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Messagedelaprésidenced’interrégionMes chers frères et sœurs,

La famille est l’organisation la plus durable et la plus importante dans l’éternité. À cause de cette vérité, « nos responsabilités les plus importantes et les plus déterminantes se trouvent dans la famille ».1 Notre Père céleste a donné aux parents l’obligation solennelle de mettre leurs enfants sur la voie qui conduit à la vie éternelle.

Parce que nous voulons que nos enfants aient plus d’opportunités que nous en avons eu, nous, parents, cherchons naturellement à apprendre tout ce que nous pouvons pour devenir des parents efficaces et aimants et fonder une famille forte. Nous, parents, obtenons de la force en restant proches du Seigneur, en écoutant ceux qu’il a appelés pour nous aider et en observant la façon dont ceux que nous admirons élèvent leurs enfants. Nous ne cessons jamais d’apprendre à être de bons parents.

Les parents sont les premiers et les plus importants instructeurs de l’enfant. Le foyer est le lieu où les enfants apprennent à progresser dans l’enseignement spirituel et séculier. Le but de ce manuel est de vous amener à discuter avec d’autres parents sur la façon d’aider vos enfants à aller aussi loin que possible dans leurs études.

Nous vous invitons à réfléchir au moyen de la prière aux idées et aux suggestions de ce manuel, puis de décider comment les appliquer au foyer. Nous savons que le Seigneur vous bénira si vous vous efforcez à être les meilleurs parents possibles.

Fraternellement, La présidence d’interrégion du Pacifique

Tabledesmatières

1. L’apprentissage commence au foyer ....................................................................................................................... 3 2. Enseigner la doctrine de l’instruction ................................................................................................................... 8 3. « Obtenez toute l’instruction que vous pouvez » .............................................................................................. 12 4. Mettre en place une routine familiale ................................................................................................................. 17 5. Améliorer la lecture et l’écriture de l’anglais ..................................................................................................... 21 6. Être un expert de la progression scolaire de votre enfant ................................................................................... 25 7. Apprendre à utiliser les groupes d’étude ............................................................................................................ 29 8. Enseigner aux enfants à planifier, organiser et prioriser .................................................................................... 32 9. Aider les enfants à apprendre à « agir par eux-mêmes » ................................................................................... 35 10. Établir de bonnes habitudes pour les devoirs ..................................................................................................... 40 11. Aider votre enfant à se préparer aux évaluations ................................................................................................ 43 12. Sujet choisi par le groupe .................................................................................................................................... 46

Quand l’anglais n’est pas votre langue maternelle ............................................................................................. 47 Bien commencer l’année scolaire ....................................................................................................................... 48 Que doit savoir mon enfant avant d’entrer en CP ? .......................................................................................... 49

Références ................................................................................................................................................................... 51

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«Nombreuxsontlesparents quidisentqu’ilsembleque leursenfantssontnéshier.À présentcesenfantssontgrands;peut-êtreont-ilsdesenfantsàleurtour.Ilsdemandent:‘Oùsontpassées lesannées?’»THOMASS.MONSON,«DedicationDay»,Ensign, Novembre2000

1.L’apprentissagecommenceaufoyer

Idéeprincipale:Lesparentsontunrôledivinquileuraétéconfiépouraiderleursenfantsàréussiràl’école.1. L’apprentissagecommenceaufoyer« Peut-être que l’instructrice que vous et moi nous rappellerons le mieux est celle qui nous a influencé le plus. Peut-être n’a-t-elle pas utilisé de tableau noir ni obtenu de diplôme universitaire, mais ses leçons étaient éternelles et son souci sincère. Oui, je parle de la mère. Et dans la foulée, j’inclus le père. En réalité, chaque parent est un instructeur » (Thomas S. Monson, « Only a Teacher: A Personal Observation », Ensign, Mai 1973).

« Les moments idéaux pour instruire sont fugaces. Les occasions sont éphémères. Les parents qui attendent pour assumer leurs responsabilités d’éducation risquent de comprendre plus tard avec amertume les propos suivants de Whittier : « « De tous les mots tristes que l’on puisse prononcer ou écrire, les plus tristes sont ceux- ci : ‘Ah, si seulement… !’ » (Thomas S. Monson, « Pathways to Perfection: Discourses of Thomas S. Monson », 2011).

Les parents sont les premiers et les plus importants instructeurs de l’enfant. L’influence d’un parent sur un enfant est éternelle. Il est impossible de la mesurer. Cela comprend l’influence d’un parent sur la réussite scolaire d’un enfant. Les enfants ont plus de chances de réussir à l’école lorsque l’enfant, l’école et le foyer travaillent ensemble et que chacun fait sa part.

Le but de ce manuel est d’aider les parents à créer un environnement au foyer qui aidera les enfants à réussir à l’école. Il contient des idées et des suggestions basées sur les principes de l’Évangile et l’expérience pédagogique.

Elder Russell M. Nelson a enseigné ce qui suit au sujet du rôle de la famille dans la progression d’un enfant. « La progression individuelle est nourrie dans la famille qui est ‘essentielle au plan du Créateur pour la destinée éternelle de ses enfants’ » (Russell M. Nelson, « Salut et exaltation », Le Liahona, Mai 2008).

Le Seigneur vous bénira et vous inspirera si vous vous efforcez de devenir le meilleur parent possible. Il vous guidera si vous recherchez à l’aide

de la prière à aider chaque enfant à suivre l’avertissement des prophètes « d’obtenir toute l’instruction que vous pouvez » (Gordon B. Hinckley, « Inspirational Thoughts », Ensign, Juin 1999).

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2. Chaquefoyerestdifférent.Chaque enfant a une personnalité différente. Chaque enfant a des talents et des capacités uniques. De même, chaque parent est différent. Il n’y a pas deux personnes pareilles et il n’y a pas deux familles pareilles.

À cause de cette vérité, on encourage aux parents de prier au sujet de chacun des principes et des idées du manuel. Par l’intermédiaire du Saint-Esprit, le Seigneur vous dira comment les utiliser et les adapter aux personnes et aux besoins propres de votre foyer.

LireetdiscuterdescitationsduprésidentMonson,d’ElderNelsonetd’ElderEyring.

Quepeuventfairelesparentsetlafamille,quel’écolenepeutpasfairepouraiderlesenfantsàréussiràl’école?

Commentcetteidéepeut-elles’adapterauxdifférentesfamilles?

3. Commentutilisercemanuel?1. Ce manuel contient douze leçons, chacune ayant un sujet différent.

Discuter de ces sujets aidera les parents à créer un environnement au foyer qui aidera les enfants à réussir à l’école. Ces discussions peuvent se tenir au moment le plus pratique pour les membres du groupe.

2. Le cours dure habituellement 12 semaines. Prévoyez environ une heure et demie pour chaque session.

3. Ces leçons doivent être un guide pour la discussion. Le groupe peut beaucoup apprendre lorsque les parents parlent, partagent et apprennent de l’un et de l’autre. La taille idéale d’un groupe est de huit à dix personnes—peut-être quatre à cinq couples. Dans le manuel, le mot « parents » fait référence à toute personne aidant tels les tantes, les grands- parents, etc.

4. Chaque leçon est dirigée par un animateur. Il n’agit pas comme un instructeur habituel. Il guide la discussion dans laquelle chacun à la responsabilité de participer. Ce peut être la même personne chaque semaine, ou on peut faire un roulement. À la fin de chaque discussion, le groupe peut choisir l’animateur qui dirigera la prochaine leçon.

5. Les questions et les points de départ des discussions sont en rouge. Tout au long du manuel, il y a des questions et des points de départ des discussions en rouge. Quand vous y êtes, vous êtes invités à vous arrêter et à discuter en groupe. C’est souvent à ce moment-là que l’on apprend le mieux. Vous pouvez vous arrêter pour discuter lorsqu’un centre d’intérêt se présente.

6. Notez bien les deux encadrés à la dernière page de chaque leçon :

Résumé. Le premier encadré est un court résumé des idées importantes de la section. Utilisez-le lorsque vous avez fini votre discussion sur la section.

«Nosresponsabilitéslesplusimportantesetlesplusdéterminantessetrouventdanslafamille.Parcequelafamillealapossibilité,audébutdelaviedel’enfantd’engagerfermementlespasdel’enfantsurlecheminquileramèneraàsonfoyer.»HENRYB.EYRING,«Lesaideràrentrer»,LeLiahona,Mai2010

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Plans et engagements personnels : Que dois-je faire à la maison ? Noter dans l’encadré des idées sur ce que vous voulez faire en famille. Vous êtes invité à prendre des engagements et à les écrire.

7. Commencer chaque leçon avec une discussion Revenir et faire rapport. Commencer chaque leçons en reprenant les idées de la dernière leçon et en parlant de ce que vous avez essayez à la maison la semaine passée (à partir de l’encadré « plans et engagements personnels » de la dernière page de chaque leçon). Prenez le temps de rire et de vous amuser en apprenant ensemble !

8. Il y a, dans certaines leçons, des termes spécifiques à l’école. Ceci est nécessaire selon le sujet discuté. Si vous trouvez des mots que vous ne connaissez pas, ralentissez et apprenez-les. S’aider mutuellement.

9. Le groupe décide du sujet de la dernière leçon (Leçon 12). La dernière leçon prévoit de donner au groupe l’occasion de discuter d’un sujet qu’ils voudraient connaître plus.

Prenezquelquesminutespourregarderlemanuel.

Commenttermineriez-vouscettephrase?«J’aimeraisensavoirdavantagesur…»

4. L’éducationséculièreetspirituelledevraitsedévelopperensemble,jamaisl’unesansl’autre.

L’éducation séculière est l’enseignement que nous recevons à l’école, habituellement séparée de l’éducation religieuse. L’éducation spirituelle est l’enseignement que nous recevons à la maison, à l’église et à travers les programmes du Séminaires et de l’Institut de l’Église. L’éducation spirituelle et l’éducation séculière sont toutes deux importantes, et chacune soutient et renforce l’autre.

Alors que ce manuel est écrit pour donner aux parents des idées et des suggestions qui aideront leurs enfants à réussir à l’école, le Seigneur a chargé les parents d’une responsabilité solennelle d’enseigner aux enfants pourquoi ils sont ici sur terre, ce que le Seigneur attend d’eux et comment le Sauveur les aidera.

« Être instruit est une bonne chose si on écoute les recommandations de Dieu. » 2 Néphi 9:29

« La gloire de Dieu c’est l’intelligence ou, en d’autres termes, la lumière et la vérité. La lumière et la vérité délaissent le Malin. » D&A 93:36-37

Commentl’éducationspirituellepeut-ellerenforcerl’éducationséculière?

Commentl’éducationséculièrepeut-ellerenforcerl’éducationspirituelle?

«Oh!leplanastucieuxduMalin!Oh!lavanité,etlafragilité,etlafoliedeshommes!Lorsqu’ilssontinstruits,ilssecroientsages,etilsn’écoutentpaslesrecommandationsdeDieu,carilsleslaissentdecôté,pensantsavoirpareux-mêmes,c’estpourquoi,leursagesseestfolieetelleneleurprofitepas.Etilspériront.»2Néphi9:28

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Quel est le niveau d’éducation et les opportunités que vous voulez pour vos enfants ? Pour vos petits-enfants ?

Pensez-vous que cela est possible ?

Toutes les familles traversent des épreuves quand ils suivent le Seigneur dans la foi et l’obéissance. La plupart des gens—la plupart des familles—rencontrent des épreuves quand ils s’efforcent d’acquérir le plus d’instruction possible. Lire la citation suivante d’Elder Joseph W. Sitati.

« L’acquisition de la capacité d’assujettir les choses de la terre commence par l’humilité de reconnaître notre faiblesse humaine et le pouvoir auquel nous avons accès grâce au Christ et à son expiation. Car « le Christ a dit : « Si vous avez foi en moi, vous aurez le pouvoir de faire tout ce qui est utile en moi. » Nous avons accès à ce pouvoir lorsque nous choisissons d’obéir à ses commandements. Nous augmentons notre capacité en recherchant les dons de l’Esprit et en cultivant nos talents.

« Je suis né et j’ai été élevé dans une famille modeste comme tant d’autres en Afrique. J’ai acquis la capacité de m’élever au-dessus de ma situation en recherchant et en obtenant une bonne instruction avec l’aide aimante de mes parents. L’acquisition de la vision de ce que je pouvais devenir a été essentielle pour ma progression. Plus tard, jeunes mariés, ma femme, Gladys, et moi avons trouvé l’Évangile rétabli, qui continue de bénir notre vie en nous procurant des directives spirituelles. Comme chaque famille, nous avons nos épreuves et nos difficultés. Mais en demandant au Seigneur de nous aider, nous avons trouvé des réponses qui nous apportent paix et réconfort, et nous ne nous sentons pas écrasés par ces tribulations. » (Joseph W. Sitati, « Soyez féconds, multipliez et assujettissez la terre », Le Liahona, Mai 2015).

Pourquoi Elder Sitati et sa famille ne se sentaient «pas écrasés» par les épreuves qu’ils rencontraient ?

Quenousenseignecettehistoiresurcequiestpossibledefairedansnotreproprefamille?

Remarque : Dans ce manuel « il », « lui » ou « elle » sont utilisés en référence aux enfants. Bien que l’on utilise des pronoms spécifiques, ils se rapportent à tous les enfants.

«Jesuisnéetj’aiétéélevédansunefamillemodestecommetantd’autresenAfrique.J’aiacquislacapacitédem’éleverau-dessusdemasituationenrecherchantetenobtenantunebonneinstructionavecl’aideaimantedemesparents.»JOSEPHW.SITATI,«Soyezféconds,multipliezetassujettissezlaterre»,LeLiahona,Mai2015

5. L’instructionfortifieravotrefamillelesgénérationsàvenir.

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LARÉUSSITEÀL’ÉCOLECOMMENCEAUFOYERLeçon1.L’apprentissagecommenceaufoyer

Résumé1. « Nosresponsabilitéslesplusimportantesetlesplusdéterminantessetrouventdanslafamille. »

(HenryB.Eyring).2. Parentsetenfantsdoivents’entraiderpourréussiràl’école.3. Chaquefamille,chaqueparent,chaquefoyerestdifférent.LeSaint-Espritvousguiderapourdécider

commentcesprincipesetcespratiquesmarcherontlemieuxchezvous.4. Ungroupedediscussionestformédanslequeldesparentsserassemblentchaquesemainependant 12

semainesetpendantuneheureetdemiechaquesemaine.Unanimateurguideladiscussion.Le groupepeutdésignerunanimateurchaquesemaineoucepeutêtrelamêmepersonne.

5. Lesmembresdugroupeprennentdesengagementschaquesemainesurcequ’ilsessaierontdefaire àlamaisonchaquesemaine.Chaqueleçoncommenceparunerévisiondesengagementsetune discussionsurcequ’ilsontessayédanslasemaine,cequiamarchéetcequin’apasbienmarché.

6. L’éducationspirituellerenforceral’éducationséculière.7. Lesfamillesatteindrontleursbutsentermesd’instructions’ilstravaillentduretexercentleurfoiet leur

obéissance.

Plansetengagementspersonnels:Queferai-jechezmoicettesemaine?

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2. Enseignerladoctrinedel’instruction

Reveniret fairerapport

Revoirlesplansetlesengagementsdeladernièreleçon.Qu’avez-vousfaitàlamaison?Qu’avez-vousappris?Revoirunecitationouuneécritureimportante.

Idéeprincipale:Unengagementprofondetàlong-termedansl’apprentissagevientdelacompréhensiondenotrehéritagedivinetdelaraisond’êtresurterre.Les enfants, les adolescents et les adultes travailleront dur pour réussir à l’école quand ils comprendront leur nature divine et leur potentiel sans limite, et que notre Père céleste veut que ses enfants aient la même joie complète que lui.

Elder Boyd K. Packer a enseigné que comprendre la doctrine apporte une très puissante motivation. « La véritable doctrine, si elle est comprise, change les attitudes et le comportement. L’étude de la doctrine de l’Évangile améliore le comportement plus rapidement que ne le fait l’étude du comportement. » (« Ne craignez pas », Le Liahona, Mai 2004).

Pourquoienseignons-nousd’abordladoctrine,mêmequandils’agitd’éducation?Commentladoctrinechange-t-ellelecomportement?Pouvez-vouspenseràunedoctrinequiachangévotrecomportement?

Enseigner les cinq doctrines suivantes en soirée familiale. Cela peut prendre plus d’une leçon. Revenez à ces doctrines à plusieurs reprises.

1. Vous êtes un enfant de Dieu. 2. Il veut que vous soyez comme lui. 3. Il vous aidera.

4. Cependant, il ne le fera pas à votre place ! 5. Il veut que vous commenciez. Maintenant.

1. VousêtesunenfantdeDieu.Comprendre notre identité divine, savoir que nous sommes de « la race de Dieu » (Actes 17:29) donne une perspective qui change la vie. Cela change tout le reste.

« Nous sommes fils et filles d’un Dieu vivant. Nous ne pouvons pas avoir cette conviction sincère sans éprouver le sentiment neuf et profond d’avoir une grande force et un grand pouvoir » (Thomas S. Monson, « Les canaris avec du gris sur les ailes,” Ensign ou Le Liahona, Juin 2010).

Voir Actes 17:28-29, Romains 8:16-17, Moïse 1:13, Psaumes 82:6 et D&A 76:24.

Lireetdiscuterdelacitationd’ElderHallstromàdroite.CommentlefaitdesavoirquenoussommesenfantsdeDieunousdonneplusdeforce?

Noussommesfilsetfilles

deDieu.«Cepointdedoctrineestsifondamental,sisouventénoncéetsiinstinctivementsimplequ’ilpeutparaîtreordinaire,alorsqu’enréalitéc’estl’unedesconnaissanceslesplusextraordinairesquenouspuissionsacquérir.»DONALDL.HALLSTROM,«JesuisenfantdeDieu»,LeLiahona,Mai2016

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2. Ilveutquevoussoyezcommelui.Le plan de notre Père céleste pour ses enfants est qu’ils deviennent finalement comme lui. C’est le but du plan de salut.

Moïse 1:39 Il veut que nous ayons « la vie éternelle », qui est le genre de vie que mène Dieu.

3 Néphi 27:27 Quel genre de personne devrions-nous être ? Tel qu’il est. Matthieu 5:48 Devenir parfait comme il l’est.

Une part de croire en Christ est de le croire.2 Quand il dit que nous pouvons devenir comme lui, nous devons le croire ! Cela demandera du temps et des efforts, mais parce qu’il a dit que nous pouvons le faire, nous pouvons le faire !

Commentlefaitdecomprendrequeleurbutestdedevenircommeleursparentscélestesfortifiera-t-ilnosenfants?

3. Ilvousaidera.Beaucoup des bénédictions de l’évangile rétabli nous aideront sur le chemin pour devenir comme notre Père céleste. Cela inclut aussi nous aider à réussir à l’école. Certaines d’entre elles comprennent : • la connaissance de qui vous êtes, • le don du Saint-Esprit, • la puissance de la foi, • pouvoir de se reposer sur

l’expiation de Jésus Christ, • pouvoir de la prêtrise et les

bénédictions de la prêtrise,

• le pouvoir de la prière, • la Parole de Sagesse, • bénédictions de sanctifier le jour

du sabbat, • la loi du jeûne, • la force de la famille et • l’organisation de l’Église.

Commentchacundesprincipesetdesbénédictionscitésci-dessussoutiennentl’apprentissageetlaréussiteàl’école?

CommentleSeigneurpeut-ilencorenousaideràréussiràl’école?

Le conseil… que je donne à chacun de vous, jeunes… est d’étudier et de vous préparer à votre métier dans un domaine que vous aimez, parce que vous allez y passer une bonne partie de votre vie… Faites preuve de discipline pendant votre préparation. Ayez des repères qui vous permettent de vérifier que vous êtes sur le bon chemin.

« J’espère que vous n’avez pas peur de choisir des cours difficiles… J’espère que vous n’avez pas peur des longues périodes de préparation. Jusque tard dans la nuit. Ne temporisez pas… Il suffit de vous appliquer… J’espère que

vous avez la volonté d’être bien préparés pour pouvoir concourir dans ce monde de compétition. J’espère que vous apprendrez à assumer la responsabilité de vos décisions, que ce soit dans les études que vous décidez de suivre ou dans la direction des accomplissements scolaires que vous vous efforcez d’atteindre.

« Si un jour vous êtes découragés ou avez un trop lourd fardeau à porter, rappelez-vous que d’autres sont passés par là, ont enduré et ont réussi. Quand nous avons fait tout notre possible, nous pouvons compter sur l’aide que Dieu nous a promise » (Thomas S. Monson, Life’s Greatest Decisions, veillée du DEE pour les Jeunes Adultes du 7 septembre 2003).

«Sileshommesviennentàmoi,jeleurdémontreraileurfaiblesse.Jedonneauxhommesdelafaiblesseafinqu’ilssoienthumbles;etmagrâcesuffitàtousleshommesquis’humilientdevantmoi;cars’ilss’humilientdevantmoi,etontfoienmoi,alorsjerendraifortespoureuxleschosesquisontfaibles.»ÉTHER12:27

«EtilarriveraquesilesGentilsécoutentl’AgneaudeDieu,encejouroùilsemanifesteravraimentàeuxparlaparoleetaussienpuissance,pourleurenleverleurspierresd’achoppement»1NÉPHI14:1

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LireetdiscuterdelacitationduprésidentMonsonetde1Néphi14:1(pageprécédente).Quelles«pierresd’achoppement»existeraientdansvotrefamille?Commentpouvez-vouscommenceràsurmonterlesvôtres?

PartageruneexpériencequevousavezeueoùleSeigneurvousaaidé,aprèstoutcequevouspouviezfaire(2Néphi25:23).

4. Cependant,ilneleferapasàvotreplace!Bien que notre Père céleste veuille nous aider, il ne le fera pas à notre place. Nous tirerons de ce que nous avons appris exactement ce que nous y avons mis. Nos choix détermineront notre chemin. Ces choix comprennent la volonté de réussir, la planification et faire le nécessaire.

Dans la condition mortelle, nous sommes des personnes libres ; nous devons choisir. La guerre dans les cieux a eu lieu pour protéger notre droit de choisir. Lire et discuter des écritures suivantes :

2 Néphi 2:16, 26 « agir par eux-mêmes et non à être contraints… » D&A 58:27-28 « Car ils ont en eux le pouvoir d’agir par eux-mêmes. » D&C 104:17 « j’ai donné aux enfants des hommes d’agir par eux-mêmes. » Moïse 6:56 « C’est pourquoi ils peuvent agir par eux-mêmes… »

L’instruction demande des efforts et du temps. Le chemin de l’apprentissage (ou toute autre chose importante) n’est pas censé être facile ou rapide.

Commentlefaitd’obtenirdel’instructionnousaideà«agirpar[nous-mêmes]etnonàêtrecontraints»(2Néphi2:16;26)?

5. Ilveutquevouscommenciez.Maintenant.Maintenant est le moment de commencer à appliquer ces doctrines dans votre vie. Pas plus tard. Pas un jour. Maintenant est le moment de commencer le chemin de l’apprentissage, quel que soit votre âge—enfant, jeune ou adulte. « Quel que soit le niveau de spiritualité que nous avons maintenant dans notre vie ; quel que soit le degré de foi en Jésus-Christ que nous avons ; quelle que soit la force de notre engagement et de notre consécration, quel que soit le degré d’obéissance ou d’espérance ou de charité que nous avons ; quel que soit le niveau de compétences et de capacités professionnelles que nous avons obtenu, ce ne sera pas suffisant pour l’œuvre qui nous attend » (Elder Kim B. Clark, Commissaire à l’éducation de l’Église, dans un discours aux instructeurs du Séminaires et de l’Institut, 4 août 2015 —italiques ajoutées).

« Un jour… » ou « l’année prochaine… » ou « quand je pourrai… » veut toujours dire jamais.

Quedoitcommenceràfairevotrefamillemaintenant?

Onabeaucoupparléde«hâter»cesdernièresannées.Dequellesmanièresest-ceque«hâter»estquelquechosedepersonnelle?Dansquelssenscelareprésentecequenousdevrionsêtreentraindefaire?

Lirelacitationàdroited’ElderHolland.Pourquoipensez-vousqu’ilyaurgenceàavoirplusd’instructiondansleroyaume,maintenant?

«Nevousytrompezpas:onnesemoquepasdeDieu.Cequ’unhommeaurasemé,illemoissonneraaussi.»GALATES6:7

«…Dieului-mêmenepeutpasnousfaireprogressercontrenotrevolontéetsansnotreparticipationpleineetentière.»BRUCEC.HAFEN,«L’Expiation:Toutpourtous»,LeLiahona,Mai2004

«Chersfrères,l’espritdecetteœuvreestl’urgence…nousn’attendonspasunecroissancelenteetnaturelle.Nousdevonsavancerplusrapidement.Nousdevonsprendreleschosesuncranplushaut.Sinousdevonsappelerdesmiraclesoudesanges,appelons-les…Jeressensunetelleurgenceenmonsein.Jepeuxdifficilementrespirer…Nousdevonsvivreàlahauteurdenotrepotentiel.Dieunousbéniraavectoutcedontnousauronsbesoin.JEFFREYR.HOLLAND

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LARÉUSSITEÀL’ÉCOLECOMMENCEAUFOYERLeçon2.Enseignerladoctrinedel’instruction

RésuméComprendreladoctrinepeutmotiverplusquetout,etavecgrandepuissance.Lesdoctrinesclésquisoutiennentl’importancedel’instructionsont:1. VousêtesunenfantdeDieu.Vousavezplusd’aptitudeetpotentielquevousnepouvezleréalisez.

2. Ilveutquevousdeveniezcommelui.C’estl’objectifduplanduSeigneurpournous.

Unepartimportantepourdevenircommeluirésidedansl’acquisitiondetoutel’instructionpossible.LeSeigneur,lesprophètesetlesapôtresontenseignécettedoctrinetrèsclairement.

3. Ilvousaidera.Laprière,ledonduSaint-Esprit,lepouvoirdelaprêtrise—ilpeutnousaiderdeplusieursfaçonssiseulementnousluidemandons.

4. Cependant,ilneleferapasàvotreplace!NotrePèrecélesteattenddenousquenousfassionsnospropreschoixetfournissionsnospropresefforts.Sanseffortpersonnel,nousneprogresseronspasetnousnepourronsdevenircommelui.

5. Commencez.Maintenant.Ilyagrandeurgencedansleroyaumemaintenant.« Unjour »signifiepresquetoujours« jamais ».


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3. Obteneztoutel’instructionquevouspouvez(Gordon B. Hinckley, “Inspirational Thoughts,” Ensign, Juin 1999, 4)



Idéeprincipale:UnepartimportantepourdevenircommenotrePèrecélesterésidedansl’acquisitiondetoutel’instructionpossible.1. Lesécrituresetlesprophètesenseignent

l’importancedel’instruction.Apprendre, obtenir des diplômes, des certificats et terminer d’autres genres de formations est une partie essentielle pour devenir comme notre Père céleste.

« Pour les membres de l’Église, l’instruction n’est pas simplement une bonne idée, c’est un commandement ». (Président Dieter F. Uchtdorf, « Deux principes valables pour toute économie », Le Liahona, Novembre 2009).

« Nous voulons et devons exceller dans l’érudition et le professionnalisme. Je vous félicite de vous efforcer diligemment de faire des études et de devenir experts dans votre domaine. Je vous invite à devenir également experts dans la doctrine de l’Évangile… » (Dieter F. Uchtdorf, « Votre potentiel, vos droits sacrés », Ensign, Mai 2011).

« Quel que soit le degré d’intelligence que nous atteignons dans cette vie, il se lèvera avec nous dans la résurrection. Et si, par sa diligence et son obéissance, une personne acquiert dans cette vie plus de connaissance et d’intelligence qu’une autre, elle en sera avantagée d’autant dans le monde à venir. » (D&A 130:18-19).

« Des choses qui se trouvent dans le ciel, sur la terre et sous la terre ; des choses qui ont été, des choses qui sont, des choses qui doivent arriver sous peu ; des choses qui se passent au pays, des choses qui se passent à l’étranger ; des guerres et des perplexités des nations, et des jugements qui sont sur le pays ; et aussi d’une connaissance des pays et des royaumes, « Afin que vous soyez préparés en tout, lorsque je vous enverrai de nouveau magnifier l’appel auquel je vous ai appelés et la mission dont je vous ai chargés. » (D&A 88:79-80).

Leseigneurattend-ilquetousaientundiplômeuniversitaire?(Non.Ilattenddenousquenousnousefforcionsdedevenirexpertsdanscequenousfaisons).

Enquoiaimerapprendreestunprincipeéternel?

«Pournous,saintsdesderniersjours,l’instructionn’estpassimplementunhonneur,c’estaussiuneresponsabilitéreligieuse».RussellM.Nelson,«Qu’allez-vouschoisir?»LeLiahona,Janvier2015

«Apprendreàaimerapprendreestessentielàl’évangiledeJésus-Christ,vitalànotreconstanteprogressionspirituelleetpersonnelleetestunenécessitéabsoluedanslemondedanslequelnousvivonsetdanslequelnousvivronsencore,etservironsettravaillerons».DAVIDABEDNAR,«LearningtoLoveLearning»,Ensign,Février2010

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2. Pourquoiest-cequ’acquérirtoutel’instructionpossibleest «undevoirreligieux»?

Obtenir plus d’instruction n’est pas seulement une préparation à avoir plus de revenus. L’instruction nous met sur le chemin qui épanouit notre vie et augmente notre capacité à servir et à devenir comme notre Père céleste.

Pourvoir:«Lemondevouspaieralargementcequ’ilpensequevousvalez.»

« Vous entrez dans l’époque la plus compétitive que le monde ait jamais connue. La compétition règne partout autour de vous. Vous avez besoin de toute l’instruction que vous pouvez recevoir… Sacrifiez tout ce qu’il faudra pour vous qualifier pour travailler dans le monde. Dans une grande mesure, le monde vous paiera en contrepartie de ce qu’il estime que vous valez, et votre valeur croîtra si vous acquérez de l’instruction et des compétences dans le domaine que vous choisissez. » (Gordon B. Hinckley, « A Prophet’s Counsel and Prayer for Youth », New Era, Jan. 2001, 8).

Il semble que plus vous avez d’instruction, plus important sont les revenus. Par exemple, le tableau 1 montre les données collectées par le gouvernement Néo- Zélandais.3 Il montre les revenus moyens d’un diplômé d’université contre ceux qui ont terminé le lycée ou une formation post-bac, non universitaire. Au Royaume Uni, les revenus sont 68% plus élevés pour ceux qui ont une qualification du troisième degré. En Australie, les diplômés d’université ont des revenus 35% plus élevés ; en Nouvelle-Zélande, 24% plus élevés.

Le tableau 2 montre la tendance des revenus pour des travailleurs aux USA avec différents niveaux scolaires.4 Le pourcentage exact peut être différent selon le pays, mais un le modèle reste le même : plus d’instruction = plus de revenus.

DevenirServir

Pourvoir

Table1.EarningsPremiumforTertiaryQualification

65%

35%

United United StatesKingdomAverage CanadaAustralia Zealand

$2000

Table2.WeeklyEarnings

$1623$1730

$1000

$798$738$678

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Servir:L’instructionnousprépareàservirlesautres,notrefamille,l’Église,ainsiquenotrevillageetnotrepays.

« Nous avons la responsabilité, et c’est un défi qui nous est lancé, de prendre notre place dans le monde des affaires, de la science, du gouvernement, de la médecine, de l’éducation et de tous les autres métiers constructifs et de valeur. Nous avons l’obligation d’entraîner nos mains et notre esprit afin d’exceller dans le travail profane pour apporter des bénédictions à toute l’humanité » (Gordon B. Hinckley, « A City upon a Hill », Ensign, Juillet 1990).

« Formez-vous pour apporter une contribution à la société dans laquelle vous vivez. Il y a un élément essentiel du divin dans l’amélioration de l’esprit… En outre, qu’elle serve à gagner sa vie ou non, l’instruction est un investissement qui ne cesse jamais de porter des fruits, d’une sorte ou d’une autre » (Gordon B. Hinckley, « Rise to the Stature of the Divine Within You », Conférence des femmes d’octobre 1989).

« Il est important de comprendre que l’autonomie est un moyen d’arriver à une fin. Notre but ultime est de devenir comme le Sauveur et ce but est mis en valeur par le service désintéressé envers notre prochain. Notre aptitude à servir s’accroît ou diminue en fonction de notre niveau d’autonomie ». (Robert D. Hales, « Une vision de l’Évangile sur l’entraide : La foi en action, », 2009, 1-3).

Choisissezuneexpressiondelacitationci-dessusquiaitunsenspourvous.Partagezvotreavisaveclegroupe.

Devenir:L’instructionnousaideàdevenircequePèrecélesteveutque nousdevenions.

« Il incombe à chacun de nous souvenir de qui il ou elle est et de ce que Dieu attend qu’il ou elle devienne… Nous avons la responsabilité de sortir de la médiocrité pour parvenir à la compétence, de passer de l’échec à l’accomplissement. Notre but est de devenir le meilleur que nous pouvons être » (Thomas S. Monson, « The Will Within », Ensign, Mai 1987).

3. Continuezlesétudes.Prévoyezd’obtenirunequalificationduniveaud’étudessupérieures.

La présidence d’interrégion a écrit : « Nous désirons que chaque enfant et adolescent, garçon et fille, de l’interrégion du Pacifique termine ses études primaires et secondaires avec l’obtention d’une bonne qualification, et que chaque jeune adulte de l’interrégion du Pacifique poursuive et termine une formation professionnelle ou des études supérieures. »5

Il ne suffit pas d’être à l’école. Vous devez apprendre. Les étudiants doivent étudier, apprendre ce qui est enseigné et obtenir une qualification en ayant de bonnes notes et de bons résultats aux évaluations.

Il ne suffit pas d’aller à l’école jusqu’à 16 ans puis de laisser tomber et de trouver un travail. Une famille doit faire les sacrifices nécessaires pour que les enfants continuent leurs études jusqu’à obtenir une qualification professionnelle ou supérieure. Avec cette qualification, ils seront mieux à même de soutenir leur propre famille et d’aider les autres pour le reste de leur vie.

Faire un plan. À partir du collège, les parents doivent discuter avec les enfants de leurs projets scolaires à long terme pour qu’ils se préparent aux échéances à venir.

L’instructionfaitladifférenceentrevouloirêtrecapabled’aiderdesgensetpouvoirlesaider».RUSSELLM.NELSON,Qu’allez-vouschoisir?LeLiahona,Janvier2015

«L’instruction…vousmetdansunemeilleuresituationpourserviretbénirlespersonnesquivousentourent…JosephSmithaenseigné:‘Laconnaissancemetfinauxténèbres,àl’incertitudeetaudoute;carilsnepeuventcoexisteraveclaconnaissance…Ilyadupouvoirdanslesavoir’».ROBERTD.HALES,«Fairefaceauxdéfisdumonded’aujourd’hui»,LeLiahona,Novembre2015

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4. Êtreprésentencours.Dans l’éducation il est constamment démontré que plus les élèves sont absents de l’école, plus ils prennent du retard. Parfois ils n’arrivent pas à rattraper le retard. En fait, manquer trois jours dans le mois peut faire prendre du retard à l’enfant qu’il ne pourra jamais rattraper.6

Si un étudiant est malade, il reste à la maison, essaie de se rétablir et cherche le moyen de ne pas attraper d’autres maladies. Cependant, beaucoup d’étudiants manquent l’école alors qu’ils ne sont pas malades. C’est ce genre d’absence que l’on doit éliminer.

Qu’arrive-t-il à l’apprentissage d’un étudiant lorsqu’il est trop absent ?7

• Les étudiants d’une classe qui manquent plus l’école ont des résultats de fin d’année scolaire plus faibles aux grandes évaluations. C’est vrai à tous les âges et dans tout groupe racial et ethnique.

• Dans beaucoup de cas, les étudiants qui ont plus d’absences ont des compétences d’un à deux ans plus faibles que ceux de leur classe.

• Dès la 6ème, l’absentéisme devient un indicateur d’abandon de l’étudiant. • Un étudiant qui est beaucoup absent durant les années du lycée a 7,4 fois

plus de chances d’abandonner. • Les étudiants qui ont un fort taux d’absentéisme au lycée non seulement ne

finissent souvent pas le lycée mais ont moins de chances d’être diplômé de l’université.

• Une faible assistance affecte même la réussite en CP. Les étudiants absents en CP ont des résultats plus faibles aux épreuves de lecture en CE1.

Si un enfant commence l’école avec des difficultés, manquer l’école lui donnera encore plus de difficultés.

Commentlesparentspeuvent-ilsencouragerleursenfantsàêtreprésentsenclasse?

Quepeuventcoûteraufuturdel’enfantdegrandesabsencesenclasse?

Quellesautresraisonsquelamaladiepourraientfairemanquerl’écoleàl’enfant?Commentlafamillepeut-ellesoutenirl’apprentissagedel’enfantenévitantouenéliminantcesévénementsoucestraditions?

Unétudiantquiratetroisjournéesd’écoleoupluslemoisprécédentaunemoyenneplusfaibleenlectureetenmathématiquesqu’unétudiantayantmoinsd’absences.

EnCM2,unétudiantquiratetroisjoursd’écoleoupluslemoisprécédentaunemoyenneàl’évaluationdelecturede12pointsplusfaiblequ’unélèven’ayantaucuneabsence—plusquetouteuneannéesuivant…lebarèmedesrésultats.

En3ème,unétudiantquiestbeaucoupabsentaunemoyennede18pointsplusfaibleàl’évaluationdemathématiques.8

Remarque:Laleçon4introduitlapratiquederoutinefamiliale.Unebonneroutinefamilialeaideralesenfantsàmangerconvenablement,àavoirsuffisammentdesommeil,àresterenbonnesanté,àêtrepréparés—etàcontinuerl’école.

16 16

LARÉUSSITEÀL’ÉCOLECOMMENCEAUFOYERLeçon3.«Obteneztoutel’instructionquevouspouvez»

Résumé1. LavolontéduSeigneurestquenousobtenionstoutel’instructionquenouspouvons.Nous

l’apprenonsdanslesécrituresetlesenseignementsdesprophètes.2. Ilsemblequeplusvousavezd’instruction,plusimportantsontlesrevenusquevousaurez.3. Enplusd’avoirdesrevenus,l’instructionnousprépareàservirautruietàgrandirdeplusieursfaçons.

Cela nousaideraàbienélevernosenfants.4. Nepermettezpasauxenfantsdequitterl’écoleà16anspourchercheruntravail.5. Encouragezauxenfantsàcontinuerl’écolejusqu’àcequ’ilsobtiennentundiplômed’études supérieures.6. Lesétudiantsquimanquentbeaucoupl’écoleontdesrésultatsplusfaiblesdanstouslesdomaines

d’apprentissage.7. Parfois,lesétudiantsquimanquentbeaucoupl’écolenerattrapentjamaisleretard—ilsn’arriventpas à

rattraperlesautresétudiants.8. Lesconséquencesnégativesdel’absenceàl’écolecommencentlapremièreannéed’écoleet

continuentjusqu’àl’université.


17 17

4. Mettreenplaceuneroutinefamiliale



Idéeprincipale:Suivreunebonneroutineàlamaisonaideravotrefamilleàêtrepluscalmeetplusproductive.La routine familiale comprend les plannings et les attentes du foyer. Les plannings deviennent une routine quand toute la famille les connait, les accepte et accepte de faire sa part. La routine permet à la vie d’être plus prévisible et aide les enfants à plus se sentir en sécurité.

Lirechacunsontourlespointsàvoixhautepuisdiscuterensemble.

1. Septbénéficesàutiliseruneroutinefamiliale.9

La routine élimine les luttes pour le pouvoir. La routine élimine les luttes pour le pouvoir entre les membres de la famille. Quand toute la famille est impliquée dans la mise en place de routines, il y a moins de conflits et de disputes.

La routine aide la collaboration des membres de la famille Avec une routine bien établie, tout le monde sait ce qui doit se passer ou ce qu’il devrait se passer, et personne ne se sent bousculé.

La routine aide les enfants à apprendre à se gérer. Avec le temps, les enfants apprennent à se brosser les dents, à faire leur sac, etc. sans besoin de rappels constants. Tout le monde aime gérer sa propre vie—même les enfants. Les enfants qui ressentent qu’ils se gèrent eux-mêmes n’éprouvent pas le besoin de résister aux parents et aux responsabilités.

La routine aide les enfants à apprendre l’idée « d’attendre avec hâte » les choses qu’ils aiment. Un enfant peut vouloir aller jouer sur le moment, mais s’il suit une routine, il apprend que nous allons jouer (par exemple) après avoir débarrassé le petit-déjeuner, mis une lessive en marche et s’être préparé pour la journée (notre routine). Ou alors, peut-être que votre routine est que les enfants jouent l’après-midi. D’une façon ou d’une autre, l’enfant apprend à attendre ces choses avec hâte à un certain moment.

La routine aide les enfants à suivre un planning. La routine aide les enfants à suivre un planning. Pour un plus jeune enfant, cela signifierait de s’endormir plus facilement le soir. Les parents et les enfants utiliseront mieux leur temps.

Voiciceàquoionpeut

réfléchirlorsquel’onmet

enplaceuneroutine

familiale.

Routinedumatin• Àquelleheurenous

levons-nous?• Commentnousle

faisons?Desalarmes?Maman?

• Laprièreetlalecturedesécrituresenfamille.

• Petit-déjeuner(spécifierlaquantitéetlanature).

• Selaveretsecoiffer.• Dehorsàquelleheure?

Routinepouraprèsl’école• Lesenfantss’arrêtent

oùilsveulentsurlecheminduretour?

• Quellequantitéetquepeuvent-ilsmanger?

• Ont-ilsdu«tempslibre»?Combien?

• Y-a-t-ildescorvéesàfaire?

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La routine aide les parents à avoir d’importants moments en tête-à-tête. Nous savons que nous avons besoin de passer du temps de qualité avec nos enfants tous les jours, mais un emploi du temps chargé et des changements d’humeur peuvent nous faire manquer ces opportunités. Si nous créons de petites traditions dans notre routine, elles deviennent des habitudes. Par exemple, un « tape-là » quand ils arrivent après l’école, une embrassade le soir après la prière en famille.

La routine aide les parents à rester cohérents dans leurs attentes. Sans routine, les parents et les enfants sont souvent en désaccord sur les tâches à faire et quand les faire. Avec une routine, tout le monde a les mêmes attentes, parce que « c’est comme ça que l’on fait chez nous ». Le résultat en est, une famille avec des habitudes saines et des relations heureuses, et une maison où (d’habitude) tout roule.

2. Commencezentenantunconseildefamille.Lireetcommenterl’exemplesuivantd’unconseildefamille.

Prière d’ouverture

Discuter de l’objectif d’un conseil de famille. En utilisant le discours d’Elder Ballard, expliquez que « les conseils sont la manière de faire du Seigneur » d’accomplir son œuvre et qu’un conseil de famille est « le plus essentiel et le plus fondamental, et peut-être le plus important, de tous les conseils… Les conseils de famille sont différents de la soirée familiale du lundi. Les soirées familiales portent principalement sur l’enseignement de l’Évangile et sur les activités en famille. Les conseils de famille, eux, peuvent avoir lieu n’importe quel jour de la semaine et sont essentiellement une réunion dans laquelle les parents écoutent : ils s’écoutent mutuellement et écoutent leurs enfants ».

Ordre du jour. Expliquer aux enfants que le sujet de votre conseil de famille aujourd’hui est de parler de la routine au foyer qui aidera les enfants à réussir à l’école. Exprimer votre désir d’avoir un foyer calme et productif, où tous peuvent apprendre ce que le Père céleste veut qu’ils deviennent.

Participation. Inviter tous les membres de la famille, les parents et les enfants, à exprimer leurs besoins et leurs désirs. Certains enfants, selon l’âge, auront peut-être besoin d’encouragements et d’aide. Commencer par dresser une liste des tâches routinières et des besoins des membres de la famille.

Prise de décision. Il est important que les tâches routinières soient discutées et décidées en famille. Tous doivent comprendre, accepter et s’engager à faire qu’il y ait une routine efficace. Rappelez-vous, les choses seront différentes selon l’âge des enfants. Vous voudrez peut-être les écrire et les afficher à la maison au début. Dites à votre famille que vous parlerez de cette routine dans les futurs conseils de famille et ferez des modifications au besoin.

Quevoyez-vousdebénéfiquedansl’instaurationd’unemeilleureroutineaufoyer?

Quellesdifficultésrencontrez-vousenmettantenplaceplusdetâchesroutinières?

Quellesdifférencesdansleschosesàfairepeut-ilyavoirentredesenfantsdedifférentsâges?

Peut-onavoirtropdetâchesroutinières?

Commentunebonneroutinepeutdiminuerlebesoinderègles?

«Lesconseilsdefamilleaidentunefamilleàtravailler,joueretgrandirensemble.Ilsaidentlesmembresd’unefamilleàdevenirsensiblesauxbesoinsdesautres,àfixerdesbutsetàévaluerlesprogrès.Ilspeuventcréeruneatmosphèrederespect,decompréhension,d’ordreetd’harmonie.Lesenfantspeuventsesentirplusengagésdanslesp l a n s etlesbutsdelafamilleparcequ’ilsontaidéàlesformuler.Touslesmembresd’unefamillepeuventgrandirspiritualité,enunitéetamourl’unpourl’autre.

«Quandlesparentssontpréparésetquelesenfantsécoutentetparticipentàladiscussion,leconseildefamillefonctionnevraiment!»M.RUSSELLBALLARD,«Lesconseilsdefamille»,conférencegénéraled’avril2016

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3. «Tempsd’écran»TVetordinateur(Cette exception peut ne pas s’appliquer à certaines familles).

Il est facile de passer beaucoup de temps à regarder la TV, téléphoner, surfer sur l’Internet, aller sur les réseaux sociaux, jouer aux jeux vidéo et à l’ordinateur, ainsi de suite. Ce sont des outils incroyables. Les parents doivent être les gardiens, les gestionnaires et les moniteurs du temps de leurs enfants sur ce genre d’appareil. Discuter en conseil de famille des règles et de la routine que vous appliquerez pour « le temps sur les écrans », puis faire des changements au besoin.

Voici quelques grandes lignes au sujet de la télévision :10

Avant deux ans. Le temps passé devant la télévision pour un enfant de moins de deux ans devrait être proche de zéro. Limitez le temps devant la télévision. Les enfants ont besoin d’entendre votre voix et de voir votre visage réagir à leur présence. Le langage de la télévision ou d’autres appareils n’accomplit pas dans le cerveau de l’enfant ce qu’un langage en tête à tête accomplit.

2-5 ans. Aidez vos enfants à choisir quelques émissions. Cherchez des émissions qui encouragent l’interaction. Regardez l’émission avec votre enfant aussi souvent que possible, en interagissant et en parlant constamment l’un avec l’autre de ce que vous voyez. Quand ils regardent la télévision et des films, les enfants ont besoin d’entendre et de répondre à vos réflexions et vos observations, puis exprimer leurs propres pensées et observations. Cela les aide à séparer ce qui est réel de ce qui n’est pas réel, et à apprendre à discerner ce qui est juste de ce qui est faux.

6 ans et plus. Aidez vos enfants à choisir les émissions, les jeux et d’autres applications. Discutez de leur contenu avec eux. Limitez le temps global. Mettez l’ordinateur de la maison dans la pièce la plus occupée de la maison et surveillez son utilisation.

Ne jamais mettre une télévision ou un ordinateur dans la chambre d’un enfant !

Commentétablissez-vouslesrèglesfamilialespourregarderlaTVetjouersurunordinateuroud’autresappareils?

Commentpouvez-voussurveillerl’utilisationdel’ordinateurfamilial?

Routinedusoir• Y-a-t-iluneheurefixe

pourledîner?• Quelles responsabilités

ontlesenfantsvis-à-visdudîner?

• Quandetoùsefontlesdevoirs?

• CombiendetempsestpermispourlaTVetlesjeuxvidéo,sousquellesconditions?

Routinedudodo• Vérifierlesacàdoset

lesdevoirsscolaires,lespapiersàsigner,etc.

• Rangerlesacàdosaumêmeendroittouslessoirsavantd’alleraulit.

• Préparerlesvêtementsdulendemain.

• Mettresonpyjama.• Fairelaprièrefamiliale.• Lireàvoixhaute15

minutes.• Brosserlesdents• Fairesaprière

personnelle.• Chant,bisou,

embrassade.• Extinctiondesfeux!

Siteswebquiproposentdesinformationsetdesexemplesderoutinepourlafamille:

http://raisingchildren.net.au/articles/family_routines_how_and_why_they_work.html/context/312

https://www.healthychildren.org/English/family-life/family-dynamics/Pages/The-Importance-of-Family-Routines.aspx

http://www.setonbabytalk.com/resource-center/articles/the-importance-of-family-routines

http://www.ahaparenting.com/parenting-tools/family-life/structure-routines

http://www.education.com/magazine/article/importance-routines-preschool-children/

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LARÉUSSITEÀL’ÉCOLECOMMENCEAUFOYERLeçon4.Mettreenplaceuneroutinefamiliale

RésuméLaroutinefamilialecomprendlesplanningsquevoussuivezaufoyer.Uneroutineaideratouslesmembresdufoyeràêtreplusheureuxetpluscalmes—etenmêmetempsfaireplusdechoses.

Laroutineéliminelesluttespourlepouvoir.LaroutineaidelacollaborationdesmembresdelafamilleLaroutineaidelesenfantsàapprendreàsegérer.Laroutineaidelesenfantsàapprendreleconcept« d’attendreavechâte »leschosesqu’ilsaiment.Laroutineaidelesenfantsàsuivreunplanning.Laroutineaidelesparentsàintégrerd’importantsmomentsentête-à-tête.Laroutineaidelesparentsàrestercohérentsdansleursattentes.

Apprenezàtenirdesconseilsdefamilleefficaces.Lestâchesroutinièressontdécidéesaprèsdiscussion.Tous,mêmelesenfants,doiventavoirl’occasiondediresesbesoinsetsesvolontés.Discutezdestâchesroutinièresrégulièrementpours’assurerqu’ellessontjustesetqu’ellesaccomplissentcequevousattendezd’elles.Ellesdoiventfairequevotrefamillesoitplusproductive.Ellesnedoiventpasêtreressentiescommeunfardeau.

Unélémentimportantdelaroutineseraletempspassédevantlatélévisionetlesécransetlesautresappareilsélectroniques.Quand?Combiend’heures?Quelgenred’émissionoudejeux?

Unautreélémentimportantestlesdevoirs.Lieu?Quand?Commentréduirelesdistractions?


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5. Améliorerlescompétencesenlecture etécritureenanglais



Idéeprincipale:Lireetécriredansunanglaisacadémiqueestessentielpourréussiràl’école.L’anglais académique est le niveau d’anglais nécessaire pour réussir au secondaire et à l’université. Le lien entre la capacité de lecture et la réussite scolaire dans tous les autres sujets est bien prouvée.11

Cela est important, que vous appreniez l’anglais comme langue étrangère ou qu’elle soit votre langue maternelle.

Les parents doivent « préserver, pour [leurs] enfants, la langue de [leurs] pères » (1 Néphi 3:19). Il est important de parler, de lire et d’écrire couramment dans votre langue.12 L’anglais ne remplacera pas cette langue mais sera un plus. L’anglais ouvre les portes à de nombreuses opportunités. C’est la langue des études secondaires et supérieures, la langue des affaires, de l’industrie et de la technologie, et la langue la plus utilisée à l’internationale.

Voici trois suggestions qui aideront à atteindre une certaine maîtrise de la langue à la maison. Il y a beaucoup d’autres choses que vous pouvez faire, mais c’est un bon début.

Faites-le dans votre langue maternelle si vous ne pouvez pas le faire en anglais.

1. Parlezbeaucoupàvotreenfant.Usezdeparolespositivesetencourageantesavecdenouveauxmotsetdenouvellesidées.

Dès la naissance, votre enfant doit beaucoup entendre parler la langue. Usez d’un langage encourageant et positif, et un langage riche en vocabulaire et varié. C’est une part essentielle dans le fait d’être le premier et le plus important instructeur de votre enfant. Si possible, faites ceci dans votre langue maternelle et en anglais.

Regardez attentivement les renseignements qui se trouvent dans les tableaux 1 et 2 de la page suivante. Ils proviennent d’une fameuse étude sur l’importance durable de parler au foyer.13On a suivi la façon de parler de 42 familles pendant presque trois ans.

Le tableau 1 montre quantité de paroles dans trois types de foyer. Foyer de Les enfants des familles très performantes entendent environ 2 100 mots par heure alors que ceux des familles peu performantes n’entendent que 600 mots par heure (moins d’un tiers).

« Leslimitesdemonlangagesignifientleslimitesdemonpropremonde. »LUDWIGWITTGENSTEIN,1889-1951

«Parlezàvosenfantsaussisouventquevouspouvez.C’estl’unedesdécouverteslesmieuxétabliesdanstoutelalittératuresurledéveloppement[…]LenombreetlavariétédesmotsquevousutilisezlorsquevousparlezàvotreenfantboostentsonvocabulaireetsonQI.Maislesmotsdoiventvenirdevous—unêtrehumainréeletvivant.»8

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Le tableau 2 montre cependant que le problème n’est pas seulement le nombre de mots. Les enfants des familles peu performantes entendent deux fois plus de mots négatifs (« Arrête ! » « Ne fais pas ça. » « Sors-toi de là ») que de positifs (« Bon travail ! » « J’ai aimé ta façon de faire. » « Je peux dire que tu as travaillez dur sur ton projet. » « J’ai ressenti l’Esprit pendant ton discours dimanche »). Les enfants des familles très performantes ont entendu six fois plus de mots positifs que ceux des familles peu performantes.

L’« écartde30 millionsdemots »

Tableau2Motsencourageantsoupositifsentendus

parheure

Motsdécourageantsounégatifsentendus

parheure

Motsencourageantsoupositifsentendus

paran

Motsdécourageantsounégatifsentendus

paranFamillespeuperformantes 5 11 26000 57000Famillesmoyennementperformantes 12 7 62000 36000

Famillestrèsperformantes 32 5 166000 26000

Les chercheurs ont trouvé que le nombre et la qualité des mots qu’un enfant entend avant trois ans prédisent son QI et sa performance scolaire six ans après, ainsi que la compréhension de la lecture. Ce type d’étude a été plusieurs fois faite dans différents pays. Ils sont tous arrivés à la même conclusion.

Pourquoi,pensez-vous,qu’entendreetdirebeaucoupdemotsetplusdemotspositifsentraineunemeilleureréussitescolaire?

2. Lisezavecvotreenfant15minuteschaquejour.Lalecturedoitêtreàvoixhaute.Faites-enunmomentagréableet amusant.

Lisez avec votre enfant chaque jour. Commencez quand ils sont très jeunes. Les enfants comprennent la langue bien avant de pouvoir la parler. Quand votre enfant apprend à lire, lisez chacun votre tour. Lorsque vous lisez à haute voix, votre enfant :

• apprendra de nouveaux mots et de nouvelles informations, • aimera apprendre et lire, et • développera un lien fort et aimant avec vous.

Faire régulièrement de la lecture à votre enfant améliorera sa capacité à lire.14

La lecture à voix haute est aussi un moment pour modeler dans l’enfant une bonne façon de penser. Vous lui apprenez comment réfléchir et comprendre en discutant de ce que vous lisez.

Lire avec votre enfant au moins 15 minutes chaque jour l’aidera à apprendre à aimer lire et à développer très tôt des compétences dans la langue. Plus que tout, votre enfant apprendra qu’il est agréable et profitable de lire. Faites-en un élément de votre routine du coucher que votre enfant attendra avec hâte et aimera.

Utilisez les écritures, les magazines de Église et autre documentation de l’Église. Trouvez des livres intéressants que vos enfants attendront avec hâte tous les soirs. Il existe de nombreux sites Web proposant une liste de bons livres à lire à haute voix. Le site suivant propose des listes par groupe d’âge : http://www.readaloudamerica.org/booklist.htm

Tableau1

Nombredemotsentendusparheure

Nombredemotsentendusaumomentoùl’enfantcommencel’école

Famillespeuperformantes 616 13millionsFamillesmoyennementperformantes 1251 26millions

Famillestrèsperformantes 2153 45millions

«Lesenfantsapprennentàaimerlesondelalangueavantmêmederemarquerl’existencedemotsécrits surunepage.Liredes livresàhautevoixaux enfantsstimuleleur imaginationetélargitleur compréhensiondumonde.Celalesaideàdévelopperdescompétencesen langueetàl’écoutequiles préparentàcomprendrelemondeécrit.Quandlerythmeetlamélodied’unelanguefontpartiesdela vied’unenfant,apprendre àliredevientaussinaturelqu’apprendreàmarcher».15

2153

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Rienneremplacelalecturequotidienneavecvotreenfant.Mêmeavecunexcellentenseignement,l’écolenepeutaccomplirceque

vouspouvezfaireenlisantquotidiennement15minutesavecvotreenfant.

Commentpouvez-vousinstaurercetempsdelecturedansvotreroutinequotidienne?

3. Encouragerlalecturepersonnelle.C’estunelecturequel’onfaitpourleplaisiretdanssonintérêtpersonnel.

Des programmes partout dans le monde encouragent les familles à aider leurs enfants à lire au moins un million de mots par an en lecture personnelle,16

équivalent au nombre de mots lus en lisant quatre fois le Livre de Mormon. Une personne doit apprendre plus de mots et acquérir plus de connaissance qu’il n’est possible de le faire à l’école. De la lecture supplémentaire aidera, que ce soit dans la langue maternelle ou en anglais.

Trouvez des moyens d’encourager votre enfant à lire des romans et d’autres plus gros livres en dehors de l’école. L’argent ne doit pas être l’encouragement ou la récompense. Ce peut être des privilèges, comme du temps pour faire leur activité favorite, ou autres choses.

«Cherchezdesparolesdesagessedanslesmeilleurslivres;cherchezlaconnaissanceparl’étudeetaussiparlafoi.»D&A88:118

Pourquoidelalecturepersonnelle?« Simplement,lalecturepeuttransformerettransformenotrevie.Denombreusesétudesmontrentquel’augmentationduvolumedelecturedesétudiantsestl’undesplusimportantslevierspouraugmenterleurréussite.Etlalectureesttellementplusqu’unecompétenceacadémique.Lalecturenousinforme,noustransporte,nousdonnentdupouvoiretnousapportelajoie.C’estparlalecturequenousapprenonsànotresujetetausujetdumondequinousentoure.Chaqueenfantmérited’êtreunlecteur.

« Lesdernièresdécennies,leschercheursontinvariablementtrouvéuneforterelationentrelevolumedelecturedesétudiantsetleurréussiteenlecture…LetempsquelesétudiantspassentàfairedelalecturepersonnelleaétélemeilleurindicateurderéussiteenlectureetaussilemeilleurindicateurdesprogrèsfaitsenlecturepardesétudiantsentreleCE1etleCM2[…]

« Lemeilleurindicateurdelaréussiteenlecturedesenfantsestletempspasséàliredeslivresdeleurcôté ».17

Les enfants ont besoin de voir leurs parents lire. C’est à dire la mère et le père. La plupart des parents disent à leurs enfants qu’il est important d’apprendre à lire et à bien lire. Il y a plus de chances que les enfants le croient lorsqu’ils voient leur mère et leur père lire.

Si vous avez accès à une bibliothèque, faites-y de fréquentes visites. Trouver autant de moyens que possible pour avoir de la bonne documentation à lire à la maison. Trouvez des choses à lire pour vos enfants qui répondent à leurs propres et uniques centres d’intérêt.

Commentpouvez-vousincorporerplusdelecturepersonnellechezvous?Commenttrouverdeladocumentationàlirequirépondeauxcentresd’intérêtdevotreenfant?

«Est-cequenousaidons,vousetmoi,nosenfantsàdevenirdesindividusagissantsquirecherchentlascienceparl’étudeetparlafoioubienlesavons-nousformésàattendrequ’onlesinstruiseetqu’onagissesureux?»DAVIDABEDNAR,«Veilleravecuneentièrepersévérance»,LeLiahona,Mai2010

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LARÉUSSITEÀL’ÉCOLECOMMENCEAUFOYERLeçon5.Améliorerlalectureetl’écrituredel’anglais

RésuméLesenfantsquilisentbienréussironsprobablementàl’école.Lesenfantsquinelisentpasbienne réussironsprobablementpasàl’école.Voicitroischosesquevouspourriezfairechezvous:

Premièrement,parlezbeaucoupàvotreenfant.Celacorrespondraitàenviron2100motsparheure.Commencezdèslanaissance.Encouragezvotreenfantàfairelamêmechose.Assurez-vousquevos enfantsentendentbeaucoupplusdechosespositivesetencourageantesquedescritiquesetdesparoles négatives.

Deuxièmement,lisezavecvotreenfant15minuteschaquejour.Lisezchacunvotretourquandc’estpossible.Amusez-vous.Trouvezdeslivresintéressantsetamusants.Mêmeuneexcellenteécolenepeutpasaccomplircequevouspouvezfairegrâceàlalecturequotidienne.

Troisièmement,encouragerlalecturepersonnelle.« Lemeilleurindicateurdelaréussiteenlecturedesenfantsestletempspasséàliredeslivresdeleurcôté ».8Faitesunplanpouravoirdebonslivresetdelabonnedocumentationàlireàlamaison.Fréquentezunebibliothèquelocaleoulabibliothèquedel’écoles’ilyena.Assurez-vousquevosenfantsvousvoientlire.


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6. Êtreunexpertdelaprogressionscolairedevotreenfant



Idéeprincipale:L’implicationdesparentsdanslesétudesentraineuneplusgranderéussitechezl’étudiant.Vous n’avez pas à être un expert en lecture, en mathématiques ou en sciences pour aider votre enfant à réussir à l’école.

Vous devez par contre être un expert dans une chose : votre enfant

Vous devez connaître son humeur et ses émotions. Vous devez savoir comment se passent ses études de façon régulière.

1. Deuxmoyensdevousimpliquerdanslesétudesdevotreenfant.

Bénévolat. Dans la plupart des écoles vous pouvez participer aux actions de l’école à travers le bénévolat. Vous pouvez aider en classe, servir dans un conseil ou un comité de l’école, ou aider l’école à travailler en collaboration avec la collectivité.

Implication des parents à la maison. Le bénévolat est un formidable moyen de participer à la vie scolaire de votre enfant. Cependant, ce sont les choses que vous faites à la maison qui mènent à une meilleure réussite de votre enfant. Cela comprend des choses comme fixer des attentes élevées ; fournir un planning, un lieu et le soutien nécessaire pour faire les devoirs scolaires ; aider à résoudre tous les problèmes à l’école et garder un contact permanent avec les enseignants.

Le bénévolat à l’école et bien jouer son rôle de parent à la maison sont aussi profitables et importants, l’un que l’autre. Cependant, c’est l’implication des parents à la maison qui mène à une meilleure réussite scolaire des enfants. « Les programmes et interventions qui engagent les familles à aider l’apprentissage des enfants à la maison entrainent une plus grande réussite chez l’étudiant. »18

Vous trouverez ci-dessous un court résumé de 51 études faites par une organisation sur l’effet de l’implication des parents sur le succès scolaire de l’enfant.

« Les étudiants qui ont des parents qui s’impliquent, peu importe les revenus ou le contexte, ont plus de chances de : • Obtenir de bonnes notes et résultats, et s’inscrire dans des programmes de haut

niveau. • Être promus, passer des classes et gagner des crédits • Aller régulièrement à l’école • Avoir de meilleures compétences sociales, améliorer son comportement et bien

s’adapter à l’école • Obtenir son diplôme et poursuivre des études supérieures. »19

L’implicationdesparents

danslesétudesentraine

uneplusgranderéussite,

delamaternelleà

l’université.«Lesrecherchesmontrentclairementqu’unestructurefamilialeintacteetuneimplicationfortedesparentsentrentencorrélationaveclesrésultatsscolaires,delapréparationauxétudesjusqu’àlafindel’université».20

26

2. Idéespourcommuniqueraveclesenseignants.Lisezetcommentezlessuggestionssuivantes.

1. Respectez leurs horaires. Les enseignants sont des gens très occupés ; l’emploi du temps scolaire leur laisse peu de temps libre. Si vous désirez vous asseoir et parler, prenez rendez-vous.

2. Avant de parler à un enseignant, assurez-vous de bien revoir le travail de votre enfant, ses devoirs, ses notes et les bulletins. Parlez à votre enfant de ses progrès et ses problèmes à l’école avant d’aller au rendez-vous.

3. Il serait bien d’aller au rendez-vous avec des questions et

vos préoccupations écrites afin d’aider la discussion et obtenir des réponses à des questions précises.

4. Envisagez d’avoir votre enfant au rendez-vous avec vous. Quand les enfants grandissent, c’est parfois utile.

5. Demandez à voir des exemples de copie de votre enfant. Peut-être que vous pouvez apporter les copies de votre enfant à la rencontre pour que le professeur en discute avec vous.

6. Demandez comment le professeur évalue le travail de l’élève et le note, de cette façon vous pourrez aider l’enfant plus efficacement.

7. Partagez des choses au sujet de votre enfant qui, à votre avis, aideront le professeur en classe.

8. Parfois un enfant a de véritables problèmes à l’école. Si vous allez à l’école pour aider à résoudre un problème spécifique, dites aux enseignants et au principal que vous n’êtes pas là pour critiquer ou chercher la faute, mais pour travailler avec l’école afin d’aider au mieux l’expérience scolaire de votre enfant.

9. Demandez ce que vous pouvez faire à la maison pour aider votre enfant à réussir à l’école.

10. Commencez et terminez toujours la rencontre en les remerciant pour ce qu’ils font pour votre enfant.

11. Si vous faites des plans ou des contrats avec le professeur, assurez-vous de

les écrire. Faites-en part à votre enfant.

LEMARIETLAFEMMEontlaresponsabilitésolennelledes’aimeretdesechériretd’aimeretdechérirleursenfants.‘Lesenfantssontunhéritagedel’Éternel’(Psaumes127:3).Lesparentsontledevoirsacréd’éleverleursenfantsdansl’amouretladroiture,desubveniràleursbesoinsphysiquesetspirituels,etdeleurapprendreàs’aimeretàseservirlesunslesautres,àobserverlescommandementsdeDieuetàêtredescitoyensrespectueuxdeslois,oùqu’ilsvivent.Lesmarisetlesfemmes—lesmèresetlespères—serontresponsablesdevantDieudelamanièredontilsseserontacquittésdeces obligations.»Lafamille:Déclarationaumonde

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3. Chosesàserappeler.

Lisezetcommentezlessuggestionssuivantes.

Soyez au courant des cours auxquels votre enfant assiste, et posez des questions sur chacun de ces cours. Votre enfant doit savoir que vous êtes au courant et que vous êtes intéressé par ce qui se passe pour lui à l’école—dans tous les cours.

Parlez à votre enfant de l’école—tous les jours.21 Des études montrent que la réussite scolaire des enfants est directement influencée par l’implication de leurs parents dans leurs études. Faites-vous une idée de la vie de votre enfant à l’école en posant des questions qui appelle des réponses de plus d’un mot. Voici quelques exemples pour commencer la conversation : • Parle-moi de ta journée, quelle a été la meilleure partie. • Quelle a été le plus difficile pour toi aujourd’hui ? • Parle-moi de ce que tu as lu en classe. • Avec qui as-tu joué, avec qui es-tu resté aujourd’hui ? Qu’as-tu fait ? • Quelle est la grande différence entre cette année et l’annéedernière ? • Avec qui as-tu mangé au déjeuner ?

Soyez au courant des devoirs de votre enfant. Il n’est souvent pas suffisant de regarder les bulletins à la fin de l’année ou du semestre. Apprenez à relever les difficultés assez tôt pour fournir de l’aide avant qu’il n’y ait un gros problème. Soyez le plus possible au courant des devoirs quotidiens. Si vous devez le faire, allez à l’école rendre visite au professeur. Apprenez à utiliser le système informatique de gestion de vie scolaire ainsi que le site de l’école. De nombreuses écoles ont un système informatique de gestion de vie scolaire qui permet aux parents d’aller en ligne voir les devoirs et les notes de leur enfant. Apprenez à utiliser ces systèmes, même si vous n’êtes pas à l’aise en informatique.

Soyez au courant des règles de l’établissement. Essayez de comprendre les règles en matière de notations, de passage, d’évaluation et de comportement. Si ces choses vous semblent confuses, posez des questions jusqu’à ce que vous compreniez. Vous avez le droit de savoir, et vous pourrez mieux aider vos enfants si vous le faites. Ne laissez pas votre enfant être la seule personne qui vous dise comment se passe l’école. Il se peut que votre enfant ne vous dise pas tout ce que vous avez besoin de savoir, surtout s’il y a un problème. Apprenez à communiquer et à obtenir les informations directement auprès de l’école. Votre enfant doit savoir que vous le faites.

Commentpouvez-vousvousrapprochezdavantagedel’écoleausujetdesétudesdevotreenfant,telslesdevoirsetlesnotes?

Vousavezposélaquestionàvotrefils,commentvontlesmaths?Àchaquefoisildit:«Toutvabien».Quellemeilleurequestionpourrait-onposerpourobtenirdesréponsesplusspécifiques?

Exprimezsouventvotre

appréciationàceuxqui

travaillentavecvotre

enfantàl’école.

L’enseignementestunmétierdifficile.Faitessavoirauxenseignants,auprincipaletaupersonneldel’écolequevouslessoutenezàlamaison.Celaposeraunebasedeconfianceetcréeradeslienssainsentrelefoyeretl’école.

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LARÉUSSITEÀL’ÉCOLECOMMENCEAUFOYERLeçon6.Êtreunexpertdelaprogressionscolairedevotre

enfant

RésuméL’effetdel’implicationdesparentsdanslaréussitescolaireestclair:Uneplusgrandeimplicationdesparentsentraineuneplusgranderéussitechezl’étudiant.Lesparentspeuventfairedeschosesàlamaisonpouraiderleurenfantàmieuxfaireàl’école.Lesparentsdoiventêtredesexpertsencequiconcerneleurenfant.

Parlerauxenseignants

1. Respectezleurshoraires.Prenezrendez-vous.2. Soyezpréparépourlerendez-vous.Revoyezletravaildevotreenfantavantd’yaller.3. Soyezouvertethonnête,nonprovocateurouirrespectueux.4. Assurez-vousqu’ilssaventquevouslessoutenezetquevousvouleztravailleraveceux.

Chosesàserappeler.

1. Soyezaucourantdescoursquesuitvotreenfant.Interrogezrégulièrementvotreenfantausujetdechacund’eux.

2. Parlezavecvotreenfantdel’école.Touslesjours.3. Soyezaucourantdesdevoirsdevotreenfant.4. Apprenezàutiliserlesystèmedegestiondeviescolaire.5. Soyezaucourantdesrèglesdel’établissement.6. Exprimezvotreappréciationàceuxquitravaillentavecvotreenfant.7. Nelaissezpasvotreenfantêtrelaseulepersonnequivousdisecommentsepassel’école.


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7. Apprendreàutiliserlesgroupesd’étude



«Désignezparmivousuninstructeur,etquetousnesoientpasporte-paroleenmêmetempsmaisqu’unepersonneparleàlafoisetquetousécoutentc

Idéeprincipale:Quandlesétudiantssontplusâgés,ondoitleurapprendreàtravaillerdansungrouped’étude.Le président de l’université d’Harvard a demandé à un professeur d’identifier le seul et meilleur indicateur de la réussite à l’université. De façon surprenante, on a découvert que le meilleur indicateur était « la capacité pour un étudiant de créer ou de se joindre à un groupe d’étude. Rien d’autre ne pourrait se rapprocher du pouvoir de cette seule variable pour expliquer la réussite à l’université» (italiques ajoutées).22

1. Qu’est-cequ’ungrouped’étude?Un groupe d’étude comprend 3-5 étudiants allant à un même cours qui se rencontrent régulièrement pour s’entraider, comprendre et terminer les devoirs, et parler de ce qu’ils apprennent. Les groupes d’étude sont très efficaces comme stratégie de préparation aux évaluations.

2. Troisraisonsd’entrerdansungrouped’étude:Deux (ou trois ou quatre !) têtes valent mieux qu’une. Le groupe d’étude permet à chaque étudiant de compléter ses notes de cours, de lecture, sa compréhension des concepts, les perspectives sur ces concepts et la documentation à étudier. Les membres du groupe apprennent de nouvelles techniques d’étude d’autres élèves qui prennent le même cours.

Apprentissage plus approfondi. Le fait d’enseigner ou d’expliquer les idées aux autres, ce qui se passe dans un groupe d’étude, force les membres du groupe à approfondir leur propre compréhension su sujet. Le groupe d’étude donne des occasions de parler avec les autres par des idées et, en conséquence, tout le monde connait mieux le sujet.

Très tôt dans le processus d’apprentissage, les gens reçoivent en général les informations dans leur cerveau par la lecture et l’écoute. La lecture et l’écoute sont appelées langage réceptif parce c’est comme ça que le cerveau reçoit le langage.

qu’elledit,afinquelorsquetousontparlé,toussoientédifiéspartous.»D&A88:122

S’aidermutuellement!

«Lesgensquineviventquepoureux-mêmesfinissentparsedessécheret,ausensfiguré,perdentleurvie,tandisqueceuxquiseperdentauserviced’autruiprogressentets’épanouissent,etenfaitsauventleurvie.»THOMASS.MONSON,«Qu’ai-jefaitaujourd’huipourquelqu’un?»LeLiahona,Nov.2009

Lecture Parler

Écoute Écritur

(Langageréceptif) (Langageexpressif)

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Parler ou écrire les choses que l’on apprend pousse le cerveau à sortir cette nouvelle chose apprise de la mémoire à court terme et de l’organiser en informations déjà apprises pour qu’elle soit utilisée. Quand nous utilisons notre propre langage (langage expressif) pour expliquer quelque chose, nous vérifions alors si nous l’avons appris.

Soutien personnel. S’asseoir tout seul et étudier des heures peut être difficile. Les groupes d’étude donnent structure et responsabilité, vous aidant à vous auto-discipliner pour étudier de façon adéquate. Faire partie d’un groupe d’étude organisé vous motivera à étudier et à apprendre. Vous en apprendrez plus à écouter les autres membres du groupe, à poser des questions et à donner des réponses.23

3. Idéespourfairemarcherlesgroupesd’étude1. Choisir les bonnes personnes. La meilleure taille pour un groupe est trois à

cinq personnes. Apprenez à bien connaître vos camarades. Choisissez d’étudier avec des gens qui sont motivés d’apprendre, qui comprennent habituellement le sujet, sur qui l’on peut compter et avec qui il est agréable d’être. NE PAS seulement choisir vos meilleurs amis !

2. Décider d’un programme et le suivre. Rencontrez-vous environ deux fois par semaine suivant un programme défini. Choisissez un endroit qui convienne à tous les membres du groupe (et à leurs parents) et où il y a peu de distractions. Choisissez la maison de quelqu’un, la bibliothèque de l’école, etc. La plupart des groupes d’étude dure 60 à 90 minutes.

3. Choisissez un chef de groupe. Le chef du groupe aide à déterminer le planning des réunions du groupe d’étude. Vous pouvez garder le même chef de groupe tout le temps ou planifier de façon à ce que tous les membres du groupe tournent.

4. Toujours travailler avec un planning. Dans chaque groupe d’étude, décidez de ce que vous ferez à la prochaine réunion du groupe. Soyez précis. Par exemple :

• Comparer les notes et discuter des idées clés. • Attribuez à chacun une section à enseigner. • Demandez à chacun d’écrire trois questions qu’ils pensent y avoir au

test. • Lisez la rédaction de chacun et faire des commentaires.

Si vous avez un planning avec des tâches spécifiques, vous avancerez plus. À la fin de chaque réunion, établissez le planning de la prochaine réunion.

5. S’assurer que le groupe travaille convenablement. Surveillez votre efficacité. Parlez de la situation du groupe. Atteignons-nous nos buts (par exemple, une bonne appréciation à nos rédactions ou une préparation efficace au test) ? Est-ce que chacun fait sa part et vient préparé ? Est-ce que tous les membres du groupe participent, au lieu d’avoir un ou deux qui dominent la discussion ? Est-ce que tout le monde est à l’heure ? Est-ce que nous restons concentrés (ce n’est pas un groupe social ; c’est un groupe de travail) ? Rappelez-vous, vous pouvez travailler dur et vous amuser !

Àquelâgepensez-vousquevosenfantspeuventcommenceràtravailleravecd’autresétudiantsengroupe?

Utiliserlesgroupesd’étudeaideunepersonneàapprendreàprendrelaresponsabilitédesonpropreapprentissage.Commentlesparentspeuvent-ilsaider?»

Onapprendefficacement

dansdepetitsgroupes

d’étudecar:

1. Nospartenairesd’étudeapportentdifférentesfaçonsdepenseretdecomprendre,cequipeutnousaider.

2. Nousapprenonsmieux

lorsquenousdevonsdiscuter,expliqueretenseignerauxautrescequenousapprenons.

3. Rencontrerlesautres

nousaideàresterpréparésetàrestermotivés.

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LARÉUSSITEÀL’ÉCOLECOMMENCEAUFOYERLeçon7.Apprendreàutiliserlesgroupesd’étude

RésuméUnchercheurd’Harvardatrouvéque« riend’autrenepourraitserapprocherdupouvoir »desgroupesd’étude« pourexpliquerlaréussiteàl’université »15

Troisraisonspourlesquelleslesgroupesd’étudefonctionnent:1. Vousrécupérezdeschosesdesautresquevousauriezpeut-êtreraté,etvousapprenezde

nouvellesfaçonsd’étudierouderéfléchirsurlesujet.2. Vousparlerezplusetécrirezplussurlecontenu,etparconséquent,apprendrezmieux.3. Avoiruntempsspécifiqueetunlieupourétudierengroupeavecd’autresétudiantsdumême

coursvousaideraàêtreplusdisciplinédansnotreétude.

Idéespourplanifieretorganiserdesgroupesd’étude:1. Choisissezlesbonnespersonnes:ceuxquiveulentavoirdebonnesnotes,pasforcémentparmi

vosamis!2. Décidezd’unprogrammeetsuivez-le.3. Choisissezunchefdegroupe.Différentsmembresdugroupepeuventanimer.Faitesun

planning.4. Toujourstravailleravecunplanning.N’arrivezpasenespéranttrouverquelquechoseàfaire.5. Assurez-vousquelegroupetravailleconvenablement.Surveillezvotreefficacité.


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8. Enseignerauxenfantsàplanifier,Organiseretprioriser



Qu’est-cequ’une«fonctionexécutive»?

«Desfonctionsexécutivessontdescompétences

Idéeprincipale:Cen’estsouventpasnotreintelligencequimèneausuccès,maisnotrebonneplanification,notreorganisationetnotrepriorisationdeschoses.Onappellecelalescompétencesen«fonctionsexécutives».1. Qu’appelle-t-oncompétencesenfonctionsexécutives?

Il est courant d’entendre un parent dire : « Je sais que mon fils est brillant et capable, mais pourquoi ne réussit-il pas à l’école ? » La réponse réside souvent dans les fonctions exécutives. Peu importe les forces ou les faiblesses de votre enfant, il profitera de travailler sur les compétences en fonctions exécutives. Voici quelques exemples de compétences :24

1. Le contrôle des impulsions (de l’inhibition). C’est la capacité de votre enfant de s’arrêter et de réfléchir avant d’agir. L’enfant qui a des difficultés à contrôler son inhibition peut laisser échapper des choses. Il y a de fortes chances qu’ils survolent leurs devoirs sans vraiment les faire. Il arrive qu’il s’arrête de travail sur une tâche avant d’avoir fini pour passer du temps avec ses amis.

2. Le contrôle émotionnel. C’est la capacité d’un enfant à gérer ses sentiments en se concentrant sur le résultat final ou le but. L’enfant qui a du mal à contrôler ses émotions a souvent du mal à accepter les commentaires. Il arrive aussi qu’il réagisse avec excès à de petites choses. Il peut avoir du mal à terminer une tâche quand quelque chose le dérange.

3. Flexibilité mentale. C’est la capacité de l’enfant à trouver une autre approche quand un plan échoue. Il peut être difficile pour lui de voir d’autres options ou solutions. Il trouve difficile de changer, même si cela peut sembler facile et évident pour d’autres.

4. Mémoire de travail. L’enfant qui a une faible capacité de mémoire a des difficultés avec des tâches à plusieurs étapes. Il a du mal à se rappeler des consignes, prendre des notes ou comprendre quelque chose qui vient juste de lui être expliquée. Le parent peut se frustrer et penser : « Je viens juste de lui expliquer ! »

5. Auto-évaluation. C’est la capacité pour l’enfant de suivre et d’évaluer sa performance dans les tâches courantes. L’enfant qui a des difficultés avec l’auto-évaluation ne peut dire si ce qu’il fait fonctionne correctement. Il ne lui viendrait même pas à l’esprit de vérifier sa progression ou la qualité de son travail.

essentiellesd’auto-régulationquenousutilisonstouslesjourspourpresquetoutaccomplir.Ellesnousaidentàplanifier,organiser,prendredesdécisions,passerd’unesituationàl’autre,contrôlernosémotionsetnotreimpulsivitéetapprendredeserreurspassées.Lesenfantssereposentsurleursfonctionsexécutivesdanstout,deladoucheàlapréparationdusacàdosetauchoixdespriorités.»25

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6. Planification et priorisation. C’est la capacité de l’enfant à identifier les étapes nécessaires pour atteindre un but, et à décider de l’ordre d’exécution de ces étapes. Il se peut qu’il ne sache pas comment commencer un projet ; il peut facilement être dépassé quand il devient nécessaire de découper les tâches en de plus petites, plus faciles à gérer.

7. Mise en route d’une tâche C’est la capacité de l’enfant à commencer quelque chose. L’enfant qui a des difficultés avec cette compétence a du mal à voir ce qui doit se faire en premier. Il a souvent du mal à planifier et à prioriser. Pour d’autres il peut paraître fainéant ou sembler temporiser, mais il peut être tellement submergé qu’il bloque et ne fait rien.

8. Organisation. C’est la capacité de l’enfant à garder traces des informations et des responsabilités. L’enfant qui a des problèmes d’organisation perd ou égare continuellement les choses (comme les devoirs). Il semble qu’il ne trouve pas de moyens pour s’organiser.

2. Desmoyenssimplespouraidervotreenfantàacquérirlescompétencesdontilabesoinpourplanifier,organiseretprioriser.

Pour les jeunes enfants. Dans les tâches habituelles ou les tâches de la maison, demandez : « Comment commencer ? » ou « Que dois-je faire ensuite ? » Décidez d’une chose que vous pourriez faire ensemble. Discutez avec l’enfant de comment commencer et quoi faire après. Par exemple, dites : « Allons nettoyer ta chambre. Qu’allons-nous faire en premier ? Et ensuite ? » « Maintenant nous allons faire la lessive. Qu’allons-nous faire en premier ? Et ensuite ? » Enseignez le contrôle de l’inhibition en disant : « Voici une récompense. Nous la mangerons dès que… »

Pour les grands enfants. Demandez aux enfants d’écrire les étapes pour accomplir des tâches plus complexes. Par exemple, demandez aux jeunes de travailler à deux pour planifier une activité. Ensuite demandez-leur de comparer leurs listes avec d’autres travaillant sur la même tâche.

Essayez ces moyens prouvés par le temps pour aider les enfants à apprendre à planifier, organiser et prioriser leur travail d’école :

Listes récapitulatives. Les différentes étapes nécessaires à l’accomplissement d’une tâche ne paraissent pas évidentes à beaucoup d’enfants. Enseignez-leur à faire des listes d’étapes à suivre et à suivre des listes récapitulatives. Utiliser des listes récapitulatives les aidera à connaître ce qu’il faut pour terminer une tâche, ainsi que l’ordre dans lequel ces étapes doivent être exécutées.

Utiliser un agenda. Les enfants doivent apprendre à écrire les informations importantes comme les devoirs, les dates d’échéance, les critères de notation et ainsi de suite.

Fixer un temps limite. Aidez les enfants à évaluer le temps qu’il faut pour faire des tâches spécifiques. Intégrez ce temps dans vos listes récapitulatives.

S’assurer que les enfants sachent pourquoi une tâche doit être faite. Savoir pourquoi vous avez besoin de faire quelque chose aide à le faire.

Utiliser une routine au foyer. Les routines aident les enfants à pratiquer le fait de planifier, organiser et avoir les choses en ordre.

Expliquez«lesfonctionsexécutives»àunautremembredugroupe.Dites-leurpourquoiellessontimportantespourréussiràl’école.

Ditescequevousavezfaitchezvouspouraidervosenfantsàêtreorganisés.

«Lesenfantsquiontdefaiblesaptitudesenfonctionsexécutives…sontmoinsorganisésqued’autres…Letravaild’écolepeutdeveniruncauchemarparcequ’ilségarentsouventleurscopiesoucommencentàtravaillersurundevoirdonnéilyaplusieurssemainesseulementlaveille».26Rappelez-vous…• Ilestpossible

d’enseignerlesfonctionsexécutives.N’abandonnezpas!

• Votreenfantacquiert

plusdecompétencesquandlesfonctionsexécutivesdeviennentunepartienaturelledesaprogression.

• Soyezpatientet

persévérantquandvousenseignezauxenfantsàplanifier,organiseretprioriser.

Idée:Enseignezauxenfantsàrelierlepasséauxtâchesactuelles.Celalesaideàapprendredupasséetànepasrefairelesmêmeserreursencoreetencore.Parexemple:«Ladernièrefoisquenousavonsfaitcela,nousavonsappris…»

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LARÉUSSITEÀL’ÉCOLECOMMENCEAUFOYERLeçon8.Enseignerauxenfantsàplanifier,organiseretprioriser

RésuméUnepersonnepeutêtre« intelligente »etcependantavoirdesdifficultéspourorganiser,planifieretsavoirquellessontleschoseslesplusimportantesàfairedanschaquesituation.Cescompétencessontappelées« fonctionsexécutives ».Labonnenouvelleestquel’onpeutenseignerceschoses.

Vouspouvezaidervotreenfantenleurenseignantpatiemmentà:

• fairedeslistes,• écriredesplanssurcequ’ilfautfaire,• gardertracesdesjoursetdutempsmisenutilisantunagendaet• d’autreshabitudesquilesaiderontàresterorganisés.

Parlez-luisouventdecequ’ilouelleaapprisparlepasséetcommentcelas’appliqueàlatâcheencours.

Aidez-lesàapprendreàfaireleschosesimportantesd’abordpuisleschosesamusantesourecevoirlarécompenseaprès.

Rappelez-vous,vousaurezbesoindepatienceetdepersévérancepourenseignerceschoses!


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9.Aiderlesenfantsàapprendreà«agirpareux-mêmes»



C’estpourquoi,leSeigneurDieudonnaàl’hommed’agirparlui-même…agirpareux-mêmesetnonàêtrecontraints…»

Idéeprincipale:Enseignerauxenfantslagrandedoctrinequecesontnoschoixquimènentàlaréussite.1. Leprécieuxdonduchoix.La réussite n’est pas dû à l’intelligence, la chance, l’argent ou la famille dans laquelle nous naissons. La réussite suit les choix que nous faisons et l’effort que nous voulons y mettre. « Au final, nos propres actions déterminent nos bénédictions ou leur absence. C’est la conséquence directe de notre libre arbitre et de notre responsabilité » (Marion G. Romney, The Basic Principles of Church Welfare, Ensign, Avril 1981).

Nous avons combattu lors de la guerre dans les cieux pour être libre de choisir entre le chemin préparé par notre Père céleste ou la voie de Satan, qui est la captivité et la mort (Apocalypse 12:7; Abraham 3:22-28; 2 Néphi 2:27). Notre Père céleste savait que son grand plan du bonheur ne pourrait pas fonctionner sans que ses enfants ne soient libres « d’agir par eux-mêmes et non à être contraints » (2 Néphi 2:26).

Cette étincelle divine—le pouvoir de choisir—est un don inestimable qui nous est donné à chacun par Jésus le Christ à travers son expiation infinie.

Lisezlesquatreécrituressurladroite.Chacunvotretour,expliquezladoctrineauxautresmembresdugroupe.

Quelledifférencey-a-t-ilentre«lelibrearbitre»et«lelibrearbitremoral»?(Voirhttps://www.lds.org/ensign/2009/06/moral-agency?lang=eng)

Enquoilacompréhensiondecettedoctrinenousaideàréussiràl’école?

Vous trouverez ci-dessous trois façons par lesquelles la compréhension de la doctrine d’être libre de choisir peut aider nos enfants à mieux réussir à l’école. Il peut y avoir des mots ou des idées peu familiers.

1. Locus de contrôle « Je suis responsable de mes propres problèmes et réussites. »

2. État d’esprit de développement (plutôt qu’un état d’esprit fixe) « Je peux faire mieux. C’est juste que je n’y suis pas encore ! »

3. Louer l’effort, non la capacité « Reconnaître la quantité d’efforts que je fournis est ce dont j’ai besoin de mes parents. Je ne peux pas influer sur l’intelligence que j’ai, mais je peux influer sur mes efforts à essayer ».

2NEPHI2:16,26

«Carlaterreestpleine,etilyaassez,etmêmeenréserve;oui,j’aitoutpréparéetj’aidonnéauxenfantsdeshommesd’agirpareux-mêmes»(D&A104:17;voiraussiMOÏSE6:56;D&A58:28;D&A29:39

«Afinquetouthommepuisseagirendoctrineetenprincipe,encequiserapporteàl’avenir,selonlelibrearbitremoralquejeluiaidonné,afinque,lejourdujugement,chacunsoitresponsabledesesproprespéchés.»D&A101:78

«C’estpourquoi,leshommessontlibresselonlachair…Etilssontlibresdechoisirlalibertéetlavieéternelle,parl’intermédiairedugrandMédiateurdetousleshommes,oudechoisirlacaptivitéetlamortselonlacaptivitéetlepouvoirdudiable;»2NEPHI2:27

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1. LocusdecontrôlePrès de 70 pour cent de ce qui influence notre réussite à l’école est notre attitude. Seuls 30 pour cent de ce qui influence nos notes est notre « intelligence » ou notre réussite passée.27 Ce qui influence de loin notre réussite à l’école est nos habitudes, notre attitude, nos sentiments et nos pensées.

« Une [attitude] en particulier est un indicateur plus important de la réussite scolaire que les résultats [aux tests] et les bonnes notes à l’école, c’est ce que l’on appelle le ‘locus de contrôle’ »27 Locus en latin signifie lieu.

Certaines personnes tendent à croire que ce « lieu » de contrôle se trouve à l’intérieur d’eux. Ils ont un locus de contrôle interne. Certaines personnes tendent à croire que ce « lieu » de contrôle se trouve à l’extérieur d’eux. Ils ont un locus de contrôle externe.

«Agirpareux-mêmes…»Un étudiant avec un locus de contrôle interne croit que les notes et les résultats qu’il a à l’école sont les conséquences de ses propres efforts. S’ils ont une mauvaise note à un test, ils diront : « Je n’ai surement pas assez étudié » ou « Je n’ai pas étudié les bonnes choses ». Ils savent que leur mauvaise note est fonction de leurs choix. Ils savent qu’ils doivent faire les choses autrement pour améliorer leur note. Ils diront probablement quelque chose comme : « Je dois mieux me préparer. Peut-être que je devrais passer du temps avec l’instructeur ». Ils regardent à l’intérieur d’eux-mêmes pour trouver des explications et des solutions. Je décide. J’ai le contrôle.

«…nonàêtrecontraints(2Néphi2:26)»Par contre, un étudiant avec un locus de contrôle externe croit que les notes et les résultats qu’il a à l’école sont les conséquences de choses externes à lui, des choses qu’il ne peut pas contrôler, par exemple la chance, l’occasion, un enseignant ou ses parents. S’ils ont une mauvaise note à un test, ils diront : « Ce professeur est trop dur » ou « Ce test était ridicule ». Ils croient que la mauvaise note qu’ils ont eu est la faute du test ou du professeur plutôt que de leurs efforts personnels ou leurs préparations. Bien qu’il arrive parfois que de mauvais tests ou de médiocres enseignants ont une influence, vous pouvez toujours choisir d’apprendre et de réussir. Les étudiants qui ont un locus de contrôle externe diront probablement : « J’espère que le professeur expliquera mieux les choses avant le prochain test » ou « Mes parents me donnent trop de choses à faire. Je n’ai pas le temps d’étudier ». Ils regardent continuellement à l’extérieur d’eux-mêmes pour trouver des explications et des excuses. Les autres ou les situations décident. Je n’ai pas le contrôle.

Deuxgarçonssebattentàl’école.Lesdeuxrentrentcejouretexpliquentàleursparentscequis’estpassé.Lepremierdit:«J’étaisentraindel’embêteretilm’apoussé.Jedevaislefrapper.»Lesecondditàsesparents:«Ilm’aditdeschosesméchantes.Celam’amisencolère.J’aiperdumonsang-froidetjel’aipoussé.»Lequeldesgarçonsaunlocusdecontrôleinterne,etlequelaunlocusdecontrôleexterne?Commentpouvez-vousledire?

Enquoile«locusdecontrôle»estuneexpressionde2Néphi2:26.

Votreenfantarriveàlamaisonavecunemauvaisenoteetestencolèreavecleprofesseur.Commentpouvez-vousluienseignerderechercheràl’intérieurdelui-mêmedessolutions(locusdecontrôleinterne)aulieudeblâmerlesgensetlessituationsexternes(locusdecontrôleexterne)?

«Onpeuttoutprendreàunhommesaufunechose:ladernièredeslibertéshumaines,lapossibilitédechoisirsonattitudefaceàn’importequellesituation,lapossibilitédechoisirsamanièrederéagir.»VIKTORFRANKL,Man’sSearchforMeaning

«Leschoixquenousfaisonsdéterminentnotredestinée.Quandnousavonsquitténotreexistenceprémortelleetsommesdevenusmortels,nousavonsemportéavecnousledondulibrearbitre.Notrebutestd’obtenirlagloirecélesteetleschoixquenousfaisonsdéterminent,engrandepartie,sinousl’atteindronsounon.»THOMASS.MONSON,Leschoix,conférencegénéraled’avril2016

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2. Étatd’espritfixecontreétatd’espritde développement

Après plus de 30 années de recherches des facteurs de l’accomplissement et de la réussite, un chercheur a découvert que les gens tendent à avoir l’un des deux « état d’esprit » sur leurs capacités—un état d’esprit fixe ou un état d’esprit de développement.28 L’état d’esprit d’une personne est vitale en ce qui concerne sa façon de voir et de répondre à ses efforts, ses réussites et ses échecs. Cela fait toute la différence.

« Dans un état d’esprit fixe, les gens croient que leurs qualités de base, comme leur intelligence ou leurs talents, sont des traits fixes qui ne peuvent pas changer. Ils passent leur temps à se renseigner sur leur intelligence ou leurs talents au lieu de les développer. Ils pensent aussi que seuls leurs talents créent la réussite—sans efforts. Ils ont tort.

« Dans un état d’esprit de développement, les gens croient que leurs aptitudes de base peuvent se développer par du dévouement et un travail acharné—le cerveau et les talents ne sont que des points de départ. Cette façon de voir produit un amour pour apprendre et une résilience qui est essentielle à une grande réussite. Quasiment tous les gens formidables ont ces qualités » (italiques ajoutées).29 Enseignez à vos enfants à avoir un état d’esprit de développement. Enseignez- leur que le cerveau est un muscle qui peut devenir plus fort avec de l’exercice. Le Père céleste nous a promis la vie éternelle—une vie comme la sienne—si nous restons sur le chemin qu’il a tracé pour nous (D&A 14:7). Cela signifie que nous avons une capacité infinie de progresser. Une progression continue, c’est le plan.

Écoutez le genre de langage en noir (souligné) dans ce tableau. Ce qui est écrit en rouge est ce qui pourrait vraiment venir à l’esprit de cette personne.

Étatd’espritfixe Étatd’espritdedéveloppement«Jenesuisvraimentpasmathématiques.»Jenem’améliorepaspeuimportelenombredetempsquej’étudie—pourquoiétudier?

«Jenecomprendspasencorececi.»Apparemmentj’aibesoind’aideetd’étudierplus.Jepeuxtoujoursréussir.

«J’airéussil’épreuve.Jesuistellementintelligent!»Jepensequejen’aipasbesoindetravaillerdurpourréussir.

«J’airéussil’épreuve.Jesuisvraimentheureuxd’avoirétudiercettesemaine!»Jem’attendaisàréussirparcequej’avaistravaillédessus.

«C’estcommeçaquejesuis.»…etjen’ypeuxrien.Cen’estpasdemafaute,j’aiunsalecaractère.

«J’aiperdupatience.Jedoistravaillerdessus.»Jepeuxetjedevraisgagnerdeplusenplusenmaîtrisedesoi.

«Jenesuispasassezintelligent.»«Jen’aiqueçacommeintelligenceetcommetalents,etjenepeuxrienyfaire.Jedoisjusteapprendreàvivreavec.»

«Jen’aipastravailléassezdur.»«Jesaisquemonintelligenceetmestalentsgrandirontetsedévelopperontsijetravailleduretcontinueàlefaire.»

Vousêtes-vousdéjàdit:«C’estcommeçaquejesuis.»Enquoiest-ceavoirunétatd’espritfixe?Commentpouvons-nouschangernotreréactionenunétatd’espritdedéveloppement?

L’étatd’espritfixeapportedessentimentstelsque«Jenepeuxpaslefairemêmesijetravaille dur.»Commentpouvons-nouschangercheznosenfantsunétatd’espritfixeversunétatd’esprit dedéveloppement?

La réussite à l’école n’est pas vraiment le fait de votre intelligence. C’est plus lié à votre résistance, aux efforts que vous êtes désireux de fournir, aux sacrifices que vous voulez faire.

«Cequiséparelesbonsacteursdesmoinsbonsn’estpasl’étincelledivine.C’est,d’aprèslesplusrécentesdécouvertes,unfacteurplusennuyant—maisàlafincontrôlable.Lesautreschosesétant

égalesparailleurs,c’est

l’effort.Labonnevieillehuiledecoude.L’entrainementvolontaire.»30

«LesétudesontmontréquemalgréunefortecorrélationquiexisteentreleQIetlesnotes,cellequilieleQIetlaréussiteoumêmel’accomplissementestplusfaible—20%!31Saisirlepouvoirde

l’expression«pourl’instant».Étatd’espritfixe:«Jenepeuxvraimentpaslefaire.»Étatd’espritdedéveloppement:«Jenepeuxpaspourl’instantlefaire»

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3. Louerl’effort,nonlacapacitéIl est opportun d’honorer nos enfants.

En tant que parents, nous croyons que si un enfant sait que nous remarquons et approuvons ce qu’elle fait, elle continuera probablement à le faire ! Il semble clair qu’avec le temps nos éloges aideront un enfant à apprendre les bonnes leçons et à progresser de façon positive et productive. Les parents voient naturellement dans l’éloge un moyen d’enseigner à l’enfant ce qui est juste et faux, ce qui est bon et mauvais, ce qui est efficace et pas efficace.

Cependant, l’éloge peut faire plus de mal que de bien. Faites attention à ce qui reçoit votre éloge, et soyez précis.

« Contrairement à la croyance populaire, faire l’éloge de l’intelligence des enfants ne leur a pas donné confiance et ne les a pas aidés à mieux apprendre… Les résultats des enfants empirent quand ils entendent constamment qu’ils sont intelligents. Les enfants qui reçoivent trop d’éloges sont moins enclins à prendre des risques, sont très sensibles à l’échec et sont plus enclins à abandonner devant l’épreuve. »32

Apprenez à faire l’éloge de choses dont l’enfant a le contrôle, tout particulièrement l’effort. L’enfant a contrôle sur l’effort qu’il met à essayer, l’effort qu’il fournit, les stratégies qu’il choisit et ainsi de suite. Ils n’ont pas de maîtrise sur leur niveau d’intelligence, leur beauté ou leurs talents.

ConseilspourlesparentsÉviter de mettre une étiquette sur vos enfants. Faire l’éloge de l’effort envoie le message que votre enfant a le pouvoir de s’améliorer et de changer, mais lui mettre une étiquette « d’intelligent » lui donne peu de contrôle pour changer la façon dont il est perçu. Mettre l’étiquette de « moyen » ou « pas bon en mathématiques » est d’autant nuisible et arrête l’effort.

Enseignez aux enfants dès leur plus jeune âge à penser que leur cerveau est comme un muscle qui peut devenir plus fort avec de l’exercice. Il transmet le message que «vous pouvez augmenter vos capacités avec de l’exercice et des efforts». Cette compréhension donne des moyens à l’apprenant.

Faites des observations honnêtes et spécifiques. Aidez les enfants à savoir que vous n’êtes pas déçu par l’échec, mais que vous êtes préoccupé lorsque vous voyez un manque d’effort.

Effort Un des plus grands dons que vous pouvez faire à vos enfants est la compréhension que l’effort mène à la réussite—plus certainement que l’intelligence, le talent, la chance, la famille ou toute autre chose.

VotrefilleaeuunAàuntest.Quelélogevousluifaites?

L’équipedevotrefilsgagneunmatchderugby.Quelélogevousluifaites?

Votrefilletravailletoutel’après-midisurunprojetquines’avèrepastrèsbon.Quelélogevousluifaites?

PASDE!! «C’estbien!Tuesintelligent!»OUI!!«Bontravail!Jesuisfierdetoi,tuastravaillédur!»

«Iln’estpassuffisantdevouloirfairel’effortetdedirequenousleferons.Nousdevonsvraiment fairel’effort.C’esten agissant,passeulement enpensant,quenous atteignonsnosobjectifs […]«Nous…voyonsparfois quenouschutons,que noussommeslas, épuisés,déçusoupeinés.Quandcelaseproduit,je souhaitequenouspersévérionsenredoublantd’efforts…»THOMASS.MONSON,conférencegénéraled’octobre2007

«Cesontleseffortscontinus—nonlaforceoul’intelligence—laclépourdéverrouillernotrepotentiel.»WINSTONCHURCHILL

«Letravailacharnébatletalentquandletalentnes’acharnepasau travail.»TIMNOTKE

«C’estdansl’effortquel’ontrouvelasatisfaction etnondanslaréussite.Unpleineffortestunepleinevictoire.»MAHATMAGHANDI

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LARÉUSSITEÀL’ÉCOLECOMMENCEAUFOYERLeçon9.Aiderlesenfantsàapprendrecomment«agirpareux-mêmes»

RésuméLesenfantsdoiventapprendrequelacapacitéqu’ilsontdechoisirleurproprevoieestunedoctrineclé duplandesalut.Ilsonttoujourslacapacitédechoisirlaréactionàavoirentoutesituation,àtoutcequi leurarrive.Lesenfantsdoiventapprendrequeleurréussite,cesontleurschoix.Ilpeutêtreutilede comprendrelesidéessuivantes:

Locusdecontrôle• Unétudiantavecunlocusdecontrôleinternecroitquelesnotesetlesrésultatsqu’ilaàl’école

sontlesconséquencesdesespropresefforts.• Unétudiantavecunlocusdecontrôleexternecroitquelesnotesetlesrésultatsqu’ilaà

l’école sontlesconséquencesdechosesexternesàlui—lachance,l’occasion,unenseignantouses parents.Étatd’espritfixecontreétatd’espritdedéveloppement

• « Dansunétatd’espritfixe,lesgenscroientqueleursqualitésdebase,commeleurintelligence ouleurstalents,sontdestraitsfixesquinepeuventpaschanger.

• «Dansunétatd’espritdedéveloppement,lesgenscroientqueleursaptitudesdebasepeuventse développerpardudévouementetuntravailacharné—lecerveauetlestalentsnesontquedes pointsdedépart.

• Enseignezauxenfantsquelecerveauestunmusclequipeutdevenirplusfortavecdel’entrainement.

Louerl’effort,nonlacapacité.Apprenezàhonorerlesenfantspourdeschosesdontilsontlecontrôle,toutparticulièrementl’effort.Faitesl’élogedelacréativité,deschoix,delabonneplanificationetlabonneexécution.Faitesattentionànepasfairel’élogedechosesdontilsn’ontpaslecontrôle,commeêtre« intelligent »ou« belle ».Lesenfantsdoiventapprendrequeleurréussite,c’estleurtravail,nonleurintelligence,leurbeautéouleurchance.

Plansetengagementspersonnels:Queferai-jechezmoicettesemaine

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10. Établirdebonneshabitudespourlesdevoirs



Idéeprincipale:Aiderlesenfantsàfaireleurdevoirdoitêtreuneprioritédelafamille.Touslesmembresdelafamilleontleurpart.

Lisezetcommentezlesidéesetsuggestionssuivantes.

1. Garder continuellement des attentes élevées. Les enfants doivent savoir que leurs parents attendent d’eux de réussir à l’école, d’apprendre ce qu’on leur apprend et de bien faire leurs devoirs scolaires. Tout le temps.

2. Mettre en place une routine. Assurez-vous que tous les enfants ont une routine, un endroit et un moment pour faire leurs devoirs. Cette routine peut être différente selon l’enfant, suivant l’âge et les autres obligations (travail, musique, sport, etc).. Les gens apprennent mieux et travaillent plus rapidement quand ils font leurs devoirs scolaires au même endroit, aussi souvent que possible.

3. Réduire les distractions. Le cerveau peut gérer une seule chose à la fois.33

Apprenez aux enfants à étudier sans écouter de musique, sans regarder la télévision ou avoir d’autres distractions en même temps. Quoiqu’ils en disent ! Cela nécessitera la coopération des autres membres de la famille pour que la télévision ou la musique soient éteintes. Assurez-vous que l’éclairage est convenable.

4. Vérifier les emplois du temps. Protégez le temps de l’enfant. Ne laissez

pas la vie de votre enfant s’encombrer de trop d’activités au point de ne pas avoir assez de temps pour les devoirs scolaires et la détente. Il y a beaucoup de choses positives et amusantes que l’on peut faire, et la plupart sont de bonnes choses. Mais s’impliquer dans trop de bonnes choses peut devenir un problème.

5. Soutenir les professeurs. Parfois, il y a des devoirs que l’enfant (et peut-

être aussi les parents !) n’accepte pas ou qu’il ne pense pas nécessaire. Ne critiquez pas ou ne dénigrez pas les devoirs donnés par le professeur. Si vous voyez un problème avec un devoir, parlez-en au professeur.

6. Ne vous en chargez pas. Ne faites pas les devoirs scolaires de votre enfant à sa place ! Certains enfants ont plus besoin de vous que d’autres, et certains devoirs requerrons plus de votre part que d’autres. Travaillez avec votre enfant, mais ne le faites pas à sa place.

«Parfois,nousdevonsfaireundeuxièmeeffort-etuntroisièmeeffortetunquatrième,etautantd’effortsquenécessairepouratteindrecequenousnousefforçonsd’atteindre».THOMASS.MONSON,CESFireside,Sept2003.

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7. Accorder des pauses. N’ayez pas peur d’accorder des pauses de 15-20

minutes—pas trop longue pour ne pas être distrait et décrocher, mais suffisamment longue pour que le cerveau se « remette ».

8. Planifier pour les devoirs difficiles. Que se passe-t-il quand votre enfant ne sait pas comment faire ses devoirs ? Ce ne peut pas toujours être « chercher de l’aide avec maman ou papa ». Parfois, surtout quand les enfants grandissent, les parents ne peuvent pas faire les devoirs. Par exemple, vous devrez peut-être trouver quelqu’un qui puisse aider en mathématiques, ou quelqu’un qui puisse aider en anglais et en rédaction. Il est important de planifier d’avance les devoirs difficiles. Travailler dans un bon groupe d’étude aidera à faire ces devoirs difficiles.

9. Planifier et organiser. Les devoirs d’école sont le moment idéal pour enseigner et renforcer les fonctions exécutives. Faites des listes et des plans pour les devoirs plus longs et prenant plus de temps. Aidez votre enfant à gérer son temps, à prioriser et à réussir les petites étapes.

10. Surveiller le soin de la copie. Les professeurs tendent à mieux noter un devoir soigné qu’un devoir bâclé, même quand les réponses sont identiques. Ils sont humains. Vous pouvez aider votre enfant à prendre l’habitude de faire un devoir soigné et ordonné même si vous ne savez pas comment faire le devoir !

11. Faire particulièrement attention à l’écriture. Cela compte beaucoup.

Tout sujet passe par l’écriture. Nous ne pouvons apprendre un sujet sans langage. Essayez de constamment améliorer l’usage de la langue lorsque vous vérifiez les devoirs. Faites particulièrement attention à l’écriture. Aidez-les à apprendre à écrire plusieurs brouillons. Améliorer l’écriture améliore les résultats dans tous les sujets. Assurez-vous de toujours réagir à la qualité de leurs pensées et de leur vocabulaire, et pas autant à leur orthographe et leur grammaire.

12. Rappelez-vous, la répétition est au cœur de l’apprentissage. La plupart

des choses difficiles à apprendre peuvent s’apprendre par la répétition.

«Auxjeunesgens,conscientsdurôlequevousaurezàjouerentantqueprotecteuretsoutiendevotrefamille,nousdisons:préparez-vousdèsmaintenantenétantsérieuxàl’écoleetenplanifiantvosétudessupérieures.L’instruction,qu’ellesoitreçueàl’université,enécoletechnique,enapprentissage,oupardesprogrammesdecegenre,estessentiellepourdévelopperlescapacitésdontvousaurezbesoin.D.TODDCHRISTOPHERSON,Pères,conférencegénéraled’avril2016

Gardervotrecalme!Quandlecerveaunesesentplusensécurité,ilarrêted’apprendre.27

Lacolèreetlacritiquesontunpoisonpourl’apprentissage.Soyezencourageant.Soyezpersévérantquandilfautmaissoyeztoujoursdouxenémotion.Necritiquezpas,necriezpasounesoyezpasencolère.

Trouvezdesraisonsderireoudevousamuserensemblequandvousfaiteslesdevoirs!

Votrebutentantqueparentestd’êtrel’aideaudevoir,paslapolicedesdevoirs.Vousfaitesensortequevosenfantssesententàl’aisesachantquevousêtesaveceux,noncontreeux.

Rappel:Laleçon12prévoitdelaisserauxmembresdugroupel’occasiondediscuterd’unsujetdeleurchoix.Avantdeterminercetteleçon,lesmembresdugroupevoudrontpeut-êtrediscuterdesdifférentssujetsouidéespourcettedernièreleçon.

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LARÉUSSITEÀL’ÉCOLECOMMENCEAUFOYERLeçon10.Établirdebonneshabitudespourlesdevoirs

Résumé

Letravaildechacun.Aideràterminerlesdevoirsscolairesquotidienestdelaresponsabilitédetoutelafamille—mêmesiuneseulepersonneadesdevoirs!Êtrecohérentdanslesattentes.Lesdevoirsdoiventêtrebienfaits,toutletemps.Mettreenplaceuneroutine.Onnedevraitpassedemanderquandouoùl’enfantfaitsesdevoirs.Réduirelesdistractions.Pasdetélévisionnidemusiqueforte.Lesautresmembresdelafamilledoiventcollaborer!Vérifierlesemploisdutemps. Ne permettez pas à l’enfant d’être trop occupé au point de ne pas avoir de temps pour faire ses devoirs. Soutenirlesprofesseurs.Sivousn’aimezpasoun’êtespasd’accordavecundevoir,necritiquezpasleprofesseurdevantvotreenfant.Parlez-enauprofesseursileproblèmepersiste.Nevousenchargezpas!Ilpeutêtrefrustrantdefairesesdevoirs.Nevousenchargezpasetnefaitespasledevoirvous-mêmequandçacommenceàêtredifficile!Accorderdespauses.Permettezàl’enfantdes’arrêtertoutesles15-20minutesaubesoin—suffisammentlongtempspourallerchercheràboireouàmanger,maispastroplongtempspournepaschangerd’activitéetcommenceràpenseroufaireautrechose.Planifierpourlesdevoirsdifficiles.Faitesunplandefaçonàsavoirquoifairequandl’enfantouvousnesavezpasfaireledevoir.Gardervotrecalme.L’apprentissages’arrêtelorsquelecerveauestfâchéoufurieux.Rappelez-vous,soyezl’aideauxdevoirs,paslapolicedesdevoirs.Surveillerlesoindelacopie.Vouspouvezdirequandunecopieestbâcléemêmesivousnecomprenezpaslesujet.Faireparticulièrementattentionàl’écriture.Faitestoujoursattentionàl’écriture.Encouragezunerédactionréfléchie.


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11. Aidervotreenfantàsepréparerauxévaluations



Idéeprincipale:Ilyadeschosesquevouspouvezfaireentantqueparentspouraidervotreenfantàavoirplusdeconfiancelorsdesévaluations.

1. Avantl’évaluation

1. Les évaluations sont courantes dans l’éducation. Cependant, n’y donnez pas plus de sens ou d’importance qu’elles ne méritent. Aidez les enfants à comprendre que les évaluations ne sont qu’un moyen pour les professeurs et les écoles de rassembler des renseignements sur la progression de chaque étudiant.

2. Félicitez souvent votre enfant quand il fait bien quelque chose. Faites- lui ressentir qu’il est tout à fait capable de réussir, parce que vous l’avez vu à plusieurs reprises ! Assurez-vous qu’il sache que votre amour pour lui et votre confiance en lui ne dépendent pas de ses résultats aux évaluations.

3. Longtemps avant l’évaluation, ayez une bonne idée de la préparation de votre enfant. Ne laissez pas le résultat à une évaluation vous faire savoir pour la première fois qu’elle ne connait pas sa leçon. Vérifiez souvent les devoirs et les notes. Parlez au professeur au besoin.

4. Pour se préparer à l’évaluation, aidez votre enfant à planifier et à étudier avec soin afin de comprendre.

5. Assurez-vous d’avoir un bon endroit où il pourra étudier.

6. Préparer les évaluations en petits groupes d’étude est très efficace. Les membres du groupe peuvent s’inventer des questions d’évaluation et en discuter.

7. Entrainez votre enfant à répondre à des exemples de question d’évaluation pour l’en familiariser. Vous pouvez inventer vos propres questions ou trouver des exemples sur l’Internet. Renseignez-vous sur le genre de questions qu’il y aura, et entrainez-vous avec des questions de ce genre.

8. Assurez-vous que votre enfant soit bien reposé avant les évaluations. Cela veut dire bien avant la veille ! Avoir plusieurs jours de sommeil à la suite est important. Les scientifiques croient que notre cerveau fait la plupart de son travail pour emmagasiner et organiser les informations quand nous dormons.

9. Assurez-vous que votre enfant prenne un petit-déjeuner une à deux heures avant l’évaluation. Ils ne doivent pas entrer en évaluation le ventre vide ou trop plein. Pour des évaluations de longue durée, apporter un petit goûter peut être utile. Vérifiez que ce soit autorisé.

10. Votre enfant ne doit pas se concentrer sur les « astuces » (comme « Comment répondre au hasard aux QCM ») ou d’autres stratagèmes. Cela ne marche pas et peut l’empêcher de réfléchir correctement aux questions.

«Lorsquel’onmesurelesréalisations,elless’améliorent.Lorsquel’onmesurelesréalisationsetqu’onenfaitrapport,lavitessedel’améliorations’accélère.»THOMASS.MONSON,PrêchezmonÉvangile,p.165.

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2. Pendantl’évaluation1. Écoutez soigneusement les consignes.

2. Assurez-vous de comprendre les heures limites.

3. La plupart des gens trouve utile de parcourir rapidement le sujet avant de

commencer.

4. Ne vous occupez pas de comment ou de ce que les autres font pendant l’évaluation, ni du fait qu’ils semblent avoir de l’avance ou qu’ils finissent avant vous. Concentrez-vous sur votre copie et gardez un œil sur l’horloge.

5. Étirez-vous et changez de position de temps en temps.

6. Suivant le genre d’évaluation, vous pouvez écrire au brouillon tout ce que

vous savez au moment où vous avez le sujet. Bien sûr vous ne pouvez pas apporter de notes à l’évaluation, mais vous pouvez en écrire pendant. Au dos du sujet, ou sur une feuille de brouillon (si c’est autorisé), écrivez tout ce que vous avez étudié et pensez être dans le sujet.

7. Gérez. Si vous voyez que vous avez pris trop de temps sur une question,

avancez. Revenez-y si vous avez du temps.

3. Angoisseàl’évaluation.

Avoir un peu d’angoisse avant l’évaluation est normal, et pour la plupart des gens, ça aide. Un peu d’angoisse nous aide à nous concentrer complètement sur la tâche en cours ; cela nous aide à faire de notre mieux. Trop d’angoisse, par contre, peut faire qu’une personne ne fasse pas aussi bien que d’habitude.

1. La raison la plus courante d’angoisse aux examens est le

fait de savoir que l’on ne connaît pas suffisamment le sujet. Aidez votre enfant à se préparer en faisant ses devoirs scolaires et en étudiant régulièrement. La meilleure préparation contre l’angoisse aux examens est de connaître son sujet.

2. Ne pensez pas à l’évaluation de façon négative et n’en parlez pas aux autres

de façon négative. La science a montré que se convaincre soi-même d’une chose négative interfère dans notre capacité à penser. Les pensées positives détendent votre esprit et vous aide à penser clairement. Prenez du temps à réfléchir et à parler d’une chose amusante que vous ferez après l’évaluation.

3. Si vous avez le sentiment de stresser ou d’angoisser pendant l’épreuve,

prenez de longues, profondes et lentes inspirations.

4. Rappelez-vous, les évaluations ne causent pas l’angoisse—c’est vous ! Vous pouvez apprendre à la maîtriser. Apprenez à l’utiliser à votre avantage.

5. Si un enfant est préoccupé par une évaluation, parlez-lui de la possibilité de

recevoir une bénédiction de la prêtrise.

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LARÉUSSITEÀL’ÉCOLECOMMENCEAUFOYERLeçon11.Aidervotreenfantàsepréparerauxévaluations

RésuméAidervosenfantsàsepréparerauxévaluationsenleurenseignant:

Avantl’évaluation1. Lesévaluationssontcourantesdanslaplupartdescadresscolaires.Préparez-vousàfairedevotre

mieuxmaisnedonnezpasauxévaluationsplusdesensoud’importancequ’ellesneméritent.2. Assurez-vousquevotreenfantsachequevotreamourpourluietvotreconfianceenluine

dépendentpasdesesrésultatsauxévaluations!3. Soyezaucourantduniveaudepréparationdevotreenfant.Pasdesurprisesdedernières

minutes!4. Rienneremplacelapréparation.Aidezvotreenfantàapprendreàétudieretàsepréparer.5. Prévoyezunbonendroitpourétudier.6. Préparerlesévaluationsenpetitsgroupesd’étudeesttrèsefficace.7. Entraînez-vousàrépondreàdesquestionsd’examen.8. Soyezbienreposéavantlesévaluations.9. N’entrezpasenévaluationleventrevideoutropplein.10. Neperdezpasdetempsàessayerd’apprendrelesastucesoudesstratagèmes.Çanemarchepas.

Pendantl’évaluation1. Écoutezsoigneusementlesconsignes.2. Assurez-vousdecomprendrelesheureslimites.3. Parcourezrapidementlesujetavantdecommencer.4. Nevouspréoccupezpasdecequelesautresfontous’ilsfinissentavantvous.5. Étirez-vousetchangezdepositiondetempsentemps.6. Vouspouvezécrireaubrouillontoutcequevoussavezaumomentoùvousavezlesujet.7. Gérez.Vérifiezl’heureetgérezvotreprogression.Nerestezpasbloquésurunequestiontrop

longtemps.


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12. Sujetchoisiparlegroupe



Pour la leçon 12, on encourage les membres du groupe à choisir un sujet sur lequel ils veulent discuter ou en apprendre plus. Ils peuvent utiliser l’un des trois sujets de cette section, ou en choisir un eux-mêmes.

Mettez des remarques sur le sujet sur cette page.

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12. Sujetchoisiparlegroupe



Pour la leçon 12, on encourage les membres du groupe à choisir un sujet sur lequel ils veulent discuter ou en apprendre plus. Ils peuvent utiliser l’un des trois sujets de cette section, ou en choisir un eux-mêmes.

Mettez des remarques sur le sujet sur cette page.

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Quandl’anglaisn’estpasvotrelanguematernelle

Beaucoup d’étudiants ne parlant pas anglais à la maison vont à l’école et sont instruits en anglais. Ces étudiants ont un défi particulier et devront travailler plus dur qu’un anglophone de naissance pour réussir.

Comment les parents peuvent-ils les soutenir, même s’ils ne parlent pas anglais ? Voici quelques suggestions :34

1. Les étudiants apprendront mieux l’anglais s’ils continuent de progresser dans leur langue maternelle. Rappelez-vous, les enfants n’apprennent pas l’anglais pour remplacer leur langue nationale, mais pour se préparer au futur à plus d’opportunité sachant utiliser l’anglais. Beaucoup d’entreprises embaucheraient quelqu’un parlant deux langues. Cela est vrai dans de nombreux domaines. Si c’est possible, ayez des livres ou de la documentation dans les deux langues, et regardez la télévision dans les deux langues.

2. Soyez fier de votre culture et de votre langue maternelle. Aidez votre

enfant à connaître votre culture en faisant des devoirs dans ce domaine, même s’il doit être rédigé en anglais. Par exemple, elle pourrait faire une rédaction sur l’organisation du gouvernement de votre pays natal.

3. Votre enfant travaillera plus dur pour faire ses devoirs scolaires en anglais (plutôt que dans sa langue maternelle). Vous pouvez parler au professeur du temps de travail que prend ce devoir. Il vaut mieux faire une partie du devoir et la comprendre que faire tout le devoir et ne pas vraiment le comprendre.

4. Vous aurez peut-être besoin d’expliquer des concepts dans votre langue maternelle Si vous expliquez un devoir à votre enfant dans votre langue nationale, essayez de redire en anglais ce dont vous avez discuté. Cela aidera l’enfant à faire le lien entre la langue anglaise et la langue nationale.

5. Apprenez à votre enfant à travailler en petits groupes avec des élèves de la même classe qui parlent la même langue à la maison mais qui connaissent mieux l’anglais.

6. Recommandez à votre enfant d’aller à des activités extra-scolaires. Cela

les aidera à aimer l’école, à avoir d’autres amis et à apprendre l’anglais plus vite.

7. Restez en contact avec l’école et les professeurs. La plupart des

professeurs répondront volontiers à vos questions et reconnaitront votre désir d’aider votre enfant à réussir. Au besoin, arrangez-vous pour avoir un ami pour traduire lorsque vous avez des rendez-vous avec l’école. L’école peut proposer un traducteur si vous les prévenez à l’avance. Comprendre ce qui se passe à l’école vous donnera une meilleure idée de comment aider votre enfant à la maison.

«[Liredanssalangue]peutaccélérerdebeaucouplacapacitédelectureetdedéveloppementdansunesecondelangue.«Celaestvraicar:• Lescompétencesen

lecturesonttransféréesdela premièrelangueàla seconde,

• Lalecturedonneuneconnaissancedumondequi rendlestextesdansla secondelanguepluscompréhensibleset

• Leplaisirdelireensoisetransfertàlasecondelangue».26

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Biencommencerl’annéescolaire1. Revoyez avec vos enfants les doctrines soutenant l’instruction. En soirée

familiale, examinez avec vos enfants les doctrines qui se trouvent aux leçons 1, 2, 3 et 8 de ce manuel. Assurez-vous qu’ils commencent la nouvelle année scolaire en se rappelant qui ils sont et en ayant confiance en leur potentiel divin.

2. Chaque enfant devrait recevoir une bénédiction de «rentrée scolaire» pour les aider à l’école. Cela aide les enfants à savoir que l’école est importante et que le Père céleste les aidera.

3. Asseyez-vous en famille et parlez de la routine familiale qu’il faudra pendant les jours d’école. Examinez la leçon 4 de ce manuel.

4. Lisez ensemble chaque jour. Lisez chacun votre tour à voix haute. Si l’école est en anglais, bien lire en anglais sera vital pour réussir.

5. Faites des exercices et revoyez les maths de l’année précédente. Commencez par des exercices en calcul de base—addition, soustraction, multiplication et division—au niveau approprié à chaque enfant. Ensuite, revoyez le cahier de l’année dernière. L’enfant relit tous les chapitres, fait quelques problèmes et revoit les idées. Peut-être que les plus grands aideront les plus petits.

6. Donner l’occasion à votre enfant d’écrire. Avec vos jeunes enfants, entrainez-vous à faire les lettres et écrire les mots de base, ceux dont ils ont particulièrement l’habitude, comme leur nom, le nom des autres dans la famille et ainsi de suite. Rappelez-vous, la répétition est importante.

7. Prenez du temps pour revoir et accroitre le vocabulaire. Jouez avec les mots ! Prenez des mots de l’année dernière et écrivez-les sur des cartes. Jouez à lire vite (on peut montrer un mot à deux enfants et c’est au premier des deux qui lit). Certains enfants feront mieux en se dépassant eux- mêmes—en travaillant en un temps plus court, etc.

8. Donnez à vos enfants l’occasion de planifier et d’organiser. Ces compétences sont importantes pour réussir à l’école. Voir la leçon 8 de ce manuel.

9. Se préparer à l’angoisse de rentrer à l’école. Certains enfants, jeunes et vieux, se préoccupent plus de rentrer à l’école qu’ils ne le disent. Ayez des conversations régulières et calmes avec votre enfant sur l’année scolaire qui arrive. Qu’ont-ils hâte de voir ? Que n’ont-ils pas hâte de voir ? Aidez- les à organiser les affaires et les vêtements. Pour certains enfants, surtout les plus jeunes, il peut être utile d’aller ensemble à l’école quelques jours avant la rentrée et marcher à l’intérieur et à l’extérieur. Cela les aidera à s’habituer à l’école.

10. Le sommeil compte. Entrez dans une routine. Suivez les horaires d’école pour se coucher environ une semaine avant la rentrée, même pour les étudiants plus âgés. Un rythme régulier et établi pour le sommeil aide le cerveau à fonctionner correctement. Passez les enfants à cette routine environ une semaine avant la rentrée pour qu’ils soient reposés et prêts. Ne pas assez dormir est associé à une réussite scolaire plus faible. La plupart des enfants, jeunes et vieux, nécessitent 8h30 à 9h30 heures de sommeil.35

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Quedoitsavoirmonenfantavantd’entrerenCP?EnCP,votreenfantdoit:Objectifs cerveau fort (Développement personnel)

1. Demander l’aide d’un adulte pour résoudre un conflit 2. Faire preuve d’une soif d’apprendre et de curiosité 3. Développez les compétences en fonctions exécutives

Objectifs bons amis (Travailler en groupe)

4. Comprendre, accepter et suivre des règles 5. Écouter et suivre les instructions données par une personne responsable, même

quelqu’un qui n’est pas de la famille 6. Respectez les droits des autres. 7. Attendre son tour ou partager quand il travaille ou joue avec les autres 8. Être honnête avec les autres ; dire la vérité 9. Prendre soin et laver ses affaires et son matériel personnels

Objectifs langue (Langue nationale et anglais)

10. Compétences en alphabet : a. Chanter ou réciter l’alphabet b. Reconnaître beaucoup de lettres de l’alphabet, majuscule et minuscule c. Dire le nom de beaucoup de lettres de l’alphabet, majuscule et minuscule d. Écrire beaucoup de lettres de l’alphabet, majuscule et minuscule e. Connaître le son le plus courant de chacune des lettres f. Prononcer clairement les mots

11. Écrire de façon lisible son propre nom 12. Comprendre comment utiliser un livre : à l’endroit, tranche à gauche,

devant/derrière, lire de gauche à droite et de haut en bas, tourner les pages de droite à gauche, liens entre les images et les mots, etc.

13. Reconnaître le même son dans les mots qui riment, mémoriser des poèmes courts 14. Redire de façon précise une petite histoire après l’avoir entendue. 15. Reconnaître plusieurs mots très utiles (des mots qui ont beaucoup de sens pour eux,

tels que mère, père, chien, courir, eau, etc). 16. Apprendre plusieurs nouveaux mots 17. Participer en groupe à des chants et des récitations

Compétences en maths et se repérer dans l’espace

18. Nommer et reconnaître 10 couleurs : rouge, jaune, bleu, vert, orange, violet, noir, blanc, marron, rose

19. Trier par couleur, forme et taille 20. Ranger plusieurs objets suivant un critère (taille : du plus petit au plus grand ;

longueur : du plus court au plus long ; température : du froid au chaud, intensité des couleurs, etc).

21. Reconnaître des modèles simples et assez bien les reproduire 22. Compter correctement jusqu’à 10 objets 23. Dire le nom et les faire correspondre aux chiffres 0 à 10 24. Compter jusqu’à 20 25. Reconnaître et tracer quatre formes : cercle, carré, rectangle, triangle 26. Se repérer dans l’espace et donner une direction : en haut/en bas, par dessus/par

dessous, dans/hors, derrière/devant, à côté/entre ; haut/bas, dedans/dehors, au dessus/en dessous, droite/gauche, éteint/allumé, loin/près, avancer/s’arrêter

27. Montrer des aptitudes dans l’utilisation comparative des mots : beaucoup/peu, grand/petit, court/long, lent/rapide, quelques/plusieurs, vide/plein, moins/plus

Objectifs santé et bien-être

28. Assumer son hygiène personnelle, par exemple, se laver et se baigner, se brosser les dents, se laver les cheveux, se nettoyer les ongles, se nettoyer le nez

29. Apprendre les bases d’un régime sain et équilibré

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LARÉUSSITEÀL’ÉCOLECOMMENCEAUFOYERLeçon12.Sujetchoisiparlegroupe

Résumé


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Références

1. Henry B. Eyring, «Les aider à rentrer» Le Liahona, Mai 2010. 2. Voir «Believing Christ», par Stephen E. Robinson, https://www.lds.org/ensign/1992/04/believing-

christ?lang=eng (Avril 1992 Ensign); voir aussi «Becoming Like God», https://www.lds.org/topics/becoming- like-god?lang=eng.

3. Pris le 24 mai 2016 sur https://www.educationcounts.govt.nz/indicators/main/education-and-learning- outcomes/1919.

4. Pris le 24 mai 2016 sur http://www.bls.gov/emp/ep_chart_001.htm. 5. Message de la présidence d’interrégion dans l’introduction du livret sur l’initiative de l’interrégion du Pacifique

sur l’instruction. 6. Pris le 18 mars 2016 sur http://www.attendanceworks.org/wordpress/wp-content/uploads/2014/09/Absenses-Add-

Up_September-3rd-2014.pdf. 7. Romero, M., and Lee, Y. (2007). A National Portrait of Chronic Absenteeism in the Early Grades. New York,

NY: The National Center for Children in Poverty. 8. Id. 9. Pris le 15 mars 2016 sur http://www.ahaparenting.com/parenting-tools/family-life/structure-routines. 10. Medina, John. (2014) Brain Rules for Baby. Pear Press, Seattle. 11. Dans le temps il existe une relation forte et durable entre les résultats en lecture et ceux d’autres matières scolaires. Voir

par exemple, http://www.publicschoolrenewal.org/essays/mathread.htm, http://scholarworks.waldenu.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1099&context=jerap, et http://eric.ed.gov/?id=ED507199.

12. Pris le 18 mars 2016 sur http://esl.fis.edu/parents/advice/intro.htm. 13. Hart, B. and Risely, T. R. The Early Catastrophe: The 30 Million Word Gap by Age 3. American Educator, Spring

2003. Voir tout le rapport dans Hart, B. and Risely, T. R. Meaningful Differences. 1995. Paul H. Brookes Publishing Co., Inc.: Baltimore.

14. Voir http://www.nea.org/grants/facts-about-childrens-literacy.html et beaucoup d’autres rapports sur des recherches.

15. Pris le 17 mars 2016 sur http://www.rif.org/books-activities/tips-resources/reading-with-your-child/. 16. Pris le 18 mars 2016 sur http://millionwords.org/why-independent-reading/. 17. Id. 18. Pris le 18 mars 2016 sur http://www.colorincolorado.org/article/homework-tips-parents-ells. 19. Pris le mardi 22 mars 2016 sur http://www.centerforpubliceducation.org/Main-Menu/Public-education/Parent-

Involvement/Parent-Involvement.html on March 21, 2016. See also www.sedl.org/connections. Voir aussi http://www.nea.org/grants/facts-about-childrens-literacy.html.

20. Pris le 25 mars 2016 sur www.familyfacts.org/briefs/4/how-home-shapes-childrens-school-experience. 21. Pris le 9 mai 2016 sur http://www.pbs.org/parents/education/going-to-school/talking-with-kids-about-

school/talking-strategies/. 22. Pris le 22 mars 2016 sur http://entertolearn.byu.edu/content/study-groups-secret-success. 23. Pris le 25 mars 2016 sur http://www.slideshare.net/vajira54/effective-study-tips-1. 24. Morin, Amanda. Understanding Executive Functioning Issues. Pris le mercredi 30 mars 2016 sur

https://www.understood.org/en/learning-attention-issues/child-learning-disabilities/executive-functioning- issues/understanding-executive-functioning-issues.

25. Ehmke, Rachel. Helping Kids Who Struggle With Executive Functions. Pris le 30 mars 2016 sur http://childmind.org/article/helping-kids-who-struggle-with-executive-functions/.

26. Id. 27. Hazard, L. What It Takes To Be a Successful Student. Pris le 31 mars 2016 sur

https://www.innovativeeducators.org//v/vspfiles/IEfiles/StudentLingo_materials/Successful_Student/Transcript.pd f.

28. Dweck, C. 2006. Mindset: The New Psychology of Success. New York: Random House. 29. Pris le 1er avril 2016 sur http://mindsetonline.com/whatisit/about/. 30. Medina, John. Brain Rules for Baby. Pear Press, Seattle. 2014. 31. Correlation Between IQ and Success. Pris le 1er avril 2016 sur http://www.iqtestexperts.com/iq-success.php. 32. Murphy. A. P. and Allen, J. (2007) Why Praise Can Be Bad for Kids. Pris le 1er avril 2016 sur

http://abcnews.go.com/GMA/AmericanFamily/story?id=2877896&page=1. Voir aussi Kohn, Alfie (1993) Punished by Rewards. Houghton Mifflin: New York.

33. Medina, John. Brain Rules. Pear Press, Seattle. 2014. 34. Pris le 18 mars 2016 sur http://www.pearsoned.com/education-blog/ six-tips-for-parentscaregivers-with-english-

language-learners/. 35. Medina, John. Brain Rules for Baby. Pear Press, Seattle. 2014.

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