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ACTES SUD Programme Arts et Nature mars et avril 2011 Beaux-arts Histoire Photographie Architecture Nature Musique Bande dessinée

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ACTES SUDProgramme Arts et Naturemars et avril 2011

Beaux-artsHistoirePhotographieArchitectureNatureMusiqueBande dessinée

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Beaux-artsLa PomPadour. Et les créatures de Mâkhi Xenakis. Mâkhi Xenakis (parution mars 2011)L’estamPe, un art Pour tous. Jacques et Catherine Putman éditeurs. Rainer Michael Mason. Textes de Pierre Alechinsky,

Jacques Putman Putman (parution mars 2011)une couPe du monde. Télégénie du football. Collection “Constructions”. Patrice Blouin (parution avril 2011)naPLes. Collection “Albums”, Imprimerie Nationale. Texte de Dominique Fernandez. Photographies de Ferrante Ferranti

(parution avril 2011)L’InventIon de L’œuvre. Rodin | Échange de regards. Collectif (parution avril 2011)

archéoLogIe – hIstoIrevestIges de voyages. 70 000 ans de circulation des hommes en Alsace. Collectif (parution avril 2011)

PhotograPhIetendance fLoue. Introduction de Christian Caujolle. Texte de Cécile Cazenave. Photographies de Pascal Aimar,

Thierry Ardouin, Denis Bourges, Gilles Coulon, Olivier Culmann, Mat Jacob, Caty Jan, Philippe Lopparelli, Bertrand Meunier, Meyer, Flore Aël Surun, Patrick Tourneboeuf. Photo Poche n° 132 (parution mars 2011)

nordeste. Photographies de Tiago Santana. Introduction d’Eduardo Manet. Photo Poche (S 17) (parution avril 2011)du torrent au courant. Des barrages et des hommes de Savoie. Photographies de Céline Clanet. Textes d’Hervé Gaymard

et de Thierry Salomon. Notice historique de Pierre Blancher (parution avril 2011)

archItectureLa face cachée des 4000. Le Moulin de Monte Laster / La Courneuve. Collection “L’Impensé”. Rafaël Magrou (parution

avril 2011)métacIté, métavILLa. Habiter le pavillon français / Venise. Collection “L’Impensé”. Texte de Patrick Bouchain, avec le

groupe exyzt et en collaboration avec Edith Hallauer. Photographies de Julie Guiches (parution avril 2011)

naturePoétIque des jardIns. Essai. Jean-Pierre Le Dantec (parution mars 2011)L’art de La vannerIe. Technique et tradition du panier périgourdin. Nouvelle édition. Eva Seidenfaden (parution mars 2011)La dynamIque du vIvant. Revue Canopée. Collectif (parution mars 2011)nIcoLe de vésIan. Un art des jardins en Provence. Louisa Jones. Photographies de Clive Nichols (parution avril 2011)

musIqueéLéments d’esthétIque musIcaLe. Notions, formes et styles en musique. Collectif, sous la direction de Christian Accaoui

(parution mars 2011)émotIon et sIgnIfIcatIon en musIque. Leonard B. Meyer, traduit de l’anglais par Catherine Delaruelle. Préface de Jean-

Jacques Nattiez (parution avril 2011)mIkIs théodorakIs Par LuI-même. Yorgos Archimandritis, traduit du grec par Anne-Laure Brisac et Florence Lozet

(parution avril 2011)rachmanInov. Collection “Classica”. Jean-Jacques Groleau (parution avril 2011)

Bande déssInéeLa vIe avec mIster dangerous. Paul Hornschemeier, traduit de l’anglais (États-Unis) par Claro (parution mars 2011)

Programme mars et avril 2011

Illustration de couverture :© David Dellas, Arbres et arbustes en campagne

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beaux-arts

La prestigieuse Manufacture de Sèvres a toujours su accueillir plasticiens et designers, de Boucher, Duplessis ou Falconet au xviiie siècle à Alechinsky, Zao Wou-Ki, Pierre Soulages ou Louise Bourgeois au xxe. Accompagnant la création la plus contempo-raine, elle invite en 2010 Mâkhi Xenakis à concevoir une sculpture : Madame de Pompadour s’impose à l’artiste comme une évidence.Rencontre avec son “modèle” : La Pompadour, une femme libre, autoritaire, cultivée et courtisane à la fois, qui a rassemblé autour d’elle les grands hommes de son siècle et constitue la figure emblématique de l’institution née sous son égide en 1740 pour imposer la porcelaine française face aux productions de Saxe.Rencontre avec les savoir-faire ancestraux de Sèvres et leur capacité à s’adapter aux nouveaux désirs des artistes.Rencontre avec un siècle, le xviiie, qui, avant la Révolution, incarne le raffinement, l’élégance, la gourmandise et l’intelligence subtile des femmes.Rencontre avec les formes de l’histoire de l’art qui inspirent la création de Mâkhi Xenakis : les Vénus préhistoriques ou cycladiques, les sphinx de la mythologie antique, l’Olympia de Manet, les corps transformés de Francis Bacon ou de Louise Bourgeois…Rencontre avec un écrivain, Gilbert Lascault, qui a su saisir à la fois les aspects jubila-toires des sculptures de Mâkhi et la lignée historique dans laquelle elles s’inscrivent.Rencontre de l’artiste avec elle-même, confrontée aux questions de sens que pose toute œuvre artistique. Elle revendique ici le caractère sexué de l’œuvre, bien souvent nié, proposant une créature offerte, savoureuse, vulnérable, animale.Enfin, et renouvelée comme toujours, une nouvelle rencontre avec Louise Bourgeois. Un dialogue de rêve entre la prodigieuse Nature Study, figure androgyne que Louise Bourgeois réalisa en 2003 pour la Manufacture de Sèvres et l’insolente Pompadour.

Mâkhi Xenakis vit et travaille à Paris. Elle étudie l’architecture avec Paul Virilio puis crée des décors et des costumes pour le théâtre notamment avec Claude Régy. En 1987, elle est lauréate de la villa Médicis hors les murs et s’installe à New York jusqu’en 1989 ; elle y fait une rencontre décisive avec Louise Bourgeois. De retour à Paris, elle partage son temps entre sculpture, dessin et écriture. Elle a déjà publié chez Actes Sud : Louise Bourgeois, l’aveugle guidant l’aveugle (1998, 2008), Parfois seule (1999), Laisser venir les fantômes (2001), Les Folles d’enfer de la Salpêtrière (2004) et Laisser venir les secrets (2008). Ses dessins et ses sculptures figurent dans des collections publiques telles que le fnac, le Centre Pompidou, la Manufacture nationale de Sèvres, la Bibliothèque nationale de France, le Fonds municipal d’art contemporain.

La Pompadour Et les créatures de Mâkhi Xenakis

Mâkhi Xenakis

10 x 19 cm64 pages40 illustrations quadriouvrage brochéisbn : 978-2-7427-9650-2mars 2011prix provisoire : 15 euros

ACTES SUDB. P. 90038, 13633 ARLES CEDEX TÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA-BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARIS TÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

Relations presse : SOPHIE PATEYTél. : 01 55 42 14 [email protected]

La Pompadouret les créatures

de Mâkhi Xenakis

ACTES SUD/SÈVRES-CITÉ DE LA CÉRAMIQUE

textes de Gilbert Lascaultet de Mâkhi Xenakis

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beaux-arts

Après avoir longtemps servi à reproduire, et donc faire connaître le travail des artistes peintres, l’estampe est devenue à partir du xixe siècle une forme artistique à part entière, associant création et diffusion.En 1967, par l’intermédiaire de sa femme Andrée, qui était styliste pour Prisunic, Jacques Putman lance le concept de l’estampe originale peu onéreuse, commercialisée dans cette chaîne de magasins. Ces révolutionnaires Suites Prisunic (1967-1973), tirées à trois cents exemplaires, sont vendues 100 francs. Six artistes participent à la première édition : Pierre Alechinsky, Wifredo Lam, Roberto Matta, Jean Messagier, Reinhould et Bram Van Velde. Les éditions successives des Suites accueillent de nouveaux artistes (Arman, Christo, Max Ernst, Asger Jorn, Niki de Saint-Phalle, Pierre Tal Coat…) et s’ouvrent à d’autres formes artistiques comme la sculpture.En 1974, Catherine Béraud rejoint Jacques Putman au sein de la société qu’il a créée, la sdopm (Société de diffusion d’œuvres plastiques et multiples). Sous d’autres formes, l’aventure se poursuit plus de trente ans, marquant fortement la production éditoriale française de la fin du xxe et du début du xxie siècle et ajoutant aux premiers artistes cités de nombreux autres : Geneviève Asse, Georg Baselitz, Pierre Buraglio, César, Tinguely, Viallat, etc.Plus de quatre-vingts artistes ont été associés à cette passionnante aventure qui constitue aujourd’hui un véritable panorama de la modernité.Nourrie d’amitiés et d’échanges avec les plus grands artistes (Baselitz, Bram Van Velde, Alechinsky…) et des imprimeurs d’une rare exigence, ne reniant jamais les techniques les plus anciennes tout en explorant volontiers les outils numériques les plus nouveaux, cette aventure prolongée jusqu’à la mort de Catherine Putman, en 2009, est l’occasion de témoigner de ce qu’est aujourd’hui ce métier étroitement lié aux nécessités de la création.

Docteur en droit, Jacques Putman écrit dans le journal socialiste Le Peuple et devient correspondant du journal Arts pour la Belgique. Il s’intéresse beaucoup à la peinture. C’est en 1952 qu’il découvre Bram Van Velde. Impressionné par son œuvre, il publie plus de quatre cents lithographies de l’artiste. Jacques Putman meurt en 1994.

Passionnée par l’art contemporain, Catherine Putman organise chaque été à Arles une exposition, d’abord à la chapelle de la Charité jusqu’en 1981 et, à partir de 1988, à la chapelle du Méjan avec l’équipe d’Actes Sud. À l’issue de ses études de droit, elle rencontre, puis épouse, Jacques Putman. Après le décès de ce dernier en 1994, elle poursuit son activité éditoriale. En 2003, elle ouvre sa galerie rue Quincampoix, une galerie qu’elle veut spécialisée dans l’estampe et les œuvres uniques sur papier. Elle-même est décédée en 2009.

Cet hommage est publié à l’occasion de l’exposition du musée des Beaux-Arts de Nancy (à partir du 4 mars 2011). L’exposition sera présentée à la chapelle du Méjan (Arles) de septembre à fin décembre 2011, puis au Centre de la gravure et de l’image imprimée de La Louvière (Belgique) du 28 janvier au 29 avril 2012.

L’Estampe, un art pour tous Jacques et Catherine Putman éditeurs

Rainer Michael Mason Avec des textes de Pierre Alechinsky, Jacques et Catherine Putman

19,6 x 25,5152 pages80 illustrations quadri et 10 n/bouvrage brochéisbn : 978-2-7427-9538-3mars 2011prix provisoire : 19 euros

ACTES SUDB. P. 90038, 13633 ARLES CEDEX TÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA-BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARIS TÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

Relations presse : SOPHIE PATEYTél. : 01 55 42 14 [email protected]

Geneviève Asse, Double forme, 2001.

À gauche -Claude Viallat, Sans titre,2006.

Ci-contre -Georg Baselitz, Le Viking, 2004.

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beaux-arts

La Coupe du monde de football est l’événement sportif le plus regardé de la planète. Pour restituer fidèlement l’événement et ses spécificités, pour dépasser le “regard à distance” que suscitent, mécaniquement, les caméras et les moyens télévisuels, Patrice Blouin nous invite dans cet essai à aborder l’événement avec l’œil du cinéphile et du critique d’art, et la passion de l’amateur de foot.À la différence des Jeux olympiques, marqués d’entrée par une ambition universelle et abstraite, la Coupe du monde de football s’est construite, dès sa création, en 1930, sur une relation internationale entre l’Europe du Nord et l’Amérique du Sud. Reliant, tout en les opposant, deux continents, cette diagonale transatlantique a inventé le terrain spécifique, imaginaire, de la compétition, qu’est venue conforter l’image télévisuelle peu après la Seconde Guerre mondiale. Dès lors, l’histoire de la Coupe s’est intime-ment confondue avec celle de sa retransmission. Pour mettre au jour la structure sin-gulière de cet événement planétaire, c’est donc la scénographie télévisuelle de la com-pétition que nous propose d’observer Patrice Blouin, et plus particulièrement celle de la récente édition de 2010, en Afrique du Sud.Pour ce faire, il prend d’abord appui sur les analyses de manifestations sportives pro-duites par des cinéphiles comme Éric Rohmer et Serge Daney. Il emprunte, en parti-culier, au travail de Charles Tesson le concept central de “plan de base” qu’il redéfinit en l’inscrivant dans le cadre particulier de la Coupe du monde. Attentif aux dernières innovations technologiques (la loupe, la spidercam), comme aux figures classiques de réalisation qui accompagnent les différentes séquences de jeu (l’engagement, le coup franc), il déploie progressivement l’ensemble du dispositif complexe qui compose la scène télévisuelle d’un match. Après avoir décrypté le statut exact de l’image, il établit un parallèle entre mise en scène contemporaine du football et cinéma muet.Dans un second temps, il s’intéresse à la dramaturgie de la compétition, à son déroulé, à ses acteurs et à ses fables. En croisant les travaux d’historiens de la modernité (Eric Hobsbawm) et du football (Jonathan Wilson), il analyse les éléments et les schémas narratifs en jeu qui dessinent une mythologie propre à la Coupe du monde : cela va des stars dont la télégénie magnifie cette scène imaginaire (Pelé avant tout, puis Maradona, Platini, ou, en 2010, Messi, Ronaldo, et surtout Diego Forlan) aux révolutions défini-tives, comme l’invention du “football total” par les Pays-Bas de Johan Cruyff. Sans oublier le sort tragique des gladiateurs (avec leurs souffrances), le complexe puzzle politique (l’Allemagne “multikulti”, la France “black-blanc-beur”…) et les rituels folklo-riques (vuvuzela ou Paul le Poulpe…). Enfin, il clôt cette seconde partie avec les per-spectives ouvertes par les projections 3D de match de football dans les salles de cinéma.En s’attachant aussi bien aux enjeux particuliers de la compétition qu’à la question générale du sport-spectacle, Patrice Blouin propose, dans un style clair et élégant, un modèle théorique original qui, tout en exposant son objet, en prolonge la logique.Divisé en deux mi-temps, l’ouvrage comporte un cahier central de schémas et d’images qui synthétisent son approche.

Patrice Blouin, né en 1971 et ancien élève de l’École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud, est critique de cinéma et professeur d’histoire des idées à la Villa Arson. Il a publié de nombreux articles dans différentes revues et magazines (Artpress, Les Cahiers du cinéma, Les Inrockuptibles, Trafic, Critique, Fresh Théorie). Il est coauteur d’un ouvrage sur Chaplin : Chaplin et les images (éditions nbc, 2005). En 2009, il a publié un premier roman, Tino et Tina (Gallimard). En 2010, il a consacré un double essai aux Jeux olympiques et au Tour de France : Faire le tour / Voir les Jeux (éditions Lanceur).

Une coupe du monde Télégénie du football collection “constructions”

Patrice Blouin

15 x 20,5 cm96 pagesouvrage brochéisbn : 978-2-7427-9602-1coédition villa arson/actes sudavril 2011prix provisoire : 19 euros

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Harold Edgerton, Shooting the Apple, 1964. © Harold & Esther Edgerton Foundation, 2010, courtesy of Palm Press, Inc.

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beaux-arts

Au sud de Terracina, à mi-chemin de Rome et de Naples, commence un autre monde. L’univers napolitain, immuable à travers les siècles. La napolitude. L’antique royaume des Deux-Siciles, préservé de toute contamination, parce qu’il est fait de la contamination d’élé-ments hétéroclites, de l’amalgame de pays et de continents disparates. Où sommes-nous ? En Italie ? En Europe ? Nous touchons à la Grèce, par la sagesse malicieuse des habitants, à l’Espagne, par l’arrogante splendeur des palais, à l’Orient, par la magie des crépuscules, à l’Afrique, par le grouillement des marchés ; et, par le chaos de la circulation, le gigantisme des escaliers, la profusion et l’extravagance des ornements superflus, nous sommes dans l’excès, la démesure, le délire, le gâchis.Première chose à retenir : Naples forme une nation à part, un État dans l’État ; une tribu qui a ses coutumes et ses lois, et qui ne changera jamais. Naples n’a pas changé. En cinquante ans, je ne l’ai pas vue changer. À l’heure où la mondialisation transforme Venise, Florence, Rome en réserves du tourisme international et banalise les plus beaux décors urbains, Naples résiste, Naples garde son caractère intact, Naples reste elle-même, avec ses défauts et ses quali-tés [… ].Tout le mal qu’on dit de Naples est vrai, tout le mal qu’on en dit est cliché, lieu commun, banalité, fausseté : tel est le paradoxe qui rend cette ville entre toutes mystérieuse.Dominique Fernandez

Dominique Fernandez, auteur, entre autres, des romans Porporino ou les Mystères de Naples (prix Médicis 1972) et Dans la main de l’ange (prix Goncourt 1982), est un profond connaisseur de la culture italienne dans toutes ses dimensions et un amoureux de Naples. Il a récemment publié, avec Ferrante Ferranti, Sicile (Imprimerie nationale Éditions, 2006) et Imaginaire des ruines (Actes sud, 2007).

Ferrante Ferranti, né en Algérie d’un père sicilien et d’une mère sarde, connaît la Méditerranée. Architecte de formation, théoricien de la photographie (Lire la photographie, 2003) et de l’esthétique (L’Esprit des ruines, 2005), il est, surtout, homme de passion, d’enthousiasme et de goût, sensible à la profusion et à la profondeur des choses.

Naples collection “albums”

Texte de Dominique Fernandez Photographies de Ferrante Ferranti

26 x 30 cm240 pages200 photographies quadriouvrage relié toile sous jaquette isbn : 978-2-7427-9284-9avril 2011prix provisoire : 59 euros

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beaux-arts

L’œuvre de Rodin (1840-1917) a connu, au fil du temps, une réception critique mou-vementée, ponctuée de moments de reconnaissance pour certaines de ses sculptures, de dédain pour d’autres. Une telle histoire, sur laquelle on ne s’est pas suffisamment interrogé, se devait d’être évoquée. Si le travail de Rodin parle encore à un grand nombre d’artistes, collectionneurs, historiens de l’art ou visiteurs de musée, tous ne sont pas attentifs aux mêmes œuvres : ce qui est “chef-d’œuvre” pour l’un ne l’est pas nécessairement pour l’autre. En outre, la notion même d’art ayant beaucoup évolué au xxe siècle, avec tous les bouleversements dont témoigne l’art contemporain, le regard porté sur le travail même du sculpteur en a été profondément renouvelé.Ce catalogue offre l’opportunité unique de revisiter des sculptures célèbres de l’artiste, que l’on peut considérer comme autant de “chefs-d’œuvre”, mais aussi de découvrir des œuvres moins connues que l’évolution même du concept de “chef-d’œuvre” invite à voir ou revoir d’un œil nouveau. Ainsi, quels chemins parcourus, et à parcou-rir encore, pour apprécier la Robe de chambre de Balzac, les assemblages, les figures partielles ou trempées dans les laits de plâtre, les séries telles que celles des têtes de Clemenceau ; tant d’œuvres qui, des plus petites aux plus grandes, ont changé de statut sur nos grilles de lecture et ont été regardées autrement !La fréquentation constante de l’art contemporain et l’intérêt porté par la critique à ces créations ont également fait évoluer la perception et l’interprétation des sculptures de Rodin, que nous voyons nécessairement au travers d’une “illusion rétrospective” sur laquelle on n’attire pas suffisamment l’attention. Ainsi, une trentaine d’œuvres – empruntées à des artistes aussi majeurs que Picasso, Duchamp, Miró, Nauman, Beuys… – permettent de prendre la mesure de ces mutations. Regroupés autour de onze thématiques – Lisser/Polir, Combiner, Assembler, Matière/Matériau, La Peau, Reproduire, Figures partielles, Modeler, Fragments, Séries et variations, Dissoudre –, ces œuvres proposent des allers et retours multiples entre le passé et le présent et donnent à voir combien, par exemple, le traitement de la peau ou les assemblages modernes révèlent certaines dimensions de l’œuvre du maître qui existaient en puis-sance et ne demandaient qu’à être découvertes par l’œil d’un spectateur futur.

Les auteurs : Dominique Viéville, Aline Magnien, Pierre Buraglio, Roland Recht, Thomas Schlesser, Noëlle Chabert et Amélie Lavin.

Cet ouvrage sort à l’occasion de l’exposition L’Invention de l’œuvre, qui se tiendra au musée Rodin, du 6 mai au 4 septembre 2011.

L’Invention de l’œuvre Rodin et les ambassadeurs

Collectif

22 x 28 cm208 pages180 illustrations quadriouvrage brochéisbn : 978-2-7427-9591-8coédition musée rodin/actes sudavril 2011prix provisoire : 39 euros

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Ci-dessus - Bruce Nauman, Butt to Butt (Large), 1989, collection du musée d’Art contemporain de Lyon. © Blaise Adilon, © Adagp 2010 pour l’artiste.Ci-contre - Auguste Rodin. La Voix intérieure et La Robe de chambre de Balzac. © Musée Rodin, 2010. Photo : Christian Baraja.

Les artistes contemporains :Pablo Picasso, Marcel Duchamp, Joan Miró, Jean Fautrier, Lucio Fontana, Jean Dubuffet, Alberto Giacometti, Germaine Richier, Willem de Kooning, Louise Bourgeois, Joseph Beuys, Marcel Broodthaers, Eduardo Paolozzi, Anthony Caro, Cy Twombly, Eric Cameron, Richard Serra, Bruce Nauman, Haim Steinbach, Sophie Ristelhueber, Ugo Rondinone, Douglas Gordon, Urs Fischer.

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archéologie-histoire

Le territoire alsacien est un lieu d’échanges et de circulation des biens, des idées et des hommes depuis la Préhistoire. Diffusant ses savoir-faire ou assimilant les influences extérieures, l’Alsace a de tout temps été un axe de communication majeur à l’échelle européenne. De la Méditerranée au Danube en passant par la France, la Suisse, et l’Al-lemagne, cet ouvrage vous invite à suivre le parcours de ces hommes du temps passé à travers toute l’Europe…L’ouvrage se déroule comme un voyage en huit étapes, présentant de manière chro-nologique – du Paléolithique au xxe siècle – des sites, des objets et des problématiques qui témoignent de ces mouvements sur des distances plus ou moins longues, à la fois en Europe et dans d’autres continents. Les auteurs de ce catalogue, tous spécialistes, sont issus de diverses institutions : ils interrogent des thèmes – toujours d’actualité – comme la société, l’environnement, l’urbanisme, l’architecture, l’artisanat, l’industrie, le commerce, la langue ou l’alimentation et révèlent partage culturel, phénomènes d’émulation, d’importation, d’approvisionnement…L’interprétation des données est illustrée par une série de scènes de la vie quotidienne, de paysages et de gestes techniques, réalisée par l’illustrateur Pierre-Yves Videlier.Enfin, chaque période chronologique est l’occasion d’un aparté consacré à l’archéo-logie, une science humaine qui fait appel à de multiples compétences techniques et scientifiques, de la détection d’un site à la valorisation des résultats.Une grande diversité de ressources textuelles et iconographiques (illustrations, photo-graphies, relevés, cartes, plans, etc.), des pistes bibliographiques ainsi qu’un glossaire permettent à cet ouvrage aux multiples clés de lecture d’intéresser un public très large, néophyte comme plus connaisseur.

Auteurs :Franck Abert (pair), Anne-Marie Adam (université de Strasbourg), Alexandre Bolly (pair), Christophe Croutsch (pair), Fabien Delrieu (pair), Jean Detrey (pair), Clément Féliu (Inrap), Pascal Flotté (pair), Thomas Hauck (pair), Jacky Koch (pair), Philippe Kuchler (pair), Michaël Landolt (pair), Thierry Logel (pair), Florence Mischler (pair), Pierre Pétrequin (cnrs, université de Franche-Comté), Muriel Roth-Zehner (antea Archéologie), Maurice Seiler (université de Strasbourg), Luc Vergnaud (antea Archéologie), Maxime Werlé (pair).

Vestiges de voyages 70 000 ans de circulation des hommes en Alsace

Collectif

19,6 x 25,5 cm120 pagesnombreuses illustrations (cartes, plans, photographies, dessins, relevés)ouvrage brochéisbn : 978-2-7427-9633-5coédition pair/actes sudavril 2011prix provisoire : 25 euros

ACTES SUDB. P. 90038, 13633 ARLES CEDEX TÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA-BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARIS TÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

Relations presse : SOPHIE PATEYTél. : 01 55 42 14 [email protected]

Cet ouvrage est réalisé à l’occasion de l’exposition Vestiges de voyages, organisée par le Pôle d’archéologie interdépartemental rhénan (pair) en 2011 et 2012, en collaboration avec les musées historiques d’Haguenau et de Mulhouse et le Musée archéologique de Strasbourg.

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photographie

Après Magnum et Vu, la collection Photo Poche poursuit son travail de présentation d’un certain nombre d’agences photographiques qui, par leur histoire ou leur singula-rité, incarnent un mode particulier de la création photographique.Tendance floue aborde en 2011 sa vingtième année d’activités. Dans un univers du reportage fragilisé par une perpétuelle mutation technologique, un modèle écono-mique instable et un questionnement récurrent sur ses finalités premières, la perma-nence et la vitalité de ce collectif de photographes, créé en France en 1991, constituent un phénomène rare, porteur de significations – comme de pratiques – fortes et origi-nales. À contre-courant d’une époque marquée par le primat de l’individualisme, les photographes de Tendance floue imposent, dès leurs débuts et sans concessions, une vision profondément plurinominale de leur activité de photographes. Au-delà du statut fondateur retenu, association puis coopérative, la dimension collective de l’aventure se veut radicale : il s’agit de mettre véritablement en fusion, à l’occasion de reportages ou d’opérations de grande envergure, les compétences et sensibilités de chaque membre du groupe.Cette création plurielle, parfaitement maîtrisée dans son organisation ponctuelle même si elle se joue dans la tension de la “performance” et sous l’égide d’une pleine liberté formelle et individuelle, irrigue avec bonheur le champ social et artistique en imposant une forme de “nous” perceptifs, fruit de la somme des “je” sensibles. Une écriture réellement singulière que l’on retrouve dans les séries, Nous n’irons plus aux paradis, Nationale zéro, 0H00 GMT, Sommes-nous ?, et dont la quintessence s’exprime dans les fameux MAD IN… La Chine, l’Inde, la France ont successivement servi de territoires d’expérimentation à un type inédit de reportages quasi existentiels, conçus sur une période très courte où chaque acteur se laisse guider par le flux de ses émo-tions, découvertes, rencontres ou obsessions et livre aussitôt les fruits de son immer-sion. La sélection des photographies se fait en temps réel et donne lieu à une publica-tion immédiatement autoéditée.À propos de leur expérience pékinoise, “les” Tendance floue écrivent : “Onze photo-graphes et deux journalistes, jetés dans la ville ; treize nomades décidés à transformer leur errance fiévreuse en une revue, Mad in China. Quinze jours pour tout faire, des images à la fabrication, un pari fou.” Pari réussi en Chine et ailleurs, tant les exposi-tions, projections ou publications issues de ces inclassables périples séduisent et inter-rogent par la nervosité de leur manière, la liberté de leur propos et l’acte de résistance aux modes conventionnels de diffusion et de médiatisation qu’ils posent en creux.On devine que l’existence et l’expérience de Tendance floue – à bien des égards uto-piques et transgressives – ne seraient pas viables si elles ne reposaient sur des indivi-dualités fortes, farouchement indépendantes, différentes par leurs parcours, leurs manières, leurs approches et préoccupations, dont ce Photo Poche porte pour chacune témoignage.Évoquant Tendance floue, Jean Baudrillard a écrit : “Il y a une sorte de philosophie derrière cette tendance. Et derrière ce flou, il y a l’intuition d’une mise au point impos-sible sur le réel… d’où le parti pris d’en saisir le mouvement, le mode d’apparition, dans une sorte d’anamorphose et d’improvisation.”

Tendance floueIntroduction de Christian Caujolle Texte de Cécile Cazenave Photographies de Pascal Aimar, Thierry Ardouin, Denis Bourges, Gilles Coulon, Olivier Culmann, Mat Jacob, Caty Jan, Philippe Lopparelli, Bertrand Meunier, Meyer, Flore Aël Surun, Patrick Tournebœuf

12,5 x 19 cm144 pages illustrations quadri et n/bphoto poche n° 132ouvrage brochéisbn : 978-2-7427-9607-6mars 2011prix provisoire : 12,80 euros

ACTES SUDB. P. 90038, 13633 ARLES CEDEX TÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA-BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARIS TÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

Relations presse : NATHALIE BARAVIANTél. : 01 55 42 63 [email protected]

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photographie

Le nord-est du Brésil, aussi appelé Sertão, est une des régions les plus déshéritées du continent sud-américain. Tiago Santana, un des meilleurs photographes documenta-ristes brésiliens, y est né en 1966. Depuis 1989, date à laquelle il débute son activité de photographe, il n’a de cesse, à travers ses reportages, films et documentaires, de faire connaître au monde l’éprouvante réalité quotidienne des populations de son Nordeste aride, aussi défini par les climatologues comme le “polygone des sécheresses”.S’il n’était pas né à Crato dans l’État de Ceará, s’il ne connaissait pas de manière char-nelle et intime la vie des paysans brasileiros, une vie ballottée entre dévotion populaire, rêves d’exode vers Sao Paulo et rage de survie, Tiago Santana parviendrait-il à dire et à montrer avec autant de justesse, de retenue et d’invention le sort des siens ? “Mon travail photographique a toujours été concentré sur ces gens qui font face à une terrible réalité, et ma région m’alimente encore dans mes recherches, mes travaux et ma quête pour raconter des histoires à travers des images”, précise-t-il, comme si l’empreinte de sa terre natale ne cessait jamais d’habiter son objectif de photographe et sa conscience de reporter.Des images rassemblées dans ce Photo Poche Société, il se perçoit, selon l’écrivain Eduardo Manet, “l’idée baroque de la profonde fécondité du chaos”, qui ajoute qu’au Nordeste “les saints et les anges ne sont pas d’un ciel abstrait mais font partie de la terre aride, du paysage tourmenté, des éléments anarchiques, tout autant que les murs, les animaux, les pierres, les enfants et les gens”. C’est cette complexité irréductible que Tiago Santana capture sans un soupçon de mièvrerie ou de misérabilisme, par le biais de cadrages intentionnellement “décalés”, d’attention portée à des fragments de visages, de panoramiques sinueux et étrangement animés. Une complexité qu’il a également explorée dans son travail Benditos (Les Bénis, 1996) où, après une enquête de huit années, il rend compte du culte populaire porté au père Cicéro, saint non-offi-ciel vénéré dans sa ville natale du Nordeste, Juazeiro do Norte. Plusieurs fois primé, ce reportage est exposé depuis plusieurs années dans les grands festivals internationaux.“La photographie me complète. Ce processus est fondamental pour moi. Je dis que la photographie n’est qu’un prétexte pour connaître le monde, pour connaître l’autre, pour se découvrir. Cette expérience a beaucoup plus de valeur que le résultat du tra-vail”, conclut Tiago Santana dont chaque photographie nous pose, selon Eduardo Manet, une énigme fascinante.

NordestePhotographies de Tiago Santana Introduction d’Eduardo Manet

12,5 x 19 cm144 pages 71 illustrations n/bphoto poche société (s 17)ouvrage brochéisbn : 978-2-7427-9627-4avril 2011prix provisoire : 12,80 euros

ACTES SUDB. P. 90038, 13633 ARLES CEDEX TÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA-BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARIS TÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

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SOCIÉTÉ (S 17)

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photographie

Publié à l’occasion du 50e anniversaire du complexe Roselend-La-Bâthie, ce livre nous invite à un autre regard sur cette formidable aventure technique et humaine que sont les barrages hydroélectriques en Savoie. Une invitation, grâce aux photographies de Céline Clanet, à découvrir la beauté surprenante des formes et des machines, de même que la relation intime entre les hommes et leur création. La majesté des cathédrales de béton – les barrages –, mais aussi d’autres éléments moins visibles par les non-initiés – les conduites forcées –, est magnifiée par le parti pris artistique de la photographe, tout en offrant une lecture documentaire des lieux présentés. Des portraits sensibles de quelques témoins encore vivants de cette grande épopée laissent transparaître l’in-croyable attachement des hommes à ce qu’ils ont collectivement réalisé.Très tôt, l’homme a su utiliser les barrages pour réguler un fleuve capricieux ou trans-former la puissance de l’eau en force motrice. Mais avec la découverte quasi simultanée de la turbine, de l’alternateur et des lignes électriques, une véritable révolution énergé-tique émerge dans les dernières années du xixe siècle : produire de l’électricité à la demande en arrêtant l’eau dévalant des sommets dans un barrage, puis en la turbinant pour entraîner un alternateur. La Savoie fait figure de précurseur dans cette étonnante aventure, dont les acteurs furent d’abord des ingénieurs et des industriels audacieux et, au sortir de la guerre, Électricité de France.Aujourd’hui, les barrages de Savoie sont une rente précieuse laissée par nos aînés. Une installation déjà ancienne, mais qui possède étonnamment tous les atouts que l’on est en droit d’attendre d’une production d’énergie adaptée aux bouleversements énergé-tiques et climatiques à venir : propre, sans déchets toxiques, sans émissions, stockable, régulable en fonction de la demande, inépuisable à l’échelle humaine, sans prélève-ment sur un gisement lointain… Si leur inscription dans le paysage ne s’est pas faite sans difficultés, les barrages de Savoie ont su éviter le gigantisme ou d’irréversibles atteintes à une région entière. Bien au contraire, ancrés dans la roche, ils se sont ins-crits dans le territoire jusqu’à en devenir une composante majeure.Accompagnant ces images, une préface d’Hervé Gaymard, écrivain et homme poli-tique qui porte aujourd’hui, en tant qu’élu, les réflexions nécessaires à l’évolution de la Savoie, et un texte de Thierry Salomon nous invitent à réfléchir à ce que représente, pour l’homme et son environnement, cette énergie qui part de l’eau dévalant les som-mets jusqu’au flux des électrons, qui s’écoule du torrent au courant.

Céline Clanet (1977, Chambéry) est diplômée de l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles, elle mène depuis plusieurs années un travail personnel sur le territoire arctique européen continental. Sa série Máze a reçu plusieurs prix, dont le Critical Mass Book Award (usa). Publié et exposé en France et à l’étranger, son travail est présent dans les collections de la Société française de photographie et du Portland Art Musem (USA). Céline Clanet a publié deux ouvrages : Máze (Photolucida, 2010) et Un mince vernis de réalité (Filigranes, 2005).

Ingénieur énergéticien, Thierry Salomon est un expert reconnu sur les économies d’énergie et les énergies renouvelables. Auteur, enseignant, il est président de l’association négaWatt qui propose un avenir énergétique s’appuyant sur une démarche de sobriété et d’efficacité énergétique et sur un recours aux énergies renouvelables.

Du torrent au courant Des barrages et des hommes en Savoie

Photographies de Céline Clanet Textes d’Hervé Gaymard et de Thierry Salomon Notice historique de Pierre Blancher

26 x 26 cm164 pages60 illustrations quadriouvrage reliéisbn : 978-2-7427-9649-6coédition fondation facim/actes sudavril 2011prix provisoire : 32 euros

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Cet ouvrage est réalisé à l’initiative de la Fondation Facim, fondation d’utilité publique, qui œuvre dans le domaine de la valorisation du patrimoine en Pays de Savoie.

Le travail de Céline Clanet sera présenté lors d’une exposition qui aura lieu du 11 juin au 18 septembre 2011 dans cinq communes de Savoie : Beaufort, Villard-sur-Doron, Queige, Hauteluce et la commune de La Bâthie.

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architecture

Ce livre rend compte du travail au long cours de l’association f.a.c.e., qui s’attelle depuis onze ans à monter pas à pas un réseau d’interactions avec les habitants de ce territoire délaissé qu’est la cité des 4000 à La Courneuve. L’association a été fondée par un artiste et ancien missionnaire texan, Monte Laster, qui s’est installé à La Courneuve au milieu des années 1990, dans un ancien moulin entouré d’un immense jardin et des barres d’immeubles.“La Face cachée” évoque ce que l’on découvre aux portes de Paris, à La Courneuve, derrière des arbres, au pied des tours de la cité des 4000. Dans cette cité délaissée par les politiques et promise depuis des années à des projets architecturaux et urbanistes absurdes, qui ne prennent en compte ni la population ni le contexte, véritable no man’s land, existe un moulin dont les premières traces remontent au xiie siècle : le Moulin Fayvon, réinvesti par un artiste texan, Monte Laster. Loin des stéréotypes et des stigma-tisations véhiculés par les médias sur cette banlieue, un autre regard est proposé ici, celui de Monte Laster. Grâce à son association, il cherche à renverser la tendance néga-tive d’un territoire mutilé par les interventions chirurgicales et urbaines, qui ne font qu’aggraver la situation sociale.“La Face” évoque donc aussi f.a.c.e. : French American Cultural Exchanges. Cette asso-ciation fondée par Monte Laster œuvre, avec divers partenaires (artistes et acteurs de la ville), aux développements du tissu social en mettant en place des projets artistiques avec les habitants, en particulier les enfants, et des projets de rénovation urbaine au long cours. Son travail passe par la réappropriation d’un territoire méconnu. Faire participer les habitants à la ville, afin de renouer le dialogue que l’urbanisme à rompu dans les années 1960, de faire en sorte que les habitants se réapproprient leur ville, de constituer une nouvelle cartographie de la ville, cette fois-ci liée à un imaginaire collectif.

Rafaël Magrou est architecte de formation. Il s’est bâti un savoir sur des pratiques conjuguées de journalisme critique, de collaborations écrites dans des ouvrages et de commissariat d’expositions. Rédacteur pendant neuf ans à Techniques & Architecture, il écrit depuis 2008 pour L’Architecture d’aujourd’hui, EcologiK et mark. Il a participé à la coordination éditoriale d’Habitat collectif en Europe (2008) et au pilotage d’une partie de l’exposition Habiter écologique : quelles architectures pour la ville durable ? (2009). Il a été commissaire des Nouveaux albums des jeunes architectes et paysagistes 2007-2008 et a été en charge, en 2007, de la représentation française à la biennale d’architecture de São Paulo. Depuis 2001, il enseigne dans des écoles d’architecture.

Né au Texas, Monte Laster entre rapidement dans les ordres et devient missionnaire. L’école l’envoie à Paris à vingt ans au début des années 1980, ville pour laquelle il a un réel coup de foudre. Mais il décide vite de quitter l’Église et l’école et rentre à Dallas. Il devient paysagiste et coordonne les jardins d’un grand hôtel. Il revient quelques années plus tard à Paris. Dès lors, il se met à peindre et à vivre entre Paris et la Bourgogne où il cultive son jardin. En 1994, une annonce de l’École nationale supérieure des beaux-arts le met sur la piste de La Courneuve : un taudis au beau milieu de la cité des 4000. D’autres artistes occupent alors les locaux attenants. Il rénove le moulin et surtout l’immense jardin qui l’entoure. Il fonde en 2001 l’association f.a.c.e.

La Face cachée des 4000 Le Moulin de Monte Laster / La Courneuve collection “l’impensé”

Rafaël Magrou

15 x 20,5 cm96 pages 60 illustrations quadriouvrage brochéisbn : 978-2-7427-9613-7avril 2011prix provisoire : 22 euros

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Relations presse : SOPHIE PATEYTél. : 01 55 42 14 [email protected]

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architecture

Dans le cadre de la 10e Biennale internationale d’architecture, en 2006, Patrick Bouchain – architecte invité à investir le pavillon français – et son équipe ont trans-formé ce pavillon d’exposition en pavillon habité.En réponse à la thématique de la biennale métacité (en référence aux évolutions phy-siques et sociales des agglomérations), ils ont proposé d’y construire la métavilla (“Mets ta vie là”), conçue pour accueillir le public et les gens de passage, à l’image de ceux qui l’ont investie pour lui donner forme : les membres du jeune collectif d’archi-tectes exyzt, Otar Iosseliani, Lucien Kroll, Jean Lautrey, Liliana Motta, Michel Onfray, Daniel Buren, Coline Serreau, Renzo Piano…La moitié du pavillon est investie par une structure en échafaudage qui abrite un hôtel pouvant accueillir une quarantaine de personnes, une cuisine collective, un bar, un salon de lecture, un espace de travail et, sur le toit, un sauna, une mini-piscine olym-pique, un jardin de l’artiste botaniste Liliana Motta en belvédère sur la lagune. L’entrée du pavillon a été réalisée par Daniel Buren, permettant de “voir autrement”, du dedans vers le dehors, renversant la perception de l’architecture du pavillon et sa situation. Le visiteur est invité à vivre dans le pavillon pour parler d’architecture.Ce livre en dix leçons raconte les fondamentaux de Patrick Bouchain en matière d’ha-bitat.

Julie Guiches, née en 1976, vit et travaille entre Paris et Bruxelles. Photo-graphiste, diplômée de l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg en 2000, auteur pour la presse et l’édition, elle est représentée par l’agence coopérative Picturetank depuis 2004. Elle intervient également dans le domaine de la création contemporaine, avec une pratique photographique aux multiples dimensions, qui questionne l’art et la manière de circuler, d’habiter et de vivre la ville.

Le groupe exyzt est un collectif d’architectes et autres créateurs construisant eux-mêmes les projets qu’ils ont conçus au préalable. La volonté du groupe est de créer des zones de fiction dans la ville et d’y vivre durant un temps. Les projets sont visibles sur : www.exyzt.ne.

Métacité, Métavilla Habiter le pavillon français / Venise collection “l’impensé”

Texte de Patrick Bouchain, avec le groupe exyzt et en collaboration avec Édith HallauerPhotographies de Julie Guiches

15 x 20,5 cm120 pages 40 illustrations quadriouvrage brochéisbn : 978-2-7427-9616-8avril 2011prix provisoire : 22 euros

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nature

Cet ouvrage, qui se compose d’une série d’essais consacrés à des notions cardinales de l’art des jardins (microcosme, clôture, rapports du jardin avec la science, la politique, les villes, la nature, statut d’œuvre vivante…), reflète l’état du savoir contemporain en la matière.Il y a une trentaine d’années, l’art des jardins et des paysages était loin de connaître la vogue qui est la sienne aujourd’hui. Supplanté par l’“espace vert” de l’urbanisme, le jardin semblait réduit à une passion aussi naïve que désuète. On ne voyait plus en lui un art, même mineur, mais une pratique sans autre enjeu que le plaisir de fleurir les abords de sa maison. Mais aujourd’hui la situation s’est inversée : les créations se mul-tiplient, de même que les expositions, festivals et “fêtes des plantes” qui attestent que cet engouement n’est pas un phénomène passager.Accompagnant ce renouveau, la réflexion théorique et historique a fait d’immenses progrès dans notre pays. En témoigne cet ouvrage, où Jean-Pierre Le Dantec nous livre le fruit d’une vingtaine d’années de recherche et d’enseignement (à la tête de l’équipe “Architecture, milieux et paysages” de l’École d’architecture de La Villette, entre autres). Poétique des jardins reflète l’état du savoir contemporain en matière de jardinisme (ou art des jardins). Il se compose d’une série d’essais consacrés à des notions cardinales de l’art des jardins et des paysages, sans prétention exhaustive puisqu’il s’agit d’une matière inépuisable. Sont ainsi étudiés les concepts de microcosme ou de clôture, la relation du jardin avec l’art de la promenade, ses rapports avec la science, la politique, les villes, son statut d’œuvre vivante…Alors que les essais sur l’art des jardins suivent habituellement un fil chronologique, Jean-Pierre Le Dantec a choisi de donner à son livre une forme thématique, qui laisse une plus large place à des points de vue personnels et permet des rapprochements inédits entre époques ou traditions différentes. Ce faisant, il offre à tous ceux que les jardins intéressent un éclairage nouveau sur cet art presque aussi vieux que l’huma-nité, source de beauté et de bonheur, où s’inventent aujourd’hui des solutions aux maux de notre temps.

Ingénieur diplômé de l’École centrale, historien et écrivain, Jean-Pierre Le Dantec a longtemps enseigné à l’École d’architecture de Paris / La Villette, qu’il a dirigée de 2001 à 2006. Il a publié de nombreux essais ou anthologies consacrés à l’art des jardins, ainsi que des romans. Parmi ses essais, on peut citer Le Roman des jardins de France (en collaboration avec sa sœur Denise Le Dantec, Plon, 1987), Jardins et Paysages (anthologie critique, parue chez Larousse en 1996 et réé-ditée aux éditions de La Villette en 2002 et 2011), ou encore Le Sauvage et le Régulier. Art des jar-dins et paysagisme et France au xxe siècle (Le Moniteur, 2002). Jean-Pierre Le Dantec a également participé à l’élaboration de projets de paysage, d’urbanisme ou de jardins – par exemple, à l’amé-nagement des terrains Renault à Boulogne-Billancourt et à Meudon, ou à celui du nouveau quar-tier des Capucins à Angers. En 2010, il a été invité à créer, avec son fils Tangi, un jardin au Festival de Chaumont-sur-Loire.

Poétique des jardins Essai

Jean-Pierre Le Dantec

13 x 24 cm208 pages12 ill. n/bouvrage broché isbn : 978-2-7427-9628-1mars 2011prix provisoire : 22 euros

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nature

La joie est la force qui anime ce livre.La joie et l’enthousiasme de faire de la vannerie.La joie de perpétuer des traditions et des techniques.La joie de raconter des histoires sur les gens qui ont partagé leur savoir-faire, leurs connais-sances et leur expérience.La joie de respecter les traditions et les racines, et en même temps d’apprécier de nouvelles idées.La joie d’apprendre par l’échange et de s’inspirer mutuellement, sans oublier qu’il n’existe rien de nouveau sous le soleil et que les possibilités de variation et de création sont infinies.Eva Seidenfaden

De l’Afrique de l’ouest à l’Ouest du bassin méditerranéen et au Périgord, cet ouvrage décrit de manière précise et détaillée la réalisation de différents paniers selon la tech-nique traditionnelle de la spirale.Eva Seidenfaden a collecté différentes manières de fabriquer des vanneries spiralées, de la plus simple à la plus élaborée : “Les spirales sont fascinantes. Je les vois comme une image de la vie, un cycle de vie : nous répétons sans fin le tressage, mais toujours avec de petites variations. Chaque fois que l’on a fait un tour, il faut recommencer mais on est devenu un peu plus habile. Les angles sont un peu différents, la perspective plus ouverte”, explique l’auteur. Elle nous initie à cette technique originale encore inédite et nous invite à rencontrer d’autres orfèvres de cet art : Norbert Faure, David Drew, Marcel Lavaud, Philippe Guerinel et Élisabeth Borch.La dernière partie de l’ouvrage offre au lecteur un univers d’objets à découvrir et à créer. Enfin, un dvd complète le livre et facilite l’intelligence des gestes du vannier.

Eva Seidenfaden se consacre à la vannerie depuis une vingtaine d’années. Au Danemark, elle a créé un centre international de la vannerie dans lequel elle organise des stages et des expositions. Elle enseigne aussi cette pratique à l’étranger.

L’Art de la vannerie Technique et tradition du panier périgourdin Nouvelle édition

Eva Seidenfaden

21 x 24 cm128 pages200 illustrations quadri ouvrage broché accompagné d’un dvdisbn : 978-2-7427-9648-9mars 2011prix provisoire : 39 euros

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nature

Conservons notre curiosité, respectons la vie, ne cessons jamais de nous émerveiller.Théodore Monod

En 2003 naît la revue Canopée, fruit d’une collaboration entre des hommes intéressés par l’écologie, tous mus par un même désir de liens, de sens, de sobriété et d’huma-nisme. À l’origine, un projet de Françoise Lemarchand, cofondatrice avec son mari de Pier Import et de Nature et Découvertes. Leurs voyages et leurs rencontres nourrissent une réflexion sur les rapports entre l’être et son environnement. La photographie devient pour Françoise un outil de transmission, avec une prédilection pour la variété des cultures du monde, des traditions populaires et de la beauté de la planète. Elle imagine alors Canopée, à raison d’une parution annuelle, privilégiant la qualité à la quantité. Textes et images viennent illustrer le propos, la maquette et le papier donnant à cette revue une élégance inhabituelle dans les milieux de l’écologie.Pourquoi le mot “canopée” ? La canopée est l’étage supérieur de la forêt, en contact direct avec l’atmosphère libre. Elle est considérée comme un écosystème en tant que tel, notamment en forêt tropicale où elle est particulièrement riche en biodiversité. Un joli mot pour une revue qui va explorer le monde en prenant un peu de hauteur !En 2003, on ne parle pas encore beaucoup d’écologie et Canopée, tant dans la forme que dans le fond, fait figure de défricheur. Avec sa baseline, “Pour une écologie de la Terre, du corps et de l’esprit”, elle attire un lectorat demandeur de sens et de beauté.De nombreuses personnalités livrent réflexions et images : Jacques Lacarrière, Yves Paccalet, Daniel Pennac, Eliette Abecassis, François Cheng ; l’historien Michel Pastoureau ; le sociologue Michel Maffesoli ; le biologiste Francis Hallé ; le philosophe Edgard Morin ; l’explorateur Jean-Louis Étienne ; les cinéastes Jacques Perrin, Coline Serreau ; les photographes Yann Arthus-Bertrand, Hans Silvester, Sarah Moon, Raymond Depardon, Salgado, Reza, Willy Ronis ; le compositeur Pascal Dusapin ; les artistes Andy Goldsworthy, Fabienne Verdier, Frans Krajcberg ; le designer Philippe Starck ; l’architecte Shigeru Ban ; les activistes Nicolas Hulot, Wangari Maathai, Alice Waters, Vandana Shiva…Pour le neuvième numéro, le fil conducteur est “la dynamique du vivant”. Il apparaît en effet qu’une véritable lame de fond, une dynamique de groupe, une intelligence collective soient en train de fédérer des énergies. Ce sont les sociétes civiles qui agis-sent, des inconnus ou des anonymes qui travaillent dans l’ombre et dont la générosité semble sans limites, permettant l’élaboration d’un système de réseaux coopératifs ou associatifs, d’échange et de partage, un vrai bouillonnement créatif, une multitude d’initiatives locales, vivier du futur.Ce numéro propose de belles rencontres : Patrick Bouchain, les paysans de Terra Madre, les nouveaux wwoofers, Pierre Rabhi et ses religieuses de Solan, le green tech en Californie, l’astrophysicien Trinh Xuan Thuan, le psychiatre Christophe André avec son introduction de la méditation à l’hôpital, des experts qui veulent changer le monde avec une fourchette, Tristan Leconte, icône du commerce équitable…, de même qu’un voyage au Guatemala et, aussi, des coups de cœur littéraires…

La Dynamique du vivant revue canopée

Collectif

22 x 30 cm164 pagesnombreuses illustrations quadriouvrage brochéisbn : 978-2-7427-9655-7coédition nature et découvertes/ Actes Sudmars 2011prix provisoire : 10 euros

ACTES SUDB. P. 90038, 13633 ARLES CEDEX TÉL. 04 90 49 56 84 FAX 04 90 96 95 25 LE MÉJAN, PLACE NINA-BERBEROVA & 18, RUE SÉGUIER 75006 PARIS TÉL. 01 55 42 63 00 FAX 01 55 42 63 01

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POUR UNE ÉCOLOGIE DE LA TERRE, DU CORPS ET DE L’ESPRIT

Nature & DécouvertesACTES SUD

La dynamique du vi vant• Ellen Kooi • Hamish Fulton • Véronique Vial • Pierre Rabhi • Tristan Lecomte •

• Patrick Bouchain • Trinh Xuan Thuan • Sophie Zénon • Rip Hopkins •

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nature

Nicole de Vésian (1916-1996), styliste reconnue, a créé en Provence plusieurs jardins qui ont marqué les paysagistes et amateurs de cet art, dont La Louve, dans le Luberon, qui était son propre jardin, épuré et inventif, en profonde harmonie avec le paysage environnant.Après une carrière de styliste à Paris et New York, notamment pour la maison Hermès, Nicole de Vésian (1916-1996) s’installe dans les années 1980 en Provence et, à l’âge de soixante-dix ans, devient créatrice de jardins. Parmi ceux-ci, le prieuré de Saint-Symphorien, le Clos Pascal et, dans les années 1990, La Louve, son propre jardin, à Bonnieux, un village perché dans le Luberon. En quelques années, ses jardins-tapisse-ries vert et gris ont inspiré des jardiniers et paysagistes du monde entier. Aujourd’hui, peu de jardins français sont autant imités que ceux de Nicole de Vésian car, écrit Louisa Jones, “elle avait le sens de l’espace comme un musicien a de l’oreille”.Sur les étroites terrasses qui entourent sa maison de Bonnieux, Nicole de Vésian a créé un jardin intime, dépouillé sans être austère, composé principalement de plantes de garrigue (thyms, lavandes, romarins, cistes et buis), toutes formées en coussins arron-dis de volumes variés, superbement proportionnés. La pierre calcaire du Luberon sert de faire-valoir : boules, bancs, murets… On peut admirer les jardins de Nicole de Vésian comme des jardins sculptés à la française, encore qu’ils ne recèlent aucune symétrie. On peut aussi les vivre comme des jardins sauvages, en raison des plantes choisies et du lien subtil qu’ils établissent avec le paysage environnant.Louisa Jones, qui a bien connu Nicole de Vésian, nous livre dans cet ouvrage en forme d’hommage ses réflexions sur l’œuvre de cette créatrice atypique, accompagnées du témoignage de ceux qui ont été ses amis ou ses élèves : Christian Lacroix, le pépiniériste Jean-Marie Rey, les paysagistes Arnaud Maurières, Éric Ossart et Marc Nucera, les historiens des jardins Roy Strong et John Brookes…Il n’existe à ce jour aucun ouvrage consacré à Nicole de Vésian. En revanche, en mai 2011 sera diffusé sur Arte et dans cinq pays européens un film sur La Louve, et les jardins de Nicole de Vésian feront, à l’automne 2011, l’objet d’une série d’articles de Louisa Jones dans la fameuse revue Gardens Illustrated.

D’origine canadienne, Louisa Jones vit et jardine dans le Midi de la France depuis plus de trente ans. Elle est l’auteur de nombreux ouvrages sur les jardins contemporains et méditerranéens, en français et en anglais. Chez Actes Sud, elle a notamment publié La Bambouseraie (2003), Serre de la Madone (2002), Où en est l’herbe (avec Gilles Clément, 2006), L’Art de visiter un jardin (2009).

Clive Nichols est un photographe de jardins internationalement connu, dont l’œuvre a reçu de nombreuses distinctions.

Nicole de Vésian Un art des jardins en Provence

Louisa Jones Photographies de Clive Nichols

21 x 24 cm160 pages100 illustrations quadriouvrage broché isbn : 978-2-7427-9658-8avril 2011prix provisoire : 33 euros

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musique

Les rares précis d’esthétique musicale sont bien souvent spécialisés, centrés autour d’un auteur, d’un style ou d’une époque.L’ambition de ces Éléments d’esthétique musicale est d’offrir au plus large public, en un volume maniable, un panorama général de l’esthétique musicale de 1600 à nos jours, sans exclure quelques aperçus sur les époques antérieures.Pour les auteurs de cet ouvrage, l’esthétique musicale est une discipline animée par un triple objectif :• ramener au centre de ses préoccupations les œuvres elles-mêmes, en s’y intéressant, en les admirant, en les commentant et en les questionnant ;• considérer que la musique, tour à tour, parle, peint, fait rêver, émeut, divertit, tonifie, console, amuse, élève, exalte, solennise, ritualise, fait danser, s’adresse à l’intelligence des formes, porte à la mélancolie ou au rire, excite, calme, etc. ;• dégager ce qui relie la musique au monde extra-musical et donc mettre en correspon-dance sa technicité avec le sens qui l’a commandée.Pour rendre compte de ces exigences, les auteurs ont d’abord privilégié les notions essentielles de la musique (harmonie, mélodie, rythme, timbre…), ses divers langages (modalité, tonalité, atonalité…), ses principales formes (fugue, sonate, suite…), ainsi que les éléments fondamentaux de sa pratique (notation, variation…).Puis, ils ont mis en évidence le contexte culturel (social, littéraire, philosophique, artis-tique) qui enveloppe les œuvres, y imprime ses marques et induit des pratiques musi-cales spécifiques. On apprend par exemple ce que l’architecture de la forme-sonate doit à la conception du temps de l’idéalisme allemand, et en quoi le sérialisme généralisé reste indissociable de la pensée structuraliste.Enfin, ils ont replacé les œuvres dans leur époque afin d’éviter de projeter nos catégo-ries modernes sur des notions et des œuvres anciennes et d’en fausser l’interprétation.

Le nombre des entrées, volontairement restreint – une centaine –, offre une vue synop-tique.Abstraction esthétique - Analyse musicale - Anti-art - Art - Atonalité - Avant-garde - Baroque - Beau - Classique - Concerto - Consonance et dissonance - Continuité et discontinuité - Développement - Enregistrement - Esthétique - Ethnomusicologie - Expression - Expressionnisme - Figures musicales - Fonction - Formalisme - Forme-sonate - Formes musicales - Fragment - Fugue - Futurisme - Genre - Gesamtkunstwerk - Goût - Grotesque - Harmonie et contrepoint - Hasard - Herméneutique - Histoire - Imitation - Impressionnisme - Improvisation - Instrument - Interprétation - Ironie - Jazz et musique savante - Langage et musique - Leitmotiv - Livret - Lyrique - Madrigalisme - Mélodie - 1740-1780 - Modalité - Modernité - Motif - Moyen Âge - Musique à programme - Musique et sens - Musique et texte - Musique légère - Musique pure et musique absolue - Musique religieuse - Nations - Nature - Néoclassicisme - Nombre - Notation - Œuvre d’art - Œuvre ouverte - Opéra - Opérette - Organique - Ornementation - Passions - Philosophie et musique - Poème symphonique - Poétique - Politique - Postmodernité - Processus - Réception - Renaissance - Répertoire - Rhétorique - Romantisme - Rythme - Sacré et profane - Série - Série généralisée - Sociologie de la musique - Son et bruit - Style - Sublime - Suite - Surréalisme - Symbole romantique - Symbolisme - Symphonie - Temps - Thème - Timbre - Tonalité - Tragédie en musique - Variation - Virtuosité

En fin de volume, une bibliographie sélective regroupe tous les ouvrages cités, et des index recensent systématiquement les noms propres ainsi que les notions qui ne figu-rent pas dans l’ordre alphabétique.

Auteurs :Christian Accaoui, François-Xavier Adam, Haydée Charbagi, Marina Chiche, Louis Delpech, Jean-Paul Despax, Julien Dubruque, Matthieu Favrot, David Fiala, Martin Guerpin, Maxime Joos, Anne Roubet, Hugues Schmitt, Cédric Segond-Genovesi, Nicolas Southon, Agathe Sultan, Dania Tchalik et Benoît Walther

Éléments d’esthétique musicale Notions, formes et styles en musique

Collectif, sous la direction de Christian Accaoui

14 x 20,5 cm780 pagesouvrage relié isbn : 978-2-7427-9601-4coédition cité de la musique/actes sudmars 2011prix provisoire : 39 euros

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Christian Accaoui est maître de conférences à l’université Paris-VIII et professeur d’esthétique musicale au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. Il a publié Le Temps musical (Desclée de Brouwer, 2001) et prépare Debussy et l’Esprit du symbolisme (Cité de la musique, 2011).

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musique

Après une longue période où la musique était considérée comme un pur jeu de formes, une attention renouvelée se manifeste aujourd’hui pour le contenu émotif et sémantique de la musique. Certes, les mélomanes y étaient toujours restés sensibles, mais le discours sur la musique s’en était tenu éloigné.Les temps changent et, dans cette perspective, il est nécessaire de revaloriser une réflexion sérieuse et approfondie sur cette dimension essentielle de la musique. Un musicologue américain, Leonard B. Meyer (1918-2007), avait ouvert sa carrière en 1956 avec le livre que voici. Il aura été un des plus grands musicologues du xxe siècle, mais aucun de ses livres n’a été publié en français, alors que l’ensemble de son œuvre est aisément accessible dans les autres langues européennes.La publication d’Émotion et signification en musique entend donc à la fois contribuer à expliquer ce phénomène assez mystérieux qu’est le contenu émotionnel de la musique et faire connaître un penseur du xxe siècle dont l’importance et la profondeur peuvent se comparer à celle des plus grands théoriciens de la littérature et de l’histoire de l’art.

Cet ouvrage, considéré comme l’un des premiers à établir des liens entre la musicologie et les sciences humaines, développe des idées capitales pour ce qui n’est pas encore dénommé, à cette époque, la psychologie cognitive de la musique. C’est à lui que l’on doit d’avoir fait pénétrer les idées de la célèbre théorie de la Gestalt dans le domaine de la réflexion sur la musique.Il démontre comment ce que nous ressentons à l’écoute d’une musique résulte d’une interaction entre ce que nous avons intégré des normes stylistiques dominant dans la musique de notre culture et les attentes que ce style crée au fur et à mesure que nous écoutons une œuvre. Il examine également les processus par lesquels une œuvre déclenche dans notre cerveau des images mentales, des connotations affectives et des états émotionnels.

Émotion et signification en musique doit être considéré comme l’une des premières entreprises d’envergure qui a fait entrer le discours sur la musique dans le concert des sciences humaines. Il fournit également la base des ouvrages que l’auteur a ensuite publiés tout au long de sa carrière et qui portent sur la critique musicale, les problèmes de l’interprétation, le fonctionnement de la mélodie, l’histoire de la musique et le style.

Leonard B. Meyer (1918-2007) est l’un des plus grands musicologues du xxe siècle. Parallèlement à des études musicales à l’université de Columbia et à un doctorat à l’université de Chicago, il a étudié la composition, mais également la philosophie et l’histoire des cultures. Il a enseigné à l’université de Chicago de 1961 et 1975, puis à l’université de Pennsylvanie jusqu’à sa retraite. Il est l’auteur de The Rhythmic Structure of Music (1960), Music, the Arts, and Ideas. Patterns and Predictions in Twentieth-Century Culture (1967), Explaining Music (1973), Style and Music, Theory, History, and Ideology (1989) et The Spheres of Music (2000).

Émotion et signification en musiqueLeonard B. Meyer, traduit de l’anglais par Catherine Delaruelle Préface de Jean-Jacques Nattiez

13 x 24288 pagesnombreux exemples musicauxouvrage brochéisbn : 978-2-7427-8550-6avril 2011prix provisoire : 32 euros

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musique

Né en 1925, Mikis Théodorakis est l’un des plus grands compositeurs du xxe siècle. Il évoque ici sa vie, son art, les personnalités qu’il a côtoyées au fil de sa prestigieuse carrière et ses engagements politiques. Portrait d’un homme aux deux amours : la musique et la démocratie.Né en 1925, Mikis Théodorakis est l’un des plus grands compositeurs du xxe siècle. Passionné de musique dès son plus jeune âge, il écrit ses premières compositions à treize ans. Après des études au Conservatoire d’Athènes, il s’inscrit au Conservatoire de Paris où il suit notamment les enseignements d’Eugène Bigot et d’Olivier Messiaen. Il a mis en musique les plus grands auteurs de la littérature grecque des xixe et xxe

siècles (les prix Nobel Odysséas Elytis et Georges Séféris, Yannis Ritsos, Angelos Sikélianos…) mais aussi Pablo Neruda et, en parvenant à concilier sa formation sym-phonique classique et les spécificités de la musique traditionnelle grecque, il a créé un fantastique renouveau musical en Grèce et plus largement en Europe. Ses œuvres sont présentées sur les plus grandes scènes internationales, certaines ont inspiré des choré-graphes parmi lesquels Maurice Béjart.En parallèle de son activité musicale, Mikis Théodorakis n’est jamais resté indifférent aux combats de don temps : pendant la Seconde Guerre mondiale, il prend part à la Résistance ; il est du côté des communistes lors de la guerre civile qui a déchiré la Grèce dans la seconde moitié des années 1940 (à ce titre il est arrêté, torturé à plusieurs reprises, déporté sur l’île d’Icarie puis à Macronissos… dans la cellule commune, il donnait des cours de solfège à ses codétenus !). Victime ensuite de la junte des colonels (arrêté, placé en résidence surveillée, banni dans un village de montagne avant d’être déporté dans un camp, il a finalement été relâché grâce à une forte mobilisation inter-nationale initiée notamment par Leonard Bernstein, Dmitri Chostakovitch, Arthur Miller ou Harry Belafonte), il s’exile et poursuit, de France, son combat pour que per-sonne n’oublie la Grèce opprimée. Il a traversé le xxe siècle en penseur libre et indé-pendant, parfois décrié car il ne s’est jamais soumis à aucune structure politique (même quand il est élu député), préférant à la lutte des partis le choix souverain du peuple, la démo-cratie. Ces dernières années ont été l’occasion de prises de position beaucoup plus réactionnaires, qu’il évoque également.Quelques-unes de ses plus grandes œuvres symphoniques : Axion Esti (oratorio, texte d’Odysséas Elytis), Mauthausen (cycle de chansons, texte de Yakovos Kabanellis), Romiossini (cycle de chansons, texte de Yannis Ritsos), Canto General (oratorio, texte de Pablo Neruda), La Marche de l’esprit (oratorio, texte d’Angelos Sikélianos).Quelques musiques de films qu’il a composées : Zorba le Grec de Michel Cacoyannis, Z et État de siège de Costa-Gavras, Les Troyennes de Michel Cacoyannis, Serpico de Sidney Lumet.Issu d’un cycle d’entretiens, cet ouvrage est construit thématiquement plus que chro-nologiquement. Chaque chapitre commence par un préambule de Yorgos Archimandritis, qui vise à replacer ce qui va suivre dans son contexte, à en éclairer certains aspects ; ensuite c’est Mikis Théodorakis qui prend la parole. Le résultat, vivant et spontané, donne l’impression de dialoguer avec l’artiste.Environ quatre-vingt-dix photographies montrent le compositeur en compagnie des membres de sa famille mais aussi avec toutes les célébrités qu’il a côtoyées, avec les-quelles il a travaillé : Mélina Mercouri, François Mitterrand, Pablo Neruda, Manos Hadjidakis, Odysséas Elytis, Yannis Ritsos, Arthur Miller…

Titulaire d’un doctorat de littérature comparée obtenu à la Sorbonne, Yorgos Archimandritis est producteur à France Culture et il collabore aux pages culturelles de plusieurs quotidiens ou magazines en Grèce. Il a été nommé à l’automne 2010 Chevalier des Arts et Lettres.

Mikis Théodorakis par lui-mêmeYorgos Archimandritis, traduit du grec par Anne-Laure Brisac et Florence Lozet

15 x 20,5 cm240 pages90 illustrations N/Bouvrage brochéisbn : 978-2-7427-9496-6avril 2011prix provisoire : 28 euros

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musique

On sait qu’il est difficile à un instrumentiste de se faire un nom en tant que composi-teur – l’inverse étant d’ailleurs tout aussi vrai. Le cas de Serge Rachmaninov (1873-1943) en est presque caricatural : alors qu’il choisit, adolescent encore, de laisser de côté sa carrière de virtuose du piano pour se consacrer à la composition, il est contraint de passer la seconde moitié de sa vie à courir les salles de concerts pour gagner sa subsis-tance. Adulé comme interprète, il souffre toutefois de voir sa propre musique presque systématiquement rejetée, suscitant les réticences de la critique et de ce public que l’on dit averti. On comprend qu’il a dû être difficile aux tenants de la “modernité” d’accepter l’émergence d’un tel artiste : ne montrait-il pas en effet que l’on pouvait encore créer de la musique, et la plus excellente, dans le vieux moule hérité des siècles précédents ? Ses Concertos pour piano, mais aussi d’autres œuvres, comme les Danses symphoniques ou L’Île des morts sont pourtant d’incontestables chefs-d’œuvre.Cet essai ne se veut ni réhabilitation ni hagiographie, mais l’auteur sera déjà pleine-ment récompensé si le lecteur trouve ici quelques éléments pour mieux comprendre ce personnage à part dans l’histoire de la musique. Car si la mode d’une grande partie du xxe siècle fut – et reste, d’une certaine manière – à l’abstraction, au refus du senti-ment, à l’intellectualisme, nous ne voulons pas croire que cela suffise à nier la qualité de ceux qui œuvrent sur d’autres chemins.

Comme tous les volumes de la collection “Classica”, ce Rachmaninov est enrichi d’un index, de repères bibliographiques et d’une discographie.

Jean-Jacques Groleau, agrégé de lettres classiques, a collaboré à Tout Mozart et Tout Bach (Robert Laffont, collection “Bouquins”), au Music Game Book (Assouline) et au Dictionnaire encyclopédique Wagner (Actes Sud). Il est directeur de l’administration artistique de l’Opéra national du Rhin à Strasbourg.

Rachmaninov collection “classica”

Jean-Jacques Groleau

10 x 19 cm100 pagesouvrage broché isbn : 978-2-7427-9654-0avril 2011prix provisoire : 16 euros

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bande dessinée

Amy regarde la télé, surtout quand il y a Mister Dangerous, son héros préféré – apparu la première fois dans Le Retour de l’éléphant, où il se faisait licencier pour mauvais audimat.En tout cas, c’est toujours mieux que de regarder sa morne vie en face. Une vie qu’Amy voit se dérouler comme sa mère l’a voulue, c’est-à-dire lisse, propre et sans accroc.Et si Amy mange seule devant la télé c’est qu’elle n’arrive pas à construire une vraie relation avec autrui :“Qu’est-ce qui ne va pas avec moi ?” Cette question, elle va la ressasser de fast-food en milk-shake, de magasin de vêtements uniformes en sweat-shirt vert-de-gris, de boyfriend en boyfriend.Elle sent pourtant qu’il est temps pour elle de prendre sa vie en main avant qu’elle ne lui échappe.C’est donc cette vie sans danger, toute tracée, comme un soap, qu’Amy va prendre à bras-le-corps, va shooter dans le poste et ainsi faire basculer son destin.Au meilleur sens du mot, La Vie avec Mister Dangerous est un roman graphique – gra-phic novel – où Paul Hornschemeier fait montre d’une maîtrise parfaite de la narration, tout en revisitant sa thématique fétiche, existentielle, à savoir le modèle à suivre, à rattraper ou à détruire pour pouvoir soi-même exister.

Paul Hornschemeier est né à Cincinnati, Ohio en 1977 et vit à Chicago. À l’université, il se spécialise dans la philosophie et la psychologie. Impressionné par le Ghost World de Daniel Clowes, Hornschemeier voit dans la bande dessinée un nouveau laboratoire de recherche. Sorti de l’université, il expérimente les possibilités de ses Séquentialcomics dans sa série autoéditée Forlorn Funnies. En sort son très beau livre Adieu, Maman (Actes Sud, 2005). Depuis, il ne cesse de complexifier son langage, de l’interroger, d’expérimenter. Après Le Retour de l’éléphant et Trois paradoxes, l’auteur revient avec un récit de cent soixante pages, prépubliées dans la revue Mome chez Fantagraphics, prouvant une fois encore, en seize chapitres parfaitement articulés, que la bande dessinée est bien une écriture à part entière.

La Vie avec mister dangerousPaul Hornschemeier, traduit de l’anglais (États-Unis) par Claro

16,5 x 22,5 cm160 pagesouvrage brochéisbn : 978-2-7427-9657-1mars 2011prix provisoire : 20 euros

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