MODULE 3: APPUI AUX OPA Expérience en République de Côte d’Ivoire

"Appui institutionnel aux OP" Ouagadougou - Juin 2004

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MODULE 3: APPUI AUX OPAExpérience en République de Côte d’Ivoire

SOMMAIRE

1. Historique2. Diversités et difficultés des OPA

3. Appui de la Coopération Française : La professionnalisation

3.1 Points forts3.2 Points faibles

4. Conclusion et recommandations


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APPUI AUX OPAEXPERIENCE EN RCI

1. Historique

1950 - Economie de plantation extravertie Développement des exportations industrielles basées sur l’importation de

main d’œuvre des pays limitrophes. Naissance du syndicalisme agricole avec le RDA sous Houphouët Toute forme de syndicalisme était sous tutelle du pouvoir de l’époque.

1960 - 1990, existait un embryon d’OPA. Début des PAS et libéralisation …

1992: Fin des sociétés d’Etat PalmIndustrie, Sodepra, Satmaci, Cidv…qui a conduit à la naissance de l’ANADER.

1992 - 1994: lancement du programme OPA sur fonds français. Appui à la structuration

Emergence de l’UACI, de l’APROCASUDE, de l’OCAB…


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2. Diversités et difficultés des OPA

Diverses par leur statut, leurs activités et leur échelle d’intervention Faible adhésion des membres à un projet économique et social Incompréhension des objectifs associatifs par la base Prégnance de l’objectif de commercialisation des produits Difficultés à formuler un projet d’entreprise Difficultés financières Difficultés organisationnelles et statutaires L’analphabétisme


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3. Appui de la Cooperation Française

Pendant 4 ans, le POPA appuie 17 OPA POPA crée un cadre de concertation pour divers acteurs impliqués dans

diverses filières Création d’une Association Nationale de type transversale : ANOPACI, devient interlocutrice reconnue des pouvoirs publics Appui au secteur Coton à travers URECOSCI Résultat mitigé du fait d’un manque de proximité et de lisibilité Développement du Conseil de Gestion (COJET, APROCASUDE,

SCGEAN à travers le projet 4PR Initiatives restées circonscrites au niveau local Le Conseil de Gestion est resté une activité marginale


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2.1 Points fortsNaissance de l’ANOPACI. 11 organisations de producteurs et

une SFD, la FENACOOPEC-CI. Un SE, une cellule de communication, un mensuel (le Professionnel Agricole) L’autonomie de Gestion : Un acquis responsabilisant Reconnaissance par la communauté des bailleurs de fonds Reconnaissance des pouvoirs publics Participation a la mise en place du FIRCA Adhésion à un cadre de concertation pouvoirs publics-profession agricole. Ouverture à d’autres OPA: Canne à sucre, Fed de Coop Café -Cacao et vivrier Création d’une plate-forme des femmes et des jeunes agriculteurs Développement de partenariat régional et international (ROPPA, CTA, FIPA,

AFDI, UPA-DI, etc.) ANOPACI, partenaire principale du Projet ACSA


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3.2 Points faibles

– Manque de moyens humains

– Financements de court terme

– Ecart importants entre objectifs de départ et réalisations

– Délais importants entre la signature des conventions et la mise à disposition des fonds

– Appui plus orienté vers la structuration et moins vers des aspects économiques


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5. Conclusion

- Acquis pour la professionnalisation

- Reconnaissance et cadre de concertation

- Capacités des OPA renforcées

- Lenteur des procédures de décaissements

- Difficultés à trouver et à sécuriser des sources de financement autonomes et pérennes


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6. Recommandations

- Faciliter la dynamique de fonctionnement par le tuilage entre AT.

- Permettre un fonctionnement à minima des projets en cours en cas de risque d’instabilité

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