Microsoft word guide révisé.docx
-
Upload
ferdaous-benaissa -
Category
Business
-
view
109 -
download
3
Transcript of Microsoft word guide révisé.docx
Guide méthodologique
Produit par :
Maxime Paquet et Brigitte Savard
Conseillers pédagogiques
Collège Sainte-‐Marcelline
Année scolaire 2012-‐2013
2
Table des matières
1. Les devoirs sur feuilles lignées .......................................................................................... 3 2. Les règles essentielles en un coup d’oeil ........................................................................... 4 3. Règles générales de présentation des travaux .................................................................. 6
3.1 Le papier ................................................................................................................ 6 3.2 Le traitement de texte ........................................................................................... 6 3.3 Les marges ............................................................................................................. 7 3.4 La pagination ......................................................................................................... 7 3.5 Une copie du travail ............................................................................................... 7
4. Les différentes parties du travail ....................................................................................... 8 4.1 La page de titre ...................................................................................................... 8 4.2 La table des matières ........................................................................................... 10 4.3 Le corps du travail ................................................................................................ 10 4.4 Les citations et références bibliographiques dans le texte .................................... 11 4.5 Les illustrations, photos, tableaux et cartes .......................................................... 15
5. Les références bibliographiques ...................................................................................... 17 6. La recherche ................................................................................................................... 21
6.1 La méthodologie de recherche ............................................................................. 21 6.2 Les cinq étapes d’un travail de recherche – fiche de travail .................................. 21
7. Le rapport de laboratoire ................................................................................................ 22 7.1 Le but de l’expérience .......................................................................................... 22 7.2 L’hypothèse (pas toujours obligatoire) ................................................................. 22 7.3 Le protocole expérimental : Le matériel et les manipulations ............................... 23 7.4 Les résultats ......................................................................................................... 24 7.5 L’analyse des résultats ......................................................................................... 27 7.6 La conclusion ........................................................................................................ 28
8. Bibliographie .................................................................................................................. 29
3
1. Les devoirs sur feuilles lignées
Lorsque tu fais un devoir sur feuilles lignées, tu dois respecter les consignes suivantes:
Ø Au Collège, on écrit à l’encre bleue de préférence; Ø Dans le coin gauche supérieur, tu écris ton nom; Ø En dessous, tu écris ta classe; Ø Dans le coin droit supérieur, tu écris la date; Ø Tu sautes 2 lignes; Ø Tu écris le titre du devoir et tu le soulignes: ex. dictée, interrogation de
géométrie…; Ø Tu réponds aux questions dans l’ordre des numéros; Ø Tu sautes 1 ou 2 lignes entre chacune de tes réponses; Ø Le professeur te précisera si tu dois écrire au recto de la feuille seulement ou si
tu dois écrire recto verso. EN FRANÇAIS:
Ø Une dictée et une rédaction s’écrivent toujours à double interligne Ø Pour la rédaction:
o Tu écris le sujet o Tu traces une nouvelle marge pour permettre les annotations du
professeur o Tu écris seulement au recto de la feuille
Julie Deslauriers 7 janvier 2013 2A Interrogation sur les planètes Début du travail…
4
2. Les règles essentielles en un coup d’oeil
Le tableau suivant présente les éléments importants à considérer lorsqu’on remet un travail écrit à l’ordinateur. Des informations plus détaillées se trouvent aux pages qui suivent ce tableau.
GÉNÉRALITÉS • Le papier utilisé doit être blanc, opaque, non ligné et
de format standard, soit21,6 cm sur 28 cm. • Chaque feuille n'est imprimée que d'un côté. • Le document est agrafé dans le coin supérieur gauche.
MARGES • Pour toutes les pages du travail, on respectera les
marges suivantes : 2,5 à 4 cm à gauche, à droite, en haut et en bas (Voir page 7).
PARAGRAPHES ET ALINÉAS
• Tout le texte est justifié à gauche et à droite (Voir page 6).
• La première ligne de chaque paragraphe présente un alinéa de cinq ou six frappes (une tabulation).
• Chaque citation longue se présente comme un paragraphe auquel on a ménagé un retrait de 10 frappes (environ 1 cm) à droite et à gauche.
POLICE ET TAILLE
• Un caractère de type Times dont la taille n'excède pas
12 points est recommandé. (Voir page 6) Seules les notes en bas de page sont en 10 points (voir « Notes de bas de page » à la page 12).
• Il importe de conserver le même caractère du début à la fin du travail.
CARACTÈRES ROMAIN ET ITALIQUE
Dans les textes, le caractère de base est le romain (droit). En édition, il est d'usage d'utiliser l'italique dans les cas suivants :
• les titres d'ouvrages et d'œuvres (recueils, romans, pièces de théâtre, œuvres musicales ou picturales, etc.);
• les noms de périodiques (revues et journaux); • les mots ou expressions en langue étrangère (ex. :
idem, op.cit., a priori, un one man show); • les devises et les proverbes (ex. : Je me souviens; Qui
ne risque rien n'a rien); • les détails secondaires (ex. : voir la page 99).
5
GUILLEMETS
• On utilise les guillemets (« ») dans les cas suivants :
- les citations courtes; - les extraits (poème, chapitre);
CARACTÈRES GRAS
• Tous les titres et les sous-titres doivent être en gras.
MAJUSCULES
• Le titre de chaque partie du travail est écrit en lettres majuscules.
• On écrit en lettres majuscules les sigles (ex. : ONF, NPD, PQ) et les acronymes (ex. : BENELUX, ACNOR, OTAN, ONU).
• Sont également écrits en majuscules les noms d'auteurs dans les références bibliographiques.
• Il est recommandé de mettre les accents sur les majuscules (État, États-Unis), sauf pour les sigles et les acronymes.
INTERLIGNES
En règle générale, le texte fait l'objet d'une présentation à double interligne. Toutefois, le simple interligne doit être utilisé dans les cas suivants :
• les notes en bas de page; • les citations longues placées en retrait; • les titres de plus d'une ligne; • la liste des tableaux et des figures; • la liste des annexes; • la bibliographie.
Entre les paragraphes, on utilise le double interligne.
Le titre et le premier paragraphe sont séparés par quatre espaces à simple interligne (ou deux espaces à double interligne). Il est recommandé de changer de page pour débuter une nouvelle partie.
PAGINATION
• Toutes les pages sont comptées, y compris la page de titre.
• La page de titre n’est jamais numérotée. • En revanche, les listes de tableaux et de figures sont
numérotées en chiffres romains. • Le numéro de page est placé en haut à droite des pages.
6
3. Règles générales de présentation des travaux
Un travail présenté proprement, selon les normes de présentation généralement admises dans le milieu scolaire, peut faire toute la différence. Il a été démontré que la présentation visuelle influence le correcteur. Pour un même travail, l’écart entre une bonne et une excellente note peut résider dans la présentation de celui-‐ci.
Voici les éléments à considérer avant la remise d’un travail.
3.1 Le papier
Il doit être blanc et de dimension uniforme : 22 cm sur 28 cm (8” x 11”). Le document est agrafé dans le coin supérieur gauche et imprimé sur le recto des feuilles, à moins que vous ne receviez des indications contraires par votre enseignant.
3.2 Le traitement de texte
En tout temps, le travail est réalisé à l’aide d’un traitement de texte (Word, Works, Pages, etc.). On s’assure de bien connaître les options de la mise en page. Le travail sera présenté avec une police de 12 points (par exemple Times New Roman, Arial, Calibri, etc.) et toujours en « mode justifié » tel que le présente l’image ci-‐dessous :
Le mode justifié se trouve dans l’onglet Accueil dans Word.
7
3.3 Les marges
Afin que la présentation de ton travail soit dégagée et que le correcteur puisse annoter le texte, il est nécessaire de laisser des marges suffisamment larges. Pour toutes les pages du travail, on respectera les marges suivantes : 2,5 à 4 cm à gauche, à droite, en haut et en bas. Votre enseignant vous donnera des consignes précises à ce sujet.
3.4 La pagination
Chaque page du travail est comptée. Le numéro des pages est indiqué en haut de la page et placé à droite. On n’indique pas de numéro sur la page de titre.
3.5 Une copie du travail
Il t’est fortement recommandé de conserver une copie électronique ou imprimée de ton travail.
NOTE IMPORTANTE
Ø On doit débuter chaque nouvelle partie (introduction, conclusion et chaque chapitre) sur une nouvelle page.
Ø On ne commence pas un paragraphe à la dernière ligne d’une page; on le reporte à la page suivante.
Ø On ne coupe pas un mot au bas d’une page pour le terminer à la page suivante.
8
4. Les différentes parties du travail
L’ordre de présentation des différentes parties d’un travail est le suivant :
Ø la page de titre; Ø la table des matières; Ø les listes des tableaux, figures, illustrations, etc. (si nécessaire); Ø l’introduction; Ø le développement; Ø la conclusion; Ø les appendices ou annexes (si nécessaire); Ø la bibliographie;
4.1 La page de titre
Elle se divise en quatre zones :
Le titre du travail (en caractère gras, 22 points)
Le sous-‐titre (s’il y a lieu, en caractères gras, 16 points)
Le nom de l’enseignant et du cours (en caractère normal, 16 points)
Votre nom et votre classe (en caractère normal, 16 points)
Le nom de l’établissement et la date de remise (en caractère normal, 16 points)
9
Voici un exemple de page de titre pour le cours d’espagnol. La disposition est la même. Les changements concernent la langue.
10
4.2 La table des matières
Elle vise à présenter en un coup d’œil la structure générale, le plan de travail et à indiquer les pages qui correspondent aux différentes parties; on y retrouve les titres des chapitres avec leur pagination. Il faut vérifier, une fois le travail terminé, que les pages annoncées dans la table des matières correspondent réellement aux pages du travail.
4.3 Le corps du travail
L’introduction et la conclusion sont des parties autonomes du travail; la première précède le développement alors que la seconde le suit. Le développement constitue la partie centrale du travail. Dans la cas d’un travail long, il est divisé en chapitres qui peuvent à leur tour être subdivisés.
4.3.1 L’introduction (10% du travail)
Il faut capter l’intérêt du lecteur dès le début de ton travail. C’est là tout l’art de l’introduction. Il faut qu’en la lisant, le lecteur sache exactement sur quelle piste la recherche s’engage et de quelle façon le travail sera mené.
L’introduction se divise en trois parties :
Ø le sujet énoncé/amené: tu présentes le sujet, son contexte, le fond de scène, la problématique d’ensemble du sujet, sans partir de trop loin cependant;
Ø le sujet posé : tu précises la question spécifique (la problématique) à laquelle ton travail devra répondre ainsi que l’angle sous lequel tu l’aborderas; en d’autres termes, tu définis l’hypothèse de ton travail (voir explications en annexe);
Ø le sujet divisé : tu indiques la démarche logique que tu entends suivre en précisant les grandes parties du développement.
11
4.3.2 Le développement (80% du travail)
Le développement est la partie maitresse de ton travail de recherche. Généralement divisée en deux, trois ou quatre parties, elle doit montrer une progression logique des idées vers la conclusion. Chaque aspect du sujet abordé dans les différentes parties doit l’être en fonction de l’hypothèse de départ ou des objectifs fixés en introduction. Tu dois donc surveiller les transitions d’une partie à l’autre de façon à assurer la continuité du texte. En règle générale, il ne doit y avoir qu’une idée principale par paragraphe.
Il existe plusieurs façons de mener un développement. Le déroulement dépend de l’orientation que tu veux donner à ton travail. Selon le genre de texte qui est demandé, tu pourras :
a) décrire, énumérer, expliquer, raconter ou analyser des faits d’ordre historique, littéraire, sociologique, politique, économique, géographique, psychologique, etc.
b) discuter une proposition, critiquer, juger, persuader, évaluer, etc.
4.3.3 La conclusion (10% du travail)
La conclusion met un point final au travail. On n’apporte donc pas d’éléments nouveaux dans la conclusion. On présente une très courte synthèse des différentes parties du développement (des idées). Cette synthèse doit être faite en fonction de l’hypothèse de travail. Tu exposes brièvement les résultats de ta recherche et tu fais part de ton opinion sur le sujet. C’est la partie rétrospective de la conclusion.
On peut, par la suite, ouvrir l’étude sur de nouvelles perspectives. On montre que l’aspect étudié a des relations avec un ensemble plus vaste et qu’il y aurait lieu, éventuellement, de considérer d’autres aspects. C’est la partie prospective de la conclusion.
4.4 Les citations et références bibliographiques dans le texte
Pendant la rédaction, il est fréquent que l’on veuille présenter la pensée d’un auteur, donner une statistique ou une information précise dans les termes exactement employés par leur créateur. Cette reproduction intégrale s’appelle une citation. Il faut cependant suivre attentivement la règle des citations afin de ne pas être accusé de PLAGIAT et de travailler de manière honnête. À ce sujet, nous vous invitons à consulter le site Web d’InfoSphère du Service des bibliothèques de l’UQAM.
http://www.bibliotheques.uqam.ca/infosphere/sciences_humaines/module7/citer.html
12
MÉTHODE AUTEUR-‐DATE
Il est très important d’indiquer la source, la provenance exacte des citations en indiquant la source ABRÉGÉE de la référence entre parenthèses selon la méthode appelée AUTEUR-‐DATE, de la manière suivante :
Ø le NOM de l’auteur, en majuscules, suivi d’une virgule; Ø l’ANNÉE de la publication, suivie d’une virgule; Ø la ou les PAGES d’où provient la référence (si nécessaire).
EXEMPLE DE LA MÉTHODE AUTEUR-‐DATE :
Cette méthode implique que l’on retrouve la référence COMPLÈTE de la source dans la bibliographie à la fin du travail.
D’après : Louise Gaudreau, Guide méthodologique 7, Cégep de Chicoutimi, Septembre 2007, p. 6.
13
NOTES DE BAS DE PAGE
Aussitôt que l’on cite un ouvrage ou un document quelconque, ou que l’on s’en inspire directement, on doit OBLIGATOIREMENT en spécifier la source, et ce, même si on ne cite pas directement un passage de l’ouvrage en question. Ainsi, on doit le faire dans les situations suivantes :
Ø pour identifier un document dans lequel vous puisez votre inspiration; Ø pour identifier la provenance des écrits d’une personne dont vous résumez la
pensée; Ø pour identifier les conclusions d’une étude auxquelles vous référez; Ø pour identifier les propos d’un spécialiste obtenus par une entrevue; Ø pour identifier les notes de cours réalisées par un enseignant que vous utilisez; Ø etc.
Voici un exemple qui illustre bien l’utilisation des notes de bas de page :
«La ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, exclut la Coalition large de l'association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) des discussions avec le gouvernement sur la hausse des droits de scolarité, en raison du non-respect de la trêve sur la tenue de manifestations perturbatrices»1.
Si on présente une citation immédiatement après celle-‐ci et qui provient du même article ou site Web, on n’a pas à réécrire la notice au complet. On inscrit Ibid. en italique suivi d’un point.
«Bien que la CLASSE prétend ne pas être à l'origine d'une manifestation tenue mardi soir au centre-ville de Montréal et qui a dégénéré, la ministre estime que l'association en a fait la promotion sur son site Internet»2.
Pour un livre ou un article de revue, c’est la même chose que la bibliographie, excepté que le prénom vient en premier et il y a des virgules partout.
« L’actualité a commandé une figurine du premier ministre du Québec à la société Sculpteo, afin de tester l’efficacité des services d’impression 3D»3.
1 La Presse Canadienne. « Line Beauchamp exclut la CLASSE des discussions sur les droits de scolarité », Le Devoir (Montréal), Le 25 avril 2012, [En ligne], http://www.ledevoir.com/societe/education/348420/line-‐beauchamp-‐exclut-‐la-‐classe-‐des-‐discussions-‐sur-‐les-‐droits-‐de-‐scolarite, (Page consultée le 25 janvier 2013).
2 Ibid. 3 Marc-‐André Sabourin. «Imprime-‐moi un PM», L’actualité, 1er mai 2012, p. 57.
14
«Vous n’êtes pas satisfait d’un gouvernement?»4
Référence qui vient du même livre, mais d’une page différente, il faut alors mettre ibid., plus la page.
«Il ne reste plus qu’à s’y rendre»5
Pour une citation d’un périodique déjà cité, mais dont la notice n’est pas directement en dessous, il faut inscrire le nom de famille de l’auteur, une virgule, la locution loc. cit. en italique et, finalement, le numéro de page.
«Nous avons fourni une photo de profil de Jean Charest et une photo de pied en cap»6.
C’est la même procédure lorsqu’on cite un livre une seconde fois, sauf qu’on utilise plutôt la locution op. cit. suivie du numéro de la page.
«Vous le changer. La recette? Faute d’un recours démocratique, vous avez le recours des armes [...] ce qui s’appelle un putsch»7.
Lorsqu’on revient à un site web déjà cité et que d’autres notes de bas de pages le séparent de cette nouvelle référence, il faut refaire complètement la notice :
«Réagissant à cette annonce, les fédérations étudiantes universitaire et collégiale ont décidé de suspendre le processus de discussion avec la ministre»8.
4 Marcel Trudel. Mythes et réalités dans l’histoire du Québec, tome 5, Montréal, Hurtubise, 2010, p. 13. 5 Ibid., p. 23. 6 Sabourin, loc. cit., p. 57. 7 Trudel, op. cit., p. 13. 8 La Presse Canadienne. « Line Beauchamp exclut la CLASSE des discussions sur les droits de scolarité », Le Devoir (Montréal), Le 25 avril 2012, [En ligne], http://www.ledevoir.com/societe/education/348420/line-‐beauchamp-‐exclut-‐la-‐classe-‐des-‐discussions-‐sur-‐les-‐droits-‐de-‐scolarite, (Page consultée le 25 janvier 2013).
15
4.5 Les illustrations, photos, tableaux et cartes
Le visuel joue pour beaucoup dans la réalisation d’un travail de recherche. Étant dans une société où le visuel et les images sont très présentes, il peut être pertinent et utile d’intégrer des illustrations, des photos ou des tableaux dans votre travail. C’est même recommandé de le faire. Les ajouts visuels doivent cependant servir votre propos et pas uniquement à agrémenter votre recherche. Chaque insertion visuelle DOIT comporter une LÉGENDE comprenant une brève description et sa SOURCE. Parfois, il peut être pertinent de placer un titre à son élément visuel, surtout dans le cas d’une carte géographique. Voyons quelques exemples : EXEMPLE D’INTÉGRATION D’UNE CARTE GÉOGRAPHIQUE
NOTE : Dans le cas d’une illustration, si elle provient d’Internet NE JAMAIS indiquer l’adresse Web au complet. Il convient d’indiquer uniquement la racine du site, par exemple : Google Maps.
16
EXEMPLE D’INTÉGRATION D’UNE PHOTOGRAPHIE
NOTE : Si vous prenez vous-‐même la photographie, il est recommandé d’indiquer votre nom de la façon suivante :
Légende descriptive et source
Maisons construites en 1915 sur le boulevard Saint-‐Michel
Photo : Alexandre Gagné, © 2009
Légende descriptive et source
17
5. Les références bibliographiques Voici le modèle généralement admis dans tous les cégeps et universités de la province : Qui? Ø Le nom de l’auteur, son prénom :
o S’il y a deux auteurs, par exemple : TREMBLAY, Jean Marie et BRUNET, Diane.
o S’il y a plus de trois auteurs, par exemple : TREMBLAY, Jean-‐Marie et al.
Quoi? Ø Le titre du document en italique, (le sous-‐titre, s’il y en a un) : Où? Ø Le lieu d’édition
S’il n’est pas mentionné écrire s. i. (sans lieu) Ø La maison d’édition
S’il n’est pas mentionné, écrire s. éd. (sans éditeur) Ø La collection, s’il y a lieu (entre guillemets)
Quand? Ø L’année de publication (du copyright ou du dépôt légal) Dans le cas où on n’indique pas la date, écrire s.d. (sans date)
Combien? Ø Le nombre de page ou la durée en minutes Si aucun nombre de pages n’est mentionné, on écrit « s.p. » (sans pagination)
Tous les éléments d’une référence bibliographique sont suivis d’une virgule sauf l’identification de l’auteur et le dernier élément de la référence, qui sont suivis d’un point. Attention : en anglais, la méthode privilégiée est le MLA Style. Les détails sont donnés en classe par les enseignantes de cette matière. Livres (monographies)
En résumé… NOM DE FAMILLE DE L’AUTEUR, Prénom. Titre du livre, Ville d’édition, Maison d’éditions, année, nombre de pages.
Exemples : Un seul auteur D’EAUBONNE, Françoise. Histoire et actualité du féminisme,
Paris, Éditions Alain Moreau, 399 pages.
Deux auteurs LAPOINTE, Roger et BOUCHARD, Yann. Construction à ossature de bois, Montréal, Éditions Ste-‐Marie, 208 pages.
Trois auteurs ou plus CODÈRE, Paul et al. Les secrets de la nature, Sherbrooke, Éditions Paulines, 125 pages.
Collectivité auteure ou organisme public
CONFÉDÉRATION DES SYNDICATS NATIONAUX. Les femmes au travail, Montréal, C.S.N., 50 pages.
18
Articles d’ouvrages de référence
En résumé… NOM DE FAMILLE DE L’AUTEUR, Prénom (si disponibles). « Titre de l’article », Titre de l’ouvrage, Ville d’édition, Maison d’édition, volume X, année de parution, pages de l’article.
Exemples : Article signé BONNET, Jean. « Automobiles », Grand Larousse encyclopédique en
dix volumes, Paris, Larousse, vol. 1, 2006, pp. 752-‐756.
Article non signé « Automobiles ». Tout l’univers : grande encyclopédie de culture générale, Paris, Hachette, vol. 1, 2002, pp. 3070-‐3072.
Articles de périodiques
En résumé… NOM DE FAMILLE DE L’AUTEUR, Prénom. « Titre de l’article », Titre du périodique, volume X, no Y, mois et année de parution, pages de l’article.
Exemples : PONTBRIAND, Michèle. « Santé minimum garantie », L’actualité,
no 12, juillet 2007, pp. 12-‐13.
Articles de journaux
En résumé… NOM DE FAMILLE DE L’AUTEUR, Prénom. « Titre de l’article », Titre du journal (Lieu de publication), jour, mois, année de parution, pages de l’article.
Exemples : COUSINEAU, Louise. « Remplacer un homme, mais gagner moins
cher que lui», La Presse, samedi 18 juin 2006, cahier B, p. 24.
Entrevues
En résumé… NOM DE L’INTERVIEWEUR, Prénom. Entrevue avec prénom et nom de l’interviewé (Titre et/ou fonction), lieu, date de réalisation de l’entrevue, durée.
Exemples : BÉLIVEAU, Jocelyne. Entrevue avec Jean Mathier (neurologue,
directeur de la clinique de dystrophie musculaire du CHUL). Montréal, Entrevue téléphonique, samedi 18 août 2007, 20 minutes.
19
Films, DVD et vidéos Internet
En résumé… Titre et sous-‐titre, Réalisateur, prénom nom, lieu d’édition, maison d’édition, année de publication, description physique.
Exemples : DVD À hauteur d’homme, Réalisateur, Jean-‐Claude Labrecque,
Montréal, Productions Virage, 2003, 1 DVD (104 min.) sonore, couleur, 12 cm.
Vidéo Internet Des synagogues illégales, Journaliste, Alain Picard, Montréal, Radio-‐Canada, 2008, (4:41), [en ligne], http://www.radio-‐canada.ca/regions/Montreal/2008/05/26/011-‐synagogues-‐illegales.shtml, (Page consultée le 2008-‐06-‐03).
Documents en ligne (livres, articles d’ouvrages de référence, articles de revues)
En résumé… Même référence que pour un document imprimé suivie de : [en ligne], adresse URL, (date de consultation)
Exemples : Livres LEMIEUX, Vincent. Le parti libéral du Québec. Alliances, rivalités et
neutralités, Sainte-‐Foy, Les Presses de l’Université Laval, 1993, 257 pages, [en ligne], http://classiques.uqac.ca/contemporains/lemieux_vincent/ parti_liberal_qc_alliances_PLQ_alliances.html,(Page consultée le 2007-‐08-‐12).
Articles d’ouvrages de références
BRUNSCHWIG, Jacques. « Socrate et écoles socratiques », Encyclopaedia Universalis, 2007 [en ligne], http://www.universalis.fr/encyclopedie/socrate-‐et-‐ecoles-‐socratiques/, (2013-‐01-‐14).
Articles de revues VASTEL, Michel. « Dumont, d’une campagne à une autre », Actualité, Vol.32, no 8, 26 avril 2007, p. 22-‐23, [en ligne], http://www.lactualite.com/20070426_145314_6812 (2013-‐01-‐14).
20
Sites Internet
En résumé… NOM AUTEUR, Prénom. Titre de la page Web, [En ligne] Date d’édition OU date de la dernière mise à jour, adresse URL, (Date de consultation). Attention, l’auteur peut être une ou des personnes, ou bien un organisme (par exemple le Ministère de la Justice)
Exemples : Livres GOUVERNEMENT DU QUÉBEC. Aide financière aux études, [En
ligne] 2013, http://www.afe.gouv.qc.ca, (Page consultée le 2013-‐01-‐14).
Dépliants (feuillet replié sur lui-‐même) et brochures (court document imprimé et relié)
En résumé… NOM AUTEUR, Prénom. Titre, [dépliant OU brochure]. Lieu de publication, Éditeur, année OU date de publication, nombre de pages. Attention, le lieu de publication s’applique uniquement pour la brochure. Il se peut aussi que l’auteur soit un organisme.
Exemples : Brochure CHOVIL, Nicole. Quand l’humeur joue aux montagnes russes!
[brochure]. Montréal, Société québécoise de la schizophrénie, 2003, 8 pages.
Dépliant MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX, MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DE L’ENVIRONNEMENT ET DES PARCS. Oméga-‐ 3 : le poisson, l’environnement et la santé, [dépliant], Éditeur inconnu, 22 décembre 2005, 2 pages.
Notes de cours d’un enseignant OU diaporama électronique
En résumé… NOM AUTEUR, Prénom. Notes de cours OU Diaporama électronique : Titre. Discipline – niveau, Maison d’enseignement, Année, nombre de pages. Attention, le nombre de pages s’applique uniquement aux notes de cours.
Exemples : Notes de cours PAQUET, Maxime. Notes de cours : Le message publicitaire.
Français – 4e secondaire, Collège Sainte-‐Marcelline, 2013, 8 pages.
Diaporama électronique
PAQUET, Maxime. Diaporama électronique: Le texte argumentatif. Français – 4e secondaire, Collège Sainte-‐Marcelline, 2011.
21
6. La recherche
6.1 La méthodologie de recherche
Pour vous aider à bien mener à terme un projet de recherche, nous vous invitons à consulter le site Chercher pour trouver, conçu par l’École de bibliothéconomie et de sciences de l’information de l’Université de Montréal, à l’adresse suivante :
http://www.ebsi.umontreal.ca/jetrouve 6.2 Les cinq étapes d’un travail de recherche – fiche de travail
Étapes Description
1. Je cerne le sujet J’analyse le travail à effectuer. J’identifie ce que je sais. Je me fais une vue d’ensemble du sujet. Je choisis l’angle sous lequel je vais traiter mon sujet. J’établis mon plan de travail (organisation).
2. Je cherche des sources d’information
J’identifie les outils nécessaires à ma recherche. J’identifie les sources pertinentes et crédibles. J’amorce la recherche à l’aide de mots-‐clés. Je repère les documents qui me semblent pertinents.
3. Je sélectionne les documents et je garde des traces de ma démarche de recherche
Je classe et sélectionne les documents retenus. J’identifie le contenu nécessaire. J’établis une bibliographie commentée provisoire, c’est-‐à-‐dire que je
note bien les références complètes des sources sélectionnées et les raisons de leur choix (crédibilité de l’auteur, public à qui s’adresse la source, comparaison avec d’autres sources déjà citées, pertinence de la source pour le travail à effectuer).
4. Je prélève et je traite l’information
Je lis attentivement et je sélectionne l’information pertinente, que je prends en note et que je classe par aspect, et ce, sans oublier de noter le nom de l’auteur de ces informations.
Je révise mon plan pour arriver au plan final de rédaction. 5. Je communique l’information
Je rédige mon travail. Je vérifie si j’ai respecté les consignes. Je cite correctement les sources. Je prends du recul afin d’effectuer une meilleure correction. Je corrige le texte. Je revois la mise en forme et je garde une copie de sureté.
22
7. Le rapport de laboratoire Un rapport de laboratoire en sciences est constitué des éléments suivants :
Ø La page de présentation (comprenant le titre de l’expérience – voir la page 8 du présent guide);
Ø Le but de l’expérience; Ø L’hypothèse (pas toujours obligatoire); Ø Le protocole expérimental : matériel, manipulations et dessin/image du montage OU
de l’expérience; Ø Les résultats : tableaux de données, graphiques et observations; Ø L’analyse des résultats; Ø La conclusion.
7.1 Le but de l’expérience
Explication Le but présente ce qu’on veut démontrer dans le cadre de l’expérience. On l’exprime toujours par un groupe du verbe à l’infinitif.
Exemples : Identifier, dans la liste, les minéraux qui sont magnétiques. Comparer la résistance à l’eau de deux matériaux : le bois et le béton.
7.2 L’hypothèse (pas toujours obligatoire)
Explication Il s’agit de formuler des prévisions en se basant sur les connaissances acquises à l’école aussi bien que sur le vécu quotidien. On doit s’assurer de justifier cette hypothèse et d’éviter le « je ». On peut toutefois utiliser le « nous » de politesse.
Exemple : Les liquides n’ont pas tous la même température d’ébullition, car ils sont de différentes natures (structures moléculaires). Certains liquides vont bouillir à des températures plus basses alors que d’autres devront atteindre une température plus élevée pour que leurs molécules passent à l’état gazeux.
Ne pas affirmer sans justifier
Je suppose que la température d’ébullition des liquides se situe autour de 100 °C.
23
7.3 Le protocole expérimental : Le matériel et les manipulations
Explication Cette partie se divise en trois: la liste du matériel utilisé pour réaliser l’expérience, la présentation, dans l’ordre de l’expérience, des manipulations (comme une recette de cuisine, en prenant soin d’écrire l’information précise sur les quantités et les unités de mesure) et un schéma, un dessin ou une image du montage de l’expérience (si nécessaire). Attention, chaque manipulation doit débuter par un verbe à l’infinitif.
Exemples : Matériel : • Un carton blanc de 30 cm
sur 22 cm; • Un carton noir de 30 cm sur
22 cm; • 2 thermomètres; • 2 lampes de table munies
d’ampoules de 100 W.
Manipulations : 1. Placer le carton blanc sous
une lampe à 30 cm; 2. Placer le carton noir sous
l’autre lampe à 30 cm; 3. Noter la température
initiale des deux thermomètres;
4. Glisser un thermomètre sous chacun des cartons;
5. Allumer les lampes; 6. Noter la température
toutes les 5 minutes pendant 30 minutes en soulevant légèrement le carton;
Image 1 du montage : Expérience de corps noir
Les lampes chauffent les cartons.
Lampe
Carton noir
Lampe
Carton blanc
24
7.4 Les résultats
Explication et exemples
Dans cette partie du rapport de laboratoire, on présente les observations et les données obtenues au cours de l’expérimentation. Ces éléments peuvent être présentés par : Ø Des dessins : ils illustrent ce qu’on a observé durant
l’expérimentation (données non chiffrées); o Numéro du dessin et titre complet;
Ø Un tableau de données : ils doivent être clairs, sans excès
d’informations, et présenter les éléments suivants : o Numéro du tableau et titre complet; o Colonnes avec titre et unités de mesure;
TABLEAU 1 : La variation de la température
sous les deux cartons
Temps (min)
Température sous le carton blanc
(°C)
Température sous le carton noir
(°C) 0 22 22 5 23 25 10 24 27 15 25 29 20 26 31 25 26 32 30 27 33
Ø Un graphique : o il faut d’abord avoir présenté un tableau des données; o le tableau et le graphique ont le même titre
représentatif de leur contenu, mais pas nécessairement le même numéro puisqu’il peut y avoir des tableaux sans graphique;
o le titre des colonnes du tableau est le titre des axes du graphique avec des unités de mesure entre parenthèses;
o le tableau ne doit contenir que des valeurs numériques; o les graduations secondaires sont plus petites; o le graphique occupe une demi-‐page au minimum; o un graphique est constitué de deux axes
perpendiculaires.
o La variable indépendante sera sur l’axe des X (abscisses) : c’est celle contrôlée par l’expérimentateur. Dans cet exemple, c’est le temps, car l’expérimentateur
25
décide de mesurer la température toutes les cinq minutes, et non toutes les minutes.
o La variable dépendante sera sur l’axe des Y (ordonnées) : c’est la variable questionnée lors de l’expérience, celle qui nous informe sur le laboratoire. Dans cet exemple, c’est la température obtenue qui n’est pas contrôlée par l’expérimentateur.
o Les axes doivent être orientés.
GRAPHIQUE 1-‐ La variation de température sous les deux cartons
20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35
0 5 10 15 20 25 30
Tempé
rature (°C)
Temps (min)
Température sous le carton blanc (°C) Température sous le carton noir (°C)
26
Ø Les calculs:
o il faut indiquer la ou les formules utilisées et un exemple détaillé de chaque calcul, sans oublier les unités utilisées.
Exemple de calcul pour la différence de température sous le carton blanc
Température initiale (ti) = 22°C Température finale (tf) = 27°C Différence de température ΔT = tf -‐ ti ΔT = 27°C -‐ 22°C ΔT = 5°C
TABLEAU 2-‐ La différence de température sous deux cartons après 30 minutes
En observant les diagrammes, je constate que l‘air sous le carton noir a atteint une température plus élevée (33°C) que l’air sous le carton blanc (27°C), après une exposition de 30 minutes à une source de chaleur identique. La température sous le carton noir a augmenté de 11 °C, tandis que celle sous le carton blanc a augmenté de 5 °C. L’augmentation de température est régulière sous les deux cartons. Cependant, la température augmente plus rapidement sous le carton noir. Après 20 minutes, on note un ralentissement de l’augmentation de la température sous les deux cartons.
Thermomètre Température
Sous le carton blanc
Sous le carton noir
Initiale (°C) 22 22 Finale (°C) 27 33
Variation (°C) +5 +11
27
7.5 L’analyse des résultats
Explication C’est la partie la plus importante et la plus difficile, car c’est là qu’on réfléchit sur l’expérience. Souvent, l’enseignant propose des questions qui permettent aux élèves d’expliquer les différents aspects que révèle le laboratoire. Il s’agit en gros de :
o s’interroger sur la signification des résultats. Que représentent ces observations, que veulent-‐elles dire?
o se questionner sur la vraisemblance et la précision des résultats. Les résultats obtenus sont-‐ils significatifs du phénomène observé? Quelles sont les sources d’erreurs de l’expérience?
Bref, c’est le « pourquoi » des résultats obtenus. On utilisera donc des mots comme « parce que », « en effet », « d’ailleurs », « puisque », « en conséquence », « ceci implique que » …
L’analyse des résultats est une communication de la pensée rationnelle. Afin de bien expliquer son raisonnement, on divise chaque étape de sa logique en paragraphe (une idée par paragraphe.)
Exemple : Les résultats obtenus confirment l’hypothèse de départ. Pour trouver la cause de ce phénomène, diverses références ont été consultées (ajouter la référence en bas de page). J’ai appris que la cause de ce phénomène est l’effet d’un corps noir. (ceci est un exemple de justification de l’hypothèse : mettre dans la section hypothèse)
La lumière est une forme d’énergie. Plus un corps absorbe de lumière, plus il se réchauffe et plus sa température s’élève. Puis, il transmet cette chaleur à la matière qui l’entoure (dans ce cas-‐ci, l’air sous le carton). Les résultats de l’expérience démontrent que les objets de couleur noire transmettent davantage de chaleur que les objets de couleur blanche (une différence de XX0C). Ceci s’explique par le fait que les objets foncés absorbent la lumière visible tandis que les objets clairs en absorbent moins et en réfléchissent la plus grande part.
Les résultats manquent de précision. En effet, nous n’avons pas fait l’expérience en système fermé et l’air diffusait sans cesse pour équilibrer sa pression. De plus, une petite perte de chaleur a été engendrée chaque fois que nous soulevions le carton pour observer le thermomètre. Malgré ces sources d’erreurs, les manipulations font la démonstration de l’absorption de l’énergie lumineuse par le corps noir.
28
7.6 La conclusion
Explication Pour faire une bonne conclusion, il faut avoir fait une bonne analyse puisque la conclusion est une synthèse de l’analyse. Une synthèse n’est pas un résumé; on évite donc de répéter ce qui a été expliqué en détail dans l’analyse. Ici, on fait ressortir l’essence de l’expérience, ses grandes lignes et ses conséquences. La conclusion répond donc à la question « tout ça pourquoi? », ce qui permet d’élargir le sujet traité durant l’expérience. On s’assurera aussi de répondre aux questions suivantes :
o A-‐t-‐on répondu au but de l’expérience ? o L’hypothèse proposée est-‐elle valable ? Pourquoi ? o Y a-‐t-‐il de nouvelles questions soulevées par
l’expérience ? Si l’hypothèse est bonne, on la confirme. Sinon, on le dit clairement et on corrige le tir (Ce n’est pas le cas, puisque…). Attention : il faut éviter de ramener le laboratoire à une expérience personnelle, par exemple en disant qu’on a aimé l’expérience. Si on est curieux et qu’on a un esprit créatif, l’analyse du laboratoire devrait soulever de nouvelles questions. On peut profiter de la fin de la conclusion pour suggérer un autre laboratoire qui pousserait plus loin notre compréhension du phénomène étudié.
Exemple : Mon hypothèse de départ a été confirmée : l’énergie lumineuse se transforme en énergie thermique. Ainsi, tout corps éclairé émet de la chaleur sous forme de rayons infrarouges. Plus le corps est foncé, plus il absorbe de raies du spectre lumineux et plus il devient chaud. Ceci explique que la disparition des calottes glaciaires blanches a donc un impact important sur l’effet de serre, car, sous la glace, le sol est plus foncé, ce qui amplifie le réchauffement climatique.
29
8. Bibliographie Ce guide méthodologique a été réalisé par Maxime Paquet et Brigitte Savard, conseillers pédagogiques et enseignants au Collège Sainte-‐Marcelline de Montréal. Les informations présentées dans un but strictement pédagogique s’inspirent des sources suivantes : CÉGEP DE SOREL-‐TRACY. Guide méthodologique des travaux écrits, Sorel-‐Tracy, Cégep de Sorel-‐Tracy, 2001, 16 pages. CHARTRÉ, Claudie et Isabelle Levert. Synergie, 2e cycle du secondaire, 1re année, Montréal, Éditions Graficor, Chenelière éducation, 2008, 542 pages. COLLÈGE JEAN-‐EUDES. Guide méthodologique à l’usage des élèves de 1re à 5e secondaire, Montréal, Collège Jean-‐Eudes, 2005, 38 pages. GAGNÉ, Alexandre. Guide méthodologique, Montréal, Collège Jean-‐Eudes, 2011-‐2012, 19 pages. COLLÈGE JEAN-‐EUDES. Guide méthodologique du Collège Jean-‐Eudes, Montréal, Collège Jean-‐Eudes, 2012-‐2013, 49 pages. COLLÈGE SAINTE-‐MARCELLINE. Guide de présentation des travaux à l’usage des élèves du secondaire. Montréal, Collège Sainte-‐Marcelline, 2010-‐2011, 18 pages. GAUDREAU, LOUISE. Guide méthodologique, Chicoutimi, Centre des médias du Cégep de Chicoutimi, 2007, 6 pages.