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Annales de Cardiologie et d’Angéiologie xxx (2014) xxx–xxx
Revue de la littérature
Modalités ou charge de réentraînement : quelle modalité choisir pouraméliorer l’aptitude aérobie du patient coronarien en seulement 4 semaines ?
Modalities or training impulse? What modality choose to improve the aerobic capacity of patientswith coronary disease in the only 4 weeks?
M. Ghannem a,∗, M. Bulvestre b, P.M. Lepretre c
a Unité de cardiologie interventionnelle, centre de prévention et de réadaptation cardiovasculaire Léopold-Bellan d’Ollencourt, hôpital de Gonesse, 38, route deChoisy, 60170 Tracy-le-Mont, France
b Centre de prévention et de réadaptation cardiovasculaire Léopold-Bellan d’Ollencourt, 38, route de Choisy, 60170 Tracy-le-Mont, Francec Laboratoire de recherche « adaptations physiologiques à l’exercice et réadaptation à l’effort », EA-3300, UFR-STAPS, université de Picardie Jules-Verne, allée
Paschal-Grousset, 80025 Amiens cedex, France
ésumé
Objectif. – Comparer les effets de 4 semaines de réentraînement associant musculation et endurance aérobie (CT) à un réentraînement aérobieAT) de prise en charge équivalente (CE) sur la puissance maximale aérobie (pVO2pic) et les indices cardiorespiratoires du patient coronarien.
Méthode. – Dix-huit hommes (62 ± 7 ans, 175 ± 2 cm, 84 ± 16 kg, fraction d’éjection = 0,49 ± 0,16) ont réalisé 4 semaines de CT (n = 9) ou deT (n = 9). pVO2pic, les valeurs maximales et au seuil de consommation d’oxygène (VO2pic, VO2-s), de fréquence cardiaque (FCmax, FC-s) ontté mesurées avant et après entraînement. CE (réentraînement à l’effort + autres actes) était évaluée et harmonisée entre AT et CT en utilisant laéthode de quantification de Foster et al. (1996).Résultats. – Aucune différence de CE n’a été observée entre CT et AT (3650 ± 220 vs 3497 ± 190 U, p = NS). Les 4 semaines d’entraînement ont
ntraîné des augmentations significatives de pVO2pic, de VO2-s et FC-s, exprimées en valeur absolue ou relative (p < 0,05), sans effet significatife la modalité d’exercice (p = NS). Seul AT a induit une amélioration significative de VO2pic (16,9 ± 4,4 vs 18,9 ± 4,9 mLO2.min/kg ; p < 0,05).
Conclusion. – L’amélioration de la pVO2pic, suite à un réentraînement à l’effort ne préjuge pas forcement d’une amélioration de VO2pic cheze coronarien. pVO2pic n’a pas été améliorée avec les mêmes adaptations cardiorespiratoires entre AT et CT. Ainsi, il semble important d’utilisera mesure des échanges gazeux au cours du test incrémental chez le coronarien et d’identifier la part respective des fonctions musculaires etardiorespiratoires à l’épuisement de l’exercice.
2014 Publié par Elsevier Masson SAS.
ots clés : Charge d’entraînement ; Musculation ; Coronarien ; Entraînement combiné
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Objective. – The aim of this study was to compare the effects of 4 weeks of CT and AT, which training impulse (total external workload anderceived exertion), are similar on power associated at VO peak (pVO2peak) and cardiorespiratory responses of patient with CAD.
2Pour citer cet article : Ghannem M, et al. Modalités ou charge de réentraînement : quelle modalité choisir pour améliorer l’aptitude aérobie dupatient coronarien en seulement 4 semaines ? Ann Cardiol Angeiol (Paris) (2014), http://dx.doi.org/10.1016/j.ancard.2014.09.035
Method. – Eighteen male with CAD (62 ± 7 years, 175 ± 2 cm, 84 ± 16 kg, fraction of ejection = 0.49 ± 0.16) performed 4 weeks of CT (n = 9)r AT (n = 9). pVO2peak, maximal and first ventilatory threshold values of oxygen uptake (VO2peak, VO2-vt) and heart rate (HRmax, HR-vt)ere measured before and after training session. Total training impulse (exercise rehabilitation and other paramedical actions) were evaluated andarmonized between AT and CT according to Foster et al. formula (1996)
Results. – No significant difference were found in training impulse between AT and CT (3650 ± 220 vs 3497 ± 190 U, P = NS). VO2pic increasedfter AT (16.9 ± 4.4 vs 18.9 ± 4.9 mLO2/min/kg, P < 0.05) and remained unchanged after CT (17.7 ± 7.8 vs 17.8 ± 7.2, P = NS). Four weeks ofraining induced significant increase in pVO2peak, VO2-vt and FC-vt, expressed in absolute or relative value (P < 0,05), without any differenceetween AT and CT modalities (P = NS).
∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (M. Ghannem).
http://dx.doi.org/10.1016/j.ancard.2014.09.035003-3928/© 2014 Publié par Elsevier Masson SAS.
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Conclusions. – Improving pVO2pic following an exercise training does not necessarily preclude an improvement in coronary VO2pic. pVO2
eak was not improved with the same cardiorespiratory adaptations between AT and CT. Thus, there seems important to measure gas exchanges ofubject with CAD during the incremental test and identify the respective part of muscular and cardiorespiratory functions in exercise exhaustion.
2014 Published by Elsevier Masson SAS.
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eywords: Training impulse; Musculation; Coronary; Combined training
. Introduction
Une bonne aptitude aérobie est prédictive d’une qualité deie appréciable, d’une diminution de la mortalité et du risque’accident coronaire1. Dans ce cadre, l’objectif de la réadapta-ion cardiaque passe par l’amélioration du pic de consommation’oxygène (VO2pic) [1]. Myers et al. [1] et Kokkinos et al. [2]nt en effet montré qu’un gain de VO2pic de 3,5 mL/min/kg, soit fois la valeur moyenne du métabolisme de repos (MET), étaite corolaire d’une diminution de 13 à 15 % du risque de mor-alité chez le sujet sain et améliorait de 12 à 13 % les chancese survie du patient coronarien (PC). Dans une récente méta-nalyse, Valkeinen et al. [3] ont reporté un gain supérieur de,3 mL/min/kg chez des PC engagés dans un réentraînement à’effort comparé à un groupe témoin. Néanmoins, la période deéadaptation moyenne était de 15,5 ± 13,2 semaines soit prati-uement 4 fois plus longue qu’une période classique de prise enharge en France [4].
À la différence de durée s’ajoutent également les diffé-ences de modalités de réentraînement à l’effort. En effet,es recommandations nationales et internationales préconisent’introduire du renforcement musculaire analytique, encoreppelé musculation segmentaire, dans les programmes deéadaptation cardiaque [5,6]. Dans leur méta-analyse, Marzolinit al. [7] ont d’ailleurs montré la meilleure efficacité du réentraî-ement à l’effort combinant séances de musculation segmentairet exercices d’endurance aérobie (CT) à un réentraînement baséur le seul développement de l’aptitude aérobie (AT) chez PC.es bénéfices en termes d’augmentation des valeurs de VO2pict de puissance maximale aérobie (PMA) mais également deerte de masse grasse, de gain de force étaient supérieurs chezes patients ayant suivi un CT plutôt qu’un AT. Toutefois, cesésultats semblent dépendre de la durée du protocole de réen-raînement [8,9], du type d’exercice [10,11], mais également dea méthode de quantification de la charge d’entraînement (CE).n effet, 8 des 12 études retenues par Marzolini et al. [7] se sontttachées à imposer une composante externe (intensité) de CEquivalente entre les différents groupes de réentraînement (CTs AT), sans s’atteler à quantifier la composante interne de CE12]. De plus, aucun des autres actes de prise en charge du PC,omme la kinésithérapie, et leurs interactions avec le réentraî-ement à l’effort, n’ont été pris en compte. Ainsi la véritablealeur de CE et les réelles différences de CE entre CT et AT’ont pas été totalement mesurées. Si la mesure de la fréquenceardiaque ne semble pas adéquate à la quantification de CE lors
Pour citer cet article : Ghannem M, et al. Modalités ou charge de réentraînpatient coronarien en seulement 4 semaines ? Ann Cardiol Angeiol (Paris
e protocole à multi-activités, l’emploi d’une échelle de per-eption de l’effort (RPE) [13] a été proposée et validée danse monde sportif [14,15]. Outre l’effet prédictif de l’évolution
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e la performance physique [14], Foster et al. [15] ont montréue l’utilisation de la RPE permettait de quantifier CE pour unearge gamme d’activités et ce, indépendamment de l’intensité’exercice. Si les échelles de RPE sont utilisées afin de pré-ire les adaptations physiologiques [16] et l’arrêt de l’effort17] ou de prescrire les intensités d’exercice [18,19] chez leatient cardiaque, aucune étude, à notre connaissance, n’a uti-isé les échelles de RPE afin de quantifier la charge réelle duéentraînement à l’effort chez le sujet coronarien.
La quantification de CE à partir du RPE étant indépendantee l’intensité d’exercice [15], cette dernière pourrait égalementervir à quantifier la charge additionnelle associée aux autresctes de la prise en charge thérapeutique du PC. C’est pour-uoi l’objectif de notre étude est de comparer les effets sur’aptitude physique de patients coronariens de deux modalitése prise en charge, l’une basée sur CT, l’autre sur AT, maisoutes deux d’une durée de 4 semaines et de même quantitée CE. Si le réentraînement à l’effort vise à l’amélioration deO2pic, nous supposons qu’à quantité de prise en charge équi-alente en termes de composante externe (intensité) et interneRPE), toute augmentation de la puissance maximale aérobiehez le sujet coronarien sera contemporaine d’un gain de force
la suite d’un programme CT ou d’une amélioration des indicesardiorespiratoires (VO2pic, VO2 au seuil) induite par AT.
. Méthode
.1. Participants
Dix-huit hommes (62 ± 7 ans, 175 ± 2 cm, 84 ± 16 kg,raction d’éjection (FE) = 0,49 ± 0,16) pris en charge en hospita-isation complète pour une maladie coronarienne ont participé àette étude. Trente-neuf pour cent de notre population était hos-italisés à la suite d’un infarctus du myocarde avec pose de stent,7 % étaient sous bêtabloquant, 50 % sous inhibiteur d’enzymee conversion et 55 % sous diurétique. Les critères d’exclusionetenus étaient toute contrindication à l’effort dont notammentne hypertension artérielle non stabilisée avec une pression sys-olique supérieure à 160 mmHg ou une pression diastoliqueupérieure à 110 mmHg, des troubles musculo-squelettiquesncompatibles avec la pratique de la musculation segmentaire,ne obstruction chronique respiratoire ou une insuffisance rénaleévère. À la suite d’une information sur les bénéfices, risques et
ement : quelle modalité choisir pour améliorer l’aptitude aérobie du) (2014), http://dx.doi.org/10.1016/j.ancard.2014.09.035
ontraintes liés au protocole de réentraînement à l’effort, touses sujets ont donné, par écrit, leur consentement libre et éclairéonformément aux règles éthiques de l’université de Picardie
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Tableau 1Quantification de la charge de réentrainement.
CT AT
Réentraînement sur cycle 795 ± 103 757 ± 95Kinésithérapie respiratoire 385 ± 55 390 ± 34Gymnastique 790 ± 84 796 ± 88Musculation 950 ± 88a –Marche 730 ± 36a 1553 ± 46Total 3650 ± 220 3497 ± 190
a p < 0,05 : différence significative entre le groupe de réentraînement combi-nant endurance aérobie et musculation (CT) et le groupe de réentraînement àla
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’effort aérobie (AT). AT représente les séances de développement des qualitésérobies réalisées sur ergomètre à jambes.
ules-Verne et les normes publiées dans la revue Internationalournal of Sports Medicine [20].
.2. Protocoles de réentraînement à l’effort
À la suite de la visite médicale initiale et d’une épreuve’effort sur bicyclette ergométrique, les sujets ont été, de manièreandomisée, séparés en deux groupes d’entraînement : 9 sujets61 ± 7 ans, 175 ± 2 cm, 86 ± 17 kg, FE : 0,49 ± 0,16) ont réa-isé 4 semaines de réentraînement associant des séances deusculation segmentaire à des exercices sur ergocycle de déve-
oppement de l’aptitude aérobie (CT). Neuf sujets (63 ± 7 ans,74 ± 2 cm, 82 ± 15 kg, FE : 0,48 ± 0,15) ont suivi une sessione 4 semaines d’entraînement de développement du potentielérobie à base d’exercice sur ergocycle et de marche (AT). Lesrises en charge (CT et AT) étaient composées de 20 séances de0 min sur ergocycle à SV1, 30 min de marche hebdomadaire,
jours par semaine, et des actes de prise en charge classique base de kinésithérapie respiratoire et de gymnastique douceTableau 1). Les sujets engagés dans le réentraînement de typeT réalisaient, 5 fois par semaine, une séance de musculationomposée de 4 à 5 séries de 10 à 15 répétitions de flexion et’extension des membres inférieurs, des muscles du tronc et desembres inférieurs à 30–50 % de leur force maximale [21]. Au
ours des différentes activités, la durée de l’acte thérapeutiquet la perception de l’effort ont été mesurées. Nous avons pu ainsiuantifier la charge d’entraînement supplémentaire induite para musculation à l’aide de la méthode proposée par Foster et al.14,15] :
CE = t × RPEOù CE représente la charge d’entraînement, t en minutes,
a durée de l’intervention et RPE de 1 à 10, la perception de’effort. Afin d’équilibrer les quantités de prise en charge entrees groupes CT et AT, il était alors demandé aux sujets du groupeT d’augmenter leur durée de marche (Tableau 1).
.3. Épreuve d’effort
Avant et après les 4 semaines de prise en charge,–3 h à la suite d’un petit déjeuner léger, les sujets ont
Pour citer cet article : Ghannem M, et al. Modalités ou charge de réentraînpatient coronarien en seulement 4 semaines ? Ann Cardiol Angeiol (Paris)
éalisé un exercice dit en rampe (3 min à 0 wattsuis incrément de 15 watts/min jusqu’à arrêt volontaireu sujet) sur ergocycle (Ergoline 900, Schiller Medical SAS,
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ussy-Saint-Georges, France) dans des conditions environ-ementales standardisées (température : ≈20,3◦ C, humiditéelative : ≈35,0 %, pression atmosphérique : ≈762 mmHg). Lesauteurs d’assise et de guidon étaient librement choisies par leujet, la fréquence de pédalage de 60 tours par minute impo-ée [22]. Les valeurs de ventilation (VE), de consommation’oxygène (VO2), de production de dioxyde de carbone (VCO2)t de fréquence cardiaque (FC) ont été mesurées au repos, à’exercice et pendant la récupération à l’aide d’un analyseure collecte et de mesure des échanges gazeux (Quark, Cos-ed, Rome, Italie). Les valeurs de repos, de maximalité de VO2
VO2pic) et de FC (FCmax) et associées au seuil d’adaptationentilatoire (SV1, VO2-s, FC-s) ont été définies comme préala-lement [23–25].
.4. Analyses statistiques
Les données sont présentées sous forme de moyenne ± écart-ype (± EC). Au regard de la distribution de nos deuxopulations, nous avons utilisé une analyse de variance à 2 fac-eurs (Anova) et le test post-hoc de Fisher afin d’étudier les effetsroisés du réentraînement et de la modalité de réentraînement
l’effort. Le seuil de significativité statistique a été fixé à unealeur de p égale à 5 %.
. Résultats
.1. Évaluation de la charge de réentraînement
Le Tableau 1 présente les charges d’entraînement attribuéesar les patients à chaque acte de prise en charge. Nous ne notonsas de différence significative entre la charge d’entraînementotale. Quelle que soit la modalité suivie (CT vs AT), la répar-ition de CE était similaire pour les séances de développementérobie sur ergocycle, les séances de kinésithérapie ventilatoiret de gymnastique. Les séances de musculation des sujets duroupe CT étaient compensées par une augmentation significa-ive du CE de l’activité de marche du groupe AT (p < 0,05) afin’équilibrer la quantité totale de CE (p = NS entre les groupesT et AT).
.2. Effets de la modalité de réentraînement sur les indicese l’aptitude aérobie
Les indices mécaniques (pVO2pic) et cardiorespiratoires de’aptitude aérobie sont présentés dans le Tableau 2. Avant larise en charge, les sujets des deux groupes étaient homo-ènes en termes de valeurs maximales et de valeurs mesuréesu seuil ventilatoire de VO2 et de FC, exprimées en valeursbsolues (mL/min/kg ou battements/min) ou relatives (% deO2pic ou de FCmax). Les valeurs de pVO2pic n’étaient pas
ignificativement différentes entre les deux groupes avant entraî-ement. Nos résultats montrent que 4 semaines d’entraînement
ement : quelle modalité choisir pour améliorer l’aptitude aérobie du (2014), http://dx.doi.org/10.1016/j.ancard.2014.09.035
t des valeurs au seuil ventilatoire de FC, exprimées en valeurbsolue (battement/min) ou relative (% de FCmax), sans diffé-ence significative entre CT et AT. L’amélioration de VO2pic
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Tableau 2Effets des modalités d’entraînement sur les indices de l’aptitude aérobie.
Réentraînement combiné(CT n = 9)
Réentraînement aérobie(AT n = 9)
Début Fin (20 séances) Début Fin (20 séances)
VO2pic (mL/min/kg) 17,7 ± 7,8 17,8 ± 7,2 16,9 ± 4,4 18,9 ± 4,9a
pVO2pic (w) 114 ± 52 137 ± 53a 94 ± 38 141 ± 63a
FCmax (bpm) 111 ± 13 108 ± 22 115 ± 21 117 ± 16VO2-S (mL/min/kg) 11,3 ± 3,7 15,4 ± 6,2a 10,2 ± 2,8 13,8 ± 3,7a
SV1 (% VO2pic) 70 ± 10 90 ± 10a 60 ± 20 70 ± 20a
FC-S (bpm) 90 ± 12 81 ± 15a 94 ± 19 86 ± 14a
FC-S (% FCmax) 80 ± 10 80 ± 20 80 ± 10 70 ± 10
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O2pic et pVO2pic : pic de consommation d’oxygène et la puissance qui lui
onsommation d’oxygène et de fréquence cardiaque mesurées au premier seuila Symbolise les différences significatives (p < 0,05) liées à l’entraînement et à
vec l’entraînement n’était significative qu’après les 4 semaines’AT (16,9 ± 4,4 vs 18,9 ± 4,9 mL/min/kg, p < 0,05). Ainsi,ous observons un effet significatif de l’entraînement et de laodalité d’entraînement (CT vs AT) sur les valeurs de VO2-s,
xprimées en % de VO2pic (p < 0,05).
. Discussion
L’objectif de la présente étude était de comparer les effets sur’aptitude aérobie de patients coronariens de deux modalités derise en charge, l’une basée sur des séances de développementérobie (AT), l’autre combinant des séances de musculation auravail aérobie (CT), mais toutes deux d’une durée de 4 semainest de quantité similaire de prise en charge. Notre principal résul-at montre une dissociation entre réponse mécanique, évolutione pVO2pic, et cardiorespiratoire, évolution de VO2pic, en fonc-ion de la modalité de réentraînement à l’effort. En effet, si laodalité AT entraîne des améliorations significatives du pic
e consommation d’oxygène et de pVO2pic, 4 semaines deT induisent une augmentation significative de pVO2pic sansausse significative de VO2pic.
Il est généralement admis qu’un réentraînement à l’effortien conduit induit une diminution de la mortalité et du risque’accident coronaire16 s’il entraîne un gain de VO2pic d’environ,5 soit 1 MET [1,2], quelle que soit la durée de prise en charge.ans notre étude, les 4 semaines de réentraînement de type ATnt entraîné un gain significatif de VO2pic de 1,9 mL/min/kg.our une même durée de prise en charge, Vona et al. [9] avaientbservé, auparavant, un gain de 3,7 mL/min/kg chez des sujetsoronariens suivant 4 séances hebdomadaires de 60 minutes deédalage à 75 % de FCmax. Takeyama et al. [26] ont égalementeporté un gain de 3 mL/min/kg de VO2pic après une prise enharge de 15 jours pendant lesquels les patients réalisaient deuxéances journalières de pédalage de 30 min au seuil ventilatoire,oit environ 70–75 % de FCmax. Avec un protocole de prise enharge identique, mais d’intensité supérieure (85 % de FCmax),ellamo et al. [27] notaient une augmentation de VO2pic équiva-ente à 2,6 mL/min/kg. Au regard des résultats de ces différentestudes, il semble que :
Pour citer cet article : Ghannem M, et al. Modalités ou charge de réentraînpatient coronarien en seulement 4 semaines ? Ann Cardiol Angeiol (Paris
afin d’éviter un surmenage physique visible à traversl’absence significative de gain du pic de VO2, les
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sociée ; FCmax : fréquence cardiaque maximale ; VO2-S et FC-S : valeurs deatoire.odalité respectivement.
intensités supérieures à 75 % de FCmax soient à proscrirelors des protocoles de courte durée, exposant les patients àdes séances biquotidiennes ;
la quantité de charge externe de CE suffisante à une aug-mentation de 1 MET se rapproche d’une quantité journalièred’exercices de 1 heure, en continu ou fractionné, à une inten-sité proche du seuil ventilatoire.
L’intégration par substitution de séances de musculationemble optimiser les gains liés au réentraînement à l’effort. Enffet, si 4 séances hebdomadaires à 75 % de FCmax entraîne uneausse de 3,7 mL/min/kg de VO2pic chez les patients corona-iens, Vona et al. [9] ont également montré que l’association de
séances de bicyclette à 75 % de FCmax à 2 séances de mus-ulation en résistance composées de 40 exercices à 60 % de laaleur maximale induisait une amélioration de 4,5 mL/min/kge VO2pic chez cette même population. Ces résultats contrastentvec ceux de notre étude, dans laquelle la modalité CT n’a pas’effet significatif sur les valeurs du pic de VO2. Si les intensitésur bicyclette sont proches entre les deux études, 75 % de FCmaxour Vona et al. [9] et 70 % de FCmax dans la présente étude,ous notons une différence de durée quotidienne de pédalage et’intensité d’exercice de musculation. En effet, si nous avonsespecté les recommandations nationales7, la durée quotidiennee pédalage et l’intensité en musculation étaient respectivement,eux fois et 10 % plus importante dans l’étude de Vona et al. [9].nfin, notre outil de quantification de la charge totale de travailtait différent. Comme le montre la méta-analyse de Marzolinit al. [7], les différents groupes d’auteurs, dont Vona et al. [9], nee sont attelés qu’à quantifier la composante externe de la charge’entraînement en imposant la durée, le volume et l’intensité,ans prise en compte de la composante interne propre à chaqueujet. Les adaptations et ressentis étant propres à chaque sujet,ous avons emprunté au monde sportif une méthode de quan-ification des éléments objectifs et subjectifs de l’entraînement,asée sur une échelle familière au monde hospitalier.
Si les stimuli de l’entraînement combiné CT ne semblentas adéquats pour induire une augmentation des valeurs du pic
ement : quelle modalité choisir pour améliorer l’aptitude aérobie du) (2014), http://dx.doi.org/10.1016/j.ancard.2014.09.035
e VO2, nos résultats montrent une amélioration significativee la puissance associée à VO2pic quelle que soit la modalité’exercice. Ainsi, si l’augmentation de pVO2pic est contempo-aine à celle de VO2pic à la suite de la modalité AT, la modalité
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T entraîne une dissociation entre les réponses de puissanceécanique (pVO2pic) et physiologique (VO2pic). Précédem-ent, Demarle et al. [28] avaient observé chez des coureurs bien
ntraînés que l’amélioration de la vitesse associée aux valeursaximales de VO2 (VO2max) ne préjugeait pas d’une amélio-
ation de VO2max. Dans la présente étude, les sujets suivant laodalité CT ont réalisé 20 séances de renforcement musculaire
es membres inférieurs, exercices pouvant induire une meilleurefficacité du pédalage [29] grâce à l’amélioration de la fonctionusculaire [30].Notre hypothèse de l’amélioration de l’efficacité du pédalage
st renforcée par l’amélioration des valeurs mesurées au seuilentilatoire. En effet, quelle que soit la modalité de réentraî-ement suivie, l’entraînement induit une amélioration du seuilentilatoire, visible par l’atteinte de ce dernier à des valeurs deonsommation d’oxygène plus élevées, qu’elles soient expri-ées en valeur absolue (mL/min) ou relative (% de VO2pic).
’autonomie de marche étant fortement associée à la valeure seuil ventilatoire chez les sujets présentant une pathologieardiaque [31], l’association de la musculation à des exercicesérobies, comme la combinaison de la marche aux séances deéveloppement aérobie, participe à la lutte contre la morbiditén améliorant l’endurance aérobie des sujets coronariens.
. Conclusion
La présente étude montre qu’à charge de réentraînement équi-alente, 4 semaines de réentraînement améliorent les indices’endurance aérobie et la puissance associée au pic de consom-ation d’oxygène des patients coronariens, quelle que soit laodalité d’exercice. Cependant, le gain de puissance mécanique
e préjuge pas d’un bénéfice en termes de pic de consommation’oxygène, ce qui renforce la place de la mesure des échangesazeux lors des épreuves d’explorations fonctionnelles chez leatient cardiaque. Dans un soucis d’optimisation du proces-us de réadaptation à l’effort, il serait intéressant d’orienter lesatients vers une prise en charge de type aérobie ou associantusculation aux séances de développement aérobie en fonction
e l’origine des facteurs, centraux et/ou périphériques, limitanteur aptitude à l’effort.
éclaration d’intérêts
Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits’intérêts.
éférence non citée
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