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ANTIBES L'heure tardive à laquelle nous est par- venue la c O' res P() ndance ci-de~sous nous . empêché de 1- publier hier . ';ces le faison, auj ourd'hui, en constatant le succès de 1. Mi-Carême à . Antibes, fête pour l'avenir de laquelle nous formons les vœux les plus sin- cères. Mi-Caré»ie .- C'est par une journée ma- gnifique que s'est déroulée cette promenade carnavalesque qui vient clôturer nos fêtes pour la saison 1905. Remarqué, les chars : i- de La chasse aux libellules, qui a obtenu sans conteste le il, prix de 300 francs plus une bannière ; le 2e prix a été dêcerné à La Co ., di, Lion, 25o francs plus une bannière l e 3 e , A inusemela de la Côte d' .4ZUr, 200 fr. Ic4e, Les Bébés s'amusent, i5o ir . ; le Se, L'EscaeizO(e,~,, Io~ fr. et enfin le 6e, à l'Ambidance excentrique, 7q fr. Des prix supplémentaires ont été accu,- dès aux petits chars La Reine dès Coq'iilla- g~ et Les défenseurs de l'Elotle. Cavalcade : Les Romains antiques 80 fi. Cavaliers isolés : i-, Toïèador ; 2~ Ama- ~oDe ; 3c J e grelotte ; i l Espagnol Groupes à pied . - Boutons d'or, S o fr. 2o, Corps de ballet ; 3c , Astrononics ; 4c,Les Paysans en gnognotte ; ~c l'Ainour malin. La fête de nuit a été également très réus- sie, les chars; illuminé .s produisaient un bel effet. La chasse aux libellules a obtenu Il - pri .,~ ; le 21, et le 3 e - été décerné à Amusement su, la Côte d'A,ur .. Le bal très anime n'a pris fin qu'à I heure du matin. S«i-~, de Col, -- La société de gy .O .,- tique .,gani- pou, samedi, on, ,curée au profit de sa caisse. Nou, sous peu, 1, de cette fête qui doit avoir lieu au théatre. Nos Alpins . - Le 7' bataillor, de cha- seurs, vient d'or,,Di,,r a t,,a,i~mc re-r- naissance d'litre, d. ., les Alpes Ce d6ta ,heg,e .t son, le, crd.. . do Capitaine J,- Molaz et des lieutenants Val,t de Nit-t/ lI 1 aller et Serpette est parti lundi matin —tant HOTEL DES PALMIERB ET DES PRINCE13 C. tort -d-11. - 0—f e- z, E G .. . - Pi.pat.ic.. (...et TOUS LES JEUDIS 6144-- Irlrro publie des Petites Annonces sous les titres de vribune Immobilière et Wribisne du Irravall Cette publicité est uniquement réservée aux Olfres et Demandes d'emplois, Locations de Villas, Appartements, Cbambies, meublés ou non ine.blés. Les annonces doivent nous parvenir avant le Lundi soir ; elles sont absolument gratui- tes pour une mention de 2 lignes. Toute ligne supplémentaire sera payée a raison de ~_ »5 eentimps la ligne. HOTEL DES PINS Tiléphoaw. - G -d s-il . Péd .1 d . t› .tu 1. pr. . lié d~ l'Egli . R .- Ir~M:ffl ffl]E DI C>IEXr MM3 de organisé pa l'Association Sportive de Cannes, le i ~) a% ril Ainsi que nous l'avons annoncé, c ' est di- manche prochain, 16 avril, que l'Association sF~ortive de Cannes, organise, pour la troi- sienne fois, le championnat de cross-country inter-Clubs. >,, Il scra couru à St-Cassien, dans 1- par- ges dit terrain de football de l'A . S . C. et me- surera environ 8 kilomètres, en de- boit- clés. Ce parcours est magnifique . car Il permet- tra a . public de .ivre lent, la course et d'assister à une belle lutte entre les coureur, cannois et de la rë-, ~Ion. FEUILLETON DU LITTORAL AuGUSTE GEOFFROY MON hui S , au lieu de """net ;'l IL' maison allait , ers à propos, du ch,-u File se, iendrait. Et en effet elle jevin trapportant le chien, puis s'en fût par 'Ile était - une ccttu fois. il ne bougea, toujours P~s. Un jeune homme sortit à son tour du ki- que avec Bou t sur les épaidc, et se ma a courir dans la direction de a Marne. Un jeune homme, oui, mais lut J eune hein -,rue sur la qualité duquel Lucien tic se trompa point. Son co,ur s'était attelé le battre, il étoidf- fait et fer quelques seconde, avant de pou- voir se relever, se tenir sur ses jambes. Ce jeune homme c'était Jeanne ! Comme un fantôme il se glissa sur ses ~ a as au travers de s ~,b,isscau,, de, fi,,- Et . quand il 1,1 vit déposer Il e .d .,-,c dit chien à la plac e mI~Inc,OÙ il l'avait vue, lui, lui Seul en toute connaissance de causé puis- que le pêcheur était trop éloigné pour sa- voir de quoi il s'agis-sait, où il pavait vu, se précipiter, il comprit pensemble du te-- tagème. Jeanne passa tout contre lui en repar- tant ; il sentit pour ainsi dire so n halüsse , le parfum qui lui était propre ; et déjà il l 'a - vait entendue murrourant l'oraison funèbre de son chien . De nombreux . ~nx sont déjà parvenus au Comité de l'A . S . , parmi lesquels ceux des maisons Clément Massier, Damour et Leroy, les réputés fabricants de poteries artistiques de Vallauris, de NI . J ulian, bus- ~~)gcr, NI . Poratti, propriétaire (tu Calé de Abeille, MIll . Rigoard, jalabert, etc. Les engagements sont re~us, moyennant un franc, par -NI . jean Sic, sécrétaire-gênê- ral de l'Association Sportive, au siège social, café, de l'Abeille, à. Cannes, jusqu'au r4 avril, à midi. si, Ilnicie sporlit-Club et Association des cou- reurs . - jeudi suoir, à 8 h. 1 précises, au bar des Sports, rue de Cronstadt, réunion générale des membres des deux sociétés en vue de la fusion . Nomination du bureau. Les membres absents seront considérés comme démissionnaires. 0 -ectacles et Concerts CANNE3 Casino de Cannes . rue Bossu . - Tous les soirs . Concert Musique municipale . - Mercredi 12 avril 1 `1115, Square Brougham, à 2 heures : . . Marche américaine, SOUSa ; 2 . Titus, ouverture, Mozart ; 3 . Fleur de Thé tantai- sie, Lecocq ; 4 . Bonjour Suzon, gavotte, Kaveur 5 . Cinq Mars, grande fantaisie. Gounod Prestissimo, galop Waldteufel. NICE Opéra. - Relàche. Casino Mu>izct~al . A jo heures 3o du matin, grand concert dans le hall ; à 3 h .. matinée de music-hall ; à 5 h . 3o, concert symphonique ; à 8 Il . 3o, « Sapho,,, opéra comique . Ils jetée-Ponneriade, - Le matin et l'aptes- midi, Concert ; le soir, spectaclejean Lor- rain. Olympia- Tlyéiîlre . - A 4 heures, music-hall; a 8 heures 3o, « la Fille de Mme Angot >,. Eldorado . - Spectacle-concert, attractions et o la Recopiions de Péroulios », 2 actes. * * i * Petit Casmo . - Mus c-hall, attractions et « Le é8e Plongeur à Cheval ~, 2 actes. l'offleauta . - « Bipelé a, 3 actes, par la troupe d'opera italienne. Paris-Trocadéro Famille française reçoit dames, jeunes filles, familles, pour séjour. Références Maison Bourgeoise, 51, rue Scheffer, Villa Scheffer, n- 10. (4365). Renseignements Et .t-Civil du il Avril igo5 Naissances Cresp Antoine, Rue des Roses 9. Chiotti Joséphine-Marie Constance, Boule- vard du C . .net 3. A,zui ^m2gli . orothée, La Bocca, Mariages . - Néant. Décès . - Lorenz Wendelin, 28 ans, céli- bataire. Giraudo Antoine 65 ans célibataire. Sachello Anna ~crnande, 8 ans. H - opticien , 2 4, rue d'Antibes . (EXPOSITION NORD) il A-1 lem S h. =nu 4 h . — Barometreréduità 1 75 1 5 750 .0 75 2 -5 Therm. Hygrometre 52 Etat du ciel nuag. I id pluie. Minima : - i i .o maxima : 7 garometre d'aujourd'hui 8 h . matin 755 .0 en hausse Thermomètre ~ Centigrade 15 .5 Fahrenheit 59 .9 ASTHMEETCATARRHE ESPIC C'était bien flé. Jeanne ,,ait ' On est -aiment fou quand on aime. Lucien vit vint à se persuader que Jeanne 10,C é e ait mariage, trompée, malheuresuse ,aimait plus que jamais, qu'elle s'était en- tendue avec - grand'entire pour fuir en 1 centre, ant, 1 n. « Oh oui, fuir ensemble, s'aimer toujours, toujours, même ait prix de la patrie perdue, de la position abandonnée, de la fourtne en gloittic, du pl us de, travail chez de, ét,a .- g,rs, eh loi, fuir avec elle, quelle ivresse ! » Et ègoustc, à. soit tour, il ne se demandait clair Pas ce que deviendrait sa gratnd'mère, ce (lue devivridrait le veuf . ce que devien- draient les ouvriers de l'usine, tous ceux pour qui jeante, d- rott à jamais rester une mor- te, tous ce- qui vivaient par elle, qui p at- mai ent prcriondément, comme M c Landriot, P ar -emple. Non il ne voyait plus au monde que jean- ne et lui. Il oubliait même le devoir, l'honneur. Ce n'était plus un être immatériel qu'il aimait, une morte, de chers souvenirs. C'était une femme en chair et en os, et une femme qui éta i t liée pour la vie à un homme, à un homme qu'elle ne devait point quitter. coupable ou ne ., à un homme qui était Son man. Et cet homme ce n'était pas lui. Trop tard. S' i l a i mai t, s'il estimait, s'il connaissait quelque peu j'âme de Jeanne.. comment pouvait-il supposer qu'elle se lancerait avec lui dans la vole mauvaise, qu'elle prendrait le mariage pour une farce et cracherait sur ses serment, > 1 'amour est une folie, un aveuglement. Lucien devait être rappelé à la vérité, au devoir, à l'honneur, à des sentiments seuls dignes (le Jeanne et dignes de lui par jean- De RUSSIE El MON DERNIÉRES NDUVELLEb OE LA MATINÈE Télégrammes de ftoire corresPotI particulie , paris, le 12 Avril, 8 1 . 112 du matin. LA BASE DE L'AMInAL ToGo L'amiral Togo va employer le port de Kelung au nord de For- mose comme base d ' opération . A cet effet, les puissances ont été avi- sées que ce port sera fermé à la na- vigation de commerce. LES ETATS-UNIs ET LA NEUTRALITÉ Le contre-amiral Train, comman- dant la flotte orientale tics Etats- Unis, va croiser autour de l'archi~ pel Soulonet de l'île de Paloun afin d'empêcher que la neutralité arnéri- caine soi . t violée. LA BASE DE RODJESVENSKI Rodjesven,31,i, croit-on, prendra une base suffisamment rapprochée de, Saigon, à l'île Nouna, dont la neutralité est mal définie. âtutletln nuancier La rente 3 olo, qq Ir 4o, Extérieure Espa- Foie, go fr . 7o . ; Kente Russe, rédit L Ir. ; grinais, 1127 741) Ir . anque ottomane, 6o3 fr . ; chemins de fer, de Lyon, 1425 fr . Nord, 1845 fr. Orléans . 1515 fr . ' Est, 99 5 fr . ; Ouest, Q25 fr. Midi, 1225 fr. n * w EMPRUNT DE SAO-PAULO i,a à 1 emprunt de S ..-P~ .- Io qui se fera par 1 en tretoise de la Banque de Paris e t des Pays -Ba~ -t fixée au 7 ft ,,il e t le D it ., d'étuis- ,Ion à os 1_ Le montant total de cet em- prunt, qu i constitue un engagement direct de PEtat, est de 95 307 S eo fran-, dont ou -nt rés-vês au marché allemand et 4o a. ..relié français. 1 'emprunt -t garanti par je, I,,,tte, et- te, totale, du chemin de fer de S,~,,,Cab ... et Ituana, dont l'Etat de Sa .-Paidu est le proprié t a i re e t, peur i l as eu le g .u, , ,,nr- ment de lEtat affermerait cette vole ferr- par le produit annuel de 1 affermage. D~pmcs q ~ id mi LE PRINCE DE BULGARIE EN ITALIE Rome . — Le prince Ferdinand de Bulgarie est arrivé, hier . Il est des- cendu à l'hôtel Bristol. Le prince a été reçu par le roi. qui lui a rendu ensuite sa visite. Le prince de Bul g arie a eu un long entretien avec Ï . Tittoni, mi- nistre des Affaires Etrangères. MANIFESTATION A MADRID illadrid, — Plus de huit mille tra- vailleurs se sont réunis hier soir sur la place d'El Progresso, située dans le quartier ouvrier, pour manifester. Les établissements avaient fermé leurs portes. La gendarmerie et la garde mu- nicipale (lui avaient pris des mesu- Et Au moins eut-il quelques heures de rêves extatiques,& rêves comme ont donne l'opium, avant d'avaler la coupe amère du sacrifice. - III X Quelques semaines se sont écoulées pen- dant lesquelles j'état de choses s ' est accen- tué dans un sens de plus en plus favorable à Jeanne . à la recluse pour les uns, à la mor- te peur le, titres, Elle sent (lue l' abcès mûrit, qu 'il va cre- ver et que Fernand sera guéri ; mais les scé- vies les pins pénibles de toutes la séparent probablement t ncore du but. Et l'automne s'a, a .~,, les sorties sont parfois difficiles dans les flaques d'eau gla- cée, le séjour du caveau laisse à. désirer cent- me salubrité. Le cadavre Lie Lotr et les étoffes sanglan- tes ont enlevé les derniers doutes ; des gar- çon,, du moulni, suggestionnés sans doute par l ' émotion générale, prétendent avoir en- tendu des craq"ueiiients, de, heurts dans les roues a j'instant où sans doute le cadavre de la noyée y était broyé. al . de Sainte-Lucie et même Sarah, avec tout le gros public,croient Jeanne vraiment mo,t,~ Et Il n'v a donc que Phrasie, Lucien, et ÎW Landriot à être absolument certains du contraire, Quelques-uns, peut-être, parmi les an- ciens ouvriers de l'usine, parmi les magis- trat, mêlés à I*enquête flairent un mysterc mais ne savent jusqu'où Il va. Les langue, des femmes auraient clin- chute à l'oreille (le chacun et de chacune une explication possible de cette disparition qui avait des côté, bizarres,si Lucien avait quitté le pay,. Mais il êtàit là tranquille, triste, chez sa grand'unèté. .tIlors le, couinivres, qui eussent inventé Tes ont procédé à de nombreuses arrestations. SEPT MINEURS ASPHYXIÉS Mons .— Un volcan ou dégage- ment instantané des grisous s'est produit, hier après-midi, à 1 heure, au charbonnage de Nairchain, près de Mons, dépendant de la Compa- gnie des Charbonnages Belges. Sept ouvriers ont été asphyxiés, et lin huitième blessé. A LA CHAIMBRE DES COMMUNES Londres . — La Chambre a adopté hier, une motion autorisant l'émis- sion de 10 millions de livres ster- ling de Bons du Trésor conformé- ment aux propositions du Chancelier de l'Echiquier. UN ARRANGEMENT Russo-FRANÇAIS Paris. — Les négociations vont s'engager prochainement, à Pâris, en vue d'un arrangement commer- cial entre la Russie et la France. M- Rouvier, président du Conseil, ministre des Finances, a désigné i)f ., Brunet, directeur général des doua- nes, pour le représenter aux conf~- rences préparatoires qui vontcom- mencer incessamment. M . Rouvier a également désigné, pour représenter le département des Finances dans les négociations qui seront continuées ensuite à Saint- Pétersbourg et dans le même but, M . Lauraine,député de la Charente- Inférieure, lequel sera assisté de M. Maljean, administrateur des douanes. HOTEL GA-LLIA Proeamme des Concert@ MereTedi Il Avri-1 1906 de ; b . 112 a 5 b . 12 Marche Militaire : Souvenir de Vienne Balzari Crépuscule _ Thomé Ouverture ; Le Calife de Bagdad Boieldieu Fantaisie : Giroflé Girofla .. Lecoc Valse : Laura . . ~ Millocler Fantaisie : Les Puritaines ... Bellini Entr'acte et A~e Naria : Otello . Verdi Polka : L'Arbrede Noél Waldteufel De 8 beures a ici beures 1 SOIRÉE DE LA 'IrItOUPE PANIZZA Marcia Militaire Pannizza Valzer - Madame La Lune Linke Cote Napoletano - Il Congo- dato Gambardella Vorrei morir - Romanza per bgritono Mr. Valli Tosti Thanauser - Fantasia Vagner Sernenata Napoletana Curtis Serenata Andalusa Lanfredi Ancora ! Romanza per baritc- ni, Mr. VaIlÀ Tosti Il Fisc hio-DuettoNapoletano Flois Thé brooklin LA NAPOULIE GOILF 1110TIEIIL ET DES BAINS SAISON DE PRINTEMPS Xbrusion depuis ' : C . par jour ~'*~ o'~I .k Té. THÉ SIMPLE, 60 "« - 7 Ê COMPLET, 1 F. PATISSERIE Du Jous 15 c PAR PIÈCE A . AUDOLY, nouveau propriétaire. 4359 un roman de fuite des amoureux d'autrefois, étaient désorientées, ne savaient plus quoi baver. Elleq se rattrapaient sur le dos de lu. de Sainte-Lucie et de Sàrah. Quelque chose de nouveau existait entre Jeanne et Lucien. Le jeune homme ne voulant pas gâter une position qu'il crevait bonne, attendait que sa grind'mëre où que Jeanne lui donnassent à. entendre qu'il pouvait se montrer, se me- fer à l'aventure. Mais au contràire,sa egand'mère se de- fiait davantage et il n'apercevait presque plus Jeanne qui s'évanouissait avec une prestesse extraordinaire. Alors Il n'osait bouger, s'élancer, montrer qu'il connaissait un secret que les deux fera- mes avaient Sans doute des raisons majeures de lui . .cher jusqu'à nouvel ordre. La vérité était qu'en fait de rusls et (pins- tin,,t l'homme ne peut lutter avec la femme. Jeanne avait . des la seconde sortie, éventé la présence de Lucien, compr S (lue la mère ne demandait qu'à ce qu'il se doutât du mystère. D'abord elle avait un peu secouê sa vieille servante, puis elle avait ensuite pris l'ha- bitude de s'éclipser d'autant plus facilement que le séjour dans le caveau, modifiant sa vite, lui permettait de se retrouver dans les ténèbres. Lucien se doutait bien qu'elle gitait dans un recoin du château, mais Il ne Iéc .u%~ait pas ou pas plus qu'il ne la supposait pas cou- rant à travers champs du côté dit cottage des Nicolle. Jeanne n'attendait plus qu'une minute favorable pour porter les dermers coups. Ce fut ',%Il Landriot qui lui tendit là pet- che dans la coulisse, Sans avoir pair d'y toucher. L'usine, nous l'avons dit, ne faisait Point de bénéfices ; elle vivait, avec des hauts et CRIEDIT LYONNAIS - d'A~1ib- - B-- - Cba~ - Tien% or- . P&i .] 1. ., 1. le— ê. loc-t~,,~,---- Le C"dgt ~YO~au dêli,~ d- 8 .. . à EdIe-0. e 6 a t, --à .. . i. ; U i . . à ...a sa oie. BANQUE POPULAM DE CANNES C a, 1, Go,,. - Ch,,Z,, Et réd C ..Pl~, d~ ~hèq- à d COMptoir National d'Escompte DE PARIS Capt Lat : IS" 00" .M' de trancs, e,tiëre~Ut,er"g Çki'NES: Dêlivranée de chAq', telègra pays - p.j ..«tg et v êtrattg es - E .. .p ., R ént- d' M'-&"a _J It _ Dépôt d~ un.. L~ttr.. d. - Location ewff«, .~forts. n toas loirs Ilemise A . EtOUANET Rue des Vallergues, 21 ,11. A . 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Socidté d'imprimeries et journaux du Littoral, Société A an capital db 250.oOO franCS, -4, rue Hoché, Cannes. des bas, sur son ancienne réputation. M . de 'Sainte-Lucie inexpérimenté, ayant contre lui des ouvriers devenus hostiles, pataugeait comme administration. MI Landriot s'arrangea pour lui créer en- core des embarras p(cumaires, le coller au pied dit nion Le malheureux n'en pouvait plus. D'autant inieux que l'aimable Sarah s'ai- grissant avce les difficultés, le manque d'm- gent, l'impossibilité legale de passer outre par un manage lui faisait lu sabbat trois fois par semaine pue, le n, .I .,. Quelle lutte étrange entre to,is c- esprits, tous ce, cr-euis dont les uns possédaient la clef du m~stèrc et les autres marchaient dans 1- ténèbres ! Un soir, il est onze heures, et M . de Sainte- Lu- vient de rentrer chez lui après une querelle abominable avce le, fille, mêo, et petc, lesquels lui ont reproché- d'être la causc ac to- leurs malheurs : refus des plus blao, parti,, séjour dans ce trou de jambe cassée, ruine à la Bourse . mépris public et le reste. Le man de Jeanne est à bout de patience il y a déjà longtemps qu'Il était à bout d'a- mour. Ah la perspective infernale qui lui décou- vre cette fille sans éducation et sans coeur 1 Comment pourra-t-il s'en débariasser sans laisser entre ses gnffes ses derniers sous . son honneur et sa peau ~ Il est bien puni de sa 15chété . de son aveu- glem, .t, de sa paresse ! Ce n'est plus l'heure de s'endormir ; il lui faut lutter, - défendre, travailler, mari- ge, on pain Mer dans ~, tracas, sans une sympathie Tout cela au lieu de la ~ te si douce, Si em- batierce d'affection que lui faisait Jeanne. (A strivre)

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ANTIBESL'heure tardive à laquelle nous est par-

venue la cO'

res P()ndance ci-de~sous nous .empêché de 1- publier hier . ';ces le faison,auj ourd'hui, en constatant le succès de 1.Mi-Carême à. Antibes, fête pour l'avenir delaquelle nous formons les vœux les plus sin-cères.

Mi-Caré»ie .- C'est par une journée ma-gnifique que s'est déroulée

cettepromenade

carnavalesque qui vient clôturer nos fêtespour la saison

1905.Remarqué, les chars : i- de La chasse auxlibellules, qui a obtenu sans conteste le il,prix de 300 francs plus une bannière ; le 2eprix a été dêcerné à La Co ., di, Lion, 25ofrancs plus une bannière l e 3 e , A inusemelade la Côte d' .4ZUr, 200 fr. Ic4e, Les Bébéss'amusent, i5o ir. ; le Se, L'EscaeizO(e,~,, Io~

fr. et enfin le 6e, à l'Ambidance excentrique,7 q fr.

Des prix supplémentaires ont été accu,-dès aux petits chars La Reine dès Coq'iilla-g~ et Les défenseurs de l'Elotle.

Cavalcade : Les Romains antiques 80 fi.Cavaliers isolés : i-, Toïèador ; 2~ Ama-~oDe

; 3c J e grelotte ; i l EspagnolGroupes à pied . - Boutons d'or, S o fr.

2o, Corps de ballet ; 3c, Astrononics ; 4c,LesPaysans en gnognotte ; ~c l'Ainour malin.

La fête de nuit a été également très réus-sie, les chars; illuminé .s produisaient un beleffet. La chasse aux libellules a obtenu Il- pri .,~ ; le 21, et le 3 e - étédécerné à Amusement su, la Côte d'A,ur ..

Le bal très anime n'a pris fin qu'à I heuredu matin.

S«i-~,de

Col, -- La société de gy .O .,-tique .,gani- pou, samedi, on,,curée au profit de sa caisse.

Nou,

sous peu, 1,de cette fête qui doit avoir lieu au théatre.

Nos Alpins . - Le 7' bataillor, de cha-seurs, vient d'or,,Di,,r a t,,a,i~mc re-r-naissance d'litre, d.., les Alpes Ce d6ta,heg,e .t son, le, crd. . . do Capitaine J,-Molaz et des lieutenants Val,t de Nit-t/lI

1aller et Serpette est parti lundi matin

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HOTEL DES PALMIERBET DES PRINCE13

C. tort -d-11. - 0—f d« e-z,

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TOUS LES JEUDIS6144-- Irlrro

publie des Petites Annoncessous les titres de

vribune Immobilièreet

Wribisne du Irravall

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HOTEL DES PINSTiléphoaw. - G

-ds-il . Péd .1 d.

t› .tu 1.pr. . lié d~ l'Egli . R.-

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de organisé pal'Association Sportive de Cannes, le i ~) a% ril

Ainsi que nous l'avons annoncé, c ' est di-manche prochain, 16 avril, que l'AssociationsF~ortive de Cannes, organise, pour la troi-sienne fois, le championnat de cross-countryinter-Clubs.>,, Il scra couru à St-Cassien, dans 1- par-ges dit terrain de football de l'A . S . C. et me-surera environ 8 kilomètres, en de- boit-clés.

Ce parcours est magnifique . car Il permet-tra a . public de .ivre lent, la course etd'assister à une belle lutte entre les coureur,cannois et de la rë-,~Ion.

FEUILLETON DU LITTORAL

AuGUSTE GEOFFROY

MON huiS ,

au lieu de """net ;'l IL'maison allait , ers

à propos, du ch,-uFile se, iendrait.Et en effet elle jevin trapportant le chien,

puis s'en fût par où 'Ile était -une ccttufois.

il ne bougea, toujours P~s.Un jeune homme sortit à son tour du ki-

que avec Bout sur les épaidc, et se ma acourir dans la direction de a Marne.

Un jeune homme, oui, mais lut J eune hein-,rue sur la qualité duquel Lucien tic se trompa

point.Son co,ur s'était attelé le battre, il étoidf-

fait et fer quelques seconde, avant de pou-voir se relever, se tenir sur ses jambes.

Ce jeune homme c'était Jeanne !Comme un fantôme il se glissa sur ses

~ aas au travers de s ~,b,isscau,, de, fi,,-

Et . quand il 1,1 vit déposer Il e .d .,-,c ditchien à la plac e mI~Inc,OÙ il l'avait vue, lui,lui Seul en toute connaissance de causé puis-que le pêcheur était trop éloigné pour sa-voir de quoi il s'agis-sait, où il pavait vu,se précipiter, il comprit pensemble du te--tagème.

Jeanne passa tout contre lui en repar-tant ; il sentit pour ainsi dire so n halüsse ,le parfum qui lui était propre ; et déjà il l 'a -vait entendue murrourant l'oraison funèbrede son chien .

De nombreux . ~nx sont déjà parvenus auComité de l'A . S . , parmi lesquels ceux desmaisons Clément Massier, Damour etLeroy, les réputés fabricants de poteriesartistiques de Vallauris, de NI . J ulian, bus-~~)gcr, NI . Poratti, propriétaire (tu Calé deAbeille, MIll. Rigoard, jalabert, etc.Les engagements sont re~us, moyennant

un franc, par -NI . jean Sic, sécrétaire-gênê-ral de l'Association Sportive, au siège social,café, de l'Abeille, à. Cannes, jusqu'au r4 avril,à midi.

si,Ilnicie sporlit-Club et Association des cou-

reurs . - jeudi suoir, à 8 h. 1 précises, aubar des Sports, rue de Cronstadt, réuniongénérale des membres des deux sociétés envue de la fusion . Nomination du bureau.Les membres absents seront considéréscomme démissionnaires.

0-ectacles et ConcertsCANNE3

Casino de Cannes . rue Bossu . - Tous lessoirs . Concert

Musique municipale . - Mercredi 12 avril1

`1115,Square Brougham, à 2 heures :

. . Marche américaine, SOUSa ; 2 . Titus,ouverture, Mozart ; 3 . Fleur de Thé tantai-sie, Lecocq ; 4 . Bonjour Suzon, gavotte,Kaveur 5 . Cinq Mars, grande fantaisie.Gounod Prestissimo, galop Waldteufel.

NICEOpéra. - Relàche.

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l'offleauta . - « Bipelé a, 3 actes, par latroupe d'opera italienne.

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jeunes filles, familles, pour séjour.Références Maison Bourgeoise, 51,rue Scheffer, Villa Scheffer, n- 10.

(4365).

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Cresp Antoine, Rue desRoses 9.

Chiotti Joséphine-Marie Constance, Boule-vard du C . .net 3.

A,zui ^m2gli . orothée, La Bocca,Mariages . - Néant.Décès . - Lorenz Wendelin, 28 ans, céli-

bataire.Giraudo Antoine 65 ans célibataire.Sachello Anna ~crnande, 8 ans.

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o pticien , 2 4,

rued'Antibes .

(EXPOSITION NORD)il A-1 lem

S h. =nu

4 h . —Barometreréduità 1 75 1 5

750 .0 75 2 -5Therm.Hygrometre 52Etat du ciel nuag. I

id

pluie.Minima : - i i .o

maxima : 7garometre d'aujourd'hui 8 h . matin 755 .0

en hausseThermomètre ~ Centigrade

15 .5Fahrenheit

59 .9

ASTHMEETCATARRHE

ESPIC

C'était bien flé.Jeanne ,,ait 'On est -aiment fou quand on aime.Lucien vit vint à se persuader que Jeanne

10,Cé

eait mariage, trompée, malheuresuse

,aimait plus que jamais, qu'elle s'était en-tendue avec - grand'entire pour fuir en1 centre, ant, 1 n.

« Oh oui, fuir ensemble, s'aimer toujours,toujours, même ait prix de la patrie perdue,de la position abandonnée, de la fourtne engloittic, du pl

usde, travail chez de, ét,a.-

g,rs, eh loi, fuir avec elle, quelle ivresse ! »Et ègoustc, à. soit tour, il ne se demandait

clair Pas ce que deviendrait sa gratnd'mère,ce (lue devivridrait le veuf . ce que devien-draient les ouvriers de l'usine, tous ceux pourqui jeante, d- rott à jamais rester une mor-te, tous ce- qui vivaient par elle, qui p at-maient prcriondément, comme M c Landriot,P ar -emple.

Non il ne voyait plus au monde que jean-ne et lui.

Il oubliait même le devoir, l'honneur.Ce n'était plus un être immatériel qu'il

aimait, une morte, de chers souvenirs.C'était une femme en chair et en os, et

une femme qui étai t liée pour la vie à unhomme, à un homme qu'elle ne devait pointquitter. coupable ou ne ., à un homme quiétait Son man.

Et cet homme ce n'était pas lui.Trop tard.S' i l a i mai t, s'il estimait, s'il connaissait

quelque peu j'âme de Jeanne.. commentpouvait-il supposer qu'elle se lancerait aveclui dans la vole mauvaise, qu'elle prendraitle mariage pour une farce et cracherait surses serment, >

1 'amour est une folie, un aveuglement.Lucien devait être rappelé à la vérité, au

devoir, à l'honneur, à des sentiments seulsdignes (le Jeanne et dignes de lui par jean-De

RUSSIE El MON

DERNIÉRES NDUVELLEb OE LA MATINÈE

Télégrammes de ftoire corresPotI particulie ,

paris, le 12 Avril, 8 1 . 112 du matin.

LA BASE DE L'AMInAL ToGo

L'amiral Togo va employer le

port de Kelung au nord de For-mose comme base d ' opération . Acet effet, les puissances ont été avi-

sées que ce port sera fermé à la na-vigation de commerce.

LES ETATS-UNIs ET LA NEUTRALITÉ

Le contre-amiral Train, comman-dant la flotte orientale tics Etats-Unis, va croiser autour de l'archi~

pel Soulonet de l'île de Paloun afind'empêcher que la neutralité arnéri-

caine soi. t violée.

LA BASE DE RODJESVENSKI

Rodjesven,31,i, croit-on, prendra

une base suffisamment rapprochéede, Saigon, à l'île Nouna, dont laneutralité est mal définie.

âtutletln nuancier

La rente 3 olo, qq Ir 4o, Extérieure Espa-Foie, go fr . 7o .; Kente Russe,

rédit L

Ir.; grinais, 1127741) Ir . anque ottomane, 6o3 fr . ; cheminsde fer, de Lyon, 1425 fr . Nord, 1845 fr.Orléans . 1515 fr . ' Est, 99 5 fr . ; Ouest, Q25 fr.Midi, 1225 fr.

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EMPRUNT DE SAO-PAULO

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à 1 emprunt de S ..-P~ .-Io qui se fera par 1 en tretoise de laBanque de Paris e t des Pays -Ba~ -tfixée au 7 ft ,,il e t le D it ., d'étuis-,Ion à os 1_ Le montant total de cet em-prunt, qu i constitue un engagement directde PEtat, est de 95 307 Seo fran-, dont ou-nt rés-vês au marché allemand et 4oa. ..relié français.

1 'emprunt -t garanti par je, I,,,tte, et-te, totale, du chemin de fer de S,~,,,Cab...et Ituana, dont l'Etat de Sa .-Paidu est leproprié t a i re e t, peur i l as eu le g .u,, ,,nr-ment de lEtat affermerait cette vole ferr-par le produit annuel de 1 affermage.

D~pmcs q ~ id mi

LE PRINCE DE BULGARIE EN ITALIE

Rome . — Le prince Ferdinand de

Bulgarie est arrivé, hier .Il

est des-

cendu à l'hôtel Bristol.Le prince a été reçu par le roi.

qui lui a rendu ensuite sa visite.

Le prince de Bul g arie a eu un

long entretien avec Ï . Tittoni, mi-

nistre des Affaires Etrangères.

MANIFESTATION A MADRID

illadrid, — Plus de huit mille tra-

vailleurs se sont réunis hier soir surla place d'El Progresso, située dans

le quartier ouvrier, pour manifester.Les établissements avaient fermé

leurs portes.La gendarmerie et la garde mu-

nicipale (lui avaient pris des mesu-

EtAu moins eut-il quelques heures de rêves

extatiques,& rêves comme ont donne l'opium,avant d'avaler la coupe amère du sacrifice.

- IIIXQuelques semaines se sont écoulées pen-

dant lesquelles j'état de choses s' est accen-tué dans un sens de plus en plus favorableà Jeanne . à la recluse pour les uns, à la mor-te peur le, titres,

Elle sent (lue l' abcès mûrit, qu 'il va cre-ver et que Fernand sera guéri ; mais les scé-vies les pins pénibles de toutes la séparentprobablement t ncore du but.

Et l'automne s'a, a .~,, les sorties sontparfois difficiles dans les flaques d'eau gla-cée, le séjour du caveau laisse à. désirer cent-me salubrité.

Le cadavre Lie Lotr et les étoffes sanglan-tes ont enlevé les derniers doutes ; des gar-çon,, du moulni, suggestionnés sans doutepar l ' émotion générale, prétendent avoir en-tendu des craq"ueiiients, de, heurts dans lesroues a j'instant où sans doute le cadavre dela noyée y était broyé.

al . de Sainte-Lucie et même Sarah, avectout le gros public,croient Jeanne vraimentmo,t,~

Et Il n'v a donc que Phrasie, Lucien, etÎW Landriot à être absolument certains ducontraire,

Quelques-uns, peut-être, parmi les an-ciens ouvriers de l'usine, parmi les magis-trat, mêlés à I*enquête flairent un mystercmais ne savent jusqu'où Il va.

Les langue, des femmes auraient clin-chute à l'oreille (le chacun et de chacuneune explication possible de cette disparitionqui avait des côté, bizarres,si Lucien avaitquitté le pay,.

Mais il êtàit là tranquille, triste, chez sagrand'unèté.

.tIlors le, couinivres, qui eussent inventé

Tes ont procédé à de nombreusesarrestations.

SEPT MINEURS ASPHYXIÉS

Mons .— Un volcan ou dégage-ment instantané des grisous s'est

produit, hier après-midi, à 1 heure,au charbonnage de Nairchain, près

de Mons, dépendant de la Compa-gnie des Charbonnages Belges.

Sept ouvriers ont été asphyxiés,et lin huitième blessé.

A LA CHAIMBRE DES COMMUNESLondres . — La Chambre a adopté

hier, une motion autorisant l'émis-sion de 10 millions de livres ster-ling de Bons du Trésor conformé-

ment aux propositions du Chancelierde l'Echiquier.

UN ARRANGEMENT Russo-FRANÇAISParis. — Les négociations vont

s'engager prochainement, à Pâris,en vue d'un arrangement commer-

cial entre la Russie et la France.M- Rouvier, président du Conseil,

ministre des Finances, a désigné i)f .,Brunet, directeur général des doua-nes, pour le représenter aux conf~-

rences préparatoires qui vontcom-mencer incessamment.

M . Rouvier a également désigné,

pour représenter le département desFinances dans les négociations qui

seront continuées ensuite à Saint-Pétersbourg et dans le même but,

M . Lauraine,député de la Charente-Inférieure, lequel sera assisté de

M. Maljean, administrateur desdouanes.

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un roman de fuite des amoureux d'autrefois,étaient désorientées, ne savaient plus quoibaver.

Elleq se rattrapaient sur le dos de lu. deSainte-Lucie et de Sàrah.

Quelque chose de nouveau existait entreJeanne et Lucien.

Le jeune homme ne voulant pas gâter uneposition qu'il crevait bonne, attendait quesa grind'mëre où que Jeanne lui donnassentà. entendre qu'il pouvait se montrer, se me-fer à l'aventure.

Mais au contràire,sa egand'mère se de-fiait davantage et il n'apercevait presqueplus Jeanne qui s'évanouissait avec uneprestesse extraordinaire.

Alors Il n'osait bouger, s'élancer, montrerqu'il connaissait un secret que les deux fera-mes avaient Sans doute des raisons majeuresde lui . .cher jusqu'à nouvel ordre.

La vérité était qu'en fait de rusls et (pins-tin,,t l'homme ne peut lutter avec la femme.

Jeanne avait . des la seconde sortie, éventéla présence de Lucien, compr S (lue la mèrene demandait qu'à ce qu'il se doutât dumystère.

D'abord elle avait un peu secouê sa vieilleservante, puis elle avait ensuite pris l'ha-bitude de s'éclipser d'autant plus facilementque le séjour dans le caveau, modifiant savite, lui permettait de se retrouver dans lesténèbres.

Lucien se doutait bien qu'elle gitait dansun recoin du château, mais Il ne Iéc.u%~aitpas ou pas plus qu'il ne la supposait pas cou-rant à travers champs du côté dit cottagedes Nicolle.

Jeanne n'attendait plus qu'une minutefavorable pour porter les dermers coups.

Ce fut ',%Il Landriot qui lui tendit là pet-che dans la coulisse, Sans avoir pair d'ytoucher.

L'usine, nous l'avons dit, ne faisait Pointde bénéfices ; elle vivait, avec des hauts et

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des bas, sur son ancienne réputation.M . de 'Sainte-Lucie inexpérimenté, ayant

contre lui des ouvriers devenus hostiles,pataugeait comme administration.

MI Landriot s'arrangea pour lui créer en-core des embarras p(cumaires, le coller aupied dit nion

Le malheureux n'en pouvait plus.D'autant inieux que l'aimable Sarah s'ai-

grissant avce les difficultés, le manque d'm-gent, l'impossibilité legale de passer outrepar un manage lui faisait lu sabbat trois foispar semaine pue, le n,.I .,.

Quelle lutte étrange entre to,is c- esprits,tous ce, cr-euis dont les uns possédaient laclef du m~stèrc et les autres marchaientdans 1- ténèbres !

Un soir, il est onze heures, et M . de Sainte-Lu- vient de rentrer chez lui après unequerelle abominable avce le, fille,mêo, et petc, lesquels lui ont reproché- d'êtrela causc ac to- leurs malheurs : refus desplus blao, parti,, séjour dans ce trou de

jambe cassée, ruine à laBourse . mépris public et le reste.

Le man de Jeanne est à bout de patienceil y a déjà longtemps qu'Il était à bout d'a-mour.

Ah la perspective infernale qui lui décou-vre cette fille sans éducation et sans coeur 1Comment pourra-t-il s'en débariasser sanslaisser entre ses gnffes ses derniers sous . sonhonneur et sa peau ~

Il est bien puni de sa 15chété . de son aveu-glem, .t, de sa paresse !

Ce n'est plus l'heure de s'endormir ; illui faut lutter, - défendre, travailler, mari-ge, on pain Mer dans ~, tracas, sans unesympathie

Tout cela au lieu de la ~ te si douce, Si em-batierce d'affection que lui faisait Jeanne.

(A strivre)