MODULE 3

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  • MODULE 3 POUVOIR DE DCISION

    Ce projet a t financ avec le soutien de la Commission europenne. Cette publication (communication) nengage que son auteur et la Commission nest pas responsable de lusage qui pourrait tre fait des informations qui y sont contenues.

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  • MODULE 3 POUVOIR DE DCISION

    Table des matires Partie thorique ............................................................................................................................ 4

    Introduction .............................................................................................................................. 4

    3.1 Faire face aux prjugs de la socit ...................................................................................... 5

    3.1.1 Cas Lettre Jouons ensemble ...................................................................................... 5

    Partie pratique .............................................................................................................................. 9

    3.1.2. Comment surmonter les prjugs (activit de rflexion) ............................................... 9

    Partie thorique .......................................................................................................................... 11

    3.2 Estime de soi ......................................................................................................................... 11

    3.2.1 Signes destime de soi positive ...................................................................................... 11

    3.2.2. Comment reconnatre une faible estime de soi ? ......................................................... 12

    3.2.3. Trois facteurs de restauration de lestime de soi .......................................................... 13

    Partie pratique ............................................................................................................................ 15

    3.2.4 Rflexion sur des affirmations........................................................................................ 15

    3.2.5 Exercice : nous pouvons exercer une influence sur nous-mmes avec ce que nous nous disons nous-mmes .............................................................................................................. 16

    3.2.6. Histoire personnelle : mre dun enfant autiste ........................................................... 17

    3.2.7. tapes pour les aider dvelopper des sentiments positifs destime de soi (activit de rflexion) ................................................................................................................................. 19

    3.2.8 Renforcer lestime de soi ............................................................................................... 22

    3.2.9. Pistes de rflexion ......................................................................................................... 23

    3.2.10. Test dauto-valuation (lchelle de lestime de soi de Rosenberg) ........................... 29

    Partie thorique .......................................................................................................................... 30

    3.3. Communication au sein de la famille ................................................................................... 30

    3.3.1. Facteurs qui peuvent influencer le niveau de communication ..................................... 32

    3.3.2. Stratgies pour une communication efficace dans un contexte centr sur la famille . 34

    Partie pratique ............................................................................................................................ 35

    3.3.3 Lcoute .......................................................................................................................... 35

    3.3.4 En tant que parent, que devriez-vous viter ? (activit de rflexion) ........................... 37

    3.4. Test de pouvoir de dcision pour les parents ...................................................................... 41

    3.5. Mots dencouragement et compliments ............................................................................. 42

    3.6. Compltez les phrases suivantes avec les mots appropris. ............................................... 44

    3.7. Pense positive .................................................................................................................... 45 Ce projet a t financ avec le soutien de la Commission europenne. Cette publication (communication) nengage que son auteur et la Commission nest pas responsable de lusage qui pourrait tre fait des informations qui y sont contenues.

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    Partie thorique .......................................................................................................................... 45

    3.7.1 Quest-ce que la pense positive ? Comment bien vivre avec une personne en situation de handicap dans votre famille ............................................................................................... 45

    3.7.2 Une personne handicape peut-elle saisir le concept de pense positive ? ................. 45

    Les enfants de 5 ans ne peuvent pas relier la pense lmotion ..................................... 46

    3.7.3 Comment les parents peuvent-ils favoriser la pense positive ? .................................. 47

    tre un modle .................................................................................................................... 47

    Reconnatre un problme/chec ........................................................................................ 49

    3.7.4 Points importants ne pas oublier ................................................................................ 49

    Partie pratique ............................................................................................................................ 50

    3.7.5 Exercice de pense positive ........................................................................................... 50

    3.7.6 Comment adopter un comportement positif ................................................................ 51

    3.7.7 La pense positive : astuces ........................................................................................... 56

    3.7.8. Lactivit de la pense positive ..................................................................................... 58

    3.7.9 Exercice Pourquoi cela nest-il pas vident ? ........................................................... 59

    3.7.10. Exercice Auto-valuation du bonheur ................................................................... 59

    3.7.11 Exercice La pense positive gratitude et optimisme ........................................... 60

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    Partie thorique

    Introduction

    Selon la dfinition la plus communment cite, lautonomisation est ...un processus

    intentionnel et continu ... par lequel des individus ne bnficiant pas dun partage quitable

    des ressources prcieuses obtiennent un meilleur accs et contrle de ces ressources

    (Cornell Empowerment Group, 1999, p. 2).

    Aux fins de ce module, lautonomisation individuelle se dfinit comme tant ... un processus

    par lequel les familles ont accs des connaissances, des

    comptences et des ressources qui leur permettent

    dobtenir un contrle positif sur leurs propres vies et

    damliorer la qualit de leurs modes de vie (Singh, 1995,

    p.13). Elle comporte des lments cl tels que

    lautoefficacit, le sentiment de contrle, la satisfaction de

    vos besoins personnels et lutilisation de vos connaissances

    pour rpondre aux besoins du membre de votre famille et la

    reconnaissance des points forts du membre de votre famille.

    Fig. 3.0 Message Yes You can! (Oui tu peux le faire !)

    Lobjectif principal du module est de faire prendre conscience aux parents/proches de la

    famille que ce yes you can est le message dans lequel ils doivent croire et quils ont faire

    passer tous les jours au membre de la famille. Nous pourrions conclure sur 3 points majeurs

    qui sont la confiance en soi, lestime de soi et la plupart de tous les sentiments qui peuvent

    avoir une incidence sur votre vie (cest--dire lorsque je dcide quelque chose, je sens des

    changements dans ma vie) et exercer une influence sur la vie du membre de votre famille.

    La section relative lestime de soi et la confiance en soi sadresse aux parents/proches de la

    famille plutt quau membre de leur famille.

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    Nous pensons quen dveloppant la confiance en soi et lestime de soi des parents/proches de

    la famille, une fois quils auront suffisamment de ressources, ils seront en mesure de les

    transmettre aux membres de leur famille. Le module met laccent sur lautonomisation des

    parents/proches de la famille sachant que la participation du membre de la famille au

    processus dautonomisation est complexe et trs exigeant, ce qui peut ncessiter

    lintervention dun thrapeute professionnel.

    Si, en tant que parent/proche de la famille, vous pensez que le membre de votre famille a

    besoin de laide externe dun psychologue, veuillez contacter un professionnel en qui vous

    pouvez avoir confiance. Cherchez un psychologue fiable sur les recommandations dautres

    personnes de confiance. Vous pouvez galement contacter les services sociaux qui pourront

    vous aider trouver un professionnel ayant de lexprience et une expertise avre.

    3.1 Faire face aux prjugs de la socit

    3.1.1 Cas Lettre Jouons ensemble

    Fig. 3.1 Jeunes en train de jouer dans une cour dcole.

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    Faisons un jeu changeons de places.

    Imaginez que vous adorez jouer au ballon mais que vous tes attach une chaise et

    que vous ne pouvez pas vous chapper. Vos camarades courent, passent devant vous,

    tapent dans le ballon, rient aux clats, samusent bien et ne vous remarquent mme

    pas.

    Des larmes jaillissent spontanment de vos yeux et coulent le long de vos joues mais

    personne pour les essuyer et vous ne pouvez pas le faire tout seul.

    Imaginez que vous allez lcole et que vous tes le premier de la classe. Soudain,

    vous ne comprenez plus rien ce que les professeurs disent. Vous narrivez plus vous

    concentrer et manipuler le matriel pdagogique. Vous navez plus de bonnes notes

    alors que dans la classe beaucoup ont de bonnes notes. Une fte est organise ;

    toutefois il ny aucun pome pour vous et sil y en a un, cest le plus court. Vous ne

    participez pas aux vnements de lcole et les excursions vous sont interdites. Tout le

    monde se moque de vous et vous regarde avec insistance...

    Vos joues ruissellent de larmes mais rien ne se passe...

    Heureusement pour vous ce nest quun jeu, en revanche pour moi cest ma vie !

    Il existe une multitude doptions mais jouons ensemble dans une quipe en changeant

    les rgles.

    Mme si je ne peux pas quitter ma chaise, vous me passez le ballon, vous me souriez et

    je joue avec vous.

    Quand je ne comprends pas la leon ou le travail faire, vous maidez et

    mencouragez.

    Vous macceptez, mme si je suis dun abord difficile, pour parler, crire et me

    dbrouiller aussi bien que vous.

    Pas de larmes, uniquement des sourires...

    Nous faisons dj partie de la mme quipe JOUONS !

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    Fig. 3.2 BD de la socit

    Nombre des hypothses et des jugements qui existent lgard des handicaps et de

    leurs familles sont labors la lumire dun modle mdical. Mme si cela nest pas

    particulirement surprenant dans des contextes socioculturels o la comprhension du

    handicap domine. On doit bien admettre que ces hypothses et ces jugements ont t

    faits sans tenir compte des faits et des arguments pertinents - cest--dire, sur la

    base des prjugs.

    Un prjug ne nat pas isolment mais sinscrit dans la faon dont la discrimination

    sexprime un niveau personnel. Des prjugs naissent dune situation o certaines

    personnes supposent quelles connaissent bien de quoi il sagit parce ces choses sont

    videntes .

    Lorsque la socit nous rappelle encore et encore via, par exemple, la reprsentation

    des medias que le handicap est une caractristique individuelle tragique des

    personnes handicapes, sauf sil est indiqu que cette vrit reprsente une

    opinion biaise, le public na aucune raison de penser que ce nest pas le cas.

    Des comportements entachs de prjugs lgard des personnes handicapes sont

    laboutissement invitable dune socit qui identifie le handicap comme une tragdie

    personnelle ou comme un problme individuel.

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    Il arrive parfois que, en dpit des meilleures intentions, des familles empchent

    involontairement le dveloppement dune identification positive des handicaps, ce

    qui pose donc des problmes pour lavenir.

    Fig. 3.3 BD dune famille

    Les parents/proches de la famille admettront souvent sans problme et juste titre

    que les handicaps de leurs filles et fils dpassent largement ce qui a t dfini par les

    professionnels et/ou membres de la famille comme leurs limitations . Lorsquun

    handicap est considr en terme de limitation physique ou comme quelque chose qui

    ne va pas avec le corps de quelquun ou comme une diffrence indsirable, cela peut

    entraner des situations qui incitent le membre de la famille ne pas se considrer

    comme handicap . Lorsque de jeunes handicaps ont t encourags se considrer

    identiques leurs frres et surs non handicaps, cela les incite souvent rejeter

    lidentit de handicap pour eux-mmes.

    Les coles spciales encouragent souvent ce genre de raisonnement galement ; en

    mettant constamment laccent sur limportance de la normalit, elles favorisent une

    situation o les jeunes handicaps voient leur normalit comme un but merveilleux

    vers lequel tendre en les encourageant encore considrer leur handicap comme

    quelque chose qui doit tre vu comme ngatif et qui doit tre surmont ou vit.

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    Cela assure une zone de confort aux jeunes handicaps tant quils restent dans les

    environnements protecteurs de la famille et de lcole, mais cela ne les prpare gure

    dcouvrir eux-mmes les prjugs et les difficults quils connatront une fois adultes

    dans la socit qui a t conue sur lhypothse quils ne seront pas prsents.

    Partie pratique

    3.1.2. Comment surmonter les prjugs (activit de rflexion)

    Fig. 3.4 Respecter les diffrences

    En tant que parent/proche de la famille, que pouvez-vous faire pour surmonter les

    prjugs de la socit ?

    1. Donner autant dinformations que possible au corps social au sujet du handicap

    en tant que ralit et non en tant que mythe.

    2. Crer des occasions dinteractions quotidiennes avec vos connaissances et ne

    pas laisser le membre de votre famille sisoler.

    3. Souvenez-vous que les attitudes positives peuvent se faonner ds le plus

    jeune ge

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    4. Ne cachez pas le membre de votre famille mais essayez de montrer ses points

    forts et ses aptitudes au lieu de montrer ses points faibles et le handicap lui-

    mme.

    5. Partagez les russites du membre de votre famille avec les autres mme

    lorsque vous considrez quelles sont mineures.

    6. La socit a besoin de voir de bons exemples et dencourager les histoires de

    personnes handicapes qui arrivent vivre ce quon appelle une vie

    normale en dpit de leurs limitations.

    7. Si vous le pouvez, participez des runions informelles avec dautres parents et

    partagez avec eux vos contraintes, situations et rsultats positifs. Cela vous

    aidera tre plus confiant et responsabilis.

    8. Souvenez-vous que les prjugs existent non pas parce que les gens de la

    socit sont mauvais, ngatifs ou rejettent les autres mais parce quils

    souffrent dun manque dinformations et dexemples quant la nature du

    handicap et des consquences quil peut avoir.

    9. En tant que parent/membre de la famille, vous tes le mieux plac pour parler

    de cette question du handicap et pour mettre laccent sur les aptitudes au lieu

    du handicap.

    Votre bote questions :

    Quelles sont vos propres observations sur la faon dont naissent des attitudes ?

    Pourquoi les attitudes sont-elles si importantes lorsquil sagit du changement social ?

    Quel serait votre rle dans la naissance des attitudes et des expressions sur une base

    locale et plus large de la socit ?

    la fin de la lecture de cette section, quelle a t votre principale dcouverte ?

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    Partie thorique

    3.2 Estime de soi 3.2.1 Signes destime de soi positive

    Fig. 3.5 Estime de soi des parents et leur enfant

    Lestime de soi correspond la faon dont nous nous valuons ; cest la manire dont

    nous percevons notre valeur pour le monde et combien nous pensons que nous

    sommes prcieux aux autres. Lestime de soi touche notre confiance dans les autres,

    nos relations et notre travail pratiquement chaque lment de notre vie.

    Lestime de soi positive nous donne la force et la flexibilit de prendre en charge nos

    vies et de tirer des leons de nos erreurs sans crainte de rejet.

    Vous trouverez ci-aprs quelques signes extrieurs destime de soi positive que nous

    pouvons partager avec vous:

    x Confiance x Comportement non accusateur x Une sensibilisation aux points forts personnels x Une aptitude faire des erreurs et en tirer des leons x Une aptitude accepter les erreurs des autres x Optimisme

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    x Une aptitude rsoudre des problmes x Une attitude indpendante et cooprative x Se sentir laise dans une vaste palette dmotions x Une aptitude faire confiance aux autres x Un bon jugement des limitations personnelles x Bien prendre soin de soi x Laptitude dire non.

    3.2.2. Comment reconnatre une faible estime de soi ? Une personne avec une faible estime de soi se sent indigne, incapable et

    incomptente. En fait, comme la personne qui a une faible estime de soi a une pitre

    opinion delle-mme, ce sentiment peut prolonger cette faible estime de soi chez la

    personne handicape.

    Avoir une faible estime de soi sintensifie souvent tout au long dune vie, et se

    dbarrasser de sentiments et de comportements profondment enracins nest pas

    une tche facile.

    Il existe quelques techniques simples de pense positive qui peuvent tre utilises

    pour amliorer votre estime de soi.

    On les appelle des affirmations. Utiliser des affirmations pour arrter le monologue

    intrieur ngatif est une faon simple et positive daccrotre lestime de soi.

    Les affirmations sont des messages encourageants que nous pouvons nous envoyer

    tous les jours jusqu ce quils fassent partie de nos sentiments et croyances. Les

    affirmations donnent de meilleurs rsultats lorsquune personne est dtendue mais

    tant donn que les individus sont souvent perturbs lorsquils senvoient des

    messages ngatifs, ils devront rsister aux messages ngatifs avec des messages

    positifs.

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    3.2.3. Trois facteurs de restauration de lestime de soi

    Il existe trois facteurs supplmentaires (Pretis, 2013) qui ont une incidence sur

    lopinion que lon a de soi et qui sont lis la gestion du temps.

    Fig. 3.6 Des parents avec leur enfant handicap

    1. Dterminer vos valeurs

    Vivre une vie en cohrence avec vos valeurs les plus profondes est indispensable pour

    jouir dune haute estime de soi. Les gens qui savent clairement ce en quoi ils croient et

    ce quoi ils accordent de limportance et qui refusent de transiger avec leurs valeurs

    saiment et se respectent bien plus que ceux qui ne savent pas clairement ce qui est

    vritablement important pour eux.

    Cela soulve immdiatement la question suivante : quelle importance accordez-vous

    votre vie ? Les gens qui attachent vritablement de limportance leur vie sont des

    individus qui ont une haute image deux. Ceux qui ont une haute image deux utilisent

    bien leur temps. Ils savent que leur temps cest leur vie.

    Si vous agissez dune certaine faon, vos actions susciteront en vous des sentiments en

    cohrence avec elles. Cela signifie que lorsque vous agissez comme si votre temps tait

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  • MODULE 3 POUVOIR DE DCISION

    extrmement prcieux, laction vous incite vous considrer comme une personne

    digne dintrt et plus importante. En grant correctement votre temps, vous

    augmentez votre estime de soi et par extension, vous tes meilleur dans tout ce que

    vous faites.

    Lacte mme de vivre votre vie en cohrence avec vos valeurs et dutiliser votre temps

    efficacement et bien, amliorent limage que vous avez de vous, renforce votre estime

    de soi et confiance en vous et augmente le respect de soi.

    2. Lart de matriser sa vie

    Le deuxime facteur qui a une incidence sur lestime de soi est le sentiment de

    contrler sa vie et de matriser tout ce que vous faites.

    Tout ce que vous apprenez concernant la gestion du temps que vous appliquez ensuite

    votre vie de famille, vous donne le sentiment de mieux vous contrler et de mieux

    contrler votre vie. En consquence, vous sous sentez plus efficace et efficient. Vous

    vous sentez plus productif et plus puissant. chaque fois que vous vous sentez plus

    efficace et plus productif, cela augmente votre estime de soi et amliore votre

    sentiment de bien-tre personnel.

    3. Savoir ce que lon veut

    Le troisime facteur qui a une incidence directe sur votre estime de soi porte sur vos

    buts et objectifs actuels et sur les actions que vous menez pour les atteindre. Plus vos

    buts et vos actions seront compatibles avec vos valeurs, mieux vous vous sentirez.

    Lorsque vous travaillez quelque chose dans lequel vous croyez et qui est conforme

    vos dons et aptitudes naturels, vous vous aimerez de plus en plus et vous travaillerez

    mieux.

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    Partie pratique

    3.2.4 Rflexion sur des affirmations

    Par exemple, remplacez le message :

    Jai commis une erreur stupide en tant que parent/membre de la famille, et je ne suis

    pas un parent/membre de la famille fiable

    par

    Oui, jai commis une erreur mais jen ai tir une leon et maintenant je peux tre un

    parent/membre de la famille meilleur .

    Rflchissez aux affirmations suivantes qui peuvent vous aider construire une image

    positive de vous :

    x Je me respecte moi et les autres x Je suis aimable et sympathique x Je suis confiant et cela se voit x Je maime bien x Je cre des relations sympathiques et saines x Je suis un bon copain avec moi-mme et avec les autres x Je suis un bon parent/membre de la famille envers le membre handicap de ma

    famille et il/elle peut compter sur moi

    x Je maccepte tel que je suis x Je prsente bien x La vie est belle et je suis content den profiter x Avoir une personne en situation de handicap dans sa famille est un dfi mais

    pas une tragdie pour moi et ma famille.

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    Noubliez pas que lestime de soi est cense tre un sujet particulirement important

    pour les parents et les proches de la famille, compte tenu du rle central quils jouent

    dans la socialisation et le dveloppement du membre de leur famille. On observe

    lvidence que les individus ayant une haute estime de soi sont plus capables et

    comptents. Ils sont davantage conscients et sensibles aux signaux des autres, ce qui

    leur permet dtre plus ractifs et sensibles ceux avec lesquels ils entretiennent des

    relations. En gnral, dans une famille, les parents/proches de la famille ayant une plus

    haute estime de soi entretiennent des liens plus positifs avec le membre de leur

    famille et jouent leur rle parental avec plus defficacit. Small a dcouvert quil existe

    un lien entre lestime de soi dun parent et les attitudes quil/elle adopte lorsquil/elle

    communique avec le membre de sa famille.

    3.2.5 Exercice : nous pouvons exercer une influence sur nous-mmes avec ce que nous nous disons nous-mmes

    Nous pouvons exercer une influence sur nous-mmes avec ce que nous nous disons

    nous-mmes. Les personnes ayant une faible estime de soi se disent quelles ne sont

    pas bonnes, quelles ne font rien de bien et quelles ne valent rien.

    Veuillez choisir un message refltant une faible estime de soi, crivez-le et rflchissez-

    y.

    Formulez ensuite le message contraire ; crivez-le aussi et rflchissez-y. Par exemple,

    si le message associ une faible estime de soi est je ne ferai jamais les choses

    correctement et je ne serai jamais un parent fiable , le message contraire serait

    Vous pouvez faire les choses correctement et vous deviendrez un parent fiable .

    Ensuite rflchissez une pense positive sur vous qui confirmera votre dignit en tant

    qutre humain.

    crivez des exemples comme ci-aprs.

    Vous et le membre handicap de votre famille sont dignes dintrt.

    Vous et le membre handicap de votre famille sont particuliers.

    Vous avez de bonnes ides. Ce projet a t financ avec le soutien de la Commission europenne. Cette publication (communication) nengage que son auteur et la Commission nest pas responsable de lusage qui pourrait tre fait des informations qui y sont contenues.

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    Vous tes capable dtre un bon parent/membre de la famille.

    Vous vous dbrouillez bien.

    Vous tes drle.

    Si vous arrivez transformer des dclarations illustrant une faible estime de soi en des

    dclarations positives, alors votre estime de soi commencera crotre parce que vous

    penserez positivement vos aptitudes et comptences personnelles. Efforcez-vous de

    les dfinir positivement et vitez de sous-estimer ce que vous pouvez faire.

    3.2.6. Histoire personnelle : mre dun enfant autiste

    Fig. 3.7. Ani et son fils Georgi

    Je mappelle Ani Shileva et je suis la mre dun enfant autiste. lever mon fils est en

    fait un norme dfi pour moi et parfois il mest difficile de juger si je ragis

    correctement. Il sappelle Georgi et cest un jeune homme de seize ans autiste. Il a de

    graves difficults de communication et intellectuelles. Les initiatives europennes

    mont permis de comprendre que souvent, dans mon dsir daider au dveloppement

    du membre de ma famille, je viole son espace personnel et lui impose des exigences

    quil narrive pas remplir. Je provoque ainsi des ractions ngatives de sa part et

    dtriore notre relation. Aprs avoir particip une ONG de parents denfants

    handicaps, je fais davantage attention et tiens compte de ses humeurs et de ses

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    aptitudes. Jai dcouvert que je violais ou limitais son droit de choisir. Maintenant,

    dans une plus large mesure, je lui laisse un choix dans ses activits quotidiennes (telles

    que manger, etc.), dans la faon doccuper son temps libre et son ducation. Soccuper

    dune personne handicape est un mode de vie particulier pour nous parents et cela

    nous met lpreuve. Nous avons galement besoin dun norme soutien et les

    formations que nous avons suivies ont t trs efficaces pour moi sur le plan du

    pouvoir de dcision. Je suis devenue plus comptente et plus souple dans lducation

    de mon fils. Jai galement partag avec le reste de ma famille ce que jai appris et par

    consquent on a pu viter quelques incomprhensions. Tout cela ma rendue plus

    confiante et courageuse. Mon travail de coordinatrice de projet pour assistantes

    sociales qui sont des parents denfants handicaps est troitement li la

    communication continue avec des personnes handicapes et les membres de leurs

    familles. Jai toujours eu du respect pour leurs particularits mais dsormais je suis

    plus patiente et je les encourage dvelopper leur potentiel et ne pas avoir peur de

    dfendre leurs propres ambitions.

    Je lance un message au reste de la socit. Il sadresse au nom du membre handicap

    de ma famille ses pairs sans handicap. Lide de diffuser le message dans le cadre

    dune campagne visant surmonter les attitudes ngatives de la socit lgard des

    personnes handicapes est ne. Nous sommes actuellement en train de travailler sur

    la prparation des vnements et nous avons dj reu le soutien de diffrentes

    institutions.

    Nous sommes persuads que les graines qui ont germ dans nos ttes et dans nos

    curs donnent dj des fruits et atteindront bientt dautres lieux pour amliorer la

    vie des personnes handicapes.

    Ce projet a t financ avec le soutien de la Commission europenne. Cette publication (communication) nengage que son auteur et la Commission nest pas responsable de lusage qui pourrait tre fait des informations qui y sont contenues.

    18

  • MODULE 3 POUVOIR DE DCISION

    3.2.7. tapes pour les aider dvelopper des sentiments positifs destime de soi (activit de rflexion)

    Certains parents sont conscients que les sentiments destime de soi du membre de

    leur famille sont lis la russite sociale et la russite dans la vie, mais ils ne

    comprennent pas toujours combien il est facile de nuire lestime de soi du membre

    de leur famille. Par exemple, des recherches montrent que des individus prsentant

    des troubles dapprentissage risquent particulirement de souffrir dun manque

    destime de soi, mais ils progressent lorsque leurs parents et membres de leur famille

    prennent des mesures pour les aider dvelopper des sentiments positifs damour-

    propre.

    Fig. 3.8 Famille dune personne handicape

    Posez-vous les questions suivantes :

    Quest-ce qui marche bien avec votre enfant ?

    Demandez vos autres enfants ce qui marche bien avec son frre ou sa sur ?

    Quels sont vos signaux de communication ?

    Votre partenaire vous aide-t-il suffisamment ?

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  • MODULE 3 POUVOIR DE DCISION

    1. Aidez le membre de votre famille se sentir spcial et apprci.

    Lun des principaux facteurs qui aident le membre de la famille reprendre espoir et

    devenir plus rsistant, est la prsence dau moins un adulte qui laide se sentir spcial

    et apprci ; un adulte qui nignore pas les problmes du membre de la famille mais

    qui concentre de lnergie sur ses points forts. Pour cela, en tant que parent, vous

    pouvez prvoir des moments spciaux pendant la semaine. Si le membre de votre

    famille est jeune, nous vous conseillons de lui dire : lorsque je te lirai une histoire ou

    lorsque je jouerai avec toi, je ne rpondrai mme pas au tlphone sil sonne . De

    mme, pendant ces moments spciaux, concentrez-vous sur des choses que le

    membre de votre famille aime faire de sorte que ce soit loccasion pour lui de se

    dtendre et de mettre en avant ses points forts.

    2. Aidez le membre de votre famille dvelopper sa capacit rsoudre des

    problmes et faire les bons choix.

    Une haute estime de soi est associe de solides aptitudes rsoudre des problmes.

    Par exemple, si le membre de votre famille rencontre des problmes avec un ami, vous

    pouvez lui demander de rflchir plusieurs faons de rsoudre la situation. Ne vous

    inquitez pas si le membre de votre famille narrive pas penser des solutions

    immdiatement ; vous pouvez laider rflchir des solutions possibles. De mme,

    essayez des jeux de rles avec le membre de votre famille pour lui montrer les tapes

    ncessaires la rsolution dun problme.

    3. vitez tout commentaire moralisateur et privilgiez au contraire les termes plus

    positifs.

    Par exemple, un commentaire qui semble souvent accusateur est : tu pourrais faire

    mieux et encore un effort . Dites plutt : Trouvons dautres moyens pour taider

    apprendre . Les personnes handicapes sont moins sur la dfensive lorsque le

    problme est prsent comme une stratgie qui doit tre change au lieu dun

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  • MODULE 3 POUVOIR DE DCISION

    manque de motivation. Cette approche renforce galement la capacit rsoudre des

    problmes.

    4. tre un parent empathique.

    Certains parents, frustrs, sentendent parfois dire des choses telles que, Pourquoi

    ne mcoutes-tu pas ? ou Pourquoi nutilises-tu pas ton cerveau ? Si le membre

    de votre famille rencontre des difficults dapprentissage, il vaut mieux faire preuve

    dempathie et lui dire que vous savez quil a des difficults ; ensuite vous pouvez

    prsenter la difficult comme un problme rsoudre et inciter le membre de votre

    famille rflchir des solutions possibles.

    5. Proposez des choix au membre de votre famille.

    Cela minimisera galement les luttes de pouvoir. Par exemple, demandez au membre

    de votre famille sil/elle veut quon lui rappelle de se prparer aller se coucher cinq

    ou dix minutes avant lheure daller au lit. Ces dbuts de choix laident jeter les bases

    dun sentiment de contrle sur sa propre vie.

    6. Ne comparez pas les frres et surs.

    Il est important de ne pas comparer les frres et surs et de mettre en avant les

    points forts de chaque membre de la famille.

    7. Mettez en avant les points forts du membre de votre famille.

    Malheureusement, beaucoup de jeunes ont une vision ngative deux-mmes,

    notamment sur le plan scolaire. Faites une liste des points forts du membre de votre

    famille. Slectionnez-en un et trouvez des manires de le renforcer. Par exemple, si le

    membre de votre famille est un merveilleux artiste, affichez ses uvres.

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  • MODULE 3 POUVOIR DE DCISION

    8. Ayez des attentes et des objectifs ralistes pour le membre de votre famille.

    Des attentes ralistes donnent au membre de votre famille un sentiment de

    comprhension. Le dveloppement de lautodtermination va de pair avec lestime de

    soi.

    9. Aidez le membre de votre famille comprendre la nature de son problme.

    Certaines personnes fantasment ou interprtent mal leurs problmes et handicap ce

    qui aggrave leur souffrance (par exemple, un membre de la famille a dit quil tait n

    avec la moiti dun cerveau). Avoir des informations ralistes peut donner au membre

    handicap de votre famille un sentiment de contrle sur sa vie plus grand et

    limpression que des choses peuvent tre faites pour faciliter sa condition.

    10. Ne laissez pas le membre de votre famille justifier ses dfaillances par le

    handicap.

    Certains proches de la famille ainsi que les parents ont tendance expliquer les

    dfaillances du membre de la famille par des problmes dus au handicap. Toutefois,

    cela nest pas toujours vrai. Le membre de la famille devrait tre incit utiliser ses

    points forts pour faire face aux diffrentes situations quotidiennes.

    3.2.8 Renforcer lestime de soi

    GNRALITS SUR LE DVELOPPEMENT DE LESTIME DE SOI

    x Il faut toujours se concentrer sur les atouts et les points forts du membre de votre famille et lencourager les employer

    x Acceptez et donnez au membre de votre famille le sentiment quil/elle est apprci(e) et aim(e) tel quil/elle est

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  • MODULE 3 POUVOIR DE DCISION

    x Faites preuve du mme respect envers le membre de votre famille quenvers

    quelquun sans handicap

    x Saluez les efforts et les progrs et pas seulement les bons rsultats x Communiquez votre foi et confiance dans le membre de votre famille et dans

    sa bont

    x Assurez-vous que vos normes et attentes ne sont pas trop leves afin de ne pas dcourager la personne et la vouer lchec.

    3.2.9. Pistes de rflexion

    Cas 1 :

    Q : Mon fils a dix ans et souffre dun trouble de lapprentissage. Jai remarqu quil est

    trs lent pour faire certaines choses et pas aussi lent pour dautres. Il est scolaris

    domicile maintenant et il apprend plus de maths qu lcole. Il a souvent des

    cauchemars et est trs, trs timide en permanence mme avec des personnes quil

    connat trs bien. Il ne tiendra tte personne mme contre le plus jeune de la famille.

    Cest un membre de la famille docile facile vivre et facile aimer. Je veux quAdam se

    dfende davantage et apprenne sapprcier.

    Des suggestions ?

    R : Tout dabord, je ne dirai pas que votre fils souffre dun trouble de lapprentissage

    diagnosticable cliniquement . En fait, si on parle de lui de cette manire, savoir

    que quelque chose ne tourne pas rond chez lui, cela pourrait grandement

    contribuer au fait quil ait si peu de confiance en lui. Beaucoup denfants scolariss

    domicile nosent pas dire leurs parents quils prfreraient aller dans une cole o ils

    pourraient tre avec dautres enfants ; ils ont peur de faire de la peine leurs parents

    qui leur consacrent normment de temps en plus.

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  • MODULE 3 POUVOIR DE DCISION

    Si vous tes vraiment proccup par les difficults dapprentissage que votre fils

    semble avoir, il est de votre devoir de le faire valuer par des professionnels rceptifs

    et comptents. Apparemment vous accordez une grande importance lducation ;

    travaillez en collaboration avec ces spcialistes professionnels, cela pourrait

    certainement vous aider adapter votre enseignement aux modes dapprentissage de

    votre fils.

    Faites participer Adam des activits sociales en dehors de la maison, des activits

    auxquelles il semble sintresser. Observez les choses que fait bien Adam (sans se

    limiter au domaine scolaire) et trouvez des moyens pour quil se sente encore mieux

    en ce qui concerne ces aptitudes, talents et intrts. Plus il se sentira bien avec lui-

    mme et avec ce quil a offrir, plus il aura confiance en lui dans la vie.

    Cas 2 :

    Q : Jai une fille handicape de 5 ans qui va lcole maternelle et qui parfois, peut

    tre trs dure avec elle-mme. Par exemple en classe, elle a d expliquer pourquoi elle

    tait spciale. Elle a ragi ngativement en disant quelle ntait pas du tout spciale et

    quelle navait rien de spcial. De mme, parfois, elle est trs dure avec elle-mme si

    elle narrive pas faire une tche difficile ou si elle renverse quelque chose, etc.

    Que me conseillez-vous pour quelle renforce son estime de soi ?

    R : Souvent, lorsque des enfants commencent aller lcole maternelle, ils

    commencent par se comparer leurs camarades de classe dans tous les domaines. Il

    est frquent de voir quun membre de la famille se sente menac dans son amour-

    propre et dans limage quil a de lui, surtout sil est naturellement plutt dur avec lui-

    mme. Vous devez donc lencourager dans tout ce quelle fait, en laidant toujours

    formuler des attentes ralistes. Favorisez les activits, ses talents et ses centres

    dintrt qui lui permettent de se sentir naturellement comptente.

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  • MODULE 3 POUVOIR DE DCISION

    Cas 3 :

    Q : Mon fils est atteint du TDAH (trouble du dficit de lattention avec hyperactivit) et

    dun trouble du traitement auditif central qui vient juste dtre diagnostiqu en juin

    dernier. Cette anne, il est en 7me et cela fait peu prs 6 mois quil est suivi pour

    son trouble du traitement auditif, avec de bons rsultats. Malheureusement, il a une si

    faible estime de lui que si quelque chose nest pas facile (sports ou travail scolaire), il

    abandonne et refuse dessayer nouveau. Il na jamais t particulirement

    coordonn ni bon en sports mais dun seul coup les choses se mettent en place.

    Maintenant il ne veut faire aucun effort pour essayer un sport non plus. (Il a essay la

    lutte cette anne et a connu des moments trs convaincants.) Il arrive aprs une sur

    trs bonne lve et un frre trs sportif, et je pense rellement quil a autant de valeur

    queux deux. Que puis-je faire pour laider dvelopper un dsir dessayer quelque

    chose la place de la tlvision ? Il est toujours tellement dcourag ; je le compare

    Bourriquet dans Winnie lourson qui a en permanence un nuage au-dessus de la tte.

    Je lui ai propos de faire du dessin, de la musique, du sport, nimporte quoi et il ne

    veut rien faire du tout. Merci pour toute suggestion que vous pourriez avoir.

    R : Cest une situation dlicate que rencontrent de nombreux parents. Mme si le

    membre de votre famille bnficie de laide quil a reue, il a une histoire qui lui

    rappelle sans cesse Tu ne peux pas ! . Ce pass fait de frustrations et dchecs

    rpts peut avoir un impact significatif sur limage de soi dun tudiant atteint de

    trouble de lapprentissage ou du TDAH tellement fort que toute nouvelle tche lui

    semble titanesque. Votre fils, comme bien dautres enfants, a appris quune faon

    dviter ce scnario dchec et de honte consiste tout simplement viter de faire

    quoi que ce soit de nouveau, quoi que ce soit qui comporte un risque. Parmi les

    personnes que je connais, certaines ont t capables de dpasser ce stade grce un

    adulte important (habituellement pas un parent) qui a ouvert la voie une activit qui

    minimise le risque et a donn au membre de la famille un sentiment de matrise de

    plus en plus grande dune comptence quelconque. Quelques exemples : un

    professeur de thtre au collge qui demande un garon timide de soccuper de Ce projet a t financ avec le soutien de la Commission europenne. Cette publication (communication) nengage que son auteur et la Commission nest pas responsable de lusage qui pourrait tre fait des informations qui y sont contenues.

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  • MODULE 3 POUVOIR DE DCISION

    lclairage dun spectacle ; un chef scout qui invite personnellement un adolescent se

    joindre au groupe pour une activit particulire ; un surveillant dans une cole qui

    embauche un tudiant en lui confiant un rle important et utile lcole ; un

    principal dans une cole qui lit personnellement tout ce qucrit un crivain en herbe

    atteint de trouble de lapprentissage ; un lycen qui sert de grand frre ou de

    grande sur un plus jeune, en apprenant ensemble quelque chose de nouveau

    (comme par ex. la radio amateurs ou la langue des signes) ; un professeur de dessin

    demande un artiste rticent mais prometteur de laider prparer son cours (et en

    encourageant ltudiant assistant en dessin faire un modle pour la classe) ; un

    ecclsiastique qui invite un tudiant participer un projet lglise ou au temple ou

    chanter dans la chorale.

    En cous de maths, encourager un tudiant crer une maquette en trois dimensions

    qui illustre un concept mathmatique au lieu de rsoudre 20 problmes avec un

    tableur peut tre une excellente faon daider un tudiant surmonter une peur

    souvent due des checs rpts associs des approches plus traditionnelles.

    Jespre que ces quelques suggestions aideront votre fils et dautres jeunes comme lui

    se sentir mieux dans leur peau grce leurs contributions au monde dans lequel

    nous vivons.

    Cas 4 :

    Q : Jai une fille de 8 ans qui est dans une cole spcialise et ce depuis lge de 2 ans.

    Elle a une sur de 4 ans qui est extrmement intelligente. Celle de 4 ans commence

    savoir lire et celle de 8 en est encore trs loin. Celle de 8 ans commence tout juste se

    rendre compte de ses handicaps et comme celle de 4 ans grandit et atteint des

    objectifs, jai remarqu que celle de 8 ans semblait rgresser ; elle nessaie pas et

    donne limpression dabandonner facilement. Comment puis-je continuer

    encourager celle de 4 ans sans dtruire compltement lestime de soi de celle de

    8 ans ?

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  • MODULE 3 POUVOIR DE DCISION

    R : Cest vraiment difficile pour un membre dune famille atteint de trouble de

    lapprentissage lorsquun frre ou une sur plus jeune commence le dpasser. Il est

    trs important que vos deux filles comprennent ce quest un trouble de

    lapprentissage. Tout dabord, votre fille de 8 ans a besoin de comprendre quelle est

    dans une situation o il est difficile pour elle dapprendre, mme si elle est un membre

    intelligent de la famille. Cela pourrait peut-tre lui tre utile dassister des sances

    spciales pour les personnes ayant des troubles de lapprentissage lors de confrences

    organises les services publics. Il serait peut-tre bien pour elle dtre dans un groupe

    dlves ayant des difficults dapprentissage. Le conseiller dorientation de lcole de

    votre fille soccupe peut-tre dun groupe comme cela ou bien un psychologue ou une

    assistance sociale dans votre ville le font peut-tre titre priv. Cest peut-tre pris en

    charge par votre assurance sant.

    Votre cadette doit comprendre, dans la mesure du possible son ge, la nature du

    handicap de sa sur. Si elle ne comprend pas bien sa situation, elle aura

    probablement du mal deviner pourquoi sa sur a autant de difficults faire ce

    quelle peut faire si facilement. Sans cette information, elle risque de se moquer de sa

    sur ou avoir de la peine pour elle, or aucune de ces deux attitudes naidera. Cela

    rassurera votre fille de savoir que de nombreux autres enfants ont des difficults

    dapprentissage. Si elle peut rencontrer dautres lves atteints des mmes troubles,

    elle comprendra mieux que ce nest pas parce quelle a du mal lire quelle est

    mchante ou paresseuse ou stupide . Si elle a t rcemment value, demandez

    la personne qui la value de lui expliquer les rsultats dans une langue quelle puisse

    comprendre. Je vous conseille de faire cela tous les deux ans car la capacit de

    comprhension de votre fille augmente avec lge. Un trouble de lapprentissage est

    un tat qui dure tout au long de la vie ; les gens qui sen sortent le mieux sont ceux qui

    comprennent ce que cest et comment russir, mme sils ont des difficults

    dapprentissage.

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  • MODULE 3 POUVOIR DE DCISION

    Cas 5 :

    Q : Notre fille de 7 ans a toujours aim lcole. Elle a pass des tests lan dernier et a

    rat de peu son inscription dans un programme spcial pour ceux qui ont des

    difficults dapprentissage. Elle bnficie dun programme ducatif personnalis et de

    90 minutes de soutien supplmentaire par semaine. Cette anne est trs difficile pour

    elle. Elle se sent frustre cause de cette charge de travail supplmentaire et

    lenseignant narrange rien elle dit que lenseignant simpatiente lorsquelle a besoin

    de temps supplmentaire ou quelle ne comprend pas la question. Notre fille est trs

    sensible, elle a une faible estime de soi et est plutt timide. Devons-nous la changer de

    professeur ou la laisser dans cette classe qui la dmolit compltement ?

    R : Mme si lenseignant tait doux comme un agneau, cest la perception de votre fille

    qui compterait. Vous devriez rencontrer lenseignant et le principal ensemble et leur

    dire que votre fille narrive pas poser des questions en classe parce quelle a

    limpression que le professeur nest pas content lorsquelle le fait. Ce serait bien que le

    principal ou le conseiller dorientation observe la relation entre le professeur et votre

    fille. Si cette observation permet au professeur de mieux se rendre compte de son

    comportement, le problme pourrait se rgler ainsi. Si lissue de lobservation, on

    dclare que le professeur ragit de manire approprie, il faut vous assurer que cest

    bien le cas lorsque le professeur nest pas sous observation.

    Ensuite dites votre fille que vous avez parl au professeur et que vous pensez que le

    professeur va laider se sentir plus laise en classe. Parfois le fait de simplement

    installer cette croyance dans lesprit du membre de la famille peut lui donner

    limpression que le professeur comprend et va essayer encore plus de rpondre ses

    attentes. Si votre fille ne constate aucune amlioration, alors je conseillerais que le

    professeur rencontre votre fille en tte tte pour quelle lui parle de ce quelle

    ressent. Si le professeur demande votre fille ce quil peut faire pour quelle soit plus

    laise en classe, cela pourrait aider. Sil savre que ce professeur est insensible, alors

    un changement simposera. Ce projet a t financ avec le soutien de la Commission europenne. Cette publication (communication) nengage que son auteur et la Commission nest pas responsable de lusage qui pourrait tre fait des informations qui y sont contenues.

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  • MODULE 3 POUVOIR DE DCISION

    Il semble galement que votre fille ait des difficults lcole. Pensez-vous que la

    mthode denseignement de son professeur est celle qui corresponde le mieux votre

    fille ? Si ce nest pas le cas, vous devriez demander lenseignant spcialis den parler

    avec le professeur afin de lui donner des ides sur la faon de structurer son

    enseignement pour que votre fille ait limpression davoir de meilleurs rsultats.

    Comme vous avez dit que votre fille tait sensible et avait une mauvaise image delle-

    mme, jimpliquerais immdiatement le conseiller dorientation ou le psychologue de

    lcole dans ce plan. Votre fille doit tre plus positive lgard de lcole ou bien ces

    problmes vont empirer.

    3.2.10. Test dauto-valuation (lchelle de lestime de soi de Rosenberg) Instructions : vous trouverez ci-dessous une liste daffirmations relatives vos

    sentiments en gnral votre sujet. Si vous tes compltement daccord, entourez SA.

    Si vous tes daccord avec laffirmation, entourez A. Si vous ntes pas daccord,

    entourez D. Si vous ntes pas du tout daccord, entourez SD.

    1. Globalement, je suis content de moi. SA A D SD

    2.* Parfois, je pense que je ne suis pas bon du tout. SA A D SD

    3. Je pense que jai plusieurs qualits. SA A D SD

    4. Je peux faire des choses aussi bien que la plupart des gens. SA A D SD

    5.* Je nai pas beaucoup de raisons dtre fier de moi. SA A D SD

    6.* Je me sens vraiment inutile parfois. SA A D SD

    7. Je pense que je suis quelquun de valeur, au moins dgal gal

    avec les autres. SA A D SD

    8.* Jaimerais me respecter davantage. SA A D SD

    9.* Globalement, jai tendance penser que je suis un rat. SA A D SD

    10.Jadopte une attitude positive mon gard. SA A D SD

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  • MODULE 3 POUVOIR DE DCISION

    Calcul des points : SA=3, A=2, D=1, SD=0. Pour les lignes marques dun astrisque les

    points se calculent dans le sens inverse, savoir, SA=0, A=1, D=2, SD=3. Additionnez

    vos points pour les 10 lignes.

    Plus vous avez de points, plus vous avez de lestime de soi

    Partie thorique

    3.3. Communication au sein de la famille

    Les parents et les proches de la famille interagissent avec le membre de leur famille en

    utilisant un choix de modalits gnrales de communication dont notamment, la

    parole, les verbalisations, les gestes, les expressions du visage, les contacts par

    tlphone ou autres modalits. Il en existe des spcifiques pour les malentendants

    telles que la langue des signes, lalphabet de Lorm (www.deafblind.com/lorm.html) et

    la lecture sur les lvres.

    Aucun individu nest compltement autonome tout moment tous les jours mais une

    interdpendance et des interactions se produisent tout au long de la journe. La

    communication est au cur des interactions de tous les jours des membres dune

    famille. Certaines personnes atteintes de dficiences physiques et cognitives ont

    besoin daide pour communiquer. La communication permet daugmenter

    lautodtermination. Les personnes handicapes communiquent avec leurs pairs, les

    membres de leur famille et dautres personnes de la socit au sujet de leurs dsirs, de

    leurs besoins et de leurs dcisions concernant leurs activits quotidiennes, lducation,

    la vie sociale, la vie et leur orientation professionnelle. Toute comptence en matire

    de communication facilite lautodtermination.

    Prvoir ce genre de modalits favorise linclusion et lautodtermination de tous les

    individus y compris ceux prsentant des handicaps. Ils sont tout dabord des individus Ce projet a t financ avec le soutien de la Commission europenne. Cette publication (communication) nengage que son auteur et la Commission nest pas responsable de lusage qui pourrait tre fait des informations qui y sont contenues.

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  • MODULE 3 POUVOIR DE DCISION

    et ensuite ils ont un handicap qui affecte en partie leur tat physique et mental, leur

    communication, leur aptitude faire partie de la vie de famille galit avec les autres

    membres, leur indpendance, leurs activits sociales ainsi que lducation et leur

    panouissement professionnel. Les personnes handicapes ont besoin de

    communiquer autant que les autres. Grce la communication, ils entrent en contact

    avec les autres, expriment leurs penses les plus profondes et cela a un impact sur

    leurs vies et sur les vies de leurs parents et des autres. Grce la communication aussi

    bien les parents que la personne handicape effectuent des changements et

    dveloppent leur autodtermination.

    Fig. 3.9 Communiquer en famille est important

    Lautodtermination signifie communiquer ses prfrences personnelles sans

    influences indues. Les prfrences personnelles sont les dsirs, les souhaits, les

    besoins et les opinions. Exprimer les dsirs et les besoins des personnes handicapes

    leurs parents ou dautres membres de la famille, est une expression

    dautodtermination. Initialement, identifier des dsirs et des besoins illustre le

    pouvoir de la communication et favorise le dveloppement de lautodtermination.

    Une communication efficace se traduit par une plus grande autonomie et un pouvoir

    de dcision. Les individus qui communiquent efficacement font preuve dune plus

    Ce projet a t financ avec le soutien de la Commission europenne. Cette publication (communication) nengage que son auteur et la Commission nest pas responsable de lusage qui pourrait tre fait des informations qui y sont contenues.

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  • MODULE 3 POUVOIR DE DCISION

    grande autonomie et dun pouvoir de dcision. Lautonomie et le pouvoir de dcision

    contribuent renforcer lautodtermination.

    3.3.1. Facteurs qui peuvent influencer le niveau de communication

    La communication est une aptitude personnelle et sociale essentielle tous les niveaux

    dinteraction sociale et indispensable au dveloppement des personnes handicapes. Il

    existe plusieurs manires de communiquer et mthodes de communication prfres.

    Cependant, elles doivent tre adaptes en fonction des besoins spcifiques et de ltat

    psychologique du membre de la famille.

    Nous aimerions partager quelques facteurs que nous avons identifis dans nos travaux

    avec des parents et qui pourraient avoir une influence sur le niveau de communication

    entre le parent et le membre de la famille :

    x Lge ainsi que les diffrences de gnrations par ex. parfois dans certains cas le membre de la famille peut user dexpressions fortes voire mal polies

    alors que son parent trouve cela inappropri et dsobligeant. Une faon de

    surmonter cette confrontation est davoir une communication franche et au

    bon moment fonde sur un respect et une tolrance mutuels.

    x Type et stade de handicap certaines dficiences par ex. de loue ou de la parole pourraient affecter laptitude de la personne communiquer librement

    avec les autres membres de la famille. Dans de nombreux cas, les parents ont

    dvelopp leurs connaissances pour parler avec le membre de leur famille soit

    en utilisant leurs propres ressources, soit en suivant des cours spcialiss

    assurs par des organisations pour handicaps ou des centres de formation. Les

    parents malentendants dont la langue maternelle est la langue des signes,

    communiquent avec le membre malentendant de leur famille par le biais de la

    langue des signes. Les parents malentendants ragissent de manire

    approprie lacquisition du langage par les membres de leur famille. Ils

    adaptent les formes linguistiques gestes et phrases pour rpondre

    efficacement au niveau de langue du membre malentendant de la famille. Les Ce projet a t financ avec le soutien de la Commission europenne. Cette publication (communication) nengage que son auteur et la Commission nest pas responsable de lusage qui pourrait tre fait des informations qui y sont contenues.

    32

  • MODULE 3 POUVOIR DE DCISION

    sourds apprennent la langue des signes de leurs parents sourds de manire

    systmatique et progressive tout comme une personne malentendante

    apprend la langue parle de ses parents entendants. Les tapes principales du

    dveloppement du langage dun membre sourd dune famille expos la

    langue des signes depuis la naissance, refltent le dveloppement du langage

    dune personne malentendante qui est expose la langue parle depuis sa

    naissance. Un jeune sourd ou malentendant lev dans un environnement de

    langue des signes aura un vocabulaire gal ou suprieur celui dune personne

    qui utilise uniquement la langue parle. Les parents sourds utilisent la langue

    des signes pour communiquer efficacement, avec prcision et correctement

    avec le membre sourd de leur famille et participent ainsi lacquisition du

    langage de ce dernier.

    x Inclusion du membre de la famille dans lenseignement ordinaire si le membre de la famille frquente une cole en milieu ordinaire alors il/elle

    dveloppera nettement mieux ses comptences communicatives et sociales

    que ses pairs scolariss dans des coles spcialises. Les handicaps qui

    tudient dans des coles spcialises sont en contact direct avec divers

    professionnels qui les accompagnent dans leurs activits quotidiennes, or tout

    le processus se droule dans un environnement protg. Par consquent,

    lorsque le membre de la famille quitte lcole spcialise, il/elle aura

    probablement des difficults de communication avec dautres personnes non

    handicapes y compris ses parents et membres de la famille.

    Laccent et le ton dun discours peuvent tre perus de diffrentes faons et influencer

    la perception du message et de lenvironnement.

    Ce projet a t financ avec le soutien de la Commission europenne. Cette publication (communication) nengage que son auteur et la Commission nest pas responsable de lusage qui pourrait tre fait des informations qui y sont contenues.

    33

  • MODULE 3 POUVOIR DE DCISION

    3.3.2. Stratgies pour une communication efficace dans un contexte centr

    sur la famille

    Principe de communication Stratgies fondes sur les caractristiques dune

    communication efficace

    (Briggs, 1998 ; Brandt, 1993 ; Rosin, 1996 ;

    Tuchman, 1996 ; Winton, 1996)

    Les membres de la famille

    communiquent galit

    x Encouragez le partage franc dopinions, de dsirs, de demandes et dattentes.

    x Laissez chaque membre de la famille partager ses ides et opinions.

    x Ne sous-estimez pas ou ne dvalorisez pas les ides de la personne avec laquelle vous tes en train de communiquer.

    x Ne vous contentez pas de critiquer mais proposez des alternatives.

    x Ne vous focalisez par sur le problme de communication sil existe mais cherchez des solutions avises.

    Les membres de la famille

    communiquent clairement

    pour partager des

    informations

    x Soyez clair et concis. x Utilisez un langage comprhensible x vitez les mots ou expressions inhabituels ou

    bien expliquez-les.

    x Parlez aux membres de votre famille des points forts et des besoins de votre famille.

    Les membres de la famille

    scoutent vraiment les uns

    les autres

    x coutez avec attention et ninterrompez pas une personne qui parle

    x Regardez les gens dans les yeux x Soyez dtendu ne criez pas. x Posez des questions lorsque vous ne

    comprenez pas le membre de votre famille.

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  • MODULE 3 POUVOIR DE DCISION

    En conclusion, un bon modle de communication intrafamilial peut contribuer crer

    la confiance en soi ncessaire et peut dconstruire ces ides fausses quune personne

    handicape pourrait avoir son sujet.

    Partie pratique

    3.3.3 Lcoute

    Fig. 3.10 coutez le membre de votre famille

    Dans lenvironnement familial, les membres ncoutent pas toujours. Ne pas couter

    pose divers problmes qui ont une incidence sur sa propre efficacit, la rsolution des

    problmes et les interactions avec les autres.

    Vous en tant que parent pouvez suivre ces dix caractristiques qui dcrivent une

    bonne coute. En utilisant une chelle allant de 1 5, 5 tant la meilleure note, notez

    vos rponses dans lordre pour savoir dans quelle mesure vous possdez les

    caractristiques en question.

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  • MODULE 3 POUVOIR DE DCISION

    AFFIRMATIONS 1 2 3 4 5Je regarde le membre de ma famille dans les yeux

    Je pose des questions supplmentaires.

    Je me montre proccup, je prends note des sentiments que

    ressent le membre de la famille.

    Je reformule ou paraphrase les mots du membre de la famille

    pour montrer que jai bien compris.

    Je cherche dabord comprendre puis tre compris.

    Je suis prt matriser mes ractions.

    Je rponds en souriant, en faisant oui de la tte et je fronce les

    sourcils ou hausse les paules si ncessaire.

    Je fais trs attention la situation et reste concentr.

    Je ragis de manire responsable ce que jentends.

    Je ne mcarte pas du sujet.

    SUIS-JE CAPABLE DCOUTER ?Vous trouverez ci-dessous 10 caractristiques qui dcrivent les mauvaises habitudes

    que des parents peuvent avoir en coutant quelquun parler. En utilisant une chelle

    allant de 1 5, 5 tant la pire valuation, notez votre rponse pour savoir dans quelle

    mesure vous possdez les caractristiques en question. Soyez honnte avec vous-

    mme. Identifier la manire dont vous coutez, constitue la premire tape vers le

    changement pour mieux comprendre le membre de votre famille.

    1 2 3 4 5Jinterromps souvent le membre de ma famille.

    Je tire des conclusions htives.

    Je termine les phrases du membre de ma famille.

    Je change de sujet sans prvenir.

    Je tire mes conclusions avant davoir tout entendu.

    Je ne suis pas pleinement concentr.

    Je ne donne aucune rponse.

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  • MODULE 3 POUVOIR DE DCISION

    Je suis angoiss.

    Je me mets instantanment sur la dfensive.

    Je rflchis ma rponse jusqu ce que le membre de la

    famille parle.

    Conclusion : conservez vos rponses et rflchissez ce que signifie couter et

    pourquoi il est important dcouter.

    Exercice :

    Rflchissez et essayez de penser une situation o vous essayez dcouter le membre

    de votre famille lors dune conversation avec lui. Quavez-vous fait ?

    ............................................................................................................................................

    Dcrivez les rsultats

    ............................................................................................................................................

    Dcrivez ce que vous feriez si la situation pouvait se rpter en tenant compte de ce

    que vous avez appris daprs ce qui prcde

    ............................................................................................................................................

    Que feriez-vous diffremment ?

    ............................................................................................................................................

    3.3.4 En tant que parent, que devriez-vous viter ? (activit de rflexion)

    La communication est un processus permanent qui comporte plusieurs parties et des

    intrts diffrents. Dans votre vie de tous les jours, vous et le membre de votre famille

    communiquez avec diffrentes personnes comme par ex. des pairs, des enseignants,

    des formateurs, des assistantes sociales, des psychologues, des coachs, le personnel de

    ladministration, etc.

    Vous en tant que parent pourriez encourager la communication du membre de votre

    famille avec dautres personnes mais sans trop dinterventions.

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  • MODULE 3 POUVOIR DE DCISION

    Nous vous proposons ici quelques conseils sur ce quil ne faut pas faire afin dviter

    des situations disolement du membre de votre famille du processus de

    communication avec les autres :

    1. Lorsquune personne pose une question au membre de votre famille, ne

    rpondez pas sa place.

    2. Lorsquune personne communique avec le membre de votre famille, vous ne

    devez pas interfrer dans la conversation sauf si lune des parties vous le

    demande explicitement.

    3. Ne terminez pas et ne corrigez pas les phrases du membre de votre famille.

    Laissez-le/la exprimer ses penses.

    4. Laissez le membre de votre famille exprimer librement son opinion devant

    dautres personnes mme si vous ntes pas tout fait ou du tout daccord.

    5. Si vous tes le parent dun membre de la famille atteint dune dficience de

    loue ou de la parole et si vous laidez communiquer avec dautres, vous

    devriez transmettre son message sans changer sa signification et sans ajouter

    quoique ce soit qui vous semble appropri.

    6. Si le membre de votre famille utilise des expressions simples, nessayez pas de

    les remplacer par des mots plus sophistiqus, que la communication soit crite

    ou verbale.

    7. Lorsque le membre de votre famille est en train de parler et vous avez envie de

    linterrompre, faites simplement un signe discret.

    8. Lorsque le membre de votre famille rencontre quelquun pour la premire fois,

    laissez le membre de votre famille dcider quel moment il rvlera son

    handicap et en parlera.

    9. Lorsque le membre de votre famille visite une cole ou un centre de soins de

    jour ou autre, laissez-le/la demandez ladaptation et laccompagnement dont

    il/elle a besoin et ne le demandez pas sa place.

    10. Lorsque vous parlez du membre de votre famille, nexagrez pas et ne sous-

    estimez pas non plus son tat et sa vie quotidienne. Beaucoup de gens ont

    tendance trop exagrer au moment dexprimer leurs motions ou sentiments Ce projet a t financ avec le soutien de la Commission europenne. Cette publication (communication) nengage que son auteur et la Commission nest pas responsable de lusage qui pourrait tre fait des informations qui y sont contenues.

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  • MODULE 3 POUVOIR DE DCISION

    dans la famille. Lexagration est un moyen dattnuer la tension mentale mais

    qui peut dtruire lharmonie familiale. Lorsque vous parlez ou exprimez vos

    sentiments, soyez prodigue jusqu la limite de la tolrance des autres. Si vous

    exagrez trop frquemment, vous risquez dennuyer les autres et de les rendre

    mfiants lgard de vos paroles et de vos actes.

    Il existe de nombreuses astuces pratiques pour rendre la communication entre les

    membres de la famille plus efficace. En voici quelques unes.

    x Accordez plus dimportance aux prfrences et non aux principes La famille est lendroit o aucune rgle stricte ou inflexible ne sapplique et o les

    principes passent toujours aprs les prfrences. Se focaliser sur les prfrences

    signifie simplement accorder plus dimportance aux gots personnels du membre de

    votre famille quaux rgles et rglements. Par exemple, vous ne pouvez pas

    simplement mettre en place une rgle qui impose au membre de votre famille dtre

    silencieux aprs 22 heures. Ce sera peut-tre le seul moment qui lui convient pour

    communiquer avec vous ou avec dautres. Il ny a pas de bon moment, de bonne rgle

    ni de bon endroit pour communiquer. Imposer des principes pour communiquer

    rendra le processus compltement officiel et le membre de votre famille risque de le

    trouver mcanique, au lieu dtre affectueux.

    x Soyez positif Une communication ngative et sarcastique dtruira la chaleur des conversations

    familiales. Ne critiquez pas trop et nabordez pas toute chose de manire ngative.

    Certaines personnes ne peuvent sempcher dtre sarcastique lorsquelles parlent aux

    autres, en particulier au membre de la famille. Cela gchera lambiance avec le

    membre de votre famille et il risquera de se mettre dlibrment en retrait des

    conversations familiales. Vous pouvez corriger des choses mais mme dans ces

    moments-l essayez dtre positif autant que possible. La communication positive a

    bien plus dinfluence et est bien plus efficace que les critiques. Des critiques Ce projet a t financ avec le soutien de la Commission europenne. Cette publication (communication) nengage que son auteur et la Commission nest pas responsable de lusage qui pourrait tre fait des informations qui y sont contenues.

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  • MODULE 3 POUVOIR DE DCISION

    constructives peuvent tre utiles dans une famille mais donnez des limites la critique.

    Que la communication soit apprcie, encourageante, utile et apaisante.

    x Quelle ne soit pas simplement verbaleIl faut que la communication avec le membre de votre famille soit plus quune simple

    expression verbale. La prsence des parents fait passer des messages de scurit,

    damour et dattention aux enfants surtout lorsquils ont un handicap et ont besoin de

    chaleur. Dans la communication, nconomisez pas vos gestes daffection. Un baiser,

    un clin, une apprciation, un pouce lev, tous ces gestes en disent beaucoup plus que

    les mots.

    x Soyez clair, doux et prcis tre clair, doux et prcis est la rgle applicable toute communication ainsi qu la

    communication en famille. Ne laissez pas la possibilit dautres de sinterposer et

    supposer ce que devrait tre la communication familiale ou linterprter votre place.

    Si vous voulez dire quelque chose au membre de votre famille, expliquez-vous

    clairement de la manire la plus aimable possible. tre calme et doux lorsque vous

    communiquez vous aidera attirer lattention du membre de la famille sur vous et

    lincitera agir.

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  • MODULE 3 POUVOIR DE DCISION

    3.4. Test de pouvoir de dcision pour les parents valuez dans quelle mesure chaque affirmation sapplique vous :

    Utilisez lchelle suivante : 3 sapplique pleinement moi ; 2 sapplique moi dans

    une certaine mesure ; 1 ne sapplique pas moi ; 0 sans opinion

    1. Je pense avoir les ressources pour faire face aux situations de la vie de tous les

    jours au sein de ma famille.

    2. Je sais que je suis un parent fiable.

    3. Je peux trouver quelque chose de positif mme dans une situation difficile qui

    se prsente au sein de ma famille.

    4. Je sais que le membre de ma famille a des valeurs et des points forts.

    5. Derrire le handicap du membre de ma famille, je vois des opportunits pour

    lui/elle.

    6. Je pense que le membre de ma famille est un citoyen part entire.

    7. Lorsque je ne peux pas assister le membre de ma famille, je sais qui peut nous

    aider.

    8. Je peux couter attentivement le membre de ma famille mme lorsque je ne

    suis pas daccord avec lui/elle.

    9. Je peux entendre les arguments du membre de ma famille.

    10. Je sais ce quil y a de mieux pour le membre de ma famille.

    11. Je laisse le membre de ma famille rvler son handicap chaque fois

    quil/elle le dcide.

    12. Je connais quelles sont les ressources disponibles pour accompagner le

    membre de ma famille en ce qui concerne ses besoins quotidiens et ses besoins

    ducatifs.

    13. Je laisse le membre de ma famille acqurir sa propre exprience malgr mes

    craintes.

    14. Je sais comment ragir lorsque quelquun se comporte mal avec le membre

    de ma famille.

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  • MODULE 3 POUVOIR DE DCISION

    15. Je me sens bien lorsque le membre de ma famille samuse avec ses pairs non

    handicaps.

    16. Je suis reconnaissant lorsque quelquun repre les aptitudes du membre de

    ma famille.

    17. Je pense que le membre de ma famille a la capacit et les ressources de faire

    face des situations difficiles dans la vie de tous les jours.

    18. Jaccepte quon critique ma manire de procder dans linteraction avec le

    membre de ma famille.

    19. Jaccepte que lavenir du membre de ma famille dpende de lui/elle et non

    de mes propres dcisions et actes.

    20. Je sais quen tant que personne jai des besoins et des dsirs tout aussi

    valables que ceux du membre de ma famille.

    21. Je ne nglige pas ma vie personnelle.

    22. Je suis ouvert aux diverses possibilits daccompagnement dont je peux

    bnficier en termes de soin et de bien-tre pour le membre de ma famille.

    Veuillez calculer votre rsultat et si le score final est infrieur 33, nous vous

    conseillons de reprendre les supports de formation e-SUNET et de les tudier plus en

    dtails. Par ailleurs, vous pouvez demander un professionnel du handicap de vous

    aider sur les sujets les plus difficiles. Si votre score final est suprieur 33, vous pouvez

    vous considrer comme tant bien inform, bien prpar et apte prendre des

    dcisions peut-tre avec laide des supports de formation e-SUNET.

    3.5. Mots dencouragement et compliments Toute attention positive stimule une personne handicape.

    Tout tre humain a besoin de se sentir aim et apprci. En slectionnant et en

    utilisant certaines des expressions ci-dessous au jour le jour avec le membre de votre

    famille, vous constaterez quil/elle commencera faire davantage attention vous et

    sefforcera encore plus de vous faire plaisir. Ce projet a t financ avec le soutien de la Commission europenne. Cette publication (communication) nengage que son auteur et la Commission nest pas responsable de lusage qui pourrait tre fait des informations qui y sont contenues.

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  • MODULE 3 POUVOIR DE DCISION

    Compliments et mots dencouragement que nous vous proposons :

    x Oui x Bon x Bien x Trs bon x Trs bien x Excellent x Formidablex Cest a x Super x Cest bien de faire comme cela x Je suis fier de toi x Cest bien x Ouaouh x Trs joli x Bon travail x Gnial x Tant mieux pour toi x Cest bien comme a x Cest beaucoup mieux x O.K. Tu fais des progrs x Cest parfait x Bonne ide x Quelle bonne ide ! x Bon travail x Bravo

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  • MODULE 3 POUVOIR DE DCISION

    3.6. Compltez les phrases suivantes avec les mots appropris. Jaime bien comment tu ______

    Cest bien a ______

    Jai remarqu que tu ____

    Tiens bon

    Je me suis bien amus ______ avec toi

    Tu fais des progrs en ______ de plus en plus

    Tu as fait preuve de beaucoup de responsabilit quand tu ______

    Jaime beaucoup comment tu ______

    Tu es trs dou pour faire a

    Tu es le meilleur

    Tu as une bonne mmoire

    Cest magnifique

    Jaime ton ______

    Jaime bien comment tu ______ sans quon te lait demand (rappel)

    Je suis vraiment fier de toi

    Maintenant tu sais le faire

    Je taime

    Je te crois.

    Tu peux.

    Essaie encore

    Vas-y

    Continue

    Nabandonne pas

    Vous pouvez leur MONTRER ce que vous ressentez et leur dire aussi:

    Souriez Hochez la tte Tapotez lpaule, la tte, le genou Clin dil

    Faites un signe ou un geste pour signifier votre accord ou votre comprhension :

    Tape men cinq (High five) Caresser la joue Chatouiller Rire avec (et pas rire

    de) Tape amicale dans le dos Clin

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  • MODULE 3 POUVOIR DE DCISION

    3.7. Pense positive

    Fig. 4.7 Famille heureuse avec un handicap

    Partie thorique 3.7.1 Quest-ce que la pense positive ? Comment bien vivre avec une

    personne en situation de handicap dans votre famille

    La pense positive est une attitude mentale qui peroit les situations de manire

    constructive. Cela ne veut pas dire ignorer tout ce qui est ngatif. Au contraire, un

    penseur positif tudie une situation de manire productive.

    La pense positive est des plus efficaces lorsquune personne doit faire face des

    vnements neutres dans sa vie tels quun nouveau travail, un nouveau professeur ou

    le premier jour dcole. Dans des rencontres plus problmatiques, notre perspective

    est plus pertinente.

    3.7.2 Une personne handicape peut-elle saisir le concept de pense

    positive ?

    Oui. La pense positive est une capacit inne due en partie des changements

    cognitifs durant le milieu de lenfance jusqu une certaine maturit. Cependant, elle peut tre influence au cours de la vie par des facteurs socio-conomiques tels que : obstacles dus un handicap, accs limit aux activits socitales, manque

    dopportunits dans lenseignement et dans lpanouissement professionnel, faible

    revenu de la famille, etc.

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  • MODULE 3 POUVOIR DE DCISION

    Dans la petite enfance, les parents donnent des instructions simples et binaires quant

    la faon dont les motions fonctionnent, comme par ex. : si tu vas un goter

    danniversaire, tu vas tre content. Si tu te blesses au doigt avec une aiguille, tu vas

    tre triste ; si tes camarades de classe jouent avec toi, en faisant abstraction de ton

    handicap, tu seras content. Si tu es seul pendant les rcrations alors que tes

    camarades non handicaps samusent dans la cour de lcole, tu pourrais tre

    dhumeur maussade .

    cinq ans, ces orientations deviennent plus complexes et ce, durant tout le milieu de

    lenfance.

    Les enfants de 5 ans ne peuvent pas relier la pense lmotion

    Un jeu de rles o participent 90 enfants gs de 5 10 ans a t organis. Chaque

    enfant doit couter six scenarios illustrs qui comportent deux personnages. Les

    personnages font conjointement lexprience du mme vnement positif (et se

    sentent bien) ou vnement ngatif (et se sentent mal) ou un vnement plus ambigu

    (et se sentent ok). Ensuite, un personnage pense une pense positive, pendant que

    lautre pense une pense ngative. Par exemple, dans un scenario ambigu, les

    personnages vont faire la connaissance dun nouvel enseignant. Un personnage

    pensera ngativement, elle va tre mchante et nous donnera beaucoup de

    devoirs , pendant que lautre pensera positivement, elle va tre gentille et nous lira

    des histoires .

    Aprs avoir expliqu la raction des personnages, les animateurs ont demand aux

    enfants ce quils ont pens et ont enregistr leurs rponses.

    Ltude montre que les enfants de cinq ans comprennent les principes de la pense

    positive : avec une pense positive vous v