MES MOTIVATIONS

Pourquoi souhaitez-vous exercer le métier d'Infirmier ?

Afin de devenir la collaboratrice direct du médecin, de comprendre et être en mesure d’appliquer ses

prescriptions, d’administrer les médicaments, de poser les perfusions, d’effectuer les prises de sang, de

prendre en charge le bienêtre et l’hygiène du malade, de surveiller et de transmettre l’évolution de son état.

Prévenir, informer et éduquer, organiser des soins, soutenir psychologiquement sont autant de fonctions

que je souhaite être en mesure d’effectuer. De plus, en étant IDE j’aurai un large choix de soins techniques

et les perspectives d’évolution et de spécialisation sont nombreuses.

Je me sens assez solide physiquement et psychologiquement pour exercer ce métier, je sais que je serai

confronté à la maladie, à la souffrance et à la mort et je fais ce choix en en connaissant les avantages et les

inconvénients.

J'ai d’ailleurs travaillé auparavant 4 ans en équipe et ce qui me plait est le fait de mettre en commun nos

connaissances et nos compétences afin de s’occuper au mieux des patients ; cela me rassure également de

pouvoir me tourner vers mes collègues en cas de doutes.

Pourquoi ne pas avoir attendu 3 ans et passer le concours passerelle ?

Parce qu’étant dans une dynamique d’apprentissage, j’ai préféré passer mon DAEU qui quoi qu’il arrive me

sera toujours utile et rester dans les études. J’avais peur que si je me lançais dans la vie active de ne plus

avoir l’envie ni le courage de reprendre 3 ans d’études alors qu’à cet instant tout est favorable à la poursuite

d’étude pour moi. Je suis fortement motivée, mon conjoint me soutient psychologiquement comme

financièrement et tout est mis en place dans ma vie afin de réaliser ces études sereinement. J’ai senti que

c’était donc le bon moment et que comme j’en avais vraiment envie, je ne devais pas attendre.

Pourquoi pensez-vous être faites pour le métier d'IDE / Quelles sont vos motivations ?

Je suis faites pour le métier d'IDE car je pense avoir toutes les qualités nécessaires à l'exercice de cette

profession car je suis intéressée par tous les problèmes liés à la qualité de vie et au bien-être des personnes

quel que soit leur âge ou leur condition, et de manière générale à l’échange humain. L’accompagnement, la

participation aux soins d’hygiène et de confort ainsi que les soins sur prescription, la distribution des

traitements, la prévention et l’éducation sont des besoins auxquels je désire participer afin d’améliorer le

quotidien des patients.

Je suis également disponible, patiente, dotée de bonnes aptitudes relationnelles, résistante physiquement et

psychologiquement, j'apprécie le travail en équipe et j'aime m’occuper des autres.

Je rajouterai qu’après avoir effectué 6 mois de stage dans différentes structures, je n’idéalise pas le métier

IDE et je suis certaine de mon choix de carrière.

Depuis quand / Qu’est ce qui a influencé votre choix pour ce métier ?

Je pense qu’il m’aura fallu plusieurs étapes afin de me rendre réellement compte, enfin, du métier que je

souhaitais exercer.

Mon intérêt pour le métier d'IDE est assez récent: suite à la naissance de ma fille en 2007 j’ai découvert le

métier d’auxiliaire de puériculture et ai souhaité l’exercer bien que je n'avais pas d'expériences dans ce

domaine.

Je pensais que cette profession me correspondait bien, je suis donc retourné au lycée en 2012 pour préparer

un CAP Petite Enfance et j'ai eu la chance de faire un stage de 4 semaines dans une crèche récente située

dans les locaux d'une maison de retraite. Nous allions donc au moins une fois par jour passer un moment

avec les personnes âgées de la maison de retraite avec les enfants et c'est comme cela que très rapidement

je me suis rendu compte que le métier d'AS était le choix le plus logique pour moi. En effet je me suis senti

heureuse et épanouie au contact de ces pensionnaires âgés. Cela m’a permis de me rendre compte que je

souhaitais exercer auprès d’un public de tous âges et ne pas me limiter aux enfants.

J’ai donc commencé mon école d’AS et très rapidement je me suis confronté au métier d’IDE et me suis

rendu compte que ce métier correspondait exactement à mes attentes. En effet, en plus de continuer à

pratiquer les soins d’hygiène et de confort, de surveillance de l’état des patients, l’IDE pratique des soins sur

prescription telles que les prises de sang, les poses de perfusion, la distribution des traitements…

J’ai donc systématiquement demandé durant chacun de mes stages à passer du temps avec les IDE, et cela

m’a conforté dans mon choix, j’étais certaine que ce métier m’épanouirait.

Mes qualités, mes défauts ?

- généreuse, altruiste, gentille, adaptable, persévérante, ouverte d’esprit, gaie, sérieuse

- franche, bavarde, sensible et méticuleuse au niveau de l'hygiène (peuvent-ils être considérer comme des

qualités pour ce métier ?)

Pourquoi vous plus qu’une autre ?

Je ne connais pas la valeur ni la motivation des autres candidats mais moi je suis fortement motivée pour

intégrer et suivre l’année de formation avec rigueur, assiduité et sérieux ; j’espère donc que j’aurai l’honneur

de faire partie de la prochaine promotion. Je suis certaine de mon choix, je ne risque pas d’abandonner. Que

ce soit sur le plan financier, du travail personnel à fournir ou de ma vie de famille, tout a déjà été pensé et

organiser afin que je n’ai pas de soucis pour suivre les études. Je serai donc à 100% dans celles-ci, je suis

travailleuse et déterminée à réussir.

Comment allez-vous réagir face à la maladie, à la mort ?

Au cours de mes 6 mois de stage j’ai été, à plusieurs reprises confrontés au décès de patients.

Cela ne m’a bien entendu pas laissé indifférente, néanmoins pour avoir vécu plusieurs fois cette

expérience, mes réactions étaient différentes à chaque fois.

Par exemple lors de mon second stage un patient très âgé est décédé cela m’a touché

forcement mais cela allait dans la continuité des choses, il était en soin palliatif, il souffrait

beaucoup, que ce soit pour l’équipe ou sa famille, son décès a été vu si j’ose le dire comme un

soulagement surtout qu’il est décédé dans son sommeil.

Cela a été plus dur lorsque qu’au cours de mon 4e stage en pédiatrie chez les nourrissons un

enfant de 18 mois est décédé d’un arrêt cardiaque. Ma réaction, comme celle de toute l’équipe

a été d’avoir les larmes aux yeux et d’être triste forcément le décès d’un enfant n’est jamais

facile surtout lorsqu’on ne s’y est pas préparé. Malgré tout j’ai fait au mieux pour gérer mes

émotions, en parlant avec les membres de l’équipe et nous avons continué à faire notre travail

et à s’occuper des autres patients sans rien laissé paraitre.

Je pense qu’un décès nous touche toujours, différemment à chaque fois car nous sommes des

êtres humains néanmoins il faut trouver la bonne distance entre soignant/soigné afin de ne pas

être trop affecté.

Comment allez-vous concilier votre vie de famille et les difficultés de votre futur métier ?

Je ne me fais aucuns soucis par rapport à la garde de mes enfants car en plus d’avoir un

conjoint disponible et qui peut facilement arranger ses horaires de travail, j’emploie une

assistante maternelle qui très souple au niveau de ses horaires pour garder mes 2 enfants en

périscolaire.

Je sais que je serai amené à commencer les stages très tôt ou à finir très tard mais ce n’est

absolument pas une contrainte pour moi, je l’ai fait durant toute l’année 2013, en ayant une

bonne organisation cela n’a pas affecté ma vie de famille.

Quelles sont les qualités requises pour exercer cette profession ?

Qualités humaines tels que le respect ;

Ecoute, compréhension, soutien et patience ;

Etre équilibré, savoir gérer ses émotions ;

Etre ouvert d’esprit afin d’être accessible aux autres et de les comprendre ;

Avoir des facultés d’adaptation car chaque patient est unique et s’adapter aux différents

professionnels dans l’équipe ;

Etre résistant psychologiquement et physiquement ;

Savoir gérer les situations stressantes.

Qu’es ce qui m’attire le plus dans le domaine sanitaire et social ?

La relation humaine, la possibilité d’apporter conseils ou réconfort aux patients comme à leurs

familles, le fait de se sentir utile. Je trouve cela valorisant d’un point de vue personnel.

Mon expérience du milieu hospitalier ? Les circonstances ?

Mes diverses hospitalisations ;

6 mois de stage durant mon école d’AS.

Quel est le rôle de l’infirmier au sein d’une équipe soignante ?

Au service des personnes en matière de santé, l’infirmière assure la responsabilité de l’ensemble

des soins infirmiers que requièrent :

La promotion de la santé ;

La prévention de la maladie ;

Les soins aux malades.

Pour cela elle aide la personne soignée :

A maintenir ou recouvrir son indépendance et son autonomie dans la mesure du possible ;

A soulager sa souffrance ;

A vivre ses derniers moments.

Par :

L’aide matérielle et psychologique dans les actes quotidiens perturbés par la maladie

(respiration, alimentation, hygiène…) ;

L’accompagnement dans la maladie physique ou mentale lors des soins ;

La réalisation des prescriptions médicales (injections, pansements…) ;

L’éducation d’une personne ou d’un groupe fin de maintenir ou restaurer sa santé ;

L’organisation des soins en collaboration avec les différents travailleurs sanitaires et sociaux.

L’IDE a également un rôle d’encadrement puisqu’il relève de ses fonctions de former les stagiaires

accueillis.

Quelles sont les principales activités ?

L’infirmier réalise des soins destinés à maintenir ou restaurer la santé de la personne malade. Il

surveille l’état de santé des patients et coordonne les soins pendant leur hospitalisation et lors de

leur sortie. Il agit, soit à son initiative, soit selon les prescriptions du médecin : entretiens avec le

patient et sa famille, éducation thérapeutique, préparation et distribution de médicaments, soins

de nature technique (pansements, prélèvements, prise de tension, injections…) Il participe à la

rédaction et la mise à jour du dossier du malade, ainsi qu’à l’information et à l’accompagnement du

patient et de son entourage. Il travaille en étroite relation avec le corps médical et encadre parfois

une équipe d’aides-soignants. Il transmet par écrit ou par oral les informations relatives aux

patients pour garantir le suivi des malades, dans les meilleures conditions. L’infirmier peut être

amené à travailler la nuit, le week-end et les jours fériés. Le métier d’infirmier s’exerce aussi à

l’hôpital, en clinique ou en ville. Le métier d’infirmier est extrêmement varié : l’infirmier peut être

amené à travailler de façon plutôt « solitaire » (infirmier à domicile) ou en équipe (infirmier en

service hospitalier). Il peut exercer un métier très technique (service de réanimation), ou très

relationnel (service de psychiatrie). Il peut prendre en charge des patients au long cours, avec

lesquels il noue des relations très proches (patients âgés, patients dialysés par exemple). Il peut

aussi s’il le souhaite s’inscrire dans la « réserve sanitaire » : il est alors appelé à intervenir sur des

zones touchées par des catastrophes pour apporter les premiers soins.

Quelles sont les compétences et qualités nécessaires ?

L’infirmier doit être en mesure de créer une relation de confiance avec le patient et son entourage.

Il peut être en contact avec des personnes agitées, des personnes angoissées, choquées, il doit

pouvoir créer un lien, une communication avec chacun d’entre eux, qu’il prend en charge de façon

globale et individualisée. L’infirmier doit être particulièrement rigoureux, à la fois dans le respect

des prescriptions médicales, des règles d’hygiène, des transmissions d’information. L’infirmier doit

savoir recueillir et transmettre les informations adaptées pour que le malade soit bien soigné et

bien informé. Même lorsqu’il travaille seul, il est donc toujours à l’écoute des autres professionnels

de santé qui interviennent auprès du malade. Il peut être amené à organiser le travail des aides-

soignants sous sa responsabilité. Une grande résistance physique et psychologique est

indispensable pour exercer cette profession.

Qu’est-ce qu’un soin infirmier et quel est son but ?

Les soins infirmiers représentent les soins prodigués, de manière autonome ou en collaboration,

aux individus de tous âges, aux familles, aux groupes et aux communautés malades ou bien-

portants quel que soit le cadre.

Les soins infirmiers nécessitent les compétences suivantes :

la qualité technique des gestes réalisés avec dextérité ; la qualité relationnelle qui est le cœur du soin.

Les soins infirmiers ont pour objectifs de :

protéger, maintenir, restaurer et promouvoir la santé physique et mentale des personnes ou l'autonomie de leurs fonctions vitales physiques et psychiques en vue de favoriser leur maintien, leur insertion ou leur réinsertion dans leur cadre de vie familial ou social ;

concourir à la mise en place de méthodes et au recueil des informations utiles aux autres professionnels, et notamment aux médecins pour poser leur diagnostic et évaluer l'effet de leurs prescriptions ;

participer à l'évaluation du degré de dépendance des personnes ; contribuer à la mise en œuvre des traitements en participant à la surveillance clinique et à

l'application des prescriptions médicales contenues, le cas échéant, dans des protocoles établis à l'initiative du ou des médecins prescripteurs ;

participer à la prévention, à l'évaluation et au soulagement de la douleur et de la détresse physique et psychique des personnes, particulièrement en fin de vie au moyen des soins palliatifs, et d'accompagner, en tant que besoin, leur entourage.

L'ensemble des soins liés aux fonctions d'entretien et de continuité de la vie et visant à compenser partiellement ou totalement un manque ou une diminution d'autonomie d'une personne ou d'un groupe de personnes définit le rôle propre infirmier en France.

Qu’entend-on par rôle propre de l’infirmier ? Donnez quelques exemples

Le rôle propre est une expression employée pour désigner le domaine spécifique de la fonction

infirmière dans lequel lui sont reconnus une autonomie et la capacité de jugement et d'initiative.

Dans ce domaine l'infirmière est responsable des décisions qu'elle prend et de leur réalisation :

Soins et procédés visant à assurer l'hygiène de la personne et de son environnement ;

Surveillance de l'hygiène et de l'équilibre alimentaire ;

Dépistage et évaluation des risques de maltraitance ;

Aide à la prise des médicaments présentés sous forme non injectable ;

Vérification de leur prise ;

Surveillance de leurs effets et éducation du patient ;

…

Citez 5 soins infirmiers qui reviennent souvent ?

Toilette ;

Pose de perfusion ;

Préparation et distribution des traitements ;

Pansement ;

Prise de sang.

On parle du phénomène de burn-out dans le métier, comment expliquez-vous cela et êtes-vous

inquiet ?

Le burn-out est un syndrome d’épuisement professionnel. Il peut être une conséquence au manque

d’effectif et donc à la surcharge de travail des infirmiers qui n’ont pas le droit à l’erreur et entraine

donc l’épuisement physique et psychologique.

Quelles sont les conditions pour exercer en libéral ?

Cela est possible après 3 ans d’exercice professionnel.

Quelles sont les spécialisations possibles ?

Spécialisation :

Puéricultrice : un an de formation qui peut se suivre immédiatement après l'obtention du

diplôme d'Etat d'infirmière. 15 000 puéricultrices et puériculteurs exercent aujourd'hui en

France.

Infirmier Anesthésiste Diplômé d'Etat (IADE) : deux années de formation accessibles après

deux années d'exercice professionnel infirmier. On compte plus de 8000 IADES en exercice

en France.

Infirmière de Bloc Opératoire Diplômée d'Etat (IBODE) : dix-huit mois de formation

accessibles après deux années d'exercice professionnel infirmier. Les IBODE sont aujourd'hui

6200 en France.

Evolution :

Cadre de santé : pour ceux qui souhaitent manager une équipe de soins ou enseigner dans les

instituts de formation en soins infirmiers, il est possible après cinq ans d'expérience de suivre la

formation de cadre de santé. Elle se déroule sur 12 mois.

Avez-vous des expériences de travail en équipe ? Quels en sont les avantages et les

inconvénients ?

Oui j’ai travaillé pendant 4 ans dans l’armée dans un service ou la cohésion était de rigueur, nous

étions une vingtaine dans le bureau. Ensuite lors de mes 6 mois de stage j’ai pu faire partie des

équipes pluri professionnelles et j’ai apprécié le fait de tous travailler dans un même but malgré nos

différentes professions ainsi que le fait de pouvoir demander conseil et de se soutenir en cas de

besoin. Et dernièrement à la fac nous avons créé des groupes de révisions afin de faciliter

l’apprentissage et de s’entraider durant l’année et avant les examens finaux.

AVANTAGES INCONVENIENTS

Ecoute

Soutien

Conseil

Entraide

Echange des méthodes de travail

Parfois difficile de s’entendre avec

tout le monde

Parfois difficile de planifier un travail

d’équipe du aux emplois du temps

respectifs de chaque professionnel

Qu’apportez-vous à une équipe quand vous en faites partie ?

Un certain apaisement car je suis quelqu’un de calme et posé qui est difficilement déstabilisé.

J’apporte également de la bonne humeur étant une personne toujours gaie, de et souriante. Et

j’espère également apporter des connaissances et du soutien aux membres de mon équipe.

Avez-vous une expérience auprès de personnes âgées, handicapées ou enfants malades ?

Oui j’ai eu la chance d’avoir un parcours de stage très diversifié lors de mon école d’AS. J’ai réalisé 8

semaines de stage en maison de retraite et 8 semaines en pédiatrie (4 semaines à l’hôpital dans le

service des nourrissons et 4 semaines à La Maisonnée auprès d’enfants de 4 à 17 ans

polyhandicapés).

Avez-vous un projet de carrière ? Envisagez-vous une spécialisation ?

Dans un premier temps je souhaite intégrer l’institut et devenir infirmière de soins généraux. Je suis

ouverte d’esprit je n’ai pour le moment pas d’idée précise, je ne sais pas si j’aurai envie de me

spécialiser ou de devenir CDS ou même formatrice. Néanmoins je pense être presque certaine de

ne pas souhaiter devenir puéricultrice ni travailler auprès d’enfants car sur la durée, je pense

supporter difficilement le fait d’être en contact permanent avec des enfants malades.

Pour autant je pense qu’en 3 ans, mes ressentis ont le temps d’évoluer voir de changer car c’est ce

qui m’était arrivé durant mon école d’aide-soignante.

Qu’est-ce qu’un stage clinique ? Quels sont ses objectifs ?

Un stage clinique est un stage en milieu professionnel.

Le stage doit permettre aux étudiants :

d’acquérir des connaissances,

d’acquérir une posture réflexive, en questionnant la pratique avec l’aide des professionnels,

d’exercer son jugement et ses habiletés gestuelles,

de centrer son écoute sur la personne soignée et proposer des soins de qualité,

de prendre progressivement des initiatives et des responsabilités,

de reconnaître ses émotions et les utiliser avec la distance professionnelle qui s’impose

de prendre la distance nécessaire et de canaliser ses émotions et ses inquiétudes,

de mesurer ses acquisitions dans chacune des compétences.

de confronter ses idées, ses opinions et ses manières de faire à celle de professionnels et

d’autres étudiants.

Vous sentez vous capable de reprendre des études avec des étudiants bien plus jeunes que vous ?

Absolument, j’estime que chacun quel que soit son âge ou son expérience peut apporter quelque

chose à l’autre.

Que pensez-vous pouvoir apporter au métier et qu’en attendez-vous ?

Je pense pouvoir apporter de l’écoute, de la disponibilité, du soutien, de la confiance... J’attends du métier

une bonne entente avec l'équipe pluri professionnels, l’échange de nos expériences, du soutien également…

Vous aurez à effectuer des gestes douloureux, pour les patients et parfois sur les enfants.

Comment supporterez-vous de faire mal, d’annoncer parfois de mauvaises nouvelles ?

L'approche avec les enfants est différentes il faut savoir ruser être patient et surtout être quelqu'un de doux,

prévenant, expliquer ce que l'on va faire, être très attentif aux réactions du patient. L’annonce de mauvaises

nouvelles fait partie de notre métier malheureusement mais la vie est faite ainsi il faut rester neutre

(compliqué dans certaines situations) mais surtout montrer aux proches que nous sommes présent et que

nous les soutenons. On peut également les aider à faire quelques démarches, les mettre en relation avec

d’autres professionnels…

Que savez-vous du nouveau système LMD ?

Le titre III présente des modifications majeures du programme de formation : l’approche par

compétences, l’organisation des contenus en unités d’enseignement, la notion de six semestres

l’introduction d’un portfolio, une nouvelle répartition des stages et de nouvelles mesures

d’encadrement, l’introduction de l’anglais et de l’informatique, l’attribution de crédits européens.

Certains cours sont dispensés par des professeurs universitaires.

Dans quels secteurs se passent les stages ?

Soins de courte durée : pédiatrie, cardiologie, chirurgie viscérale, ophtalmologie... Soins de longue durée et soins de suite et de réadaptation. Soins en psychiatrie ou santé mentale. Soins individuels ou collectifs sur des lieux de vie : exercice libéral, réseau de santé...

Au S1 > 5 semaines

au S2 > 10 semaines

au S3 > 10 semaines

au S4 > 10 semaines

au S5 > 10 semaines

au S6 > 15 semaines

Connaissez-vous la charge de travail durant ces 3 années ?

2100 h en institut ;

2100 h en stage et

900 h de travail personnel.

Que pense votre entourage de vote choix ?

Mon entourage me soutient fortement dans mon soin d’intégrer un IFSI. Pour eux l’important est

de faire ce que j’ai envie de faire et ils sont à 100% derrière moi afin que je réalise mon souhait

d’entré en IFSI.

Quelles sont vos principales valeurs ?

Le respect de moi-même et des autres mais également du matériel, de tout ce qui

m’entoure globalement ;

La tolérance ;

La solidarité car je pense que dans la vie on ne peut y arriver seul, on a forcément à un

moment besoin des autres donc je ne fais jamais aux autres ce que je n’aimerai pas qu’on

me fasse ;

L’honnêteté ;

Le travail...

Qu’est-ce qui motive dans le métier d’infirmier ?

Quels sont vos loisirs ?

J’aime énormément lire en particulier les romans policiers (je suis grande admiratrice de Mary

Higgins Clark), je vais régulièrement au cinéma, je pratique le football au moins 2 fois par mois en

amateur, j’aime assister à des concerts et je suis active au niveau des spectacles et sorties scolaires

de mes enfants.

Avez-vous réfléchi à l’aspect financier durant ces 3 années ?

Absolument. Mon conjoint me soutient financièrement, nous avons également une épargne créée

justement en cas de besoin si l’un d’entre nous n’avait plus de revenus pendant un certain temps

qui me permettra d’être totalement investi dans les études durant ces 3 années puisque grâce à

celle-ci je n’aurai pas besoin de travailler en même temps. J’ai également fait une simulation de

bourses au niveau de la région et la réponse a été favorable.

MES MOTIVATIONS