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Donner du sens Comme beaucoup d’entre vous, il m’arrive de lire et d’entendre un certain nombre de choses qui montrent une évolution et une diversité des valeurs observées chez ceux qui marchent sur les chemins qui mènent à Saint Jacques de Compostelle. Très souvent on nous parle plus de randonnée que de pèlerinage, des aménagements de toute sorte sont proposés pour répondre à l’attente et parfois à la demande de ces « hordes » qui s’élancent vers Santiago. Les institutionnels, chargés d’aménager le terri- toire dont ils ont la charge, ne s’y sont pas trompés. Ils ont parfaitement compris que le retour sur investissement est largement positif. Je ne veux surtout pas à mon tour alimenter un débat autour de cette évolution du chemin. Par contre, cette réflexion, m’amène à affirmer de façon très nette que l’association bretonne veut porter très haut les valeurs qui ont toujours été les siennes et donner du sens à la démarche de ceux qui la rejoignent. Vous avez été très nombreux à réaffirmer ces valeurs à travers le questionnaire qui vous a été soumis en fin d’année 2010. Ce qui nous anime tous c’est l’aide au pèlerin, entretenir et partager l’esprit du chemin. Nous venons de vivre une semaine exception- nelle autour de ces valeurs à l’occasion de la marche de Printemps entre Locquirec et Quimperlé. Nous aurons encore maintes occasions pour faire partager cet esprit pèlerin qui nous unit et que nous revendiquons. J’en profite pour remercier toutes celles et ceux qui, autour des délégués départementaux, permet- tent ces rencontres. Je veux aussi insister sur la beauté de nos che- mins. Ils sont riches d’un patrimoine extraordinaire et offrent au regard des paysages remarquables. Certes moins fréquentés que les chemins dits histo- riques ou traditionnels, ils ont pourtant ce caractère qui leur est propre qui confère immédiatement le bonheur à tout pèlerin en quête de sens. Beaucoup d’entre vous, vont partir vers Santiago, je leur souhaite de vivre cette joie indéfi- nissable que procure l’état de pèlerin. Le Président, Loïc MOREL Juin 2011 Hommage à Jean Roudier Le Président ........................ p2 Histoire et Patrimoine J. Roudier ............................... p2 & 3 Marche régionale de Printemps V. Penisson ....... p4 & 5 Nouveau système de balisage Le Président .............. p6 Concert historique de Mouez ar Jakes au Puy en Velay J. Gétain ................................................... p7 & 8 Les représentations du chœur Jacquaire E. Vagne................................................................................................ p8 & 9 Les belles histoires du chemin M. & MC. Salmon ........... p 10 La vie des Délégations ................................................. p 11 à 15 N’oubliez pas Régine G. & JC. Bourlès ........................... p 16 Lu pour vous .................................................................................... p 16 Sommaire n° 59

Transcript of Mise en page 1 · monde d’accord en faisant établir, par ... «Comment, vous avez chanté à la...

Donner du sensComme beaucoup d’entre vous, il m’arrive de

lire et d’entendre un certain nombre de choses quimontrent une évolution et une diversité des valeursobservées chez ceux qui marchent sur les cheminsqui mènent à Saint Jacques de Compostelle.

Très souvent on nous parle plus de randonnéeque de pèlerinage, des aménagements de toutesorte sont proposés pour répondre à l’attente etparfois à la demande de ces « hordes » quis’élancent vers Santiago.

Les institutionnels, chargés d’aménager le terri-toire dont ils ont la charge, ne s’y sont pas trompés.Ils ont parfaitement compris que le retour surinvestissement est largement positif.

Je ne veux surtout pas à mon tour alimenter undébat autour de cette évolution du chemin. Parcontre, cette réflexion, m’amène à affirmer de façontrès nette que l’association bretonne veut portertrès haut les valeurs qui ont toujours été les sienneset donner du sens à la démarche de ceux qui larejoignent.

Vous avez été très nombreux à réaffirmer cesvaleurs à travers le questionnaire qui vous a étésoumis en fin d’année 2010. Ce qui nous anime tousc’est l’aide au pèlerin, entretenir et partager l’espritdu chemin.

Nous venons de vivre une semaine exception-nelle autour de ces valeurs à l’occasion de lamarche de Printemps entre Locquirec et Quimperlé.

Nous aurons encore maintes occasions pourfaire partager cet esprit pèlerin qui nous unit et quenous revendiquons.

J’en profite pour remercier toutes celles et ceuxqui, autour des délégués départementaux, permet-tent ces rencontres.

Je veux aussi insister sur la beauté de nos che-mins. Ils sont riches d’un patrimoine extraordinaireet offrent au regard des paysages remarquables.Certes moins fréquentés que les chemins dits histo-riques ou traditionnels, ils ont pourtant ce caractèrequi leur est propre qui confère immédiatement lebonheur à tout pèlerin en quête de sens.

Beaucoup d’entre vous, vont partir versSantiago, je leur souhaite de vivre cette joie indéfi-nissable que procure l’état de pèlerin.

Le Président, Loïc MOREL

Juin 2011Hommage à Jean Roudier Le Président ........................ p 2Histoire et Patrimoine J. Roudier ............................... p 2 & 3Marche régionale de Printemps V. Penisson ....... p 4 & 5Nouveau système de balisage Le Président .............. p 6Concert historique de Mouez ar Jakesau Puy en Velay J. Gétain................................................... p 7 & 8Les représentations du chœur JacquaireE. Vagne................................................................................................ p 8 & 9Les belles histoires du chemin M. & MC. Salmon ........... p 10La vie des Délégations ................................................. p 11 à 15N’oubliez pas Régine G. & JC. Bourlès ........................... p 16Lu pour vous .................................................................................... p 16

Sommaire n° 59

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A notre ami…

Notre ami Jean ROUDIER, n’est plus, il nous a quittés le 23 mai 2011. Lamaladie l’a emporté rapidement, ses obsèques ont eu lieu le 27 mai à Rennes.

Jean restera à jamais l’historien de notre association, spécialiste incontesté dupatrimoine jacquaire de notre région.

Nous garderons le souvenir de quelqu’un de passionné, allant jusqu’au bout deses idées, de ses projets. Les deux ouvrages qu’il a publiés, Saint-Jacques enBretagne (2005) et Par terre et par mer (2010) constituent des références, reconnusde tous.

J’ai également une pensée pour Luce, son épouse, avec qui il a partagé sapassion pour l’histoire et le patrimoine jacquaire.

Personnellement, j’ai perdu un ami très cher que j’ai découvert à l’occasion denotre collaboration pour le journal de l’association.

« Jean tu me manqueras, comme tu manqueras à tous ceux, et ils sont trèsnombreux, avec qui tu as partagé ton engagement au sein de notre association ».

Le Président

Histoire et Patrimoine

Quoiqu’il en soit, Arthur de La Borderie aretrouvé, dans la charte dite de 1182, quidate de 1162, le nom de Saint-Léon parmi lesdonations du duc Conan IV aux Templiers.Ce sont donc bien ceux-ci qui fondèrent lachapelle à la fin du XIIème siècle. Aucun textene nous éclaire sur leur action au cours dece siècle et du suivant. Mais il est évidentqu’ils gérèrent cette tenue avec succès enen faisant un sanctuaire de pèlerinage et unsite d’échanges commerciaux.

En effet, Saint-Léon était situé sur ungrand chemin qui, partant des sources de

l’Oust, rejoignait Uzel et Moncontour, viaSaint-Gilles. Un marché se tenait périodi-quement au nord de l’église, sur l’aire dite duVieux-Marché, à proximité d’un étangaujourd’hui desséché. Une Madeleine et ungîte d’étape y sont attestés en 1317.

Au départ des Templiers après 1307, lachapelle, alors en cours de reconstruction,tomba quelques temps en déshérence,réclamée par plusieurs personnages. Il fallutattendre 1317 pour que l’évêque deCornouaille, Alain Moreau mette tout lemonde d’accord en faisant établir, par

La chapelle Saint-Jacques de Saint-Léon-Pape en Merléac. Le nom de Saint-Léon provien-drait du saint breton Léonor ou Lunaire, avatar d’un dieu celtique. Le nom a été romanisé enle rattachant au pape Léon 1er.

3« l’official de la cour de Porhoët et Kintin » letexte d’une transaction entre le Vicomte deRohan, le Chantre de Quimper et le vicarius(vicarius épiscopi, nous dirons recteur) deMerléac. Cette transaction répartissait « lesabondantes offrandes de la chapelle » entrele « bénéficiaire », chantre de Quimper, poursa prébende, le recteur de Merléac, chargédes âmes et du service divin, et le vicomtede Rohan, seigneur supérieur, chargé de ter-miner les travaux et d’entretenir la chapelle.

C’est Olivier II, vicomte de Rohan depuis1304, qui débuta dans cette mission. Dansquel état cette chapelle de novo construc-tam se trouvait-elle ? Le gros œuvre étaitsans doute suffisamment avancé pouraccueillir les troncs des aumônes maisqu’en était-il des peintures murales encorevisibles au début du XIXème siècle ? Décédéen 1326, Olivier II eût-il le temps d’engagerdes travaux ? Mais qui avait donc entreprisla reconstruction de la chapelle avant 1317 ?Les Templiers disparurent en 1307. L’édificeen cours de construction fut-il alors aban-donné ? Les travaux furent-ils poursuivis,voir commencés, sous l’égide d’Olivier IIavant tout acte juridique ? Nous sommestentés de répondre affirmativement à cettedernière question. En effet, le style del’édifice est du XIVe siècle (gothique rayon-nant) et on y trouve encore de nos jours desvitraux ou débris de vitraux datés du débutde ce siècle. Seul le chevet a été remanié àla toute fin du XIVème ou au début du XVème

(gothique flamboyant) pour recevoir la mai-tresse-vitre datée de 1402. La constructionet l’embellissement du décor intérieur de lachapelle se poursuivit donc sous ses suc-cesseurs, Alain VII (1326-1352), Jean 1er(1352-1396), et surtout sous Alain VIII (1396-1429) où le chevet de la chapelle reçu lamaitresse-vitre, peut-être offerte par satante, Marguerite de Rohan, épouse duconnétable de Clisson. Après la pose de

cette verrière, des décors (peintures surfrise) furent encore ajoutés au XVIème siècle,ainsi que des statues de saint Jacques enmajesté, une en pierre, à l’extérieur, à côtéde la petite porte sud percée à cette occa-sion et l’autre en bois, sur l’autel. Serait-cele vicomte Jacques 1er (1516-1527) qui voulutainsi honorer son patron ?

En tout cas, les modifications du réseauroutier au XVIIème siècle entraînèrent ledéplacement des marchés à Uzel, Saint-Léon perdit beaucoup de son importance etde ses revenus et fut peu à peu abandonnée

La chapelle (ou église) comportait troisnefs surmontées d’un clocher avec uneflèche disparue à la Révolution. Elle compor-tait plusieurs verrières, pour la plupart per-dues, et surtout la magnifique rosace dansla maîtresse vitre du chœur, datée de 1402et timbrée des armes des Rohan de gueule à9 mâcles d’or.

Geslin de Bourgogne contribua à la sau-ver dans une première restauration, dans laseconde moitié du XIXème siècle, mais il neput malheureusement pas sauver les nom-breuses peintures murales, une partie desvitraux et plusieurs lambris qui décoraientla chapelle, dont il nous a laissé une des-cription.

La chapelle fut classée par lesMonuments Historiques le 1er décembre1908, sa dernière restauration remonte à1980 et elle a été retrouvée en 2001 dans untriste état (les lambris s’effondraient à nou-veau !). Un pardon s’y déroule cependantchaque année.

Outre les peintures murales et lesvitraux, la chapelle présente encore deuxstatues de saint Jacques en majesté.L’ensemble de ces objets est présenté dansdes planches aux couleurs de saint Jacquesen Bretagne.

Jean ROUDIER

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Marche régionale de printemps 2011

Cette année, notre marche régionale deprintemps avait la particularité d’avoir undouble départ. Nous étions deux groupesd’environ 65 personnes à partir deMoguériecet de Locquirec.

Après un voyage en car de Quimperléà Locquirec, nous avons assisté àl’inauguration puis à la bénédiction de laBorne Km 0 et des marcheurs. Monsieur lemaire nous a fait la surprise d’une vignette« premier jour », en couleur à apposer surnotre Carnet de Pèlerin.

Le deuxième jour, en début d’après-midi,nous avons marché de chaque côté de larivière de Morlaix, précédés par les 45 musi-ciens du Bagad de Landerneau. Après la réu-nification des deux groupes, huit musiciensdu Bagad nous ont joué « Ultreïa » avecbinious et bombardes. Un grand momentd’émotion. Nous avons traversé la ville enpassant sur le viaduc et en empruntant despetites rues piétonnes, jusqu'à notre héber-gement.

Le troisième jour, nous avons visité leMusée de Morlaix, exceptionnellementouvert pour nous. Nous avons pu voir en par-ticulier deux statues de Saint Jacques expo-sées dans la salle « Rose Faujour ».

Nous étions 117 à prendre le Chemin pourle reste de la semaine.

Au Cloitre Saint Thégonnec, nous avonsvisité l’église paroissiale et leMusée du Loup.Au diner, nous nous sommes régalés d'un Kigha Farz , puis les cloches nous ont accompa-gnés jusqu'au coucher...

Le quatrième jour, nous avons trouvé surnotre chemin, l’Abbaye du Relecq, que nous

avons eu plaisir à visiter. Un arrêt au Youdig,nous a permis de faire une escale rafraichis-sante. A Brennilis, nous avons été hébergés àla Maison du Lac (ancien restaurant du per-sonnel de la centrale) où nous avons étéaccueillis par David Malkawi - responsablede la communication. La vue de la salle estmagique et imprenable sur le Lac et le MontSaint Michel de Braspart. Repas exception-nel au restaurant le Yeun, en particulier lacrème dessert… Le cinquième jour a étémarqué par trois chutes sans gravité.Heureusement, nos anges gardiens veillaientet tout est rentré dans l'ordre rapidement.

A Landeleau, visites guidées de l’égliseparoissiale et du Presbital Koz, par ClaireArlaux.

Le sixième jour, après quelques kilo-mètres, Claire Arlaux nous attendait pour unevisite guidée de la Chapelle de Notre Damedu Crann.

A Gourin, nous avons dormi au Châteaude Tronjoly. En soirée nous avons participé àun débat avec quelques élèves du LycéeSaint Yves, où nous avions dîné.

A Gourin, au Faouët et à Quimperlé, nousaurions dû inaugurer des panneaux « Villeétape sur les Chemins de Saint Jacques deCompostelle » et d’autres « Itinéraire culturelEuropéen ». Mais, ils n’étaient, malheureuse-ment, pas encore arrivés.

Le septième jour, arrivée au Faouët.Superbe accueil de la municipalité sous leshalles accompagnés de deux sonneurslocaux. Nous avons aussi inauguré un gîtepèlerin de deux lits, mis en place par lesmembres du secours catholique.

Cette quatrième marche de printemps a, comme les précédentes, été un succès. La pré-paration a été un travail de longue haleine, en particulier pour la mise en place du nouveaubalisage. Ce n'est pas le fait de deux personnes, mais celui de toute l’équipe des élus duFinistère et du Morbihan, aidés de quelques membres (actifs !) de chaque délégation.

5Dernier jour, nous voilà à Quimperlé. Nous

nous sommes regroupés pour entrer dans laville. Nous avons été accueillis par MichelBalanant qui a commenté notre visite del'abbatiale Sainte Croix. Accompagnés d'uncouple de sonneurs, Ronan Perennou et soncompère Benoît, nous avons inauguré laplaque, indiquant le point de rencontre duchemin de la Pointe Saint Mathieu et de celuide Moguériec/Locquirec, puis nous avonspartagé le verre de l’amitié, offert par la muni-cipalité, dans la sacristie.

Toute la semaine, nous avons suivi de trèsbeaux chemins creux, peu de routes gou-dronnées, et le soleil nous a accompagnés aulong de ces magnifiques paysages.

Je voudrais remercier :- les artistes VéroniqueMillour et Philippe

Meffroy, pour leur magnifique sculpture de lastèle de Locquirec,

- Gwenolé Guyomarc'h - maire deLocquirec, Jacques Edern - conseiller géné-ral et maire de Sibiril, Jean-Luc Fichet - séna-teur maire de Lanmeur, Agnès Le Brun -députée européenne et maire de Morlaix,Jean-René Péron - maire du Cloitre SaintThégonnec, Jean-Victor Bruat – maire deBrennilis, ainsi que Françoise Borgne -conseillère municipale de Brennilis, Jean-Christophe Couty - Directeur de la centralede Brennilis et David Malkawi - responsablede Communication du CIP de Brennilis,Michel Salaün – maire de Landeleau, ClaireArlaux - conseillère municipale deLandeleau, David Le Solliec - maire deGourin, Véronique Le Roux - conseillèremunicipale de Gourin, André Le Corre - mairedu Faouët, Alain Pennec - maire deQuimperlé, pour leur aide, leur soutien etl'accueil, lors de la préparation et la réalisa-tion de cette marche,

- Tangi Thomin et tout le Bagad deLanderneau, qui nous ont aidés à faire denotre passage dans Morlaix, un grand

moment de ce périple et tout particulière-ment, les musiciens qui ont fait l'effort detravailler notre chant de ralliement :« Ultreïa » et de nous le jouer pour le bonheurde tous,

- tous les participants qui ont eux aussilargement contribué au bon déroulement dece moment inoubliable.

Un dernier M. E.R. C. I. à nos cinq amisquébécoisMarie, Eugène, jean-maRC, LIse etPaul, qui ont traversé l'Atlantique pour notreplus grand plaisir et à Gérard Gore pour sesmerveilleuses histoires qu'il nous a si bril-lamment contées tout au long de cettemarche.

Vincent PENISSON

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Nouveau système de balisage

Au Puy en Velay nous répondions àl’invitation de la FFACC (FédérationFrançaise des Associations des Chemins deSaint-Jacques de Compostelle) pour partici-per au colloque « Chemins et Signalétique ».

Le résultat a été très encourageant carun engagement très clair des participants sedessinait autour de ce projet qui vise à être,à terme, le système national de balisage deschemins de saint Jacques (hors GR).

La Présidente de la FFACC, soutient ceprojet et a fait prendre les décisions sui-vantes :- Création d’un groupe de travail, auquelparticipera l’association bretonne,représentée par son responsable che-mins, Théo Le Rest, véritable artisan dunouveau système de balisage. Cegroupe aura entre autre tâche de porterle dossier balisage unique au niveaunational ;- Présentation du projet de l’associationbretonne à l’ensemble des associationsmembres de la Fédération réunies enAG, en novembre à Bordeaux.S’agissant de la réunion de l’Arc-

Atlantique, les associations ont toutesreconnu l’efficacité de ce balisage. Les

associations d’Anjou et des Pyrénées-Atlantiques s’engagent d’emblée, respecti-vement, à le mettre progressivement enapplication sur leurs chemins et à l’utilisersur certains tronçons.

Mais qu’en est-il de ce nouveau sys-tème ? Ceux qui ont marché entre Locquirec/ Moguériec et Quimperlé durant la marchede Printemps ont pu le visualiser et juger deson efficacité car nous avions décidé defaire une sorte d’expérimentation à cetteoccasion.

Maintenant, il va nous falloir aller plusloin, mais il faut définir des priorités car toutne peut pas être fait en même temps.

Le système est construit sur le mêmeprincipe que celui retenu par laFFRandonnée pour baliser les GR. Dansnotre cas, on n’utilise pas les couleurs rougeet blanc réservées aux GR mais le bleu et lejaune, couleurs retenues par le Conseil del’Europe pour les chemins de Saint-Jacques.

En plus du balisage qui donne au pèlerinla direction à suivre, la coquille jaune surfond bleu vient, de temps à autres, rappelerqu’on se trouve sur un chemin de saintJacques.

Pour mieux comprendre ce dont il estquestion, voici les symboles utilisés.

Après le Puy en Velay les 3 et 4 avril, où nous avons présenté (Théo Le REST et moi-même)pour la première fois le dossier balisage établi par l’association bretonne, nous avonseu l’occasion de le soumettre, une deuxième fois, à l’appréciation des associations del’Arc-Atlantique réunies à Bordeaux le 21 mai.

Loïc MOREL

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Le cœur Mouez ar JakesConcert historique de Mouez ar Jakez au PUY-EN-VELAY le dimanche 3 avril 2011 :

Ce n’était pas 22 marins sur le bahut dubord, mais 22 jacquets chanteurs qui lais-saient leur joie éclater dans la nuit sur la ter-rasse du café « Le Palais » du Puy en Velay.Des passants et même des automobilistess’arrêtaient, les clients écoutaient et sou-riaient se demandant « mais qu’est-ce qu’ilsfêtent donc ces diables de choristes ? ».« Comment, vous avez chanté à laCathédrale ? Mais nous ne le savions pas !Quel dommage ! »

D’autres l’avaient su. Ils étaient venusnombreux à ce concert donné dans laCathédrale. Concert demandé par laFédération française des Associations desChemins de Saint-Jacques de Compostelle àl'occasion des journées faisant le point surle balisage des chemins en France.

Les spectateurs furent tout d’abord trèssurpris par la procession lente et grave,alternant entre les femmes et les hommes,les couplets du Dum Pater (Jacques,lumière des mœurs, illuminait les provincesd’Espagne), l’incontournable chant de ral-liement des pèlerins de St Jacques. Lesdames choristes, revêtues de leurs nou-velles tenues noires ouvraient le cortège,suivies des Messieurs en costume noir.Dirigés par le chef de chœur StéphaneGuillou, ils interprétèrent ensuite desextraits du Codex Calixtinus. Ce manuscritrédigé vers 1140 à la demande du PapeCalixte où la musique est un sujet en soi etoffre un portrait magnifique de l'état de lacomposition musicale au 12ème siècle. Reximmense, kyrie de la messe de Saint

8Jacques, Ait Jhesus, chant de communion,Resonet, (Que, pour le Seigneur, résonnenotre groupe, d’un cœur joyeux), Ad sepul-crum, antienne des premières vêpres de laSaint-Jacques (Au tombeau du bienheureuxJacques, les malades viennent et sontguéris.), Gaudeat plebs, premières vêpresde Saint-Jacques (Que se réjouisse le peu-ple des Galiciens qui a mérité de recevoir unsi grand guide et protecteur, le vénérableJacques. Puis Stéphane céda la baguette àMarie-Noëlle Gallé. Les choristes se mirenten cercle pour chanter CongaudeantCatholici, conduit dès les vêpres, premièrepolyphonie à 3 voix connue (Que se réjouis-sent ensemble les catholiques, qu’ils soientjoyeux les citoyens du ciel).

Changement de répertoire, changementd’attitude. Les choristes revêtirent desétoles et écharpes de couleur, saisirent desinstruments de musique et des percussionspour accompagner les chants profanes deSt Jacques : Pour avoir mon Dieu propicechant de pèlerin vers 1616-1631, Moult profi-table aux pèlerins, La Calebasse chant depèlerin année 1878 (Je vendis ma calebasse,mon compagnon, mon bourdon. Pour avoirdu fallotage de Saint Jacques le baron.) etterminèrent par deux canons à la Vierge duLibre Vermeil de Montserrat (XIVème siècle).

Les choristes bretons remercient trèschaleureusement la Fédération et sa prési-dente Maria Guerra qui ont initié ce momentmémorable pour eux. Ce fut aussi un bonconcert pour un public très attentionné dansun cadre prestigieux et émouvant pour lespèlerins. En finale, Ultreia, repris avecenthousiasme par le public ravi, nous fitchaud au cœur à tous.

Ils remercient aussi Monsieur le Recteurde la cathédrale qui a permis ce concert, etla religieuse de l’ordre de Saint Jean qui agrandement facilité les détails techniques.

Et notre chœur Jacquaire ne serait pasce qu’il est sans le soutien inconditionneldes présidents de notre association dont ledernier élu Loïc MOREL, sans l’engagementpersonnel et la compétence de leurs deuxchefs de chœur, sans vous tous lecteurs decette revue qui êtes souvent notre fidèlepublic.

Enfin ils n’oublient pas d’exprimer leurreconnaissance à Marcel Pérès, directeurartistique de l’ensemble Organum, infatigablechercheur et pédagogue, qui chaque annéenous permet grâce aux stages intensifsqu’il dirige tant à Vitré (35) qu’à Moissac,de progresser dans la connaissance etl’interprétation de cette musique magnifique.

Jacqueline GETAIN

Grâce à l’appui de notre amie, alto, EdithBarré, nous avons été accueillis dans uncadre exceptionnel : « le salon des hôtes du

couvent des bénédictins » devenu la salledes expositions de la maison des cultures dumonde de Vitré.

Démarrage sur les chapeaux de roues pour le chœur jacquaire

Ils font « très fort » les jacquets chanteurs puisque dès janvier 2011, pour la 6ème annéeconsécutive, ils se sont réunis « en conclave » dans notre bonne ville de Vitré. Avec toujoursce grand bonheur et ce privilège d’avoir Marcel Pérès comme patron de stage. Je n’auraipas l’impudence de vous présenter Marcel, directeur artistique de l’ensemble organu.(wwworganum-cirma.fr).

Les représentations du Chœur Jacquaire

9Ainsi, pendant 6 jours, à raison de 6-7

heures par jour, 32 passionnés ont travailléces pièces liturgiques écrites au 12ème sièclequi sont chantées pour les fêtes de la SaintJacques chaque 25 juillet. Dans la bonnehumeur, un beau programme fut monté puisdonné en l’église Notre-Dame en SaintMelaine de Rennes le samedi 31 janvier2011. Devant une nef bien remplie où l’onpouvait dénombrer beaucoup de nos amisde l’association.

Ce mois de janvier fut un investissementmusical heureux puisque Mouez ar Jakez,répondant à l’invitation des édiles de la com-mune de Chelun (halte jacquaire sur les che-mins de Compostelle par la voie desPlantagenêts), a été invité à donner unconcert en l’église Saint Pierre le samedi 26février.

Parfaitement et judicieusement organisépar Jean Claude Meuret, conseiller munici-pal mais aussi historien. Nous avons eu unaccueil extrêmement chaleureux de GérardRaison, maire de la cité, et des autochtones

de la cité et de la région. Dans un cadre pro-pice au recueillement, nous nous sommes« éclatés » en donnant ces belles pièces dela messe et des vêpres de Saint-Jacques. Endébutant, bien entendu, par une processiondont les pas étaient rythmés par le DumPater. Le graduel d’Aliénor de Bretagne, leSalve Regina des Templiers, les chantspopulaires et profanes qui content les aven-tures des pèlerins, tel fut le menu concoctépar nos deux chefs Marie Noëlle Gallée etStéphane Guillou. Pour le plus grand bon-heur du public si j’en juge par les échosvenus à nos oreilles…

Une fin de concert chaleureuse etenthousiaste puisque, tout le monde,debout, a entonné l’Ultréïa de Bénazet.

Merci charmante et noble cité deChelun, merci les édiles, pour nous tous cefut une soirée mémorable qui compteradans l’histoire du chœur jacquaire.

Etienne Vagne

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Une petite matinée de pédalage parmi leschamps de coton en fleurs, nous amène àGuillena, première étape traditionnelle pourles pèlerins à pied.

Après une petite bière confortative et ungros sandwich au chorizo, étant en VTT, nousavions le projet de continuer jusqu'àCastelblanco de los Arraoyos, en empruntantbien sûr le chemin des marcheurs !

Par 30° au soleil, ce n'est pas une siné-cure à vélo, car le passage, déjà assez étroitet rocailleux est occupé en son milieu par unarroyo qui ne manque pas de profondeur.Déséquilibre permanent assuré !

C'est un peu comme dans la fable de LaFontaine, il faut porter, pousser, zigzaguerparmi les roches. Bref, un chemin de toutrepos !!! Et dire que « les puristes » pensentque c'est plus facile à vélo !!!... à certainsmoments c'est le contraire !

Bref, une halte s'impose, à l'ombre d'unarbuste à épines ! Ça fait vraiment du bien !

Seulement, 8 kilomètres plus loin, Marie-Claude me signale que son pneu avant estcrevé. Encore trois cents mètres et c'est lepneu arrière, qui, ne voulant pas être enreste, l'imite !

Bref, il lui faut terminer les 4 derniers kilo-mètres à pied, en poussant son « Orbea »(marque espagnole de vélo bien connue).

Il ne nous reste plus qu'à ....faire réparer(car depuis notre Camino Francès de 2008, aucours duquel je me suis fait voler tout monmatériel de réparation et de rechange, àl'albergue de Santo Domingo de La Calzadaje ne m'encombre plus d'aucun matériel,ayant décidé de faire confiance à « laProvidence » ou à « ses anges de communi-cation » particulièrement charitables).

Eh bien, à Castelblanco, j'affirme que ce

fut un ange de la communication. Je connaismême son prénom: Antonio ! Il parle un fran-çais impeccable ayant participé pendant 2ans à la construction de l'usine Toyota àValenciennes. Il faut dire que nous avonspassé toute une matinée en sa compagnie.

D'abord, lui-même cycliste, il commençapar prendre en charge la première réparationen mettant à notre disposition son proprematériel de rechange, après nous avoir expli-qué avec beaucoup de pédagogie la raisonde ce désagrément : les épines des figuiersde Barbarie, qui jonchaient le sol, lors denotre sieste. Face au deuxième pneu, com-plètement inutilisable, il sembla bien interlo-qué. Mais c'est à ce moment là que je décou-vris un de mes pneus , lui aussi crevé!... Ilnous transporta alors en voiture jusqu'auplus proche marchand de cycles pour récu-pérer au moins un pneu ! Mais non, c'étaitjour de marché et ce commerce était fermé!Qu'à cela ne tienne, il nous emmène au vil-lage voisin : fermé aussi ! Eh bien ce n'est pasgrave, Séville, par la grande route n'est qu'à70 kilomètres... il suffit de les faire ...en voitureet notre ami de nous conduire à ....Décathlon...afin de renouveler notre stock complet dematériel roulant (je tiens les factures à la dis-position des incrédules qui mettraient endoute mon récit !).

Le temps de revenir en voiture àCastelblanco, de remonter les 3 roues acci-dentées, de boire un bon coup avec Antonio...et malheureusement, depuis, noussommes sans nouvelles de lui, malgré denombreux emails ! Il est vrai qu'il était enpartance pour le Maroc. Nous ne désespé-rons pas d’avoir, un jour, des nouvelles denotre « ange gardien »

Marc et Marie-Claude SALMON

Les belles histoires du cheminNous, (Marie-Claude et moi-même), avons commencé en Septembre 2010 la Via de la

Plata ...en VTT comme d'habitude et donc à partir de Séville.

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Sortie du Finistère à Ouessant.

Malgré le peu d’informations faites autourde cette sortie, qui était au départ, limitée à55 personnes, nous avons rapidement étésubmergés par les inscriptions. C’est finale-ment en poussant les murs du CEMO et deL’Auberge de Jeunesse que nous avons puaccueillir 71 personnes.

Superbe week-end, tant au point de vuedu temps que de l’ambiance et du dépayse-ment. Nos Chemins ne passent évidemmentpas par l’île d’Ouessant, mais nous avions

envie de faire connaître nos Chemins et notreAssociation au Ouessantins et aussi partagerun moment agréable avec nos adhérents.

Nous avons rencontré une journaliste lorsde la permanence à l’Auberge de Jeunessequi a publié un article dans le Télégrammepour parler de notre Association.

Vous trouverez des photos de cette sortiesur le site de l’Association.

Permanence de Quimperlé.Une nouvelle permanence assurée par

Marie Madeleine Balanant s’est tenue pourla première fois samedi 9 avril 2011 au Coat-Kaër à Quimperlé. Elle aura lieu le deuxièmesamedi de chaque mois de 10 h à 12 h. Cettepermanence se veut un lieu de rencontreentre anciens et futurs pèlerins.

Il est à noter que Quimperlé se trouve aupoint de ralliement de nos deux Cheminsfinistériens, celui de la Pointe St Mathieu etcelui de Moguériec/Locquirec.

Michel et Marie-Madeleine Balanantassurent également un accueil pèlerin àleur domicile.

Vincent PENISSON

Enfin, l’inauguration de la borne 40 kms aeu lieu le 9 avril dernier. Cette cérémonieavait été retardée pour des raisons tech-niques. Pour notre plus grand plaisir, unesoixantaine de personnes ont participé à cetévénement.

La journée a débuté par un accueil cha-leureux de Monsieur Rolland, Maire deChatelaudren.

Puis, nous nous sommes rassemblés à lachapelle Notre-Dame-Du-Tertre, afin d’y sui-vre une messe célébrée par le père Jean LeRétif, Responsable diocésain des pèleri-nages, et d’y savourer la prestation magis-trale du chœur « MOUEZ AR JAKES ».

A 11h30, entourés des membres duconseil municipal de Chatelaudren et de lacommunauté de communes du LEFF et des

Délégation des Côtes d’Armor

La Vie des DélégationsDélégation du Finistère

Inauguration de la borne 40 Kms à Chatelaudren

12responsables d’associations des chapellesse trouvant sur le chemin, nous avonsassisté à une allocution de Monsieur LeMaire dans un premier temps puis de cellede notre PRESIDENT dans un second temps.

Ce fut ensuite le moment tant attendu,notre doyen « JOBIG » nous a dévoilé laBorne. Il était assisté de THIBAULT DAVER-NON, élève au Lycée technique de Quintin etréalisateur de cette stèle.

Le père Le Rétif put alors officier à labénédiction de l’œuvre.

Après le repas, Monsieur Le Cleuziat,historien de la commune, nous a emmenéspour une visite guidée dans les rues deChatelaudren à la grande satisfaction detous les participants.

La visite s’est terminée à la chapelleNotre-Dame-Du-Tertre, par la projectiond’un diaporama sur le chemin de St-Jacques de Compostelle réalisé par JeanPierre Raballand.

Nous remercions sincèrement la com-mune de Chateleaudren pour son accueil etplus particulièrement Madame Boudet(Maire adjointe) pour son aide à la réalisa-tion de cette journée.

Nous remercions également ThibaultDavernon et Monsieur Savidan son profes-seur pour la réalisation de cette stèle.

Loïc HELARY

IMPORTANT

L’association bretonne participera à la Fête de la Saint Jacquesle dimanche 24 juillet 2011

à la Chapelle Saint Jacques LEON PAPE EN MERLEAC (22)

Office religieux à 10 h 30Repas sorti du sac ou possibilité de restauration sur place (11 €)

Pour optimiser l'organisation de cette journée merci de m'informer de votre participa-tion en précisant votre choix de repas (Sorti du sac ou traiteur) avant le 14 juillet :

par internet : à [email protected] courrier : à Loïc Hélary 1 rue Pontestan 22580 PlouhaOu par téléphone au 02.96.22.45.20 ou 02.96.62.05.76

13

2ème Salon de la randonnée à StErblon les 1-2-3 avril 2011

Si le vendredi fut assez calme,nous permettant d'assister àquelques diaporamas, les 2 jourssuivants furent riches en ren-contres avec de futurs pèlerins.Nous espérons avoir répondu àtoutes leurs questions.

L’association était représentée à l'exposition organisée par l'office du tourisme deVitré grâce à Serge Faucheux qui a réalisé un panneau permettant de découvrir les che-mins bretons et surtout celui des Plantagenêts qui traverse la ville.

Martine QUEFFRINEC

Délégation d’Ille et VilaineMarche de printemps enIlle et Vilaine le 27 marsdernier.Nous étions peu nom-breux à suivre cette joliecourbe de la vilaine.Grâce à Jacqueline, nousavons découvert les meil-leures galettes-saucissedu département.

Une belle statue de Saint-Jacques datéede la seconde moitié du 16ème siècle sera offi-ciellement installée dans l'église SaintMartin de Moutiers le samedi 9 juillet 2011.

Don de Jacques HIREL, pèlerin de Saint-Jacques. Le donateur a souhaité qu'elle soitinstallée dans une église se trouvant sur unchemin jacquaire. Cette statue, dissimuléedans un four à pain, probablement pendantla Révolution, a été retrouvée à Médréac,par les ancêtres de Monsieur Hirel.

La restauration de cette statue a étéentreprise avec le concours financier denotre association. Son installation dansl'église de Moutiers a été prise en chargepar l'Association des amis du PatrimoineReligieux d'Ille-et-Vilaine avec l'appui duPère Roger Blot

Aussi, l'ensemble vocal de notre asso-ciation “Mouez ar Jakez” a été sollicité pourdonner un concert qui sera placé sous ladirection de Marie-Noëlle Gallée. Liturgie de

Installation d’une Statue en l’honneur de Saint-Jacques dans l’église de MoutiersA vos agendas ! Une date à ne pas manquer : samedi 9 juillet 2011 à 16 heures : Eglise deMoutiers (Ille-et-Vilaine).

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Nous étions 26 à nous retrouver de bonmatin au village du Migron sur la communede Frossay. C’est en effet là que le 5 mai1594 Hercules MENARD, pèlerin originairedu diocèse du Mans mourut à 18 ans deretour de Saint Jacques de Compostellepar la mer et y fut « ensépulturé ».

Après avoir longé le canal de laMartinière construit au 19ème siècle pourpermettre la navigation jusqu’à Nantes, laLoire étant encombrée d’iles et bancs desables, nous avons cheminé à traversgâtines et prairies, découvrant les villagesdu Pays de Retz et apercevant quelquesbelles et nobles bâtisses.

Notre périple nous a dirigés jusqu’àl’église de Frossay où nous n’avons puhélas, l’édifice étant fermé, admirer la sta-tue et le vitrail consacrés à l’apôtre queJean ROUDIER décrit dans son ouvrage surle patrimoine jacquaire en Bretagne.

Le retour nous a ménagé de belles vuessur la vallée de la Loire sous un cieldégagé.

Nos derniers pas nous ont conduits surl’autre rive, traversant les prairies natu-relles d’une île de la Loire.

Une belle journée, pleine d’entrain et debonne humeur.

Saint-Jacques (extraits de la messe et desvêpres), chants profanes et populaires duchemin de Compostelle, cette musique rela-tive au pèlerinage viendra solenniserl'installation de la statue.

Entrée libre. Participation libre.Contact :Etienne Vagne : ebmvacino @wanadoo.fr ouJacques Hisope : [email protected]

Etienne VAGNE

Délégation de Loire AtlantiqueNotre marche de printemps nous a conduits sur quelques sites jacquaires du sud-Loire.

Notre randonnée d'automne nous conduira le 9 octobre sur le nouveau tracé du cheminentre Nort sur Erdre et Nantes.

Luc BIORET

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C’est à Josselin, en dessous du châ-teau, sur les bords de l’Oust, que nous noussommes retrouvés, de bonne humeur, pourla sortie de printemps.

Le circuit préparé par Marie-Flore etJean-Claude, avec la collaboration de M.Le Blay (Président des associations desrandonneurs du pays de Josselin), nous aemmenés sur une étape du chemin, en pro-venance de l’abbaye de Beauport, deJosselin à Malestroit. Contrainte de voitu-rage oblige, nous ne parcourrons que lamoitié de l’étape pour revenir à Josselin.

Après avoir longé l’Oust sur quelqueskilomètres et aperçu au passage l’abbayede St Jean des Prés, nous arrivons à StGobrien, village aux solides maisons degranit. Monsieur Le Jeloux (Association du

patrimoine de Guégon) nous conte alors lesheurs et malheurs de St Gobrien, évêquede Vannes exilé ici au VIIIème siècle.

Nous reprenons le chemin pour pique-niquer au bord de la rivière, avec le désor-mais incontournable verre de rouge, tirésur la réserve personnelle de Marie Flore,et le café.

Le retour s’effectuera par des voiesdétournées avant de retrouver Josselin parle haut, avec le bois d’amour, la fontainemiraculeuse, , l’hôpital médiéval et l’égliseN. D. du Roncier.

Une fois de plus, nous avons été heu-reux de nous retrouver et de partager nosexpériences et nos projets de chemine-ment vers St Jacques.

Régis CUCHET

Elle se déroulera dans la vallée encais-sée et boisée du Blavet où nous découvri-rons des sites légendaires et de nom-breuses chapelles.

Le rendez-vous aura lieu à Bieuzy lesEaux au Sud-Ouest de Pontivy. C'est unecharmante bourgade dotée d'un richepatrimoine architectural dont nous profite-rons puisque l'hébergement se fera dansun presbytère, superbe bâtiment, réamé-nagé en gîte de grand confort.

Après un samedi de marche et dedécouvertes, nous nous installerons dansce gîte, puis nous serons conviés à un dia-porama sur les chemins de Compostelleprésenté par Yvon Boelle suivi d'unéchange.

Ensuite, nous nous retrouverons autourd'un pot d'amitié offert par la municipalitéavec laquelle nous avons eu un accueil

chaleureux lors d'un premier contact.Un dîner convivial terminera cette

journée.Le dimanche s'organisera en une

grande matinée où nous continuerons dedécouvrir toute la richesse patrimonialeenvironnante.

La sortie se terminera vers 14 h / 15 h.

Le pique-nique de samedi et dimanchemidi est à prévoir par chacun.

Pensez à réserver votre week-end dèsmaintenant !

Des informations complémentairesvous seront données au moment des ins-criptions qui se feront en septembre.

Marie Lou LORAND

Délégation du morbihan

Sortie printanière à Josselin du 26 mars 2011

La sortie d'automne du Morbihan est prévue les samedi 22 et dimanche 23 octobre 2011

Coordonnées des responsables de délégation22 : Loïc HELARY, 1 Rue Pontestang - 22580 PLOUHA - Tel : 02 96 22 45 20 - [email protected] : Vincent PENISSON, 7 Le Bourg - 29260 LANARVILY - Tel : 02 98 83 32 06 - [email protected] : Martine QUEFFRINEC, 11 avenue Pierre Donzelot - 35700 RENNES - Tel : 02 23 20 65 00 - [email protected] : Armelle SEPTIER 20 Rue des six aqueducs/D1 - 44100 NANTES - Tél : 02.51.80.71.62 - [email protected] : Marie-Flore COLLAS - 1 Rue Alain Lesage - 56230 QUESTEMBERT - Tel : 02 97 49 01 11 - [email protected]

Abonnement annuel inclus dans le montant de l’adhésion - Directeur de publication : Loïc [email protected] - Siège social : 15, rue de la Fontaine Yvon 22490 PLESLINImpression : Le Colibri, 3 rue de Bray - 35510 Cesson-Sévigné - Tél : 02 23 35 50 50 - Dépôt légal : juin 2011.

NOTRE SITE INTERNET : http://www.compostelle-bretagne.frFORUM : http://www.saint-jacques-compostelle-bretagne.fr/forum/

Ar Jakes : [email protected]

Lu pour vous« En groupe vers Compostelle » est un ouvrage réalisé par un groupe de 15 marcheurs costar-moricains tous issus d’horizons très différents.Ils ont réalisé ensemble leur pèlerinage vers St Jacques de Compostelle en partant du Puy enVelay et ce pendant 4 années entre 2007 et 2010. Ils y décrivent leur pérégrination sur 63 jourset comment la cohésion d’un groupe, au lieu de se désagréger, s’est au contraire renforcéetout au long de cette aventure humaine hors du commun.« En groupe vers Compostelle » est vendu au prix de 20€. (Bon de commande disponible auxéditions Yellow Concept). Adresse postale : 2 route du Mont Garrot - 35430 Saint SuliacSite internet : www.yellowconcept.fr. La rédaction

Au début mars un incendie a détruit le bardes « Quatre Chemins » situé entre Aumont-Aubrac et Nasbinals, plus connu des pèlerinssous l'appellation de « Chez Régine ».Depuis des années, les pèlerins venant duPuy avaient coutume de s'y arrêter le tempsd'une pause, d'un casse-croûte ou d'unhébergement, le temps d'écouter Régine direquelques plaisanteries quand elle ne remon-tait pas le moral aux défaillants. L'explosiond'un poêle à pétrole a réduit ce havre de paixet de bonne humeur à un tas de décombres.Fort heureusement le gîte adjacent est intactet en mesure d'accueillir les pèlerins. Lorsd'un récent séjour en Margeride, noussommes passés voir Régine chez qui nous

nous sommes toujours arrêtés dans nos péri-ples jacquaires. Comme on s’en doute,l'avenir des Quatre Chemins est actuellementdans les mains des assureurs. Mais, nousdisait-elle, « le pire est de voir passer lespèlerins sans qu'aucun ne s'arrête, ne serait-ce que pour dire un mot, prendre un café ».Ce que nous avons pu constater à plusieursreprises. Alors, bien sûr, tout le monde n’apas connu, ou ne connaît pas Régine, mais,si passant devant chez elle vous pouvez vousarrêter le temps de quelques mots, ce seraitbien et conforme à l'esprit du pèlerinageD'avance, merci pour elle.

Gisèle et Jean-Claude BOURLÈS

N’oubliez pas Régine