MEMOIRE DE FIN D’ETUDES - MADESAHEL...Dr. El Hadji FAYE, D Enseignant-chercheur au DPF M. Birahim...

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R UN MEMOIR Pour l’obtention du di INVENTAIRE T MEDICINALE D 16 DU CONSER AD MINISTERE DE L’ENSEIG DES UNIVERSITES, UNIVERSITAIRES REGION RECHERCHE SC UNIVERSITE D INSTITUT SUPERIEUR AGRICOLE ET RUR DEPARTEMENT PRODUCTI (DPF) MAITRES DE STAGE Dr. El Hadji FAYE, Enseignant-chercheur au DPF M. Birahim FALL, Chef du DPF REPUBLIQUE DU SENEGAL N PEUPLE - UN BUT - UNE FOI RE DE FIN D’ET iplôme d’Ingénieur des Travaux des THEME: TAXONOMIQUE ET IMPO DES PLANTES DES SECT RVATOIRE BOTANIQUE DANSON DE MBOUR Présenté et soutenu par : Mouhamadou MBALLO 44 ième promotion Décembre 2010 GNEMENT SUPERIEUR, , DES CENTRES NAUX (CUR) ET DE LA CIENTIFIQUE DE THIES R DE FORMATION RALE (ISFAR) IONS FORESTIERES ENVIRO DEVELO ACTION T METHODES DEVELOPPEM : F TUTEUR Dr. Mame Coordonnate Centre Thiern TUDES Eaux et Forêts ORTANCE TEURS 13 A E MICHEL ONNEMENT OPPEMENT TIERS MONDE APPLIQUEES AU MENT DU SAHEL R DE STAGE : Thierno Aby SY, eur d’enda-madesahel no Saïdou Nourou Tall

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REPUBLIQUE DU SENEGAL

UN PEUPLE

MEMOIRE Pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur des T

INVENTAIRE TAXONOMIQ

MEDICINALE DES PLANT

16 DU CONSERVATOIRE

ADANSON DE MBOUR

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DES UNIVERSITES, DES CENTRES

UNIVERSITAIRES REGIONAUX (CUR) ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE DE THIES

INSTITUT SUPERIEUR DE FORMATION AGRICOLE ET RURALE (ISFAR)

DEPARTEMENT PRODUCTIONS FORESTIERES (DPF)

MAITRES DE STAGE Dr. El Hadji FAYE,

Enseignant-chercheur au DPF

M. Birahim FALL, Chef du DPF

REPUBLIQUE DU SENEGAL

UN PEUPLE - UN BUT - UNE FOI

MEMOIRE DE FIN D’ETUDESour l’obtention du diplôme d’Ingénieur des Travaux des

THEME:

INVENTAIRE TAXONOMIQ UE ET IMPORTANCE

MEDICINALE DES PLANT ES DES SECTEURS 13 A

16 DU CONSERVATOIRE BOTANIQUE MICHEL

ADANSON DE MBOUR

Présenté et soutenu par :

Mouhamadou MBALLO

44ième promotion

Décembre 2010

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DES UNIVERSITES, DES CENTRES

UNIVERSITAIRES REGIONAUX (CUR) ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE DE THIES

INSTITUT SUPERIEUR DE FORMATION AGRICOLE ET RURALE (ISFAR)

DEPARTEMENT PRODUCTIONS FORESTIERES

ENVIRONNEMENT DEVELOPPEMENT

ACTION TIERS MONDE

METHODES APPLIQUEDEVELOPPEMENT DU SAHEL

:

au DPF

TUTEUR DE STAGE

Dr. Mame Thierno Aby SY,

Coordonnateur d’enda

Centre Thierno Saïdou Nourou T

DE FIN D’ETUDES es Eaux et Forêts

IMPORTANCE

ES DES SECTEURS 13 A

BOTANIQUE MICHEL

ENVIRONNEMENT DEVELOPPEMENT

ACTION TIERS MONDE

METHODES APPLIQUEES AU DEVELOPPEMENT DU SAHEL

TUTEUR DE STAGE :

r. Mame Thierno Aby SY,

oordonnateur d’enda-madesahel

Centre Thierno Saïdou Nourou Tall

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DEDICACES

Au Nom d’ALLAH le Très miséricordieux, le Tout miséricordieux,

Louange à ALLAH et que la prière et le salut soient sur son Serviteur et Messager,

Mouhammad (PSL), sa Famille et ses fidèles Compagnons.

A mon père

Bien faible témoignage de mon affection et de ma profonde reconnaissance pour tous les

sacrifices qu’ont imposés mes années d’études. Papa que Dieu t’accorde encore longue vie et

santé parmi nous.

A ma mère

Pour toute cette affection et attention particulières à l’égard de tes enfants, maman tu es

exemplaire. Puisse Dieu te donner encore longue vie.

A tous mes oncles et tantes pour les nobles sentiments que vous avez toujours exprimés pour

moi.

A tous mes frères et sœurs pour votre soutien moral et matériel, pour tout ce que vous avez su

partager avec votre frère.

A ma chère épouse, qui pendant toutes ces années d’études a su s’occuper de nos enfants et de

nos familles. Chérie puisse ce travail encourager ton dévouement.

A toute la famille SARR à Dalifor, Dakar.

A tout le personnel pédagogique, administratif, technique de l’ISFAR.

A tous mes camarades étudiants de la 42ième, 43ième, 44ième 45ième et 46ième promotion de

l’ISFAR.

A tout le personnel administratif, technique et de service du Centre d’Application au

Développement Intégré (CADI) Seydou Nourou TALL de Mbour. A toutes les bonnes âmes

qui de près ou de loin ont participé à l’aboutissement de ce travail.

Je vous le dédie.

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REMERCIEMENTS

Ce travail n’aurait pas connu son épilogue sans l’engagement d’un certain nombre de

personnes et de structures vers lesquelles, nos pensées se tournent à l’instant. Elles nous ont

aidés à sa réalisation. Ainsi, nous tenons vivement à remercier :

� Le Directeur de l’ISFAR, Docteur Abdoulaye DRAME

� Le Directeur des études de l’ISFAR, Docteur Abdoulaye FAYE

� Tous les Chefs de départements à l’ISFAR, ainsi que monsieur Ibrahima MBOJI,

Coordonnateur de l’année préparatoire, et particulièrement monsieur Birahim FALL,

Chef du Département Productions Forestières (DPF) et ses collaborateurs, M. Amsatou

THIAM, Dr El Hadji FAYE, l’ITEF instructeur forestier Christian NGENDAHAYO

CISS, et tous leurs collègues vacataires-formateurs au Département.

� Le Coordonnateur d’ENDA-Madesahel, Docteur Mame Thierno Aby SY qui a bien

voulu nous accepter en stage dans sa structure.

Chers messieurs, nous demeurons à jamais marqués par votre sympathie et votre approche

sans protocole qui nous ont permis du reste de profiter de votre expérience et de vos sages

conseils.

Trouvez ici l’assurance de notre vive reconnaissance et de notre hommage respectueux.

Un grand merci au personnel administratif et technique d’ENDA-Madesahel à Dakar et

Mbour.

Enfin, que tous ceux qui ont participé d’une quelconque manière à la réalisation de ce

travail, trouvent ici l’expression de notre profonde gratitude.

MERCI.

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LISTE DES ACRONYMES

AIB : Année Internationale de la Biodiversité

AMP : Aire Marine Protégée

CADI : Centre d’Application au Développement Intégré

CADL : Centre d’Appui au Développement Local

CCFD : Comité Catholique Contre la Faim et pour le Développement

CETF : Centre d’Enseignement Technique Féminin

CFP : Centre de Formation Professionnelle

DPF : Département Productions Forestières

DRDR : Direction Régionale du Développement Rural

DS : District Sanitaire

ENCR : Ecole Nationale des Cadres Ruraux

ENDA : Environnement Développement Action

ENDA-Madesahel : Environnement Développement Action-Méthodes Appliquées

au développement du sahel

ENDA T.M. : Environnement Développement Action Tiers Monde

FAC : Fonds d’Aide à la Coopération

GPS : Global Positioning System

IDEP : Institut africain de Développement Economique et de Planification

IDSV : Inspection Départementale des Services Vétérinaires

IEC : Information Education Communication

IRD : Institut de Recherche pour le Développement

ISED : Institut de Santé et Développement

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ISFAR : Institut Supérieur de Formation Agricole et Rurale

ISM : Institut Supérieur de Management

ISRA : Institut Sénégalais de Recherches Agricoles

ISS : Institut Santé Service

IST : Infection Sexuellement Transmissible

OMS : Organisation Mondiale de la Santé

OMT : Organisation Mondiale du Tourisme

ONG : Organisation Non Gouvernementale

ORSTOM : Office de Recherche Scientifique et Technique Outre-Mer

PM : Plante Médicinale

PNUE : Programme des Nations Unies pour l’Environnement

PSL : Paix et Salut sur Lui

SDDR : Service Départemental du Développement Rural

SIDA : Syndrome d’Immunodéficience Acquis

SRSD : Service Régional de la Statistique et de la Démographie

TBS : Taux Brut de Scolarisation

UCAD : Université Cheikh Anta Diop

UE : Union Européenne

UNICEF : Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (United Nations Children’s Fund)

UTM : Universal Transverse Mercator

VIH : Virus de l’Immunodéficience Humaine

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1:Evolution de la pluviométrie moyenne dans le département de Mbour (1999-2008)

Tableau 2: Liste des espèces inventoriées

Tableau 3: Tableau des indices de fréquence

Tableau 4: Synthèse des présences, fréquences et indices de fréquence des espèces

Tableau 5: Récapitulation des indices de fréquence

Tableau 6 : Recouvrement par espèce au secteur 13

Tableau 7: Recouvrement par espèce au secteur 14

Tableau 8 : Recouvrement par espèce au secteur 15

Tableau 9 : Recouvrement par espèce au secteur 16

Tableau 10 : Récapitulatif des indices de recouvrement par secteur

Tableau 11: Classes de hauteurs et diamètres maximum au secteur 13

Tableau 12: Classes de hauteurs et diamètres maximum au secteur 14

Tableau13 : Classes de hauteurs et diamètres maximum au secteur 15

Tableau 14: Classes de hauteurs et diamètres maximum au secteur 16

Tableau 15: Dépouillement du degré d’importance médicinale des plantes inventoriées

Tableau 16: Résultats du degré d’importance médicinale des parties des plantes inventoriées

Tableau 17: Synthèse sur les 15 plantes les plus fournies en réponses favorables

Tableau18 : Dépouillement du degré d’importance médicinale des plantes inventoriées

Tableau 19 : Dépouillement du degré d’importance médicinale des parties des plantes

Tableau 20: Synthèse sur les 15 plantes les plus fournies en réponses favorables chez les

tradipraticiens

Tableau 21 : Comparaison par ordre d’importance des plantes médicinales proposées par les

deux groupes enquêtés

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LISTE DES FIGURES

Figure 1: Vue d’ensemble du CADI

Figure 2 : Localisation de la zone d’étude

Figure 3: Evolution des températures extrêmes max. et celles extrêmes min. (en °C) du

département de Mbour de 2000 à 2009

Figure 4: Carte du secteur13

Figure 5: Carte du secteur 14

Figure 6: Carte du secteur 15

Figure 7: Carte du secteur 16

Figure 8: Histogramme de fréquence des espèces inventoriées

Figure 9: Recouvrement des secteurs selon le nombre d’indices des espèces

Figure 10 : Recouvrement par strate des secteurs

Figure 11: Recouvrement global des secteurs

Figure 12: Nombre et pourcentage des classes d’âges des vendeurs de plantes médicinales.

Figure 13: Répartition par ethnie des vendeurs de plantes médicinales

Figure 14 : Nombre et pourcentage des classes d’âges des tradipraticiens.

Figure15: Répartition par ethnie des tradipraticiens

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LISTE DES ANNEXES

ANNEXE I : Questionnaire vendeurs de plantes médicinales

ANNEXE II : Questionnaire tradipraticiens

ANNEXEIII : Fiche d’inventaire

ANNEXEIV : Fréquence des espèces dans les quatre secteurs

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RESUME

Face au coût élevé des médicaments pharmaceutiques et le caractère aléatoire de la

majorité des revenus paysans, les populations vulnérables se tournent davantage vers la

pharmacopée. La dégradation des écosystèmes forestiers induite par la péjoration climatique et

les actions anthropiques menace ce mode de médicamentation traditionnelle. Dans ce contexte,

des structures comme ENDA-Madesahel (à travers le conservatoire botanique Michel Adanson

de Mbour) ont développé des stratégies alliant préservation de la biodiversité végétale et

fonctions médicinales des plantes.

La présente étude essaie de faire l’état des lieux partiel du conservatoire botanique

Michel Adanson, et l’objectif consiste à faire l’inventaire taxonomique et l’étude de

l’importance médicinale des plantes des secteurs 13 à 16 du conservatoire. La démarche

méthodologique comporte les phases suivantes : la revue bibliographique, l’élaboration des

outils de collecte des données, l’échantillonnage et les pré-enquêtes et enquêtes de terrain,

l’analyse des données.

Notre étude, malgré le temps court qui lui a été imparti, a pu faire ressortir d’importants

résultats, en rapport avec les différents objectifs spécifiques fixés au départ, guidés par la

problématique du sujet :

la caractérisation du milieu par une cartographie fournie, avec des points géo

référencés ;

la détermination de la richesse floristique, à travers une structuration de sa végétation

sur les quatre secteurs, allant de l’inventaire des espèces à leur caractérisation dans leur

nombre, répartition, grosseur, hauteur ;

la réalisation de deux herbiers, collections de référence des espèces identifiées,

inventoriées ;

les informations sur l’importance médicinale de 52 d’entre les 72 espèces des quatre

secteurs.

Ces résultats qui se veulent une modeste contribution à l’effort de conservation de nos

écosystèmes, et de tentative de soulagement de certains groupes de maladies courantes

pourraient servir entre autres perspectives à tenter une étude floristique globale dans tout le

conservatoire, qui pourrait aboutir à un tracé d’un sentier écologique, et sur le plan médicinal,

à chercher à implanter une pharmacie de plantes médicinales du conservatoire.

Mots clés : Ecosystème, Conservatoire botanique, Inventaire taxonomique, Importance

médicinale, Cartographie, Herbier, pharmacie.

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SOMMAIRE

DEDICACES .......................................................................................................................................... 2

REMERCIEMENTS .............................................................................................................................. 3

LISTE DES ACRONYMES .................................................................................................................. 4

LISTE DES TABLEAUX....................................................................................................................... 6

LISTE DES FIGURES .......................................................................................................................... 7

LISTE DES ANNEXES ........................................................................................................................ 8

RESUME ................................................................................................................................................ 9

INTRODUCTION ................................................................................................................................ 13

PREMIERE PARTIE........................................................................................................................... 15

CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ETUDE .......................................................................... 16

1.1. PROBLEMATIQUE............................................................................................................. 16

1.2. CONTEXTE ET JUSTIFICATION .................................................................................. 16

1.3. OBJECTIFS ............................................................................................................................. 17

1.3.1. Objectif Général ............................................................................................................... 17

1.3.2. Objectifs spécifiques ....................................................................................................... 17

DEUXIEME PARTIE........................................................................................................................... 18

CHAPITRE II : CADRE DE L’ETUDE .......................................................................................... 19

2.1. NAISSANCE ET PRESENTATION D’ENDA- MADESAHEL ....................................... 19

2.1.1. Missions ........................................................................................................................... 20

2.1.2. Domaines d’interventions ............................................................................................... 20

2.1.3. Réalisations dans certains domaines d’ENDA-Madesahel au cours des 5 dernières années (2005-2009) ................................................................................................................... 21

2.1.4. Zone d’intervention .......................................................................................................... 23

2.1.5. Structuration ..................................................................................................................... 23

2.1.6. Programmes ..................................................................................................................... 23

2.1.7. Convention de partenariat ............................................................................................. 24

2.1.8. Partenaires financiers ..................................................................................................... 24

2.2. PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE ................................................................... 24

2.2.1. Localisation ....................................................................................................................... 24

2.2.2. Cadre biophysique ........................................................................................................... 25

2.2.2.1. Climat ........................................................................................................................ 25

2.2.2.2 Sols .............................................................................................................................. 26

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2.2.2.3. Relief ......................................................................................................................... 26

2.2.2.4. Flore .......................................................................................................................... 27

2.2.2.5. Faune ........................................................................................................................ 27

2.2.2.6. Végétation ................................................................................................................ 27

2.2.2.7. Pluviométrie ............................................................................................................. 28

2.2.2.8. Hydrographie et hydrologie.................................................................................... 28

2.2.3. Données démographiques ............................................................................................ 28

2.2.4. Cadre socio-économique ............................................................................................... 29

2.2.4.1. Historique ................................................................................................................. 29

2.2.4.2. Santé et éducation .................................................................................................. 29

2.2.4.3. Elevage ..................................................................................................................... 30

2.2.4.4. Pêche ........................................................................................................................ 30

2.2.4.5. Foresterie ................................................................................................................. 31

2.2.4.6. Tourisme .................................................................................................................... 31

2.3. METHODOLOGIE................................................................................................................... 32

2.3.1. Matériel .............................................................................................................................. 32

2.3.2. Méthode ............................................................................................................................ 32

2.3.2.1. Revue bibliographique ............................................................................................. 33

2.3.2.2. Elaboration des outils de collecte des données .................................................. 33

2.3.2.3. Enquêtes sur le terrain ............................................................................................ 33

2.3.2.3.1. Sélection des marchés .................................................................................. 33

2.3.2.3.2. Choix des tradipraticiens .............................................................................. 34

2.3.2.4. Inventaire dans les secteurs ................................................................................... 34

2.3.2.4.1. Technique d’inventaire .................................................................................. 34

2.3.2.4.2. Données d’inventaire ..................................................................................... 34

2.3.2.4.3. Récolte d’échantillons ................................................................................... 34

2.3.2.4.4. Séchage des échantillons ............................................................................ 35

2.3.2.4.5. Détermination des espèces .......................................................................... 35

2.3.2.5. Dépouillement, traitement, analyse et interprétation des données obtenues . 35

2.3.2.6. Limites méthodologiques ........................................................................................ 35

TROISIEME PARTIE ......................................................................................................................... 37

CHAPITRE III : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS ................................... 38

3.1. DE L’INVENTAIRE ................................................................................................................. 38

3.1.1. Description du site d’inventaire...................................................................................... 38

3.1.2. Plantes inventoriées…………………….……………………………………………….40

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3.1.3. Fréquence des espèces ................................................................................................. 43

3.1.4. Indice de fréquence ......................................................................................................... 43

3.1.5. Analyse de similitude ...................................................................................................... 46

3.1.6. Recouvrement .................................................................................................................. 47

3.1.7. Hauteur-Diamètre ............................................................................................................ 54

Conclusion ............................................................................................................................................. 56

3.2. DE L’IMPORTANCE MEDICINALE DES PLANTES INVENTORIEES .......................... 57

3.2.1. Caractérisation des échantillons enquêtés .................................................................. 57

3.2.2. Importance médicinale des plantes inventoriées selon les vendeurs .................... 60

3.2.2.1. Degré d’importance médicinale des plantes inventoriées selon les vendeurs 60

3.2.2.2. Degré d’importance médicinale des parties des plantes inventoriées ............. 61

3.2.3. Importance médicinale des plantes inventoriées selon les tradipraticiens ............. 63

3.2.3.1. Degré d’importance médicinale des plantes inventoriées selon les tradipraticiens .......................................................................................................................... 63

3.2.3.2. Degré d’importance médicinale des parties des plantes inventoriées selon les tradipraticiens .......................................................................................................................... 64

Conclusion ............................................................................................................................................. 65

CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS ............................................................. 67

BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................................ 69

ANNEXES ............................................................................................................................................ 70

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13

INTRODUCTION

Le rôle éminemment important des écosystèmes forestiers dans le cycle

biogéochimique de la terre est une réalité qu’il ne sera jamais assez suffisant de démontrer. Le

sommet de RIO sur la biodiversité et sur la pollution de l’atmosphère de 1992, les politiques

mises en œuvre à travers le monde pour la séquestration du carbone dont l’excès devient source

de maladies en sont des preuves. Par ailleurs, la proclamation de l’année 2010, le 20 décembre

2006 par l’Assemblée générale des Nations unies, Année Internationale de la Biodiversité

(AIB), et le vote de lois sur des concepts comme celui de pollueur-payeur dont il était tant

question, lors de la récente conférence de la biodiversité d’octobre 2010 à NAGOYA, sont

également des preuves que la conservation de la biodiversité est plutôt l’affaire de tous les

peuples, de toutes les nations, que celle d’un pays ou d’un organisme isolé.

Cette conservation s’exprime en termes de richesse et d’équirépartition ou

d’équitabilité.

C’est un concept qu’on peut situer à trois niveaux d’intégration :

-la diversité des écosystèmes

-la diversité des espèces

-la diversité génétique.

Dans le monde, la diversité des espèces animales et végétales est estimée à cinq à trente

millions dont seulement un million et demi sont décrites (STUART et ADAMS, 1990). A

l’échelle nationale, le Sénégal compte environ deux mille cent espèces floristiques dont une

quarantaine d’endémiques.

Et pourtant, l’agressivité climatique (sécheresse) ajoutée à une anthropisation croissante

beaucoup marquée par une forte boulimie foncière déséquilibre de plus en plus nos milieux

biologiques. Il en résulte un environnement très artificialisé dans lequel la création de

domaines protégés demeure plus que jamais une urgence. Par ailleurs, de plus en plus dans le

monde, les consciences se tournent vers les plantes, pour leur reconnaître leurs vertus

médicinales.

L’objectif reste donc la protection des unités écologiques complètes dans le plus grand

nombre possible d’écosystèmes (STUART et ADAMS, 1979). Cela est une obligation morale

vis-à-vis des générations futures qui doit s’accomplir d’après LO et MAYNART (1982) sous le

respect de deux principes biologiques :

- pour un problème de biologie humaine, on ne peut conserver que ce qui est

conservable par lui-même au sein d’un équilibre biologique.

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14

- pour un problème d’écologie humaine on a une vision anthropocentrique de la

réalité en ce sens que la conservation se fait sous l’angle de l’utilité et de la nécessité

scientifique et économique.

A cela, s’ajoute la nécessité d’interconnecter les portions de réserves existantes, afin

d’éviter l’effet « île ».

C’est fort de toutes ces considérations, que le thème de notre mémoire : « Inventaire

taxonomique et importance médicinale des plantes des secteurs 13 à 16 du conservatoire

botanique Michel ADANSON de Mbour » a été proposé, dans le souci d’apporter une

tentative de réponse sur le potentiel en plantes, et leurs importances médicinales, que renferme

ces secteurs.

L’étude, sans avoir la prétention d’être exhaustive, s’articule autour de trois grandes

parties :

� La première partie aborde la présentation de l’étude et comprend, la problématique, le

contexte et la justification du sujet, les objectifs ;

� La deuxième partie traite du cadre de l’étude et finit par décliner la méthodologie

adoptée ;

� La troisième est réservée à la présentation et l’analyse des résultats obtenus, avant la

conclusion générale et les recommandations.

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15

PREMIERE PARTIE

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16

CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ETUDE

1.1. PROBLEMATIQUE

Il reste vrai que le conservatoire botanique Michel ADANSON logé dans le CADI,

depuis sa mise en place en 1986 joue au plan local, un rôle éminemment important, tant sur le

plan écologique, économique, scientifique que social.

Son site était jadis un espace cultivé, une zone de dunes à dominance de Maytenus

senegalensis (Lam.) Exell, qui a enregistré une introduction d’espèces nouvelles et connait

maintenant plus de vingt ans d’évolution en tant que formation naturelle enrichie, il n’en

demeure pas moins que son écosystème, même s’il s’est enrichi de nouvelles espèces

végétales, surtout du fait de l’ornithogamie et de la régénération naturelle, connaît tout de

même une certaine agression liée aussi bien à la péjoration climatique, qu’à des faits

anthropiques. Par ailleurs, les seules deux tentatives d’estimation de son potentiel végétal ont

été, un établissement de sa liste des plantes en 2003, qui faisait état de 173 espèces appartenant

à une trentaine de familles, et une autre de janvier 2010 qui a révélé une liste de 253 espèces.

Il apparaît dès lors, compte tenu de la situation de référence susmentionnée, la nécessité

de procéder à un diagnostic fut-il sectoriel du conservatoire, à travers un inventaire, afin de

disposer de plus de données de base sur sa diversité végétale, et partant, sur l’importance

médicinale de son potentiel. Sous cet angle, la problématique soulève en elle-même trois

questions fondamentales :

� Quelles sont les différentes espèces végétales dans les 4 secteurs à étudier ?

� Quelles sont leurs caractéristiques ?

� Quelles sont parmi ces plantes, celles qui ont une importance médicinale

reconnue ?

1.2. CONTEXTE ET JUSTIFICATION

La végétation naturelle est une importante source pour l’alimentation, la santé et la

satisfaction des besoins énergétiques des populations dans les pays du Sahel. Au cours de ces

dernières décennies, l’accroissement des besoins des populations et la péjoration climatique ont

entraîné une dégradation sensible de cette végétation. L’impact de ces contraintes s’est

manifesté d’une part par une réduction sensible des superficies boisées, et d’autre part par une

modification de la structure des formations végétales et une raréfaction voire une disparition de

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certaines espèces (Sambou, 2004). A certains endroits, ces facteurs ont presque compromis les

possibilités de reconstitution de la végétation.

Au Sénégal, cette dégradation n’a pas épargné les formations végétales des aires

protégées, et dans des localités comme Mbour, s’il s’y ajoute un fort taux d’urbanisation, la

biodiversité ne s’en porte que de plus en plus mal. Conscientes de cette problématique, des

organisations internationales soucieuses de la conservation des ressources naturelles et de la

biodiversité comme ENDA, à travers son entité ENDA-Madesahel (Méthodes appliquées au

développement du sahel) ont mis en place des programmes pour promouvoir une utilisation

durable des ressources végétales et surtout des plantes médicinales, pour subvenir aux

problèmes de santé et de pauvreté des populations.

La création du Conservatoire botanique Michel ADANSON dans le Centre

d’Application au Développement Intégré (CADI) par ENDA-Madesahel à Mbour, répond à ce

souci de développement durable des communautés de base, face à l’ampleur de ce processus de

disparation des plantes en général, et celles médicinales en particulier.

Cependant, l’insuffisance de données scientifiques sur la flore du CADI notamment au

niveau du Conservatoire botanique Michel ADANSON est une contrainte forte qui limite la

mise en œuvre des plans d’aménagement et de gestion indispensables à l’utilisation rationnelle

des ressources du site. C’est dans ce cadre que se justifie notre étude.

1.3. OBJECTIFS 1.3.1. Objectif Général

L’objectif général de cette activité de recherche est de contribuer à une meilleure

connaissance des ressources naturelles végétales de la zone dans le cadre d’usage médicinal.

1.3.2. Objectifs spécifiques Pour atteindre cet objectif, l’étude passera par les objectifs spécifiques suivants :

� Connaître les caractéristiques du milieu ;

� Déterminer la structure de la végétation des secteurs 13, 14, 15 et 16 du conservatoire ;

� Réaliser une collection de référence en herbier, des plantes inventoriées ;

� Rechercher l’importance médicinale de quelques unes de ces plantes.

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DEUXIEME PARTIE

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CHAPITRE II : CADRE DE L’ETUDE

2.1. NAISSANCE ET PRESENTATION D’ENDA-MADESAHEL ENDA Tiers-Monde est une ONG internationale née d’un long cheminement d’esprits

éclairés ayant constaté les échecs du développement des pays du Sud fondé sur un système peu

au fait des réalités d’un tiers-monde qui s’appauvrissait chaque jour .De cette vision partagée a

été conçu dans les années 1970 un projet de l’IDEP financé par le PNUE qui s’est

progressivement mû en une organisation indépendante qui a reçu son agrément en 1978.

ENDA dont la mission consiste à promouvoir une société plus juste, plus équitable par le

changement politique, économique et social intervient sur 4 continents et 14 pays. Elle est

composée de 30 structures autonomes dénommées ENTITES (17 au Sénégal et 13 dans 12

pays à travers le monde.) ; ENDA- Madesahel (Méthodes Appliquées au Développement du

Sahel) est l’une de ces entités, basée à Mbour au Sénégal, qui œuvre pour la promotion de la

santé intégrée au développement. Cette entité est donc une initiative de développement à la

base qui a été mise en place en juillet 1981, conjointement par le service de Médecine

Préventive et de Santé Publique de la Faculté de Médecine de Dakar et l’ong ENDA Tiers

Monde. Ce compagnonnage actuel est l’aboutissement d’un long processus historique dans

lequel les dates repères suivantes méritent d’être mentionnées :

• En 1973, arrivait à Malicounda (département de Mbour), une équipe de techniciens de

la santé suite à la grande sécheresse, à la recherche d’un site pour les études des

internes en médecine ;

• En 1974, ces techniciens éditent les premières fiches de Plantes Médicinales (PM) ;

• En 1977/1978, cette équipe s’investit dans les soins de santé primaire et de médecine

préventive dans la zone, à travers la renutrition, avec le maraîchage comme levier ;

• En 1978, est créée l’ong ENDA;

• En 1979, la réflexion est suscitée au niveau du ministère de la santé, en rapport avec

ENDA pour rechercher le financement et débuter la formation ;

• En 1981, est née ENDA-Madesahel, première entité de l’ONG ENDA ;

• En 1986, le site du CADI est créé à Mbour (pose de la première pierre), sur 4,97ha,

avec seulement 1 ha qui abrite l’ISED (Institut de Santé et Développement), le reste

(3,97ha), constituant le conservatoire botanique d’ENDA-Madesahel, les espaces libres

et ENDA-santé.

• En 1987, débutent les sessions de formation à l’ISED.

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Actuellement, ENDA-Madesahel, de par ses activités et son rattachement à ENDA T. M. a une

dimension internationale et une autonomie financière.

Figure 1: Vue d’ensemble du CADI

Cette figure présente le CADI dans son ensemble, en localisant certains points

stratégiques comme la pépinière, ENDA-santé, l’ISED, la salle de tri, la compostière,…

2.1.1. Missions ENDA-Madesahel a pour mission de promouvoir la santé et le développement en vue de :

- Favoriser un accès plus égalitaire des populations (en particulier les plus vulnérables) à

des services de santé mieux adaptés à leurs attentes.

- Préserver la biodiversité et inciter à une utilisation rationnelle de ces ressources.

- Susciter et soutenir des initiatives communautaires bénéfiques à la santé qui contribuent

à la création de richesses.

2.1.2. Domaines d’interventions Les domaines d’intervention de l’entité se résument aux points suivants :

-Formation dans le domaine des sciences de la santé et du développement ;

-Conservation des plantes de la biodiversité ;

-Rationalisation et promotion de l’usage des plantes médicinales ;

-Valorisation économique des plantes aromatiques ;

-Soutien aux initiatives communautaires.

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2.1.3. Réalisations dans certains domaines d’ENDA-M adesahel au cours des 5 dernières années (2005-2009)

• Préservation des plantes de la biodiversité:

Durant cette période, ENDA-Madesahel a renforcé le potentiel de son conservatoire

botanique Michel Adanson dont la mission est de contribuer à la préservation de la diversité

végétale et à la protection des ressources phytothérapiques, (en assurant notamment la

connaissance et le suivi des espèces végétales menacées, la mise en œuvre de stratégies de

conservation, et l’information et l’éducation du public).

Trois méthodes de conservation ont été utilisées :

- collection de plantes en pots,

- collection de plantes en champs,

- banque de semences

C’est ainsi que les actions ci après ont été accomplies :

� Introduction de nouvelles espèces

Près de dix neuf (19) espèces nouvelles ont été introduites dans le conservatoire

botanique (Boscia senegalensis, Acacia seyal, Acacia sieberiana, Saba senegalensis, Cassia

prodocarpa, Ricinus communis, Cassia alata, Gmelina arborea, Ficus alata, Ficus sp. ,

Erythrina senegalensis, Adenium obesum, Carapa procera, Cordyla pinnata, Psidium gujava,

Cola cordifolia, Pterocarpus erinaceus).

� Banque de semences

La récolte de graines a permis de renforcer le stock de cette banque qui a pour objectif

d’assurer une conservation durable de semences capables de régénérer des individus viables

représentatifs des populations menacées ou disparues. Le conservatoire dispose actuellement

de variétés de graines sélectionnées et conditionnées : Artemisia annua, Prosopis juliflora,

Cassia alata, Cassia italica, Sterculia setigera, Kigelia africana, Carica papaya, Grewia

bicolor, Acacia nilotica, Acacia laeta, Acacia senegal, abrus precatorius, etc.

� Collections culturales

Chaque année, des variétés de plantes ont fait l’objet de semis: Moringa oleifera,

Acacia nilotica, Euphorbia hirta, Cassia prodocarpa, Artemisia annua, Kigelia pinnata, etc.),

et des boutures plantées, ce qui a permis d’obtenir des plants qui ont servi à répondre à des

demandes diverses, de réintroduction d'espèces disparues, de création de jardins scolaires, etc.

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� Information et éducation du public

Le Conservatoire Botanique a structuré une stratégie éducative, en s'appuyant sur

l'écoute des demandes du public, les échanges avec plusieurs partenaires. Des actions de

sensibilisation et d'éducation constituent l'ossature de cette stratégie, traduite par le concept

d'Atelier Vert de Enda-Madesahel qui est un outil d'éducation à l'environnement et au

développement durable. Il se traduit par l’organisation de séances de communication et

d'accueil du public afin que la nécessité de préserver la flore sauvage et la végétation ne

demeure pas uniquement l'affaire de scientifiques. Ainsi des centaines d’élèves de Mbour,

d’étudiants de l’école d’horticulture de Cambérène, de l’Université Cheikh A. Diop et de

touristes ont visité le conservatoire.

• Rationalisation et promotion de l’usage des Plantes Médicinales

Afin de Favoriser le recours rationnel à la phytothérapie dans le cadre d’un système de

prestations médicales fiables, Enda-Madesahel a d’une part conditionné des médicaments à

base de matières végétales en respectant les principes de traçabilité des matières utilisées, de

qualité des produits finis, de collecte des preuves d’efficacité et d’innocuité existantes, de

formation des prestataires à l’usage correct de ces médicaments ; elle a d’autre part consolidé

son partenariat avec l’association des postes de santé privés catholiques qui a intégré l’usage de

la phytothérapie dans son système de soins.

Au cours des cinq dernières années Enda- Madesahel a produit et distribué 308.070

infusettes de 6 variétés de plantes : Acacia nilotica (Gonakier), Cassia italica (Séné du

Sénégal), Cassia occidentalis (Casse occidentale), Euphorbia hirta (Petite euphorbe), Fagara

xanthoxyloïdes (Fagara), Moringa oleifera (Néverday), permettant ainsi de satisfaire beaucoup

de patients parmi les plus démunis.

• Valorisation économique des plantes aromatiques :

Dans le cadre de la valorisation des plantes traditionnelles négligées et du commerce

équitable, Enda-Madesahel en collaboration avec certaines communautés, a contribué à la

production et au conditionnement de plantes aromatiques locales ; C’est ainsi qu’au cours des

cinq dernières années, dix neuf mille huit cent trente quatre( 19834) étuis de tisanes à base de

kinkeliba, bissap, citronnelle, et de composites de plantes, ont été produits et distribués à

travers le réseau des superettes et répartiteurs en pharmacie.

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23

• Soutien aux initiatives communautaires

Afin de permettre à certaines populations défavorisées de générer des revenus tout en

investissant dans leur propre santé, Enda-Madesahel a noué un partenariat avec des

groupements de Malicounda, Takhoum, Popenguine, Talègne. Ces groupements ont bénéficié

d’une formation qui leur a permis d’acquérir les compétences nécessaires à l’identification et

aux bonnes pratiques agricoles relatives aux plantes médicinales ; ils ont également bénéficié

de semences et d’un encadrement. Ils ont pu obtenir des récoltes de qualité qui leur ont été

achetées par Enda-Madesahel à un prix équitable.

2.1.4. Zone d’intervention Les activités d’ENDA-Madesahel se déroulent principalement au Sénégal dans la

communauté rurale de Malicounda, située à 80 km de Dakar et à 10 km de Mbour, dans le

département du même nom, en dehors des localités ci- haut citées. A Samaane par exemple, en

relation avec l’association villageoise et celle française pour le développement de Samane, 10

ha sont prévus en clôture, avec plus d’un ha en plantes médicinales. La dernière convention

signée par ENDA-Madesahel pour un partenariat est celle avec les populations de Talègne,

dans la région de Diourbel.

2.1.5. Structuration ENDA-Madesahel bénéficie d’un effectif d’environ 20 personnes, avec la structuration

suivante : Au niveau central, il y a l’unité de coordination avec :

-Un Coordonnateur ;

-Un responsable administratif diplômé en management, appuyé par 5 conseillers

expérimentés en administration, ressources humaines, matière juridique, comptabilité et

finance ;

-Deux gestionnaires de programmes.

L’entité recourt ponctuellement à l’appui en consultants, dans des domaines spécifiques.

Au niveau du CADI, à Mbour, la structure fonctionne avec 3 personnes qui s’occupent

en permanence de l’entretien des plantes, 3 autres affectées à la maintenance du système

d’exhaure et du matériel, et 3 à la phyto-production. Ces personnes sont appuyées par des

journaliers.

2.1.6. Programmes Deux programmes sont essentiellement en exécution à ENDA-Madesahel.

- le programme biodiversité, nature et développement, avec trois volets :

o Volet conservatoire botanique ;

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o Volet unité de phyto-production ;

o Volet initiative communautaire (lutte contre la pauvreté).

- le programme formation dans le domaine des sciences de la santé et du développement

avec trois volets également.

o Volet enseignement et recherche (formation post doctorale) ;

o Volet analyse de situation (analyse-expertise-suivi) ;

o Volet formation (information sur les bienfaits de la biodiversité).

2.1.7. Convention de partenariat La signature de convention de partenariat avec ENDA-Madesahel obéit à des critères

dont :

- la préexistence d’une certaine organisation communautaire, afin que les retombées puissent

bénéficier à un grand nombre de personnes (cas de la maison familiale rurale à Malicounda) ;

- la manifestation du besoin de partenariat ;

- l’engagement et la motivation des populations, avec comme plus, la disponibilité de l’eau.

2.1.8. Partenaires financiers

ENDA-Madesahel est une entité autonome d’ENDA T.M. et l’ISED est sont principal

partenaire. Ses financements proviennent soit d’organismes d’appui internationaux publics

(Banque mondiale, UNICEF, OMS, Coopération Française, Suisse, etc.), soit d’organismes

privés (CCFD, Miseseor, etc.), soit de ses propres ressources (75,89%).

2.2. PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE

2.2.1. Localisation Notre stage s’est déroulé dans la ville de Mbour (région de Thiès), située sur la

nationale une, à quelques 82 km de Dakar, dans l’enceinte du Centre d’Application au

Développement Intégré (CADI) ou encore Centre Saïdou Nourou Tall, qui abrite le

conservatoire botanique Michel ADANSON. Cette présentation concernera surtout le

département de Mbour limité au nord par les départements de Thiès et Bambey, au sud par

Foundiougne, à l’est par Fatick et Gossas et à l’ouest par le département de Rufisque et l’océan

atlantique.

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25

Figure 2 : Localisation de la zone d’étude (Source : www.google.sn)

2.2.2. Cadre biophysique

2.2.2.1. Climat Mbour est un département dont, le climat est fortement influencé par les courants

marins. En effet, situé dans une zone de transition soumise à l’influence des alizés maritimes

relativement frais, de direction Nord, Nord-Ouest et de l’alizé continental ou harmattan, son

climat en raison de l’influence omniprésente de ces alizés qui confèrent à sa partie côtière un

micro-climat spécifique, est relativement supportable. Ce climat soudanien est marqué par

deux saisons distinctes : une saison pluvieuse de trois mois (de juillet, à septembre) et une autre

sèche plus longue (d'octobre à juin).

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Figure 3: Evolution des températures extrêmes max. et celles extrêmes min. (en °C) du

département de Mbour de 2000 à 2009 (Source IRD Mbour).

On note des températures fraîches, avec des extrêmes maximales qui ont varié de

23,24°C en juin 2006 à 38,9°C en mars 2007, et des extrêmes minimales de 28,56°C en août

2004 à 13,46°C en décembre 2006, pour la décennie 2000-2009.

2.2.2.2 Sols Dans cette zone, les sols sont essentiellement de trois types. Ils sont majoritairement de

type Dior dans le département (plus de 50%), avec une partie latéritique dans la communauté

rurale de Diass, et dans l’arrondissement de Sindia. Une partie Deck-dior à caractéristique plus

prononcée de Deck est également notable à Mbodjène (communauté rurale de Ngéniène).

2.2.2.3. Relief Il est essentiellement plat, en dehors du massif de Diass haut de 90 m. Toutefois, on

note un système de dunes blanches bordant le littoral, même si leur largeur n’excède pas le

kilomètre. Ici, une dénivellation est notable vers le lac Thiémassas, et par endroits où l’eau est

disponible, on peut avoir quelques exploitations maraîchères.

0

5

10

15

20

25

30

35

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45

jan

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1

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no

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juin

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9

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Temperatures extremes(°C)

Max

Temperatures extremes(°C)

Min

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27

2.2.2.4. Flore Le département de Mbour qui couvre une superficie de 1607 km² (24,34 % de la région

de Thiès), a un domaine forestier classé constitué de 6 forêts, pour une superficie totale classée

de 150705,35 ha soit un taux de classement de 9,77 %, le plus faible taux des trois

départements (rapport annuel 2008 de l’ANDS). Ces formations forestières assurent

essentiellement un rôle de protection. Leur couvert végétal est de type savane arbustive,

parsemée de peuplements mono spécifiques d’Acacia seyal, Adansonia digitata et Borassus

aethiopum, avec une dégradation très prononcée. La flore dans le domaine protégé, est

constituée des forêts naturelles situées dans les zones de terroir, les jachères et les boisements

réalisés. Quelques espaces caractéristiques de ce milieu sont entre autres : la forêt de

Ngazobile, les bosquets de Mbédappe (CR de Fissel), la mise en défens de Nguékhokh. Les

parcs à baobab de la zone de Nguékhokh marquent fortement cette flore.

2.2.2.5. Faune Elle est représentée aussi bien par l’avifaune que la faune à poils. L’avifaune concerne

principalement les pélicans, les oies de Gambie, les dendrocygnes, la tourterelle de bois, les

pigeons, les pintades, les aigrettes, les perroquets, les canards, les francolins, les calaos, etc.

La faune à poils est composée elle par des lièvres, des rats palmistes, des phacochères,

des chacals, des civettes, des patas, des singes verts…. Le domaine forestier classé constitue un

refuge ; mais seulement à ce niveau la quiétude de la faune est parfois perturbée par le bruit

occasionné par les différentes exploitations de carrière. La Réserve de Bandia où on rencontre

une faune variée (grande et petite faune) demeure un bel exemple en matière de reconstitution

du milieu et de réintroduction de la faune dans le département.

2.2.2.6. Végétation Elle est surtout constituée d’une savane arbustive parsemée de peuplements, comme

ceux d’Adansonia digitata (zone de Ngékhokh), de Borassus aethiopum, dans la forêt classée

de Joal, ou encore d’Acacia seyal. On note également par endroits, quelques bosquets

constitués par des espèces remarquables comme Borassus aethiopum ou Faidherbia albida,

dans des champs ou zones de production, comme à Thiadiaye. A noter la zone de steppe

arbustive dans la forêt classée de Ballabougou. Comme mise en défens de cette végétation, elle

correspond à l’ensemble des mesures consensuelles prises par les populations locales, pour

réhabiliter et conserver les ressources sylvo-pastorales de leur terroir, de façon à produire

durablement des avantages écologiques, socio-économiques et culturels, et ces initiatives

commencent à faire tache d’huile dans cette zone dont les deux poumons verts seraient, la

réserve animalière de Bandia sur 3504,71ha, et la station de recherche de l’ISRA (134,25ha).

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2.2.2.7. Pluviométrie De façon générale, ces dernières années, la pluviométrie dans cette zone connaît une

évolution favorable. En effet, en 2005, le département de Mbour battait le record régional en

quantités de pluie enregistrée, avec 779,1mm, contre 605,2mm, pour toute la région de Thiès.

En 2008, pour 45 j de pluie, le cumul fut 648,7mm et en 2009, il sera de 673,2mm pour 37 j de

pluie.

Tableau 1:Evolution de la pluviométrie moyenne dans le département de Mbour (1999-2008)

Année 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 Moy.

Hauteur

(mm)

545 622,1 571,1 308,2 461 273,7 779,1 528 453,2 648,7 519,01

Nbre de

jours

45 42 30 21 37 21 38 36 27 45 34

Source : DRDR/Thiès.

2.2.2.8. Hydrographie et hydrologie Sur le plan hydrographique, il est à noter la présence sur toute sa limite ouest de notre

zone d’étude, jusqu’à Rufisque, de l’océan atlantique, véritable régulateur thermique, dont la

présence a provoqué toute une série de petites rivières côtières coulant d’ouest en est, en

débouchant sur la côte : Guéréo, Somone, Baling, Mbodjiène, et le lac Thiémassas, site

préhistorique. Pour l’hydrologie, les eaux révèlent un caractère saumâtre qui dans certaines

localités, affecte la nappe qui alimente les forages (cas de Thiadiaye). Ce même phénomène de

salinité se note dans la communauté rurale de Sessène, et dans le réseau d’irrigation de goutte à

goutte d’ENDA-Madesahel. Par ailleurs, on note des forages à Sandiara, Sessène …, le réseau

de la SDE, et quelques puits à usage domestique ou maraîcher.

2.2.3. Données démographiques Selon le rapport annuel 2008 du SRSD de Thiès, la population du département de

Mbour s’élève à 559.630 habitants, avec une densité moyenne de 348 habitants au km2 contre

334 en 2007, ce qui correspond à 35,6% de la population de la région de Thiès. Ce

pourcentage renseigne sur une certaine évolution de cette population, car en 2002, il était de

seulement 33,8 %. Sa répartition selon le milieu de résidence, indique qu’elle est plus urbaine

que rurale. Ceci s’expliquerait par la dynamique de développement de la ville d’une part, et

d’autre part, par la création de nouvelles communes dans le département (Saly Portugal,

Ngaparou, Nguékhokh etc.) qui auparavant étaient des villages. La forte concentration humaine

à Mbour s’explique également par la diversité ethnique (Sérères, Wolofs, Hal poular,

Mandings…), avec un grand flux d’exode, doublée d’une diversité des activités économiques.

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29

2.2.4. Cadre socio-économique L’environnement socio-économique de la zone est marqué par la proximité de trois

pôles actifs: Thiès, Dakar et les stations balnéaires le long de la petite côte. Cette position

stratégique a permis une bonne accessibilité aux infrastructures routières, électriques,

téléphoniques ainsi que les services de santé et d’éducation, favorisant ainsi le développement

du commerce, des transports, des activités touristiques, de la pêche et finalement de toute son

économie. Le secteur primaire, avec l’agriculture, l’élevage, et la pêche, domine largement les

activités de la zone. La pêche est principalement artisanale, et l’agriculture concerne surtout le

mil, l’arachide et le maraîchage.

2.2.4.1. Historique Mbour est une localité dont l’origine est très controversée. Diverses thèses sont

défendues par les différentes ethnies qui s’y trouvent. La tradition orale nous apprend que

Mbour serait le point de convergence de plusieurs ethnies, et les premiers à s’y installer

seraient les sérères vers 1700, précisément à Mbour sérère souf. Pendant cette période, la

deuxième vague migratoire constituée par les Mandingues avait déjà atteint Nianing (village

situé à 9km de Mbour), où était implanté l’autorité administrative coloniale de la subdivision.

Une autre thèse soutient que ces sérères venaient juste travailler dans les commerces comme

saisonniers et retournaient dans leurs villages en hivernage et que les Mandingues originaires

de Guinée Bissau seraient les fondateurs pour y avoir créé les villages de nom manding le long

de la côte comme Nianing, Balling, Saly. Par arrêté général du 4 Décembre 1926, Mbour fut

érigée comme commune-mixte. Et son érection en département remonte à la loi n° 72-02 du 1ier

février 1972 relative à l’organisation de l’administration territoriale.

2.2.4.2. Santé et éducation La situation sanitaire dans le département reste encore à parfaire tant au niveau de

l’accès et de la qualité des soins, que de la mise en œuvre des différents programmes ; malgré

les efforts consentis par l’Etat et ses divers partenaires et l’implication de plus en plus poussée

des populations dans la gestion du secteur. On y compte 4 Districts Sanitaires (DS) : Joal,

Poponguine, Thiadiaye et Mbour, à raison d’un centre de santé par district. Or, pour une norme

OMS qui est de 50.000 habitants pour un centre de santé, on note que seul le DS de Popoguine

est en deçà avec 49.148 habitants en 2008, et celui de Joal un peu proche, pour 76.407

habitants, à la même année de référence. Pour ce qui est des pathologies, Mbour enregistrait en

2008 : 318 cas testés positifs au VIH, et 273 cas de tuberculose, avec un regain de diarrhée et

maladies de la peau, et une faible régression du paludisme.

Sur le plan de l’éducation, ce département a l’avantage d’être pourvu en infrastructures

éducatives aussi bien publiques que privées, depuis le préscolaire jusqu’au supérieur. En 2008,

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d’après notre source (SRSD/Thiès), le département comptait 187 structures pour petite enfance,

dont 114 cases communautaires d’éveil, soit 65,38% de taux régional. A l’élémentaire, le

nombre d’écoles s’élevait à 264, dont 23 privées, pour 93.632 élèves, avec un TBS des filles

plus élevé. Au niveau supérieur, il faut noter l’Institut Supérieur de Management (ISM), alors

que le niveau technique comprend entre autre, l’Institut Supérieur de Santé de Mbour (ISS-

Mbour), les Centres d’Enseignement Technique Féminin (CETF), …

2.2.4.3. Elevage Selon le chef de l’Inspection Départemental des Services Vétérinaires (IDSV) de

Mbour, les statistiques en 2008 révélaient un potentiel de 78.000 bovins, 51.400 ovins, 106.600

caprins, 28.990 équins, 58.500 asins, 17.700 porcins ; 17 fermes à volaille industrielle visitées

parmi le grand nombre existant, 3.276.000 individus de la volaille locale. Le suivi de ces

animaux en dehors de l’IDSV, incombe à 6 postes vétérinaires dont 2 non pourvus en agent.

Ce sont : Popoguine, Joal, Ngékhokh (avec résidence à Sindia), Thiadiaye (avec résidence à

Sessène), Fissel et Ndiaganiao, les trois derniers postes étant gérés par le même agent. En

outre, on note la présence des privés dont 2 docteurs vétérinaires à Mbour, un à Thiadiaye et

un autre à Ngékhokh, et environ 5 agents privés dans la commune. Les principales pathologies

rencontrées sont, le charbon symptomatique, la dermatose nodulaire, la fièvre de la vallée du

Rift, la peste équine, la maladie de New Castle. Au volet insémination, sur 1.224 vaches

inséminées en 2008, le faible taux de 42% de gestation sera dû à la transhumance. Au chapitre

abattages contrôlés, le mois de septembre 2009 faisait état de 187 taureaux, 59 bœufs, 259

vaches, 54 jeunes, 441 ovins et 148 caprins.

2.2.4.4. Pêche La pêche occupe l’une des places les plus importantes de l’économie du département de

Mbour, avec près de 2/3 des débarquements de la région de Thiès, plaçant ainsi cette dernière

au rang de première région de pêche artisanale du Sénégal. Elle y dure toute l’année avec des

périodes de forte abondance comme en saison froide. Le département compte cinq postes de

contrôle des pêches (Mbour, Joal, Pointe-Saréne, Ngaparou et Poponguine) qui comprennent

des centres secondaires Nianing, saly, Ndayane etc. Son parc piroguier avoisine les 2.500

pirogues, pour 10.000 à 15.000 pêcheurs. Ces statistiques lui confèrent sa première place de

port de pêche artisanale avec 191.520 tonnes en 2009, pour une valeur commerciale estimée à

près de 49.888.000.000 FCFA. Les cinq domaines auxquels sont destinées ces prises sont : le

mareyage, la transformation industrielle, la transformation artisanale, la consommation locale

et les appâts de navires. Les infrastructures y sont très présentes, dont deux quais pilotes

(Mbour et Joal) répondant aux normes de l’UE, parmi les huit que comptent notre pays, des

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usines de farine de poisson, huit unités de transformation industrielle, dix fabriques de glace.

Les Aires Marines Protégées (AMP) de Joal, Ngaparou, et celle en perspective à Mballing

constituent des exemples concrets de cogestion de la ressource maritime dans cette zone où les

maux de la pêche ont pour noms : pêche à l’explosif, pêche par plongée sous marine,...

(Source : entretien avec le Chef du Service Départemental des Pêches Maritimes de Mbour).

2.2.4.5. Foresterie Dans le département, la politique forestière est fondée sur 4 composantes thématiques

que sont : la sylviculture/reboisement, la lutte contre les feux de brousse, la chasse et gestion de

la faune, l’exploitation forestière. Le reboisement concerne les plantations en régie, celles dans

les collectivités locales, le reboisement dans les forêts classées. Il se réalise en bois de village,

bois individuels, axes routiers, champs (dans lesquels on plante ou isole des espèces

remarquables comme Faidherbia albida, Borassus aethiopum, dans ces zones de protection.

Pour réaliser toutes ces activités, le secteur des Eaux et Forêts dispose des pépinières

suivantes : deux pépinières en régie à Nianing et Bandia, des pépinières villageoises, des

pépinières communautaires, des pépinières individuelles et des pépinières scolaires. La lutte

contre les feux de brousse qui vise la protection de la biodiversité et des écosystèmes naturels

s’est concrétisée en 2009 dans le département, par 23 séances d’IEC qui ont touché 11.436

personnes, et l’ouverture et l’entretien de 3,5 km de pare feux. Sur le chapitre contentieux, 8

cas de feux on été notés, dont 3verbalisés et 5 à auteurs non identifiés. Le plus déplorable fut

celui de Pointe Saréne qui dévastait 172 ha de la forêt classée de Nianing.

La chasse n’y est pas trop notable, le petit gibier et les oiseaux observés ne présentant

pas un grand intérêt pour les chasseurs en dehors du gibier d'eau. Cette avifaune est surtout

localisée dans les aires protégées comme la réserve de Bandia et surtout autour des points

d'eau. Le département de Mbour n’étant pas ouvert à l’exploitation forestière, la majorité de ses

produits forestiers viennent souvent de Kolda, Tambacounda ou Ziguinchor. On trouve

cependant des produits de cueillette venant essentiellement de Joal, Palmarin, Thiadiaye,

Ngéniène,…

2.2.4.6. Tourisme Le tourisme que l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) définit comme suit :

« l’ensemble des activités déployées par les personnes au cours de leurs voyages et de leurs

séjours dans les lieux situés en dehors de leur environnement habituel, pour une période

consécutive qui ne dépasse pas une année, à des fins de loisirs, pour affaires et autres motifs

non liés à l’exercice d’une activité rémunérée dans le lieu visité. », se trouve être l’une des

activités phares du département de Mbour. En effet, les structures touristiques s’y estimaient en

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2008 à: 39 hôtels, 36 résidences, 82 campements et auberges, soit en tout 157 réceptifs pour

8.163 lits, ce qui correspond à 88,2% du taux régional. Ces structures sont certes concentrées

dans la station balnéaire de Saly Portugal, mais se rencontrent actuellement de façon générale

dans tout le département. Cette activité, même si elle constitue la source de revenus d’une

bonne frange de la population, a des contraintes majeures parmi lesquelles : la lourde fiscalité,

la non effectivité de la police touristique, l’absence de crédits pour accompagner les

promoteurs nationaux, et ses tares sont la dégradation des mœurs (prostitution féminine et

masculine, délinquance, alcoolisme, pédophilie, …), avec comme conséquence, la prévalence

élevée des IST/SIDA.

2.3. METHODOLOGIE Pour atteindre les objectifs de notre étude, nous avons adopté une méthodologie axée

sur deux points essentiels : le matériel qui nous a servi de support d’étude, et la méthode

utilisée pour aboutir à un résultat.

2.3.1. Matériel Le matériel utilisé dans le cadre de notre étude est le suivant :

� Un ordinateur portable pour la saisie et le traitement des données ;

� Un GPS 72H de marque GARMIN, pour la collecte des données

cartographiques ;

� Nouvelle Flore illustrée du Sénégal et des régions voisines-Jacques Mugnier ;

� Adventices Tropicales -H.MERLIER, J. MONTEGUT ;

� Flore du Sénégal-J BERHAUT ;

� Compas forestier ;

� Une calculatrice scientifique ;

� Un décamètre ;

� Deux questionnaires d’enquête conçus en modèle alpha numérique en vue de

leur analyse utilitaire avec le tableau dynamique croisé ;

� Les logiciels Word, Excel, Power point, Arcview Gis 3.2a, pour le traitement

des données.

� Un dendromètre SUUNTO

2.3.2. Méthode La méthode adoptée pour atteindre nos objectifs a consisté à une revue bibliographique,

au choix et à l’inventaire du matériel nécessaire pour le recueil des données de terrain , à des

entretiens préliminaires en vue de l’élaboration d’outils de collecte de données , à la définition

d’un plan d’échantillonnage, et d’une méthode d’inventaire des secteurs, des enquêtes

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33

systématiques auprès des acteurs concernés et enfin à un dépouillement ,traitement et analyse

des données obtenues.

2.3.2.1. Revue bibliographique Elle nous a permis d’avoir une meilleure compréhension des concepts clés relatifs à notre

étude, et de fouiller dans des travaux de recherche effectués sur des thèmes similaires au nôtre.

Cette revue a eu lieu dans diverses structures dont les suivantes :

� Bibliothèque de l’ISFAR ;

� Secteur des Eaux et Forêts de Mbour ;

� IRD de Mbour ;

� SDDR de Mbour ;

� CADI de Mbour.

Elle a été complétée par la documentation obtenue à travers plusieurs sites Internet consultés

pour avoir des informations relatives au sujet.

2.3.2.2. Elaboration des outils de collecte des don nées Nous avons d’abord commencé par établir la liste des informations dont nous avons

besoin, au regard des résultats attendus. Ces informations étaient susceptibles d’être fournies

par des outils de collecte de données tels le questionnaire que nous avons administré aux

vendeurs de plantes médicinales et celui administré aux tradipraticiens, et les fiches

d’inventaire, dans le souci d’avoir le maximum possible d’informations fiables. Pour les

entretiens avec les chefs des services de développement comme celui du SDDR, du Secteur des

Eaux et Forêts…, nous avons utilisé un guide d’entretien. Avec les personnes ressources,

l’entretien en tête à tête a été choisi.

2.3.2.3. Enquêtes sur le terrain Pour traiter la partie du sujet relative à l’importance médicinale des plantes

inventoriées, des questionnaires d’enquête ont été administrés, après validation des outils de

collecte de données, et suivant un calendrier préétabli. Parallèlement, des entretiens ont

également été conduits.

2.3.2.3.1. Sélection des marchés Le critère qui a guidé le choix des marchés retenus est d’une part l’existence des vendeurs,

personnes ressources ayant des connaissances sur l’usage des plantes médicinales, et d’autre

part, leur proximité. Ainsi, trois marchés ont été choisis dans la ville, avec 10 questionnaires

administrés selon leur grandeur. Ce sont:

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� Le marché Central ;

� Le marché Ngélaw ;

� Le marché Niéti mbar.

2.3.2.3.2. Choix des tradipraticiens Ici, le critère qui a prévalu est celui des connaissances de la personne, sur les plantes

médicinales, suivant les témoignages de la clientèle. Là également, 10 questionnaires ont été

administrés.

2.3.2.4. Inventaire dans les secteurs Le travail a consisté ici à faire un inventaire systématique pour répertorier l’ensemble

des espèces rencontrées dans les 4 secteurs ciblés du conservatoire botanique. Il s’appuiera sur

la méthode du relevé phytosociologique. Et chaque secteur est considéré ici comme unité à

inventorier.

2.3.2.4.1. Technique d’inventaire Par rapport à cette méthode, la technique du « tour de champ » a été choisie. C’est une

technique de prospection itinérante consistant à inventorier toutes les espèces en parcourant

une surface d’observation, définie en fonction de l’hétérogénéité des milieux, dans différentes

directions (Noba, 2002). L’unité d’échantillonnage étant ici chaque secteur pris dans sa

globalité, qui sera totalement sillonné, et les espèces rencontrées répertoriées.

2.3.2.4.2. Données d’inventaire Trois types de données nous ont intéressés dans l’inventaire:

- les données générales : date, lieu, surface du relevé, numéro du secteur, auteur du

relevé ;

- les données floristiques relatives aux espèces et leurs caractéristiques;

- les données mésologiques dont surtout la nature du sol, la pente, l’altitude, les

coordonnées GPS,…

2.3.2.4.3. Récolte d’échantillons Le meilleur échantillon botanique est la plante entière ou une fraction de plante

(ligneux) avec ses racines, tige, feuilles et fruits (FAYE, 1992).

Le prélèvement d’échantillons a nécessité le matériel suivant :

Sachets imperméables, étiquettes, sécateur, carnet d’herbier. Il s’est fait sous le respect des

principes suivants :

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- noter la date ;

- recueillir le maximum d’informations possibles au moment de la récolte, relatives au

substratum et à l’individu lui-même (fleurs, fruits, racines, …) ;

- récolter au moins trois échantillons pour chaque espèce ;

- faire une double numérotation des échantillons botaniques : sur le carnet d’herbier et

sur chacune des étiquettes de chaque échantillon d’un individu, en veillant à la

correspondance exacte entre le numéro de l’étiquette et celui du carnet d’herbier.

2.3.2.4.4. Séchage des échantillons Les échantillons étaient mis à sécher dans trois presses différentes conçues pour les

besoins de l’herbier : chaque spécimen était inséré dans du papier journal régulièrement

renouvelé pour éviter le développement de micro-organismes. Ce journal lui-même était placé

entre deux feuillets de matelas, et l’ensemble des superpositions tenait entre deux contre-

plaqués, avant que le tout ne soit attaché par des sangles et exposé à l’air.

2.3.2.4.5. Détermination des espèces D’après (BOWEN, 1957), « les plantes, comme les équations, ont l’habitude traîtresse

de sembler pareilles et d’être différentes ou de sembler différentes et d’être pareilles ». Ainsi,

les espèces herborisées ont été identifiées et nommées à l’aide des ouvrages suivants:

- Nouvelle Flore illustrée du Sénégal et des régions voisines de Jacques Mugnier ;

-Adventices Tropicales de H.MERLIER et J. MONTEGUT ;

-Flore du Sénégal de J. BERHAUT(1967) ;

-Deux herbiers de R.D. DIOP (UCAD-2008), F. MBALLO (UCAD-2009) et deux

autres de M. MBALLO (ISFAR-2009).

Tout autant que le sens de l’observation, comme dans toute science.

Les espèces qui ont posé plus de problème ont été identifiées au département de

biologie végétale de la faculté des sciences et techniques de l’UCAD de Dakar.

Après quoi, un herbier de référence de 72 espèces a été confectionné en deux exemplaires.

2.3.2.5. Dépouillement, traitement, analyse et inte rprétation des données obtenues

Le dépouillement des questionnaires d’enquête et fiches d’inventaire a été manuel, et

les données collectées ont été traitées avec le tableur Excel, pour la réalisation des tableaux et

graphiques, et Word a permis la saisie du document.

2.3.2.6. Limites méthodologiques Les difficultés rencontrées pour la réalisation de cette étude sont liées à :

� l’herborisation des échantillons récoltés pendant l’hivernage ;

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� la presque inexistence de travaux réalisés sur le conservatoire botanique ;

� l’administration des questionnaires aux vendeurs et tradipraticiens.

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TROISIEME PARTIE

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CHAPITRE III : PRESENTATION ET ANALYSE DES RES ULTATS

3.1. DE L’INVENTAIRE L’inventaire a eu lieu donc dans un conservatoire botanique. Un Conservatoire

botanique (qui peut être national, régional...) est généralement un organisme public ou semi-

public à caractère scientifique, parfois agréé par le ministère en charge de l'environnement. Il a

pour vocation de contribuer à la protection du patrimoine végétal sauvage et éventuellement

domestiqué et cultivé (agriculture, arboriculture, sylviculture) :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Conservatoire_botanique.

3.1.1. Description du site d’inventaire L’inventaire a eu lieu sur quatre (4) secteurs différents du conservatoire botanique,

présentés comme suit:

� Le secteur 13, qui tient sur 0,15 ha, est le plus proche de la mer. A sol sablo-argileux,

ses coordonnées GPS sont : 28 P0285531 UTM 1595253, son altitude 17,2m et sa pente

-1.

Figure 4: Carte du secteur13

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� Le secteur 14 de la même surface : 0,15ha. Son sol est sablo-argileux, ses coordonnées

GPS sont : 28P 0285544 UTM 1595278. L’altitude est 17,3m et la pente -1.

Figure 5: Carte du secteur 14

� Le secteur 15, le plus petit des quatre, avec 0,05ha. A sol sablo-argileux, sur 17,9m

d’altitude, à pente 1%, ses coordonnées GPS sont : 28P 0285559 UTM 1595292.

Figure 6: Carte du secteur 15

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� Le secteur 16, le dernier et le plus vaste de la série, avec 0, 17 ha. Il est également le

dernier secteur du conservatoire, et a pour coordonnées GPS : 28P 0285574 UTM

1595308, avec un sol sablo-argileux à pente 1%.

Figure 7: Carte du secteur 16

Tous ces secteurs sont contigus et séparés l’un de l’autre par un rideau de Leucaena

leucocephala. Ils ont tous également pour limite Nord, le mur du CADI à partir duquel

malheureusement, des riverains balancent des ordures. A l’opposé du mur, ces secteurs sont

longés par une piste menant vers la mer.

3.1.2. Plantes inventoriées Elles sont au nombre de 72 espèces dont 34 ligneux et 38 non ligneux, réparties entre 39

familles, pour les quatre (4) secteurs. Une diversité floristique assez importante au regard de la

superficie globale quand même réduite des quatre secteurs qui est seulement de 0,52 ha, soit

5200 m2. Le tableau suivant indique ces espèces, avec le signe x marquant leur présence dans

le secteur.

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Tableau 2: Liste des espèces inventoriées

N° Nom scientifique Nom local Famille 13 14 15 16 1 Leucaena leucocephala(Lam.) de Wit

Faux mimosa (F)

MIMOSACEES

x x x x

2 Sapindus saponaria L.

Savonnier (F)

SAPINDACEES

x

3 Bauhinia rufescens Lam.

Rand (W)

CESALPINIACEES

x x x x

4 Tamarindus indica L.

Ndahar (W)

CESALPINIACEES

x

5 Zizyphus mucronata Willd.

Dèmi buki (W)

RHAMNACEES

x

6 Pithecellobium dulce Benth.

Mimosa doux (F)

MIMOSACEES

x

7 Gossypium barbadense L.

Vitèn (W)

MALVACEES

x

8 Prosopis juliflora (sw) DC.

Ndahar tubab (W)

MIMOSACEES

x x x x

9 Casuarina equisetifolia Forst.

Filao (F)

CASUARINACEES

x x x x

10 Coccoloba uvifera L.

Raisin de mer (F)

POLYGONACEES

x

11 Celtis integrifolia Lam.

Mbul (W)

ULMACEES

x x

12 Grewia bicolor Juss.

Kel (W)

TILIACEES

x x x x

13 Commiphora africana (A. Rich.) Engl.

Gnolotot (W)

BURSERACEES

x x x x

14 Syzygium guineense (Willd.) DC.

Sedada (W)

MYRTACEES

x

15 Acacia raddiana Savi.

Sêng (W)

MIMOSACEES

x x

16 Melaleuca leucadendron L.

Niaouli (W)

MYRTACEES

x x

17 Terminalia catappa L.

Gérté tubab (W)

COMBRETACEES

x

18 Phoenix dactylifera L.

Tandarma (W)

ARECACEES

x x

19 Azadirachta indica A. Juss.

Nim (W)

MELIACEES

x x x x

20 Zanthoxylum zanthoxyloides (Lam.)Zepernick et Timber

Génidek (W)

RUTACEES

x x x x

21 Moringa oleifera Lam.

Nebeday (W)

MORINGACEES

x x

22 Combretum aculeatum Vent.

Savat (W)

COMBRETACEES

x x x x

23 Alysicarpus longifolius (Shevra) Hederabad

_

PAPILIONACEES

x x X

24 Alysicarpus ovalifolius (S.et Th.) Leon

- PAPILIONACEES

x x x

25 Achyranthes argentea Lam.

Nop i sindah (W)

AMARANTHACEES

x x x x

26 Hibiscus sabdariffa L.

Bissap (W)

MALVACEES

x

27 Leptadenia hastata (Pers.) Decne

Thiakhat (W)

ASCLEPIADACEES

x x x x

28 Datura metel L.

Ngun-Ngun (W)

SOLANACEES

x x x x

29 Ceratotheca sesamoides Endl.

Yorokhlan (W)

PEDALIACEES

x

30 Ipomoea pes-tigridis L.

Lahal lur (W)

CONVOLVULACEES

x x x x

31 Maytenus senegalensis (Lam.) Exell.

Génamdék (W)

CELASTRACEES

x x x x

32 Momordica balsamina L.

Mbarbof (W)

CUCURBITACEES

x x x x

33 Corchorus tridens L.

Nop i had (W)

TILIACEES

x x x x

34 Crotalaria retusa L. Gérté golo (W)

PAPILIONACEES

x

35 Passiflora ffoetida L.

Maribissab (W)

PASSIFLORACEES

x x x x

36 Boerhaavia diffusa L.

Om i gélèmb (W)

NYCTAGINACEES

x x x x

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42

37 Triumfetta rhomboidea Jacq.

Pardat (W)

TILIACEES

x x x x

38 Commelina forskalaei Vahl.

Véhéhan (W)

COMMELINACEES

x

39 Pergularia daemia (Forsk.) Chiov.

Tat i ganar (W)

ASCLEPIADACEES

x x x x

40 Amaranthus spinosus L.

Mbum bu gor (W)

AMARANTHACEES

x x x x

41 Tephrosia purpurea Pers

Tiékèr (W)

PAPILIONACEES

x x x x

42 Vigna gracilis (Guill. Et Perr.) Hook.

Niebe al (W)

PAPILIONACEES

x x x X

43 Commelina benghalensis L.

Hép a hép (W)

COMMELINACEES

x x

44 Borreria stachydea (DC.) H et Dalz

Didié bop (W)

RUBIACEES

x x x X

45 Merremia pinnata (Hochst.)Hallier

Sagar i surga (W)

CONVOLVULACEES

x x x

46 Merremia tridentata (L.) Hallier

Talav lit (W)

CONVOLVULACEES

x x x

47 Zizyphus mauritiana Var.Gola

Dém (W)

RHAMNACEES

x

48 Zizyphus mauritiana Var. Seb

Dém (W)

RHAMNACEES

x

49 Cassia italica (Miller) Lam.

Laydur (W)

CESALPINIACEES

x x

50 Abrus pecatorius L.

Sebu tubab (W)

PAPILIONACEES

x

51 Hibiscus physaloides Guill. Et Perr.

Farakuta (P)

MALVACEES

x x x X

52 Cymbopogon giganteus Chiov

Benfata (W)

POACEES

x

53 Jacquemontia tamnifolia (L.) Griseb

Nopi bam (W)

CONVOLVULACEES

x X

54 Peristrophe bicalyculata (Retz.) Nees.

Baré (B)

ACANTHACEES

x

55 Coccinia grandis (L) J.C. Voigt.

Yomb u mbet (W)

CUCURBITACEES

x x x X

56 Pennisetum pedicellatum Trin

Bara (W)

POACEES

x x

57 Aphania senegalensis (Juss.) Radlk

Héwèr (W)

SAPINDACEES

x

58 Heliotropium indicum L.

Nag um dèr (W)

BORRAGINACEES

x

59 Tinospora bakis (A. Rich) Miers

Bakis (W)

MENISPERMACEES

x x

60 Croton lobatus L.

Narbale (W)

EUPHORBIACEES

x x x

61 Guaiacum officinale L.

Gaïac (F)

ZYGOPHYLLACEES

x

62 Kigelia africana (Lam.) Benth.

Dambal (W)

BIGNONIACEES

x x X

63 Balanites aegyptiaca (L.) Del.

Soump (W)

BALANITACEES

x x X

64 Tapinanthus bangwensis (Engl.et Kr.)Danzer.

Tob (W)

LORANTHACEES

x x x X

65 Crataeva religiosa Sieber

Huret (W)

CAPPARIDACEES

X

66 Phyllanthus acidus (L.) Skeel.

Garab si taw (W)

EUPHORBIACEES

X

67 Capparis tomentosa Lam.

Kérèn (W)

CAPPARIDACEES

X

68 Cassia occidentalis L.

Bantamaré (W)

CESALPINIACEES

x x x X

69 Plumbago zeylanica L.

Did (W)

PLUMBAGINACEES

x

70 Dactyloctenium aegyptium (L.) P. Beauv.

Ndagna (W)

POACEES

X

71 Bougainvillea glabra Choisy

Bougainvillée(F)

NYCTAGINACEES

X

72 Hippocratea africana (Willd.) Loes

Taf (W)

CELASTRACCES

x

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43

Le secteur 13 comprend 63 espèces, alors que les secteurs 14 et 15 s’égalisent avec 38

espèces chacun. Au secteur 16, nous avons inventorié 41 espèces. Parmi les ligneux, on note

des espèces forestières : Bauhinia rufescens, Celtis integrifolia, Acacia raddiana, Kigelia

africana, Melaleuca leucadendron,…des espèces fruitières-forestières : Tamarindus indica,

Phoenix dactylifera, Balanites aegyptiaca, des ornementales : Guaiacum officinale,

Bougainvillea glabra, des espèces fruitières dont : Terminalia catappa, Phyllantus acidus,…

3.1.3. Fréquence des espèces La fréquence est un pourcentage qui traduit le degré de liaison d’une espèce vis-à- vis

de son milieu (Camara 2010). La fréquence des 72 espèces inventoriées dans les secteurs 13-14

-15 et 16 a été calculée sur la base de leur présence dans ces différents secteurs, avec la

formule suivante :

Nombre de secteurs où l’espèce est présente F = x100

Nombre total de secteurs

3.1.4. Indice de fréquence

Pour chaque espèce inventoriée, sa fréquence a été calculée et un indice de fréquence

lui a été attribué, selon le tableau des indices suivant :

Tableau 3: Tableau des indices de fréquence

Fréquence (F) Indice Caractérisation de l’espèce

F < 20% I Accidentelle

20% ≤ F < 40% II Accessoire

40% ≤ F < 60% III Assez fréquente

60% ≤ F < 80% IV Fréquente

80% ≤ F ≤ 100% V Très fréquente

Le tableau suivant présentant alors, une synthèse des présences, fréquences et indices

de fréquence pour chaque espèce.

Tableau 4: Synthèse des présences, fréquences et indices de fréquence des espèces

N° Nom scientifique 13 14 15 16 F(%) I 1 Leucaena leucocephala (Lam.) de Wit

x x x x 1OO V

2 Sapindus saponaria L.

x 25 II

3 Bauhinia rufescens Lam.

x x x x 75 IV

4 Tamarindus indica L.

x 25 II

5 Zizyphus mucronata Willd.

x 25 II

6 Pithecellobium dulce Benth.

x 25 II

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44

7 Gossypium barbadense L.

x 25 II

8 Prosopis juliflora (sw) DC.

x x x x 75 IV

9 Casuarina equisetifolia Forst.

x x x x 100 V

10 Coccoloba uvifera L.

x 25 II

11 Celtis integrifolia Lam.

x x 50 III

12 Grewia bicolor Juss.

x x x x 100 V

13 Commiphora africana (A. Rich.) Engl.

x x x x 100 V

14 Syzygium guineense (Willd.) DC.

x 25 II

15 Acacia raddiana Savi.

x x 50 III

16 Melaleuca leucadendron L.

x x 50 III

17 Terminalia catappa L.

x 25 II

18 Phoenix dactylifera L.

x x 50 III

19 Azadirachta indica A. Juss.

x x x x 100 V

20 Zanthoxylum zanthoxyloides (Lam.)Zepernick et Timber

x x x x 100 V

21 Moringa oleifera Lam.

x x 50 III

22 Combretum aculeatum Vent.

x x x x 100 V

23 Alysicarpus longifolius (Shevra) Hederabad

x x X 75 IV

24 Alysicarpus ovalifolius (S.et Th.) Leon

x x x 75 IV

25 Achyranthes argentea Lam.

x x x x 100 V

26 Hibiscus sabdariffa L.

x 25 II

27 Leptadenia hastata (Pers.) Decne

x x x x 100 V

28 Datura metel L.

x x x x 100 V

29 Ceratotheca sesamoides Endl.

x 25 II

30 Ipomoea pes-tigridis L.

x x x x 100 V

31 Maytenus senegalensis (Lam.) Exell.

x x x x 100 V

32 Momordica balsamina L.

x x x x 100 V

33 Corchorus tridens L.

x x x x 100 V

34 Crotalaria retusa L.

x 25 II

35 Passiflora ffoetida L.

x x x x 100 V

36 Boerhaavia diffusa L.

x x x x 100 V

37 Triumfetta rhomboidea Jacq.

x x x x 100 V

38 Commelina forskalaei Vahl.

x 25 II

39 Pergularia daemia (Forsk.) Chiov.

x x x x 100 V

40 Amaranthus spinosus L.

x x x x 100 V

41 Tephrosia purpurea Pers

x x x x 100 V

42 Vigna gracilis (Guill. Et Perr.) Hook.

x x x x 100 V

43 Commelina benghalensis L.

x x 50 III

44 Borreria stachydea (DC.) H et Dalz

x x x x 100 V

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45

Dans ce tableau, tous les indices de fréquence sont notables, à l’exception de l’indice I. Ces

fréquences sont d’ailleurs plus perceptibles dans le tableau suivant.

Tableau 5: Récapitulation des indices de fréquence

45 Merremia pinnata (Hochst.)Hallier

x x x 75 IV

46 Merremia tridentata (L.) Hallier

x x x 75 IV

47 Zizyphus mauritiana Var.Gola

x 25 II

48 Zizyphus mauritiana Var. Seb

x 25 II

49 Cassia italica (Miller) Lam.

x x 50 III

50 Abrus pecatorius L.

x 25 II

51 Hibiscus physaloides Guill. Et Perr.

x x x x 100 V

52 Cymbopogon giganteus Chiov

x 25 II

53 Jacquemontia tamnifolia (L.) Griseb

x x 50 III

54 Peristrophe bicalyculata (Retz.) Nees.

x 25 II

55 Coccinia grandis (L) J.C. Voigt.

x x x x 100 V

56 Pennisetum pedicellatum Trin

x x 50 III

57 Aphania senegalensis (Juss.) Radlk

x 25 II

58 Heliotropium indicum L.

x 25 II

59 Tinospora bakis (A. Rich) Miers

x x 50 III

60 Croton lobatus L.

x x x 75 IV

61 Guaiacum officinale L.

x 25 II

62 Kigelia africana (Lam.) Benth.

x x x 75 IV

63 Balanites aegyptiaca (L.) Del.

x x x 75 IV

64 Tapinanthus bangwensis (Engl.et Kr.)Danzer.

x x x x 100 V

65 Crataeva religiosa Sieber

x 25 II

66 Phyllanthus acidus (L.) Skeel.

x 25 II

67 Capparis tomentosa Lam.

x 25 II

68 Cassia occidentalis L.

x x x x 100 V

69 Plumbago zeylanica L.

x 25 II

70 Dactyloctenium aegyptium (L.) P. Beauv.

x 25 II

71 Bougainvillea glabra Choisy

x 25 II

72 Hippocratea africana (Willd.) Loes

x 25 II

Total

63 38 38 41

Fréquence des échantillons Nombre

Espèce à indice I 0

Espèce à indice II 27

Espèce à indice III 10

Espèce à indice IV 9

Espèce à indice V 26

Total des espèces 72

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L’analyse de ce tableau nous permet de déceler le nombre élevé des

indice II) et très fréquentes (

espèces sont très caractéristiques du milieu

d’espèces « accidentelles » (à indice I)

tracé.

Figure 8: Histogramme de fréquence

Cet histogramme caractérise ccaractéristiques des quatre secteurs, celles à II, sont considérées comme étrangères aux secteursPhyllanthus acidus, Bougainvillea glabra, Terminalia catappaintroduites. Par ailleurs, la légcaractère hétérogène donc évolutif du mil 3.1.5. Analyse de similitude Nous avons procédé à cette analyse, pour déterminer les ressemblances entre les différents secteurs. Pour y parvenir, la formule de l’indice de secteurs A et B a été appliquée Nombre d’espèces communes aux secteurs A et BIs (A-B)=

(Nombre d’espèces de A+Nombre d’espèces de B)

0

5

10

15

20

25

30

Indice I IndiceII

0

27

L’analyse de ce tableau nous permet de déceler le nombre élevé des espèces accessoires

(à indice V). Pour dire que dans les secteurs étudiés, certaines

espèces sont très caractéristiques du milieu (celles à indice IV et V) et qu’on ne rencontre pas

(à indice I). A partir de ce tableau, l’histogramme suivant a pu être

Histogramme de fréquence des espèces inventoriées

Cet histogramme caractérise ces espèces. En effet, celles à indice IV et V, sont caractéristiques des quatre secteurs, celles à indice III sont compagnes et les espèces à indic

sont considérées comme étrangères aux secteurs : c’est le cas de Phyllanthus acidus, Bougainvillea glabra, Terminalia catappa… qui sont des espèces

ar ailleurs, la légère prédominance de ces espèces à indicecaractère hétérogène donc évolutif du milieu.

Nous avons procédé à cette analyse, pour déterminer les ressemblances entre les différents secteurs. Pour y parvenir, la formule de l’indice de similitude donnée comme

a été appliquée :

’espèces communes aux secteurs A et B

(Nombre d’espèces de A+Nombre d’espèces de B)-Nombre d’espèces communes

IndiceII Indice III Indice IV

27

109

46

espèces accessoires (à

. Pour dire que dans les secteurs étudiés, certaines

u’on ne rencontre pas

. A partir de ce tableau, l’histogramme suivant a pu être

es espèces. En effet, celles à indice IV et V, sont indice III sont compagnes et les espèces à indice

: c’est le cas de Crataeva religiosa, … qui sont des espèces

s espèces à indice II laisse croire au

Nous avons procédé à cette analyse, pour déterminer les ressemblances entre les différents similitude donnée comme suit pour deux

x100

Nombre d’espèces communes

Indice V

26

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47

Après calcul, les résultats suivants ont été obtenus :

Is (13-14) = 50, 74% Is (13-15) = 53, 03% Is (13-16) = 48, 57%

Is (14-15) = 72, 72% Is (14-16) = 61, 22% Is (15-16) = 71, 73%

Au regard de ces résultats, on peut conclure que les secteurs 14 et 15, et ceux 15 et 16 sont plus

semblables en terme de diversité floristique. Et, les trois derniers secteurs se départiraient

même du premier qui comme nous l’avions dit plus haut, est plus riche en espèces.

3.1.6. Recouvrement Pour étudier ce phénomène qui consiste à l’appréciation du recouvrement par

l’évaluation de la surface couverte par l’ensemble des individus de la même espèce, l’échelle

de Braun Blanquet (Vanden Berghen 1982) a servi de référence, avec la caractérisation

suivante :

5= le nombre d’individus recouvre plus de ¾ du secteur ;

4= le nombre d’individus recouvre plus de ½ au ¾ du secteur ;

3= le nombre d’individus recouvre ¼ à ½ du secteur ;

2= le nombre d’individus est élevé, avec un recouvrement faible (< 5% du secteur) ;

+= un seul individu ou des individus très peu nombreux, avec un recouvrement insignifiant ;

r = individu rare ou isolé.

Les résultats obtenus sont consignés dans les tableaux suivants.

Tableau 6 : Recouvrement par espèce au secteur 13

N° Nom scientifique A/D N° Nom scientifique A/D N° Nom scientifique A/D 1

Leucaena leucocephala(Lam.) de Wit

2 25 Achyranthes argentea Lam.

3 49 Cassia italica (Miller) Lam.

2

2 Sapindus saponaria L.

R 26 Hibiscus sabdariffa L 2 50 Abrus pecatorius L.

+

3 Bauhinia rufescens Lam.

2 27 Leptadenia hastata (Pers.) Decne

3 51 Hibiscus physaloides Guill. Et Perr. 2

4 Tamarindus indica L.

+ 28 Datura metel L.

3 52 Cymbopogon giganteus Chiov

_

5 Zizyphus mucronata Willd.

+ 29 Ceratotheca sesamoides Endl.

2 53 Jacquemontia tamnifolia (L.) Griseb

2

6 Pithecellobium dulce Benth.

R 30 Ipomoea pes-tigridis L.

3 54 Peristrophe bicalyculata (Retz.) Nees.

2

7 Gossypium barbadense L.

R 31 Maytenus senegalensis (Lam.) Exell.

3 55 Coccinia grandis (L) J.C. Voigt.

3

8 Prosopis juliflora (sw) DC.

2 32 Momordica balsamina L.

2 56 Pennisetum pedicellatum Trin

3

9 Casuarina equisetifolia Forst.

R 33 Corchorus tridens L.

+ 57 Aphania senegalensis (Juss.) Radlk

+

10 Coccoloba uvifera L.

+ 34 Crotalaria retusa L.

2 58 Heliotropium indicum L.

2

11 Celtis integrifolia Lam.

R 35 Passiflora foetida L.

4 59 Tinospora bakis (A. Rich) Miers 2

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48

Ce tableau permet de remarquer le nombre élevé (29) d’espèces à indice 2 dont le

recouvrement est < 5% de la surface du secteur. Les espèces à indice 4, à plus fort

recouvrement ici sont surtout des espèces rampantes : Vigna gracilis, Pergularia daemia,

Passiflora foetida,…L’indice R concerne Casuarina equisetifolia, Pithecellobium dulce (un

specimen).

Tableau 7: Recouvrement par espèce au secteur 14

12 Grewia bicolor Juss.

+ 36 Boerhaavia diffusa L.

3 60 Croton lobatus L.

2

13 Commiphora africana (A. Rich.) Engl.

2 37 Triumfetta rhomboidea Jacq.

2 61 Guaiacum officinale L.

+

14 Syzygium guineense (Willd.) DC.

R 38 Commelina forskalaei Vahl.

2 62 Kigelia africana (Lam.) Benth.

_

15 Acacia raddiana Savi.

2 39 Pergularia daemia (Forsk.) Chiov.

4 63 Balanites aegyptiaca (L.) Del.

_

16 Melaleuca leucadendron L.

R 40 Amaranthus spinosus L.

3 64 Tapinanthus bangwensis (Engl.et Kr.)Danzer

R

17 Terminalia catappa L.

R 41 Tephrosia purpurea Pers

2 65 Crataeva religiosa Sieber

_

18 Phoenix dactylifera L.

+ 42 Vigna gracilis (Guill. Et P) 4 66 Phyllanthus acidus (L.) Skeel _

19 Azadirachta indica A. Juss.

2 43 Commelina benghalensis L 2 67 Capparis tomentosa Lam.

_

20 Zanthoxylum zanthoxyloides (Lam.)Zepernick et Timber

2 44 Borreria stachydea (DC.) H et Dalz

2 68 Cassia occidentalis L.

2

21 Moringa oleifera Lam.

+ 45 Merremia pinnata (Hochst.)Hallier

2 69 Plumbago zeylanica L.

R

22 Combretum aculeatum Vent.

2 46 Merremia tridentata (L.) Hallier

2 70 Dactyloctenium aegyptium (L.) P. Beauv.

_

23 Alysicarpus longifolius (Shevra) Hederabad

2 47 Zizyphus mauritiana Var.Gola

+ 71 Bougainvillea glabra Choisy

_

24 Alysicarpus ovalifolius (S.et Th.) Leon ttttt

2 48 Zizyphus mauritiana Var. Seb

+ 72 Hippocratea Africana (Willd.) Loes _

N° Nom scientifique A/D N° Nom scientifique A/D N° Nom scientifique A/D 1

Leucaena leucocephala(Lam.) de Wit

2 25 Achyranthes argentea Lam.

2 49 Cassia italica (Miller) Lam.

_

2 Sapindus saponaria L.

_ 26 Hibiscus sabdariffa L _ 50 Abrus pecatorius L.

_

3 Bauhinia rufescens Lam.

2 27 Leptadenia hastata (Pers.) Decne

2 51 Hibiscus physaloides Guill. Et Perr. 3

4 Tamarindus indica L.

_ 28 Datura metel L.

2 52 Cymbopogon giganteus Chiov

_

5 Zizyphus mucronata Willd.

_ 29 Ceratotheca sesamoides Endl.

_ 53 Jacquemontia tamnifolia (L.) Griseb

_

6 Pithecellobium dulce Benth.

_ 30 Ipomoea pes-tigridis L.

3 54 Peristrophe bicalyculata (Retz.) Nees.

_

7 Gossypium barbadense L.

_ 31 Maytenus senegalensis (Lam.) Exell.

3 55 Coccinia grandis (L) J.C. Voigt.

2

8 Prosopis juliflora (sw) DC.

2 32 Momordica balsamina L.

3 56 Pennisetum pedicellatum Trin

3

9 Casuarina equisetifolia Forst.

2 33 Corchorus tridens L.

2 57 Aphania senegalensis (Juss.) Radlk

_

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49

La même tendance qu’au secteur 13 se répète ici, avec plus d’espèces à indice 2 (19),

les individus isolés sont faiblement représentés avec en l’occurrence Tapinanthus bangwensis.

Le plus notable est le fort recouvrement de Combretum aculeatum à indice 4.

Tableau 8 : Recouvrement par espèce au secteur 15

10 Coccoloba uvifera L.

_ 34 Crotalaria retusa L.

_ 58 Heliotropium indicum L.

_

11 Celtis integrifolia Lam.

_ 35 Passiflora foetida L.

3 59 Tinospora bakis (A. Rich) Miers 2

12 Grewia bicolor Juss.

+ 36 Boerhaavia diffusa L.

2 60 Croton lobatus L.

2

13 Commiphora africana (A. Rich.) Engl.

3 37 Triumfetta rhomboidea Jacq.

2 61 Guaiacum officinale L.

_

14 Syzygium guineense (Willd.) DC.

_ 38 Commelina forskalaei Vahl.

_ 62 Kigelia africana (Lam.) Benth.

+

15 Acacia raddiana Savi.

+ 39 Pergularia daemia (Forsk.) Chiov.

3 63 Balanites aegyptiaca (L.) Del.

+

16 Melaleuca leucadendron L.

_ 40 Amaranthus spinosus L.

3 64 Tapinanthus bangwensis (Engl.et Kr.)Danzer

R

17 Terminalia catappa L.

_ 41 Tephrosia purpurea Pers

2 65 Crataeva religiosa Sieber

_

18 Phoenix dactylifera L.

_ 42 Vigna gracilis (Guill. Et P) 4 66 Phyllanthus acidus (L.) Skeel _

19 Azadirachta indica A. Juss.

2 43 Commelina benghalensis L 2 67 Capparis tomentosa Lam.

_

20 Zanthoxylum zanthoxyloides (Lam.)Zepernick et Timber

3 44 Borreria stachydea (DC.) H et Dalz

2 68 Cassia occidentalis L.

2

21 Moringa oleifera Lam.

2 45 Merremia pinnata (Hochst.)Hallier

3 69 Plumbago zeylanica L.

_

22 Combretum aculeatum Vent.

4 46 Merremia tridentata (L.) Hallier

_ 70 Dactyloctenium aegyptium (L.) P. Beauv.

_

23 Alysicarpus longifolius (Shevra) Hederabad

_ 47 Zizyphus mauritiana Var.Gola

_ 71 Bougainvillea glabra Choisy

_

24 Alysicarpus ovalifolius (S.et Th.) Leon

_ 48 Zizyphus mauritiana Var. Seb

_ 72 Hippocratea Africana (Willd.) Loes +

N° Nom scientifique A/D N° Nom scientifique A/D N° Nom scientifique A/D 1

Leucaena leucocephala(Lam.) de Wit

2 25 Achyranthes argentea Lam.

2 49 Cassia italica (Miller) Lam.

R

2 Sapindus saponaria L.

_ 26 Hibiscus sabdariffa L _ 50 Abrus pecatorius L.

_

3 Bauhinia rufescens Lam.

2 27 Leptadenia hastata (Pers.) Decne

2 51 Hibiscus physaloides Guill. Et Perr. 2

4 Tamarindus indica L.

_ 28 Datura metel L.

3 52 Cymbopogon giganteus Chiov

+

5 Zizyphus mucronata Willd.

_ 29 Ceratotheca sesamoides Endl.

_ 53 Jacquemontia tamnifolia (L.) Griseb

_

6 Pithecellobium dulce Benth.

_ 30 Ipomoea pes-tigridis L.

3 54 Peristrophe bicalyculata (Retz.) Nees.

_

7 Gossypium barbadense L.

_ 31 Maytenus senegalensis (Lam.) Exell.

2 55 Coccinia grandis (L) J.C. Voigt.

3

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50

Toujours les espèces à indice 2 dominent le recouvrement avec cette fois 20 d’entre elles,

suivies des espèces à indice 3, avec 12 comme nombre. Vigna gracilis revient comme espèce à

indice 4 et Tapinanthus bangwensis se renforce de Balanites aegyptiaca pour l’indice R.

Tableau 9 : Recouvrement par espèce au secteur 16

8 Prosopis juliflora (sw) DC.

2 32 Momordica balsamina L.

2 56 Pennisetum pedicellatum Trin

_

9 Casuarina equisetifolia Forst.

2 33 Corchorus tridens L.

2 57 Aphania senegalensis (Juss.) Radlk

_

10 Coccoloba uvifera L.

_ 34 Crotalaria retusa L.

_ 58 Heliotropium indicum L.

_

11 Celtis integrifolia Lam.

+ 35 Passiflora foetida L.

3 59 Tinospora bakis (A. Rich) Miers _

12 Grewia bicolor Juss.

3 36 Boerhaavia diffusa L.

3 60 Croton lobatus L.

2

13 Commiphora africana (A. Rich.) Engl.

3 37 Triumfetta rhomboidea Jacq.

3 61 Guaiacum officinale L.

_

14 Syzygium guineense (Willd.) DC.

_ 38 Commelina forskalaei Vahl.

_ 62 Kigelia africana (Lam.) Benth.

2

15 Acacia raddiana Savi.

_ 39 Pergularia daemia (Forsk.) Chiov.

2 63 Balanites aegyptiaca (L.) Del.

R

16 Melaleuca leucadendron L.

_ 40 Amaranthus spinosus L.

2 64 Tapinanthus bangwensis (Engl.et Kr.)Danzer

R

17 Terminalia catappa L.

_ 41 Tephrosia purpurea Pers

3 65 Crataeva religiosa Sieber

_

18 Phoenix dactylifera L.

_ 42 Vigna gracilis (Guill. Et P) 4 66 Phyllanthus acidus (L.) Skeel _

19 Azadirachta indica A. Juss.

2 43 Commelina benghalensis L _ 67 Capparis tomentosa Lam.

_

20 Zanthoxylum zanthoxyloides (Lam.)Zepernick et Timber

3 44 Borreria stachydea (DC.) H et Dalz

3 68 Cassia occidentalis L.

2

21 Moringa oleifera Lam.

_ 45 Merremia pinnata (Hochst.)Hallier

2 69 Plumbago zeylanica L.

_

22 Combretum aculeatum Vent.

3 46 Merremia tridentata (L.) Hallier

2 70 Dactyloctenium aegyptium (L.) P. Beauv.

_

23 Alysicarpus longifolius (Shevra) Hederabad

2 47 Zizyphus mauritiana Var.Gola

_ 71 Bougainvillea glabra Choisy

_

24 Alysicarpus ovalifolius (S.et Th.) Leon

2 48 Zizyphus mauritiana Var. Seb

_ 72 Hippocratea Africana (Willd.) Loes _

N° Nom scientifique A/D N° Nom scientifique A/D N° Nom scientifique A/D 1

Leucaena leucocephala(Lam.) de Wit

2 25 Achyranthes argentea Lam.

2 49 Cassia italica (Miller) Lam.

_

2 Sapindus saponaria L.

_ 26 Hibiscus sabdariffa L _ 50 Abrus pecatorius L.

_

3 Bauhinia rufescens Lam.

2 27 Leptadenia hastata (Pers.) Decne

2 51 Hibiscus physaloides Guill. Et Perr. 2

4 Tamarindus indica L.

_ 28 Datura metel L.

3 52 Cymbopogon giganteus Chiov

_

5 Zizyphus mucronata Willd.

_ 29 Ceratotheca sesamoides Endl.

_ 53 Jacquemontia tamnifolia (L.) Griseb

2

6 Pithecellobium dulce Benth.

_ 30 Ipomoea pes-tigridis L.

3 54 Peristrophe bicalyculata (Retz.) Nees.

_

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51

A ce secteur, notons le spécimen individuel de Phoenix dactylifera et Bougainvillea glabra

avec ici l’indice R. Egalement, point d’indice 5 ni 4.

Une synthèse de ces quatre tableaux nous donne le tableau suivant :

Tableau 10 : Récapitulatif des indices de recouvrement par secteur

Indice Secteur 13 Secteur 14 Secteur 15 Secteur 16 Indice 5 0 0 0 0 Indice 4 3 2 1 0 Indice 3 9 11 12 13 Indice 2 29 19 20 21 Indice + 12 5 2 3 Indice R 10 1 3 4

7 Gossypium barbadense L.

_ 31 Maytenus senegalensis

(Lam.) Exell.

2 55 Coccinia grandis (L) J.C. Voigt.

3

8 Prosopis juliflora (sw) DC.

3 32 Momordica balsamina L.

3 56 Pennisetum pedicellatum Trin

_

9 Casuarina equisetifolia Forst.

2 33 Corchorus tridens L.

2 57 Aphania senegalensis (Juss.) Radlk

_

10 Coccoloba uvifera L.

_ 34 Crotalaria retusa L.

_ 58 Heliotropium indicum L.

_

11 Celtis integrifolia Lam.

_ 35 Passiflora foetida L.

2 59 Tinospora bakis (A. Rich) Miers _

12 Grewia bicolor Juss.

2 36 Boerhaavia diffusa L.

2 60 Croton lobatus L.

_

13 Commiphora africana (A. Rich.) Engl.

3 37 Triumfetta rhomboidea Jacq.

2 61 Guaiacum officinale L.

_

14 Syzygium guineense (Willd.) DC.

_ 38 Commelina forskalaei Vahl.

_ 62 Kigelia africana (Lam.) Benth.

+

15 Acacia raddiana Savi.

_ 39 Pergularia daemia (Forsk.) Chiov.

3 63 Balanites aegyptiaca (L.) Del.

+

16 Melaleuca leucadendron L.

2 40 Amaranthus spinosus L.

3 64 Tapinanthus bangwensis (Engl.et Kr.)Danzer

R

17 Terminalia catappa L.

_ 41 Tephrosia purpurea Pers

2 65 Crataeva religiosa Sieber

2

18 Phoenix dactylifera L.

R 42 Vigna gracilis (Guill. Et P) 3 66 Phyllanthus acidus (L.) Skeel +

19 Azadirachta indica A. Juss.

2 43 Commelina benghalensis L _ 67 Capparis tomentosa Lam.

R

20 Zanthoxylum zanthoxyloides (Lam.)Zepernick et Timber

3 44 Borreria stachydea (DC.) H et Dalz

2 68 Cassia occidentalis L.

2

21 Moringa oleifera Lam.

_ 45 Merremia pinnata (Hochst.)Hallier

_ 69 Plumbago zeylanica L.

_

22 Combretum aculeatum Vent.

3 46 Merremia tridentata (L.) Hallier

2 70 Dactyloctenium aegyptium (L.) P. Beauv.

2

23 Alysicarpus longifolius (Shevra) Hederabad

3 47 Zizyphus mauritiana Var.Gola

_ 71 Bougainvillea glabra Choisy

R

24 Alysicarpus ovalifolius (S.et Th.) Leon

3 48 Zizyphus mauritiana Var. Seb

_ 72 Hippocratea Africana (Willd.) Loes _

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52

Ce tableau qui laisse voir la dominance des espèces à indice 2 dans tous les secteurs a permis le

traçage du graphique ci-après dans lequel les recouvrements selon les espèces sont plus

perceptibles.

Figure 9: Recouvrement des secteurs selon le nombre d’indices des espèces

Cette figure présente quatre courbes représentant chacune un secteur. Pour tous les

quatre secteurs étudiés, on note que l’indice 5 est partout nul : donc, aucune des 72 espèces ne

recouvre plus de ¾ d’un secteur. L’indice 2 revenant 29 fois au secteur 13 confirme une

diversité de la flore dans cette unité, avec un recouvrement faible de moins de 5% de sa

surface.

Cette figure également, confirme l’analyse de similitude qui rapprochait les secteurs 14-

15 et 16, au regard ici de leur allure similaire qui les départit de celle du secteur 13.

Une analyse du recouvrement par strate des secteurs a permis de tracer la figure ci-

après, qui présente une strate herbacée avec 85% de recouvrement s’expliquant par la saison

des pluies qui a favorisé la germination des graines des plantes annuelles herbeuses. D’autre

part, les arbustes dominent les arbres en termes de recouvrement, du fait de leur nombre plus

important.

0

3

9

29

12

10

0

2

11

19

5

10

1

12

20

23

0 0

13

21

34

0

5

10

15

20

25

30

35

Indice 5 Indice 4 Indice 3 Indice 2 Indice + Indice R

Secteur 13

Secteur 14

Secteur 15

Secteur 16

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Figure 10 : Recouvrement par strate des secteurs

Un dernier niveau d’appréciation du recouvrement s’est in

global des secteurs pris individuellement, présenté dans la figue ci après.

Figure 11: Recouvrement global des secteurs

Cette figure permet de remarquer le fort taux de recouvrement global au secteur 15 qui

est en effet le secteur le plus à l’abri des perturbations

secteur intercalaire, favorable à une bonne germination de ses graines disséminées, dès

l’hivernage.

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Strate arborée

25%

75%

45%

78%

74%

76%

78%

80%

82%

84%

86%

88%

90%

SECTEUR 13 SECTEUR 14

80%

85%

Recouvrement par strate des secteurs

Un dernier niveau d’appréciation du recouvrement s’est intéressé au recouvrement

individuellement, présenté dans la figue ci après.

: Recouvrement global des secteurs

Cette figure permet de remarquer le fort taux de recouvrement global au secteur 15 qui

est en effet le secteur le plus à l’abri des perturbations écologiques, du fait de sa position

, favorable à une bonne germination de ses graines disséminées, dès

Strate arbustive Strate herbacée

10%

60%

20%

80%

60%

85%

65%

90%

SECTEUR 14 SECTEUR 15 SECTEUR 16

85%

90%

87%

53

téressé au recouvrement

Cette figure permet de remarquer le fort taux de recouvrement global au secteur 15 qui

écologiques, du fait de sa position de

, favorable à une bonne germination de ses graines disséminées, dès

SECTEUR 13

SECTEUR 14

SECTEUR 15

SECTEUR 16

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54

3.1.7. Hauteur-Diamètre La caractérisation des plantes pour les quatre secteurs s’est également intéressée à ces

deux variables dendrométriques dont l’étude aura révélé ce qui suit.

Tableau 11: Classes de hauteurs et diamètres maximum au secteur 13

Avec 5cm de seuil d’inventaire, ce tableau présente Acacia raddiana comme l’espèce de plus

grande diamètre (33cm), avec une hauteur maximale de 9,5m. La plupart des espèces

rencontrées se situent dans la classe [2-5[et rarement dans [8-11[. A signaler, les cas de

régénérations importantes d’Azadirachta indica, Zanthoxylum zanthoxyloides, Leucaena

leucocephala et Maytenus senegalensis.

Espèces Classe de hauteur(m) Diamètre max. (cm) <2 [2-5[ [5-8[ [8-11[ [11-14[

Leucaena leucocephala 5 4 3 23 Sapindus saponaria 1 2 19 Bauhinia rufescens 3 11 8 Tamarindus indica 2 3 8 Pithecellobium dulce 1 12 Gossypium barbadense 1 2 7 Prosopis juliflora 3 5 18 Casuarina equisetifolia 1 7 Coccoloba uvifera 2 8 Celtis integrifolia 1 1 12 Grewia bicolor 3 6 Commiphora africana 1 1 - Syzygium guineeense 1 20 Accacia raddiana 4 1 1 33 Melaleuca leucadendron 3 - Terminalia catappa 1 2 4 1 13 Phoenix dactylifera 1 42 Azadirachta indica 3 10 Zanthoxylum zanthoxyloides - Moringa oleifera 3 - Combretum aculeatum 7 8 - Maytenus senegalensis 3 - Zizyphus mauritiana(Gola) 1 10 Zizyphus mauritiana(Seb) 1 9 Aphania senegalensis 1 - Guaiacum officinale 5 1 -

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55

Tableau 12: Classes de hauteurs et diamètres maximum au secteur 14

Dans ce secteur, l’espèce qui présente la plus forte hauteur est Casuarina equisetifolia

avec 11,5 m, les autres espèces atteignent difficilement cette taille, pour se concentrer pour leur

majorité, dans la classe [5-8[. Acacia raddiana est encore ici l’espèce de plus grand diamètre

(29cm). Les régénérations importantes concernent Azadirachta indica, Leucaena leucocephala.

Tableau13 : Classes de hauteurs et diamètres maximum au secteur 15

A ce niveau, les individus sont concentrés dans la classe [5-8[, on note par conséquent une

chute du diamètre maximum qui est de 18cm, pour Bauhinia rufescens et Casuarina

equisetifolia, dont la hauteur avoisine 11m. Ici la régénération de Leucaena leucocephala,

Maytenus senegalensis et Azadirachta indica est plus notable.

Espèces Classe de hauteur(m) Diamètre max. (cm) <2 [2-5[ [5-8[ [8-11[ [11-14[

Leucaena leucocephala 8 2 21 Bauhinia rufescens 29 10 Prosopis juliflora 1 3 17 Casuarina equisetifolia 1 1 4 5 21 Grewia bicolor 1 2 - Commiphora africana 4 - Accacia raddiana 1 29 Azadirachta indica 2 - Zanthoxylum zanthoxyloides 5 1 - Moringa oleifera 7 15 Combretum aculeatum 4 3 2 7 Maytenus senegalensis 4 - Kigelia africana 2 2 20 Balanites aegyptiaca 2 5 4 7 Hypocratea africana 1 -

Espèces Classe de hauteur(m) Diamètre max. (cm) <2 [2-5[ [5-8[ [8-11[ [11-14[

Leucaena leucocephala 2 10 2 4 13 Bauhinia rufescens 3 2 18 Prosopis juliflora 1 1 7 Casuarina equisetifolia 2 7 2 18 Celtis integrifolia 20 7 7 Grewia bicolor 3 7 Commiphora africana 3 4 - Azadirachta indica 3 1 - Zanthoxylum zanthoxyloides 2 5 - Combretum aculeatum 7 2 - Maytenus senegalensis 3 - Kigelia africana 1 2 10 Balanites aegyptiaca 4 2 1 7

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56

Tableau 14: Classes de hauteurs et diamètres maximum au secteur 16

Après le secteur 13, c’est dans ce secteur 16 où l’on note le plus grand nombre de gros

individus avec comme plus grosse espèce des 4 secteurs, un spécimen de Prosopis juliflora de

45cm de diamètre. Casuarina equisetifolia se présente comme l’espèce la plus haute avec 12m.

Quant à la régénération, elle concerne surtout Commiphora africana, Azadirachta indica,

Maytenus senegalensis.

Conclusion : L’inventaire des quatre secteurs a révélé un nombre important d’essences (72 au

total), appartenant à 39 familles dont toutes présentes au secteur 13, 30 familles sont présentes

au secteur 14, 26 familles au secteur 15 et 28 au secteur 16.

Le recouvrement global est plus fort au secteur 15 et plus faible au secteur 13. Les

espèces autochtones comme Acacia raddiana (29cm), Prosopis juliflora (45cm), présentent les

plus gros diamètres, alors que celles qui s’adaptent bien comme Casuarina equisetifollia et

Leucaena leucocephala s’imposent par leur hauteur et se concentrent en même temps avec

d’autres espèces, à la classe de hauteur [2-5[. Les indices de fréquence sont tous représentés,

sauf l’indice I, et l’analyse de similarité révèle des ressemblances entre les secteurs 14-15 et

15-16. Azadirachta indica, Leucaena leucocephala, et Maytenus senegalensis présentent une

forte régénération sur sol sablo-argileux recouvert le plus souvent, de Vigna gracilis, Merremia

tridentata, Coccinia grandis, Ipomoea pes-tigridis, Momordica balsamina,…

Espèces Classe de hauteur(m) Diamètre max. (cm) <2 [2-5[ [55-8[ [8-11[ [11-14[

Leucaena leucocephala 8 6 14 Bauhinia rufescens 1 12 Prosopis juliflora 3 45 Casuarina equisetifolia 1 7 Grewia bicolor 2 6 Commiphora africana 1 - Melaleuca leucadendron 5 5 11 Phoenix dactylifera 1 - Azadirachta indica 3 - Zanthoxylum zanthoxyloides 3 - Combretum aculeatum 21 - Maytenus senegalensis 2 - Kigelia africana 2 14 Balanites aegyptiaca 1 1 11 Crataeva religiosa 2 3 1 12 Phyllanthus acidus 2 10 Capparis tomentosa 5 - Bougainvillea glabra 1 12

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3.2. DE L’IMPORTANCE MEDICINALE DES PLANTES

3.2.1. Caractérisation des écPar rapport au genre et à la profession, le dépouillement de notre questionnaire a donné les résultats suivants.

� Pour les vendeurs de plantes médicinales

-Le nombre d’hommes est égal à 7, soit

-Le nombre de femmes est de 3, soit 30% de l’échantillon.

Pour ces mêmes vendeurs, leur

Figure 12: Nombre et pourcentage des classes d’âges des vendeurs de plantes médicinales.

Sur cette figure, on compte plus de vendeurs (40%) dans la classe hommes. Les femmes elles se concen

70%

30%

Répartition des vendeurs enquêtés par genre

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

20-29 30-39 40-49 50

0 0 10 02

0 0

3

0 0

30

.2. DE L’IMPORTANCE MEDICINALE DES PLANTES INVENTORIEE

Caractérisation des éc hantillons enquêtés Par rapport au genre et à la profession, le dépouillement de notre questionnaire a donné les

plantes médicinales :

Le nombre d’hommes est égal à 7, soit 70% de l’échantillon ;

Le nombre de femmes est de 3, soit 30% de l’échantillon.

Pour ces mêmes vendeurs, leur classe d’âge se présente comme suit, selon le genre

Nombre et pourcentage des classes d’âges des vendeurs de plantes médicinales.

on compte plus de vendeurs (40%) dans la classe [60-69. Les femmes elles se concentrent dans la classe [40-49] ans.

70%

Hommes

Femmes

des vendeurs enquêtés par genre

50-59 60-69 70-79 80-89

14

1 01

0

0 0

2

4

10

20

40

10

0

Classes d'âges des vendeurs de

plantes médicinales %

Classes d'âges des vendeurs de

plantes médicinales Total

Classes d'âges des vendeurs de

plantes médicinales Femme

Classes d'âges des vendeurs de

plantes médicinales Homme

57

INVENTORIEES

Par rapport au genre et à la profession, le dépouillement de notre questionnaire a donné les

, selon le genre.

Nombre et pourcentage des classes d’âges des vendeurs de plantes médicinales.

69], constituée par des

Classes d'âges des vendeurs de

plantes médicinales %

Classes d'âges des vendeurs de

plantes médicinales Total

Classes d'âges des vendeurs de

plantes médicinales Femme

Classes d'âges des vendeurs de

plantes médicinales Homme

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Pour ce qui est des ethnies auxquelles appartiennentfigure ci-dessous.

Figure 13: Répartition par ethnie des vendeurs de plantes médicinales

Ces vendeurs, sont essentiellement constitu

d’une tradition liée à la nature, aux plantes,

ethnies très représentatives de la zone d’étude.

Notre questionnaire s’est également intéressé aux

Ils étaient précédemment des

réparateur, poissonnière et couturière

nous a permis de noter un tau

médicinale de certaines plantes.

� Pour les tradipraticiens, l’échantillon enquêté se présente comme suit

-Nombre d’homme : 8, soit 80%

-Nombre de femmes : 2, soit 20%.

Là aussi, nous avons analysé les classes d’âges dans la figure suivante.

20%

Répartition des tradipraticiens enquêtés par genre

2

3

est des ethnies auxquelles appartiennent ces vendeurs, elles sont abordées dans la

: Répartition par ethnie des vendeurs de plantes médicinales

es vendeurs, sont essentiellement constitués de trois ethnies, aux noms très

liée à la nature, aux plantes, aux coutumes ancestrales, mais également des

ethnies très représentatives de la zone d’étude. Il s’agit des ethnies Peul, Sérère et Wolof.

Notre questionnaire s’est également intéressé aux professions antérieur

des commerçants, tailleur, cultivateurs, charbonnier, soldat,

couturière. Des professions pas toutes aussi liées aux plantes. Ce qui

nous a permis de noter un taux assez élevé de réponses sans opinion sur l’importance

médicinale de certaines plantes.

Pour les tradipraticiens, l’échantillon enquêté se présente comme suit

: 8, soit 80% ;

: 2, soit 20%.

Là aussi, nous avons analysé les classes d’âges dans la figure suivante.

80%

Hommes

Femmes

des tradipraticiens enquêtés par genre

5 Peul

Sérère

Wolof

58

ces vendeurs, elles sont abordées dans la

aux noms très évocateurs

aux coutumes ancestrales, mais également des

Il s’agit des ethnies Peul, Sérère et Wolof.

professions antérieures de ces vendeurs.

, charbonnier, soldat,

Des professions pas toutes aussi liées aux plantes. Ce qui

x assez élevé de réponses sans opinion sur l’importance

Pour les tradipraticiens, l’échantillon enquêté se présente comme suit :

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Figure 14 : Nombre et pourcentage des classes d’âges des tradipraticiens.

Si chez les vendeurs, on n’en comptait pas dans les deux premières classes, ici on note

chez les tradipraticiens, un ex cultivateur

matière. Aussi, ces tradipraticiens se rencontre

La répartition ethnique des tradipraticiens

exclusivité des nationaux, comme l’indique le secteur suivant

Figure15: Répartition par ethnie des tradipraticiens

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

20-29 30-39 40-49

1 130 0

11 1

410 10

40

1

5

21

Répartition par ethnie des

tradipraticiens

: Nombre et pourcentage des classes d’âges des tradipraticiens.

Si chez les vendeurs, on n’en comptait pas dans les deux premières classes, ici on note

tradipraticiens, un ex cultivateur donc lié au domaine, et un étudiant

Aussi, ces tradipraticiens se rencontrent surtout dans la classe d’âge

La répartition ethnique des tradipraticiens donc, nous révèle que ce métier n’est

exclusivité des nationaux, comme l’indique le secteur suivant.

Répartition par ethnie des tradipraticiens

49 50-59 60-69 70-79 80-89

31 1 1 0

1

0 1 00

4

12

10

40

10

20

10

0

Casses d'âges des

tradipraticiens %

Casses d'âges des

tradipraticiens Total

Casses d'âges des

tradipraticiens Femme

Casses d'âges des

tradipraticiens Homme

1

Répartition par ethnie des

tradipraticiens

Peul

Wolof

Sérère

Yorouba

Soussou

59

Si chez les vendeurs, on n’en comptait pas dans les deux premières classes, ici on note

donc lié au domaine, et un étudiant nigérian en la

âge [40-49].

, nous révèle que ce métier n’est pas une

Casses d'âges des

tradipraticiens %

Casses d'âges des

tradipraticiens Total

Casses d'âges des

tradipraticiens Femme

Casses d'âges des

tradipraticiens Homme

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60

Ces tradipraticiens enquêtés avaient précédemment les professions de marabouts, cultivateurs,

lutteur, étudiant en médecine, et pour d’autres, commerçant, chauffeur.

3.2.2. Importance médicinale des plantes inventori ées selon les vendeurs

Le dépouillement du questionnaire a fait ressortir 52 plantes selon la liste des plantes

médicinales du Dr Lefeuvre Gérard en rapport avec les quatre groupes de pathologies :

maladies cardiovasculaires, maladies articulaires, maladies gastriques et maladies

neurologiques.

3.2.2.1. Degré d’importance médicinale des plantes inventoriées selon les vendeurs

Pour 10 vendeurs enquêtés sur 52 plantes, une susceptibilité de 520 réponses pour chaque

élément de l’échelle ordinale suivante était probable. Sur cette base, nous avons calculé par

règle de trois, les degrés d’importance des plantes.

Tableau 15: Dépouillement du degré d’importance médicinale des plantes inventoriées

Code Correspond à Nombre de réponses % d’importance Rang Groupe de maladies

0 Non important 0 0 4IEME

Maladies

cardiovasculaires

1 Moyenne.important 14 2,69 3IEME

2 Important 110 21,15 2IEME

X Pas d’opinion 396 76,15 1IER

0 Non important 0 0 4IEME

Maladies

articulaires

1 Moyenn.important 22 4,23 3IEME

2 Important 48 9,23 2IEME

X Pas d’opinion 450 86,53 1IER

0 Non important 0 0 4IEME

Maladies gastriques

1 Moyenn.important 31 5,96 3IEME

2 Important 97 18,65 2IEME

X Pas d’opinion 393 75,57 1IER

0 Non important 0 0 4IEME

Maladies

neurologiques

1 Moyenn.important 15 2,88 2IEME

2 Important 14 2,69 3IEME

X Pas d’opinion 491 94,42 1IER

Ce tableau donne des informations sur :

� Le classement (en % d’importance) des 52 plantes sur les groupes de maladies

Classement par importance % d’importance Groupe de maladies

1IER 21,15 Maladies cardiovasculaires

2IEME 18,65 Maladies gastriques

3IEME 9,23 Maladies articulaires

4IEME 2,69 Maladies neurologiques

Les plantes présenteraient plus d’importance sur les maladies cardiovasculaires, que celles

gastriques, articulaires ou encore neurologiques.

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61

� Le classement des réponses selon le nombre de fois qu’elles sont données

Code Correspond à Nombre total de fois % de réponse Classement

2 Important 269 12,93 2IEME

1 Moyen.important 82 3,94 3IEME

X Pas d’opinion 1730 83,17 1IEME

0 Non important 0 0 4IEME

Ce tableau révèle 83,17% de réponses sans opinion sur les 52 plantes en rapport avec les

groupes de maladies, même si le taux global d’importance vaut 12,93% ; il faut noter le

pourcentage nul du code non important qui dit que les vendeurs se réservent de ne pas donner

d’importance à des plantes.

3.2.2.2. Degré d’importance médicinale des parties des plantes inventoriées

Le même principe des 520 réponses susceptibles est appliqué aux parties des plantes et a donné

les résultats suivants.

Tableau 16: Résultats du degré d’importance médicinale des parties des plantes inventoriées

Partie de plante Nombre de réponses % d’importance Rang Groupe de maladies

Feuille 54 10,38 1IER

Maladies cardiovasculaires

Fruit 24 4,61 3IEME

Ecorce 11 2,11 4IEME

Tige 0 0 5IEME

Racine 35 6,73 2IEME

Feuille 27 5,19 1IER

Maladies articulaires

Fruit 11 2,11 3IEME

Ecorce 6 1,15 4IEME

Tige 0 0 5IEME

Racine 25 4,80 2IEME

Feuille 57 10,96 1IER

Maladies gastriques

Fruit 24 4,61 3IEME

Ecorce 20 3,84 4IEME

Tige 0 0 5IEME

Racine 25 4,80 2IEME

Feuille 16 3,07 1IER

Maladies neurologiques

Fruit 2 0,38 4IEME

Ecorce 3 0,57 3IEME

Tige 0 0 5IEME

Racine 8 1,53 2IEME

Pour tous les groupes de maladies, les feuilles demeurent la partie des plantes la plus utilisée,

avec un taux global de 7,4%, suivies des racines avec 4,47%, des fruits avec 2,93%, puis des

écorces pour 1,92% d’utilisation. Les tiges ne ressortent pas dans les réponses dont 83,28%

restent sans information sur les parties à utiliser.

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Tableau 17: Synthèse sur les 15 plantes les plus fournies en réponses favorables

Plantes M. cardiovasculaires M. articulaires M. gastriques M. neurologiques

1 2 1 2 1 2 1 2

Azadirachta indica 2 - 1 3 1 2 1 -

Balanites aegyptiaca 2 5 3 1 1 3 1 -

Cassia italica 1 - - 2 1 8 - -

Cassia occidentalis - 3 2 2 1 5 2 1

Combretum aculeatum - 2 - - - 1 - -

Cymbopogon giganteus 1 - - - - 1 - -

Gossypium barbadense 1 3 - 5 1 4 1 -

Grewia bicolor 1 1 1 3 - 8 1 -

Hibiscus sabdariffa - 8 - 4 2 5 1 -

Leptadenia hastata - 5 1 3 1 2 - -

Maytenus senegalensis 1 3 - 2 2 1 - 1

Momordica balsamina - 8 - 3 1 5 1 -

Moringa oleifera - 7 1 1 - 5 1 -

Phoenix dactylifera - 1 1 - 1 1 - -

Tamarindus indica 1 5 1 4 1 2 - -

Ce tableau donne par ordre d’importance (avec le nombre de réponses favorables entre

parenthèse), pour l’élément de l’échelle ordinale indiqué et pour les maladies

cardiovasculaires, les espèces suivantes : Hibiscus sabdariffa (8), Momordica balsamina (8),

Moringa oleifera (7), Balanites aegyptiaca (5), Leptadenia hastata (5), Tamarindus indica

(5),…

Pour les maladies articulaires, l’ordre d’importance est : Gossypium barbadense (5),

Hibiscus sabdariffa (4), Tamarindus indica (4), Azadirachta indica (3), Grewia bicolor (3),…

Pour les maladies gastriques, l’ordre est : Cassia italica (8), Grewia bicolor (8), Cassia

occidentalis (5), Hibiscus sabdariffa, Moringa oleifera, Momordica balsamina (5),…

Enfin, pour les maladies neurologiques moins maîtrisées, les vendeurs proposent Cassia

occidentalis, Maytenus senegalensis (1),…

Sur les autres aspects du questionnaire, tous les enquêtés se procurent leurs produits par

achat, de façon générale, leurs clients sont aussi biens des jeunes, vieux, hommes comme

femmes, qui achètent les produits en toute saison pour la majorité. Les contraintes sont liées

aux pénuries pour certains produits, au manque de financement, à l’incertitude sur la bonne

méthode de récolte de leurs revendeurs, …Aussi, ils proposent comme solutions à ces

contraintes : des financements, des plantes disponibles à moindre distance, un octroi de locaux

pour bien garder les produits,…

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3.2.3. Importance médicinale des plantes inventorié es selon les tradipraticiens Dans cette partie, le principe d’analyse et les méthodes de calcul sont les mêmes que

ceux utilisés avec les vendeurs.

3.2.3.1. Degré d’importance médicinale des plantes inventoriées selon les tradipraticiens

Tableau18 : Dépouillement du degré d’importance médicinale des plantes inventoriées

Code Correspond à Nombre de réponses % d’importance Rang Groupe de maladies

0 Non important 0 0 4IEME Maladies

cardiovasculaires 1 Moyenne.important 18 3,46 3IEME

2 Important 184 35,38 2IEME

X Pas d’opinion 318 61,15 1IER

0 Non important 0 0 4IEME Maladies

articulaires 1 Moyenn.important 32 6,15 3IEME

2 Imortant 124 23,84 2IEME

X Pas d’opinion 354 68,07 1IER

0 Non important 0 0 4IEME Maladies gastriques

1 Moyenn.important 31 5,96 3IEME

2 Important 167 32,11 2IEME

X Pas d’opinion 322 61,92 1IER

0 Non important 0 0 4IEME Maladies

neurologiques 1 Moyenn.important 11 2,11 3IEME

2 Important 87 16,73 2IEME

X Pas d’opinion 422 81,15 1IER

Ici, le classement(en % d’importance) des 52 plantes sur les groupes de maladies donne les

résultats suivants : 1ier avec 35,38% : maladies cardiovasculaires, 2e avec 32,11% : maladies

gastriques, 3e avec 9,23% : maladies articulaires et 4e pour 16,73%, les maladies

neurologiques.

Le classement des réponses selon le nombre de fois qu’elles sont données par les

tradipraticiens confirme aussi celui des vendeurs, avec toujours plus de réponses sans opinion,

mais cette fois pour un taux plus faible de 68,7% contre 83,17% pour les vendeurs. Ce qui

renforce également l’idée du lien entre les professions antérieures et celles actuelles des

vendeurs ou tradipraticiens, en terme de connaissances des plantes médicinales. Ce classement

est le suivant :

2= important, 562 fois soit 27,01% → 2e

1= moyennement important, 92 fois soit 4,42% → 3e

X= pas d’opinion, 1416 fois soit 68,07%→ 1e

0= non important, 0 fois soit 0%→ 4e

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64

3.2.3.2. Degré d’importance médicinale des parties des plantes inventoriées selon les

tradipraticiens

Tableau 19 : Dépouillement du degré d’importance médicinale des parties des plantes

Partie de plante Nombre de réponses % d’importance Rang Groupe de maladies

Feuille 133 25,57 1IER

Maladies cardiovasculaires

Fruit 24 4,61 3IEME

Ecorce 18 3,46 4IEME

Tige 0 0 5IEME

Racine 27 5,19 2IEME

Feuille 81 15,57 1IER

Maladies articulaires

Fruit 20 3,84 4IEME

Ecorce 23 4,42 3IEME

Tige 0 0 5IEME

Racine 32 6,15 2IEME

Feuille 93 17,88 1IER

Maladies gastriques

Fruit 36 6,92 3IEME

Ecorce 26 5 4IEME

Tige 0 0 5IEME

Racine 43 8,26 2IEME

Feuille 47 9,03 1IER

Maladies neurologiques

Fruit 6 1,15 4IEME

Ecorce 10 1,92 3IEME

Tige 0 0 5IEME

Racine 35 6,73 2IEME

Le constat reste le même, ce sont les feuilles, selon les tradipraticiens qui sont les

parties les plus utilisées pour ces maladies, avec ici un taux global plus élevé de 17,01%, alors

qu’il était de 10,38%, chez les vendeurs. Il faut aussi noter les taux toujours faibles pour les

maladies neurologiques.

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Tableau 20: Synthèse sur les 15 plantes les plus fournies en réponses favorables chez les

tradipraticiens

Plantes M. cardiovasculaires M. articulaires M. gastriques M. neurologiques

1 2 1 2 1 2 1 2

Azadirachta indica 2 4 1 5 - 7 - 4

Balanites aegyptiaca - 7 - 5 - 9 - 3

Cassia italica 5 4 1 6 - 9 - 3

Cassia occidentalis 1 5 - 5 - 7 - 5

Combretum aculeatum - - - - - 2 - 1

Cymbopogon giganteus - 4 - 4 - 2 - 2

Gossypium barbadense 1 6 3 5 - 8 1 2

Grewia bicolor - 8 3 5 4 5 - 1

Hibiscus sabdariffa - 9 - 6 - 9 - 4

Leptadenia hastata - 6 - 5 - 5 - 3

Maytenus senegalensis - 8 - 5 3 5 1 1

Momordica balsamina - 4 - 2 - 4 - 1

Moringa oleifera - 9 - 5 1 6 - 4

Phoenix dactylifera - 3 - 2 - 6 - 2

Tamarindus indica - 6 - 8 1 7 - 7

Pour les maladies cardiovasculaires, les tradipraticiens proposent surtout Hibiscus

sabdariffa, Moringa oleifera(9), Grewia bicolor, Maytenus senegalensis (8), Balanites

aegyptiaca (7),…Pour les maladies articulaires, Tamarindus indica (8), Cassia italica,

Hibiscus sabdariffa (6),…Les plantes les plus importantes pour les maladies gastriques seraient

Balanites aegyptiaca, Cassia italica, Hibiscus sabdariffa (9), et pour les maladies

neurologiques, Tamarindus indica, Cassia occidentalis,…

D’autre part, l’enquête auprès des tradipraticiens révèle qu’ils se procurent leurs

produits surtout par achat (plus de 70%) et que ceux qui les récoltent le font en saison sèche

pour les racines (période pendant laquelle celles-ci sont plus efficaces), en période de feuilles

matures pour les feuilles,…Les feuilles et racines sont les parties les plus utilisées et leurs

clients sont de tous âges et de tous genres. Leurs contraintes sont liées à la rareté des plantes,

aux longues distances pour aller les chercher au sud du pays ou au Saloum, aux trahisons de

certains clients après guérison…Ils suggèrent pour solutions, de disposer de plantes à proximité

et de locaux appropriés pour garder leurs produits.

Conclusion : si les vendeurs de plantes médicinales enquêtés sont exclusivement des

nationaux, avec trois ethnies : Peul, Wolof, Sérère entre 40 et 70 ans, et pour 70% d’hommes,

chez les tradipraticiens l’âge varie de 20 à 79 ans, avec 40 % âgés de 40 à 49 ans. Dans ce

groupe, on note aussi beaucoup plus d’hommes, et d’autres nationalités. Il est notable

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66

également, que les vendeurs sont moins connaisseurs des plantes médicinales pour cause

probable des activités qu’ils exerçaient avant. En effet, chez eux on note 83,17% de réponses

sans opinion sur ces plantes, contre 68,07% chez les tradipraticiens. Par ailleurs, les vendeurs

proposent surtout les plantes contre les maladies cardiovasculaires : 21,15%, et moins contre

celles neurologiques : 2,69%, alors que les tradipraticiens, pour ces mêmes maladies et dans

l’ordre les utilisent à hauteur de 35,38% et 16,73%. Dans tous les deux groupes, les feuilles

sont les parties les plus utilisées donc les plus importantes, avec 17,01% de taux global chez les

tradipraticiens.

Tableau 21 : Comparaison par ordre d’importance des plantes médicinales proposées par les

deux groupes enquêtés

N° Vendeurs Tradipraticiens Espèces communes Groupe de maladies

Espèces Espèces

1 Hibiscus sabdariffa (8) Hibiscus sabdariffa (9)

Hibiscus sabdariffa,

Moringa oleifera,

Balanites aegyptiaca.

Maladies

cardiovasculaires

2 Momordica balsamina (8) Moringa oleifera (9)

3 Moringa oleifera (7) Grewia bicolor (8)

4 Balanites aegyptiaca (5) Maytenus senegalensis (8)

5 Leptadenia hastata (5) Balanites aegyptiaca (7)

6 Tamarindus indica (5) Gossypium barbadense (6)

1 Gossypium barbadense (5) Tamarindus indica (8)

Tamarindus indica,

Hibiscus sabdariffa,

Azadirachta indica.

Maladies articulaires

2 Hibiscus sabdariffa (4) Cassia italica (6)

3 Tamarindus indica (4) Hibiscus sabdariffa (6)

4 Azadirachta indica (3) Azadirachta indica (5)

5 Grewia bicolor (3) Balanites aegyptiaca (5)

6 Leptadenia hastata (3) Cassia occidentalis (5)

1 Cassia italica (8) Balanites aegyptiaca (9)

Cassia italica,

Cassia occidentalis,

Hibiscus sabdariffa.

Maladies gastriques

2 Grewia bicolor (8) Cassia italica (9)

3 Cassia occidentalis (5) Hibiscus sabdariffa (9)

4 Hibiscus sabdariffa (5) Gossypium barbadense (8)

5 Moringa oleifera (5) Azadirachta indica (7)

6 Momordica balsamina (5) Cassia occidentalis (7)

1 Cassia occidentalis (1) Tamarindus indica (7)

Cassia occidentalis,

Azadirachta indica,

Balanites aegyptiaca,

Moringa oleifera.

Maladies

neurologiques

2 Maytenus senegalensis (1) Cassia occidentalis (5)

3 Azadirachta indica (1) Azadirachta indica (4)

4 Balanites aegyptiaca (1) Hibiscus sabdariffa (4)

5 Moringa oleifera (1) Moringa oleifera (4)

6 Gossypium barbadense (1) Gossypium barbadense (3)

Ce tableau présente les plantes médicinales les plus importantes parmi les 52, indiquées par les

vendeurs et les tradipraticiens, et les plantes sur lesquelles leurs indications s’accordent,

toujours en rapport avec les quatre groupes de maladies.

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67

CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS

La baisse du niveau de pauvreté qui devrait se traduire par des Hommes bien portants

dans un environnement sain, ne saurait se réaliser sous nos tropiques sans passer par une

préservation de nos ressources naturelles, dont nos écosystèmes. Des éléments importants de

ces écosystèmes demeurent les plantes, pour qui sait ce qu’elles fournissent de bien aux êtres

vivants de façon générale, et à l’être humain en particulier.

Sur cette conviction, notre sujet avait pour objet de faire un inventaire taxonomique des

plantes du conservatoire botanique aux secteurs 13,14, 15 et 16, et ensuite d’étudier leur

importance médicinale.

C’est ainsi que nous avons pu, pour la première partie :

- Etablir une liste des espèces avec indication de celles présentes dans chaque secteur,

puis étudier leur fréquence et indice de fréquence, avant l’analyse de similitude des

secteurs ;

- Etudier le recouvrement de ces espèces individuellement, en strates et globalement dans

chaque secteur ;

- Etudier les caractéristiques dendrométriques telles que hauteurs et diamètres des

ligneux ;

- Herboriser les espèces inventoriées en deux collections de référence dont l’une destinée

au futur fond documentaire du conservatoire et l’autre au Département Productions

Forestières de l’ISFAR.

Pour la deuxième partie, après caractérisation (par leur genre, âge, ethnie) des échantillons

de vendeurs de plantes médicinales et tradipraticiens enquêtés, nous nous sommes intéressés

selon chaque groupe à l’importance des plantes et parties de plantes, en rapport avec les

groupes de maladies cardiovasculaires, articulaires, gastriques et neurologiques. Notre

document retrace également les éléments du questionnaire relatifs au mode de procuration, aux

clients, contraintes et solutions chez les enquêtés.

Fort des éléments ressortis de l’étude sur l’inventaire et l’importance médicinale des

plantes, nous formulons les recommandations suivantes :

� Mieux sensibiliser les populations surtout environnantes sur l’existence du

conservatoire botanique qu’elles doivent aider à s’épanouir.

� Elargir l’inventaire des plantes dans tous les secteurs du conservatoire, afin de

comprendre la dynamique des populations et mieux apprécier leur potentiel.

� Mettre au point une méthode d’élimination du Tapinanthus bangwensis ennemi

naturel des ligneux noté dans tous les secteurs.

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68

� Aménager un sentier écologique dans le conservatoire, pour renforcer les

séances d’éducation à l’environnement et d’information du public.

� Promouvoir le développement d’un fond documentaire ou un centre de

ressources, au profit des partenaires, universitaires, étudiants, etc.

� Spécifier certains secteurs en secteur des plantes ornementales, secteur des

plantes forestières, secteur des plantes rares ou menacées, secteur des plantes

médicinales,…pour mieux organiser les visites et séances pédagogiques.

� Poser des actes d’échanges avec par exemple le conservatoire botanique en

perspective à Keur Massar, pour une future fédération des Conservatoires

botaniques nationaux.

� Introduire de nouvelles espèces menacées par exemple au secteur 16 plus vaste

qui peut en accueillir encore.

� Trouver un schéma de partenariat avec les vendeurs et tradipraticiens qui

souffrent de manque de produits pour avec eux partager le besoin commun de

protéger les plantes rares.

� Renforcer la préservation in-situ des espèces dans le conservatoire, surtout de

son côté ouest non clôturé.

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69

BIBLIOGRAPHIE

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National de Niokolo Koba : leur abondance, leurs utilisations et leurs possibilités de

valorisation. Cas de la Réserve communautaire de Biodiversité de Wadyatoulaye – Mémoire de

fin d’Etudes, ISFAR (ex ENCR) ,2008-48 pages.

→BASSENE, S., Contribution à l’étude de la pharmacopée traditionnelle Diola : enquête

ethnopharmacologique chez les Diola Brin-Bandial – Thèse pour l’obtention du grade de

Docteur en Pharmacie, UCAD ,1991-150 pages.

→BERHAUT, J., Flore du Sénégal -Clairafrique Dakar, 1967-485 pages.

→CAMARA, M. , Cours d’Ecologie Forestière, ISFAR, 2010-50 pages.

→DIATTA, M. , Cours de GPS-Cartographie, ISFAR ,2010-33 pages.

→FAYE, E.H., Analyse de la biodiversité floristique de la station de M’bour. Application à la

définition d’un sentier écologique-Mémoire de fin d’Etudes, ENCR, 1992-57 pages.

→MARCHE-MARCHAD, J. , Le monde végétal en Afrique intertropicale-Edition de l’école-

Paris, 1968-178 pages.

→MERLIER, H. et MONTEGUT, J. , Adventices tropicales-ORSTOM fond documentaire,

491 pages.

→MUGNIER, J. , Nouvelle flore illustrée du Sénégal et des régions voisines-Fichier PDF.

→SARR, M., Inventaire des ressources ligneuses au niveau de la réserve de biosphère du

Delta du Saloum : cas de l’ile de Bahalou-Mémoire de fin d’Etudes, ENCR ,2002-47 pages.

→TATOLOUM ONDE, R. et MAHAMAT, A.D. , Etude de la flore et de la végétation, de

leur dynamique, de leur mode d’exploitation, d’utilisation et de faire valoir endogènes en

relation avec les systèmes de production dans la partie littorale de la communauté rurale de

Notto Gouye Diama-Mémoire de fin d’Etudes, ENCR, 2004-46 pages.

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70

ANNEXES

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71

ANNEXE I

Questionnaire vendeurs de plantes médicinales

Région de------------------------------ Département de-------------------------

Arrondissement de------------------ Communauté Rurale de----------------

Village de------------------------------ Nom de la structure : -------------------

Enquêteur : Prénom----------------- Nom------------ Date-------------------

Enquêté(e) : Prénom----------------- Nom------------ Age-----ans Sexe: M

Profession 1ière :------------------------- Profession 2 IIème:------------- F

1) Quelles sont les espèces végétales de la liste suivante, que vous vendez pour la

médication, pour quel groupe de maladies, quelle est la partie du végétal vendue ?

NB : remplir avec l’échelle ordinale : 0 = non important ; 1 = moyennement importante

2 = importante ; X = pas d’opinion.

Codification : Feuilles = F ; Fruits=Fr ; Ecorces=E ; Tiges=T ; Racines=R.

N° Espèce

Groupe de maladies Partie du végétal

Cardio- vasculaires

Articu- laires

Gastri- ques

Neuro- logiques Nom scientifique

(Nom local)

1 Abrus precatorius (Sebu toubab)

2 Acacia raddiana (Seen)

3 Alysicarpus ovalifolius (Mbamet)

4 Amaranthus spinosus (Mbum igor)

5 Aphania senegalensis (Xëwer)

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72

6 Azadirachta indica (Neëm /Nim)

7 Balanites œgyptiaca (Sump)

8 Bauhinia rufescens (Rand)

9 Capparis tomentosa (Karen)

10 Cassia italica (Laidour)

11 Cassia occidentalis (Bentamare)

12 Casuarina equisetifolia (Filao)

13 Ceratotheca sesamoides (Yorokhlane)

14 Coccinia grandis ( Yom u mbet)

15 Coccoloba uvifera (Raisin de mer)

16 Combretum aculeatum (Savat)

17 Commelina forskalaei ( Vereya)

18 Commiphora africana (Gnolotot)

19 Corchorus tridens ( Nop i bad)

20 Crataeva religiosa ( Kuret)

21 Crotalaria retusa (Gerté golo)

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73

22 Croton lobatus (Narbale)

23 Cymbopogon giganteus (Benfala)

24 Dactyloctenium aegyptium (Ndanga)

25 Datura metel ( Ngun-ngun)

26 Zanthoxylum zanthoxyloides (Deneguid)

27 Gossypium barbadense ( Witen)

28 Grewia bicolor (Kel)

29 Guaiacum officinale (Gaiac)

30 Heliotropium indicum (Xetaram)

31 Hibiscus sabdariffa (Bissap)

32 Hippocratea africana (Taf)

33 Jacquemontia tamnifolia ( Nopi mbam)

34 Kigelia pinnata (Dambal)

35 Leptadenia hastata ( Thiakhat)

36 Maytenus senegalensis (Genidek)

37 Melaleuca leucadendron (Niaouli)

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74

38 Momordica balsamina (Mbarböf)

39 Moringa oleifera (Nebeday)

40 Pergularia daemia ( Thiahat iganar)

41 Phœnix dactylifera (Tandarma)

42 Phyllanthus acidus (Garab si taw)

43 Plumbago zeylanica ( Ndjieth)

44 Sapindus saponaria (Gernay)

45 Syzygium guineense (Sedada)

46 Tamarindus indica (Dakhar)

47 Tapinanthus bangwensis (Tob)

48 Tephrosia purpurea (Tiéker)

49 Terminalia catappa (Guerté tubab)

50 Tinospora bakis (Bakis)

51 Zizyphus mauritiana ( Sedem)

52 Zizyphus mucronata (Sedem buki)

NB : Ces 52 plantes, toutes dans les secteurs étudiés du conservatoire botaniques, sont celles

considérées comme médicinales, dans notre référence (la liste des 173 plantes médicinales du

Sénégal établie par Dr Lefeuvre Gérard en 2007).

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75

2) Comment vous procurez-vous ces espèces ?

Par récolte

Par achat

3) Si c’est par récolte, à quel moment de l’année s’effectue-t-elle ?

Toute l’année En hivernage En saison sèche

4) Quels sont vos principaux clients ?

Hommes Femmes Jeunes Vieux

5) Quel est le moment de l’année où vous vendez le plus ?

Indéfini En hivernage En saison sèche

6) Quelles parties de plantes vous écoulez le plus ?

Feuilles Fruits Ecorces Tiges Racines

7) Quelles sont les contraintes liées à cette activité que vous menez ?

-

-

-

-

-

7) Que suggérez-vous comme solutions ?

-

-

-

-

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76

ANNEXE II

Questionnaire tradipraticiens

Région de------------------------------ Département de-------------------------

Arrondissement de------------------ Communauté Rurale de----------------

Village de------------------------------ Nom de la structure : -------------------

Enquêteur : Prénom----------------- Nom------------ Date-------------------

Enquêté(e) : Prénom----------------- Nom------------ Age-----ans Sexe: M

Profession 1ière :------------------------- Profession 2 IIème:------------- F

1) Quelles sont les espèces végétales de la liste suivante, que vous utilisez ou

recommandez pour la médication, pour quel groupe de maladies, quelle est la

partie du végétal utilisée ?

NB : remplir avec l’échelle ordinale : 0 = non important ; 1 = moyennement importante

2 = importante ; X = pas d’opinion.

Codification : Feuilles = F ; Fruits=Fr ; Ecorces=E ; Tiges=T ; Racines=R.

N° Espèce Groupe de maladies Partie du

végétal Cardio-

vasculaires

Articu-

laires

Gastri-

ques

Neuro-

logiques Nom scientifique

(Nom local)

1 Abrus precatorius

(Sebu toubab)

2 Acacia raddiana

( Seen)

3 Alysicarpus ovalifolius

(Mbamet)

4 Amaranthus spinosus

(Mbum igor)

5 Aphania senegalensis

(Xëwer)

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77

6

Azadirachta indica

(Neëm Nim)

7

Balanites œgyptiaca

(Sump)

8 Bauhinia rufescens

(Rand)

9

Capparis tomentosa

(Karen)

10

Cassia italica

(Laidour)

11

Cassia occidentalis

(Bentamare)

12

Casuarina equisetifolia

( Filao)

13

Ceratotheca sesamoides

(Yorokhlane)

14

Coccinia grandis

( Yom u mbet)

15

Coccoloba uvifera

( Raisin de mer)

16

Combretum aculeatum

(Savat)

17

Commelina forskalaei

( Vereya)

18

Commiphora africana

(Gnolotot)

19

Corchorus tridens

( Nop i bad)

20

Crataeva religiosa

( Kuret)

21

Crotalaria retusa

(Gerté golo)

22

Croton lobatus

(Narbale)

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23

Cymbopogon giganteus

(Benfala)

24

Dactyloctenium aegyptium

(Ndanga)

25

Datura metel

( Ngun-ngun)

26

Zanthoxylum

zanthoxyloides (Deneguid)

27

Gossypium barbadense

( Witen)

28

Grewia bicolor

(Kel)

29

Guaiacum officinale

(Gaiac)

30

Heliotropium indicum

(Xetaram)

31

Hibiscus sabdariffa

(Bissap)

32

Hippocratea africana

(Taf)

33

Jacquemontia tamnifolia

( Nopi mbam)

34

Kigelia pinnata

(Dambal)

35

Leptadenia hastata

( Thiakhat)

36

Maytenus senegalensis

(Genidek)

37

Melaleuca leucadendron

(Niaouli)

38

Momordica balsamina

(Mbarböf)

39

Moringa oleifera

(Nebeday)

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40

Pergularia daemia

( Thiahat iganar)

41 Phœnix dactylifera

(Tandarma)

42

Phyllanthus acidus

(Garab si taw)

43

Plumbago zeylanica

( Ndjieth)

44

Sapindus saponaria

(Gernay)

45

Syzygium guineense

(Sedada)

46

Tamarindus indica

(Dakhar)

47

Tapinanthus bangwensis

(Tob)

48

Tephrosia purpurea

(Tiéker)

49

Terminalia catappa

(Guerté tubab)

50

Tinospora bakis

(Bakis)

51

Zizyphus mauritiana

( Sedem)

52

Zizyphus mucronata

(Sedem buki)

2) Comment vous procurez-vous ces espèces ?

Par récolte

Par achat

3) Si c’est par récolte, à quel moment de l’année s’effectue-t-elle ?

Toute l’année En hivernage En saison sèche

4) Quels sont vos principaux clients ?

Hommes Femmes Jeunes Vieux

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5) Quel est le moment de l’année où vous consultez, traitez le plus ?

Indéfini En hivernage En saison sèche

6) Quelles parties de plantes vous utilisez, recommandez le plus ?

Feuilles Fruits Ecorces Tiges Racines

7) Quelles sont les contraintes liées à cette activité que vous menez ?

-

-

-

-

8) Que suggérez-vous comme solutions ?

-

-

-

-

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ANNEXE III

FICHE D’INVENTAIRE

Lieu : Secteur n° :

Surface : Coordonnées : X= Pente : Date :

Sol : Y= Altitude : Auteur :

N° N.scientifique N. commun

Famille Nature de

l’esp.

Nombre D (cm)

H (m)

D.Houppier (en cm)

D1

D2 D

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ANNEXE IV

FREQUENCE DES ESPECES DANS LES QUATRE SECTEURS

N° Nom scientifique

Secteurs Fréquence Indice de Fréquence

13 14 15 16