7 Exercice physique etbien-être dans la SEP*

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Il y a quelque temps, un mardi matin de bonne heure,alors que la brume montait du fleuve, je rentrais chezmoi depuis la ville quand je décidai de prendre un raccourci par le parc. Sur un terrain jauni parl’automne, une jeune femme, avec des bâtons demarche nordique rouge foncé, est passée à côté demoi. Comme je suis neurologue de formation, je mesuis demandé si cette jeune femme avait la scléroseen plaques. Comment pourrais-je le dire ? Elle n’étaitque l’une des nombreuses personnes à faire del’exercice dans un cadre merveilleux. Mes penséesremontèrent à l’époque, il y a quelque 30 ans, où j’aipris conscience de mon intérêt personnel pour la SEP.Cette maladie n’avait pas une image très sportive àl’époque. J’ai eu la chance de travailler avec l’auteurde cette brochure, Anders Romberg, et de nombreuxautres collègues qui m’ont conduit à changer d’avis.Récemment, un de mes amis, chez qui on vient dediagnostiquer une sclérose en plaques, m’a demandési je lui recommandais une prise en charge médicalede la SEP ou des exercices physiques. Ma réponse aété instantanée : “Et bien, mon cher, les deux”.

Juhani RuutiainenChef du centre de réadaptation neurologique de Masku, Finlande

Préambule

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L’exercice hier : les idées reçues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

Ce que l’on pense aujourd’hui de l’exercice dans la SEP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

Les bénéfices de l’exercice dans la SEPa) Bénéfices physiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6b) Bénéfices psychologiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8c) Bénéfices pour la santé générale . . . . . . . . . . . . . . . 9d) Bénéfices pour la qualité de vie . . . . . . . . . . . . . . . 10

Exercice et symptômes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

Sécurité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

Questions pratiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

Exercices pratiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

Glossaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

Sommaire

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La pratique régulière d’un sport et l’activité physiqueen général sont essentiels au maintien de la santé et à la prévention des maladies. Le rôle de l’exercicephysique chez les patients atteints de SEP alongtemps été controversé. L’augmentation de latempérature corporelle aggravant les symptômes dela SEP, l’exercice était considéré comme pouvant avoirun effet délétère sur l’activité de la maladie. Il étaitdonc souvent conseillé aux personnes atteintes deSEP d’éviter toute fatigue physique susceptibled’aggraver les symptômes.

L’exercice hier : les idées reçues

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Ce que l’on pense aujourd’hui de l’exercicedans la SEP

L’exercice est aujourd’hui considéré comme bénéfiquepour les patients atteints de SEP et de solides preuvesscientifiques viennent appuyer les recommandationsen faveur de l’exercice physique pour les personnesatteintes de SEP. Depuis 1996, de nombreuses étudesont examiné les effets de l’exercice sur les personnesatteintes de SEP, et ont permis de montrer que lapratique d’un exercice régulier est bénéfique pour lespersonnes atteintes de SEP sur de nombreux plans etest bien tolérée.

L’exercice physique régulier s’accompagne denombreux bénéfices différents pour les personnesatteintes de SEP.

L’exercice :– Est utile pour faire face à divers symptômes,– Aide à maintenir les capacités fonctionnelles,– Est important pour le bien-être psychologique,– Complète les effets des traitements

pharmacologiques.

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a) Bénéfices physiques

Les bénéfices les mieux documentés de l’exercicephysique pour les personnes atteintes de SEP sont liésà l’aptitude physique. La pratique d’un exercice régulier permet après un certain laps de temps (environ 3 mois) une amé-lioration des capacités et de l’aptitude physique.

Un entraînement physique régulier permet de maintenir ou d’améliorer la fonction musculaire. Desétudes ont montré des améliorations utiles de la forcemusculaire des membres ou de l’endurance chez despersonnes atteintes de SEP suivant des programmesd’entraînement standardisés. Ces programmes sesont révélés aussi efficaces, qu’ils soient pratiqués àdomicile ou dans une salle de remise en forme.

Les bénéfices de l’exercice dans la SEP

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L’exercice physique permettrait également auxpersonnes atteintes de SEP de contrôler leur poids,d’améliorer leur souplesse et serait un facteurprotecteur vis-à-vis de l’ostéoporose. Ces bénéficesont été démontrés chez des personnes en bonnesanté.

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b) Bénéfices psychologiques

En plus des bénéfices physiques, l’exercice a unimpact psychologique important, qu’il ne faut nisous-estimer ni oublier. Même si les mécanismespsychologiques de l’exercice ne sont pas encoreélucidés dans les maladies chroniques telles que laSEP, il est démontré que l’exercice régulier contribue àrenforcer la confiance en soi.

Les facteurs psychologiques jouent également un rôleimportant dans le comportement du patient vis-à-visde l’exercice et dans sa participation à l’activitéphysique.

En effet, les résultats et les bénéfices perçus del’exercice motivent le patient à pratiquer une activitéphysique.

Les bénéfices de l’exercice dans la SEP (suite)

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“Je peux, je suis capable de – malgré mamaladie, malgré les symptômes”. L’exercicepeut induire une forte pensée positive etaméliorer ainsi l’auto-efficacité (= la croyanceen sa capacité à mener à bien une action).

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c) Bénéfices pour la santé générale

Il est aujourd’hui prouvé que la pratique régulièred’une activité physique contribue au maintien enbonne santé et protège contre les maladies chroniquescourantes telles que l’hypertension artérielle, lesmaladies coronariennes ou encore le diabète de type 2.Des effets protecteurs similaires sont égalementprévisibles chez les personnes atteintes de SEP. Dansune étude américaine conduite chez 123 femmesatteintes de SEP, la participation à une activité physiquelégère, modérée ou intense a été associée à uneréduction du risque de maladie coronarienne.

Récemment, une étude approfondie a suggéré que l’exercice physique pouvait renforcer et protéger lafonction cérébrale chez les personnes vieillissantes. Des observations parallèles ont été faites dans la SEP.L’exercice permettrait d’activer les mécanismes de réparation cérébrale et pourrait être un facteur protecteur puissant contre le déclin cognitif des personnes atteintes de SEP.

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d) Bénéfices pour la qualité de vie

Compte tenu de son évolution, la SEP réduit la qualitéde vie des patients. Les programmes d’exercicephysique permettent d’améliorer la vitalité despatients et leur vie sociale, améliorant ainsi la qualitéde vie.

L’interaction sociale et le soutien de l’entourage semblent être les éléments essentiels pour favoriser la qualité de vie par l’exercice. En d’autres termes, l’exercice en groupe, et non pas seul, introduit trèsprobablement des changements positifs dans la qualité de vie des personnes atteintes de SEP. Par ailleurs, le type d’exercice pourrait avoir une influence, ainsi les exercices d’endurance seraientplus à même d’améliorer la qualité de vie despatients.

Les bénéfices de l’exercice dans la SEP (suite)

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Exercice et symptômes

L’exercice physique peut améliorer de nombreuxsymptômes de la SEP.

La fatigue liée à la SEP varie de façon considérable etinterfère avec les activités habituelles. La réduction del'activité physique peut parfois aggraver cette fatigue.Etant donné que l’effort physique entraîne enlui-même une sensation « naturelle » de fatigue,certaines mesures pratiques peuvent être prises pouréviter une accumulation excessive de fatigue.

Le yoga est un des moyens connus pour soulager lafatigue.

La faiblesse musculaire est une caractéristiquemajeure de la SEP. L’origine première de la faiblessedans la SEP vient de l’atteinte de mécanismes du système nerveux central, mais cette faiblesse peutégalement provenir d’une atrophie de « non-utilisation » c’est-à-dire qu’elle est due à l’inactivitéqui accompagne la maladie. L’entraînement physiquepermet de maintenir la masse musculaire et de combattre la détérioration de la fonction musculairechez les personnes atteintes de SEP.

Une spasticité accompagne souvent la faiblesse, en particulier dans les muscles des membres inférieurs.

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La spasticité peut avoir pour conséquence unelimitation de l’amplitude des mouvements, une gêneet parfois des contractures musculaires/articulaires.

Les exercices d’étirement, associés aux médicamentset à la kinésithérapie, sont les pierres angulaires dutraitement symptomatique de la spasticité. L’étire-ment des muscles est vivement encouragé, dès lespremiers stades de la maladie.

Les troubles de l’équilibre sont caractéristiques de laSEP et ils ont tendance à limiter la participation à l’exercice. Il existe de nombreuses façons de gérer lesproblèmes liés aux troubles de l’équilibre. Des aides, lapratique d’exercices dans l’eau ou en position assiseplutôt que debout sont des exemples de solutionspratiques qui peuvent être utiles. Étant donné quel’équilibre est régulé par de multiples facteurs, ilconvient de noter que presque tous les typesd’exercice « sollicitent» les mécanismes de l’équilibrede manière très appropriée.

Les problèmes vésicaux et respiratoires sont d'autresexemples de symptômes pouvant être influencés par la pratique régulière de l'exercice. Certains problèmesvésicaux peuvent être soulagés par des exercices spécifiques que vous montrera votre kinésithérapeute.

Les exercices de respiration sont connus pour êtreutiles à la fonction respiratoire et ils peuventégalement améliorer l’endurance.

Exercice et symptômes (suite)

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Certains symptômes (ataxie ou trouble de la coordination, douleur, sensibilité à la chaleur, troublessensitifs, troubles visuels et détérioration cognitive)

peuvent limiter la pratique de l’exercice, notammentaux stades avancés de la maladie. Aucun d’entre eux ne constitue toutefois un obstacleinfranchissable à l’exercice et, pour la plupart des

symptômes, il existe des solutions pratiques. Lasensibilité à la chaleur, très courante dans laSEP, en est un bon exemple. Une élévation dela température corporelle centrale peutralentir la conduction des influx nerveuxet augmenter les signes neurologiques.

Or l’exercice physique a normalement tendanceà augmenter la température corporelle centrale. Ilexiste des techniques pour surmonter les problèmescausés par la chaleur et éviter une fatigue excessiveau cours de l’exercice (voir le tableau).

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Conseils pratiques pour surmonter les problèmes causés par lachaleur et éviter une fatigue excessive au cours de l’exercice :

– Hydratation (boire suffisamment) avant et pendant l’exercice,– Douche ou bain froid/frais avant le sport, – Vêtements appropriés (pas trop chauds), casquette,– S’humidifier avec une serviette mouillée,– Préférer l’exercice le matin, mieux toléré que dans l’après-midi,– Pour les activités en intérieur, privilégier les locaux avec air

conditionné ou aéré,– Entraînement par intervalles ; faire des pauses courtes mais

régulières pendant l’exercice.

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Les études ont systématiquement montré que l'exerciceest sûr et sans danger pour les personnes atteintes deSEP. Aucun élément n'indique que l'exercice aggrave lamaladie. Il faut toutefois tenir compte de la conditionphysique de la personne atteinte de SEP et des éventuelsautres problèmes de santé (rhumatologiques ou cardio-vasculaires notamment).

Cependant, des précautions doivent être prises danscertaines conditions. Par exemple en cas de poussées, leprogramme d'exercice doit être modifié voire arrêtétemporairement. La pratique de l'exercice au coursd'une poussée nécessite l'accord et les conseils du médecin traitant. En cas d'infection, en particulierpendant les premiers jours, l'effort doit être évité. Certaines personnes atteintes de SEP présentent deseffets indésirables aux traitements de fond. Dans ce cas,il n'est pas raisonnable de pratiquer des exercices justeaprès la prise du médicament. Les accidents de sport oules chutes ne sont pas exclus chez les personnesatteintes de SEP, mais ils peuvent certainement êtreévités par un certain nombre de mesures, notammentdes techniques correctes d'entraînementet l'utilisation de tenues desport appropriées.

Sécurité

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Questions pratiquesLe niveau de handicap, les symptômes, lesexpériences antérieures en terme d'activité physiqueet la motivation doivent individuellement être pris encompte lors de l'élaboration d'un programmed'entraînement. Il est important de modifier de tempsà autre le programme afin de s'assurer que lastimulation reste bien appropriée.

Les personnes atteintes d’un handicap minime peuventpratiquer les mêmes exercices que les personnes nonatteintes de SEP. Les sports de compétition et les effortsphysiques très intenses et prolongés peuvent être limités. Aux stades avancés de la maladie, l'exercice doitêtre adapté. Dès lors, le programme d'entraînement doitêtre élaboré en fonction des déficits tels que la restrictionde la mobilité et l'augmentation des symptômes. Unencadrement par des professionnels est utile, en particulier, le rôle d'un kinésithérapeute expérimentécomme « entraîneur personnel » peut être crucial.

Un programme d'exercice harmonieux pour une personne atteinte de SEP doit inclure un entraînementd'endurance et de travail musculaire, complété par desexercices d'assouplissement. Le rythme d’exercice d’endurance recommandé est d'au moins 2 à 3 séancesd'intensité modérée par semaine à raison d'au moins20-30 minutes par séance.

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En ce qui concerne les exercices de travail musculaire, la fréquence recommandée est de 2 séances/semaine,chacune composée de 2 ensembles d’exercicesfaisant travailler les principaux groupes musculairesavec 8-15 répétitions pour chaque exercice. Il estégalement recommandé 30 minutes d’activitéphysique telle que la marche, de préférence le plusgrand nombre possible de jours de la semaine.

Pour maintenir la souplesse et réduire la raideur, il estrecommandé de pratiquer des exercices d’étirementde préférence quotidiennement. Des étirementslents, délicats et prolongés pendant 20 à 60 secondessont recommandés, notamment pour les muscles des membres inférieurs et du dos.

De nombreux exercices courants conviennent aux personnes atteintes de SEP. À certains stades de la maladie, des adaptations peuvent toutefois être

nécessaires. Par exemple, le vélo peut être remplacépar un tricycle ou par un vélo ergométrique.

Les exercices aquatiques sous de multiplesformes sont une bonne option car l’eau

fournit des conditions d’exercice idéalespour les personnes atteintes de SEP.

Récemment, la marche nordique etle yoga sont devenus, pour denombreuses bonnes raisons, deplus en plus populaires auprès despersonnes atteintes de SEP.

Questions pratiques (suite)

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Les exercices en groupe sont largement plébiscités enraison des multiples avantages qu’ils offrent. La socialisation, le soutien de l’entourage et le partagedes expériences en matière d’exercice sont des aspectsimportants pour le maintien de la motivation. Lesoutien du conjoint, l’utilisation de carnets d’exercice,ou d’équipements comme les podomètres permettentégalement de rester motivé.

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RésuméLes bénéfices associés à un exercice physiquerégulier contribuent au bien-être des personnesatteintes de SEP. L’exercice doit être considérécomme l’un des éléments essentiels de l’auto-priseen charge de la maladie. Globalement, l’exercicephysique dans la SEP :– Est efficace pour améliorer et maintenir un

certain nombre d’aspects de la santé physique,mentale et générale,

– Améliore la qualité de vie, notamment lorsquel’exercice est pratiqué en groupe,

– Peut prévenir le déclin fonctionnel sur le long terme,– Peut potentiellement avoir un effet protecteur

sur la fonction cérébrale,– Est sûr et les avantages dépassent de loin les

inconvénients,– S’accompagne de bénéfices maximums lorsqu'il

est pratiqué régulièrement, de manière diver-sifiée et agréable.

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Exercice 1Fente vers l'avant. Tenez-vousdebout, les jambes légèrement écartées. Avancez une jambe, pliezle genou et abaissez le corps. Legenou en position de fente ne doitpas dépasser les orteils. Puis ramenez la jambe de la positionde fente à la position initiale. Lesmains peuvent également êtretenues sur les côtés.

Exercices pratiques

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Exercise 2Flexion de jambe avec utilisationd'un poids de cheville pour renforcerles muscles fléchisseurs du genou.

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Exercice 3Déroulements talon/orteilsalternés pour entraîner les muscles de la jambe. Lorsquel’appui avec les mains est réduit, l'exercice devient de plus en plus difficile en termed'équilibre.

Exercice 4Les bandes de résistance élastiques sont faciles à ajusteret fournissent une résistancepour les utilisateurs quel quesoit leur niveau de force oud'habileté. La figure montre un exemple de renforcementdes muscles extenseurs de lahanche.

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Exercice 5Le monté latéralest un exercice permettant defaire travailler les principauxgroupes musculairesdes membres inférieurs. Noter l’aide pourl’équilibre fourniepar la chaise.

Exercice 6Un ballon de gymnastique peutêtre utilement employé pourdivers objectifs d'entraînementcomme le développement et lemaintien de l'équilibre et de lacoordination.

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Exercice 7Les rebondscadencés sur le ballon avec claquement demains simultanésfournissent un bonexercice.

Exercice 8Alternative plus difficile pour renforcer les musclesabdominaux et pour améliorerla stabilité du bassin.

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Exercice 9Flexion du biceps avec unebande de résistance. Le poignetdoit être maintenu droit et rigide.

Exercice 10Exercice global pour l'ensembledu bras avec une bande de résistance.

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Exercice 11Exercice qui développe à la foisl'équilibre, la coordination et laforce. Le dos doitêtre droit, le visagetourné vers le soltandis que le bras etla jambe opposéssont levés en position horizontale.

Exercice 12L'une des nombreuses façonsde renforcer lesabdominaux. Les mains peuventégalement êtreplacées derrière le cou.

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Exercice 13Etirement des muscles fléchisseursdu genou. Maintenez le dosdroit et penchezl'ensemble dubuste vers l'avant.N'oubliez pas derespirer !

Exercice 14Etirement desmuscles du dos.La position soulageégalement la spasticité des membres inférieurs.

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Exercice 16Etirement desmuscles extenseurs dugenou.

Exercice 15Etirement de l'intérieur descuisses.

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Exercice 17Etirement des muscles du mollet. Si l'on place uneplanche sous la plante des pieds, l'étirement est plusefficace.

Exercice 18 Marche nordiqueLa marche nordiqueest idéale pour lespersonnes atteintesde SEP.

Afin de connaitre la bonne techniquede marche, il estpréférable d’êtreencadré au moinsau début par desprofessionnels expérimentés.Ils vous expliquerontpar exemple quelledoit être la longueurdes bâtons. (= taille du marcheurmultipliée par 0,68)et comment les utiliser correctement.

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Nous tenons à remercier M. Anders Romberg, kinésithérapeute au centre de réadaptation neurologique

de Masku (Finlande), pour son travail de rédaction de cette brochure et la supervision des exercices.

Vitalité : bien-être physique et mental

Spasticité : augmentation de la raideur musculaire

Ataxie : trouble de la coordination

Marche nordique : marche avec des bâtons

Cardiopulmonaire : qui concerne le cœur et lespoumons

Glossaire

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Ma vie avec une SEP

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Coffret d’information pour conserver une vie active

Pour les personnes nouvellement diagnostiquées :

Introduction à la SEPLe diagnostic de SEPLe traitement des symptômes de la SEPLe traitement de la SEPLes bénéfices et les risques d'un traitementde fond de la SEPVivre avec la SEPExercice physique et bien-être dans la SEP

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