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BOX Editorial Gestion des déchets · La culture du gaspillage Gestion des déchets · L’écologie à l’échelle mondiale Lyreco · Emballages réutilisables, écologiques mais aussi économiques artistGuide · Produits Rhône-Clichés · Alternative pour la production de clichés Robatech · Solution d'emballage écologique STIHL Wil · MODELRecycle InnoPlastics · Processus de recyclage Schenk Recycling · Commercialisation de matières recyclables Model AG · Rapidement, précisément et proprement International School Kreuzlingen Konstanz · Aperçu · Impressum 2 3 4 6 8 10 11 12 13 14 15 16 n o 65 | 2 e trimestre 07 Plus que de simples déchets?

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B O XEditorial

Gestion des déchets · La culture du gaspillage

Gestion des déchets · L’écologie à l’échelle mondiale

Lyreco · Emballages réutilisables, écologiques mais aussi économiques

artistGuide · Produits

Rhône-Clichés · Alternative pour la production de clichés

Robatech · Solution d'emballage écologique

STIHL Wil · MODELRecycle

InnoPlastics · Processus de recyclage

Schenk Recycling · Commercialisation de matières recyclables

Model AG · Rapidement, précisément et proprement

International School Kreuzlingen Konstanz · Aperçu · Impressum

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no 65 | 2e trimestre 07

Plus que de simples déchets?

EDITORIAL

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façon ciblée et l’on ne prévoit pas d’édicterd’ordonnance « généraliste » à ce sujet. Les divers types d’emballages et leurs caractéris-tiques sont réglementés de façon spécifique.

Les matières premières issues du recyclagesont d’un bon niveau qualitatif et atteignentdes prix intéressants sur le marché des maté-riaux. De nouveaux produits, comme des éti-quettes dotées de puces en matériaux semi-conducteurs contenant du métal, peuvent tou-tefois compromettre la qualité du matériaurecyclé et perturber l’équilibre d’un systèmebien rodé. Bien sûr, il faut éviter cela dans lamesure du possible, l’idéal étant que la ma-jeure partie des matériaux constituant les dé-chets puissent réintégrer le circuit économiquesous une forme propre et exempte d’impure-tés. En plus des bénéfices pour l’environne-ment – la valorisation a un impact moindre quela production à neuf suivie d’une élimination –le recyclage s’avère nettement moins coûteuxque l’incinération dans une UIOM. Mais il nefaut pas pour autant chercher à tout recycler : « Un déchet est à recycler uniquement si lapollution qui résulte de cette opération est plusfaible qu'elle ne le serait avec l'élimination et lafabrication d'un nouveau produit. A long terme,le recyclage doit être rentable. » (Lignes direc-trices pour la gestion des déchets en Suisse,1986).

L’interdiction de la mise en décharge directedes matières non valorisables et des améliora-tions notables dans les procédés d’incinérationont sensiblement allégé la charge pesant surl’environnement. Une UIOM moderne permetde transformer les ordures en chaleur et encourant électrique, utilisés par les entreprisesindustrielles sises à proximité, ce qui constitueune contribution importante à l’utilisation du-rable des ressources et une façon intelligentede valoriser les déchets composites et les dé-chets souillés ou mélangés. Par ailleurs, l’utili-sation thermique et énergétique sera prochai-nement possible aussi pour d’autres types dematériaux : les déchets verts, les restes de vé-gétaux et les résidus de bois seront bientôttransformés en carburants à une large échelle.On le voit, nos déchets ont un bel avenir devant eux.

Dr. Hans-Peter FahrniOffice fédéral de l’environnement OFEV

Déchets ou précieusesressources ?

Tôt ou tard, la presque totalité des biens quenous consommons se mue en déchets. C’estdire si nos sociétés occidentales, si avides debiens matériels et si promptes à les jeter, ontbesoin de systèmes de traitement des déchetsefficaces, propres et fiables. Sur ce plan là, la Suisse affiche un bilan réjouis-sant : si pendant les années 80 et 90 l’élimina-tion des déchets représentait encore unecharge importante pour l’environnement et unesource d’énervement notable pour nombred’habitants, nous sommes aujourd’hui parve-nus à une situation relativement satisfaisante.Certes, rares sont les cas où nous avons réussià remplacer la consommation de matières pre-mières par des solutions plus efficaces et plusdurables, mais la teneur en substances nocivesde nombreux biens est aujourd’hui nettementplus basse, grâce aux réglementations ad hoc.Ainsi, les plastiques ne peuvent plus contenirde cadmium, une substance hautementtoxique.

La collecte séparée a permis de maîtriser l’aug-mentation des volumes au cours des 20 der-nières années. Aux côtés de l’incinération, elleconstitue le deuxième pilier de la gestion desdéchets en Suisse. Grâce au recyclage amé-lioré, une part nettement plus élevée de maté-riaux réintègrent le circuit et les atteintes àl’environnement sont elles aussi sensiblementréduites. En Suisse, la part des déchets revalo-risés en provenance des ménages et des pe-tites entreprises est passée de 25 % en 1988à plus de 51 % en 2005. Plusieurs facteurs ontjoué un rôle d’importance dans ces succès :l’ordonnance sur les emballages pour bois-sons, d’abord, qui prévoit l’imposition d’uneconsigne sur les emballages si un taux de recy-clage minimum n’est pas atteint. Ont égale-ment été déterminants les systèmes de col-lecte et de financement mis sur pied par l’éco-nomie pour les bouteilles en PET, les boîtes deconserve, le papier, etc. ; les informations four-nies par les communes, par les associations departiculiers et par l’économie ; enfin, l’applica-tion du principe du pollueur-payeur, qui s’esttraduite par l’introduction de taxes au sac pourla part des déchets qui ne peuvent être valori-sés. Bien sûr, rien n’aurait été possible sans leconcours actif de la population. Les pays voi-sins n’ont pas les mêmes législations et ne col-lectent pas les mêmes catégories de déchets.A titre d’exemple, contrairement à ce qui sepasse chez nos voisins, la législation suissen’aborde pas le thème des emballages de

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GESTION DES DÉCHETS

On parle souvent de « crise des déchets »dans les pays industrialisés, pas parce que levolume de déchets ne pourrait être maîtrisé,mais parce que les méthodes d’éliminationmanquent ou que l’on s’est montré insuffisam-ment prévoyant. C’est vrai surtout pour les dé-chets industriels. Dans d’autres parties dumonde, toutefois, les crises et les problèmessont d’une toute autre ampleur.

Une vie avec les déchetsPour des milliers de gens, les décharges à cielouvert comme celle de Smokey Mountain àManille, aux Philippines, sont devenues à lafois un refuge et une source de revenus. Les habitants de Smokey Mountain ont parexemple mis sur pied de véritables pro-grammes de recyclage, transformant ces dé-chets dont personne ne veut plus en unesource de matières premières pour l’économieet de revenus pour eux-mêmes. Pourquoi, dèslors, évacue-t-on les habitants de ces dé-charges publiques ? C’est que les pluies abon-dantes des pays tropicaux provoquent de ter-ribles glissements de terrain et que l’eau véhi-cule diverses substances nocives. Les odeurset les vapeurs qui se dégagent des déchetsont de graves conséquences sur la santé :troubles respiratoires, nausées, maux de tête,etc. Diverses organisations nationales et inter-nationales sont à pied d’œuvre pour tenter derésoudre des situations souvent complexes.Outre la réduction du volume des déchets et larevalorisation convenable de ceux-ci, il s’agiten tout premier lieu de venir en aide aux habi-tants. Car avec leur déplacement hors des dé-charges, ceux-ci perdent souvent une impor-tante source de revenus. Les programmes misen œuvre visent à enseigner un traitement pro-fessionnel des déchets, ainsi que de nouvellesméthodes de revalorisation. Une coopérativeréunissant plus de 100 femmes a par exempleété créée pour transformer les vieux journauxet les annuaires en sacs à main et en acces-

La culture du gaspillage est l’étrangeprivilège des riches nations indus-trielles. Dans des pays habitués aumanque, comme ceux du tiers monde,la nécessité fait loi et l’on pratique uneautre culture : celle de la réutilisationet du recyclage. Bien évidemment, levolume des déchets est à la mesure duniveau de vie des habitants : bienmoindre.

Quels sont les symptômes d’une culture dugaspillage ? Ce sont par exemple l’ignorancecrasse des impératifs du développement du-rable, ou une dissémination anarchique des dé-chets (bouteilles, papier, cannettes de bois-sons, etc.) en pleine nature, dans la rue et dansles parcs publics, juste après l’acte de consom-mation.

La culture du gaspillage veut que l’on produiseet que l’on consomme toujours plus d’objetssans réelle utilité, dotés d’une durée de vie mi-nimale. Même les objets relativement cherssont aujourd’hui fabriqués de façon à ce qu’aumoindre problème ou à la moindre panne, ilsne puissent plus être réparés, ou que leur répa-ration coûte si cher qu’il vaille mieux en ache-ter de nouveaux, à l’exemple des appareilsélectroniques. Le résultat ? On vend toujoursplus d’appareils aussi éphémères qu’ils sontsophistiqués, et les montagnes de déchetsgrandissent.

soires qui sont revendus en Australie. Uneligne de vêtements a également été lancée,qui a permis de créer des emplois supplémen-taires.

Même recouvertes d’herbe, les déchargescomme Smokey Mountain restent des siteshautement problématiques. De nouvelles mon-tagnes d’ordures se constituent, alors que lameilleure organisation de l’élimination a attiréde nouveaux « habitants », qui produisent eux-mêmes des déchets. Les mères cultivent deslégumes sur les collines désormais « vertes »,alors que les enfants jouent dans l’eau des ca-niveaux, totalement inconscients du danger.(Source + photos : Asian Development Bank,

Manille, Rita Festin)

La culture du gaspillage

GESTION DES DÉCHETS

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L’UIOM Thurgovie relève les compé-tences de Thurpapier en matière d’élimination des déchets cartonnésL’association UIOM Thurgovie travaille depuisde nombreuses années avec l’entreprise Thur-papier, qui fait partie du groupe Model et quitraite la majeure partie des déchets de papieret de carton produits dans le canton. « Notrecoopération fonctionne admirablement » se fé-licite Dieter Nägeli, responsable de départe-ment à l’UIOM Thurgovie. « Notre rôleconsiste surtout à négocier les contrats et lesprix. La partie opérationnelle est organisée en direct avec les partenaires chargés de la collecte et de la valorisation. »

Externalisation de la collecte des vieuxpapiersLes associations et les classes d’écoles collec-tent des vieux papiers en guise d’appoint finan-cier. Les collectes sont coordonnées directe-ment avec Texta AG, St-Gall, et les livraisonsparviennent à Thurpapier. Les Thurgoviens col-lectent quelque 3600 tonnes de carton par an,soit 19 kilos par habitant. Impossible de valori-ser tout cela sans une logistique bien pensée.Après des années de fructueuse collaboration,tout fonctionne sans accrocs.L’UIOM Thurgovie approvisionne égalementThurpapier en vapeur résiduelle, afin de réduirela consommation de pétrole et de gaz. Celapermet d’obtenir un excellent bilan CO2.

La collecte toute seule ne suffit pas« Alors qu’hier, tout était déchet, nous avonspris conscience aujourd’hui que nombre de dé-chets pouvaient être revalorisés, voire servir dematière première pour de nouvelles produc-tions. A mesure que les matières premières seraréfient, le recyclage gagne en importance »,fait remarquer Dieter Nägeli. En fabriquant desarticles à base de papier recyclé, Thurpapiercontribue de façon substantielle à la revalorisa-tion des déchets. Mais il reste essentiel de res-ponsabiliser le public : « Le circuit ne fonc-tionne que si le consommateur fait un effortconscient pour acheter et utiliser des produitsà base de matériaux recyclés ». Nous en appe-lons à chacun pour qu’il apporte sa contributionpersonnelle à la protection de l’environnement.

vices compétente en matière d’environnementet qui analyse sans cesse ses activités sousl’angle de la durabilité. Dans son périmètred’action et au-delà, l’UIOM Thurgovie mèneune campagne de sensibilisation à la probléma-tique de l’environnement et à la nécessité deréduire le volume de déchets, par le biais de di-verses actions ciblées. Elle valorise les maté-riaux résiduels qui lui parviennent par le biaisde technologies sûres et respectueuses del’environnement. Cultivant le dialogue et l’ou-verture, l’UIOM Thurgovie œuvre pour renfor-cer les liens de confiance qui unissent la popu-lation, les communes qu’elle dessert, ses colla-borateurs et ses partenaires.Par le biais d’un système de gestion de la qua-lité et de l’environnement, l’UIOM Thurgovies’assure de la parfaite transparence de ses ac-tivités.Prodiguant informations et conseils, l’associa-tion l’UIOM Thurgovie promeut la prévention àla source, la réduction et la valorisation des dé-chets provenant des ménages et des secteursartisanal et industriel. Quant aux déchets qu’iln’est pas possible d’éviter, ils sont collectés ettriés dans les règles de l’art pour être soit recy-clés, soit brûlés dans la centrale thermique,soit mis en décharge, toujours selon des mé-thodes respectueuses de l’environnement.L’UIOM Thurgovie soutient les communesqu’elle dessert pour les questions touchant à lagestion des déchets et coordonne les diversesactivités au niveau intercommunal et cantonal.Les 50 collaborateurs travaillant à l’UIOM, siseà Weinfelden, au centre de tri régional de He-fenhofen et aux décharges de Pfyn et de Kehl-hof contribuent par leur engagement à unegestion des déchets respectueuse de l’envi-ronnement.Depuis son entrée en fonction en 1997,l’UIOM Thurgovie a incinéré plus d’un millionde tonnes de déchets.

La protection de l’environnement estd’actualité dans le monde entier. Maiselle n’est pas abordée de la même fa-çon partout. Actif dans plusieurs payseuropéens, le Groupe Model est bienplacé pour le savoir. Il vous présentecette problématique sous divers éclai-rages. A la page 3, vous trouverez unebrève description de la situation quirègne aux Philippines, où les prescrip-tions en la matière sont beaucoup moins sévères qu’en Suisse. Sise à proximité du siège du Groupe Model,l’usine d’incinération des ordures ménagères du canton de Thurgovie méritait elle aussi d’être présentée. A titre de comparaison, vous découvri-rez la situation en Pologne, où la pro-blématique des déchets se présentesous un jour quelque peu différent.

L’UIOM Thurgovie gérée comme une organisation La protection de l’environnement constitue unélément clé de la culture d’entreprise de l’as-sociation KVA Thurgau (UIOM Thurgovie). S’en-gageant à mener ses activités en conformitéavec la législation environnementale, l’associa-tion se conçoit comme une entreprise de ser-

L’écologie à l’échelle

GESTION DES DÉCHETS

broyage doivent atteindre un taux de recyclagecorrespondant à 85 % du poids de la voiturefaute de quoi ils doivent eux aussi payer destaxes.

montant d’environ 130 euros par voiture. Lescentres d’élimination ne doivent pas être situésà plus de 50 km du domicile du propriétaire duvéhicule. Et les centres d’élimination ou de

Quantités de déchets en Pologne en 2004

(en millions de tonnes)

Total 11.802

Déchets biologiques 2.486

Papier et carton 2.114

Plastique 1.529

Verre 0.889

Métal 1.521

Les pronostics en matière de quantités de déchets

(en millions de tonnes)

pour 2014 = 12.290

pour 2018 = 12.962

Les pronostics en matière de recyclage en 2007 :

• Papier et carton : 48 % (taux le plus élevé)

• Verre : 40 %

• Plastique : 25 %

Analyse comparative des déchets recyclés en

2006 en Pologne et dans l’Union européenne

(en millions de tonnes)

Quantités Quantités minimum deactuelles destinés au recyclage 2006 dans l’UE (en 2008)

Plastique 0.070 0.1627

Papier et carton 0.825 0.9763

Verre 0.400 0.6686

Basé sur la législation nationale sur le traitement

des déchets

Quantités de déchets en Suisse en 2005

(en millions de tonnes)

Total 15.671

Déchets de chantier 11.9

Déchets urbains 4.99

Volume recyclé : 2.41

• par ex. vieux papiers 1.24

• Verre 0.3

• Appareils électriques

et électroniques 0.0825

• Bouteilles en PET 0.0316

Volume de déchets brûlés 3.14

Capacité de combustion des usines d’incinération

des ordures ménagères en 2005 : 3.377

La situation en Suisse

Taux de retour :

Vieux verre : 96 %

Papier et carton : env. 77 %

Emballages de boissons en PET > 75 %

L’élimination des déchets en Pologne

La politique polonaise en matière de gestiondes déchets est déterminée par la législationde l’Union européenne, ce qui signifie quetoutes les dispositions de l’UE sont appliquéesen Pologne. Il existe de nombreuses lois et di-rectives concernant notamment les aspectssuivants :

1. L’industrie du traitement des déchets dupays

2. Le recyclage des voitures usagées3. L’électronique et les appareils ménagers4. Les emballages et les déchets d’emballages5. Les déchets en général6. Les obligations des fabricants (notamment

les taxes sur les produits et la mise en dé-charge)

7. La protection de l’environnement8. La propreté dans les communes (la plus pe-

tite et celle laissant la plus grande marge demanœuvre aux organes concernés)

A partir de 2009, le taux de recyclage des em-ballages usagés doit atteindre au moins 55 %pour tous les pays (à l’exception de la Pologne,Chypre et Malte).

Quelques dispositions en vigueur enPologneDans la plupart des cas, la Pologne a adaptéses dispositions à celles de l’UE. Elle disposetoutefois d’un délai courant jusqu’en 2014 parexemple pour introduire des règles plus sé-vères en matière de valorisation des embal-lages. Le taux de recyclage actuel est de 25 %et devrait atteindre 36,6 % en 2007. La Pologne doit trier ses déchets. La popula-tion est obligée d’éliminer séparément le verre,le métal, le plastique, le papier (sacs séparés)et les déchets biologiques. Tous les citoyensdoivent par ailleurs apporter leurs piles longuedurée usagées à des centres de collecte ou aumagasin qui les leur a vendues. Des disposi-tions spéciales s’appliquant à certains types dedéchets ou branches d’activité (médecine, ap-pareils électroniques, matières dangereuses,matières fécales, produits chimiques, etc.) Les vieilles voitures constituent un énormeproblème en Pologne. Que faire en effet desquelques 2 millions de vieilles voitures impor-tées jusqu’ici dans le pays et qui ne sont plusen état de marche ? Afin de maîtriser la situa-tion, les autorités ont décidé que tous ceux quivendent plus de 1000 voitures par année doi-vent envoyer leurs vieilles voitures à la cassefaute de quoi ils doivent s’acquitter d’un

mondiale

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0

1

2

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4

5 millions de tonnes

1985 1990 1995 2000 2005

■ déchets

■ verre

■ papier

■ compost

■ déchets urbains ;

(2.44 mio t,

327 kg/habitant)

Collecte séparée 51%

2.5 mio t

335 kg/habitant

Volume total des déchets urbains en Suisse en 2005 : 4.94 millions de tonnes (662 kg/habitant)

Evolution des collectes séparées et des déchets urbains (source : OFEV 2007)

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LYRECO

Plage horaire bleue (processus inbound)Le matin, le tapis roulant est utilisé pour lestockage du matériel envoyé par les fournis-seurs, afin de tirer parti de toutes les capacitésdisponibles. Aux premières heures de la mati-née, les marchandises sont réceptionnées,contrôlées et recensées dans le système infor-matique. Elles sont ensuite déposées dans desemballages réutilisables, dotés d’un marquageen bleu, et transportées vers les bonnes zonesde stockage. C’est ainsi que l’on parvient à ex-ploiter pleinement les capacités de la chaîned’emballage et à réduire au maximum le «vo-lume de trafic» des chariots portes-palettes.

Plage horaire rouge (processus outbound)L’équipe opérationnelle durant la plage horairede l’après-midi doit entre autres recueillir lescommandes des clients. Ces dernières sontsaisies dans le système central ERP-SAP outransférées directement du shop en ligne, puistransmises au poste de commande du centrede distribution. On commence par calculer levolume de la commande pour lui attribuer unemballage adéquat. Le codage y est apposé enrouge. Les emballages vides parviennent ainsiautomatiquement aux différentes stations de

remplissage, où les articles commandés sontrassemblés et conditionnés sans utilisationd’aucun document imprimé. A la fin de lachaîne d’emballage, les colis font encore l’ob-jet d’un contrôle qualité. Ils sont ensuite répar-tis entre les wagons CFF qui desservent lesquatre hubs (centrales de distribution) enSuisse (Genève, Berne, Tessin, et St-Gall) oudirectement remis aux chauffeurs qui assurentla livraison dans les régions de Zurich, Argovie,Bâle et Lucerne. Dès leur arrivée, très tôt lematin, les envois sont triés et livrés directe-ment au client par les chauffeurs, qui repren-nent les emballages Lyreco vides pour les ra-mener au hub. Ce concept de transport com-biné route/rail a fait ses preuves et constitueune précieuse contribution à la sauvegarde del’environnement.

Comment vous est venue l’idée de recourir

à des emballages réutilisables ?

Depuis toujours, Lyreco s’efforce de transfor-mer les besoins de ses clients en prestationsconcrètes. Or il est évident depuis quelquesannées qu’ils se montrent sensibles aux as-pects écologiques et qu’ils sont eux aussi sou-cieux d’éviter tout gaspillage. Nos emballagesde cinq grandeurs standard répondent à cet im-pératif. Grâce à ces cartons réutilisables, il

Interview d’Erwin Fries, directeur de la logistique chez Lyreco Suisse

Lyreco AG, fondée en 1926, est spécia-lisée dans la vente B2B de fournituresde bureau. Elle emploie 11 000 colla -borateurs de par le monde. L’ancienneBüro-Fürrer AG est membre du groupeLyreco depuis 2005. Employant quel -que 400 collaborateurs, l’unité d’affai -res Suisse génère un chiffre d’affairesde plus de CHF 162 millions par année.La stratégie de Lyreco consiste essen-tiellement à regrouper les flux de mar-chandises de façon à simplifier l’achatdes fournitures de bureau pour les entreprises.

En Suisse, Lyreco AG est présente par le biaisde deux marques : Lyreco pour les fournituresde bureau et les articles en rapport avec le caféet Büro-Fürrer pour le mobilier de bureau. Saclientèle provient de toutes les branches d’acti-vité et couvre toutes les tailles d’entreprise, dela plus petite à la plus grande (UBS, parexemple, commande ses fournitures chez Ly-reco). Aujourd’hui, 70 % des commandes sontpassées via Internet, ce qui correspond àquelque 4000 colis par jour, livrés dans toute laSuisse. Afin d’assurer un service de livraisonsans faille, partenaires et fournisseurs doiventafficher une parfaite fiabilité, que ce soit parrapport aux délais de livraison, à la qualité ouaux prix. Les certifications ne jouent encore au-jourd’hui qu’un rôle subalterne, bien qu’ellesdeviennent toujours plus importantes.En passant commande avant 17h00, le clients’assure d’une livraison le lendemain par unchauffeur. Pour tenir cette promesse, plus de110 collaborateurs de la logistique sont sur lepied de guerre de 5h00 du matin à 19h00, ré-partis en équipes. Du point de vue de la logis-tique, chaque journée comporte une plage ho-raire bleue et une plage horaire rouge.

écologiques mais Emballages réutilisables,

LYRECO

aussi économiques

n’est plus nécessaire non plus de trouver desemballages supplémentaires pour les retourset les envois d’échantillons : le client n’a plusqu’à déposer dans l’emballage réutilisable lesmarchandises qu’il souhaite nous retourner.Environ 50 % des emballages utilisés pour lesenvois sont rendus à nos chauffeurs et plus de 30 % sont réintégrés au processus d’em-ballage.

L’engagement de Lyreco en faveur del’environnementOutre les emballages réutilisables et le recoursau rail (Cargo) pour l’envoi vers les hubs, Lyreco a introduit diverses mesures en faveur

de l’environnement. Elle propose par exempleà ses clients de récupérer gratuitement toutesleurs cartouches d’encre et de toner vides pourles éliminer dans les règles de l’art. Les dé-chets ainsi collectés et les déchets généréslors des processus internes sont triés et élimi-nés de façon adéquate. Notre catalogue pro-duits, qui compte plus de 480 pages, est quantà lui imprimé sur du papier recyclé 100%. Nosclients et nos partenaires, tout comme nos col-laborateurs, sont encouragés à s’engager enfaveur de l’environnement par ce biais. LyrecoSuisse se prépare par ailleurs en vue d’une certification ISO 14001.

Qu’en est-il des collaborateurs ? Que

peuvent-ils attendre de leur entreprise ?

Lyreco s’engage dans le cadre du Global Com-pact, Pacte mondial des entreprises, qui définitdes principes pour tout ce qui touche auxdroits de l’Homme, aux conditions de travail, àla protection de l’environnement et à la luttecontre la corruption. Les collaborateurs de tousles échelons sont sensibilisés à ces principeset vivement encouragés à les appliquer au quotidien.

Continuera-t-on de faire appel demain aux

services d’un centre de distribution ?

La mondialisation croissante amène toujoursplus d’entreprises opérant à l’échelle internatio-nale à négocier des contrats d’approvisionne-ment couvrant l’ensemble de leurs sites.Mieux nous connaissons nos clients et mieuxnous sommes à même de les conseiller dansune perspective globale et de moduler nos vo-lumes et nos tarifs en fonction de leurs be-soins. Quant à la certification aux normes ISO9001 et 14001, elle rendra plus strictes encoreles exigences posées aux fournisseurs et à lalogistique. Le marché continue de nous poserdes défis passionnants et nous pousse à ex-ploiter toujours plus intensément notre potentiel.

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Achat desmatières premières

Découpedes cartons

Stockage descartons découpés

Livraison à Lyrecoen fonction des besoins

Production/pliagedes cartons réutilisables

Regroupement etpréparation des

commandes

Livraison auclient finalde Lyreco

Retour dansle circuit des

cartons réutilisables

Recyclage ducarton usagé

Retour des cartonsréutilisables

Cycles écologiques des cartons réutilisables Model/Lyreco

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ARTISTGUIDE

ModifastLes bouteilles Modifastsont à leur avantagedans cette solutionaussi fine que souple.Le display en impressionoffset contrecollé est com-posé de plusieurs trays, d’un socle et d’unepartie supérieure. Son assemblage est modulaire.Les trays sont placés directement sur lescomptoirs des pharmacies et des drogueries.Une fois posés sur leur socle, ils constituent un display attrayant à placer à même le sol.

Emballage du vin pour la société MartelPour ses bouteilles de vins, Martel a souhaitédes emballages alliant luxe et robustesse. Do-tés de calages pour accueillir une, deux, troisou six bouteilles, tous les emballages en cou-leur présentent le même design. Leur aspectextérieur est le fruit d’une impression offset bi-colore suivie d’un contrecollage. Livrés à plat,ils s’assemblent en un tournemain pour setransformer en boxes pratiques, faciles à ouvriret à refermer.

Display Bio HengstenbergLa gamme bio de la société Hengstenberg estarrivée sur le marché l’année dernière. La pré-sentation des articles est la même sur les sa-chets, les pots en verre ou les supports demarchandises. Cette gamme bio qui comprend12 produits différents est bien mise en valeursur ce display conçu pour les supermarchés etles hypermarchés.

Fruité, le tigreFrucht-Tiger est une boisson qui fait le bonheurdes petits. Parmi les éléments clés de l’embal-lage, il convient de citer le tigre entouré defruits, imprimé sur la face externe en flexo -graphie.La boisson se décline en trois arômes réunisdans un emballage, le consommateur choisis-sant celui qui lui plaît. Les avantages pour lecommerçant sont nombreux ; parmi eux, la fa-cilité de transport et la possibilité de l’utilisercomme présentoir.

Marlboro TravelboxPhilip Morris a créé ces élégantes boîtes pourla marque de cigarettes la plus vendue aumonde, Marlboro, en étroite collaboration avecla société Model. Les boîtes contiennent dixpaquets de cigarettes et se déclinent dans lescouleurs rouge, vert et or. Elles sont distri-buées exclusivement dans les points de venteduty-free. Leur revêtement fait l’objet d’un collage spé-cial. Il suffit d’ouvrir ces boîtes rigides montéeset recouvertes pour découvrir une élégante sé-paration et un support qui mettent en valeur leproduit. Le logo Marlboro est obtenu par gau-frage à sec et laqué avec un vernis anti-UV.Grâce à une impression à chaud, il se détachediscrètement du revêtement imprimé au moyen d’une laque mate anti-UV.

Pour en finir avec les invasions d’insectes Les invasions d’insectes sontun fléau qui sévit dans lemonde entier. Ce présentoir àposer spécialement conçu

pour le marché allemand estfacile à assembler grâce àson fonds précollé. Une caleprotège le kit « Clean Kill »pendant son transport et le fron-ton du présentoir assure une promotion efficace du produit au point de vente.

Le nouveau blanc liméEtes-vous à la recherched’une boisson délicieuseet attrayante, légèrementalcoolisée, pour une oc-casion spéciale ? C’estpour répondre à ce typede demande que Ri-muss a mis au point saboisson exclusive, condition-née en petites bouteilles de 27,5 cl. L’embal-lage de 12, décoré par flexographie en 5 tonali-tés or et argent, produit une impression très

haut de gamme. L’impression est recou-verte d’un film de laque protecteur.Outre les bouteilles, la boisson est depuispeu proposée en cannettes. Afin d’attirerl’attention sur ce nouveau conditionne-

ment, les vendeurs ont distribué un embal-lage cadeau astucieux assorti d’un verre etd’une paille. Grâce à l’élégance de saforme et de son cache offset, l’embal-lage suscite des réactions très positives.

Produits

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ARTISTGUIDE

HotWheelsCette piste de course ra-

pide fera briller les yeux denombreux enfants. Le présentoir très

évocateur, créé par Model en un temps re-cord, a été conçu pour une promotion pascale.Fruit d’une étroite collaboration entre diffé-rentes entreprises Model, il a été installé à despoints de vente Carrefour et Coop, dans l’en-semble de la Suisse. Les parties extérieuressont en contrecollé offset. Ce présentoir a étéfabriqué en interne avec des produits tiers etmonté à Weinfelden.

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Présentoir riz Haco Subito

Le côté pra-tique de ces

délicieux plats instantanés àbase de riz se retrouve dansle présentoir, étudié pourfaciliter au maximum laprise en main du pro-duit. Grâce à sa char-pente d’appui supplé-mentaire, le présentoirpeut par ailleurs setransporter aisément.

sia softL’exécution soignée de cetabrasif de pointe signé siamérite un emballage à lahauteur. Son étui brun a

donc été revisité sur le plantechnique et qualitatif. Le design a lui

aussi été repensé pour intégrer des valeursémotionnelles chères à sia soft depuis qu’elleconcentre ses activités dans le secteur de l’in-dustrie automobile. Logé dans un bel embal-lage laqué évocateur, le produit est ainsi mis en valeur.

L’association des menuisiers lucernoisL’association des menuisiers lucernois a dé-cidé d’innover lors de la foire de Lucerne.Elle a donc cherché une solution pour évi-ter aux visiteurs de devoir se munir d’unsac à dos pour transporter les multiplesprospectus distribués lors de cette mani-

festation. Première exigence : il fal-lait faire en sorte que les

clients passent plus detemps au stand. L’articlepublicitaire devait en outreêtre attrayant et fabriquédans un matériau durable.Enfin, le visiteur devait pou-voir faire le lien entre ce pro-duit et le matériau de prédi-lection des menuisiers, àsavoir le bois.

C’est ainsi qu’est né le Trolleybox,qui allie le carton ondulé et le bois. Cet ac-cessoire devait d’abord être monté avantd’être transporté. La curiosité et l’admirationqu’il a suscitées ont été telles que des filesd’attente se sont rapidement formées austand. Polyvalent, le Trolleybox peut aussi êtreutilisé chez soi, pour rassembler les vieux jour-naux ou les jouets d’enfants, par exemple, ouencore pour distribuer le courrier.

Tabouret musicalL’entreprise Kübler propose toute une séried’idée de cadeaux destinés aux fans de mu-sique : chaussettes, tasses, gommes, etc. Tout sauf des instruments de musique ! Ce tabouret musical conçu directement pourKübler peut servir d’élément de décorationpour le commerce spécialisé, de siège pour visiteurs dans le cadre de foireset bien sûr aussi de tabouretd’exercice. Cette idée originalea un impact publicitaire excep-tionnel et interpelle directe-ment le groupe cible visé.

Le display Tobleronelauréat du concoursWORLDSTAR 2006 Après avoir remporté l’andernier le Swiss Star, le dis-play Toblerone vient de dé-crocher le Worldstar.Kraft Foods souhaitait unprésentoir qui intégreraitles plateaux existants,utilisés en magasin.Dans la solution rete-nue, les plateaux sontsuspendus, penchés versl’avant, à un pilier triangulaire. Leur contenuest ainsi bien visible et facile à attraper aupassage. Soixante unités triangulaires de400 g chacune prennent place dans chaqueplateau, toujours parfaitement ordonnées.Grâce à l’inclinaison, le contenu des plateauxavance à mesure que les clients se servent. Le pilier, de forme triangulaire, évoque im-manquablement la forme du Toblerone. Les concepteurs de Model qui ont participéà la mise au point du présentoir étaient enchantés et fiers de se voir remettre laprestigieuse distinction en mai dernier.

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RHÔNE-CLICHÉS

production de clichésAlternative pour la

Qu’avez-vous fait pour répondre point par

point à ces souhaits ?

Nous avons mené des études en collaborationavec nos clients, mais également avec ModelEmballages, et avons opté pour le procédé deréalisation de clichés en photopolymère liquidede dernière génération. Nous y avons intégrétous les avantages techniques.

Quels sont les avantages techniques du

photopolymère liquide ?

Les principaux avantages qualitatifs du photo-polymère liquide sont les suivants : des coûtsraisonnables, une production flexible, unebonne qualité d’impression et le respect del’environnement.

Pourquoi avez-vous décidé de mettre en

œuvre cette alternative ?

Nous sommes convaincus qu’il s’agit d’une al-ternative intéressante pour répondre aux be-soins du marché du carton ondulé.

Avantages économiques : • les clichés sont disponibles au bout de 60 mi-

nutes au lieu de 180 minutes. • le photopolymère liquide non utilisé peut être

réutilisé à 98 %.

Avantages écologiques :• Les solvants chimiques pour la gravure des

clichés traditionnels en plaques solides sontremplacés par une simple solution savon-neuse. Il s’agit d’un investissement durablerespectant l’environnement, donc conformeà la norme ISO 14000.

Pourquoi tous les clicheurs ne

l’utilisent-ils pas ?

C’est un investissement important financière-ment, dédié à 90 % au secteur d’activité ducarton ondulé qui exclut les imprimeurs d’em-ballages souples en polyéthylène (sacs plas-tiques, film etc.), donc un choix stratégique dedéveloppement. Nous concernant, ce processliquide vient en complément des lignes de gra-vure plaques photopolymères solides, tradition-nelles et digitales. Par ailleurs, ce procédé nepermet par la réalisation des commandeshautes définitions quadrie sur les Masterflex,même si des essais dans ce domaine sont encours avec du liquide plus dur.

Conversation avec Frédéric Valz-Blin

Pendant une année, la société Rhône-Clichés amené une enquête pourl’ensemble de ses dos-siers carton. Cette en-quête avait pour but nonseulement de connaître letaux de chute des clichésphotopolymères solides,mais aussi de trouver unemanière de faire évoluerle processus afin de ré-duire le temps de produc-tion.

Parallèlement à cette enquête,les clients des produits cartonont demandé de réfléchir à lafourniture des clichés. Ils ontréclamé un cliché offrant unegrande rentabilité, dédié auxcommandes et d’une qualitéconforme aux exigences ducarton ondulé. Il va sans direque la qualité pour les diffé-rents types d’impression nedoit en aucun cas diminuer.

L’étude de marché a mis enévidence les attentes des services d’impression cartonen matière de plaques imprimantes, à savoir :

• un cliché permettant un très bon transfertd’encre sur des couvertures largement recyclées

• un cliché souple pour imprimer dans le fonddes cannelures

• des montages légers pour une manipulationfacile

• la possibilité d’avoir des aplats « tendres » etdes points de trame plus durs sur le mêmecliché

• dans certains cas, des clichés sans adhésif ni colle à border : réalisation d’un montage mylar « monobloc » où le photopolymère liquide est coulé directement sur le mylar.Objectif : éviter tout arrachage et infiltrationd’eau sur des tirages importants et/ou répétitifs.

• la possibilité d’imprimer sans écraser le carton, donc avec une pression normale

• la possibilité d’imprimer dans les refoulures• un procédé de fabrication rapide en cas de

casse sur la machine• une bonne longévité

Comment fonctionne la production d’un

photopolymère liquide ?

A Module d’épandage : phase 11. Mise en oeuvre : le négatif, posé sur une

plaque de verre, reçoit la protection d’un filmléger jetable permettant de déposer lacouche de photopolymère liquide, en mêmetemps qu'un « base film » support.

2. L’insolation : exposition arrière et expositionprincipale : avec la technologie des photopo-lymères liquides, l’exposition arrière est réa-lisée par les sources lumineuses UV d’enhaut et l’exposition principale par les sourceslumineuses UV d’en bas. Toutes les partiestransparentes du négatif vont laisser passerles UV, ils contribueront à durcir le liquide àces endroits, réalisant ainsi le relief du cli-ché.

B Module de gravure : phase 2Apres avoir été insolé, l’ensemble passe sur le module de gravure, qui comporte 3 opéra-tions :1. Récupération de la résine : le film de pro -

tection est retiré et de l’air chaud sous pres-sion vient chasser le liquide non durci. Leprocessus permet de récupérer 98 % duproduit non utilisé dans les parties même où il serait perdu avec le processus plaques solides. Le photopolymère liquide ainsi récupéré est acheminé vers le « Tanker principal » pour être réutilisé à 100 %

2. Lavage : opération de lavage avec une eausavonneuse afin de supprimer les résidus deliquide env 2 %

3. Traitement de surface : envoie d’UVC et UVAafin de supprimer tout aspect collant le cli-ché est prêt à être utilisé : délais de réalisa-tion 60 mn.

Les essais et les développements se poursui-vent. Il semble cependant important de trouverconstamment de nouvelles technologies quirépondent aussi bien aux exigences écolo-giques qu’aux besoins économiques et techniques.

ROBATECH

écologiquePourriez-vous nous décrire votre système

d’emballage ?

Plutôt que de recourir à des matériaux de ca-lage nocifs pour l’environnement, nous réali-sons nos emballages entièrement en cartonondulé. Le cheminement jusqu’à notre solutionactuelle, pleinement satisfaisante, a nécessitéun important travail de développement de lapart des spécialistes de Model. Le très astu-cieux élément de calage monté au bas de l’em-ballage constitue la clef de voûte du système.C’est lui qui fixe la machine au fond du cartonet qui garantit qu’elle arrive à destination enparfait état. Les espaces vides sont remplis deboîtes de petite taille, dans lesquelles nousemballons accessoires et manuels. Les fondset les couvercles en matériaux solides, spécia-lement conçus pour un emploi avec paletteseuro, nous permettent de superposer plusieursemballages. Nos emballages sont si solidesque nos partenaires peuvent tout à fait les ré-utiliser pour transmettre nos produits au clientfinal.Un autre facteur de simplification est qu’en col-laboration avec Model, nous avons systématiséla taille de nos emballages. Ainsi, nous utili-sons certes différents éléments de calage ausol, selon les appareils ou les pièces à embal-ler, mais un seul type de fond et de couvercle.Model nous a également aidés à optimisernotre système de stockage.

Qu’est-ce que vous considérez comme

particulièrement important chez vos

partenaires ?

Nos partenaires doivent être reconnus dansleur secteur d’activité et axer leurs prestationssur les besoins de leurs clients. Nous accor-dons une grande place à la rentabilité des pro-cessus industriels. Nos partenaires sont indis-pensables à la réalisation de nos objectifs, carnos appareils ne fonctionnent de façon opti-male que si les matières premières sont ellesaussi irréprochables. Le rapport prix/prestation joue lui aussi un rôlenon négligeable. Nous tenons par ailleurs à lafacilité d’intégration logistique des matièrespremières qui nous sont livrées. C’est la raisonpour laquelle notre collaboration avec nos fournisseurs fonctionne selon la méthode « kanban ». (Remarque de la rédaction : cf. aussi

Model Box 61)

Quels sont vos atouts

dans cette époque

de raréfaction des

matières premières ?

L’entreprise Robatechdéveloppe des sys-

tèmes globaux d’encollage. Pour rester un par-tenaire intéressant pour nos clients, nous nousdevons de mettre au point des appareils et desbuses d’application qui utilisent toujours moinsde colle pour obtenir le même degré d’adhé-rence. Nous somme dès lors étroitement dé-pendants des efforts en matière de rechercheet de développement des fabricants de colles.Si nos clients choisissent nos systèmes, aprèstout, c’est bien parce qu’ils lui procurent unavantage sur la concurrence.Une solution écologique doit aussi en valoir lapeine sur le plan économique, à défaut de quoiseule une législation ad hoc pourrait l’imposer.Le remplacement graduel des rouleaux par dessystèmes de buses fermés peut réduire les vo-lumes de colle utilisés, ce qui contribue à éco-nomiser de l’énergie et à gagner de la placedans la partie sèche.

Vos clients sont actifs dans les secteurs

de l’emballage, de l’imprimerie et du

graphisme, du bois, de la construction, de

l’automobile, du textile et de l’hygiène.

A quoi devez-vous veiller en fonction des

diverses applications spécifiques ?

Matériaux, propriétés des colles et rapidité desprocessus varient tous fortement d’une indus-trie et d’une application à l’autre. La longue ex-périence de nos techniciens leur permetd’adapter les produits standard pour en fairedes solutions sur mesure.

Comment pensez-vous que votre marché

va évoluer ?

En misant résolument sur l’innovation, Roba-tech s’efforce de se positionner à la pointe deson domaine et d’ouvrir de nouvelles niches àforte croissance pour ses nouveaux produits.Sur nos marchés traditionnels, comme parexemple l’emballage, nous sommes clairementen train de gagner des parts. Le marché suisseest très sensible à l’aspect des coûts globaux,dans le sens du « Total Cost of Ownership »(TCO). Grâce à la qualité et à la fiabilité de nosproduits, nous parvenons à une grande sécu-rité d’exploitation et à des coûts de mainte-nance minimaux. Nous sommes convaincusqu’à moyen terme, cet aspect en viendra àjouer un rôle de plus en plus important mêmedans les pays à bas salaires.

Interview de LoanKutter, assistantmarketing et de Ruedi Brun,responsable marketing.

Entreprise fami-liale sise enSuisse, Robatechest l’un des pre-miers fabricantsmondiaux d’appa-reils et de sys-tèmes d’encol-lage. Le groupeRobatech est au-jourd’hui présent

dans plus de 38 pays et a accumuléune très large expérience dans l’appli-cation de colles et de matériaux d’isolation.

Qu’est-ce qui distingue les appareils

Robatech ?

Les machines fabriquées dans nos atelierssont toujours taillées sur mesure pour les be-soins de nos clients et se caractérisent par desperformances hors du commun. Indépendam-ment de leur date de fabrication et du modèle,toutes les pièces constituant nos machinessont compatibles entre elles. Quand un clientachète une nouvelle machine, nous lui prodi-guons une formation ad hoc. Mais lorsqu’unclient est familiarisé avec nos machines, la for-mation est très simple car la programmation etla manipulation de nos différents appareils esttoujours semblable.Au tout début d’un processus, nous sommesen mesure de conseiller nos clients de façonapprofondie dans notre laboratoire d’essais.Nous pouvons ainsi évaluer leurs besoins ettester diverses approches sur place, en étroitecollaboration avec eux.

Quelle importance revêt l’emballage de

vos machines ?

Nos produits se distinguent par leur haut ni-veau de qualité. Etant donné notre enverguremondiale, nos produits sont livrés dans lemonde entier. Et l’une des conditions de notreréussite est bien évidemment que les appareilsarrivent chez nos clients dans un état irrépro-chable. En plus de l’aspect qualitatif, nous devons aussi veiller à une rapidité et une efficacité maximales dans la réalisation desemballages.

Solution d'emballage

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13

INNOPLASTICS

Processus de recyclage

ce genre. Fonctionnant en cycle fermé local, cesystème exemplaire a incité de gros clientscomme Denner à confier l’ensemble de leursdéchets à InnoRecycling.

Thurpapier et InnoPlastics privilégient-elles

la même approche logistique pour la col-

lecte et le recyclage des matériaux usagés ?

InnoPlastics et Thurpapier travaillent en réseaufermé et offrent ainsi à leurs clients une solu-tion optimale appelée à progresser. Les points de collecte du plastique et du vieuxpapier se trouvent en général au même en-droit, dans les centrales de tri, par exemple. Si le mode de traitement est fondamentale-ment différent, les défis techniques sont sem-blables, en raison notamment de la qualité va-riable de la matière première, de l’usure impor-tante due au manque de propreté de la matièrepremière et des frais élevés en relation avecles eaux usées.Les deux entreprises sont également confron-tées à de fortes variations du marché, notam-ment ces dernières années, en raison de lahausse vertigineuse du prix de la matière pre-mière et des frais y relatifs. Etant donné le pourcentage élevé de récupéra-tion et l’élargissement du marché des maté-riaux usagés, Thurpapier dispose d’une offrede matière première importante. Mais il y a en-core beaucoup à faire sur le plan du taux decollecte du plastique. Les possibilités d’exploi-tation des matières premières usagées sont eneffet loin d’être épuisées. Les matériaux recy-clés peuvent par exemple aussi être utiliséscomme combustible écologique.

Les deux entreprises de récupération offrentd’indéniables avantages à leurs clients – sur leplan écologique mais aussi logistique. Combi-nant le transport des matériaux à transformeret la collecte de ceux-ci, leurs véhicules ne fontjamais de trajets à vide, ce qui contribue à fairebaisser les coûts.

La situation du marché est-elle la même en

Suisse et à l’étranger pour le processus de

recyclage ?

La Suisse encourage l’incinération des dé-chets. D’autres Etats préfèrent mettre l’accentsur le recyclage. Le prix élevé des matièrespremières a cependant instauré des conditionsplus favorables. A l’heure actuelle, les usinesd’incinération ont suffisamment de déchets ve-nant de l’étranger et la collecte de matériauxusagés reste rentable en raison du prix élevédes matières premières.

Quelles sont les tendances du marché ?

La hausse du prix des matières premières et lapénurie de ressources, combinées à une politi-que de protection de l’environnement, consti-tuent de bonnes bases pour une hausse dutaux de collecte des matériaux et de la de-mande de produits recyclés. Le boom des in-vestissements dans ce secteur, qui prend deplus en plus d’ampleur, aura immanquablementdes répercussions sur le marché.Etant donné que le recyclage du plastique enest encore à ses débuts, la survie de toute ent-reprise active dans ce secteur dépend de la liv-raison d’un certain volume de matière premièrede qualité. Grâce à une technique optimisée eninterne et au grand savoir-faire acquis au coursde nombreuses années d’expérience, InnoPla-stics a réussi à pousser à la hausse la de-mande de granulats, en Suisse comme à l’é-tranger. Aujourd’hui, elle exporte environ 40 %de sa production vers les pays voisins. L’Italieest l’un de ses plus gros clients.Le marché du recyclage du plastique reste in-téressant dans la mesure où il n’existe pas en-core de travail à la chaîne dans ce domaine etoù les processus de traitement mécaniques nesont pas encore entièrement automatisés.

Dans le cadre d’une politique d’exter-nalisation du recyclage des plastiquesau sein du Groupe Model, les sociétésInnoRecycling AG et InnoPlastics AGont été créées à Eschlikon par InnoHolding AG, propriété de Martin Model,et par le groupe Texta, pour prendre lerelais de Poly Recycling AG.

InnoRecycling col-lecte et trie les dé-chets avant de les en-voyer aux entreprisesde recyclage appro-priées. Elle envoie lepapier et le cartonusagés vers Thur -papier et les déchets

de polytéthylène vers son entreprise affiliée InnoPlastics. Cette dernière transforme le plas-tique en granulats qui servent à la fabricationde nouveaux produits. La récupération du plas-tique est une industrie encore jeune, dotéed’un grand potentiel. En raison de la hausseconstante du prix du pétrole utilisée pour la fabrication de ce matériau, son recyclage estparticulièrement intéressant sur le plan éco -nomique et écologique. Résultat : les deux entreprises ont connu un développement exceptionnel.Animé d’un esprit de pionnier, Martin Model di-rige lui-même InnoPlastics sans ménager sesefforts. Nous avons voulu mieux connaître lemarché du recyclage du plastique et notam-ment savoir si la politique adoptée correspondà celle de la récupération du vieux papier par leGroupe Model. En tant que digne représentantde sa famille, Martin Model connaît parfaite-ment bien les deux processus.

Le Groupe Model et InnoPlastics ont-ils des

points communs manifestes ?

Les deux entreprises proposent une solutionjudicieuse sur le plan écologique : des produitsfabriqués avec des matériaux usagés afin depréserver les ressources. Pour InnoPlastics, ils’agit de granulats de plastique et pour leGroupe Model, de papier destiné à être trans-formé en carton ondulé. L’approvi-sionnement en matière pre-mière est garanti dans lamesure où celle-ci est fa-briquée à partir de ma-tériaux usagés locaux,qu’elle ne provient pasde régions en proie àdes crises politiquesou qu’elle ne transitepas par des régions de

Le processus de recyclage

du plastique

➊ Livraison

➋ Broyage

➌ Lavage

➍ Tri

➎ Transformation en

granulats

➏ Utilisation

SCHENK RECYCLING

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matières recyclablesCommercialisation de

sent dans le presse-balles à canal qui les trans-forme en balles de papier. Sur deux installa-tions, les collaborateurs en trient manuelle-ment la plus grande partie, selon des normesdéfinies. Puis la matière est chargée, en ballesou en vrac, dans des conteneurs. Les ballessont alors stockées et vendues séparément,en fonction de leur type et de leur matière.Seules les matières triées ont de la valeur. Il nefaut pas croire que le recyclage soit un jeud’enfant. Il suffit de se pencher sur les direc-tives strictes en la matière pour s’apercevoir dela complexité de cette activité. Même si le pro-cessus de recyclage touche avant tout des dé-chets, il n’en reste pas moins soumis, dans satotalité, à des contraintes réglementaires im-portantes. La société Schenk traite exclusive-ment les matières non dangereuses, les ma-tières dangereuses étant soumises à un cadreréglementaire encore plus strict qui englobe,outre les directives liées à la nature des maté-riaux, des normes légales portant sur la gestioninterne des entreprises de recyclage. A cetégard, les compétences et les autorisationssont plus souvent détenues par les collabora-teurs que par l’entreprise et doivent donc êtrerenouvelées lorsque ces derniers quittent l’entreprise.

Le processus de recyclage « valorise »les déchetsTelle est le credo d’Ute Schenk. Pour être re-connue en tant qu’usine de recyclage spéciali-sée et obtenir une certification, l’entrepriseadapte ses processus. Les matières recycléessont de plus en plus tendance. En 50 ans, le

La petite société Schenk a une cin-quantaine d’années. Fondée dans lequartier de Laufen à Albstadt (dans leBade-Würtemberg), elle a démarré enrecyclant du vieux papier avec unpresse-balles mécanique. En 1980, sondéveloppement est tel qu’elle doit dé-ménager pour s’installer dans des lo-caux plus grands. A ce jour, la sociétéSchenk Recycling est toujours une entreprise familiale, dirigée par UteSchenk. Elle est spécialisée dans la collecte, le transport et le tri des matières.

Elle traite diverses matières recyclables parmilesquelles le papier, les films, le polystyrène envrac, le bois et d’autres produits tels que ru-bans, bidons et bordures de protection en pa-pier. Tous sont placés dans divers conteneurset collectés séparément.

Les grandes entreprises disposent de diversconteneurs de récupération, certains étant des-tinés à transférer les matières dans despresses. Les camions de la société Schenkviennent chercher les conteneurs pleins. Parailleurs, les bâtiments publics tels que lesécoles sont dotés de conteneurs de plus faiblecontenance collectés par camion selon un plande route prédéfini. Une partie des matières estdirectement livrée à la société Schenk. Quelque soit leur mode de transport, les matièressont systématiquement vérifiées à leur arrivée.Celles qui sont déjà triées parviennent directe-ment sur la courroie de transport et se déver-

marché du vieux papier a connu une crois-sance de 40 %. Si l’écologie a pris un peu deplomb dans l’aile, elle reste une valeur sûre. Lademande de matières recyclées étant considé-rable, leurs prix sont soumis à de fortes fluc-tuations. La société Schenk a fait de sa taille unatout concurrentiel décisif qui l’a aidée à sefaire sa place sur le marché du recyclage. Avecsouplesse et rapidité, elle sait répondre aux dif-férents besoins de ses clients, qu’ils soient fa-bricants de papier, négociants de vieux papier,entreprises de recyclage ou prestataires deservices. Pour ses tarifs, elle s’inspire directe-ment du tableau des prix EUWID (EuropäischerWirtschaftsdienst GmbH).

TendancesLa consommation toujours très importante devieux papier dans l’industrie européenne du pa-pier et du carton a donné lieu à une concur-rence sur le marché de cette matière premièresecondaire, concurrence qui ne devrait pas fai-blir malgré la légère hausse de la quantité devieux papier recyclé dans quelques pays européens. (Source : Recy Aktuell, Nr. 3)

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MODEL AG

et proprementLe carton ondulé doit être traité rapide-ment, précisément et proprementLa livraison just in time et le fait de produirenon plus pour le dépôt mais pour envoi directpar rail ou par route réduisent continuellementles volumes par commande. L’industrie desdenrées alimentaires, l’une des principales utili-satrices d’emballages en carton ondulé, a be-soin de nombreuses formes différentes d’em-ballage, souvent très petits, imprimés avecsoin et à la finition irréprochable. Model investit également dans la logistique in-terne afin qu’hommes et machines puissenttravailler plus harmonieusement ensemble. Ellese penche par exemple sur de nouvelles solu-tions afin de collecter le plus écologiquementet le plus économiquement possible les dé-chets de découpe et les acheminer vers lescentres de recyclage.Le site de Weinfelden a donc introduit cetteannée un nouveau système d’élimination desdéchets, basé sur les dernières avancées tech-niques. Autrefois déchiquetés à la main, les dé-chets de carton ondulé sont aujourd’hui placésdirectement par une machine sur une bande.Ils sont ensuite pressés en balles et rejoignentle cycle de récupération interne (Thurpapier,voir également à ce propos l’interview Inno-Plastics en page 13 de ce ModelBox).Le traitement du carton ondulé ou du papiersoulève beaucoup de poussière, une poussièreque l’on aspirait jusqu’ici avec un systèmed’aspiration et d’évacuation directe. Aujour-d’hui, les poussières sont collectées dans unsystème de tuyauterie et pressées en bri-quettes avant d’être évacuées. Cela permetnon seulement de ménager les voies respira-toires des collaborateurs mais aussi de réduireles dysfonctionnements des systèmes decommande et des mécanismes des machinesde traitement. La diminution de la poussière serépercute également positivement sur la qua-lité d’impression des emballages.Suite au remaniement du dispositif d’aspirationdes poussières et au nouveau système d’élimi-nation des déchets, les places de travail sontplus propres et le déroulement des processusbeaucoup mieux huilé. Les émissions de pous-sières et de bruits ont diminué massivementsuite au renoncement au broyeur et au ventila-teur. Ces changements constituent bien sûraussi une réponse à la certification hygièneBRC/IoP obtenue durant l’été 2005. Pendant toute la phase de restructuration, on a fabriqué et traité parallèlement du carton ondulé, ce qui a occasionné un investissementlogistique énorme. Les derniers composants ettravaux d’installation ont été réalisés pendantune pause nécessaire de 5 jours. Le passage

Rapidement, précisément

harmonieux de l’ancien au nouveau systèmede gestion des déchets interne montre qu’unebonne communication peut permettre une restructuration sans heurts.

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International School Kreuzlingen Konstanz

L’ISKK (International School Kreuzlingen Konstanz, école internationale de Kreuzlingen-Constance),a ouvert ses portes en août 2004.L’ISKK est ouverte à tous les enfants du monde entier âgés de 3 à 11 ans. Elle offre de nombreuxavantages : le superbe cadre de la Villa Doldenhof, une atmosphère familiale, un enseignement dis-pensé à la journée, un épanouissement naturel dans la langue anglaise, un environnement permet-tant et favorisant un apprentissage autonome, le respect de l’autre, une étude thématique des diffé-rentes matières. Le cosmopolitisme et bien d’autres qualités encore ne suffisent pas à caractérisercette école pas comme les autres.

Notre école applique les principes de la fondation SBW Haus des Lernens, selon lesquels chaqueenfant a la possibilité de se responsabiliser en fonction de ses aptitudes. En outre, en fonction del’âge, nous approfondissons plus les thèmes étudiés. Enfin, la journée continue permet aux élèvesde se responsabiliser non seulement sur le plan scolaire mais aussi sur le plan personnel. Lesconflits, qu’ils soient personnels ou scolaires, sont résolus avec le concours des enfants. Celaconstitue un plus pour leur développement individuel.

L’inscription à l’ISKK peut se faire à tout moment, en toute simplicité, même pour les enfants nemaîtrisant pas l’anglais. Les certificats délivrés étant reconnus aux niveaux national et international,les écoliers peuvent réintégrer sans difficultés le système éducatif public et inversement.

L’ISKK est exploitée par la fondation d’utilité publique SBW Haus des Lernens, un établissementscolaire public. La majeure partie de ses coûts de fonctionnement est financée par les parents desenfants scolarisés et les entreprises locales. Afin d’accueillir dans notre école des enfants dont les parents n’ont pas de moyens financiers suffisants, nous avons mis en place un système desponsoring pour les entreprises.

La société Model encourage et soutient des projets visant à responsabiliser les enfants et les adolescents. Forte de ce principe, elle a décidé d’apporter une contribution financière à l’ISKK. Les deux villes de Constance et de Kreuzlingen ont également soutenu le projet, qui cible une population internationale et contribue à accroître l’attractivité de la région.

Nos chaleureux remerciement à nos partenaires d’interviews :Office fédéral de l'environnement OFEV, Dr. Hans-Peter Fahrni, www.umwelt-schweiz.chUIOM Thurgovie, Dieter Nägeli, www.kvatg.chLyreco AG, Erwin Fries, www.lyreco.ch Rhône-Clichés, Médialliance Groupe, Frédéric Valz-Blin. www.medialliance.orgRobatech AG, Loan Kutter et Ruedi Brun, www.robatech.ch STIHL & Co., Peter Weibel, Antoine D'Aversa et Stefan Benz, www.stihl-co.ch InnoPlastics, Martin Model, www.innoplastics.ch Schenk Recycling, Ute SchenkAsian Development Bank, Rita Festin, www.adb.org/phcoISKK, Stefan Preisig, www.iskk.ch

Model Box

Journal pour les clients du Groupe Model

18e année, paraît quatre fois l’an

© Model Management AG, 2007

www.modelgroup.com

Tirage

Allemand 3900 ex., français 1800 ex., anglais 400 ex.

Rédaction

Luis Flores, Direction, [email protected]

Karin Bächer, [email protected]

Ruth Wiesmann, Assistance, [email protected]

Model Management AG, T +41 71 626 76 21

Layout

dfp Kommunikation AG, Weinfelden

Impression

heer druck ag, Sulgen

Ce numéro a été imprimé sur du papier Thurpapier Testliner III 130 gm/m2 (couverture) et

sur du papier Sihl Eika RecyStar 100 g/m2 (page intérieures)

APERÇU