Mener une vie saine au Nouveau-Brunswick Summer / Été 2010...

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Healthy Living in New Brunswick Mener une vie saine au Nouveau-Brunswick Summer / Été 2010 Balancing a Healthy Lifestyle Trouver l’équilibre pour vivre sainement

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Healthy Living in New Brunswick Mener une vie saine au Nouveau-Brunswick

Summer / Été 2010

Balancing a Healthy Lifestyle

Trouver l’équilibre pour vivre sainement

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Contents / Table des matières

Healthy Living in New Brunswick | Mener une vie saine au Nouveau-Brunswick | www.HorizonNB.ca | Summer | Éte 2010 . . . . . . . Page 3

Noteworthy 2 2 Points d’intérêt

Ask the Expert 4 4 Demandez aux experts

Medications: Don’t be afraid to ask! 8 9

Les médicaments : n’ayez pas peur de poser vos questions!

Spring & Summer Sizzle with Smoothies 10 11

Boissons fouettées pour les journées chaudes du printemps et de l’été

Carpal Tunnel Syndrome 12 13 Le syndrome du

canal carpien

Turn Off the Television 14 15 Éteignez la télévision

The Truth about Bottled Water 16 17 La vérité sur l’eau

embouteillée

Balancing a Healthy Lifestyle 18 19 Trouver l’équilibre

pour vivre sainement

The Gift of Life 24 25 un don de vie

Demystifying Mental Illness 28 29 Lever le voile sur la

maladie mentale

The Many Faces of Autism 30 31 Les multiples facettes

de l’autisme

Go for a stroll, break a sweat with

Nordic walking32 33

Pratiquer la marche nordique pour le plaisir et la bonne forme physique

On the cover: Photo taken by Martin Flewwelling.

Page couverture : photo de Martin Flewwelling.

Healthy Living in New Brunswick Mener une vie saine au Nouveau-Brunswick

Vibrant PublisherHorizon Health NetworkDonald J. PetersPresident and CEO

ÉditeurRéseau de santé HorizonDonald J. PetersPrésident-directeur général

Vibrant Content:Janet Hogan506-623-5500Editor-in-Chief

Erin Squires506-648-6139Managing Editor

Contenu de Vibrant :Janet Hogan506-623-5500Rédactrice en chef

Erin Squires506-648-6139Directrice de la rédaction

Design and Layout:Sheena Dougan Mosher

Design et mise en page :Sheena Dougan Mosher

Information provided in this publication is in no way meant to take the place of professional medical advice. Please consult a health professional for any medical condition or treatment. The opinions and views expressed in Vibrant are not necessarily those of Horizon Health Network. Reproduction in whole or in part without written permission is prohibited.

Les renseignements contenus dans cette revue ne remplacent en rien les conseils médicaux professionnels. Si vous croyez avoir un problème de santé, vous devriez consulter un professionnel de soins de santé. Les opinions exprimées dans la revue Vibrant ne sont pas nécessairement représentatives de celles du Réseau de santé Horizon. La reproduction intégrale ou partielle de la revue sans autorisation écrite est interdite.

Story ideas and letters to the editor can be submitted to:Clarissa AndersenPO Box 5200 400 University AvenueSaint John, NB, E2L [email protected]

Faites parvenir vos suggestions d’articles ou vos lettres à : Clarissa AndersenC. P. 5200 400, avenue UniversitySaint John (N.-B.) E2L [email protected]

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www.HorizonNB.ca

Volume 4, Number 3 Volume 4, numéro 3

Horizon Health Network155 Pleasant Street Miramichi, New Brunswick E1V 1Y3(506) 623-5500

Réseau de santé Horizon155, rue PleasantMiramichi (Nouveau-Brunswick)E1V 1Y3506-623-5500

NoteworthyWelcome to the summer edition of Vibrant, where you’ll find advice on how to take advantage of the season and make your life a healthier one.

With warm days and sunshine now beckoning us outside, the summer months are a great time to get active. And while there are fun activities seemingly around every river bend or hiking trail, taking the time to be informed about healthy living adds a great deal to the experience.

From tips on preparing for your daily run or Nordic walk, to choosing the best way to hydrate (bottled water vs. tap), this magazine offers guidance, information and entertainment for the health minded.

As always, the information in Vibrant comes from the most reliable of sources. Articles are written directly by Horizon Health Network health-care professionals; providing accurate, important health information to the people we serve.

In addition to advice for safely enjoying the summer, this edition also offers information you can use year round.

You’ll learn about topics such as managing anxiety, the importance of establishing work-life balance, and avoiding carpal tunnel syndrome – information that will help make your life better.

Within Horizon Health Network, we have a vision of leading for a healthy tomorrow, a vision that includes caring for people and educating those we serve. This publication is meant to support our vision and, in turn, make our reader’s lives (and summers) healthier, safer and more enjoyable.

So read on and enjoy.

Points d’intérêtBienvenue au numéro estival de Vibrant! Ce numéro abonde de conseils vous permettant de profiter de la belle saison pour augmenter votre capital santé.

Les journées douces et ensoleillées d’été nous offrent une excellente occasion de devenir actifs. Malgré la panoplie d’activités agréables qui nous attendent au bord de l’eau ou sur les pistes de randonnée, notre plaisir sera d’autant plus fort si nous prenons le temps de nous informer des saines habitudes de vie.

Depuis des conseils pour vous préparer à votre séance de jogging quotidienne ou à votre marche nordique jusqu’au choix de la meilleure solution pour rester bien hydraté (l’eau embouteillée ou l’eau du robinet?), Vibrant offre aux lecteurs soucieux de leur santé une foule de recommandations et de renseignements ainsi que des moments de plaisir.

Comme toujours, les renseignements présentés par Vibrant proviennent des sources les plus fiables. Les articles étant rédigés directement par des professionnels des soins de santé du Réseau de santé Horizon, la revue offre à la population que nous servons de l’information exacte et pertinente sur la santé.

En plus des conseils pour passer l’été en toute sécurité, ce numéro vous propose de l’information qui vous sera utile tout au long de l’année.

Nous abordons entre autres la gestion de l’anxiété, l’importance de concilier le travail et la vie

personnelle et des mesures pour prévenir le syndrome du canal carpien, tous des

renseignements destinés à améliorer votre vie quotidienne.

Au Réseau de santé Horizon, nous partageons une vision commune : ouvrir la voie à un avenir en santé. Prendre soin des gens et informer ceux que nous servons s’inscrivent dans le cadre de notre vision. Cette publication est destinée à soutenir cette vision et en conséquence, à rendre la vie (sinon la saison estivale) de nos lecteurs plus saine, plus sécuritaire et plus agréable.

Bonne lecture, et bon été!

Donald J. Peters, P.Eng./ing.

President and CEO of Horizon Health Network Président-directeur général du Réseau de santé Horizon

John D. Laidlaw, Q.C.

Board Chair for Horizon Health Network Président du Conseil d’administration du Réseau de santé Horizon

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Ask the ExpertDemandez aux experts run technique: run (starting at a slow

pace) two minutes and walk one minute and gradually increase your running time over the next few weeks/months.

• Your running pace should always allow you to breathe comfortably. You should be able to carry on a conversation while running (at least talk to yourself!)

• Warm up! Walk for five minutes to gradually increase your heart rate and increase blood flow to your muscles. It is best to do your stretching exercises after your walking when muscles are warmed up and have better blood flow.

• Cool down for a minimum of 10 minutes to help work the metabolic wastes and excess fluids from your muscles and to lower your heart rate slowly. Walk slowly and then do slow controlled stretches for your lower body muscles.

• You need rest days where you do not run to give your muscles time to recover and build strength.

• Avoid running on hard surfaces, dirt paths are better than asphalt and asphalt is better than concrete.

For running or walking, like anything else, there are guidelines to follow but we are all different, so listen to your body.

Q - Que dois-je faire pour courir en toute sécurité?Danica Wallace, B.Sc., physiothérapeuteDirectrice adjointe, Services de physiothérapie, Haut de la Vallée

R - Comme toute autre activité physique, la course peut causer des blessures. Voici quelques conseils pour les éviter et vivre une bonne expérience.

• Portez les bonnes chaussures pour vos pieds. Les pieds de chacun sont

Q – What should I do to ensure alcohol safety during summer entertaining?Michele Bushey, SWAddictions and Mental Health Services, Miramichi

A - One of the best parts of summer is gathering with family and friends. Whether it is a family reunion, a neighborhood barbeque, a back yard wedding or just a fun filled evening, the best parties take careful planning.

Reducing the risk of alcohol-related problems at your summer event can be achieved by following a few simple tips. Your guests can have fun while they are with you and arrive to their homes safely.

• As the host, drink moderately or do not drink at all. You will have greater control, think clearly and act quickly if needed.

• Offer low- alcohol and alcohol free beverages such as mocktails, non-alcoholic punch, pop, water, tea and coffee. You can find great alcohol-free cocktails and drinks on the Internet.

• Have food available at the party to avoid drinking alcohol on an empty stomach. High starch and protein foods such as meats, cheese, veggies, light dips and bread are good choices.

• Designate a bartender. Never serve guests to the point of intoxication. Serve alcohol in small or regular-sized standard glasses. “Close the bar,”

différents, il faut donc trouver la paire de chaussures de course qui vous convient. Un physiothérapeute ou un membre du personnel d’un magasin spécialisé en matériel de course saura vous aider à faire un choix.

• Avant de courir, buvez un ou deux verres d’eau afin d’être bien hydraté.

• Commencez doucement pour ne pas vous surmener. Commencez en marchant et accélérez graduellement. Si vous êtes débutant, une fois que vous pouvez marcher confortablement à une bonne vitesse, commencez avec la technique marche/course en courant lentement pendant deux minutes et en marchant pendant une minute. Vous pouvez augmenter peu à peu votre temps de course au cours des semaines ou des mois suivants.

• Vous devez pouvoir respirer confortablement et entretenir une conversation lorsque vous courez (même si ce n’est qu’avec vous-même).

• Il faut vous échauffer! Marchez cinq minutes afin d’accélérer votre rythme cardiaque et d’accroître la circulation sanguine de vos muscles. Il est préférable de faire vos étirements après avoir marché puisque vos muscles seront échauffés et que vous aurez une meilleure circulation sanguine.

• Faites des exercices de récupération pendant dix minutes afin d’aider vos muscles à se débarrasser des déchets métaboliques et des excès de liquide, ainsi que pour ralentir votre rythme cardiaque petit à petit. Marchez lentement, puis étirez les muscles du bas de votre corps, de façon lente et contrôlée.

• Des jours de repos sont nécessaires pour que vos muscles puissent récupérer et gagner de la force.

• Évitez les surfaces dures. Il est préférable de courir dans un sentier que sur l’asphalte, mais l’asphalte est préférable au béton.

Comme dans le cas de toute autre activité physique, la course ou la marche exige le respect de certaines lignes directrices. Toutefois, tout le monde est différent, il faut donc savoir écouter son corps.

and bring out a dessert or coffee and other non-alcoholic drinks. Stop serving alcoholic drinks at least one hour before the party is over. Remember – drinking coffee does not sober you up – only time does.

• Treat alcohol with respect. Alcohol produces a wide range of physical and mental effects. Even at low levels, it may affect judgment, perception, coordination, and decision-making.

• Have a plan to deal with any guest who drinks too much. Promote the use of designated drivers and keep some extra cash on hand for taxis. Encourage guests to leave their cars at home. Arrange for “car pools” to get to the event.

• Do not permit drinking games or contests.

Keep yourself, your family and your guests safe this summer! Be responsible and know your limits. Reduce risk and still have a great time!

Q – Que dois-je faire concernant la consommation d’alcool et la sécurité lors de mes réceptions estivales?Michele Bushey, travailleuse socialService de traitement des dépendances et de santé mentale, Miramichi

R - Passer du temps avec sa famille et ses amis compte parmi les plus belles activités de l’été. Qu’il s’agisse d’une réunion de famille, d’un barbecue de quartier, d’un mariage dans un jardin ou d’une simple soirée de plaisir, les meilleures fêtes nécessitent une planification soignée.

Les conseils suivants pourraient réduire les problèmes liés à la consommation d’alcool au cours de vos fêtes estivales. Vos invités pourront ainsi avoir beaucoup de plaisir avec vous et rentrer chez eux en toute sécurité.

• Si vous êtes l’hôte, consommez de l’alcool avec modération ou abstenez-vous d’en consommer. Vous pourrez penser plus clairement, avoir un meilleur contrôle de la situation et réagir plus rapidement au besoin.

Danica Wallace

Michele Bushey

Q - What should I do to ensure that I am running safely? Danica Wallace, BSc PTAssistant Manager Physiotherapy Services, Upper River Valley

A - Like any physical activity, running does carry the risk of injury. To help prevent injury and ensure a positive experience here are a few tips:

• Wear shoes that are right for your feet. Since everyone’s feet are different, there is no “one size fits all” running shoe. It is best to ask for advice from a Physiotherapist or at a specialized running shop.

• Drink one to two glasses of water before you run to ensure proper hydration.

• Reduce strain by starting slow. First walk and gradually increase your walking speed. For beginners, once you are comfortable walking at a good speed, start the walk /

• Offrez des boissons non alcoolisées ou faibles en alcool, comme des cocktails ou du punch sans alcool, des boissons gazeuses, de l’eau, du thé et du café. Plusieurs sites Internet offrent d’excellentes recettes de cocktails sans alcool.

• Offrez de la nourriture à vos invités pour qu’ils ne consomment pas d’alcool l’estomac vide. Des aliments riches en protéines et en amidon tels que de la viande, du fromage, des légumes, des trempettes légères et du pain sont de bons choix.

• Désignez un barman. Ne laissez pas les invités boire au point d’être intoxiqués. Servez l’alcool dans de petits verres ou dans des verres de format standard. Vous pouvez « fermer le bar » et offrir du dessert et du café ou d’autres boissons non alcoolisées. Cessez de servir de l’alcool au moins une heure avant la fin de la fête. Il ne faut pas oublier que seul le temps, et non le café, peut désenivrer.

• Traitez l’alcool avec respect. L’alcool peut entraîner une multitude d’effets physiques et psychologiques. Même une consommation légère peut exercer une influence sur le jugement, la perception, la coordination et la prise de décision d’une personne.

• Ayez un plan au cas où certains de vos invités consommeraient trop d’alcool. Encouragez-les à avoir un conducteur désigné et ayez de l’argent de côté pour des taxis. Vous pouvez inciter vos invités à laisser leur voiture à la maison et organiser un système de covoiturage pour se rendre à la fête.

• Ne permettez pas les jeux ou les concours favorisant la consommation d’alcool.

Cet été, assurez votre sécurité et celle de votre famille et de vos invités. Soyez responsable et respectez vos limites. Vous pouvez réduire les risques tout en vous amusant!

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Q - What can parents expect when bringing their child into the hospital for surgery?Beth MacNuttChild Life Manager, Saint John

A - Bringing your child in for surgery can be overwhelming for both you as a parent and your child. You and your child will meet various medical staff and new surroundings which can be intimidating and can be frightening or difficult. Being prepared can help to make it less stressful and easier for you and your child to cope with the new sights and sounds of a hospital.

You will be better able to support your child and explain things more easily when you have your own questions answered. Before your child comes in for surgery, it is important to gather information about what your child will see and experience. A parent’s response to a health care experience often teaches children how to react, so be aware of how your feelings can impact your child.

Prepare your child for surgery by telling them before hand when they are having surgery and why. Explain this in simple, honest language appropriate for the child’s age. Listen to your child’s concerns and talk about their feelings. Teach your child through play, such as acting out a hospital visit with puppets or teddy bears, and discuss what to expect and how to cope.

Your child might need extra attention before and after surgery. Tell them that

Q – Are there any tips to help me better manage my anxiety?Dr. Gael WealleansLicensed Psychologist, Upper River Valley Hospitall

A - Fear and anxiety are a normal part of life. We feel fear when we are in real danger and the body reacts quickly to fight or flee the situation, and thus protect us. Anxiety, prior to a test or interview, can help motivate us to study and prepare well. Anxiety becomes a problem only when we try to avoid it. The more we avoid anxious feelings, the more anxious we feel.

What can we do about the frightening thoughts and images that come into our mind?

Think of your mind as the bus you are driving through life. You are the driver. Along life’s route, you pick up quite a few unruly passengers. These passengers are feelings of panic, apprehension and tension. They frighten and bully you, “Stop, don’t go there!” they yell.

Remember, you are the driver. You can notice these passengers as you drive along, but you don’t have to respond to them! You may carry them with you along life’s route, but you choose where you drive your bus, despite what your worries, anxieties and fears tell you. Thoughts and feelings cannot prevent you from driving in the direction you want to go.

So, don’t avoid, keep hold of the steering wheel, and choose your destination.

Q – Y a-t-il des trucs pour m’aider à gérer mon anxiété?Dre Gael WealleansPsychologue attitrée, Hôpital du Haut de la Vallée

R - La peur et l’anxiété font partie de la vie. Nous ressentons la peur lorsque nous sommes en véritable danger. Notre corps réagit aux situations par le combat ou la fuite, afin de se protéger. Ressentir de l’anxiété avant un examen ou une entrevue, par exemple, peut inciter à étudier et à bien se préparer. L’anxiété devient un problème lorsqu’on essaie de l’éviter. Plus on tente d’éviter les sentiments d’anxiété, plus on se sent anxieux.

Que peut-on faire au sujet des pensées et des images effrayantes qui nous viennent à l’esprit?

Imaginez que votre esprit est un autobus que vous conduisez tout au long de votre vie. Au cours de votre existence, vous allez faire monter un bon nombre de passagers turbulents. Ces passagers sont les sentiments de panique, d’inquiétude et de tension. Ils vous font peur et vous intimident en vous criant « Non, ne va pas là ! » N’oubliez pas que vous êtes le conducteur de votre autobus et que vous pouvez remarquer ces passagers sans pour autant être obligé d’y réagir. Ils seront peut-être avec vous pour une partie du trajet de votre vie, mais vous pouvez tout de même choisir votre propre destination, en dépit de vos peurs et de votre anxiété. Les pensées et les sentiments ne peuvent pas vous empêcher d’aller où vous souhaitez aller.

N’essayez donc pas d’éviter ces sentiments, gardez vos deux mains sur le volant et choisissez votre destination.

Q : Quels sont les meilleurs moyens pour protéger les enfants et les bébés du soleil?Dr Rody CanningChef du service clinique, Pédiatrie, Moncton

R - La plupart des gens savent que la meilleure façon de protéger les enfants et les bébés est d’éviter de les exposer au soleil. Ce n’est toutefois pas toujours possible. Je suggère les mesures suivantes:

1) Évitez d’exposer les bébés de moins de six mois directement à la lumière du soleil.

2) Donnez à manger aux bébés fréquemment. Ils ont un rapport surface/volume plus élevé et sont donc plus susceptibles de devenir déshydratés que les enfants plus âgés. L’allaitement maternel est préférable, mais le lait maternisé peut aussi convenir.

3) Mettez à votre bébé un chapeau à large bord et des vêtements longs et amples couvrant le maximum de peau exposée au soleil. Les écrans solaires de type oxyde de zinc ou dioxyde de titane sont meilleurs pour les jeunes enfants puisqu’ils ne sont pas absorbés dans la peau comme peuvent l’être les écrans solaires à filtres chimiques. Sur les bébés de moins de six mois, appliquez un écran solaire de type oxyde de zinc sur de petites parties du corps, telles que le dessus des mains et les joues, mais évitez d’en appliquer près des yeux. Un écran solaire avec un FPS de 15 ou de 30 convient, mais il doit avoir un « filtre à large spectre », ce qui veut dire qu’il protège contre les rayons UVA et UVB.

you will be there as much as possible, and the hospital staff will give special care until you are ready to go home.

For more ideas on preparing your child for surgery, contact your local Child Life Department.

Q – À quoi peuvent s’attendre les parents qui amènent un enfant à l’hôpital pour une chirurgie?Beth MacNuttGestionnaire des Services du milieu de l’enfant, Saint John

R - Lorsqu’un enfant doit subir une chirurgie, cela peut être aussi angoissant pour les parents que pour l’enfant. Vous et votre enfant allez rencontrer plusieurs membres du personnel médical, et l’environnement non familier peut être intimidant et effrayant et rendre la situation encore plus difficile. Un peu de préparation pourra vous aider, vous et votre enfant, à vous sentir un peu plus à l’aise lorsque vous ferez face aux scènes et aux bruits non familiers d’un hôpital.

Si vous avez les réponses à vos propres questions, vous serez en mesure de mieux expliquer la situation à votre enfant et de lui offrir votre soutien. Avant l’arrivée de votre enfant à l’hôpital pour sa chirurgie, il est important de vous renseigner sur ce que votre enfant verra et vivra à l’hôpital. La réaction d’un parent lors d’une expérience médicale enseigne souvent à l’enfant comment réagir. Soyez donc conscient que vos sentiments influent sur votre enfant.

Préparez votre enfant en lui expliquant quand et pourquoi il doit subir une chirurgie. Utilisez un langage simple et franc adapté à son âge. Écoutez les inquiétudes de votre enfant et discutez avec lui de ses sentiments. En jouant et en vous servant de poupées ou de peluches, montrez à votre enfant ce à quoi il peut s’attendre et comment il peut affronter la situation.

Votre enfant pourrait avoir besoin d’un peu plus d’attention avant et après sa chirurgie. Expliquez-lui que vous serez présent dans la mesure du possible et que le personnel médical sera là pour lui prodiguer les soins nécessaires jusqu’à ce que vous puissiez rentrer à la maison.

Pour plus de conseils en ce qui concerne la préparation d’un enfant devant subir une chirurgie, communiquez avec les Services du milieu de l’enfant.

Beth MacNutt Dr. /Dre Gael WealleansDr./ Dr Rody Canning

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Q: What’s the best way to protect babies and young children from the sun?Dr. Rody CanningClinical Department Head, Paediatrics, Moncton

A - Most people know that the best protection for babies and young children is to keep them out of the sun altogether. However, that’s not always possible. I would suggest several steps:

1) Keep babies under six months of age out of direct sunlight.

2) Feed babies frequently. They are much more likely to become dehydrated than older children as they have a higher surface area to volume ratio. Breast feeding is best, but otherwise use formula.

3) Use a wide brimmed hat and loose, long clothing to cover a maximum amount of exposed skin. Physical sunscreens — made with zinc oxide or titanium dioxide — are best for young skin as they are not absorbed through the skin as chemical sunscreens can be. For babies younger than six months, use one of the physical sunscreens on small areas, such as backs of hands and cheeks, but not near the eyes. Any sunscreen with SPF 15 or 30 will be adequate, but it should be “broad spectrum”, meaning it protects against UVA and UVB light.

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Medication mistakes occur with alarming frequency and often the reason is because of poor communication. Taking wrong medications or the wrong dose can be harmful to your health. Each of us has a responsibility to participate in our own health and wellness.

What can you do to improve your medication safety? There are important steps you can take to help yourself or a loved one while taking medications:

• Bring all your medications when you visit your healthcare professional. This includes prescription and non-prescription medications.

• Be sure to tell your doctor or healthcare professional about ALL medications you are taking. This includes vitamins, herbal supplements, nasal sprays and medication samples.

• Keep all your medications in the container they came in. Many pills

look alike and it is easy to confuse them once out of the container.

• Know the time you usually take your medication and how you take it.

• If a nurse or other healthcare professional usually gives you your medication, make sure it is the correct medication. Make sure the person checks your identity before giving it to you. If it looks different or you don’t know what it is for, ask for an explanation.

• Know the possible side effects of your medication.

• Make sure you understand why you are taking each of your medications. Don’t be afraid to ask!

By taking an active part in your health care, you increase your safety and health outcomes.

DemanDez :• Quel est le nom du médicament?• Pourquoi dois-je prendre ce

médicament?• Quels sont les avantages de ce

médicament?• Puis-je m’attendre à avoir des effets

secondaires?• Quelle est la dose que je dois

prendre et quand dois-je la prendre?

• Puis-je prendre mes autres médicaments quand je prends celui-ci?

ÉCouTez :• Il est important de bien écouter ce

que le professionnel de la santé vous dit. Écrivez les réponses à vos questions.

• Le professionnel de la santé peut vous fournir beaucoup de renseignements. Demandez à un ami ou à un membre de votre famille de vous accompagner afin qu’il puisse vous aider à vous rappeler de tout ce qui a été dit.

ParLez :• Informez le médecin ou le

professionnel de la santé de tous les médicaments que vous prenez. Discutez de vos préoccupations.

Alice DamonChief Patient Safety Officer

Agente en chef responsable de la sécurité des patients

Healthy Living in New Brunswick | Mener une vie saine au Nouveau-Brunswick | www.HorizonNB.ca | Summer | Éte 2010 . . . . . . . Page 9Healthy Living in New Brunswick | Mener une vie saine au Nouveau-Brunswick | www.HorizonNB.ca |Page 8 . . . . . . . Summer | Éte 2010

Inhalers

Inhalateurs et pompes Liquids

Médicament liquide

Patches

Timbres

Nasal Spray

Vaporisateur nasal

Ask:• Whatisthenameofthis

medication?• WhyamItakingthis

medication?• Whatareitsbenefits?• shouldIexpectanyside

effects?• HowmuchshouldItakeand

when?• CanItakemymedications

whileI’mtakingthis?

LIsten:• It’simportanttolistentowhat

yourhealthcareprofessioaltellsyou.Writedowntheanswerstoanyquestionsyouask.

• Yourhealthcareprofessionalcanprovideyouwithalotofinformation.Bringafriendorfamilymemberwithyoutohelpyouremembereverythingyoutalkedabout.

tALk:• talktoyourdoctoror

healthcareprofessionalaboutallthemedicationsyouaretaking.Discussanyconcernsyouamyhave.

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Ointments/Cream

Onguents et crèmes

Les erreurs relatives aux médicaments se produisent à une fréquence inquiétante et elles sont souvent le résultat d’un manque de communication. Le fait de prendre le mauvais médicament ou la mauvaise dose peut nuire à votre santé. Chacun se doit de prendre en main sa propre santé et son propre mieux-être.

Que pouvez-vous faire pour améliorer votre sécurité relativement à la prise de médicaments? Il y a des mesures importantes que l’on peut prendre pour s’aider soi-même ou pour aider un être cher lors de la prise de médicaments :

• Apportez tous vos médicaments lorsque vous vous rendez chez le professionnel de la santé. Cela comprend les médicaments sur ordonnance et les médicaments en vente libre.

• Assurez-vous d’aviser votre médecin ou professionnel de la santé de TOUS les médicaments que vous prenez. Cela comprend les vitamines, les suppléments à base de plantes médicinales, les pulvérisations nasales et les échantillons de médicaments.

• Gardez tous vos médicaments dans leur contenant original. Bon nombre de comprimés se ressemblent et il est

facile de les confondre lorsqu’ils ne sont plus dans leur contenant.

• Assurez-vous de bien connaître l’heure à laquelle vous prenez habituellement vos médicaments et la façon dont vous devez les prendre.

• Si une infirmière ou un autre professionnel de la santé vous donne normalement votre médicament, assurez-vous qu’il s’agit du bon médicament. Veillez à ce que cette personne vérifie votre identité avant de vous donner le médicament. Si le médicament semble être différent ou que vous ne savez pas pourquoi on vous le donne, demandez des explications.

• Renseignez-vous sur les effets secondaires possibles de vos médicaments.

• Assurez-vous de bien connaître les raisons pour lesquelles vous prenez chacun de vos médicaments. N’ayez pas peur de poser des questions!

En jouant un rôle actif dans vos soins de santé, vous protégez davantage votre sécurité et votre santé.

Les médicaments : n’ayez pas peur de poser vos questions!

Pills and Vitamins

Pilules et vitaminesEye/Ear Drops

Gouttes pour les yeux et les oreilles

Injections

medications: Don’t be afraid to ask!

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Spring & Summer Sizzle with Smoothies

Healthy Living in New Brunswick | Mener une vie saine au Nouveau-Brunswick Page 10 . . . . . . . Summer | Éte 2010 Healthy Living in New Brunswick | Mener une vie saine au Nouveau-Brunswick Summer | Éte 2010 . . . . . . . Page 11

With busy schedules, many people tend to sacrifice good nutrition when rushing out the door for work, appointments, or other commitments. Healthy smoothies pack a nutritional punch and can be the perfect option for a healthy alternative on the run. What’s more, they make a refreshing summer treat and can provide

Nicole LeBlanc, B.Sc. RDRegistered Dietitian, Queens North Community Health Centre, Chipman Health Centre

Diététiste , Centre de santé communautaire de Queens Nord, Centre de santé de Chipman

Boissons fouettées pour les journées chaudes

du printemps et de l’étéEn raison de leurs horaires chargés, bon nombre de personnes ont tendance à sacrifier leur nutrition lorsqu’elles s’empressent d’aller au travail, d’aller à un rendez-vous ou de remplir d’autres engagements. Les boissons fouettées santé sont fortes en valeur nutritive et peuvent être un choix santé idéal pour les gens pressés. Elles constituent aussi un délice estival rafraîchissant tout en étant une source d’énergie rapide après une séance d’exercices. Lorsqu’elles

sont préparées à base de lait ou de yogourt, les boissons

fouettées peuvent également être un bon

choix pour les gens qui ne consomment pas suffisamment de produits laitiers recalcifiants.

En plus d’être faciles à préparer, les boissons fouettées sont aussi un moyen simple d’intégrer

• 1 cup (250 mL) milk

• 3/4 cup (175 mL) vanilla yogourt

• 1 cup (250 mL) strawberries

• 1/2 cup (125 mL) pineapple

Blend all ingredients until smooth.

Makes about 2 cups (500 mL).

Per serving of 1 cup (250 mL): 202 calories; 8.7g protein;

33.9 g carbohydrate; 4.5 g fat; 290 mg calcium

quick energy to re-fuel after a workout. When made with milk or yogurt, smoothies can also be a great solution for anyone not getting enough bone building dairy foods.

Smoothies are easy to make and are an easy way to pack fruits and vegetables into your diet to get a gulp of vitamins, minerals and antioxidants. With the right ingredients, smoothies will give a quick

dose of carbohydrates for energy, bundled with the long-lasting satisfaction of protein and a bit of fat. With a tablespoon or two of

oat bran or ground flax seed, a delicious smoothie will give a boost of fibre too.

The steps to make a smoothie are simple. Using a blender, add fruit and/or vegetables. Add milk or 100% juice. Add a source of protein like yogurt, peanut butter or whey protein. Blend and it is ready to be poured into a container to go! In the spring and summer when temperatures climb and appetites wane, making smoothies is an easy and light meal replacement.

Berry Pineapple Fiesta

Fiesta aux petits fruits

et aux ananas

Broccoli and Spinach Smoothie • 1 Large Carrot,

chopped• 4 Broccoli Florets• 1 cup Orange Juice• ½ cup Raw Spinach • 1 Apple, chopped• 2 Oranges,

peeled and chopped• 2-4 Ice Cubes

Directions: Place the car-rot, broccoli and orange juice in the blender and pulse until finely chopped. Add the remaining ingredients and blend until smooth.Nutritional values For 1 serving (1/2 the recipe): 188 calories, 46g carbohydrate, 7g fibre, 2g fat, 7g protein, 151mg vitamin C

Wake & Shake

• 1 cup (250 mL) milk

• 1/3 cup (75 mL) yogurt (flavoured or plain)

• 1/4 cup (60 mL) frozen blueberries

• 1/4 cup (60 mL) frozen strawberries

• 1/2 banana • 1 tbsp (15 mL) ground flax

Blend all ingredients until smooth.

Makes about 3 cups (750 mL).

Per serving of 1 cup (250 mL): 115 calories; 5 g protein; 16 g

carbohydrate; 4 g fat; 152 mg calcium

Source: www.dairygoodness.ca

des fruits et légumes à son régime et de profiter d’un apport important de vitamines, de minéraux et d’antioxydants. Avec les bons ingrédients, les boissons fouettées fournissent une dose rapide de glucides énergisants ainsi que des protéines et un peu de gras qui nous rassasient plus longtemps. Pour en faire

également une source de fibre, il suffit d’y ajouter une ou deux cuillérées de son d’avoine ou de graines de lin moulues.

Préparer une boisson fouettée est bien simple. Passez au mélangeur des fruits et/ou des légumes. Ajoutez du lait ou du jus de fruits à 100 p. 100. Ajoutez ensuite

une source de protéines comme du yogourt, du beurre d’arachides

ou des protéines du petit-lait. Mélangez le tout et versez-le dans un contenant à emporter! Au printemps et en été, lorsque les températures grimpent et les appétits diminuent, les boissons fouettées peuvent être un substitut de repas facile et léger.

• 1 grosse carotte, coupée en morceaux

• 4 fleurons de brocoli• 1 tasse de jus d’orange• ½ tasse d’épinards crus• 1 pomme, coupée en

morceaux• 2 oranges, pelées et

coupées en morceaux• 2 à 4 glaçonsMéthode de préparation : Passer au mélangeur les

carottes, le brocoli et le jus d’orange et battre jusqu’à ce que les morceaux soient finement coupés. Ajouter les autres ingrédients et mélanger jusqu’à consistance onctueuse.

Valeurs nutritionnelles : Pour 1 portion (1/2 de la recette) : 188 calories, 46 g glucides, 7 g fibres, 2 g matières grasses, 7 g protéines, 151 mg vitamine C

• 1 tasse (250 ml) de lait

• ¾ tasse (175 ml) de yogourt à la vanille

• 1 tasse (250 ml) de fraises

• ½ tasse (125 ml) d’ananas

Mélanger tous les ingrédients jusqu’à consistance

onctueuse. Donne environ 2 tasses (500 ml)

Par portion de 1 tasse (250 ml) : 202 calories; 8,7 g

protéines; 33,9 g glucides; 4,5 g matières grasses;

290 mg calcium

Boisson fouettée au bro-coli et aux épinards

Réveille-matin

• 1 tasse (250 ml) de lait

• 1/3 tasse (75 ml) de yogourt (aromatisé ou nature)

• ¼ tasse (60 ml) de bleuets congelés

• ¼ tasse (60 ml) de fraises congelées

• ½ banane

• 1 c. à table (15 ml) de graines de lin moulues

Mélanger tous les ingrédients jusqu’à consistance onctueuse.

Donne environ 3 tasses (750 ml)

Par portion de 1 tasse (250 ml) : 115 calories; 5 g protéines;

16 g glucides; 4 g matières grasses; 152 mg calcium

Source: www.dairygoodness.ca

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What is Carpal

Tunnel Syndrome?

Carpal Tunnel Syndrome (CTS) happens

when the median nerve that passes through the

carpal tunnel of the wrist is compressed. This usually results

in pain, numbness and tingling in the thumb, index and middle fingers,

as well as in one half of the ring finger. In its early stages, symptoms typically occur during the night, interfering with your ability to sleep; however, they may also happen during the day with activities such as driving or typing. In more severe cases, CTS may cause constant numbness, pain, weakness and clumsiness in the affected hand.

What Causes Carpal Tunnel Syndrome?For many people, the cause of CTS in unknown, however it may be the result of a number of factors such as:

• Trauma (wrist fractures)

• Repetitive strain and overuse (tenosynovitis)

• Congenital abnormalities (boney malformation(s) in the wrist)

Carpal Tunnel Syndrome

Adam Burke

Occupational Therapist, Moncton Ergothérapeute, Moncton

• Medical Conditions (rheumatoid arthritis, gout, diabetes, hypothyroidism)

• Hormone changes (during pregnancy)

• Growths and Masses (cysts, tumors)

Who is Most at Risk?It is estimated that about one to three per cent of the population are affected by CTS, with women being affected more often than men. It is also known that CTS tends to be more prevalent within certain occupations such as meatpackers, cashiers and dental hygienists.

If you are experiencing numbness and tingling in your hand or hands, it is important that you see your family physician or another health-care professional. A diagnosis of CTS is usually made by your family doctor after a taking a detailed history of the problem and completing a physical assessment. If more information is required to make a diagnosis of CTS, your doctor may order electrodiagnostic tests to determine how well the median nerve is functioning or, in rare cases, an X-ray or MRI.

What are the Treatment Options for Carpal Tunnel Syndrome?Carpal Tunnel Syndrome may be treated by either conservative or surgical methods

What causes it, and how to get treatment.

Carpal Tunnel Syndrome (CTS)

is one of the most widely known

and talked about repetitive strain and workplace

injuries involving the upper body. Despite this, the

symptoms, causes and treatment

options for CTS remain poorly understood by

many.

Le syndrome du canal carpien :

dans le pouce, l’index, le majeur, ainsi que dans la moitié de l’annulaire. Au début, les symptômes apparaissent typiquement la nuit et perturbent ainsi votre sommeil; toutefois, ils peuvent également survenir le jour lorsque vous faites des activités comme conduire une auto ou dactylographier. Dans des cas plus graves, le SCC peut causer des sensations constantes d’engourdissement, de douleur, de faiblesse et de maladresse dans la main affectée.

Qu’est-ce qui cause le syndrome du canal carpien?Pour un grand nombre de personnes, la cause du SCC est inconnue; cependant, il peut être le résultat de bien des facteurs, par exemple :

• Traumatisme (fractures du poignet)

• Microtraumatismes répétés et surutilisation (ténosynovite)

• Anomalies congénitales (malformations osseuses du poignet)

• États sous-jacents (arthrite rhumatoïde, goutte, diabète, hypothyroïdie)

• Changements hormonaux (durant la grossesse)

• Excroissances et masses (kystes, tumeurs)

Qui court le plus grand risque?On estime qu’environ 1 à 3 p. 100 de la population est touchée par le SCC, les femmes étant plus souvent victimes de cette affection que les hommes. On sait également que le SCC a tendance à se manifester plus fréquemment dans certains métiers, par exemple les conditionneurs de viande, les caissiers et les hygiénistes dentaires.

Si vous éprouvez de l’engourdissement et des picotements dans votre main ou vos mains, il est important que vous consultiez votre médecin de famille ou un autre professionnel de la santé. Votre médecin de famille peut habituellement poser le diagnostic de SCC une fois que vous lui retracé l’historique du problème et subissez un examen physique. Si votre médecin a besoin plus d’information avant de pouvoir poser le diagnostic du SCC, il peut demander des examens électrodiagnostics ou, dans de rares cas, une radiographie ou un examen d’IRM afin d’évaluer le fonctionnement de votre nerf médian.

Quelles sont les options de traitement du syndrome du canal carpien?Selon la gravité des symptômes, le syndrome du canal carpien peut être traité soit par des techniques conservatrices, soit par des interventions chirurgicales. Les interventions non chirurgicales devraient être utilisées au stade précoce

quelles en sont les causes et

comment obtenir un traitement?

Le syndrome du canal carpien (SCC) est l’un

des microtraumatismes répétés et des accidents

du travail touchant le haut du corps les plus connus et discutés. Malgré cela, les symptômes, causes

et options de traitement du SCC sont encore mal

compris par beaucoup de gens.

Qu’est-ce que le syndrome du canal carpien?Le syndrome du canal carpien survient lorsque le nerf médian, qui traverse le canal carpien au niveau du poignet, subit une compression. Cela entraîne habituellement de la douleur, de l’engourdissement et des picotements

Suite à la page 34...Continued on page 34...

Adam Burke, an occupational therapist at The Moncton Hospital fits a patient with a brace to help treat carpal tunnel syndrome.

Adam Burke, ergothérapeute à L’Hôpital de Moncton, ajuste une attelle au bras d’un patiente atteinte du syndrome du canal carpien.

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Speech and language development in most children follows a predictable progression from birth to school entry. Speech-language pathologists help parents keep abreast of whether or not their child is on target for the major milestones of babbling, first words and early sentences. But sometimes, lifestyle factors interfere with normal progression.

A recent promotional event asked families to turn off the Television for a week in an effort to educate parents about the effects of TV and computer use for children.

For more than a decade, the Canadian Pediatric Society has recommended that children under two years of age not watch any television, while preschoolers over the age of two should be limited to one hour per day.

With many educational videos and DVDs on the market, parents are given the impression that certain products can only help in their child’s development. However, research over the past few years has shown that television and other screen watching, including movies and computers, actually hinders healthy development.

Increased rates of obesity, attention problems, childhood diabetes and disordered language development have all been linked to the increased amount of screen time that children are exposed to. More specifically, infants learning first words (8-16 months) learned considerably fewer words for every hour of television they watched compared to infants not exposed to screen time. Even with a television set being on in the background, positive parental interactions with their child decreased. Further studies have shown that television programs’ use of cuts, pans, zooms and sudden noises affects a child’s orienting and attention responses, thereby resulting in decreasing a child’s attention span.

Rather than watching TV or DVDs, a parent who uses everyday routines and plays with a child, is able to naturally adapt their language to use shorter phrases and sentences, higher pitch, varied intonation as well as lots of repetition to help their child understand and use new words. In addition, parents, and not the characters on TV, follow the child’s lead and offer language to match what the child is interested in and what the child is communicating to them.

Time in front of the computer or TV can also result in taking time away from other activities needed for healthy development such as reading books, playing outside, singing, talking and telling stories with friends and family.

For further information on research being done on the impact of electronic media on children, go to: www.cmhc.tv/research/searchcitations.asp

Turn Off the

Television

Sheelagh CallaghanSpeech-language Pathologist, Moncton

Orthophoniste, Moncton

Simple tips to follow when your toddler does start joining in with family screen

time include:

• set limits on the amount and content

• watch TV with your child so that you can comment and ask questions to help your child understand what they see

• turn off the TV when no one is watching

• do not watch adult programs with toddlers and preschoolers present

Chez la plupart des enfants, l’acquisition de la parole et du langage s’échelonne selon un rythme prévisible de la naissance jusqu’à l’entrée à l’école. Les orthophonistes aident les parents à déterminer si leur enfant progresse ou non

selon les normes des étapes importantes du babillage,

des premiers mots et des premières

phrases. Cependant, certains aspects du mode de vie entravent parfois la progression

normale.

Lors d’une récente activité promotionnelle

visant à éduquer les parents sur les effets de la

télévision et de l’ordinateur sur les enfants, on leur demandait de laisser leur télévision éteinte pendant une semaine.

Par ailleurs, pendant plus de dix ans, la Société canadienne de pédiatrie a recommandé que les enfants de moins de deux ans ne regardent aucune télévision et qu’une limite d’une heure par jour soit imposée aux enfants d’âge préscolaire de plus de deux ans.

Le grand nombre de vidéos et DVD offerts sur le marché laisse croire aux parents que certains produits ne peuvent que favoriser le développement de leur enfant. Toutefois, une recherche menée au cours des dernières années a démontré que les loisirs axés sur la télévision ou tout autre type d’écran, y compris les films et les ordinateurs, freine le développement sain de l’enfant.

Les hausses des cas d’obésité, de troubles d’attention, de diabète chez l’enfant et de problèmes de développement langagier

ont toutes été liées à l’augmentation du nombre d’heures que l’enfant passe devant un écran. Plus précisément, pour ce qui est des enfants en âge d’apprendre leurs premiers mots (soit entre six et dix-huit mois), ils apprennent considérablement moins de mots pour chaque heure passée devant la télévision que ceux qui n’ont accès à aucun écran. Même dans les cas où la télévision ne produit qu’un bruit de fond sans que personne ne la regarde, on constate une diminution des interactions positives entre parents et enfants. Des recherches plus approfondies ont démontré que les effets spéciaux utilisés à la télévision – coupures, panoramiques, zooms et bruits soudains – influencent les réactions d’orientation et d’attention de l’enfant, entraînant ainsi une diminution de la durée d’attention de l’enfant.

Contrairement à la télévision ou aux

DVD, le parent qui pratique des routines quotidiennes et qui joue avec son enfant peut tout naturellement adapter son langage de manière à utiliser des phrases plus courtes, élever le ton de la voix, utiliser diverses intonations de même qu’une quantité de répétitions afin d’aider son enfant à comprendre des mots nouveaux et à s’en servir. En outre, le parent, contrairement aux personnages de la télévision, peut se laisser guider par son enfant et utiliser un langage qui correspond aux intérêts de celui-ci et au message qu’il est en train de lui communiquer.

Le temps passé devant l’ordinateur ou la télévision peut aussi se traduire par un empiétement sur le temps consacré à d’autres activités indispensables à un développement sain comme lire un livre, jouer dehors, chanter, jaser et raconter des histoires avec les amis et la famille.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur les recherches effectuées relativement aux conséquences des médias électroniques sur les enfants, consultez : www.cmch.tv/research/searchcitations.asp

Éteignez la télévisionVoici quelques conseils faciles à suivre lorsque votre bébé commence à se joindre à la famille devant le petit écran :

• Fixez des limites sur la durée et le contenu;

• Regardez la télévision avec votre enfant afin de discuter avec lui et de le questionner pour l’aider à comprendre ce qu’il voit;

• Éteignez la télévision lorsque personne ne la regarde;

• Évitez de regarder des émissions destinées aux adultes en présence de bébés ou d’enfants d’âge préscolaire.

Summer | Éte 2010 . . . . . . . Page 15

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The Truth about Bottled Water

Depuis le début des années 1980, le commerce de l’eau embouteillée a connu une croissance constante. Selon Statistique Canada, entre 1998 et 2006, la consommation d’eau embouteillée est passée de 28,6 litres à 66 litres par personne par année. Avec la popularité grandissante d’Internet au fil des ans, les mythes touchant la sécurité de la consommation de l’eau du robinet et maintenant de l’eau embouteillée se sont multipliés. Alors, avec nos chaudes journées d’été qui seront bientôt là et qui inciteront les gens à boire plus d’eau après des exercices à l’extérieur ou simplement pour étancher leur soif, il convient donc de se poser la question : laquelle est la meilleure, l’eau en bouteille ou l’eau de robinet?

La vérité, c’est qu’il existe des arguments pour et contre à propos des deux!

Mythe no 1 – L’eau embouteillée est plus propre et contient moins de microbes; elle est donc meilleure pour la consommation.

Ni l’eau embouteillée ni celle du robinet ne sont stériles, c’est-à-dire qu’elles peuvent l’une comme l’autre contenir des microbes. Santé

Canada dicte les normes de santé et de sécurité en matière d’eau embouteillée.

Ces normes garantissent que l’eau mise à notre disposition peut

être bue sans danger. Tant l’eau embouteillée que celle du robinet doivent souscrire à des normes rigoureuses et les deux sont jugées propres à la consommation. Toutefois, les personnes dont le système immunitaire est affaibli en raison

d’une maladie, d’une chirurgie ou de traitements devraient boire de

l’eau en bouteille portant clairement la mention « désinfectée ».

Mythe no 2 – L’eau embouteillée est en fait de l’eau de robinet.

Si l’étiquette indique qu’il s’agit d’« eau de source » ou d’« eau minérale », c’est que cette eau provient d’une source souterraine et non du réseau de distribution en eau de l’endroit. Si l’étiquette porte la mention « eau distillée », « eau déminéralisée » ou « eau gazéifiée », il est possible que cette eau provienne du réseau local de distribution en eau, mais elle aura été traitée pour en modifier le contenu en minéraux ou pour en retirer certains produits chimiques comme le chlore. Il est donc possible que l’eau embouteillée provienne du robinet; cependant, pour confirmer ce fait, vous pouvez toujours contacter l’entreprise identifiée sur l’étiquette pour déterminer d’où provient son eau.

Mythe no 3 – Les bouteilles en plastique peuvent causer le cancer.

Le bisphénol A est utilisé dans la fabrication de certains plastiques et Santé Canada reconnaît qu’il s’agit d’un produit chimique préoccupant pour les jeunes enfants et pour les nouveau-nés. Au Canada, la plupart des bouteilles en plastique sont faites de polyéthylène téréphtalate (PET) et ne contiennent pas de bisphénol A. Les bouteilles en plastique les plus robustes – celles utilisées pour les grands refroidisseurs d’eau ou pour certaines bouteilles de sport – sont faites de plastique polycarbonate (PC) qui peut contenir de petites quantités de bisphénol A. Une étude examinée par Santé Canda démontre qu’un bon nombre de produits canadiens destinés à l’embouteillage de l’eau ne contiennent que des quantités « non décelables » de bisphénol A.

Mythe no 4 – Réutiliser les bouteilles employées pour la vente de l’eau n’est pas sécuritaire.

Ce n’est pas la dissolution de produits chimiques dans l’eau, mais bien le risque accru de contamination due aux microbes présents sur les cols des bouteilles qui cause l’inquiétude à propos de la réutilisation de bouteilles employées pour la vente de l’eau. Si

The bottled water business has been on the rise since the early 1980s. According to Statistics Canada, bottled water consumption has increased from 28.6L to 66L per person per year from 1998 to 2006. As Internet use has increased over the years, so have the myths about safety issues with tap water and now bottled water. So, with the warm months upon us and more people reaching for water when exercising outside or just to quench their thirst, the question arises: which is better, bottled or tap water?

The truth is, there are pros and cons to both.

Myth #1 – Bottled water is cleaner, contains fewer microbes, and therefore is better for you.

Neither bottled water nor tap water is sterile, which means that they can both contain microbes. Health Canada directs the health and safety standards for bottled water. The standards ensure our water is safe to drink. Both tap and bottled water have high standards to meet and are both deemed safe to drink. Those who have weakened immune systems from disease, surgery or therapy however, should use bottled water that has been clearly labelled as disinfected.

Myth #2 – Bottled water is tap water.

If the label says “Spring” or “Mineral”, the water is from an underground source and not from the local water supply. If the label says “distilled water”, “demineralised water” or “carbonated water”, the water may have originated from the local water supply but modified to change the mineral content or remove

Veronica Calderon Dietetic Intern, MonctonStagiaire en diététique, Moncton

chemicals such as chlorine. So, bottled water can be tap water, but to confirm, you can always contact the company on the label to find out where the source of the water is.

Myth #3 – Plastic bottles can cause cancer.

Bisphenol A (BPA) is used in making some plastics and is recognized by Health Canada as a chemical of concern to young infants and newborns. Most plastic bottles in Canada are made with polyethylene terephthalate (PET or PETE) and do not contain BPA. The harder plastic bottles (the ones used for the large water coolers and some sport bottles) are made with polycarbonate plastic (PC) and this plastic may contain small amounts of BPA. A study reviewed by Health Canada shows that there was “less than detectable” amounts of BPA in many Canadian bottled water products.

Myth #4 – Reusing water bottles is unsafe.

The concern over re-use of water bottles does not come from leaching chemicals into the water, but from the increased chance of microbes hanging around the mouth caps. When the bottles are reused, if they are not cleaned well, the growth of microbes around the mouth piece can make you very ill. Health Canada suggests that if bottles are to be reused, use the wide necked bottles that can be well cleaned with soap and water. Another option is to use stainless steel water bottles as they are BPA free and easily cleaned.

La vérité sur l’eau embouteillée

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6:33 am: After two rounds with the snooze button, I finally get up.

7:00 am: After rousing the kids, I head down to pack myself a lunch. I pack multiple items in measured quantities as I’ve found that frequent snacking or “grazing” has proven to be my ideal dietary method. After trying the lunch shake or protein bar fad briefly and unsuccessfully, grazing during the work day has kept

my appetite controlled better than any other method. I try to stick to fruits, vegetables, nuts, yogurts and a granola bar, along with a small serving of leftover dinner as a hot meal around noon. I stay away from large

lunches as they make me sleepy, but find that I really need to have something warm to eat during the day to feel “complete”.

7:20 am: I have breakfast with the kids. If

it’s healthy enough for them to eat, I should be eating it too! Breakfast has been hammered into me by 42 different media sources

to be “the most important meal of the day”, so I realize I should try to have it every day. Does it matter that I will be more alert and focused during the day after eating a good breakfast? Maybe. Does it matter that I will actually consume fewer calories during the day after a balanced breakfast than by skipping it entirely? Possibly. Lastly, does it give me 10 minutes of quiet time to chat with the kids before our day erupts in five different directions in a flurry of chaos and confusion? Definitely, yes.

8:00 am: Arrive at work to the controlled chaos of the Cardiac Catheterization Laboratory where I spend 75% of my work life. Coffee in hand, I scan the chart of my first patient. I’m still getting used to coffee without sugar. I decided to cut sugar out of my coffee as it led me to have coffee more often (as a comfort food) with all the empty calories that it brought.

Dr./Dr Sohrab LutchmedialInterventional Cardiologist, New Brunswick Heart Centre

Cardiologue interventionnel, Centre cardiaque du Nouveau-Brunswick

Balancing a healthy lifestyle with the responsibilities of a hectic workplace and a busy family life is a universal challenge facing Canadians today. The fascinating, and frustrating, part of this particular test is that we all know the answers, but most of us have difficulty following through with our good intentions. Worse still, health care professionals can often seem to be the biggest offenders. Combine a high stress job with wildly unpredictable demands, irregular schedules and long hours. Mix with that a lack of sleep and over caffeination and voila, you have a quick and easy recipe for tired, overweight and unhappy doctors and nurses.

As a cardiologist, my incentive to live a healthier lifestyle is actually a little easier than most people. I find my incentive sitting or lying in front of me 15-20 times a day….my patients. Having to be faced with the outcomes of poor diet, lack of exercise and smoking on an hourly basis is a constant reminder to take better care of myself. The following is a summary of a slightly fictionalized day – I hope it might provide some insight into how I try to keep a balanced and healthy lifestyle despite the challenges we all face.

Miracle/fad diets don’t work…or at least don’t work for long. I stick

with the basic principle: “It’s the calories!” Try to find a healthy and balanced diet that you can sustain long term. Cutting out entire food groups may help you lose a few pounds initially, but no one can keep up those diets very long. Be realistic!

!

Balancing a Healthy LifestyleA Snapshot in the Day of a Cardiologist’s Life Drop the wasted/

empty calories during the day. I tracked

what I ate for a week and realized that I had close to 1000 calories from cream and sugar in my coffee! Tracking your diet helps you understand your body’s needs and tendencies better, and helps you eliminate unnecessary calories.

!

6 h 33 : Déjà deux fois que le rappel d’alarme sonne, je me résous finalement à sortir du lit.

7 h : Après avoir fait lever les enfants, je descends préparer ma boîte à lunch. J’y mets plusieurs aliments selon des quantités mesurées puisque j’ai constaté que les casse-croûte ou les « grignotages » fréquents se sont avérés pour moi la méthode idéale pour m’alimenter. J’ai bien essayé pendant quelque temps, sans succès d’ailleurs, les repas du genre lait frappé ou barres de protéines; le grignotage au cours de ma journée de travail me permet d’apaiser mon appétit mieux que toute autre méthode. J’essaie de

rester fidèle aux fruits, légumes, noix, yogourts et barres de céréales que je combine à une portion de reste du souper de la veille comme repas chaud aux environs de midi. J’évite les repas copieux puisqu’ils m’endorment, mais je réalise que, pour me sentir « rassasié », j’ai besoin de manger quelque chose de chaud au cours de la journée.

7 h 20 : Je prends mon petit-déjeuner avec les enfants. Si cette nourriture est suffisamment saine pour eux, il va de soi que je dois en manger moi aussi! Quarante-deux différentes sources de média m’ont entré dans la tête à grand coup de marteau que le petit-déjeuner est « le repas le plus important de la journée »; alors, je réalise que je dois essayer de déjeuner chaque matin. Est-ce important si le fait de manger un

Trouver l’équilibre pour vivre sainement :journée typique d’un cardiologueÉquilibrer sa vie afin de s’assurer de saines habitudes de vie en conjuguant les responsabilités d’un milieu de travail trépidant et ceux d’une vie familiale mouvementée est le défi auquel sont confrontés les Canadiens aujourd’hui. L’aspect à la fois fascinant et frustrant de ce défi singulier est que nous tous en connaissons les solutions, mais la plupart d’entre nous ont de la difficulté à persister dans nos bonnes intentions. Pire encore, les professionnels de la santé semblent être les plus fautifs à cet égard. Combinez un travail très stressant à des demandes extrêmement imprévisibles, des horaires irréguliers et de longues heures de travail. Ajoutez à cela le manque de sommeil et une surdose de caféine et voilà… c’est la petite recette parfaite pour vous retrouver avec du personnel infirmier et des

médecins fatigués, obèses et malheureux.

À vrai dire, comparativement aux gens en général, étant cardiologue il m’est un peu plus facile de trouver ma motivation à conserver de saines habitudes de vie. En fait, je vois ma motivation assise ou couchée devant moi 15 à 20 fois par jour… mes patients! Devoir faire face à toute heure du jour aux conséquences d’une mauvaise alimentation, du manque d’exercice et du tabagisme est un rappel constant de l’importance de prendre soin de moi. L’horaire qui suit est le résumé, à peine fictif, d’une de mes journées – je souhaite qu’il vous fournisse des indices sur la façon dont je m’y prends pour conserver un mode de vie sain et équilibré malgré les nombreux défis auxquels nous devons tous faire face.

Les régimes miracles/à la mode ne fonctionnent pas… ou, à tout le

moins, ils ne fonctionnent pas longtemps. Je m’en tiens au principe de base : « Ce sont les calories qui font la différence! » Essayez de trouver un régime sain et équilibré que vous pourrez maintenir à long terme. Cesser de manger des groupes complets d’aliments peut vous aider à perdre quelques kilos au départ, mais personne ne peut maintenir un tel régime très longtemps. Soyez réaliste!

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Healthy Living in New Brunswick | Mener une vie saine au Nouveau-Brunswick

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bon déjeuner me rend plus vigilant et concentré durant la journée? Peut-être. Est-ce important si je consomme moins de calories au cours des journées où j’ai pris un bon déjeuner équilibré que lorsque je saute carrément le déjeuner? Possiblement. Finalement, le déjeuner ne m’offre-t-il pas dix minutes de tranquillité pour bavarder avec les enfants avant d’être emporté dans le tourbillon de nos occupations dans cinq directions différentes? Oui, absolument.

8 h : J’arrive au travail dans le « choas contrôlé » du laboratoire de cathétérisme cardiaque où je consacre 75 p. 100 de mes heures de travail. Un café à la main, j’examine le dossier de mon premier patient. J’en suis encore à m’habituer au café sans sucre. J’ai décidé d’arrêter de sucrer mon café puisque le sucre m’incitait à en boire plus souvent (comme un aliment-réconfort) en plus d’ajouter à mon régime une quantité de calories vides.

8 h 15 : Tout en commençant l’intervention, je jase avec mon premier patient. Thievery Corporation joue en sourdine au grand déplaisir de mon instrumentiste qui préfère de beaucoup la musique country. Je suis debout près des genoux de M. X alors qu’il s’allonge sur la table d’intervention. La protubérance du ventre de monsieur rend difficile notre contact visuel; ainsi, nous commençons le plus naturellement du monde à jaser de régime alimentaire. Il m’explique qu’il lui arrive souvent de s’arrêter à la pharmacie en s’en allant travailler et de s’acheter une boîte de six petits gâteaux et une bouteille de 2 litres de boisson gazeuse qui lui serviront de petit-déjeuner et de dîner.

9 h 30 : Pour ma collation, je mange un fruit et je ne peux m’empêcher de penser aux petits gâteaux commerciaux que j’adore depuis ma tendre enfance à Québec. Je jette un deuxième coup d’œil aux radiographies des artères coronaires malades de M. X, et je m’interroge à nouveau sur mon goût pour les petits gâteaux.

10 h 30 : J’achève la consultation avec mon deuxième patient. Mme Y est heureuse qu’on lui ait implanté un

extenseur pour ouvrir son artère obstruée. Avant de terminer avec elle, je lui ai servi la formule « bonne nouvelle/mauvaise nouvelle ». « Oui, nous avons réparé cette blessure longue d’un centimètre sur cette artère-là, mais vous devez commencer à prendre soin de vous ou cela se REPRODUIRA dans une autre artère, ailleurs dans votre corps. » Nous avons discuté de programmes d’exercice et elle semblait emballée par l’idée de s’inscrire à un programme de réadaptation cardiologique.

11 h 45 : Mon troisième patient est parti et je fais réchauffer la petite portion de reste de la veille pour mon dîner. En attendant que le micro-ondes s’arrête, je feuillette le numéro de Cosmo des infirmières. Surprenant comme tous les articles de ce magazine se ressemblent…

15 h 15 : J’ai des nouvelles décevantes pour mon dernier patient de la journée : nous ne pourrons pas réparer les

one particular artery, but you’ve got to start taking care of yourself or this WILL happen again in a different spot in a different artery somewhere in your body.” We chat about exercise programs and she sounds sold on entering a cardiac rehabilitation program.

11:45 am: Finished up with my third patient, and I heat up my small portion of leftovers for my formal lunch. I scan through the nurse’s copy of Cosmo as the microwave cycles. At times, the list obsessed articles seem almost interchangeable.

3:15 pm: The last patient of the day had some disappointing news – we can’t fix Mr. Z’s arteries with stents or surgery. It is even more disappointing because he has been watching his diet and exercising, but he has the worst genetic history I have heard in a long time.

4:00 pm: Head down to the Healthplex in the basement of our hospital. A group of exercise and health enthusiasts set up a small but well furnished

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8:15 am: Chat with my first patient as the procedure begins. Thievery Corporation plays in the background to the consternation of my country music loving scrub nurse. I stand near Mr. X’s knees as he lies on the procedure table. I note that I have difficulty making eye contact due to the size of his belly and so we naturally start chatting about diet. He explains to me that he often buys a 6-pack box of snack cakes and a 2-litre bottle of pop at the pharmacy on the way to work to serve as his breakfast and dinner.

9:30 am: I start snacking on fruit, all the time thinking about how much I loved chocolate snake cakes since my childhood in Quebec. I take a second look at the images of Mr. X’s diseased coronary arteries, and reevaluate my love for snack cake products.

10:30 am: Finishing up with my next case. Mrs. Y is happy to have had her blocked artery opened up with a stent. I give her the “good news/bad news” format as we finish up the case. “Yes, we’ve fixed this one centimeter long spot on this

There are so many things wrong with that picture; it is hard to know what

to say. My healthy lunch costs me perhaps eight or nine dollars when all things are added up - perhaps more than a snack cake/pop meal, but infinitely better for me. All it takes is a little forethought at the grocery store and three minutes packing lunch in the morning or night before.

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Laissez tomber les calories vides/inutiles durant la journée. J’ai fait le compte

de ce que je mangeais durant une semaine et j’ai réalisé que je consommais près de 1000 calories vides seulement à partir de la crème et du sucre de mes cafés! Faire le compte des aliments que vous consommez vous aide à mieux comprendre les besoins et les pulsions de votre corps et vous aide à éliminer les calories inutiles de votre régime.

Mes deux petites minutes de conversation avec elle pourraient allonger sa vie de

quelques années, plus efficacement que l’heure et les milliers de dollars d’équipement dépensés à réparer son artère obstruée. On estime que les régimes et les exercices physiques sauveront autant de vies humaines menacées par une cardiopathie que le feront la technologie ou les médicaments coûteux.

Je décide de m’asseoir et de savourer mon repas plutôt que de l’avaler en vitesse en

travaillant dans mes paperasses. Ainsi, je suis moins porté à manger à l’excès et je diminue un petit peu mon niveau de stress. Notre corps est programmé pour aimer manger; mais, dans le monde trépidant d’aujourd’hui, nous mangeons souvent en conduisant, en travaillant, en échangeant des courriels… pourquoi ne pas prendre quelques minutes et simplement déguster avec plaisir son repas???

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I choose to sit down and enjoy eating lunch, rather than shoveling it down doing paperwork. I’m less likely to

overeat and I’ve lowered my stress level a tiny bit. Our bodies are hardwired to enjoy eating, but in today’s hectic world, we often eat while driving, working, texting….why not just enjoy eating for a minute???

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My little two minute chat with her about exercise may have just

added a few years to her life, far more than the hour I spent using thousands of dollars of hardware fixing her blocked artery. The impact of diet and exercise has been projected to save as many lives from heart disease as expensive pills or technology.

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Il y a tellement d’absurdités dans ce que je vois et entends

que je ne sais plus quoi dire. Mon dîner santé me coûte peut-être huit ou neuf dollars en tout – possiblement plus qu’un repas de petits gâteaux et boisson gazeuse, mais infiniment meilleur pour ma santé. Manger un lunch santé ne demande qu’un peu de prévoyance lors de l’épicerie et trois minutes le matin ou la veille pour le préparer.

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My teaching moment here is summed up by the unfortunate phrase “stuff happens”, or some

variation thereof. There are some things that are out of our control, and genetic predisposition to illness is one of them. I reassure Mr. Z that his good lifestyle hasn’t been in vain. If not for his exercising and good diet, he might have had heart disease years earlier.

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19 h 30 à 21 h : L’heure des devoirs et des tâches ménagères; ce n’est assurément pas mon moment préféré de la journée! Quand même, ça peut être l’occasion de passer du temps précieux en tête-à-tête avec l’un ou l’autre, selon les tâches que nous devons faire.

21 h à 21 h 30 : On se calme avec les enfants – on tire au poignet, on frappe le ballon de soccer et on fait un peu de yoga. Quelques fois par semaine, on essaie de faire une activité physique ensemble, cela nous fait du bien, à eux et à moi.

22 h : Du temps pour moi… finalement! Lire, regarder des émissions de télévision enregistrées sur DVD ou peut-être sauver la planète dans le plus récent jeu Xbox. Le temps de relaxation prévu à mon horaire est non négociable. Le lavage peut attendre! Ma femme et moi savons pertinemment que nous n’aurons pas un moment tranquille ensemble avant cette heure-là; donc, lorsque nous éteignons finalement la lumière des enfants, les téléphones cessent de sonner et le monde extérieur s’arrête… au moins pour quelques heures.

7:30-9:00 pm: Homework and chores; never my favorite time of the day! Still, it can make for good one-on-one time depending on what we need to do.

9:00-9:30pm: Wind down with the kids – work on the wrist shot, kick the soccer ball, and do a little yoga with them. We try to do something physical together a few times a week. It’s good for me, and good for them.

10:00 pm: My time….finally! Read, catch up on a TV show I’ve DVR’d or possibly save the world in the latest Xbox game. My scheduled down time is non-negotiable. Laundry can wait! My wife and I fully recognize we won’t get any quiet time together until this point, and so when we do finally turn the kids lights out, the phones go off and the world outside stops... for a few hours, at least.

18 h 30 : Le souper en famille. Ceci n’est pas toujours possible entre le hockey, le soccer, le piano, le violoncelle, le violon, etc., etc. Toutefois, lorsqu’il nous est possible de souper en famille, nous en faisons une priorité. Nous coupons le téléphone et nous nous assoyons pour manger et échanger sur nos vies respectives. Nous essayons de prendre notre temps (souvenez-vous, manger est un plaisir!) et de passer en revue, chacun son tour, nos hauts et nos bas de la journée. Je parle franchement de mes hauts et de mes bas avec mes enfants parce qu’ils ont besoin de comprendre ma vie autant que j’ai besoin de comprendre la leur.

gym to help health care workers get their exercise regimen in at work. I alternate between workouts here, an outside gym and at home.

6:30 pm: Dinner with the family. Not always possible between hockey, soccer, piano, cello, dance, violin etc, etc…But when it is possible we make it a priority in our family. We turn off the phones and sit down to eat and catch up with each others lives. We try not to rush through meals (remember, eating is a pleasure!) and go through the highs and lows of our days each in turn. I talk frankly about my highs and lows with my kids as they need to understand my life as much as I want to know about theirs.

Variety is the spice of life, and workouts can get awfully dull! Group classes

are fun when I go to the gym, but I don’t always have time for that. Depending on my mood and schedule, I pick a workout place and time the night before and stick to the plan the following day. Scheduling a workout is important, because there is always a long list of reasons to skip it. I have even put it into my calendar when my schedule starts getting full. It is as important to me as attending teaching rounds, so I give it equal billing in my daily organizer.

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Being a superparent and hiding all my stresses from the kids doesn’t help them in the

long term. When my kids know that I am frustrated about administrative issues or a bad patient outcome at work, they understand why I can be a little abrupt. They often try to help me with their own unique take on solutions, and can make me feel better just by trying to be part of my life.

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artères de M. Z à l’aide d’extenseurs ou par une chirurgie. C’est d’autant plus décevant du fait qu’il a suivi sa diète et a fait ses exercices, mais ces antécédents génétiques sont les pires dont j’ai entendu parler depuis longtemps.

16 h : Je me rends au Healthplex, au sous-sol de notre hôpital. Un groupe de passionnés d’exercices et de santé a monté un gymnase, petit mais bien équipé, afin de permettre aux travailleurs et travailleuses en soins de santé d’effectuer leur programme d’exercice dans leur milieu de travail. Je m’entraîne alternativement au gymnase de l’hôpital, à un gymnase extérieur et à la maison.

La variété ajoute du piquant à la vie, et l’entraînement peut devenir extrêmement ennuyeux!! Les cours

en groupe à au gymnase sont plaisants, mais je n’ai pas toujours le temps d’y aller. Selon mon humeur et mon horaire, je choisis la veille l’endroit et le moment où je ferai mon entraînement du lendemain. Prévoir son entraînement dans son horaire est important parce qu’on a toujours mille et une raisons de ne pas le faire. Quand mon emploi du temps commence à être trop chargé, je l’inscris même dans mon agenda. Pour moi, l’entraînement est aussi important que la participation aux leçons cliniques, alors je lui accorde la même priorité dans mon horaire journalier.

Il arrive trop souvent que je voie des parents se contenter de conduire leurs enfants

aux pratiques de sports et ne jamais faire d’activités physiques avec eux. Si je dois conduire un enfant à un entraînement, je fais de mon mieux pour participer et aider les entraîneurs. Sinon, c’est du temps que je gaspillerais à attendre et à boire du café; alors, pourquoi ne pas courir un peu à la place?

Too often I see parents dropping off their kids at sports practices and never participating with their kids doing any physical

activity. If I have to take a kid to practice, I try my best to participate and help the coaches out. It’s time I’d waste sitting on the sidelines drinking a coffee otherwise, so why not run about a little instead?

!! !les bouteilles ne sont pas bien nettoyées avant d’être réutilisées, la prolifération de microbes autour du col peut vous rendre très malade. Santé Canada suggère aux personnes qui veulent réutiliser les bouteilles d’utiliser des bouteilles à col large que l’on peut facilement laver avec de l’eau chaude et du savon entre les utilisations. Les bouteilles à eau en acier inoxydable qui sont exemptes de bisphénol A et faciles à laver sont aussi une option prudente.

Mythe no 5 – D’autres « substances non spécifiées » sont présentes dans notre eau.Dans l’eau dite « minérale » et « de source », uniquement de l’ozone et du fluorure peuvent être ajoutés. L’eau qui provient des réseaux régionaux de distribution en eau peut être traitée au chlore afin d’enrayer les microbes et les virus. Un des sous-produits de la chloration de l’eau est le trichlorométhane qui a été associé à certains problèmes de santé. Afin de prévenir tout risque pour la santé, Santé Canada réglemente les taux de ce sous-produit et le maintient à 0,1 ml par litre d’eau.

Dans le cas des maisons construites avant 1950, le plomb constitue un autre produit chimique préoccupant puisque les tuyaux de plomberie utilisés lors de la construction pourraient relâcher du plomb dans l’eau potable. Santé Canada recommande d’effectuer des tests sur l’eau du robinet des anciennes maisons en vue de détecter la présence de plomb et, le cas échéant, rénover la plomberie ou installer un appareil de filtration d’eau. Afin de minimiser le risque d’une teneur accrue en plomb dans votre eau, laissez couler l’eau du robinet pendant quelques minutes avant de la boire.

Pour obtenir plus de renseignements :

Association canadienne des eaux embouteillées – www.cbwa.ca/fr

Santé Canada, Foire aux questions sur l’eau embouteillée – www.hc-sc.gc.ca

Agence canadienne d’inspection des aliments, Faits concernant la salubrité des aliments : eau embouteillée – www.inspection.gc.ca

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La vérité sur l’eau embouteillée...suite de la page 17

Dr. Sohrab Lutchmedial, Interventional Cardiologist, with his wife Deanna and their three children, Jonah (standing), Zachary and Miriam.

Le Dr Sohrab Lutchmedial, cardiologue interventionnel, et sa femme, Deanna, en compagnie de leurs trois enfants : Jonah (debout), Zachary et Miriam.

Mon enseignement se résume ici par la malheureuse phrase : « Ce sont des choses qui arrivent. » ou

une variation quelconque de celle-ci. Il y a des choses qui sont hors de notre volonté et la prédisposition génétique à la maladie est l’une d’elles. Je réconforte M. Z en lui assurant que ses bonnes habitudes de vie n’ont pas été inutiles. Sans son entraînement et son excellent régime, il aurait pu souffrir d’une maladie cardiaque bien des années plus tôt.

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Être un super papa et cacher à mes enfants tout le stress que je vis

ne les aidera pas à long terme. Lorsque mes enfants savent que je ressens de la frustration à propos de problèmes administratifs ou du mauvais résultat d’un patient, ils comprennent pourquoi je peux être un peu rude. Ils essaient souvent de m’aider en me suggérant leur propre piste de solutions, et ils me font sentir mieux seulement en essayant d’être présents dans ma vie.

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Giving the Gift of LifeAs nurses we make it our mission to heal and relieve pain and suffering. However, through our experiences we have found this can lead us in a different direction than what we expect. Unfortunately, even with our best efforts, at times our patients do not survive. This is when we have to look in the direction of making a tragic event less profound by perhaps helping others.

Tragedy can strike at any age and at any moment. We often hear about a crash involving a car full of young people on their prom night; a little boy on his bike crossing the street and being struck by a car; a father falling off a scaffold at work; or a retired lady collapsing at the mall. However, there are other tragedies of a baby being born with a congenital heart defect; a patient on dialysis; a patient in liver failure; a small child with Cystic Fibrosis confined to a hospital bed or a man who no longer has the energy to dress himself as his heart has failed him.

Through a twist of fate one tragedy can help the other. Two families and communities can begin to heal. No death or illness affects only a single person; it affects the many people their lives have touched.

We hope that it has become clear that we are speaking of the opportunity and need for organ and tissue donation.

Organ DonationThe New Brunswick Organ Donor Program was recently restructured to better meet the needs of patients, their families and fellow health professionals. It was determined that having a resource nurse present during the entire organ donation process would better serve

all concerned. There are currently four resource nurses covering the province of New Brunswick. Their duties include; providing ongoing emotional and clinical support to the bedside nurse, providing ongoing education to facilities and people all over the province, and also answering any public inquires that come through the Organ Donation Information Line.

At present there are over 4,000 people on the national waiting list for organs in Canada with over 130 of those in New Brunswick. The majority of those people in New Brunswick (88) are waiting for a kidney transplant. These numbers continue to grow due to the increase in obesity, hypertension, diabetes and other disease processes.

New Brunswick has passed legislation that every citizen has the right to be considered an organ and tissue donor, however only two to eight percent of the population could realistically become an organ donor. To be an organ donor, one must suffer a neurological death and be on a ventilator at that time. Neurological death is often referred to as brain death. Brain death is irreversible and occurs when all brain activity ceases. This is determined by two specialized physicians using the strict guidelines that leave no question that the criterion has

been met. These guidelines are used nationwide.

The goal of the New Brunswick Organ Donor Program is to increase awareness through education of both the public and health professionals in regards to the need, the process and the criteria. It is necessary that we follow strict guidelines to ensure that recipient safety is not compromised.

In New Brunswick people register their wishes with the renewal of their Medicare card. By far the best way to make sure your wish to donate is honoured is to discuss this with your family.

Tissue DonationTissue donation and transplantation can be lifesaving or life enhancing. The availability of tissue for transplantation is critical to enable surgical specialties to address patient need.

Ophthalmology, orthopedics, plastic surgery and cardiac surgery programs rely on access to tissue for a variety

of surgical procedures. There are many benefits to using

human tissue. Heart valves may save the

lives of patients with

The Gift of Life:Organ and Tissue Donation

Faire un don de vieÀ titre d’infirmiers et d’infirmières, notre mission est de guérir et d’apaiser la douleur et la souffrance. Toutefois, au cours de nos expériences nous avons constaté que cette mission peut nous amener dans une direction différente de celle à laquelle nous nous attendions. Malheureusement, en dépit de nos meilleurs efforts, il arrive de temps à autre que certains patients meurent. C’est alors qu’il nous faut songer à donner un sens à ces tragédies en y trouvant une façon d’aider d’autres personnes.

Une tragédie peut frapper à tout âge et à tout moment. Nous entendons souvent parler d’accidents : une voiture remplie de jeunes adultes le soir de leur bal d’étudiants; un petit garçon heurté par une automobile alors qu’il traversait la rue sur sa bicyclette; un père de famille tombé d’un échafaud à son travail, ou encore une dame à la retraite qui s’est effondrée au centre commercial. Toutefois, il existe bien d’autres tragédies comme un bébé qui naît avec une cardiopathie congénitale, un patient dialysé, un patient en insuffisance hépatique, un jeune enfant atteint de fibrose kystique et confiné à un lit d’hôpital ou un homme qui n’a plus l’énergie nécessaire pour s’habiller en raison de problèmes cardiaques.

Don d’organes et de tissus :

un don de viePar une ironie du sort, le malheur d’une personne peut être d’un grand secours pour une autre. Deux familles et deux communautés peuvent commencer à apaiser leurs souffrances. Aucun décès ni aucune maladie ne touche que la personne en cause; en effet, ce genre de tragédie a une incidence sur de nombreuses personnes.

Nous osons croire qu’il est clair pour vous que nous parlons de la possibilité et de la nécessité de dons d’organes et de tissus.

Don d’organesOn a récemment restructuré Le Programme de don d’organes du Nouveau-Brunswick afin de mieux répondre aux besoins des patients, de leurs familles et des professionnels de la santé. Il a été déterminé que la présence d’une infirmière-ressource durant tout le processus du don d’organe répondrait davantage aux besoins de toutes les parties intéressées. En ce moment, quatre infirmières-ressources sont en service pour toute la province du Nouveau-Brunswick. Leurs tâches consistent à fournir du soutien affectif et clinique à l’infirmière de chevet, à offrir de la formation continue aux établissements et aux gens partout dans la province et à répondre à toute demande de renseignements du public reçue par le biais de la ligne d’information sur le don

d’organes.

À ce jour, plus de 4 000 personnes au Canada sont inscrites sur la liste nationale d’attente pour un don d’organe; de ce nombre, plus de 130

sont Néo-Brunswickois. Au Nouveau-Brunswick, la plupart de ces personnes

(soit 88) sont en attente d’une greffe de rein. Ces chiffres ne cessent de croître en raison de l’augmentation des cas d’obésité,

d’hypertension artérielle, de diabète et d’autres processus morbides.

Le Nouveau-Brunswick a adopté une loi qui stipule que

chaque citoyen a le droit d’être considéré comme un donneur d’organes et de tissus; cependant, dans la réalité, seulement 2 p. 100 à 8 p. 100 de la population pourrait devenir un donneur d’organe. Pour devenir donneur, la mort neurologique doit être diagnostiquée et la personne doit être sous respirateur à ce moment-là. La mort neurologique est souvent appelée la mort cérébrale et elle survient lors de l’arrêt irréversible de l’activité cérébrale. Deux médecins spécialistes déclareront la mort neurologique en se conformant à des directives rigoureuses de manière à ne laisser aucun doute qu’ils ont respecté les critères. Ces directives sont employées à l’échelle nationale.

L’objectif du Programme de don d’organes du Nouveau-Brunswick est de sensibiliser le public et les professionnels de la santé aux besoins, au processus et aux critères grçace à l’éducation. Il est indispensable que nous nous conformions à des directives rigoureuses afin de nous assurer que la sécurité du receveur n’est pas compromise.

Au Nouveau-Brunswick, les personnes font part de leur décision d’être donneur lors du renouvellement de leur carte d’assurance-maladie. Incontestablement, la meilleure façon de vous assurer que votre décision sera respectée est d’en discuter avec votre famille.

Don de tissusLe don et la greffe de tissus peuvent sauver ou améliorer des vies. La disponibilité des tissus aux fins de greffe est essentielle pour permettre aux chirurgiens spécialisés de répondre aux besoins des patients.

Les services d’ophtalmologie, d’orthopédie, de chirurgie plastique et de chirurgie cardiaque dépendent de la disponibilité de tissus pour une variété d’interventions chirurgicales. L’utilisation de tissus humains offre de nombreux avantages. En effet, les valvules cardiaques peuvent sauver la vie des patients souffrant de cardiopathies congénitales; les os peuvent servir à réparer les dommages causés par le cancer ou par les accidents et à prévenir les amputations; un don de peau peut aider

Betty-Anne Waugh RN CNN / , I.I., CSN(C)

Organ Procurement Resource Nurse Infirmières-ressources en acquisition d’organes

Sue Arseneault RN / I.I.

Organ Procurement Resource Nurse Infirmières-ressources en acquisition d’organes

Debbie Jefferson RN / I.I.

Nurse Clinician NBETB Infirmière clinicienne, BYTNB

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To have your organ and tissue donation wishes recorded in the Medicare database

please call 1-888-762-8600.

For more information regarding organ donation please call 506-643-6848.

For more information regarding tissue donation please call 506-632-5541.

Pour consigner votre décision de donner vos organes et tissus dans la base de données

Medicare, veuillez composer le 1 888 762-8600.

Pour obtenir plus de renseignements au sujet des dons d’organes, veuillez composer le 506-643-6848.

Pour obtenir plus de renseignements au sujet des dons de tissus, veuillez composer le 506-632-5541.

congenital heart defects. Bone can be used to repair damage from cancer or accidents and to prevent amputation. The donation of skin can help individuals with severe burns.

Throughout New Brunswick, the New Brunswick Eye and Tissue Bank (NBETB) has a team of professionals dedicated to restoring the “Gift of Sight” through the transplantation of corneal tissue. The NBETB fulfills this mission by offering families the opportunity to donate corneal and scleral tissue for transplantation. NBETB is also committed in the procurement of other tissues such as heart valves, bone and skin.

Equally important is our commitment to donor families. This is shown through the NBETB Donor quilt which was developed in 1998 as a way to honour donors and their families. Families and friends are given an opportunity to make a quilt square showing special memories of their loved one. Families can also contribute a story or a poem. These stories are then added to the “Stories of the Quilt Book” that travel with the Donor Quilt, across the province as requested. Due to the high interest and participation rate in this program, a second quilt has been started. The NBETB has also established a “Donor Plaque” in dedication to those who have given the “Gift of Sight”. Written on the plaque is a famous Emerson quote: “If I have helped one person breathe easier than this is to succeed.” This has become the NBETB motto.

The Donor Quilt and Plaque are on display at St. Joseph’s Hospital in Saint John.

les personnes gravement brûlées.

Partout au Nouveau-Brunswick, la Banque d’yeux et de tissus du Nouveau-Brunswick (BYTNB) a à son service une équipe de professionnels qui consacre tous leurs efforts pour que des gens reçoivent le « don de la vue » grâce à une greffe de tissus cornéens. La BYTNB remplit sa mission en offrant aux familles l’occasion de faire le don de tissus cornéens et scléraux aux fins de greffes. La BYTNB est également engagée dans l’acquisition d’autres tissus comme des valvules cardiaques, des os et de la peau.

Notre engagement envers les familles des donneurs occupe également une place importante comme en témoigne la courtepointe des donneurs de la BYTNB, une initiative lancée en 1998 afin d’honorer les donneurs et leur famille. On offre à chaque famille ou à un ami de la famille la possibilité de créer une pièce de la courtepointe illustrant des souvenirs particuliers de leur

proche. Les familles peuvent également rédiger une histoire ou un poème. Ces histoires sont ensuite laminées et insérées dans le livre des histoires de la courtepointe. Sur demande, ce livre voyage avec la courtepointe des donneurs dans l’ensemble de la province. En raison de l’intérêt manifesté à l’égard de ce programme et du taux élevé de participation à celui-ci, une seconde courtepointe a été commencée. La BYTNB a également créé une plaque des donneurs à la mémoire de ceux qui ont fait le « don de la vue ». Sur cette plaque est écrite une célèbre citation d’Emerson : « If I have helped one person breathe easier, then this is to succeed. » (Traduction : « Si j’ai aidé une personne à mieux respirer, alors ce sera une réussite. ») Cette citation est devenue la devise de la BYTNB.

La courtepointe et la plaque des donneurs sont exposées à l’Hôpital St. Joseph, à Saint John.

Receiving the Gift of LifeBy: Clarissa Andersen Regional Director of Internal Communications

In 2009 Ann Kivinen-Andersen’s life changed forever when she was told that she would be getting the one thing she’d been waiting nearly six years to receive; a fully functioning kidney.

Diagnosed in 2003 with Glomerulonephritis, a slow progressing disease of the kidney, Kivinen-Andersen began the long road that would eventually lead to her life altering surgery. This is her story as told when interviewed by her daughter, Clarissa Andersen.

What was living with kidney disease like?I was on dialysis for years. Just knowing that I’d be tied to it until I got a transplant sometimes frustrated me. It was my lifeline, literally.

Were you ever nervous about the future and your eventual transplant?At first I was scared about facing the reality of the transplant. I kind of put it out of my mind. I kept busy doing my dialysis and tried to live a normal life.

What was it like the day you received the call that you were ready to be transplanted?First I was in disbelief, and then I screamed in joy and excitement. I didn’t think I’d ever get that call. I was so excited but also very nervous.

How did you feel when you knew that you’d be receiving your new kidney that day?It is hard to explain how you feel when you actually hear those words. It is an emotional moment for everyone, the whole family celebrates.

What has your transplant meant to you?It is a second chance at life. The thought of having someone else’s organ doesn’t bother me. It means that someone cared enough about others that they signed up to be a donor.

How has this changed you as a person?I’m tougher and stronger. I’m also very thankful to the donor and want to give back by being more thoughtful and compassionate. I want to make the most of this second chance at life because I know not everyone is given another chance.

Do you ever think about your donor?All of the time. I treasure my kidney, it is an absolute treasure. Someone cared so much that they gave me this chance at life. Anytime I talk about it I start to cry. I’ll always be connected to that person and their family because of their gift to me.

What would you tell people who are considering becoming a donor?Please do it because you could give someone who still has so much to live for, that chance to live again.

Ann Andersen with grandchildren Destiny and Lawson.Ann Andersen, avec ses petits-enfants, Destiny et Lawson

Recevoir le don de la viePar : Clarissa Andersen Directrice régionale des communications internesEn 2009, la vie d’Ann Kivinen-Andersen changea pour toujours lorsqu’on lui annonça qu’elle recevrait bientôt ce dont elle rêvait depuis près de six ans : un rein sain et fonctionnel.

En 2003, ayant reçu un diagnostic de glomérulonéphrite, une maladie rénale à progression lente, Mme Kivinen-Andersen s’engageait alors dans un long cheminement qui finira par la mener à l’opération chirurgicale vitale qu’elle a subie. Voici son histoire telle qu’elle l’a racontée lors d’une entrevue menée par sa fille, Clarissa Andersen.

Que signifie vivre avec une maladie rénale?J’ai dû subir la dialyse pendant des années. Parfois, je me sentais frustrée à la simple pensée que je resterais prisonnière de la dialyse tant et aussi longtemps que je n’aurais pas reçu un rein même si c’était carrément ce qui me sauvait la vie.

Vous arrivait-il d’être angoissée à propos de l’avenir et de votre greffe éventuelle? Au début, j’étais effrayée lorsque j’envisageais la greffe. D’une certaine façon, j’ai réussi à m’enlever cette idée de la tête. La dialyse me tenait occupée et j’essayais de mener une vie normale.

Comment avez-vous vécu la journée où on vous a téléphoné pour vous apprendre que votre tour était enfin arrivé de recevoir une greffe?D’abord, je ne pouvais pas le croire, puis j’ai poussé des cris de joie et d’excitation. Je pensais que cet appel ne viendrait jamais. J’étais tellement excitée, mais, en même temps, j’étais très nerveuse.

Quelle a été votre réaction quand vous avez appris que vous recevriez votre nouveau rein ce jour même? C’est difficile d’expliquer ce qu’on ressent lorsqu’on entend ces paroles. C’est un moment chargé d’émotions pour tout le monde; toute la famille est en fête.

Qu’a signifié la greffe pour vous? C’est donner une seconde chance à la vie. L’idée d’avoir l’organe d’une autre

personne ne me dérange nullement. Cela signifie que quelqu’un se souciait suffisamment du bien-être des autres pour signer sa

carte de donneur.

Dans quelle mesure cela vous a-t-il changé en tant que personne?

Je suis plus forte et plus solide. Je suis aussi très reconnaissante envers le donneur et je veux donner au suivant en étant plus prévenante et compatissante. Je veux profiter au maximum de cette seconde chance de vivre parce que je sais que ce n’est pas tout le monde qui a le privilège d’avoir une deuxième chance.

Vous arrive-t-il de penser à votre donneur? J’y pense tout le temps. Je chéris mon rein, c’est un trésor inestimable. Quelqu’un se souciait tellement des autres qu’il m’a donné cette chance de vivre. Chaque fois que j’en parle, je me mets à pleurer. Je serais toujours en communion avec cette personne et sa famille en

raison de la valeur du cadeau qu’ils m’ont offert.

Que direz-vous aux personnes qui songent à devenir donneurs?

S’il vous plaît, faites-le; vous pouvez donner à une autre personne qui a encore tellement de raisons de

vivre la chance de pouvoir revivre.

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The typical reaction encountered by someone who is known to have a mental illness is fear and rejection. This reaction, unfortunately, can extend to family members as well. Sometimes it is the family members themselves that express this fear and rejection. Why do we do this? When people appear similar but different from us, we may view them with a negative stereotype. We get these stereotypes from television, movies, books, and family stories when we are kids. Most of us have heard stories from adults about the aunt or uncle with peculiar behaviour or the “crazy” man /woman, who lived down the road.

Mental illness can be an invisible illness. This can be part of our fear. People with mental illness can be hard to spot. You probably know someone who has a mental illness but don’t know it.

Surveys indicate that one in five people in Canada will experience a mental illness in his or her lifetime. It is also important to note that it can affect people of any age from childhood to adulthood at anytime, from the poorest person to the richest. Mental illness has no boundaries.

We have all had times when we feel down or depressed, get unreasonably angry or overly excited. We can even have periods when we feel the whole world is against us or out to get us. These are normal feelings. However, for a person with a mental illness these feelings are sustained and overwhelming. These feelings prevent the person from coping with everyday life.

Another aspect of mental illness which causes fear is that there is no particular

way to develop mental illness. Genetics play a part in people having the potential for developing a mental illness and what happens in their lives also plays a part. Some people, due to their family genetics, have a higher probability to become ill. Mental illnesses such as Schizophrenia, Bipolar (manic – depression) and childhood disorders such as Autistic Disorder, all reportedly have strong genetic components. For these people, when and how they develop one of these illnesses has less to do with what happens in their lives and more to do with

what genes they inherited.

At the other extreme, it can be certain life events which determine whether someone will develop a mental illness. These events are usually events

which are out of the ordinary -called traumatic

events. They change the direction your life was going

in a way you did not expect or want. Traumatic events for people, whether they happened in childhood or in adulthood, have an emotional impact which can last a short time or a very long time. These reactions are usually some form of anxiety or depression. Traumatic events, such as suffering some form of abuse or tragic loss as a child can, many years later, cause a reaction which affects our mental health when as adults we are faced with another life changing event.

People often ask “Why did he/she fall apart when that happened? I had a similar thing happen to me and I am fine”. How people handle the impact of an emotionally traumatic event depends on many factors. Whether the response comes in the form of depression, anxiety, or a combination of both, as well as the

La réaction typique à laquelle se heurte une personne diagnostiquée d’une maladie mentale est la peur et le rejet. Malheureusement, cette réaction peut même se propager jusque chez les membres de la famille. En effet, il arrive parfois que ce soient des membres de la famille eux-mêmes qui manifestent cette peur ou ce rejet. Pourquoi en est-il ainsi? Quand des personnes paraissent semblables à nous, mais qu’elles diffèrent de nous par certains aspects, nous les associons à un stéréotype négatif. Ces préjugés nous proviennent de la télévision, du cinéma, de livres et d’histoires entendues dans notre enfance au sein de notre famille. Étant enfants, n’avons-nous pas tous entendu des adultes parler des comportements bizarres d’un oncle ou d’une tante ou du « fou » ou de la « folle » qui vivait au bout de la rue?

La maladie mentale est une maladie invisible, ce qui peut contribuer à alimenter nos peurs. Il peut, en effet, être difficile de reconnaître les personnes atteintes de maladie mentale. Il est probable que vous connaissez quelqu’un qui souffre d’une maladie mentale sans toutefois être reconnu comme tel. Des recherches indiquent qu’une personne sur cinq au Canada sera atteinte d’une maladie mentale au cours de sa vie. Il est également important de noter que la maladie mentale touche les gens de tout âge, à n’importe quel moment entre l’enfance et l’âge adulte, et de tout milieu, du plus pauvre au plus riche. La maladie mentale n’a pas de frontières.

Nous vivons tous des périodes où nous nous sentons « à plat » ou dépressifs, où nous ressentons de la colère déraisonnable, ou de l’enthousiasme exagéré. Il y a même des moments où nous avons le sentiment que la terre entière est contre nous ou que tout le monde s’acharne contre nous. Ces sentiments sont normaux; toutefois, pour une personne atteinte d’une maladie mentale, ils sont persistants et dominants. Ces sentiments empêchent la personne de composer avec les réalités quotidiennes de la vie.

Un autre aspect de la maladie mentale qui engendre de la peur est le fait que son apparition n’est attribuable à aucun facteur particulier. La génétique est en partie responsable de la prédisposition de la personne à développer une maladie mentale; cependant, les événements qu’elle vit y contribuent également. Certaines personnes, en raison du patrimoine génétique familial, courent un risque accru de souffrir de maladie mentale. On dit que les maladies mentales, comme la schizophrénie et le trouble bipolaire (manie-dépression), et les troubles

infantiles, comme le trouble autistique, sont tous des troubles d’origine largement

génétique. Dans le cas de ces personnes, le moment où elles ont

développée une de ces maladies et la raison pour laquelle elles l’ont développé ont peu à voir avec les événements de leur vie, mais beaucoup avec les gènes dont elles ont hérité.

À l’autre extrême, il est possible que certains événements de la vie

déterminent si la personne développera ou non une maladie mentale. Ces événements,

généralement des événements qui sortent de l’ordinaire, sont appelés événements traumatiques. Ceux-ci perturbent votre vie de façon inattendue ou indésirable. Qu’ils se produisent dans l’enfance ou à l’âge adulte, les événements traumatiques ont sur les gens un impact émotionnel dont la durée peut être brève ou très longue. Ces réactions se manifestent généralement sous quelque forme d’anxiété ou de dépression. Des événements traumatiques vécus dans l’enfance, comme le fait d’avoir vécu une forme ou l’autre de violence ou une perte tragique, peuvent entraîner, de nombreuses années plus tard, des réactions ayant une incidence sur la santé mentale de la personne lorsque, à l’âge adulte, celle-ci est aux prises avec un autre événement qui bouleverse sa vie.

Les gens posent souvent la question suivante : « Pourquoi la personne s’est-elle effondrée lorsque cela lui est arrivé? J’ai vécu la même chose et je m’en suis bien sorti. » La réponse à cette question dépend d’un

Mental illness can be

an invisible illness. This can be part of our

fear. People with mental illness can be hard to

spot. You probably know someone who has a

mental illness yet not know it.

La maladie mentale est une

maladie invisible, ce qui peut contribuer à alimenter nos peurs. Il peut, en effet,

être difficile de reconnaître les personnes atteintes de maladie

mentale. Il est probable que vous connaissez quelqu’un qui souffre d’une maladie

mentale sans toutefois être reconnu comme tel.

Demystifying Mental Illness

William D. Gunn, M.Sc.Licensed Psychologist, Miramichi Mental Heath Centre

Psychologue agréé, Centre de santé mentale de Miramichi

Lever le voile sur la maladie mentale

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Équipe spécialisée d’autisme du Centre de réadaptation Stan Cassidy

Tanya Browne, ergothérapeute; Gosia Bochenska, analyste de comportement; Kimberley MacKeigan, orthophoniste

The many Faces of autism Les multiples facettes de l’autismeAn Afternoon with Ashley

By Carol Rankin Communications Specialist, Fredericton and Upper River Valley

Relaxing in the sun, I floated around the pool on a brightly coloured pool mattress. Ashley, a 10 year old girl with curly, long brown hair was in the pool with her dad. I floated toward Ashley and she held out her arms indicating that she wanted to float on the mattress too. Her dad was hesitant to put her on as it was a bit uncharacteristic of her to go to a stranger. However, her dad went ahead and placed her on the mattress and Ashley quickly made herself comfortable laying her little body close to mine; placing her ear and face on my chest. As she lay there, Ashley intently twirled the ties on my suit. I quietly hummed a song. Ashley listened and every now and then she would hum too. We were in our own world surrounded by laughter and cannon balls. But it was the quiet

connection that I experienced that was so meaningful. Barely

a word was spoken, just humming, breathing - a quiet connection. I had the privilege of spending a sunny afternoon with this beautiful little girl. Ashley is her name. Ashley is autistic.

Stan Cassidy Centre for Rehabilitation Autism Team:Tanya Browne, Occupational Therapist; Gosia Bochenska, Behaviour Analyst;

Kimberley MacKeigan, Speech-Language Pathologist

The most recent

figures from a 2007 survey of 78,000 parents in the US suggest that 1 in

91 children age 3 to 17 years have been diagnosed with ASD. For boys, the rate

was estimated to be 1 in 58.

Ashley Trecartin having fun in the pool with her friend Xzander Pierce.

Ashley Trecartin s’amuse dans la piscine avec son ami, Xzander Pierce.

Kogan, Michael D. et al, Prevalence of Parent-Reported Diagnosis of Autism Spectrum Disorder Among Children in the US, 2007, Pediatrics 2009 124: 1395-1403

What is Autism?It seems that autism has become a hot topic. It is often mentioned in the newspaper and on television. Even some popular TV and movie characters have autism or autistic-like qualities (e.g. extreme intelligence, rigid or obsessive habits and poor social skills). Dustin Hoffman’s Rainman and FBI agent Spencer Reid on Criminal Minds are just two examples.

Autism or autism spectrum disorder (ASD) is a common diagnosis. It is a developmental disability that affects how the brain functions, specifically those areas of the brain that control social ability and communication skills. People with ASD may have difficulty relating to the outside world and may have unusual reactions to the people around them. Educational performance is usually affected as well.

People with ASD have difficulties with:

• Social interaction – they may not make friends or play like other children their age; they may not make eye contact or they may stare intently at others.

• Communication – they are usually slow to develop speech; if they can speak, they may repeat what others say; they may have trouble starting, continuing or ending a conversation; and pretend or imaginative play may be limited.

• Repetitive behavior, interests and activities – they may be fascinated or obsessed by certain topics or activities, as in Ashley’s case with the strings on Carol’s bathing suit (see

side bar). They insist on specific routines and often engage in repetitive movements (e.g. hand or finger flapping).

Diagnosis An autistic child generally will show signs of difficulty before the age of three. ASD

is diagnosed by specially trained physicians and psychologists

using information about child development and behavior to determine whether they have this disorder. ASD can be diagnosed in children as young as 18 months.

TreatmentTreatment should begin

as soon as possible; however, intervention at any age can lead to improved skills and a better quality of life. Research has shown that the most effective treatment is intensive behavioral intervention (IBI). This involves teaching children the skills they need to learn by breaking them down into small steps. Praise, toys and favorite treats are used to motivate and reward them for their hard work. Children make the most progress when they receive at least 25 hours of treatment per week.

For more information regarding ASD services contact Autism Society New Brunswick at 1-866-773-1916 or go to their website at www.autismnb.org.

Qu’est-ce que l’autisme?Il semble que l’autisme est devenu un sujet brûlant. On le mentionne souvent dans les journaux et à la télévision. Même certaines grandes vedettes de la télévision et du cinéma souffrent d’autisme ou possèdent des traits qui ressemblent à l’autisme (p.ex. intelligence extrême, habitudes rigides ou obsessives et

manque d’aptitudes sociales). L’acteur Dustin Hoffman, du film Rainman,

ainsi que l’acteur Spencer Reid, agent du FBI dans l’émission

Criminal Minds, ne sont que deux exemples.

L’autisme, ou les troubles du spectre autistique (TSA), est un diagnostic

commun. Il s’agit d’un trouble du développement

qui touche le fonctionnement du cerveau, plus précisément les

parties du cerveau qui contrôlent les aptitudes à socialiser et à communiquer. Les personnes atteintes de TSA peuvent avoir du mal à communiquer avec le monde extérieur et avoir des réactions paradoxales aux gens qui les entourent. Habituellement, les capacités d’apprentissage sont également compromises.

Les personnes atteintes de TSA éprouvent de la difficulté avec les points suivants :

• Interaction sociale – Elles peuvent ne pas pouvoir se faire d’amis, ne pas jouer comme les autres

enfants de leur âge et ne pas pouvoir établir

un contact visuel avec les autres. Elles peuvent aussi avoir tendance à regarder les autres personnes fixement.

• Communication – Elles sont habituellement plus lentes à développer

le langage. Si elles peuvent parler, il se peut qu’elles répètent ce que les autres disent ou éprouvent de la difficulté à entamer, à poursuivre ou à mettre fin à une conversation. Elles peuvent également avoir de la difficulté à s’adonner à des jeux imaginaires.

• Comportements, intérêts et activités répétitifs – Elles peuvent être fascinées ou obsédées par certains sujets ou certaines activités, comme dans le cas d’Ashley avec les attaches du maillot de bain de Carol (voir encadré). Elles insistent à suivre des routines précises et font souvent des gestes répétitifs (p.ex. battre des doigts ou des mains).

Diagnostic Les symptômes de l’autisme apparaissent généralement avant l’âge de trois ans. Des médecins et psychologues qualifiés diagnostiquent les TSA en se fondant sur les renseignements au sujet du développement et du comportement de l’enfant. Les TSA peuvent être diagnostiqués chez les enfants aussi jeunes que 18 mois.

TraitementIl faut commencer le traitement dès que possible. L’intervention, à tout âge, peut améliorer les aptitudes ainsi que la qualité de vie. Des recherches ont démontré que le traitement le plus efficace des TSA est l’intervention comportementale intensive (ICI). Ce traitement permet aux enfants d’apprendre en petites étapes les aptitudes dont ils ont besoin. On se sert également de commentaires positifs, de jouets et de gâteries préférées pour motiver et récompenser les enfants pour leur beau travail. Les enfants font le plus de progrès lorsqu’ils sont traités au moins 25 heures par semaine.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur les services des TSA, communiquez avec la Société de l’autisme du Nouveau-Brunswick, au 1-866-773-1916, ou visitez son site Web à www.autismnb.org.

Les derniers résultats d’un sondage mené en

2007 chez 78 000 parents des États-Unis démontrent que 1 enfant sur 91, parmi des enfants

âgés de 3 à 17 ans, a reçu le diagnostic de TSA. Chez les garçons, on estime que le

taux s’élève à 1 enfant sur 58.

Un après-midi avec AshleyPar Carol RankinSpécialiste des communicationsFredericton et Haut de la Vallée

Carol relaxe au soleil en se laissant flotter dans la piscine sur un matelas gonflable vivement coloré. Ashley, une fille de 10 ans aux cheveux bruns, longs et bouclés, se baigne également dans la piscine avec son père. Carol flotte vers Ashley, et Ashley ouvre ses bras pour indiquer qu’elle veut monter sur le matelas avec elle. Son père hésite, puisque ce n’est pas dans les habitudes de sa fille de s’approcher des étrangers. Néanmoins, son père la pose sur le matelas et Ashley s’installe confortablement près de Carol, en plaçant son oreille et son visage sur la poitrine de Carol. Couchée là, Ashley s’amuse à faire tourner les attaches du maillot de bain de Carol. Carol chantonne une petite chanson douce. Ashley écoute et, de temps en temps, chantonne elle aussi. Carol et Ashley sont dans leur petit monde entouré de rires et de plongeons en boulet de canon. Mais c’est le lien personnel avec Ashley qui a le plus touché Carol. À peine un mot a été dit, le silence de ce doux

moment étant brisé que par le son de leur chantonnement et de leur

respiration. Carol a eu le privilège de passer un bel après-midi ensoleillé avec cette belle petite fille. Elle s’appelle Ashley. Ashley est autiste.

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Rhonda Hamilton RN / I.I.Albert County Health and Wellness Centre

Centre de santé et de mieux-être du comté d’Albert

Marcher dans des sentiers, perdre du poids, être actif – tout cela semble bien beau. Cependant, lorsque l’on entame un programme d’exercices, le premier pas est souvent le plus difficile à faire. Surmonter l’appréhension que l’on ressent en envisageant entreprendre un programme d’exercices exige des efforts. Quelques règles communes s’appliquent :

• Les gens feront régulièrement de l’exercice s’ils aiment l’activité qu’ils ont choisie.

• Les gens sont motivés lorsqu’ils s’aperçoivent que leur mode de vie actif donne les résultats désirés.

• L’établissement d’objectifs en ce qui a trait à l’activité physique influe beaucoup sur le maintien d’un mode de vie actif.

Certaines activités touchent directement les trois points susmentionnés, et la marche nordique en est un exemple parfait.

Cette activité, qui a vu le jour lorsque des skieurs de fond ont voulu s’entraîner pendant la période hors-saison, est un excellent entraînement cardiovasculaire et musculaire. De plus, elle n’exige aucune adhésion, équipement ou frais de déplacement coûteux. Tout ce qu’il faut pour se diriger vers une meilleure santé c’est des bâtons de marche nordique, des espadrilles et des vêtements d’entraînement.

La marche nordique consiste à marcher à l’aide de deux bâtons adaptés, semblables à des bâtons de ski. Ces bâtons aident à supporter le poids, réduisant ainsi le

stress sur les genoux et les chevilles. Offrant un entraînement plus intense que la marche ordinaire, la marche nordique permet de brûler jusqu’à 40 pour 100 plus de calories tout en augmentant la force du tronc supérieur. En fait, ce sport permet d’atteindre le même niveau d‘intensité que la course, sans l’impact.

Bon nombre d’adeptes de ce sport affirment avoir plus de plaisir à pratiquer ce genre de marche que la marche ordinaire, car elle leur permet de varier le type et l’intensité de la marche.

Bien que ce sport exige très peu d’équipement comparativement aux autres sports comme le hockey ou le football, il nécessite des bâtons. Ces derniers sont ordinairement dotés d’embouts de caoutchouc amovibles permettant ainsi de les utiliser sur des surfaces dures comme le béton et le pavé. Lorsque l’embout est retiré, il révèle un embout de carbure métallique fortifié, idéal pour les sentiers, la plage, la neige et la glace.

Pour ceux et celles qui aiment la compétition ou qui aiment se fixer de grands objectifs, il y a même des marathons et des compétitions auxquels les mordus de ce sport peuvent participer. De plus, grâce aux différentes techniques de marche qui existent, la marche nordique ne manque pas de variété.

Donc, procurez-vous des bâtons, apprenez un style de marche nordique et lancez-vous à l’aventure.

Hitting the trails, losing weight, being active – it all sounds great. But when getting started with an exercise program, the first step is often the hardest. Getting over the dread of starting an exercise regime requires work. A few common rules apply:

• People will exercise regularly if they enjoy the activity they’re doing

• People are motivated when they see results from their active lifestyles

• Setting physical activity goals is a strong force that sustains an active lifestyle

Some activities touch on all three points directly, and Nordic Walking is a great example.

This activity, which originated with cross-country skiers who wanted to train during the off-season, is a great cardio-vascular and muscular workout. In addition, it doesn’t require expensive memberships, sports equipment or travel costs. All you need is a set of Nordic walking poles, sneakers and workout clothes, and you’re off on the path to better health.

Nordic Walking entails using two modified poles while walking, similar to those used during skiing. The use of the poles helps support some of your body weight, taking stress off knees and ankles. Meanwhile, the activity is more

intense than regular walking. It burns up to 40 per cent more calories, with the added bonus of increased upper body strength. The sport allows the same intensity of running but without the impact.

Many Nordic walkers say they have more fun with Nordic Walking than regular walking because it gives them more variety and more exercise.

While the sport requires little equipment compared to some others, such as hockey or football; poles are required. These usually come with removable rubber tips so they can be used on hard surfaces such as concrete and pavement. When the tip is removed, it reveals a hardened carbide tip ideal for trails, the beach, snow and ice.

For those with a competitive edge or those who like to have major goals to work towards, there are even marathons and competitions that you can seek out once you’re immersed in the sport. There are also different styles that you can learn, adding some variety to the sport.

So grab some poles, learn a Nordic Walking style, and hit the trails or pavement.

Pratiquer la marche nordique pour le plaisir et la bonne forme physique

From left: Darlene Jordan, a staff educator at The Moncton Hospital, and Denise Galbraith,

Manager of Nursing Services at the hospital go for a vigorous Nordic walk.

Go for a stroll, break a sweat with Nordic walking

De gauche à droite : Darlene Jordan, conseillère en formation du personnel et Denise Galbraith, chef des Services infirmiers à L’Hôpital de Moncton entament une séance de marche nordique vigoureuse.

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intensity of this response, and again genetics plays a part. The ways you learned as a child to cope with stress will also play a part in determining how well you manage your response. Your relationships with family and friends and your connections to the community also can help mediate your response.

So regardless of who you are things are going to happen which will affect your mental health. When they do, depending on the type and length of the event, research states that a third will have the personal and family resources to handle it on their own. A third will require help for a short time and the last third will be affected for most of the rest of their lives. However, the good news is that there is help in many places. Your family physician or local psychiatrist can help with medicines. These medicines help because genetics and the events change how the chemicals in your brain work. The medicines help re-balance the brain chemicals helping the person to cope better. Your thinking affects your emotions, your emotions affect your thinking, and both have an impact on how your brain chemicals work.

If you feel you need to have someone to talk about events in your life and are willing to learn new ways to cope with your thoughts and feelings, there are clinicians at your local hospital ready to help. You can refer yourself or be referred by any number of other people who recognize you are struggling with life.

grand nombre de facteurs découlant de la façon dont la personne gère l’impact d’un événement traumatique intense. Que la réaction se manifeste sous forme de dépression ou d’anxiété ou comme une combinaison des deux, ici encore, la génétique joue un rôle sur la façon dont se manifeste cette réaction de même que sur l’intensité de cette réaction. Dans votre enfance, la façon dont vous avez appris à composer avec le stress joue également un rôle déterminant sur la façon dont vous gérez vos réactions. Votre relation avec votre famille et vos amis ainsi que vos liens à la collectivité peuvent aussi vous aider à apaiser vos réactions.

Alors, qui que vous soyez, vous vivrez inévitablement des événements qui nuiront à votre santé mentale. Des études démontrent que, lorsque ces événements se produisent, compte tenu du type et de la durée de l’événement, un tiers des personnes touchées auront les ressources personnelles et familiales nécessaires pour s’en sortir par elles-mêmes. Un autre tiers aura besoin d’aide pendant quelque temps et le dernier tiers en subira des conséquences pour pratiquement le restant de leur vie. La bonne nouvelle, toutefois, c’est qu’il

existe de nombreuses ressources d’aide. Votre médecin de famille ou un psychiatre de votre région peut vous prescrire des médicaments. Étant donné que les facteurs génétiques et les événements modifient la chimie de votre cerveau, des médicaments sont utiles. En effet, les médicaments aident à rééquilibrer les substances chimiques du cerveau aidant ainsi la personne à mieux composer avec la situation. Vos pensées influent sur vos émotions, vos émotions influent sur vos pensées, et ces deux activités ont une incidence sur le fonctionnement des substances chimiques du cerveau. Si vous ressentez le besoin de parler à quelqu’un au sujet des événements qui perturbent votre vie et que vous êtes prêt à apprendre de nouvelles façons de composer avec vos pensées et vos émotions, vous trouverez au Centre de santé mentale de Miramichi des cliniciens prêts à vous aider. Pour obtenir ces services, vous pouvez en faire la demande vous-même ou y être aiguillé par toute autre personne qui réalise que vous êtes aux prises avec les difficultés de la vie.

depending on the severity of the symptoms. Non-surgical treatment should be used in the early stages of nerve compression when intermittent numbness and tingling of the fingers is present.

Treatment of CTS may consist of:

1. Splinting: Keeping the wrist in a neutral position using a splint. This minimizes carpal tunnel pressure and compression of the median nerve.

2. Hand therapy: An occupational therapist or physiotherapist skilled in the assessment and treatment of hand disorders may treat individuals with CTS. Typically, therapy consists of using ultrasound; exercise; custom splinting; manual therapy; and patient education.

3. Ergonomic Evaluation: Occupational therapists and other ergonomic assessment specialists can often identify and recommend solutions for poor work habits or workspace design which may contribute to the development of CTS.

4. Steroid Injection: The goal of this treatment is to decrease inflammation within the carpal tunnel and reduce the pressure on the median nerve. This injection is administered by a physician and is often done in combination with wrist splinting.

SurgerySurgical treatment is considered for cases where other treatment fails or for patients with severe symptoms of CTS. Although a number of surgical approaches exist, the goal of surgery is to decompress the median nerve by creating more space within the carpal tunnel. This is achieved by dividing a ligament which acts as the roof of the carpal tunnel.

If you have symptoms consistent with CTS, make an appointment to see your health care provider. Carpal Tunnel Syndrome is most easily treated in its early stages and can often be effectively managed using non-surgical methods.

de la compression du nerf, lorsque l’engourdissement et le picotement des doigts sont intermittents.

Le traitement du SCC peut comprendre :

1. Port d’une attelle : maintenir le poignet en position neutre au moyen d’une attelle. Cela minimise la pression exercée sur le canal carpien ainsi que la compression du nerf médian.

2. Thérapie de la main : un ergothérapeute ou physiothérapeute spécialisé dans l’évaluation et le traitement des troubles de la main peut traiter les individus souffrant de SCC. Ordinairement, la thérapie comprend l’utilisation de l’ultrason, l’exercice, le port d’une attelle faite sur mesure, la thérapie manuelle et l’éducation du patient.

3. Évaluation ergonomique : les ergothérapeutes et les autres spécialistes de l’évaluation ergonomique peuvent souvent déterminer les mauvaises habitudes de travail ou les mauvais espaces de travail qui contribuent au développement du SCC et faire des recommandations pour améliorer ceux-ci.

4. Injection de stéroïdes : ce traitement vise à diminuer l’inflammation à l’intérieur du canal carpien et à réduire la pression exercée sur le nerf médian. Cette injection est administrée par un médecin et elle accompagne souvent le port d’une attelle au poignet.

ChirurgieLa possibilité de subir une intervention chirurgicale est examinée lorsque d’autres traitements ont échoué ou lorsque les patients souffrent de symptômes graves du SCC. Bien que bon nombre d’approches chirurgicales existent, la chirurgie a pour but de décomprimer le nerf médian en créant plus d’espace à l’intérieur du canal carpien. Pour ce faire, il faut sectionner le ligament qui recouvre le canal carpien.

Si vous éprouvez des symptômes du SCC, prenez rendez-vous avec votre fournisseur de soins de santé. Le traitement du syndrome du canal carpien est plus facile au stade précoce et peut souvent être géré au moyen de méthodes non chirurgicales.

Myth #5 – There is other ‘stuff’ in our water.

In “mineral” and “spring” water, only ozone and fluoride can be added. Water that is from local sources can be treated with chlorine to help remove microbes and viruses. One of the bi-products of chlorination is trihalomethane which has been linked to some health concerns. Levels of this bi-product are regulated by Health Canada and kept at 0.1mL per litre of water to prevent any health risk. Lead is another chemical of concern in houses built before 1950, where pipes may leach lead into the drinking water. Health Canada advises testing tap water in older homes for lead and upgrading

the plumbing or installing a water filter treatment devise if detected. To minimize the risk of increased lead content in your water, run the tap for a couple of minutes before drinking it.

For More information:

Canadian Bottled Water Association – www.cbwa.ca

Health Canada, Frequently Asked Questions about Bottles Water – www.hc-sc.gc.ca

Canadian Food Inspection Agency, Food Safety Facts on Bottled Water – www.inspection.gc.ca

The Truth about Bottled Water...continued from page 16

Demystifying Mental Illness...continued from page 28

Carpal Tunnel Syndrome ...continued from page 12

Lever le voile sur la maladie mentale...suite de la page 29

Le syndrome du canal carpien...suite de la page 13

Symptômes précoces du SCC• Douleur• Engourdissementintermittent

• Symptômesapparaissentsouventlanuit

Symptômes tardifs du SCC• Incoordination• Pertemusculaire• Diminutiondelamotricitéfine

• Altérationfonctionnelledelamain

Early Symptoms of CTS• Pain• Intermittent numbness• Symptoms often occur at night

Late Symptoms of CTS• Impaired sensation• Muscle loss• Decreased fine motor

coordination• Impaired functional use of the

hand

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OUR MISSION:Care for People, Educate, Innovate

and Foster Research

OUR VALUES:Compassion, Respect, Integrity,

Collaboration, Excellence, Sustainability, Innovation

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