La parole à…

Photo bandeau : Au milieu des oliviers, dans les Pouilles, le complexe AleniaAeronautica produit des fuselages pour Boeing dans un bâtiment lumineux ethigh-tech, entièrement en acier (Europ’A – Acier Architecture n°6, pages 16 à 19).

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Pour l’Utilisation de l’acierAssociation loi 1901

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L’Otua booste l’enseignement de l’acier

«La collaborationentre l’Insa deStrasbourg et l’Otuaétait bien antérieure àmon arrivée dansl’école, en 2000. Elle aété initiée il y a 30 anspar mon prédécesseur,Robert Denis. Depuis, le partenariat ne cessede croître et de

s'enrichir. Au concours que proposait (et propose toujours)l’Otua aux étudiants, se sont progressivement ajoutées desconférences, la fourniture de documentations et de supports de cours, l’organisation de visites de sites en rapport avec lesujet du concours ou illustrant une étape de la chaîne de l’acier.Ce type de soutien donne à notre enseignement une dimensionplus concrète, plus professionnelle, avec des exemples récentset illustrés. Dans le domaine des parkings aériens en acier, sujet du concours de l’année 2007-2008, je montre ainsi à mes élèvesà travers des exemples que la créativité est permise, que lacouleur et la lumière sont bienvenues. Ils réalisent que lesparkings présentent un enjeu constructif riche et pluriel :esthétique, sécurité, confort, faisabilité… La plupart du temps, à l’issue de ce concours qui se déroule au premier semestre, les élèves de 4ème année ont du mal à passer à un autre matériauque l’acier. Le virus est inoculé. »

L’Otua organise chaque année un concoursà l’INSA de Strasbourg.

Créer un réflexe acier chez les jeunesL’une des missions de l’Otua est de développer le « réflexe acier »chez les étudiants architectes, ingénieurs et designers. Il proposedonc à leurs écoles des partenariats sur mesure ayant tous unpoint commun : apporter une vision concrète du matériau dans safabrication, sa mise en œuvre et ses applications… Il s’agit derendre l’acier familier, stimulant, inoubliable. Le bilan pour l’année2006-2007 est satisfaisant. Efforts à poursuivre.

Christelle Gress, professeur de structure au département architecture de l’Insa de Strasbourg

Philippe Darmayan, Président de la Fédération française de l’acier (FFA)En cette période de rentrée scolaire et universitaire, le sujetde l’enseignement est d’une grande actualité.L’enseignement de l’acier dans la construction est aussi unaxe clef de l’action menée par l’Otua, au sein de la FFA.

L’Otua poursuit à cet égard deux objectifs :■ donner envie aux jeunes d’aller vers les métiers de l’acier,notamment dans la construction métallique ;

■ renforcer le transfert des connaissances sur l’utilisation del’acier dans la construction, en diffusant des ouvrages et enfavorisant son enseignement.

La tâche est immense en raison du nombre et de la différencedes cibles. Il faut toucher en effet :

■ les collégiens, leurs parents et leurs professeurs pourfavoriser une orientation vers les métiers de l’acier ;

■ les étudiants en écoles d’ingénieurs, d’architecture, de designindustriel, d’architecture intérieure, ainsi que le corps professoralpour que notre matériau et ses techniques d’utilisation soienten bonne place dans les programmes enseignés.

La mission est rendue complexe par l’évolution destechniques et des normes. C’est pourquoi l’Otua adapte sesactions en fonction des objectifs visés :

■ pour les jeunes qui sont dans le secondaire, l’Otua metau point un « package » ludique avec l’Association Françaisede Génie Civil. De même, il a réalisé un CD Rom pourexpliquer la fabrication et les applications de l’acier.

■ pour les enseignants en BTS de Construction Métallique,l’Otua travaille avec l’Association pour la Promotion del’Enseignement de la Construction Acier (APK) sur un ouvragedestiné à faciliter la compréhension des Eurocodes.

■ pour les architectes et les ingénieurs, l’Otua participe avecles autres organismes européens de promotion (IPOS) à ladiffusion prochaine d’une collection complète de petitsouvrages pour les aider à utiliser l’acier dans la construction.

■ pour créer une émulation entre les étudiants, l’Otua organisechaque année un concours national qui a mobilisé, en 2007,plus d’une centaine d’étudiants en écoles d’architecture.

Et il reste encore beaucoup d’autres choses à faire enfonction des moyens dont on dispose.Tout cela est nécessaire si l’on veut que demain il y ait deplus en plus d’acier utilisé dans la construction.

L’Otua booste l’enseignement de l’acier (suite)

les élèves en école d’architecture notamment.Cette année, 60 équipes de jeunes ontparticipé au concours d’architecture sur « lamaison du poète » (lire InfOtua n°20).

L’Otua assure une place à l’acierLes enseignants sont évidemment preneursde ces partenariats qui illustrent etpimentent leurs cours de cas pratiques etde la vision concrète qu’attendent les élèves.

Qu’ils s’adressent aux écoles d’ingénieurs etde design, à celles d’architecture intérieureou à celles d’architecture, les partenariatsque propose l’Otua aux écoles comprennentles mêmes ingrédients de base :

• des supports de cours pour présenterl’acier, ses caractéristiques et ses utilisations.

• des conférences ciblées selon les écoles.Actuellement 16 thèmes figurent aucatalogue, dont les plusdemandés sont « développe-ment durable et constructionacier », « acier et corrosion », « ponts », « réhabilitation »,mais aussi des thèmes tournésvers d’autres applications tellesque l’emballage ou l’automobile.Durant l’année passée, l’Otua aanimé 23 conférences, pour1400 étudiants.

• des projets de construction àconcevoir en situation réelle,en relation avec des acteurs dela construction ou de l’industrie(réalisation d’une passerelle, d’une fontaine,d’un centre culturel, d’un palais de justice…)avec la production de maquettes et de plans.Ces projets correspondent généralement àun semestre d’enseignement et se concluentpar une présentation devant un jury deprofessionnels et une remise de prixdécernés par l’Otua (lire dans InfOtua 20l’article sur le partenariat avec l’écoled’architecture de Versailles).

• des visites de sites sidérurgiques et/ou dechantiers, qui ont concerné 323 étudiantsl’année dernière, pour 16 visites organisées.

• l’organisation de concours nationaux, pour

Les visites de chantier sont très prisées par les étudiants. Elles constituent lemeilleur moyen d’approcher et de comprendre l’utilisation de l’acier. Ici, ungroupe du CHEM (Centre des hautes études du métal) lors de la visite d’un ponten région parisienne.

Autre matière à réflexionpour l’Otua : commentattirer les jeunes vers lesmétiers de l’acier,

notamment ceux de la construction métallique, depuis lesformations de CAP jusqu’à celles d’ingénieurs ? Sujet importantcar la France compte 3,3 millions de collégiens !L’Otua étudie la possibilité d’organiser des visites d’usinessidérurgiques combinées avec la découverte d’un chantier oudes ateliers d’un transformateur.L’Otua participe également à un groupe de travail, constitué dereprésentants du ministère de l’Éducation et de l’AFGC, quirecherche un moyen ludique et instructif pour faire découvriraux jeunes les métiers du BTP. Ce pourrait être une adaptationdu jeu de rôles que l’Otua avait utilisé avec une équiped’enseignants lors de la manifestation « Planète Acier » à Reimsen mai 2006, pour aborder concrètement les différents aspectsde ces métiers (lire InfOtua 15).

Début octobre, l’Otua a relancé son concoursnational annuel pour les étudiants en écolesd’architecture et en écoles d’ingénieurs.L’édition 2007-2008 s’intitule « Créez votre maisonde l’architecture ». Pour en savoir plus, consultez le site www.otua.org, rubrique enseignement.

L’association pour la promotion del’enseignement de la construction acier(APK), activement soutenue par l’Otua,édite chaque année des outils

pédagogiques pour les enseignants en constructionmétallique. Durant l’année écoulée, elle a mis l’accent sur lesEurocodes, avec l’organisation d’un séminaire qui a réuni 80 personnes (enseignants et professionnels de la construction)pour des échanges fructueux entre ceux qui enseignent etceux qui utilisent les Eurocodes. Avec l’appui d’un grandnombre d’enseignants, l’APK a réalisé un document trèsfourni sur les Eurocodes. Ce document est, en tout premierlieu, destiné aux enseignants de BTS Construction métalliquequi, pendant toute l’année 2007-2008, vont l’utiliser, l’enrichir,le compléter. En juin 2008, l’Otua récupérera toutes lessuggestions d’amélioration pour éditer une nouvelle versionqui sera diffusée plus largement.

APK : l’accent sur les EurocodesL’acier : un jeu de collégien

L’aventure a commencé avec les écolesd’architecture, qui sont aujourd’hui 16 àcollaborer avec l’Otua, dont 4 nouvelles pour2007-2008. Parmi les écoles d’ingénieurs etde design, 24 établissements sontpartenaires, dont 4 nouveaux cette année.

Pour les écoles en architecture intérieure,un programme pédagogique spécifique aété initié à la rentrée 2006 et est proposé,pour 2007-2008, aux 14 écoles agréées parle Conseil français des architectes d’intérieur.Six d’entre elles souhaitent bénéficier de ceprogramme dès cette année.

Sans ces partenariats, l’acier serait parfoiscomplètement oublié des écoles (notammenten architecture) et, dans tous les cas, n’auraitpas la place que l’Otua lui permet de prendre.

Une action montante, à poursuivre et à amplifier.

La construction de ce pont s’intègre dansun grand projet de réaménagement duquartier « Pont de Sèvres », à Boulogne-Billancourt, jadis haut lieu de la fabricationdes automobiles Renault. Réservé pour lesdeux tiers aux piétons, le pont ouvrira sapartie centrale à une circulation automobilelimitée et contrôlée.

On ne peut plus écologiqueLors de la journée du 26 juin, les conférenciersont naturellement mis en lumière lesavantages offerts par l’acier. En premier lieula possibilité, grâce à l’excellent ratiorésistance/poids du matériau, d’allier finessedes lignes et franchissement du bras de Seinesans appui intermédiaire.

Le 26 juin, l’Otua et l’AFGC ont accueilli une centaine de personnes (maîtres d’ouvrage, architectes,étudiants, journalistes…) sur le chantier du nouveau pont reliant sur la Seine l’île Seguin à Boulogne-Billancourt. Long de 205 mètres, cet ouvrage au tablier tout acier séduit par son élégance, sa légèreté et son intégration harmonieuse dans l’environnement.

Outre l’intérêt architectural de l’acier, lesintervenants en ont souligné deux autres : leraccourcissement des délais de constructionet l’impact environnemental minime de laconstruction. Le pont a été préfabriqué enatelier, ce qui réduit le temps de travail sur site,donc les nuisances de chantier et les risquespour les ouvriers ; le tablier a été acheminé parbarges depuis les ateliers de Victor Buyck, enBelgique, moyen de transport on ne peut plusécologique. Enfin le montage des trois tronçonsn’a demandé qu’une interruption minimale dutrafic fluvial. L’ouverture au public est prévuedébut 2009, quand sera prêt le parking publicsouterrain de 600 places aménagé à l’entréedu pont, en rive droite de la Seine.

L’Otua fait connaître l’acier dans la construction

Préfabriqué dans les ateliers de Victor Buyck, à Eeklo (Belgique), le tablier a été acheminé parbarge jusqu’à son emplacement définitif, entreBoulogne et l’île Seguin. De la Mer du Nord et àla Seine, l’épopée flottante aura duré onze jours.

Nouveau lien d’acier entre Boulogne-Billancourt et l’île Seguin

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des cinq machines d’imagerie par résonancemagnétique nucléaire (RMN).

Acier et haute technologie en bonneintelligenceMême ingéniosité dans la conception de l’unitéde production d’implants neurologiques et dematériel médical de l’entreprise Sophysa, àBesançon. Le bardage enveloppant la hallemétallique du bâtiment s’entrouvre par torsiondevant les baies vitrées pour filtrer la lumière.Enfin, le complexe Alenia Aeronautica quiabritera dans les Pouilles, en Italie, la productiondes fuselages du Boeing B787 dreamliner, achoisi l’acier (15 000 tonnes) pour la charpenteet l’enveloppe extérieure. À la fois pour larapidité du chantier, les grands volumes libres,fonctionnels et flexibles et l’exploitationoptimale de la lumière naturelle (voir la photoen haut de la page 1).

Trois exemples confirmant la bonneintelligence entre acier et haute technologie.Et surtout son aptitude à réaliser tous les

Depuis un peu plus d’un an et demi et sept numéros (dont un hors-série cet été), Europ’Apromeut l’architecture acier en Europe. La revue veille en particulier, au fil de ses 64pages, à montrer l’acier dans la diversité de ses applications. Réalisations prestigieuses etpubliques y côtoient logements, bureaux, usines, parkings… autant de marchés ciblésdans lesquels l’acier a d’intéressants atouts à faire valoir.

Europ’A : l’architecture acier dans toutes ses dimensions

Conçu par le cabinet Vasconi Associésarchitectes, le centre de recherche du CEA, àSaclay, est doté d’une structure tout en acieret d’une couverture inox (pages 20 à 23).

L'unité de fabricationd’implants neurologiqueset de matériel médicalde Sophysa, à Besançon,a pour architecte BrigitteMétra et associés. Elleest entièrementcarrossée de bandesd’acier plus ou moinsinclinées, façon stores(pages 11 à 12).

Dans le numéro 6, qui sort ce mois-ci, larevue présente par exemple trois réalisationsde bureaux et d’usines, montrant que lessolutions acier s’adaptent aux besoinsspécifiques des entreprises de façon à lafois fonctionnelle, esthétique et créative.

Dans le nouveau centre de recherche duCommissariat à l’énergie atomique (CEA),baptisé Neurospin et implanté à Saclay, ausud de Paris, le bâtiment dessine unesinusoïde. Évocation des champsmagnétiques, liés à l’activité du centre, la

forme ondulante estaussi une ingénieusefaçon d’isoler chacune

Fiche techniquePont à caisson acier de 205 mde long et près de 2000 tonnes.Maîtrise d’ouvrage : la ville de Boulogne-Billancourt.Architecte : Marc Barani.Bureau d’Études : Setec TPI.Constructeur : Victor Buyck.

profils et formes souhaités, tout ensatisfaisant les exigences techniques lesplus pointues.

L’abonnement à « Europ’A -Acier Architecture » pour unan, soit 4 numéros, coûte 35 euros. Europ’A estaujourd’hui réalisée à troisvoix (française, espagnole et italienne) et diffusée à 10 000 exemplaires en France.

Le pont intègre dans son tablier les réseauxconcessionnaires de toutes sortes (eau, égouts,chauffage, électricité, gaz…), évitant ainsi la floraisonsur l’île de poteaux électriques et autresaménagements disgracieux.

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L’Otua, l’acier et le développement durable

INF.OTUA EST LA LETTRE D’INFORMATION DE L’OTUA. DIRECTEURS DE LA PUBLICATION : FRANÇOIS BRUNEREAU, JOËLLE PONTET. COORDINATION ET RÉDACTION : ANNE LE CORNEC. MAQUETTE : NATHALIE RICHARD. IMPRESSION : L’ATELIER DES COULEURS.TOUTE L’ÉQUIPE DE L’OTUA A PARTICIPÉ À L’ÉLABORATION DE CE NUMÉRO. Immeuble Cap Lendit - 1 place aux Étoiles - 93200 Saint Denis - France. Tél : +33 1 71 92 17 21 - Fax : +33 1 71 92 17 89 - www.otua.org

Après une journée d’ateliers pléniers, ladeuxième journée des assises étaitorganisée sous forme de visites sur le terrain.

Les visites proposées par l’Otua ont montrécomment l’acier répond auxpréoccupations du développement durable,notamment dans un cadre urbain. Car ilpermet la conception d’ouvrages à la foisdiscrets et élégants, s’intégrantparfaitement aux paysages, quels qu’ilssoient. De plus, les ouvrages en aciern’occasionnent aucune nuisance pour le

voisinage : ni visuelle, ni sonore, tant durantle chantier que pendant la vie en œuvredes constructions. Enfin, ils sontéconomiquement intéressants, du fait dedélais de montage très courts.

La passerelle Simone de Beauvoir, parexemple, trace un lien souple, fin,esthétique et durable entre deux quartiersqui jusque là s’ignoraient : la Bibliothèquenationale de France, dans le 13ème

arrondissement, et les jardins de Bercy,dans le 12ème. Le pont de l’île Seguin, quant

à lui, participe de manière fonctionnelle etesthétique à la réhabilitation d’un quartierde friches industrielles (lire l’article page 3).

Deux belles réalisations pour présenterl’acier sous son jour le plus urbain et le plusdurable à une cinquantaine de paysagistesvenus de 24 pays différents.

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Les 3èmes Assises européennes du paysage, qui se tenaient à Marne-la-Vallée les 11 et 12septembre derniers sur le thème des paysages périurbains, ont été l’occasion pourl’Otua de montrer les incomparables atouts de l’acier par rapport au développementdurable. Ceci à travers deux visites guidées : celles de la Passerelle Simone de Beauvoir à Paris et celle du futur pont de l’Ile Seguin à Boulogne-Billancourt.

Aux portes d’Issy-les-Moulineaux, à l’orée du département des Hauts-de-Seine, larevalorisation des déchets s’offre un écrin acier haut de gamme : Isseane. Toiturevégétalisée, jardin suspendu, carrosserie fine et stylée, trafic des bennes enterré,jusqu’au nom évoquant l’océan : tout est conçu, dans ce complexe élégant d’usine et de bureaux, pour valoriser le mot déchet et urbaniser le bâtiment industriel.

L’Otua met l’accent sur des marchés ciblésBâtiment haute couture pour traitement des ordures

Lors des Assises du paysage, l’Otua a organiséune visite de la passerelle Simone de Beauvoir,exemplaire dans son intégration de toutes lesexigences du développement durable.

Le défi était double : intégrer dans la villeune usine aux défis technologiques délicats,sur plus de 4,5 hectares ; et prolonger lacoulée verte et piétonne qui se dessine lelong de la Seine depuis le Parc André Citroën(15ème arrondissement de Paris) jusqu’audépartement des Hauts-de-Seine. L’équipede maîtrise d’oeuvre a donc conçu unbâtiment composé dans la verdure et enterréaux trois cinquièmes (sur une hauteur de 31mètres), pour en réduire l’impact visuel etfaire en sorte que la circulation des camionsde ramassage soit entièrement souterraine.

Des chênes suspendus en façadeToute la superstructure, c’est-à-dire les 21mètres émergeants, est en acier. Avec enfaçade un astucieux système porteur de « poutres – bacs » qui accueilleront… des

chênes. La toiture et les quatre façades dubâtiment seront ainsi végétalisées. Lavêture des façades est constituée de boistraités naturellement pour leur pérennitéet de bacs nervurés en acier prélaqué deteinte cuivrée. Bref, la recherche d’unesynthèse harmonieuse entre lesperformances technologiques les plus fines,l’écologie et l’urbanité est au cœur de laconception de ce bâtiment industriel.

Un bijou pour des miraclesL’acier a été choisi pour libérer de grandesportées dans la halle du process et éviterdes poteaux intermédiaires entravant lacirculation des camions sous les bureaux.Mais aussi pour obtenir l’élégance et lafinesse recherchées et réduire au maximumles temps de montage du bâtiment. Un

petit bijou, donc, qui accomplira desmiracles. La transformation des tonnes dedéchets en énergie devrait suffire àalimenter pendant 50 ans 12 000 logementsen chauffage et en électricité.

Prochainement, 15 journalistes auront leprivilège de visiter l’antre, invités par l’Otua.Un groupe restreint pour des raisons desécurité. Ne traite pas des déchets qui veut.

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Composition intelligente entre technologie,esthétique et écologie, le bâtiment Isseane estaux 3/5ème enterré et totalement végétalisé.Maître d’ouvrage : SYCTOM del'Agglomération parisienne.Équipe de maîtrise d’oeuvre : Dubosc &Landowski et AAE - architectes, Séchaud etMetz et Arcora - bureaux d’études et SergeEyzat – paysagiste.Constructeurs : Eiffel et Barbot.

L’acier dans le paysage urbain

Développer le réflexe acier dans la filière construction(architectes, bureaux d’études, constructeurs…).Promouvoir les solutions acier sur des marchés ciblés(logements, immeubles de bureaux, entrepôts…).Amplifier et soutenir l’enseignement de l’acier (viades supports de cours – documentations,conférences, concours, visites – et une sensibilisationdes jeunes aux métiers de l’acier).Être le porte-parole de l'acier auprès des instancesde réglementation (notamment au regard desexigences du développement durable).Conseiller prescripteurs et utilisateurs (assistancetechnique et conseil).

Tél : +33 1 71 92 17 21 - www.otua.org

Les Missions de l’Otua

Commission Environnement de l'AIMCC.14 novembre 07

GT Ponts, rendez-vous régulièrement organisé par l’Otua pour fairel’état de l’art sur les ponts.

15 novembre 07

Conseil d'administration de l'AIMCC11 décembre 07

Comité de pilotage du STRRES (Syndicat national des entrepreneursspécialistes de travaux de réparation et renforcement de structures).

18 décembre 07

Les losanges mauves indiquent les manifestationsauxquelles vous pouvez vous inscrire. ContactezValérie Dusséqué (valerie.dusseque@otua.ffa.fr).

Les Rendez-vous de l’OtuaLes Rendez-vous de l’Otua

Batimat, salon international de la construction à Paris, Porte de Versailles.

5 au 11 novembre 07

19 au 23 novembre 07Visite des chantiers de la Route des Tamarins, à l’île de la Réunion.

13 et 14 décembre 07Journées sidérurgiques internationales, avec unesession organisée par l’Otua sur la mise en œuvre des aciers.

Journée Acier à Paris, organisée par l’Otua pour promouvoir la construction métallique auprès des artchitectes et des maîtres d’ouvrage.

4 décembre 07

Le 12 septembre, à Luxembourg, septorganismes européens de promotion del’acier (IPOs) ont signé une charteofficialisant leur groupement.

Ils avaient depuis plus d’un an l’habitude de travailler

ensemble ; ils ont décidé de formaliser cette synergie

via une charte. Apta (Espagne), Bauen mit Stahl

(Allemagne), Bouwen met Staal (Pays Bas), Centre

Information Acier (Belgique-Luxembourg), Fondazione

Promozione Acciaio (Italie), Otua (France) et SZS

(Suisse) se sont ainsi engagés à se faire mutuellement

bénéficier de leurs domaines d’expertise, de leurs

bonnes pratiques et de toutes informations utiles.

La signature s’est faite à la Chambre de commerce de

Luxembourg (un bâtiment en acier dessiné par

l’architecte Vasconi), lors d’une journée de conférences

organisée par le Centre Information Acier (CIA) et à

laquelle assistaient plusieurs centaines d’acteurs de la

construction acier, dont des enseignants.

Cette signature a été suivie d’une réunion de travail

à Bruxelles, les 25 et 26 septembre, sur deux sujets

importants : la sécurité incendie et le développement

durable.

Pour les 7 IPOs signataires de la charte, la promotion de l’acier doit se faire en synergie.

Une charte pour la promotion de l’acier en Europe