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MINISTERE BURKINA FASODES RESSOURCES ANIMALES Unité-Progrès-Justice -------------

Etat des lieux de la prise en compte du genre dans la politique sectorielle du Ministère des Ressources Animales

FORUM NATIONAL DES FEMMES 2012

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INTRODUCTIONLe sous secteur de l’élevage constitue au Burkina Faso l’un des secteurs productifs qui touchent directement la plus grande proportion de pauvres et cela quelque soit la région considérée. En effet, Les résultats de la deuxième Enquête Nationale des Effectifs du Cheptel (ENEC-II) en 2003 montrent que 80% des ménages ruraux pratiquent l’élevage. L’ensemble des producteurs et des productrices qui pratiquent l’élevage, à titre d’activité primaire ou secondaire, a été estimé à 3 624 366 personnes, soit 30 % de la population totale du pays. Il se compose de 61 % d’hommes et de 39 % de femmes.

Pour faire jouer au sous-secteur de l’élevage le rôle stratégique qui est le sien, le Gouvernement a élaboré et adopté un document de Politique Nationale de Développement Durable de l’Elevage (PNDEL) qui donne les grandes orientations du développement de l’élevage au Burkina Faso et qui sert de cadre de référence des actions à moyen et long termes.

Les axes stratégiques de la PNDEL sont au nombre de quatre :

Axe 1. Renforcement des capacités des acteurs ;Axe 2. Sécurisation et gestion durable des ressources pastorales ;Axe 3. Accroissement de la productivité animale ;Axe 4. Amélioration de la compétitivité des produits animaux.

La PNDEL est conforme aux orientations gouvernementales définies dans la Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement Durable (SCADD) et prend en compte les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). L’outil d’opérationnalisation de la PNDEL à l’horizon 2015 est le Plan d’Actions et Programme d’Investissement du Sous-secteur de l’Elevage (PAPISE).

I- APPROCHE GENRE DANS LES ACTIONS DU MRA

La prise en compte du genre constitue une priorité du département des Ressources Animales. Son appréciation se fera à travers la mise en œuvre des différents axes stratégiques de la PNDEL.

1.1 : Renforcement des capacités des acteurs du sous secteur

 Les activités relatives à cet axe visent la formation professionnelle au sein des institutions de formation et le renforcement des capacités des structures d’appui-conseil et des organisations professionnelles.

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1.1.1 Formation professionnelle La formation professionnelle au sein des

institutions de formation s’inscrit dans le cadre des activités quotidiennes de l’Ecole Nationale de l’Elevage et de la Santé Animale (ENESA) et de l’Ecole de Lutte Anti tsé-tsé (ELAT).

Pourcentage

Le personnel

Nomination Directeurs 1/5 soit 20%Chefs de service 4/8 soit 50%

Décorations (2010-2011) 2/3 soit 66,66%Les enseignants

permanents 7/14 soit 50%Vacataires 3/45 soit 6,66%

Les élèvesConseillers d’Elevage 2ème année (2010/2012) 0/6 soit 0%Techniciens Supérieurs d’Elevage2ème année (2010/2012) 4/35 soit 11%

Agents Techniques d’Elevage2ème année (2010/2012) 19/74 soit 25,67%La supervision des stagiaires de la 2ème année (2010/2012)

20/78 soit 25,64%

Conseillers d’Elevage 1ère année (2011/2013) 3/10 soit 30%Techniciens Supérieurs d’Elevage 1ère année (2011/2013) 10/45 soit 22,22%

Agents Techniques d’Elevage 1ère année (2011/2013) 16/78 soit 20,51%Renforcement des capacités

Formation en informatique 2011 11/22 soit 48%Formation à l’étranger 2011 0/3 soit 0%Formation à l’étranger en cours 4/6 soit 67%

Le tableau suivant donne l’état des lieux de la prise en compte du genre par L’ENESA de 2010 à 2011

1.1.2 Renforcement des capacités des structures d’appui-conseil

Les ressources humaines du ministère se présentent comme suit :Répartition du personnel du MRA par emploisSource : MRA 2012

  Emplois Effectifs

2012 Hommes Femmes

Vétérinaires 49 43 6

Ingénieurs d’Elevage 115 96 19

Conseiller d’Elevage 89 70 19

Technicien Supérieur d’Elevage 367 315 52

Agent Technique d’Elevage 434 365 69

Personnel d’appui 235 178 57

Total 1 289 1 066 223

Pourcentage 100% 82,70 17,30

Des inégalités se perçoivent au niveau de la nomination aux postes de responsabilités où les femmes sont sous représentées. A titre illustratif, il faut noter que pour le poste de Directeur provincial il y a 02 femmes directrices provinciales sur 45 directions provinciales et pour le poste de Directeur régional on compte seulement 01 femme parmi les treize directeurs régionaux , soit respectivement 2,22% et 7,69%. Au niveau central nous notons une femme Directrice générale sur quatre Directions Générales, une Directrice des Ressources Humaines, une femme Personne Responsable des Marchés et une femme Directrice du Laboratoire National d’Elevage. Il est à noter que le poste de Secrétaire Général du Ministère est occupé par une femme.

Certains projets et programmes interviennent dans le renforcement des capacités des structures d’appui conseil tels que:

- le Projet Azawak-Ressources pastorales a reçu cinq stagiaires dont 2 femmes travaillant sur les thèmes suivants : (i) « renforcement des capacités fonctionnelles du groupement des éleveurs sélectionneurs d’azawak de la région du Centre » et, (ii) « suivi pondéral des veaux azawak, zébu peul et métis dans la province du Soum ».

- le Centre de Promotion de l’Aviculture Villageoise (CPAVI) avec l’appui du Projet d’Amélioration de la Productivité agricole et de la Sécurité Alimentaire (PAPSA) a formé 150 agents formateurs des producteurs et des Vaccinateurs Villageois de Volailles (VVV) dont 12 femmes.

- Pour ce qui concerne la lutte contre l’incidence du VIH/SIDA sur les agents et leurs familles, treize (13) personnes infectées dont sept (07) femmes et cinquante et une (51) personnes affectées dont 17 filles/femmes bénéficient d’une prise en charge socio économique.

 1.1.3 Renforcement des capacités des organisations professionnelles

Pour ce qui concerne le renforcement des capacités des organisations professionnelles, des formations au profit des producteurs sur des thèmes techniques relatifs aux différentes filières animales et sur l’alphabétisation ont été organisées. Au titre de la formation des acteurs des

filières, environ 15 000 acteurs ont été formés dans les sept filières, dont 5202 femmes (34,68%) et 5 397 jeunes (35,98%). Le tableau ci-après donne le détail par filière et par maillon.

Filières Acteurs formés par maillon

Production Transformation Commercialisation/conservation

Total Femmes Jeunes Total Femmes Jeunes Total Femmes Jeunes

Bétail/viande5976 2087 2152 170 18 44 10 00 10

Lait640 274 174 110 50 21 104 41 30

Aviculture traditionnelle

4168 1642 1678 313 02 08 00 00 00

Miel 1411 301 750 714 318 325 00 00 00

Porc 1312 462 177 03 01 02 00 00 00

Aulacodes 11 06 02 00 00 00 00 00 00

Cuirs et peaux 58 00 24 07 00 00 00 00 00

TOTAL 13570

4772 4957 1316 389 400 114 41 40

% 100 35,15 36,51 100 29,54 30,37 100 35,96 35,09

Effectifs des acteurs directs formés par filière Source : DEP/MRA

Le Programme National de Bio digesteurs du Burkina Faso (PNB-BF), dans le cadre de ses activités a réalisé les actions de renforcement de capacités suivantes :

- la formation de 314 producteurs dont 103 femmes et 211 hommes en compostage ;

- la formation en production de fourrage de 30 producteurs dont 1 femme;-la formation technique de 425 personnes dont 80 femmes pour l’utilisation de technologie du bio digesteur et l’entretien du bio digesteur.

S’agissant également du volet formation des acteurs à la base, le Centre de Promotion de l’Aviculture Villageoise (CPAVI) a formé 216 nouveaux VVV dont 15 femmes. Il a aussi recyclé 110 VVV dont 22 femmes.

Pour ce qui concerne l’alphabétisation, 10 centres ont été ouverts au profit de 371 auditeurs des régions de la Boucle du Mouhoun, du Sahel et du Sud-Ouest dont 269 femmes (72,51%) bénéficiaires d’une session d’alphabétisation initiale (AI).

1.2  Sécurisation et gestion durable des ressources pastorales

Cet axe a surtout concerné des actions d’information / sensibilisation de masse sur la loi relative au pastoralisme et les aménagements d’espaces pastoraux (pistes à bétail, délimitation de zones de pâture, aménagement de boulis, barrage, forage, mise en place de comité de gestion, gestion des conflits). C’est un axe transversal dont les effets/ impacts a priori s’adressent aussi bien aux hommes qu’aux femmes. Les activités de sensibilisation/ formation relatives aux « règles et outils de gestion durable des pâtures et des points d’eau» ont concerné 12 454 producteurs dont 2992 femmes soit 24% en 2011.

Un voyage d’étude a été organisé courant 2012 au Niger en faveur de 24 producteurs dont 3 femmes et 4 jeunes.

En l’absence d’information sur le niveau d’accès des femmes et des hommes aux espaces pastoraux et à leur implication dans les comités de gestion des infrastructures pastorales, on ne peut pas apprécier objectivement les effets de ces investissements sur la vie des agro pasteurs femmes et hommes. Concernant le volet de l’hydraulique pastorale, plusieurs ouvrages ont été réalisés de 2010 à 2012 soit 30 boulis et 38 forages pastoraux dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Nord, de l’Est, des Hauts-Bassins, du Plateau Central et du Sud-Ouest.

Un barrage pastoral a été réalisé à Nérékéresso dans la région des Cascades. Un programme de plus de 122 forages est en cours de réalisation sur le budget 2012.Tous ces ouvrages hydrauliques vont contribuer à alléger les fardeaux des femmes pour leur permettre de se consacrer à des activités rémunératrices.

1. 3 . Accroissement de la productivité et des productions animales

Cet axe a essentiellement porté sur l’amélioration de l’alimentation des animaux, l’amélioration de la santé animale et sur l’amélioration de la production.

En ce qui concerne l’amélioration de l’alimentation des animaux:  il s’agit surtout de la subvention de faucilles, faux et haches paille.

En ce qui concerne l’amélioration du potentiel génétique:

Les activités portent principalement sur la promotion de l’insémination artificielle et la diffusion de races améliorées pour la production de viande et/ ou de lait. Le graphique suivant spécifie le nombre de bovin diffusé auprès des producteurs en 2010.

Bovins distribués

Le nombre de bovin diffusé en 2010 en direction des femmes est nettement plus important (au moins 4 fois plus) que celui des hommes.

En ce qui concerne, l’amélioration de la santé animale

Au stade actuel la remontée de l’information sur la prévention et la lutte contre les pathologies animales ne permet pas d’appréhender le nombre de femmes dont les animaux ont été vaccinés. L’information donne seulement le nombre ou le pourcentage d’animaux vaccinés.

La promotion de l’amélioration de l’habitat des animaux font apparaître une proportion de bénéficiaires femmes non négligeable comme l’indique l’histogramme ci-dessous.

Promotion de l’hygiène par genre de 2010- à 2011

En ce qui concerne l’amélioration de la production: nous avons ci-après quelques données relatives aux différentes filières :

• Production de viande

Dans le cadre des activités d’embouche, 2 796 ateliers dont 1 332 appartenant aux femmes soit 47,64% ont été suivis.

Ces ateliers ont produit 18 101 bovins dont 1 427 pour les femmes;11 276 ovins dont 2 618 pour les femmes et 2 037 porcins dont 667 pour les femmes.

Production de volaille

Au niveau de la volaille traditionnelle, 2 169 élevages dont 524 appartenant aux femmes soit 24,15% ont été suivis.

Pour ce qui concerne l’élevage moderne de volailles, 66 fermes modernes dont 13 appartenant aux femmes ont été suivies. Elles comptent au total 150 674 têtes de volailles dont 10 890 sont des propriétés de femmes soit 7,22%.

Production des œufs de consommationPour ce qui est de l’aviculture moderne, 148 fermes ont

été recensées et suivies dont 23 appartenant aux femmes (15,54%).

Ces fermes ont produit 7 279 596 œufs au cours de ce trimestre.

Au cours de l’année 2011, une bande de 42 097 pintades a été suivie dont 2 289 appartenant aux femmes.

Ces pintades ont produit 1 071 496 œufs dont 57 067 appartenant aux femmes.

Production d’aulacodesAu titre de l’élevage non conventionnel, c’est celui

des aulacodes qui a fait l’objet de suivi. Ainsi 7 ateliers dont 1 appartenant aux femmes ont produit 561 aulacodes dont 99 pour les femmes.

Production du mielSur 564 apiculteurs suivis par le réseau

d’encadrement du ministère, on dénombre 80 femmes (14,18%). La production totale issue de 2 436 ruches est de 75 040 kg de miel brut.

1. 4 . Amélioration de la compétitivité et la mise en marché des produits animaux

A ce niveau, les activités menées ont concerné la réalisation des infrastructures de mise en marché et l’amélioration de la qualité des produits animaux.

1.4.1 Lait et produits laitiers

Les activités qui ont été menées dans le cadre de la promotion du lait portent sur la transformation et la commercialisation.

Par exemple, au cours du deuxième trimestre 2012, 102 unités de transformation recensées et suivies dont 36 appartenant aux femmes (35,29%) ont transformé 242 014 litres de lait.

Afin d’améliorer la qualité et l’hygiène du lait, 595 troupeaux laitiers dont 134 appartenant aux femmes (22,52%) ont été suivis.

Dans le cadre de la promotion du lait et des produits laitiers 03 journées promotionnelles ont été organisées dans les régions de l’Est, du Nord et du Sud-Ouest.

 

1.4.1 Financement des activités d’élevage

Les actions menées par le Fond de Développement de d’Elevage (FODEL) en faveur des femmes peuvent se résumer en deux points. Il s’agit de celles réalisées dans le domaine du soutien aux initiatives des professionnels du secteur de l’élevage d’une part et dans l’octroi du crédit d’autre part.1- Soutien aux initiatives des professionnels du secteur de l’élevageDans ce cadre, un forage solaire d’une capacité de 15 m3/heure pour un montant de vingt quatre millions (24 000 000) de FCFA a été réalisé au profit du groupement des femmes Wend-panga de Arbolé.

le groupement composé de femmes réunies autour de l’activité d’embouche bovine rencontrait un problème pour l’abreuvement des animaux. Le forage d’une grande capacité, avec des aménagements destinés d’une part à l’abreuvement des animaux et d’autre à l’alimentation humaine a été favorablement accueilli.

Arbolé dans le Passoré

 

2- Octroi du créditSept opérations de crédit ont été conduites par le FODEL

depuis 2010. Les cinq premières sessions du comité de prêt ont permis de financer entre 2010 et 2011, 174 projets au profit de 580 promoteurs dont 274 femmes (47,24%). Celles-ci ont bénéficié soit individuellement ou au profit de leurs organisations d'un montant total de 99 401 700 FCFA soit 34% des financements, sur une enveloppe pour la même période destinée au crédit de 291 801 700 FCFA.

En 2012, deux sessions du Comité de prêt se sont tenues et ont permis :

- d’octroyer des crédits à la 1ère session à 59 promoteurs dont 49 femmes. Ces femmes ont bénéficié d’un montant de 23 293 375 FCFA sur une enveloppe globale de 47 793 375 FCFA. Ce qui représente plus de 83% de femmes bénéficiaires pour 48,74% des financements ;

- de retenir à la 2ème session tenue en juillet 2012, 66 microprojets de femmes pour un montant de 36 303 720 FCFA sur une enveloppe globale de 153 076 993 FCFA.

Région du Plateau Central Région de l’Est Région du P.

Central (Mankarga)

Outre le FODEL, le Projet de Développement de l’élevage dans la région du Liptako- Gourma a octroyé 37 798 059 FCFA à 111 producteurs dont 83 femmes soit 74,77%.  III. Les contraintes majeures liées à la promotion du GenreLes contraintes liées à la prise en compte du Genre au MRA peuvent se résumer comme suit :

Une insuffisance de formation des membres de la cellule en Genre;

Des pesanteurs socio culturelles ;Des pesanteurs socio-économiques ;Faible désagrégation des données

Hommes/ Femmes;Sous estimation des capacités des

femmes dans certaines filières;Persistance de certaines pratiques

culturelles discriminatoires

IV. Actions prioritairesObjectif spécifique 1 : Connaitre d’avantage les

préoccupations spécifiques des H et des F qui s’investissent dans le secteur de l’élevage en vue d’une meilleure prise en compte dans le cycle des projets

Action 1 - Mener des études par filière selon l'ASEG pour générer des données fiables

Action 2- Systématiser une analyse pertinente dans les rapports périodiques

Action 3- Encourager la collecte des informations désagrégées au niveau des projets et programmes en cours

Action 4- Améliorer le traitement, l'analyse et la communication des données sexo-spécifiques

Objectif spécifique 2 : Accroître la participation des H et des F à tous les niveaux en vue d’une gestion équitable et rationnelle des ressources humaines.

Action 1- Plaidoyer pour la mise en œuvre des résultats de l’étude Action 2.1.3- Sensibilisation pour faire connaitre et promouvoir le métier

Action 2-Instaurer un quota de 30% au poste nominatifAction 3- Actualiser le répertoire des femmes cadre du MRA et faire

connaitre des modèles de femmes qui se sont distinguées Action 4- Encourager les femmes à la formation professionnelle

(rechercher les bourses, formation sur l’utilisation des TIC)Action 5- Lutter contre le harcèlement sexuel (H/F) dans le milieu du

travail (faire connaitre les droits et devoirs, défense des droits des femmes…)

Objectif spécifique 3 : Renforcer les capacités techniques et communicationnelles du MRA en Genre afin de l’opérationnaliser de façon optimale

Action 1- Relecture de l’ensemble des outils et procédure par direction pour une prise en compte du Genre (DEP, DRH, DGPSE, DGSV, DGAEP…)

Action 2- Réviser ou mettre en place des bases données (DEP, DRH) et formées les acteurs à l’utilisation.

Action 3- Utiliser les différentes instances du MRA pour partager les expériences et les enseignements de la prise en compte du Genre à différents niveau.

Action 4- Instaurer une journée de la cellule Genre (délocalisées, présentation des expériences de certains projets

Objectif spécifique 4 : Réduire les inégalités d’accès aux appuis du MRA en direction des femmes

Action 1- Encourager les projets à prendre des mesures incitatives en faveur des femmes (FODEL, PNB, PATTEC….)

Action 2- Accroitre le nombre de bénéficiaires femmes aux appuis (formations, équipements, crédit, l’alphabétisation…) du MRA

Action 3- Accroitre la participation des femmes dans les filières porteuses

Activité 4- Améliorer la participation des femmes dans les activités d’élevage (embouche bovine, lait, aulacode, lapin…)

Objectif spécifique 5 : Augmenter les capacités d’influence de la cellule genre pour mieux assurer leur mission.

Action 1- Former les membres de la cellule sur la maîtrise du concept Genre

Action 2- Former les membres de la cellule en technique de négociation et plaidoyer

Action 3- Participation de la Cellule genre aux instances du MRA (CASEM, CC, Comité de pilotage des projets et programme)

Action 4- Elaborer et diffuser une note d’orientation

Action 5- Analyser le niveau de prise en compte du Genre dans les politiques et les documents produits par le MRA et ou à sa demande (rapports, TDR,

Action 6- Assurer le suivi de la mise en œuvre du plan d’action Genre du MRA

Perspectives

Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme National de Création d’Emplois pour les Femmes et les Jeunes, il est prévu pour ce qui concerne le sous secteur de l’élevage un projet de promotion de l’aviculture traditionnelle améliorée au profit des femmes et des jeunes vivant en milieu rural. Ce Projet interviendra dans les 351 communes du Burkina Faso.

L’objectif global du projet est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations les plus vulnérables notamment, les femmes et les jeunes vivant en milieu rural.

A cet objectif global sont assignés des objectifs spécifiques qui sont entre autres :

créer annuellement 7 020 emplois pour les femmes et les

jeunes dans les trois cent cinquante une (351) communes du

Burkina Faso pendant cinq (05) ans ;

générer des revenus au profit de 17 550 femmes et 17 550

jeunes dans les communes du Burkina Faso pendant cinq

(05) ans;

ConclusionLe Ministère des Ressources Animales, dans le cadre de la

mise en œuvre de la Politique Nationale de Développement Durable de l’Elevage (PNDEL) et du Plan d’Action et Programme d’Investissement du sous-secteur de l’Elevage (PAPISE) à l’horizon 2015, intègre l’approche genre. Des difficultés liées à la désagrégation des données lors de l’élaboration des rapports d’activités ne permettent pas de bien appréhender toutes les actions déployées à l’endroit de la femme. La mise en œuvre des actions prioritaires permettra de rendre plus visible la prise en compte du genre dans le Département.

Merci pour votre attention

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