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Mercredi 27 Mars 2019

Ouverture du séminaire……………………………………………………….… Page 3

Atelier vocal Gildas Pungier & Agnès Brosset ……………………………. Page 4

Intervention Académie Musicale Villecroze (Emilie Labarchède) …….. Page 4

Atelier vocal Gildas Pungier & Agnès Brosset en présence d’élèves… Page 4

Echange avec les intervenants de l’atelier ………………………………… Page 5

Expérience chœur académique – Ile de la Réunion (Agnès Brosset)… Page 5

Création Pierre-Gérard Verny : « Le carnav’jazz des animaux » ……… Page 6 (Académie de Créteil)

Jeudi 28 Mars 2019

Tables rondes en ateliers tournants ………………………………………... Page 7

Partenariats canopé / conservatoire / Drac …………………………………… Page 7

Organisation des rencontres chorales – Partage d’expérience ………….. Page 10

Intervention SACEM Gérard Viguier & Patrick Avril ……………………. Page 11

Atelier : le « gavottage » un autre rapport à la musique traditionnelle…….. Page 12

Atelier de pratique : « musique à danser » Tristan Gloaguen ………. Page 13

Création P. Rabatti « La faute aux poètes » (académie Toulouse) …… Page 13

Concert « Le petit Fernand et la grande guerre » Julien Joubert

Professeurs de l’académie de Rennes ……………………………………… Page 13

Vendredi 29 Mars 2019

Création Frédéric Armani « Tamiko » (académie de Nantes) ……….…. Page 13

Assemblée générale FNCS ……………………………………………………. Page 15

Intervention Vincent Maestracci (inspecteur général) ………………….. Page 17

Création « Madiba » (académie de Caen) ………………………………….. Page 19

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Séminaire de la Fédération Nationale des Chorales Scolaires 2019 Rennes - 27, 28 et 29 mars 2019

« Musique savante, musique traditionnelle : qui influence qui ? La place de la voix dans le corps »

Mercredi 27 mars 2019

9h 00 : Accueil des stagiaires. Démarches administratives.

9 h 30 : Ouverture du séminaire dans l’auditorium.

Accueil du doyen des IA-IPR de l’académie de Rennes, représentant de la Rectrice Le ministre a un vif intérêt pour le chant choral.

La FNCS œuvre depuis plus de deux décennies pour son développement.

Chaque association académique apporte sa contribution.

La tradition vocale est fortement ancrée en Bretagne.

L’association « Ark An Son » favorise les créations et dynamise le chant choral dans l’académie.

C’est un honneur de recevoir vingt académies pendant ce séminaire.

Maison des associations de Rennes : le lieu devrait faciliter les échanges. C’est aussi un espace de

convivialité.

Le séminaire doit être riche et constructif en échanges pédagogiques et découvertes de pratiques

innovantes. Accueil du président de l’ARK AN SON :

« Ark An Son » : chanter / sonner.

L’association rayonne sur les 4 départements (22, 29, 35 et 56) et est adhérente à la FNCS depuis une

vingtaine d’années.

« Ark An Son » réunit 3750 élèves, 95 établissements, et produit 35 concerts.

Une année forte en 2017-2018, avec la création d’une œuvre, « Le petit Fernand et la grande guerre»,

de Julien Joubert sur un livret de Gaël Lépingle, qui a permis de rassembler 3000 élèves sur ce même

thème. Il y a eu 26 journées d’intervention de Julien Joubert lors de journées académiques de

rencontres avec les professeurs et répétitions de groupes. L’œuvre a donné lieu à 30 concerts. Le travail

avec le compositeur a été très riche.

Accueil de Claude Desfray, Président de la FNCS et IA-IPR de l’académie de Créteil Il rend hommage et remercie l’association de Rennes, l’académie, les partenaires institutionnels…

Le séminaire est un moment singulier et particulièrement important dans la vie de l’association.

Il est réservé à un cénacle bien défini qui concerne les enseignants, IA-APR et invités (AMV, SACEM,

DRAC, partenaires culturels)

Les séminaires existent depuis plus de 20 ans (1996).

Il rend hommage à la présidente d’honneur, Chantal Ohanessian, qui réalise toujours les pochettes,

cartes de chorale…), à titre bénévole.

Vincent Maestracci, Inspecteur Général, assistera à nos travaux du vendredi matin, notamment aux

temps d’échange autour de l’actualité du chant choral.

Même si le ministre a manifesté un vif intérêt pour le chant choral, le travail associatif œuvre à cela

depuis très longtemps.

Claude Desfray décrit les trois axes principaux de la FNCS ;

- Volet institutionnel : enseignants d’éducation musicale et chant choral

- Volet du réseau partenarial : structures culturelles, Drac, les partenaires territoriaux (moyens

pour développer financièrement les projets).

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- Volet associatif pour défendre des intérêts communs autour du chant choral, une liberté de

répertoire et de mise en œuvre des projets, une mise en place logistique de moyens.

La FNCS représente une force incontournable pour le développement du chant choral.

24 associations académiques sont déclarées à la FNCS.

Le président d’ARK AN SON, « référent » du temps pendant ce séminaire (nécessaire pour gérer un

grand groupe de 80 personnes) reprécise le déroulement de la première journée.

1ère journée : La pédagogie du vocal dans le cadre du chant choral. La technique appliquée est un « plus ».

Appel à deux intervenants pour des ateliers : Gildas PUNGIER (chef de chœur) et Agnès BROSSET

(formatrice vocale)

10h – 11h 30 : Atelier vocal : Gildas PUNGIER et Agnès BROSSET

Grande salle de pratique à côté de l’auditorium.

Travail d’échauffement vocal en lien avec la position du corps.

Découverte de deux partitions (« Le batelier », « Lamentation de Maccrimon »).

Prendre conscience du rendu sonore en fonction de la posture.

Les gestes significatifs pour changer, faire évoluer très rapidement la sonorité du chœur.

11h45 – 12h 15 Intervention de l’AMV (Académie Musicale Villecroze), représentée par

Emilie Loeuil Labarchède, directrice exécutive.

Structure familiale de mécénat située en Provence, pour offrir des maters classes de haut niveau pour

les jeunes artistes.

Volonté d’ouverture vers les enfants : un partenariat avec l’éducation nationale a vu le jour il y a

maintenant dix ans, avec des commandes d’opéras (disponibles sur « Music prim »), des stages offerts.

9 avril 2019 : anniversaire à Radio France avec les créations de trois œuvres : « John Chatterton

détective », Be-bopéra de Bruno Fontaine sur un livre illustré d’Yvan Pommaux, « Le petit prince en

chanson » musique et livret de Coralie Fayolle, d’après l’œuvre de Saint-Exupéry, « Les mille tours

d’Edison », musique de Julien Joubert sur un livret de Gaël Lepingle.

Plusieurs commandes ont été réalisées pour le collège : « L’Europe de mes rêves » de Thierry Machuel,

« Homo circus », d’Emmanuel Touchard.

Témoignage de deux stagiaires professeurs ayant participé aux stages AMV.

A partir de 2020, l’académie prend un nouveau rythme, avec un nouveau cahier des charges, et un

équilibre parfait entre les master-classes à destination des jeunes musiciens de haut niveau et les

formations pour enseignants : il y aura 5 master-classes et 5 formations.

Le nouveau cahier des charges demande que les créations proposent un livret et des partitions à

géométrie variable (une voix et d’autres voix facultatives). L’AMV veut être partie prenante depuis le

scénario pour une co-construction. Le niveau de langage utilisé, la référence aux œuvres du grand

répertoire doivent permettre un enrichissement à partir du livret.

La FNCS dispose des œuvres qui sont libres de droits pendant 5 ans.

14h – 15h30 Poursuite de l’atelier de la matinée par les intervenants, en présence d’élèves

du collège de Landry – Rennes

Travail identique à l’atelier de pratique du matin, mais avec des élèves.

Il est intéressant de voir la grande évolution entre le début de la séance et la fin de séance, dans

l’engagement des élèves et le rendu sonore qui s’ouvre progressivement.

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16h – 17h Echange avec les intervenants sur le travail vocal et la création d’un chœur

académique

Comment s’adresser aux élèves pendant une répétition de 6 heures ? Nécessité de varier les énergies.

Le travail vocal et corporel permet de maintenir la forme, mais il faut aussi faire des temps de

relaxation / massage. On peut faire asseoir les élèves, mais il faut avoir la même posture que debout :

il faut trouver le point d’équilibre entre extraverti et introverti. Alignement tête-cou-dos. Il n’y a pas

de bonne posture : il faut être disponible, on peut chanter dans n’importe quelle position, il faut être

libre et se sentir bien, y compris sur un pied…

Echauffement avec des voyelles : plus difficile qu’avec des consonnes. Mais les consonnes sont très

gourmandes en pression. Il faut s’habituer à se dire que la pression s’arrête dans le larynx, au-dessus,

on a un son avec des résonnateurs qui génèrent ce son.

Direction identique avec des adultes ou des enfants. L’aspect de la métrique ne doit pas être un

problème, mais il existe d’autres formes de direction possibles. Un geste fonctionne pour une personne,

pas forcément pour tous. Globalement, on peut diriger de la même façon des adultes ou des enfants. La

posture du chef est très importante ; si le chef montre le bonheur dans ce qu’il dirige, les élèves vont

être plus impliqués et chanter juste. On dégage tous une énergie, le geste n’est que la transmission plus

ou moins maîtrisée de ce que l’on a dans la tête ; le chef « résonne » musicalement. Il faut aussi être à

l’écoute du chœur.

Il faut savoir comment on écoute : écoute passive (on entend) ou écoute active.

Exercice avec les mains devant les oreilles tournées vers l’arrière pour entendre sa voix, comment les

autres nous entendent, on se coupe de l’oreille interne, on porte son attention sur le général…

Comment faire progresser un élève qui bourdonne ? Ne pas s’en occuper plus qu’un autre, faire faire les

mêmes exercices. Il est déconnecté de lui, il faut arriver à le reconnecter.

Expérience chœur académique de la Réunion (Agnès BROSSET)

Chœur académique créé par l’IA-IPR, avec tous les profs de musique de la Réunion qui le souhaitent.

Une heure par semaine dans l’EDT du professeur pour ce chœur académique. Ces heures sont regroupées

le vendredi après-midi (à cause de la géographie de la Réunion). Cela implique qu’aucun des profs n’a

cours le vendredi après-midi.

Un concert par an, un intervenant pendant deux week-ends, une tournée de concerts sur une semaine.

Ils travaillent avec des professionnels très pointus au niveau de la direction.

Diversité du répertoire d’une année sur l’autre : du Requiem de Fauré à la musique Sud-africaine.

Cette expérience existe aussi dans l’académie de Poitiers.

Cf nouveau texte dans la circulaire du 18 janvier 2019 : développement du chant choral et du chœur

académique.

Le chant choral pour quel objectif, pour quelle finalité ? Pas uniquement pour la production et le concert,

mais aussi pour la formation de nos élèves et leur progression.

Tout le travail vocal est celui de la mise en disponibilité du corps, donc mise en disponibilité de la voix,

donc du travail du chant.

Pour obtenir de la puissance : d’abord chanter sur le timbre.

Les enfants sont en perte de repère hormonal, en perte de repère sur leur corps… Nous devons accepter

ça et en tenir compte.

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17h – 18h Présentation de la création « Carnav’jazz des animaux » – Pierre Gérard

Verny – Ac. Créteil

C’est une adaptation de l’œuvre de Camille Saint-Saëns : réécrire une histoire adaptée au jazz binaire

et ternaire, en reprenant si possible les mélodies principales.

Pour « Carnav’jazz » il y a des personnages centraux, notamment King Lion qui a un rêve, celui d’ouvrir

un club de jazz sur la 52ème rue de New-York. Tous les personnages sont des animaux sauf un qui doit

faire en sorte de réunir un big band des meilleurs musiciens qui jouera dans le dernier numéro.

Présentation et pratique vocale autour des différents numéros de l’œuvre :

N°1 : « Rêve de King Lion » / « Introduction et marche royale du lion »

King Lion explique son rêve

N°2 : « Branle-bas samba des Gallinacés » / « Poules et coqs »

Il donne mission de partir chercher des musiciens.

N°3 : « Swing des Equidés sauvages » / « Hémiones »

Une bande de baudets partent aussi chercher des musiciens dans New-York.

N°4 : « Ballade d’une tortue mélancolique » / « Tortues »

La tortue, un vieux pianiste de jazz.

N°5 : « Reggaeléphant » / « L’éléphant »

Le caïd du coin entouré de gardes du corps.

N°6 : « Bondi’salsa des kangourous » / « Kangouroux »

Ils partent trouver des musiciens et préparent les auditions.

N°7 : « Jav’aquaswing au fil de l’eau » / « Aquarium »

On découvre une chanteuse. Stride tombe amoureux de Siréna

N° 8 : « Valse nocturne des baudets » / « Personnages à longues oreilles »

N°9 : « Virevoltes d’un Coucou sans gêne » / « Le coucou au fond des bois »

Les coucous américains, soi-disant pianistes essayent de s’imposer : morceau qui décape.

N°10 : « Fusion de plumes en chœur » / « Volières »

N°11 : « Pianistecats » / « Pianistes »

Uniquement en scat. Assez facile.

N°12 : « Paléo’samba » / « Fossiles »

Arrivée des anciens, les vieux routards du jazz.

N°13 : « Jazz’caress d’un col blanc au cœur de la nuit » / « Le cygne ».

Dernière nuit après les auditions.

N°14 : « Que le carnav’jazz commence » / « Final »

Dispositif : piano + contrebasse + batterie + 2 soufflants (saxo ou clarinette et flûte)

Chœur à 2 voix (2ème voix facultative)

Version play back avec de vrais instruments. Fichiers voix 1 et voix 2.

Edition A cœur joie (juin 2019)

19h – 22h : soirée festive (crêperie et Fest Noz »)

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Jeudi 28 mars 2019

9h – 11h30 : tables rondes en ateliers tournants (participation à 2 ateliers)

1) Les partenariats Canopé / Drac / Conservatoire (Mme Gérard, Mme Béline, Mme

Le Bras, M. Leschiera, M. Seince)

Participation de Jérôme sur la 1ère édition de cet atelier :

Présentation d’Estelle Beline (Canopé Bretagne) :

Qu’est-ce qui change ? Arbitrage sur les projets au niveau départemental et au niveau académique. La

Degesco arbitre sur des sommes allouées à chaque région et département. C’est au niveau d’un

département que les crédits réseau Canopé sont discutés et répartis.

La commission est nationale pour les formations académiques et les résidences d’artistes.

Appel à projet Réseau Canopé

Dossier à remplir jusqu’au 15 mai. Contacter le responsable Canopé de son département pour déposer

un dossier. Pendant le mois de juin se dérouleront les commissions départementales. Communication des

subventions canopé le 9 septembre.

Canopé veut être associé au pilotage des projets : être partenaire sans arbitrer les choix artistiques

ou pédagogiques, pour proposer d’autres apports (médiateur numérique par exemple). Canopé veut être

plus qu’une banque.

Critères d’éligibilité / A quoi servent les financements ?

Lettre de cadrage spécifique. Objectif : appel à projet construit avec les différents intervenants.

Point de départ : expliciter le répertoire.

Généralement pour des artistes : heures d’intervention d’un chef de chœur, chorégraphe, circassien…).

Réseau canopé peut participer au financement de salle, techniciens…

Tout dossier déposé est co-financé : des apports personnels de l’association, Drac, Canopé…

Appel à projet très ouvert : un ou plusieurs établissements.

Possibilité de projet à l’échelle de l’association académique.

Budget global de 500 000€ pour la France entière. (Degesco, Maïl, Canopé, Sacem…)

Degesco : répartition par région : 35 000 à 70 000€ par région, ensuite partagés entre les

départements.

Ce sont les projets qui comptent. Ils ne sont pas le privilège du 1er degré. Projet école ou collège ou

lycée ou inter-cycles.

Eléments favorisants : plusieurs établissements, partage d’un artiste. Exemple Julien Joubert pour sa

création avec l’académie de Rennes.

Orchestre de l’armée de terre est une ressource possible. Dans le cadre du rayonnement de l’armée de

terre, les partenariats sont à nouveau recherchés depuis deux ans. Contacter le délégué militaire

départemental (DMD) qui fait ensuite remonter les informations à sa hiérarchie.

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Conservatoire : contacter directement le directeur.

Pour Réseau Canopé, l’année 2019-2020 est transitoire. Pour les années suivantes la lettre de cadrage

sera diffusée en janvier pour une inscription mi-avril.

Les dossiers sont étudiés au cas par cas.

Académie de Lyon : contacter Jocelyne Mazet.

Participation d’Evelyne sur la 2ème édition de l’atelier :

Enseignante détachée pour le réseau Canopé sur le développement des programmes et pour la formation.

Plan choral et développement du chant choral dans le cadre de la circulaire de janvier 2019.

100 ateliers relais dans la France

Sous tutelle de l’EN mais travail avec le ministère de la culture, mais au niveau régional en contact avec

les daac, les drac… Entre les services de la culture et ceux de l’EN

APAC : appels à projets arts et culture

Appel à projet juste pour le chant choral : nouvel appel à projet lancé juste la semaine dernière et qui

suscite impulse et génère des soutiens

5 catégories de projets :

1. PREAC Pôle de Ressources pour l’Education Artistique et Culturelle (Opéra à Bordeau,

Francofolies de La Rochelle, un à Lyon, LAB, un dans le grand Est)

2. Des clics et des classes

3. Jeunes critiques artistiques

4. Dans la cour des grands

5. Projets territoriaux libres

6. Résidence de création

3 catégories de projets (développés dans la lettre de cadrage + questionnaires associés)

1. Projets territoriaux – pilotage territorial (région – académie – département)

2. Formation – pilotage national

3. Création – pilotage national

Financement – Historique :

Entre 100 et 120 projets

Répartition territoriale : 156 projets chant choral 2018-2019 : la répartition est vraiment inégale d’un

territoire à l’autre (AURA = un peu plus de 10 pour cent)

Un projet qui se gère sur trois années

Partenariats :

- Programme d’aide à la création en milieu scolaire (SACEM)

+ rayonnement territorial

+ porteur de projet = structure culturelle

+ durée 2 années scolaires = prolongement possible/APAC – DCCE

- Les Fabriques à Musique (SACEM)

- Ma classe chanson (Franco-éduc)

- La Classe l’Œuvre

- Festival Printemps Ecole en chœur

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Ressources :

- Musique prim : pour enseigner la musique à l’école et au collège (tout type de partition, matériel

musical complet et dossier parallèle)

- Les enfants de la zique (matériel en ligne : le site (toujours plein de mouchards) constatent des

retours sur la fréquentation pas bons du tout). Pour télécharger, il faut passer sur le réseau

Canopé, se créer un compte avec l’adresse académique : il y a un dossier thématique sur un

artiste programmé aux Francofolies, des propositions de chants, le dossier transdisciplinaire

- Le CC (chant choral) à portée de voix et gestes

DRAC Bretagne – exemple en Bretagne – Martine Le Bras, conseillère

Partenariat sur l’EAC

Ministère de la culture a inscrit dans ses missions fondamentales le soutien :

- Au patrimoine

- A la création

- A la démocratisation culturelle (politique de la ville, culture/justice, culture/santé…)

La DRAC détient, à travers l’équipe qui la constitue, une expertise dans tous ces domaines.

Objectifs et définition de l’EAC (d f circulaire du 3 mai 2013)

Partenariat avec tous les services ministériels (agriculture, EN, culture, sport)

DRAC sous la responsabilité du préfet de région

Entre les établissements scolaires, les équipes territoriales… = points de rencontre

Comité régional de pilotage à caractère politique :

Définit les grands axes stratégiques de l’EAC

Réalise un bilan et une évaluation annuels

Des groupes techniques départementaux : échelon de la coordination et de la stratégie opérationnelle

(partage de l’analyse, partage des financements de projets…)

Des comités de pilotage locaux, à l’initiative des communes

Intervention de la DRAC Bretagne pour l’EAC

Soutien aux structures culturelles en référence à leur projet artistique et culturel

Dispositif de soutien :

- Financement de leur service éducatif (postes, actions)

- Financement de projets sur des territoires et auprès de publics prioritaires

- Soutien aux enseignements de spécialité

- Soutien aux dispositifs d’éducation à l’image

Site de la DRAC Bretagne : rubrique EAC

- L’action de la DRAC

- Pilotage régional de l’EAC

- Structures et institutions culturelles partenaires

- Résidence d’artistes en milieu scolaire

La DRAC soutient la formation, les conservatoires… et tout particulièrement les projets de chant choral.

Appel à projet chaque année partagé avec l’EN, les départements, les communes, la région

Croisement entre les différents partenaires et la DAAC

Pour la location de salles : la drac ne peut pas aider, mais propose de partager un projet avec la structure

d’accueil (ex. partage d’un travail vocal entre le théâtre et l’EN).

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2) Organisation des rencontres chorales : partage d’expérience et de pratique dans

les différentes académies (Pierre-Gérard Verny)

a) Fonctionnement de l’académie de Créteil :

Dans l’académie de Créteil, le festival choral regroupe les « rassemblements » (plusieurs

établissements), les concerts « individuels » (un seul établissement adhérant à la charte du festival et

qui en suit les règles).

Il y a aussi les concerts indépendants, les établissements non-adhérents.

Un quart des concerts font partie du festival.

Pierre-Gérard Verny : Chargé de mission chant choral auprès de l’inspection (administrateur, chargé

des rassemblements chant choral, groupe de pilotage chant choral, ministère…)

Adhésion : 35€, ce qui donne droit aux pochettes concert, carte chorale, parc matériel (une personne

est chargée de la gestion de ce matériel), assurance, participation aux déplacements, avantage

déclaration sacem… Possibilité de « bénéficier» aussi des services artistiques de Pierre-Gérard Verny.

Pour un projet « exceptionnel » qui demande beaucoup d’argent pour payer une grande salle, des

musiciens professionnels, une participation supplémentaire est demandée à l’établissement, pour réduire

les frais engagés (250 à 300€)

b) Le problème de la légalité.

Quand une association organise un concert, l’association est « organisateur de concert ». Il faut faire

au préalable une déclaration à la DRAC pour chaque concert.

Au-delà de 6 concerts par an, il y a obligation de demander une « Licence d’entrepreneur et diffuseur

de spectacles ». Portée par une personne pour une structure, le dossier est simple à remplir. La licence

est délivrée pour 3 ans et renouvelable avec justificatif, par année d’exercice ; justifier de deux

conventions avec des salles et de deux contrats de travail avec des musiciens.

Il n’est pas possible d’utiliser le « Guso » si on n’a pas de licence.

Guso : guichet unique du spectacle occasionnel. Permet de cotiser en une seule fois à tous les organismes

protégeant les artistes.

Pour avoir droit au Guso, il faut un n°APE avec un intitulé de demande faisant apparaître la notion

d’éducation, d’enseignement, pédagogique. Si le fonctionnement n’est pas possible, il faut faire modifier

les statuts de l’association pour demander un nouveau numéro APE.

L’académie de Poitiers passe par une association organisatrice de spectacle qui gère l’ensemble des

règlements administratifs. Le coût est 17 euros de plus par fiche de paye, ce qui est assez rentable

surtout lorsqu’il y a plusieurs engagements sur le même mois. (Agence « Artistes et Compagnie » à

Poitiers).

c) SACEM :

Les « Jeunesses Musicales de France » (JMF) auraient un taux plus avantageux que la FNCS.

La question devra être creusée.

Contrat FNCS / SACEM : il n’y a plus de déclaration au préalable à faire pour chaque concert.

Déclaration globale de l’ensemble des productions de toutes les académies. Un abattement du taux qui

passe de 11% à 8,8% pour une déclaration anticipée, à 7,04% spécifiquement pour la FNCS.

Tout concert, même gratuit donne droit à une déclaration Sacem, sauf pour le 21 juin et le jour de la

Rentrée en musique !... Même avec zéro recette et zéro dépense, il y a quand même une somme plancher

qui est appelée « forfait kermesse » d’environ 50 euros.

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Le motant Sacem est calculé sur le montant le plus élevé entre recettes et dépenses. Dans les dépenses,

on ne déclare que ce qui touche à l’artistique (ni transport, ni salle…).

Déclaration à la préfecture ?

Non si on a une licence d’entrepreneur, sinon oui, comme pour toute manifestation.

13h30 – 14h : Intervention partenaire la SACEM :

Gérard VIGUIER : délégué régional Ile et Vilaine

Patrick AVRIL : action culturelle auprès de la SACEM

La SACEM est une société civile datant de 1851, gérée par ses propres membres.

165 000 sociétaires.

4 missions :

- Collecter et répartir les droits d’auteur.

- Protéger et défendre ses membres, leurs droits, leurs intérêts et leur répertoire.

- Offrir des services d’accompagnement sur tous les sujets relevant de la protection sociale et

de la formation professionnelle.

- S’engager pour la création en France et à l’international.

Où va l’argent ?

87 % des sommes collectées sont reversées aux créateurs

300 000 créateurs et éditeurs dans le monde ont touché des droits en 2017.

Quel répertoire ?

Toutes les formes de la musique : électro, jazz, rap, reggae, musique du monde…

Musique, Audiovisuel (musique de films, séries, pub, clips) Texte (doublage, sous-titrages, chroniques…)

Qui paye les droits d’auteur ?

Toute personne qui diffuse de la musique en public (500 000 clients) :

- Hôtels, restaurants, cafés, discothèques, magasins : tout lieu où il y a de la musique d’ambiance.

- Organisateurs de concerts.

Toute région a une délégation, mais aussi chaque département

Les services de la SACEM :

La SACEM simplifie vos démarches :

- parcours en ligne pour obtenir l’autorisation de diffusion de musique

- espace client : gestion des comptes, paiement en ligne, annuaire de contact

La Sacem vous accompagne dans vos projets de sonorisation et d’évènements (plus de 70

partenaires ) :

- réduction exclusives sur le matériel audio

- offres de streaming pour vos playlists

- prestation d’insonorisation

- guide d’utilisation

- réductions exclusives et conseils pratiques (cf site Sacem)

La SPRÉ : société des droits des interprètes et producteurs de disque

La Sacem et la Spré sont indépendantes, mais la Sacem collabore avec la Spré.

Comment sont calculés les tarifs ?

- Au forfait

- Au pourcentage

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Comment obtenir des réductions ?

En contactant la Sacem avant toute diffusion musicale = - 20%

Réduction supplémentaire pour les adhérents à la FNCS

Tarifs et déclarations :

- clients.sacem.fr

Accord avec la FNCS :

7,04% sur les dépenses ou sur les recettes (prise en compte du montant le plus élevé)

Taxe minimale de 38,20 euros HT (47,45 euros – 20 %)

Si on reçoit une réclamation d’un département ou d’une région, il faut spécifier l’accord particulier FNCS

/ SACEM pour régulariser le dossier, le paiement étant national.

Dans le budget des dépenses, il faut faire rentrer la location des salles.

La SACD et la SACEM sont deux organismes indépendants. Jusqu’en 2014, il y avait une convention pour

travailler ensemble. Les deux structures ont chacune leur répertoire.

14h – 15h30 : Atelier « le gavottage : un autre rapport à la musique traditionnelle » –

Marc clerivet

Présentation de l’intervenant.

Ecoute d’un chant « Entre Paris et Lyon » - Louise Reichert (Haut-Rouerges, Aveyron)

L’Aveyron : répertoire commun à toute la francophonie, mais également dans les anciennes colonies

Patrice Coirault, chercheur, a fait un catalogue des musiques traditionnelles. Patrice Coirault parle

d’œuvres collectives

« La Flamande, n° 04801 » = titre de « Entre Paris et Lyon » répertorié ainsi dans le catalogue de Patrice

Coirault

Pratique collective « à répondre » : répertoire transmis uniquement par l’oral.

Ecoute de chansons de celliers (Trio Brou – Hamon – Quimbert)

« Verse à boire, il est pas mort »

« Quand je bois mon verre par terre »

« Quand la bouteille fera pipi… »

Une chanson, c’est un support mélodique et c’est aussi une histoire

« Avant-deux dit « de Pléneuf ». Musique support d’Avant-deux

Toutes ces chansons ont le même air support (thème mélodique et rythmique)

Imbroglio mélodique… et rythmique ! Le timbre

- Le timbre : à partir du XVIIIè siècle énorme répertoire de chansons sur des timbres

- Quelques timbres célèbres : le cotillon, lair de Dumollet, Cadet Roussel, etc.

- Notions d’emprunts mélodiques : phénomènes de timbre plus « light » sur des parties de

mélodies.

Fonction ?

Airs à danser : chansons servent de support à la danse en ronde.

Quand les danses sont plus élaborées, la musique devient instrumentale. Quand il n’y a pas d’instrument,

on chante, y compris sur tralala = de la musique de bouche…chanson à gavotter

De la musique de bouche … Au gavottage :

- Musique de bouche est la traduction de « mouth music », qui est la traduction de « Puirt a beul »

- Mouth music, diddling, jigging, chin music or cheek music, puirt a beul ou canntaireachd in

Scottish Gaelic, or portaireacht bhéil (port a’bhéil, “mouth-singing”) in Irish

- Déclinaison existant en Bretagne (en Haute Bretagne), c’est le gavottage

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Le chanteur devient donc spécialiste de la musique de la bouche

Marc Clerivet www.marcclerivet.com mclerivet@gmail.Com 0682223666

15h45 – 17h00 : Atelier « Musique à danser » - Tristan GLOAGUEN

Pratique collective : différentes danses bretonnes.

17h00 – 18h00 Présentation d’une création « la faute aux poètes – P. Rabatti (Ac-

Toulouse) :

Projet pour collège et lycée, orchestre symphonique et groupe rock + instrumentation traditionnelle.

12 chants

Création subventionnée par la FNCS/Sacem et soutenue par la région Occitanie.

Différents styles de musiques

Orchestre composé uniquement d’élèves.

Pratique du répertoire : « J’ai largué les amarres » « Un aller-simple » « La faute aux poètes »

19h30 – 21h00 Concert Julien Joubert et les Professeurs de l’académie de Rennes

Création académique 2017-2018 : « Le P'tit Fernand et la grande Guerre »

Présentation d’un teaser de courte durée enregistré et monté par Canopé

Présentation de la commande, de la démarche.

Concert suivi d’un apéritif.

Vendredi 29 mars 2019

8h30 – 9h30 Présentation d’une création « Tamiko » de Frédéric ARMANI (ac.nantes) :

« Tamiko voyageuse des mondes » (opus 1)

« Tamiko les 7 planètes de l’Elue » (opus 2)

2 œuvres pour deux créations en 17-18 et 18-19.

Tamiko : prénom japonais « enfant du peuple », elle va essayer de sauver le monde avec la musique

L’histoire - opus 1 :

Tamiko est une voyageuse qui parcourt l’univers à la recherche d’une chanson universelle ; seule cette

chanson permettra aux êtres humains d’arriver à vivre ensemble, et de ramener la paix. La musique est

donc la clé de cette quête qui est en fait le fondement de tout citoyen : savoir vivre avec les autres.

Cette fable humaniste permettra à l’élève de se rendre compte que l’Art est un moyen d’atteindre ce

fondement, mais que sa volonté est aussi engagée.

9 chansons + 3 instrumentaux intercalés + 4 danses + 6 scènes théâtrales.

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Le volume 2 comporte des scènes de cirque.

Volume 2 – opus 2 :

Sur la lointaine planète C33, le très influent gouvernement mondial s’est réuni : les guerres

interstellaires sont enfin terminées, mais l’équilibre trouvé entre les différentes planètes habitées est

très précaire. Les dirigeants ont donc décidé de combattre le mal à la racine et d’abolir les conflits

plutôt que de devoir les arrêter (toujours trop tardivement). Pour cela, les sages ont décidé de

reprendre la quête de la légende de la chanson universelle, abandonnée il y a plus de cent ans, à cause

du déclenchement des grands conflits interplanétaires : cette musique est l’élément rationnel et

spirituel qui pourra permettre aux Hommes de vivre ensemble, dans la fraternité. Mais pour trouver

cette chanson, perdue dans la galaxie depuis des temps immémoriaux, il faut élire l’envoyée : celle qui

sera digne de l’entonner, et qui a les qualités humaines pour la faire vivre auprès des différents peuples.

D’après la légende, l’élue serait une orpheline. Les recherches commencent, menées par l’Enquêteur…

Plusieurs disciplines : « Tamiko » est un spectacle qui mélange plusieurs disciplines : chant choral, théâtre, danse, cirque, arts

visuels. Pour le premier opus, il y a la collaboration des professeurs de langues (anglais et allemand), la

création en arts plastiques d’une petite animation dans laquelle Tamiko s’exprime en plusieurs langues

(n’est-elle pas amenée à l’universalité ?)

Théâtre : 4 personnages sont présents dans le premier opus, huit dans le second. La partie théâtrale est plus

longue dans « Tamiko , les sept planètes de l’Elue ». La présence de l’humour est omniprésente dans

cette comédie musicale. C’est une arme pédagogique redoutable !

Le vivre ensemble : Le thème général de Tamiko est un thème d’actualité. L’univers est en proie à diverses guerres, et même

en temps de paix, la concorde reste bien fragile.

A travers les personnages qu’elle rencontre et leurs différents défauts (le directeur du cirque, le

vérificateur, le conseiller…), Tamiko va prendre conscience de la difficulté de sa mission, et réaliser

que sa vocation d’Elue devient indispensable pour retrouver la chanson universelle.

La défense de la nature :

C’est un thème secondaire abordé lors d’une scène du premier opus : les hommes n’ont pas respecté la

nature, sacrifiant sa beauté fragile à leurs profits et au développement industriel.

Dans le second opus, les guerres interstellaires évoquées induisent aussi une nature défigurée.

Mais pour Tamiko « sauver la nature, ça ne sera possible que quand les hommes arriveront déjà à vivre

ensemble ».

Arrangements : Le style musical navigue autour du rock et de la chanson.

Playbacks disponibles.

https://fr.padlet.com/musiquesalle205/Tamiko

https://fr.padlet.com/musiquesalle205/Tamiko2

Site d’auto-édition : « lulu.com »

L’autre personnage : la musique

Les pouvoirs de la musique : la « Berceuse » / « La chanson universelle »

La musique mise en scène : « prologues » / « Que le spectacle commence »

La « scène du vérificateur » : théâtre chorégraphié et musicalisé « Gavotte »

Aborder la musique instrumentale : quelques genres instrumentaux que l’on peut aborder en

cours : Prologue (ouverture), Choral, Gavotte, Valse

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Lien avec le premier degré : Thème du vivre-ensemble parfaitement adapté.

Sommaire opus 1 : « Tamiko, voyageuse des mondes » Prologue (instrumental)

Briser les cercles

L’appel des oubliés

Un monde nouveau

Choral pour la Nature (instrumental)

Si seule

Le rêve d’un réveil

Berceuse

Gavotte (instrumental)

Je vérifie tout

La chanson universelle

Le temps ne s’achète pas

Sommaire opus 2 : « Tamiko, les sept planètes de l’Elue » Prologue (instrumental)

Je la trouverai

Comme mes filles

Que le spectacle commence

Electrodes

Chant de l’espoir

Valse triste (instrumental)

Rock star

Vibrations

En route

La profondeur de l’infini (instrumental)

Sans déconfiture

10h – 11h 30 Assemblée Générale de la F.N.C.S.

Rapport moral d’activité

24 associations.

4 000 chorales scolaires.

150 000 élèves.

Des centaines de concerts.

Chaque année, la fncs demande à être reçu par le ministre. Rappel des objectifs :

soutien à la création, la formation. Soutien du plan choral.

Le projet des chorales olympiques (Eric Lipman) présenté lors du séminaire 2018 ne

pourra pas se faire. Le ministère n’a pas souhaité s’engager dans l’aventure, malgré un

avis favorable : risque diplomatique et risque politique

Thème du séminaire 2019 : « Musique savante, musique traditionnelle : qui influence qui ?

La place de la voix dans le corps ».

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Séminaire de Rennes réunit 80 personnes issues de 20 académies. Le séminaire doit être

inclus dans le plan de formation pour inscrire des participants.

Adhésion annuelle : 100€

2 partenaires : AMV et SACEM.

L’AMV finance la session des droits temporaires pour une période de 5 ans. Pour avoir

accès aux partitions et matériel, écrire à Claude Desfray ou presidence@fncs.fr. Il y a

4 œuvres en ligne. Pour les stages AMV un binôme professeur des écoles-professeur de

collège est favorisé. La prochaine création « Le petit Prince » sera pour le cycle 3.

Soutien de la sacem :

Partenariat dès le début de la création de la FNCS. Abattement de 20% et réduction

supplémentaire spécifique.

Subvention de 12000 euros en 2018. La répartition de cette somme est déterminée par

la nature des projets, leur envergure, le lien cycle 3.

La faute aux poètes (Toulouse) : 3.000€

Le carnav’jazz des animaux (Créteil) : 6.000€

Alto Plano (Aix Marseille) : 3.000€

Soutien à la création pour l’année scolaire 2018-2019 :

Bordeaux : « Le voyage de Marco » 4.000€

Nantes : « Les 7 planètes de l’Elu » 4.000€

Lyon : Création Julien Joubert 4.000€

La somme est versée lorsque la création a été réalisée. Nécessité du Bilan d’activité,

(nombre de concerts, public, coupure de presse…), etc… Il est nécessaire pour recevoir

la subvention.

Tous les projets soutenus doivent faire apparaître les logos de la FNCS, SACEM, Culture

copie privée, sur les affiches, supports visuels, site internet. AMV si le projet est

soutenu.

Par rapport à la question du taux de réduction des droits SACEM attribué aux JMF, il

faut anticiper et prévoir les arguments pour de nouvelles négociations si nécessaire.

Prix pochette FNCS = 0,60 euros

Commande supérieure par rapport à l’an passé (+ de 18000 pochettes cette année, + de

15000 en 2018)

Site web : en stand-by. Changement de responsable.

Remerciement à Canopé, structure dont il faudra se saisir : les deux chargés de mission

daac sont chargés de favoriser le rapprochement entre l’IA, la DRAC, … et donc Canopé.

Mais le fonctionnement d’une académie à l’autre n’est pas le même.

Rapport financier présenté par Bruno Stisi

Cette année, tous les dossiers SACEM ont pris du retard et il y a eu beaucoup d’erreurs.

Fonctionnement de la FNCS est vraiment minime et correspond à l’investissement bénévole et

solidaire de l’association. Finances saines et fond de réserve confortable.

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Réflexion doit être entamée pour revoir l’investissement des réserves qui augmentent chaque

année et n’ont pourtant pas vocation à augmenter.

Droits SACEM 2018 : 89 337,83€. Depuis 1997 c’est 1 354 432,32 €

Vote du rapport moral d’activité : approuvé à l’unanimité (18)

Vote du rapport financier : approuvé à l’unanimité (18)

Conseil fédéral renouvellera son bureau

Candidature et nouveau membre : Michel Seinc (IA-IPR)

Intervention de Vincent Maestracci IGEN :

C’est une période particulière depuis mai 2017. L’immense machine ministérielle peine à tout

mettre en œuvre. Des difficultés à entraîner une dynamique vertueuse dans l’ensemble des

territoires. Malgré tout, il y a un vent portant pour les chorales scolaires et pas seulement.

Incontestablement, les chorales scolaires ont gagné un statut. Le statut ne fait pas tout mais

reste une base dans les négociations et dans la légitimité assez forte sur laquelle on peut

construire plus solidement. Pour autant il reste du travail à mener. Les conséquences en termes

de moyens ne sont pas acquises.

Enquête lourde sur les chorales aux collèges a été reconduite. Une demande explicite du

ministère pour pouvoir ensuite mettre la pression sur les académies pour que les chorales

évoluent dans le paysage et dans l’offre éducative des collèges. Il faut faire feu de tout bois

pour ancrer encore plus les chorales dans le paysage éducatif. La vie d’un ministre est courte !

5 800 réponses sur les 7 500 collèges. Enquête instructive à bien des égards : des chorales qui

touchent massivement les 6è/5è et essentiellement des filles, même si les choses bougent,

avec prudente lenteur. Evolution vers davantage de mixité, carotte du DNB incite davantage

d’élèves de 3ème.

Aspect de la politique éducative et des dossiers en cours (temps d’échange)

Questions / Réponses :

1. Problème relations entre associations académiques et DAAC

VM : les relations n’ont jamais été très simples et remontent aux années 2000-2002, depuis

l’apparition de l’EAC dont le paysage est extrêmement divers, mais aussi confus, qui ne peut

pas s’appuyer sur des acquis.

Problème de positionnement des DAAC par rapport aux chorales. Les chorales scolaires ont un

statut un peu particulier : les DAAC s’en mêlaient ou pas, mais depuis 2017 les chorales sont

sous un éclairage politique. Il y a désormais un enjeu, la chorale est un enseignement facultatif

qui relève du pilotage académique territorial, avec la réalisation de projets qui mêlent des

partenaires. Les DAAC se sentent concernée.

Comment clarifier cette situation ?

Il ne faut pas aller au clash mais poursuivre le chemin entamé depuis 2017.

Veiller à installer une nouvelle légitimité, considération des chorales comme un véritable

enseignement.

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Il y a une fragilité de l’EAC. Le paysage est tellement complexe, éclaté. Il y a d’un côté

l’enseignement, de l’autre la culture. Cela explique que les DAAC investissent particulièrement

les actions fortement marquées par le politique.

On pense d’abord EAC au lieu d’enseignement, et on pense dispositifs. Penser EAC peut aussi

être penser enseignement. L’opposition entre artistes et enseignements est ridicule.

Quelle situation par rapport au CHAM ?

C’est le même problème avec les CHAM. Le texte le plus récent date de 2002. Les cham ont

évolué : cham historiques, cham voix, cham instrumentale, orchestre à l’école, etc. Il faut lâcher

la bride mais renforcer les liens entre les acteurs partenaires et enseignement. Les projets

pourraient être plus nombreux et plus modestes ou plus rares et plus ambitieux. Projet d’aller

plus loin…

Chœur académique d’enseignants : quelle position ?

On ne peut pas engager une politique de développement des chorales scolaires sans engager la

formation des personnels : besoin considérable. Défi qui ne pourra être relevé en un jour, mais

si on tire parti de la volonté du ministre, on peut construire. Une formation brève massée en 1,

2 ou 3 jours ne peut être bénéfique, d’où l’idée de monter des chœurs de formations, en dehors

du temps scolaire, réunis sous la houlette de chef de chœur professionnelle. Vocation double :

artistique et de formation.

En 2011, création de ce genre de chœur avec le CREA, puis abandonné. Depuis l’an dernier chœur

île de France et Paris se réunit le jeudi à partir de 18 h 30 sous la direction de Loïc Pierre.

Dans la circulaire de janvier 2019 : texte très contraignant pour les recteurs qui doivent

faciliter la mise en place de ces chœurs. Il y a en plus une note de service de l’inspection

générale.

Nous avons besoin d’outils de formation adaptés à l’objet qui nous concerne. Il faut avoir des

ancrages, mais répartis sur le territoire académique pour avoir des zones géographiques

gérable en transports. Nécessité de souplesse pour envisager cette application territoriale.

Organisation des chorales au sein des établissements ? Problème des 2 heures

Il faut faire confiance aux IA-IPR qui œuvrent pour faire valoir les droits (72 h). Il faut faire

un bilan de nos heures et actions pour argumenter et expliquer à nos chefs d’établissements.

Originalité des 36 heures annualisées. Ce sont des heures qui relèvent d’un autre monde pour

les chefs d’établissement peu habitués à cette pratique.

Problème Latin / Chorale

Enseignement difficile à organiser. Chorale inter-niveaux, donc difficile de trouver un autre

créneau horaire que celui de la pause méridienne.

Problème Lycée / collège

Difficulté à installer une même dynamique sans connaître le lycée, la culture, les élèves.

Mobiliser les professeus du lycées ; les faire chanter dans le chœur ?

Séance levée à 12 h 30

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14h30 – 15h00 Présentation création « Madiba » de Elodie Lahaye et Nicolas Esnault

(ac.Caen)

Extraits sonores disponibles auprès d’arcis

Mot de conclusion séminaire :

Timing intense mais bien respecté. Trois jours riches.

Soutien institutionnel : la FNCS essaiera de maintenir cette présence auprès de nos

institutions. Un grand merci à toute l’équipe de Rennes.