Moret Num5

Comment faireUn ensemble au tricot

Comment faireune cave à vins

Vos réalisationsles poupées d’Annie

N° 5 - 2011

Vitrines & meubles miniatures

La revue des vitrines, des maisons de poupées et des miniatures au 1 : 12ème Vitr

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Sommaire EditoN° 5

Comment faire ?Un ensemble au tricot 6

Des bonzaïs en ficelle et papier 14

Une poupée romantique 23

Des pommes, des poires... et des raisins 30

Une cave à vins 34

Etrange destinée assurément que celle de ce cinquième numéro de Vitrines et Meubles Miniatures dont la distri-

bution devait être assurée par La Maison de Caroline après le dépôt de bilan des Editions Bruno Moret. Mais ce projet de reprise allait finalement être définitivement abandonné !Définitivement ? Peut être pas tout à fait !!!Ainsi, nous avons décidé, Véronica et moi de vous offrir ce numéro, après trois années de sommeil, sous un format électronique, té-léchargeable gratuitement afin de vous faire profiter d’un sommaire riche et varié, avec des articles développant un même thème, allégé toutefois des pages Actualités...Ainsi, les raisins en fimo de Nathalie Gireaud trouvent leur développement naturel dans la cave à vins de Pierre-Yves Chavanon. Et qui dit cave, dit tire-bouchon, sujet d’une nouvelle rubrique 1001 détails... décrivant en deux ou trois pages et quelques photos, tous ces petits détails qui participent au réalisme d’une vi-trine, comme le calendrier des PTT à crocher au mur d’une cuisine des années 50...Naturellement, vous trouverez encore bien d’autres choses que nous vous laissons décou-vrir au fil des pages de ce numéro.Finalement, pourquoi Vitrines et Meubles Mi-niatures n’évoluerait-elle pas sous cette forme, deux numéros par an afin que cette revue res-te avant toute chose, vôtre revue, un espace d’échanges, d’informations et de découvertes, comme je l’écrivais déjà dans le numéro 1.Nous vous souhaitons maintenant quelques heures d’agréables loisirs dans votre atelier.

Bruno et Véronica Moret

Vitrines et meubles miniatures - 3

Vitrines et meubles miniatures est une publication exclusivement disponible en format pdf accessible en téléchargement gratuit depuis le site http://atelier-des-miniatures.blog4ever.com© Atelier des Miniatures, Véronica et Bruno Moret 2011 - 62 Grand Rue 67700 Saverne - Tel. : (33) 03 88 91 23 57 Avec la participation de : Bernadette Bouchet, Valérie Chamard, Pierre-Yves Chavanon, Denise Court, Myriam Demar, Nathalie Durand, Nathalie Gireaud, Nathalie Guigon, Sandrine Medan, Bruno et Véronica Moret, Dana Sippel-Burton, Cécile Vignol

http://atelier-des-miniatures.blog4ever.com

Idée vitrineLa leçon de piano de Nathalie 4

A la une

ConcoursLes champignons 44

Kit Test La salle de classe Mini Mundus 46

Vos réalisations Les poupées d’Annie 8Les vitrines de Chris et Marc 10

Du réel à la miniatureUne stub alsacienne : le gros oeuvre 18

1001 détails... Le calendrier des PTT 28

Un tire bouchon 38

Carnets d’atelierLes outils du miniaturiste : les pinceaux 40

La leçon de piano de Nathalie

4 - Vitrines et meubles miniatures

Après nous avoir présenté sa cabane des souris, voir VMM n°3, Natha-lie Durand nous propose une petite

vitrine réalisée sur le thème des «jeunes filles au piano».Cette oeuvre d’Auguste Renoir, exécutée en 1892, adopte une facture souple et fluide, avec des effets de transparence caractéristi-ques de la période «nacrée» de l’artiste.Pour sa vitrine, Nathalie a mis en scène une reproduction du tableau, disponible en car-te postale. Les figurines sont de Guyveline Collet.

Idée vitrine...

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Un ensemble au tricot pour une poupée

Comment faire :

6 - Vitrines et meubles miniatures Vitrines et meubles miniatures - 7

Texte et photos :Christiane Lourierwww.chrisminiatures.com

Le bonnet

Monter 24 m. Faire trois rgs en côte 1/1.Rg 4 – (2 end, 1 augm) répéter (32 m)Rg 5 et tous les rgs impairs, envRg 6 – (3 end, 1 augm) rép (40 m) Rg 8 – (4 end, 1 augm) rép (48 m)Rg 10 – endRg 12 – (6 end, 2 ens,) rép (42 m) Rg 14 – (5 end, 2 ens) rép (36 mRg 16 – (4 end, 2 ens) rép (30 m)Rg 18 – (3 end, 2 ens) rép (24 m)Rg 20 – (2 end, 2 ens) r ép (18 m)Rg 22 – (1 end, 2 ens) rép (12 m)Rg 24 – (2 ens) rép (6 m)

Couper le fil et le passer dans les 6 m – le fixer en serrant. Coudre le chapeau avec le fil qui vous a servi à monter les m – Repasser le chapeau en l’aplatissant en rond avec les côtes en dessous.Pour le pompon, servez-vous de deux cure dents. Couper un fil de laine d’environ 12 cm et le plier en deux – poser le entre les deux cure dents. Enrouler un autre fil, environ 50 fois, autour des deux cure dents (en ser-rant à la fois les baguettes et le fil plié en deux). Couper le fil. Se servir du premier fil entre les baguettes pour serrer les boucles de laines. Couper les boucles pour faire le pompon, l’égaliser si nécessaire. Se servir du premier fil pour coudre le pompon au sommet du chapeau.

La culotte courte

Tricotée d’une seule pièce, à partir de la taille.Monter 22 m, et faire 4 rg en côte 1/1.

Rg 5 -2 end, 1end,/1 augm (2 end, 1end, /1 augm) deux fois, 4 end, 1 end,/1 augm, (2 end, 1 and/1 aug) deux fois, 2 end (28 m)Rg 6 –Jusqu’au rg 14, tous les rgs pairs se tricotent à l’env, en commen-çant et finissant par une m end. Rg 7 – 2 end, 1end/1aug, (3 end, 1 end/1 aug) deux fois, 6 end, 1 end/1 aug, (3 end, 1 end/1 aug) deux fois, 2 end (34 m)Rg 9 – 2 end, 1 end/1 aug, (4 end, 1 end/1 aug) deux fois, 8 end, 1 end/1 aug, (4 end, 1 end/1 aug) deux fois, 2 end (40 m)Rg 11 - 40 endRg 13 – 8 end – tournerRg 14 – 1 gl, 6 env, 1 endRg 15 – 7 end, tournerRg 16 – 1 gl, 5 env, 1 endRg 17 - 6 end, tournerRg 18 – 1 gl, 4 env, 1 endRg 19 – 40 endRg 20 – 1 end, 7 env, tournerRg 21 – 1 gl, 7 endRg 22 – 1 end, 6 env, tournerRg 23 – 1 gl, 6 endRg 24 – 1 end, 5 env, tournerRg 25 – 1 gl, 5 endRg 26 – 1 end, 38 env, 1 endRg 27 – Rabattre 1 m , 39 endRg 28 –Rabattre 1 m, 18 env, rabattre 2 m env jusqu’à la finTravail sur une jambe :1 rg end1 rg – env3 rgs , Cote 1/1Rabattre cote 1/1Reprendre les mailles en attente, (autre jambe)1 rg end1 rg env4 rgs cote 1/1Rabattre en cote 1/1

Le pull

Monter 28 m. 4 rgs cote 1/1Rg 5 – 2 end, I end/1 augm, (4end, 1 end/1 augm) repéter jusqu’aux 6 er-nières m : 3 end, 1 end/1 aug, 2 endRg 6 – 1 end, 32 env, 1 endRg 7 – 34 endRg 8 – 1 end, 32 env, 1 endRg 9 - avec la laine contraste, 34 endRg 10 – 1 end, 32 env, 1 end – monter 3 mRg 11 – (laine principale) 1 end, 1 env, 35 end.(37 m)Rg 12 – 1 end, 33 env, 1 end, 1 env, 1 endRg 13 – laine contraste, 1 end, 1 env, 35 end.Rg 14 – 1 end, 33 env, 1 end, 1 env,

Abréviations :m = maille ; end. = endroit ; env. = envers ; tr. = tricoter ; m.gl = maille glissée ; aug = augmentation (piquer derrière la m que vous venez de tricoter pour obtenir une m supplémentaire ) ;jer = jersey ; ens. = ensemble ; dim = diminution ; rép. = répéter ; j. = jeté rg. = rang ; aug. = augmentation ; rlmg = surjet simple (repasser la maille glissée sur la m tr) ; ( ) rép = répéter les instructions entre parenthèses.

1 endPrendre la laine principale, et former les devants, dos :1 end, 1 env, 1 end, 7 end, rabattre 3 m, 13 end, rabattre 3 m, 6 end.

Laisser les mailles du devant et du dos droit sur une aiguille d’attente, et travailler sur le dos gauche.Dos gauche (7 m), en commencant tous les rangs envers par une m end, faire 8 rgs jersey. Rabattre 2 m, 5 env, 5 end. Rabattre.

Pour le devant, monter 14 m.7 rgs jersey, en commençant par un rg env.Rg 8 – 6 end, rabattre 2 m (encollure) 5 endRg 9 – envRg 10 - 2 m ens, 4 endRabattre. Continuer sur l’autre coté de l’enco-lure – coté envers,- 6 env- 4 end, 2 m ens- rabattre

Pour le dos droit, monter 10 m.Reprendre la laine sur l’env du tricot Rg 1 – 7 env, 1 end, 1 env, 1 endRg 2 – 1 end, 1 env, 8 endRépéter ces deux rgs deux fois, puis le rg 2 encore une fois,Rg 8 – Rabattre 5 m, 5 endRg 9 – 5 envRg 10 – 5 endRabattre.

Pour les manches, monter 12 m3 rgs cote 1/1Rg 4 – 3 end (1 end/1 aug, 1 end) re-peater jusqu’à la dern m, 1 end (16 m)Prendre couleur contrasteRg 5 – 1 end, 14 env, 1 endRg 6 – 16 endRg 7 – Reprendre couleur principale1 end, 14 env, 1 endRg 8 – Rabattre 3 m – 12 endRg 9 – Rabattre 3 m – 9 envRg 10 – 2 m ens, 8 endRg 11 – 2 m ens, 7 envRabattre.Faire une deuxième manche identique.


Vos réalisations...18 mai 1945, administrant une cité importante, les Sables d’Olonnes (photo 4), s’inscrivant dans la ligne tracée par Melle Bouchemousse, maire en 1944 de la commune du Vi-geois, alors en zone libre (photo 5).Mais l’action politique n’est pas le seul domaine d’illustration d’Annie pour ses poupées. Ainsi, Melle Bloc fut-elle la premiè-re femme à s’inscrire à l’école poly-technique, en 1925 (photo 6), sans oublier la jeune actrice Elise Deroche (photo 7). Celle-ci, ayant changé son nom pour celui de Raymonde de La Roche, effectua le 22 octobre 1909, à Châlon, un vol de 300 mètres en avion !La liste ne s’arrête naturellement pas aussi vite. Quoi qu’il en soit, ces pou-pées soigneusement mises en scène, constituent un thème de collection particulièrement didactique.

Annie, grande amoureuse de pou-pées, s’est fait une spécialité des col-lections thématiques et de la mise en scène de ses créations, à l’aide d’ac-cessoires rappelant la vocation de ses poupées ou santons.On trouve ainsi le marchand de peau de lapin ou encore la couturière té-moignant de métiers maintenant oubliés (photos 1 et 2).Très attachée à l’aspect historique de ses mises en scène, Annie vient a réa-lisé une série complète sur le thème des femmes pionnières dans leur do-maine.Ainsi trouvons-nous Marie-Angélique Duchemin, veuve Brulon, sous-lieu-tenant aux Invalides, qui fut la pre-mière femme à être nommée Che-valier de la Légion d’Honneur par le Prince-Président Louis Napoléon Bonaparte (photo 3) ; Odette Roux, première femme élue de France, le

les poupées d’Annie !

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Texte : Bernadette Bouchet Photos : Jacques Bouchet

Les vitrines de Chris et Marc :

Vive la mariée !


Des années club...

Si les premières années de notre partique de la miniature furent tota-lement familiale, notre séjour de 3 ans à Dakar me donna l’occasion de créer un club de miniaturiste.Je poursuivais cependant mes propres travaux, en découvrant notamment les meubles Minimindus commandés à la Maison de Caroline par le biais de The Small World. Lors d’un séjour dans un club de vacances j’ai eu l’occasion de créer mes vitrines «tableaux de sable» et «pagnes africain».A CasaBlanca, où nous avons sé-journé 4 ans, j’ai animé de nouveaux groupes au sein de Casa Accueil mais également en privé chez moi. Plus de 40 personnes ont ainsi dé-couvert les vitrines miniatures et, aux dernières nouvelles, continuent cette passion. Puis ce fut Londres pour un séjour de 18 mois, le rêve ! En écumant les nombreux salons qui y sont organisés, nous avons ainsi pu rassembler le matériel et les fournitu-res indispensables pour notre future vitrine de la mariée.Ce thème s’imposait de lui-même. En effet, notre présence continuelle à l’étranger ne nous permis pas d’être présents au coté de notre fille pour le choix de sa robe de mariée !Ainsi dans un premier temps nous avons fait l’acquisition de nombreu-ses poupées à habiller, dont la pre-mière ressemble beaucoup à notre fille en robe de mariée.Au fil des mois la collection c’est agrandie et la confection d’accessoi-res à également vu le jour.Venait alors le temps de concevoir la vitrine proprement dite. Il fallait tenir compte des différentes créations dis

Athènes 1985, marque la découverte des miniatures Minimi-ndus chez une amie et constitue donc notre premier contact, mon marie et moi-même avec l’univers des miniatures.

Après notre mutation pour Paris en 1990 où nous avons découvert le livre Miniatures passion de Marie-Hélène Deguilhem, nous avons dé-buté immédiatement la confection de nos premières vitrines. Quelques années plus tard, en découvrant The Small World à Nieuw-poort Belgique, nous avons ajouté à notre passion pour les miniatures, celle des maisons de poupées.

Texte et photos :Chris et Marc Van Overwalle

Portrait de miniaturiste


ponibles et mettre en place l’ensem-ble dans la plus parfaite harmonie.

... la vitrine de la mariée

Celle-ci se développe sur 110 cm de large, 60 cm de haut et 45 cm de pro-fondeur.Le rez-de-chaussée est divisé en 2 parties bien distinctes. A gauche se trouvent les comptoirs disposés de-vant les étagères aux bijoux et fla-cons de parfums ; le coin des néces-saires de voyage en maroquinerie, des voiles de mariées, capelines, sacs et chaussures. A droite, se trouve la

partie lingerie fine avec son indispen-sable cabine d’essayage.On monte à l’étage par un escalier cen-tral. Observons alors les cadres repré-sentant les différentes poupées en robe de mariée figurant dans la vitrine. Arrivés à l’étage on découvre la salle de défilé et le salon. A droite se trou-ve la salle d’habillage.L’éclairage de la vitrine est composé de 5 faux plafonds comprenant 51 ampoules; les étalages de bijoux et parfums ainsi que le compartiment nécessaire de voyage sont éclairés quand à eux par des leds.Dans la vitrine se trouvent 12 pou-

pées, dont 8 en robe de mariée, ha-billées par nos soins. Le matériel uti-lisé est la soie naturelle, tulle de soie, l’organza, la dentelle et des paillet-tes. Selon l’inspiration une semaine de travail en moyenne est nécessaire pour habiller une seule poupée.La création des bijoux présentés dans les vitrines, est réalisé au moyen de nombreux matériaux dont une gran-de variété de cristaux Swarovski. Celle-ci a nécessité un travail très minutieux, notamment au moment de la mise en place sur les présentoirs moulés ou découpés préalablement.Les flacons de parfum sont principa-lement constitués de perles de cristal afin de donner un grand éclat à l’en-semble.Les valises, sacs, chapeaux et surtout les chaussures ont nécessité de lon-gues heures de recherches avant de les réaliser. Ainsi, entre la première poupée habillée avec sa robe de ma-riée et la finalisation de la vitrine, il s’est écoulé une période de 15 mois.Mais quel plaisir !

Outils et matériaux :- Ficelle de siscal ou de chanvre, - Papier mouchoir ou essuie-tout- Colle blanche à bois- Peintures pour maquette Humbrol et couleurs acryliques- Pâte à bois- Filets floqués Heki ou MiniNatur

Des bonzaïs en ficelle et papier !

Comment faire :


Dessine-moi un bonzaïDessine-moi un bonzaï. Ainsi aurait pu parler le petit prince. Pour lui ré-pondre, à défaut de pouvoir dessiner une boite assez grande, selon l’astuce utilisée par l’écrivain-aviateur, nous allons nous mettre au travail.Pour cela, quelques produits issus de notre petite planète vont nous être nécessaires. D’abord des fibres végé-tales sous forme de ficelle, du papier léger (papier mouchoir ou essuie-tout) et de la colle blanche à bois.Vous pouvez porter votre choix sur de la ficelle de siscal, sorte de chanvre, aux brins forts et rigides qu’il faut choisir la plus rustique et la moins blanche possible, ou encore la ficelle de jute, aux brins très fins, souples et de couleur brune. Les deux convien-nent bien pour réaliser des bonzaïs à l’échelle 1:12ème.De la même manière, le papier mou-choir est plus fragile, mais beaucoup plus souple que l’essuie-tout.

Après avoir présenté ses techniques de réalisation de figurines en papier, dans le dernier numéro, Robert poursuit

aujourd’hui avec des bonzaïs en ficelle et carton !De quoi animer une vitrine sur le thème du Ja-pon, comme celle de Pierre-Yves, VMM n°4.

Texte et photos :Robert Gesuelli

Tournicoti - tournicotons !

La méthode générale pour la réalisa-tion de bonzaï au 1:12ème consiste à enrouler des bandes de papier (pho-tos 1 et 2) autour d’une botte de brins de ficelle pour former un tronc et procéder de la même manière sur une partie des brins pour isoler les bran-ches maîtresses en laissant dépasser du sommet des branches une large touffe de ficelle qui représentera les plus fines ramures (photo 3).Il n’est pas nécessaire de mettre beau-coup de colle, car elle va traverser le papier, surtout le papier mouchoir qui pourra ainsi se coller sur lui-même sur plusieurs couches successives.Il faudra toutefois essayer à ce niveau de serrer au maximum le papier, en prenant garde de ne pas le déchirer, afin d’accroître la solidité de l’arbre.La largeur des bandes de papier sera fonction de la hauteur du tronc désiré.A notre échelle, un tronc de bonzaï

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Si on veut obtenir des troncs avec des effets complémentaires (écorces, cra-quelures, fentes...) on peut enduire avec de la pâte à bois fine de couleur appropriée (photo 5).Attention à ne pas confondre la pâte à bois, d’usage direct, avec le mastic à bois qui comprend un durcisseur à

découper dans le volume du filet de petites quantités de verdure (photo 13), avant de coller celles-ci sur la structure de l’arbre.Quoi qu’il en soit, il convient d’ap-pliquer la colle avec parcimonie, pour éviter de compacter les brin-dilles (photos 14 à 17).La dernière étape, après séchage de la colle, consistera à éliminer de l’ar-bre les éventuelles brindilles qui dé-passent ici ou là (photo 18). Resta alors à fabriquer le pot qui re-cevra votre bonzaï.Vous l’aurez compris, celui-ci est réalisé en carton (photo 19), maté-riau qui après peinture évoque avec assez de vérité l’aspect irrégulier et rugueux d’une poterie (photo 20).Vous disposerez ainsi à peu de frais et facilement d’un honorable bonzaï (photo 21).Selon la même technique, mettant en oeuvre du carton découpé, on peut aussi réaliser ces adorables petits jar-dins japonais (photos 22 à 27).Quoi qu’il en soit, si vos premiers bonzaïs sont un peu tordus, attention, ne les montrez pas à un psychologue, il pourrait découvrir votre personna-lité (test de l’arbre) !


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mesure entre 25 et 60 millimètres.Les brins de ficelle dépassant au bas, formeront la souche des racines.On peut accroître le diamètre du tronc, soit en augmentant le nombre de brins, soit en multipliant le nom-bre d’épaisseurs successives de pa-pier enroulé (photo 4).

mélanger.Enfin, après séchage de l’ensemble, on déroulera la ficelle au bout des branches pour former des panaches de brindilles (photos 7 et 8).Suivant la taille et le nombre de brins de ficelle choisi, on pourra reproduire tel ou tel style de bonzaï.

Couleur et feuillageLa base de la coloration de l’arbre se fera à la peinture glycérophtali-que pour maquette Humbrol n°98, utilisée pure pour tous les troncs et diluées pour les brindilles dispersées (photos 9 et 10).L’ensemble peut ensuite être redéco-ré et patiné avec des couleurs acryli-ques (photo 11).Les branchages étant achevés, il ne reste plus qu’à les floquer, soit avec du filet floqué, soit avec du simple flocage mousse, ces produits étant disponibles chez les fournisseurs de modélisme ferroviaire.A cette échelle, les meilleurs résultats sont obtenus avec les produits alle-mands MiniNatur, dont la structure évoque parfaitement les fines ramures et les feuilles de l’arbre (photo 12). La première étape consiste donc à

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Nous reviendrons dès le prochain numéro de Vitrines et Meubles Mi-

niatures sur la réalisation de bonzaïs, en vous présentant en détail une

autre technique mettant en oeuvre du fil de cuivre soudé à l’étain.

Celle-ci, plus longue et délicate permet de réussir des arbres aux ramures très finement détaillées,

idéales pour évoquer le port d’un arbre en hiver par exemple.

Cela nous donnera également l’oc-casion de parler de la soudure des

métaux, technique pouvant rendre de grands services à tout miniaturiste,

dans un grand nombre d’applica-tions.

Une Stub alsacienne !1. le gros oeuvre

Du réel à la miniature :


La structure de la vitrine

La structure générale de la vitrine fait appel à un assemblage de contrepla-qué de 10 mm, de qualité marine.Pourquoi ce choix ? Pour des raisons de solidité tout d’abord, mais aussi à cause de la technique mise en oeuvre pour la reproduction des maçonne-ries des parties supérieures des murs, en enduit de plâtre, donc apportant une grande quantité d’eau.Cette humidité interdit l’utilisation du carton, tout comme d’un contreplaqué ordinaire que se déformerait pendant le séchage.La première étape dans la construc-tion sera de reporter les cotes du plan de découpe, donné page 21, sur les panneaux de contreplaqué de 10 mm d’épaisseur, qualité marine (Photos 4 et 5). Il faudra pour cela une équerre, une règle et un crayon à mine fine.Il ne faudra pas oublier de tenir compte de l’épaisseur des parois (Photo 6), afin de pouvoir percer les avant-trous, voir plus loin. La découpe se fera avantageusement à l’aide d’une scie électrique ; scie sau-teuse (Photo 7), d’utilisation polyva-lente ; ou circulaire, uniquement pour des découpes droites.

Avec ce numéro, nous vous proposons, Véronica et moi, d’entreprendre un long voyage sur les traces de l’Orient Express,

train mythique, reliant dès 1883 l’Europe à l’Asie.Pour cela, nous avons entrepris la construction d’une série de vitrines ou de maisons de poupées, s’inspirant de l’architecture et des traditions ré-gionales des divers pays reliés par les itinéraires successifs de ce train.Nous vous proposerons ainsi une stub alsacienne,

Texte et photos :Véronica et Bruno Moret

La principale difficulté dans l’utilisa-tion d’une scie sauteuse, vient de son mouvement alternatif, pouvant en-gendrer de fortes vibrations, surtout lors de la découpe de panneaux fins, comme c’est le cas ici (Photo 8).Il est alors nécessaire de maintenir la plaque à couper sur le plan de travail par des presses.La coupe se fera toujours à l’exté-rieur du trait, de manière à conserver la cote après ajustage. Une coupe sur le trait, ou à l’intérieur fait perdre de nombreux millimètres...Si les coupes ont été soigneusement réalisées, un simple passage d’une cale à poncer équipée d’un papier abrasif grain moyen peut suffire à dresser par-faitement les faces (Photo 9).Si la découpe a été plus grossière, ou le tracé irrégulier, il pourra être fait appel à une râpe, en complétant le travail au papier de verre gros grain, puis grain moyen.Ces opérations ont pour conséquences de réduire les dimensions des pièces travaillées. C’est la raison pour laquel-le il est nécessaire de couper à l’exté-rieur du trait, de manière à garder en réserve suffisamment de matière pour assurer une parfaite finition.Mais soyons clair, suffisamment de matière, cela ne veux pas dire 1 cm !

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Les routes de l’Orient Express...

une casa mare roumaine, une maison de Bruges, ou encore un palais vénitien...Nous n’oublierons pas des ambiances plus spéci-fiquement ferroviaires, comme l’intérieur d’une voiture lit ou la cuisine d’un wagon restaurant !Vous pouvez suivre la progression de ce projet sur notre site :http://atelier-des-miniatures.blog4ever.comPremière étape, l’Alsace, avec la construction d’une vitrine reproduisant une stub ! 9

La vitrine que je vous propose de réaliser sur le thème de l’Alsace re-produit la stub, véritable «chambre d’habitation» servant de cadre à l’en-semble des activités sociales et fa-

miliales de la maison (photo 1) avec son de traditionnel poêle en faïence, le kachelofe (photo 2) de la ferme du Sternenberg (photo 3).Celle-ci est conservée dans les col-

lections de l’Ecomusée de Haute Al-sace, situé entre Mulhouse et Colmar à Ungersheim. 68190 Ensisheim 03.89.74.44.95) www.

transportée lors d’exposition, je toute-fois préféré un assemblage par vissage, beaucoup plus solide.J’ai donc commencé par marquer l’emplacement des vis à l’aide d’une pointe carrée, mais un simple clou peut très bien convenir pour cette opération, et percé ensuite au diamè-tre de la tige des vis qui serviront à la fixation des éléments (Photo 10). Dans le cas présent, j’ai utilisé des vis de 3 x 25.J’ai effectué ensuite une fraisure qui permettra de noyer la tête de la vis dans l’épaisseur du bois. Celle-ci peut être réalisée soit avec une fraise spé-ciale, soit plus simplement avec un foret de gros diamètre (Photo 11).Sur la pièce destinée à permettre au filet de la vis d’assurer l’assemblage,


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Vissage et clouage, principes de base

Il est temps maintenant d’assembler les éléments de la vitrine. En règle générale, cette opération se fera soit par clouage, soit par vissage. Dans les deux cas, l’assemblage des pièces sera souvent avantageusement con-firmé par un collage complémentaire. Mais un collage seul ne pourra jamais suffire à un assemblage durable.Dans le cas d’un clouage, il convient de prévoir des clous d’une longueur ayant 2,5 à 3 fois l’épaisseur de la pièce à fixer. Ainsi, pour la fixation d’une façade de 10 mm d’épaisseur, un clou de 25 à 30 mm de longueur est-il parfaitement adapté.Dans le cas de cette vitrine, devant être

marquez de la même manière l’em-placement des vis, puis percez les avant-trous d’un diamètre moitié plus petit que le filet des vis (Photo 12). La profondeur de l’avant-trou sera également de la moitié de la longueur des vis. Ces opérations réalisées, il ne restera plus alors qu’à assembler les éléments (Photo 13), avec la garantie d’une liaison solide et fiable.

Perçage des ouverturesMais avant cela, il est nécessaire de percer les portes et fenêtres sur les éléments en comportant.La première étape consiste naturel-lement à tracer précisément la pièce à réaliser. Puis, une série de trous d’amorce sera effectuée, à chaque angle de l’ouverture à dégager (Pho-to 14). Ces trous doivent permettre le passage de la lame de la scie sau-teuse, un diamètre de 10 mm est donc suffisant.Notez que pour ces opérations de perçage, la pièce est immobilisée par un serre-joint. La découpe peut alors être faite, en maintenant toujours la pièce fermement sur la table, ce qui n’est pas le cas sur la photo d’il-lustration (Photo 15). Et c’est ainsi qu’arrivent les accidents!Les finitions pourront se faire à la râpe, ou au papier de verre.Par contre, lors du perçage, il est utile de placer sous la pièce à percer, une plaque de bois de rebut, ce qui permettra d’obtenir une coupe nette (Photo 16), sinon, le bois éclatera (Photo 17). Outre des considérations d’esthétique, vous risquez alors de prendre quelques échardes.

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doivent être manipulés avec précau-tions, hors de portée des enfants. Il y a lieu dans tous les cas de suivre scrupuleusement les indications don-nées par la notice technique qui doit toujours accompagner les produits, notamment en ce qui concerne les proportions du mélange résine-ca-talyseur, le temps d’utilisation de la préparation, et le temps de démou-lage.Dans le cas de moulage de pièces comme les lambris, en plâtre ou ré-sine, j’utilise le RTV le plus com-mun, et le moins cher. Celui-ci est notamment disponible sous la réfé-rence Rhodia RTV 3325, disponible chez Rougier et Plé en pot de 1 kilo au prix de 50 € environ.

La réalisation du moule en RTV

La première étape consiste à coller les modèles-maîtres sur une épais-seur de carton-plume de 10 mm qui servira de base à la construction du moule (Photo 20). Je réalise ensuite un cadre constitué de bandes de car-ton contrecollé dont la hauteur devra dépasser d’environ 1 cm du point le plus haut des pièces à mouler (Photo 21). Afin de faciliter le démoulage ulté-

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La réalisation des modèles maîtres de lambris

Une des caractéristiques des Stubs alsaciennes, est de posséder un lam-brissage plus ou moins complet des murs.Ici, seule la partie inférieure des murs est lambrissée.Pour éviter d’avoir à réaliser l’ensem-ble des lambris, j’ai choisi de réaliser un modèle-maître, et de faire des tira-ges en résine qui seront ensuite utili-sés pour la décoration de la vitrine.Le modèle-maître est constitué d’une base en bois de tilleul de 75 x 85 mm, d’une épaisseur de 3 mm, sur laquelle sont collées des baguettes de 5 x 3 de façon à former deux cadres (Photo 18). L’intérieur de ces cadres est alors ha-billé d’un profilé Northeastern à con-gé, référence 116cov. La seule difficulté est de réaliser une coupe parfaitement à 45°, avant de mettre en place ces éléments. Pour cela, l’utilisation d’une ponceuse à disque est d’une grande utilité, voir VMM n°1 (Photo 19).

Les résines RTVLe RTV se présente sous la forme d’une résine liquide visqueuse, qui sous l’action d’un catalyseur se transforme en un caoutchouc plus ou moins souple permettant une prise d’empreinte sur tous matériaux, de toutes formes, même à forte contre-dépouille. Cette caractéristique est tout à fait remarquable, car elle autorise le moulage des pièces les plus compli-quées.Si les RTV ne présentent aucun dan-ger par eux-même, certains cataly-seurs sont extrêmement toxiques et

rieur, il est prudent de passer sur la modèle maître une cire de démoulage ou de la graisse de vaseline.Je prépare ensuite le mélange de RTV. Le principal problème à ce stade, est d’éviter la formation de bulles dans la masse de coulée, ou sur la surface du modèle maître, avec les consé-quences que l’on devine : création d’amorces de ruptures dans le moule ou défauts de surface.Ne disposant pas d’une chambre à vide, je me contente d’étendre soi-gneusement le RTV à la surface du modèle à l’aide d’un pinceau (Photo 22). J’utilise pour cela le pinceau le plus bas de gamme possible, la mar-tre étant à proscrire ! Cette opération terminée, je recou-vre le point le plus haut des pièces à mouler d’environ 5 mm de RTV (Photo 23).

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Le point le plus important à respecter lors de la polymérisation de celui-ci, est de maintenir l’ensemble sur une surface rigoureusement plane. En effet, c’est la surface à l’air libre du moule qui lui servira ensuite de base. Le moindre défaut de planéité du moule, se traduira alors par un défaut équi-valent des pièces moulées.Après polymérisation complète, gé-néralement réalisée après un temps de prise de 24 heures à 20°C, il est

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entraînant des déformations irréver-sibles.

Le moulage de la résineLes résines utilisées pour le moulage se présentent généralement sous la forme de deux composants à mélanger dans des proportions précises (Photo 26).La première opération consiste donc à peser à l’aide d’un pèse-lettre cha-cune des deux parties en utilisant pour cela des petits gobelets en plas-tique jetables, après avoir fait la tare, c’est à dire déduit le poids des réci-pients (Photo 27).Cette opération doit être menée rapi-dement, en évitant d’emprisonner de trop nombreuses bulles d’air dans la masse de coulée par un brassage trop énergique.Après avoir rempli le moule, il est possible, en profitant de la transpa-rence du liquide avant sa polymé-risation, de constater la présence

possible de démouler. Je commence par réaliser tout autour du moule un chanfrein à 45° (Photo24), puis j’ôte le cadre en carton.Il est préférable alors de commencer par dégager la plaque support en car-ton plume de 10 mm, puis de sortir délicatement, un à un l’ensemble des modèles maîtres du moule (Photo 25). Cette méthode évite tous risques de déchirures du RTV, et permet de voir ce que l’on fait, plutôt que de tenter de relever le moule en laissant les modè-les-maîtres collés sur leur base. J’attend ensuite quelques jours avant de procéder à la première coulée, ce qui laisse le temps au RTV de se stabiliser. Durant cette phase, et d’ailleurs ensuite lors du stockage, il est important de maintenir le moule parfaitement à plat sur une surface lisse et rigide, comme un panneau de stratifié par exemple. Sinon, le moule, par définition souple, finirait par adopter la forme de son support,

de bulles qu’il sera alors possible de chasser à l’aide d’une pointe ou d’une spatule (Photo 28).Il faut toutefois agir vite lors de cette opération, car la viscosité du mélan-ge augmente rapidement jusqu’à in-terdire toute tentative de débullage.Afin d’obtenir des pièces à l’épais-seur constante, et sans défaut de sur-face, il convient de largement remplir le moule, jusqu’à déborder la masse de coulée, puis de déposer à la surfa-ce de l’ensemble une plaque de plexi-glas coupée à la dimension du moule à recouvrir, et préalablement enduite d’une cire de démoulage (Photo 29), ou de graisse de vaseline.Il faudra alors appliquer le plexi sur le surface du moule, en chassant l’excé-dent de résine, tout en évitant d’em-prisonner la moindre bulle d’air.

Outils et matériaux :- Un kit de poupée en porcelaine (buste, bras ou demi bras, jambes ou demi jambes avec bottines ou souliers moulés) comprenant les acces-soires d’assemblage (cure pipes) et un socle.- Fimo –couleur au choix- afin de modeler le corps- Un tissu brillant brodé bien souple pour la jupe, velours ras ou mini fourrure (matériel pour mini ours) pour la veste- Un petit morceau de tissu en coton noir ou de dentelle pour le jupon- Quelques rubans de soie, mini perles, un peu de tulle, pour le chapeau et le collier- De la Viscose pour les cheveux, noire et si possible marron et rouge pour les mèches- Un mini galon en fausse fourrure ou autre pour col et poignets- Amidon en bombe ou laque à cheveux- « pleater » miniature pour former des plis, ou carton ondulé.- Colle blanche liquide type « tacky glue », qui sèche transparente en restant souple.- Peintures acryliques pour le visage et les chaussures : noir, blanc, marron, rouge, et de la couleur souhaitée pour les yeux.- Epingles, aiguille, fil, ciseaux…

Une poupée...romantique !

Comment faire :

Vitrines et meubles miniatures - 23

Découvrez grâce à Dana Sippel-Burton comment habiller et décorer Taryn, cette superbe poupée au 12ème, d’ins-piration gothique-romantique.

Texte et photos :Dana Sippel-BurtonTraduction :Nathalie Gireaud

Outils et matériaux :- Un kit de poupée en porcelaine (buste, bras ou demi bras, jambes ou demi jambes avec bottines ou souliers moulés) comprenant les acces-soires d’assemblage (cure pipes) et un socle.- Fimo –couleur au choix- afin de modeler le corps- Un tissu brillant brodé bien souple pour la jupe, velours ras ou mini fourrure (matériel pour mini ours) pour la veste- Un petit morceau de tissu en coton noir ou de dentelle pour le jupon- Quelques rubans de soie, mini perles, un peu de tulle, pour le chapeau et le collier- De la Viscose pour les cheveux, noire et si possible marron et rouge pour les mèches- Un mini galon en fausse fourrure ou autre pour col et poignets- Amidon en bombe ou laque à cheveux- « pleater » miniature pour former des plis, ou carton ondulé.- Colle blanche liquide type « tacky glue », qui sèche transparente en restant souple.- Peintures acryliques pour le visage et les chaussures : noir, blanc, marron, rouge, et de la couleur souhaitée pour les yeux.- Epingles, aiguille, fil, ciseaux…

Assemblage et préparation de la poupée

1. Peinture du visage – si le kit uti-lisé n’est pas déjà peint : j’utilise des peintures acryliques et un pinceau très fin. Puis je vernis yeux et bouche avec un vernis acrylique mat.Vous pouvez vous inspirer de la pho-to 1 pour peindre votre visage. Vous trouverez sinon un tutorial gratuit dans la section archives du site msat-minidolls à l’adresse suivante : http://msatminidolls.minilists.com/face1.htm Ce tutorial est en anglais, mais les nombreuses photos rendent sa com-préhension tout à fait claire).

2. Assemblage du kit : un kit en por-celaine s’assemble à l’aide de cure

pipes. Une fois coupés à la bonne di-mension, les extrémités des cure-pi-pes doivent être collés à l’aide d’une bonne colle blanche à l’intérieur des membres. Attention : n’assemblez pas les bras pour le moment, juste les jambes. Préparez les bras, nous les collerons lors de la réalisation des manches de la veste.Là encore, Dana vous propose sur même site un tutorial d’assemblage : http://www.frillsandfancyezine.com/FF2/construction.htmlAfin de permettre un bon drapé des tissus sur la poupée, je vous conseille donc de modeler corps et hanches avec de la fimo par dessus les cure-pipes fixant les jambes. Une astuce : les jambes seront cachée par la robe, vous pouvez donc les recouvrir de fimo jusqu’aux genoux en les joi-gnant l’une à l’autre (photo 2). Vous pouvez en profiter pour fixer un socle pour votre poupée, soit un socle du commerce, soit un socle réalisé par vous même. Il sera ensuite caché par la robe. (Attention si vous utili-sez un socle en plastique, enlevez le avant cuisson de la fimo, vous le re-mettrez en place ensuite)Après cuisson, vous pouvez peindre bottines ou chaussures avec de la peinture acrylique noire (photo 3).Réalisez une sous jupe en enroulant et collant autour des hanches jusqu’à

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mi-mollets un rectangle de coton ou de dentelle noire.

Habillons la poupée

Coupez le patron, que vous trouverez page 54, dans un mouchoir en papier ou équivalent afin de voir si le patron fourni correspond aux mesures de votre poupée, et effectuez de petits ajustements si nécessaire.

La jupe

Coupez 2 fois le patron de la jupe dans le tissu brillant. Ourlez le bas (vous pouvez coudre ou simplement coller un petit rabat). Posez endroit contre endroit et cousez les cotés en laissant 2 cm ouverts en haut de l’un des deux. Enfilez sur la poupée et terminez la couture. Vous pouvez en-suite ajuster bien la taille en formant entre vos doigts un pli creux à l’avant de la taille, et coller le haut de la jupe sur la poupée (la veste recouvrira la taille et ce collage ne se verra pas). Afin à présent de former un drapé régulier du bas de la jupe, je vous conseille de placer la poupée sur un morceau de polystyrène ou de carton plume, et d’épingler les plis tels que vous les souhaitez autour de la pou-pée. Lorsque vous êtes satisfait de leur disposition, vaporisez de l’ami-don pour tissu, ou même de la laque à cheveux ou équivalent (faites au cm

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Délicatement, tordez l’ensemble de la chevelure en un chignon bas sur la nuque. Attention : ne serrez pas trop fort, laissez du volume sue le dessus et

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de large, sur une vingtaine de cm de long, lissez la entre vos doigts. Pre-nez en une seconde plus étroite et de même longueur (photo 7).Frisez les cheveux en les humidifiant et en les plaçant sur un « pleater » si vous en avez un ou sur du carton ondulé, et vaporisez de l’amidon ou de la laque. Laissez bien sécher avant de les en décoller. Prélevez quelques boucles qui serviront aux finitions de la coiffure (photo 8).Pour appliquer les cheveux, j’utilise la technique de la « croix », qui peut s’utiliser dans la plupart des coiffu-res. Sur le site internet vous trouverez aussi différents tutoriaux pour réaliser des coiffures.Sur la tête de la poupée, tracez une ligne de colle allant d’une oreille à l’autre, ce sera la ligne d’implantation des cheveux. (NB : avant de procéder, je regarde dans un miroir comment mes cheveux sont implantés, pour former une ligne réaliste). Puis pla-cez sur la tête, perpendiculairement à cette ligne, la mèche frisée la plus large, en appliquant son milieu sur la ligne encollée (la moitié de la mèche pend pour le moment devant le visage, l’autre moitié dans le dos). Appliquez ensuite de la colle par des-sus cette première mèche, selon trois lignes perpendiculaires à la première ligne de colle : une au dessus de la tête, une derrière chaque oreille. Et placez la seconde mèche frisée per-pendiculairement à la première, en répartissant les longueurs de chaque coté de la tête. Laissez sécher un mo-ment (photo 9).Puis soulevez l’avant des cheveux et rabattez les en arrière, de même que les mèches du coté.

les cotés. Collez le chignon. Attendez quelques instants avant de délicatement coller ou couper les cheveux qui auront pu s’échapper dans l’opération.

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Enfin, finalisez la coiffure en collant quelques-unes des frisures réservées à cet effet autour du visage, sur les tem-pes, ainsi que sur la nuque, derrière les oreilles, à votre goût (photo 10).

Le chapeauLe chapeau de Taryn n’est qu’un pe-tit morceau ovale de fourrure, autour duquel vous collerez un galon, et que vous décorerez avec un peu de tulle,

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des perles, et éventuellement une unique petite rose rouge réalisée dans un ruban de soie ou en fimo (photos 11 et 12).Taryn est terminée (photo 13) ! Pour plus de conseils et d’astuces, n’hési-tez pas à consulter les tutoriaux dans nos archives, ou à vous joindre à nos réunions en direct « Posse » sur le site internet. Enfin n’hésitez pas à me contacter ! [email protected]éalable un essai sur une chute de tissu afin de vérifier que cela n’altère pas votre tissu). Laissez sécher com-plètement avant d’ôter les épingles (photo 4).Nb : vous pouvez choisir de laisser dépasser un bout des chaussures ou non.

La vesteCoupez le dos et des deux devants de la veste dans votre fourrure ou ve-lours. Disposez endroit contre endroit et cousez les deux coutures latérales et celles des épaules. Bordures et bas seront cachés par le galon donc pas d’ourlet nécessaire. Retournez à l’en-droit, enfilez sur la poupée. Collez la veste sur le buste en croisant les deux cotés devant. Collez le galon choisi autour du col, des bords avant et du bas de la veste (photo 5).Coupez les deux manches dans la fourrure. Cousez la manche endroit contre endroit et retournez-la. Enfilez sur le bras et collez. Puis froncez le haut de la manche bien serré autour

du cure pipe de fixation du bras. Puis insérez et collez le haut du bras et de la manche sur le buste. Collez un galon autour des poignets. Pour le haut de la manche, former une ou plusieurs boucles avec le galon, et collez les sur l’épaule pour rajouter du volume.Vous pouvez rajouter un nœud en ruban de soie sur le devant de votre veste. Formez le collier en collant un fin ruban autour du cou, puis collez des microperles afin de former une petite croix (photo 6).

Les cheveuxVous pouvez n’utiliser qu’une teinte de cheveux ou inclure dans la viscose noire quelques mèches rouges et châ-tain.Prenez une mèche fine d’environ 4 cm de large, sur une vingtaine de cm de long, lissez la entre vos doigts. Prenez en une seconde plus étroite et de même longueur (photo 7).Frisez les cheveux en les humidifiant et en les plaçant sur un « pleater » si vous en avez un ou sur du carton ondulé, et vaporisez de l’amidon ou de la laque. Laissez bien sécher avant de les en décoller. Prélevez quelques boucles qui serviront aux finitions de la coiffure (photo 8).Pour appliquer les cheveux, j’utilise la technique de la « croix », qui peut s’utiliser dans la plupart des coiffu-res. Sur le site internet vous trouve-rez aussi différents tutoriaux pour

réaliser des coiffures.Sur la tête de la poupée, tracez une ligne de colle allant d’une oreille à l’autre, ce sera la ligne d’implanta-tion des cheveux. (NB : avant de pro-céder, je regarde dans un miroir com-ment mes cheveux sont implantés, pour former une ligne réaliste). Puis placez sur la tête, perpendiculaire-ment à cette ligne, la mèche frisée la plus large, en appliquant son milieu sur la ligne encollée (la moitié de la mèche pend pour le moment devant le visage, l’autre moitié dans le dos). Appliquez ensuite de la colle par des-sus cette première mèche, selon trois lignes perpendiculaires à la première ligne de colle : une au dessus de la tête, une derrière chaque oreille. Et placez la seconde mèche frisée per-pendiculairement à la première, en répartissant les longueurs de chaque coté de la tête. Laissez sécher un mo-ment (photo 9).Puis soulevez l’avant des cheveux et rabattez les en arrière, de même que les mèches du coté. Délicatement, tordez l’ensemble de la chevelure en un chignon bas sur la nuque. Attention : ne serrez pas trop fort, laissez du volume sue le dessus et les cotés. Collez le chignon. Atten-dez quelques instants avant de déli-catement coller ou couper les che-veux qui auront pu s’échapper dans l’opération.Enfin, finalisez la coiffure en collant quelques-unes des frisures réservées à cet effet autour du visage, sur les tem-pes, ainsi que sur la nuque, derrière les oreilles, à votre goût (photo 10).

A la rencontre de Dana Sippel-Burton

Voici quelques mois, j’ai découvert par l’intermédiaire d’une amie miniaturiste anglaise, un site et une communauté dédiés à un monde qui m’était étranger jusqu’alors, les poupées miniatures. J’ai eu ainsi accès à des idées, des photos, des astuces, des tutoriaux, des conseils, tous amicalement et généreusement dis-pensés par les autres membres, originai-res du monde entier, que ce soit à travers d’emails, de t’chats en direct, ou de fi-chiers à télécharger ou à consulter.Derrière ce petit monde soudé et amical, une figure centrale, Dana, une américaine passionnée et généreuse.

La naissance d’une passionDébut 1990, Dana vend ses premières créations miniatures, des gâteaux en fimo, à un magasin de miniatures. Bien vite elle se découvre une passion en habillant ses premières poupées. Elle apprend com-ment fabriquer ses propres poupées en

porcelaine, et lance sa société « What a doll ». Elle est vite publiée dans des ma-gazines américains, connaît succès sur succès dans les salons miniatures où elle expose. Elle commence à y donner ses premiers cours. Avec l’arrivée d’Inter-net, elle est une des premières à créer son site, Miniature Art, qui là aussi connaît un franc succès, notamment en raison des tutoriaux qu’elle met à disposition des internautes.

Un nouveau départC’est en 1998 que le destin frappe. Son appartement et son atelier partent en fu-mée. Sans assurance, Dana a tout perdu. Grâce au groupe de miniaturistes sur In-ternet dont elle fait partie, Minitalk, les dons affluent du monde entier. Moules et outils, matériaux, tissus, et même un nouveau four à porcelaine permettent à Dana de revenir encore plus passionnée à ses magnifiques poupées. Cet élan de générosité l’a tant touchée qu’elle consi-dère désormais comme une vraie mission d’aider des miniaturistes débutants ou moins aisés par des cours, des conseils, et même des fournitures et outils.Elle crée MSATminidollslist, un groupe sur Internet qui compte aujourd’hui plus de 1000 membres dans le monde entier. Un site Internet, www.minidolllist.com, comprenant des tutoriaux libres d’ac-cès, un espace de formation en ligne, des concours amusants et récompensés par divers prix, rassemble son savoir faire mais aussi les contributions des membres. Depuis peu un t’chat régulier, ou «Posse» regroupe les membres qui le souhaitent 6 fois par semaine, à des horaires différents permettant aux différents fuseaux horai-res de s’y croiser. La langue est bien sur l’anglais, mais il y a des nationalités multiples et tou-jours quelqu’un prêt à vous aider. Des explications en direct sont données sur différents sujets, ou sur les dernier tuto-riaux en ligne sur le site. D’autre part, un programme d’aide permet aussi à des mi-niaturistes qui pour des raisons diverses n’ont pas accès à des fournitures ou outils pour développer leur passion de recevoir régulièrement des colis de matériaux of-ferts pour leurs créations.Outre l’animation du groupe, Dana voya-ge aussi aux quatre coins du monde afin de donner des cours de miniatures. Sur son site personnel www.miniatureart.com vous pouvez voir des photos des heureux stagiaires qui ont eu la chance de recevoir en direct ses précieux ensei-gnements.Grâce aux tutoriaux et aux conseils en ligne de Dana, j’ai osé me lancer dans son monde miniature en habillant mes premières poupées. Ne vous laissez pas stopper par la barrière de la langue et en-trez vous aussi dans son univers. Photos, croquis vous aideront dans vos premiers pas et les membres du monde entier sont là pour vous encourager et vous aider, dynamisés par l’enthousiasme et le talent de Dana Burton.

Dana Burton418 Jackson StreetSheboygan Falls, WI 53085 [email protected]

Le calendrier des PTT !


Une vitrine peut-elle être achevée ?Non bien sur, il reste toujours mille et un détails à mettre en place, à transformer, à

corriger.C’est le thème de cette série de petits articles, qui commence dès aujourd’hui avec la réalisation d’un modeste, mais omniprésent calendrier des PTT.Celui-ci prendra place dans la vitrine reproduisant un cantou auvergnat, présentée par Véronica dans le premier tome de la série de livres Maisons de pou-pées et vitrines miniatures.En effet, l’univers des cuisines, quelque soit l’épo-

Texte et photos :Bruno Moret

1001 détails...

que ou la région, se prête bien à l’évocation d’une foule de détails, d’ingrédients, de plats ou d’ustensi-les particulièrement passionnant à reproduire et né-cessitant la mise en oeuvre de multiples techniques, matériaux et tours de main.Comment résister effectivement à une ambiance comme celle restituée dans la cuisine du Musée de l’Ecole 1900, situé à Saint-Martin-des-Olmes, en Auvergne (photos 9 à 11) ?Alors, ne résistons pas, et prenons le chemin de l’ate-lier afin de recréer cet univers en miniature !

Découpez les deux parties du calendrier ci-contre, Marquez d’un léger trait de cutter les zones de pliage (photo 1). Encollez chaque partie avant de la mettre en forme (photos 2 et 3), en utilisant soit un bâton de colle, soit un aérosol.Massicotez les deux éléments (photo 4) avant de les coller ensemble (photo 5).Percez à l’aide d’une épingle le calendrier ainsi as-semblé (photo 6), puis réalisez l’anneau de fixation en fil à coudre fin (photo 7).Il ne reste plus qu’à mettre en place ce calendrier dans la vitrine (photo 8).

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Un tire-bouchon !


Pour compléter la vitrine de Pierre-Yves, je vous propose de réaliser un tire-bouchon à l’échelle 1:12ème !

La première démarche sera de se référer à la réalité, pour constater que c’est petit, le 1:12ème !En effet, un tire-bouchon standard possède un dia-mètre extérieur de vrille d’environ 9 à 10 mm, soit près de... 0,8 mm à l’échelle.Quant au diamètre du fil proprement dit, il est de l’ordre de 2 à 3 mm, correspondant à un diamètre réduit de 0,25. C’est très fin, mais pas irréalisable. Le tout est de partir avec de bons éléments. Après


1001 détails... La première étape consiste à récupérer sur la tête d’attelage Kadee le minuscule ressort de rappel (photo 1). Utilisez pour cela une pince brucelles extra fine (photo 2) en faisant surtout bien attention à ne pas égarer le ressort pendant la manipulation !Préservez 4 ou 5 spires et dressez le restant du fil (photo 3), puis étirez légèrement les spires qui formeront ainsi la vis du tire-bouchon (photo 4). Coupez enfin le fil en excédent à la pince coupante (photo 5).Le manche du tire-bouchon sera réalisé à partir de cure-dents dont les extrémités sont déjà tournées, ce qui facilite les opérations.

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réflexion, mon choix s’est porté sur de micro res-sorts offrant deux des caractéristiques de la vrille réelle : la finesse du fil, environ 0,3 mm de diamètre dans le cas présent, et la disposition en spires toutes faites, gage de régularité pour la miniature.J’ai donc utilisé un ressort de rappel d’attelage de trains miniatures de la marque américaine Kadee, disponible au détail chez Railway, à Lisieux.Ce modeste accessoire fera donc, sans le vouloir, le lien entre le modélisme et la miniature !

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Bloquez le bout du cure-dent dans le mandrin d’une mini-perseuse (photo 6). Puis, à l’aide d’une lime fine, ou de papier de verre grain 400, mettez en forme le manche (photos 7 et 8) avant de tronçonner le manche à l’aide de la lame d’un cutter (photo 9).Il sera temps alors de passer à la décoration du bois, au vernis colorant (photo 10).Une fois sec, marquez au centre du manche l’emplace-ment de la vrille à l’aide d’une épingle (photo 11), puis collez la vrille à la cyano (photo 12) avant de terminer votre tire-bouchon par une pointe de couleur alu (Hum-brol n°11) appliquée sur la vrille (photo 13).Intégrez cette nouvelle pièce dans votre vitrine !

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Outils et matériaux :- Fimo (Soft ou classic) dans les couleurs suivantes : Transparent, Blanc, Jaune, Vert feuille- Pastel Sec (pas gras) dans les coloris suivants : Marron foncé, ocre, jaune d’or, rouge. (Les références ou dénomination exactes des pastels varient selon les marques)- Fimo liquide- «Ecume de mer» ou autres lichens- Une lame fine avec protection, plus précise et facile à manier qu’un cutter- Des cure-dents, - Un gros pinceau à poils souples, un pinceau fin à poils souples- Un carreau pour travailler

Des pommes, des poires...

et des raisins !

Comment faire :


Les raisinsNous allons réaliser tout d’abord des grappes de raisin vert.Mélangez la fimo transparente, jaune et verte selon les proportions suivan-tes : 30, 2, 1 (photo 1).Ce mélange est plus facile si vous possédez une machine à pâtes. Avec une noix de fimo vous aurez de quoi réaliser une quinzaine de grappes.Une fois le mélange réalisé, prélevez en un tiers, et incorporez-y la même quantité de vert que celle utilisée dans le mélange de base (photo 2). On obtient un vert plus foncé.Avec le vert foncé, réalisez un cylin-dre, et étalez le vert clair en un rec-tangle dont la largeur est celle du cy-lindre foncé, et la longueur suffisante pour encercler ce dernier (photo 3). Entourez le rectangle clair autour du cœur foncé. On obtient une «cane» simple de fimo (photo 4). Etirez la doucement en la roulant, jusqu’à un diamètre d’environ 2mm. Avec votre lame, coupez de petits tronçons de 2mm, roulez les afin d’obtenir de petites boules ovoïdes, vos grains de raisin (photo 5). Il vous faut environ 50 grains pour une grappe.Les grains de raisins ainsi formés n’ont pas une couleur uniforme, c’est ce qui après cuisson leur donnera un aspect réaliste : la transparence de la fimo se révèle en effet à la cuisson,

Découvrons aujourd’hui comment réaliser une coupe de fruits d’automne aux riches couleurs.Ce projet ne comporte pas de grandes difficultés

de modelage, les fruits sont en général une des premiè-res miniatures que l’on réalise. Mais le défi est d’obtenir des couleurs et textures réalistes, voici quelques astuces qui vous y [email protected]

Texte et photos :Nathalie Gireaud

et les parties foncées donneront plus de profondeur à vos grains et grappes qu’une couleur unifiée.Coupez ensuite un petit morceau d’Ecume de Mer. Ce matériau est un végétal séché que l’on trouve faci-lement chez les fournisseurs de mo-délisme ferroviaire. Imitant bien les ramifications d’arbres et de buissons, on l’utilise de diverses manières, en y collant du flocage de différentes couleurs dessus afin de réaliser ar-bres, buissons. Ils sont très utiles en miniature car très délicats dans leurs tiges. A défaut, vous pouvez utiliser du lichen de modélisme, de couleur

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marron, ou des tiges de fleurs séchées miniatures (photo 6). L’écume de mer imite parfaitement la grume d’une grappe de raisin.Versez un peu de fimo liquide sur un petit papier. Trempez-y délicatement les ramifications de l’Ecume de mer (photo 7).Amalgamez peu à peu les gains de

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un peu la grume sous ou entre les grains d’une grappe (photos 8 et 9).NB : Il peut être délicat au début de faire adhérer tous les grains en une seule fois sur la grappe. N’hésitez pas dans ce cas à former le dessus de

Les poiresMélangez la fimo transparente, blan-che et jaune, selon les proportions suivantes : 20, 20, 1 (photo 11).Ce mélange est plus facile si vous possédez une machine à pâtes. Avec une noix de fimo vous aurez de quoi réaliser une vingtaine de poires. La forte proportion de transparent per-met un aspect réaliste du fruit, qui peut sinon apparaître «plastique».Prélevez une petite boule de mélange d’environ 7mm de diamètre (photo 12).Modelez une petite poire. Avec le cure dent, formez un peit trou sur le dessus de la poire, où vous insèrerez la tige (photo 13). Puis piquez doucement le dessous de votre poire sur un cure dent. Vous aurez ainsi plus de facilité à ap-pliquer la poudre de pastel.Sur un second carreau ou un morceau de papier, préparez alors la poudre de pastel : rapez à l’aide de la lame un peu de chacune des couleurs, le mar-ron à part, et le jaune d’or et ocre mé-langés (photo 14). Très peu de poudre suffit, s’il y a du surplus, conservez le dans un petit sachet. Testez la couleur sur un petit morceau de pâte restant : Attention, il faut bien «égouter» le pinceau, qui ne doit conserver que


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raisin sur cette grume, et formant une grappe de la forme qu’il vous plaira. Si certains petits rameaux d’écume de mer dépassent, on les coupera après cuisson, ils rajoutent à l’aspect réaliste de la grappe, on voit toujours

la grappe seulement, de cuire ainsi, puis de retourner la moitié de grappe cuite et de rajouter de la fimo liquide et d’autres grains pour la seconde moitié, puis de recuire le tout. La fimo supporte très bien des cuissons successives, si l’on respecte la tem-pérature maximale de cuisson à cha-que fois.Quand vous êtes satisfait de la forme de vos grappes, cuisez les selon les indications du fabricant : Environ 15mn à four 110°C. La durée de cuisson peut être prolon-gée, mais veillez à ne pas dépasser 110°C, surtout avec l’utilisation de la fimo transparente, qui supporte beau-coup moins bien que les autres teinte une température excessive.Les grappes terminées peuvent être vernies si vous le souhaitez avec un vernis spécial fimo, je préfère pour ma part ne pas les vernir. (l’utilisa-tion de fimo liquide leur a déjà donné un aspect en partie brillant).Pour des raisins rosés, muscat ou autres, remplacez la fimo verte et blanche par du bordeaux pour le raisin rosé, par du violet foncé pour du raisin muscat, par du violet et du noir pour des raisins plus sombres (photo 10).

très peu de poudre dans ses poils. Si la couleur vous semble trop jaune, rajoutez un peu de poudre de pastel ocre. Quand la couleur de poudre jaune vous satisfait, passez en peu à peu sur votre poire (photo 15).Puis avec le petit pinceau appliquez un peu de marron sur la poire, en par-tant en couronne autour du dessous d’abord, puis ensuite en partant du dessus. Maniez le pinceau verticale-ment par rapport à la poire plutôt que de «tourner» autour, cela donnera un appliqué des couleurs plus réaliste. Vous pouvez aussi «tamponner» cer-tains endroits avec le pinceau pour simuler des tavelures (photo 16).

Lorsque vous êtes satisfait de l’ap-plication des couleurs, insérez dans le trou supérieur un petit morceau de branche d’écume de mer ou équiva-lent (photo 17). Si l’écume de mer vous semble trop claire pour une tige de pommes, peignez la après cuisson en marron foncé avec un feutre indé-lébile ou des couleurs acryliques.

Les pommesLa réalisation des pommes est tout à fait similaire à celle des poires.Utilisez le même mélange de cou-

leurs pour les modeler.Modelez une pomme, à partir égale-ment d’une boule de fimo d’environ 7mm de diamètre. Puis piquez dou-cement le dessous de la pomme sur un cure dent (photo 18). Avec le cure dent, formez également un trou sur le dessus, où vous insère-rez la tige, et autour du trou, modelez plusieurs indentations (photo 19).Pour le pastel, utilisez le même mé-lange jaune d’or-ocre, à appliquer avec le gros pinceau. Puis avec le pe-tit pinceau, appliquez une poudre de pastel rouge. Si elle vous semble trop rouge, rajoutez-y un peu de la poudre jaune (photo 20). Rajoutez du rouge surtout sur le haut de la pomme.Après application des couleurs, des couleurs, insérez là aussi une tige en écume de mer ou autre, puis cuisez.Vous pouvez varier les couleurs des pommes et poires, en passant du pas-tel vert au lieu du rouge, ou en rajou-tant un peu de vert dans le mélange fimo des fruits par exemple.Il ne vous reste plus qu’à trouver une jolie coupe pour disposer vos fruits. Bonnes réalisations !Pour toutes questions, n’hésitez pas à me contacter : [email protected]

Une cave à vins !Comment faire :


La boîte est en contreplaqué de 10 mm d’épaisseur et mesure 80 cm de long, avec une profondeur de 40 cm par une hauteur de 40 cm. L’ensem-ble est recouvert de peinture acryli-que blanche. Des pierres imprimées en tissu sont collées sur les murs puis un mastic est déposé autour du tissu afin de faire la jonction des murs qui s’effritent.La peinture étant encore fraîche, du sable est saupoudré afin de donner une matière. Les poutres sont des carrelets de pin de 10 mm de section colorés d’une couche de couleur à base d’eau.

Mille est un détailsLe pressoir à raisin est une tranche de rouleau de carton sur lequel des baguettes de balsa sont collées très régulièrement. L’ensemble est teinté au brou de noix de façon à conserver une teinte claire ; un carton fait le fond et un boulon l’axe central.De la colle est déposée régulièrement puis des perles couleur de raisin sont appliquées, il faut une nuit de séchage. Les bouteilles sont des magnets trouvés sur le marché de Grenoble, les aimants sont retirés puis les bou-teilles sont démontées une à une. Les tonneaux sont des moulages de plâtre blanc, les cerclages sont des élastiques noirs qui rentrent dans les 4 rainures du moulage. Les saucissons, saucisses sèches et jambons de pays sont des moulages en marbre de synthèse fixés aux murs avec un raphia clair; des calles de 10 mm de section sont taillées pour éviter que les tonneaux ne roulent, l’ensemble est fixé avec une colle bi-composants.Maintenant je vous laisse consommer ces images sans modérations...mais le produit lui est à consommer avec mo-dération !

La cave à vin, lieu de rêve comme une bibliothèque, lieu de travail et de plaisir. Un côté mystique : le vin... Ce vin fruit de la passion des hommes que même le Christ

a utilisé dans la Cène avec les apôtres lors de son dernier repas sur terre...Comment rêver à un sujet mieux adapté à la réalisation d’une vitrine qu’une cave à vin ?C’est ce que nous explique maintenant Pierre-Yves.

Texte et photos :Pierre-Yves Chavanon

Les outils du miniaturiste :les pinceaux !

Carnets d’atelier :


Le pinceau est le véritable outil de base du peintre. Il en existe donc une très grande variété et certaines gam-mes proposent plusieurs centaines de références différentes à leur catalo-gue. Il faut donc opérer une sélection afin de constituer un assortiment aux caractéristiques parfaitement adap-tées à la nature spécifique de notre travail de miniaturiste. Un pinceau se caractérise essentielle-ment par la nature du poil, naturel ou synthétique, la série, qui détermine la forme de la touffe, et la numérota-tion précisant son volume. Attention toutefois, ces numéros ne sont pas standardisés et varient donc d’un fa-bricant à l’autre.

Le poil : naturel ou synthétique

La nature du poil est certainement l’élément le plus important du pin-ceau, définissant son utilisation, et son prix. Ainsi, l’épaisseur, la rigi-dité et la ramure simple ou multiple permettent de classer les poils en 3 catégories :

Les poils fins

Martre, putois, petit gris et oreille de bœuf, à ramure unique, conviennent parfaitement au travail des matières légères, aux peintures fluides et bien diluées. - Le poil de Martre, représente le vé-ritable haut de gamme en la matière

Vous venez d’achever votre dernière miniature. Il vous faut maintenant la peindre ou la patiner.Comme toujours, la clé du succès passera par

un choix d’outils et de produits de qualité. Cependant, la diversité des fournitures disponibles sur les rayons des détaillants spécialisés ne peut que prêter à confusion.Comment choisir parmi les innombrables brosses, pin-ceaux ou spatules, quelles formes de touffe préférer, quel type de poils privilégier ?Quand et comment utiliser un aérographe, sorte de mini pistolet à peinture ?Et lorsqu’enfin vous aurez sélectionné les outils qui vous


grâce à ses incomparables qualités de souplesse et de nervosité, autori-sant la touche la plus précise. Dans notre domaine, les pinceaux en poil de Martre sont parfaitement adaptés pour les travaux les plus fins de mise en couleur des détails ou des retou-ches, mais ils sont aussi remarqua-bles pour la mise en couleur de surfa-ces plus importantes. Le prix seul en limite alors l’usage.

- Le petit gris, dont le poil un peu moins nerveux que la martre provient de la queue d’un écureuil, donne ce-pendant des pinceaux d’excellente qualité pour un usage général, y com-pris pour les travaux fins. C’est un bon compromis en ce qui concerne le rapport qualité/prix.

- L’oreille de bœuf, est un poil plus grossier, mais bon marché, qui con-viendra parfaitement à la mise en couleur de surfaces importantes.

Les soies de porcDisponibles sous l’appellation «beau blanc extra» pour les meilleures, «beau blanc» et «demi-blanc» pour les qualités inférieures. Ces poils à ramure multiple sont particulière-ment adaptés au travail des couleurs en pâte pour l’huile, la gouache ou l’acrylique. S’ils ne conviennent pas dans le domaine spécifique de la peinture de miniatures, ils sont par-fait pour les opérations d’encollage par exemple.

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conviennent, il faudra encore en prendre le plus grand soin, ce qui passe par le respect de quelques règles sim-ples, mais qui paraissent parfois bien fastidieuses aux dé-butants, comme aux autres. Quoi de plus rébarbatif en effet que de laver ses pinceaux avant de les ranger le plus soigneusement possible ! Alors, pour tenter d’apporter une réponse à ces innom-brables questions, nous vous proposons une série d’arti-cles consacrée à la peinture des miniatures et aux outils du peintre !

1. Utilisez une brosse plate en petit gris pour la peinture des colombages aux acryliques.2. La mise en couleur des hourdis s’est fait en appliquant un jus très dilué avec un pinceau à lavis en petit gris.3. La brosse en éventail est parfaite pour fondre les couleurs de patine sur les soubassements de la maison.4 et 5. Brosses plates ou rondes, en poils naturels ou synthétique, le choix est vaste !6. Utilisation d’un pinceau petit gris n°10 de Raphaël pour la peinture de ce parquet.7. L’application du vernis sur ce banc a été réalisée à l’aide d’une brosse en poils synthétiques.

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L’assortiment de base Quoi qu’il en soit, l’assortiment de base d’un miniaturiste amateur pour-ra comprendre les pinceaux suivants :- Pour un usage général avec des peintures glycéros : pinceaux RA-PHAEL série 835 en petit gris pur numéros 2, 6 et 10

L’entretient des pinceauxLes pinceaux sont des outils chers, ainsi convient-il de les entretenir avec le plus grand soin en respectant les règles suivantes : - Après l’achat d’un pinceau, et avant la première utilisation, déliez la touffe à l’eau et au savon de Mar-seille pour éliminer toute trace d’ad-hésif maintenant en place les poils. - Ne jamais se servir d’un pinceau pour mélanger la peinture. - Ne jamais laisser sécher la peinture sur un pinceau. - Nettoyez le pinceau aus-sitôt après utilisation avec le diluant approprié, mais n’y laissez jamais le pinceau tremper longtemps, les di-luants sont toujours agressifs. - Poursuivre par un lavage à l’eau et au savon de Marseille, jus-qu’à obtenir une mousse parfaite-ment blanche, preuve d’un nettoyage complet en profondeur. - Finir par un rinçage méti-culeux à l’eau claire avant de remet-tre en forme la touffe. - Ne jamais laisser un pinceau reposer sur sa pointe, sous peine de déformations irréversibles. Rangez le touffe en l’air dans une boite fermant si possible hermétiquement.


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Les poils diversBlaireau, mangouste ou poney, à ramure multiple ainsi que les poils synthétiques ne conviennent pas aux travaux les plus précis.Ils peuvent toutefois trouver leur uti-lité pour le dépoussiérage des vitri-nes par exemple.

- Pour les détails très fins et la re-touche avec des peintures glycéros : pinceaux RAPHAEL série 8400 à sortie ultra courte en martre numéros 00 et 1- Pour les détails très fins avec des peintures glycéros : pinceaux RA-PHAEL série 8408 en martre numé-ros 00 et 1, ou ROWNEY série 40 en martre numéros 00 et 1- Un pinceau à lavis en petit gris, nu-méro 5 ou 6, sera utile pour la mise en couleur des surfaces importantes, comme les façades de maisons ou murs de vitrines.- Les brosses éventails, ou les brosses à pochoirs, en soies de porcs permet-tront de réaliser des patines en fon-dant les couleurs.- Enfin, les brosses larges, en soies de porcs, de 15 ou 25 mm, seront utilisées, non pas pour la décoration, mais pour les opérations de moulage, par exemple, pour l’application des résines RTV sur un modèle maître ou encore lors de la coulée de plâtre dans un moule.Sans oublier qu’un vieux pinceau pourra également rendre quelques services, en se transformant opportu-nément en une brosse pour gratter et nettoyer une surface...

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Dans le prochain numéro de Vitrines et Meubles Miniatures les Carnets

d’Atelier seront consacrés à l’aéro-graphe.

Cet instrument de très haute préci-sion, véritable pistolet à peinture

miniature, permet d’obtenir un fini d’un niveau professionnel inaccessi-ble au pinceau grâce à une vaporisa-

tion fine et régulière de la peinture. Il permet aussi de réaliser les patines

les plus fines par l’application de voiles de peinture translucides,

comme ci-contre, l’application des suies dans une cheminée.

Son utilisation exige du soin et de la rigueur, mais ce sont finalement des qualités propres à tout miniaturiste.

8. Le nettoyage d’un pinceau se terminera toujours par un lavage à l’eau et au savon de Marseille.9. Ce genre de récipient permet de tremper les pinceau dans un diluant, pendant les opérations de peinture, sans qu’ils ne reposent sur leur pointe.10. Le rangement des pinceaux se fera touffe en l’air, si possible dans une boite hermétique.11 à 13. Un assortiment de base comprendra une dizaine de pinceaux à usage bien spécifiques.14. Véronica utilise une brosse en petit gris pour peindre les éléments de parquet d’une vitrine.15. Les plus fins détails de cette miniature au 1:144ème sont mis en couleur à l’aide d’un pinceau en martre 00.

16. Pour l’encollage des pièces, les brosses en soies de porcs sont très utiles.17 et 18. Lors des opérations de moulage, préparation du moule ou coulée de la matière, une brosse large de 15 ou 25 mm sera parfaite.Attention toutefois à la tentation d’utiliser un pinceau très bas de gamme, car il aura alors toute chance de prendre ses poils dans l’opération, hypothéquant ainsi le résultat final de votre travail !19. Un vieux pinceau se transfor-mera en une brosse efficace.20. Une brosse en martre servira éga-lement aux plus fins dépoussiérages !

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Les champignons


Et oui, notre premier concours de miniatures, annoncé dans Vitrines et Meubles Miniatures n°4, se poursuit !Rappelons que nous vous proposons de travailler sur un

thème donné : les champignons.Cet univers coloré et polyforme devrait facilement vous mettre en appétit !Alors, à votre table de travail, toutes les déclinaisons ou varia-tions sur ce thème seront acceptées : de la reproduction la plus réaliste possible d’une amanite tue-mouche, jusqu’au pied de champignon colonisé par une famille de souris adepte de l’uni-vers de Jill Barklem, tout est possible, tout est légitime.Chaque participant devra nous faire parvenir 2 ou 3 photos en haute définition (300 pixels par pouce), si possible avant le 01 janvier 2012, pour une présentation dans le prochain numéro.Vous trouverez ensuite dans le numéro 7 de VMM, un bulletin de vote pour départager les trois plus belles réalisations.

Concours :

Voici donc présenté sur cette page les réalisations sur le thème des

champignons de notre premier par-ticipant au concours de miniatures, naturellement pour l’instant encore

anonyme !Et maintenant, à vous de jouer...

Outils et matériaux :- kit 40600 Mini Mundus «Salle de classe d’antan», - Colle blanche à bois et cure-dent- Cale à poncer - Lime fine pour ajustage des pièces- Petits serre-joints- Equerre à chapeau (voir Carnets d’Atelier VMM n°3- Nettoyant pour pinceau white spirit

La salle de classe Mini Mundus !

Kit test :


Bonne surprise à l’ouverture de la boite Mini Mundus : chaque meuble est soigneusement emballé indivi-duellement et toutes les fournitures sont jointes, papier de verre pour le ponçage, colle pour l’assemblage et vernis pour la décoration, ainsi, et surtout, qu’une notice de montage particulièrement claire et complète devant permettre à tous, débutants ou non, de mener à bien l’assemblage du kit (photo 1).Alors, au travail !Dans ce genre d’exercice, le plus im-portant est finalement de prendre son temps et de procéder avec méthode, par exemple, en n’ouvrant qu’un seul sachet à la fois (photo 2), puis en repérant chaque pièce constitutive à l’aide de la notice (photo 3), ici un bureau d’écolier. Ces indispensables précautions prises, il est possible de commencer le montage. La première opération consiste à poncer soigneusement chaque pièce. Mini Mundus livre dans son kit deux feuilles de papier abrasif grain 400 et

Voici donc la suite de l’article publié dans VMM n°2 «Une école en 1900», avec le montage du kit Mini Mundus. 40600,

comprenant bancs d’école, bureau du maître, ta-bleau et divers accessoires.Un très bon exercice avant de se lancer dans la réalisation de vos propres meubles !


600. Rappelons que plus le nombre est élevé, plus l’abrasif est fin.On commencera donc le ponçage avec le grain 400, les finitions se fai-sant au grain 600.La meilleure méthode est de coller les feuilles sur une cale en bois (chute de contreplaqué de 10mm), à l’aide d’ad-hésif double face (photos 4 et 5). Le ponçage proprement dit se fera toujours «dans le sens du bois», en frottant la surface de la pièce pour obtenir une finition lisse, ne compor-tant ni marques, ni irrégularités visi-bles (photo 6).Il faudra également poncer les chants et les bouts des pièces afin d’éliminer toutes traces de sciage. Chant et bout d’une pièce représentent en quelque sorte son épaisseur.Durant cette opération, il faudra bien veiller à procéder avec régularité, en appuyant sur la pièce très légèrement, mais surtout très régulièrement, afin de ne pas affiner un côté plus que l’autre, comme l’explique le maître (photo 7) !

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qu’une goutte de colle blanche à bois, à séchage rapide (photo 8). La pièce à coller sera alors présentée et mise en place, en la maintenant fermement pendant quelques instants (photo 9).Les éventuels débordements de col-le seront immédiatement essuyés à l’aide d’un chiffon humide (photo

doit être centrée, il sera utile d’utili-ser un réglet métallique (photo 14).La mise en place du fond du bureau sur les deux montants, se fera après avoir ajusté parfaitement les feuillu-res d’encastrement, à la lime fine (photo 15), puis en veillant au bon équerrage de l’ensemble durant le sé-chage (photo 16). La suite de l’assemblage n’appelle pas de commentaires particuliers et se fera en suivant la notice (photos 17 à 21).L’assemblage terminé et la colle parfaitement sèche, il sera temps de parfaire le ponçage (photo 22) avant d’appliquer au pinceau le vernis colo-rant (photo 23). Pensez ensuite à bien nettoyer votre pinceau au white spirit.L’assemblage du kit Mini Mundus se terminera par la réalisation des cartables, en découpant les gabarits imprimés au dos de la boite (photo 24) qui serviront à prélever dans la feuille d’imitation cuir de quoi ha-biller le noyau de bois à la forme des cartables (photos 25 et 26).Mais avant que le maître ne donne son premier cours (photo 27), il nous faudra encore construire la salle de classe !


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Ces travaux préparatoires achevés, il est temps de commencer l’assem-blage de notre premier bureau en res-pectant scrupuleusement l’ordre de montage préconisé par la notice.L’encollage se fera avantageusement à l’aide de la pointe d’un cure-dent.Il sera ainsi facile de ne déposer

10), en effet, toute trace de colle sé-chée se traduira au moment de la dé-coration par une zone décolorée.Il est également important lors du montage des côtés du bureau, de veiller à l’équerrage de l’ensem-ble (photo 11). Les deux montants du bureau devant être parfaitement perpendiculaires au socle et alignés entre-eux.Dans ce nombreux cas, l’utilisation de petits serre-joints en plastique que l’on trouve dans toutes les gran-des surfaces pour bricolage, rendra de grands services, comme ici, pour maintenir la baguette de renfort sur le siège du banc durant le séchage de la colle (photo 12). Ces accessoires sont d’autant plus intéressant que leur force de serrage n’est pas suffisante pour marquer les petites pièces en bois, relativement fragilesLe montage du banc se poursuit avec la mise en place du porte encrier (photo 13). A ce niveau, il sera sans doute nécessaire d’ajuster la lumière dans la pièce 10 d’un léger trait de lime.Pour la mise en place de l’arrière du bureau sur le chant de la pièce 8, qui

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2627Ce kit Mini Mundus, se complète d’une table avec deux tiroirs (réf 40067), d’un pupitre avec dossier

(réf 40112) et d’une ramoire deux portes (réf 40110).Vous trouverez également chez ce fournisseur un kit

de vitrine adapté à l’ensemble (réf 90060), permet-tant d’obtenir une vitrine de 68 x 31 x 36 centimè-

tres, avec une fermeture amovible par plaque de verre sur la façade.

Mais vous pouvez également réaliser votre pro-pre mise en scène, en reproduisant votre école par

exemple.Pour cela, il est souvent nécessaire de réunir une

bonne documentation. Les cartes postales anciennes restent alors des documents irremplaçables.

Le site www.delcampe.net est une mine de docu-mentation à consulter sans modération en quête du

sujet idéal pour vos prochaines miniatures !

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Comment faireun poële alsacien

Comment faireun coffre de mariage

Carnet d’atelierl’outillage électrique

N° 6 - 2012

Vitrines & meubles

miniaturesLa revue des vitrines, des maisons de poupées et des miniatures au 1 : 12ème

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Déjà en préparation VMM 6 en téléchargement gratuit...pour 2012 !

Moret Num5

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