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Mémoire de projet tuteuré
Mise en place d’une gestion efficace et pérenne d’un FabLab
sur le territoire alençonnais
Romaric Richard – Antoine Glemee – Pauline Loiseaux - Camille Diaz Anillo –
Laura Potier – Nahéma Lemaître
Option Gestion Urbaine et Services à la Personne
2015-2016
Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
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Remerciements
De par la complexité de sa création et de son organisation, le FabLab nous a fait travailler et
demander conseil à de nombreuses personnes et institutions.
En premier lieu nous tenons à remercier Julien Crapet, enseignant à l’université d’Alençon et
responsable des projets de deuxième année de cycle, qui nous a permis d’entrer de manière
concrète dans le sujet et nous a consacré du temps lorsque nous avions besoin d’aide ou de
conseils pour améliorer notre projet. Dans la seconde partie de l’année nous avons également
pu compter sur Stéphane Fournier et Jérôme Rangognio, enseignants en conception de
produits dans le département Génie Mécanique et productique, dont M Rangognio est
également le chef. Grâce à leur regard pratique et précis nous avons pu donner une plus
grande cohérence à notre projet, tout comme Pascal Bruneau, chef d’atelier du département
GMP, qui nous a fait découvrir les machines, nous plongeant un peu plus dans l’univers
FabLab. Les étudiants en GMP et licence LEAN nous ont eux aussi aidé à la réalisation
technique de notre phase de recherche, et nous les en remercions. Si toutes ces personnes ont
pu se mettre ensemble pour réaliser le projet que nous exposons ici, c’est grâce au soutien de
l’IUT d’Alençon. Nous sommes donc reconnaissants envers M Chen, directeur de l’IUT, et
Mme Chantepie, chef de département Carrières Sociales, qui nous ont exprimé à plusieurs
reprises leur confiance respective en ce projet. Les deux partis signataires de la convention
cadre, (l’université et la mairie), qui a vu naître la structure d’accueil du FabLab ont eux aussi
été présents pour répondre à nos questionnements, surtout d’ordre fonctionnels, nous les en
remercions, et tout particulièrement deux adjoints au maire d’Alençon : messieurs Dibo et
Genevoix, respectivement chargé de l’urbanisme et responsable informatique, qui nous ont
donné de précieux points de vue sur la question du FabLab lors de réunions en commun à
l’IUT. Différents acteurs sont ensuite intervenus moins largement à notre projet mais leurs
contributions ont permis la finalisation de notre démarche. Nous pouvons notamment citer
Delphine Eloi de L’Institut Régional de Développement Durable, Matthieu Debar et Julien
Lefèvre du FabLab de Caen, qui nous ont reçu et ont inauguré notre FabLab et sont en
quelque sorte les parrains du FabLab d’Alençon ; il est important de citer les Fabmanagers qui
ont accepté de nous donner un peu de leur temps personnel afin de répondre à nos questions et
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nous conseiller sur la gestion d’un FabLab : Olivier Moquereau du FabLab de Bourges,
Quentin Grenier et Jean Michel Mokenaar du FabLab de Grenobles et Fréderic Bony du
FabLab de Châteauroux. Nous remercions également Paola Boulay qui travaille au service
communication de l’université pour son aide dans la conception du site internet du FabLab,
ainsi que l’équipe de Carrières Sociales première année qui nous a apporté son aide en fin de
projet.
Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
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Tables des matières
Introduction………………………………………………………………………………………1
I - Les moyens produits pour la réalisation du travail .......................................................... 4
A) Définition de la mission ................................................................................................... 4
B) La répartition du travail et le rôle de chacun dans le groupe……………………………..8
C) Les tâches effectuées en commun et réunions hebdomadaires (comptes rendus avec les
professeurs)……………………………………………………………………………………..12
D) Les relations établies avec les personnes internes et externes au projet ...................... 14
II – Les méthodes mises en œuvre et les matériaux utilisés pour permettre l’ouverture
du FabLab ............................................................................................................................... 18
A) Présentation des besoins et nécessités de la présence d’un FabLab sur le territoire
alençonnais………………………………………………………………………………………18
B) La communication et la publicité accomplies afin de développer le projet……………..19
C) Évaluation détaillée du coût de l’ouverture du FabLab au niveau du personnel et du
matériel…………………………………………………………………………………………...20
D) Les points forts et les points faibles du projet ................................................................ 21
III – Les résultats obtenus ..................................................................................................... 24
A) Les principales difficultés rencontrées (écart entre échéances prévues et date de
livraison des différentes étapes) et critique du management du projet (par l’IUT
notamment)……………………………………………………………………………………..24
B) L’état d’avancement du projet : où en est le FabLab aujourd’hui ? (tâches
effectivement réalisées, celles non prévues initialement, et celles abandonnées)…….25
C) Les recherches de solutions à apporter (synthèse du résultat obtenu et expérience tirée
du développement de ce projet)……………………………………………………………...26
D) Les alternatives pour améliorer l’expérience l’an prochain…………………………….28
Conclusion……………………………………………………………………………………30
Bibliographie………………………………………………………………………………….32
Annexe………………………………………………………………………………………..33
Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
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Introduction
La deuxième année de notre DUT est marquée par la réalisation des projets tuteurés,
dont l’objectif est de nous faire appliquer les connaissances acquises et la méthodologie
inculquée à une mission concrète. C’est ainsi qu’en septembre dernier nous ont été assignés
un projet et un groupe. Le groupe « Projet tuteurés numéro 3 » était alors constitué, avec pour
mission de faire en sorte qu’un FabLab ouvre ses portes à Alençon avant la fin de l’année
scolaire. Pour effectuer cette tâche, six étudiants sont réunis : trois en provenance de Carrières
Sociales option Services à la Personne, et trois autres de Carrières Sociales option Gestion
Urbaine. Cette composition qui n’a rien d’inédite a déjà prouvé sa valeur dans les projets
tuteurés de l’IUT d’Alençon. Elle favorise la conjugaison des compétences des deux
formations et la multiplicité des profils au sein d’un même groupe. Dans le cadre d’un projet
comme celui-ci qui participe à la fois de l’aménagement territorial et de la desserte d’un
service à un public, il semble pertinent d’associer toutes les compétences développées au sein
du département carrières sociales.
Le projet est un projet commun de la mairie d’Alençon et de l’IUT d’Alençon qui a été
amorcé il y a maintenant deux ans. Si ces deux acteurs ont souhaité aménager un FabLab,
c’est parce que celui-ci répondait à leurs besoins respectifs et communs. En effet, la mairie
souhaitant amorcer un développement numérique dans sa commune, il lui fallait un outil qui
combine création et nouvelles technologies. Leur volonté étant de combiné action de
développement du numérique et action social, ils ont pensé à un lieu qui puisse accueillir le
public et dans lequel on viendrait à la fois utiliser les machines, mais aussi apprendre à les
utiliser. L’objectif est de créer un lieu où des publics différents viennent utiliser ou apprendre
à utiliser les nouvelles technologies dans l’optique d’étendre l’accessibilité des outils
numériques, ce qui coïncide pleinement avec le projet de FabLab. Les professeurs de l’IUT
quant à eux ont entrevu dans le FabLab un moyen d’entrainement pour leurs élèves, à la fois
dans la création et la gestion de la structure FabLab pour les Etudiants Carrières Sociales, et
également pour l’utilisation et l’encadrement du futur atelier du Lab. par les Génie mécanique
et productique (GMP). Ce FabLab constituerait en effet, un outil pédagogique grandeur nature
d’application des connaissances acquises à l’IUT par les élèves et les insérerait dans un
contexte de fonctionnement d’entreprise. Intérêt commun à la mairie et à l’IUT, le bénéfice
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image qu’apporterait le FabLab est aussi un enjeu majeur. S’il est efficace et qu’il se
développe correctement, il sera indéniablement un élément d’amélioration de l’image de la
ville et donnera une visibilité supérieure à l’IUT qui en manque un peu à l’heure actuelle. Il
est donc un outil de développement du territoire qui s’inscrit dans le programme de
développement numérique, un outil pédagogique et un outil de valorisation pour les deux
institutions.
Dans l’optique de la réalisation de ce projet, nous avons donc été encadrés par les
représentants des deux partis qui sont les enseignants de l’IUT, les adjoints au maire, mais
aussi Delphine Éloi, chargée de mission à l’Institut Régional du Développement Durable
(IRD2) qui s’est associé au projet afin de supporter la structure du FabLab. Du côté de la
mairie, nous avons eu à nous entretenir principalement avec Ahamada Dibo, adjoint au maire
chargé de l’urbanisme, mais aussi de Jean-Paul Genevoix qui est responsable informatique à
la Communauté Urbaine d’Alençon (CUA) et à la mairie d’Alençon. Au sein de l’IUT, ce
sont trois professeurs qui nous ont aidés et encadrés dans notre démarche : Julien Crapet,
professeur auprès des étudiants de Carrières Sociales et représentant des projets tuteurés,
Stéphane Fournier, professeur du département GMP, et enfin Jérôme Rangognio, chef du
département GMP. C’est enfin Delphine Éloi qui a été chargée de superviser notre projet pour
l’IRD2.
Pour mener à bien ce projet, il a donc été nécessaire de réunir tous les éléments que
l’ouverture du FabLab imposait. Les moyens de l’IUT ont permis dans un premier temps de
solutionner la recherche de locaux et d’équipements, une salle et des machines sont d’ores et
déjà allouées à cet effet, et comme nous venons de le dire plus haut, les élèves assureront une
partie de la gestion du lieu. C’est à ce moment-là que notre projet tuteuré commence. Un
groupe d’élèves de CS1 a déjà réfléchi à la faisabilité du projet lors de l’année 2014-2015.
Puis nous sommes à notre tour amenés à travailler à la mise en place du FabLab en 2015-
2016. La mission qui nous a donc été assignée initialement était de mettre en œuvre les
moyens qui permettront l’ouverture du FabLab, sa gestion et bien sûr sa pérennisation. Cela
s’est concrétisé par la recherche de la structure législative la plus adaptée et l’élaboration de
celle-ci, par l’écriture de statuts notamment, la création de l’organisation du FabLab, la mise
en place d’actions de communication et surtout son ouverture avant la fin de l’année scolaire.
Des impératifs internes aux deux institutions ont abouti à un soutien structurel de l‘IRD2 au
FabLab et l’abandon d’une association propre au FabLab pour le moment, mais la mise en
place n’a pas été compromise pour autant.
Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
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On peut donc se rendre compte au vue de cette introduction que les acteurs
intervenants sur le projet sont nombreux, qu’il s’agisse des commanditaires, des encadrants et
des étudiants. Comment s’est alors déroulé le projet entre ses nombreux acteurs et le groupe
n°3 des projets tuteurés ?
Ce mémoire portera donc sur les moyens produits pour la réalisation du travail, puis
sur la méthode mise en œuvre et les matériaux utilisés pour permettre l’ouverture du FabLab,
ainsi que sur les résultats obtenus.
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I - Les moyens produits pour la re alisation du travail
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A) Définition de la mission
Premièrement, cette dernière consiste à
permettre l’ouverture d’un FabLab à Alençon, et
assurer sa gestion. En sachant que ce FabLab doit
être un espace ouvert, prônant l’open source, comme
une démarche « geek » à grande échelle visant
l’échange d’informations ou autres services
rapidement et à travers le monde. Tout cela en jouant de différents niveaux de réseaux. En
l’occurrence, la mairie et l’université d’Alençon sont les deux commanditaires de cette
mission, tous deux liés par la signature de la « convention cadre ».
Aussi, le FabLab d’Alençon est un laboratoire ouvert participatif, fait pour les
personnes qui n’ont pas accès à ce genre d’outils. C’est un outil de création, mais aussi
d’insertion sociale qui permet de pallier les coûts importants de ce genre de matériel. Ce
dispositif Alençonnais est directement inspiré d’un dispositif similaire à Caen, doté d’un «
living lab » dont l’objectif est de pousser les entreprises et les citoyens à créer, innover et
surtout imaginer ensemble, dans une démarche commune.
Étant donné que notre rôle au tout début de ce projet était de finaliser les statuts de
l’association, car la convention était actée mais les statuts eux étaient à renégocier, nous avons
formulé dans un premier temps notre mission sous forme de problématique de la manière
suivante :
« Notre mission se poursuivra-t-elle une fois que les statuts de l’association seront finalisés,
renégociés ? »
Suite à cela et suite à de nombreuses recherches, nous avons finalement défini notre
mission ainsi :
« Créer une association, viable et pérenne ayant pour but la mise en place puis la gestion
d’un FabLab sur le territoire Alençonnais »
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Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
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Au commencement de la mission, nous avons établi une liste de questions sur les
aspects qui nous semblaient flous et auxquels nous ne trouvions aucune réponse. Ce sont les
suivantes :
1. L’IUT d’Alençon est-il notre seul commanditaire ? Qui est le commanditaire attitré au
projet ?
2. Ce FabLab aura-t-il les mêmes fonctions que celui de Caen ?
3. Les tarifs doivent-ils être moins élevés du fait de la visée sociale de ce projet ? Quels
sont les aides et les financements que peuvent nous alloués certains partenaires ?
4. Quels peuvent être les types de personnes présentes sur place, chargées de conseiller,
former, et aider les utilisateurs ?
5. Quel est l’intitulé exact de la mission qui nous a été confiée ?
6. Les objectifs que l’on doit effectuer lors de chaque échéance sont-ils modifiables ?
7. En quoi nos compétences de Carrières Sociales (Gestion Urbaine et Services à la
Personne) permettront-elles de renégocier les contrats et les statuts de l’association ?
8. Quelles sont les limites de notre intervention ?
Pour notre projet, le commanditaire est un acteur relativement complexe car, à l’origine,
l’initiative du FabLab est principalement universitaire puisque la convention regroupe une
partie GMP pour l’animation technique et CS quant à la gestion. En effet, la ville d’Alençon
et ses acteurs voulaient s’approprier le projet, afin d’avoir une visibilité territoriale. Le
FabLab peut être un outil performant désiré par la mairie, qui offre la possibilité d’acquérir un
savoir informatique et technique d’utilisation de machine pour certaines utilisées dans
l’industrie. Ainsi, l’université a proposé un partenariat à la mairie d’Alençon qui ne possède
actuellement pas les moyens matériels pour réaliser seule ce projet. Il vise à pousser les
entreprises et les citoyens à créer, produire et imaginer ensemble en se partageant leurs idées,
leurs compétences. Il existe également deux critères marquant la réalisation de la mission :
Une fois que la structure est mise en place et que les outils de gestion sont créés, et
que l’association peut s’autogérer ;
L’échec quant à l’ouverture du FabLab et l’inefficacité des moyens mis en place par sa
gestion.
Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
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Donc, la mairie d’Alençon et l’université d’Alençon sont les deux commanditaires de ce
projet et sont reliées par la convention permettant de créer l’association. Julien Crapet est le
commanditaire représentant l’université. Cette dernière a un rôle important pour les réseaux,
les financements, les locaux et l’encadrement technique. Il a été convenu que le FabLab
fonctionne, au début de son ouverture, avec les matériaux mis à disposition à l’université. Par
la suite, la ville d’Alençon achètera son propre matériel, à l’exception des plus onéreux. Ce
qui permettra le transfert de la structure au sein de l’ancienne usine de Moulinex, à Perseigne.
Le choix de cet endroit est expliqué par diverses raisons dont les principales sont l’absence
d’accès à ce genre de technologies pour les habitants et les professionnels de ces quartiers,
mais aussi des perspectives économiques et de mixité sociale. La municipalité d’Alençon a la
responsabilité de réhabiliter l’ancien terrain de Moulinex. De même, en raison des domaines
concernés par ce projet, les deux personnes-ressources de la mairie d’Alençon sont les
adjoints au maire chargés de l’urbanisme : Ahamada Dibo et Claude Lebrun. Ainsi que le
responsable informatique de la mairie M Jean-Paul Genevoix. Suite à cela, nos premières
tâches réalisées afin de permettre l’ouverture du FabLab et le commencement de notre projet,
pour ainsi atteindre notre objectif final concernant sa gestion ont été :
L’obtention des signatures, dont la principale étant celle du Conseil Municipal ;
La révision des statuts de l’association avec la mairie d’Alençon, dans un délai précis :
avant la période de la Toussaint. Elle est par ailleurs la seule à pouvoir valider l’aspect
juridique de l’association.
Puis, une tâche s’est également effectuée, tout au long du projet :
Promouvoir l’association en trouvant des clients et des utilisateurs potentiels, grâce à
l’utilisation des outils de communication étudiés dans nos cours universitaires.
Nous avons donc aussi dû trouver des idées d’évènements qui feront vivre la structure et
qui vont attirer le client comme des plans open source de robots programmables, par exemple,
ou encore trouver des supports de publicité en se reportant au fonctionnement de Caen. Nous
ne pouvons effectuer une annonce officielle seulement une fois que la convention est signée.
Par la même occasion, l’aspect social du projet s’est concrétisé au travers du « living lab »
dans la structure. De cette mission découle une question essentielle : Comment gérer un
FabLab par l’intermédiaire d’une association ? Pour tenter de répondre à cette question,
nous avons trois types d’acteurs intervenant dans notre projet. Il s’agit de l’université
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d’Alençon, des collectivités, composée de la ville et la Communauté Urbaine d’Alençon, et
enfin les partenaires et membres éventuels. Notre enjeu majeur restant la création du FabLab.
Deuxièmement, ce projet présente de nombreux objectifs pour chacun de ces acteurs.
Pour la mairie, l’objectif principal est le développement du territoire, tandis que pour
l’université, il s’agit de développer un outil pédagogique qui est vecteur de partenariat.
Mais, ce sont des objectifs intermédiaires qui sont également apparus avec un objectif final,
qui nous ont permis de définir notre mission telle que nous l’avons précédemment explicité :
De plus, pour déterminer si notre projet est efficace et réussi, nous avons établi des
indicateurs de réussite. Ils seront utiles pour savoir répondre aux questions suivantes :
Comment saurons-nous si le projet a été mis en œuvre ?
Comment saurons-nous si les objectifs ont été atteints ?
Comment mesurons-nous les progrès réalisés vers l’atteinte du résultat souhaité ?
Comment saurons-nous ce qui a changé suite à ce projet ?
Objectif final :
Mise en place d’une gestion efficace et pérenne de cette
association
1
Dépôt des statuts
2
Création de l'association
3
Élaboration d'un plan de communication
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B) La répartition du travail, et le rôle de chacun dans le groupe
Pour mener ce projet, nous avons dû organiser notre travail, se répartir les tâches,
communiquer, tout en faisant face à des contraintes comme les différences d’emplois du
temps entre nos deux options : Services à la personne et Gestion Urbaine. Par ailleurs, cela a
aussi été un point fort car nous avons pu former un groupe homogène en conciliant les
différences d’apprentissage et de connaissance entre ces deux options. Il s’agit aussi de savoir
organiser un travail en commun, de planifier les étapes, d’intégrer chacun dans le groupe.
Ainsi, chacun a exprimé son point de vue lors de ce travail, et chacun a également été soumis
à la critique de l’autre. L’objectif du groupe étant d’ouvrir des pistes, d’émettre des
hypothèses, ce qui ne peut se faire qu’avec d’autres que soi si on veut avoir plusieurs pistes et
des hypothèses les plus variées possible. Le point de vue des autres membres du groupe, nous
a aussi aidé à envisager ce qu’on n’avait pas vu soi-même et à examiner la pertinence d’une
proposition. Lors des premiers travaux de groupe, nous avons donc engagé une réflexion sur :
L’organisation ;
Les difficultés rencontrées ;
Les solutions proposées ;
Signature des conventions
Création de l'association
Adhésion de membres et partenaires
Fonctionnement correct du
FabLab sur le long terme
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Les règles à respecter pour limiter le bruit et les discordes ;
La gestion du temps.
En outre, deux départements de l’université d’Alençon se retrouvent et se complètent
parfaitement, afin de donner une forte identité et un sens au FabLab. Le premier est le
département Génie Mécanique et Productique (GMP), il est impliqué de façon logique dans ce
projet de par ses nombreuses années d’existence et d’expérience, leur formation, leurs projets
déjà réalisés au travers des prototypes utilisant divers matériaux (composites, plastiques,
métaux) et comportant des équipements à la hauteur d’un FabLab tels que la fraiseuse
numérique, l’impression 3D, la plieuse à fils chauds, ou encore les équipements électroniques
de base (fers à souder ou oscilloscopes). L’avantage étant que ces équipements sont déjà
présents et sont mis à disposition de cette structure. Le deuxième est le département Carrières
Sociales qui offre deux options, l’option Gestion Urbaine et l’option Service à la Personne.
L’option Gestion Urbaine s’associe parfaitement dans ce projet car le FabLab est un outil de
valorisation et d’aménagement du territoire et l’option Service à la Personne, elle s’y associe
dans la mission de gestion de structure de services. C’est pourquoi, pour commencer, le
FabLab sera ouvert sur le jour de projet du DUT GMP, c’est-à-dire, le jeudi. Nous avons donc
essayer de prévoir qui serait intéressé par le FabLab et sont ressortis deux types d’utilisateurs
potentiels. Tout d’abord, les utilisateurs internes qui sont les étudiants de GMP et ceux de CS
et les utilisateurs extérieurs, seront d’après nous des étudiants et des entreprises pour
commencer. Ce qui signifie qu’au fur et à mesure, les utilisateurs se diversifieront. Ainsi, les
étudiants de GMP sont en quelque sorte les encadrant de ces utilisateurs, les animateurs de
l’atelier, mais les enseignants aussi en parallèle à l’encadrement des étudiants. De notre côté,
les étudiants de Carrières Sociales, sommes chargés de la gestion de l’utilisation des
équipements, dans le cadre de notre projet tuteuré de deuxième année de septembre à mars.
Puis, nous avons également une intervention dans ce projet par les étudiants CS de première
année, de février à mai, qui ont principalement pour mission la finalisation des règles de
fonctionnement en relation avec l’IRD2 et le Relais d’sciences à l’aide d’un benchmark et la
communication auprès des utilisateurs extérieurs à venir, des partenaires. Quant à nous, nos
deux missions principales pour la gestion sont :
Le calcul du coût de l’utilisation,
La gestion de la réservation du FabLab auprès des utilisateurs extérieurs.
Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
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Nous pouvons ajouter à cela, que le FabLab est matériellement mis en place dans les
locaux de l’IUT, sous l’appellation de salle de projet dont les fonctions sont de permettre aux
étudiants de GMP d’aboutir dans leurs projets de conception, et aux étudiants de CS de
maquetter leurs études de terrain. Elle sert notamment de support démonstratif auprès des
partenaires.
Pour poursuivre, ces mois passés sur ce projet, nous ont permis de réellement nous
apercevoir de la quantité de travail que demandent sa réalisation, sa gestion, et sa pérennité.
C’est pourquoi, nous avons dû trouver la meilleure organisation possible pour être efficace et
performant. Dès le début, nous avons défini un rôle à chaque membre composant le groupe,
que nous avons représenté sous la forme d’un organigramme technique :
Les secrétaires internes (Camille, Pauline et Antoine) sont chargés de réaliser les
comptes rendus après chaque réunion de ce qui a été dit, des tâches terminées et de celles qui
doivent être réalisées pour les réunions et les séances suivantes. Puis, de le faire partager à
tous les autres membres du groupe. Les secrétaires externes eux, sont chargés de réaliser les
comptes rendus de chaque réunion se faisant avec les membres du groupe et des personnes
externes à celui-ci, tels que les commanditaires, les rencontres avec le personnel lors de la
visite d’autres FabLab, notamment celui de Caen. Et encore une fois, de le partager ensuite
Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
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avec le groupe. Le chef de projet quant à lui doit mettre en relation tous les acteurs qui se
croisent autours du projet et s’assurer que chacun ait les informations en temps voulu.
Nous avons également parfois été contraint de répartir certaines tâches, certains
rendez-vous, certains travaux entre options Gestion Urbaine et Services à la personne, suite
aux difficultés de concordance entre nos deux emplois du temps. La seconde étape a été de se
répartir de façon équitable les parties quant à la rédaction du ce présent mémoire. Pour cette
répartition, chacun a choisi la partie qu’il se sentait le plus apte à rédiger et nous nous
sommes divisé le travail de la manière suivante :
C) Les tâches effectuées en commun et réunions hebdomadaires (comptes rendus avec
les professeurs)
Lors du commencement du projet, nos réunions se déroulaient toutes les deux
semaines, le mardi midi la plupart du temps, dans un souci d’emploi du temps. Ces réunions
nous permettaient ainsi, dans un laps de temps régulier d’effectuer les différentes tâches que
nous nous répartissions. En effet pour des raisons d’efficacité, les membres du groupe se
réunissaient pour s’attribuer une tâche, bien précise, telle que la réalisation de benchmark sur
Romaric
Rédaction de
l'introduction
Laura
Rédaction de la
première partie
Pauline
Rédaction de la
deuxième partie
Nahéma
Rédaction de la
troisième partie
Camille
Rédaction de la
conclusion
Antoine
Rédaction de trois
sous-partie
(une de chaque partie)
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les tarifs d’accès ou la superficie des FabLabs, mais aussi réfléchir à l’organisation ou
comment connaître l’appréciation du public vis-à-vis du FabLab. Durant nos réunions, une
personne était désignée comme « chef de réunion », elle avait comme objectif de diriger et
d’animer la réunion. De plus une seconde personne était désignée, et celle-ci était secrétaire
de séance. Son but était de retranscrire les faits se déroulant durant la réunion, de répertorier
les différentes tâches que nous devions réaliser, ainsi que de poser l’ordre du jour de la
prochaine réunion. C’est donc toutes les deux semaines que les travaux devaient être terminés
pour permettre l’avancement constant du projet ainsi que l’implication dans le projet de tous
les membres du groupe.
Mais peu à peu, la question de réunir les différents départements (CS, GMP et licence
Lean), qui étaient aussi sur le projet du FabLab, s’est mise en place. Dans cette perspective, la
réunion avec tous ces départements ainsi que des enseignants, M Julien Crapet, M Jérôme
Rangognio et M Stéphane Fournier a permis de mettre en place un organe de gestion et de
coordination entre les différents projets. Nous réunissant toutes les deux semaines au départ,
nous nous réunissions toutes les semaines après les vacances de février, pour permettre la
montée en puissance du FabLab et notamment pour préparer son inauguration qui est le
vendredi 11 mars. A chaque réunion, là aussi, des tâches étaient réparties entre les groupes
(CS, GMP, Lean), que nous répartitions par la suite entre les membres de notre groupe. Et
pour chaque réunion, nous devions rendre les différents travaux que nous avions réalisé. Ces
réunions au sein de cet organe de pilotage ont donc permis à notre projet d’avancer plus
rapidement grâce à l’interaction avec des étudiants et professeurs spécialisés dans les
domaines de la machinerie (utilisation, sécurité…) et de la logistique. Cette proximité avec les
autres groupes a aussi permis une meilleure répartition du travail pour éviter que tout travail
soit fait deux fois par-exemple, mais aussi pouvoir échanger sur nos connaissances
respectives.
Mais en dehors de ces réunions, la concertation avec le reste des personnes impliquées
sur le projet FabLab continue. En effet les courriels nous fûmes bien utiles, notamment pour
contacter les personnes internes à l’IUT, les enseignants et les autres groupes de GMP et Lean
qui étaient aussi sur ce projet mais aussi pour contacter les personnes externes à l’IUT. Ces
courriels, pour une affaire d’efficacité mais aussi d’organisation étaient envoyés par le biais
d’une seule adresse courriel (de l’université) celle de Romaric Richard qui est lui-même chef
de notre projet tuteuré. En effet nous trouvions plus simple et cohérent que les courriels,
surtout pour les acteurs externes, soient envoyés d’une seule adresse pour ne pas perdre le
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récepteur du message. De plus ce principe d’utilisation d’une seule adresse, pour la
communication externe, renvoie un message d’organisation, de rigueur dans ce que nous
faisions et non pas une image de projet désorganisé ayant peu de cohérence et donc un
manque de crédibilité.
C’est donc cette organisation au sein de notre groupe qui a permis d’aboutir aux
résultats que nous présentons aujourd’hui. Cette organisation, peut-être un peu rigide, nous a
tout de même encadré dans notre travail, de ne pas travailler dans le flou, et donc être tout le
temps au courant des tâches que chacun avait à effectuer. La mise en place d’un pôle de
pilotage, permettant la coordination entre les groupes travaillant sur le FabLab, a également
permis en quelque sorte la solidarité, notamment sur l’échange d’informations et de savoir.
D) Les relations établies avec les personnes internes et externes au projet
Les relations se sont premièrement établies en fonction des tâches, des missions que
nous devions élaborées et mettre en place pour ce projet. Pour cela, nous avions donc défini
que créer un FabLab, c’était avant tout élaborer, gérer/assurer, promouvoir et collaborer. Nos
tâches se sont donc réparties selon ces quatre actions que nous avons représentées ici aussi,
sous forme d’un organigramme technique :
De plus, nous avons utilisé une méthode apprise dans le cadre de notre DUT, en
première année. Cette méthode est le tableau systémique, afin de représenter clairement les
acteurs internes et externes, intervenant dans le projet. Et surtout des acteurs avec lesquels
nous avons collaboré.
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Ce projet dispose d’une force et d’une richesse grâce à ses divers partenaires, leurs
compétences, leur expertise et leurs réseaux. Nous pouvons en distinguer trois principaux :
L’IRD2 (Institut Régional du développement durable) : il met en relation les porteurs
de projets (collectivités, associations, industriels…) et des chercheurs travaillant sur
des thématiques communes afin d’échanger, d’apporter des éléments d’aide à la
décision permettant la réussite des projets développés en région. C’est au travers de ce
qu’il constitue qu’il nous a permis d’intégrer pour le FabLab, des dimensions
relativement indispensables : environnementale, sociale et économique.
Professions Bois : il permet aux entreprises de la filière de découvrir des techniques et
matériaux issus d’autres filières.
Enfin, il y a notamment, Relai d’Sciences. « Il est le centre de culture scientifique et
technique de Basse-Normandie. C’est une structure déclarée d’intérêt général dont la
mission est de diffuser la culture scientifique, technique et industrielle en Basse-
Normandie ». Il est un partenaire incontournable car il entraîne la montée en puissance
de cette structure. C’est donc tout un travail en réseau qui s’est constitué tout au long
de ce projet, et qui se perpétuera.
De plus, ce FabLab dispose d’un avantage considérable. Il s’agit de l’ouverture
immédiate grâce à la présence des équipements nécessaires. En effet, tous les moyens de
Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
19
production nécessaires à l’ouverture sont déjà présents et opérationnels au sein du
département GMP avec :
La fraiseuse numérique : c’est une machine-outil
utilisée pour usiner tous types d’objets ou de pièces mécaniques, à l’unité ou en série, par
enlèvement de matière à partir de blocs ou parfois d’ébauches estampées ou moulées, à l’aide
d’un outil coupant.
L’impression 3D : elle permet de produire un
objet réel : un opérateur dessine l’objet sur un écran en utilisant un outil de conception
assistée par ordinateur (CAO). Le fichier 3D obtenu est envoyé vers une imprimante
spécifique qui distingue les différentes couches qui constituent l’objet et dépose ou solidifie
de la matière couche par couche jusqu’à obtenir la pièce finale.
Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
20
La plieuse : c’est une machine de
façonnage utilisée notamment en imprimerie et permettant de réaliser différentes pliures.
Nous pouvons donc ajouter que nous disposons d’un avantage économique fort, le
coût humain de fonctionnement étant réduit et les investissements étant absents pour ce début
de projet. Mais le FabLab est une structure nécessitant de par les équipements, une formation
quant à leur utilisation, mais aussi et surtout une sécurité permanente. En effet, il était encore
précisé dans la charte des FabLabs défini par le MIT : « vous êtes responsable de : - La
sécurité : Savoir travailler sans abimer les machines et sans mettre en danger les autres
utilisateurs ». C’est pourquoi nous avons décidé de dispenser une formation avant
l’utilisation de chaque machine mais aussi un encadrement technique compétent. Celui-
ci étant à différents niveaux selon les créneaux d’ouverture et selon que ce soit l’animateur de
l’atelier, l’équipe enseignante ou encore les étudiants du DUT GMP, ou nous-même, les
étudiants de CS. L’objectif principal ici étant le transfert de compétences, de savoir-faire. Par
ailleurs, la vie de la structure est régulée par un comité de pilotage mis en place, auquel nous
rendons compte quant à la gestion et le fonctionnement de cette dernière. Ce comité de
pilotage valide les propositions faites par les équipes de gestion et renseigne et est composé de
plusieurs acteurs :
Le représentant du département GMP ;
Le représentant du département CS ;
Le représentant des partenaires.
Ce dernier étant encore à déterminer et à réfléchir dans le cadre d’une consultation lors de
la montée en puissance. Enfin, nous sommes aujourd’hui dans une période que l’on peut
considérer comme la naissance de ce FabLab, et qui permet également d’appréhender une
certaine période de tests. Suite à cette période, le FabLab devra quitter son statut de salle de
projets, pour porter réellement son statut de FabLab. Mais aussi, de passer des utilisateurs
étudiants à tout utilisateur, et d’une utilisation restreinte à une utilisation par un public plus
large.
Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
21
Google image
Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
22
II) Les me thodes mises en œuvre et utilise es pour permettre l’ouverture du
FabLab
A) Présentation des besoins et nécessités de la présence d’un FabLab sur le territoire
Alençonnais
Nous parlerons ici des
méthodes mises en œuvre et
utilisées pour permettre
l'ouverture du FabLab. Puis de sa
plateforme technique et sociale,
mais aussi du fait que la création
du FabLab rentre dans le cadre du
programme de développement
numérique de la Mairie, et nous
parlerons pour finir de l'utilité du
FabLab pour l'IUT d'Alençon.
En effet, la création du FabLab sur le site de la cathédrale Moulinex situé à Perseigne
répond à plusieurs besoins et nécessités sur le territoire alençonnais, puisque le FabLab est
une plateforme où les aspects sociaux et techniques se croisent. Pour la technique, le FabLab
permet au public accueilli d'utiliser et d'apprendre à se servir de machines et de différents
outils qu'ils ne connaissent pas ou dont le mode d'utilisation leur est inconnu. Le FabLab a un
but qui peut être ludique puisqu'il permet aux utilisateurs d'apprendre à se servir de logiciels
sur ordinateur afin de modéliser leur projet et produire avec les machines ce qu'ils veulent.
Plusieurs machines sont présentes aujourd'hui au sein du FabLab : des imprimantes 3D, une
découpeuse laser, une fraiseuse, une plieuse et une thermoformeuse. Ces machines ont pour
but l'innovation, la création et la conception, mais principalement l'apprentissage par la
Google image
Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
23
pratique. Le FabLab permet aussi la création et la réalisation de projets personnels, la
fabrication d'un rêve d'enfance qui nous tient à cœur, ou même la fabrication d'un objet
innovant.
Le FabLab est un lieu ludique où l'apprentissage et la passion sont primordiaux. Il peut
aussi permettre aux personnes sans emploi de s'approprier l'utilisation des machines et ainsi
les aider s'ils ont des projets ou encore permettre une certaine réinsertion professionnelle. En
effet, le FabLab a aussi un but social. Il est notamment un lieu qui favorise les rencontres
intergénérationnelles puisque celui-ci est ouvert à tous les publics tels que les élèves d’écoles
primaires, les étudiants, les habitants, qu'ils soient sans emplois, actifs ou retraités. C'est un
lieu qui permet l'échange sur des sujets qui peuvent être commun, les utilisateurs peuvent
s'entraider pour la réalisation de leurs projets, l'utilisation des machines ou celle des logiciels.
Il permet la mutualisation des connaissances. Il aura aussi comme utilité la réparation d'objets
électroménagers avec l'aide d'anciens employés de Moulinex, par le biais de l’association
Revivre, par exemple. De plus, ce projet de création d'un FabLab rentre dans le programme de
développement numérique de la mairie. En effet, ce programme a pour but de faire rayonner
et de valoriser l'image du territoire alençonnais via le numérique. Ce projet de développement
numérique est une aubaine pour la ville puisqu'elle permet à celle-ci de se faire connaître
grâce à un pôle d’innovation, d'attirer la population sur ce pôle, d'améliorer son image, de
faire d'elle une ville plus dynamique.
L'ouverture de ce FabLab à une utilité pour la ville, mais aussi pour l'IUT d'Alençon. Il
est vrai qu'aujourd’hui, le FabLab se situe dans les locaux de l'IUT. Il est un véritable
avantage pour les étudiants et les enseignants. Celui-ci ouvre ses portes à tous les publics,
habitants de la Communauté Urbaine d'Alençon ou d'ailleurs. L'ouverture du FabLab à l'IUT
permet de faire une véritable promotion de celui-ci en lui donnant une meilleure visibilité au
niveau régional mais aussi national. Il permettra de faire connaitre les différentes formations
présentes sur le site universitaire qui ne sont pas forcément toutes bien connues ce qui pourra
engendrer une certaine curiosité de la part des jeunes et permettra peut-être la venue de
nombreux étudiants. C'est un gros avantage et une véritable chance d'avoir un FabLab et de
telles machines au sein d'un IUT, elle nous permet de réaliser nos différents projets scolaires,
tel que l'impression 3D de nos propositions de futurs bâtiments pour le FabLab sur la parcelle
Moulinex.
B) La communication et la publicité accomplie afin de développer le projet
Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
24
Nous parlerons de la communication et de la publicité accomplie afin de développer le
projet. Mais aussi plus précisément de la communication faite en faveur de l'inauguration du
FabLab et de celle réalisée pour son ouverture.
Pour mettre en place la communication sur l'inauguration et l'ouverture du FabLab, les
étudiants de Carrières Sociales ont réalisé un communiqué de presse pour diffuser largement
l'information sur l'inauguration ainsi que sur l'ouverture du FabLab. Nous avons aussi réalisé
des flyers afin de pouvoir diffuser l'information en les distribuant ou encore en les déposant
dans différents commerces d’Alençon ou des alentours pour faire connaitre ce dispositif. Avec
les flyers, la communication peut se faire par la distribution ou encore par le bouche-à-oreille.
Nous avions aussi conçu un rétro planning afin de pouvoir communiquer clairement et
facilement sur les tâches restantes avant l'ouverture du FabLab. Mais après discussion, les
enseignants de l’IUT et les responsables de la mairie ont décidé que cette dernière, du fait de
son statut, était la mieux placée pour effectuer cette communication externe. Le but des
étudiants de Carrières Sociales, avant qu’il ne soit décidé que la Mairie s'occuperait de la
communication externe, était d'identifier quel serait le meilleur moyen de communication
pour faire connaître l'existence du FabLab, son inauguration et son ouverture. Nous avions
cherché quel serait le meilleur support publicitaire et lequel offrirait la plus grande visibilité
en vue de cet évènement. Cette communication a pour but de faire connaître l'existence du
FabLab et la date de son ouverture aux habitants de la Communauté Urbaine d'Alençon et ses
alentours en transmettant, grâce à leur large liste de contacts, toutes les informations
nécessaires à l'ouverture du FabLab et à un coût moindre. Toute cette communication permet
de faire connaitre l'existence du FabLab auprès d'une population qui ne connaîtrait pas cette
structure ou même d'en informer une population intéressée par ces moyens de conception.
Ceci pourrait permettre la fidélisation de personnes déjà utilisatrices d'un FabLab qui serait
peut-être plus éloigner de chez eux.
De plus, en termes de communication, nous pouvons aussi parler de celle qui s’est
établie entre les étudiants de Carrières Sociales, les étudiants de Génies Mécaniques et
Productique et les étudiants en licences Lean manufacturing et amélioration continue. En
effet, tous les étudiants travaillant sur le projet FabLab ainsi que les différents professeurs
s'occupant du FabLab se réunissent lors de réunions afin de préparer de la meilleure manière
possible l'ouverture du FabLab. Nous avons préparé nos différents objectifs sur l'information
et la sécurité au sein du FabLab ainsi que travailler sur l'organisation de l'ouverture du
Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
25
FabLab. Toute cette organisation a permis une communication claire et précise entre l'IUT et
la Mairie pour l'inauguration.
C) Évaluation du coût de l’ouverture du Fablab au niveau du personnel, et du
matériel
Pour finir, nous parlerons de l'évaluation du coût de l'ouverture d'un FabLab. Ce
concept a besoin de plusieurs choses pour fonctionner convenablement.
Tout d'abord, nous allons voir qu'un FabLab a besoin d'un gérant. Ce gérant, appelé
Responsable de laboratoire de Fabrication Numérique ou encore FabManager est une
personne qui se charge de la gestion du FabLab. Celui-ci peut être salarié de la structure et a,
dans ce cas, un impact financier qui doit être pris en compte lors de l'ouverture d'un FabLab.
Pour connaitre cet impact, nous allons nous baser sur un salaire calculé sur le SMIC horaire
soit un montant brut de 9,67€ de l'heure. En partant sur un 35h par semaine, le salaire
s'élèverait à 1466,62€ brut. Le SMIC mensuel net, en restant sur une base de 35h, s'élève à
1128€. Pour calculer le salaire payé par l'employeur, nous devons y ajouter les charges
patronales qui seraient alors de 195€ et y enlever le crédit d'impôt pour la compétitivité et
l'emploi soit 88€ Le SMIC mensuel chargé coûtera donc 1574€ à l'employeur. Ce salaire
serait sans doute trimestriel pour un FabLab au vue des heures d’ouverture, mais reste
considérable pour une structure naissante.
Ensuite, nous allons
voir le coût des machines
présentes au FabLab
d'Alençon.
Nous pouvons voir ici
les machines présentes dans le
FabLab d'Alençon et
l'investissement fait par l'IUT
pour offrir au FabLab des
machines assez faciles
d'utilisation et performantes
qui permettront aux
Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
26
utilisateurs de s'investir dans leur création.
D) Les points forts et les points faibles du projet FabLab
Ce projet FabLab nous a apporté, tant sur un plan pédagogique, méthodologique que
professionnel, une perception de ce qu’est la mise en place d’un tel projet. En effet, la mise en
place du FabLab à l’IUT d’Alençon a permis, une mise en place concrète du travail que nous
avons réalisé.
De plus la fin de notre projet tuteuré voit le jour par l’ouverture concrète du FabLab auprès du
public. Mais ce travail fut ralenti voire compliqué par la complexité de prise de décision de
chaque acteur intervenant.
Notamment, lorsqu’il était question de créer une association pour gérer le FabLab.
Effectivement, la ville d’Alençon et l’université de Caen ont dû faire appel à leurs cellules
juridiques respectives, effectuant des navettes lors de la création des statuts de l’association
idem concernant le partenariat qui les lie aujourd’hui. Mais l’idée de l’association fut
abandonnée malgré de nombreux échanges entre ces deux acteurs. Cependant, le contrat de
partenariat entre l’université et la ville, vit tout de même le jour. L’autre leçon que nous avons
tiré de ce projet, est aussi celui du temps qu’il faut à l’administration pour donner une
réponse. En effet, le temps de réponse peut être extrêmement long, le temps que le dossier ou
que la décision soit passée par le service administratif puis ensuite à la commission concernée
et finisse par arriver dans les mains du conseiller municipal compétent. Ce laps de temps doit
donc être pris en compte pour anticiper davantage les différentes actions ou projets que nous
serions amenés à réaliser plus tard.
Néanmoins la perception de ce projet peut être différente selon le point de vue que l’on
adopte. En effet pour l’IUT d’Alençon, ce projet a permis et permet encore d’offrir un support
pédagogique pour les étudiants. Car le FabLab permet par son jeu d’acteurs mais aussi par sa
dimension réelle d’apporter un projet qui sera très proche des différents travaux que seront
amenés à réaliser les étudiants dans leur futur professionnel. De plus le fait d’accueillir un
outil intégrant une dimension sociale, un FabLab en l’occurrence, permet à l’IUT d’Alençon
de promouvoir son image, sa capacité à réaliser et proposer des projets intéressants à ses
étudiants. Ce point est important surtout concernant le recrutement des étudiants, pour rendre
encore plus attractif l’IUT et donc attirer et concurrencer les autres établissements proposant
des formations similaires, voire identiques. Cependant le fait que ce projet soit confié à des
étudiants, peut causer quelques inconvénients. Tout d’abord du point de vue temporel. Les
Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
27
étudiants ne sont présents que ponctuellement sur le site universitaire et probablement le
même temps à Alençon. Les différentes vacances scolaires viennent donc empiéter sur le
projet et donc ralentir, de quelques jours certes, l’avancée du projet et ce retard peut être
pénalisant à la fin du projet. De même concernant la fin de l’année scolaire, dont nous
sommes l’exemple. L’inauguration du FabLab ayant eu lieu, et son ouverture au public définit
le jeudi, le FabLab d’Alençon ne sera malgré tout pas ouvert de façon continue sur l’année.
En effet les différents groupes travaillant sur le FabLab ne seront pas disponibles
durant les périodes de stage mais aussi durant les vacances, surtout pendant les vacances
d’été. Ce qui ne permettra pas l’ouverture du FabLab sur ces périodes. Mais l’absence des
étudiants sur ces périodes n’est pas la seule contrainte. Car l’IUT en lui-même ferme ses
portes durant les mois de juillet et août, ce qui rend strictement impossible, l’ouverture du
FabLab au public.
Outre cette contrainte temporelle, nous avons aussi remarqué, pointé du doigt la
situation géographique de l’IUT. Les FabLab et le FabLab d’Alençon notamment, ayant
comme vocation d’être accessible pour le plus grand nombre, et le fait de l’avoir placé, pour
une période provisoire, à l’IUT semble contraire à cette politique, à cette envie. En effet le site
universitaire où se situent l’IUT et le FabLab de fait, est plutôt, voire complètement excentré
par rapport au reste de la ville d’Alençon. Le problème est donc l’accessibilité du point de vue
des moyens de locomotion pour pouvoir venir jusqu’au FabLab. Bien qu’une ligne de bus
relie l’IUT au reste de la ville, les horaires et le tracé de la ligne de bus ne permettent pas
d’être bénéfique à tout le monde. Créant ainsi une ségrégation sociale non voulue.
Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
28
III - Les re sultats obtenus
Lors de la distribution de nos différents projets tuteurés, il nous a été uniquement
distribué le mot FabLab, une notion inconnue pour la plupart d’entre nous. Cela nous a donc
permis de découvrir et d’apprendre le fonctionnement et les diverses facettes de cette
structure qui s’annonce un incontournable des échanges sociaux, culturels et du
développement numérique de notre société dans les années à venir. De plus, grâce aux
rencontres avec notre tuteur, nous nous sommes vite aperçus de l’aspect concret de nos
tâches en comparaison à d’autres projets plus conceptuels. Nous sommes en effet partis d’un
inconnu pour déboucher sur une structure qui doit être efficiente, en étant missionnés par
l’université et la mairie d’Alençon.
A) Les principales difficultés rencontrées
Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
29
Nous avons donc rencontré de nombreuses
difficultés organisationnelles, managériales,
administratives, ainsi que des difficultés de communication.
Tout d’abord, nos premières difficultés ont été
organisationnelles car nous nous sommes laissé déborder et
n’avions pas suffisamment anticipé certaines tâches durant l’attente de la signature des
documents officiels nécessaires à la création de l’association FabLab d’Alençon. Ces
documents sont par exemple, les statuts, ou encore les conventions. La mission perçue, de
notre part, étant notre contribution à la création juridique de l’association, nous nous sommes
à ce moment consacré aux tâches liées par exemple aux différents statuts juridiques qui
puissent exister mais également aux différentes formes juridiques existantes dans l’économie
sociale et solidaire. Suite à la signature de ces derniers, nous avons réparti notre groupe en
différentes commissions :
La commission communication, composée de Camille Diaz Anillo et Nahéma
Lemaître. L’utilité de cette communication lors de sa constitution a été de
travailler sur les actions de communication à mener afin de faire connaître
l’association et faire découvrir à la population, les avantages et les possibilités
qu’offre un projet comme le FabLab.
La commission budget, constituée d’Antoine Glemee et de Laura Potier,
chargé d’énumérer les éléments financiers à prendre en compte permettant
l’ouverture d’un FabLab mais aussi de le rendre viable. Ce budget comprend
également toutes les recherches d’informations sur le coût d’une assurance
notamment.
La commission benchmark, formée de Pauline Loiseaux et Romaric Richard,
qui a eu pour objectif de connaître les pratiques réalisées dans d’autres FabLab,
afin de s’en servir pour celui d’Alençon.
Cette démarche qui était au départ un moyen d’organisation, permettant de répondre
au mieux aux commanditaires, a été en partie inefficace. Par exemple, prenons le cas de la
commission communication qui a été confronté à un frein car la ville d’Alençon a pris la
charge de réaliser des tâches similaires. La question de l’utilité de cette commission a été
soulevée.
Toujours dans un souci d’organisation, nous avons visualisé notre angle d’attaque et
déterminé notre positionnement véritable dans le projet après la mise en place de réunions
hebdomadaires avec les acteurs concernés par le lancement de ce projet. Ces réunions
hebdomadaires ont eu lieu chaque mardi, de 13h00 à 14h00, dans la salle dédiée au FabLab à
partir du vendredi 11 mars 2016. De même, les acteurs présents lors de ces réunions sont les
étudiants de la licence professionnelle LEAN, les GMP, et l’équipe enseignante porteuse du
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Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
30
projet et quelque fois M. DIBO l’adjoint au maire. L’équipe Carrières Sociales, a quant à elle
manqué de communication. En effet, les rendez-vous internes n’ont pas été assez productifs.
Ils auraient pourtant permis une meilleure organisation des tâches qui étaient à rendre pour la
réunion hebdomadaire suivante. C’est pourquoi, la prise de recul par tous les membres du
groupe permet de pointer du doigt un manque de communication en interne, une faiblesse qui
a été soulevée par l’équipe enseignante. Le travail a été principalement partagé entre tous les
membres du groupe, et donc le travail était principalement réalisé individuellement.
Cependant, les remarques transmises ont été vectrices de motivation et de remise en question
pour le groupe. Cela a notamment permis la réalisation de fiches de répartition des tâches,
d’outils engageant, dans lesquels chaque personne s’inscrit dans une tâche (obligatoirement),
s’engageant à la réaliser et ne pouvant y déroger.
B) L’état d’avancement du projet : Où en est le FabLab aujourd’hui ? (tâches
effectivement réalisées, celles non prévues initialement, celles abandonnées)
En ce moment, la tarification reste au cœur des préoccupations car il faut l’estimer au
mieux pour rendre l’association viable et pérenne. Il faudrait également prévoir le fruit de
trésorerie, c’est-à-dire, veiller à ce que le délai entre le paiement des charges de l’association
et de l’arrivée des subventions soit moindre. Malgré les nombreuses difficultés rencontrées
nous avons pu visiter le FabLab de Caen, qui nous a montré le contexte dans lequel s’inscrit
un FabLab, et de bénéficier de leurs expériences. Cela nous a permis de réaliser un benchmark
à partir d’éléments concrets. Nous avons également contacté par mail puis par téléphones les
FabLabs de Bourges, Grenoble, Châteauroux, Lyon et Nantes.
Notre proposition sur un montage vidéo a été retenue et permettra de montrer
l’utilisation des machines aux visiteurs lors de l’inauguration du FabLab, voire par le biais de
ce montage, de révéler les valeurs que défend l’association comme l’aspect participatif et
collaboratif. Surtout, le règlement intérieur, un document qui permet de régir les relations
entre les usagers du site open source et des membres fondateurs et organisateurs a été rédigé
par notre équipe. Il a été discuté et quelque peu modifier par les commanditaires, pour ensuite
être validé. Le délai étant réalisé, car l’objectif était de l’avoir de façon rédiger et complète
pour l’inauguration, ayant lieu le vendredi 11 mars 2016, à partir de 16h00, à l’occasion des
portes ouvertes de l’IUT d’Alençon. Il a également pu être déterminé une charte inspirée de
celle du MIT, mais modifier pour mettre en lumière les éléments particuliers que défend le
FabLab d’Alençon.
Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
31
Les documents sur tout ce qui concerne l’inscription ont été proposés aux
commanditaires. Globalement, les tâches qui concernent la communication sur l’inauguration
du FabLab et les procédures ou documents liés à la création officielle n’ont pu être réalisé.
Par ailleurs, nous avons pu constater que l’autonomie dont nous pensions disposer s’avère
être moindre car la structure dépend d’acteurs fondateurs qui s’organisent d’après de
lourdes procédures et d’une organisation spécifique aux administrations.
C) Les recherches de solutions à apporter
Il y a une question pour laquelle nous avons rencontré des difficultés pour trouver une
réponse précise. Il s’agit de la question suivante : comment bien travailler en groupe ? Le plus
dur a été d’assembler les caractères et les diverses compétences de chacun.
La première solution que l’on peut apporter, et que pour réussir le projet, il faut
déterminer dès le départ se formalise par une question : quel est l’objectif clé à atteindre ?
Ensuite, la deuxième solution qui est également une des plus importantes est de laisser chaque
membre du groupe s’exprimer, apporter ses idées, ses compétences et ses doutes. Un projet ne
peut donc pas se dérouler dans de bonnes conditions, sans une bonne cohésion. Le groupe doit
être pluridisciplinaire, doit se remettre en cause lorsqu’il est nécessaire. En outre, un plan de
communication efficace doit être mis en place au sein du groupe, ce qui n’a pas été appliqué
dans le nôtre. Cela s’est avéré être notre principale erreur. Il faut se tenir informer tout au
long du projet et réfléchir à la manière de le faire. Une bonne définition des cibles, des
objectifs et de la personne gérant la relation entre tous les acteurs est essentielle. Nous avons
désigné un chef de projet, mais nous nous sommes vite aperçu que le mieux aurait été de
désigner en parallèle, un responsable gérant les relations avec les acteurs du projet, un
responsable de la communication interne, et un responsable gérant les relations entre les
membres eux-mêmes. Une répartition comme cela, aurait permis de responsabiliser chaque
membre du groupe, pour que chacun soit concerné.
Cependant, ce projet a été utile afin de ne pas reproduire ces erreurs, et d’apprendre de ces
dernières. Il nous a également permis d’apprendre à s’adapter aux difficultés et aux imprévus
rencontrés.
Pour, tenter de solutionner nos erreurs et les manques de notre projet, nous avons dû tenter
de répondre à une question essentielle selon nous :
Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
32
Comment pallier les objectifs qui n’ont pu être réalisés ?
Ainsi, nous avons pensé qu’un listing des structures partenaires serait intéressant afin de
répondre à la fonction living lab. Nous avons cherché une définition d’un living lab, montrant
son utilité et ses fonctions. Nous avons retenu la suivante :
« Un living lab regroupe des acteurs publics, privés, des entreprises, des associations, des
acteurs individuels, dans l’objectif de tester « grandeur nature » des services, des outils ou
des usages nouveaux. Il s’agit de sortir la recherche des laboratoires pour la faire descendre
dans la vie de tous les jours, en ayant souvent une vue stratégique sur les usages potentiels de
ces technologies(…). Il s’agit de favoriser l’innovation ouverte, partager les réseaux et
impliquer les utilisateurs dès le début de la conception ».
Ce projet est un moyen d’application des notions ou des concepts vus en cours, tels que :
La méthodologie, qui nous a permis d’acquérir des méthodes et des outils
fondamentaux afin de donner une définition concrète des notions principales,
d’identifier le rôle de chacun dans le groupe ainsi que leurs responsabilités, les étapes
et les acteurs du projet, et les situations complexes.
La gestion, tant pour la gestion du FabLab que pour la gestion de notre projet avec les
diverses actions et les tâches à mettre en œuvre.
La communication, pour faire connaître notre projet, ses objectifs et ses missions. Une
communication tout d’abord interne, c’est-à-dire, entre les membres du groupe de
projet et entre les acteurs participant à ce dernier. Et aussi une communication externe,
soit une communication visant à tout type de personne, mais surtout le plus de monde
possible.
L’utilisation efficace de ces compétences est nécessaire pour rendre un travail crédible.
Selon nous, le manque de méthodologie a représenté l’une des principales lacunes qui a nui à
notre organisation pour ce projet.
D) Alternative pour améliorer l’expérience l’an prochain
Cette première expérience au cours de ces quelques mois, nous permet de comprendre
et d’entrevoir les différentes alternatives qui doivent être réalisées, celles qui doivent être
évitées afin d’améliorer et surtout d’enrichir le projet, l’année prochaine, par d’autres
étudiants. En effet, les étudiants de deuxièmes années qui reprendront notre projet devront
organiser des actions de communication, voire de prospection pour faire connaître le site, à
grande échelle si possible. Grâce aux données récoltées dans le FabLab localisé au pôle
Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
33
universitaire, ils pourront être traités lors du départ de l’aménagement du FabLab qui sera
délocalisé au sein de l’ancienne usine Moulinex, à Perseigne.
Les conseils que nous pouvons donner afin d’assurer au mieux la poursuite du projet
FabLab sont les suivants :
Ne pas rendre pour unique responsable le chef de projet mais responsabiliser
chacun des membres;
Collaborer, et donc favoriser la communication interne et ensuite la
communication externe avec la participation de tous les acteurs concernés ;
Dynamiser le groupe ;
Limiter les changements de priorités que l’on donne au projet ;
Instaurer une confiance mutuelle entre les membres du groupe ;
Gérer les conflits à travers une discussion productive ;
Réintégrer les étudiants à l’écart du projet ;
Planifier des rendez-vous à un rythme régulier afin d’éviter la surcharge de
travail à certains moments plutôt qu’à d’autres.
Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
34
Conclusion
Comme nous avons pu le voir, ce projet
nous a été donné au début de notre deuxième année
de DUT Carrières Sociales. Il a dans un premier
temps été difficile pour nous de nous concentrer
réellement dessus, étant donné que nous ne nous
connaissions pas forcément, et que l’intitulé de
notre projet n’a pas été précis tout de suite. Il nous
aura fallu du temps, et plusieurs entretiens avec
notre commanditaire afin de concevoir une vraie mission, et d’obtenir de réelles informations
sur notre projet, pour répondre au mieux à ce qui nous a été demandé. En effet, au début de
notre projet, il nous a été difficile de concevoir une mission étant donné que les objectifs ont
«été redéfinis plusieurs fois. Nous devions au début créer une association pour pouvoir ouvrir
le FabLab par la suite, or, cela a été modifié au cours des mois, et nous devions alors rester
sur notre objectif principal qui est l’ouverture du FabLab. Pour ce faire la forme privilégiée
n’était plus l’association mais un partenariat avec l’IRD2.
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Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
35
En sachant que notre mission était de créer le FabLab d’Alençon, en partenariat avec
la mairie, l’IUT mais également l’IRD2, nous avons dû réfléchir activement aux outils qui ont
pu nous être utiles afin de répondre à cette demande.
Puis, pour réaliser cette mission, nous avons dans un premier temps réparti le travail,
afin d’être plus productif et d’avancer plus rapidement lorsque l’on se retrouvait ensemble.
Nous avons pour cela, créer un groupe d’échange d’informations et de données en ligne afin
de s’entraider et d’obtenir des informations complémentaires que chacun n’avait pas
forcément.
Par la suite, nous nous sommes souvent regroupés afin de travailler plus efficacement
et de discuter des désaccords. Nous avons également rencontré nos commanditaires, d’abord
ceux représentant l’université puis ceux représentant la mairie, afin de définir leurs besoins, et
de convenir des tâches exactes à réaliser. Cependant, les représentants de la mairie ont été
plus difficilement joignables du fait de leur emploi du temps à la mairie d’Alençon.
Puis, dans un second temps, nous avons dû nous concentrer sur l’ouverture du
FabLab, mais également sur la définition de celui-ci. En effet, il était difficile pour nous de
concevoir une définition car aucun de nous ne connaissait réellement ce qu’était un FabLab. Il
a également été important de délimiter les besoins et la nécessité de l’ouverture d’une
structure comme celle-ci sur le territoire alençonnais. À la suite de cela, nous avons pu
effectuer une analyse détaillée de l’évaluation des coûts de l’ouverture d’un FabLab, que ce
soit au niveau matériel ou au niveau du personnel, afin de répondre au mieux à l’attente de
nos commanditaires. En parallèle de cela nous avons également mis en place une
communication pour informer les publics concernés.
Enfin, après la mises en place de ces méthodes et de ces actions, nous avons obtenu
des résultats positifs. La concrétisation de ce projet répond à la commande, avec
l’inauguration du FabLab, le 11 mars 2016, au sein de l’IUT d’Alençon, avec la présence des
élus locaux, tel que le maire d’Alençon, mais également des membres de l’IUT et d’un public
large du territoire alençonnais.
Ainsi, malgré les difficultés rencontrées, nous avons pu voir la concrétisation d’un
projet complexe et fort intéressant qui nous a été donné en début d’année. Il y a certes eu des
hauts et des bas au sein de notre groupe et nous avons également eu des difficultés à réaliser
Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
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ce projet, mais nous nous sommes toujours sérés les coudes afin de répondre à la mission, et
nous sommes ravis de voir qu’un tel projet peut voir le jour, d’autant plus au sein de l’IUT.
Nous espérons alors que la structure se pérennise et que le projet de délocalisation
partielle à Perseigne voit également le jour.
Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
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Bibliographie / webographie
Bibliographie :
AUTHEMAYOU, Céline. Les fablabs ou la pédagogie de la bidouille. L’Étudiant, 09 février
2015
Webographie :
http://www.ird2.org
http://www.letudiant.fr/educpros/enquetes/fablabs-la-pedagogie-de-la-bidouille.html
http://www.netpublic.fr/2014/05/qu-est-ce-qu-un-living-lab-guide/
http://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/un-fablab-en-fabrication-luniversite-
3635444
http://www.ouest-france.fr/normandie/flers-61100/fablab-flers-il-attise-la-curiosite-
des-seniors-3010636
http://www.professionsbois.com
http://www.relais-sciences.org
Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
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Annexes
Fiches lectures
Fiches benchmark
Valeurs du FabLab
Règlement intérieur
Bulletin d’adhésion au FabLab
Logo FabLab
Exemple de fiche de poste pour l’imprimante 3D réalisée pour
chaque machines
Exemple de répartition des tâches effectuées après chaque
réunion externe
Benchmark sur le budget d’investissement
Prototype de l’affiche réalisée pour l’inauguration
Convention d’application
Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
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Fiche lecture sur un article : « Les FabLabs ou la pe dagogie de la
bidouille », de l’É tudiant.
http://www.letudiant.fr/educpros/enquetes/fablabs-la-pedagogie-de-la-bidouille.html
L’Étudiant est un mensuel français et un groupe média spécialisé dans l’information
sur la formation, les études et les métiers à destination des 15-25 ans. Il conseille les lycéens,
les étudiants, et leurs parents sur les questions d’orientation scolaire et professionnelle et de
formation initiale et continue.
Il comprend aussi des activités presse (payante et gratuite), salons, édition, Internet,
marketing direct, hors média, base de données, pour un total de 200 produits par an.
Cet article nous informe que le fablab est un phénomène qui se multiplie sur tout le
territoire français, et que de nombreuses universités et écoles créent aussi leur propre
structure.
Pour commencer, les fablabs, nés au MIT (Massachusetts Institute of Technology) à la
fin des années 1990, sont « des laboratoires de fabrication mettant à la disposition de tous
des outils permettant de transformer rapidement une idée en objet ». Le partage de
connaissance et l’ouverture à tous les publics en sont les grands principes. En France, nous
pouvons recenser une cinquantaine de structures. Mais ce chiffre n’est pas un chiffre exact car
les fablabs sont des structures hétérogènes et souvent difficiles à repérer.
Par ailleurs, ce sont des lieux fréquentés par tous types de personnes, que ce soit des
étudiants, des enseignants, des habitants de la ville, des porteurs de projet.etc. Les interactions
se créent, parfois de façon informelle, et ils apprennent tout en réalisant leurs idées. C’est
pourquoi le but de cela est de confronter les expériences de chacun pour nourrir
l’intelligence collective. L’intérêt étant de provoquer les rencontres entre des publics issus
d’horizons très divers.
Ensuite, ils sont le plus souvent abrités dans une ancienne salle de cours réaménagée et
proposent des machines diverses, telles que la fraiseuse à commande numérique, ou encore
l’imprimante 3D, qui reste la machine incontournable, la figure emblématique d’un fablab.
Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
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Un fablab, situé à Brest, a été créé en 2013 et en plus d’être ouvert à tous les étudiants
qui le souhaitent, une plateforme pédagogique car ils bénéficient d’exercices au cours de leur
formation leur permettant de fréquenter le fablab. Pour aller plus loin, les étudiants assurent
des permanences d’ouverture et accueillent le public. La structure est ainsi associative, à
l’image du bureau des élèves (BDE). L’inconvénient est que lorsque ces derniers quittent
l’établissement ou partent en stage, la structure perd en continuité.
C’est pour cela qu’un fabmanager est indispensable. Cette personne à temps plein,
accueille le public, forme à l’utilisation des machines et assure la promotion des lieux.
Cependant, ils sont financés majoritairement par les établissements eux-mêmes, ce qui pose
des problèmes financiers. Le fablab étant à but non-lucratif. La principale question est donc :
où peut-on trouver de nouveaux fonds afin d’assurer une certaine pérennité aux fablabs ?
Nous apprenons également au travers de cet article, que l’IUT de Bordeaux a la
Fondation Orange et EDF comme soutien. En effet, l’entreprise d’énergie va fabriquer à l’aide
de leur fablab, des maquettes permettant de former le personnel au nettoyage des centrales.
Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
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Fiches Benchmark sur les activite s
Fablab de Lannion :
Activité : récupération et recyclage d’appareils numériques / ateliers d’initiation aux
sciences et techniques pour les enfants et adolescents (électronique, modélisation 3D et
programmation) / encadrement des jeunes utilisateurs.
budget : financement participatif (crowdfunding) pour l’achat de matériel (découpe laser).
FABrique d’objets libres (Lyon) :
Activité : Initiations à la 2D (logiciel Inkscape et machines 2D type découpeuse) / initiations
à la 3D (logiciel Sketchup et imprimantes 3D) / initiations à l’électronique (programmation de
carte Arduino) / « jeudi bidouilles » (réparations et « bidouillages » en tous genre pour les
particuliers) / temps de prototypage.
La fabulerie marseille :
Activité : médiation sociale / formation aux outils et macines / accompagnement à la
création et production / organisation (fréquente !) d’ateliers thématiques
Ateliers partagés PING (Nantes):
Activité : ateliers de « détournement » (« hack »), réparation, amélioration et bidouillage /
actions toujours orientées vers l’ « open »(libre de droit)
Funlab tours : fablab très actif sur des évènements thématiques
Activité : actions d’éducation populaire / initiations à la programation / apprentissage à
l’utilisation d’un fer à souder / atelier bidouille avec des enfants / montage et utilisation de
machines / initiation au dessin vectoriel (2D) / découverte de l’impression 3D / atelier de
conception robotique (avec des adolescents) / atelier de découpe de profils de visages en
polystyrène / rencontres publiques / présentations publiques / débats publiques autour de la
fabrication numérique / modélisation et fabrication collaborative / création d’un dispositif
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interactif de visualisation 3D (d’un quartier existant) / gravures laser d’objets divers / festival
UniverCités à la facultés des Sciences de Grandmont / Journées Portes Ouvertes de Polytech
Tours aux Deux-Lions
Berry Lab 36 (Châteauroux :
Activité : Inmoov (projet de créer un robot) / initiations aux différentes machines
(imprimantes 3D, découpe laser, extrudeuse céramique) / conception de drones
Artilect (Toulouse) :
Activité : conception robotique / prototypage / maquettage / architecture / design/
biologie…. Tout ce que leur Fablab leur permet de faire.
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Fiches Benchmark sur les horaires
Fablab lannions :
Horaires :
FabLab :Chaque lundi de 12h30 à 14h00 : réunion d’échanges l’actualité de l’association +
atelier ouvert chaque mercredi de 18h00 à 00h00
atelier ouvert à la demande, avec la présence d’un FabManager
Espace coworking :
chaque mardi de 09h00 à 18h00
chaque jeudi de 09h00 à 18h00
Berry lab 36 :
Horaires :
Ouvert tous les vendredi en matinée + des activités ponctuelles en soirée en semaine(18/21h)
Resa machines : Imprimantes 3D par creneaux de 15min
decoupe laser par creneaux de 7/8min
thermoformeuse par creneau de 7/8 min
Fabulerie marseille :
Horaires :
Informations de 9h30 à 17h30 du lundi au vendredi par téléphone pour réserver
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Plateforme C (branche du PING Nantes) :
Horaires :
Atelier partagés PING Nantes :
Horaires :
L’Atelier Partagé du Breil est ouvert les mercredis de 10h à 18h, et jusqu’à 20h le 1er
mercredi du mois.
Fabmaker Nantes :
Horaires :
Lundi 14h45 > 18h45
Mardi 9h15 > 13h15 / 14h45 > 18h45
Mercredi 9h15 > 13h15 / 14h45 > 18h45
Jeudi 9h15 > 13h15 / 14h45 > 18h45
Vendredi 14h45 > 18h45
Limouzi Lab Limoges :
Horaires :
Ouvert mercredi, samedi en début d’après midi sur rendez-vous
Fabalb sud 31 :
Horaires :
Mercredi
19h30 à 21h00
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Samedi
14h00 à 18h00
Fabrique d’objets libre (Lyon ):
Ouverture hors vacances scolaires
Mercredi 17h-21h et samedi 10h-12h et 14h-18h
Jeudi bidouille OK
Ouverture pendant les vacances scolaires
Mercredi 10h-18h fermé le samedi
Pas de jeudi bidouille
La casemate grenoble :
Horaires :
Mardis, mercredis et jeudis : 9h à 12h et 13h30 à 17h30
Samedis, dimanches et jours fériés : 14h à 18h
LAB FAB Rennes (maison des associations) :
Horaires :
OpenLab les Samedi et Mercredi de 14h à 18h, gratuit et ouvert à tous
OpenLab le Vendredi de 9h à 18h, gratuit et ouvert à tous.
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Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
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Logo du fablab d’Alençon
Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
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Éxemples de fiche de poste imprimante 3D re alise e pour chaque machines
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Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
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Éxemple de re partitions des ta ches re alise es apre s chaque re union externe
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Benchmark sur le budget d’investissement
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Prototype de l’affiche re alise e pour l’inauguration
Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab sur le territoire alençonnais
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Convention d’application
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Mémoire de projet tuteuré : Elaboration, gestion et pérennisation d’un FabLab
sur le territoire alençonnais.
Structure en vogue sur tous les continents du globe, les FabLab constituent un outil
d’innovation incroyable à la portée de tous ! Leur but étant de permettre au plus grand nombre
l’apprentissage des nouveaux outils numériques, ils sont organisés en réseaux qui échangent
des informations et des savoirs entre eux à travers le monde. A l’échelle locale ils mettent à
disposition d’utilisateurs de toutes sortes qui n’ont pas le moyens de se munir de machines ou
de matériels technologiques d’y avoir accès et de pouvoir donner une forme et une existence
aux idées les plus folles comme les plus pragmatiques ! Lieux d’échanges ils ont pour axe de
développement le lien social qui doit être mis à contribution dans les créations de chacun.
En tant qu’étudiants en Carrières Sociales à l’IUT d’Alençon nous avons eu la
responsabilité de participer à ce mouvement international en travaillant à l’ouverture du
FabLab d’Alençon. Cette expérience tant humaine que professionnelle nous a donné
l’occasion d’appréhender au plus près les démarches à mener pour monter une telle structure.
De la compréhension des enjeux d’un Fablab aux méthodologies utilisées pour aboutir à son
ouverture, ce mémoire résume l’intégralité de notre travail qui s’est étalé sur 8 mois et s’est
achevé en mars 2016.