Mise en plae d’une offre de Drug Cheking · 2019-01-28 · • Otention des autoisations de lOFSP...

Mise en place d’une offre de Drug Checking:

obstacles et défis

Conférence « Nightlife et usage récréatif de drogues » - Lucerne - 24 janvier 2019

Nuit blanche?

• Action initiée en 2005 à Genève par différentes institutions et associations qui se sont maintenant constituées en groupe de soutien

Groupe sida GenèveFondation genevoise pour l’animation socio-culturelle (FASe)Service de santé de l’enfance et de la jeunesse (DIP)Carrefour addictionSService de la jeunesse (Ville de GE)Service d’addictologie (HUG)Première ligne

• Nuit blanche? est depuis 2017 un dispositif à part entière de l’Association Première ligne avec un budget dédié et en partie pérenne. En attente de budget supplémentaire sur d‘autres projets dont le Drug Checking.


Objectifs

• Favoriser l’accès à l’information sur les conséquences des produits consommés

• Soutenir les personnes dans la réduction des risques liés aux drogues

• Favoriser l’accès aux structures de soutien pour les personnes souffrant de problèmes liés à leur consommation

• Accroitre le niveau de connaissances de la population en général

• Améliorer la perception globale de la situation à Genève à partir des actions développées sur le terrain

• Suivre les évolutions de consommation en milieu festif et apporter des solutions en évitant une péjoration des situations


Commission consultative en matière d’addictions - Audition du mardi 16 décembre 2014

Objectifs

• Favoriser l’accès à l’information sur les conséquences des produits consommés,

• Soutenir les personnes dans la réduction des risques encourus,

• Favoriser l’accès aux structures de soutien pour les personnes souffrant liés à leur consommation,

• Accroitre le niveau de connaissances de la population en général,

• Améliorer la perception globale de la situation à Genève à partir des actions développées,

• Suivre les évolutions de consommation en milieu festif et apporter des solutions en évitant une péjoration des situations.


13 années d’expérience

• Action légitimée à Genève par les autorités et les organisateurs.

• Bonne reconnaissance du public festif

• Monitorage national pour des données (profils, prévalences de consommation et prises de risques liés à l’usage de produits) – Questionnaire Nightlife

• Synergie inter-cantonale, particulièrement avec les cantons du Tessin, Berne, Vaud et Zürich

Dispositif d’analyse de substances Drug Checking: historique

• Premier service de Drug Testing il y a plus de 30 ans à Amsterdam. En 1998, développement sur Berne d’un Drug Checking mobile

• En Europe, il existe plus d’une dizaine de Drug Checking, intégrés dans des systèmes d’alertes précoces

• En Suisse, trois cantons effectuent du Drug Checking (BE/ZH/BS)

• Le premier projet de Drug Checking (mobile) a été déposé en 2006 à Genève, alors accepté par la DGS mais refusé par le procureur général en place

• Obtention des autorisations de l’OFSP en juillet 2018 pour le Drug Checking en stationnaire


Dispositif d’analyse de substances Drug Checking : objectifs généraux

• Informer les consommateurs sur les substances potentiellement dangereuses et ainsi réduire les risques liés à leur consommation

• Faciliter la diffusion d’information et de messages de réduction des risques dans le cadre d’entretiens-conseils liés au dispositif

• Mettre en place des interventions précoces auprès des consommateurs en début de parcours de consommation et qui ne sont pas en contact avec des institutions de soins spécialisées


Fonctionnement et modalités de collaboration

Un dispositif couplé avec une offre de soinsCollaboration avec le Service d’addictologie (HUG)

Choix du lieu d’accueilLieu anonyme et non stigmatisant – Le Local 6

Permanence2 permanences d’une ½ journée par semaine. Une, en début de semaine, pour la récolte des échantillons et l’entretien individualisé, l’autre, en fin de semaine, pour la remise des résultats. Entretiens menés par deux professionnels, 1 intervenant NB et 1 intervenant HUG → regards croisés et complémentarités.


Fonctionnement et modalités de collaboration

AnalyseGratuite. Principalement les drogues festives (ex : MDMA, cocaïne, LSD, NPS …)

Choix du laboratoire et protocole d’acheminement du produit

• Laboratoire du CURML (unité de toxicologie et de chimie forensiques), HUG• Laboratoire du Pharmacien cantonal de Berne, pour le Drug checking mobile, expérience pilote effectuée en 2017 à la Lake Parade

Produit étiqueté, dans un sachet individuel scellé puis enveloppe fermée non identifiée par poste rapide, détruit après analyse par le laboratoire, accompagné d’une fiche produit.


Evaluation externe

Questions de recherche :

• Evaluer l’impact d’un tel dispositif sur les comportements en matière de consommation

• Evaluer l’utilité d’un tel dispositif pour favoriser le processus de relais vers le réseau de soins et de soutien

• Définir les indicateurs avec l’institut en charge de l’évaluation


Evaluation interne

Sur la base de documents communs aux dispositifs d’analyse de substances psychotropes déjà mis en place dans les autres cantons :

• Profils des consultants

• Eléments sur le produit psychotrope (type, forme, prix, lieu d’achat,…)

• Mode, habitudes et rythme de consommation


Obstacles/défis à la mise en place d’un Drug Checking

Santé publique

• Faire en sorte que ce soit une priorité


Obstacles à la mise en place d’un Drug Checking

Volontés et idéologie politiques

• Faire face aux peurs et préjugés

• Encourager la prise de responsabilités

• Informer, défendre et rassurer – le Drug Checking ne troublera pas l’ordre public et n’incitera pas davantage à la consommation



Cadre juridique

• Respecter la loi fédérale sur les stupéfiants et les substances psychotropes (LStup)



Pilotage

• Définir qui est le porteur du projet

• Définir quel est son rôle

• Créer une marge de manœuvre pour le porteur de projet dans un contexte politique et juridique complexe et peu défini



Partenaires

• Collaborer avec des partenaires multiples

• Réunir et fédérer les acteurs cantonaux (Etat, Police, HUG etc.) pour développer une véritable collaboration et cohérence

• Gérer l’information, le suivi

• Obtenir de nombreuses autorisations et préavis positifs (OFSP, Etat –Ministère Public, Conseil d’Etat, DGS, CCMA - police…)



Travail au niveau national

• Travailler sur un positionnement politique national cohérent

• Travailler sur des standards nationaux – collaborations et synergies nationales tant au niveau de la pratique, que des procédures similaires ou des labos standardisés

• Inscrire le Drug Checking dans une politique globale – les Cantons ont la compétence et devraient pouvoir trancher



Aspects financiers

• Pérenniser le financement

• Rendre le dispositif le moins coûteux possible (ex: besoins en RH minimum)

• Répartir les coûts entre les partenaires car le Canton ne peut pas, en tous cas pour l’instant, prendre tout en charge



Choix du dispositif

• Mobile

• Stationnaire



Choix du laboratoire

• Agréé par l’Office Fédéral de la Santé Publique (OFSP)

• Qui réponde aux standards (rendu des résultats et des alertes précoces)

• Qui se trouve à proximité



Etude d’évaluation du dispositif

• Trouver un partenaire

• Définir des outils d’évaluation pertinents



Equipe pluridisciplinaire

• Travailler avec une multitude d'intervenants

• Gérer les aspects logistiques et administratifs et les disparités en termes de méthodes de travail et d’organisation

• Risquer de perdre des informations


Prochaines étapes

1. Réunion avec le Service d’addictologie des HUG (équipe médicale et équipe soignante): faire le point sur leur implication dans le projet, en termes financiers et ressources humaines.

2. Réunion avec l’Etat, La Commission consultative en matière d’addiction, la DGS- Médecin Cantonal, le ministère public et la police : clarifier le rôle de chacun et définir qui pilote le projet

3. Financement Drug Checking: réactualiser le budget et les demandes de financement


Prochaines étapes

4. Collaboration avec le laboratoire (CURML) : revoir les protocoles liés aux analyses de produit.

5. Collaboration avec le service des transports des HUG: rencontrer les responsables du Service des Transports des HUG pour définir termes de la collaboration et éventuels coûts concernant l’acheminement des produits

6. Collaboration avec Evaluanda (étude d’évaluation du dispositif) : finaliser les outils de monitorage


Prochaines étapes

7. Communication externe :a. Groupe d’experts du Drug Checkingb. Groupe de soutien Nuit blanche?

Développer des outils (web, print, relations presse)

8. Formation: revoir les besoins en termes de formation de base et 2ème phase de la formation (outils, permanences de rodage, mise en situation) au moment où une date de démarrage du stationnaire aura été fixée

9. Espace Drug Checking: aménager les locaux


Contact

Roxane Morger Mégevand – Coordinatrice

Garance Zarn – Coordinatrice ad-interim (jusqu’au 28 février 2019)

Stéphane Moelo - Collaborateur mandat spécifique

Action Nuit Blanche?c/o Première ligne6, rue de la Pépinière1201 Genèvewww.nuit-blanche.ch - [email protected] 022 748 28 78Fax 022 748 28 79


http://www.nuit-blanche.ch/

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