une nouvelle fois l'ADCGGE a par-ticipé au traditionnel Ball-trap de Vayres organisé par Michel Ambiaud et son équipe.

Thérèse et Jean-Jacques Rigolet, Phi-lippe Lejour, Robert Bachacou ont animé le stand de tir à la carabine qui a connu un nouveau grand succès auprès des femmes et des enfants. A noter que notre ancien président, Georges Piet était présent accompa-gné de son épouse, venus pour sou-tenir les administrateurs bénévoles de l'association.

Une belle journée, un peu contrariée par un vent persistant, qui n'a heu-reusement pas entamée la bonne humeur des participants.

Outre l'ADCGGE, plusieurs associa-tions spécialisées étaient présentes et ont contribué à l'animation de la soirée. Parmi elles, on peut citer les chasseurs à l'arc, les piégeurs et les jeunes chasseurs d'Île de France ainsi qu'un groupe de sonneurs et le Club de l'Épagneul Breton.

Pendant la soirée, de nombreux contacts ont été pris par notre asso-ciation qui permettront probable-ment d'étoffer le nombre des candi-dats au brevet 2018.

De nombreux adhérents étaient pré-sents, qui ont pu profiter des promo-tions consenties pour l'occasion.

À ce sujet, on peut rappeler que nos accords avec le magasin sont tou-jours en vigueur et que la présen-

tation de la carte d'adhérent donne droit à une remise de 10 %* sur le rayon chasse tout au long de l'année.

La soirée s'est terminée par un somptueux buffet dans une am-biance conviviale et la participation des sonneurs.

Toutes nos félicitations aux organisa-teurs pour cette soirée très réussie !

*À l'exception des promotions ou remises déjà consenties

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Il était une fois… l’ADCGGE 1ère Partie

Notre association est née offi-ciellement le 3 avril 1987, mais en réalité, les premiers contacts noués entre l’ANCGG et le dépar-tement de l’Essonne l’ont été au début des années 80 par l’inter-médiaire du regretté Christian Drocourt, ancien président de la FICEVY et Guy Fourdrachon

Christian, convaincu des valeurs portées par l’ANCGG et prévoyant le développement des ongulés dans notre pays a su convaincre Louis Ju-mel, notre doyen des présidents, de la nécessité de créer une Association Départementale des Chasseurs de Grand Gibier en Essonne.

Louis s'est entouré d’autres passion-nés comme lui, le premier bureau de l’association était composé de noms bien connus des chasseurs essonniens :

Vice-président, Joël Luyo- MahousSecrétaire, François de SurvilleTrésorier, Patrick Maillard

Toutes ces personnalités ont eu par la suite ou en même temps des res-ponsabilités au sein de la fédération !

Autre action remarquable, notre journal de liaison est né en juil-let 1987, soit seulement quelques mois après l’enregistrement officiel de notre association. Ces premières parutions se nommaient l’ADCGGE INFORME ! Le nom d’Affût a été re-tenu beaucoup plus tard et toutes ces éditions ont bien entendu large-ment servi à raconter notre histoire.

Les premiers numéros ne sont qu’une simple feuille dactylogra-phiée, imprimée recto-verso, il y a un logo sur la première page et on y parle déjà de dégâts de sangliers ou de cervidés ! Pourtant les prélè-vements officiels de la saison 86/87 affichent les chiffres très faibles de 8 cerfs, 8 biches, 68 sangliers et 264 chevreuils !Les dégâts enregistrés sont de 631 717 Francs, soit moins de 100 000 €, mais ce qui est déjà une somme énorme rapportée aux effec-tifs des populations de l’époque.On peut y lire la phrase suivante :

« Il est important que chacun prenne conscience des sommes en cause et fasse le nécessaire pour limiter notam-ment la population de sangliers à un niveau compatible avec l’environne-ment. »

On y trouve aussi des incitations pour la recherche systématique du grand gibier blessé et 4 conducteurs dont 3 agréés sont recommandés dans le journal.

En mars 88, a lieu la première assem-blée générale, on compte 12 ad-ministrateurs et 43 membres, soit 55 adhérents.

Dès le début, des expositions de tro-phées sont organisées, la plupart du temps en collaboration avec la fédé-ration.

L’association quant à elle, s’est fait une spécialité avec des réunions d’information « Chevreuil » par massif. Éric Dumarquez, à l’époque, jeune technicien à la fédération ap-porte son aide précieuse lors de ces manifestations.

Nous sommes au début des années 90, la chasse du chevreuil s’arrête le 13 janvier, celle du sanglier aussi, sauf en Essonne où elle se poursuit jusqu’à fin février sans que l'on ne puisse expliquer exactement pour-quoi ?

En janvier 91 est annoncé la sortie de l’ouvrage : GRAND GIBIER édité par la maison Hattier.

En mars 91, on trouve la trace d’une prise de position contre la construc-tion du TGV Atlantique, mais l’his-toire nous apprendra que ce fut peine perdue…

En 1992, l’AD est retenue pour orga-niser du 2 au 4 avril les Journées Na-tionales de l’ANCGG, Louis Jumel se démène pour organiser l’événement qui aura lieu dans le parc de Coqui-bus à Milly la Forêt. Gérard Larcher, président de la FICEVY y présente un exposé sur le cerf en région pari-sienne.

Au même endroit, le 4 avril est orga-nisée pour la première fois l’épreuve théorique du Brevet de chasseur de Grand Gibier, le même jour se

Christian Drocourt

Louis Jumel

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déroule l’épreuve pratique au châ-teau de D’Huison Longueville.

Les dégâts de gibier s‘élèvent à 5 Mil-lions de francs en FICEVY (750 000 €) dont 1 million (150000 €) pour le département de l’Essonne.On voit apparaître dans l’organi-gramme Jacky PALLU, secrétaire ad-joint qui deviendra président par la suite…

Fin 92, l’association se dote d’un san-glier courant, l’installation est prévue dans une carrière de Boissy le Cutté. La grande première a lieu le matin du 7 mars 1993, il est annoncé que le stand sera ouvert tous les week-ends (samedi, dimanche et lundi) avec un coût annuel fixé à 50 francs pour les adhérents et 100 francs pour les non adhérents !

1993, la seconde édition du Brevet Grand Gibier est organisée le 5 sep-tembre à Boissy le Cutté. 33 partici-pants dont 26 lauréats, originaires de l’Essonne mais aussi des dépar-tements limitrophes et de la région Centre. Pour le département de l’Essonne, 14 inscrits et 12 lauréats qui avaient suivi les cours de forma-tion animés par les administrateurs à l’aide des supports de cours concoc-tés par Jacky Pallu. (Des transparents, des fiches techniques, des supports de cours, des diapositives)

Sous le triple effet de la réduction des assolements en maïs, de la baisse des cours des denrées et des efforts réalisés en matière de protec-tion et de dissuasion, les montants des dégâts en FICEVY sont réduits à 2MF (au lieu de 5 !), ce qui redevient tolérable…

Pendant toutes ces années, le président Louis Jumel continue d’œuvrer et mène ses troupes, il égaye aussi les conseils d’adminis-trations par sa bonne humeur et ses histoires coquines…

1994 - 57 candidats suivent la ses-sion de formation du Brevet Grand Gibier, dont un certain nombre vient des départements limitrophes (77, 78, 92, 94, 75, 28, 45, etc.) 52 candi-dats sont reçus (17 argent, 35 or)

1995 - L’association possède un numéro de téléphone et s’est doté d’un fax pour faciliter les contacts et réduire les délais de courrier !Gérard Larcher démissionne de son poste de président de la FICEVY, il aura par la suite la carrière politique que l’on connaît…La première réunion de formation à la sécurité est organisée le 8 sep-tembre à Cerny, elle sera suivie en décembre d’une autre réunion à Boutigny sur Essonne, à la « Buisson-nière » pour les sociétés de chasse de Boutigny et de Vayres sur Essonne.L’association représente la FICEVY au sein de la commission qui est char-gée d’élaborer la charte du Parc Ré-gional du Gatinais.

1996 – 48 candidats au brevet, dont 7 en provenance de Seine et Marne, 6 des Yvelines et 1 de Paris. Taux de réussite très faible avec seulement 46% de lauréats…De nombreux candidats ont été éliminés sur la question « Quelle est l’énergie mini-male légale pour le tir du Grand Gi-bier », Il y a eu confusion entre l’éner-gie légale et celle recommandée par l’ANCGG !Lors de l’assemblée générale, Mes-sieurs Poupon, président de l’AD28, Ambruster pour les Yvelines et Saca-lais pour la Seine et Marne sont pré-sents. De cette journée, naît l’idée de création de « ligue régionale » des associations départementales d'Île de France.

Il est prélevé 550 sangliers en Es-sonne et 2860 en FICEVY. Il s’agit là d’un nouveau record pour une courbe des prélèvements qui ne cesse de monter. La courbe des dé-gâts est évidemment en corrélation avec les prélèvements

1997 – 25 candidats au brevet et 21 brevetés, grâce notamment aux possibilités de repêchage dans les départements limitrophes.

1998 – Il est organisé un concours de

tir sur le stand de Boissy le Cutté inti-tulé le « Trophée des Médailles » et réservé aux adhérents titulaires du brevet Grand Gibier. Franck Berruée est le 1er gagnant de ce challenge.L’épreuve du brevet est organisée comme chaque année dans la salle des fêtes de Boissy le Cutté. Résultat 23 brevetés sur 30 présentés. On voit apparaître dans l’organi-gramme de l’Association un cer-tain Gérard Jouclas de Savigny sur Orge…

1999 – En mars, François Magnien, pape du sanglier tient une remar-quable conférence sur la gestion de l’espèce. Le GIC de Bouville participe à cet échange.Le siège de l’Association est trans-féré au Domicile du Président Louis Jumel à Ballancourt.L’ADCGGE continue de participer et d’organiser des expositions de tro-phées qui connaissent un franc suc-cès.On parle au niveau ministériel d’un projet d’arrêté de tir du renard asso-cié au tir d’été du chevreuil…Le brevet continue avec 17 candi-dats reçus sur 20 présentés.

2000 –Louis Jumel, président fonda-teur qui a porté à bout de bras l’asso-ciation depuis 1987 donne sa démis-sion pour convenances personnelles à effet du 31 décembre 1999, il de-vient président d’honneur et il est procédé à l’élection d’un nouveau bureau.Au premier janvier 2000, Jacky Pal-lu devient le second président de l’ADCGGE, le vice-président n’est

Jacky Pallu

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autre que Gérard Jouclas…Le siège social est transféré au Parc Naturel Régional du Gatinais Fran-çais à Milly la Forêt.Pour le brevet, cette année-là est qualifiée d’excellente cuvée, avec 27 lauréats sur 34 présentés.Le challenge des brevetés est rem-porté par le nouveau président, Jacky Pallu.« L’ADCGGE INFORME » passe à 4 pages.Les cours du Brevet continue de se dérouler à Boutigny, dans la salle « La Buissonnière » et l’épreuve dans la salle municipale de Boissy le Cutté.Christian Drocourt, membre fonda-teur de l’ADCGGE devient président de la FICEVY.Des sites Internet apparaissent partout sur la toile, dont celui de l’ANCGG.

2001 – Évidemment, un certain nombre de personnes deviennent administrateurs de l‘association pour un temps plus ou moins long, il est impossible de toutes les citer, on remarque cependant que Serge Tau-zin est élu le 24 mars 2001.Jacky Pallu conserve son titre du chal-lenge des brevetés avec 40 points en 2 volées de 4 balles (Score maximum possible).Le brevet enregistre un score moyen avec 20 candidats reçus sur 30 pré-sentés.Lors de la réunion du conseil d’ad-ministration du 21 juin 2001, Jacky Pallu demande officiellement à être relevé de ses fonctions de pré-sident, ses activités professionnelles ne lui permettant plus d’assumer la fonction. De plus, son épouse et lui-même ont pris la décision d’aller passer leur retraite loin de l’Essonne, en Bretagne dans les Côtes d’Armor.

Jacky conservera cependant un pied à terre en Essonne et aussi dans sa maison familiale du Loiret. Il revien-dra régulièrement pour la chasse, notamment sur la propriété de Mon-sieur de Survillle dans laquelle nous effectuons nos sorties terrain et la formation forêt-gibier tous les ans. Aujourd’hui, il est vice-président de l’AD22, toujours aussi actif il vient de terminer un ouvrage sur l’équilibre

forêt-gibier en collaboration avec le CNPF et la fédération des Côtes d’Armor. Cet ouvrage a obtenu le premier prix des Honneurs Laurent Perrier et fut récompensé officielle-ment au Game Fair 2017.

Gérard Jouclas devient le 3ème pré-sident de l’ADCGGE. Serge Tauzin prend en charge la rédaction du journal et une maxime de Blaise Pas-cal apparaît :

« Ils ne savent pas que c’est la chasse et non la prise qu’ils recherchent ».

Fin 2001, la couleur apparaît pour la première fois dans les photocopies du journal qui est baptisé l’AFFÛT. Les tarifs d’adhésion sont mainte-nant en Euro, nous sommes entrés dans le 21è siècle !

2002 - Pour la première fois, l’ADCGGE organise une journée de chasse à l’Is sur Tille en Côte d’Or, Daniel Simon, secrétaire dévoué, malheureuse-ment disparu trop tôt en assure le bon déroulement.

L’examen du Brevet se déroule tou-jours dans la salle des fêtes de Boissy

le Cutté. Cette année-là, 23 can-didats et 17 lauréats. Gérard Poupon, secrétaire général de l’ANCGG assume la présidence du Jury.

La pratique de la chasse à l’arc est devenue légale en 1995. L'ANCGG met sur pied le brevet option arc et l’AD91 organise la première épreuve de tir à l'arc en Essonne à l’initiative de Serge tauzin et l'aide du club des Archers de la Ferté Alais.

2003 - Les chasseurs de l’Es-sonne ont enfin « leur » Maison de la Chasse, la Sauvagère est inaugu-rée par Christian Drocourt le 18 sep-tembre. La FICEVY met à la disposi-tion de l’AD le chalet Bois qui servira de bureau et de salle d’archivage. (C’est toujours sa fonction actuelle).

Les populations de grand gibier sont en explosion ! On passe de 1113 san-gliers prélevés en 2001/2002 à 1552 lors de la saison 2002/2003 !La chasse du sanglier à l’affût dès le premier juin devient légale. Les battues de sangliers à partir du 15 août dans les zones agricoles sont autorisées.

L’association milite toujours pour la recherche du grand gibier blessé. Elle insiste sur l’interdiction du nour-rissage et milite pour un agrainage de dissuasion pendant la période sensible des cultures. On commence à insister sur l’absurdité de consignes de tir trop strictes liées au sexe et au poids des animaux…Fin de la première partie. À suivre dans le numéro 132 de janvier 2018

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Jacky Pallu et Pierre Brossier lors de remise du 1er prix des Honneurs Laurent Perrier

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Bilan des accidents de chasseSaison 2016/2017

La dernière réunion de la commission nationale « Sécu-rité à la chasse » s’est tenue le 9 juin dernier au siège de l’ONCFS à Paris. À cette occa-sion, un bilan complet des ac-cidents de chasse de la saison 2016/2017 a été présenté.Le nombre total d’accidents de chasse relevés durant la saison s’élève à 143, un chiffre légèrement inférieur à la saison dernière, qui confirme la tendance baissière ob-servée depuis près de 20 ans.

Sur les 143 accidents relevés, 18 ac-cidents mortels restent néanmoins à déplorer. Il s’agit malheureusement là d’un retour à la hausse après le chiffre historiquement bas de la sai-son dernière (10). Trois de ces acci-dents mortels sont intervenus du-rant une chasse au petit gibier (dont 2 auto-accidents) et 15 lors d’une chasse au grand gibier (dont 1 auto-accident).

Aucun non chasseur ne figure parmi les victimes d’accidents mortels.

Les principales causes d’accidents mortels sont les suivantes :

• Le tir dans l’angle des 30 degrés (50 % des accidents),

• La mauvaise manipulation de l’arme (27 %),

• Le tir sans identification (16 %).

L’analyse des accidents mortels de cette dernière saison démontre que :

• Tous les accidents mortels sont liés à un manquement aux règles élémentaires de sécurité, sans fatalité.

• Lors des tirs dans l’angle des 30°, aucun angle n’avait été matéria-lisé*.

Toutes les circonstances relevées sont directement éliminatoires dans le cadre de l’examen unique du per-mis de chasser.

Depuis 2003, et sur le nombre to-

tal d’accidents, on constate que la chasse du grand gibier reste la plus accidentogène avec 57% des accidents, contre 32% pour le petit gibier à plume et 11% pour le petit gibier à poil.

Les circonstances d’accidents de chasse au grand gibier sont pour plus de la moitié dues à des tirs dans l’angle des 30° ou dans la traque.

Pour le petit gibier, la non prise en

*Sur ce point, même si légitimement l’ONCFS retient cette conclusion, il est évident que chaque chasseur participant à une battue doit s’astreindre lui-même à matérialiser les angles qui lui permette de tirer en toute sécurité.

D’autre part, il est aisé dans les cas de postes de tir fixes, (chaises de battues par exemple) d’ef-fectuer une matérialisation par des marques de peinture. En revanche lors de battues impro-visées imposées par la régulation des sangliers ou sur de grands territoires avec chasse aux chiens courant, il semble bien difficile d’impo-ser une matérialisation des angles de tir.

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Septembre le mois des es-poirs, le mois qui fait recom-mencer notre activité favorite, bien que depuis juin la chasse soit déjà ouverte pour l’ap-proche et l’affût et depuis mi-août pour la chasse du sanglier en battue. Mais septembre marque le vrai retour des se-maines où il faut gérer la vie personnelle, la vie profession-nelle et la vie cynégétique. Un point sera bien évidement abor-dé très vite entre chasseurs : « Alors cette saison sera-t-elle bonne  ?» Quelle belle question pleine d’espoir et d’envie. Pourquoi cette idée nous traverse-t’elle l’esprit chaque année ? Je pense simplement que la passion nous fait sortir du lit bien avant le jour, pour passer des heures dans les bois et les plaines. Cette quête de l’animal est-elle encore compréhen-sible par nos contemporains non-ini-tiés ?

Nous sommes au cœur de ce qui anime notre passion, nous devons communiquer. Le chasseur depuis très longtemps échange avec ses pairs. L’avant-chasse est ponctuée de récits des chasses précédentes, d'espoir de présence des animaux, de tactiques et stratégies pour se placer, pour traquer. Chacun y va de

son avis, de son idée, la confronta-tion est régulière et salutaire, car la chasse au grand gibier est la plupart du temps collective, c’est d’ailleurs l'un de ses attraits. Oui, échanger entre nous, d’ailleurs les mots choi-sis pour cela sont révélateurs, nous parlons de contact, d’échange, de discussions, de partage.

compte de l’environnement constitue la plus grande part avec 52% des accidents, suivi par la mauvaise manipula-tion, 24% des accidents.

Les auto-accidents repré-sentent 29% des accidents à la chasse, ce qui constitue une piste de travail pour réduire le nombre total d’accidents, ceux-ci étant essentiellement dus à la mauvaise manipula-tion de l’arme.

Il se confirme que les chasseurs ayant obtenu leur premier permis avant 1976, c’est à dire avant l’instau-ration d’un examen sont malheureu-sement les auteurs de la plus grande part des accidents (46% tous acci-dents confondus et 53% des acci-dents mortels). Dans le même esprit les chasseurs de plus de 60 ans sont

en 2016/2017 responsables de 50% des accidents.

Si le nombre d’accidents est globa-lement en baisse, le nombre d’inci-dents est en hausse et le tir en direc-tion d’habitations ou de véhicules avec impact l’est également.

Tous ces chiffres démontent qu’en matière de sécurité, les efforts de for-

Pensons local pour agir de façon globale

mation, d’information et de pré-vention doivent être poursuivis et renforcés. Le risque zéro n’existe pas et il n’y aura probablement jamais de saison sans accident, mais tout doit être mis en œuvre pour s’en approcher au plus près et le plus vite possible.

Source ONCFS : Réseau sécurité à la chasse

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Puis il y a le rond, moment capital qui demande sérieux et concen-tration, le président va donner les consignes, ses consignes, il est là pour assurer le bon déroulement de la journée, convivialité mais sécurité. Il tranche, décide, organise, gère. Sa parole doit être entendue, comprise et surtout respectée. Il porte la res-ponsabilité du groupe et des actions qui seront mises en place durant la chasse. Consignes écrites et orales se complètent, il ne faut pas négliger ce point important, pour être crédible, la chasse doit être sérieuse et struc-turée si nous voulons en renvoyer une image positive.

Soyons de bons communicants vis à vis des personnes qui ne partagent pas notre passion. Autant il nous est facile d'échanger entre nous, autant s'adresser aux non-chasseurs peut être difficile, car il est parfois délicat de justifier notre passion.

Nous devons faire comprendre que nous ne sommes pas des monstres assoiffés de sang et ayant la gâchette (queue de détente) facile. Notre pas-sion est perçue par certains comme étant d'un autre temps et la notion

de bien-être animal vient heurter le fait que nous donnons la mort. Nous ne pourrons pas convaincre les plus sceptiques, mais nous sommes légi-times à revendiquer le droit à exercer notre passion. Nous sommes aussi bien souvent de meilleurs connais-seurs de la forêt et de la faune sau-vage que certaines personnes qui prétendent sauver la nature.

Une émission sur la chasse passée dernièrement sur France Inter avait pour invités le président de la FNC Willy Schraen "opposé" à deux per-sonnes anti-chasse. Que peut nous apporter ce type de débat ? Finale-ment pas grand-chose car les mé-dias ne sont pas pro-chasse, bien au contraire.

Notre image doit évoluer par des actions positives locales, des actions de terrain au plus proche des autres usagers de la forêt. Agissons loca-lement pour une meilleure image

globale en ouvrant nos chasses aux personnes curieuses de la chasse, en acceptant le dialogue et en sa-chant écouter. N'oublions pas de mettre en valeur nos actions pour la biodiversité, pour les espaces natu-rels, pour l’entretien des forêts et des chemins. Ainsi nous donnerons une image plus apaisée.

Nous prélevons des animaux, n’ayons pas honte de le dire, même si cette action n’est pas la seule fina-lité. L'homme est un prédateur et le chasseur concourt à l'équilibre gé-néral. Que se passerait-il si la chasse devait disparaître, comment serait gérée l'expansion de certaines es-pèces ? Soyons intelligents et dans la retenue, de notre attitude dépend une partie de notre avenir, la chasse doit être durable et parfaitement adaptée à son époque. Sa passion nous est transmise depuis des géné-rations, alors transmettons là nous aussi, ne soyons pas égoïstes. Com-muniquons et partageons, nous se-rons tous gagnants.

Alors cette saison sera-t-elle bonne ? Elle le sera, car sans nul doute, les ongulés seront présents. Nous en prélèverons quelques-uns et nous nous retrouverons et partagerons encore de beaux et bons moments. Elle sera encore plus belle si elle se passe sans incidents ni accidents.

Soyons raisonnables, fiers de nos actes, et passons le relais dans la sérénité et dans un climat apaisé. L'avenir de la chasse se construit au-jourd'hui.

D.F.

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Le bon, la brute et le truand...

Les prémices de l'automne arrivent avec leur cortège de champignons. Quel spectacle !Après l'étonnement, l’admiration, vient la crainte de la toxicité et dans notre monde d'assistés-protégés un champignon mortel est inadmis-sible.

Essayons de vulgariser sur les Ama-nites (environ 75 espèces) dont les caractéristiques principales sont les suivantes :

• Chapeau charnu, lisse avec sou-vent des flocons provenant du voile général de naissance

• Lames libres (ne touchent pas le pied)

• Une volve à la base du pied• Un anneau sur le pied (si pas d'an-

neau c'est le groupe des Amani-topsis)

• Une sporée blanche (la couleur de la sporée n'est pas obligatoire-ment la couleur des lames)

Les Amanites font cohabiter le meilleur et le pire.

Amanita caesarea : C'est l'Oronge, le champignon gastronomique par excellence. C’est une espèce méri-dionale, mais qui est présente en Es-sonne, en forêt d'Orléans et Fontai-nebleau. Chapeau convexe orange vif, rarement avec traces du voile. Lames et pied jaune. Volve en sac, blanche.

Si l'œil est attiré par un champignon semblable c'est Amanita muscaria ou Amanite tue-mouche dont le cha-peau est parsemé de petites squa-mules blanches à jaunes disposées concentriquement, les lames et le pied sont blanc et la volve bulbeuse recouverte de bourrelets. L'Amanite tue-mouche est toxique et halluci-nogène.

Amanita Rubescens (amanite rougissante) : C'est la Golmotte. Ce champignon commun est un

agréable comestible, caractérisé par un chapeau brun clair à foncé avec de petites plaques écailleuses bru-nâtres à jaunâtres en cercles concen-triques, les lames sont blanches et le pied blanchâtre se termine par une volve bulbeuse. Mais par dessus tout ce champignon doit avoir des nuances de rougeâtre sur le pied, les lames et le chapeau en cas de bles-sure ou morsures des animaux.

Deux Amanites peuvent être confon-dues Amanita spissa dont le rouge

n'est pas présent mais qui reste co-mestible et Amanita pantherina dont le chapeau est parsemé de pe-tites verrues blanches "comme des gouttes de lait", le pied se termine par un bulbe surmonté de 2 ou 3 bourrelets hélicoïdaux ; Ce champi-gnon est très dangereux mais rare-ment mortel.

Amanita phalloïde : C'est le cham-pignon mortel par excellence, res-ponsable de 95% des intoxications chaque année. La caractéristique

Amanite des Césars

Amanite tue-mouche

Amanite Rougissante

Amanite Epaisse (spissa)

Amanite Panthère

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principale est un beau chapeau ty-piquement vert olive mais pouvant dériver vers des sujets jaunâtres à blanchâtre, le pied est blanchâtre souvent zébré de zones olivâtres, il porte un large anneau juponnant et se termine par un bulbe dans une large volve en sac.

Mais attention ! Si le vert olive repré-sente pour vous maintenant une alerte, il existe une variété blanche (variété alba) toute aussi mortelle,

suivie de Amanita verna (Amanite printanière à vagues reflets ochracé verdâtre et Amanita virosa (Ama-nite vireuse).

Ce petit rappel du meilleur comme du pire dans le domaine mycolo-gique n'est pas à prendre à la légère ; chaque champignon "litigieux" de votre cueillette devra être confronté à la lecture d'un manuel reconnu pour les connaissances de son auteur.

Bonne cueillette et soyez prudents.

J-R.S.

Amanite Phalloïde

Amanite printanière (verna) Amanite Vireuse

Amanite Phalloïde variété Alba

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Armement : La nouvelle Chapuis ROLS

La ROLS (Rifle Opening and Loc-king Straight) carabine à verrouil-lage et ouverture linéaire.

Pas moins de six années de recherche et de test ont été nécessaires à l’élabo-ration de cette carabine.

Elle possède un verrouillage linéaire ultra rapide, entre deux tirs, on tire et on repousse le levier, c’est tout.

L’arme possède un canon et une culasse interchangeable pour passer d’un calibre à un autre. Le démontage d'une seule vis suffit pour changer le canon et la tête de culasse standard ou magnum. Le canon est monté sur une frette ce qui permet un contrôle parfait de la feuillure. Cette précision obtenue permet une interchangeabi-lité totale entre n’importe quel canon dès le premier tir.

Le réarmement est facile et sans point dur, la munition dans le chargeur est en ligne avec la chambre du canon pour éviter les éventuels problèmes de rechargement. Le chargeur contient 4 + 1 munitions en standard et 3 + 1 en calibre magnum.

Le verrouillage est très résistant et la fermeture pratiquement indestruc-tible, comme l’on confirmé les tests très poussés (pressions supérieures à 8500 bars).

Pour la sécurité, la ROLS possède un armement indépendant situé à por-tée du pouce au-dessus de la culasse et facile à manœuvrer même avec l’utilisation d’une lunette. L’armeur commande un piston qui comprime ou détend le ressort de percussion. Il

permet de conserver une cartouche chambrée afin de réagir rapidement, mais tout aussi bien de suspendre finalement cette décision, sans risquer de départ intempestif.

La ROLS possède un chargeur rotatif en ligne situé au-dessus du pontet et de la queue de détente ce qui a permis de diminuer la longueur totale de la carabine. Un bouton poussoir permet de dégager le pontet avec la queue de détente et d’éjecter le chargeur.

Le montage de l’optique peut s’effec-tuer d’une main et elle s’installe direc-tement sur le canon pour une plus grande précision. Une pièce de fixa-tion vient s'emboîter dans un loge-ment prévu sur le canon ce qui permet un positionnement toujours identique lors du démontage et du remontage de l’optique et assure une précision maximum dès le premier tir.

Neuf calibres sont actuellement dis-ponibles ; 243W, 270W, .30-06, .308W, 9,3x62 (canon de 60 cm), 300WM,

7RM, (canon de 63 cm) et le 375H&H (canon de 65 cm). Cette Carabine coûte environ 4 000 €.

Chapuis a réalisé là, une arme polyva-lente à la fois élégante et légère, pra-tique et précise, fiable et démontable, aussi bien pour la battue que pour l’approche avec un large choix de calibres et de canons. Cette nouvelle carabine française, est-il besoin de la préciser, mérite le déplacement... Et peut-être plus encore, qui sait ?

C.C.

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La Boutique de l’AD (extrait)

des chèches...

des écharpes...

le livre Grand Gibier...

des insignes...

ANCGG Grand modèle : 11 € Petit modèle : 6 €

des écussons à coudre...

ANCGG : 8 €

ANCGG : 14 €

des porte clés...

ADCGG 91: 5 €

ADCGG 91: 3 €

des pin’s...

Blanc, marron ou corailANCGG : 15 €

des DVD...

ANCGG : 2 €

ADCGG 91 : 2 €

des Autocollants...

CD Révision Brevet : 25 €DVD L’étang aux biches : 30 €

Nouveau !

Nouveau !

ANCGG : 39,50 €

ANCGG : 8 €

des tabliers de découpe...

ANCGG : 20 €

des couteaux à dépecer...des tee shirts...

tee-shirt blanc : 8 €tee-shirt vert : 12 €

2 tee-shirts blancs: 14 €2 tee-shirts verts : 20 €

1 t-shirt blanc + 1 vert : 18 €

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Soirée sensibilisation à la sécurité, le jeudi 28 sep-tembre à Égly

L'ADCGGE organise, à l'initia-tive d'un ancien administrateur Jean-Claude Caramella, une soirée dédiée à la sensibilisation à la sécu-rité, le jeudi 28 septembre à partir de 19 heures au foyer Jean-Claude Moulin - 6 Grande Rue - 91520 ÉglyLes sociétés de chasse du camp de Montlhéry, de Briis sous Forge, de Linas, d'Ollainville et de Marcoussis seront représentées.Les adhérents et chasseurs intéres-sés peuvent s'inscrire gratuitement auprès de :Pascal Leduc (06 03 19 73 53) ou [email protected]

La journée "Un dimanche à la chasse" programmée le 16 octobre

L'opération visant à chasser les idées reçues, intitulée "Un di-manche à la chasse" se déroulera le 15 octobre. Les sociétés de chasse intéressées peuvent prendre contact avec le technicien FICIF de leur secteur pour faire acte de can-didature et préparer avec leur aide, cet événement.Il est indispensable qu'à l'instar des

autres départements français les territoires essonniens se mobilisent pour accueillir des non chasseurs et faire évoluer positivement l'image de la chasse et des chasseurs.

Un nouveau DVD sur l'identification du Grand Gibier

Les adhérents présents lors de l'assemblée générale du 18 juin dernier ont eu la primeur de larges extraits de ce DVD. Les images sont l'œuvre du cinéaste Dominique Avron. Elles sont coproduites par la chaîne Seasons et l'ANCGG. Le film sortira d'abord sur Seasons, puis sera commercialisé par l'ANCGG, sous forme de DVD, en principe dès le mois de décembre.Nous espérons que cette date sera tenue, le DVD ferait en effet un très beau cadeau pour les fêtes de Noël !La FICIF, partenaire de Seasons à l'occasion du lancement de ce documentaire, invite les adhérents de l'ADCGGE pour la projection du film dans les locaux de Canal+, 5-13 boulevard de la République, 92100 Boulogne-Billancourt, le 4 octobre à 19h30.Un cocktail aura lieu à l'issue de la projection.Contact FICIF pour inscription :

Sandrine Fraschini : [email protected] ou 01 55 60 18 70

Soirée d'information Brevet Grand Gibier, le vendredi 19 janvier 2018

La soirée d'information pour la session 2018 du Brevet Grand Gibier se déroulera le vendredi 19 janvier à partir de 20h30 à la Mai-son de la Chasse et de la Nature de Boutigny sur Essonne.

Pour tout renseignement et inscrip-tion :Dimitri Filomenko : 06 98 86 25 02 ou [email protected]

Bon début des prélève-ments sangliers en tir d'été en Essonne

Le point réalisé au 14 septembre dernier sur les prélèvements san-gliers en tir d'été montre une hausse significative.

172 sangliers ont été prélevés contre 135 en 2015 et 127 en 2016.

Il s'agit là d'une hausse qui mérite d'être saluée et qui, nous l'espé-rons, sera poursuivie tout au long de la saison.

Brèves

Dernière minute !Vol d'armes à l'armurerie de l'Essonne à Dourdan.

La gendarmerie de Dourdan si-gnale un important vol d'armes à l'Armurerie de l'Essonne à Dourdan.Plus de 60 armes ont été dérobées (fusils et carabines).Nous vous demandons d'être ex-trêmement prudent lors d'achat d'armes d'occasion. En cas de doute, composer le 17 pour signa-lement à la gendarmerie.