Mélanges des gaz

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20 mars 2003 Généralités et mélanges de gaz parfaits 320 12 Mélanges de gaz On s’est principalement limité jusqu’à présent à l’étude des substances pures. Or, bon nombre de problèmes thermodynamiques font intervenir des mélanges de substances pures. On s’intéressera dans ce chapitre aux propriétés thermodynamiques des mélanges de gaz, et plus particulièrement des mélanges de gaz parfaits. Ceci nous conduira à considérer un modèle simplifié pour des mélanges de gaz dont un est condensable comme le mélange d’air et de vapeur d’eau. 12.1 Généralités et mélanges de gaz parfaits Soit un mélange de n s constituants, chacun étant une substance pure. La masse et le nombre de moles totaux sont respectivement m = m 1 + m 2 + ... + m n s = m i n = n 1 + n 2 + ... + n n s = n i Contents Back Mélanges de gaz

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  • 20 mars 2003 Gnralits et mlanges de gaz parfaits 320

    12 Mlanges de gaz

    On sest principalement limit jusqu prsent ltude des substances pures. Or,bon nombre de problmes thermodynamiques font intervenir des mlanges desubstances pures.

    On sintressera dans ce chapitre aux proprits thermodynamiques des mlangesde gaz, et plus particulirement des mlanges de gaz parfaits. Ceci nous conduira considrer un modle simplifi pour des mlanges de gaz dont un est condensablecomme le mlange dair et de vapeur deau.

    12.1 Gnralits et mlanges de gaz parfaits

    Soit un mlange de ns constituants, chacun tant une substance pure. La masse et lenombre de moles totaux sont respectivement

    m = m1 + m2 + . . . + mns =

    mi

    n = n1 + n2 + . . . + nns =

    ni

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  • 20 mars 2003 Gnralits et mlanges de gaz parfaits 321

    On caractrise ce mlange par le titre ou fraction molaire

    yi =nin

    (12.1)

    ou par le titre ou fraction massique

    zi =mim

    (12.2)

    Ces deux grandeurs sont videmment lies. En effet, puisque mi = niMi o Mi estla masse molaire du constituant i,

    zi =niMin jM j

    =yiMiy jM j

    (12.3)

    Inversment,

    yi =nin=

    mi/Mim j/M j

    =zi/Miz j/M j

    (12.4)

    La masse molaire du mlange vaut, elle

    M =mn=

    yiMi =

    1zi/Mi

    (12.5)

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  • 20 mars 2003 Gnralits et mlanges de gaz parfaits 322

    On considre plusieurs quantits de gaz de nature diffrente la mme pression et la mme temprature. On les met en contact, et on les laisse diffuser jusqu cequils forment un mlange homogne. Ce faisant, on constate que les deux loissuivantes sont vrifies.

    12.1.1 Premire loi des mlanges

    Le mlange de gaz seffectue sans variation de volume si la pression et la tempraturene varient pas.

    En pratique, le volume total tant constant au cours de la transformation, onconstate que ni pression ni temprature ne varient au cours du mlange.

    Par consquent, Vi tant le volume occup initialement par le constituant i, et Vtant le volume total

    V =

    Vi (12.6)

    Il en rsulte quun mlange de gaz parfaits obit la loi de BOYLE-MARIOTTE. Eneffet,

    pV =

    pVi =

    niRT =

    miRiT = f (T )

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  • 20 mars 2003 Gnralits et mlanges de gaz parfaits 323

    12.1.2 Deuxime loi des mlanges

    Lnergie interne dun mlange de gaz parfaits est gale la somme des nergies

    internes de chacun des constituants la mme temprature.

    En pratique, on constate que le mlange seffectue dans change de chaleur (par uneexprience analogue celle de JOULE p. ex.), et donc sans variation dnergieinterne (puisquil ny a pas de travail reu non plus).

    U =

    Ui =

    niui =

    miui (12.7)

    On en dduit que, puisque lnergie interne de chaque constituant ne dpend quede la temprature, il en va de mme de lnergie interne du mlange.

    Puisque le mlange de gaz parfaits obit aux lois de JOULE et de BOYLE-MARIOTTE,il constitue galement un gaz parfait : il obit la loi des gaz pV = nRT , et sesproprits sont calculables pour autant que lon connaisse lune des chaleursmassiques.

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  • 20 mars 2003 Gnralits et mlanges de gaz parfaits 324

    12.1.3 Enthalpie dun mlange

    Comme H = U + pV , il rsulte des deux lois de mlanges que

    H =

    Hi =

    nihi =

    mihi (12.8)

    12.1.4 La pression partielle dun constituant

    Considrons un mlange de gaz parfaits de composition connue une pression p etune temprature T donnes et occupant un volume V donn. Si chaque constituanttait seul occuper le volume, sa pression vaudrait

    piV = niRT = pVi (12.9)

    o Vi serait le volume occup par le constituant i la pression p et la tempratureT . Par consquent, en vertu de la premire loi des mlanges

    piV = p

    Vi

    pi = p (12.10)

    rsultat connu sous le nom de loi de Dalton. On donne ds lors la grandeur pi lenom de pression partielle du constituant i.

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  • 20 mars 2003 Gnralits et mlanges de gaz parfaits 325

    Il en rsulte quepip=

    ViV=

    nin= yi (12.11)

    12.1.5 Chaleurs massiques dun mlange

    En divisant les quations (12.712.8) par la masse globale du mlange, on obtient lesvariantes massiques

    u =

    ziui h =

    zihi

    do, en drivant par rapport la temprature

    cv =

    zicv,i cp =

    zicp,i (12.12)

    12.1.6 Entropie dun mlange

    Lentropie dun gaz parfait est fonction non seulement de la temprature, mais ausside la pression. Comme chaque constituant est sa pression partielle,

    S =

    ni si(T, pi) (12.13)

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  • 20 mars 2003 Gnralits et mlanges de gaz parfaits 326

    On peut tirer de cette relation la variation dentropie au cours de lopration de

    mlange considre en dbut de section. Chaque constituant tant initialement

    pression p et aprs mlange sa pression partielle pi,

    S b S a =

    ni(si(T, pi) si(T, p)) = R

    ni ln(

    pip

    )= R

    ni ln yi (12.14)

    Une conclusion intressante est que la variation dentropie ne dpend que du

    nombre de mles de chaque constituant, et non de leur nature. Ainsi,

    laugmentation dentropie due au mlange dune mole dazote avec une mole

    doxygne est identique celle due au mlange dune mole dazote avec une mole

    dhydrogne. Mais dautre part, il est clair quil ny a pas de variation dentropie si

    lon mlange une mole dazote avec une autre mole dazote ! La variation dentropie

    dpend donc de notre capacit distinguer les gaz mlangs.

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  • 20 mars 2003 Modle simplifi dun mlange dun gaz et dune vapeur condensable 327

    12.2 Modle simplifi dun mlange dun gaz et dune vapeur condensable

    12.2.1 Gnralits

    On considre prsent le cas dun mlange dun gaz avec une vapeur condensable.Lexemple le plus familier est le mlange dair et de vapeur deau que lon rencontredans les problmes de conditionnement dair et de schage. Dans certainescirconstances, la vapeur se condense partiellement, et est donc en quilibre avecune phase liquide (ou solide).

    Ce genre de problmes sanalyse aisment en faisant les hypothses suivantes :

    1. la phase liquide ou solide ne contient aucun gaz dissous ;

    2. la phase gazeuse peut tre considre comme un mlange de gaz parfaits ;

    3. lquilibre entre la phase liquide et le mlange une pression et unetemprature donnes nest pas influenc par la prsence de lautre constituant.Il sensuit qu lquilibre, la pression partielle de vapeur est gale la pressionde saturation la temprature du mlange.

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  • 20 mars 2003 Modle simplifi dun mlange dun gaz et dune vapeur condensable 328

    Considrons tout dabord un mlange gaz-vapeur une temprature T suprieure la temprature de saturation correspondant la pression partielle de la vapeur, desorte que la vapeur est surchauffe. Corollairement, la pression partielle estinfrieure la pression de saturation la temprature donne.

    Si lon refroidit le mlange pression constante, alors la vapeur va se condenserlorsque la temprature atteint la temprature de saturation correspondant lapression partielle de la vapeur. On appelle cette temprature la temprature derose du mlange. La situation est illustre dans le diagramme T s de la vapeurci-dessous.

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  • 20 mars 2003 Modle simplifi dun mlange dun gaz et dune vapeur condensable 329

    12.2.2 Lhumidit relative

    Si la pression partielle de vapeur est prcisment gale la pression de saturation

    la temprature considre, le mlange est appel mlange satur ( air satur pour

    le mlange air-vapeur deau).

    On dfinit lhumidit relative comme le rapport entre la fraction molaire de la

    vapeur celle dun mlange satur la mme temprature et la mme pression

    globale. Comme la fraction molaire est gale au rapport pression partielle/pression

    globale, on a donc

    =pvpsat

    (12.15)

    Par exemple, dans le cas reprsent dans le diagramme prcdent,

    1 =p1p4

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  • 20 mars 2003 Modle simplifi dun mlange dun gaz et dune vapeur condensable 330

    12.2.3 Lhumidit absolue

    Lhumidit absolue dun mlange air-vapeur deau est le rapport de la masse devapeur deau la masse dair

    =mvma

    (12.16)

    La dfinition sappique galement tout autre mlange gaz-vapeur, et lindice adsigne le gaz non condensable. Lhumidit absolue est directement lie au titremassique en vapeur. Comme z = mv/m, et m = ma + mv,

    =zvza=

    zv1 zv

    zv =

    1 +

    tablissons prsent la relation entre humidits absolue et relative.

    =mvma=

    pvpa

    RaRv=

    pvp pv

    MvMa=

    MvMa

    psatp psat

    (12.17)

    et dans le cas de lair humide, Mv/Ma = 0, 622. En inversant cette relation, on

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  • 20 mars 2003 Modle simplifi dun mlange dun gaz et dune vapeur condensable 331

    obtient

    =

    MaMv

    1 + MaMv

    ppsat

    (12.18)

    12.2.4 Remarques complmentaires

    Considrons nouveau le refroidissement isobare dun mlange gaz-vapeur.

    Au-dessus de la temprature de rose, la

    pression partielle de vapeur reste constante.

    Lorsque la temprature atteint la tempra-

    ture de rose, la vapeur atteint ltat de sa-

    turation 2, et il apparat un condensat liquide

    satur en quilibre avec la vapeur (tat 4). Si

    on continue abaisser la temprature, alors

    la pression partielle de vapeur diminue et les

    phases liquide et vapeur se dplacent sur la

    cloche de saturation.

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  • 20 mars 2003 Transformations de lair humide 332

    12.3 Transformations de lair humide

    On considre des transformations dans des systmes ouverts stationnaires faisantintervenir un mlange gaz-vapeur tel que lair humide. Pour analyser ce type dedispositifs, on utilise la loi de conservation de la masse (pour chaque constituant) etle premier principe.

    12.3.1 Chauffage isobare

    Comme il sagit dun chauffage, la vapeur

    ne peut se condenser, et par consquent

    2 = 1. Le premier principe, scrit

    (maha2 + mvhv2) (maha1 + mvhv1) = Q

    En divisant par le dbit dair ma, on ob-

    tient

    (ha2 + 2hv2) (ha1 + 1hv1) =Qma

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  • 20 mars 2003 Transformations de lair humide 333

    La grandeur ha + hv est lenthalpie du mlange par kg dair sec. Pour faciliter

    lcriture, on la dsigne par le symbole ha. Semblablement, on dsigne par le

    symbole qa la quantit de chaleur reue par kg dair sec. Lexpression prcdente

    devient alors

    ha2 ha1 = qa

    Lair et la vapeur tant supposes se comporter comme des gaz parfaits,

    qa = (cp,a + cp,v)(T2 T1)

    Remarquons enfin que, puisque la pression de saturation augmente, lhumidit

    relative diminue.

    2 =pv

    psat,2< 1 =

    pvpsat,1

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  • 20 mars 2003 Transformations de lair humide 334

    12.3.2 Mlange adiabatique

    Considrons le mlange adiabatique de

    deux flux dair humide. La conservation

    de la masse dair et de vapeur scrivent

    ma1 + ma2 = ma3

    ma11 + ma22 = ma33

    et lon obtient lhumidit absolue du m-

    lange de sortie3 partir de la deuxime

    quation.Dautre part, vu que le mlange est adiabatique, le premier principe scrit

    ma1ha1 + ma2h

    a2 = ma3h

    a3

    relation qui permet de dterminer la temprature de sortie T3.

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  • 20 mars 2003 Transformations de lair humide 335

    12.3.3 Asschement par refroidissement

    On suppose que la temprature de sor-

    tie est infrieure la temprature de

    rose du mlange dentre. Dans ces

    conditions, une partie de la vapeur se

    condense.On suppose que le liquide condens est en quilibre avec la vapeur dans ltat desortie. Les quations de conservation de la masse sont ds lors

    ma1 = ma2 = ma

    ma11 = ma22 + ml2 ml2ma= 1 2

    Appliquons prsent le premier principe

    maha2 + ml2hl2 maha1 = Q = Q

    En divisant par le dbit massique dair sec, on obtient lexpression de la quantit de

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  • 20 mars 2003 Transformations de lair humide 336

    chaleur extraire par kg dair sec

    qa = ha1 ha2 (1 2)hl2

    que lon peut encore dvelopper comme suit

    qa = ha1 ha2 + 1hv1 2hv2 (1 2)hl2= ha1 ha2 + 2(hv1 hv2) + (1 2)(hv1 hl2)= ha1 ha2 + 2(hv1 hv2) + (1 2)(hv1 hv2 + hv2 hl2

    =L

    )

    et sous cette forme, la quantit de chaleur extraite apparat comme la somme de la partie correspondant au refroidissement de lair sec, ha1 ha2, la partie correspondant au refroidissement de la vapeur rsiduelle, 2(hv1 hv2),

    et la partie correspondant au refroidissement suivi de la condensation de la vapeur

    qui se condense.

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  • 20 mars 2003 Transformations de lair humide 337

    12.3.4 Saturation adiabatique

    La saturation adiabatique est un processus par lequel un mlange air-vapeur deauest mis en contact avec une masse deau dans une canalisation bien isole.

    Si le mlange entrant nest pas satur, de leau svapore et la temprature dumlange diminue. La temprature de sortie lorsque le mlange de sortie est saturest appele temprature de saturation adiabatique.

    Les quations de conservation de la masse sont semblables celles de la sectionprcdente, de sorte que

    mlma= 2 1

    Si lon suppose que le liquide vapor est temprature T2 (en quilibre thermique

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  • 20 mars 2003 Transformations de lair humide 338

    avec le mlange de sortie), le premier principe donne

    maha2 mlhl2 maha1 = 0

    ou encore, en divisant par le dbit dair sec

    ha2 = ha1 + (2 1)hl2

    expression que lon peut dvelopper comme suit

    ha1 ha2 = 2hv2 1hv1 (2 1)hl2= 2L 1(hv1 hl2) = 1(hv1 hv2) + (2 1)L (12.19)

    Une conclusion intressante de cette relation est que la temprature de saturationadiabatique ne dpend que de la temprature et de lhumidit du mlange dentre(et bien sr de la pression) puisque, le mlange de sortie tant satur, 2 estfonction de la temprature T2. Par consquent, lhumidit du mlange dentre peuttre dtermine en mesurant la temprature dentre et de sortie.

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  • 20 mars 2003 Le psychromtre 339

    12.4 Le psychromtre

    Comme on la vu la section prcdente, le phnomne dvaporation de leau aucontact dun air humide non satur peut tre mis profit pour dterminerlhumidit de cet air. On effectue habituellement ce type de mesure laide dunpsychromtre tel que reprsent dans le schma suivant, constitu dunthermomtre sec et dun thermomtre humide placs au sein dun coulement dair.

    Le mlange ntant pas satur, une partie de leau de la mche svapore, ce quientrane une chute de la temprature de leau de la mche. Il en rsulte un transfert

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  • 20 mars 2003 Le psychromtre 340

    de chaleur de lair et du thermomtre vers la mche jusqu ce quun tat dquilibre

    dtermin par les taux dvaporation et de transfert de chaleur soit atteint.

    Comme le taux dvaporation dpend de lhumidit du mlange initial, il sensuit

    que la temprature dquilibre est dautant plus faible que lhumidit du mlange

    initial est faible, et donc la diffrence de temprature entre les deux thermomtres

    constitue une mesure de cette humidit.

    Les phnomnes intervenant dans le psychromtre sont clairement diffrents de

    ceux intervenant dans le processus de saturation adiabatique dcrit la section

    prcdente. Toutefois, au voisinage des conditions de pression et de temprature

    atmosphriques, on constate que les tempratures de thermomtre humide et de

    saturation adiabatique sont quasiment gales.

    En premire approximation, on peut donc calculer lhumidit en supposant que la

    temprature de thermomtre humide est la temprature adiabatique de saturation.

    Pour plus de prcision, il faut recourir au diagramme dtalonnage du psychromtre.

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  • 20 mars 2003 Le diagramme psychromtrique 341

    12.5 Le diagramme psychromtrique

    Bien que les transformations de lair humide puissent se calculer analytiquementcomme on la vu dans les exemples prcdents, on prfre souvent en pratiqueutiliser un diagramme psychromtrique.

    Le diagramme psychromtrique classique reprsente un ensemble de propritsthermodynamique de lair humide une pression donne en fonction de latemprature de thermomtre sec en abscisse et de lhumidit absolue en ordonne.On y trouve (voir exemple ci-aprs) des courbes iso-humidit relative, calcules partir de la relation (12.17)

    =MvMa

    psatp psat

    des isothermes humides, assimiles des iso-temprature de saturationadiabatique, dont lquation est donne par (12.19)

    (hv(T ) hl(Ts)) = (p, psat(Ts))L(Ts) (ha(T ) ha(Ts))

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  • 20 mars 2003 Le diagramme psychromtrique 342

    Comme hv(T ) hl(Ts) L(Ts) hv(Ts), ces courbes sont pratiquement desdroites.

    des iso-enthalpie par kg dair sec. Comme, si lon nglige lenthalpie du liquide qui

    est vapor, le processus de saturation adiabatique est un processus enthalpie

    par kg dair sec constant (voir (12.19)), il sagit de droites qui se superposent aux

    isothermes humides.

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  • 20 mars 2003 Le diagramme psychromtrique 343

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