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N o u v e l l e s z o n e s d e m p l o i s : Le dé coupage de la ré gion Aquitaine en zones d’emploi a é té redé fini ré cem- ment par la DARES et l’INSEE afin de mieux prendre en compte l’é volution des migrations domicile-travail mis en évidence par l’analyse des résultats du dernier recensement. Il permet de constituer pour cha- cune de ces zones un territoire géographique relativement compact sur lequel la plupart des actifs résident et travaillent. Au regard de ce nouveau dé coupage, les territoires ne sont pas é gaux dans le domaine de l’emploi, face à l’é volution rapide de la conjoncture ces derniers mois. La masse salariale et l’emploi du secteur privé au premier trimestre 2012 1 NOTE ÉCONOMIQUE DES URSSAF D’AQUITAINE Dordogne, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques Potentialité s, spé cificité s et fragilité s différentes sur les zones d’emploi Le nord de l’Aquitaine, englobant l’en- semble des zones d’emploi de la Dordogne et celles de Marmande et Villeneuve sur Lot, apparait fragile. Leurs situations socio-é conomiques défavorables et leurs potentialités de développement limitées ne permettent pas au marché du travail et au système productif local de résister dans un contexte de conjoncture difficile. La zone d’emploi de Bordeaux qui couvre la majeure partie du département de la Gironde, celles de Pauillac et de La Teste de Buch font partie des territoires aquitains les plus dynamiques en matière d’emplois. L’importante diversité des activités économiques pour le premier et l’activité touristique particulièrement développée pour les seconds, leur assurent une réelle capacité de résistance dans cette conjoncture instable. Les zones d’emploi du sud de la région Aquitaine font preuve de dynamisme en matière d’emploi avec toutefois la zone d’Oloron Sainte Marie qui résiste et ce malgré une économie fort spécialisée et concentrée. Expectative et attentisme sur le front de l’emploi en Aquitaine L’analyse sectorielle révèle que tous les secteurs d’activités ne sont pas touchés par l’expectative et l’attentisme des chefs d’entreprises. La construction reprend des couleurs. L’emploi salarié y progresse de +0,3% sur le trimestre, portant l’évolution annuelle à -0,2%. L’activité commerciale maintient ses effectifs. Dans l’industrie, la stabilisation des effectifs salarié s observé e sur le dernier semestre 2011 semble bien achevé e : l’emploi diminue de 0,3% ce trimestre. En revanche l’é volution annuelle reste positive avec une hausse de 0,2% des emplois. L’Aquitaine, relativement peu indus- trialisé e, est aussi moins touché e par les grandes vagues de suppressions d’emplois. L’atonie dans les transports, le commerce et les services impacte fortement le nombre de salarié s inté rimaires. De plus, la lé gè re reprise des embauches dans le secteur de la construction entraî ne un recours moindre au travail temporaire. Ainsi, l’emploi dans l’inté rim diminue de 3,4% sur le trimestre et -4,5% sur un an. N° 27 • Juillet 2012 Aquitaine en résumé L’évolution de l’emploi en Aquitaine L’effectif salarié par zone d’emploi Le début d’année 2012 connaît une conjoncture en demi-teinte. L’emploi salarié reste atone et se stabilise depuis deux trimestres et un certain nombre d’indicateurs sont en berne. Le chômage régional continue sa progression. Il touche 9,7% de la population active, taux légèrement supérieur au taux retenu pour la France métropolitaine (9,6%), mais suffisant pour accrocher un triste record. Fait nouveau, le chômage aquitain dépasse la moyenne natio- nale pour deux trimestres consécutifs et atteint son plus haut niveau depuis 10 ans. Alors même que certains secteurs de l’économie régionale restent dynamiques – Construction, Hébergement-restauration –, l’emploi perd du terrain sur tous les fronts et plus particulièrement dans l’intérim. Toutefois, l’emploi salarié est marqué par une évolution annuelle nette- ment supérieure à celle observée au niveau national. Cette hausse annuelle (+0,7%) situe l’Aquitaine en deuxième position des régions les plus dynamiques derrière Midi-Pyrénées (+0,8%) et devant Rhône-Alpes (+0,6%). Sur un an, la progression du smpt (+2,4%) est similaire à la hausse des prix (+2,2%).

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Nouvelles zones d’emplois :Le decoupage de la region Aquitaine en

zones d’emploi a ete redefini recem-ment par la DARES et l’INSEE afin demieux prendre en compte l’evolution

des migrations domicile-travailmis en evidence par l’analyse desresultats du dernier recensement.Il permet de constituer pour cha-

cune de ces zones un territoiregeographique relativement compact

sur lequel la plupart des actifsresident et travaillent. Au regard de ce nouveau decoupage,

les territoires ne sont pas egaux dans ledomaine de l’emploi, face a l’e volutionrapide de la conjoncture ces derniers mois.

La masse salariale et l’emploi du secteur privéau premier trimestre 2012

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NOTE ÉCONOMIQUE DES URSSAF D’AQUITAINE

Dordogne, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne,Pyrénées-Atlantiques

Potentialites, specificites et fragilitesdifferentes sur les zones d’emploiLe nord de l’Aquitaine, englobant l’en-semble des zones d’emploi de laDordogne et celles de Marmande etVilleneuve sur Lot, apparait fragile.Leurs situations socio-e conomiquesdefavorables et leurs potentialites dedeveloppement limitees ne permettentpas au marche du travail et au systeme

productif local de resister dans un contexte de conjoncture difficile.La zone d’emploi de Bordeaux qui couvre la majeure partie du departement de laGironde, celles de Pauillac et de La Teste de Buch font partie des territoires aquitainsles plus dynamiques en matiere d’emplois. L’importante diversite des activiteseconomiques pour le premier et l’activite touristique particulierement developpeepour les seconds, leur assurent une reelle capacite de resistance dans cetteconjoncture instable. Les zones d’emploi du sud de la region Aquitaine font preuvede dynamisme en matiere d’emploi avec toutefois la zone d’Oloron Sainte Marie quiresiste et ce malgre une economie fort specialisee et concentree.

Expectative et attentisme sur le front de l’emploi en AquitaineL’analyse sectorielle revele que tous les secteurs d’activites ne sont pas touchespar l’expectative et l’attentisme des chefs d’entreprises. La construction reprenddes couleurs. L’emploi salarie y progresse de +0,3% sur le trimestre, portantl’evolution annuelle a -0,2%. L’activite commerciale maintient ses effectifs.

Dans l’industrie, la stabilisation des effectifssalaries observee sur le dernier semestre 2011semble bien achevee : l’emploi diminue de 0,3%ce trimestre. En revanche l’evolution annuellereste positive avec une hausse de 0,2% desemplois. L’Aquitaine, relativement peu indus-trialise e, est aussi moins touche e par lesgrandes vagues de suppressions d’emplois.L’atonie dans les transports, le commerce et lesservices impacte fortement le nombre de salariesinterimaires. De plus, la legere reprise desembauches dans le secteur de la constructionentraine un recours moindre au travail temporaire.Ainsi, l’emploi dans l’interim diminue de 3,4% sur le trimestre et -4,5% sur un an.

N° 27 • Juillet 2012

Aquit

ain

e

en résumé

L’évolution de l’emploi en Aquitaine

L’effectif salarié par zone d’emploi

Le début d’année 2012 connaîtune conjoncture en demi-teinte.

L’emploi salarié reste atone et sestabilise depuis deux trimestres etun certain nombre d’indicateurssont en berne.Le chômage régional continue saprogression. Il touche 9,7% de lapopulation active, taux légèrementsupérieur au taux retenu pour laFrance métropolitaine (9,6%), maissuffisant pour accrocher un tristerecord. Fait nouveau, le chômageaquitain dépasse la moyenne natio-nale pour deux trimestres consécutifset atteint son plus haut niveaudepuis 10 ans.Alors même que certains secteursde l’économie régionale restentdynamiques – Construct ion,Hébergement-restauration –, l’emploiperd du terrain sur tous les fronts etplus particulièrement dans l’intérim.Toutefois, l’emploi salarié est marquépar une évolution annuelle nette-ment supérieure à celle observée auniveau national.Cette hausse annuelle (+0,7%) situel’Aquitaine en deuxième positiondes régions les plus dynamiquesderrière Midi-Pyrénées (+0,8%) etdevant Rhône-Alpes (+0,6%).

Sur un an, la progression dusmpt (+2,4%) est similaire a la

hausse des prix (+2,2%).

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La conjoncture économique pèse sur le commerce

Les effectifs du commerce sontstables sur le 1er trimestre 2012.En un an, la hausse de +0,8% dunombre de salariés est essentiel-lement imputable au commercede détail et dans une moindremesure au commerce de gros. Enrevanche, le commerce automobilequi ne bénéficie plus du soutiende la prime à la casse, souffred’une baisse des ventes et perddes emplois. En un an, 300postes ont été détruits enAquitaine (-1,3%).

Industrie : stabilisation des effectifs

Les effectifs du secteur industriel reculentlégèrement sur le 1er trimestre. 400 emploisont été détruits, principalement dans lesindustries agro-alimentaires et dans lesindustries du bois et du papier. Le secteur dela fabrication de matériel de transport va bienet affiche une croissance de +0,5% des effectifssur le trimestre et +1% sur un an. Cette évolu-tion est majoritairement portée par le secteurde l’aéronautique et spatial qui bénéficie d’uneconjoncture économique favorable et desperspectives bien orientées. Les évolutions en cours des plans de chargeont des implications à la fois chez les équipe-mentiers et chez de nombreux sous-traitants.Ainsi, le secteur de la fabrication de produitsélectriques, électroniques et informatiquesbénéficie en partie de ce dynamisme. En un an, plus de 300 emplois ont été créés.

Construction :un climat conjoncturel favorable

La forte progression des mises en chantier etdes permis de construire sur le dernier semes-tre 2011 a permis de soutenir l’emploi dans lesecteur de la construction sur le 1er trimestre2012 (+0,3%, soit 260 emplois créés). Les activités Génie Civil sont toujours dans levert et bénéficient d’une conjoncture favorable.L’emploi y progresse de +2,1% sur le trimestreet de +1,2% sur un an. Les perspectives sombres liées à la diminutiondes avantages fiscaux (reconfiguration du prêtà taux zéro, révision à la baisse du dispositifScellier et du crédit d’impôt développementdurable) vont impacter l’emploi salarié dansles mois à venir. En effet, les entrepreneursvont devoir faire face à la diminution de laconstruction de logements neufs et à la baissedes chantiers liés à l’amélioration de l’ancien.

Services : perte de dynamismeLes services (hors HCR) fortement créateursd’emploi en début d’année 2011, perdent deleur dynamisme sur le second semestre 2011et perdent de l’emploi sur le premier trimestre2012, en raison de la forte dégradation enre-gistrée par le secteur de l’intérim. Toutefois,des secteurs comme les activités financièreset d’assurance, l’information et communicationrestent dynamiques et créent des emplois. Lademande des entreprises soutient la crois-sance de l’emploi dans les services auxentreprises (+1% sur un an).

En région Aquitaine, le secteur de l’hébergement-restauration, après avoir marqué une pausesur le second semestre 2012, crée 200emplois, majoritairement dans le secteur dela restauration.

L’évolution de l’emploi en Aquitaine par département et secteur d’activités

La Gironde : feu vert sur l’emploiLa bonne tenue de l’emploi sur le 1er trimestre 2012dans le departement de la Gironde est portee parl’orientation favorable du secteur de la construction etde l’hebergement-restauration. L’emploi du secteur dela construction progresse de 1,3% sur le trimestre etcelui de l’hebergement-restauration de +2,8%.

Lot-et-Garonne et Pyrenees-Atlantiques : retournement de tendance

Ces deux départements connaissent une diminution del’emploi salarié sur le 1er trimestre 2012, plus marquée pourle département du Lot-et-Garonne (-1,2%) que pour ledépartement des Pyrénées-Atlantiques ( 0,2%). L’activitéindustrielle lot-et-garonnaise est moins bien orientéequ’en 2011. Sur le 1er trimestre, 170 emplois ont été détruitsprincipalement dans la filière bois et papier.Dans les Pyrénées-Atlantiques, la diminution des emploisn’a pu être compensée par l’emploi industriel (+0,5%) etcommercial (+0,2%).

Dordogne et Landes : baisse de l’activité touristiqueLa Dordogne et les Landes sont touchés par une conjoncturedéfavorable dans le secteur du tourisme (baisse de lafréquentation hôtelière liée à la diminution des touristeseuropéens touchés par la crise) et à une météo de débutd’année particulièrement maussade. Ainsi, l’emploi ydiminue de 3,6% pour le département de la Dordogne etde -1,7% pour les Landes.

L’évolution de l’emploi en Aquitaine par secteur d’activités

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La masse salariale au 1er trimestre 2011

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Masse salarialepar secteur d’activités

Nette progression des salairesAu 1er trimestre 2012, la masse salariale recue parles salaries augmente (+1,4% apres +0,4%). Enevolution annuelle, elle progresse de 3,2%. Le salaire moyen par tete (SMPT) augmentequant a lui de 1,3%, apres une hausse de 0,3 % au4eme trimestre 2011. Sur un an, le smpt aquitain del’ensemble des salaries a augmente de 2,4%, aun rythme legerement superieur a celui de l’in-dice des prix a la consommation, soit un gain depouvoir d’achat de 0,2 point.La masse salariale et le smpt augmentent sous l’effet de la revalorisation du smic au1er janvier. Le gain de pouvoir d’achat des salaries du secteur de l’hebergementrestauration est nul car le smpt evolue au meme rythme que celui des prix (+2,2%).Ce sont les salaries du secteur industriel qui connaissent un gain de pouvoir d’achatle plus important (+0,6 point) avec un salaire mensuel moyen brut de 2588 euros.Dans le secteur de la construction, le smpt ralentit fortement sur le 1er trimestre2012 (-0,7% apres +1,4%), probablement en lien avec la vague de froid de fevrier.En evolution annuelle le smpt augmente de +1 ,6% apres +3,3%. Ainsi, sur un an,les salaries de ce secteur perdent du pouvoir d’achat.

Au sein de la region Aquitaine, le smpt differe d’un departement a l’autre. Il estle reflet des caracteristiques socio economiques de ces departements. LaGironde etant caracterisee par une part importante de cadres et d’activitesdynamiques alors que la Dordogne et le Lot-et-Garonne, par des qualifica-tions moins elevees et des activites economiques presentielles a forte pro-portion de travail a temps partiel.

L’évolution du salaire moyen par tête mensuel

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Au premier trimestre 2012, le nombred’heures supplementaires exonerees autitre de la loi TEPA s’eleve a 8,422 millionset le montant des exonerations afferentesatteint 35,41 millions d’euros. Le volume

des heures supplementaires est equivalenta 20 964 emplois a temps plein (1 607 h/an).

Ce nombre correspond a 0,8% de la popula-tion active de la region ce qui revient a dire que le

volume des heures supplementaires correspond a 0,8 point du taux dechomage au sens BIT.Sur un an, le nombre d’heures supplementaires progresse de 0,6%,affichant ainsi un net ralentissement du volume par rapport a l’evolu-tion annuelle du trimestre precedent (+1,6%). Ce trimestre, la croissancedu nombre d’heures supplementaires est portee parles entreprises de plus de 10 salaries (+1,5% sur unan). Les entreprises de moins de 10 salaries connais-sent une diminution du nombre d’heuressupplementaires (-1,6% sur un an).Ce flechissement affecte la plupart des secteurs,excepte l’industrie ou le nombre d’heuressupplementaires augmente de 5,1% sur un an, avecdes hausses importantes dans les secteurs de lafabrication de materiels de transport (+15,5%) etdans celui de la fabrication de produits informa-tiques, electroniques et optiques (+23,6%). Dans lesecteur de la construction, le nombre d’heures sup-plementaires baisse de 0,4% sur un an, apres uneforte hausse au 4eme trimestre 2011 (+3,5%).Dans le secteur tertiaire, le volume des heures sup-plementaires est egalement en diminution de 0,4%sur un an. Cette evolution resulte notamment de la

baisse de 2,5% dans l’interim. En revanche, la progression se poursuitdans les secteurs des activites informatiques (+15,2%), des activitesfinancieres et d’assurance (+12%) et des activites pour la santehumaine (+7,1%).

Des évolutions départementales contrastées…En Aquitaine, le volume d’heures supplementaires consomme sur letrimestre affiche des evolutions differentes selon les departements.La Dordogne connait une diminution du volume des heuressupplementaires en un an : -1,6% et ce depuis trois trimestresconsecutifs. On observe une stabilite pour la Gironde (+0,6%) et lesPyrene es-Atlantiques (+0,5%). Pour les autres departements, lahausse du nombre d’heures supplementaires est de +1,3% dans lesLandes, +2,2% en Lot-et-Garonne.

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N° ISSN : 2109-0246 - 600 exemplaires - Juillet 2012

Directeur de Publication : Marie-Céline TOTI, Directrice de l'Urssaf de la Gironde

Réalisation/Rédaction : Céline de Laporterie ([email protected]), Stéphane Lesage ([email protected]), Florence Liautard ([email protected])

Conception/Edition : Statistique et Communication Régionales - BAT GRAPHIQUE 05 56 90 16 66

Source et Méthodologie

LES HEURES SUPPLÉMENTAIRES

AU PREMIER TRIMESTRE

2012

Les employeurs du régime général déclarent leurs cotisations socialesaux Urssaf à l'aide du Bordereau Récapitulatif des Cotisations (BRC)sur lequel ils portent les différentes assiettes salariales donnant lieuà cotisations ou à allégements ainsi que leurs effectifs. Les donnéesprésentées ici sont provisoires pour le dernier trimestre et compren-nent des révisions sur l'historique essentiellement sur le trimestreprécédent. Les données sont également désaisonnalisées pour corrigernotamment l'impact des versements de primes et les fluctuationssaisonnières de l'emploi.

Le champ de l'étude porte sur l’ensemble des cotisants exerçant leuractivité dans un secteur concurrentiel qui comprend tous les secteursd'activité économique sauf les administrations publiques, l'éducationnon marchande, la santé non marchande et l'emploi par les ménagesde salariés à domicile.

La masse salariale désigne l'ensemble des rémunérations sur lesquellesrepose le calcul des cotisations des assurances sociales, des accidentsdu travail et des allocations familiales, c'est-à-dire le salaire de baseauquel s'ajoutent des compléments légaux, conventionnels ou attribuésà l'initiative de l'employeur, sous forme de commissions, de primes,de rémunération des heures supplémentaires, de gratifications etd'avantages en nature. Elle se distingue de l’assiette « Contribution Sociale Généralisée » (CSG)qui comprend également les sommes allouées au titre de l’intéresse-ment et de la participation et certaines indemnités n’entrant pas dansl’assiette déplafonnée, notamment les indemnités de chômage partiel.Une révision des éléments composant l’assiette déplafonnée a égalementété réalisée au cours du quatrième trimestre 2010. L’assiette déplafonnéeinclut dorénavant les rémunérations des apprentis et les assiettes desalariés bénéficiant de diverses exonérations dont les principales sontcelles des centres communaux d’action sociale (CCAS) et celle descontrats de professionnalisation. Cette révision d’assiette provient pourplus des trois-quarts de l’apprentissage.Cela a induit de légères révisions du taux de croissance de l’assiette en

moyenne annuelle. Dans les BRC, l’examen conjoint des assiettes et deseffectifs a conduit dans le passé à mettre à zéro l’effectif des établissementsqui n’avaient pas d’assiette déplafonnée. Le réexamen de cette assiettea donc induit une révision à la hausse de l’emploi de ces établissements.

La nouvelle nomenclature d'activité NAF (articulée sur la nomenclatureeuropéenne NACE et la nomenclature internationale) est entrée envigueur depuis le 1er janvier 2008. Elle a été rétropolée sur l’ensemble desétablissements depuis janvier 1997, permettant ainsi de disposer deséries détaillées.

L'effectif salarié correspond à un effectif en fin de trimestre, chaquesalarié compte pour un, indépendamment de sa durée de travail.

Le salaire moyen par tête (SMPT) est calculé en rapportant la massesalariale du trimestre à l'effectif observé sur le trimestre. Il est divisépar trois pour obtenir une grandeur mensuelle. Le SMPT prend en compte les primes, les heures supplémentaires etla totalité des effets de structure (effets entrées-sorties, structure desqualifications, structure des travailleurs à temps partiel). Cet indicateurest donc davantage un concept de revenu qu'un concept de rémunérationdu travail.

Les séries trimestrielles de l’emploi produites par l’Acoss sontlabellisées par l’Autorité de la statistique publiquePar cette labellisation, l’Autorité de la statistique publique reconnaîtla conformité de la production des statistiques d’emploi trimestriellesde l’Acoss aux principes fondamentaux régis par le Code de bonnespratiques de la statistique européenne que sont, entre autres, l’impar-tialité, l’objectivité, la pertinence et la qualité des données. cf. avis n°2011-02, JORF n° 0270 du 22/11/ 2011

Indicateurs présentés : • L'évolution trimestrielle compare les données du trimestre aveccelles du trimestre précédent. • L'évolution annuelle compare les données du trimestre avec cellesdu trimestre correspondant de l'année précédente.