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Sup’Biotech Une première promotion sous le signe du succès pôles de compétitivité Tour d’horizon des partenariats du Campus Technologique l’ISG en tenue de soirée Et tout sur les Trophées des Performances les conférences et colloques des écoles Passions et réflexions à 360° : le grand emprunt, l’intelligence ambiante, les tests génétiques... 9 le magazine de ionis education group mars 2010

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Sup’BiotechUne première promotionsous le signe du succès

pôles de compétitivitéTour d’horizon des partenariats du Campus Technologique

l’ISG en tenue de soiréeEt tout sur les Trophées des Performances

les conférences et colloques des écoles Passions et réflexions à 360° : le grand emprunt, l’intelligence ambiante, les tests génétiques...

9le magazine de ionis education group • mars 2010

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Sup’Biotech,une premièrepromotion sous le signe du succès

Pages 6/7> ils écrivent, ils enseignent • Pages 18/33> au coeur des écoles • Page 41> ça bouge chez IONIS Education Group• Pages 42 /44> portraits d’entrepreneurs • Pages 45/47> nominations

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écoles et pôles de compé-titivité

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from Epitechto UCSD

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éditopar Marc Sellam, président de IONIS Education Group

Naturellement, aucune école, quelleque soit sa spécialité, son ancienneté, sa localisation, sa culture, ses classements… ne peut se présenter sans un discours actif et offensif sur la question de l’International.Aucune institution, publique ou privée, ne remettra en cause la réalité de la mondialisa-tion des marchés, des marques, des grandestendances de consommation ou des orienta-tions culturelles. Mais nous amplifions le re-tard français si, collectivement, nous n’osonspas aller au bout des conséquences pré-sentes et des menaces à venir.

L’internationalisation commerciale, culturelleet politique a comme principale implication laprimauté de l’anglais sur les autres languesnationales. Puis viennent celles qui créent da-vantage de liens entre grandes nations etgrandes masses de populations : chinois,arabe, espagnol… et français.

Il faut l’avouer, à contrecœur et même avecrage… La France a perdu la « bataille du fran-çais ». S’il était irréaliste de penser que notrelangue servirait de lien entre toutes les cul-tures, il était souhaitable qu’elle renforce sespositions sur des continents dans lesquelselle est implantée depuis des siècles, Afrique,Asie ou Amérique du Nord...

On constate un manque flagrant de soutien etde moyens en faveur de la francophonie(rares ont été les politiques ou les intellec-tuels à considérer cette cause comme priori-taire), et donc, une dégradation de nospositions face à l’anglais. Nous nous situons« au milieu du gué », quelquefois persuadésque nous pouvons encore conserver un quel-conque leadership, du moins une position « à part », dans d’autres cas conscients denos faiblesses vis-à-vis de l’anglais, mais tou-jours sur nos réserves.

Il est difficile de dire la vérité, pas toujours « médiatiquement correcte », parfois mêmerisquée, puisque la tradition nationale est à

la fois de combattre la mainmise de l’anglaissans apporter de contrepoids et de se mo-quer de la francophonie considérée commeun signe de ringardise, de nationalisme, depasséisme... Mais nous subissons une dou-ble entrave. Trop peu de mobilisation poursoutenir le développement du français dansle monde, encore moins pour soutenir des ini-tiatives venues d’ailleurs. Très peu demoyens pour s’adapter au leadership de l’anglais sinon des « petites réformes » quirisquent malheureusement de pénaliser descentaines de milliers de jeunes dans la pro-chaine décennie. En vérité, les métiers, lescultures, les échanges, les langages techno-logiques de demain (mais demain c’est large-ment aujourd’hui)… se feront en anglais et lebilinguisme ne sera plus une originalité maisla norme, l’obligation, la condition de survie.

Aujourd’hui l’enseignement de l’anglais a faitdes progrès notables et d’une génération àl’autre les constats sont flagrants. Pourtant,la bataille n’est plus celle du « niveau fluent »,de la capacité à tenir une discussion ou à lireun article. Dans des entreprises et des mar-chés mondialisés, dans des domaines aussiattractifs que l’e-commerce ou les réseaux sociaux, même si les particularismes natio-naux auront toujours des « fans » et desforces, le bilinguisme est de rigueur. Cettepriorité clairement affirmée, celle d’une mo-bilisation pour le développement du bilin-guisme n’est pas à l’ordre du jour de nosinstitutions dans le secondaire ou le supé-rieur, de nos programmes, encore moins dans« l’air du temps » des mentalités même si desévolutions sont visibles.

Cette transformation vise, au sortir desétudes supérieures, à savoir lire aisément unlivre en anglais, à rédiger une note d’une di-zaine de pages, à pouvoir discuter quelquesheures sur des sujets variés, avec des gensdont les accents sont aussi variés que leursnationalités… Nous n’y sommes pas.

On tourne autour du sujet, on le frôle, on le croise… Pourtant, on peine à admettre quecette voie est la seule qui permettra aux pro-chaines générations de diplômés de l’ensei-gnement supérieur de notre pays de trouverdes emplois et des métiers passionnants etdurables, de dialoguer efficacement sur desforums de recherche… Face à des étudiantsscandinaves, hollandais, chinois ou indiens(et que dire des anglo-saxons de formation…),le « bon anglais » ne fera pas le poids. Surtout, ce changement de cap n’est pas des-tiné aux seuls étudiants dans les domainesdu commerce international ou des technolo-gies. La maîtrise de l’anglais s’imposera certainement dans nos provinces comme auxantipodes.

Les écoles de notre Groupe n’ont pas la pré-tention de se situer au dessus des autres.Mais notre capacité, en tant que groupe privé,c’est de pouvoir traduire nos prises deconscience en actes développés plus rapide-ment et plus largement. Dans les trois pro-chaines années nous mettrons en place desprogrammes pédagogiques et des systèmesd’enseignement novateurs qui formeront desdiplômés, en commerce ou en sciences ettechnologies, réellement capables de manierl’anglais avec dextérité, mieux et plus que le cruel « fluent » qui fait sourire les DRH des grandes entreprises multinationales oudes sociétés en pointe dans les NouvellesTechnologies.

Il reste à souhaiter que beaucoup d’autresinstitutions suivent cette mobilisation carnous nous confrontons à l’obligation d’uneprise de conscience nationale si nous souhai-tons rester performants sur le plan interna-tional.

C’est un engagement et nous avons l’habi-tude de les tenir.

“L’International droit dans les yeux !

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Sup’Biotech

une première promotionsous le signe du succèsEntretien avec Vanessa Proux, directrice de Sup’Biotech

L’école a fêté ses 5 ans. De quoi êtes-vous laplus fière ?

Je suis ravie d’avoir amené la première pro-motion de Sup’Biotech sur le marché du tra-vail à des postes à responsabilités. Lespremiers anciens me proposent spontané-ment de venir parler de leur expérience au-près des étudiants actuels. Je suis fièred’avoir fait découvrir l’école aux profession-nels et d’avoir développé sa notoriété dans lemilieu. Nous avons ouvert l’école avec 35 étu-diants en 1e année. Grâce à une équipe decollaborateurs motivés et impliqués, nousavons réussi à en assurer la gestion au quoti-dien et son développement. Aujourd’hui,Sup’Biotech, ce sont près de 500 étudiantsrépartis entre la 1e et la 5e année. Je retiensaussi le fait que 3 équipes étudiantes del’école, sur 4 qui nous représentent, ont rem-porté 3 des 4 prix face à 25 autres équipesétudiantes à un concours de simulation decréation d’entreprise, Creenvie, visé parOSEO (un organisme de soutien de l'innova-tion et de la croissance des PME et la Caissedes Dépôts).

Quelles sont vos ambitions ?

Je souhaite que Sup’Biotech devienne la for-mation dédiée aux biotechnologies de réfé-rence pour les postes de cadres etd’ingénieurs. Et cela, grâce à sa pédagogie in-novante, les projets qui y sont développés parles étudiants, ainsi que par ses étroites rela-tions avec les entreprises. Au fil de l’ancien-neté, j’aimerais progressivement mettre enplace des chaires d’entreprises. Enfin, nousavons à cœur d’accompagner les projets decréation d’entreprises innovantes initiées pardes étudiants sur des technologies émer-gentes : tests de diagnostic en médecine per-sonnalisée, kit de détection de polluants

émergents, production de biocarburants àpartir de micro algues…

Quelle place faites-vous à l’international ?

Cette place est essentielle ! D’une part, lamaîtrise de la langue anglaise est l’un desprincipaux critères de recrutement chez lescadres et les ingénieurs. C’est pourquoi nousessayons de lui offrir une place prépondé-rante, sous différents angles : stages linguis-tiques, cours dispensés en anglais en secondcycle, rapports de stages rédigés en anglais,soutenances de projets et de stages faites enanglais, semestre d’études à l’étranger…

D’autre part, les biotechnologies connaissentun développement international. Les Etats-Unis sont actuellement le pays le plus avancédans ce domaine, grâce à d’importantsmoyens pour la recherche et le développe-ment. Mais il va probablement être rattrapépar des puissances émergentes, telles que laChine et l’Inde. A Sup’Biotech, nous voulonspermettre à nos étudiants qui le souhaitentde se tourner vers une carrière internationaleà leur sortie de l’école. Et pour atteindre cetobjectif, les jeunes diplômés doivent être habitués à travailler en anglais.

Quels sont les débouchés offerts par les biotechnologies ?

Etant donné qu’il y a de nombreux secteursd’activités concernés par les biotechnologies,les débouchés sont nombreux et variés. Onpeut citer la santé et l’industrie pharmaceu-tique, l’industrie cosmétique, l’environne-ment, l’industrie agro-alimentaire... En plusdes métiers « classiques » de recherche et de développement, de contrôle qualité, de procédés et de production, de nouveauxmétiers sont apparus en bioproduction, dansles affaires réglementaires ou encore avec

le développement de la bioinformatique.Enfin, dans le domaine des biotechnologies,les métiers du business development, dumarketing ou technico-commercial requièrentun « background » technologique. Nousavons répondu à ces attentes en ouvrant uncursus double compétence dans le secondcycle. Deux des premiers diplômés ont ainsiété recrutés dans un fonds d’investissementet dans un cabinet de services financiers etd’expertise technique reconnu internationa-lement.

Quelle a été la contribution de l’école au concours IGEM de biologie synthétique,organisé par le MIT (Massachusetts Instituteof Technology) ?

Nous sommes particulièrement fiers del’équipe étudiante qui a officialisé la premièreparticipation de Sup’Biotech à ce rendez-vousde renommée internationale, organisé par le« fief » de la technologie, le MIT. Au départ,nous avions proposé aux étudiants d’intégrerl’équipe parisienne composée d’étudiants dedifférentes universités. Mais à l’initiative dequelques-uns très motivés, l’école a finale-ment créé sa propre équipe. Ces étudiantsont eu beaucoup de mérite parce que, malgréun manque d’expérience et une inscriptiontardive au concours, ils ont réussi à se faireremarquer lors des présentations finales àBoston et ont remporté une médaille debronze. Leur projet portait sur le développe-ment d’un système permettant d’apporter ungène thérapeutique à des cellules cibles ausein d’un tissu spécifique (cœur, foie…), pourlutter contre une physiopathologie humaineparticulière. Je souhaiterais d’ailleurs remer-cier MM. Ougen et Browne, les deux profes-seurs qui ont accompagné les étudiants dansla gestion de leur projet, en y consacranténormément de temps.

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Emilie Coquard

« A la sortie de Sup’Biotech, j’ai été embauchée en qualité de market research analystpar la société où j’étais en stage. Pendant mes cinq années d’études, j’ai appris à travailler en équipe et à être opérationnelle. J’ai acquis des méthodes de travail qui meservent beaucoup en entreprise. Je suis fière d’avoir fait partie de la première promotiondont l’ambiance était très agréable. C’est très gratifiant de pouvoir transmettre le relaisaux futurs diplômés. J’ai participé à la création du premier bureau des élèves, ce qui futune expérience très enrichissante. »

Amélie Boury

« A ma sortie, je suis partie effectuer mon stage de fin d'études au Canada à Vancouverau Wine Research Centre et je poursuis actuellement ma formation à Montpellier, où jeprépare le diplôme national d'œnologue. Cette double compétence va me permettre deme positionner dans un domaine en pleine expansion: l'utilisation des biotechnologiesdans le monde du vin. L’école a toujours supporté mes idées et m'a permis de pratiquerdes stages dans le domaine du vin et de la biologie végétale. Les biotechnologies peu-vent être là où l'on ne les attend pas, et c'est une grande opportunité pour moi d'avoirce diplôme aujourd'hui.

Tout au long du cursus, l'accent est porté sur la professionnalisation. Avec le recul et l'expérience, je peux dire aujourd'hui que la formation de Sup'Biotech donne un trèsbon bagage scientifique. La pratique de l'anglais, ainsi que les soutenances, m'ont apporté une réelle plus-value pour mes stages et la suite de ma carrière. Nous avons eu des liens très privilégiés avec les professeurs et la direction, toujours là pour nousécouter et nous guider au mieux. Nous étions une petite classe, soudée, et j'en gardede très bons souvenirs. Je souhaite poursuivre ma carrière à l’international dans les vins.J’ai déjà eu plusieurs propositions d’emploi, et certaines dès ma sortie de Sup’Biotech. »

Sammy Lamali

« Je suis actuellement corporate finance advisor pour les industries pharmaceuticals & life sciences chez Price Waterhouse Coopers au Luxembourg. J’ai choisi Sup’Biotechcar les relations avec les entreprises y sont plus développées, ainsi que pour le grandnombre d'enseignements dispensés en anglais. Le cursus correspondait à mes attentes,et un contact très fort avec l’entreprise. J’ai ainsi passé plus de 18 mois en entreprise àla sortie de l’école; ce qui est un atout considérable. J’ai pu travailler sur de nombreuxprojets que j’ai valorisés à ma sortie. J’y ai appris à être transversal dans mes fonctions,à m’adapter et à être persuasif ; ce qui est fondamental dans le conseil dans lequel j’évo-lue actuellement et qui demande la capacité à promulguer des recommandations stra-tégiques. Avoir fait partie de la première promotion a été un défi que j’ai pu valoriserauprès des entreprises et qui m’a ouvert des portes. Nous avons été des pionniers. »

Vanessa Proux,

directrice

de Sup’Biotech

Titulaire d’une maîtrise

de biochimie de l’univer-

sité Paris 6 et d’un doc-

torat Génie enzymatique,

bioconversion et microbiologie de l’Univer-

sité de Technologie de Compiègne (UTC), elle

a été ingénieur de recherche au sein du

département de biologie Joliot Curie du Com-

missariat à l’Energie Atomique de Saclay.

Vanessa Proux a enseigné la chimie et enzymo-

logie à l’UTC et la biochimie à Sup’Biotech,

dont elle a été directrice déléguée en 2004,

puis directrice en 2009. Elle est l’auteur de

divers articles scientifiques dans des revues

internationales.

Paroles de diplômés

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À la rencontre des professeurs du Groupe IONIS qui publient.

Assen Slim, économiste et professeur à Ionis-STM va prochaine-ment publier un ouvrage sur l'économie de la décroissance (coécrit avec Marc Prieto).

Pourquoi avoir choisi ce sujet ?

Initialement, j’avais écrit un ouvrage sur le dé-veloppement durable et en lisant plusieurs livres de « décroissants », je me suis aperçuque ces derniers critiquaient beaucoup ceconcept. Ils expliquent que le développementdurable n’est que du développement qui nefonctionne pas aujourd’hui. Ce n’est pas ainsique je l’envisage. Ils proposent en contrepartiele concept de décroissance, qui est radical etextrémiste. Tout le contraire de l’espace dedialogue ouvert par le développement durable.

En quoi consiste la « décroissance » ?

Il y a une origine strictement physique quivient de la bio-économie qui se base sur uneloi de thermodynamique, l’entropie  : parexemple, toute ressource utilisée est perdue.Appliquée, cette loi indique qu’à terme, nousallons arriver au bout de nos ressources etqu’on le veuille ou non, nous allons aboutir àune décroissance forcée. Là-dessus se greffeune approche socio-économique sur laquelleporte l’ouvrage : il faut organiser dès mainte-nant la décroissance. Nous devons ainsi ten-dre vers des taux de croissance négatifs denos PIB et organiser une relocalisation des activités. Les « décroissants » dénoncent surtout la croissance à tout crin et le produc-tivisme. Nous expliquons, avec mon coau-teur, que ce n’est qu’un modèle de croissancepossible. Or, il existe différents types de capitalismes : certains redistribuent les fruitsde la croissance, d’autres imposent des écotaxes et internalisent les externalités environnementales négatives…

Quand le concept a-t-il vu le jour ?

Il est né au temps des Grecs Anciens, qui par-laient déjà de lutter contre la démesure  :dans de nombreuses tragédies, lorsque lespersonnages dépassent certaines limites, lafatalité s’abat sur eux. Dans l’économiecontemporaine, la décroissance a vu le jouravec les économistes classiques commeAdam Smith ou David Ricardo qui ont déve-loppé des thèses sur le libre-échange. Ils sesont rendus compte, à travers la théorie des« rendements décroissants », qu’on arrivaittrès rapidement à un état stationnaire. Ce qui les effrayait. Dans un deuxième temps, lerapport Meadows, publié par le Club de Romeen 1972, a prôné un arrêt de la croissanceéconomique et démographique vers une« croissance zéro ». Cela a donné « halte à la croissance » en français et « the limite togrowth » en anglais. Enfin, il y a eu NicholasGeorgescu-Roegen, dont les travaux des an-nées 60 prônaient une véritable décroissancephysique. Ses travaux ont été traduits en 1979.

Quelles sont les connexions avec le mouve-ment altermondialiste ?

C’est paradoxal. Les altermondialistes,connus surtout depuis Seattle en 1999, sontcomposés d’acteurs particulièrement hétéro-gènes, dans lesquels on trouve des néo-marxistes. Or ces derniers sont précisémentproductivistes. Ils croient en la même choseque les libéraux : la croissance économique.Il y a une ambigüité, car les premiers auteursdécroissants, après Georgescu-Roegen,

comme Serge La-touche, sont post-marxistes. Maisleur vision estcomplètementdifférente, ils bas-culent dans autrechose. Les alter-mondialistes cherchent à cons-truire un autremonde sur une croissance plus « redistribu-tive ». La notion de décroissance n’est ni degauche ni de droite, c’est un concept radica-lement nouveau.

Comment applique-t-on la décroissance ?

Les « décroissants » veulent changer de mo-dèle de société, mais ils ne sont pas clairs surla transition  : elle doit être démocratique.Mais comment l’organiser auprès de la popu-lation ? Les gens accepteraient-ils par exem-ple de ne plus avoir de téléphone portable, devoiture ou d’emploi ? Ensuite, une « élite »planifierait et organiserait la décroissance.Cela fait étrangement penser au socialisme.Cette planification permettrait de désengor-ger les centres urbains, l’abandon des indus-tries et le retour au local. Cela induirait despertes d’emplois, qui, selon les « décrois-sants », seraient compensées par l’augmen-tation des emplois en local. La décroissanceest un modèle qui impose d’être pour oucontre. Il n’existe pas de juste milieu. Il fauttoutefois garder à l’esprit que ce n’est qu’unealternative possible parmi d’autres.

« La décroissance » de Marc Prieto et Assen

Slim (Editions Le Cavalier Bleu, à paraître)

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Ségolène Lefèvre, histo-rienne de l’alimentationet intervenante à l'ISEGBordeaux, a publié un ouvrage sur les femmeset le vin.

La genèse. « Lorsque, doctorante, j'effectuaisdes recherches sur le vin en Asie Mineure, j'aitrouvé des textes, des inscriptions, des sculp-tures et des fresques qui montraient des atti-tudes très différentes voire contradictoiresselon les pays et les époques. Cela m’a intri-guée et j'ai fouillé davantage les sources dontje disposais. Puis, j'ai rencontré des vigne-ronnes et des sommelières. Cela m’a amusée de rechercher comment au fil des siècles lescomportements avaient évolué. Comment etpourquoi cela a pris du temps pour qu'elles y fassent leur place  ? J'ai donné quelquesconférences sur ce thème et à l'issue de l'uned'elles, un vigneron m'a dit que personne neparlait ainsi de ce sujet, et qu'il fallait en faireun livre. »

La place des hommes. « La viticulture est néedans des pays très machistes. Les hommes ontgardé ce pouvoir sur les femmes en s'ap-puyant sur des raisons très irrationnelles quiont fonctionné durant des siècles. Il est vraiqu'au départ, entretenir la vigne et presser leraisin étaient très éprouvants physiquement.Pour cette raison les femmes ont été naturel-lement écartées de ces travaux. Le servir, ellesl'ont toujours fait surtout dans les lieux popu-laires. La sommellerie reste encore un mondetrès masculin. Mais les femmes ont toujoursaimé le vin et l'ont bu dès qu'il fut créé. Et quand bien même elles devaient subir lazzis et quolibets pour cela. »

Les pionnières. « Certaines vigneronnes selancèrent dans l’aventure de la gestion d’undomaine viticole en leur propre nom dans unmonde exclusivement masculin. D’autres sontdevenues sommelières au grand dam de cer-tains messieurs, outrés parfois de se faireconseiller les vins par des femmes. C’était dansles années 60-70. Avant elles, on connait desfigures remarquables : Thérèse Parcé à Ba-nuyls qui géra son domaine durant un demi-siècle. Françoise de Sauvage d’Yquem , espritéclairé et qui porta Yquem en haut du classe-ment de 1855. Plus connues sont les veuveschampenoises. Après la disparition de leursépoux, ignorant le qu’en-dira-t’on et faisantpreuve d’audace et d’une intuition toute fémi-nine, elles portèrent leurs maisons au sommet.Et dans leur sillage, la Champagne a connu de remarquables gestionnaires de domaineset de grandes maisons de champagne. Mais nedit-on pas que le champagne est le vin préférédes femmes ? En tant que vigneronnes, som-melières, œnologues ou dégustatrices, ellesont toutes fait preuve d’audace, de détermi-nation pour arriver à leurs fins et se faire uneplace dans le monde du vin et séduire leurspairs et les amateurs de vin.  Ce qui m'a le plusfrappée, chez toutes ces femmes, c’est l'ex-traordinaire liberté d'esprit dont elles ont faitpreuve, bravant les interdits, osant avec audace et finesse».

« Les Femmes & l'Amour du vin » de Ségolène

Lefèvre (Editions Féret)

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La réussite de la recherche est fondée sur une dynamique d’échange etde collaboration avec le monde professionnel et les autres établissementsd’enseignement. Depuis plusieurs années, avec un réel succès, les écolesdu campus technologique du GroupeIONIS ont rejoint différentspôles de compétitivité.Tour d’horizon de cesparticipations accrues.

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écoles et pôles de compétitivité

Mov’eo (ESME Sudria)L’école des ingénieurs de l’innovation, dessciences de l’énergie et des technologiesavancées a rejoint l’année dernière ce pôlequi s’intéresse à l’automobile et aux trans-ports collectifs. Mov’eo concerne la Haute etla Basse-Normandie, ainsi que l’Île-de-France,où près de 70 % de la recherche et du déve-loppement automobile se concentrent. Il regroupe une centaine d’entreprises et unetrentaine de centres de recherche. Le pôle sestructure autour de quatre domaines d’activi-tés stratégiques : énergie et environnement, mobilité et services, sécurité routière et mé-catronique.

www.pole-moveo.org

AsTech (IPSA, ESME Sudria)L’IPSA, et plus récemment l’ESME Sudria, ontintégré ce pôle AsTech, premier bassin d’em-plois français dans le domaine des systèmes

embarqués, de l’aéronautique et de l’espace.AsTech Paris Région développe des projetsnovateurs dans 7 domaines d’activités stra-tégiques : architecture véhicules, énergie àbord, formation, maintenance aéronautique,matériaux et procédés, moyens d’essais, pro-pulsion et équipements. Grâce à cette adhé-sion, les deux écoles ont la possibilité deconforter leur place dans ce domaine d’acti-vité, de se tourner vers l’extérieur et de créerdes liens avec des partenaires stratégiques.

www.pole-astech.org

CapDigital, System@tic (EPITA)Le laboratoire de recherche de l’école, leLRDE, a intégré en 2008 deux grands pôles decompétitivité nationaux : CapDigital et Sys-tem@tic. Des projets collaboratifs développésau sein du LRDE ont été soumis et acceptés,et deux d’entre eux, Scribo et Sebastian, ont

reçu la reconnaissance et le financement duMinistère de la Recherche et de la Commu-nauté Européenne.

www.capdigital.com

www.systematic-paris-region.org

Medicen (Sup’Biotech et ESME Sudria)Suivie de près par une autre école du Groupe,Sup’Biotech a intégré en 2008 le pôle de com-pétitivité Medicen. Grâce à leur adhésion, cesétablissements bénéficient d’une plus grandevisibilité dans le secteur des biotechnologies.En tant que membre actif, l’école a égalementl’opportunité de participer à des projets depointe dans le domaine de l’innovation théra-peutique, d’augmenter son réseau d’interve-nants et de partenariats avec les entreprisesfranciliennes du secteur de la santé.

www.medicen.org

Pôle de compétitivité

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Comment s’organise la participation duGroupe IONIS à ces pôles de compétitivité ?

Chaque année, les pôles de compétitivitélancent des appels d'offres globaux sur desthématiques qui constituent leur point defocalisation. Les différents membres (écoleset entreprises) répondent en proposant desprojets s'inscrivant dans les priorités pro-posées et réunissant plusieurs acteurs (in-dustriels, écoles, sociétés de service,collectivités). Le projet doit être soutenupar un rapporteur général appartenant àl'une des entités participantes, générale-ment celle qui est porteuse principale duprojet. Après le passage de plusieurs filtres,les projets agréés passent à la signaturedes contrats qui fixent la part de travail dechacun, le calendrier et les différents ren-dez-vous du plan de marche.

Qu’apporte aux écoles une participation active à ces projets ?

Beaucoup de choses. D'abord, ces projetssont toujours menés dans le cadre des la-boratoires de recherche appliquée ou detransferts de compétences. Ils permettentd'inscrire l'action de ces laboratoires dansl'activité économique réelle. Ils sont aussiune excellente occasion de rapprochemententre les écoles et les entreprises.

Quel est l’apport des établissements tech-nologiques du Groupe à ces groupements ?

Les écoles technologiques du Groupe sontréputées pour déployer des formations très

concrètes et opérationnelles, pour draineraussi beaucoup de passionnés très au faitdes technologies les plus pointues. C'est ceque viennent chercher les entreprises quiparticipent à ces consortiums. C'est aussiune attente forte à laquelle il faut être enmesure de répondre.

Quels projets remarquables ont permis àIONIS Education Group de s’illustrer ?

L'EPITA a été labellisée dans plusieurs pro-jets : Sebastian 2, Scribo, le premier dansle pôle Cap Digital, le second dans le pôleSystem@tic. Mais l’EPITA ou Epitech parti-cipent aussi à des projets autour des logi-ciels libres soutenus par le Conseil régionalcomme Openpresence ou Encre. Pour Se-bastian 2, e-artsup est également impli-quée. Il s'agit de créer une plateformesécurisée et collaborative permettant à plu-sieurs entreprises de travailler la post-pro-duction sur des images et des animations3D, sur des flux à très haut débit. Le pointde départ de l'idée est de pouvoir accélérerla production de films d'animation commeceux produits par Pixar ou les studios Disney, en permettant un traitement répartiet distant, en 3 huit sur la planète, dans ununivers sécurisé et balisé. Le projet est am-bitieux et progresse bien, sous le pilotageefficace de Mikros Image. Un bon moyenpour une fois de proposer une délocalisa-tion dont notre pays puisse aussi profiter.

On voit bien que les problématiques sontnombreuses et parfois très techniques.

Outre la sécurisation des processus et desdonnées, cela met en jeu le traitement desressources humaines impliquées, la répar-tition des tâches dans le cadre d'un travailcollaboratif, ou encore le travail en parallèlede ressources informatiques organisées en« fermes » de production, le Grid compu-ting.

En quoi ces pôles sont utiles à la formationde l’étudiant ?

D'abord, ils permettent aux étudiants qui sesont portés volontaires pour inscrire leuraction dans des laboratoires de recherchede prendre part à de vrais projets indus-triels menés comme tels : c'est une expé-rience passionnante pour eux. Ensuite ellerelie le travail quotidien des enseignantschercheurs, qui y participent, au monde del'entreprise et contribuent donc à ancrerdans la réalité leur approche des problé-matiques qu'ils ont à traiter auprès de leursétudiants.

Avez-vous des projets en cours ?

Pour l'heure nos laboratoires sont bien occupés avec de nombreux projets. Mais,oui, d'autres projets sont en préparation.On ne pourra en parler que lorsque le pro-cessus de labellisation sera arrivé à sonterme. Il y a toujours beaucoup d'appeléset peu d'élus...

Fabrice Bardèche, vice-président exécutif de IONIS Education groupAgrégé de lettres classiques, Fabrice Bardèche a démarré sa carrière en tant que professeur

et journaliste. En 1980, il devient directeur du développement et de la communication du Groupe

ISEG. En 1998, il est nommé directeur général, puis vice-président du Groupe IONIS.

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« Etre là où ça se passe », voilà com-ment pourrait être exprimé le prin-cipe de développement qui a dictéles implantations des écoles duGroupe IONIS. En contact permanentavec la vie sociale, culturelle, artis-tique et commerciale, les établisse-ments permettent aux étudiants de jouir d’un dynamisme et d’une diversité propre à la cité. A la rentrée 2010, e-artsup Bordeauxouvrira au sein du nouveau campusurbain de 2 500 m2 du Groupe IONIS,situé dans le quartier des Chartrons,qui regroupera l’ISEG et Epitech. ANantes, e-artsup viendra élargir lecampus du groupe proche du coursdes 50 Otages, entre le centre-villeet les universités. Et à Lyon, e-artsuprejoindra l’ISEG et Epitech sur lecampus actuel, situé au cœur de laville, boulevard Vivier Merle.

le développement des campus urbainsRencontre avec Jean-Pierre Tragin, architecte partenaire de IONIS Education Group

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Qu’est-ce qu’un campus urbain ?

D’un point de vue étymologique, le groupe demots « campus urbain » est contradictoire.Car le terme « campus » désigne un ensem-ble universitaire situé en dehors de la ville, « aux champs ». Ainsi, il s’oppose au mot « ur-bain » qui fait référence à la ville. On devraitalors plutôt parler de « plateformes urbainesétudiantes» ou encore de « pôle étudiant ur-bain », qui seraient, à l'égard de la langue,plus corrects.

Ce préalable dit, « campus urbain » annoncel’idée avantageuse du regroupement à l’immédiate proximité de tous les servicesqu’offre la ville en son centre. En effet, ungroupement scolaire implanté au cœur de la ville bénéficiera ainsi de tous les serviceset agréments propres à la ville : lieux cultu-rels et de loisirs, commerce de proximité,transports urbains et internationaux… Lesétudiants y ont moins de difficultés pour se loger, pour se déplacer, pour travailler pa-rallèlement à leurs études et pour bénéficierde la vie culturelle forcément facilitée et bienentendu, de tous les loisirs.

Il y a un mouvement de fond dans lequel lesétablissements d’enseignement supérieurréinvestissent le centre-ville. Assiste-t-on finalement au retour de la vie estudiantineen ville ?

Bien sûr, par exemple, les grands ensemblesdes années 50/70 avant d’être englobés parla banlieue, étaient en pleine nature. Or onsait que les étudiants d’aujourd’hui, bien plusqu’avant, sont devenus hypermobiles, voirefurtifs. Les ensembles universitaires excen-trés sont, en fait, pour la plupart, un frein à leur liberté de mouvement et à leur accès àl’universalité des connaissances. Ramenerces plateformes universitaires au cœur desvilles accentue notablement l'agrément desétudes, l’insertion des étudiants dans l'éco-nomie urbaine, cela, par voie de consé-quence, participe à l'animation de la ville

et c’est symbiotique, car la ville a aussi be-soin de cette animation qu’apporte un grandnombre d’étudiants qui la réveille au senspropre comme au figuré.

Quelles sont les contraintes architecturalesliées aux campus urbains, en phase avec leurenvironnement direct, regroupant plusieursdisciplines ?

Sachant que la modernité est un fondementet que la mode évolue, la détermination, dansce cas, du produit architectural doit être « moderne » au sens qu’il doit être infaillibleface à l’adaptabilité à l’évolution ultrarapidedes pratiques pédagogiques, d’une part, etdes styles en vogue, « la mode », d’autre part.Les lieux doivent pouvoir changer, d’autantque les étudiants sont friands de nouveautés.Il faut pour cela, savoir déceler l’étendue deces grands mouvements et élaborer des lieuxqui s’adapteront rapidement aux tendances,jusqu’à même, les devancer. Avec IONIS Education Group, c’est l’esprit que nous essayons d’apporter constamment. Nousn’hésitons pas, parfois, à faire machine arrière aussi immédiatement qu’il est possi-ble quand il le faut. Je nomme cela : le retro-futurisme. Quant à l’aspect pluridisciplinaire,les effets positifs de cette complémentaritésont évidents : « la mutualisation des moyenset des accès à la connaissance ». Un étudiantdans une filière, et selon l’expression de ses besoins, des impératifs de son itinéraired’acquisition du savoir, de ses intuitionsaussi, peut glaner sur le même campus toutesles sortes de savoirs qui sont prodigués en ce lieu et qui ne sont pas nécessairement directement liés à son objectif initial. C’est un véritable élargissement du champ desconnaissances qui s’ouvre à lui. On appellecela « latéralisation de complémentarité du savoir ». C’est de synergie qu’il s’agit. En résumé, c’est appliquer à l’architectureune maille en correspondance avec l’offre pédagogique. L'architecture, ne peut quel'accompagner.

Jean-Pierre tragin, Architecte partenairede IONIS Education group

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les partenariatsde l’ISEG LilleReconnue comme l’une des écoles parmi les plusdynamiques de la région, l’ISEG Lille a su tisser etentretenir des liens forts avec l’environnementéconomique local. En témoignent les différentspartenariats que l’établissement a signés depuisplus d’une vingtaine d’années. Partenaire privilé-giée des entreprises, l’école accueille plus de 600étudiants au sein de son campus urbain.

L’entreprise. L’ISEG se démarque des au-tres écoles par sa culture de l’entreprise.Cette proximité avec le monde profession-nel nous différencie fortement des écoles de commerce qui ont une approche plusacadémique et institutionnelle de la forma-tion des étudiants. L’entreprise est au cœurde notre projet pédagogique. A l’ISEG Lille,nous souhaitons agir comme un partenaireprioritaire des entreprises qui forment le tissu économique de la région. Dans la ré-gion Nord-Pas-de-Calais, les entreprisessont demandeuses de partenaires actifspour les aider à former et intégrer les futurs managers de leurs équipes. Cettedynamique partenariale est donc indispen-sable pour obtenir la très bonne intégrationprofessionnelle de nos étudiants à la sortiede l’école.

Le campus urbain. Une des valeurs fonda-mentales de l’école, qui prévaut dans notrelogique d’implantation, comme pour les 6autres ISEG à travers la France, c’est d’êtreau cœur des pôles économiques. Quand noussommes au cœur de la ville, avec cette no-tion de « campus urbain », nous multiplionsles contacts et les partenariats avec les en-treprises.

Au service de l’étudiant. Ces accords sontle résultat d’une politique très active de notreservice « relations-entreprises », toujours àla recherche de nouveaux partenaires pourconstituer un maillage permettant à nosélèves de trouver les postes et les débouchésqu’ils souhaitent. Et leurs souhaits sont trèsvariés, entre ceux qui veulent s’orienter versla finance, la gestion de patrimoine, le mar-keting, la communication… Nous devons répondre à ces attentes en multipliant les

collaborations. Au-delà de ces contacts, nousorganisons de nombreux événements : chal-lenge de création d’entreprises, forum mé-tiers… Ces manifestations nous permettentd’élargir sans cesse notre rayon d’action et participent à la notoriété de l’école. Enfin,le réseau des Anciens, qui devient de plus en plus dense chaque année, nous sollicitetrès régulièrement pour des stages et des recrutements.

La multiplicité de ces partenariats, grâce ànotre proximité avec les entreprises, nouspermet d’avoir des parcours de stages qui sont très intéressants et constructifs dèsle départ. Nous possédons ainsi des interlocuteurs privilégiés dans les entre-prises qui accueillent nos étudiants. Ils ontbien compris la politique de formation del’ISEG et savent ce que l’on attend de cesstages. Il n’y a pas de surprise.

Arnaud Kastner, directeur de l’ISEG Lille

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Auchan international Enseigne majeure de la grande distributionen France, Auchan s’engage à proposer desoffres de stages et d'emplois aux étudiantset diplômés de l'ISEG. Le groupe participeégalement aux manifestations de l’école(conférences, forums entreprises, interven-tions, semaines événements…).

BNP ParibasLa BNP Paribas s'engage à proposer des of-fres de stages et d'emplois aux étudiants età participer aux événements de l'ISEG. Lesétudiants peuvent également bénéficierd’un crédit à taux réduit et d’une offre debienvenue pour toute ouverture d’uncompte à la banque.

CGPME Afin d’aider les étudiants à se préparer aumieux à la gestion d’entreprise, la Confédé-ration Générale des Petites et Moyennes En-treprises met à leur disposition son outild'évaluation du « dirigeant » et leur apporteune aide à la création d’entreprise sur le plan financier, juridique et stratégique. LaCGPME transmet également les offres destages et d’emplois de ses membres et dif-fuse aux entreprises les profils des Iségiens.Un forum recrutement et un challenge « Création d’Entreprise » sont aussi organi-sés conjointement.

Galeries Lafayette Ce partenariat permet aux étudiants de bé-néficier de nombreux avantages dont unepriorité exclusive sur les offres d’emplois etde stages proposées, un accès aux manifes-tations mises en place par le grand magasinet des remises.

Groupe OXYGEM Le groupe, spécialisé dans le e-marketing,propose notamment des intervenants pro-fessionnels pour les séminaires des 4e et 5eannées et diffuse des offres de stages etd’emplois aux Iségiens. Oxygem participeaux manifestations organisées par l’école.

LCL Grâce à ce partenariat, les étudiants bénéfi-cient d’offres de stages et d’emplois en prio-rité au sein de la banque. Ils profitent

également d’avantages spécifiques en ma-tière de financement. La banque participeaux nombreuses manifestations de l’école.

Ministère des AffairesétrangèresCette convention de partenariat offre auxétudiants la possibilité de partir en stagedans tous les pays du monde avec une ga-rantie de qualité de mission (marketing,communication, RH, finance…).

Norauto La société organise plusieurs sessions de recrutement pour les diplômés, propose desoffres de stages et d’emplois en France et à l’étranger et participe aux manifestationsde l’ISEG Lille.

Okaïdi La convention signée entre Okaïdi, enseignede prêt-à-porter pour enfants, et l’ISEG Lillepermet aux étudiants de bénéficier d’offresde stages et d’emplois. L’entreprise parti-cipe activement aux manifestations misesen place par l’école.

Unilever Partenariat national, il permet au groupe in-ternational de nutrition, d’hygiène domes-tique et d’hygiène personnelle de recruterplusieurs étudiants de 5e année du pro-gramme EXECUTIVE, dans chaque région.Unilever recrute chaque année plusieurschefs de secteur juniors. La société financela formation à l’ISEG durant ce stage.

Vauban Humanis Vauban Humanis s’engage à proposer auxétudiants et aux diplômés de l’ISEG des offres de stages et d’emplois tout au long del’année. Chaque année, des responsablesde la société interviennent auprès des étudiants de 5e année lors de séminairesprofessionnels.

Web Distrib Cette filiale de vente en ligne du groupeBoulanger est partenaire des événementsde l’école et propose des offres de stages etd’emplois aux étudiants.

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l’ISG en tenue de soirée

Les Trophées des PerformancesL’association des Anciens Elèves de l’ISG décerne chaque année cette distinctionen partenariat avec le Doyen Jean Mader, figure emblématique de l’ISG. À l’occa-sion de la cérémonie de remise des diplômes, ce prix récompense des personnali-tés au charisme et à la réussite professionnelle remarquables. Pour cette dixièmeédition, le Trophée des Performances a distingué Irina Bokova, Directrice Généralede l’Unesco, Agnès Cromback (ISG 85), Présidente de Tiffany & Co France-Beneluxet Stéphane Courbit (ISG 90), Président de Lov Group.

Ce 15 janvier, les élèvesde la promotion 2009ont reçu leurs diplômesà l’Unesco. La cérémo-nie a été l’occasion de passer en revue etde mettre à l’honneurl’ensemble des étu-diants, qui pour la plu-part vont se lancer dansla vie active.

Retrouvez les interviews en vidéo des lauréats sur le site de l’ISG : www.isg.fr/fr/institut-trophee-performances.html

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photos Thierry Foulon

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from Epitech to UCSDDepuis plusieurs années, Epitech et UCSD ont bâti ensemble un programmequi permet d’accueillir les étudiants d’Epitech. Les deux entités se connais-sent de mieux en mieux et partagent de nombreux points de vue sur l’édu-cation. L'UCSD, University of California San Diego a été élue comme ayant“le campus le plus sympa” par le magazine Newsweek et figurait depuis plusieurs années à la 14e place du prestigieux classement mondialdu Shangai Jiao Tong University (elle a atteint le 13e rang cette année) et àla 9e place des universités I.T. Son campus compte 29.000 étudiants. Bordépar la plage et la montagne, il pousse à l'excellence : l'UCSD compte 8 prixNobel. Il est situé dans un centre très importantd'électronique et detélécommuni-cation.

La bibliothèque, la Geisel Library conçuepar l'architecte William Pereira

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Frank Benhamou, étudiant de 4e année« Epitech nous offre plusieurs oppor-tunités pour partir à l’étranger. J’aichoisi l’UCSD pour le niveau des coursqui y sont dispensés et le challengeque cela représente. Ce choix a déjà « boosté » mon CV. La vie à UCSD esttrès impressionnante. C’est une ville àpart entière : on trouve tout sur le cam-pus. C’est un choc par rapport à laFrance. Il y a beaucoup d’élèves et denationalités venues des quatre coinsdu monde. La pédagogie y est très dif-férente, avec une bonne alchimie entreles cours académiques et la pratique.On nous demande de fournir beaucoupde travail personnel. Je voulais m’es-sayer au surf et San Diego est la villeidéale pour assouvir cette passion.C’est le paradis… La ville est très sym-pathique, mais sans voiture, il est trèsdifficile de se déplacer. Depuis trèslongtemps, je voulais partir aux Etats-Unis, je suis donc en train de réaliserl’un de mes rêves. Cette expérience medonne envie de repartir à l’étranger etpourquoi pas, d’y travailler plus tard. Atitre personnel, j’ai déjà pas malvoyagé et j’ai vraiment envie de conti-nuer à l’issue de ce séjour. »

http://usa-frank.blogspot.com/

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Jean-Noël Reinhardt, Président de Virgin Me-gastore France a défendu avec clarté et pas-sion ses principes, en particulier face auxsujets majeurs que représentent le téléchar-gement illégal et les conséquences sur lesmarchés des biens culturels. Il a notammentsouligné son acceptation de toutes les

concurrences, ayant lui-même préempté cesévolutions en créant la plateforme de télé-chargement légal, Virgin Mega, en reposi-tionnant l’offre des magasins vers davantagede produit « loisirs », en se préparant mêmeaux nouvelles évolutions technologiques.Mais s’il est transparent quant à la réalité desmarchés, des tendances culturelles, des nou-veaux entrants (« Notre métier c’est depuistoujours de faire face à la concurrence et auchangement et, cela, nous savons le faire »),il insiste sur la dimension illégale et donc trèsinjustement pénalisante des nouvelles habi-tudes, dont les téléchargements illégaux.Pour cet expert reconnu dans les domainesculturels, les dangers pour la création sontbien plus grands qu’on ne l’imagine. La pertenette de revenus va directement appauvrir laculture et la création, les entreprises ne pren-nant plus de risques, ne développent plus dejeunes talents. Entre le tout répressif qui n’estpas une solution en soi et le tout permissif quitient davantage de la démagogie, que de l’efficacité économique ou que de la justice, il prône un équilibre qu’il retrouve (malgré leschantiers restants) dans le texte Hadopi.

Quels futurs pour les biens culturels ?

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ISEGLa Semaine de l’International

Comme chaque année, les écoles de Lille,Paris, Strasbourg et Bordeaux ont organiséune semaine entièrement tournée vers l’inter-national, entre la fin janvier et le début février.A travers des conférences, des témoignages,des tables-rondes, des ateliers et d’autres ma-nifestations, les établissements ont souhaitéfaire connaître aux élèves les différents mé-tiers, mais aussi les problématiques actuellesde l’international. L’ISEG Lille a mis l’accentsur l’Europe et l'écologie, pendant que Bor-deaux organisait ces événements en partena-riat avec « Le Moniteur officiel du commerceinternational », le Cercle d'affaires franco-bri-tannique Bordeaux-Sud-Ouest et l'associationEsprit Métis. A Paris, les élèves, et ceux desautres ISEG, ont pu notamment assister à uneconférence de Michel Rocard (voir page 36), réfléchir à l’avenir des monnaies internatio-nales et celui des sociétés européennes. A Strasbourg, les étudiants ont visité le Parle-ment européen et réfléchi à la conversion éco-logique de l’économie après le sommet deCopenhague à l’occasion d’une table-rondeanimée par Andrée Buchmann élue vert au conseil de la Communauté urbaine et co-fondatrice de l’association Entreprendre Vert.

www.iseg.fr/fr/semaine-international.aspx

Le « personal branding » à Nantes

En décembre dernier, l’ISEG Nantes a reçu Ca-role Rapin, ancienne candidate du jeu téléviséKoh-Lanta et consultante en ressources humaines. Elle est revenue sur son aventureet a abordé également la gestion de l’imageauprès des médias et la gestion de la noto-riété dans le cadre professionnel : un témoi-gnage captivant sur une aventure humainehors du commun.

Un champion du monde à ToulouseTerry Dronne, étudiant en 3e année du Pro-gramme EXECUTIVE, est devenu champion dumonde de boxe française savate. Championde France universitaire en 2008, champion deFrance élite en 2009 et finaliste l’année dernière des championnats du monde, c’estun véritable passionné qui a su se remettred’un grave accident de voiture qui a failli com-promettre sa carrière sportive.

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19Le forum e-marketing à Lyon

Le 11 décembre dernier, l'ISEG Lyon a orga-nisé un job-dating en partenariat avec Epitech Lyon, Thierry Debarnot (promo 07) deMedia Etudiant et Etienne Tedde (promo 07)de FLInteractive. Différentes entreprises spé-cialisées, dont Ouba, Zepass, Kreative Tech-nologies et Regioneo se sont déplacées pourrencontrer les étudiants des deux écoles etleur proposer des offres d’emplois et destages.

Une conférence avec JeanLassalle à Bordeaux

Les étudiants de l’ISEG Bordeaux ont pu ren-contrer l’emblématique député des Pyrénées-Atlantiques, dans le cadre d’un « Focus sur lapolitique » organisé par l’école, le 27 janvier2010 le thème des élections régionales.Homme de convictions, sans langue de bois,il a fait part aux étudiants de son programmepour l’Aquitaine, dans lequel il défend ferme-ment le monde rural et souhaite favoriserl’avènement d’une société « qui placeral'homme au cœur du système ».

ISEG

L’after work des Anciens à Strasbourg

Ce concours récompense le meilleur projet decréation d'entreprise. Il s'adresse aux por-teurs de projet de création d'entreprise inno-vante ou aux entreprises innovantes de moinsd'un an. Ce challenge a remporté un vif suc-cès. Le 27 janvier, les prix ont été remis dansles locaux de l’ISEG Lille, organisateur duconcours en partenariat avec la Confédéra-tion Générale des Petites et Moyennes Entre-

prises. Le lauréat du challenge, FerdinandKouoh Elombo pour la société Biotex a été ré-compensé pour son concept qui vise à favori-ser l’émergence et le développement denouvelles fibres végétales, hypoallergéniqueset à bilan carbone neutre dans des matériauxdédiés aux textiles techniques, comme les lin-gettes et les paillages. Il a reçu une dotationde 3 000 euros plus une année d’accompa-gnement avec la CGPME, ainsi que desconseils de consultants professionnels du e-marketing d’Oxygem. Le second gagnant estRenaud Mairiaux, pour Coffee Street qui pro-pose une gamme complète de boissonschaudes via triporteur et d’autres moyens decommercialisation nomades.

Le concept s’inscrit a fortiori dans le domaineétabli de la vente « à emporter » mais tientson originalité dans le type de produits pro-posés. Arnaud Kastner, le directeur de l’ISEGLille a tenu à féliciter les 50 participants pourla qualité de leurs projets tout en précisantque l’objectif des Innovantes était d’aider lesjeunes entrepreneurs et les futurs entrepre-neurs dans leurs démarches de création etainsi de contribuer à renforcer le tissu écono-mique régional.

« Les Innovantes » à Lille

détails et inscription sur www.lille.iseg.fr

en partenariat avec

7000 €

à gagner

LES INNOVANTES

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challenge de création d’entreprise

Les Anciens de l’école ont défié les intempé-ries pour participer à la soirée organisée poureux le 13 janvier. Dans une ambiance chaleu-reuse et détendue, anciens et étudiants de 5eannée ont pu échanger de façon informellesur des parcours professionnels variés : deschefs de pub, des entrepreneurs, des respon-sables marketing… De nombreuses promo-tions étaient représentées.

Dans les 7 ISEG de France, ces rencontres sedéveloppent à des fréquences élevées afinque très tôt, les étudiants puissent s’informer« à la source » sur des variétés de métiers.Les professionnels ont généralement le mé-rite de la clarté, de la sincérité et bien sou-vent, le dialogue continue après la clôture de la réunion…

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Depuis trois ans, l’ISEG est partenaire à partentière de l’AACC, l’Association des AgencesConseils en Communication, qui représentel’ensemble des agences et qui couvre la

majorité de ces professions (délégations publicité, santé, évènementielle, marketing di-rect, internet…). Ce partenariat se traduit parun déploiement opérationnel de grande am-pleur dans les 6 villes de Province puisque du-rant trois jours les ISEG se mettent à l’heurede la communication. Des débats sont organi-sés avec l’appui de médias locaux, des asso-ciations régionales professionnelles, desagences les plus réputées, d’annonceurs ainsique d’associations patronales. Les thèmesabordent les modifications des paysages mé-diatiques, les conséquences de la « révolutionInternet », le rôle de la créativité, la communi-cation comme levier anti-crise. La créativitén’est jamais absente de ces rencontrespuisqu’un concours est ouvert aux jeunes dechaque région depuis deux ans et chaqueannée, une soirée particulièrement vivante,permet aux étudiants de la ville, Isegiens etautres, de découvrir une sélection des meil-leures campagnes publicitaires du mondecommentées par des experts. Enfin, futuroblige, une journée est consacrée à la rencontre entre jeunes de la région et profes-sionnels de la communication, au sens le plus

large, pour mieux appréhender cet univers,pour mieux comprendre la diversité des mé-tiers, les évolutions de carrière, les conditionsde réussite et les profils adéquats. « Pour l’an-née 2010 le thème sera celui de la créativitésalvatrice : « Dans cette société bouleversée,où la crise fait écho dans l’ensemble des secteurs d’activité, on assiste à une perte de nos repères, une défaillance de nos outilsde mesure habituels, une nouvelle définitionde la valeur… Un tel contexte nous donne l’opportunité d’imaginer, de repenser et d’in-venter ce monde d’après. C’est à travers la créativité que nous excellerons. » Ainsi, la Semaine - Publicité - Communication - Médias, traitera pour sa 13e édition de « LaCréativité peut-elle sauver le Monde ? ». Par ailleurs, les Ecoles du Groupe IONIS sontparticulièrement impliquées puisque l’affichede la Semaine ainsi que les déclinaisons encommunication ont été conçues par uneéquipe de 3 élèves de e-artsup à la suite d’unecompétition interne qui réunissait les étu-diants en seconde année de l’Ecole. Les gagnants sont Ivan Kiriluc, Adrien Laurent etJules Perron.

L’ISEG partenaire de la Semaine - Publicité - Communication - Médias organisée par l’A.A.C.C.

Ce challenge interne aux 7 Iseg qui constituele point d’orgue des 30 ans de l’Ecole, et quis’adresse aux étudiants actuels et aux ré-cents diplômés, a répondu à tous les espoirsplacés dans l’ambition et la créativité des Iségiens… Sans dévoiler les thèmes, sansdonner de quelconques indices, les dossiersdéfinitifs devant être remis à la fin du mois demars, près de deux cent inscriptions sont ar-rivées à la date fatidique…Ce qui prouve unvéritable enthousiasme pour cette manièredifférente et plus dans « l’air du temps » decélébrer un tel évènement. « Trente bougiesTrente projets » est un challenge quis’adresse à tous les étudiants de l’ISEG et auxtrois dernières promotions de diplômés et quiaide à financer des projets dans des

domaines aussi variés que la mode, l’aven-ture, la création d’entreprise, les découverteshumaines ou sportives…Des dossiers surpre-nants, des ambitions élevées (parfois un peutrop…), des projets fous (mais sinon pourquoiêtre ambitieux…) tous les ingrédients sontréunis pour présenter au Grand Jury une bellesélection de propositions. Les résultats se-ront dévoilés le vendredi 21 Mai 2010 dans lecadre du Carrousel du Louvre à l’occasion dela remise des diplômes à la promotion 2009sous la présidence de Marc Sellam et avecl’exceptionnel parrainage de Maurice Lévy,Président du Directoire de Publicis Group. Les trente gagnants qui bénéficieront d’uneaide de 1 000 à 10 000 euros seront alors dévoilés et récompensés.

« Trente Bougies Trente Projets », une initiative exceptionnelle pour des étudiantsqui tiennent leurs promesses…

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A n t i c i p e z e t f a c i l i t e z l e s m u t a t i o n s d a n s v o t r ee n t r e p r i s e

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Organisme de formation permanente de IONIS Education Group

Cette entité est membre de

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ISGDarketing : épisodes 7 et 8

Deux nouveaux volets de Darketing, un pro-gramme dédié à l’actualité littéraire du mar-keting et de l’économie en partenariat avecl’ISG, sont en ligne. Dans l’épisode 7, NicolasBordas, président de TBWA France et ensei-gnant à SciencesPo, y présente son livre « L’idée qui tue » (éditions Eyrolles). Il s’in-terroge sur la manière de trouver une idéepertinente, - la vraie, la bonne -, vectrice de développement, de visibilité et de profit.Nicolas Bordas aborde les grands facteurs et les mécanismes qui conduisent à l’idée parfaite, car cette quête de l’idée semble belleet bien être dictée par certaines règles : la pertinence, l’environnement et surtout sonaspect subversif.

Pour son huitième épisode, Darketing reçoitMark Tungate, auteur de l’ouvrage « LeMonde de la Mode » (éditions Dunod). Il y dévoile un panorama complet des grandesmarques de la mode et de leurs stratégiespour conquérir le public.

www.darkplanneur.tv/index.php/tv/Darketing

Deux étudiants lauréats du Grand prix de l’interna-tional des CCE92

Johanna Stanfield et Arthur Constant, deuxétudiants du cycle Latino-Européen 2010 del’ISG, ont réalisé leur mission export en Argentine entre février et juillet 2009. La qua-lité du travail fourni pour le compte d’une entreprise commercialisant des logiciels degestion leur a permis de concourir pour leGrand Prix de l’International des Conseillersdu Commerce Extérieur de la France desHauts de Seine. Suite à leur mémoire, ils ont soutenu leur projet devant un jury deconseillers.

La cérémonie de remise des Prix s’est tenueau Palais Bourbon (Assemblée Nationale) lelundi 25 janvier 2010. Arthur Constant et Johanna Stanfield ont été récompensés par le « Prix Spécial du Jury ». Ils bénéficierontpendant 2 ans du parrainage d’un Conseillerdu Commerce Extérieur des Hauts de Seine.

Plus d'informations : [email protected]

Les métiers du recrutement

L'association des Anciens élèves et l’Écoleont organisé le 16 février un nouveau « CaféMétiers » de l'ISG. Ces rendez-vous permet-tent à des anciens de l’école de venir parlerde leur parcours et de présenter leur métieraux étudiants, afin qu’ils étendent leur réseau.

Cette 4e édition, consacrée aux métiers dusourcing, était animée par François Humblot(ISG 74), président d'Humblot-Grant Alexan-der, le deuxième cabinet européen de conseilet recherche de dirigeants et d'experts, présent dans 22 villes en France et dans plusde 40 pays.

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23Les Prep font leur cinema !

Le 29 janvier dernier les Prep. ISG se sont donnés rendez-vous pour leur soirée d'inté-gration sur le thème du cinéma. Ce fut l’occa-sion pour les étudiants et les professeurs defaire part de leurs talents en tout genre. Madame Chevalier, professeur de culture générale, et M. Fourny, professeur de mathé-matiques, ont surpris les étudiants en leurconcoctant un medley cinématographique surle thème des temps modernes. AlexandreDarmont, étudiant en première année ducycle national, a fait un one man show trèsapprécié. Les étudiants ont également eu droit à un spectacle de danse orientale, de hiphop et diverses interprétations (chant, piano,guitare…).

Cette soirée a permis aux élèves de mieux se connaître et de rencontrer des élèves de 1e et 2e années. Une partie des bénéfices dela soirée a été reversée aux associations de l'ISG destinées à améliorer les conditionsde vie des écoles en Afrique. La soirée a pu avoir lieu notamment grâce à Valentina Mareuse, étudiante en 2e année Prep.

ISG

« Le 12 Janvier 2010, un terrible tremblementde terre a frappé Haïti, mon pays. En 38 se-condes, des enfants sont devenus orphelins,des écoliers, des étudiants ont perdu leursécoles, leurs universités, et des parents ontperdu leurs enfants. Les investissementsd’une vie se sont écroulés, le monument na-tional emblème de souveraineté, le Palais na-tional, se sont effondrés.

En tant qu’Haïtienne, et plus précisément entant qu’être humain, je me sens interpelléepar autant de souffrance et de misère. LesHaïtiens ramassent leurs cadavres à la pelle,et essaient de trouver une nouvelle raison decontinuer à vivre, ils puisent leur force dansla foi et l’espérance. En tant que membre del’ISG International Alumni MBA/BBA (une as-sociation récente qui aide les étudiants MBAet BBA pendant leur cursus à Paris) et avecFrançoise de Moustier, la Présidente, nousavons eu le projet de créer un orphelinat enHaïti pour héberger quelques uns de ces mil-liers d’orphelins issus de cette catastrophe.La situation est urgente, des enfants sontabandonnés chaque jour, les parents ne fontpas ce choix par méchanceté, mais parcequ’ils souhaitent que quelqu’un ait la bontéd’offrir à leur enfant, le verre d’eau qu’ils ne

peuvent pas leur donner. Dans un premiertemps, nous louerons une maison pour accueillir les enfants, avec des nounous etdes médecins. Dans un second temps, nousconstruirons un orphelinat, et mettrons enplace une structure plus moderne.

Je pleure tous les Haïtiens et les étrangersmorts dans cette tragédie, je déplore tout cesang qui a coulé, mais je pense que la vie doitêtre célébrée. Et rien ne me fend plus le cœurqu’un enfant de 5 ans se demandant pour-quoi il est toujours en vie. Alors, je voudraishumblement, à travers un orphelinat, redon-ner l’espoir à ces enfants, leur donner une raison de vivre, un toit, trois repas par jour, et leur rendre un peu de cette innocence qui leur a été arrachée le jour où la terre a violemment tremblé.

Je remercie Françoise de Moustier, qui m’a accompagnée jusqu’ici dans toutes les dé-marches que j’ai entreprises pour donnercorps à mon projet.

Personne n’est à l’abri d’une catastrophe naturelle. Mais, c’est rassurant de savoir qu’ily a des gens sur qui on peut compter. Des in-connus sont venus de tous les horizons aiderle gouvernement haïtien à reconstruire Haïti.

Dans un premier temps, il y a la collecte nécessaire des fonds : donnez ce que vouspouvez en nous écrivant ou en nous contac-tant par mail. Nous vous tiendrons informésde la suite donnée à votre générosité.

Merci. »

ISG - Int'l Alumni - 45 rue Spontini 75116

Paris - [email protected]

Aurélie Saint-Pierre, étudiante à l’ISG, nous présenteson projet d’orphelinat à Haïti

L’association ISG Discovery, qui se charged’organiser un voyage culturel et des visitesd’entreprises a programmé un week-enddans la capitale des Pays-Bas, les 12, 13 et 14

février derniers. Les étudiants ont pu y découvrir l’un des patrimoines culturels lesplus importants d’Europe. Ils ont séjourné enplein centre ville, sur des péniches.

Les étudiants à Amsterdam

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ISTHCycle de conférences depréparation aux concours de Sciences Po Province

Dans le cadre de cette préparation auxconcours, l’ISTH organise 2 cycles de confé-rences sur les thèmes des médias et de lavieillesse, du 20 janvier au 5 mai 2010. Pourcomprendre les enjeux dans ces deux do-maines et maximiser les chances de réussiteaux concours, 12 cours-conférences sont pro-posés. Chaque cycle permet d'envisager les thèmes dans leur dimension historique,économique, philosophique, politique et defavoriser la réflexion sur des faits de sociétécomplexes. Les conférences auront lieu à l’IUT de Paris Descartes et seront assuréespar MM. Senen, Bossy, Cousin, Milza, Mou-tot, Soubirou et Tonning.

Création de l’association des Anciens

Jonathan Le Henry, ancien étudiant de classepréparatoire Sciences Po (promotion 03/04)vient de lancer cette nouvelle association.

« Depuis mon départ de l’ISTH, j’ai souhaitémaintenir des liens forts tant avec la directionqu’avec l’équipe professorale, explique-t-il.En effet, j’ai toujours considéré l’ISTH commeautre chose qu’une simple prépa. Ce que j’aiappris à l’ISTH dépasse les exigences qui sontcelles d’un concours ; l’enseignement que j’y ai reçu m’a construit, d’abord en tantqu’étudiant, mais surtout en tant qu’individu.C’est précisément parce que l’ISTH est davantage qu’une simple prépa que j’ai voulucontribuer modestement à son développe-ment.

Le but de l’association « Les anciens élèvesde l’ISTH » est de créer un réseau et de per-mettre à chacun de bénéficier de l’expérience

des autres. L’association entend égalementcontribuer au rayonnement de l’image del’ISTH au travers de ses différentes manifes-tations.

Chaque membre de l’association doit s’ac-quitter d’une cotisation de 15 euros annuels.Cela permet de doter la structure d’un fondsde roulement pour l’organisation de diffé-rents évènements (dîners-débat autour d’unepersonnalité politique, médiatique, ou dumonde de l’entreprise).

Pour y adhérer et pour tout renseignement,

contacter Bruno Orsel, responsable pédago-

gique : [email protected]

Dans le précédent numéro (IONIS Mag n°8),dans l’article sur le colloque « Polluants émer-gents : apports des biotechnologies », l’insti-gateur et le principal organisateur de

l’événement a été omis. Il s’agit de l’associa-tion Adebiotech (www.adebiotech.org).Sup’Biotech était partenaire de l’organisationdu colloque.

Sup’BiotechRectificatif

L’ICS Bégué accueillait début décembre, dansson amphithéâtre, quatre anciens étudiantsdevenus professionnels. Ils sont aujourd’huiexperts dans les métiers de la gestion, de lacomptabilité et du conseil : Natasha Vignaux,associée du Cabinet Grant Thornton, MarcLasnet, Senior Manager dans le mêmegroupe, Jean Luc Scemama, président de l’Institut Français des Experts comptableset Commissaires aux comptes et madame Albertini, expert comptable du cabinet Exper-tise&Conseil. Animées par Charles-Henri

Bogaert, chargé du développement de l’écoleet par Marie-Ange Maysounave, directrice pédagogique, les interventions étaient or-chestrées sous forme d’un débat interactif etde témoignages. Les anciens ont ainsi puéchanger sur leurs parcours et leurs diffé-rentes expériences. La conférence s’est arti-culée autour de thématiques centrales :l’insertion dans l’école, leur vie à l’ICS Béguéainsi que le déroulement de leurs études. Ils ont ensuite abordé la question de l’insertion professionnelle et se sont

entretenus avec des étudiants.

ICS BéguéConférence expert de la comptabilité

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Les dernières rencontres thématiques deIONIS Executive Learning ont rassemblé col-laborateurs de l'entreprise et experts autourde sujets tels que le management de transi-tion, la gestion des mutations, le manage-ment du sport ou le développement dumarketing mobile. Le dernier petit-déjeuner –table ronde, le 12 février, a été l’occasion pourles participants d’échanger sur une problé-matique d’actualité : « éco-innovation et développement durable : comment gérer « l’après Copenhague 2009 » ? ». Les invitésont ainsi eu l’occasion de découvrir quelsétaient les enjeux d’une politique de déve-loppement durable efficace.

Le débat était orchestré par Michael Tapiro,directeur des programmes de IONIS ExecutiveLearning, en présence de Muriel Buiatti, dirigeante et fondatrice de CommenTerre, uncabinet de conseil en développement dura-ble. IONIS Executive Learning organisera trèsprochainement un nouveau petit-déjeunersur la thématique du génome des marques.

Pour plus de renseignements sur ces

rencontres ou sur les formations proposées

par IONIS Executive Learning, n’hésitez

pas à contacter Sarah de Montigny

au 01 47 55 30 08, [email protected]

ou à vous rendre sur le site Internet

www.ionis-el.com.

IONIS Executive LearningTable-ronde sur le développement durable

Pour accompagner le développement del’école, le service communication du GroupeIONIS s’est mobilisé pour développer de nou-veaux outils dont les principaux sont unetoute nouvelle brochure, une newsletter bi-mestrielle et un tout nouveau site Internet.

Rendez-vous directement sur

www.ionis-stm.com pour le découvrir

et visualiser les vidéos.

Vous pouvez aussi rejoindre l’école

sur Facebook : facebook.com/ionis-stm

Un nouveau site

Ionis-STM lance son cycle de « Café Carrières ».Le 26 janvier dernier, la première recontreétait dédiée au rôle des responsables de lasécurité des systèmes d'information dans lesentreprises et aux enjeux d’un tel poste. Oli-vier Sierocki, diplômé de l’école et présidentde l’association des anciens, a animé ce pre-mier rendez-vous auquel 35 participants ontassisté. A l’issue de la présentation, un petit-déjeuner a été l’occasion d’un échange convi-vial autour de ce thème. Le bilan très positifconduit Ionis-STM à renouveler l’expériencetous les derniers mardi du mois à 8h30 avecun thème différent à chaque fois et en adé-quation avec les filières enseignées. Les pro-chains se dérouleront le 23 février, sur les métiers dans les systèmes d’informationfinanciers et le 30 mars, sur le rôle du chef deproduit dans le secteur pharmaceutique.

Les rendez-vous « Cafés Carrières »Ionis-STM

Trois titres homologués niveau I

Ionis School of Technology and Managementa obtenu l’homologation de ses trois titres au plus haut niveau, le niveau I : expert enmanagement des systèmes d’information, expert en ingénierie informatique, expert en management des biotechnologies.

Au-delà de la satisfaction d’obtenir une tellereconnaissance, l’école Ionis-STM valide sesorientations métiers, ses choix pédagogiqueset sa stratégie de formation hautement quali-fiée en double compétence du managementet des technologies.

Cette homologation de niveau 1 est délivréeaprès une étude approfondie des résultatsd’insertion professionnelle des étudiantsdans le monde de l’entreprise sur au moinstrois promotions. Les critères d’attributionportent tant au niveau des compétences acquises, de la façon dont cette acquisitionde compétences est évaluée, que des salairesou encore des responsabilités de nos étu-diants diplômés en poste. La promotion 2009aura l’honneur d’inaugurer cette homologa-tion.

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26 Ethical Hacking à Lille

Afin de sensibiliser les étudiants aux enjeuxde la sécurité informatique, Epitech Lille areçu le 26 janvier l’association ACISSI (Audit,Conseil, Installation et Sécurisation des Systèmes Informatiques).

Au cours d’une conférence organisée dans leslocaux de l’école, les membres de l’associa-tion ont effectué des démonstrations de « pi-ratages éthiques ». A la différence desattaques de réseau dans un but malveillant,ces piratages « éthiques » se font avec l’ac-cord des cibles, afin de détecter leurs faillesde sécurité.

www.acissi.net

Hadopi, réglementation ou censure ?

Se préoccupant des enjeux sociétaux de sécurité, l’école a ouvert la discussion dansses locaux le 14 janvier dernier, autour d’unetable ronde retransmise dans ses antennesen région. La loi Hadopi est actuellement au

cœur d’un débat politique et médiatique vi-sant à interdire le téléchargement illégal, à ré-primer la transmission de données àcaractère pédopornographique ou illégal, età garantir la propriété intellectuelle et la ré-munération des artistes. Animée par CédricIngrand (journaliste High-tech), la conférencea réuni Annina Svensson, représentante fran-çaise de Spotify, Jean-Michel Planche, pdg dela société Witbe, et Tangui Morlier, vice-pré-sident de l’April, une association de promo-tion et de défense du logiciel libre.

Le point de départ de la discussion a été lesrésultats de l’enquête sécurité annuellemenée par l’école. Elle révèle ainsi que 90 %des sondés ne changeront pas leurs habi-tudes face au téléchargement avec l’applica-tion de la loi, la jugeant inefficace. Le débat,qui a attiré en masse les étudiants, a continuétoute la journée sur la plus vaste question dela sécurité informatique. Chacun a pu trouverde nouvelles clés pour participer à un débatnational et être acteur des prochaines révo-lutions numériques.

Les entreprises satisfaites des étudiants

D’après une enquête IPSOS, les étudiantsd’Epitech répondent particulièrement bienaux attentes des entreprises : dans chacundes domaines testés, les jeunes de l’école ré-pondent mieux aux attentes des entreprisesque les autres jeunes diplômés d’écoles spé-cialisées en informatique. Cette enquête a étéréalisée du 23 novembre au 8 décembre 2009auprès d’un échantillon représentatif de 601grandes entreprises (de 100 salariés et plus)et d’entreprises du secteur informatique (de 3salariés et plus) franciliennes, afin d’identifierles attentes de leurs dirigeants quant aux pro-fils des jeunes diplômés des écoles spéciali-sées en informatique. Un second volet del’étude a été conduit auprès d’un échantillonde 201 entreprises ayant recruté un diplôméd’Epitech.

Le différentiel en faveur des diplômés d’Epi-tech est particulièrement important en ce qui

concerne leur capacité à être rapidement opé-rationnels (93 %, soit 19 points de plus que lamoyenne), à s’adapter à des situations chan-geantes (78 %, soit 14 points de plus) ou en-core leur niveau d’expertise et leurscompétences techniques (88 %, soit 12 points de plus). Les jeunes issus de l’école sont éga-lement mieux perçus en ce qui concerne leurcapacité à travailler de manière autonome (75 %, soit 11 points de plus), ce qui consti-tue aujourd’hui la principale attente des responsables des entreprises interrogés.Quant aux taux de recommandation des chefsd’entreprises ayant recruté un jeune d’Epitech , il s’avère remarquable : 94 % dessondés conseilleraient à un autre chef d’en-treprise d’embaucher un diplômé de l’école.Ce résultat confirme que lorsque les chefsd’entreprise connaissent les jeunes del’école, ils considèrent qu’ils répondent par-ticulièrement bien à leurs attentes.

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27Aux sources du code

Du 4 janvier au 27 mars, Epitech Montpellierpropose, à destination des lycéens de sa région, un concours de programmation. A laclé, de nombreux lots, dont le même ordina-teur portable que les étudiants de l’école. « Aux sources du code » a comme objectif desensibiliser les lycéens aux problématiquesde sécurité sur Internet. Il propose un sujetde projet qui pourra être travaillé dans lecadre des clubs informatiques des lycées. Le concours, en partenariat avec HP, LCL etSis Technologies, a pour but de faire réaliserun logiciel informatique. Les participants doivent cette année réfléchir à un programmeinformatique permettant de crypter un mes-sage de 140 caractères maximum de façon efficace, sécurisée et simple d'utilisation.

Les lycéens de l’académie de Montpellierpeuvent s’y inscrire seuls ou en équipe, sur lesite internet de l’événement. La participationest gratuite et les lauréats peuvent remporterde nombreux prix : un ordinateur portabled’une valeur de 1 800 €, un vidéoprojecteur,des clés USB…

www.sourcesducode.epitech.eu

Virtual IT, partenaire del’Epitech Toulouse

Les étudiants de l’école toulousaine ontmaintenant la possibilité de travailler sur lapremière mission que leur a confiée l’entre-prise Virtual IT : créer un interpréteur de com-mandes pour un mur multi tactile. L’aventurea été lancée le lundi 4 janvier, pour durer sixmois. Une conférence inaugurale a été orga-nisée dans les locaux d’Epitech Toulouse, en présence de l’équipe dirigeante et du chefde projet. Elle a scellé le partenariat concluavec Virtual IT, qui vient elle aussi de Tou-louse, et compte parmi ses clients DCNS.

www.virtual-it.fr

Une formation aux pre-miers secours à Bordeaux

Bien plus qu’un cursus technologique, Epitech propose à ses étudiants de s’épa-nouir en éduquant de véritables citoyens dumonde. Comme chaque année, l’école de Bordeaux a décidé d’offrir à ses élèves l’op-portunité d’apprendre les gestes qui sauvent.La formation, qui a eu lieu au sein même del’école, a été dispensée par deux éducateursde la Croix Rouge venus transmettre leurs sa-voirs à la quarantaine de nouveaux étudiantsvolontaires.

Soirée networking

Le 4 février, les services des Relations Anciens et des Relations Entreprises se sontassociés pour proposer leur troisième soiréeNetworking, qui s’est tenue à la Cantine, le premier espace de travail collaboratif en réseau à Paris, relié à d’autres structures enFrance, en région ou à l’étranger. Ces soiréessont à chaque fois une opportunité de ren-contrer des entreprises qui souhaitent recru-ter des profils d’experts en informatique. Bienque la pédagogie de l’école privilégie les démarches actives et personnelles des étu-diants, il est de sa responsabilité de les aiderdans leurs démarches d’intégration profes-sionnelle.

Forum des universités partenaires

Passer une année à l’étranger est devenu uneobligation à Epitech ; il s’agit d’un atout à la fois personnel et professionnel. L’école a reçu sur le Campus technologique, le 20 jan-vier dernier, plus d’une dizaine d’universitéspartenaires à travers le monde. Lors de tables-rondes, chacun a pu poser ses ques-tions et se renseigner sur les différentes modalités nécessaires pour mener à bien sesétudes internationales.

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EPITA

L’EPITA distinguée

Publié et réalisé par l’Usine Nouvelle en dé-cembre dernier le panorama de 150 écolesd’ingénieurs du pays balaie tous les champsd’activités des établissements. Les écoles ontété classées suivant 5 critères : budget conso-lidé, effectif total, salaire de sortie, recherchedu premier emploi et chiffre d’affaires réalisépar les contrats de recherche. L’EPITA s’y estdistinguée :

> Recherche du premier job

(nombre de mois d’attente) : 0,25 – 7e rang

> Salaire de sortie (brut annuel) :

37081 – 20e rang

> Effectif total : 1 131 – 40e rang

TIC et géopolitique

Comme chaque année, l’école organise uneconférence consacrée à l’impact des nou-velles technologies sur la géopolitique. Cettenouvelle édition, sur « les TIC : une arme àpart entière ? » se tiendra le 25 mars dans leslocaux d’Areva à La Défense. Elle sera organi-sée en deux tables-rondes animées par Nico-las Arpagian. La première traitera de la guerrede l’information sur le Net : Quelles sont lesforces en présence ? Elle sera composée del’Amiral Thierry d’Arbonneau, directeur de laprotection des personnes et des patrimoineschez Areva, du Commissaire ChristianAghroum qui dirige l’Office central de luttecontre la criminalité liée aux technologies del'information et de la communication et del’avocat Etienne Drouard (Morgan Lewis). Une2e partie posera la question de savoir s’il fautrenoncer à sécuriser Internet. Les débats se-ront menés par Olivier Ricou (professeur àl’EPITA), le Général Yves Mathian (présidentdu YM CSAS), Michel Charron (directeur-général de la société MCC) et Gérard Leyma-rie (responsable de la sécurité des systèmesd'information du Groupe Accor).

Pour plus d’informations et s’inscrire :

[email protected]

Les Rich Internet Application (RIA) et la vie politique

Pour la 2e année consécutive, l’école a orga-nisé à l’occasion des projets de fin d’étudesdes étudiants du cycle MTI (Multimédia etTechnologies de l’Information), un colloqueautour des technologies Rich Internet Appli-cations (RIA). Les RIA sont apparues en 2002pour qualifier tous les nouveaux types d’in-terfaces ergonomiques que l’on trouve sur In-ternet, avec un axe commun dans la volontéde changer les usages et de rendre la naviga-tion toujours plus efficace, plus simple, plusinteractive et plus rapide, apportant ainsi unequantité de nouveaux usages qui n’ont de li-mite que l’imagination des concepteurs.

Ainsi, les RIA sont en passe de révolutionnerle web, pour le rendre plus accessible et plusintuitif, en augmentant l’interactivité avec levisiteur. Elles offrent de nouveaux services etde nouveaux usages permettant de facile-ment intégrer du Rich Media (vidéos, audio,images, illustrations), mais aussi des fonc-tionnalités collaboratives, et d’exploiter toutela richesse communautaire de la toile. Desti-nées à être partout (tous les écrans, dispo-sant d’un terminal pour accéder auxapplications web) les RIA représentent, pourceux qui les proposent, des bénéfices entermes de réduction de coût, de génération derevenu (monétisation des applications) et dedémarcation de la concurrence.

L’événement, animé par Cyril Reinhard, res-ponsable de l’option MTI de l’EPITA s’est arti-culé autour d’une présentation de cesapplications et d’une table ronde consacrée àleur rôle dans le vie politique. Cette dernièrea réuni Thierry Solère (maire-adjoint de Bou-logne, en charge du site Internet de la cam-pagne présidentielle de Nicolas Sarkozy),Benoit Thieulin (Désir d’Avenir) Jean Mourain(entrepreneur et Directeur Europe Adobe pour

l’Innovation), Michael Chaize (évangéliste RIAchez Adobe et enseignant EPITA) et de Guil-laume Mikowski (directeur délégué de Brain-Sonic).

Le marché. L’impact des RIA sur les campagnesélectorales. Cette table-ronde a confirmé lerôle de plus en plus important et incontourna-ble des médias sociaux et des RIA dans la com-munication politique. En quelques années,Internet a changé la donne permettant de pas-ser du système médias/hommes politiques, àun système où désormais tout le monde peutêtre acteur et devenir un vecteur de proposi-tion d’un candidat ou d’un parti et mobiliserd’autres concitoyens . Les hommes politiquesdeviennent fournisseurs initiaux du contenuet les idées sont ensuite relayées par les internautes, à leur tour des acteurs, audibles,de cette communication. Internet a ainsichangé le militantisme politique, la façon deconcevoir une campagne, de se construire une influence, de structurer une organisationpolitique (décentralisation des forces).

Internet apparait comme un espace de prisede parole forte, un véritable centre d’expres-sion et de débat public ouvert à tous ainsiqu’une solution alternative permettant à toutun chacun de s’approprier la campagne, dechoisir l’information qui l’intéresse. Alors quela méfiance vis-à-vis des médias traditionnelsaugmente. Via Internet les utilisateurs ne su-bissent plus l’information. Désormais deuxsystèmes parallèles coexistent à l’égard des-quels les politiciens doivent savoir s’adapteret se préparer. Aussi, semblera-t-il bien diffi-cile à l’avenir aux hommes politiques de faireune campagne électorale sans avoir uneréelle stratégie Web intégrant la dimensiondes réseaux sociaux  et les autres espacescollaboratifs.

Dans le cadre de l’accueil d’étudiants étran-gers au sein de l’école, une convention decoopération avec les écoles EPF et ESTP a étésignée. Ces deux écoles ont créé un centre deFrançais Langue Etrangère (FLE), dont les en-seignements sont particulièrement adaptésaux ingénieurs et scientifiques. Ce dernier a

été labellisé trois étoiles sur l’ensemble descritères de qualité du ministère de l’ensei-gnement supérieur, soit la meilleure certifi-cation possible. C’est le seul centre dans cecas en France. Cette équipe assure les coursde Français au sein des Masters Internatio-naux et pour les étudiants Erasmus de l’école.

Certification des langues

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ESME SudriaL’imagerie cardiaque

Le 18 mars prochain, lors des Matinales duPRIAM (Pôle de Recherche en Imagerie Appli-quée à la Médecine, rattaché au départementSignal et Télécommunications de l’ESME Sudria), la problématique très pointue del’imagerie cardiaque sera abordée. Les inter-venants feront un tour d’horizon des diffé-rents types de recherches dans ce domaine.Des conférenciers de GE Healthcare et Siemens Healthcare développeront chacunune facette de la recherche appliquée dansl’industrie, la recherche en milieu académiquesera abordée. Des praticiens hospitalo-univer-sitaires présenteront leurs recherches cli-niques et des enseignants-chercheurs del’ESME Sudria, Constantin Constantinides etYasmina Chenoune, exposeront leurs travauxau sein du PRIAM.

Pour plus d’informations : Hélène Danjou

([email protected]) au 01 56 20 62 51

Les Assises 2010

Ce rendez-vous, qui s’est déroulé le 18 février,s’est inscrit dans la continuité logique de l’édi-tion précédente qui avait clarifié le débat surles énergies renouvelables. Il a rassemblé desprofessionnels et des étudiants. Cette année,le thème retenu était « l’habitat durable dufutur ». L’école a retenu ce sujet car l’énergieest sans conteste l'enjeu majeur des futuresdécennies en matière d'environnement : une

réalité incontestable est liée à la consomma-tion énergétique de l’habitat qui représente40 % de la consommation totale de notrepays. L’ESME Sudria a donc souhaité se pen-cher sur la question de l’habitat durable,moins gourmand en ressources énergétiques.Ces assises se sont articulées autour de deuxtables-rondes. La première, spécifiquementconsacrée à l’habitat, a permis de se penchersur les engagements issus du Grenelle de l’Environnement relatif aux bâtiments. Les émissions de gaz à effet de serre ont étéabordées ainsi que la répartition entre bâti-ments anciens et neufs, à travers les diffé-rences entre agglomérations et campagnes.La 2e table-ronde a traité des applications, les sources d’énergie alternatives, les bâti-ments à énergie positive des exemplesconcrets de réalisations de l’agglomérationd’Ivry-sur-Seine et les bâtiments industriels à l’horizon 2025. Les débats étaient animéspar Teddy Follenfant, journaliste spécialisédes questions d’environnement.

L’ESME et les entreprises

Une vingtaine de fois par année, le mardiaprès les cours et durant deux heures, uneentreprise s’adresse aux élèves de l’ESME Sudria. Ces conférences, qui réunissent plusde 3 000 étudiants par an, sont organisées encoopération avec l'association des Anciens.Les entreprises y participent d’autant plus volontiers que ces manifestations leur per-mettent d'informer sur leurs activités, de valo-riser leurs métiers et leurs secteurs d'activitétout en répondant aux questions des élèves-ingénieurs. Les thèmes couverts au cours deces conférences concernent aussi bien lescarrières que le savoir-faire de l’entreprise,ou donnent lieu à un exposé sur une réalisa-tion technique particulière. Chaque réunionest consacrée à une ou plusieurs des spécia-

lisations enseignées à l'ESME Sudria : GénieÉlectrique, Électronique, Télécommunica-tions & Traitement du Signal, Informatique.En janvier, les élèves ont eu plusieurs oppor-tunités de rencontrer les professionnels dumonde des télécommunications. L’entrepriseINEO Com a présenté le groupe GDF Suez au-quel elle appartient, le 18 janvier. Ce groupe,qui est un intégrateur télécom, propose auxentreprises de faire de la communication unatout de leur réussite. Lors de cette confé-rence, le responsable d’affaires Stéphane Vitrac (promo 04), accompagné de collabo-rateurs, a expliqué aux 80 étudiants présentsles différentes étapes d’un projet du début à la fin en valorisant les interventions dechaque métier : ingénieur avant-vente, ingé-

nieur commercial, responsable d’affaires, et ingénieur projet. Le 19 janvier, près de 90 élèves ont pu rencontrer des salariés deDevoteam, leader en Europe du conseil et de l’ingénierie dans les technologies de l’in-formation, spécialisé dans l’infrastructure du système d’information. Enfin, le 21 janvier,les élèves de 5e année ont simulé des entre-tiens de recrutement avec les intervenantsdes entreprises présentes, RH ou opération-nels. Chaque élève présent a bénéficié d’unentretien d’une heure. Pour les recruteursd’INEO Com, présents à ces simulations, « recruter des ingénieurs ESME Sudria garan-tit d’avoir des profils capables de s'adapteret de comprendre nos organisations. »

L’habitat durabledu futur

Les Assises de L’ESME Sudria

jeudi 18 février 2010 de 8h30 à 12h30

l’habitat et les bâtiments industriels à l’horizon 2025

9h15 > 10h30 L'HABITAT À L'HORIZON 202511h > 12h15 LES APPLICATIONS

2 tables rondes

ESME Sudria

51 Bd de Brandebourg

94200 Ivry-sur-Seine

Le classement réalisé par le magazine, parmiles 150 écoles d’ingénieurs françaises, est basésur l’ensemble des champs d’activités des éta-blissements. Les résultats de l’ESME Sudriasont, cette année encore de très bonne qualité :

> Recherche du premier job

(nombre de mois d’attente) : 0,5 – 13e rang

> Salaire de sortie (brut annuel) :

36821 – 26e rang

> Effectif total : 804 – 68e rang

Le classement de l’Usine nouvelle

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Un directeur des systèmesd'information à l’honneur

Alain Rossi (IPSA 83) a reçu le prix spécial dujury et a été le lauréat de la section adminis-tration-secteur public, des prix DSI ( Directeurdes systèmes d'information) remis chaqueannée par le magazine 01 Informatique. Cesdeux trophées récompensent la carrière et letravail du directeur des systèmes d’informa-tion du Centre national d’enseignement à distance (Cned), qui a mis en place une plateforme personnalisable, AtoutCned, quipropose en ligne des modules de soutien sco-laire. Pour le magazine, cela fait « vingt-cinqans qu’il utilise l’informatique pour rappro-cher les gens et faire partager les connais-sances ».

http://pro.01net.com

Airbus et les essais en vol

L’IPSA a reçu le 5 février, Hugues Van DerStiche, directeur des essais en vol de déve-loppement et Stéphane Gaillard (IPSA 97) in-génieur d'essais sur simulateurs de vold'entraînement chez Airbus. Avec les élèvesde l’école, ils se sont entretenus sur la spéci-ficité des essais en vol et la manière dont ilssont organisés chez l’un des principauxconstructeurs d’avions.

IPSA

L’association IPSA Green, fondée en octobre2009, qui fédère des élèves passionnésd’écologie et de nouvelles technologies, s’estlancée dans la construction d’un Buselec 2,un motoplaneur ULM biplace entièrementmotorisé et alimenté par des batteries au li-thium. L’appareil est conçu en partenariatavec Daniel Dalby, fondateur de l’Associationpour la promotion des échelles volantes, avecle soutien de la société Protoplane. Ce défidevrait déboucher l’année prochaine sur latraversée de la Manche et différents vols dedémonstration.

http://ipsagreen.blogspot.com/

Des élèves construisent unmotoplaneur électrique

Un ancien de l’École aux commandes de Renault F1

Eric Boullier (IPSA 99) est devenu le nouveaupatron de l’écurie française. Cette nominationcouronne une carrière de plus de dix ans dansle milieu, après des passages en GP2 ou enA1 GP.

Vous étiez destiné à vous occuper d'avionsde chasse plutôt que de F1 ?

Absolument, les avions de chasse étaient mapremière passion. La découverte du mondedu sport automobile à travers les 24 heuresdu Mans m’a fait quelque peu changer d’avis !Mais je n'étais pas sûr de pouvoir faire carrière dans ce milieu, aussi ai-je décidé

d’orienter mes études afin de pouvoir travail-ler dans l'aéronautique. De par sa formationet son caractère généraliste, l’IPSA s’est re-trouvé dans mes choix. L’envie d’aborder cemilieu de la course me tenait à cœur, j’ai donccommencé par trouver des stages et ce, tousles étés, au sein de plusieurs équipes. J’ai faitun peu tous les types de boulot. La formationdispensée par l’IPSA m’a permis de parfaite-ment appliquer mes connaissances au do-maine du sport automobile car au final, lestechnologies utilisées, les méthodes de cal-culs ou tout simplement les procédures sonttrès proches de celles de l'aéronautique.

Quels défis allez-vous relever en 2010 et, àtitre personnel, quel évènement attendez-vous avec impatience ?

Le défi va être de prouver notre compétitivité,de retrouver le chemin de la victoire. Nous fai-sons de la course automobile pour gagnerdes courses et des championnats. L'équipeen a déjà gagné plusieurs, cela prouve sacompétence. Maintenant, il va falloir le dé-montrer sur la piste ! Personnellement, j’aihâte d'être au premier Grand Prix.

© Renault

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Tous au ski !

Fin janvier, les étudiants de l’école ont arpenté les pistes d’Avoriaz pendant une semaine. L’association Ski-Club IPSA s’estchargée d’organiser l’ensemble du séjour, dela location de matériel aux soirées.

IONIS Tutoring

ISEFAC

IONIS Tutoring, l’organisme de soutien scolaire lancé par IONIS Education Group,propose des stages intensifs en petitsgroupes qui permettent de réviser à l’ap-proche du Bac.

IONIS Tutoring propose également un pro-gramme de préparation intensive auconcours d’entrée à l’ESME Sudria, l’écoled’ingénieurs de l’innovation des sciences del’énergie et des technologies avancées, pen-

dant les vacances de Pâques du lundi 19 au vendredi 23 avril 2010.

Cette année, un programme spécial a étélancé. Les « Week-ends de la Réussite ! » sontdestinés aux élèves de terminale et offrent unprogramme d’entrainement complet. IONISTutoring propose deux options : la formuleZEN, qui permet de démarrer le programmede révisions dès le 13 mai afin de prendre letemps de bien maitriser les connaissances et

la formule BOOSTER pour les retardataires,composée de 3 week-ends intensifs à partirdu 29 mai pour revoir tout le programme. Lescours seront dispensés à Paris en groupesrestreints afin de favoriser la participation dechacun et encadrés par des professeurs.

Pour plus de renseignements : 01 47 04 20 00

ou www.ionis-tutoring.fr

Les Week-Ends de la Réussite au Bac !

Certification par l’Etat

L’école a récemment obtenu la certificationde son titre « Responsable du managementcommercial PME » au niveau Bac+3 équiva-lent licence. La confirmation de la qualité decette formation s’inscrit dans l’évolutionrécente des métiers du commerce en PME quia mis en évidence le besoin de rapproche-ment entre le commercial et le marketing opé-rationnel. L'objectif de la licence est de formerdes cadres opérationnels, maîtrisant les outils de gestion commerciale, du marketinget du management.

Cinéma et théâtre à Lille

Cette année l’ISEFAC Bachelor de Lille a orga-nisé un atelier cinéma proposant aux étu-diants une réflexion relative aux effets del’activité humaine sur l’environnement et lanécessité d’intégrer la notion de développe-ment durable. Au programme parmi d’autresfilms : « Les Fils de L’homme » d’Alfonso Cua-ron et « Soleil Vert » de Richard Fleischer. A partir de l’année prochaine, l’école propo-sera aux étudiants une nouvelle qualificationmétier « Environnement ».

Dans le cadre d’un lien privilégié avec le Théâ-tre du Nord de Lille, l’ISEFAC Lille a accueillien décembre les comédiens permanents de lastructure, venus à la rencontre des étudiantsafin de leur faire découvrir certains textesd’auteurs et de créer un échange. L’initiativeétait soutenue par Lille Métropole Commu-nauté Urbaine.

IPSAIPSA Model RC

Une nouvelle association d’aéromodélismevient de voir le jour à l’école. Elle a pour am-bition de permettre à tout membre deconstruire son modèle réduit d’avion ou d’hé-licoptère radiocommandé et de le faire voler.« Notre association permet aux étudiants del’IPSA de pouvoir partager leurs connais-sances dans les domaines de la constructionaéronautique ainsi que dans le vol d’un aéro-nef », explique Arnaud Oudin, son président.

[email protected]

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e-artsuplibération.fr

Depuis la fin janvier, un nouvel habillage dusite de l’un de principaux quotidiens d’infor-mation français est en ligne. Il a été réalisépar trois étudiants de l'école, sous l’égide de Peter Gabor, directeur d’ e-artsup.Si la structure générale demeure, la lisibilitéest nettement améliorée par une maquetteplus aérée.

Posé sur un fond blanc, le nouveau site metaussi mieux en scène la colonne dédiée auxpartenariats, sur laquelle on peut s’inscrirepour gagner des places de spectacle, allervoir des avant-premières ou faire des achatssur des boutiques partenaires. Une attentionparticulière a été portée à la navigation, avecun menu clarifié.

Accessible en un clic, Radio Libé, la webradioanimée par les journalistes de la rédaction,permet de surfer en musique.

www.liberation.fr

e-artsup s’implante à Bordeaux, Lyon et Nantes

Fondée à Paris en 2001 au sein du GroupeIONIS, e-artsup, propose à ses étudiants unenseignement très innovant et en phase avecles entreprises motrices des domaines de lacréation graphique associée aux technologiesnumériques et de l’animation. L’enseigne-ment se déroule sur cinq ans, avec quatre fi-lières spécialisées : animation 2D/3D,concept et stratégie, design interactif, com-munication. Les trois premières années du cursus, qui constituent le premier cycle, seferont à Paris et en région à partir de septem-bre 2010 ; pour assurer l’unité d’esprit et de formation, le second cycle sera dispenséexclusivement à Paris.

L’École forme ses étudiants aux métiers de lacréation numérique : graphistes, directeursartistiques, motion designers, designers interactif, concepteurs, graphic designers, illustrateurs, photographes, web designers,animateurs, story-boarders… Les étudiantsdes premières promotions ont d’ores et déjàrejoint les agences et bureaux de création deréférences de l’univers de la communicationet du numérique.

Pour Marc Sellam, président du GroupeIONIS, « l’ouverture d’e-artsup, dans un pre-mier temps à Bordeaux, Nantes et Lyon, cor-respond aux mêmes objectifs qui avaientconduit au lancement d’Epitech en région (aujourd’hui présente dans 12 villes) ou del’IPSA à Toulouse. En effet, nous souhaitonsrapprocher de nos futurs élèves nos pédago-gies reconnues pour leur efficacité et leur actualité. Nous voulons développer dans lesrégions des campus urbains, qui permettentde faciliter les convergences entre les pôlesbusiness et management, technologies etcréativité. Ce « triangle magique » est actuel-lement au cœur des enjeux de la majorité desentreprises. Nous nous devons d’apporter lesréponses les plus performantes en formantnos étudiants à cette évolution. Les résultatsdes développements de l’ISEG, d’Epitech etde l’IPSA en région justifient pleinement cettevolonté d’expansion. »

> www.isg.fr <

> www.iseg.fr <

> www.ics-begue.com <

> www.isth.fr <

> www.epita.fr <

> www.esme.fr <

> www.epitech.eu <

> www.ipsa.fr <

> www.supbiotech.fr <

> www.e-artsup.net <

> www.isefac.org <

> www.ionis-tutoring.fr <

> www.etna-alternance.net <

> www.ionisisthm.com <

> www.ionis-el.com <

Bienvenue dans les écoles du Groupe IONIS

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IONIS Education Group

A l’occasion de la nouvelle année,

deux naissances pour renforcer

l’information sur le Groupe IONIS :

la nouvelle brochure institution-

nelle et le site Internet. Ce dernier,

qui permet de découvrir le groupe

sous ses différents aspects, four-

nit une information régulière sur

la vie des écoles avec Ionis Online,

propose IonisMag en lecture

directe…

La nouvelle brochure intitutionnelle et le nouveau site du Groupe IONIS

www.ionis-group.com

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Voilà plusieurs années que l'on nous

annonce la révolution de l'intelligence ambiante et des objets communicants. Le mariage de l'informatique en réseau, desprocesseurs embarqués et des nanotech-nologies sera censé donner naissance à unnouvel environnement technologique assu-rant une interaction des objets et une diffu-sion protéiforme de l'information. Où ensommes-nous aujourd'hui ? Où en est la révolution annoncée qui doit induire de pro-fonds changements aussi bien dans l'en-treprise que dans la vie quotidienne ?Autant de questions auxquelles ont tentéde répondre professionnels et acteurs dumilieu dans un colloque organisé à l’EPITA,le 17 décembre, animé par Jérôme Colom-bain de France Info.

l’intelligence ambianteun colloque de l’EPITA

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Etat des lieuxNous ne sommes encore qu’aux prémices du réseau pervasif et de nombreux services de demain sont encore inconnus. Il existe en cepen-dant certains, comme les données livrées en temps réel. Par exemple : une chaussure de sport lors d’un jogging qui sert de podomètre. Cesnouveaux services laissent entrevoir de nouveaux marchés. Mais la complexité de ces technologies représente encore un frein à cet essor,à cause de leur coût.

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INTELLIGENCE

AMBIANTEBUZZ OU RÉVOLUTION ?Animée par Jérôme Colombain (France Info)

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Les puces RFIDAujourd’hui, elles sont principalement utili-sées pour les objets et les documents. Certaines chaînes de supermarchés tententd’équiper l’ensemble de leurs références, afind’avoir une gestion des stocks en temps réel.On assiste ainsi à la numérisation de la réa-lité. Concernant l’utilisation de ces pucespour les individus, l’opinion publique sembleencore méfiante. Les informations disponi-bles sur les individus évoluent selon lesépoques. Et la tendance est à l’augmentationdes détails livrés ou disponibles. Dans ce cas,certaines puces devront être cryptées, no-tamment celles qui contiennent des informa-tions confidentielles, comme sur le dossiermédical. Afin de prévenir les craintes, une solution est envisagée : des informationsavec une date de péremption, qui s’effacentautomatiquement ou se désactivent à dis-tance. Mais cela reste encore très cher. Lesdébats se sont déroulés en partenariat avecla Fondation Internet Nouvelle Génération(fing), une association qui a pour objet de repérer, stimuler et valoriser l’innovationdans les services et les usages du numérique.

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Dès le début de son travail, la structure meten avant le problème de la dette publique,mais comme l’explique Michel Rocard, la criseapparue en 2009 prouve qu’il nous faut trou-ver de nouveaux moyens pour financer l’éco-nomie, remettant en cause les précédentsmodes de fonctionnement monétariste. Ellevoit également émerger plusieurs débats. En premier lieu, se pose la question de la pré-sence de l’énergie nucléaire dans les bénéfi-ciaires de l’emprunt, mais face à l’insuffisancede garantie quant aux quantités générées par

les énergies renouvelables, les discussionstournent court. La commission refuse égale-ment les dépenses d’infrastructures, préfé-rant ne pas lier l’emprunt à des techniquesconnues et des territoires particuliers, maisplutôt l’orienter vers l’avenir. Enfin la Com-mission se penche sur la place de la sociétéde la connaissance et la diminution de l’inté-rêt porté aux sciences exactes.

comprendrele grand Emprunten compagnie de Michel Rocard

A l’occasion de la semaine internationale del’ISEG, l’école parisienne a invité Michel Rocardpour une conférence sur le thème du grand em-prunt national lancé en juin 2009 par le Présidentde la République. Co-président de la Commissionchargée de mettre en place cet « Emprunt natio-nal pour l’avenir », l’ancien premier ministre estrevenu sur les travaux de cette dernière et les mécanismes qui ont conduit au choix de ce modede financement.

Le 22 juin 2009, lors du Congrès de Versailles, le Président de la Républiqueannonce publiquement son intention de mettre en place un Emprunt natio-nal pour l’avenir. Le 20 juillet s’organise une Commission co-présidée par Alain Juppé et Michel Rocard, composée de 22 membres venus de divershorizons : économistes, chercheurs, chefs d’entreprises…

Trouver de nouveaux moyens

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Après ces pourparlers, la Commission décidede privilégier sept axes pour lesquels l’Em-prunt national serait une source de finance-ment, à hauteur de 30 milliards d’euros,somme établie sur une cotation de 10 % de ladette publique :

> Soutenir l’enseignement et la recherche,pour permettre l’émergence de campus à vo-cation mondiale ainsi que la création d’inter-nats d’excellence, afin d’améliorer l’égalitédes chances des élèves.

> Favoriser la création de PME, notammentles plus innovantes, tout en aidant celles déjàexistantes.

> Accélérer le développement des sciencesdu vivant, en partenariat avec l’Agence del'environnement et de la maîtrise de l'énergie(ADEME), notamment dans le domaine desbiotechnologies et de la bioinformatique.

> Développer les énergies « décarbonnées ».

> Faire émerger la ville de demain enréinventant les modes de déplacements, dechauffage et en créant une nouvelle géogra-phie urbaine.

> Créer la mobilité du futur par l’accélérationde la mise à disposition de voitures élec-triques, mais également par la mise en place

de technologies nouvelles dans le domainede l’aéronautique.

> Soutenir le numérique, plus particulière-ment en équipant la France en haut débit.

Suite au travail de la Commission, un Com-missaire au Grand emprunt est nommé par le gouvernement, charge à lui de mettreen application ces propositions et de conti-nuer ces combats face à la crise actuelle, qua-lifiée de « crise de la pensée économique »par Michel Rocard.

Axes de financement

né le 23 août 1930, Michel Rocard est mem-

bre du Parti socialiste. Après avoir fait

Sciences Po et l’ENA, il devient inspecteur

des finances. Responsable des étudiants

socialistes, opposant à la guerre d’Algérie,

il participe à la fondation du Parti socia-

liste unifié (PSU) en 1960 dont il deviendra

secrétaire général. Michel Rocard se

présente aux élections présidentielles

de 1969, puis soutient François Mitterrand

en 1974. Membre du bureau exécutif du PS

et secrétaire national chargé du secteur

public, il deviendra député-maire de

Conflans-Sainte-Honorine en 1977. Il se re-

tire de la course présidentielle à l’annonce

de la candidature de François Mitterrand

en 1981. Nommé premier ministre en 1988,

il est à l’origine du revenu minimum d’in-

sertion (RMI). Il deviendra par la suite

premier secrétaire du PS. En marge de la po-

litique depuis plusieurs années, il est sou-

vent qualifié de « libre penseur ». Européen

convaincu, il a ainsi pris position pour l’en-

trée de la Turquie dans l’Union.

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Le 2 février Sup’Biotech a organisé une conférencesur le thème « tests génétiques : promesses etdérives » avec la participation de 35 profession-nels des biotechnologies, des journalistes et plusde 70 étudiants de l’école. L’introduction de la conférence a permis de présenter quelques résultats de l’étude-sondage qui a été menée par8 élèves de l’école sur l’impact des tests géné-tiques humains dans la médecine de demain.

l’impact des tests génétiquesune conférence de Sup’Biotech

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Cette première table-ronde s’est d’abord inté-ressée au marché des biomarqueurs, qui repré-senterait un potentiel commercial de 12 milliardsde dollars. Maurice Chelli, de Bionest Partnersa expliqué que plus de 25 sociétés françaisess’impliquent déjà dans ce développement etsont de plus en plus nombreuses. BernardCourtieu , CEO d’Integragen, a présenté certainstests génétiques qui contribuent notammentau diagnostic de l’autisme chez les très jeunesenfants, que propose sa société. 15 à 25 % desenfants seraient ainsi prédisposés génétique-ment. Toutefois, les connaissances actuellesmédicales sont suffisantes pour caractériserl’obésité (le poids), le diabète (la glycémie),donc tous les biomarqueurs ne trouveront pasforcément une utilité clinique. Dans les cas decancers colorectaux, le Pr Emmanuel Mitry a

montré que grâce à l’utilisation d’un test géné-tique, le traitement prescrit peut être adapté enfonction du profil génétique de la tumeur. GillesVassal, professeur d’oncologie médicale à l’Uni-versité Paris XI et directeur de la recherche cli-nique et translationnelle de l’Institut GustaveRoussy a expliqué que l’enjeu est d’introduirela dimension cellulaire dans la stratégie théra-peutique. Chaque individu est différent face aucancer. Ainsi il serait possible de réorienter plustôt un traitement très cher, qui serait inefficacechez certains patients. La médecine personna-lisée est un véritable espoir et un vrai challengepour les médecins tout comme pour les pa-tients. Il faudra intégrer toute l’information bio-logique (ce qui implique la création de nouveauxmétiers), intégrer la recherche fondamentale àla recherche appliquée ainsi qu’aux soins.

La médecine personnalisée

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Au cours de cette deuxième table-ronde, Lau-rent Alexandre, fondateur de Doctissimo etPDG de DNAVision, a insisté sur l’importancede savoir hiérarchiser les signaux, à moins des’y perdre et de vouloir lancer des centainesde programmes de prévention sans certitudede leur impact positif. En ce qui concerne lestests prédictifs et le risque relatif donné dedévelopper une maladie, il a mis en douteleur utilité clinique lorsqu’il n’existe aucunmoyen de prévention et que la survenue de lapathologie se fait à long-terme. Il a rappelé la« technophobie » d’une partie des profes-sionnels de santé alors que l’usage des bio-marqueurs est en grande partie dépendant dedossiers médicaux informatisés et de la bioin-formatique.

Pour Anne Cambon-Thomsen, médecin, spé-cialisée en immunogénétique humaine et di-rectrice de recherche au CNRS, de nombreuxfacteurs associés à des maladies ont été dé-couverts mais leur rôle reste inconnu. La loiactuelle de bioéthique est en révision maisles tests commandés par Internet échappentà cet encadrement. L’utilité clinique est quasiinexistante pour la plupart. Les entreprisesqui vendent directement aux consommateursproposent des tests très hétérogènes créantainsi de la confusion sur le déterminisme réeldes résultats. On ne connait pas encore les ef-fets de beaucoup des mutations détectées.Actuellement les cliniciens ont déjà des diffi-cultés à interpréter les 1 800 gènes impliquésdans des maladies graves. Les bases de don-nées dédiées aux biomarqueurs sont indis-pensables, même si leur développement est

très coûteux, exigent beaucoup de collabora-tions et deviennent finalement un casse-tête.

Christian Byk, secrétaire général de l’associa-tion Droit, Éthique et Sciences et rédacteur enchef du « Journal de bioéthique » expliqueque la loi française interdit actuellement queles résultats de tests génétiques soient trans-mis aux assureurs. En Grande-Bretagne oudans les pays scandinaves, des distinctionsexistent entre certaines informations qui sontcommunicables et d’autres non, aux assu-reurs. Les tests génétiques pourraient êtreune bonne chose lorsque la société est solideéconomiquement et solidaire mais pluscontestables dans les autres cas.

Gilbert Lenoir, professeur de génétique, a in-sisté sur la nécessité de mettre en place uneprise en charge des patients qui ont recours àun test génétique. Ils doivent être suivis parun médecin pour interpréter ces tests et pourun suivi psychologique. Le problème d’Inter-net est justement que cela laisse les per-sonnes face à leurs résultats qu’ils peuventavoir du mal à comprendre. Une utilisationmal avisée des biomarqueurs peut amener,par exemple, à réaliser des interventions mé-dicales sur la prostate. Ainsi, dans le cas du cancer de la prostate, un biomarqueursanguin, est capable de détecter des tumeursde la prostate alors que nous savons qu’àpartir de 60 ans, beaucoup d’hommes présentent des micro-tumeurs de la prostatequi n’évolueront jamais en cancer et pour lesquels l’intervention chirurgicale se révèleinutile.

L’information génétique et éthique

Après ces interventions, un débat s’est engagé avec le public et la question de la formationdes professionnels de la santé a été soulevée et sur le fait que ces relais de l’information ne sont pas assez formés, tandis que la population est mal informée. La place des tests génétiques dans le cadre des contrats d’assurance a, elle, été évoquée.

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ça bouge chez IONIS EducationGroupDes personnalités rejoignent le groupe. Portraits.

Claire Fouquerand – Directrice Programme Grande Ecole de l’ISGDiplômée de l’ENSAE et d’un troisième cycle à HEC, Claire Fouquerand a débuté sa carrière dans le Conseil en Stratégie et Organisation, pour ensuite se spécialiser dans le marketing, notamment au sein des groupes L’Oréalet LVMH. Elle a également assuré des cours de marketing relationnel à HEC tout en créant une start-up de vente en ligne dans le domaine du développement durable. Elle sera désormais responsable du bon fonctionnement du Second Cycle (Intranet, développement de l’enseignement appliqué, jurys…), et de la qualité pédagogique duprogramme Grande Ecole de l’ISG.

Hervé Coum –Directeur des Etudes Cycle Master de l’ESME SudriaDiplômé de l’ENSIETA en 1987, il obtient un mastère spécialisé « Système d’information et de communication d’en-treprise » de Sup Télécom Paris en 1988. Hervé Coum reste ensuite 10 ans au SERTIM (Service Technique des Trans-missions de la Marine Nationale) en tant que Chef de groupe d’études techniques à Brest et Paris puis chef du SERTIM à Papeete de 1995 à 1998. Il poursuit sa carrière en Guyane au Centre National d’Etudes Spatiales, entant que Responsable opérationnel télécommunications; il participe notamment aux campagnes de lancementd’Ariane 4 et d’Ariane 5. Dès 2004, il devient Chargé d’affaires internationales pour l’Agence Nationale des Fréquences. Depuis 2007, il était Directeur du développement et des relations extérieures pour l’ENSIETA, écoled’ingénieurs à Brest.

Caroline Ales – Responsable des Relations Extérieures de IONIS Education GroupDébutant sa carrière chez Virgin Music en 2002, au sein de la Direction de l’image, Caroline Ales rejoint ensuite Crea-tive Syndicate, comme agent de créatifs. En 2005 elle intègre Verbe, l’agence d’édition de Publicis Groupe. A partir de2006 elle est en charge des relations presse et des relations publiques de Publicis Conseil, ainsi que de nombreusesopérations évènementielles pour Publicis Groupe et Kaplan Thaler Group à New York. Nommée en décembre 2009 àla direction de la Communication et du Marketing, Caroline Ales est responsable des relations médias pour le Groupe

IONIS et toutes les écoles qui le composent, ainsi que des évènements de IONIS Education Group.

Marie-Fabienne Mas – Directrice du développement de l’ISTHDiplômée en Sciences Humaines et Sociales, en ingénierie multimédia (DESS Paris), Marie-Fabienne Mas débutecomme responsable information et communication dans un centre de formation professionnelle. En 1992, elle dé-croche le MS en management des systèmes d'informations de l'ESCP Europe puis intègre le Boston ConsultingGroup avec pour mission de développer la plate-forme "High Tech & Services Knowledge Management". En 1997,elle participe à la création de Cegetel Entreprises, comme responsable du pôle concurrence et lance le portail d'in-formation et de formation des équipes marketing & ventes. En 2002, elle sera chargée de coordination au sein de

la direction stratégie du groupe SFR-Cegetel. Coach certifiée en 2004, elle prend la responsabilité des programmes Executive (masters et MBA)de l'IIM (Conservatoire national des Arts & Métiers), et met en œuvre l'accréditation AMBA. Co-déléguée du groupe RH des anciens ESCP,elle organise des conférences sur la question du capital humain et sur les innovations dans le secteur de la formation. En Janvier 2010, ellerejoint IONIS Education Group en tant que directrice du développement de l'ISTH.

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Former la nouvelle intelligence des entre-prises. Voilà bientôt 30 années que leGroupe IONIS, cherchant à faire la partentre les avantages et les limites du mo-dèle « à la française », a installé sa visiond’une pédagogie destinée à conduire sesétudiants aux postes clés de l’entreprise et à leur insuffler l’esprit d’entreprendre.Savoir s’adapter aux mutations de la so-ciété et du monde économique constitueun défi qui nécessite une remise en causepermanente.Fort d’un réseau de 60 000 anciens élèves,IONIS Education Group cherche au quoti-dien à mettre le sens de l’initiative au cœurde sa pédagogie et de ses cursus. Parmises nombreux Anciens, certains ont sutransformer une idée ou un concept en société. Chaque année, ils imaginent, développent et donnent naissance à desentreprises qui font la renommée et la fierté du premier groupe français d’en-seignement supérieur privé. Et certainsavant même d’avoir fini leurs études. Rencontres avec ces entrepreneurs.

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Le concept. « Sun Synergies est une sociétéde production d’énergie photovoltaïque,spécialisée sur les grandes surfaces indus-trielles et commerciales de plus de 2 000 m².Nous trouvons les toitures, nous les louons,nous y installons des centrales et l’intégra-lité de la production est revendue à EDFdans le cadre du décret de juillet 2006 parlequel elle a l’obligation légale de rachetertoute l’électricité produite par ce biais, à destarifs déterminés pour une durée de 20 ans.Sun Synergies, c’est aujourd’hui 3 co-fon-dateurs qui détiennent 80 % du capital, un premier programme de centrales dans le Sud de la France, à Vitrolles, Marseille,

Cavaillon et Nice, 40 000 m² de surfacecumulée. Nous produisons l’équivalent

de la consommation d’électricité de 4 000 habitants sur une année

et économisons 1 500 tonnes deCO2. Ce programme représente

près de 15 millions d’eurosd’investissement et nousavons à l’étude le projetd’une centrale au sol de 34 hectares qui devrait pro-duire 10 à 12 mégawattspour une enveloppe de 35 millions d’euros. »

La création. « J’ai créé cettesociété quelques annéesaprès être sorti de l’ISGavec deux anciens étu-diants. Nous avions toussuivi un parcours profes-sionnel différent mais com-plémentaire lorsque nousnous sommes retrouvés.Nous avons d’abord cher-ché quelques bonnes idéeset nous sommes tombéssur le secteur des énergiesrenouvelables. En fouil-lant, nous nous sommes

aperçus qu’il y avait effectivement quelquechose à faire. Il a fallu ensuite se lancer etprendre le risque. »

L’avenir. « Il est pour l’heure assez difficiled’en parler. Nous sommes pour le momentsubventionnés par l’Etat. Le gouvernementa mis en place toute une stratégie environ-nementale, qui permet aujourd’hui d’avoirdes projets rentables. Ces subventions sontamenées à disparaître au fur et à mesureque le secteur se développera. Actuelle-ment, nous continuons d’intervenir sur 3 maillons de la chaîne : le développementde projets (la recherche de toitures suscep-tibles d’accueillir des centrales solaires),l’investissement (nous sommes proprié-taires de nos centrales) et l’exploitation(nous portons ces centrales sur l’ensembledu bail de 20 ans). Nous externalisons lereste : fabrication de panneaux, constructionde la centrale et la maintenance technique,assurées par des professionnels. »

L’ISG. « Je n’ai que de bons souvenirs de mascolarité là-bas. J’ai particulièrement appré-cié mon année à l’étranger, qui fut l’une desmeilleures de ma vie. Ce fut très enrichissantde s’ouvrir à d’autres cultures et de pouvoiry côtoyer le monde des affaires. J’ai plus pré-cisément apprécié l’autonomie qui nous aété laissée et qui permet de bien affiner sonprojet professionnel. J’y ai surtout trouvédes amis et des associés !»

Carl de Bouchony - ISG 06 et deux anciens camarades de promotion ont créé Sun Synergies, une sociétéde conseil et de réalisations énergétiques solaires.

P lanè t e Mé t i e r s

Retrouvez cet entretien sur Planète métiers. Un ancien élève de l’ISG revient en vidéo sur son parcours.http://blogs.ionis-group.com/isg/planete-metiers/

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44 Le groupe. « Nous avons créé Carinae Groupil y a trois mois, avec Michaël Ourabah, un an-cien de l’Epitech comme moi, pour regrouperdifférentes entités que nous détenons enfonds propres. Nous avons débuté en créantBSO Network Solutions (opérateur réseau, in-tégrateur et hébergeur) en 2004 (alors appeléBSO Communication) alors que nous étionsen troisième année. Deux ans après, nousavons fondé Eres Technologie (SSII spéciali-sée en gestion des infrastructures critiques),puis Nexims (société de services interactifs entélécommunication) en 2008 et Etix DataCen-ter l’année dernière. Nous avons décidé de re-grouper ces différentes filiales sous unemême bannière : Carinae Group. Nous inter-venons globalement dans les technologies del’information, avec des spécificités et des domaines d’expertise pour chacune de nos filiales. Notre groupe est totalement auto-nome, privé et à forte croissance. Nous avons

plus de 80 collaborateurs, des bureaux àParis, Londres et Hong Kong, une présencetechnique sur 12 pays, plus de 150 clients etnous réalisons un chiffre d’affaires de 15 mil-lions d’euros. » 

Les recrutements. « Nous recrutons en per-manence car nous doublons, voire triplons detaille chaque année. Sur les 36 prochainsmois, nous recrutons une cinquantaine d’in-génieurs (système, réseau et sécurité) en Ir-lande pour un network operation center et leregroupement de nos activités et de nos fi-nances dans ce pays. Pour Etix DataCenter,nous sommes à la recherche d’une trentained’ingénieurs informatiques. Nous allons enfinrecruter près de 80 personnes pour Nexims. »

Le sens entrepreneurial. « J’ai intégré Epi-tech par dérogation via le Rectorat en 2000.J’avais monté ma première entreprise à 17 ans. J’ai pu rattraper ma terminale en été

et passer le Bac en septembre. J’ai toujourseu l’habitude de travailler énormément etd’avoir plusieurs activités en dehors del’école. Epitech s’y prête particulièrementbien, car nous avons du temps à gérer nous-même. Michaël avait déjà une activité deprestataire. La troisième année nous a permisd’honorer les contrats que nous avions touten suivant les cours. »

Epitech. « C’est une école particulièrementinnovante dans sa méthode de fonctionne-ment par rapport à l’éducation. Nous ysommes libres avec un enseignement indivi-dualisé dans lequel chaque étudiant peut sespécialiser naturellement dans ce qu’il aenvie de faire. C’est une très bonne ouvertured’esprit, ce qui nous a permis de mener nosactivités en même temps que nos études,tout en allant chercher les connaissances qui nous manquaient pour mener à bien nosprojets professionnels. »

Charles-Antoine Beyney - Epitech 06 - co-fondateuravec Michaël Ourabah de Carinae Group, un groupespécialisé dans les technologies de l’informationwww.carinaegroup.com

Le concept. « Nous concevons et proposonsun agenda des sorties regroupant des activi-tés de loisirs qui privilégient l'échange et larencontre. Insolites, créatives et originales,ces activités permettent de vivre des mo-ments conviviaux (cours de cuisine, dégusta-tions, théâtre d’improvisation…), de partagerde nouvelles expériences (speed dating, rallyedating, week-ends atypiques) avec des per-sonnes issues d'horizons divers et par consé-quent d’élargir un cercle de relations entissant des liens amicaux et plus si affinités !Le concept est né du constat que les aléas dela vie urbaine et le rythme intense de la vieprofessionnelle font que de plus en plus d’in-dividus se retrouvent seuls. Aussi, arrivés àune période de notre vie, certains de nos amisse retrouvent trop pris par leur vie familiale(vie de couple, naissance d’un enfant,construction). »

La création. « Cela fait 4 ans que je désirem’investir dans l’évènementiel. Mon goût duchallenge m’a poussée à relever le défi decréer ma propre agence. Les concurrentsétant nombreux - notamment dans l’organi-sation de mariages et de séminaires -, nousavons décidé de développer un nouveauconcept sur la région et qui est tendance à Paris : créer du lien et des affinités par lepartage de loisirs. Notre ambition : dynami-ser la capitale européenne et enrichir l’offrede loisirs en rassemblant les gens autourd’activités ludiques et/ou créatives. Je suisconvaincue que se mettre à son compte estune aventure à la fois riche en émotions etpassionnante. Les barrières, administrativeset financières notamment, sont nombreuses.Mais avec une bonne dose de motivation, onse rend compte que tout projet est réalisable,du moment que l’on s’en donne les moyens.»

L’ISEG. « La 5e année spécialisée dans les relations publiques/relations-presse/évène-mentiel associée aux diverses immersions enentreprise (dans les domaines de la commu-nication, de la publicité, de l’évènementielpour particuliers et professionnels) a été déterminante dans le sens où elle a confortémon ambition et m’a aidée à me construireune personnalité professionnelle en harmo-nie avec mes valeurs. Aussi, certains sémi-naires dispensés par des professionnelsm’ont permis d’aborder les relations avec les prestataires, les clients ou encore avec lapresse avec vigueur, autonomie et profes-sionnalisme (négociation, gestion, rédactionde communiqués de presse, conception de fichiers qualifiés, vente, etc.). »

Emmanuelle Muckensturm - ISEG 09 - a créé Insolit'Dating une agence spécialisée dans l'événe-mentiel relationnel à Strasbourgwww.insolitdating.com

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Youssef Alaoui Abdellaoui - Epitech 08 - product manager chez KAP IT

Il acquiert une première expérience lors de sonstage en tant que développeur chez AccentureConsulting. Il vient d’intégrer KAP IT, société deconseil, de recherche et de développement logicielspécialisée dans les applications Web 2.0.

Viviane Allemand - ICS Bégué 97 - directrice desaffaires économiques et financières de Ama-deus France

Elle débute sa carrière chez The Learning Companyen tant que contrôleur de gestion. Elle rejoint en-suite Amadeus France où elle occupe successive-ment les fonctions de contrôleur de gestion etresponsable de la comptabilité analytique avant deprendre la responsabilité du contrôle financier.

Christophe Andreu - IONIS-STM – Masters EPITA04 - Manager IT Consulting chez BearingPoint

Après une formation à l’Institut Supérieur du Com-merce, il intègre les Masters EPITA (Ionis-STM) enspécialisation « Management et Informatique ». Al’issue de son année de formation il rejoint Bea-ringPoint en tant que consultant junior. Il participeà des missions diverses : audit, pilotage de projet,gestion d'équipe et principalement pour le secteurde l'énergie EDF, Gaz de France, Areva, Total. Saprogression au sein de BearingPoint se concrétisepar une nomination en 2009 au poste de managerIT Consulting.

Guillaume Aubert - IONIS-STM – Masters EPITA07 - directeur d'AFD Technologies Belgique

Après un double diplôme à l'université Paris 1 Pan-théon Sorbonne et un an chez Eurocopter aux États-Unis , il intègre la spécialisation "Management etInformatique" des Masters EPITA (IONIS-STM) en2005. A l'issue de sa formation, il intègre le groupeAFD Technologies en qualité d'ingénieur d'affairesjunior. Il prendra en 2007 le poste de business unitdeveloper puis en 2008 le poste de business unitmanager. En 2009 Guillaume Aubert prend la di-rection de la filiale d'AFD en Belgique.

Silvère Baudouin - ISG 93 - directeur généraladjoint de KEYYO

Il commence sa carrière en 1992 comme responsa-ble commercial à Tokyo pour Jet Air Service. De re-tour en France en 1995, il est nommé consultantchez Opéra, agence de communication interactive

et relationnelle, puis directeur des services onlinede Startec Global Communications, opérateur amé-ricain de services de communications IP. Il rejointKEYYO en 2003 en tant que directeur de la divisionentreprises « KEYYO Business ».

Olivier Beaudet - EPITA 93 - Président de Claranet France

Il débute chez Havas en tant que développeur Mul-timédia puis chef de projet et fait partie de l’équipequi lance Havas On Line en 1996. En 1997, il fondeet dirige pendant 10 ans la société Artful, une en-treprise spécialisée dans les services managés. Art-ful a été rachetée par Claranet en 2005 et en mars2007 il est devenu le COO du groupe Claranet. De-puis octobre 2009, il occupe la fonction de Prési-dent de Claranet en France.

Cyrille Benoist - ISG 86 - directeur de la communication de France-Soir

Il débute en 1980 à la direction générale de l’infor-mation du CNPF (devenu le MEDEF) en tant que responsable de l’information économique et inter-nationale. Il fonde en 1986 l’agence de conseil encommunication Bia et la dirige jusqu’en 1988. Il fonde ensuite le groupe Presse+, dédié au traite-ment de l’information multimédia, qu’il dirigejusqu’en 1998. Cette année est aussi celle du lance-ment de Décision Communication, spécialisée dansl’analyse de la presse et la communication de crise.Il est également président de l’Ecole Supérieure deJournalisme de Paris (de 2006 à 2009), de l’InstitutEuropéen de Journalisme (2007 à 2009) et de l’Eu-ropean Communication School (2003 à 2009). Il estparallèlement intervenant au Celsa, à l’universitéde Paris IX Dauphine et à HEC Entrepreneurs.

Stéphane Billard - ISG 89 - directeur généraladjoint de Leo Burnett

Il commence sa carrière en 1989 chez Publicis etgravit tous les échelons depuis celui de chef de pu-blicité junior jusqu'à celui de directeur de clientèle(1995). En 1997, il rejoint JWT Paris en tant que di-recteur de clientèle sur Kellog’s avant de devenirassocié. De 2001 à 2006, il occupe le poste de di-recteur européen du budget Unilever. Début 2009,il est promu directeur général adjoint de JWT Paris.

Anne-Laure Bourn - ISG 85 - secrétaire géné-rale et membre du directoire de La BanquePostale Asset Management

Elle débute sa carrière au Crédit Agricole puis

rejoint le groupe La Poste en 1995 comme respon-sable marketing et organisation grand public duGrand Ouest. Elle dirige le centre financier deRennes de 2000 à 2005, puis celui de Paris Ile-de-France. En 2006, elle est nommée au poste de re-présentante territoriale de La Banque PostaleOuest, DOM et Corse.

Alexandra Chabanne - ISG 03 - directeur géné-ral adjoint de Mindshare

Pendant sa carrière, elle occupe les postes de di-recteur de clientèle puis de directeur commercialchez Carat Interactive/Isobar. En 2007, elle prenden charge les activités digitales de Mindshare. Pro-mue au poste de directeur général adjoint deMindshare, elle aura notamment en charge le pôleRadio et la consolidation des achats de l’entreprise.

Aurélien Chéron - ISG 03 - directeur adjoint del’équipe « bureau location petites surfaces »de BNP Paribas Real Estate

Il débute sa carrière chez Atisreal comme consul-tant bureaux location petites surfaces. En 2007, ildevient consultant au sein de l’équipe bureau lo-cation moyennes surfaces Paris. Depuis le début del’année, il a rejoint BNP Paribas Real Estate en tantque directeur adjoint de l’équipe « bureau locationpetites surfaces ».

Arnaud Chong - Epitech 08 - chargé « adminis-tration, système & réseau » chez Netvibes

Après l’obtention de son diplôme, il occupe le posted’ingénieur VoIP chez B3G, spécialiste de laToIP/VoIP en France.

Christophe de Backer - ISG 86 - directeur gé-néral de HSBC France

Il commence sa carrière comme vendeur institu-tionnel chez Oddo avant de rejoindre HSBC Franceen 1990 où il occupe différentes fonctions chez CCFSecurities jusqu’à en devenir président-directeurgénéral en 1998. En 2001, il est nommé directeurgénéral adjoint en charge des activités de gestiond’actifs et assurance de HSBC France. Il est ensuitepromu président-directeur général de HSBC FranceCCF Asset Management holdings et de HSBC In-vestments France. En 2005, il est nommé présidentdu directoire de HSBC Private Bank France. Deuxans plus tard, il accède au poste de directeur général délégué, adjoint du directeur général deHSBC France.

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Jean-Luc Deixonne - ESME Sudria 75 - directeurde programme chez Capgemini

Il effectue son parcours professionnel dans le cadredes systèmes d’information pour les entreprises in-dustrielles et commerciales d’abord comme direc-teur des études puis comme directeur informatiquependant plus de 10 ans.

Nicolas de Poix - ISG 93 - directeur des parte-nariats chez Alico France

Il commence sa carrière en 1995 en tant que cadrecommercial chez Sagem. En 1999, il intègre Devo-team comme directeur de division avant de fonderen 2001 la société Iroise, qu’il dirigera jusqu’en2004. De 2003 à 2004, il est parallèlement respon-sable commercial banque pour Information Buil-ders. En 2005, il est nommé directeur commerciald’Altenor où il crée des offres innovantes en ma-tière de services financiers.

Richard Desguettes - ISG 91 - directeur grandscomptes et middle market de Chartis

Il débute sa carrière en tant que souscripteur ausein d’Abeille Assurances, où il passe 2 ans. En1994, il est nommé souscripteur responsabilité desdirigeants puis rejoint Chartis au poste de respon-sable risques financiers et grands comptes. En2009, il est promu au poste de directeur grandscomptes et middle market de Chartis.

Isabelle Domange - ISEG 89 - responsable de lacommunication de la mairie de Fumel

Elle débute sa carrière au pôle « cosmétiques etparfums » haut de gamme du groupe SANOFI oùelle supervise la force de vente pour les marchéslocaux, internationaux et « duty free-shop ». Aprèsun passage à la communication des vins du Médocet de l'école de Tersac, elle revient dans sa régiond'origine pour exercer les fonctions de chef de ca-binet du maire. Elle vient d'être nommée respon-sable de la communication de la mairie de Fumel.

Dominique Favillier - ISG 84 - directeur de clien-tèle de banques France et Belgique à la SociétéGénérale Corporate & Investment Banking

Il commence sa carrière en 1982 à la Caisse Centraledes Banques Populaires à Paris. Il occupe ensuitedivers postes sur les marchés de capitaux et le fi-nancement de grandes entreprises à Paris et à Lon-dres chez CEPME, Chase Investment Bank, SwissBank Corporation et TMI. En 1998, il rejoint ABN

Amro où il est nommé responsable mondial de lafranchise banque et secteur public. En 2006, il re-joint Bear Sterns International pour développer lafranchise Europe du Sud. Il est ensuite consultantdu gouvernement belge sur la restructuration et larecapitalisation de Fortis et Dexia.

Cyrille Fradin - ICS Bégué 94 - directeur finan-cier de Promovacances

Il passe plus de 4 ans de sa carrière chez TUI Groupoù il occupe notamment le poste de Directeur Financier & Risk Management de la filiale Zone Caraïbes. Cyrille Fradin rejoint Karavel-Promovacances à l’occasion du LBO arrangé parBarclays Private Equity. Il en est maintenant le directeur financier.

Thierry Gattegno - ISG 79 - directeur généraldes KPN France

Il se distingue durant près de 10 ans au sein dugroupe VIVENDI/SFR-CEGETEL. Il assure ensuite lesfonctions de directeur général adjoint de Direct As-surance et directeur général des agences conseil encommunication Wunderman (Young & Rubicam) etIPC. Il est ensuite directeur marketing et communi-cation worldwide du Groupe AXA ainsi que direc-teur marketing de American Express France. Durantsa carrière, il acquiert une grande expérience destélécommunications en matière de connaissancedes consommateurs, de stratégie marketing et dedéveloppement des ventes. De 1997 à 2006, il estdirecteur général de SFR Grand Public et directeurgénéral adjoint de SFR, directeur général de Cege-tel Service ainsi que Fondateur et directeur généralde Cegetel 7. En 2000, il est nommé Manager del’année 2000 Telecom Paris. Avant sa nomination,il dirigeait le département Stratégies et Innovationde BNP Paribas Personal Finance.

Carole Gimenez - ISEG 03 - chargée de communi-cation du Syndicat mixte d’énergies du départe-ment de l’Hérault

Elle acquiert ses premières expériences profes-sionnelles à France 3 Aquitaine et au Musée desBeaux-Arts de Bordeaux. Elle vient de rejoindre Hé-rault Energies où elle aura en charge, entre autres,la mise à jour du site Internet et la rédaction d'unelettre d'information. Il s'agit d'une création deposte.

Eric Grandjean - ISG 88 - directeur des venteset des exploitations franchises de Quick

Il débute sa carrière chez Martini & Rossi, puis re-joint McDonald’s France en 1991. En 1994, il intègreMidas, où il est notamment chargé du développe-ment du réseau de franchises en France et en Eu-rope. Il est ensuite nommé au poste de directeurmarketing Europe. En 2003, il intègre le groupe LeDuff en tant que directeur de la franchise BriocheDorée. De 2005 à 2008, il occupe le poste de direc-teur général du groupe Vogica. Il devient ensuite di-recteur des opérations chez Grand Optical où ildéveloppe le réseau de franchises et de succursales.

Salim Koytcha - ISEG 99 - directeur de Conseilet Investissements des Mascareignes (CIM)

Il débute sa carrière chez Koytcha Conseil et estchargé de mettre en place un back-office perfor-mant. Son travail permet de mieux structurer la so-ciété. Le développement du groupe KoytchaConseil l'amène à créer en 2008 son propre cabinetde montage et de commercialisation d'opérationsde défiscalisation industrielles, notamment dans ledomaine de l'énergie solaire, à la Réunion. Il oc-cupe désormais le poste de Directeur de CIM(Conseil et Investissements des Mascareignes), fi-liale de l'entreprise familiale Koytcha Conseil.

Frédéric Lapeyre - EPITA 94 - directeur déléguéde Mondadori France Digital

Il commence sa carrière en tant qu’ingénieur chezl’éditeur Influe et les SSII Axime Ingénierie et I2MIngénierie. Il rejoint ensuite le monde des médias,d’abord chez France Télévision (1997-2001) en tantque responsable des développements internet deFrance Télévision Publicité puis en tant que DSIchez Optimum Media Direction (Agence média duGroupe Omnicom) de 2001 à 2005. Il intègre legroupe Mondadori France en 2005 en tant que di-recteur des systèmes d’information.

Hugues Le Bret - ISG 88 - Président-directeurgénéral de Boursorama

Il commence sa carrière en 1984 au sein du serviceanalyse financière de la société de bourse Cour-coux-Bouvet. Il est ensuite journaliste au Journaldes Finances, de 1985 à 1990. En 1991, il est nommédirecteur du développement de Média-Finance dugroupe Publicis où il reste en poste 2 ans. En 1994,il fonde la société de communication ABW SA. Il estensuite nommé directeur général d’Euro RSCG Omnium puis directeur de la communication de laSociété Générale.

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Christian Magnagna - ISG 91 - ministre déléguéauprès du ministre du budget du Gabon

Diplômé en 1991, il retourne au Gabon, son paysd'origine, en 1996. Il intègre la Compagnie desmines d'uranium de Franceville (Comuf) à la direc-tion commerciale. Il devient ensuite directeur gé-néral du fonds d'entretien routier (FER). Nomméministre délégué auprès du ministre du budget du Gabon, il aura en charge de réformer la fonctionpublique du pays.

Ludivine Martinelli - Ionis-STM 10 - chargée deprojet chez LNA

Dans le cadre de sa formation, elle rejoint la sociétéLNA (prestataire de l'industrie pharmaceutique). Al'issue de son stage, elle est engagée et nomméeau poste de chargée de projet. Ses missions consis-tent à gérer des projets autour de la lisibilité desnotices de médicaments en collaboration étroiteavec les laboratoires pharmaceutiques.

Thierry Micheron - ISG 89 - directeur de lacommunication externe du groupe Tarkett

Il démarre sa carrière à la direction marketing deMercedes-Benz France. En 1993, il rejoint Valeo entant que responsable marketing d’une branche in-dustrielle. Puis en 1995, il est nommé responsablede communication interne et successivement res-ponsable de la communication externe au sein de ladirection de la communication groupe. En 2000 ilintègre Alliance Unichem, à Londres, en tant que di-recteur de la communication du groupe. En 2002,il est nommé directeur de la communication au seindu groupe Plastic Omnium.

Pierre-Franck Mironneau - ISG 82 - directeurgénéral de Odislor

Il commence sa carrière chez American ExpressCartes et Hertz, avant d'occuper le poste de direc-teur général de Minit France SA, un réseau spécia-lisé dans le développement rapide de photos. Il estensuite nommé directeur général de CarglassFrance, spécialisé dans le vitrage automobile, postequ’il occupe pendant 6 ans. Il rejoint Avis en avril2004, où il accède au poste de président.

Naji Mtaa-Lah - Ionis-STM - Masters EPITA 05 -Consultant en Crédit et Services Financierschez Accenture

Il débute chez CapGemini en tant que consultantfonctionnel et est nommé consultant en crédit et

services financiers chez Accenture. Parallèlement, ilœuvre à la promotion et à l’émergence d’un rapportnouveau à la finance par la prise en compte de la di-mension citoyenne et agit en tant que rapporteurgénéral de la Commission "Finance Citoyenne et Développement".

Claude Nahon - ISG 96 - directeur généralFrance et Méditerranée de Mood Média

Il débute comme chef de publicité au Journal de l’Automobile. En 1998, il intègre le groupe NRJen tant que responsable d’un portefeuille grandscomptes sur quatre stations du groupe. Puis il rejoint MTV France en 2000 au poste de directeurde la publicité. A ce titre, il participe à la créationde MTV Publicité dont il prend la direction. Promuen 2002 directeur des opérations commerciales de MTV France, il est nommé vice-président et directeur général adjoint de MTV France en 2005. Il quitte ses fonctions début 2007 et intègre M6 Publicité en tant que directeur du département Internet.

Aurélien Pirre - Epitech 06 - fondateur de XPPRODUCTION

Dès sa sortie de l’Epitech, il intègre Ebusiness in-formation au poste d’ingénieur en informatique.Depuis octobre 2009, il a créé sa société XP Pro-duction, spécialisée dans le conseil en systèmes etlogiciels informatiques.

Franck Riester - ISG 96 - membre du collège dela Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvreset la Protection des droits sur Internet (HA-DOPI)

Il est maire UMP de Coulommiers depuis mars2008. Député de le Seine-et-Marne depuis juin2007, il est chargé en janvier 2008 d’une missionde coordination sur la réforme de l’audiovisuel pu-blic par le président du groupe UMP à l’Assembléenationale. Membre de la commission pour la nou-velle télévision publique, coprésident de l’atelier « modèle de développement » (février-juin 2008), il est nommé membre de la commission spécialechargée d’examiner le projet de loi organique rela-tif à la nomination des présidents des sociétésFrance Télévisions et Radio France. Depuis sep-tembre dernier, il copréside le Club parlementairesur l’avenir de l’audiovisuel et des médias (CPAA).

Romain Salmon - EPITECH 08 - fondateur deECODISTRIBUTION

Avant même d’être diplômé, il occupe le poste d'ITArchitecture Manager chez Meilleure Gestion. En2008, il devient gérant de l’entreprise croq.fr (spé-cialistes des accessoires pour chiens). Il vient decréer son entreprise, écodistribution, qui proposeun catalogue complet de produits favorisant l’éco-nomie d’énergie.

Olivier Sierocki - Ionis-STM – Masters EPITA06 - Responsable de la sécurité des systèmesd'information de l’état-major des Armées

Après 3 années d'expérience au poste de respon-sable de la lutte informatique défensive de la ma-rine nationale, il rejoint les masters EPITA /IONIS-STM en spécialisation "sécurité informa-tique". À l'issue de sa formation, il rejoint l'état-major des Armées où il accède au poste deresponsable de la sécurité des systèmes d'infor-mation. En 2009, il est promu capitaine de corvetteet devient Officier supérieur de la Marine nationale.

Hervé Soldan - ISG 98 - directeur de publicitéchez JC Decaux

Il commence sa carrière au sein de la régie publici-taire mobilier urbain de JC Decaux en tant qu’atta-ché commercial à Lyon. En juillet 2000, il devientdirecteur commercial régional Auvergne Limousin.En novembre 2001, il est nommé directeur de clien-tèle à la direction des ventes nationales mobilier ur-bain. En 2007, il accède au poste de directeur depôle au sein de la direction des marques.

Kibily Toure - ISEG 99 - directeur général pourl’Afrique de l’Ouest d’Aigle Azur

Diplômé de l’ISEG Paris et de l’Université de Lille 2,il était jusqu'ici conseiller à la Présidence du Parle-ment de la République au Sénégal, en charge de la diplomatie parlementaire et de la Coopération internationale. Il rejoint Aigle Azur, 3e plus grandecompagnie aérienne française et navire amiral dugroupe Go FAST.

Xia Wu - Epitech 08 - chef de projet chez CODA-SYSTEM

Dès sa sortie de l’Epitech, Xia Wu intègre Alten SIRen tant qu’ingénieur d`études. En 2009, Xia Wu rejoint Codasystem (éditeur de logiciels) au postede chef de projet.

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