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1 Territoire et climat 13 2016 Météorologie La campagne 2014-2015 a débuté par des températures plutôt élevées pour la saison. Le mois de novembre a ainsi dépassé de près de 3°C la température normale. La pluviométrie durant l’automne 2014 a été globalement déficitaire mais marquée par de très fortes précipitations dans le Sud-Est en novembre. L’hiver 2014-2015, plutôt doux en début de saison, s’est rafraîchi fin janvier pour se termi- ner avec des températures inférieures aux nor- males de saison. Les pluies, peu abondantes en décembre ont ensuite été globalement excédentaires mais avec de grandes dispari- tés entre les régions : largement excédentaires dans le Sud, déficitaires dans le Nord. Le printemps a été globalement doux, avec des températures dépassant parfois les 30°C en avril. Les précipitations ont été déficitaires sur tout le territoire, particulièrement en fin de saison où le déficit a atteint 39 %. En fin de saison, l’indice d’humidité des sols était défi- citaire sur la majorité du territoire. L’été 2015, globalement chaud a été mar- qué par une vague de chaleur caniculaire en juillet et une pluviométrie largement déficitaire les deux premiers mois. En août, des épisodes orageux importants ont permis de résorber le déficit pluviométrique sur la majorité du terri- toire, à l’exception de l’Est. Précipitations cumulées (Rapport à la normale 1981-2010) Note de lecture : de juin à août 2015, dans le département du Bas- Rhin, le cumul des précipitations enregistre un déficit de l’ordre de 40 à 60 % par rapport aux normales saisonnières (calculées sur la période 1981-2010). Sur la même période, les précipitations dans le nord de la Manche sont excédentaires de l’ordre de 60 à 80 %. Source : Météo France (fond de carte © IGN). du 1 er septembre 2014 au 28 février 2015 du 1 er mars 2015 au 31 mai 2015 du 1 er juin 2015 au 31 août 2015 Indice d’humidité des sols (SWI) (Écart à la normale 1981-2010) % + 0,70 + 0,60 + 0,50 + 0,40 + 0,30 + 0,25 + 0,20 + 0,15 + 0,10 + 0,05 0 – 0,05 – 0,10 – 0,15 – 0,20 – 0,25 – 0,30 – 0,40 – 0,50 – 0,60 – 0,70 Source : Météo France (fond de carte © IGN). au 1 er septembre 2015 500 400 300 250 200 180 160 140 130 120 110 100 90 80 70 60 50 40 30 20 0 % 500 400 300 250 200 180 160 140 130 120 110 100 90 80 70 60 50 40 30 20 0 % 500 400 300 250 200 180 160 140 130 120 110 100 90 80 70 60 50 40 30 20 0 %

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Territoire et climat

132016

Météorologie

La campagne 2014-2015 a débuté par des températures plutôt élevées pour la saison. Le mois de novembre a ainsi dépassé de près de 3°C la température normale.

La pluviométrie durant l’automne 2014 a été globalement déficitaire mais marquée par de très fortes précipitations dans le Sud-Est en novembre.

L’hiver 2014-2015, plutôt doux en début de saison, s’est rafraîchi fin janvier pour se termi-ner avec des températures inférieures aux nor-males de saison. Les pluies, peu abondantes en décembre ont ensuite été globalement excédentaires mais avec de grandes dispari-tés entre les régions : largement excédentaires dans le Sud, déficitaires dans le Nord.

Le printemps a été globalement doux, avec des températures dépassant parfois les 30°C en avril. Les précipitations ont été déficitaires sur tout le territoire, particulièrement en fin de saison où le déficit a atteint 39 %. En fin de saison, l’indice d’humidité des sols était défi- citaire sur la majorité du territoire.

L’été 2015, globalement chaud a été mar-qué par une vague de chaleur caniculaire en juillet et une pluviométrie largement déficitaire les deux premiers mois. En août, des épisodes orageux importants ont permis de résorber le déficit pluviométrique sur la majorité du terri-toire, à l’exception de l’Est.

Précipitations cumulées(Rapport à la normale 1981-2010)

Note de lecture : de juin à août 2015, dans le département du Bas-Rhin, le cumul des précipitations enregistre un déficit de l’ordre de 40 à 60 % par rapport aux normales saisonnières (calculées sur la période 1981-2010). Sur la même période, les précipitations dans le nord de la Manche sont excédentaires de l’ordre de 60 à 80 %.Source : Météo France (fond de carte © IGN).

du 1er septembre 2014 au 28 février 2015

du 1er mars 2015 au 31 mai 2015

du 1er juin 2015 au 31 août 2015Indice d’humidité des sols (SWI)

(Écart à la normale 1981-2010)

%

+ 0,70+ 0,60+ 0,50+ 0,40+ 0,30+ 0,25+ 0,20+ 0,15+ 0,10+ 0,050– 0,05– 0,10– 0,15– 0,20– 0,25– 0,30– 0,40– 0,50– 0,60– 0,70

Source : Météo France (fond de carte © IGN).

au 1er septembre 2015

50040030025020018016014013012011010090807060504030200

%

500400300250200180160140130120110100

9080706050403020

0

%

500400300250200180160140130120110100

9080706050403020

0

%

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Territoire et climat

14 2016

Utilisation du territoireoccupation des sols

L’agriculture s’étend sur 54 % du territoire métropolitain, la sylviculture sur 25 %. Les terres vouées à l’agriculture sont essentiel-lement des espaces cultivés et des surfaces toujours en herbe, mais aussi certaines friches et landes destinées à l’élevage et certains espaces artificialisés comme les bâtiments d’exploitations. Entre 2006 et 2014, les usages agricoles ont perdu un point de surface tandis que la sylviculture est restée stable.

En termes d’évolution brute des occupations entre 2006 et 2014, 524 milliers d’hectares (mha) de sols agricoles sont devenus des sols artificialisés et 815 mha des sols naturels (landes ou friches et espaces boisés). Inverse-ment, 190 mha de sols artificialisés et 584 mha de sols naturels se sont transformés en sols agricoles. En bilan net, ces derniers diminuent de 566 mha. Ce chiffre est à comparer aux 27 200 mha qui ne changent pas. Après un ralentissement entre 2008 et 2012, les pertes de terres agricoles remontent à 72 mha par an ces deux dernières années.

Les sols artificialisés (sols bâtis, sols revêtus ou stabilisés et autres sols artificialisés) pro-gressent globalement de 491 mha entre 2006 et 2014. En progression moyenne de 1,8 % par an entre 2006 et 2008, cette expansion semble ensuite ralentir (+ 1,1 % par an). Entre 2006 et 2014, les sols artificialisés s’étendent de 919 mha aux dépens de sols non artificia-lisés, mais 427 mha artificialisés retournent à des occupations agricoles ou naturelles.

Changements d’occupation entre 2006 et 2014

9 436

8 773

5 066

2 894

Surfaces échangées(1)

Sols agricoles : + 474 (sols cultivés et toujours en herbe)

Sols artificialisés(2) : + 10 249(constructions, routes, sols nus…)

Sols naturels : – 10 723(sols boisés, landes, friches, maquis,

garrigues, sols nus naturels,zones humides et sous les eaux)

hectare

21 847

17 666

(1) Les flèches indiquent les surfaces échangées entre 2006 et 2014 ; la difficulté du classement des différents espaces selon leur occupation et leur usage rend délicat l’estimation du volume des échanges. Toutefois, le solde indiqué en face de chaque type d’occupation correspond bien à des évolutions nettes réelles des occupations du sol, dans la limite des précisions statistiques.(2) Y compris chemins agricoles et forestiers, surfaces en herbe utilisées à des fins non agricoles...Champ : France métropolitaine. Les territoires non observables entre 2006 et 2014 sont exclus.Source : Agreste - Teruti-Lucas.

– 150

– 100

– 50

0

50

100

2012-20142010-20122008-20102006-2008

Sols naturels

Sols agricoles

Sols artificialisés

millier d’hectaresChangements d’occupation en moyenne annuelle

Territoire métropolitainUsage socio-économique

2014Autres usages10 %

Transports3 %

Agriculture54 %

Habitat, sports, loisirs 6 %

Industrie

et services 2 %

Sylviculture 25 %

Note : « sols artificialisés » voir glossaire.Champ : France métropolitaine.Source : Agreste - Teruti-Lucas.

Occupation physique2014

Sols cultivés36 %

Surface toujoursen herbe

15 %

Sols boisés31 %

Sols artificialisés9 %

Landes, friches,maquis,

guarrigues5 %

Autres occupations4 %

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Territoire et climat

152016

Utilisation du territoiresurface agricole utilisée

La surface agricole utilisée (SAU) ne cesse de diminuer depuis les années cinquante : la part de la SAU dans la surface totale n’est plus que de 52 % en 2015, contre 63 % en 1950 en France métropolitaine.

Les départements les plus agricoles se situent dans le quart nord-ouest de la France. Dans la plupart de ces départements, la SAU représente plus de 60 % de la surface totale. Dans les départements du sud et de l’est, cette part est nettement plus faible. Elle est même inférieure à 15 % pour les départements des Alpes-Maritimes et du Var.

Depuis les années 50, la surface consacrée aux grandes cultures (céréales, oléagineux, protéagineux, pommes de terre, cultures industrielles, y compris jachères) a augmenté au détriment des cultures fourragères et des cultures permanentes (vignes, vergers) : leur part dans la SAU est passée de 34 % en 1950 à 46 % en 2015. Les cultures fourragères, des-tinées à l’alimentation des animaux, occupent encore la moitié des surfaces agricoles en 2015, et les autres cultures (cultures perma-nentes, légumes, fleurs…) 5 %.

Les surfaces de vignes et de vergers ont fortement diminué au cours des années 1980 avec notamment les mesures d’arrachage de vignes à vins de consommation courante, qui visaient à limiter les excédents. Les cultures permanentes sont surtout localisées dans les départements du Sud-Ouest, du pourtour médi-terranéen ainsi que dans la vallée de la Loire.

Territoire agricole

2015P

%

Moins de 40

40 à 55

55 à 65

65 à 80

moyenneFrance métropolitaine : 52,3 %France : 45,3 %

Part de la SAU dans la surface totale

nd

1950 1980 2000 2010 2015Pmillier d’hectares et %

Grandes cultures 11 812 11 620 13 459 13 136 13 169% 34,3 36,6 45,2 45,4 45,9

Cultures fourragères 19 511 18 194 14 691 14 339 14 089% 56,7 57,3 49,3 49,6 49,1

Cultures permanentes 2 050 1 422 1 141 1 011 989% 6,0 4,5 3,8 3,5 3,4

Autres(1) 1 035 508 517 440 455% 3,0 1,6 1,7 1,5 1,6

Total superficie agricole utilisée 34 408 31 744 29 807 28 926 28 703France métro. 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

(1) Légumes frais et secs, fleurs et plantes ornementales, semences et plants divers, jardins et vergers familiaux des exploitants et des non exploitants.Champ : France métropolitaine.Source : Agreste - Statistique agricole annuelle.

1950 1980 2000 2010 2015Pmillier d’hectares et %

Vignes 1 574 1 157 897 796 786% 76,8 81,3 78,6 78,7 79,4

dont vins d’appellation(1) /// 377 483 460 441% /// 34,9 57,0 59,6 59,0

dont autres vins(1) /// 704 365 312 307% /// 65,1 43,0 40,4 41,0

Vergers 453 243 218 186 175% 22,1 17,1 19,1 18,4 17,7

Autres cultures permanentes 22 23 26 29 29

% 1,1 1,6 2,3 2,9 2,9

Total cultures permanentes 2 050 1 422 1 141 1 011 989France métro. 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Cultures permanentes

30 à 53

%

10 à 302 à 10Moins de 2

2015PmoyenneFrance métropolitaine : 3,4 %France : 3,4 %

Part des cultures permanentes dans la SAU

nd

(1) Surface en production.Champ : France métropolitaine.Source : Agreste - Statistique agricole annuelle.

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Territoire et climat

16 2016

Utilisation du territoiregrandes cultures

Les surfaces des grandes cultures occupent 13,2 millions d’hectares en 2015 en France métropolitaine, contre 11,8 en 1950. Cette évolution reflète la progression des surfaces en céréales, protéagineux et oléagineux (Cop) qui constituent désormais 91 % des grandes cultures. Les pommes de terre n’en repré-sentent plus que 1 %, contre 8 % en 1950, et la part de la jachère est passée de 12 % à moins de 4 % sur cette période.

Les années 80 ont été marquées par un excès de production en Cop. Les aides directes instaurées après la réforme de la PAC de 1992 furent alors conditionnées au gel d’une partie des terres. Les surfaces en Cop ont ainsi diminué légèrement entre 1992 et 1994 au profit des jachères, mais ont repris ensuite leur progression dans un contexte de prix mondiaux favorables. Les surfaces en Cop et en jachères sont restées stables entre 1999 et 2007 en raison du taux de gel obligatoire en vigueur. Les surfaces en jachères ont diminué depuis. Les principaux départements de pro-duction des Cop sont la Marne, l’Eure-et-Loir, la Vienne, l’Aisne et le Gers.

Les céréales constituent près de 80 % des superficies en Cop, mais les oléagineux (colza, tournesol, soja et lin oléagineux) occupent une place de plus en plus importante : ils repré-sentent 19 % des surfaces en Cop contre moins de 2 % en 1950. Ces plantes permettent notamment de produire de l’huile et leur résidu (tourteau) sert à l’alimentation animale.

Grandes culturesPart des grandes cultures dans la SAU

2015P

60 à 9535 à 6020 à 35

Moins de 20

%

moyenneFrance métropolitaine : 45,9 %France : 45,8 %

nd

1950 1980 2000 2010 2015P

millier d’hectares et %Céréales, oléagineux, protéagineux (Cop) 8 876 10 473 11 554 11 861 12 025Part (%) 75,1 90,1 85,8 90,3 91,2Cultures industrielles(betteraves industrielles,plantes à fibre…) 543 707 521 495 511Part (%) 4,6 6,1 3,9 3,8 3,9Pommes de terre 988 218 163 157 168Part (%) 8,4 1,9 1,2 1,2 1,3Jachères 1 405 221 1 221 623 465Part (%) 11,9 1,9 9,1 4,7 3,5

Grandes cultures 11 812 11 620 13 459 13 136 13 169France métro. 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

1950 1980 2000 2010 2015P

millier d’hectares et %Céréales 8 724 9 892 9 076 9 231 9 544Part (%) 98,3 94,4 78,6 77,8 79,4Oléagineux 152 507 2 010 2 233 2 228Part (%) 1,7 4,8 17,4 18,8 18,5Protéagineux - 75 467 397 252Part (%) - 0,7 4,0 3,3 2.1Céréales, oléagineuxet protéagineux 8 876 10 473 11 554 11 861 12 025France métro. 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

Céréales, oléagineux et protéagineux

nd

millier d’hectares

100

200

385

2015PSurface Cop France :12 030 milliers d’hectares

Champ : France métropolitaine.Source : Agreste - Statistique agricole annuelle.

Champ : France métropolitaine.Source : Agreste - Statistique agricole annuelle.

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Territoire et climat

172016

Utilisation du territoirecultures fourragères

En France métropolitaine, les surfaces en cultures fourragères, destinées à l’alimenta-tion des animaux, sont à 90 % composées de prairies, qu’elles soient permanentes (surface toujours en herbe) ou non (prairies artificielles et temporaires). Les 10 % restant sont princi-palement constitués de fourrages annuels.

Ces fourrages annuels ont fortement aug-menté entre 1970 et 1990, en raison de l’es-sor du maïs fourrage, devenu le 1er aliment des animaux. Ils se sont ensuite stabilisés autour de 1,5 million d’hectares et repré-sentent 5 % de la SAU. Dans les trois prin-cipaux départements d’élevage de vaches laitières (Ille-et-Vilaine, Manche et Côtes- d’Armor), la part est supérieure à 20 %.

Les prairies s’étendent sur 12,5 millions d’hectares en 2015, soit 44 % de la SAU. Elles occupent plus de 85 % de la SAU dans certains départements d’élevage tels que l’Aveyron, le Cantal ou la Corrèze. La surface totale des prairies a diminué de 5 millions d’hectares depuis les années 1960. La hausse des ren-dements des prairies temporaires et artificielles et le développement de la production des fourrages annuels ont permis de réduire les surfaces traditionnelles consacrées à l’affou-ragement des animaux.

Seules les prairies temporaires augmen-tent depuis les années 1990, en lien avec les mesures de la PAC qui visent à enrayer le déclin des surfaces en herbe et à favoriser les élevages extensifs.

Cultures fourragères

million d’hectares

0

5

10

15

20

25Total cultures fourragères

15P102000908070601950

Plantes sarclées

Fourrages annuels

Prairies artificielles

Prairies temporaires

Superficies toujours en herbe

1960 1980 2000 2010 2015Pmillier d’hectares

Fourrages annuels 813 1 410 1 436 1 428 1 551

dont maïs fourrage /// 1 155 1 398 1 406 1 501

Plantes sarclées fourragères 1 297 350 41 11 13Total prairies 17 915 16 434 13 213 12 900 12 526

Prairiesartificielles 3 277 902 393 281 229Prairiestemporaires 1 576 2 682 2 675 3 157 3 066Prairies permanentes ousuperficies toujoursen herbe 13 063 12 850 10 145 9 463 9 231

Total cultures fourragères 20 025 18 194 14 691 14 339 14 089

PrairiesPart des prairies(1) dans la SAU

2015PmoyenneFrance métropolitaine : 43,6 %France : 43,6 %

%

25 à 45Moins de 25

45 à 7575 à 100

nd

(1) Prairies artificielles, temporaires et superficies toujours en herbe.Source : Agreste - Statistique agricole annuelle.

1960 1980 2000 2010 2015P

millier d’hectaresFrance métropolitaine 17 915 16 445 13 213 12 900 12 526dont

Auvergne-Rhône-Alpes 2 666 2 623 2 247 2 214 2 194Aqui.-Limou.-Poitou-C. 2 419 2 429 1 955 1 925 1 871Languedoc-R.-Midi-P. 2 367 2 065 1 874 1 888 1 870Bourgogne-Franche-Comté 1 777 1 668 1 415 1 405 1 392Pays de la Loire 1 485 1 499 1 134 1 088 1 009Alsa.-Champ.-A.-Lorrai. 1 715 1 399 1 035 968 939Normandie 1 637 1 480 1 075 968 901Bretagne 825 981 704 684 671Centre-Val de Loire 900 671 494 501 479Nord-PdCalais-Picardie 860 597 395 373 359

Champ : France métropolitaine.Source : Agreste - Statistique agricole annuelle.

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