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BOX n o 66 | 3 e trimestre 07 2 3 5 6 8 10 12 13 14 15 16 Editorial Strellson · La qualité d'avant-garde Logistique - Emballez, c'est pesé ! Le monde de l'emballage · Impression et finition Le monde de l'emballage · De l’eau, du papier et du savoir-faire artistGuide · Produits Excellence in Retailing · L'homo consummatus Papertrading · Une matière précieuse Service · Séminaire Prêt-à-vendre Pack Shop · Qualité et respect des délais Stevie Award · Aperçu · Impressum Des emballages sur mesure

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B O X

no 66 | 3e trimestre 07

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Editorial

Strellson · La qualité d'avant-garde

Logistique - Emballez, c'est pesé !

Le monde de l'emballage · Impression et finition

Le monde de l'emballage · De l’eau, du papier et du savoir-faire

artistGuide · Produits

Excellence in Retailing · L'homo consummatus

Papertrading · Une matière précieuse

Service · Séminaire Prêt-à-vendre

Pack Shop · Qualité et respect des délais

Stevie Award · Aperçu · Impressum

Des emballages sur mesure

EDITORIAL

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Chers lecteurs

Il n’y a pas de silhouettes disgracieuses, il n’y aque des vêtements mal coupés. Au début duXXe siècle, les adolescents portaient des cos-tumes bien trop grands pour eux, tels desadultes en miniature que la société n’avait pasencore acceptés et dont la vraie vie ne com-mençait que lorsqu’ils remplissaient leur uni-forme. Aujourd’hui en revanche, les jeunes ontune perception individuelle de leur identité etaffichent leur propre style vestimentaire.

Le choix du sur mesure est fortement lié à laconscience de soi. Alors que certains essaientde modifier leur corps ou de se priver pour seplier aux exigences d’un standard reconnu parla majorité, d’autres s’assument et tentent aucontraire de mettre en valeur leur singularité.

Pour moi, une solution d’emballage sur me-sure, c’est un emballage qui n’est pas inutile-ment volumineux, au toucher adapté, aisémenttransportable et empilable et qui renseigne ins-tantanément sur la nature du contenu. A uneépoque où nous sommes submergés d’infor-mations, une identification rapide et précise estvéritablement utile. Cependant, contrairementau toujours plus vite, toujours moins cher etplus impersonnel, cette qualité a un prix. A l’exemple du tailleur qui connaît la longueurexacte de chacune de nos jambes et saitmettre nos atouts en valeur, une solution surmesure nécessite une bonne communicationentre le mandant et le mandataire, une ré-flexion approfondie sur le produit et, en effet,du temps et de l’argent.

Chers lecteurs, nos collaborateurs, extrême-ment compétents, vous attendent pour élaborer avec vous des solutions d’emballagesur mesure. Assumez votre différence !

Elisabeth Model

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STRELLSON

types. Comment procédez-vous lors de la

conception d’une nouvelle collection ?

Nous créons des collections lifestyle, doncnous devons connaître l’évolution de la so-ciété, les besoins actuels et futurs des indivi-dus. Notre équipe de design se doit d’être àl’avant-garde afin que les vêtements soienttoujours nouveaux et fascinants, qu’ils susci-tent l’enthousiasme et engendrent des achatsimpulsifs, et ce six fois par an.

En tant que fabricant d’emballages, nous

parlons souvent de « solutions sur mesure ».

Considérez-vous également les

créations Strellson comme des

«emballages » ? Quels sont

les parallèles ?

Avec la mondialisation, lacommunication, la mobi-lité et les médias, leshommes ont beaucoupchangé au cours desdernières années. Ils ontla possibilité de vivre demille façons. C’est ce quidifférencie tant la générationactuelle de la précédente, car cevaste choix entraîne une individualisa-tion du goût et des besoins auxquels nos collections doivent répondre.

Dans le domaine de la mode, les tendances

et le style de vie donnent le ton – c’est du

moins ce que nous nous imaginons – alors

que dans l’industrie de l’emballage, nous

parlons d’optimisation et de fonctionnalité.

Qu’en pensez-vous ?

Strellson est une marque pionnière qui s’adresse à la nouvelle génération.La forte croissance de l’entreprise deKreuzlingen est le fruit d’un position-nement de la marque judicieux et d’undéveloppement de produits placé sousle signe de l’innovation.

Notre interlocu-teur, Reiner Pichler, CEO deStrellson, établitun parallèle entrele développementde costumes surmesure et d’emballages.

Monsieur Pichler, vous avez dit au cours

d’une interview que vous étiez tellement

enthousiasmé par les produits Strellson que

vous pourriez être mannequin pour la

marque. Qu’entendez-vous par là ?

Ce n’est pas tout à fait exact : je n’ai pas ditcela, c’est un journaliste qui pensait que jepourrais incarner le style et le contenu de lamarque de manière convaincante.Pour faire d’une entreprise industrielle suisseune marque de mode internationale couvrantles besoins d’individus dans 40 pays, il faut,comme notre équipe de Kreuzlingen, réaliserdes performances exceptionnelles. Ce n’estpossible que lorsque l’on s’identifie à 100 % à ce que l’on fait.

Quel est le secret du succès de Strellson ?

Est-il dû au talent de vos stylistes ?

Le véritable facteur de notre succès, c’estnotre équipe, composée de formidables colla-borateurs qui effectuent un travail remarquabledans tous les domaines contribuant au dévelop-pement de l’entreprise. Notre équipe de designet de gestion des produits est excellente, àl’instar de celles chargées de la production, dela garantie de la qualité et de la logistique. Pouravoir du succès, il faut être au-dessus de lamoyenne dans tous les domaines importants.

Nous établissons avec nos clients des solu-

tions d’emballage personnalisées, nous dé-

finissons ensemble les objectifs d’exigence

et de qualité. Nos spécialistes de l’embal-

lage conseillent les clients du choix de la

matière première (types de carton ondulé

par exemple) à la conception de l’impres-

sion. Il nous arrive aussi de mettre au point

des dessins, des modèles ou des proto-

Si les ten-dances et lestyle de viesont primor-diaux dans le domaine dela mode, je pense que la fonctionnalité, la qua-lité ainsi que le confort jouent également unrôle très important, notamment pour leshommes. Dans nos vêtements, le consomma-teur doit se sentir bien, plus beau et ses be-soins en termes de qualité et de fonctionnalitédoivent être satisfaits.

Sur quel élément Strellson axe-t-elle son

marketing ? L’innovation ?

Il y a 13 ans, lorsque nous avonslancé Strellson sur les mar-

chés internationaux, le marketing et l’innovationétaient des facteurs cru-ciaux. Nous l’avons toutd’abord positionnée afin defaire savoir au monde en-

tier qu’à Kreuzlingen, unenouvelle marque entendait

habiller la nouvelle génération.Cela ne pouvait réussir qu’avec

une campagne marketing spécifique très innovante, qui nous a valu de nombreux prix internationaux dont nous sommes très fiers.Nous sommes également conscients qu’elleconstitue un des facteurs clés du succès del’entreprise.Quant à l’innovation, elle joue un rôle toutaussi important. A une époque, où de fait, leshommes ont tout, nos produits ne rivalisentpas avec des textiles d’autres marques, mais

La qualité d'avant-garde

STRELLSON

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fournisseurs compétents. Comment réussis-

sez-vous à vous créer une identité propre et

à vous démarquer de la concurrence ?

La réponse à cette question est bien sûr mul-tiple. Cependant, nous devons garder à l’espritle fait que dans la plupart des pays où noussommes présents, la croissance du marchén’est pas énorme, à l’exception peut-être despays d’Europe centrale et orientale et de laChine. Nous devons donc être meilleurs quenos concurrents : c’est le travail de l’équipe demanagement, qui développe des concepts etles met en œuvre. C’est cette dernière étapequi détermine le succès ou l’échec d’un projet.

De nombreuses entreprises centrent leur

activité sur les accessoires. Nous avons

nous aussi des accessoires pour emballage.

Etes-vous satisfait des articles complémen-

taires de votre gamme ?

Nous en sommes très satisfaits et les chiffresde vente le confirment : le chiffre d’affairespour les chemises, cravates, les textiles tisséset maillés s’est multiplié au cours des der-nières années. Aujourd’hui, Strellson fait partiedes spécialistes de l’accessoire. Un tel résultatn’a pu être atteint qu’au prix d’un travail inten-sif mené dans les domaines concernés.

Nos deux sociétés utilisent la couleur. Chez

Model, c’est l’équipe chargée de préparer

l’impression qui se charge du choix des

couleurs. Comment cela se passe-t-il chez

Strellson ?

L’équipe de design définit les couleurs et plusgénéralement la couleur dominante de chaquecollection.

Une dernière question : est-il plus difficile

de créer des vêtements féminins ? Un

costume pour homme est-il intemporel,

ou est-il soumis à des changements perma-

nents, comme c’est le cas pour les articles

de mode féminine ?

La mode féminine n’est en principe pas pluscompliquée que la mode masculine, elleconnaît simplement des variations plus rapideset de plus grande amplitude. Cependant, je lerépète, les hommes ont beaucoup changé aucours des dernières années. Ils sont plus sen-sibles aux évolutions de la mode et ont prisconfiance en eux dans ce domaine. L’hommed’aujourd’hui, en plein phase d’émancipation,veut et peut être aussi sexy qu’une femme.

Monsieur Pichler, nous vous remercions de

nous avoir accordé votre temps.

Label de mode et de lifestyle, Strellson

habille depuis plusieurs années un des

meilleurs clubs de football au monde, le

Real Madrid. Quelles sont vos attentes pour

l’Euro 2008 ? Prévoyez-vous une collection

dédiée au football ?

Bien sûr, nous allons réagir à cet évènementphénoménal. Il y aura une collection innovanteaxée sur le championnat d’Europe, pour la-quelle nous allons faire preuve d’une grandecréativité en matière de publicité avec diffé-rentes campagnes, des panneaux d’affichageet même une séance photo que nous avonsd’ailleurs déjà réalisée auprès de clubs de foot-ball en Afrique.

Quelles sont les grandes lignes de la

mode ? Aujourd’hui, quelles tendances

identifiez-vous ?

Pour résumer, je dirais que la « New Genera-tion » s’habille de manière plus moderne : leshommes sont plus émancipés et s’intéressentplus à leur apparence et à la mode en général.Par ailleurs, la tendance est clairement à uneplus grande décontraction : les individus ontplus de temps libre et veulent adapter leur te-nue en fonction de leurs activités. Par consé-quent, les tenues de loisirs prennent de plus enplus d’importance. Je pense qu’à l’avenir, il yaura deux grandes orientations : des tenuestrès formelles, élégantes, chics et sexy pour lavie professionnelle et les grandes occasionsd’une part, et des vêtements très décontractéspour le temps libre et les vacances d’autre part.

Chacun s’habille à sa manière. De notre

côté, nous produisons des emballages

personnalisés, mais nous disposons

également d'un assortiment d'emballages

standard en stock. Quelle est la position

de Strellson à l’égard des costumes

standard ? Pourquoi avoir créé un magasin

d’usine à Kreuzlingen ?

De nombreux hommes ont besoin d’un cos-tume pour leur activité professionnelle, au seinde laquelle ils doivent effectuer des tâches bienprécises qui varient d’un emploi à l’autre. Unmembre de la direction du Credit Suisse nes’habille pas de la même manière que le patrond’une agence de publicité. Pourtant, tous deuxportent un costume gris anthracite, bleu ounoir. Ce qui les différencie, c’est la combinaisonavec d’autres éléments vestimentaires : le pu-blicitaire le porte peut-être avec un T-shirt, tan-dis que le banquier arbore chemise et cravate.

On parle souvent de marchés saturés. Le

secteur de la mode, comme celui de la

distribution, comporte un grand nombre de

avec des innovationsen matière de biensde consommation engénéral, autrement ditavec des iPod, dessystèmes GPS, etc.Cela nous a incités àdévelopper nospropres innovations,telles que les vestesSwiss Cross ou lecostume BusinessTravel.

Nous tentons

souvent de glaner

auprès de nos clients des |informations sur

leurs futurs besoins en matière d’emballage

afin de développer aujourd’hui l’emballage

personnalisé de demain. Comment

procédez-vous chez Strellson ?

L’équipe de management, les stylistes, les res-ponsables de la gestion des produits et ceuxde la distribution forment le groupe-cible deStrellson : nous concevons et développons desvêtements pour nous-mêmes, ce qui repré-sente un atout inégalable pour l’entreprise.Nous sommes notre propre groupe-cible.

Le rapport qualité/prix, et donc la question

des coûts représente pour les fournisseurs

d’emballages un nouveau défi à chaque

projet. Strellson a la réputation d’être

moins cher qu’Hugo Boss par exemple.

Quelle est votre position ?

Nous avons clairement orienté notre marquevers la société et positionné Strellson là oùnous avions identifié le plus grand potentiel decroissance, c’est-à-dire dans le segment demarché intermédiaire. Nous étions cependantdès le début décidés à produire des articles dequalité supérieure afin d’être performants éga-lement dans ce segment.

Un costume élégant, une belle cravate :

l’ensemble doit être soigné. Quel rôle joue

l’emballage chez Strellson ?

Un rôle important, car il s’agit de la présenta-tion de nos produits et de la philosophie denotre marque au point de vente. A cet effet,nous avons défini des systèmes de présen -tation et de vente qui sont appliqués dans 40 pays auprès de nos clients. Notre équipe de merchandising veille à ce que la présenta-tion de nos produits dans le monde entier corresponde au contenu de la marque.

LOGISTIQUE

La machine de montage est avant tout utiliséepour des caisses de taille standard 600 x 400et 400 x 300 mm. Cependant, différents outilspermettent de prendre en charge des modèlesde hauteur différente ainsi que d’autres dimen-sions. Les éléments découpés en carton on-dulé sont montés à raison de 40 unités par mi-nute, puis collés à chaud. Enfin, les emballagessont empilés à l’aide d’un gerbeur avant d’êtrestockés et livrés sur des palettes de manière àoptimiser l’espace.

Le type de carton ondulé nécessaire sera définidans le cadre d’un dialogue approfondi aucours duquel les exigences spécifiques duclient, la compatibilité des caisses avec unstockage dans des entrepôts frigorifiques oules possibilités d’empilement seront exami-nées. La règle d’or ? Proposer un produit utili-sant un volume de matériel d’emballage mini-mal pour une protection maximale.

Aujourd’hui, différents facteurs,comme les délais time to market, lesdifférentes offres ou le niveau d’exi-gence très élevé en matière de produitsfrais donnent de nouvelles impulsionsau marché des fruits et légumes.

Les conditionnements utilisés doivent plus quejamais être adaptés au produit et constituerune solution avantageuse tout au long de lachaîne logistique à la fois pour le producteur etpour le distributeur.

A cet égard, le nouveau service de montage decaisses pour fruits et légumes du Groupe Mo-del représente une prestation d’avenir. L’entre-prise se charge de mettre en forme et de livrerdans les délais le volume souhaité de caissesau producteur, un service d’un seul tenant : lesclients communiquent leurs besoins à Model,qui monte les cartons et les livre prêts à l’em-ploi à la chaîne de production ou sur l’exploita-tion du producteur.

Les avantages sont évidents : la mise en formedu carton étant assurée par Model, la manipu-lation est sensiblement réduite et le condition-neur peut se concentrer sur ses compétencesclés.

Jusqu’à six couleurs peuvent être impriméesen flexographie sur les caisses en carton on-dulé, qui peuvent être directement utilisées surle lieu de production. Les informations impri-mées sur la surface du conditionnement indi-quent au consommateur final l’origine et les ca-ractéristiques de la marchandise.

L’emballage constitue un lien impor-tant entre le client et le produit. Ildoit donc répondre à l’ensemble dessouhaits et des besoins. Le secteurde l’emballage est soumis à diffé-rentes tendances, non seulement enmatière de design, mais égalementde fonctionnalité et de transforma-tion. Chaque année, le Groupe Modelforme des apprentis et des techni-ciens au processus d’emballage. Ces jeunes, qui représentent notreavenir et nos indicateurs de ten-dance, exposent dans ce numérocomment ils mettent leur habileté en œuvre pour concevoir des embal-lages intelligents.

Emballez, c'est pesé !

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Votre apprentissage vous fait-il vivre des

moments particulièrement mémorables?

Bien sûr, nous sommes très fiers lorsque nousvoyons «nos» emballages dans le commerce.Souvent, nous sommes impatients de dévoilerà nos familles les projets sur lesquels nous travaillons. Pour Sebastian Novak, l’un des attraits de sonapprentissage est qu’il peut travailler sur desmachines ultramodernes, au stade de proto-type, comme l’imprimeuse offset 8 couleurs.Tous deux voudraient poursuivre leur carrièredans le métier et espèrent être engagés parl’entreprise à l’issue de leur apprentissage.

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LE MONDE DE L'EMBALLAGE

tionnel, dans lequel les encres sèchent paroxydation.Notre particularité réside dans le fait que nousréalisons les mélanges de couleurs dans notrelaboratoire, selon les souhaits de chaque client.Les directives couleurs du client sont archivéespar série client, sur des cartes d’étalonnagecouleur.

Après l’impression et le laquage, c’est à

nouveau à vous, Monsieur Montaperto,

d'intervenir.

Après l’impression, les emballages sont gau-frés et estampés, pourvus de films appliqués à chaud, découpés et collés. Pour la découpe,nous avons le choix entre la Bobst SP 102CER, qui sépare directement les pièces, et laBobst SP 102 E, qui exige une séparation manuelle des déchets.Après la découpe, les palettes sont amenées à la station de collage.

Comment faites-vous pour garantir que rien

ne se perde en route?

Outre les cartes d’étalonnage couleur, chaquemandat est accompagné d’une fiche compor-tant des numéros de série, sur laquelle on noteles étapes de traitement spéciales et les re-marques. Naturellement, on y note égalementle nombre de boîtes pliantes qui ont été livréesau client.

Qu’est-ce qui différencie l’entreprise dans

laquelle vous effectuez votre apprentissage

d’une autre?

Ce qui nous plaît le plus, c’est le climat ex-ceptionnel qui y règne. Tout le monde s’en-traide. Nous y jouissons aussi d’une assezgrande liberté. Et nous pouvons mettre enœuvre directement ce que nous apprenons auxcours théoriques. Enfin, nous sommes trèsfiers de l’excellente qualité de ce que la fabrique produit.

Model Kramp à Hanau est spécialiséedans le traitement, l’impression et l’en-noblissement d’emballages en cartonplat dans le segment des produits deluxe. Les deux apprentis Antonio Montaperto et Sebastian Novak nousdonnent un aperçu des possibilités etdes compétences de Model Kramp.

Sebastian Novak est en 2e année d’apprentis-sage en imprimerie, avec spécialisation dansl’impression offset. Antonio Montaperto achoisi quant à lui les procédés de façonnagedes emballages. A eux deux, ils couvrent l’ensemble du processus de conception et defabrication d’emballages.

Monsieur Montaperto, votre spécialité vous

fait intervenir dès le début du processus

de fabrication d'un emballage. Quel est

précisément votre rôle ?

A partir des souhaits de nos clients, nous réali-sons un échantillon par CAO. Celui-ci est en-voyé à l’agence mandatée par le client, quinous livre le dessin à réaliser. Nous vérifionsalors si les travaux d’impression et d’ennoblis-sement sont réalisables et nous soumettonsune offre au client.

Monsieur Novak, quelles possibilités

d’impression et de traitement pouvez-vous

offrir aux clients?

Notre point fort réside dans la conception dessurfaces. Avec divers pigments, laques etstructures, nous créons une grande variétéd’effets et des surfaces tout à fait particulières.Ainsi, nous pouvons contrecoller des maté-riaux, les laminer, intégrer des fenêtres, gau-frer, estamper et appliquer des films à chaud.Selon l’effet recherché, nous recourons àd’autres méthodes d’impression offset.Lorsque nous travaillons avec des films, nousutilisons le procédé offset UV, afin de per-mettre aux couleurs de sécher. Mais nous tra-vaillons également en procédé offset conven-

Impression et finition

CollageImpression

Laquage

Contrecollage/laminage

Codage

Découpe

Impression à chaud

Prépresse

Processus de fabrication

LE MONDE DE L'EMBALLAGE

Sarah Mennel et René Ruosch, appren-tis polygraphes respectivement en 4e et3e années, évoquent leur quotidien.

Les polygraphes travaillent à la prépresse,maillon essentiel entre la vente et la produc-tion. La plupart du temps, les données d’im-pression livrées à l’entreprise sont déjà directe-ment exploitables. Elles sont tout de mêmecontrôlées et adaptées à l’impression. Cependant, certains clients se réjouissentlorsque la prépresse leur soumet des proposi-tions créatives.

Quels sont les liens entre les différentes

unités ?

Pour expliquer le fonctionnement de la chaîne,un schéma s’impose. On voit clairement que laprépresse dépend à la fois des mandats desclients, autrement dit de la vente, et de la capa-cité des presses et des machines de finition.

Etes-vous fiers de votre apprentissage ?

Oui, lorsque nous voyons en rayon du choco-lat, des aliments ou des articles de cosmétiqueou de parfumerie dont les emballages ont étéfabriqués dans notre entreprise. Il peut s’agirde boîtes pliantes avec d’élégants motifs d’im-pression ou une finition particulière, ou encored’emballages contours complexes nécessitantun réglage spécifique des machines.

Nos presses sont remarquables : nous dispo-sons de machines d’impression offset à 4, 6 et8 couleurs extrêmement performantes. Raressont les entreprises qui proposent l’impressionà chaud, notre spécialité. De même, notre so-ciété a mis l’accent sur des solutions de vernis-sage sans odeur telles que le vernis UV, à dis-persion, mat, brillant, parfumé, etc., utilisés surcertaines parties de l’emballage selon leurtype.

Malgré la taille relativement importante de l’en-treprise, nous sommes en mesure de répondreaux souhaits des clients de manière ciblée. Parailleurs, nous travaillons en étroite collaborationavec les unités situées en amont et en aval denotre intervention.

La conception d’emballages est différente dela conception de supports d’information clas-siques (journaux, brochures, etc.). Pour SarahMennel comme pour René Ruosch, la forma-tion est riche d’enseignements et très variée.Enfin, les deux apprentis se sentent à l’aisedans leur équipe et sont reconnus en tant quetravailleurs à part entière.

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Demande · Commande · Vente

Fixation des délais

Prépresse

Bon à tirer

Validation

Impression

Finition

Découpe, collage ou revêtement

Livraison

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LE MONDE DE L'EMBALLAGE

tites « fiches » d’informa-tion indiquant les prin-cipales données del’ordre, comme lenom du client, lesdélais, le nombrede pièces, etc.

… Phase de

production

• Pour produire lasolution d’emballage, ilfaut des formes de dé-coupe. Celles-ci sont commandéesdirectement auprès d’Inoflex à Weinfelden.Les formes sont tout d’abord ajustées en fonc-tion de la machine, une tâche qui exige beau-coup de précision. Puis commence le réglagede la machine à proprement parler, qui dépendde l’épaisseur du carton ondulé, de l’exécutionde la découpe et de la vitesse d’exécution exi-gée. Parfois, plusieurs essais sont nécessairesavant d’obtenir un résultat satisfaisant.• Les emballages sont ensuite pliés et collés.Là aussi, il convient de savoir quels réglageseffectuer sur la machine et quelles sont les ca-ractéristiques de la colle.• L’ensemble du processus de production doitconstamment être surveillé. A chaque étapede la production, nous effectuons descontrôles de qualité sur les pièces.

Comment colore-t-on un emballage ?

L’opération, qui dépend du traitement ultérieuret du type d’image imprimée, a lieu au débutou au cours du processus de production.Lorsque j’utilise par exemple cinq couleurs etde la laque, les plaques ne sont découpéesqu’après avoir été imprimées dans la Master-flex. Lorsque j’ai besoin de deux couleurs seu-lement, les feuilles peuvent être imprimées,découpées et collées lors d’une même opéra-tion. C’est là que notre flexographe intervient.

Quelle est le travail du flexographe ?

Il imprime et façonne le carton ondulé. Il éva-lue les modèles, contrôle et monte les formes,mélange les couleurs et règle la machine flexo.Bien entendu, il contrôle en permanence laqualité de l’impression.

Qu’est-ce qui vous plaît en particulier dans

cet apprentissage ?

Ce qui est passionnant à Weinfelden, c’est quenon seulement nous réalisons la solution d’em-ballage, mais nous fabriquons nous-mêmesquasiment toutes les pièces d’assemblage:Thurpapier fournit le papier brut et Inoflex fa-brique les outils de découpe. Seules les

Après les vacances d’été, deux nouveaux tech-nologues en emballage débutants, AleksandarJovancevic et Thomas Collins, ont commencéun apprentissage à Weinfelden. Les techno-logues en emballage sont des spécialistes quiconçoivent et produisent des boîtes en cartonou en carton ondulé. Ils doivent posséder uneexcellente faculté de représentation spatiale(compréhension des volumes et de la perspec-

tive), savoir travailler avec pré-cision et de façon soi-

gnée et disposerbien entendu

d’aptitudes ma-nuelles.

Pourquoi

avez-vous

décidé de

suivre une for-

mation de tech-

nologue en em-

ballage ?

Je voulais un métier auxtâches variées, et qui ne soit pas sédentaire.Cette activité permet justement concevoir unemballage à l’ordinateur, puis de le fabriquer àla machine.

En quoi consiste le travail d’un technologue

en emballage ?

Un technologue en emballage encadre tout leprocessus de création d’un emballage, du sou-hait du client à sa concrétisation via la produc-tion.

De la création à la production

… Phase de création

• Les souhaits du client sont recueillis directe-ment auprès de lui, ou en compagnie d’un col-laborateur de vente.• Sur la base de ce briefing, le technologueen emballage développe une solution créative,techniquement réalisable. Il existe toutessortes de logiciels pour réaliser les solutions. • Une fois l’emballage dessiné, le prototypeest découpé et assemblé, puis soumis auclient. Il arrive que nous imprimions au préa-lable l’image sur le patron afin que le client ait lapossibilité de visualiser son emballage. Les pa-trons non imprimés sont par ailleurs très utilespour tester la fonctionnalité des solutions. • Pour garantir une fonctionnalité optimale del’emballage, il est essentiel de bien choisir letype de carton ondulé et la machine qui le fa-briquera, en tenant compte de son but et deson lieu d’utilisation.• Si le client valide le patron, celui-ci est intro-duit dans le processus de production via de pe-

plaques d’impression ne sont pas fabri-quées par nos soins.

J’adore également travailler enéquipe. Les nationalités les plus dif-férentes se côtoient sur mon lieude travail où plusieurs langues sontparlées. Et ensemble, nous veillons

à ce que le client bénéficie de la so-lution d’emballage la plus adaptée.

Antonio Mediati suit une formation depapetier à la société Thurpapier, àWeinfelden. L’apprentissage,d’une durée de trois ans,nécessite des compé-tences manuelles etmathématiques. Eneffet, le papetierdoit à la fois sa-voir réparer lesmachines etcontrôler la qua-lité du papier.C’est le fait depouvoir intervenirsur l’ensemble duprocessus qui a incitéAntonio à choisir cettevoie.

Thurpapier produit différentes sortes de papierrecyclé. Grâce à la faible largeur (2,50 mètres)de ses machines, elle est en mesure de réagiravec rapidité et souplesse aux besoins du marché.

Il existe différentes qualités de vieux papier.Pour les évaluer, le papetier se fonde sur la pu-reté de la matière première et sur sa transfor-mation. En général, on parle de qualité grandmagasin, Stewo ou de chute de découpe. L’en-treprise transforme alors la matière premièreen fonction de ses caractéristiques et produit àson tour des papiers de différentes qualités.

Thurpapier fabrique notamment du papier et ducarton testliner bicouches ainsi que de la can-nelure. Les premiers, destinés à l’impression,sont élaborés à partir des matières recycléesles plus pures, contrairement aux seconds,produits à partir de matières de qualité infé-rieure.

De l’eau, du papieret du savoir-faire

LE MONDE DE L'EMBALLAGE

Vous travaillez sur les programmes de

formation et les statistiques. Pourquoi

est-ce si important ?

Les programmes de formation sonttrès importants, car nouspouvons transmettrenotre savoir-faire à nosclients et leur fairedécouvrir tous noscentres de compé-tence (MGPS).

N’est-ce pas

dangereux de

« former » les

clients ? Quels

sont les avantages ?

La communication est plus facileavec un client bien informé : Model Embal-lages SA est plus à même de comprendre sessouhaits. De plus, ces séminaires nous per-mettent de faire découvrir nos compétences etde susciter l’envie d’innover chez le client.

Lars G. Wallentin a animé une des dernières

formations. Que vous a-t-il appris ?

Monsieur Wallentin est un excellent orateur, ilsait captiver son public pour lui transmettre l’in-formation souhaitée. Et nous savons combienl’information et la communication sont impor-tantes pour les relations avec les clients.

Quel rôle joue le département Vente en

matière de relations avec les clients ?

Il joue un rôle extrêmement important, car ilest en contact direct avec la clientèle. C’est àlui de répondre aux souhaits émis par un clientet de répondre à ses problèmes.

Quand le client est-il en contact avec le

département Vente ?

Il y a plusieurs cas de figure : lors d’une com-mande, d’une réclamation, d’une modificationdu produit ou bien d’un nouveau projet.

Qu’allez-vous faire après votre stage ?

A la mi-septembre, j’entre à la Haute EcoleSpécialisée d’Yverdon en section Economisted´entreprise, pour trois ans.

Vincent Rimaz, pour quelle raison faites-

vous un stage d’une durée de onze mois

chez Model Emballages SA à Moudon ?

Pour continuer mes études, il me fallait une an-née de pratique dans le domaine du marketing,de la finance ou des ressources humaines. Mo-del Emballages SA m’a proposé un stage ausein du département Marketing Vente. Cetteoffre m’intéressait d’autant plus que le lieu detravail se trouve à proximité de mon domicile.

Quelle est votre formation ?

Pour le moment, j’ai une formation principale-ment académique. Je suis titulaire d’une matu-rité gymnasiale, option économie et droit. Ce-pendant, grâce à mon année de stage et àcelle passée chez Hornbach à la caisse et auservice clientèle, j’acquiers une certaine expé-rience professionnelle.

Quels sont les points positifs et négatifs de

votre expérience chez Model Emballages ?

Ce qui me plaît, c’est la grande diversité du tra-vail et les bonnes relations avec tous mes col-lègues. Il n’y a pas de point négatif.

Selon vous, quels sont les principaux atouts

de l’entreprise ?

La réactivité et la flexibilité face à un problème,ainsi que des collaborateurs compétents danschaque domaine d’activité.

Quel est le « target group » principal de

Moudon ?

C’est l’industrie de la boisson.

En quoi consiste votre travail ? Quelles sont

vos responsabilités ?

Mon travail principal consiste à organiser diversévénements du secteur Vente. Il s’agit parexemple de l’organisation de séminaires client(connaissance technique de l’emballage, PAV).Je m’occupe alors des invitations, de la récep-tion et de la confirmation des inscriptions, del’organisation du repas de midi, de la prépara-tion des salles de séminaire, des supports deséminaire (classeurs, blocs, stylos) ainsi que ducafé d’accueil.Je gère également des Events client commeWengen, Gstaad ou Athletissima. Pour Wen-gen par exemple, je suis chargé de toutes lesréservations (hôtel, abonnement de ski, billet)ainsi que de la correspondance avec les clients(invitations, confirmations).

En théorie, une fibre de papier peut être sou-mise à ce cycle cinq fois.Chaque étape du processus fait l’objet d’uncontrôle qualitatif. Ainsi, la pureté, la résis-tance, etc. du vieux papier sont évaluées, demême que la qualité du nouveau papier.

La qualité de l’eau est également un élémentdécisif. En effet, l’eau est présente tout aulong du processus de fabrication. Elle estd’abord utilisée lors de la désintégration, puisdu passage en caisse de tête. Elle est ensuiteéliminée lors du séchage. A chaque étape defabrication, elle fait donc l’objet d’une sur-veillance de tous les instants dont les résultatsinfluent largement sur le processus de transfor-mation. Le contrôle de « l’eau finale » est ef-fectué dans la station d’épuration de l’entre-prise.

Enfin, les acheteurs représentent un dernier in-dicateur de qualité : 60 % du papier est venduà des entreprises tierces et environ 40 % esttransformé dans les usines de carton ondulédu Groupe. Cette transformation peut elleaussi donner lieu à des différences qualitatives.

Quelle place occupe Thurpapier au sein du

Groupe Model ?

L’entreprise n’est pas un simple fournisseurpour les usines de carton ondulé, elle lesconseille et les accompagne lors de l’achat depapier supplémentaire.

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Processus de fabrication, circuit, qualité

•liv

rais

ondes matières usagées (papier et carton)

•dés

inté

gratio

n dans le triturateur

•ne

ttoyage/épaississement/tri

•m

achin

e à papier/caisse de tête

•sé

chage, ajout éventuel d’am

idon•

cylin

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raison par voie

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transformation

en

so

lutio

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élimination

en

tan

tque

matières

usa

es

avant tout !Les clients

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Nescafé Gold et Gold MildLes produits Nescafé Gold et Gold Mild sontprésents dans les magasins suisses non seule-ment dans les rayons mais aussi sur les pré-sentoirs offset conçus par Nestlé. Afin que leprésentoir trouve sa place partout, quelle quesoit la taille du magasin, il peut être pourvu detrois ou quatre plateaux de 12 emballages decafé. Une planchette offset permet d’uniformi-ser la présentation.Le socle sert également de cache pour letransport. Les présentoirs avec leurs embal-lages de café peuvent ainsi être transportésvers les différents points de vente sans risqueet y être immédiatement installés.

Vins Rimuss haut de gamme Rahm AG expédie ses vins haut de gamme à

tous les détaillants suissesdans un emballageraffiné. Ces bou-teilles sont notam-ment destinées auxamateurs de grandscrus de la région deSchaffhouse et deZurich.

Les couleurs tien-nent une placeessentielle surcet emballage. Les informa-tions sur le pro-duit y sont ins-crites en noir

dans les sept policesde caractères possibles. La signification descouleurs or et rouge est toujours identique: ledoré (imitation or) est utilisé pour les vinsnobles authentiques de la gamme Réserve duPatron (tel que le Hallauer Spätlese), tandis que

Côte d’OrLa dernièrecréation chocola-tée Côte d’Or de la division TREE de Kraft Foods est untrio de tablettes luxueusement présentéesdans une boîte à rabat réalisée dans une seulefeuille de carton. Une fenêtre rectangulaireplastifiée dans le rabat laisse entrevoir les trois

tablettes, parfaitement calées dans unastucieux support en escalier. L’im-pression à chaud en feuille d’or etles gaufrages achèvent d’ennoblirce produit véritablement excep-

tionnel.Le design contemporain de l’emballage,

sur le thème de l’Afrique, lui confère une appa-rence raffinée tout en suggérant élégammentl’origine des fèves de cacao. Comme toujourspour les articles destinés à la vente duty free,l’amateur de chocolat trouvera au dos de l’em-ballage un descriptif détaillé du produit en plu-sieurs langues. Côte d’Or finest selection estun cadeau de grande classe, à offrir pour uneoccasion très spéciale.

ARTISTGUIDE

le rouge est utilisé pour les cuvées telles quele Dorenoir. La couleur noire, brillante, et la bouteille styli-sée entendent symboliser la valeur des vins. La société a ainsi conçu un emballage optimalpour le transport du vin, qui permet de ré-pondre aux besoins du fournisseur et du client final tout en tenant compte de l’aspectesthétique.

Un fromage d’exceptionConçue en collaboration avec une agence depublicité, cette boîte imprimée en noir et rougesur toute sa surface renfermeune meule entière de fro-mage d’Appenzell.Les meules defromage libé-rant un peud’humidité et dematièresgrasses pendant letransport, la boîte est encarton ondulé double, résistant àl’eau. Conditionné de la sorte, le fro-mage est livré aux grandes surfaces du pays,mais également exporté vers la France et l’Allemagne.

Une publicité Toblerone vraiment goûteuse Savourer un produit avant même de l’avoirgoûté? C’est ce qui sera possible grâce à nosprésentoirs interactifs. Les quatre faces deceux-ci illustrent l’univers des ingrédients desToblerone: abeilles tournant autour d’un pot demiel, papillons voletant dans une prairie, cha-toyantes fleurs d’amandiers se détachant sur levert des feuilles. L’œil est irrésistiblement at-tiré, les célèbres triangles sont parfaitementmis en valeur.

Les présentoirs traduisent efficacement, enlangage tridimensionnel, les thèmes choisispour la campagne imprimée.

Produits

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ARTISTGUIDE

convertie en mini sac, peut ainsi être aisémenttransportée d’un endroit à un autre.Cet emballage extrêmement créatif sur lequel la célèbre vache Milka nous couve deson regard fidèle va certainement faire battre le cœur des enfants plus rapidement et s’attirer ainsi toute l’attention escomptée dans les boutiques duty free.

Un présentoir rouge lumineux pour les sauces MixDestiné aux filiales Migros d’une certaine taille, le présentoir est d’une couleur rouge vifqui ne manquera pas d’attirer l’œil des clients,qui pourront saisir les sachets de sauce aussivite qu’ils les prépareront une fois chez eux.Surmonté d’un panneau en contrecollé offsetqui accroît sa visibilité, le présentoir comportediverses subdivisions et compartiments garan-tissant un ordre parfait et facilitant le remplis-sage. Model remplit les présentoirs et les en-voie directement aux centres de distributionMigros.

Steffen Schraut – luxueux et dans le ventAvec sa ligne clairement définie et son élé-gante réserve, le parfum du créateur de modeSteffen Schraut s’adresse à la femme mo-derne: sûre d’elle, souveraine et stylée. En renonçant à toute fioriture, l’embal-lage reflète de façon particulièrementraffinée le très sobre design du flacon.L’impression du nom de la marque,réalisé en dorure à chaud, produitun effet d’une grande noblesse. Enfin, une lucarne découpée sur ledevant ménage une vue sur le rabatnoir brillant du couvercle, qui com-porte les indications essentielles sur leproduit. Quant à l’intérieur gris de l’embal-lage, il rappelle avec grâce l’aluminium utilisépour le flacon.

Le sport grandeur natureLes beach-volleyeurs Sascha Heyer et PatrickHeuscher s’apprêtent à partir pour Pékin. Pourleurs sponsors et pour «the Road to Beijing»,ces deux athlètes de plus de 2 m s’affichenten grandeur nature.Selon le lieu où il sera disposé, ce présentoircontrecollé offset pourra être garni de diverssupports de vente.

La vache MilkaPour commercialiser les très appréciés Milkanaps, la division TREE de Kraft Foods a eu recours à une boîte pliante de conception originale puisqu’elle représente une tête devache. La partie transparente aménagée sur ledevant de la boîte permet au consommateurd’en apercevoir le contenu. Décidé-ment bien pensée, la boîte s’ouvretrès simplement grâce à un sys-tème de perforation, permettantainsi aux enfants de se servir aisé-ment. Autre avantage: la boîte dans la-quelle chacun pioche un carré de cho-colat accentue l’effet de partage. Enfin,une ouverture qui fait office de poignéea été pré-vue sur le dessus: la boîte,

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L'homo consummatuschiffres alors qu’en fin de compte, ce qui im-porte, ce n’est pas quand et où le client aacheté tel produit, mais bien pourquoi il l’a faitou non. Nous devons replacer le client en tantqu’individu au cœur de nos préoccupations.Les gens doivent sentir dans quels domainesnous sommes meilleurs que les autres.

Prenons par exemple le cas des magasins devillage. Trop souvent, leur positionnement perdde sa clarté, ils ne se démarquent plus. Au lieude se spécialiser sur une gamme particulière,ils submergent le client d’offres. Or dans cetype d’établissement, ce n’est pas le prix quiest déterminant dans l’achat d’un produit, maisle service, la proximité avec le client et lecontexte régional.

Quelles sont les exigences du consomma-

teur et celles de la vente par rapport au

présentoir ? Le matériau de construction

influence-t-il l’acheteur ?

Il est impossible de répondre brièvement àcette question. Il faut d’abord distinguer lesexigences du secteur alimentaire de celles dusecteur non alimentaire. Ensuite, d’autres fac-teurs entrent en jeu, tels que le niveau de ser-vice du détaillant, son positionnement, etc.Nous avons mené un grand nombre d’études àce sujet et avons malheureusement souventconstaté que la conception du présentoir netient pas ou pas suffisamment compte des dif-férents paramètres spécifiques au point devente (par exemple la distance nécessaireentre le présentoir et le consommateur qui atti-rera son attention, le sens de la marche et la di-rection du regard du client). Enfin, élément toutaussi important, la somme d’informations des-tinée à la clientèle : elle influe considérable-ment sur le degré d’attention, la réceptivité etdonc le volume d’achat final du client. Atten-tion à la surenchère !

Quel est le comportement du consomma-

teur de demain?

Je suis convaincu que le client de demain seratout aussi imprévisible que celui d’aujourd’hui.Je pense d’ailleurs que la vente connaîtra unnouveau bouleversement. Celui qui saura ex-ploiter cette opportunité pourra survivre sur lemarché. C’est pourquoi je crois que les petitesépiceries vont retrouver une nouvelle jeunesseà condition qu’elles respectent certaines règles: se concentrer sur leurs atouts, se positionnerclairement et apprendre à dire non.

Les seniors sont, par exemple, prêts à payerpour le service, mais ils exigent en contrepartieune prestation à la hauteur de leurs attentes.

De manière générale, à l’avenir, la forme primera le contenu.

Quelle sera l’évolution des besoins et des

fonctions des emballages ?

Là aussi, il est impossible de généraliser. En2010, les exigences envers un emballage decosmétiques divergeront fortement de cellesconcernant les emballages de biens de grandeconsommation. Outre de nombreux autres fac-teurs, celui de la démographie sera probable-ment décisif. Par exemple, un nombre effarantd’emballages principalement destinés au plusde 50 ans est presque illisible pour son groupe-cible car le texte imprimé est trop petit, ce quientraîne souvent un non-achat dans les es-paces libre-service.

Quel est le rôle du neuromarketing dans

vos travaux ?

Je trouve l’idée fondamentale du neuromarke-ting, autrement dit la tentative de se rappro-cher du système limbique de l’homme, très in-téressante. Toutefois, les recherches doiventêtre menées avec le plus grand sérieux et lorsde l’évaluation des résultats, il ne faut jamaisoublier que ces études portent sur des êtreshumains capables de rationaliser quasimenttoutes leurs émotions. Par exemple, lorsqu’unhomme s’achète une voiture, il trouve toutessortes de raisons justifiant le choix de ce véhi-cule en particulier et camoufle habilement lesfacteurs émotionnels sous un vernis rationnel.

Vous avez mené des recherches au sujet

de l’Euro 2008 englobant des études axées

sur les femmes ou d’autres sur l’utilisation

efficace du matériel publicitaire. Quelle

conclusion tirez-vous de ces travaux ?

Je pense que le marketing sauvage (« ambushmarketing ») jouera un rôle de taille. Lesétudes ont également montré qu’une opportu-nité exceptionnelle s’offre au secteur de lavente avec le groupe-cible des femmes : leurnombre lors des projections publiques estétonnamment élevé. Les études menées ontpar ailleurs montré qu’il fallait reporter les me-sures de marketing à la période pré-champion-nat afin d’éviter la baisse d’intérêt lors de l’évè-nement sportif.

Pour les fabricants d’emballages, les pré-

sentoirs sur le point de vente représentent

une part considérable du chiffre d’affaires.

Que conseillez-vous en matière d’utilisation

des présentoirs, tant du point de vue de la

technique que de la communication ?

« Less is more » : autrement dit, ce n’est pasla quantité, mais la qualité qui prime. C’est là

Martin Hotz, partenaire et associé de la société de conseilFuhrer & Hotz.

Martin Hotz est spécialisé dans la re-cherche sur le comportement des ache-teurs sur le point de vente et dans lesmicroprojets dans le domaine du mar-keting. Son objectif ? Que le shoppingse concrétise par un acte d’achat. Il estl’auteur de nombreuses études et pu-blications sur le marketing et la distri-bution dans le cadre du commerce dedétail.

M. Hotz, vous étudiez de manière intensive

le marché des points de vente. D’où vous

vient cette passion ?

Nous avons débuté avec une agence de publi-cité classique orientée vers les biens deconsommation. Mais nous avons vite remar-qué que le marché était toujours plus mobile :le flux d’informations augmentait sans que celasemble vouloir s’arrêter un jour. De plus enplus souvent, l’achat était décidé dans le maga-sin même. Par ailleurs, les sondages clients necorrespondaient pas à la réalité reflétée par leschiffres. Nous sommes parvenus à la conclu-sion qu’il fallait se rapprocher de la « boîtenoire », à savoir le lieu de confrontation entrel’offre et la demande.

Vous disposez d’un réseau étendu de colla-

borateurs chargés d’étudier les besoins de

la clientèle. Le producteur n’est-il pas

parfois submergé de données au point de

perdre de vue le message central ressortant

de l’étude ?

Il est vrai que nos clients reçoivent un grandnombre d’informations. Il ne faut donc pas leuren fournir davantage encore, mais traduire cesdonnées en idées.La société actuelle est championne de l’acqui-sition de données, qu’il s’agisse du code EAN,de systèmes de cartes ou autres. Trop sou-vent, nous nous retranchons derrière ces

EXCELLENCE IN RETAILING

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PAPERTRADING

qu’intervient l’intuition, si importante dans lecommerce. Le présentoir doit clairement indiquer pourquoi cette marque a choisi cepoint de vente pour faire de la publicité.

En tant que fabricant de présentoirs,

comment pouvons-nous appliquer cette

méthode ?

Les compétences et le savoir-faire du fabricantdoivent permettre non seulement de créer lesobjets, mais également d’aider le produit à sedémarquer sur le point de vente et de ré-pondre aux besoins de la vente et des consom-mateurs.

Les ventes sur Internet ne cessent de

croître. Quels sont les derniers freins à

l’achat en ligne ? Dans quelle mesure la

vente sur Internet va-t-elle durablement

influencer le commerce de détail ?

Si l’euphorie des débuts de la vente par Inter-net est retombée, ce mode d’achat n’en a pasmoins entraîné une évolution essentielle :lorsque le client se rend au point de vente, ilest mieux informé. Mais il continue de recher-cher les prestations du commerce de détail.

Pensez-vous que le commerce de détail

présente encore du potentiel, qu’il s’agisse

de la conception intérieure de l’espace de

vente ou de la communication vis-à-vis du

client ?

Aujourd’hui, les supermarchés ont atteint unniveau très élevé et la technologie moderne vapoursuivre son expansion. Cependant, ce nesont pas des limites techniques, mais hu-maines qui nous arrêteront. Réfléchissez : unevoix d’ordinateur peut-elle vraiment vendre unebouteille de vin ? La réceptivité n’est-elle pasplus grande si l’échange se fait entre deuxêtres humains ?

Vous arrive-t-il d’être pris d’une frénésie

d’achat ?

Bien entendu. Mais je ne vous cache pas queje continue d’observer, même lorsque j’achète: je m’efforce alors de garder pour moi les cri-tiques négatives, mais je ne manque pas decommuniquer les remarques positives à la personne qui se trouve en face de moi.

Une matière

Si l’envolée desprix des matièrespremières, et no-tamment celle dupapier pour cartonondulé, pose desdéfis de taille surle plan financier,elle s’accompagneégalement d’unedimension radica-lement nouvelle :une mutation du monde économique !

Si l’envolée des prix des matières premières,et notamment celle du papier pour carton on-dulé, pose des défis de taille sur le plan finan-cier, elle s’accompagne également d’une di-mension radicalement nouvelle : une mutationdu monde économique !Les matières premières telles que le cuivre,l’acier, le pétrole, les produits agricoles, l’eau etjustement le bois et le papier tendent à devenirdes produits de grande valeur. Ainsi, le prix dumaïs et du blé, qui joue un rôle particulière-ment sensible dans notre branche, a respecti-vement grimpé de 50% et de 70% en seule-ment un an, ce qui a considérablement ren-chéri le cours de l’amidon. De tels exemplesdonnent à penser que les matières premièresresteront des produits précieux pas seulementen termes économiques mais aussi en termesde valeur industrielle.Dans le secteur du papier, les goulots d’étran-glement sont d’ores et déjà une réalité et dansnotre branche, l’approvisionnement pourraitbien devenir un aspect critique, confirmant lefait que l’époque où les matériaux se vendaientà bas prix est bel et bien révolue. Cette nou-

velle donne se révèle cependant avantageusepour nous : Model acquiert un matériau de prixqu’il valorise encore davantage en emballagesintelligents, optimisés et taillés sur mesure.|Nous sommes conscients que nous devonsfournir des produits et des performances hautde gamme et que cette exigence de qualitéprésente également des risques. Conjointe-ment avec nos clients, nous voulons relever ledéfi que pose le nouveau marché des matièrespremières et nous profiler comme un fournis-seur qui informe ses clients et garantit la dispo-nibilité de son assortiment même lors de pé-riodes de pénurie de matériaux.

Actualités du marché du papier pourcarton onduléLe carnet de commande des fabricants d’em-ballage en carton ondulé bénéficie de la

conjoncture actuelle.Au premier semestre2007, le prix du papierpour carton ondulé acontinué d’augmen-ter, cependant que lesdélais de livraison desfournisseurs et destransformateurs sesont allongés.La demande de car-ton ondulé connaîtune hausse inédite :

au cours des six premiers mois, les ventes enEurope ont nettement dépassé nos prévisionset s’inscrivent dans la veine de 2006. Cepen-dant, les recettes, qui ne progressent pas de lamême manière que les volumes, sont insuffi-santes. Les augmentations de prix effectuéesjusqu’à présent ne permettent pas de compen-ser entièrement les hausses des cours du pa-pier. Comme celui-ci constitue de loin notreprincipal poste de dépenses, la situation pour-rait devenir critique si le prix du papier et celuidu carton ondulé continuaient à évoluer de ma-nière divergente. Les cours du papier en juillet2007 ont quasiment gagné 50 % depuis leurplus bas à la fin de l’automne 2005. Ce renché-rissement touche principalement les variétésde papiers utilisées dans l’industrie du cartonondulé. En effet, au cours de cette période, leprix du kraftliner brun a augmenté d’env. 30 %,tandis que ceux du testliner et de la cannelureont été majorés d’un peu plus de 50 %. Cettehausse devrait se poursuivre, d’autant que lademande se maintient. Compte tenu de lacroissance des cours du vieux papier, nous ta-blons même sur une nouvelle montée descoûts de production du papier à l’automne2007.

précieuse

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SERVICE

Séminaire Prêt-à-vendre

qui correspondent aux attentes de la grandedistribution. Model Emballages SA souhaite ainsi faire bé-néficier ses clients de ses expériences, de sesconstatations et des derniers progrès dans ledomaine du PAV, afin de contribuer au succèsde leurs produits.

L’emballage prêt-à-vendre (PAV) est-ill’avenir pour la grande distribution ?Le séminaire a tenté de répondre à cette question, au centre des préoccupations ducommerce de détail :• mise en rayon facilitée (gain de temps,

diminution du coût)• ouverture facile des emballages• meilleure mise en avant des produits

(supports de promotion vendeurs et différenciateurs)

• réapprovisionnement plus aisé, meilleure tenue des rayons

• limitation des déchets, réduction des coûtsemballages

Un conférencier renommé, MonsieurLars G. WallentinC’était un plaisir d’avoir Monsieur Lars G. Wal-lentin (ex-Vice-Président Packaging Promotionchez Nestlé International), un conférencier trèsrenommé. Il a partagé sa grande expériencedans le domaine du packaging avec les invités.Par le biais d’un exposé extrêmement vivant, « Communiquer, ce n’est pas informer »,illustré par de nombreux exemples et de casconcrets issus de sa longue expérience inter-nationale, Lars G. Wallentin a fait passer unmessage marketing extrêmement percutantaux participants.En plein dans son élément, Monsieur Wallentina captivé ses auditeurs en montrant l’impor-tance du bon choix des couleurs, de l’étroiterelation entre couleurs, images et textes. Sonexposé a séduit et passionné son auditoire.

Packaging Event du 12 juin 2007 chezModel Emballages à Moudon

Tendances actuellesLes développements dans le domaine de lagrande distribution vont bon train. De manièregénérale on observe :• l’augmentation importante du nombre d’ar-

ticles référencés• les achats effectués par le consommateur le

plus souvent en moins de 10 secondes, et saprésence de plus en plus courte dans les ma-gasins

Sur la base de ces constatations les nombreuxacteurs de la Supply Chain ont lancé unegrande réflexion autour de l’emballage secon-daire et de son développement futur.

Intérêt du prêt-à-vendre (PAV)Un emballage doit répondre à plusieurs cri-tères, telles que la protection du produit, la résistance au stockage et au transport. Le PAV, concept d’emballage des plus actuels,quant à lui, prétend répondre à des attentessupplémentaires dans les domaines du marke-ting, de la facilité d’ouverture et du gain detemps lors de la mise en rayon. En effet, le PAV déploie un maximum d’effica-cité pour les catégories de produits qui combi-nent de forts volumes et une difficulté de rem-plissage des linéaires. Ainsi, il a pour but d’ap-porter un certain nombre de réponses auxpréoccupations de la grande distribution.

Model Emballages SA, acteur incon-tournable dans le domaine du PAVEn introduction au séminaire, des collabora-teurs de la société ont présenté une synthèsesur l’étude PAV, ainsi que des solutions déve-loppées spécifiquement pour certains clients.Avec une réflexion permanente sur les besoinsde ses clients, Model Emballages SA chercheà mettre en place des solutions économiques

Les points clés formulés par Lars G. Wallentinétaient :1. surprendre 2. communiquer, et non seulement informer3. répondre aux attentes4. avoir de l’ « Appetite Appeal », autrement

dit stimuler l’appétit, le désir du consom-mateur

5. voir plus grand, voir plus loin6. etre « unique »7. etre le premier de sa catégorie8. avoir un réel concept, et non se contenter

d’un design d’emballage9. raconter une histoire

10. un bon design est bien plus vendeur

La table ronde qui a suivi l’exposé de MonsieurWallentin a permis des échanges intéressantset fructueux, en répondant notamment à desquestions concrètes des participants. Ainsi,ceux-ci ont pu bénéficier de l’avis éclairé del’intervenant, qui s’est fait un plaisir de ré-pondre aux différentes interrogations formu-lées par le public.

Les invitésParmi les invités se trouvaient de nombreux re-présentants de l’industrie, de sociétés agro-ali-mentaires suisses et étrangères et de spécia-listes du domaine graphique, très intéresséspar les exigences futures qui émaneront de lagrande distribution.Le cocktail dînatoire qui a suivi la manifestationétait l’occasion pour les invités d’échangeridées et expériences avec leurs collègues,dans une ambiance chaleureuse et conviviale.La visite d’usine proposée à titre facultatif aégalement rencontré un vif intérêt et nom-breux furent les visiteurs enchantés de voir lesderniers développements dans une usine depointe du Groupe Model.

Rendez-vous à Moudon à l'automne 2007 !L’intérêt suscité par cet Event était tel qu’undeuxième séminaire semblable sera organisé àMoudon le 6 novembre 2007.

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PACK SHOP

des délais

Interview de Martin Übelhart Key Account Manager European Senior Logistician/ELA Responsable logistique (dipl. féd.)

Adaxys SA est née de la fusion en 2004 entrel’entreprise Altimex AG et la société de produc-tion Nelm SA, laquelle a été reprise en 2003par Siemens Building Technologies AG. Adaxysemploie à Mendrisio et Altendorf quelque 400collaborateurs. Avant la fusion, les deux socié-tés ont travaillé avec succès en partenariatétroit pendant 17 ans. Tout le savoir-faire et lasolide expérience de ces deux entreprises sontà présent réunis au sein d’une même entité.

En Europe, Adaxys SA compte parmi les entre-prises leader et novatrices spécialistes de l’out-sourcing dans le domaine de l’industrie électro-nique. Elle fournit des solutions globales et degrande qualité en matière de conseil, de déve-loppement, d’acquisition, de fabrication et delogistique tout le long de la chaîne de créationde valeur de modules et d’appareils électro-niques.

De même que tout système d’alarme doit pro-téger efficacement un bâtiment et des installa-tions, tout emballage doit protéger les produitsfragiles durant leur transport.

En résumé, quelles sont les principales qua-

lités qu’Adaxys attend d’un fournisseur ?

Ce qui compte pour nous, c’est un rapportprix/prestation optimal, le parfait respect desdélais et une qualité supérieure constante desproduits livrés.

Pourquoi collaborez-vous avec Model AG ?

Model est une entreprise dynamique et nova-trice qui répond entièrement à nos critères desélection. Nous apprécions en particulier laqualité constante de la livraison, qui est indis-pensable pour l’envoi de nos produits. Pendanttoutes ces années de collaboration, nousavons toujours bénéficié de conseils profes-sionnels et fiables.

L’emballage est-il important pour vos

produits ?

Il est très important. Pendant le transport, nosproduits et pièces fragiles doivent être proté-gés de manière optimale. C’est pourquoi l’em-ballage est une composante essentielle du processus global de conditionnement et logis-tique. Un produit défectueux occasionnantpour nous des frais énormes, nous attachonsla plus grande importance à la sécurité de l’ensemble de nos produits lors du transport.Les emballages développés avec Model répondent parfaitement à ces exigences.

Qualité et respect

Adaxys SA, Mendrisio – Une nouvelle entreprise alliant savoir-faire et expérience

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International Stevie Award 2007

Le Groupe Model est fier d’avoir reçu l’International Stevie Award pour Model Box région Ouest,journal destiné à la clientèle publié quatre fois par an.

Considéré comme «l’Oscar du monde des affaires», ce prix représente le seul concours commercialinternational et pluridisciplinaire visant à récompenser l’excellence dans ce secteur. Cette année, 98 lauréats ont été distingués parmi plus de 1000 participants originaires d’une trentaine de pays.

Nos chaleureux remerciements à nos partenaires d’interviews :Strellson AG, Reiner Pichler, www.strellson.com Fuhrer & Hotz, Martin Hotz, www.fuhrer-hotz.chAdaxys SA, Martin Übelhart, www.adaxys.comUn grand merci également à nos apprentis !

Model Box

Journal pour les clients du Groupe Model

18e année, paraît quatre fois l’an

© Model Management AG, 2007

www.modelgroup.com

Tirage

Allemand 3900 ex., français 1800 ex., anglais 400 ex.

Rédaction

Luis Flores, Direction, [email protected]

Karin Bächer, [email protected]

Ruth Wiesmann, Assistance, [email protected]

Model Management AG, T +41 71 626 76 21

Layout

dfp Kommunikation AG, Weinfelden, dfp.ch

Photo page de garde : Stephan Biehler, maxmedia gmbh

Impression

heer druck ag, Sulgen

APERÇU

B O XEditorial

Le Groupe Model en 2005

Le Groupe Model en bref

Distinctions!

artistGuide pour aider nos clients à faire leur choix

Engagement et savoir-faire

Thurpapier · Inoflex

Pack Shop

Rencontres · Aperçu · Impressum

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no 60 | 1er trimestre 06

Le cycle del’avenir

B O XEditorial

Morin Logistic · Service d’expédition 24 h/24

Supply Chain Management

Zur Rose · Des emballages pour les petits formats

Schulthess · Des emballages pour les grands formats

artistGuide

Unilever · Partenariat

Transport de palettes

Pack Shop

Kids’ Charity Gala · Aperçu · Impressum

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no 61 | 2e trimestre 06

Emballez, c’est pesé !Reste le transport.

B O XEditorial

Gsponer Consulting · Un partenariat qui bénéficie aux clients

Wizard & Genius · Le monde du poster | Sika · Une valeur ajoutée de A à Z

Schlenkerhof · Bag-in-Box

artistGuide · Produits

iF Product Design Award

Prodega · Le partenariat, c’est notre business

Bina & Model · Simplification des processus logistiques

Sulser Group · Développement de synergies dans la logistique

Système informatique RFID · Pack Shop

LuxePack 2006 à Monaco · Aperçu · Impressum

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no 62 | 3e trimestre 06

Avancer ensemble

B O XEditorial

Kägii Söhnee ·· Duu nouveauu danss l’emballage

Cavee Viticolee Affaltrachh ·· Plaisirr dess sens

Giovanellii Fruchtimportt ·· Dess vitaminess d’outre-mer

artistGuidee ·· Produits

Flexostarr ·· Swisss Starr ·· Packk Shop

Donkeyy Designn ·· Emballagess dee luxee

Confiseriee Sprünglii ·· Doucess tentations

siaa Abrasivess ·· Lee travaill enn équipe,, unee sourcee d’énergie

Swisss Postt GLSS ·· Cross-selling

Kids’’ Charityy Galaa Winterthurr ·· Aperçuu ·· Impressum

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no 63 | 4e trimestre 06

Energie

Finition