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DOSSIER DE PRESSE Percussions de Strasbourg 15 place André Maurois 67200 Strasbourg Tél : 03 88 27 75 04 – www.percussionsdestrasbourg.com CONCERT AU THEÂTRE DE HAUTEPIERRE MERCREDI 8 MARS 2017 Live @ home #9 Les Percussions de Strasbourg & guests

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Percussions de Strasbourg 15 place André Maurois 67200 Strasbourg Tél : 03 88 27 75 04 – www.percussionsdestrasbourg.com

CONCERT AU THEÂTRE DE HAUTEPIERRE

MERCREDI 8 MARS 2017 Live @ home #9

Les Percussions de Strasbourg & guests

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Live @ home #9 Les Percussions de Strasbourg en concert

Mercredi 8 Mars/ 20h30 / Théâtre de Hautepierre

Après une première collaboration avec la HEAR (classes de Tom Mays et Emmanuel

Séjourné) lors de la soirée de clôture du festival Musica 2016, pour notre neuvième

concert à domicile, nous invitons des étudiants de la classe de Percussion de la Haute

Ecole des Arts du Rhin d’Emmanuel Séjourné à partager la scène, ainsi que deux invités

d’honneur, le clarinettiste Jean-Marc Foltz et le plasticien Marc Proulx, qui présenteront

une création originale « Drift-Wood ».

Pour la première fois, une représentation scolaire est prévue le Jeudi 9 Mars à 10h au

Théâtre de Hautepierre sans les étudiants invités.

Croisements…

La scène ; espace, traversé d’intentions nouvelles et contrariées.

Des labyrinthes amoureux des 7 crimes de l’amour, aux rencontres de Last,

De l’érosion et des dérapages de Ablauf, aux mutations sonores de Sange

Entre l’instabilité d’un « bois mort échoué / driftwood », à sa résurrection métronomique

« music for pieces of Wood »...

Jean Geoffroy, directeur artistique des Percussions de Strasbourg

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PROGRAMME Première partie avec les étudiants de la HEAR/Académie Supérieure de Musique de Strasbourg sous la direction artistique d’Emmanuel Séjourné. SEPT CRIMES DE L’AMOUR (1979) de Georges APERGHIS Voix: Kanae Mizobuchi Saxophone : Yui Sakagoshi Percussion: Noriko Kawamura TXALAPARTA (2017) librement inspiré du folklore Basque Percussion: Pierr-Loic Le Bliguet et Tim Hanquet LAST (1997) de Philippe MANOURY Clarinette Basse: Sara Taboado Marimba: Elise Rouchouse MUSIC FOR PIECES OF WOOD extrait (1973) de Steve REICH Percussions : Elise Rouchouse, Alexis Courcier, Clement Losco, Tim Hanquet, Cédric Dupuy PAUSE SANGE (2016 / première française) de Malika Kishino HIEROPHONIE V extraits (1975) de Yoshihisa Taïra ABLAUF (1983) de Magnus Lindberg Pour clarinette et deux grosses caisses SULPHURE PULSE (2003) de Atli Ingolfsson Avec bande son en stéréo DRIFT-W-00D (création mondiale 2017) de et avec Jean-Marc Foltz et Marc Proulx

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LES ARTISTES

Les Percussions de Strasbourg

Tout a commencé en 1959, lorsque Pierre Boulez fut invité à diriger son œuvre Le Visage nuptial à Strasbourg. Pour former le vaste pupitre de percussions dont il avait besoin, on réunit les musiciens des deux formations locales - l'Orchestre municipal et celui de l’ORTF. Les six jeunes musiciens - Bernard Balet, Jean Batigne, Lucien Droeller, Jean-Paul Finkbeiner, Claude Ricou et Georges Van Gucht – animés par une même énergie novatrice et audacieuse et soudés par une forte amitié, décident alors de fonder ensemble une formation de percussions : répertoire, choix des instruments, tout

était à inventer… Jean Batigne présente le projet à Pierre Boulez pour qu’il l’aide à en trouver le nom : le « Groupe Instrumental à Percussion » deviendra par la suite « Les Percussions de Strasbourg ». Le premier concert se donne à l’ORTF le 17 janvier 1962, en la présence du Français Serge Nigg. Très vite, la formation inspire l’écriture d’un nouveau répertoire par des compositeurs tels que Messiaen, Stockhausen, Serocki, Kabelac, Ohana, Xenakis, Mâche ou Dufourt... Comme le dira Pierre Boulez par la suite : « Un répertoire était nécessaire pour le Groupe mais le Groupe a rendu le répertoire nécessaire. » En 1967, les six percussionnistes interprètent Ionisation de Varèse, avec l’accord du compositeur et grâce à l’intervention de Boulez auprès de lui, alors que la partition exige la participation de ... treize percussionnistes. Là où l’on aurait pu voir la relève d’un défi, c’est la maîtrise musicale et le brio scénique qui s’imposent : l’interprétation est un succès et ouvre sa voie à un « groupe de genre » qui n’eut jamais de précédent. Dès lors, les Percussions de Strasbourg ne cesseront de créer et d’innover sans relâche et tourneront dans le monde entier, participant aux plus grands festivals internationaux, de Berlin à Osaka, de Persépolis à Sydney, en passant par Royan, Donaueschingen, Edimbourg, Athènes, Israël, Sao Paulo, New York, Montréal, etc. Grâce à leurs nombreux voyages et une forte complicité avec les compositeurs, ils contribuent aussi activement à la recherche sonore et à l’invention de nouveaux instruments, tel le sixxen conçu par Xénakis. Cinquante ans après, le groupe continue à innover. En 2015, Jean Geoffroy devient directeur artistique, l’équipe s’élargit et intègre peu à peu la quatrième génération des Percussions de Strasbourg. Faire vivre un patrimoine contemporain en le revisitant sans cesse, innover sans relâche au rythme de l’évolution des nouvelles technologies et de l’élargissement des pratiques et expressions scéniques : tel est le défi à relever pour inventer et explorer ensemble l’immensité du champ de la percussion mondiale au XXIème siècle. Les Percussions de Strasbourg ont donné plus de 1600 concerts dans 70 pays depuis ses débuts. A leur actif : un répertoire de plus de 300 œuvres inédites écrites pour eux, un instrumentarium unique au monde avec plus de 500 instruments, plus de 30 disques et de nombreux autres enregistrements, une trentaine de prix internationaux… Le groupe est par ailleurs très actif en matière de pédagogie et développe de nombreuses activités pour tous les publics : masterclasses, ateliers concerts, concerts éducatifs ou scolaires, ateliers de création collective Percustra, formation de formateurs…

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Jean-Marc Foltz mène une carrière qui défie les étiquettes. Il commence en 1988 par la création contemporaine – Accroche Note à Strasbourg, Musikfabrik à Düsseldorf, Ensemble InterContemporain à Paris, United Instruments of Lucillin à Luxembourg - pour remonter ensuite le fil de l’histoire. Son parcours traverse le jazz et les musiques improvisées et se tisse de rencontres exceptionnelles et de compagnonnages – Stéphan Oliva, Bill Carrothers, Bruno Chevillon, Hannah Schygulla, Denis Levaillant, Georges Aperghis, Anja Linder, Armand Angster et Sylvain Kassap… Attaché à l’idée de transmission, il enseigne la clarinette à l’Académie supérieure de musique de Strasbourg et développe l’improvisation au C.N.S.M.D de Lyon. Egalement compositeur et producteur, il fonde en 2012 le label Vision Fugitive avec le guitariste Philippe Mouratoglou. Jean-Marc Foltz s’inscrit comme une voix singulière dans le paysage de la clarinette, à la croisée des esthétiques et des genres.

Marc Proulx est formé aux arts plastiques et au cirque au Québec. Il a joué de manière transversale au cirque, au théâtre, à l'opéra, en danse-théâtre et en galeries d'art. Il observe le corps en tant que médium, "support et lieux des images". Dans sa pratique physique et ludique de divers Objets de scène, il explore aujourd'hui une Forme simple et volumineuse, à déplacer et à arpenter comme une sorte de labyrinthe intérieur.

LES COMPOSITEURS Georges APERGHIS est né à Athènes en 1945. Il vit et écrit à Paris depuis 1963. Son œuvre se distingue notamment par un questionnement sur les langages et le sens. Ses compositions, qu’elles soient instrumentales, vocales ou théâtrales, explorent les frontières de l’intelligible, il aime créer de "fausses pistes" qui lui permettent de captiver l'auditeur (des histoires naissent mais sont contredites ou stoppées nettes). L’œuvre d’Aperghis ne peut formellement se rattacher à aucune des esthétiques musicales dominantes de la création musicale contemporaine. Elle s’inscrit dans son siècle par un dialogue avec d’autres formes d’art et par une ouverture radicale à l’autre. Cette altérité se conjugue avec innovation lorsqu’il intègre à ses spectacles des machines, des automates ou des robots. Aperghis travaille étroitement avec un groupe d’interprètes qui participent pleinement au processus de création de ses spectacles. Ce sont des comédiens (tels qu’Edith Scob, Michael Lonsdale, Valérie Dréville, Jos Houben), des instrumentistes (tels que Jean- Pierre Drouet, Richard Dubelski, Geneviève Strosser, Nicolas Hodges, Uli Fussenegger) ou des vocalistes (Martine Viard, Donatienne Michel-Dansac et Lionel Peintre). À partir des annÉes 1990 s’ajoutent de nouveaux modes de collaborations avec la danse (Johanne Saunier, Anne Teresa De Keersmaeker) et les arts visuels (Daniel LÉvy, Kurt D'Haeseleer, Hans Op de Beeck). Les principaux ensembles de musique contemporaine européens ont développé une relation de travail avec Aperghis à travers des

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commandes régulières, toutes intégrées dans leur répertoire (comme par exemple les ensembles Ictus, Klangforum Wien, Remix, Musikfabrik, Ensemble Modern, Intercontemporain, ou les Vocalsolisten et le choeur de SWR). Récemment Aperghis a reçu le prix Mauricio Kagel en 2011 et le Lion d’Or à la Biennale de Venise 2015 pour l’ensemble de son œuvre. La Fondation BBVA lui décerne le prix des Frontières de la connaissance 2016 dans la catégorie Musique Contemporaine. http://www.aperghis.com Philippe MANOURY (Né en 1952 à Tulle, France) commence la musique vers l’âge de 9 ans. Au moment de ses études de piano avec Pierre Sancan, il présente ses premières compositions à Gérard Condé qui le présente à Max Deutsch, qui fût l’élève d’Arnold Schœnberg à Vienne au début du XXème siècle. Il suit ses cours à l’École Normale de Musique de Paris où il travaille également l’harmonie et le contrepoint. Il étudie parallèlement l’écriture avec Philippe Drogoz, ainsi que l’analyse musicale avec Yves-Marie Pasquet. Il continue ses études au CNSM de Paris où il emporte le premier prix de composition dans la classe d’Ivo Malec et de Michel Philippot et un premier prix d’analyse chez Claude Ballif. Depuis l’âge de 19 ans, Philippe Manoury participe régulièrement aux principaux festivals et concerts de musique contemporaine (Royan, La Rochelle, Donaueschingen, Londres…), mais c’est la création de Cryptophonos par le pianiste Claude Helffer au Festival de Metz qui le fera connaître au public. En 1978, il s’installe au Brésil et y donne des cours et des conférences sur la musique contemporaine dans différentes universités (Sao Paulo, Brasilia, Rio de Janeiro, Salvador). En 1981, de retour en France, il est invité à l’IRCAM en qualité de chercheur. Depuis cette époque, il ne cessera de participer, en tant que compositeur ou professeur, aux activités de cet Institut. Il y développe, en collaboration avec le mathématicien Miller Puckette, des recherches dans le domaine de l’interaction en temps-réel entre les instruments acoustiques et les nouvelles technologies liées à l’informatique musicale. De ces travaux naîtra un cycle de pièces interactives pour différents instruments : Sonvs ex machina comprenant Jupiter , Pluton , La Partition du Ciel et de l’Enfer et Neptune. De 1983 à 1987, Philippe Manoury est responsable de la pédagogie au sein de l’Ensemble InterContemporain. Il est professeur de composition et de musique électronique au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon, de 1987 à 1997. De 1995 à 2001, il est compositeur en résidence à l’Orchestre de Paris. De 1998 à 2000, il est responsable de l’Académie Européenne de Musique du Festival d’Aix-en-Provence. Il a également animé de nombreux séminaires de composition en France et à l’étranger (Etats-Unis, Japon, Finlande, Suède, République Tchèque, Canada). Entre 2001 et 2003, Philippe Manoury est compositeur en résidence à la Scène nationale d’Orléans. Il vient d’achever une résidence de 3 mois à Kyoto où il s’est initié aux musiques traditionnelles japonaises. Philippe Manoury a obtenu le Grand Prix de composition de la Ville de Paris 1998. La SACEM lui a décerné le prix de la musique de chambre en 1976, le prix de la meilleure réalisation musicale pour Jupiter en 1988 et le Grand Prix de la musique symphonique en 1999. Son opéra, K…, s’est vu décerner en 2001 le Grand Prix de la SACD, le Prix de la critique musicale et, en 2002, le Prix Pierre Ier de Monaco. Parmi ses récentes créations, on peut citer : Terra Ignota (pour piano et orchestre en Février 2008 à Paris), Partita I (pour alto et électronique 2007) Synapse (concerto pour violon et orchestre 2009), ainsi que deux quatuors à cordes : Stringendo (2010) et Tensio (quatuor avec électronique, 2010) .

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Philippe Manoury prépare actuellement Echo-daimónon, un concerto pour piano, électronique et orchestre commandé par l’Orchestre de Paris et qui sera créé en Juin 2012 à Paris ainsi qu’une nouvelle œuvre scénique et musicale, sans chanteurs, pour l’Opéra Comique avec Jérôme Deschamps. Depuis l’automne 2004, Philippe Manoury partage son temps entre l’Europe et les Etats-Unis, où il enseigne la composition à l’Université de Californie de San Diego. Les œuvres de Philippe Manoury sont publiées au sein du groupe Universal par les Editions Durand. http://www.philippemanoury.com Steve REICH (Né le 3 octobre 1936 à New York) partage son enfance entre New York et la Californie. Il étudie le piano puis se tourne vers la percussion après avoir entendu le batteur Kenny Clarke accompagner Milles Davis. Il entre à la Cornell University en 1953 et obtient une licence de philosophie en 1957. Reich approfondit aussi sa connaissance de l’histoire de la musique (de Bach au XXe siècle) en assistant aux cours de William Austin. De retour à New York, il étudie la composition avec le jazzman Hall Overton, puis avec William Bergsma et Vincent Persichetti à la Juilliard School (1958-1961) où il fait la connaissance de Philip Glass. Il retourne en Californie au Mills College où il étudie la composition avec Darius Milhaud et Luciano Berio, rejette le sérialisme mais s’imprègne du jazz modal de Coltrane, et obtient, en 1963, son Master of Art. En 1964, il participe à la création de la pièce répétitive In C de Terry Riley qui influence fortement son approche de la musique répétitive. Il fréquente le San Francisco Tape Music Center et compose ses premières œuvres pour bandes magnétiques dont It’s Gonna Rain (1965) basé sur le principe du déphasage graduel qu’il adaptera ensuite aux pièces instrumentales. De retour à New York en 1966, il fonde son propre ensemble, le Steve Reich and Musicians, qui va connaître un succès mondial. Il découvre la musique indonésienne à travers la lecture de Music in Bali de Colin McPhee. Reich fréquente alors les artistes plasticiens de sa génération tels que Sol LeWitt et Robert Smithson et se produit à la Park Place Gallery en 1966 et 1967. Il incarne alors la branche musicale du minimal art dont la pièce emblématique Pendulum Music, à mi-chemin entre sculpture sonore et performance, sera créée en 1968 par lui-même et le peintre William Wylie. En 1969, Steve Reich et Philip Glass travaillent quelque temps avec Moondog qu’ils proclament alors « fondateur du minimalisme ». Pendant l’été de 1970, Reich étudie les percussions africaines à l’Institut des Études africaines de l’Université du Ghana à Accra. Enrichi de cette expérience, il compose Drumming (1971-1972), pour diverses percussions et voix, stade ultime de raffinement de la technique de déphasage et première apparition de la substitution des battements aux silences. Entre 1970 et 1973, il collabore étroitement avec la danseuse et chorégraphe Laura Dean. En 1973 et 1974, il travaille la technique des gamelans balinais Semar Pegulingan et Gambang à l’American Society for Eastern Arts à Seattle et à Berkeley, Californie. De cette période datent Six Pianos (1973) puis Music for Eighteen Musicians (1976). En 1974, il rencontre sa future épouse Beryl Korot grâce à qui il redécouvre le judaïsme et apprend l’hébreu. De 1976 à 1977, il étudie à New York et à Jérusalem les formes traditionnelles de cantillation des textes sacrés hébraïques dont Tehillim (1981) sera l’écho. L’œuvre, composée sur des psaumes bibliques — tout comme Desert Music (1984) sur des écrits de William Carlos Williams —, témoigne d’un nouveau désir de Reich de travailler sur des textes. À la fin des années quatre-vingt, Reich emploie à nouveau les bandes magnétiques notamment dans Different Trains, pour quatuor et bande, évocation des allers-retours en train de son enfance entre New York et Los Angeles et « d’autres trains » roulant en Europe vers les camps de la mort. Le nouveau mode de composition utilise les paroles de textes enregistrés pour générer le matériau instrumental.

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Sa musique s’est progressivement éloignée du minimalisme. City Life (1995), pour instruments et samplers, marque une évolution dans l’utilisation technologique : deux claviers jouent en direct des fragments de paroles et des bruits urbains échantillonnés. Son inclination pour la musique ancienne (Pérotin) lui inspire Proverb (1995). Avec The Cave (1989-1993), conçu autour d’Abraham, père des trois religions monothéistes, et composé pour un ensemble instrumental accompagnant la projection d’une vidéo réalisée par Beryl Korot, Reich se lance dans la création multimédia. En 1994, il devient membre de l’American Academy of Arts. De 1998 à 2002, il compose Three Tales, opéra vidéo traitant de la domination technologique du XXe siècle à travers trois épisodes : le crash du Zeppelin en 1937 (Hindenburg), les essais nucléaires américains dans le Pacifique de 1946 à 1952 (Bikini) et la brebis clone conçue en 1997 (Dolly). En 2006, il reçoit le prix Praemium Imperial (Japon), en 2007 le Polar Music Prize (Suède) et en 2009 le Pulitzer Prize de la musique pour Double Sextet. http://brahms.ircam.fr/steve-reich

Malika Kishino est née en 1971 à Kyoto au Japon. Après avoir obtenu sa licence en droit, elle étudie la composition. Elle intègre dans la classe de composition de Yoshihisa Taira à l´École Normale de Musique de Paris où elle obtient le diplôme supérieur en 1998. Elle suit ensuite les cours de Composition de Robert Pascal au Conservatoire National Supérieur Musique et Danse de Lyon où elle obtient le Diplôme national d´études supérieures Musicales en 2003. Elle participe enfin au cursus de composition et d´informatique musicale de l´Ircam 2004/2005. Elle a obtenu le prix du 70ème concours de composition du Japon en 2001, est lauréate des Concours du Groupe de recherche appliquée en musique

électroacoustique (GRAME) et de l´Ensemble Orchestral Contemporain (EOC) en 2006, Compositeur en résidence à l’académie Schloss Solitude à Stuttgart (2008/2009). Bousier de Landesregierung Nordrhein–Westfalen. (2010 / 2011), Künsterdorf Schreyahn (2011), Djerassi artists programme (Oshita fellowship) / USA (2011). Ses pièces pour l´instruments et dispositif électronique sont réalisée au l´instituts tels que Technische Universität Berlin (2006), Groupe de recherche appliquée en musique électroacoustique (GRAME) (2007–2008), Experimentalstudio für akustische Kunst. e.V de Freiburg (2007–2010), Zentrum für Kunst und Medientechnologie Institute für Musik und Akustik (ZKM) (2008), Le Groupe de Recherches Musicales (l´Ina GRM) (2009). Les œuvres de Malika Kishino sont interpretée par des ensembles et des solistes de renom, notamment l´orchestre national de lyon, Orchestre Philharmonique de Radio France, Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, Orchestra Sinfonica Nazionale della RAI, Hr-Sinfonieorchester Frankfurt, Bochumer Symphoniker, Tokyo Philhaomonic Chorus, Chorwerk Ruhr, Oslo Symphoniette, l´Ensemble Orchestral Contemporain, Ensemble Asko- Schönberg et Musik Fabrik. Conducteur : Pascal Rophé, Fabrice Pierre, Daniel Kawka, Christian Eggen, Lukas Vis, Jean-Michaël Lavoie, Bas Wiegers, Florian Helgath. Ses œuvres sont données et diffusée dans plusieurs festivals en Europe et au Japon, tels que Festival Présences de Radio France, Ultraschall Festival à Berlin, Festival Ultima Oslo, Biennale Musique en scène à Lyon, Concert Multiphonies de l´Ina GRM, Musica à Strasbourg, Rai Nuova Musica, le festival d´Alicante, Festival Piano+ au ZKM /Karlsruhe, Der Sommer Festival in Stuttgart, Ensemble Europe de Westdeutsche Rundfunk (WDR), Forum Neue Musik de Hessische Rundfunk (Hr), Achtbücken Festival à Cologne, Festival Essen Now ! En Juin 2014, son disque monographique “Irisation” est publié chez Wergo et Deutscher Musikrat. Ses pièce sont éditées par Edizioni Suvini Zerboni. http://fr.malika-kishino.com

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NOTES D’INTENTION DES ŒUVRES SEPT CRIMES DE L’AMOUR (1979) de Georges APERGHIS "Les sept crimes de l'amour “ impose l'esprit du théâtre instrumental. La partition indique les positions que doivent adopter les trois protagonistes au fur et à mesure des sept pièces. Il s'agit donc bien d'une action, que la musique articule rigoureusement en séquences, sans autre mise en scène que celle imaginée pour produire le son. Des accessoires (aussi symboliques qu'une pomme), l'utilisation détournée des instruments (le corps de la clarinette sans embouchure, le zarb comme porte-voix...) contribuent à l'aspect scénique. Daniel Durney TXALAPARTA (2017) librement inspiré du folklore Basque La txalaparta est un instrument composé de deux ou plusieurs planches de bois qui est joué par deux musiciens. Les musiciens utilisent quatre bâtons de bois courts (deux bâtons chacun) pour frapper les planches. Entre les planches et les supports, des sacs de feuilles de maïs ou d’autres matériaux isolants sont placés pour obtenir des vibrations. Le bois utilisé pour construire la plupart des planches sont l’aulne, le cerisier ou de châtaignier. Historiquement, on pense que la txalaparta a été utilisé comme moyen de communication entre les hameaux. Il y aurait un rythme spécial utilisé pour signaler que le cidre était prêt, ou que quelqu’un était mort, par exemple. Aujourd’hui, cependant, il est utilisé comme un instrument de musique. LAST (1997) de Philippe MANOURY Last pour clarinette basse et marimba, a été composé pour Armand Angster et Emmanuel Séjourné. Aussi différent soient-ils, ces deux instruments se retrouvent sur un terrain commun autour de modes de jeu qui se répondent d'un instrument à l'autre. La pièce commence avec un récitatif à la clarinette basse, interrompu plusieurs fois par des éléments contrastants. Ce récitatif sert de base à l'œuvre entière et réapparait de façon récurrente. La partie centrale, faite de points et de lignes, requière une grande virtuosité de la part des deux musiciens. Philippe Manoury. MUSIC FOR PIECES OF WOOD extrait (1973) de Steve REICH Music for Pieces of Wood a les mêmes racines que Clapping Music : elle relève d'un simple désir de faire de la musique à partir des instruments les plus simples. J'avais choisi les claves, ou plutôt les cylindres de bois dur qui nous ont servi dans ce cas, en raison de leurs hauteurs particulières (la, si, do dièse, ré dièse et un autre ré dièse à l'octave supérieure) et de la résonance de leur timbre. Ce morceau est l'un des plus bruyants que j'aie jamais composés, mais n'a recours à aucune forme d'amplification. Sa structure rythmique repose entièrement sur le processus consistant à « bâtir » un rythme par la substitution de battements aux pauses, et comporte trois sections, chacune avec un motif de longueur différente de plus en plus bref : 6/4, 4 /4, 3/4. Steve Reich, Ecrits et entretiens sur la musique, Christian Bourgois, 1991.

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SANGE (première française) de Malika Kishino Commande d’Etat des Percussions de Strasbourg / 2016. Parmi les nombreuses cérémonies bouddhistes, il en est une lors de laquelle les prêtres circulent dans l’espace de cérémonie en récitant le Sûtra, tout en épandant des pétales afin de bénir les esprits défunts. Originalement, lors de « Sange » – 散華 , dont la traduction littérale du Japonais signifie « épandage de pétales » (San – 散 = épandage ; Ge – 華 = pétales) , des fleurs et pétales de lotus frais étaient utilisés. Lors de la cérémonie, ceux-ci sont maintenant remplacées par des papiers de couleurs en forme de pétales de lotus et sont dispersées dans le hall principal. L’association de la récitation solennelle, la danse des pétales et, à l’origine, l’odeur de lotus frais, fait appel aux cœurs des gens, à travers leur sens auditif, visuel et olfactif et les transporte dans une atmosphère fantastique et pleine de magie, au point culminant de la cérémonie. Yoshihisa TAIRA disait «qu’un chef d´œuvre était comme un polyèdre qui nous apparaissait toujours différemment en fonction de l´angle dans lequel nous le regardions et dont l’état évoluait, sans cesse et de manière progressive ». Avec peu de matières, choisies très soigneusement, il nous transporte dans un univers musical profond, riche et vivant, à travers la magie des sons de sa fascinante pièce, « Hiérophonie V », écrite pour les percussions de Strasbourg. Dix ans après la disparition de mon premier professeur de composition, « Sange » en est mon propre polyèdre, basé sur, une définition de la forme de « Hiérophonie V », l’ajout de la dimension olfactive représentant la fragrance par l’émanation volatile des sons produits par les six musiciens, et une évolution des matières sonores. « Sange » utilise principalement l’instrumentarium et l’implantation de « Hiérophonie V », et s’inspire de ses deux idées musicales fortes. L’ostinato du tambour de bois à la fin de la pièce est un des matériau considéré comme un point de départ à la constitution de l’espace sonore de « Sange » . L’énergie percutante du geste est ici restituée sans l’utilisation de la voix. Les nombreux nouveaux modes de jeux et leurs combinaisons, ainsi que la création de couches sonores diverses utilisant plusieurs trajectoires dans l’espace en mettant les sons en mouvement, inspirent une dimension électroacoustique à la pièce. La composition est un travail très intellectuel mais doit également nourrir le cœur et l’esprit. « Une pièce doit être très instinctive » et « Sange » est un organisme, prenant vie grâce aux énergies sonores produites par les Percussions de Strasbourg, dont le désir est de nous acheminer vers le moment magique de la joie infinie. Malika KISHINO

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HIEROPHONIE V – extraits (1975) de Yoshihisa Taïra Cette oeuvre, qui commence par les actes primitifs de la Percussion et du Cri, se poursuit en deuxième partie par la négation de ce même acte. Ici, l’acte de percuter est très limité. Ne pourrait-on percevoir la sérénité de l’Ame dans la vibration continue des instruments ? De loin en loin, on entend à peine les tambours de la fête populaire, comme si les hommes se rejoignaient en frappant eux-mêmes les instruments et réalisaient ainsi le chant du souffle de vie. De même, les six percussionnistes retrouvent librement la respiration du corps. A travers l’ostinato rythmique répété, j’ai voulu confirmer à ma manière, le plaisir essentiel du corps. Je dédie cette oeuvre aux Percussions de Strasbourg avec lesquels j’ai vécu pendant les répétitions une expérience musicale inoubliable. Yoshihisa Taïra ABLAUF (1988) de Magnus Lindberg Ablauf (Décharge), originellement écrite à l'occasion du premier concert monographique de Lindberg à l'académie Sibelius, le 15 avril 1983, fut jouée par le clarinettiste Kari Kriikku, membre de l'ensemble Toimii, dans le hall de la salle de concert, pendant l'entracte. La partie de clarinettes (clarinette en si bémol pour le premier mouvement, clarinette basse pour le second) était décrite minutieusement ; les deux percussionnistes, aux extrémités du hall, accompagnaient le soliste à l'aide de grosses caisses, comme dans un rituel primitif. Il n'existe qu'une section où les trois musiciens se retrouvent et jouent en synchrone, entre les deux mouvements de la pièce. En 1988, Lindberg révisait Ablauf à l'occasion de son enregistrement sur un disque de Kari Kriikku et ajoutait également une notation pour les percussionnistes. Risto Nieminen, « Magnus Lindberg », Les Cahiers de l'Ircam, coll. « Compositeurs d'Aujourd'hui n° 3 » SULPHURE PULSE (2003) de Atli Ingolfsson Cette pièce est dédiée à la mémoire de Gérard Grisey.

La pièce s’inspire du bruit provenant d’un puit de vapeur d’une centrale géothermique en Islande. Ce bruit, et la force qu’il représente, avait beaucoup impressionnée Gérard Grisey lors d’une visite en Islande. En effet, à l’époque c’était le luit le plus puissant d’Islande (autour de 55 MW). Il m’a demandé de l’enregistrer mais je ne suis pas parvenu à le faire avant sa mort. En 2001 j’ai finalement réalisé une prise de ce son.

L’intention n’est pas celle d’imiter ce bruit, du caractère dominant « blanc », mais ses différents composants ont influencé différentes sections de l’oeuvre, qui ainsi est devenue une réflexion autour de ce sujet dans son aspect sonore, physique, énergique. Puisque s’il est vrai que le bruit blanc contient toutes les hauteurs, il est d’autant plus vrai qu’il contient tous les rythmes, et peut être observé sous un point de vue rythmique, tout comme du point de vue du timbre.

Atli Ingolfsson

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Percussions de Strasbourg 15 place André Maurois 67200 Strasbourg Tél : 03 88 27 75 04 – www.percussionsdestrasbourg.com

DRIFT-W-00D (création mondiale / 2017) de Jean-Marc Foltz et Marc Proulx Driftwood. Instabilité, dérive, disparition. Bois mort échoué. Apparition. Mutation. Renaissance. La seconde vie du bois flotté. Objet. Comment l'objet construit (notre regard sur) l’espace; comment (la pratique de) l'objet architecture le corps. Morcellement, érosion, dérapage. L'autre vie du vieillissement du corps. Chemins. Musique. Geste. Labyrinthe. Onirisme. Essence OU I - Dérive Morcellement, érosion, dérapage II - La seconde vie du bois flotté Mutation, renaissance III - Chemins Labyrinthe, onirisme, essence Jean -Marc Foltz

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Percussions de Strasbourg 15 place André Maurois 67200 Strasbourg Tél : 03 88 27 75 04 – www.percussionsdestrasbourg.com

INFOS PRATIQUES Théâtre de Hautepierre 13 place André Maurois 67200 Strasbourg Renseignement : 03 88 27 75 04 Accès en tram : Ligne A (direction Parc des Sports) arrêt Cervantès Ligne D (direction Poteries) arrêt Paul Eluard Le théâtre se trouve à côté de la mairie de quartier, et du centre commercial Auchan Concert tout public le 8 mars à 20h30 Tarif réduit : 6€ (Habitants du quartier de Hautepierre, chômeurs et bénéficiaires du RSA, moins de 12 ans, étudiants : sur présentation de justificatifs) Plein tarif : 12€

Billetterie en ligne sur : www.percussionsdestrasbourg.com Représentation scolaire le 9 mars à 10h Tarif unique : 5€ Réservations obligatoire auprès de : Ana Maria Sanchez - 06.59.83.59.13 [email protected] RESTAURATION SUR PLACE A partir de 19h, l’Association Table et Culture propose une petite restauration au Théâtre. Menu complet uniquement sur réservation au 06 80 15 73 48 ou 06 20 06 62 12. Les Percussions de Strasbourg sont soutenues avec constance et fidélité par le Ministère de la Culture et de la Communication / DRAC Alsace - Champagne-Ardenne - Lorraine, la Ville de Strasbourg, le Mécénat Musical Société Générale, la Région Grand-Est, le Conseil Départemental du Bas-Rhin, la SACEM, l’ADAMI, la SPEDIDAM.