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Mesures d’adaptation aux inondations, aux ondes de tempête et à l’élévation du niveau de la mer Joanne Langis Groupe Littoral et vie Université de Moncton Février 2013

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Mesures d’adaptation aux inondations, aux ondes de tempête et à l’élévation du niveau de la mer

Joanne Langis Groupe Littoral et vie

Université de Moncton

Février 2013

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Mesures d’adaptation aux inondations, aux ondes de tempête et à l’élévation du niveau de la mer

Tous droits réservés. 2013. Groupe de recherche Littoral et vie Faculté des sciences de l’éducation Université de Moncton Moncton, NB E1A 3E9 Téléphone : (506) 858-4408 Courriel : [email protected]

La création de ce document a été rendue possible grâce à une subvention du Fonds en fiducie pour l’environnement du Nouveau-Brunswick.

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TABLE DES MATIÈRES

LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ............................................................................. 4

LES IMPACTS DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES .................................................... 4

Élévation du niveau de la mer ......................................................................................... 4

Onde de tempête ............................................................................................................. 4

Inondation ...................................................................................................................... 5

S’ADAPTER AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES ........................................................ 6

MESURES D’ADAPTATION .............................................................................................. 8

Individuelles .................................................................................................................... 8

Infrastructures ............................................................................................................... 11

Routes ............................................................................................................................. 12

Bateaux et marinas ......................................................................................................... 13

Écosystèmes ................................................................................................................... 13

Zone côtière .................................................................................................................... 14

PRÉPARATION ET PLANIFICATION

Plan de mesures d’urgence ............................................................................................. 16

Production de matériel de projection d’impacts futurs ................................................. 17

Plans et lois .................................................................................................................... 18

Éducation et sensibilisation .......................................................................................... 20

Assurances et sources de motivation ............................................................................ 20

RÉFÉRENCES .................................................................................................................. 23

4

LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES

Les changements climatiques sont causés par une augmentation de la concentration des

gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Comme les humains continuent d’émettre des gaz

à effet de serre à un rythme alarmant, le réchauffement de la planète a de fortes chances

de se poursuivre. Parmi les dix années les plus chaudes jamais enregistrées, neuf de

celles-ci se sont produites depuis les années 2000. Au Canada, la période de juillet à

septembre 2012 a été la plus chaude en 65 ans (Environnement Canada, 2012). Ces

changements dans les températures entraîneront des impacts à l’échelle de la planète et

ce, pendant plusieurs années.

LES IMPACTS DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES

Les communautés côtières du Nouveau-Brunswick sont très vulnérables aux impacts des

changements climatiques. Plusieurs communautés subissent déjà les impacts de ce

phénomène, entre autres lors d’ondes de tempête et en raison de l’érosion le long des

côtes. Au Nouveau-Brunswick, le taux d’érosion était de 1,4 mètre, par année, de 1969 à

1981 mais celui-ci est passé à 3,2 mètres, par année, de 1981 à 1990 (Vasseur, 2009).

L’élévation du niveau de la mer, les ondes de tempête et les inondations qui en découlent

sont en partie responsables de cette érosion et les effets de ces impacts continueront de

s’aggraver avec les changements climatiques.

ÉLÉVATION DU NIVEAU DE LA MER

L’élévation du niveau de la mer varie selon les régions et entraîne différents impacts. Le

réchauffement climatique entraîne une expansion thermique des océans et la fonte des

glaces terrestres (Ministère de l’Environnement du Canada, 2006) ce qui contribue à

élever le niveau de la mer. Une autre préoccupation pour les provinces atlantiques est que

celles-ci subissent une lente submersion depuis plusieurs milliers d’années (Ministère de

l’Environnement du Canada, 2006). Des études ont conclu qu’une bonne partie du littoral

du Nouveau-Brunswick est très sensible à l’élévation du niveau de la mer (Ressources

Naturelles Canada, 2002). La sensibilité dépend de caractéristiques géologiques telles que

le type de roche et le relief ainsi que d’autres facteurs comme l’amplitude de la marée et

la hauteur des vagues (Ressources Naturelles Canada, 2002). Il est prévu qu’au cours des

prochains 100 ans, le niveau de la mer augmentera de 50 à 70 cm (Warren & Egginton,

2008).

ONDE DE TEMPÊTE

Une onde de tempête est une élévation du niveau de la mer sur la côte (Vasseur & Catto,

2008). Ce phénomène est influencé par la pression atmosphérique, les vents, la rotation

de la Terre, la configuration du fond marin et la marée (Wikipedia). Les fortes ondes de

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tempête qui se produisent en même temps que la marée haute provoquent l’inondation

des côtes (Ministère de l’Environnement du Canada, 2006). Jumelés à l’élévation du

niveau de la mer, les ondes de tempête entraînent des impacts importants. Au cours des

20 dernières années, quelques ondes de tempête ont frappé les côtes du Nouveau-

Brunswick et ont causé des dommages aux écosystèmes (falaises, dunes, plages…) ainsi

qu’à plusieurs propriétés privées et infrastructures non résidentielles (Ministère de

l’Environnement du Canada, 2006). Plus le niveau de la mer continue à monter, plus on

verra des ondes de tempêtes plus élevées (Vasseur et Catto, 2008).

INONDATION

Une inondation est le débordement d’un cours d’eau qui submerge des terrains

avoisinants habituellement secs (Wikipedia2). Une inondation peut être causée par de

fortes pluies, la fonte rapide de la neige, la crue des rivières ou des ondes de tempête.

L’élévation du niveau de la mer et les ondes de tempête liées aux changements

climatiques risquent d’augmenter le nombre et la fréquence des inondations, et

d’accroître la superficie inondée au cours de tempêtes violentes et des fortes marées

(Ministère de l’Environnement du Canada, 2006).

L’élévation du niveau de la mer, les ondes de tempête, les inondations ainsi que d’autres

facteurs liés aux changements climatiques risquent d’entraîner d’autres impacts sur les

régions côtières tels que :

l’accroissement de l'énergie des vagues près des côtes (Hill & Mate, 2011; Ministère

de l’Environnement du Canada, 2006).

des effets sur l’amplitude de la marée, sur les courants côtiers et sur la redistribution

des sédiments meubles (Parlee, 2004).

la diminution de la protection par la glace de mer, entraînant une intensification de

l'action des vagues et accentuant l’érosion du littoral en hiver (Hill & Mate, 2011;

Ministère de l’Environnement du Canada, 2006; Parlee, 2004).

un accroissement de l’érosion côtière (Ressources naturelles Canada, 2002).

l’accélération du recul des côtes, y compris l'érosion des dunes et des falaises et

l'ouverture de brèches dans les barrières côtières (Hill & Mate, 2011; Ministère de

l’Environnement du Canada, 2006).

des effets sur la stabilité des côtes, en particulier le long des basses terres et des côtes

composées de sédiments meubles (Parlee, 2004).

la submersion de secteurs de la côte de façon permanente (Ressources naturelles

Canada, 2002).

l’intrusion d'eau salée dans les cours d'eau et les aquifères d'eau douce du littoral (Hill

& Mate, 2011; Ministère de l’Environnement du Canada, 2006).

les dommages aux infrastructures côtières telles que les routes, les ponts et les quais

(Hill & Mate, 2011; Ministère de l’Environnement du Canada, 2006).

des incidences sur les habitats des oiseaux et de la faune (Hill & Mate, 2011;

Ministère de l’Environnement du Canada, 2006).

des incidences importantes sur l'économie des secteurs côtiers – tourisme, commerce

et propriétés (Hill & Mate, 2011; Ministère de l’Environnement du Canada, 2006).

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une augmentation des risques de maladie (Ressources naturelles Canada, 2002).

des effets sur la santé et la sécurité de la population, la protection civile, les pertes

matérielles, l’assurance, la construction, l’entretien et la rénovation des infrastructures

côtières (Parlee, 2004).

un accroissement des risques de perte de vie lors d’inondation (Ressources naturelles

Canada, 2002).

des changements dans les ressources renouvelables et de subsistance (p. ex. les

pêches) (Ressources naturelles Canada, 2002).

une perte de ressources et de trésors archéologiques et culturels (Parlee, 2004,

Ressources naturelles Canada, 2002).

un dépérissement des forêts situées en bordure des cours d’eau en raison de l’élévation

de la nappe phréatique et de l’infiltration d’eau salée (Parlee, 2004).

Plus le niveau de la mer augmente et plus les tempêtes s’intensifient en raison des

changements climatiques, plus les propriétés privées, les infrastructures, l’économie, la

sécurité publique et les habitats sont en danger. Comme près de 60% de la population du

Nouveau-Brunswick habite à moins de 50 km des côtes et qu’environ 70% du secteur

touristique est directement lié à l’expérience côtière (Hill & Mate, 2011), il est primordial

de commencer à implanter des mesures d’adaptation pour se préparer et limiter les

impacts des changements climatiques. En général, avec les changements climatiques, les

communautés côtières qui font déjà face à des risques seront encore plus exposées (New

Zealand Climate Change Office [NZCCO], 2004).

S’ADAPTER AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES

L’adaptation consiste en diverses actions visant à réduire les impacts négatifs des

changements climatiques ou à tirer profit des nouvelles opportunités qui se présentent

(Warren & Egginton, 2008). Les objectifs de l’adaptation sont d’atténuer les impacts

actuels, de réduire la sensibilité et l’exposition aux dangers du climat et d’accroître la

résistance aux facteurs de stress (Warren & Egginton, 2008).

L’adaptation aux changements climatiques fait partie d’un processus continu et réitératif

qui comprend le développement d’informations, l’accroissement de la sensibilisation, la

planification, le design, l’implantation et la surveillance (Stockholm Environment

Institute, 2008).

Selon le Réseau de recherche sur les impacts climatiques et l'adaptation (C-CIARN,

2006), l'adaptation peut être préventive (les changements sont apportés avant que les

impacts ne se manifestent) ou réactive (les mesures sont prises après que les impacts se

soient fait sentir). Les mesures d’adaptation sont le plus souvent entreprises à la suite

d’une catastrophe naturelle. Elles peuvent être spontanées ou planifiées. Dans la plupart

des cas, l’adaptation préventive et planifiée sera moins coûteuse à long terme et plus

efficace que l’adaptation réactive.

Les mesures d’adaptation peuvent être regroupées en huit catégories :

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Supporter les pertes : lorsque la communauté n’a aucune capacité de réponse ou

lorsque les coûts des mesures d’adaptation sont jugés élevés par rapport aux

risques ou dommages encourus;

Partager les pertes : partage des pertes entre divers systèmes ou populations,

Modifier la menace : ralentir l’évolution des changements climatiques en adoptant

des mesures d’atténuation;

Prévenir les effets : prendre les changements climatiques en considération dans les

activités de développement (ex : changements dans les pratiques agricoles,

d’aménagement du territoire);

Modifier l’usage : modifier par exemple les utilisations des sols face aux risques

climatiques;

Changement de lieu : déplacer les activités économiques, les infrastructures ou les

systèmes vers des lieux où les risques climatiques sont jugés moindres;

Faire des recherches : acquérir des connaissances ou développer des innovations

technologiques pour soutenir l’adaptation aux risques climatiques;

Éduquer, informer et encourager les changements de comportements : diffusion

de connaissances grâce à l’éducation et à des campagnes d’information

(Stockholm Environment Institute, 2008).

Dans un processus d’adaptation durable, les acteurs concentrent premièrement leurs

efforts sur l’ajustement des politiques, des institutions et des attitudes qui permettent

d’établir les conditions nécessaires. Par la suite, les efforts se concrétisent en des

changements technologiques et au niveau des infrastructures (Stockholm Environment

Institute, 2008).

Avant de choisir la meilleure mesure d’adaptation pour contrer un impact des

changements climatiques, il faut identifier la vulnérabilité et la capacité d’adaptation du

système. La vulnérabilité est le degré selon lequel un système (ou une région, une

communauté) risque de subir ou de tolérer les effets néfastes des changements

climatiques (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, 2001a,

dans Warren & Egginton, 2008). La vulnérabilité est fonction de trois éléments (Füssel,

2007; IPCC, 1996; Polsky, Neff & Yarnal, 2007; Smit & Wandel, 2006; Turner,

Kasperson, Matson, McCarthy, Carell & Christenson et al., 2003):

1. l’exposition aux risques causée par les changements climatiques,

2. la sensibilité du système relatif à ces risques,

3. la capacité du système de s’adapter aux nouvelles conditions.

Afin de mieux se préparer pour faire face aux changements climatiques, les

caractéristiques les plus vulnérables d'un système sont habituellement étudiées en

premier.

Selon Warren et Egginton (2008), la capacité d’adaptation consiste dans le potentiel, les

moyens ou la capacité d’un système de s’adapter aux stimuli des changements

climatiques ou à leurs impacts. En augmentant la capacité d’adaptation, les facteurs de

stress sont réduits, incluant la vulnérabilité au climat actuel et futur.

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L'adaptation s'effectue à plusieurs échelles. Certaines mesures sont prises localement,

d'autres à la grandeur de la planète. Certaines se réalisent par la modification des

technologies, des politiques et des comportements. L’adaptation peut consister, par

exemple, à promouvoir la conservation ou la récupération de l'eau dans des régions où

l'on prévoit une pénurie ou à se préparer à affronter des événements météorologiques

extrêmes (tempêtes violentes, sécheresses, inondations…), en modifiant les codes du

bâtiment ou en renforçant les infrastructures municipales (C-CIARN, 2006).

L’évaluation des options d’adaptation peut être basée sur les coûts, les bénéfices, l’équité,

l’efficacité, l’urgence et les capacités de mise en œuvre (Stockholm Environment

Institute, 2008).

Il existe plusieurs possibilités de mesures d’adaptation contribuant à réduire les impacts

des changements climatiques. Cependant, chaque cas doit être étudié spécifiquement afin

de mettre en place la ou les mesures d’adaptation les plus appropriées pour résoudre ou

améliorer le problème dans la communauté affectée. Voici des exemples de mesures

d’adaptation qui pourraient éventuellement être implantées dans les communautés

côtières du Nouveau-Brunswick, que ce soit par les instances gouvernementales ou par

les individus pour faire face à l’élévation du niveau de la mer, aux ondes de tempête et

aux inondations :

MESURES D’ADAPTATION

INDIVIDUELLES (PAR FAMILLE OU MÉNAGE)

Déplacer l’équipement informatique, les documents importants et les articles

ayant une grande valeur personnelle (diplômes ou certificats, actes de naissance,

passeports, testaments, photographies, actes de propriété, actes hypothécaires,

etc.) hors des zones à haut risque d’inondations tels que les sous-sols (Ministère

de l’Environnement et des Gouvernements locaux du Nouveau-Brunswick, s.d.;

Oostrom, Andersson-Sköld, Bormann, de Lange & van der Linden, 2011;

Ouranos, 2010).

Élever le niveau des planchers, les raccords et les équipements électriques

(Bizikova, Neale & Burton, 2008).

Surélever les prises de courant et le panneau électrique à au moins 1 mètre au-

dessus du plancher (Department for Environment, Food & Rural Affairs, s.d.;

Ministère de l’Environnement et des Gouvernements locaux du Nouveau-

Brunswick, s.d.).

Connaître l’emplacement du panneau électrique, de la conduite d'alimentation

d'eau et de gaz et la façon d’en cesser l’alimentation (Ministère de

l’Environnement et des Gouvernements locaux du Nouveau-Brunswick, s.d.).

Couper l’alimentation en électricité de la maison lorsqu’elle est inondée (Oostrom

et coll., 2011).

S’assurer que le chauffe-eau se retrouve au-dessus du niveau possible des eaux

d’inondation (Association of British Insurers [ABI], 2004).

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Déplacer la laveuse et la sécheuse au premier étage (ABI, 2004).

Réviser les conditions de la police d’assurance de sa maison pour voir si les

dommages causés par des inondations sont assurables (Oostrom et coll., 2011).

Payer une assurance contre les inondations (Oostrom et coll., 2011; Ouranos,

2010).

Préparer une liste et des photos des biens les plus importants de sa maison pour

utilisation éventuelle d’une réclamation d’assurance (Ministère de

l’Environnement et des Gouvernements locaux du Nouveau-Brunswick, s.d.).

Installer une pompe de puisard dans sa maison afin de puiser l’eau à l’extérieur

(loin de la fondation) plus vite qu’elle n'entre (Bizikova, Neale & Burton, 2008;

Oostrom et coll., 2011).

Se procurer des barrières de protection de la bonne dimension et prêtes à être

installées sur les portes et les fenêtres (Oostrom et coll., 2011).

Installer un porte-à-faux (overhang) afin d’éviter l’infiltration de fortes pluies

autour des portes et des fenêtres (Bizikova, Neale & Burton, 2008).

Ajouter un produit d’étanchéité (silicone) autour des portes et des fenêtres afin de

limiter les entrées d’eau (Oostrom et coll., 2011).

Bien sceller les ouvertures autour des tuyaux, cables et jointures entre les murs et

autour des cadres de portes et de fenêtres (Bizikova, Neale & Burton, 2008).

Utiliser des matériaux pouvant résister au contact direct des eaux d’inondation

sans subir d’importants dommages (ex : béton, carreaux de céramique ou de

vinyle, bois traité sous pression, brique de verre, métal) lors de la construction

(Bizikova, Neale & Burton, 2008).

Remplacer les portes, les fenêtres, les planches de socle, les encadrements de

portes et de fenêtres par de la fibre de verre, du plastique ou autre matériel

résistant à l’eau (ABI, 2004).

Remplacer les matériaux de construction par des matériaux résistants à l’eau (ex :

les panneaux de particules peuvent être remplacés par du béton ou du bois traité

sous pression, les tapis par des carreaux de céramique, les portes en bois par des

portes en plastique…) (ABI, 2004; Oostrom et coll., 2011).

Installer ou convertir le plancher en un plancher solide, résistant aux inondations

au lieu d'un plancher suspendu (Bizikova, Neale & Burton, 2008).

Remplacer les planchers recouverts de bois aggloméré (chipboard) par du bois

traité sous pression, qui est plus résilient aux inondations (ABI, 2004).

Lors d’inondations, se procurer des matériaux amovibles utilisables de façon

temporaire tels que des recouvrements de briques de ventilation, des panneaux

pour recouvrir les fenêtres, des sacs de sable, de la jupe (flood skirt) (Bizikova,

Neale & Burton, 2008).

Remplacer les solives (joist) des planchers avec du bois traité sous pression, qui

est plus résilient à l’eau. Le bois a moins tendance à absorber l’eau, ce qui permet

au plancher de sécher plus rapidement, diminuant les risques de pourriture (ABI,

2004).

Remplacer l’isolant dans les cloisons des murs par de la mousse à cellules

fermées, qui risque moins d’être endommagée durant une inondation (ABI, 2004).

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Remplacer les armoires de cuisine et de salle de bain faits d’aggloméré ou de

mélamine par des armoires en plastique. L’aggloméré est détruit à la suite d'une

inondation et doit être jeté (ABI, 2004).

Poser un clapet anti-retour dans les tuyaux d’évacuation des toilettes afin d’éviter

que l’eau puisse rentrer par ces tuyaux (Oostrom et coll., 2011).

Utiliser des bouchons extensibles ou gonflables pour bloquer de façon temporaire

les tuyaux, les descentes d’eau et les toilettes afin d’éviter un retour d’eau

(Bizikova, Neale & Burton, 2008).

Ajouter des valves à sens unique dans les descentes d’eau et les tuyaux d’égouts

afin d’éviter un retour d’eau (Bizikova, Neale & Burton, 2008).

Choisir des techniques de construction qui visent à réduire les dommages (p.ex.,

en installant les bâtiments sur des pilotis) ou monter les bâtiments existants sur

des pilotis (European Commission, s.d.; Oostrom et coll., 2011; Vasseur & Catto,

2008), afin de vivre près de l’eau sans être affecté par les inondations. L’arrière de

la maison doit être capable de faire face au surplus d’eau.

Élever les habitations qui sont particulièrement à risque d'être inondées

(Richardson, 2010).

Connaître le niveau habituel de l’eau et écouter les prévisions météorologiques

(Oostrom et coll., 2011).

S’informer des transformations en cours dans la zone côtière et de ce qui pourrait

se produire dans l’avenir (New Zealand Ministry for the Environment, 2008).

Construire la fondation de la maison de sorte à ce qu’elle protège celle-ci contre

les inondations (résistante à l’eau) ou s’assurer que le premier étage de la maison

réponde bien à l'intrusion d'eau puisque les matériaux sont résistants à l’eau et

l’équipement fragile est monté à un niveau plus élevé (Oostrom et coll., 2011).

Avoir des mesures temporaires de protection de la maison: sacs de sable, petites

digues faites de terre, matériaux disponibles à proximité (Oostrom et coll., 2011).

Aménager une surface perméable (au lieu de l’asphalte) autour de la maison pour

faciliter l’infiltration de l’eau dans le sol. L’eau pourrait être emmagasinée dans

un réservoir et s’infiltrer lentement dans le sol (Bizikova, Neale & Burton, 2008 ;

Oostrom et coll., 2011).

Orienter les descentes d’eau de pluie loin de la maison pour encourager

l’infiltration dans le sol au lieu d’entrer dans la maison (Bizikova, Neale &

Burton, 2008). En effet, les ondes de tempêtes sont souvent accompagnées de

pluies intenses.

Creuser des fossés peu profonds pour permettre à l’eau de s’infiltrer dans le sol

sur place ou d'être transportée par un système de tuyaux. Les fossés peuvent être

recouverts d’une surface perméable comme du gazon ou des roches (Oostrom et

coll., 2011).

Aménager son terrain de façon à ralentir ou éloigner l’eau des structures

vulnérables, par exemple en ajoutant de la végétation, des fossés, des pentes, des

murs (Bizikova, Neale & Burton, 2008 ; NZCCO, 2004 ; Oostrom et coll., 2011).

Construire les bâtiments sur la partie la plus élevée du terrain (NZCCO, 2004).

Appuyer les programmes de protection de la zone côtière de sa région (New

Zealand Ministry for the Environment, 2008).

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Être conscient des risques d’inondations lors d’achats de propriétés (New Zealand

Ministry for the Environment, 2008).

Avoir une réserve alimentaire de produits non périssables (Ministère de

l’Environnement et des Gouvernements locaux du Nouveau-Brunswick, s.d.).

Prévoir des piles de rechange pour tous les appareils courants (Ministère de

l’Environnement et des Gouvernements locaux du Nouveau-Brunswick, s.d.).

Abandonner les structures touchées, situées trop près du rivage ou n’y installer

que des structures temporaires ou sacrifiables (Ouranos, 2010; San Francisco

Planning and Urban Research Association [SPUR], 2011).

Déménager les maisons les plus à risque d’inondations sur des terres plus élevées

(Richardson, 2010) possiblement avec l’appui financier du gouvernement (Apine,

L., 2011; SPUR, 2011).

Selon Aubé & Kocyla (2012), les valves anti-retour pour l’eau et les égouts devraient être

obligatoires. Il devrait aussi être obligatoire que les puits et les puisards soient protégés

contre l’infiltration d’eau et la contamination (Aubé & Kocyla, 2012). Enfin, une

certification d’expert attestant que le bâtiment, le puits et le système septique sont aptes à

résister à une inondation, devrait être requise (Aubé & Kocyla, 2012).

INFRASTRUCTURES

Adopter des procédures d’inspection et un calendrier d’entretien des

infrastructures et bâtiments (Ouranos, 2010).

Effectuer des travaux de stabilisation des infrastructures côtières présentant des

risques élevés de détérioration (Ouranos, 2010).

Relocaliser les infrastructures côtières à l’extérieur des zones à risque d’érosion

et/ou inondables (Ministère de l’Environnement du Canada, 2006; Ouranos,

2010).

Situer les installations essentielles (poste d’incendie, hôpitaux, centrale électrique,

installation de traitement des égouts…) ainsi que les nouvelles infrastructures en

dehors des zones à risque d’inondations (NZCCO, 2004).

Protéger ou déménager des infrastructures ou installations essentielles existantes.

L’agrandissement ou la rénovation de ces installations dans des zones à risques

devrait seulement être permise si des mesures pour réduire les risques sont

adoptées (construire des structures de protection, monter les installlations

existantes au-dessus des niveaux d’inondation, déménager les installations à

risque élevé…) (NZCCO, 2004).

Assurer une surveillance élevée du système d’épuration des eaux usées; élever ou

modifier le système si nécessaire (Richardson, 2010).

Améliorer le système de gestion des eaux de pluie de façon à pouvoir gérer les

crues d’eau lors d’inondations (Best Management Practices) (Dalton, Riley,

Richards & Daigle, 2009).

Élargir les tuyaux des systèmes d’eau de pluie et d’égouts afin d’augmenter la

capacité de drainage (Bizikova, Neale & Burton, 2008).

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Développer des systèmes distincts de drainage pour les eaux de surface et les eaux

contaminées de façon à ce que les eaux de surface puissent être déversées

directement dans les cours d’eau réduisant ainsi l’eau qui arrive à l’usine de

traitement (Bizikova, Neale & Burton, 2008).

Identifier et prioriser des lieux vulnérables aux changements climatiques

(Chouinard, Gauvin & Tartibu, 2011).

Évaluer la résistance des infrastructures aux tempêtes et aux phénomènes

extrêmes (Vasseur & Catto, 2008).

Incorporer l’adaptation dans la planification, l’entretien et le remplacement des

infrastructures nouvelles ou existantes (Bizikova, Neale & Burton, 2008).

S’assurer que les nouvelles constructions soient capables d’affronter les impacts

prédits des changements climatiques (Bizikova, Neale & Burton, 2008 ;

Department for Environment, Food & Rural Affairs, s.d.; NZCCO, 2004).

Construire les immeubles appartements de façon à ce que les plus bas étages

puissent être inondés sans trop de dommages (par exemple centre de

conditionnement physique, salle de rencontre…). Les lieux de résidence devraient

être plus élevés (NZCCO, 2004).

Remplacer les passerelles fixes par des passerelles amovibles (Ministère de

l’Environnement du Canada, 2006).

Concevoir les édifices de façon à ce qu’ils soient facilement démontables et que

leur utilisation puisse changer au cours des années (Bizikova, Neale & Burton,

2008).

Démolir et remplacer les structures dangereuses (Bizikova, Neale & Burton,

2008).

Déplacer les structures existantes et les résidents quand c’est économiquement

réalisable (Vasseur & Catto, 2008).

ROUTES

Réparer, de façon prioritaire, les routes brisées par de grosses pluies ou des

inondations (Richardson, 2010).

Abandonner d’anciennes routes en faveur de nouvelles, situées plus loin à

l’intérieur des terres (Chouinard, Gauvin & Tartibu, 2011; Dalton, Riley, Richards

& Daigle, 2009).

Élever les routes (Chouinard, Gauvin & Tartibu, 2011; Ministère de

l’Environnement du Canada, 2006; Richardson, 2010).

S’assurer que les routes primaires soient à l’extérieur des zones à risque et que les

routes secondaires soient perpendiculaires à la côte (NZCCO, 2004).

Augmenter les dépressions de façon à ce que l’eau ne soit pas retenue sur les

routes (Bizikova, Neale & Burton, 2008).

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BATEAUX ET MARINAS

Augmenter la résistance des matériaux de construction et se procurer de

l’équipement pour monter les petits bateaux au-dessus du niveau de l’eau lors des

tempêtes (afin de les protéger du vent et des vagues; Needham, Brown & Carter,

2012).

Fournir de l’équipement, des rampes et plusieurs entrées à la marina afin de

permettre aux pêcheurs d’enlever rapidement leurs bateaux de l’eau et de les

transporter sur terre (Needham, Brown & Carter, 2012).

Surélever les structures portuaires (mouillages, quais) et les ouvrages au large des

côtes, afin de les protéger des vagues plus importantes (Ministère de

l’Environnement du Canada, 2006).

Après des tempêtes majeures, réparer et modifier les quais brisés (Ministère de

l’Environnement du Canada, 2006).

Utiliser des matériaux de construction résistants aux inondations (matériaux

hydrofuges, joints étanches, fondations robustes) (Ministère de l’Environnement

du Canada, 2006).

ÉCOSYSTÈMES

Prévoir de l’espace de chaque côté de la rivière pour que celle-ci puisse déborder,

avec des zones tampon d’herbes, d’arbres ou d’arbustes (Department for

Environment, Food & Rural Affairs, s.d.).

Permettre aux cours d’eau de se déverser dans des chenaux secondaires et des

zones humides (Bizikova, Neale & Burton, 2008).

Avoir des plaines inondables près des cours d’eau afin que ceux-ci puissent s’y

déverser lors d’inondations et que l’eau soit relâchée en périodes plus sèches

(Department for Environment, Food & Rural Affairs, s.d.).

Recréer des plaines inondables fonctionnelles (Bizikova, Neale & Burton, 2008).

Faire une mise à jour des critères et normes favorisant la protection des milieux

humides (Ouranos, 2010).

Accroître la résilience naturelle (p. ex., restauration des dunes côtières;

renouvellement des milieux humides, etc.) (Ministère de l’Environnement du

Canada, 2006).

Restaurer et/ou créer des milieux humides (Direction des impacts et de

l’adaptation liés au changement climatique : Ressources Naturelles Canada,

2002; European Commission, s.d.; Ministère de l’Environnement du Canada,

2006).

Protéger, conserver, remettre en bon état et restaurer les zones critiques (ex:

restauration de dunes et de marais puisque ceux-ci protègent des ondes de

tempête) (Bizikova, Neale & Burton, 2008).

Préserver les terres humides afin de retenir les eaux de ruissellement, réduire les

inondations au printemps et augmenter le débit des cours d’eau en été (Vasseur &

Catto, 2008).

14

Préserver des terres pour gérer les risques actuels et futurs des inondations

(Bizikova, Neale & Burton, 2008).

Établir et protéger les espaces verts en zone urbaine par exemple les terrains

boisés, arbres dans les rues, champs, parcs, terrains de sports, jardins

communautaires, jardins privés… afin d’atténuer le débit de l’eau et de minimiser

les impacts d’une crue soudaine (Bizikova, Neale & Burton, 2008).

Porter une attention particulière à la taille et à la biodiversité des espèces, et aux

endroits où la végétation est plantée (Bizikova, Neale & Burton, 2008).

Aider à la survie des espèces, par exemple en réduisant la fragmentation ou la

destruction d’habitats, la surexploitation, l’eutrophisation, l’acidification, la

pollution et l’introduction d’espèces invasives ou exotiques (Bizikova, Neale &

Burton, 2008).

Entre le rivage et les zones développées, réserver une zone tampon ou zone de

retrait pour assurer la migration des terres humides (SPUR, 2011).

Afin de réduire l’érosion et de fournir un habitat à la faune, ajouter de la

végétation dans la zone côtière pour absorber l’énergie des vagues durant des

tempêtes (Bizikova, Neale & Burton, 2008).

Passer d’une agriculture traditionnelle à des cultures résistantes au sel

(Direction des impacts et de l’adaptation liés au changement climatique :

Ressources Naturelles Canada, 2002).

Préparer des cartes détaillées soulignant les zones potentiellement sujettes aux

inondations (Richardson, 2010).

ZONE CÔTIÈRE

Sur les terrains municipaux et privés, établir des lignes directrices pour les

structures de protection contre l’érosion (Aubé & Kocyla, 2012).

Le long des côtes de la ville, développer un scénario d’intervention pour la mise

en place de structures de protection (empierrement, recharge des plages, champ

d’épis, reconstruction de dunes bordières), et pour le retrait ou le déplacement

éventuel de bâtiments et de routes (Apine, 2011).

Afin de protéger les infrastructures existantes et les développements, mettre en

place une mesure de protection du rivage des zones côtières basses et des falaises

de plage: brise-lames, enrochements, murs de roche, gabions, murs de bois ou

cloison, blocs de béton, clôtures positionnées angle, clôtures à sable; plantation

de végétaux comme l’ammophile ou des conifères, ajout de sable, restauration des

marais salants, reprofilage de falaises pour réduire l’érosion et autres ouvrages

(Chouinard, Gauvin & Tartibu, 2011; Davies, 2011 ; Ministère de

l’Environnement du Canada, 2006; Oostrom et coll., 2011 ; Ouranos, 2010;

Paulin, 2009; Richardson, 2010 ; Vasseur & Catto, 2008).

Construire et réhabiliter des épis pour stabiliser le littoral (Ministère de

l’Environnement du Canada, 2006; Vasseur & Catto, 2008).

Établir une deuxième mesure de protection du rivage en arrière de la première

mesure (Bizikova, Neale & Burton, 2008).

15

Construire des mesures de protection permanentes ainsi qu’un système de pompes

(Bizikova, Neale & Burton, 2008).

Prendre avantage de structures permanentes comme un mur, une berme, un

stationnement ou autre construction (NZCCO, 2004).

Élargir les cours d’eau par dragage (Bizikova, Neale & Burton, 2008).

Ériger des ouvrages pour protéger les sites touristiques à risque (Vasseur & Catto,

2008).

Assurer l’entretien et le maintien des structures de protection (Committee on

Climate Change Impacts and Adaptation Research, s.d.).

Élaborer un plan de gestion intégrée des zones côtières afin d’empêcher les

activités destructives dans ces zones (Bizikova, Neale & Burton, 2008 ;

Committee on Climate Change Impacts and Adaptation Research, s.d.; Ministère

de l’Environnement du Canada, 2006).

Identifier des zones de recul obligatoires (Ministère de l’Environnement du

Canada, 2006).

Pour utilisations plus compatibles avec les risques, redésigner et rezoner les

terrains dans les zones côtières à risque (NZCCO, 2004).

Identifier ou modifier le zonage de zones côtières à risque afin qu’elles soient

protégées ou qu’elles soient utilisées comme espaces vert (parcs, terrains de jeux,

agriculture…) (NZCCO, 2004).

Assurer une stricte application des lois sur les côtes (Ministère de

l’Environnement du Canada, 2006).

Élaborer un guide de pratiques exemplaires pour les zones côtières (Ministère de

l’Environnement du Canada, 2006).

À l’aide de cartes, identifier la sensibilité des côtes (Ministère de l’Environnement

du Canada, 2006).

Revégétaliser les zones côtières avec des espèces résistantes au sel, reboiser et

naturaliser les rives (Bizikova, Neale & Burton, 2008 ; Ouranos, 2010).

Réalimenter les plages (ex : installation de clôtures à sable) et planter de l’herbe

sur les dunes (ex : ammophile) afin d’augmenter la résilience de la zone côtière à

l’érosion et aux tempêtes (Arkell, Darch & McEntee, 2007 ; Ministère de

l’Environnement du Canada, 2006).

Alimenter les plages par l’ajout de sable (Davies, 2011; Direction des impacts et

de l’adaptation liés au changement climatique : Ressources Naturelles Canada,

2002; European Commission, s.d. ; Ministère de l’Environnement du Canada,

2006).

Contrôler et/ou interdire le prélèvement des sédiments de plage dans les rivières et

sur les côtes (Committee on Climate Change Impacts and Adaptation Research,

s.d.; Direction des impacts et de l’adaptation liés au changement climatique.

Ressources Naturelles Canada, 2002).

Préconiser une utilisation durable de la côte (Ministère de l’Environnement du

Canada, 2006).

Évaluer les stress induit par les activités touristiques en milieu côtier afin de

connaître les risques d’érosion et de modification des sédiments des

plages (Vasseur & Catto, 2008).

16

PRÉPARATION ET PLANIFICATION

PLAN DE MESURES D’URGENCE

Écrire et instaurer des lois fédérales et provinciales portant sur la préparation des

mesures d’urgence et sur l’atténuation (Ministère de l’Environnement du Canada,

2006).

Créer des organismes gouvernementaux responsables de la gestion des urgences

(Ministère de l’Environnement du Canada, 2006).

Créer des organismes pour la prévention des désastres (Committee on Climate

Change Impacts and Adaptation Research, s.d.).

Élaborer des plans de gestion des urgences et des politiques d’atténuation locale

(Ministère de l’Environnement du Canada, 2006; NZCCO, 2004).

Fournir du soutien financier gouvernemental pour des recherches sur le

développement de préparatifs en cas de catastrophe (Ministère de

l’Environnement du Canada, 2006).

Élaborer des programmes de formation sur les moyens de se préparer pour les

urgences (Ministère de l’Environnement du Canada, 2006).

Déterminer les mesures à prendre en cas d’urgence et les ressources requises pour

réagir aux phénomènes extrêmes. Planifier des évacuations. (NZCCO, 2004;

Transports Canada, 2003; Vasseur & Catto, 2008).

Identifier des abris d’urgence en cas d’inondation (Ministère de l’Environnement

du Canada, 2006).

Identifier et préparer des centres de refuge pour les résidents qui doivent être

évacués (European Commission, s.d.; NZCCO, 2004).

Prévoir une espace où les eaux des inondations peuvent être dirigées et

entreposées (contrôle des inondations/digues) (Dalton, Riley, Richards & Daigle,

2009).

Détourner le flux des eaux d’inondation à l’écart des régions vulnérables

(Bizikova, Neale & Burton, 2008).

Avoir des zones inondables multifonctionnelles : zones pouvant être inondées

sans trop affecter leur fonction principale jusqu’à infiltration de l’eau. Ex : zone

verte, parc, terrain de soccer… (Oostrom et coll., 2011).

Renforcer et réparer les brise-lames en place (Ministère de l’Environnement du

Canada, 2006).

Prévoir une source alternative d’énergie pour les temps de crise (Dalton, Riley,

Richards & Daigle, 2009; Ouranos, 2010).

Surélever les stations électriques (Ministère de l’Environnement du Canada,

2006).

Trouver des sources alternatives d’eau potable et d’entreposage de l’eau (Dalton,

Riley, Richards & Daigle, 2009).

Dresser un plan de rétablissement faisant partie du plan des mesures d’urgence

(NZCCO, 2004 ; Oostrom et coll., 2011; Ouranos, 2010).

17

Identifier des installations de remplacement en cas de destruction (NZCCO,

2004).

S’assurer que les infrastructures de drainage soient capables de faire face à des

pluies abondantes (Catto & Hickman, 2004 ; Vasseur & Catto, 2008).

Développer un plan de gestion des problèmes de santé et de sécurité liés à

l’inondation de la route d’accès à la communauté pendant les ondes de tempête

(Ministère de l’Environnement du Canada, 2006).

Développer des plans d’intervention en cas d’urgence afin d’intervenir dans les

zones isolées en cas de tempêtes (Richardson, 2010).

Mettre en place un système d’avertissement en cas d’événements extrêmes et

s’assurer que toute la population soit avertie (Bizikova, Neale & Burton, 2008 ;

Direction des impacts et de l’adaptation liés au changement climatique

Ressources Naturelles Canada, 2002; European Commission, s.d.; Ministère de

l’Environnement du Canada, 2006; NZCCO, 2004; Oostrom et coll., 2011).

Améliorer les systèmes de surveillance (à long terme et en temps réel)

(Committee on Climate Change Impacts and Adaptation Research, s.d.).

S’assurer que les résidents bénéficient d'un plan d’évacuation efficace (Oostrom

et coll., 2011).

Assurer la surveillance, l’inspection et l’entretien des cours d’eau afin de limiter

la présence de débris, plantes… qui pourraient gêner le flot normal de l’eau à la

suite de l’événement (Oostrom et coll., 2011).

Avoir un plan pour les objets qui flottent à la suite d’un événement (Oostrom et

coll., 2011).

Déterminer l’implication des différentes juridictions gouvernementales face aux

enjeux (Chouinard, Gauvin & Tartibu, 2011).

Pour assurer l’accès aux centres de refuge, développer des ententes et procédures

avec les propriétaires et les occupants (NZCCO, 2004).

Transmettre aux responsables des mesures d’urgence des connaissances sur les

risques possibles d'inondations et d’érosion (Aubé & Kocyla, 2012).

Mettre sur pied un groupe d’échange impliquant les planificateurs, les ingénieurs,

les décideurs, les résidents touchés… (Chouinard, Gauvin & Tartibu, 2011).

PRODUCTION DE MATÉRIEL DE PROJECTION D’IMPACTS FUTURS

Produire des cartes identifiant les zones les plus à risques d’inondation (lors

d’ondes de tempête ou de précipitations intenses) et d’érosion (Aubé & Kocyla,

2012; Bizikova, Neale & Burton, 2008 ; Ministère de l’Environnement du

Canada, 2006 ; Oostrom et coll., 2011).

Acquérir et actualiser des données géographiques dans les régions menacées par

les ondes de tempête (Ministère de l’Environnement du Canada, 2006).

Cartographier les zones les plus à risques en se basant sur les endroits où des

inondations se sont déjà produites et déterminer des causes de ces inondations

(mauvais entretien, manque de capacité de drainage...). Distribuer ces cartes aux

18

personnes concernées (Committee on Climate Change Impacts and Adaptation

Research, s.d. ; Ouranos, 2010).

Obtenir des données de projection de l’élévation du niveau de la mer et des

niveaux des ondes de tempête ainsi qu’une base de données des infrastructures à

risque (routes, bâtiments, stationnements, quais, aérogares, stations-service,

structures de protection…) selon divers scénarios d’inondation (Aubé & Kocyla,

2012 ; Leon, Hamel, Forman & Stori, 2012; Richardson, 2010 ; Vasseur & Catto,

2008).

Soutenir financièrement des recherches sur les facteurs de risques côtiers

(Ministère de l’Environnement du Canada, 2006).

Identifier des régions côtières spécifiques à risque élevé de subir des impacts ainsi

que la durée probable des impacts afin d’identifier les besoins d’intervention (la

perte de maison liée à l’érosion mène au besoin de trouver des logements à court

ou moyen terme, l’inondation de résidences nécessite un lieu de refuge

temporaire…) (NZCCO, 2004).

PLANS ET LOIS

Développer des politiques pour faire face aux impacts suivants: inondations

localisées, érosion, diminution de l’eau potable lors de sécheresses, interruption

de l’alimentation en électricité, refoulement des eaux d’égouts et de pluie,

surchage à l’usine de traitement des eaux usées, problèmes de santé (Dalton,

Riley, Richards & Daigle, 2009).

Planifier l’utilisation du territoire en tenant compte des impacts des changements

climatiques (Aubé & Kocyla, 2012; Bizikova, Neale & Burton, 2008 ; Ministère

de l’Environnement du Canada, 2006).

Réglementer les systèmes de drainage des nouveaux développements, afin qu’ils

aient la capacité de supporter l’augmentation des pluies intenses attendues tout au

long de la durée de vie des infrastructures (Ouranos, 2010).

Réviser les normes et les critères de conception des ouvrages souterrains

(Ouranos, 2010).

Réglementer en faisant usage de la cartographie des zones à risque d’érosion ou

d’inondation pour définir les ouvrages permis et/ou interdits afin de limiter le

développement dans les zones problématiques et d’interdire toutes nouvelles

constructions (Aubé & Kocyla, 2012; Apine, 2011; Davies, 2011; NZCCO, 2004;

Richardson, 2010);

Éviter des risques en empêchant le développement inapproprié (éviter les

développements de grande valeur et à taux d’occupation élevé) sur les terres

vulnérables le long du rivage (Bizikova, Neale & Burton, 2008; Ministère de

l’Environnement du Canada, 2006; NZCCO, 2004; Ouranos, 2010) ;

Modifier le plan d’aménagement pour inclure une zone de retrait où aucune

nouvelle construction et aucun agrandissement de bâtiments existants ne sera

permis (Aubé & Kocyla, 2012 ; Bizikova, Neale & Burton, 2008 ; European

Commission, s.d.).

19

Modifier le zonage afin d’encourager l’utilisation du territoire avec peu

d’immobilisations sur des terres vulnérables ou ne permettant que des structures

qui doivent nécessairement être situées sur le rivage (ex. quais, usines de

transformation du poisson, accès public et réserves) (Ministère de

l’Environnement du Canada, 2006; Vasseur & Catto, 2008).

Interdire les nouveaux travaux de construction dans les plaines inondables pour

réduire les dommages dus à l’inondation (Vasseur & Catto, 2008).

Développer des exigences pour les structures devant être situées sur le rivage

telles que des mesures d’atténuation, plan d’urgence… (NZCCO, 2004).

Identifier des terrains non développés le long de la côte comme des zones

protégées, utilisées pour amortir les impacts de l’élévation du niveau de la mer et

des tempêtes (Ministère de l’Environnement du Canada, 2006).

Utiliser des terres basses pour des usages moins rentables au plan financier (p.

ex., parcs au lieu de zones habitées, etc.) (Ministère de l’Environnement du

Canada, 2006).

Intégrer une zone d’accommodation à usage conditionnel au plan d’aménagement.

Cette zone devrait correspondre à la zone inondable déterminée selon un scénario

d’ondes de tempête selon les conditions suivantes:

POUR LES BÂTIMENTS EXISTANTS POUR LES NOUVEAUX BÂTIMENTS

- Il ne devrait pas être permis de changer

l’usage d’un bâtiment à un usage dit

«stratégique» (ex. hôpital, résidence pour

personnes âgées, caserne de pompier, école,

etc.).

- Les usages «stratégiques» ne devraient pas

être permis.

- L’agrandissement ne devrait être permis que

sous conditions, conditions qui dépendraient

de la superficie additionnelle prévue.

- Le premier plancher habitable devrait se

trouver au-dessus du niveau d’inondation.

- L’agrandissement devrait se faire vers le haut. - Il devrait être obligatoire que les réseaux

(eau, électricité, etc.) et systèmes mécaniques

se trouvent au-dessus du niveau d’inondation

ou si non, qu’ils soient protégés contre

l’infiltration d’eau.

- D’autres conditions devraient être définies,

selon des classes de pourcentage

d’agrandissement (plus l’agrandissement est

grand, plus les conditions devraient se

rapprocher de celles pour un nouveau

bâtiment).

- Une certification d’expert attestant que le

bâtiment est apte à résister à une inondation

devrait être requise.

- Au-dessus d’un certain pourcentage

d’agrandissement, les conditions pour les

nouveaux bâtiments devraient s’appliquer.

(Aubé & Kocyla, 2012)

Exiger que les nouvelles constructions soient facilement déplaçables (NZCCO,

2004).

Exiger une hauteur minimum pour le premier étage (NZCCO, 2004).

20

Exiger les services de professionnels lors de l’élaboration de mesures de

protection pour des développements existants (NZCCO, 2004).

Adopter une réglementation afin de mieux contrôler le développement dans les

zones déjà à risque (Ouranos, 2010).

Inclure les inondations et les ondes de tempête dans le Code du bâtiment et exiger

une conformité stricte aux normes du bâtiment (Bizikova, Neale & Burton, 2008;

Ministère de l’Environnement du Canada, 2006).

Établir un comité permanent composé du conseil municipal et de citoyens pour

traiter des questions d’adaptation aux changements climatiques (Aubé & Kocyla,

2012).

ÉDUCATION ET SENSIBILISATION

Mettre sur pied un programme de sensibilisation et de formation du personnel aux

questions liées aux changements climatiques (Bizikova, Neale & Burton, 2008;

Ouranos, 2010).

Élaborer un plan de communication pour diffuser aux citoyens l’information

pertinente sur les changements climatiques (Ouranos, 2010).

Transmettre des informations à la population : le plan de mesures d’urgences, les

mesures à prendre en cas d’urgence et les zones à risque d’inondation et

d’érosion. Ces informations peuvent être transmises lors de réunions publiques,

par communiqués écrits, dans le journal, la radio, l'Internet… (Aubé & Kocyla,

2012).

Élaborer et mettre en œuvre un programme d’éducation et de sensibilisation du

public afin de stimuler la participation de la collectivité à la prévention des

désastres. Ces programmes peuvent décourager le développement en zone côtière

(Bizikova, Neale & Burton, 2008; Committee on Climate Change Impacts and

Adaptation Research, s.d.; Ministère de l’Environnement du Canada, 2006;

NZCCO, 2004; Oostrom et coll., 2011; Vasseur & Catto, 2008).

Publier des documents sur la gestion des catastrophes, destinés au secteur privé et

aux communautés (y compris les enfants) (Ministère de l’Environnement du

Canada, 2006).

ASSURANCES ET SOURCES DE MOTIVATION

Établir un programme national d’assurance résidentiel en cas d’inondation

(Committee on Climate Change Impacts and Adaptation Research, s.d.; Ministère

de l’Environnement du Canada, 2006).

Prévoir des fonds de réserve (par exemple, pour la relocalisation de certains

résidents) (Ouranos, 2010).

Déménager des quartiers existants ou des communautés à risque (Bizikova, Neale

& Burton, 2008; NZCCO, 2004).

Développer un programme du genre « Buy me out » où le gouvernement achète

les propriétés à risque (Chouinard, Gauvin & Tartibu, 2011).

21

Dans les fonds du gouvernement, acheter des zones côtières à risque afin de les

protéger ou de les utiliser comme espaces verts non développés (NZCCO, 2004);

Réduire ou éliminer les coûts de permis de construction pour les structures élevées

à au moins 2 pieds du sol (Leon, Hamel, Forman & Stori, 2012).

Offrir une compensation financière aux fermiers qui permettent l’inondation de

leurs terres agricoles (Bizikova, Neale & Burton, 2008).

Utiliser des sources de motivation ou autre mesure financière pour encourager la

prévention des inondations, par exemple, réduire les taux d’impôt foncier, en

éliminant les frais d’application, de permis et d’inspection… (NZCCO, 2004).

Prévoir des fonds et des programmes de subvention pour la restauration après les

désastres (Committee on Climate Change Impacts and Adaptation Research, s.d.).

Avant de choisir la ou les mesures d’adaptation qui seront mises en place, une analyse de

la vulnérabilité de la communauté doit être réalisée (UNFCCC, 2007). Les

caractéristiques les plus vulnérables sont préférablement étudiées et mise en application

en premier.

Certains obstacles doivent aussi être surmontés pour qu’une communauté mette en place

des mesures d’adaptation (Leary, Kulkani & Seipt, 2007) :

Certains acteurs ou décideurs peuvent penser que les changements climatiques

posent peu de risques par rapport à d’autres dangers et ne sont donc pas

prioritaires.

La connaissance des options de réduction des risques climatiques et les moyens de

les implanter peuvent être limités.

L’incertitude de l’avenir peut faire en sorte qu’il est difficile de savoir quoi faire

ou quand le faire.

Les conséquences irréversibles de certaines actions peuvent retarder les choix

jusqu’à ce que les incertitudes soient résolues.

Tous ces obstacles peuvent limiter les adaptations. Mais, comme les changements

climatiques se font déjà sentir et qu’ils vont continuer de se produire, il est important que

les communautés s’adaptent maintenant. Voici ce qui peut être fait pour faciliter

l’adaptation (Leary Kulkani & Seipt, 2007) :

créer des conditions pour permettre l’adaptation : sensibilisation, information et

communication, diminution des incertitudes, attribution de ressources financières,

amélioration de l’état des ressources naturelles, encouragements à l’aide de

mesures incitatives/rabais…

intégrer l’adaptation dans le développement : les impacts actuels et futurs des

changements climatiques menacent le développement. Les mesures d’adaptation

peuvent diminuer ces menaces.

augmenter la sensibilisation et les connaissances : rechercher des données sur

l’historique du climat et sur l’avenir ainsi que sur les impacts et les causes de la

vulnérabilité. Développer des programmes pour améliorer les connaissances, les

22

interpréter, les communiquer et les mettre en pratique pour la gestion des risques

climatiques.

renforcer les institutions : les organismes communautaires, les associations de

fermiers, les agences de gouvernements locaux… qui occupent les fonctions

appropriées et qui permettent les adaptations. Ces institutions partagent des

connaissances, main d’œuvre humaine et travail des animaux, réserves

d’équipements et de nourriture, mobilisent les ressources pour des projets

communautaires et les travaux publics, contrôlent l’utilisation des terres et de

l’eau…

protéger les ressources naturelles : dans les pays en voie de développement, la

survie des gens, l’activité économique et les revenus dépendent des ressources

naturelles. Souvent, ces ressources sont affectées par les pressions humaines et

par les variations climatiques et environnementales. Quand les ressources

naturelles sont en mauvais état, celles-ci et les personnes qui en dépendent

deviennent plus vulnérables aux impacts des changements climatiques.

fournir de l’aide financière : ce sont surtout les pauvres qui sont vulnérables aux

changements climatiques. Il existe des fonds de divers organismes, mais ils sont

très limités.

impliquer ceux qui seront directement affectés : en impliquant les personnes

affectées, et donc celles qui seront les bénéficiaires, le succès de l’adaptation peut

être plus élevé. De cette façon, l’adaptation répond aux besoins locaux, utilise les

connaissances traditionnelles et l’expertise et rend les citoyens propriétaires de

leurs options.

utiliser des stratégies spécifiques à la région : l’adaptation doit être spécifique à

chaque région. Les caractéristiques du contexte local devraient toujours

déterminer l’approche et les pratiques qui fonctionnent le mieux.

23

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