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REPUBLIQUE du SENEGALUn Peuple – Un But – Une Foi

MINISTERE DE L’ECONOMIE DES FINANCES ET DU PLAN

Direction des Statistiques Economiques et de la Comptabilité Nationale

NOTE D’ANALYSE DES COMPTES NATIONAUX PROVISOIRES 2014, SEMI‐

DEFINITIFS 2013 ET DEFINITIFS 2012

Novembre 2015

Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) – Comptes Nationaux 2012-2014 2

ANSD

AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE

Directeur Général : Aboubacar Sédikh BEYE

Directeur Général Adjoint : Babacar NDIR

Directeur des Statistiques Economiques et de la Comptabilité Nationale : Mbaye FAYE

Directeur du Management de l’Information Statistique : Mamadou NIANG

Chef de la Division de la Comptabilité Nationale, des Synthèses et Etudes Analytiques p.i : Mamadou Ngalgou KANE

Chef du Bureau de la Comptabilité Nationale p.i : Adama SECK

Mamadou Diang BA : Secteurs de l’agriculture et de la sylviculture

Amadou Racine DIA : Secteur de l’élevage

Mouhamadou Bassirou DIOUF et Mamadou FAYE :

Secteur de la pêche

Madiaw DIBO, Hamady DIALLO et Mamadou DAFFE :

Secteur des Administrations publiques

Malick DIOP et Manga NDIAYE :

Secteurs des sociétés non financières

Malick DIOP et Mambodj FALL :

Secteur des sociétés financières

Adama SECK : Secteur extérieur

Wouddou Dème KEITA : Secteur de l’énergie et des mines

Agent d’appui : Seynabou NDIAYE

Chef de la Division de la Documentation, de la Diffusion et des Relations avec les Usagers (DDDRU) :

El Hadji Malick GUEYE


SOMMAIRE

AVANT PROPOS.........................................................................................................4

RESUME.......................................................................................................................5

INTRODUCTION................................................................................................................6I. L’EVOLUTION DES PRINCIPAUX INDICATEURS MACROECONOMIQUES............................7II. L’EVOLUTION DES RESSOURCES ET DES EMPLOIS DU PIB....................................................10II.1 L’EVOLUTION DES RESSOURCES DU PIB..................................................................10II.2 L’EVOLUTION DES EMPLOIS DU PIB.........................................................................17CONCLUSION................................................................................................................19

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: Les principaux agrégats et ratios.................................................................7Tableau 2: Structure des emplois du PIB.....................................................................19

LISTE DES GRAPHIQUES

Figure 1: Evolution du PIB, de la Consommation finale et de la FBCF........................8

Figure 2: Evolution des taux d’épargne et d’investissement.........................................8

Figure 3: Evolution des importations et des exportations.............................................9

Figure 4: Taux de croissance en volume du PIB et des secteurs d’activités (en %)...10

Figure 5: Contribution du secteur primaire à la croissance économique....................11

Figure 6: Contribution du secteur secondaire à la croissance économique................13

Figure 7: Contribution du secteur tertiaire à la croissance économique.....................14

Figure 8: Structure du PIB nominal par secteur d’activités.........................................15

Figure 9: Structure des emplois du PIB nominal (en %).............................................18


AVANT-PROPOS

La présente publication est consacrée aux résultats des comptes nationaux provisoires de l’année 2014, semi-définitifs de 2013 et définitifs de 2012. Ces deux derniers comptes sont révisés, par rapport à leur statut de l’année précédente, en intégrant des informations plus complètes et plus actuelles. Les sous secteurs affectés par ces changements sont notamment la pêche, les entreprises non

financières du CUCI1, les banques et autres établissements financiers ainsi que certaines unités des Administrations publiques. Les données sur les échanges extérieurs ont été également mises à jour à la faveur de la disponibilité de la balance des paiements définitive de 2013.

La méthodologie d’élaboration utilisée dans le cadre de ce travail est conforme aux recommandations du Système de Comptabilité Nationale (SCN 93). Toutefois, certaines innovations proposées par ce système, en particulier la ventilation du Service d’Intermédiation Financière Indirectement Mesuré (SIFIM) entre secteurs institutionnels, ne sont pas intégrées. Les nomenclatures des activités (NAEMAS) et des produits (NOPEMAS) utilisées sont une adaptation au contexte sénégalais des nomenclatures établies par l’Observatoire Economique et Statistique d’Afrique Subsaharienne (AFRISTAT), à savoir la Nomenclature des Activités des Etats Membres d’AFRISTAT (NAEMA) et la Nomenclature des Produits des Etats Membres d’AFRISTAT (NOPEMA).

Afin de toujours mieux répondre aux besoins des utilisateurs, la présente publication, à l’instar des précédentes, vise principalement deux objectifs majeurs. Le premier se concentre essentiellement sur l’analyse de la situation économique de 2014, à travers la description et l’interprétation de l’évolution des principaux agrégats et ratios issus des résultats des comptes nationaux du Sénégal. Le second objectif poursuivi est de mettre à la disposition des utilisateurs, les tableaux qui synthétisent les principaux résultats des comptes nationaux du Sénégal entre 2010 et 2014.

1 Echantillon d’entreprises du Centre Unique de Collecte de l’Information


RESUME La croissance économique du Sénégal s’est établie à 4,3% en 2014

A l’instar des années précédentes, la situation économique mondiale demeure morose en 2014, même si l’activité économique s’est redressée aux Etats-Unis et dans les pays de la zone euro. Globalement, la croissance économique mondiale est ressortie à 3,4% en 2014, après 3,3% en 20131.

En Afrique, l’activité économique a connu un accroissement en 2014 (3,9% contre 3,5% en 2013)2. L’accélération de la croissance est en liaison avec celle de l’Afrique de l’Ouest (6,0% contre 5,7% en 2013) qui, en dépit de l’épidémie d’Ebola qui a touché la région, a tiré profit de l’embellie économique du Nigéria dont le PIB réel a augmenté de 6,3% en 2014.

Au Sénégal, la croissance économique s’est établie à 4,3% en 2014, après 3,5% en 2013. Cette reprise de l’activité économique est essentiellement imputable au redressement de la croissance du secteur primaire qui a atteint 2,7% contre 0,5% l’année précédente, et à la consolidation de celle du secteur secondaire qui s’est établie à 5,2%, après 5,1% en 2013. En revanche, elle est limitée par le ralentissement du secteur tertiaire qui a perdu 0,5 point de croissance pour ressortir à 4,1%, sous l’effet de la perte de vigueur des services de Poste et Télécommunications et de l’impact de l’épidémie à virus Ebola sur les activités d’hébergement, de restauration et de transport aérien.

La relance du secteur primaire est principalement imputable aux performances notées dans les « activités extractives » (6,3%) portées par les productions de Zircon et de Titane, de l’ « élevage et chasse » (4,9%) ainsi que de « la sylviculture et l’exploitation forestière » (4,5%). Le raffermissement du secteur secondaire est impulsé par la vigueur de la « construction » (+11,3%) et la bonne tenue des activités de « fabrication de produits en caoutchouc et en plastique » (+11,5%) et de « fabrication de machines» (+15,5%).

Au titre de la demande finale en volume, la consommation des ménages s’est revigorée (croissance de 5,0% en 2014 contre 2 ,2% en 2013), suite à la hausse conjointe des consommations publique et privée. En revanche, la formation brute de capital fixe (FBCF) a ralenti (7,8% contre 17,8% en 2013) malgré la forte progression de la FBCF publique (13,4%).

S’agissant du niveau général des prix, le déflateur du PIB s’est replié pour la deuxième année consécutive (-0,9%, après -2,5% en 2013).

Le déficit extérieur du compte des biens et services s’est amélioré en passant de 1 527 milliards en 2013 à 1 449 milliards en 2014.

1 Cf. FMI, Perspectives Economiques Mondiales, octobre 2015. 2 Banque Africaine de Développement (BAfD), Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) et Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), Perspectives économiques en Afrique, Edition 2015.


Introduction

La croissance économique mondiale s’est bonifiée de 0,1 point en 2014 pour s’établir à 3,4%, après 3,3% en 20133 sous l’effet d’une progression plus soutenue de l’activité économique aux Etats-Unis (+2,4% contre +1,5% en 2013) et dans les pays de l’Afrique subsaharienne (5,2% contre 4,7% en 2013) ainsi que de la relance dans la zone EURO (+0,9% en 2014 contre -0,5% en 2013). En revanche, un ralentissement dans les économies émergentes et en développement (4,6% en 2014 contre 5,0% en 2013) a été aussi enregistré.

S’agissant du continent africain, le taux de croissance s’est globalement établi à 3,9%4 avec des disparités régionales. En effet, dans les pays d’Afrique de l’Ouest, la croissance a atteint 6,0%, malgré l’épidémie d’Ebola qui a touché la région. Cette performance est imprimée par la bonne tenue de l’économie du Nigeria (6,3%, après 5,4% en 2013).

Au plan national, un regain de l’activité économique est enregistré dans un contexte de mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE) avec le lancement de la première vague de projets, notamment dans le domaine agricole. L’année 2014 est également marquée par l’installation tardive de l’hivernage et l’insuffisance des pluies. Toutefois, l’impact de la mauvaise pluviométrie sur la production agricole a été limité par les mesures prises par les autorités consistant à mettre à la disposition des producteurs des variétés à cycle court. En outre, l’activité économique nationale est caractérisée par la performance de l’industrie du sucre, les difficultés de l’activité des huiliers et de raffinage du pétrole, la perte de vitesse des services de télécommunications ainsi que les effets négatifs de l’épidémie à virus Ebola sur les activités d’hébergement et de restauration. Au total, la croissance économique s’est établie à 4,3% en 2014 contre 3,5% un an auparavant.

Le présent document est consacré à l’analyse des principaux résultats des comptes nationaux définitifs 2012, semi définitifs 2013 et provisoires 2014. A cet égard, il est subdivisé en deux parties. La première met l’accent sur l’évolution des principaux indicateurs macroéconomiques. La seconde se focalise sur celle des ressources et des emplois du PIB.

I. L’évolution des principaux indicateurs macroéconomiques3 Cf. FMI, Perspectives Economiques Mondiales, octobre 2015.4 Banque Africaine de Développement (BAfD), Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) et Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), Perspectives économiques en Afrique, Edition 2015.


Le taux de croissance du PIB réel est ressorti à 4,3% en 2014, en hausse de 0,8 point par rapport à son niveau de 2013. Cette reprise de l’activité économique est essentiellement imputable au redressement du secteur primaire et à la consolidation du secteur secondaire. Toutefois, elle est limitée par un ralentissement de l’activité du secteur tertiaire.

En outre, le niveau général des prix, mesuré par le déflateur du PIB, s’est replié de 0,9% en 2014, à la faveur de la baisse des prix des principaux produits sur les marchés national et international.

Tableau 1: Les principaux agrégats (en milliards FCFA) et ratios

Source : ANSD. Comptes nationaux 2012-2014, novembre 2015

Le PIB nominal se situe à 7 569 milliards FCFA en 2014, contre 7 325 milliards FCFA en 2013. Le Revenu national brut disponible (RNBD) qui, en plus du PIB, intègre les flux nets de revenus et de transferts courants entre l’économie sénégalaise et le reste du monde, a augmenté de 347 milliards pour s’établir à 8 608 milliards en 2014. Dans le même sillage, le revenu disponible par tête est passé de 612 à 618 mille FCFA entre 2013 et 2014.

La consommation finale en valeur a progressé de 4,5% pour s’établir à 7 131


milliards FCFA en 2014, soit un accroissement plus soutenu que celui du PIB nominal (+3,3%). Il en résulte ainsi une diminution du taux d’épargne intérieure de 1,0 point, passant de 6,8% en 2013 à 5,8% en 2014.

Figure 1 : Evolution du PIB, de la Consommation finale et de la FBCF


Le taux d’investissement, approché par le taux de formation brute de capital fixe (FBCF), est resté quasiment stable, comparativement à sa valeur de l’année précédente (25,6% en 2014, après 25,4% en 2013), malgré la forte progression de la FBCF publique.

Figure 2 : Evolution des taux d’épargne et d’investissement

0,0%1,0%2,0%3,0%4,0%5,0%6,0%7,0%8,0%9,0%10,0%

0,0%

5,0%

10,0%

15,0%

20,0%

25,0%

30,0%

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

Taux de FBCF Taux d'épargne intérieure

Taux de FBCF

Taux d’épargne intérieure


S’agissant des échanges extérieurs, ils ont été caractérisés par une baisse des


importations en valeur (-0,9% en 2014, après 1,6% en 2013) et un accroissement de 2,2% des exportations, après une hausse de 2,6% en 2013. En conséquence, le déficit extérieur des biens et services s’est amélioré de 78 milliards, passant de 1 527 milliards en 2013 à 1 449 milliards en 2014.

Figure 3 : Evolution des importations et des exportations



II. L’évolution des ressources et des emplois du PIBII. 1. L’évolution des ressources du PIBa. Evolution des volumes

Le regain de l’activité économique en 2014 (4,3% contre 3,5% en 2013) a résulté d’une relance du secteur primaire dont la croissance est ressortie à 2,7%, après 0,5% en 2013. Elle est consolidée par la poursuite du dynamisme du secteur secondaire qui a progressé de 5,2% en 2014, après 5,1% un an auparavant. Toutefois, ce raffermissement a été atténué par le ralentissement du secteur tertiaire, qui s’est établi à 4,1% en 2014, soit un recul de 0,5 point par rapport à 2013.

Figure 4 : Taux de croissance en volume du PIB et des secteurs d’activités (en %)


La relance de la croissance du secteur primaire est consécutive au bon comportement du secteur agricole (+1,9%), des activités extractives (+6,3%), de la sylviculture et de l’exploitation forestière (+4,5%), et de l’élevage et chasse (+4,9%). Toutefois, elle a été amoindrie par la contraction de 4,5% de l’activité de la pêche.

L’accroissement de la valeur ajoutée de l’agriculture vivrière est expliqué par une amélioration de la production de riz paddy (+28,2%), du niébé (+52,5%) et de produits horticoles tels que la pastèque (+59,4%). Ces résultats sont en partie expliqués par les efforts fournis par les autorités publiques pour développer le secteur de l’horticulture et pour faire face aux déficits pluviométriques en mettant à la disposition des producteurs des variétés de semences à cycle court. En revanche, l’agriculture industrielle ou d’exportation a connu une baisse de 0,7% de sa valeur


ajoutée imputable à la chute de la production de tomate industrielle (-37,5%), de coton (-7,8%) et d’arachide (-1,3%). Ces contreperformances sont dues à la mauvaise pluviométrie notée en 2014 marquée par une installation tardive des premières pluies et un déficit constaté dans plusieurs zones du pays.

Le relèvement des « activités extractives » est lié à la hausse de la production d’attapulgite (+17,9%) et des « pierres et autres produits de mines et carrières » (10,4 milliards en 2014 contre 0,9 milliards en 2013, en valeur). Cette dernière est principalement portée par les productions de Zircon et de Titane.

La contraction de l’activité de la pêche est essentiellement expliquée par le repli des débarquements des produits de la pêche artisanale (-3,4%). Elle a été amoindrie par la bonne tenue de la pêche industrielle dont les mises à terre ont augmenté de 22% en 2014.

Globalement, le secteur primaire a contribué de 0,4 point à la croissance, après avoir concouru à celle-ci de 0,1 point en 2013.

Figure 5 : Contribution du secteur primaire à la croissance économique


Le secteur secondaire s’est consolidé en 2014 (5,2% en 2014, après 5,1% en 2013) en liaison avec la vigueur de la construction (+11,3%) et la performance des branches « fabrication de sucre, transformation du cacao et du café, confiserie» (+35,6%), « fabrication de produits en caoutchouc » (+11,5%), « fabrication de machines » (+15,5%), « électricité, gaz et eau » (+9,7%).


En revanche, le dynamisme du secteur secondaire a été atténué par la contraction des activités de «travail du grain et fabrication de produits amylacés, aliments pour animaux» (-4,8%), « fabrication de corps gras alimentaires » (-5,2%), « raffinage pétrole, cokéfaction (-13,7%)», « travail du bois, fabrication d’articles en bois ou de vannerie » (-4,1%) et «égrenage de coton et fabrication de textiles (-2,5%)».

La construction constitue la plus importante branche du secteur secondaire en termes de valeur ajoutée (23,2%). Le dynamisme de cette activité est impulsé par la hausse des investissements de l’Etat, notamment dans la mise en œuvre des travaux d’infrastructures (construction du Centre International de Conférence Abdou DIOUF de Diamniadio, prolongement de l’autoroute à péage et de la Voie de Dégagement Nord (VDN), etc.).

Le regain de la branche « fabrication de sucre, transformation du cacao et du café, confiserie » est imputable à la forte augmentation de la production de sucre (+21,0% en quantité).

Toutefois, la branche « raffinage de pétrole, cokéfaction» a enregistré une forte baisse (-13,7%) en raison du repli de 22,7% de la production de la Société Africaine de Raffinage (SAR), comparativement à l’année 2013 en liaison avec le nombre important de jours d’arrêts de production (118 jours) dont 75 jours « d’Arrêt Métal5 » et 43 jours « d’arrêts économiques ». Cette contraction de l’activité de raffinage est corroborée par la chute de 24,6% des importations d’huiles brutes de pétrole en 2014.

La branche «travail du grain et fabrication de produits amylacés, aliments pour animaux» s’inscrit aussi en baisse (-4,8% en 2014, après 11,5% en 2013).

En outre, la valeur ajoutée de la branche « fabrication de corps gras alimentaires » a poursuivi sa diminution, notée depuis 2011, en ressortant en baisse de 5,2% en 2014. En effet, la levée des taxes de sauvegarde sur l’huile intervenue en 2012, a conduit à une hausse des importations d’huile raffinée occasionnant ainsi une perte de compétitivité de l’activité de raffinage d’huile brut. Par ailleurs, la chute de la production de fibre de coton (-30,3%), en liaison avec la diminution de la production de coton, a provoqué la baisse de l’activité de la branche « égrenage de coton et fabrication de textiles » (-2,5%).

Au total, la contribution du secteur secondaire à la croissance du PIB en 2014 est identique à celle de 2013 et se situe à 1,0 point. En outre, son poids dans le PIB courant s’est légèrement accru (19,2% en 2014 contre 18,8% en 2013).

Figure 6 : Contribution du secteur secondaire à la croissance économique

5 Normes sécuritaires en vigueur qui imposent à la SAR d’arrêter toutes ses unités et procéder à la requalification de ses équipements dits soumis après chaque cycle de fonctionnement de 5 années.



La valeur ajoutée du secteur tertiaire a progressé de 4,1% en 2014, après 4,6% en 2013. Cette décélération résulte, notamment, de la contreperformance des services d'hébergement et de restauration (-0,9% en 2014, après 8,8% en 2013) sous l’effet de l’épidémie à virus Ebola.

Par ailleurs, le secteur tertiaire est également marqué par la perte de vitesse des services de postes et télécommunications (2,0%, après 9,1% en 2013) en dépit du développement très important de la téléphonie mobile (taux de pénétration de 106,5%6) et de l’Internet mobile. La forte concurrence sur le marché des télécommunications s’est traduite par une baisse des prix de communication, notamment avec les fréquentes promotions. Au total, le chiffre d’affaires des principaux opérateurs du sous secteur des télécommunications s’est légèrement replié en 2014 (-0,1% après 5,6% en 2013).

Par ailleurs, le ralentissement des services de réparation (3,9%, après 6,5% en 2013) et des services de transports (2,0%, après 2,3% en 2013) a participé au recul du secteur tertiaire.

En revanche, le ralentissement du secteur tertiaire est contenu par la progression du commerce (5,4%) et des activités immobilières (4,7%). La bonne tenue des services d’administration publique (4,1%), de l’éducation et de la formation (4,3%), reflétée par l’augmentation des dépenses en fournitures (+41,3%) et des salaires dans la fonction publique (4,5%), a également atténué le ralentissement du secteur.

Compte tenu de son poids dans le PIB réel (52,8%), le secteur tertiaire a contribué à hauteur de 2,3 points à la croissance économique de 2014 en retrait de 0,2 point 6 ARTP. Rapport trimestriel sur la téléphonie, 4ème trimestre 2014.


par rapport à l’année antérieure.

Figure 7: Contribution du secteur tertiaire à la croissance économique


Quant aux taxes nettes sur les produits, elles ont enregistré une hausse de 6,0%, contribuant ainsi à la croissance à hauteur de 0,6 point. Cette performance découle de celle des recouvrements de la TVA intérieure hors pétrole (8,6%), de la taxe sur la consommation hors pétrole (5,4%), de la taxe spécifique sur le pétrole hors Taxe sur les Usagers de la Route (10,9%) et de la TVA à l’import (8,3%).

Encadré 1 : Structure des ressources du PIB nominal (cf. partie 2, tableau 15)


Le poids du secteur primaire représente en moyenne 15,9% du PIB courant sur la période 2010-2014 tandis que ceux des secteurs secondaire et tertiaire se situent respectivement à 19,0 et 52,6%. Quant aux taxes nettes sur les produits par rapport au PIB, elles constituent 12,5%.

Figure 8 : Structure du PIB nominal par secteur d’activités

2010 2011 2012 2013 20140.0%

20.0%

40.0%

60.0%

80.0%

100.0%

120.0%

Taxes nettes sur les produits Secteur tertiaire Secteur secondaire Secteur primaire

La part du secteur primaire dans le PIB

Le secteur primaire est marqué par la prépondérance du sous secteur agricole qui représente en moyenne 42,6% (dont 32,6% est constitué de l’agriculture vivrière et 9,9% l’agriculture industrielle ou d’exportation) de la valeur ajoutée courante de ce secteur sur la période. L’élevage et la chasse arrivent en seconde position, après l’agriculture, avec un poids moyen de 29,8%. Les activités extractives, la pêche et la sylviculture et exploitation forestière constituent respectivement 13,0%, 9,0% et 5,7% de la valeur ajoutée du secteur.

Le poids du secondaire dans le PIB

En moyenne sur les cinq dernières années, le poids du secteur secondaire s’établit à 18,9% du PIB courant. Il est essentiellement constitué des activités de construction qui représentent 23,2% de la valeur ajoutée du secteur. Elles sont suivies des activités de production d’électricité, eau et gaz (15,4%), de transformation de viande et poisson (12,7%), de fabrication de verre, poterie et matériaux de construction (5,6%) et de fabrication de produits chimiques (5,1%). Ces activités représentent, à elles seules, 61,9% de la valeur ajoutée du secteur.

Le poids du secteur tertiaire

Le secteur tertiaire demeure le premier secteur en termes de création de richesse, son poids est en moyenne de 52,7% du PIB courant sur la période 2010-2014. Il est essentiellement constitué du commerce (29,9%), des activités d’administration publique (13,0%), de postes et télécommunications (12,1%), et de services immobiliers (10,0%). Au total, ces activités représentent 64,9% de la valeur ajoutée du secteur.


b. Evolution des prix7

Le niveau général des prix, mesuré par le déflateur du PIB, s’est replié pour la deuxième année consécutive (-0,9% après -2,5% en 2013). Ce fléchissement est induit par la baisse des prix des principaux produits importés ainsi que le recul des prix des produits locaux, en particulier ceux du primaire et du tertiaire avec des baisses respectives de 1,2% et 1,8%.

S’agissant du primaire, les prix de la valeur ajoutée de la branche « agriculture vivrière» ont diminué de 3,3% à la suite du repli des prix des principales spéculations (riz paddy (-7,7%), maïs (-0,9%), mil-sorgho (-1,7%), etc.) . Ceux des activités extractives ont connu également une dépréciation de 3,3% en rapport avec la baisse des cours mondiaux de l’or. La baisse des prix de la valeur ajoutée du primaire est imprimée également par le repli des prix de la valeur ajoutée du secteur de la pêche.

En ce qui concerne le secteur secondaire, les prix de la valeur ajoutée ont augmenté de 0,2%, après une baisse de 3,7% l’année précédente. Cette appréciation découle du relèvement des prix de la valeur ajoutée de la « transformation et conservation de viande et poisson » (+2,8%), de la « fabrication de corps gras alimentaires » (+2,3%), de la « fabrication de papier, cartons,… » (+1,4%) et de l’ « électricité, gaz et eau » (2,3%). Toutefois, elle a été limitée par la diminution des prix des autres branches, notamment la « fabrication de produits alimentaires céréaliers » (-6,8%), la « fabrication de produits chimiques » (-3,0%), le « raffinage de pétrole et cokéfaction » (-2,2%), la « fabrication de sucre, transformation du cacao et du café, confiserie» (-2,0%), le « travail de grains et fabrication de produits amylacés » (-1,4%).

A l’instar du secteur primaire, les prix de la valeur ajoutée du secteur tertiaire se sont inscrits en baisse (-1,8%) en 2014. Ce repli est l’effet conjugué d’une diminution des prix de la valeur ajoutée des branches « postes et télécommunications » (-4,0%, après -3,9% en 2013), « activités immobilières » (-4,7%, après -0,6% en 2013) et « activités de santé et action sociale » (-6,4% contre 0,4% en 2013). En revanche, les prix de la valeur ajoutée de la branche « éducation et formation » et des « activités d'administration publique » se sont accrus respectivement de 0,4% et 2,4%, atténuant ainsi le recul des prix de la valeur ajoutée du secteur tertiaire.

7 Dans cette partie, les évolutions de prix de la valeur ajoutée sont analysées. Dans la méthodologie actuelle utilisée par l’ANSD, les valeurs ajoutées ne font pas l’objet de « double déflation » (i.e détermination des prix de la production et des consommations intermédiaires séparément). A cet égard, l’évolution des prix des valeurs ajoutées dépend de celle des produits des branches concernées.


II.2 L’évolution des emplois du PIB

Les emplois du PIB ont été marqués, durant l’année 2014, par une hausse de 5,0% de la consommation finale contre 2,2% l’année précédente. Cette augmentation est l’effet conjugué de l’accroissement de la consommation publique qui progresse de 2,3 points pour atteindre 3,9% et du relèvement de la consommation privée qui passe de 2,3% en 2013 à 5,2% en 2014.

En revanche, il a été noté un dynamisme moins marqué de l’investissement (7,8% en 2014 contre 17,8% en 2013) malgré la forte augmentation de la FBCF publique. En effet, le ralentissement de la progression de la FBCF privée (5,9% en 2014 contre 21,6% en 2013) a amoindri le dynamisme de l’investissement. Cette situation reflète les décélérations enregistrées dans les branches « métallurgie, fonderie, fabrication » (3,0% en 2014, après 9,1% en 2013) et « construction de matériels de transports» (0,7% en 2014, après 3,3% en 2013). La FBCF en équipements importés passe également de 460 milliards à 411 milliards (en valeur), soit une baisse de 10,7%.

S’agissant des échanges extérieurs en volume, ils ont été caractérisés par une progression des importations moindre (4,4% en 2014 contre 11,0% en 2013) que celle des exportations (6,8%, après 7,8% en 2013). La décélération des importations est imputable à la chute des achats extérieurs en valeur de pétrole brut (-24,6%), de sucre (-54,1%), de matériel électrique (-17,8%) et de fer à béton (-22,9%). Toutefois, ces baisses sont atténuées par la hausse des importations de produits pétroliers raffinés (+24,1%), de pierres et autres produits des mines et carrières (+32,9%) et de produits laitiers (+11,3%). Quant aux exportations, leur décélération est essentiellement expliquée par le repli des expéditions d’acide phosphorique (-37,3%).


Encadré 2 : Structure des emplois du PIB nominal (cf. partie 2, tableau 13)

La consommation finale constitue la principale composante de la demande finale nette. Son poids par rapport au PIB courant s’élève à 93,0% en moyenne entre 2010 et 2014. Elle est composée de la consommation privée et publique, représentant respectivement 77,4% et 15,5% du PIB.

Figure 9 : Structure des emplois du PIB nominal en 2014 (en %)

La FBCF pèse 24,2% du PIB courant en moyenne sur les cinq dernières années. Elle est principalement constituée des bâtiments et ouvrages de génie civil (74,8%), des machines (9,8%), des matériels de transport (7,4%) et des équipements et appareils (5,0%). Quant aux exportations nettes, elles se situent en moyenne à -18,9% du PIB entre 2010 et 2014. Elles s’expliquent par une prépondérance des importations par rapport aux exportations. Tableau 2 : Structure des emplois du PIB

Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) - Comptes nationaux 2012-20141

Conclusion

L’économie sénégalaise a été marquée par une relance de l’activité économique en 2014, favorisée par un redressement de la valeur ajoutée du secteur primaire et la consolidation du secteur secondaire. En revanche, la valeur ajoutée du secteur tertiaire a ralenti, par rapport à l’année précédente. La reprise enregistrée par le secteur primaire est consécutive à la bonne tenue de l’agriculture vivrière, des activités extractives, de la sylviculture et de l’exploitation forestière et de l’élevage et chasse. A l’opposé, le ralentissement du secteur tertiaire découle de la contreperformance des services d'hébergement et de restauration et de la vigueur moins forte des postes et télécommunications.

Du côté de la demande, la consommation finale a fortement progressé par rapport à l’année précédente, tirée essentiellement par l’accroissement de la consommation

privée. L’investissement a été moins dynamique tandis que le solde extérieur des biens et services (en volume) s’est légèrement amélioré.

Le niveau général des prix, mesuré par le déflateur du PIB, s’est replié de 0,9% en 2014 à la faveur de la baisse des prix des principaux produits sur les marchés national et international.


Annexe : Tableaux des comptes nationaux


2 -TAUX DE CROISSANCE ANNUELS DES VOLUMES DES AGREGATS DE LA NATIONEn taux de croissance annuel 2010 def 2011 def 2012 def 2013 s. def. 2014 provProduction de biens et services 4,2% 3,2% 4,2% 3,7% 3,7%

Importations de biens et services -5,0% 8,7% 11,0% 11,0% 4,4%

Taxes nettes sur les produits 3,1% 6,3% -0,2% -1,1% 6,0%TOTAL DES RESSOURCES 2,7% 4,2% 5,0% 4,7% 3,9%Consommations intermédiaires 4,2% 5,3% 3,3% 3,3% 3,2%

Consommation finale 2,2% 1,9% 3,0% 2,2% 5,0%

marchande 2,7% 1,5% 3,6% 2,0% 5,6%

non marchande 0,4% 3,2% 1,1% 2,8% 2,7%

publique 2,6% 5,5% 2,8% 1,6% 3,9%

privée 2,1% 1,3% 3,1% 2,3% 5,2%

Formation brute de capital fixe 1,5% 9,3% 2,6% 17,8% 7,8%

publique 4,0% -8,7% 5,3% 5,9% 13,4%

privée 0,5% 16,0% 2,1% 21,6% 5,9%

Exportations de biens et services 5,7% 7,7% 9,1% 7,8% 6,8%TOTAL DES EMPLOIS 2,7% 4,2% 5,0% 4,7% 3,9%

3 -TAUX DE CROISSANCE ANNUELS DES PRIX DES AGREGATS DE LA NATIONEn taux de croissance annuel 2010 def 2011 def 2012 def 2013 s. def. 2014 provProduction de biens et services 2,3% 5,2% 2,3% -2,6% -0,9%

Importations de biens et services 9,0% 8,1% 5,6% -8,5% -5,1%

Taxes nettes sur les produits 6,4% 3,5% 1,4% 2,3% 1,2%TOTAL DES RESSOURCES 3,5% 5,8% 3,1% -3,4% -1,6%Consommations intermédiaires 3,5% 6,1% 1,9% -2,1% -0,5%

Consommation finale 2,2% 3,4% 2,8% 0,3% -0,5%

marchande 1,4% 2,9% 3,0% 0,0% -1,5%

non marchande 5,2% 4,8% 2,7% 1,0% 3,2%

publique 7,3% 5,3% 2,6% 1,1% 5,8%

privée 1,3% 2,9% 2,9% 0,1% -1,7%

Formation brute de capital fixe 1,0% 6,8% 0,4% -7,6% -3,5%

publique 5,7% 7,0% 4,0% -4,6% -0,1%

privée -0,8% 7,5% -1,3% -8,2% -4,6%

Exportations de biens et services 2,4% 4,2% 3,8% -4,8% -4,3%TOTAL DES EMPLOIS 3,5% 5,8% 3,1% -3,4% -1,6%


4 -TAUX DE CROISSANCE DES VOLUMES DU PRODUIT INTERIEUR BRUT PAR BRANCHE D' ACTIVITEEn taux de croissance annuel 2010 def 2011 def 2012 def 2013 s. def. 2014 provVALEUR AJOUTEE TOTALE 4,3% 1,2% 5,0% 4,1% 4,1% Secteur primaire 5,9% -13,1% 8,8% 0,5% 2,7%

Secteur secondaire 3,7% 6,2% 3,3% 5,1% 5,2%

Secteur tertiaire 4,1% 3,6% 4,7% 4,6% 4,1%

+TAXES NETTES SUR LES PRODUITS 3,1% 6,3% -0,2% -1,1% 6,0%=PRODUIT INTERIEUR BRUT 4,2% 1,8% 4,4% 3,5% 4,3%VALEUR AJOUTEE TOTALE010 agriculture vivriere -1,6% -18,3% 17,0% 1,0% 2,6%

020 agriculture industrielle ou d'exportation 19,2% -45,1% 17,4% -0,9% -0,7%

030 elevage et chasse 9,0% 3,6% 0,3% 5,7% 4,9%

040 sylviculture, exploitation forestiere, 5,4% 4,3% 3,1% 4,7% 4,5%

050 pêche 2,1% 0,3% 2,8% -5,4% -4,5%

060 activites extractives 6,5% 8,7% 8,0% -13,3% 6,3%

070 Transformation et conservation de viande, poisson poisson -6,9% 14,4% 2,6% 12,5% 0,3%

080 fabrication de corps gras alimentaires 3,2% -9,3% -22,6% -5,0% -5,2%

090 travail de grains, fabrication de produits 3,5% 12,7% -4,6% 11,5% -4,8%

100 Fabrication de produits alimentaires céréaliers 5,3% 7,8% 9,6% 3,4% 0,0%

110 fabrication de sucre, transformation -1,6% -7,5% 15,9% -7,3% 35,6%

120 fabrication de produits alimentaires n.c.a 3,8% 4,3% 26,6% 9,3% -3,4%

130 fabrication de boissons 7,4% -2,3% -3,0% 6,0% 5,7%

140 fabrication de produits à base de tabac -0,7% 7,5% 0,9% 8,8% 0,4%

150 egrenage de coton et fabrication des textiles 0,4% 1,9% 0,4% 5,2% -2,5%

160 fabrication du cuir; fabrication 7,6% 11,4% 1,8% -3,5% 5,8%

170 travail du bois et fabrication d'articles 2,0% 9,1% 2,2% 3,6% -4,1%

180 fabrication de papier, carton, 1,1% 5,3% 5,0% 3,2% 3,4%

190 raffinage petrole, cokefaction, -2,3% 19,8% 13,8% 0,3% -13,7%

200 fabrication de produits chimiques 6,8% 10,6% -3,1% -11,9% 0,2%

210 fabrication de produits en caoutchouc 8,8% 7,5% 0,5% -24,2% 11,5%

220 fabrication de verre, poterie 19,3% 9,6% 1,8% -5,7% 7,4%

230 metallurgie, fonderie, fabrication 9,3% -3,8% 6,1% 9,1% 3,0%

240 fabrication de machines -17,4% 22,7% 17,2% 5,1% 15,5%

250 fabrication d'equipements, d'appareils260 construction de materiels de transports 8,8% -2,5% -9,8% 3,3% 0,7%

270 fabrication de mobilier, fabrication n.c.a., 3,9% 3,7% 3,8% 4,4% 3,5%

280 electricite, gaz et eau 7,5% -1,7% 12,1% 5,1% 9,7%

290 construction 4,7% 7,3% -1,0% 11,7% 11,3%

300 commerce 2,1% 2,7% 4,0% 5,3% 5,4%

310 services de la reparation 0,7% 3,4% 6,2% 6,5% 3,9%

320 services d'hebergement et restauration 2,0% 4,8% -1,4% 8,8% -0,9%

330 transports 5,9% 5,7% 8,1% 2,3% 2,0%

340 postes et telecommunications 7,6% 1,7% 5,6% 9,1% 2,0%

350 services financiers 8,8% 12,6% 13,7% 1,6% 4,6%

360 activites immobilieres 2,8% 3,4% 4,1% 3,6% 4,7%

370 activites des services aux entreprises 5,6% 4,5% 4,8% 4,1% 4,0%

380 activites d'administration publique 2,4% 5,6% 3,4% 2,2% 4,1%

390 education et formation 1,8% 5,1% 2,6% 1,1% 4,5%

400 activites de sante et action sociale 3,3% 4,3% 1,2% 1,5% 3,4%

410 activites à caractere collectif ou personnel 1,2% 1,6% 5,0% 2,6% 1,6%420 Services d'intermédiation financière i. m. 1,5% 15,4% 11,6% 4,2% 0,2%


5 -TAUX DE CROISSANCE DES PRIX DU PRODUIT INTERIEUR BRUT PAR BRANCHE D' ACTIVITEEn taux de croissance annuel 2010 def 2011 def 2012 def 2013 s. def. 2014 provVALEUR AJOUTEE TOTALE 1,2% 4,1% 2,7% -3,0% -1,3%

Secteur primaire 1,5% 5,6% 8,5% -3,5% -1,2%

Secteur secondaire 1,0% 4,3% -0,3% -3,7% 0,2%

Secteur tertiaire 1,2% 4,2% 2,0% -2,5% -1,8%

+TAXES NETTES SUR LES PRODUITS 6,4% 3,5% 1,4% 2,3% 1,2%=PRODUIT INTERIEUR BRUT 1,8% 4,1% 2,5% -2,5% -0,9%VALEUR AJOUTEE TOTALE010 agriculture vivriere 1,2% -1,8% 9,5% -4,5% -3,3%

020 agriculture industrielle ou d'exportation 2,7% -0,8% 7,7% 3,9% 1,2%


040 sylviculture, exploitation forestiere, -2,5% -0,3% 0,0% -2,5% -0,2%

050 pêche 1,1% 12,4% 5,9% 3,8% -10,7%

060 activites extractives 8,8% 10,5% 26,3% -12,2% -3,3%

070 Transformation et conservation de viande, poisson 1,6% -2,5% 2,5% -2,1% 2,8%

080 fabrication de corps gras alimentaires -1,9% 14,5% -4,9% -2,5% 2,3%

090 travail de grains, fabrication de produits -10,9% 13,5% 0,0% -7,7% -1,4%

100 Fabrication de produits alimentaires céréaliers -4,6% 2,3% -0,8% -2,4% -6,8%

110 fabrication de sucre, transformation -2,5% 3,6% -0,8% 1,7% -2,0%

120 fabrication de produits alimentaires n.c.a -1,8% 4,1% -0,3% -0,3% -1,3%

130 fabrication de boissons 7,5% 3,2% -0,5% -0,7% 0,0%

140 fabrication de produits à base de tabac 4,0% -2,1% -7,7% 14,4% -1,1%

150 egrenage de coton et fabrication des textiles 1,6% -3,7% -2,0% -10,4% -1,0%

160 fabrication du cuir; fabrication 0,2% 3,5% 1,1% 0,3% -1,1%

170 travail du bois et fabrication d'articles -0,1% 3,3% 1,0% 0,0% -0,9%

180 fabrication de papier, carton, 2,4% 6,1% 0,4% -2,6% 1,4%

190 raffinage petrole, cokefaction, 12,9% 30,0% 2,0% -6,9% -2,2%

200 fabrication de produits chimiques 15,4% 12,9% 0,3% -13,6% -3,0%

210 fabrication de produits en caoutchouc -1,5% 3,8% 0,4% -0,7% -1,1%

220 fabrication de verre, poterie -4,7% 1,1% -6,9% -0,8% -0,7%

230 metallurgie, fonderie, fabrication -0,4% 9,9% 0,8% -0,1% -1,1%

240 fabrication de machines -2,8% 4,1% 0,0% -1,3% -1,1%

250 fabrication d'equipements, d'appareils260 construction de materiels de transports -1,7% 3,8% 0,6% -0,4% -1,1%

270 fabrication de mobilier, fabrication n.c.a., 4,0% 6,0% 0,8% -2,0% 1,6%

280 electricite, gaz et eau 4,3% 1,3% -1,7% 0,9% 2,3%

290 construction -3,6% 7,4% 0,6% -5,6% 1,3%

300 commerce 3,0% 5,3% 3,0% -4,0% -3,4%

310 services de la reparation 3,2% 5,7% 0,4% -4,6% -0,2%

320 services d'hebergement et restauration -1,6% 4,4% -0,2% 1,1% 0,9%

330 transports -0,4% 6,9% 1,6% -0,3% -0,2%

340 postes et telecommunications -4,3% -0,3% 1,5% -3,9% -4,0%

350 services financiers -1,5% -0,3% -2,3% 2,5% -0,8%

360 activites immobilieres 1,6% 1,7% -0,2% -0,6% -4,7%

370 activites des services aux entreprises 0,3% 4,9% 1,1% -2,5% 0,3%

380 activites d'administration publique 3,7% 6,3% 5,8% -1,2% 2,4%

390 education et formation 7,1% 4,3% 0,8% -0,6% 0,4%

400 activites de sante et action sociale 0,2% 3,2% 1,6% 0,4% -6,4%

410 activites à caractere collectif ou personnel 0,3% 2,8% 1,0% 0,4% -0,7%420 Services d'intermédiation financière i. m. -1,8% -1,0% -3,0% 1,4% 0,1%


6 -CONTRIBUTIONS A LA CROISSANCE DU PIB(taux de croissance annuel*proportion du PIB à prix constants, en pourcentage)

2010 def 2011 def 2012 def 2013 s. def. 2014 provVALEUR AJOUTEE TOTALE 3,8% 1,1% 4,4% 3,6% 3,7%

Secteur primaire 0,9% -2,0% 1,2% 0,1% 0,4%



+TAXES NETTES SUR LES PRODUITS 0,3% 0,7% 0,0% -0,1% 0,6%=PRODUIT INTERIEUR BRUT 4,2% 1,8% 4,4% 3,5% 4,3%VALEUR AJOUTEE TOTALE010 agriculture vivriere -0,1% -1,0% 0,7% 0,1% 0,1%

020 agriculture industrielle ou d'exportation 0,5% -1,3% 0,3% 0,0% 0,0%



050 pêche 0,0% 0,0% 0,0% -0,1% -0,1%

060 activites extractives 0,1% 0,1% 0,1% -0,2% 0,1%

070 Transformation et conservation de viande, poisson -0,2% 0,4% 0,1% 0,4% 0,0%

080 fabrication de corps gras alimentaires 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

090 travail de grains, fabrication de produits 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%


110 fabrication de sucre, transformation 0,0% 0,0% 0,1% 0,0% 0,1%

120 fabrication de produits alimentaires n.c.a 0,0% 0,0% 0,1% 0,1% 0,0%

130 fabrication de boissons 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

140 fabrication de produits à base de tabac 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

150 egrenage de coton et fabrication des textiles 0,0% 0,0% 0,0% 0,1% 0,0%

160 fabrication du cuir; fabrication 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

170 travail du bois et fabrication d'articles 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%


190 raffinage petrole, cokefaction, 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

200 fabrication de produits chimiques 0,1% 0,1% 0,0% -0,1% 0,0%

210 fabrication de produits en caoutchouc 0,0% 0,0% 0,0% -0,1% 0,0%

220 fabrication de verre, poterie 0,2% 0,1% 0,0% -0,1% 0,1%

230 metallurgie, fonderie, fabrication 0,1% 0,0% 0,0% 0,1% 0,0%

240 fabrication de machines 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

250 fabrication d'equipements, d'appareils260 construction de materiels de transports 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%


280 electricite, gaz et eau 0,2% 0,0% 0,3% 0,1% 0,3%

290 construction 0,2% 0,3% 0,0% 0,5% 0,5%

300 commerce 0,3% 0,4% 0,6% 0,8% 0,9%


320 services d'hebergement et restauration 0,0% 0,0% 0,0% 0,1% 0,0%

330 transports 0,2% 0,2% 0,3% 0,1% 0,1%








410 activites à caractere collectif ou personnel 0,0% 0,0% 0,1% 0,0% 0,0%

420 Services d'intermédiation financière i. m. 0,0% -0,3% -0,3% -0,1% 0,0%


7 -AFFECTATION DE LA CROISSANCE AUX EMPLOIS DU PRODUIT INTERIEUR BRUT (taux de croissance annuel*proportion du PIB à prix constants, en pourcentage)

2010 def 2011 def 2012 def 2013 s. def. 2014 provConsommation finale 2,1% 1,7% 2,8% 2,0% 4,4%

marchande 2,0% 1,1% 2,6% 1,5% 4,0%

non marchande 0,1% 0,6% 0,2% 0,5% 0,5%

publique 0,3% 0,7% 0,4% 0,2% 0,5%

privée 1,7% 1,0% 2,4% 1,8% 4,0%


publique 0,3% -0,6% 0,3% 0,4% 0,9%

privée 0,1% 2,8% 0,4% 4,2% 1,4%

Variation de stocks -1,4% -1,3% 2,4% -1,1% -2,6%Exportations de biens et services 1,3% 1,8% 2,3% 2,1% 1,9%

8 - COMPTE DE BIENS ET SERVICESEn milliards de francs CFA courants 2010 def 2011 def 2012 def 2013 s. def. 2014 provProduction de biens et services 10 893 11 817 12 597 12 728 13 078

Importations de biens et services 2 578 3 030 3 549 3 606 3 573

Taxes nettes sur les produits 797 876 886 896 961TOTAL DES RESSOURCES 14 267 15 723 17 033 17 229 17 612Consommations intermédiaires 5 287 5 910 6 225 6 298 6 470

Consommation finale 5 971 6 287 6 662 6 827 7 131

marchande 4 588 4 791 5 108 5 213 5 421

non marchande 1 384 1 496 1 554 1 614 1 710

publique 947 1 053 1 111 1 141 1 253

privée 5 024 5 235 5 551 5 687 5 878

Formation brute de capital fixe 1 421 1 660 1 710 1 861 1 936

publique 421 411 450 454 515

privée 1 001 1 249 1 260 1 406 1 421

Variation de stocks -6 78 411 164 -49

Effectives 3 97 282 295 207

Correction territoriale -9 -19 128 -131 -256

Exportations de biens et services 1 593 1 787 2 025 2 079 2 124TOTAL DES EMPLOIS 14 267 15 723 17 033 17 229 17 612


9 -COMPTE DE BIENS ET SERVICESEn milliards de francs CFA aux prix constants de 1999 2010 def 2011 def 2012 def 2013 s. def. 2014 provProduction de biens et services 8 270 8 532 8 890 9 219 9 560

Importations de biens et services 1 576 1 713 1 901 2 110 2 203

Taxes nettes sur les produits 540 573 572 566 599TOTAL DES RESSOURCES 10 386 10 819 11 363 11 895 12 362Consommations intermédiaires 3 928 4 138 4 275 4 417 4 560

Consommation finale 4 461 4 545 4 683 4 786 5 025

marchande 3 553 3 608 3 736 3 812 4 024

non marchande 908 937 947 974 1 001

publique 599 632 650 660 686

privée 3 863 3 913 4 033 4 126 4 339

Formation brute de capital fixe 1 200 1 312 1 346 1 585 1 709

publique 341 311 327 347 393

privée 860 997 1 019 1 239 1 312

Variation de stocks -372 -435 -315 -374 -512

Effectives -281 -334 -285 -196 -247

Correction territoriale -91 -100 -31 -178 -265

Exportations de biens et services 1 168 1 259 1 374 1 481 1 581TOTAL DES EMPLOIS 10 386 10 819 11 363 11 895 12 362


10 - LE PRODUIT INTERIEUR BRUT PAR BRANCHE D' ACTIVITEEn milliards de francs CFA courants 2010 def 2011 def 2012 def 2013 s. def. 2014 provVALEUR AJOUTEE TOTALE 5 605 5 907 6 372 6 430 6 608 Secteur primaire 1 097 1 006 1 188 1 152 1 169

Secteur secondaire 1 192 1 320 1 360 1 376 1 451

Secteur tertiaire 3 317 3 581 3 824 3 901 3 988

.secteur moderne 2 599 2 800 2 993 2 934 3 009

.secteur informel 3 006 3 107 3 379 3 496 3 599

+TAXES NETTES SUR LES PRODUITS 797 876 886 896 961=PRODUIT INTERIEUR BRUT 6 402 6 783 7 258 7 325 7 569VALEUR AJOUTEE TOTALE010 agriculture vivriere 389 312 400 386 383

020 agriculture industrielle ou d'exportation 162 88 112 115 116

030 elevage et chasse 267 288 295 317 348

040 sylviculture, exploitation forestiere, 59 61 63 64 67

050 pêche 102 115 125 123 104

060 activites extractives 118 142 193 147 151

070 Transformation et conservation de viande, poisson 138 154 162 178 184

080 fabrication de corps gras alimentaires 8 9 6 6 6

090 travail de grains, fabrication de produits 30 39 37 38 36

100 Fabrication de produits alimentaires céréaliers 36 39 43 43 40

110 fabrication de sucre, transformation 21 20 23 22 29

120 fabrication de produits alimentaires n.c.a 28 31 39 43 41

130 fabrication de boissons 26 26 25 26 28

140 fabrication de produits à base de tabac 12 13 12 15 15

150 egrenage de coton et fabrication des textiles 68 67 66 62 60

160 fabrication du cuir; fabrication 9 10 10 10 10

170 travail du bois et fabrication d'articles 35 39 40 42 40

180 fabrication de papier, carton, 40 44 47 47 49

190 raffinage petrole, cokefaction, 17 26 30,7 28,6 24,2

200 fabrication de produits chimiques 83 103 100 76 74

210 fabrication de produits en caoutchouc 23 26 26 20 22

220 fabrication de verre, poterie 77 86 81 76 81

230 metallurgie, fonderie, fabrication 39 41 44 48 48

240 fabrication de machines 4 5 5 6 6

250 fabrication d'equipements, d'appareils 0 0 0 0 0

260 construction de materiels de transports 5 5 5 5 5

270 fabrication de mobilier, fabrication n.c.a., 74 82 86 88 92

280 electricite, gaz et eau 172 171 188 200 224

290 construction 246 284 283 298 336

300 commerce 1 003 1 085 1 162 1 175 1 197

310 services de la reparation 55 60 64 65 68

320 services d'hebergement et restauration 47 51 50 55 55

330 transports 240 271 298 304 310

340 postes et telecommunications 426 432 463 485 475

350 services financiers 196 220 244,5 254,6 264,3

360 activites immobilieres 355 373 387 399 398

370 activites des services aux entreprises 300 329 348 353 368

380 activites d'administration publique 392 440 481 486 518

390 education et formation 243 266 275 277 291

400 activites de sante et action sociale 82 88 90 92 89

410 activites à caractere collectif ou personnel 112 117 124 128 129420 Services d'intermédiation financière i. m. -133 -152 -164 -174 -174


11 -LE PRODUIT INTERIEUR BRUT PAR BRANCHE D' ACTIVITEEn milliards de francs CFA aux prix constants de 1999 2010 def 2011 def 2012 def 2013 s. def. 2014 provVALEUR AJOUTEE TOTALE 4 342 4 395 4 615 4 802 5 000 Secteur primaire 759 660 718 722 741

Secteur secondaire 923 980 1 013 1 065 1 120

Secteur tertiaire 2 660 2 755 2 884 3 016 3 139

+TAXES NETTES SUR LES PRODUITS 540 573 572 566 599=PRODUIT INTERIEUR BRUT 4 882 4 968 5 187 5 368 5 599VALEUR AJOUTEE TOTALE010 agriculture vivriere 262 214 251 253 260

020 agriculture industrielle ou d'exportation 145 79 93 92 92

030 elevage et chasse 206 213 214 226 237

040 sylviculture, exploitation forestiere, 31 32 33 34 36

050 pêche 62 62 64 60 58

060 activites extractives 54 59 64 55 59

070 Transformation et conservation de viande, poisson 127 145 149 168 168

080 fabrication de corps gras alimentaires 7 6 5 4 4

090 travail de grains, fabrication de produits 17 19 19 21 20

100 Fabrication de produits alimentaires céréaliers 25 27 30 31 31

110 fabrication de sucre, transformation 20 19 22 20 28

120 fabrication de produits alimentaires n.c.a 22 23 29 32 31

130 fabrication de boissons 17 17 16 17 18

140 fabrication de produits à base de tabac 9 9 9 10 10

150 egrenage de coton et fabrication des textiles 53 54 54 57 55

160 fabrication du cuir; fabrication 7 7 7 7 8

170 travail du bois et fabrication d'articles 25 28 28 29 28

180 fabrication de papier, carton, 27 29 30 31 32

190 raffinage petrole, cokefaction, 11 13 14,7 14,8 12,8

200 fabrication de produits chimiques 55 60 59 52 52

210 fabrication de produits en caoutchouc 18 19 19 15 16

220 fabrication de verre, poterie 64 70 71 67 72

230 metallurgie, fonderie, fabrication 29 28 29 32 33

240 fabrication de machines 3 3 4 4 5

250 fabrication d'equipements, d'appareils 0 0 0 0 0

260 construction de materiels de transports 4 4 4 4 4

270 fabrication de mobilier, fabrication n.c.a., 52 54 56 58 60

280 electricite, gaz et eau 121 119 134 141 154

290 construction 210 226 224 250 278

300 commerce 777 798 830 874 921

310 services de la reparation 34 35 37 39 41

320 services d'hebergement et restauration 33 34 34 37 36

330 transports 175 185 200 204 208

340 postes et telecommunications 487 496 524 572 583

350 services financiers 167 188 213,7 217,2 227,3

360 activites immobilieres 250 259 269 279 292

370 activites des services aux entreprises 229 240 251 261 272

380 activites d'administration publique 273 289 298 305 318

390 education et formation 169 178 182 184 193

400 activites de sante et action sociale 86 90 91 92 95

410 activites à caractere collectif ou personnel 90 91 96 99 100420 Services d'intermédiation financière i. m. -110 -127 -142 -148 -148


12 -STRUCTURE DES RESSOURCES ET EMPLOIS DE LA NATIONEn Pourcentage des Ressources aux prix courants 2010 def 2011 def 2012 def 2013 s. def. 2014 provProduction de biens et services 76,3% 75,2% 74,0% 73,9% 74,3%

Importations de biens et services 18,1% 19,3% 20,8% 20,9% 20,3%

Taxes nettes sur les produits 5,6% 5,6% 5,2% 5,2% 5,5%TOTAL DES RESSOURCES 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0%Consommations intermédiaires 37,1% 37,6% 36,5% 36,6% 36,7%

Consommation finale 41,9% 40,0% 39,1% 39,6% 40,5%

marchande 32,2% 30,5% 30,0% 30,3% 30,8%

non marchande 9,7% 9,5% 9,1% 9,4% 9,7%

publique 6,6% 6,7% 6,5% 6,6% 7,1%

privée 35,2% 33,3% 32,6% 33,0% 33,4%


publique 2,9% 2,6% 2,6% 2,6% 2,9%

privée 7,0% 7,9% 7,4% 8,2% 8,1%

Variation de stocks 0,0% 0,5% 2,4% 1,0% -0,3%

Effectives 0,0% 0,6% 1,7% 1,7% 1,2%

Correction territoriale -0,1% -0,1% 0,8% -0,8% -1,5%

Exportations de biens et services 11,2% 11,4% 11,9% 12,1% 12,1%TOTAL DES EMPLOIS 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0%

13 -STRUCTURE DES EMPLOIS DU PRODUIT INTERIEUR BRUTEn Pourcentage du PIB aux prix courants 2010 def 2011 def 2012 def 2013 s. def. 2014 provConsommation finale 93,3% 92,7% 91,8% 93,2% 94,2%

marchande 71,7% 70,6% 70,4% 71,2% 71,6%

non marchande 21,6% 22,1% 21,4% 22,0% 22,6%

publique 14,8% 15,5% 15,3% 15,6% 16,6%

privée 78,5% 77,2% 76,5% 77,6% 77,7%


publique 6,6% 6,1% 6,2% 6,2% 6,8%

privée 15,6% 18,4% 17,4% 19,2% 18,8%

Variation de stocks -0,1% 1,1% 5,7% 2,2% -0,7%

Effectives 0,0% 1,4% 3,9% 4,0% 2,7%

Correction territoriale -0,1% -0,3% 1,8% -1,8% -3,4%Exportations de biens et services 24,9% 26,4% 27,9% 28,4% 28,1%

14 -STRUCTURE DES EMPLOIS DU PRODUIT INTERIEUR BRUTEn Pourcentage du PIB aux prix constants de 1999 2010 def 2011 def 2012 def 2013 s. def. 2014 provConsommation finale 91,4% 91,5% 90,3% 89,2% 89,7%

marchande 72,8% 72,6% 72,0% 71,0% 71,9%

non marchande 18,6% 18,9% 18,3% 18,2% 17,9%

publique 12,3% 12,7% 12,5% 12,3% 12,2%

privée 79,1% 78,8% 77,8% 76,9% 77,5%


publique 7,0% 6,3% 6,3% 6,5% 7,0%

privée 17,6% 20,1% 19,6% 23,1% 23,4%

Variation de stocks -7,6% -8,8% -6,1% -7,0% -9,1%

Effectives -5,8% -6,7% -5,5% -3,7% -4,4%

Correction territoriale -1,9% -2,0% -0,6% -3,3% -4,7%Exportations de biens et services 23,9% 25,3% 26,5% 27,6% 28,2%


15 -STRUCTURE DU PRODUIT INTERIEUR BRUT PAR BRANCHE D'ACTIVITEEn Pourcentage du PIB aux prix courants 2010 def 2011 def 2012 def 2013 s. def. 2014 provVALEUR AJOUTEE TOTALE 87,6% 87,1% 87,8% 87,8% 87,3% Secteur primaire 17,1% 14,8% 16,4% 15,7% 15,4%



.secteur moderne 40,6% 41,3% 41,2% 40,1% 39,8%

.secteur informel 47,0% 45,8% 46,6% 47,7% 47,5%

+TAXES NETTES SUR LES PRODUITS 12,4% 12,9% 12,2% 12,2% 12,7%=PRODUIT INTERIEUR BRUT 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0%VALEUR AJOUTEE TOTALE010 agriculture vivriere 6,1% 4,6% 5,5% 5,3% 5,1%

020 agriculture industrielle ou d'exportation 2,5% 1,3% 1,5% 1,6% 1,5%



050 pêche 1,6% 1,7% 1,7% 1,7% 1,4%

060 activites extractives 1,8% 2,1% 2,7% 2,0% 2,0%

070 Transformation et conservation de viande, poisson 2,2% 2,3% 2,2% 2,4% 2,4%













200 fabrication de produits chimiques 1,3% 1,5% 1,4% 1,0% 1,0%

210 fabrication de produits en caoutchouc 0,4% 0,4% 0,4% 0,3% 0,3%

220 fabrication de verre, poterie 1,2% 1,3% 1,1% 1,0% 1,1%



250 fabrication d'equipements, d'appareils 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

260 construction de materiels de transports 0,1% 0,1% 0,1% 0,1% 0,1%



290 construction 3,8% 4,2% 3,9% 4,1% 4,4%

300 commerce 15,7% 16,0% 16,0% 16,0% 15,8%



330 transports 3,8% 4,0% 4,1% 4,2% 4,1%








410 activites à caractere collectif ou personnel 1,7% 1,7% 1,7% 1,7% 1,7%420 Services d'intermédiation financière i. m. -2,1% -2,2% -2,3% -2,4% -2,3%


16 -STRUCTURE DU PRODUIT INTERIEUR BRUT PAR BRANCHE D'ACTIVITE(en pourcentage du PIB à prix constant) 2010 def 2011 def 2012 def 2013 s. def. 2014 provVALEUR AJOUTEE TOTALE 88,9% 88,5% 89,0% 89,5% 89,3% Secteur primaire 15,5% 13,3% 13,8% 13,4% 13,2%



+TAXES NETTES SUR LES PRODUITS 11,1% 11,5% 11,0% 10,5% 10,7%=PRODUIT INTERIEUR BRUT 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0%VALEUR AJOUTEE TOTALE010 agriculture vivriere 5,4% 4,3% 4,8% 4,7% 4,6%

020 agriculture industrielle ou d'exportation 3,0% 1,6% 1,8% 1,7% 1,6%



050 pêche 1,3% 1,3% 1,2% 1,1% 1,0%

060 activites extractives 1,1% 1,2% 1,2% 1,0% 1,0%

070 Transformation et conservation de viande, poisson 2,6% 2,9% 2,9% 3,1% 3,0%













200 fabrication de produits chimiques 1,1% 1,2% 1,1% 1,0% 0,9%

210 fabrication de produits en caoutchouc 0,4% 0,4% 0,4% 0,3% 0,3%

220 fabrication de verre, poterie 1,3% 1,4% 1,4% 1,2% 1,3%



250 fabrication d'equipements, d'appareils 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

260 construction de materiels de transports 0,1% 0,1% 0,1% 0,1% 0,1%



290 construction 4,3% 4,5% 4,3% 4,7% 5,0%

300 commerce 15,9% 16,1% 16,0% 16,3% 16,5%



330 transports 3,6% 3,7% 3,9% 3,8% 3,7%








410 activites à caractere collectif ou personnel 1,8% 1,8% 1,9% 1,8% 1,8%420 Services d'intermédiation financière i. m. -2,3% -2,6% -2,7% -2,8% -2,6%


17 -PRODUCTION DES BRANCHES D'ACTIVITEEn milliards de francs CFA courants 2010 def 2011 def 2012 def 2013 s. def. 2014 prov010 agriculture vivriere 449,5 360,6 461,9 445,7 442,4

020 agriculture industrielle ou d'exportation 212,1 115,5 146,0 150,4 151,2

030 elevage et chasse 325,9 351,8 360,5 387,1 424,3

040 sylviculture, exploitation forestiere, 90,9 94,5 97,4 99,4 103,7

050 pêche 186,7 210,5 229,1 225,1 191,9

060 activites extractives 225,9 271,2 370,0 281,8 289,6

070 Transformation et conservation de viande, poisson 309,2 344,7 362,4 399,1 411,6

080 fabrication de corps gras alimentaires 144,7 150,3 110,6 102,5 99,4

090 travail de grains, fabrication de produits 209,5 267,3 255,0 262,2 246,1

100 Fabrication de produits alimentaires céréaliers 247,8 273,1 296,6 299,3 278,9

110 fabrication de sucre, transformation 47,8 45,8 52,6 49,6 65,9

120 fabrication de produits alimentaires n.c.a 158,7 171,4 216,3 235,9 224,9

130 fabrication de boissons 65,7 66,2 63,9 67,3 71,1

140 fabrication de produits à base de tabac 64,3 67,6 63,0 78,4 77,9

150 egrenage de coton et fabrication des textiles 169,5 166,1 163,4 154,0 148,7

160 fabrication du cuir; fabrication 16,0 18,4 19,0 18,3 19,2

170 travail du bois et fabrication d'articles 76,0 85,6 88,4 91,6 87,1

180 fabrication de papier, carton, 119,9 133,7 141,0 141,7 148,6

190 raffinage petrole, cokefaction, 281,3 437,8 508,2 474,5 400,3

200 fabrication de produits chimiques 222,7 277,9 270,1 205,6 200,0

210 fabrication de produits en caoutchouc 70,2 78,4 79,1 59,6 65,7

220 fabrication de verre, poterie 241,8 267,7 253,8 237,4 253,2

230 metallurgie, fonderie, fabrication 94,5 99,9 106,9 116,5 118,7

240 fabrication de machines 16,6 21,1 24,8 25,7 29,4

250 fabrication d'equipements, d'appareils 0,1 0,2 0,2 0,2 0,2

260 construction de materiels de transports 16,7 16,9 15,3 15,8 15,7

270 fabrication de mobilier, fabrication n.c.a., 129,1 141,7 148,3 151,7 159,5

280 electricite, gaz et eau 381,8 378,8 417,6 442,6 496,8

290 construction 967,5 1 113,9 1 109,4 1 169,8 1 318,6

300 commerce 1 427,1 1 541,2 1 649,9 1 668,9 1 699,5

310 services de la reparation 214,5 234,1 249,8 253,8 263,1

320 services d'hebergement et restauration 222,2 241,0 237,1 260,7 260,6

330 transports 484,5 546,9 600,8 613,2 624,2

340 postes et telecommunications 688,7 701,5 756,1 795,7 796,0

350 services financiers 284,9 319,2 354,4 369,0 383,2

360 activites immobilieres 383,0 402,7 418,3 430,7 430,0

370 activites des services aux entreprises 426,4 467,2 494,9 502,3 523,9

380 activites d'administration publique 595,6 671,5 701,1 723,4 818,2

390 education et formation 326,3 354,3 381,4 388,8 408,2

400 activites de sante et action sociale 128,0 132,3 135,8 140,1 136,1

410 activites à caractere collectif ou personnel 168,7 176,0 186,6 192,3 194,1

420 Services d'intermédiation financière i. m. 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0TOTAL 10 892,7 11 816,9 12 597,3 12 727,7 13 077,6


18 -PRODUCTION DES BRANCHES D'ACTIVITEEn milliards de francs CFA aux prix constants de 1999 2010 def 2011 def 2012 def 2013 s. def. 2014 prov010 agriculture vivriere 302,4 247,1 289,0 291,8 299,4




050 pêche 114,4 114,9 117,7 110,9 105,9
























290 construction 813,9 875,8 860,4 950,3 1 057,7

300 commerce 1 121,8 1 152,3 1 196,6 1 258,3 1 325,9



330 transports 351,4 372,2 400,1 406,2 414,4











19 -IMPORTATIONS TOTALES PAR PRODUITEn milliards de francs CFA CAF courants 2010 def 2011 def 2012 def 2013 s. def. 2014 prov010 agriculture vivriere 112,3 141,5 163,7 171,9 168,1




050 pêche 12,8 15,3 14,0 13,3 12,7
























290 construction 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

300 commerce 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0



330 transports 35,5 56,6 60,3 68,4 71,7









430 Correction territoriale 97,9 81,7 259,4 87,5 29,6TOTAL 2 577,8 3 029,6 3 549,3 3 606,0 3 573,3


20 -IMPORTATIONS TOTALES PAR PRODUITEn milliards de francs CFA aux prix constants de 1999 2010 def 2011 def 2012 def 2013 s. def. 2014 prov010 agriculture vivriere 120,6 134,3 136,5 149,2 164,6




050 pêche 10,3 12,3 11,0 10,4 9,8
























290 construction 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

300 commerce 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0



330 transports 30,1 42,9 41,4 49,2 54,8


350 services financiers 13 15 18 61 60,8







430 correction territoriale 59,9 46,2 138,9 51,2 18,3TOTAL 1 575,9 1 712,9 1 900,7 2 110,3 2 203,1


21 -CONSOMMATION FINALE MARCHANDE PAR PRODUITEn milliards de francs CFA courants au prix d'acquisition 2010 def 2011 def 2012 def 2013 s. def. 2014 prov010 agriculture vivriere 340,8 332,7 374,8 376,9 404,9




050 pêche 139,9 168,9 204,9 219,9 162,0
























290 construction 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

300 commerce 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0



330 transports 162,3 188,2 193,8 213,5 213,9











22 -CONSOMMATION FINALE MARCHANDE PAR PRODUITEn milliards de francs CFA aux prix constants de 1999 2010 def 2011 def 2012 def 2013 s. def. 2014 prov010 agriculture vivriere 294,6 277,3 304,4 306,0 333,9




050 pêche 74,6 80,4 91,2 94,1 77,4
























290 construction 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

300 commerce 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0



330 transports 113,0 121,8 127,4 126,6 125,6











23 -PRODUCTION ET CONSOMMATION FINALE NON MARCHANDES PAR PRODUITEn milliards de francs CFA courants au prix d'acquisition 2010 def 2011 def 2012 def 2013 s. def. 2014 prov010 agriculture vivriere 121,6 111,9 97,7 114,4 97,7




050 pêche 10,9 13,0 13,4 15,0 11,9
























290 construction 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

300 commerce 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0



330 transports 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0











24 -PRODUCTION ET CONSOMMATION FINALE NON MARCHANDES PAR PRODUITEn milliards de francs CFA aux prix d'acquisition constants de 1999

2010 def 2011 def 2012 def 2013 s. def. 2014 prov010 agriculture vivriere 73,7 64,4 51,6 62,0 54,9




050 pêche 6,8 6,9 7,0 7,3 6,8
























290 construction 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

300 commerce 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0



330 transports 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0









420 Services d'intermédiation financière i. m. 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0TOTAL 908,2 937,0 947,3 974,3 1 000,5


25 -EXPORTATIONS DE BIENS ET SERVICES PAR PRODUITEn milliards de francs CFA FAB courants 2010 def 2011 def 2012 def 2013 s. def. 2014 prov010 agriculture vivriere 10,7 17,5 19,5 34,9 35,3




050 pêche 105,7 111,0 102,3 69,8 69,0
























290 construction 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

300 commerce 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0



330 transports 22,9 47,0 64,4 71,6 74,0











26 -EXPORTATIONS DE BIENS ET SERVICES PAR PRODUITEn milliards de francs CFA fab aux prix constants de 1999





050 pêche 57,7 54,7 47,5 31,3 34,1
























290 construction 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

300 commerce 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0



330 transports 18,7 32,4 42,6 47,4 49,0











27 -FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE PAR PRODUITEn milliards de francs CFA courants au prix de base 2010 def 2011 def 2012 def 2013 s. def. 2014 provProduits locaux 994,6 1 139,2 1 129,5 1 199,7 1 339,1030 elevage et chasse 7,7 6,0 6,7 8,5 9,9







290 construction 960,3 1 105,8 1 101,7 1 161,5 1 308,6Produits importés 301,0 364,2 409,2 470,4 426,5030 elevage et chasse 0,2 0,1 0,2 0,1 0,1







270 fabrication de produits divers 2,6 2,3 4,2 2,3 2,9TOTAL FBCF (prix de base) 1 295,6 1 503,4 1 538,7 1 670,0 1 765,6Marges sur produits locaux 1,5 1,3 1,0 1,4 1,3

Taxes sur les produits locaux 1,2 1,1 0,8 1,4 0,8

Marges sur produits importés 77,5 95,3 105,7 119,1 106,1

Taxes sur les produits importés 45,8 58,9 63,4 68,9 62,1TOTAL FBCF (prix d'acquisition) 1 421,5 1 660,0 1 709,6 1 860,8 1 935,9 dont équipements importés 296,8 359,1 401,0 460,2 411,8


28 -FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE PAR PRODUITEn milliards de francs CFA aux prix constants de 1999 2010 def 2011 def 2012 def 2013 s. def. 2014 provProduits locaux 836,7 897,2 877,3 973,9 1 075,6030 elevage et chasse 5,6 4,2 4,5 5,6 6,0







290 construction 810,8 872,5 857,0 946,9 1 054,1Produits importés 255,9 289,4 329,0 432,8 449,9030 elevage et chasse 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0







270 fabrication de produits divers 1,8 2,2 5,3 2,9 4,1TOTAL FBCF (prix de base) 1 092,6 1 186,6 1 206,4 1 406,7 1 525,6Marges sur produits locaux 1,0 0,9 0,6 0,9 0,8

Taxes sur les produits locaux 0,8 0,8 0,5 0,8 0,5

Marges sur produits importés 63,0 72,3 82,2 108,3 111,6

Taxes sur les produits importés 42,8 51,7 56,5 68,7 70,2TOTAL FBCF (prix d'acquisition) 1 200,2 1 312,2 1 346,2 1 585,3 1 708,6 dont équipements importés 252,8 286,5 324,8 427,3 442,1


29 -CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES PAR PRODUITS (produits locaux et importés confondus)En milliards de francs CFA courants au prix d'acquisition 2010 def 2011 def 2012 def 2013 s. def. 2014 prov010 agriculture vivriere 191,2 234,8 226,7 233,9 222,5




050 pêche 50,1 55,8 58,4 64,2 65,9
























290 construction 7,1 8,0 7,8 8,3 10,1

300 commerce 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0



330 transports 334,8 368,3 402,9 396,5 408,0









420 Services d'intermédiation financière i. m. 0,0 0,0 0,0 0,0 0TOTAL 5 286,3 5 909,0 6 223,5 6 296,1 6 467,8


30 -CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES PAR PRODUITS (produits locaux et importés confondus)En milliards de francs CFA constants de 1999 au prix d'acquisition





050 pêche 32,7 33,3 33,2 35,4 39,1
























290 construction 3,1 3,3 3,4 3,5 3,6

300 commerce 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0



330 transports 249,8 260,9 271,5 281,4 294,5










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